• APM-Résidences d’artistes
    • 2025
    • L’imaginaire et son double, une exposition de Clémence Bruno et Vincent Girard

    • Exposition
    • 21.03.25 → 30.03.25
      Exposition
      APM-Résidences d’artistes
    • Une exposition de peintures des artistes venus travailler et vivre à Saint-Jacut-de-la-Mer de janvier à mars 2025. Les œuvres présentées dans l’exposition ont été produites pendant la résidence.

      L’exposition explore les frontières entre le visible et l’invisible. Une rencontre entre deux visions distinctes mais complémentaires de l’imaginaire : l’une qui sanctifie le quotidien et l’autre qui nous plonge dans l’invisible.

      Clémence Bruno est diplômée de l’école des beaux-arts de Marseille en 2024, où elle vit et travaille. Durant sa résidence, elle s’intéresse à la figure de Marie-Madeleine et ses interprétations multiples (pécheresse repentie, amie proche du Christ) et comme figure mystique et symbolique dans l’histoire religieuse et artistique. Elle réinterprète son image en interrogeant la figure du double. Ses peintures revisitent les sujets de l’histoire de l’art et les traitent avec décalage et humour. Clémence développe une série de peintures durant sa résidence, où elle choisit de « faire pleurer les garçons ». En lien avec Marie-Madeleine et comme un pied de nez à l’histoire de l’art, elle montre la vulnérabilité masculine. Sa peinture figurative renvoie aux codes historiques de la représentation augmentée d’une dimension personnelle et contemporaine.

      Vincent Girard est diplômé de l’école des beaux-arts de Caen en 2021, il vit et travaille à Rennes. La peinture de Vincent Girard est imprégnée de ses recherches historiques et de son appréhension des paysages de Saint-Jacut-de-la-Mer et des alentours. Le mystère qui se dégage de ses peintures, accentué par les lumières étranges, les apparitions et l’atmosphère, renvoie à l’univers du fantastique. Il puise aussi son inspiration dans le folklore, un terreau riche en mythes et légendes, mais aussi dans les peintures de paysages des peintres bretons. Ses peintures sont un pont entre le passé, les lieux mythiques et l’imaginaire collectif.

      Février 2025

    • PloumExpo
    • 2025
    • François Ravard, Ravard jette l’encre à Ploumagoar

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Ravard.jpg
      Dessin d'un paysage au bord de mer avec une enfant et une femme
    • 01.03.25 → 15.03.25
      Exposition
      PloumExpo
    • François Ravard est auteur, illustrateur et aquarelliste. Il collabore avec de nombreuses maisons d’édition comme Flammarion, Gallimard, Casterman, Fluide Glacial et Futuropolis et magazines. Il a publié une quarantaine de bandes dessinées et d’albums jeunesse. Son plus récent, “Sur le chemin de Reinette” est paru en 2024. François Ravard vit à Dinard depuis 2012. Ses recueils de dessins poétiques “Pas un jour sans soleil” (2018) et “Vague d’amour” (2021) publiés aux éditions Glénat, témoignent de son amour pour le littoral de la région.

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2025
    • Cédric WITTEBOLLE et Roger JONCOURT

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE-250x500_expos-printemps-2025_OK-scaled-e1739797165785.jpg
    • 01.03.25 → 20.04.25
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Cédric Wittebolle, Roger Joncourt

      Pour Cédric WITTEBOLLE, lauréat 2024 du Grand Prix de sculpture, le bois raconte une histoire, riche des essences, des couleurs, des contrastes, mais aussi des fibres, des fragilités, des blessures du temps.

      « Je délimite, je fracture, j’incise, je carbonise, je peins…
      Je plonge dans l’écriture organique du bois que j’hybride, avec douceur ou violence, à mon imagination. Je dialogue avec les courbes, les volumes, les aspérités et les couleurs, pour régénérer un être, un paysage, une pensée… un état d’âme. »

       

      À l’étage, nous vous invitons à (re)découvrir la vie et le travail du sculpteur Roger JONCOURT (1932-2023). Depuis des années, ses œuvres prennent une place particulière dans la vie des Landivisiens : le cheval évidemment, mais aussi la statue de Xavier Grall ou la fontaine, près de la bibliothèque. Roger Joncourt a été le cofondateur du Salon de Sculpture. Avec la complicité de son fils Loïc, nous avons souhaité lui rendre hommage. Sculptures, croquis, articles de presse, anecdotes, reconstitutions apportent un nouveau regard sur son parcours. Exposition réalisée par l’Agence Violaine Pierret, Morlaix.

    • Frac Bretagne et Binic-Étables sur Mer
    • 2025
    • MONTS ET MERVEILLES

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Quentin-Montagne_Les-Merveilles-de-la-nature_2019_Fonds-departemental-dart-contemporain-dIlle-et-Vilaine_TousDroitsReserves_petitformat.jpg
    • 01.03.25 → 20.04.25
      Exposition
      Frac Bretagne et Binic-Étables sur Mer
    • Artistes : Dove ALLOUCHE, Aurore BAGARRY, Dominique BELLOIR, Delphine BERTRAND, Lynne COHEN, Christine CROZAT, Anne DELEPORTE, Gabriele DI MATTEO, Gilles EHRMANN, Nicolas FLOC'H, Makiko FURUICHI, Renée LEVI, Vincent MALASSIS, Elena MAZZI, Quentin MONTAGNE / Livres d’artistes : Jean-Jacques DUMONT, George DUPIN, Hannah HÖCH, Manon LANJOUÈRE, Hughes REIP, Clément VUILLIER

      A selection of works from the Frac Bretagne and Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine collections

      Combining the themes of Dehors! (the commune’s cultural program) and marine animals (the subject of work at the La Vigie municipal school), the exhibition of works from the collections of Frac Bretagne and the Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine offers a combination of fascinating artistic proposals.

      Admirable and astonishing things, people from the abyss or creatures from daydreams, space inside or outside, silences and sound effects, all ingredients come together to build a fabulous world.

      Inspired by picture books or scientific research, or created from scratch by an overflowing imagination, the artists’ proposals invite us to plunge into a fantastic universe that tilts us into a parallel world.

      To rebuild the world, consolidate life or re-enchant it, the works propose alternatives, towards a lost paradise, rediscovered!

    • Galerie Maxime Lancien
    • 2025
    • Gaëlle Callac, Ilann Vogt, Un livre à soi

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Glaneuses_opt.jpg
    • 15.02.25 → 29.03.25
      Exposition
      Galerie Maxime Lancien
    • Depuis 1997, Gaëlle Callac écrit, dessine, colle et découpe, photographie, filme. Abécédaire, trèfle à quatre feuilles, pages de titres, saynètes. Il y a chez elle une alchimie de la collecte, socle de ses images. Depuis 2014, Ilann Vogt tisse à la main des textes découpés en lamelles pour réaliser des oeuvres uniques inspirées de la nature du texte originel. Si les pages sont lacérées, les mots conservent toujours leur intégrité.

      Six années aujourd’hui que Gaëlle Callac et Ilann Vogt collaborent fréquemment dans une parfaite entente, à la relecture des livres, l’un par le tissage, l’autre par la gravure et les dessins. Leur travail à quatre mains répète sans cesse les textures et les images, crée le chemin du voir, d’un langage accessible un jour ou l’autre à tous les sens.

    • Frac Bretagne et Saint-Pol-de-Léon
    • 2025
    • COMMENT RACONTER LA MER ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/5C59916.jpg
    • 08.02.25 → 30.03.25
      Exposition
      Frac Bretagne et Saint-Pol-de-Léon
    • Gilles Aillaud, Yuna Amand, Isabelle Arthuis, Virginie Barré, Muriel Bordier, Jean Degottex, Marcel Dinahet, Jacques Faujour, Edgar Flauw, Julie Giraud, Michel Gouéry, Elodie Guignard, Jean-Philippe Lemée, Gwenn Mérel, Olivier Mourgue, Eric Tabuchi / Nelly Monnier, Charlotte Vitaioli

      A selection of works from the Frac Bretagne and Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine collections

      Does talking about the sea when you live on the coast produce the same message as when you’re there temporarily on vacation?
      Do vacations by the sea, with my brother, my sister, my mother, have the same flavor as a daily life lived on the coast?
      This is the question raised by the theme of this exhibition, like a challenge to the works.
      Through a multi-faceted selection of sculptures and installations, drawings, paintings, films and photographs, works from the collections of the Frac Bretagne and the Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine, invite us to reflect on how we write the story of our lives.
      From gentle sunsets under Sugar and Cream to introspective moments of meditation on the course of things, from mad surfing sessions to long, leisurely strolls along the “chemin des douaniers”, life by the sea is a mix of unforgettable memories and simple moments of bliss.
      From the top of an observatory or low on the sand, the story is there, accessible to everyone, within reach of experience, ready to emerge from our simplest and wildest feelings.

      Get out your pens and smartphones! Start writing postcards and other text messages, and let your inspiration flow from your visit to this travel exhibition.

    • 40mcube
    • 2025
    • Elle empêche les choses de dormir

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_viva_villa_carton_exposition_recto_web.jpg
    • 01.02.25 → 12.04.25
      Exposition
      40mcube
    • Raphaël Barontini, Cindy Coutant, Louise Hervé & Clovis Maillet, Sayako Kishimoto & Mako Idemitsu, Roxanne Maillet, Aya Momose & Mai Endo, Pétrel | Roumagnac (duo), Laura Vazquez

      It’s a political, vital intranquillity that drives me in an attempt to keep the Earth from rotating. In this title, taken from the text Dans le sommeil d’un nouveau-né (In the sleep of a newborn baby) that Laura Vazquez composed for the exhibition, I feel an injunction to act: wake up, don’t close your eyes. There’s no time. No time to let history be written without me, without us. The origin of this exhibition lies in the observation of a missing voice, of absent representations, of the gap and the collective lapse of memory. And it’s the shared desire to see it as a space for fiction with real potential. Here, the stories of minority communities, often erased or invisibilized by dominant narratives, are reinvested through works that breathe new life into silent voices.

      Rewriting, parody and sampling offer a vast field for experimentation and play. These practices of image or gesture production invite us to trick dominant or normative narratives into saying what they don’t say in the first place. By attacking myths in particular, the artists create new worlds on ground that has been ploughed a thousand times over. Or sometimes, they invent entirely new ones. They hybridize dominant figures with marginalized histories to generate counter-spaces for resistance and transformation.

      The motif of loss –as well as of fragment– persists at the very heart. History is fragmented, and memory partial. The exhibition invites us to trace links between past and present, and to embrace forgetfulness with open arms, as catalysts of imaginaries and virtualities. A temporal collision that is essential for releasing new perspectives and creating the tidal wave that will allow us to start all over again.

      This exhibition takes place in two locations, at almost the same time, with the same artists. It sets out a principle of experimentation, reaffirming that the exhibition as form and discourse is a space for testing. It invites the public to mentally rearrange each of the two proposals as they wish, and to consider the variants as potential trajectories.

      By putting marginalized voices back at the center, by giving strength and autonomy to their discourses, particularly through works that propose protocols to be appropriated and reproduced by oneself, the exhibition reminds the public of its power and its potential to act, as a producer of knowledge, memories and representations beyond institutional spaces. It calls for a redefinition of the collective memory to pave the way for futures to be written.

      Karin Schlageter

      The exhibition takes place at 40mcube (Rennes) and at Mécènes du Sud (Montpellier)
      40mcube – 48, avenue Sergent Maginot – 35000 Rennes – Exhibition: February 1st – April 12, 2025
      Mécènes du Sud – 13, rue des Balances – 34000 Montpellier – February 13 – May 10, 2025

      ¡Viva Villa!

      ¡Viva Villa! is the event for French artistic residencies abroad. This innovative program is the result of collaboration between Casa de Velázquez (Madrid, Spain), Villa Albertine (USA), Villa Kujoyama (Kyoto, Japan) and Villa Medici (Rome, Italy).

      Born in 2016 as a festival, ¡Viva Villa! has evolved into a real launching platform for artists, promoting networking and enhancing their post-residency careers. Since 2023, ¡Viva Villa! has supported the production and dissemination of contemporary art through a nationwide program of events. Through this program of support for contemporary artistic production and diffusion, ¡Viva Villa! co-produces cultural events that showcase artists’ careers after their residencies.

      For the 2024-2025 season, ¡Viva Villa! is rolling out across France with 13 events involving over 80 artists who have spent time in one of the four residencies abroad. Alongside this program, each year the Gaîté Lyrique in Paris hosts a major professional event bringing together artists and researchers from the four residencies.

      With the support of the Ministry of Culture, the Ministry of Europe and Foreign Affairs, the Ministry of Higher Education and Research, the Académie des Beaux-Arts, the Région Sud, the Institut français, the Fondation Bettencourt Schueller, the Fondation Roederer and Ardian.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2025
    • Ben Kinmont, Congratulations

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/7.95.95.10.1.jpg
    • 28.01.25 → 04.04.25
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Des fleurs sont envoyées chaque semaine accompagnées d’une carte sur laquelle est écrit « Félicitations ». Une réactivation de Congratulations (1995) de l’artiste états-unien Ben Kinmont dans le hall d’accueil de la bibliothèque universitaire centrale.

      En 2016, le travail de Ben Kinmont a fait l’objet d’une double exposition à la galerie art & essai (commissariat Master Métiers et arts de l’exposition) et au Cabinet du livre d’artiste de l’université Rennes 2, suivie d’une acquisition de deux archives par le Frac Bretagne (Bed Service, 1994 et Catalytic Texts Box, 2016). En 2025, la galerie art & essai célèbre ses 40 ans d’existence, en revenant sur son premier lieu d’exposition : le hall d’accueil de la bibliothèque universitaire et revisite son histoire à travers ses archives conservées au Frac Bretagne. La réactivation de Congratulations (1995) dans le hall d’accueil de la bibliothèque dont les félicitations sont adressées en premier lieu aux usager·ères et personnels de la bibliothèque mais aussi aux visiteur·ses de la galerie affranchie de ses murs est l’occasion de réactiver ces histoires multiples dans un contexte d’extrême fragilisation économique des biens collectifs et de réinvention nécessaire des rapports interpersonnels.


      Ben Kinmont

      Né en 1963 à Burlington dans le Vermont, Ben Kinmont est un artiste états-unien, éditeur (Antinomian Press) et libraire spécialisé dans les livres anciens sur la gastronomie et l’économie domestique (Ben Kinmont Bookseller). Il vit et travaille à Sébastopol en Californie.


      Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions monographiques et collectives dans des institutions au rayonnement international (Documenta 11, Kassel ; Institute of Contemporary Art, Londres ; Centre Pompidou, Paris ; SFMOMA, San Francisco…), mais invitant le plus souvent les spectateur·ices à en sortir et à porter attention aux marges, par la mise en circulation d’éditions autonomes et d’actions partagées. À la fois dedans et en dehors, sa position singulière dans le champ de l’art contemporain est nourrie par la pensée anarchiste des antinomiens anglais du 17e siècle et la contre-culture californienne des années 1970 dans laquelle il grandit, lui permettant d’interroger les modes de subsistance et d’existence libre et autonome dans une économie capitaliste.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2025
    • Un cabinet de lectures : la bibliothèque (incomplète) de Philippe Thomas

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Thomas-Philippe_visuel-1-Publicité-publicité-scaled.jpg
    • 28.01.25 → 04.04.25
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Au cœur des décennies 1980–1990, Philippe Thomas choisit d’investir le champ de l’art pour expérimenter une fiction du faire dont l’enjeu est double : réviser le statut et l’identité de l’auteur·e en interrogeant la dimension discursive de l’œuvre d’art. Nourrie de la lecture de textes émanant du champ des sciences humaines et sociales, comme de références artistiques, littéraires ou cinématographiques, la démarche de Philippe Thomas s’appuie sur une pratique de la citation qui envahit tant l’œuvre que ses marges. Dans le Hall Faulkner de la BU Centrale, la galerie art & essai reconstitue la bibliothèque de Philippe Thomas à partir des collections de la bibliothèque universitaire. Organisée autour d’une œuvre emblématique de Philippe Thomas, cette bibliothèque incomplète compose un cabinet de lectures à réactiver pour une histoire de l’art [qui] cherche des personnages

       

      Artiste français né en 1951, Philippe Thomas décède en 1995 des suites du SIDA. En 1977, il choisit le monde de l’art comme terrain de jeu pour produire une œuvre qui organise la disparition de son nom en tant qu’auteur. Après avoir participé à la fondation du collectif Information Fiction Publicité avec Jean-François Brun et Dominique Pasqualini (1983-1985), il imagine le projet du Fictionnalisme, qui jette les bases de son protocole de travail en collaboration. Désormais, chacun de ses projets sera signé par un·e collectionneur·euse qui, par cette transaction financière, accepte d’en assumer la responsabilité auctoriale. Dès 1987, Philippe Thomas met en œuvre ce principe via son agence les ready-made appartiennent à tout le monde®, qui comptera une soixantaine de signataires, avant sa fermeture en 1993-1994.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2025
    • Guy Brunet. le cinéma de mon père

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Guy_Brunet_affiche-web.jpg
    • 25.01.25 → 13.04.25
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • La bonne pioche
    • 2025
    • Fanny Latgé – Et les reines armées sont descendues

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/035_34A-paysagecontraste.jpg
    • 18.01.25 → 09.02.25
      Exposition
      La bonne pioche
    • Exposition de restitution de fin de résidence artistique à La Grange de Fanny Latgé

      Dans leur cocon de papier peint

      Les affections se libèrent

      S’enhardissent et rugissent

      Domestiquées redeviennent fauves

      Et ruissellent sur les pavés détrempés

      Les placards s’entrouvrent

      Les reines s’engouffrent dans les brèches

      Et font tout voler aux éclats

      Fanny Latgé

    • Les 3 CHA
    • 2025
    • Marie-Hélène Richard, Croissance

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/OK-mh-richard-visuel-CROISSANCE.jpg
    • 18.01.25 → 09.03.25
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2025
    • Lorène Rouleau, Souvenir d’une vague

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/SOUVENIR-2-1.jpg
    • 17.01.25 → 19.04.25
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • J’ai imaginé cette exposition comme un voyage, une plongée dans une mer fantasmagorique. L’ensemble des pièces crée un paysage maritime s’inspirant d’un réel qui devient fictif par les transformations graphiques que j’y apporte. Ainsi dans des forêts aquatiques se retrouvent des sardines pour boire un coup, tandis qu’au- dessus d’elles, des corps se dessinent au gré de l’eau.

    • PloumExpo
    • 2025
    • Robert Gernot, Exubérance

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Brute-de-decoffrage_ACB.jpg
      Germe de pommes de terre s'élevant sur fond noir
    • 11.01.25 → 15.02.25
      Exposition
      PloumExpo
    • La série de photos baptisée Exubérance, réalisée par l’artiste, porte un regard à part sur la pomme de terre. Au-delà même du tubercule et de sa destination en tant que semence agricole, Robert Gernot la met en scène, littéralement. Posée, suspendue, en plans rapprochés, avec une lumière vive, les patates en germination se transforment en différents bestiaires où d’étranges créatures, tantôt animales, tantôt végétales, viennent habiter notre regard.

      Il y a quelque chose d’inattendu dans ces images, de précieux, dans le détournement même de la nature de la patate quand elle en vient à germer en libérant une incroyable force de vie.

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2025
    • Exposition HIP HOP un regard sur son histoire et ses scènes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ImageYoutube.jpg
      Le balcon du Comoedia avec le fresque de Poséidon au plafond
    • 09.01.25 → 29.03.25
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Fred EBAMI, Tom GELEB, KATRE, LADY K, Mélanie BOURGET, OBEY, RESO, Wassem SAHIMI, TAREK, TKx PHOTOGRAPHY, 13BIS, WEN2, BLADE, BOM.K, Christel JEANNE, Christian LEGIER, DARCO, DIKSA, Emanuel BOVET, FUZZONE, PARTONE, TCHEKO, TKID170, Jamel SHABAZZ, Lisa KAHANE, Martha COOPER, SIDNE, Yoshi OMORI

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2024
    • Faux calmes Une exposition de Olga Boudin et Marie-Cécile Marques

    • Exposition
    • 13.12.24 → 22.12.24
      Exposition
      APM-Résidences d’artistes
    •  

      Les deux artistes ont travaillé et vécu à Saint-Jacut-de-la-Mer durant ces trois derniers mois. Les œuvres présentées dans l’exposition ont été produites pendant la résidence.

      Olga Boudin est diplômée de l’école des beaux-arts de Paris en 2018, elle vit et travaille à Lacelle en Corrèze.

      Elle est peintre et travaille ses sujets à l’atelier. Elle observe son environnement et compose à partir d’objets du quotidien.

      Durant sa résidence, elle a débuté par l’observation des paysages avoisinant l’atelier : les jardins de la Résidence SNCF où les APM sont installés. Elle a augmenté ses recherches, en glanant des objets simples, utilitaires et domestiques comme l’assiette, l’ail, la banane, le tissu, la chaise, etc. Elle peint ces natures mortes et mêle les motifs, les végétaux, pour créer de nouveaux espaces sensibles. Sa manière de peindre nous renvoie à l’histoire de l’art, depuis les fresques de Pompéi jusqu’à Matisse. A rebours d’un monde actuel mouvementé, Olga aime se concentrer sur des sujets calmes et banals. Elle les peint avec une grande sensibilité, et nous les donne à voir magnifiés.

      Marie-Cécile Marques est diplômée de l’école des beaux-arts de Paris en 2022, elle vit et travaille en région parisienne.

      Elle explore, expérimente, récupère, compose, dispose, modifie, retouche, construit en volume, dessine et peint. Son travail est empreint de sensation et d’énergie grâce à l’utilisation de couleurs vives. Ses inspirations et découvertes se sont posées quotidiennement sur des supports format A4. A Saint-Jacut, elle multiplie les sujets maritimes et ruraux qu’elle traverse durant son séjour. Elle prolonge ses recherches dans l’histoire de l’art des peintres de la Côte d’Émeraude et synthétise à sa manière les sujets bretons. A l’atelier, tous les objets glanés, chinés ici et là deviennent sujets à des nouvelles scènes, que Marie-Cécile construit en volume puis qu’elle peint, construisant ainsi des nouvelles histoires.

      Novembre 2024

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2024
    • Anaïs Touchot, Croûtes à succès

    • Exposition
    • 25.11.24 → 12.12.24
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Du 25 novembre au 13 décembre 2024, la galerie art & essai invite Anaïs Touchot à présenter sa collection de « Croûtes à succès ». Pour Anaïs Touchot, la figure du peintre s’est imposée naturellement pour traiter des clichés du métier artistique et esquisser des pistes de renouvellement du statut de l’artiste, de ses compétences et/ou de son charlatanisme supposé. Dans « Croûtes à succès », elle met en scène une série de peintures d’autres mains que les siennes, réalisées par des amateur·rices et chinées chez Emmaüs ou sur Le Bon coin. Installée en plein air, en transformant les parois extérieures de l’Esperluette (espace hors les murs de la galerie art & essai) en cimaises, l’exposition présente près d’une centaine de toiles (portraits, natures mortes, paysages) dans un dispositif à mi-chemin entre le Salon des peintres modernes et la Foire d’art contemporain.

      * L’exposition est un prélude à la projection et la réactivation de L’Académie de la croûte d’Anaïs Touchot, qui aura lieu au Tambour (campus Villejean) le 6 mars 2025 à 18h, avec Baptiste Brun, Anne Dary, Hilary Galbreaith, Isabelle Henrion et animé par Émeline Jaret.

    • PloumExpo
    • 2024
    • Énora Lalet, Portraits cuisinés

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/EnoraLalet_WEB.jpg
      Image artistique d'un visage jaune avec un chapeau vert en forme de paille
    • 16.11.24 → 20.12.24
      Exposition
      PloumExpo
    • Enora Lalet est plasticienne culinaire, ayant fait de la nourriture son matériau de prédilection.

      Depuis 15 ans, elle décline sa série de Portraits Cuisinés que nous vous invitons à découvrir.

      Grande voyageuse, l’artiste a beaucoup travaillé à l’étranger où elle applique le même modus operandi méticuleux : observation des codes gastronomiques, réalisation de croquis préparatoires, collecte des matériaux et de motifs, confection de parures du corps, peinture corporelle… Ses mises en scènes oniriques viennent questionner les croyances alimentaires, ainsi que nos identités culinaires, culturelles, sociales.

    • COEF180
    • 2024
    • Les vacances d’Eressa et Galichon. Claire Guetta et Morgan Azaroff, sortie de résidence

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Patchwork-duo-emergent.jpg
    • 14.11.24 → 15.11.24
      Exposition
      COEF180
    • Claire Guetta, Morgan Azaroff

      Muni.e.s d’un simple caméscope, Claire Guetta et Morgan Azaroff capturent, jouent et rejouent des moments de vie quotidienne, des discussions, des gestes, des rêveries.
      Iels filment leur corps et ceux de leurs proches dans une relation à l’espace intime, aux objets et au contexte social, politique et médiatique.
      Des évènements banals à la fois drôles et dramatiques les amènent à des situations magiques basculant du réel à un récit surnaturel et extra-ordinaire.
      Claire et Morgan explorent des moments de vie, de travail, avec ses phases de joie et de failures pour emmener cette réalité vers un espace imaginaire ouvert où les références à la culture populaire et mainstream surgissent.

       

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2025
    • A family affair

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Une-Histoire-de-Famille-029.jpg
    • 25.10.24 → 25.01.25
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Socheata Aing, Bintou Dembélé, Neïla Czermak Ichti, Abderrahim Makhlouf, Ibrahim Meïté Sikely, Charline Rolland, Zineb Sedira, Aïcha Snoussi

      All affairs have their share of ambivalence. Their mysteries and their sudden twists and turns. Their secrets and their revelations, both intimate and public, at one and the same time sensational and discreet. They never reveal themselves totally, they may never perhaps be completely resolved. They are little stories that mingle with bigger ones. They are knots to be undone to decipher lines and endings, links and ruptures, responses and yet more questions.

      The affair we are dealing with here is no exception to the rule. It is all about lines crossing and joining up, weaving over the crevices to stop them up, traced by timid but confident fingertips over beloved faces or alongside bodies that vanished too soon.

      Some lines can trace their distant roots on the inherited genealogical tree, passed down across generations, go back up centuries-old branches, and count all the buds. For others, one must invest resources and use one’s imagination.

      The affair blossoming within the walls of Passerelle Centre d’art contemporain pushes into the corners and shadowy reaches of what are known as the ‘great tales’, around the edges of the majestic trees whose cultivation has been favoured over others. It twists and turns along with the reconfigurations, migrations and intermingling of its vigorous shoots, along historic margins and geographical fringes. The story brought to life by the artists of this exhibition is as documentary as it is poetic, but perhaps it is above all performative. It is the affirmation of a thwarted family tree, of invisible or frustrated germinations, of ideal communities, linked by blood or friendship, to which are passed on gestures and languages, faces and names, places dreamed of and recipes to be recreated.

      There is the family you are born into and the one you choose to surround yourself with, the one you dream of and the one you construct to make progress, the one you bring into existence despite the injunctions of a historiography inclined to only record great sagas.

      The family affair flourishing here is personal while at the same time aspiring to the collective. It has blossomed in art, at the contact of branches used by the portraits of Neïla Czermak Ichti (1996, Bondy), Ibrahim Meïté Sikely (1996, Marseille) and Charline Rolland (1996, Rennes), in the happy and the less successful transmissions recorded by Zineb Sedira (1963, Gennevilliers) and Bintou Dembélé (1975, Brétigny-sur-Orge), through the recipes and offerings of Socheata Aing (1993, Dourdan), along the intermingled and hungry roots of Aïcha Snoussi (1989, Tunisia). My family history is rooted in the workshop of my father, Abderrahim Makhlouf (1961, Morocco), who for so many years silently wove the balance between opposing forces, invisible links and routes to resilience. Here our history traced back to the beginning of an endless story. Roots that had become forests. There, my family history germinated, fertilised by the wind and chance encounters, research and joyous connections. It is to these members, ancestral and real, ideal or vanished, eternal flowers, that we must here pay homage.

      The affair is out in the open, history may continue.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2025
    • Tales

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Daniel-Gustav-Cramer-023.jpg
    • 25.10.24 → 25.01.25
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • From the very beginning of his career, Daniel Gustav Cramer (1975, Germany) has divided his work between photography, video, sculpture and the writing of short texts, resulting in both exhibitions and the publication of books. Using landscape as a starting point (a turquoise sea, a pine forest, a mountain lake), the works of the German artist, born in 1975, take the form of micro-tales whose meaning gradually becomes clear through the succession of images.

      The ‘Tales’ series, begun in 2000, is particularly representative of this approach, combining photographic sequences organised in diptychs, triptychs or larger groups of images. In each sequence, an ordinary landscape is photographed from a distance, generally featuring a discreet element somewhere in the scene. From one image to the next, this element moves or changes, thereby constituting the central thread of a story: a dog by the side of a road, watching the passers-by, a ray of sun glinting on snow-covered ground, a boat sailing over the water until it disappears out of the frame… The artist is showing man in his environment, showing how places are shaped by the people who live in them and pass through them and vice versa. Even without a human figure, the spectator is invited to perceive traces of activity, to imagine what is going on there, to imagine himself there.

      In his photographs and in the texts and objects (sculptures, publications, etc.) which the artist sometimes exhibits with his images, he focusses on showing moments of suspension, caught just before something happens. He extends the time we are waiting, at the risk of interrupting the narrative, leaving in suspense the people photographed as well as the spectator looking at them. Time seems to have slowed down in his images, nothing seems to be really happening. Nothing remarkable, in any case. Yet out of this meagre resource there nevertheless comes a profusion of stories, presented in a fragmented way, and echoing each other, in the exhibition space.

      The exhibition at Passerelle is the first such wide-scale presentation of the ‘Tales’ series, previously only shown extensively at the Vera Cortês gallery In Lisbon in 2014.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2025
    • Panorama – Éditions du livre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Fanette-Mellier-020.jpg
    • 25.10.24 → 25.01.25
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Once a year, an artist at Passerelle Centre d’art contemporain designs an exhibition inviting all ages to join in a creative endeavour. The experience may be fun, graphic and/or performative. Particular attention is paid to children, although they are not the only intended audience.

      Continuing this annual programme of events dedicated to graphic design (designers in residence in the school setting, the opening of a temporary branch of Passerelle dedicated to art books for children in the Bellevue district of Brest, the development of a collection of art books for children, etc.) Panorama is inaugurating a cycle of interactive exhibitions at the art centre.

      Panorama is firstly a book without text designed by graphic artist Fanette Mellier (1977, France), published by Éditions du livre in 2022. The 24 double pages of this book invite us to look at the same landscape as it gradually alters by slight changes. The tiny incidents of living beings (a cat appearing then disappearing, for example) and the clever play of superimposed coloured tints creating an infinity of nuances, make each scene unique. This book and all the remarkable publications of Éditions du livre feature in the art centre’s collection.

      Panorama is now an eponymous exhibition, with large-scale formats used in the big room at the art centre in order to discover the whole subtlety of the printed art of Fanette Mellier. This three-dimensional variation around the book allows you to enter the pages of the book, transformed into architecture, like in a dream or a book by Lewis Carroll. You just need to let yourself be gently rocked by the song of the birds and the rustling of the trees to start producing your own coloured visions in a colouring book.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2025
    • Vertigo

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Juliette-Dennemont-013.jpg
    • 25.10.24 → 25.01.25
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Juliette Dennemont (1995, Saint Pierre in Réunion) spent 3 months at Passerelle under the reciprocal residency scheme: Breizh – Renyon ‘From one ocean to another’. In 2024, Passerelle Centre d’Art Contemporain and La Cité des Arts in Réunion together created this residency for research and experimentation in the visual arts to offer emerging artists from Réunion a residency in Brest and those from Brittany a residency in Saint-Denis in Réunion. This demonstrates our firm commitment to encouraging the collaboration and movement of artists across different territories.

      Juliette Dennemont is a painter and originally from Réunion. She graduated from the École Nationale Supérieure des Beaux-Arts in Paris in 2020, and mainly uses the airbrush technique, a tool that sprays paint using compressed air. She learned this from a fairground artist in order to rethink and update the design of her family’s fairground rides. Her work is imbued with this festive, popular world in both her choice of colours and the techniques she uses for certain of her subjects.

      For the Vertigo exhibition, Juliette Dennemont presents a selection of the works she produced during her residency in Brest, taking inspiration from Breton landscapes and the Breton imagination and intermingling fauna from her home island. The exhibition title refers to the 1958 Alfred Hitchcock film Vertigo in which the vertigo effect involves subverting a scene by zooming in and moving the camera, creating a fluid background that causes a feeling of malaise in the viewer. Juliette Dennemont takes ownership of this effect, producing a worrying strangeness in her legendary Breton tales. A recent visit to the forgotten village of Keranflec’h in Finistère inspires in her certain motifs and perceptions as so many ghostly presences in a surreal decor. As a counterpoint, the technique and subjects recall the virtual atmosphere of video games, especially the MMORPGs of the 2010s and their heroic fantasy plots or the pixelated world of Minecraft.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2024
    • Quels problèmes les artistes éditeurices peuvent-iels résoudre ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Copie-de-Atelier-téméraire_a-f-1.png
    • 22.10.24 → 13.12.24
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Atelier Téméraire, Burn~Août, How to Become

      Du 22 octobre au 13 décembre 2024, la galerie art & essai invite trois collectifs d’artistes et auteur·rices-éditeur·rices français à s’installer au Cabinet du livre d’artiste de l’université Rennes 2 : Atelier téméraire, Burn~Août, How to Become. Cette exposition s’intéresse aux formes de productions collectives dans les publications d’artistes récentes comme espaces d’un faire ensemble renouvelé. Elle propose une sélection d’éditions et d’ephemera comme autant d’exemples où la publication possède un rôle central dans la construction et la vie d’un collectif artistique. Empruntant son titre à la publication de l’un des collectifs invités : « Quels problèmes les artistes éditeurices peuvent-iels résoudre ? », elle met en relation les formes produites et les modalités d’organisation de ces collectifs qui témoignent de l’actualité de l’art à travers ses enjeux plastiques, économiques et politiques.

    • La Fourmi-e
    • 2024
    • Champ d’Expression 12ème édition, Anne Da Silva, terres,  usages, et vieilles alliances

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Champ-dex-affiche-web.jpg
    • 20.10.24 → 03.11.24
      Exposition
      La Fourmi-e
    • Champ d’expression revient pour sa 12ᵉ édition. Cette année Olivier Perrot et Florence Jugant, accueil l’artiste plasticienne Anne Da Silva, dans leur ferme au Broyou, sur la commune de Glomel.

      Champ d’expression c’est avant tout la possibilité de faire dialoguer deux mondes qui se rencontrent, se redécouvrent. C’est une résidence artistique au format atypique et un temps donné où artistes et agriculteurs se confient, se partagent leurs pratiques, leurs regards, leurs gestes…

      Deux univers, qui à leur manière, redéfinissent une approche nouvelle de nos usages. Un champ des possibles immense où l’expérience des savoir-faire, d’un territoire, d’une terre, s’associe à la poésie, à l’inattendu au sensible.

      Ainsi, chaque année, Champ d’expression permet à de nouveaux artistes de s’immerger dans des fermes du Centre Bretagne et à penser un travail in situ. C’est un espace de partage et de convivialité où agriculteurs et agricultrices nous ouvrent les portes de leur ferme.

      S’exposant en dehors de toutes contraintes muséales, ici l’art contemporain se réinvente, au profit d’une nouvelle lecture du territoire centre breton, de ses cultures et de ses patrimoines.

       

      Anne Da Silva

      Dans une démarche qu’elle projette au long cours, Anne Da Silva développe un travail artistique où la relation aux matières issues du monde vivant occupe une place centrale. S’affranchissant de toute contrainte productiviste, l’artiste redéfinit une méthodologie de travail, qui prend le temps de placer l’expérience sensible et sensorielle comme outil d’appréhension et de compréhension du monde qui l’entoure.

      À mi-chemin, entre l’art et l’artisanat, Anne Da Silva engage principalement un travail de sculpture, qui place le geste et la matière comme les vecteurs de sa création. L’expérimentation prend ainsi une place majeure et une grande importance dans son travail.

      Glaneuse, collectionneuse, observatrice du détail, Anne Da Silva alimente une recherche sur le terrain, indissociable de sa pratique artistique. La marche, les déambulations en pleine nature, ses rencontres avec le vivant, constituent les premières étapes de sa production. L’artiste devient en quelque sorte naturaliste.

      Dans une esthétique proche du cabinet de curiosité, l’artiste nous présente une collection d’un genre nouveau. En hybridant, mixant, métamorphosant ces matériaux d’origine animale, végétale ou minérale, Anne Da Silva, confond leurs genres au point de nous en faire oublier leurs origines. Ainsi, par son travail sculptural, quasi mémoriel, l’artiste réinvente des histoires dont la trame narrative et poétique évoque certaines légendes ou mythes qu’elle se réapproprie. Mais plus loin encore, par cette approche sensible et curieuse, Anne Da Silva nous propose une lecture sans artifice, d’un monde vivant complexe et en perpétuelles interactions, souvent peu considéré.

      les 20, 27 octobre et 3 novembre

      Inauguration, le 20 octobre à partir de 12 h, buvette sur place

      • Accueil du public et visites guidées de l’exposition de Anne Da Silva, terres, usages et vieilles alliances, 2024,12h à 18h30
      • Repas partagé : pizzas maisons cuisinées et cuites sur place, 12 h pâtons préparés par la pizzeria le Kumquat 
      • Table ronde, les sols : espaces de convergence pour le vivant , 15 h, avec  Anne Da Silva (artiste plasticienne), Olivier Perrot (agriculteur,producteur laitier), Morgane Lebocq (biologiste spécialisée en agroécologie, directrice de Breizh Oasis), modératrice : Morgane Large (journaliste pour RKB)

      le 27octobre de 14h30 à 18h30, buvette sur place

      • accueil public et visites guidées de l’exposition de Anne Da  Silva, terres, usage et vieilles alliances

      Le 3 novembre à partir de 13h30 goûter et buvette sur place (tartes maisons et riz au lait cuit au four à pain)

      • accueil public et visites guidées de l’exposition de Anne Da Silva, terres, usages et vieilles alliances, de 13h30 à 18h30
      • Randonnée au départ de la ferme de Broyou, départ à 14 h (durée 1h30), animée par L’AMV :réserve naturelle Régionale de Glomel,
      • Projections de films à la ferme du Broyou, début à 16 h, en partenariat avec Ty film dans le cadre du festival du mois

      Gérard Alle,Vendanges en Utopie, 57 min, en présence du réalisateur

      La Bretagne serait-elle en train de devenir le nouvel eldorado du vin interdite jusqu’en 2016, la viticulture y est aujourd’hui en plein essor. Renouant avec une histoire méconnue, les nouveaux vignerons bretons sont des pionniers. En dépit des difficultés, ils inventent, sur un modèle vertueux, les vins bretons de demain.

      Sarah del Pino, Rêvent-elles de robots astronautes ?, 25 min, réalisation, Composition Agnès Noël, Collection Frac Auvergne

      Sous l’esthétique d’une science-fiction la caméra abandonne peu à peu le monde des humains pour pénétrer dans un monde parallèle. Nous découvrons un microcosme fabriqué par l’Homme et pourtant déserté par ce dernier. Dans une ferme de vaches laitières autogérée par des logiciels informatiques, tous les désirs de ces travailleuses sont comblés si bien, que la seule voix persistante est celle des robots. La frontière entre le naturel et l’artificiel se trouble : nées dans ce monde, ces vaches domestiques évoluent dans leur milieu « naturel ». Telles des créatures dans l’ombre, elles produisent sans cesse notre future consommation de lait. Enfermées dans un hangar, un champ seulement les sépare de notre société.

       

       

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2024
    • Exposition “Au 7e pli du vent” Marianne LAËS

    • Exposition
    • 13.10.24 → 22.12.24
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • “Décacheter l’enveloppe, déplier la lettre, sa propre lettre, son propre présent, comme si on se liait à l’espace et au temps, ici, après tant de recherches et de frondes menées face à nos propres quêtes… Puis reprendre son souffle, se déployer, au 7ème pli du vent délivrer ses chimères, comme autant de notes poétiques parsemées dans cette exposition.”

      Originaire de Douarnenez, Marianne Laës est une artiste plasticienne installée à Saint-Pol-de-Léon. Elle travaille principalement la peinture, la photographie et surtout la gravure qu’elle décline sous multiples formes. Elle aime travailler l’estampe, notamment au moyen d’installations contemporaines ou encore, concevoir des livres d’artiste, en dialogue poétique avec différents auteurs.

      Les créations de Marianne LAËS sont déclinées sur les différents supports de communication du service culturel tout au long de la saison 2024/2025.

    • Les 3 CHA
    • 2024
    • Nicolas Guiet, Chambard aconché

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Nicolas-Guiet-©MARC-DOMAGE-Deranger-les-murs-Labanque-Bethunes-2021-gros-plan-sur-la-sculpture-scaled.jpg
    • 12.10.24 → 15.12.24
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Des éléments géométriques sortent de terre quand d’autres tubulaires s’élèvent, envahissant l’espace pour créer un gigantesque dessin coloré tridimensionnel dans une respiration visuelle organisée par des rythmes montants et descendants. L’orthogonalité et la courbe se conjuguent dans une harmonie dynamique complémentaire.

    • 40mcube
    • 2025
    • Josèfa Ntjam, matter gone wild #2

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/03_40mcube_josefa_ntjam.jpg
    • 12.10.24 → 18.01.25
      Exposition
      40mcube
    • Josèfa Ntjam’s works are fictions combining different written and oral stories – tales, legends and natural history. These different origins are used by the artist to create a new narrative in which the deconstruction of norms leaves room for imagination and utopia. Text is an important part of her creative process, appearing in films, performances and sound works. Accompanied by printed images and sculptures, the whole constitutes immersive installations in which hybrid characters are at play.

      Close to role-playing or video game heroes, these avatars – at once human and god or goddess, but also animal and vegetable – perform in his works and interpret these contemporary tales. Their biological characteristics are singular, their powers extraordinary and their characters complex. Persona, for example, is a recurring character that the artist embodies. A character of revolt, she refers to melancholy and overcomes the multitude of assignations thanks to passport masks-these West African sculptures used as identity cards or as a right to hunt, and which provide protection while traveling. In the film matter gone wild, the Mixotrophe is a vegetal and animal organism capable of photosynthesis through plant symbiosis, and which feeds like an animal. Cameroonian independence activist Marthe Ekemeyong Moumié gives her first name to Marthe, a forest chameleon who transforms into a plant to fool the enemy.

      Using scenic devices such as the diorama and digital techniques, Josèfa Ntjam combines forms and references to create a metaphorical and global universe, at once macrocosm and microcosm, which is difficult to situate in space and time. The abstract worlds she creates, floating and seductive, take us into the future, to a parallel world – or perhaps a world beyond, where perpetual mutation and adaptation provide a hopeful renewal.

      For her exhibition at 40mcube, Josèfa Ntjam is recomposing an installation from existing works in order to reconsider their articulation, create a new universe and offer a different interpretation.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2024
    • Itinéraires Graphique #8 // Fanette Mellier

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/©ED_ALCOCK_032.jpg
    • 12.10.24 → 14.12.24
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • On the occasion of the 2024 Itinéraires Graphiques, it is offering real graphic upcycling, in the continuity of the Fontenew and Flux-Us typographic projects. In the workshop of Lézard Graphique, a screen printer in Alsace, she overprints, on a selection of posters from her archives, the Multipli typographic grid that she created at the Maison de la Poetry in Nantes in 2011. The posters , with this grid and thanks to the magic of the fold, are thus upcycled. They transform into giant letters and compose a poem by Betty Bone, French author and director, as much as they offer a rereading of the graphic designer’s work.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2024
    • Sergei Pavlov • Itinéraires Graphiques #8

    • Exposition
    • 12.10.24 → 15.12.24
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2024
    • Exposition 8ème édition des Itinéraires Graphiques du Pays de Lorient

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_IG_24-01-1.jpg
    • 12.10.24 → 14.12.24
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Pour cette 8ème édition de la biennale Itinéraires Graphiques, Sébastien Esteban Desplat a programmé 13 artistes navigant entre art et design, illustration et dessin, graphisme et artisanat. A cette occasion, Idir Davaine et l’Atelier Bingo partagent l’espace de la galerie pour présenter un travail de peinture, papiers déchirés et gravures.

       

       

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2024
    • Pierre Jean Giloux, Biomimetic Stories

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MADURAI-pour-la-Criée-version-recadree-finale-scaled.jpg
    • 10.10.24 → 29.12.24
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Pierre Jean Giloux

      From 10 October to 29 December 2024, La Criée centre d’art contemporain presents Biomimetic Stories, an opus in augmented reality by artist Pierre Jean Giloux. At the crossroads of documentary, science and science fiction, Biomimetic Stories projects new links that could develop in the near future between the city and nature, technology and biology. Combining real and virtual images, the work is divided into four forward-looking fictions, set in four Indian cities.

       

      One of the big questions raised by the climate crisis is what can science and technology do? Can we still trust technology, can it still help to construct the future, or has it become, with its unbridled acceleration, mere smoke and mirrors? The debates are heated, in both the scientific and artistic communities.

       

      It was one of these scientific debates that gave rise to Pierre Jean Giloux’s new opus: during a residency in India, he had the opportunity to attend the «Metagreen Dimensions 2020» conference organised by the Trivandrum College of Architecture. The conference highlighted and identified the climatic, economic and urban planning challenges facing India, and presented some of the possibilities offered by biomimicry. Pierre Jean Giloux was captivated by this intersection of utopian thinking, the living and futuristic technological advances in relation to urban development. He subsequently collaborated with Indian and French laboratories to develop Biomimetic Stories.

      Each of the four films that make up Biomimetic Stories explores a particular dimension of urban utopia.

       

      For Maduraï, Pierre Jean Giloux drew inspiration from architect Mike Pearce’s research on termite mounds and Frei Otto’s research to design a neighbourhood protected by metal shades. These are designed to capture dew and create lighting from bioluminescent bacteria. Here is utopia in the making.

       

      Dholera focuses on the smart city of the same name. Begun a few years ago, this urban project is currently at a virtual standstill, and the artist shows us a sort of ghost site: here, the ruins of the future fissure utopia.

       

      Pirana Dump Yard is the only film in the tetralogy composed entirely of real footage. It shows an open-air rubbish dump on the outskirts of Ahmedabad, a mountain of waste that is slowly smouldering, but at the foot of which people live; no utopia, no future here.

       

      As a counterpoint to this hellish reality, in BioluminescenTTower – whose main architecture is a virtual replica of Le Corbusier’s Tower of Shadows in Chandigarh – architectural utopia becomes the place where scientific realist utopia is implemented.

       

      Alongside these four films, the exhibition also features a remarkable collection of the artist’s storyboard drawings, a soundtrack which connects the exterior and interior of the building, and a selection of the extensive documentation gathered by the artist to develop this project, all of which shed light on its prospective dimension.

      Presented in the form of an immersive multi-screen and sound installation, the work questions the relevance of human and societal organisations in an increasingly urban world. More broadly, it raises the question of desirable futures.

       

      The Biomimetic Stories exhibition will be presented in spring 2025 at Le Botanique in Brussels, with which it is co-produced.

      Biomimetic Stories will also be the subject of a publication in 2025 by La Lettre Volée.

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2024
    • Exposition Estampe et Édition d’Art

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20241002_134656-scaled.jpg
    • 04.10.24 → 21.12.24
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Adami, Jean-Yves André, Arroyo, Bosser, Chasseriau,James Coignard, Corneille, Di Rosa, ERRÓ, Kurt Mair, André Masson,Olivier Morel, Yves Picquet, Speedy Graphito, Tobiasse, Richard Texier, Kjeld Ulrich.

    • Galerie Maxime Lancien
    • 2024
    • Justine Joly, Un deuxième espace

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSCF5065-2.jpg
    • 03.10.24 → 23.11.24
      Exposition
      Galerie Maxime Lancien
    • Le deuxième espace est-il celui de l’imaginaire, celui dans lequel on s’incarne ? On ne sait pas trop de quel côté se situe-t-on face aux dessins de Justine Joly. Il y a une ambiguïté dans son travail, s’agit-il d’espaces réels ou d’espaces fantasmés ? De manière générale, il y a dans le travail de Justine une omniprésence des lieux et des espaces habités, au sens propre comme au sens figuré.

      Comme l’énonce Bachelard dans La poétique de l’espace (1957), « la maison est notre coin du monde. Elle est notre premier univers. Elle est vraiment un cosmos. Un cosmos dans toute l’acception du terme (…) »

      Au rez-de-chaussée, des assemblages d’images, des paysages reconstitués. À l’étage, une série autour du lit et du drapé. C’est l’idée de l’intimité des lieux, avec des plans rapprochés et un hors-champ très présent qui pose le décor d’une intrigue. Le lit a une grande portée symbolique, d’autant plus que c’est un rêve vieux de plusieurs années qui a servi de point de départ à cette exposition.

      Cette proposition d’exposition est arrivée à un moment singulier pour Justine Joly, alors plongée dans une période de recherche non formalisée autour de l’image et de sa portée narrative. Elle a donc été l’occasion de ranimer un rêve de lacs et de forêts et de poursuivre ses réflexions autour de sa pratique, tant par rapport au geste qu’à la matière. « La forêt est un état d’âme » nous dit Bachelard. Celle qui occupe désormais la galerie invite à explorer les méandres de l’imagination. La question étant de savoir : où mènent ses images ? 

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2024
    • Velvet songs

    • Exposition
    • 27.09.24 → 21.12.24
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Emma Seferian

    • Les ailes de Caïus
    • 2024
    • Épicycle, Georges Festival

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Lotissement-scaled.jpg
    • 23.09.24 → 31.10.24
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Alexis DEFORTESCU - Jérôme CORROLLER - Karim OULD - Carl MARQUIS - Marie VANDOOREN - Loïc CREFF – Mathieu ARFOUILLAUD – Jean-Marc NICOLAS - Yann LESTRAT - Babeth RAMBAULT

      All of them invest in the urban and peri-urban environment in their own way. They play with the reuse of materials or images to make new things, they question the relations «nature and architecture», they question our conscious or unconscious links with the urban and the periurban. Each one turns on himself and on his subject, but all revolve around a center, the city. What are the limits that govern our lives?

      How do they affect our choices and lifestyles?

      Geographical, temporal, natural, psychological, economic or energy-related… The list is infinite and complex, invisible or not, they govern us, guide us and shape the contours of our lives and territories. Architects, planners, landscapers, all interpret and shape our daily lives. The boundaries change with the pace of society, its evolutions and needs. The need for a transition to other models of life and city, calls to understand our limits as thresholds. Construction spaces from which other things can emerge.

    • Les Abords – espace d’exposition UBO
    • 2024
    • Du caractère à la lettre – Calligraphies contemporaines de Catherine Denis

    • Exposition
    • 19.09.24 → 19.10.24
      Exposition
      Les Abords – espace d’exposition UBO
    • Galerie du Faouëdic
    • 2024
    • Fragments vagabonds #2, récits furieux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_fragments_vagabonds_OK.jpg
    • 06.09.24 → 22.09.24
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Mattéo Cefalù, Sarah Champ, Lino Chanut, Arthur Chevrier, Emma Desson, Rémi Fradin, Maëlys Galim, Antonin Gautrot, Frédéric Goïc, Chloé Huard, Laura Lejuez, Daniel Loget, Manon Orsi, Caroline Poisson.

    • Minoterie21
    • 2024
    • Le tissu des sensations

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Expo-Tissu-scaled.jpg
    • 03.08.24 → 22.09.24
      Exposition
      Minoterie21
    • Noël Dolla, Nicolas Floc'h, Lina Jabbour, Antoine Lucas, Fleur Noguera, Claude Viallat, Franz Erhard Walther

    • Galerie Maxime Lancien
    • 2024
    • Nicolas Rabant, Alors, ça mord ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_8072-scaled.jpg
    • 26.07.24 → 14.09.24
      Exposition
      Galerie Maxime Lancien
    • « C’était ma première passion gamin, observer les tritons ou les salamandres dans les cours deau, les flaques. Quand on pêche dans une rivière, on réalise plus facilement la santé des milieux. C’est à l’échelle humaine. » Pêcheur et artiste plasticien, Nicolas Rabant traduit son émerveillement pour le microcosme des rivières à travers la peinture et la sculpture. 

      Les mulettes perlières (Margaritifera margaritifera) sont des bivalves en danger d’extinction. Appelé kregen dour dous en breton, la vie de la mulette perlière est liée à celle de son poisson-hôte : la truite fario ou le saumon atlantique. On parle de symbiose. Les larves de quelques semaines se fixent dans les branchies du poisson. Un an plus tard, la jeune mulette se laisse tomber et s’enterre dans le substrat de la rivière.

      Marie de Médicis fit orner de 32 000 perles la robe quelle porte le jour du baptême de son fils, le futur Louis XIII. Trente deux millions de mulettes en provenance des rivières européennes furent ramassées pour confectionner la robe. « Ça me parle plus dans ma démarche d’associer l’Histoire à celle des animaux. La rivière est un trésor à l’intérieur duquel on en trouve un autre : la truite. Cette dernière transporte un trésor, la mulette, qui elle-même contient une perle ».

      En Bretagne comme ailleurs, la disparition des salmonidés, les rejets liés aux activités agricoles, industrielles ou urbaines ou lartificialisation des bassins versants pèsent sur les conditions de vie des êtres vivants. Le travail de Nicolas Rabant vient peupler la galerie avec le monde mystérieux et magique des rivières.

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2024
    • The theory of the tilted horizon
      Anne-Lou Buzot

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-Web-Anne-Lou-Horizon-15mo.png
      Affiche exposition Anne Lou Buzot
    • 16.07.24 → 24.08.24
      Exposition
      Le Larvoratoire Photographique
    • Anne-Lou Buzot

      ‘Photography was born in the 19th century, and very quickly impressed by its ability to faithfully reproduce reality, so much so that it was readily given evidential value. However, in photographs of the seashore, the horizon appears to be tilted… From then on, a question began to emerge in scholarly circles: could the horizon really be tilted? This was the starting point of an incongruous story that only photography can tell, and which raises questions about the very essence of this medium… A story that I have now managed to reconstruct thanks to the discovery of fragments of previously unpublished archives’.
      Anne-Lou Buzot

      Anne-Lou Buzot: Born in 1990, Anne-Lou Buzot is a photographer, editor and teacher at the ENS Louis-Lumière laboratory. She specialises in photochemical processes and is conducting research into plant-based photographic processes. She lives and works in Saint-Denis.

    • Les 3 CHA
    • 2024
    • Hilary Galbreaith, ANIMAL,VEGETAL, MINERAL

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Parade-2-22-minutes-2020.-Realise-par-Hilary-Galbreaith.-credit-dans-texte-scaled.jpg
    • 13.07.24 → 22.09.24
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Exposition hors les murs dans le Donjon-Galerie

      ANIMAL, VÉGÉTAL, MINÉRAL est une installation vidéo qui propose de reconsidérer les frontières entre les espèces du vivant et la matière. Entre documentaire expérimental, fiction burlesque, et réflexion poétique, le projet propose d’utiliser la “pensée végétale” comme matrice, afin de déplacer notre subjectivité humaine et de pointer ses limites, mais aussi ses zones de partage, avec des intelligences radicalement autres que les nôtres. La figure du ver de terre, du champignon et de l’IA s’y démarquent comme des personnages liminaux, habitant à la lisière des taxonomies bien dessinées et hiérarchisées. Le récit se trouve prolongé dans l’espace par des peintures et sculptures textiles aux formes tentaculaires.

      Projet en partenariat avec le centre d’art 40mcube, Programme GENERATOR.

    • Les Moyens du Bord
    • 2024
    • Camille Dufour, Après nous le déluge ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/10.-Camille-Dufour-Apres-nous-le-deluge-I-2-3-xylographie-300-x-204-cm-2023.-BASSEDEF.jpg
    • 10.07.24 → 22.09.24
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • « Après nous le déluge », pointe l’urgence des menaces qui pèsent sur la biodiversité. L’exposition composée d’une installation de dessins d’espèces en voie d’extinction disparaissant lentement de feuille en feuille et d’une fresque monumentale, construisent une mémoire du vivant et en appelle à notre responsabilité individuelle et collective.

      Performance le 6 juillet à 17h
      Camille Dufour finalise et active son exposition « Après-nous le déluge », aux Moyens du Bord , sous la forme d’une performance déplaçant sa pratique d’atelier dans l’espace et la temporalité de l’exposition. Cette performance participative invitera le public à graver, avec l’artiste et avec des fleurs, l’une des œuvres de l’exposition.

    • Les 3 CHA
    • 2024
    • Simon Augade, Fragments d’échos

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1721140278842-scaled.jpg
    • 06.07.24 → 22.09.24
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Simon Augade s’investit tout entier dans des corps-à-corps se confrontant à la matière. L’artiste questionne par des conceptions sculpturales notre relation physique à nos environnements et interroge « la tenue des choses ». Dans ses sculptures-installations qui tentent sans cesse d’agripper l’espace et le spectateur, il aborde les dualités de notre monde.

      Au centre d’art, en écho à l’architecture du lieu, une arche de bois brûlé composant une grille géométrique s’élève comme une forme quasi monolithique, prend place et coupe le lieu en deux, bloquant le passage mais non le regard. Evidée, ses fragments, à la façon de poupées russes, soulignent le rapport ambivalent entre perte et réminiscence dont la chapelle est aussi porteuse.

    • SUPRA – artiste et designer runspace
    • 2024
    • Lukas Persyn, Hertzian spirits

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/SUPRA-Lukas-Persyn.jpg
    • 29.06.24 → 08.07.24
      Exposition
      SUPRA – artiste et designer runspace
    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Condensing the Infinite

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Michele-Ciacciofera-051.jpg
    • 21.06.24 → 14.09.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Michele Ciacciofera

      Michele Ciacciofera (1969, Italy) is offering Passerelle an experience which may appear impossible, that of ‘Condensing the Infinite’. From his native Sardinia to the Alps and then Brittany and Scotland, he has observed the ancient sculptural forms, such as memorial stones and menhirs, on which human civilisations are based. In his European journey, he considers the inevitable end of us all and the infinite potential of our visual culture to go beyond the world dreamed up by our ancestors. ‘Condensing the Infinite’ is an attempt to write a common history, a history of the forms that our brains all recognise to a greater or lesser extent. 

      The body of works presented in the Passerelle patio has been entitled ‘Menhirs’ by the artist. Ciacciofera is fascinated by megalithic art, yet decided to work from fragile, modest materials, essentially workshop waste including paper and cardboard, the very opposite of the eternity of stone. In this sense this series recalls the work of the Arte Povera artists, an Italian artistic movement that began in the late 1960s. It was characterised by the use of ordinary humble materials, often natural or salvaged, and reflected a desire to reconnect with original simplicity and authenticity as well as a rejection of overconsumption. This heritage is never claimed or stated but it seems essential to consider some of Ciacciofera’s creations through the prism of a ‘new poor art’. Recycling and the use of natural materials have become as much an aesthetic necessity for the artist as they are a political and militant requirement. His sculptures abound in poetic details such as little ceramics or painted organic elements, evoking at times the style of the Cycladic idols, at times the shapes of plants or fungi, and are sometimes painted in bright colours and act as altars dedicated to art. They function both as platforms or plinths for art and as sculptures in their own right, joyous and reassuring, wise and primitive.

      The second central series of the exhibition is Pathosformeln, gouaches on paper inspired by the theory of art historian Aby Warburg (1966-1929). The latter invented this term for the recurrent formal configurations used to express basic emotions. These formulae are not limited to mere representations, but constitute fragments of collective memory, echoes of ancestral rituals and original myths. Pathosformeln constitute a precious tool to decipher the meaning of the images and understand the emotions conveyed by them. Following on from Warburg’s research, Ciacciofera reproduces pieces of iconic Gothic and Renaissance painting like close-ups, erasing some parts including all the faces. Strangely, this does not result in the compositions being disembodied, nor devoid of feeling, and the presence of the characters is strongly felt, like ghosts waiting in the space between two realities. Rocks, pebbles, gems and fossils float through the drawings, creating an effect that could be either magic or a sign of out-of-control quantum physics. It is up to the spectator whether to try to reconstruct an image or remain satisfied with what the artist presents. 

      The possibility of condensing the infinite posited by Ciacciofera may lie in this search for an active synthesis of the human history from prehistoric art to the art of today.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • 7:77

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Han-Bing-011.jpg
    • 21.06.24 → 14.09.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Han Bing

      Han Bing (1986, China) is presenting “7:77”, her first personal exhibition to be held at a European institution, at Passerelle Centre d’Art Contemporain. A graduate of CAFA in Beijing – China’s central Academy of Fine Arts – and of Parsons School of Design in New York, Han Bing has studied a very diverse range of references and influences, enabling her to develop multicultural sensibility and an enhanced vision of the world.

      Han Bing’s painting is intimately linked to the abundance of images available in the public space. The artist sometimes captures elements from posters mentally and sometimes photographs an advertisement with her phone. From all around her she picks out images which we no longer see because they are in front of us all the time. Back in her studio, she assembles her discoveries very freely over the canvas. Her approach echoes those of the new realists of the 1960s, among them Jacques Villeglé and Raymond Hains. Villeglé took ripped and loose posters from the walls of the town and transformed them into vibrant and poetic works of art. Like Han Bing today, he revealed the strata of the urban environment, which bear the marks of time and of human intervention. Han Bing willingly
      evokes the ‘anonymous poetry’ of her paintings. The juxtapositions she creates emerge ‘in unexpected ways’ and very spontaneously. She prefers using the word ‘to grow’; rather than ‘to build’ when talking about her way of arranging the canvas and compares painting to a living, organic material.

      Part of the exhibition is devoted to works on paper. Han Bing uses newspaper articles as raw material. She selects them for their aesthetic quality and covers up certain parts of the photographs illustrating the article. By erasing the information, the artist seems to be questioning the place given nowadays to truth and objectivity, and recalling that the world has entered the era of fake news and deep fakes – the ultra-realistic doctoring of video and audio created by artificial intelligence.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Bonne arrivée chérie coco

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Amélie-Caritey-004.jpg
    • 21.06.24 → 14.09.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Amélie Caritey

      Amélie Caritey (1998, Côte d’Ivoire), a graduate of the École européenne d’art de Bretagne – Rennes campus, took part in the Residence Workshops offered by Passerelle and Documents d’Artistes Bretagne. Shortly before her residence at the art centre, she spent two months in Côte d’Ivoire, the country she left at the age of three. This second journey to the land of her birth, the first having taken place in 2019, enabled her to bring back a large number of photographs, like so much evidence of the country of her origins. Aware of being on the margins, yet still feeling linked to that nation’s story, the exhibition ‘Bonne arrivée chérie coco’ [Welcome darling coco] is a poetic expression of the artist’s view of a country she as yet knows very little about. The exhibition therefore offers a glimpse of the beginnings of a dual culture under construction, as well as the quest for a bi-national identity.

      Defining herself as ‘Afropean’, with one European parent and one African, but having been brought up in a European cultural environment, Amélie Caritey recounts her journey as a “search for a home”. Her photographs often show living spaces, or what is between them such as doors, entrances and windows. These elements express an ambivalence, reflecting the feelings of the artist in that place: invitations to enter the intimacy of people’s homes or perhaps obstacles in the way.

      Architecture, motifs and colours particularly captivated the artist and they appear in abundance in the exhibition. Amélie Caritey trained in design and has observed very carefully what makes up the environment of the towns and villages she has visited all over the world, compiling her observations into a visual repertoire from which she takes her inspiration. The patterns of the moucharabieh, those pierced partitions providing natural or forced ventilation, have become a leitmotiv in her research. Their forms transform and combine with those of Ivorian pottery in the vases produced by the artist for the exhibition. By also re-interpreting the forms of this traditional Ivorian craft, Amélie Caritey states that she belongs to the country and expresses her wish to sign up to this cultural heritage.

      The title of the exhibition, ‘Bonne arrivée chérie coco’, comes from the words of a woman the artist met in an Abidjan market on her first trip. These words therefore become the symbol of the beginning of a new story: Amélie Caritey is now welcome in this country she only previously knew through family anecdotes.

    • SUPRA – artiste et designer runspace
    • 2024
    • Tom Castinel, Concrete Trees

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_6303-scaled.jpg
    • 15.06.24 → 28.07.24
      Exposition
      SUPRA – artiste et designer runspace
    • LABalade
    • 2024
    • Saison 3, par divergence

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FLYER-EXPO2024-OK.jpg
    • 15.06.24 → 30.07.24
      Exposition
      LABalade
    • Marie Boyer, Sylvain Descazot, Thomas God, Margaux Janisset, Simon Leroux, Arnaud Rochard, Iwan Warnet

    • Galerie Maxime Lancien
    • 2024
    • Iwan Warnet, Volutes partent en fumée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VOLUTES-IWAN.jpg
    • 13.06.24 → 20.07.24
      Exposition
      Galerie Maxime Lancien
    • Iwan Warnet brouille les frontières entre abstraction et figuration avec sa peinture. Il explore, à travers les ambiguïtés de la représentation, la part active des regardeur·euse·s dans la perception d’une image. Iwan se place du côté de l’allusion plutôt que de l’affirmation, joue du soupçon d’aspect et du ralentissement du regard. Il crée une œuvre de l’indice et du fragment, guidée par un rapport intime à la figure humaine.

      Cette dernière, souvent présente en filigrane, affleure par traces ou par évocations sensibles. Les matières ont une dimension affective dans les œuvres d’Iwan Warnet : les roses de la teinture de garance peuvent évoquer la peau, une toile se pare d’un bijou et de fard dans une revisite du thème du nocturne.

      Dans sa série de dessins Des lignes d’erre, les corps fluides dialoguent avec les plantes, dans un territoire indéfini. Le genre des figures n’importe plus, les lignes qui les dessinent s’égarent. Et dans les peintures qui en découlent, les sujets n’apparaissent que de façon discrète, émergeant à peine d’un entrelacs de tons rapprochés. Ses peintures et dessins se déploient pour un regard qui prend le temps de rentrer dans les surfaces, de tisser des liens entre les œuvres. Et qui prête du sens autant qu’il en décèle.

      Avec Volutes partent en fumée, Iwan Warnet présente un corpus d’oeuvres récentes, issues de ses expérimentations à la Tannerie (Bégard) avec des techniques de teinture végétale.

    • Chapelle des Ursulines
    • 2024
    • Des éclats de lucidité – Alain Le Quernec, affichiste

    • Exposition
    • 08.06.24 → 20.10.24
      Exposition
      Chapelle des Ursulines
    • For the very first time, the Ursulines Chapel welcomes the work of a graphic designer, the poster artist Alain Le Quernec. The purpose of this exhibition is to highlight the commitment of the Breton poster designer, who over the last fifty years has created powerful and hard-hitting visuals, with posters that stimulate the lucidity of each and every one of us.

      In our contemporary world there is a great need for poster artists who invite us to think, to decode, and to take a step back. At the Ursulines Chapel, a tour divided into five sections illustrates the power of posters, showing how they can shape the way we look at things, how they contribute to our civic life, and how they fuel our consciousness and imagination.

      In the Charlie Hebdo room of Quimperlé’s media library, some press cartoons created by Alain Le Quernec for the French newspaper Le Monde, as well as pages from the regional daily newspaper Le Télégramme, will be on display.  In his capacity as graphic designer, Alain Le Quernec has worked for Le Télégramme on several occasions. He redesigned the format, grid and readability of the newspaper. Echoing the press cartoons he designed for Le Monde, some of his posters illustrate the fact that – in France – visual arts are the territory of humor, where nobody is afraid of laughing at or making fun of idols.

      In the third section, a series of posters created by Alain Le Quernec will take the visitor to the streets of Quimperlé for a citizen dialogue on a range of various subjects (such as ecology, civic life, culture…). It is in the public space that posters acquire their full purpose.

      During the preparation of this exhibition, and in reaction to the latest news and horrors of war, Alain Le Quernec has created a new series of images. Some of them will be printed especially for this exhibition and will be displayed in the Ursulines Chapel, as well as in the Stop war publication issued by the Town of Quimperlé for the occasion. Alain Le Quernec uses his posters as weapons to draw our attention to the need for peacekeeping.

    • Galerie de Rohan
    • 2024
    • Sublimes paysages
      Autour de Yan’ Dargent, Yuna Amand, Nikolas Fouré, Angélique Lecaille, Quentin Montagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_web.png
      affiche de l'exposition
    • 07.06.24 → 03.11.24
      Exposition
      Galerie de Rohan
    • Yuna Amand; Nikolas Fouré; Angélique Lecaille; Quentin Montagne; Yan' Dargent

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2024
    • Rasmus Myrup, Salon des refusé·es

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Capture-1.jpg
    • 01.06.24 → 07.09.24
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Rasmus Myrup

      This summer, La Criée presents Rasmus Myrup’s Salon des refusées, the Danish artist’s first solo show in a French venue. Some twenty characters, extravagant anthropomorphic sculptures, seated, lying down, standing, alone or in groups, occupy the space of the art center, transformed into a café/care center : a facetious and striking picture of an offbeat society.

      Rasmus Myrup’s characters are drawn from Danish folklore, South Scandinavian oral traditions and Norse mythology. He draws his inspiration from the many characters that appear in them, reinterpreting their stories with a vivid imagination. Among these characters are some of the principal figures of the magical sphere, such as Gefion – goddess of the land – or the Nisse – the original ‘little Barbie’ from Scandinavian legends, and others less known, but no less important. The artist combines past and present, anchoring them in our postmodern society and its questions: in particular, they examine normativity, established order and morality, and flaunt their singularity, sensuality and freedom of being.

      To create his sculptures, Myrup gathers natural objects as well as manufactured ones, from the scraps of consumer society, which he then assembles with extravagant virtuosity.
      A wonderful storyteller, Myrup brings life and depth to characters who are half-human, half-plant, complete beings, Queers and allies with shifting identities and multiple lives, from a time as prehistoric as it is post-human.

      This separatist community, this « Salon des refusés », draws the outlines of another possible society, made of odds and ends, branches and rhinestones, likes and lichen, singularities and resistance. A society that grows and flourishes, despite everything, on the ruins of forests and blazing suburbs.
      Half of the sculptures were produced and presented at the Gothenburg Biennial in Sweden in autumn 2023, then at the 1646 art centre in The Hague, Netherlands, in early 2024. At La Criée, following two creative residencies, Myrup is adding a dozen new pieces made from materials gathered in Rennes and Brittany. While these new characters are firmly rooted in the Nordic imagination, Breton touches and crossovers appear here and there.
      Against the current political climate, where cultural heritage and shared histories are becoming grounds for division and exclusion, Myrup’s characters celebrate diversity and mixing. They are like Anna Tsing’s mushrooms at the end of the world*: a lesson in optimism in a world that is all too often despondent.

      * Anna Lowenhaupt Tsing, The Mushroom at the End of the World: on the possibility of living in the ruins of capitalism, trans. from English by Philippe Pignarre, pref. by Isabelle Stengers, Paris, La Découverte/The Preventers of Thinking in the Round, 2017, 415
       
    • SUPRA – artiste et designer runspace
    • 2024
    • Inès Dobelle, Dressing

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/dobelle.jpg
    • 01.06.24 → 08.06.24
      Exposition
      SUPRA – artiste et designer runspace
    • Le Lieu de la Photographie
    • 2024
    • Scrabble, écho & baryté

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/philippe_grollier_bonfires_01.jpg
    • 31.05.24 → 04.08.24
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Israel Ariño • Julie Hascoët • Laurent Kronental • Jérôme Blin • Gaëtan Chevrier • Vincent Catala • Hugues de Wurstemberger • Yasuhiro Ishimoto • Samuel Bollendorff • Alexa Brunet • Hiroshi Sugimoto • Ulrich Lebeuf • Pentti Sammallahti • Jürgen Nefzger • Céline Clanet • Letizia Battaglia • Élodie Guignard • William Klein • Baptiste de Ville d’Avray • Raymond Meeks • Claudine Doury • Caroline Feyt • Denis Dailleux • Thierry Nectoux • Barbara Alper • Vanessa Winship • Franck Pourcel • Yves Gellie • Michel Vanden Eeckhoudt • Stéphane Lavoué • Philippe Grollier • Amélie Labourdette • Richard Dumas • Luc Choquer • Martin Parr • José Ferrero Villares • Gérard Castello-Lopes • Klaus Pichler • Laurent Millet • Olivier Culmann • Gilbert Garcin • Georges Rousse

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Sweet Dreams

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Philomena-Williamson-021.jpg
    • 30.05.24 → 26.08.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Philemona Williamson

      ‘Sweet Dreams’ is the first monographic exhibition at a European institution by Philemona Williamson. Williamson, born in 1951 in New York, taught in Schools of Art in the United States and influenced many artists of the younger generations. She came from a modest Afro-American family and in the 1970s studied at Bennington College, then at New York University, resisting the siren calls to minimalism and abstraction very much in vogue at the time. She exhibited in many United States institutions and was awarded the Joan Mitchell Prize In 1997.

      Her works all have a story, often personal, sometimes anecdotal. Williamson depicts an America at times full of hope, at times cruel, through the everyday and private lives of adolescents, children and young people. She seeks to transcribe that delicate and so ephemeral moment of the passage to adult life, that moment when children’s games become out of step, out of date or embarrassing. Her figurative paintings are warm and colourful, they attract the eye which tries to understand the narrative in the details. Often, symbolic markers of childhood such as dolls or games are represented, clearly shown in the abundance of movements and shapes. The bodies are black and white, evoking a mixed-race America. The beauty of Williamson’s works lies in the universality of her compositions, in her almost dreamed-up colours and in the infinity of possible interpretations – everyone can project onto them their own joys, pleasures and sorrows.

      The title ‘Sweet Dreams’ is taken from a delicious painting on show in the exhibition: two adolescent girls seem to be dreaming of a profusion of cupcakes – those typically American cakes whose appearance overrides their taste. The title recalls the eponymous song of the group the Eurythmics in which ‘Everybody’s looking for something’. As for Williamson, she is looking to represent the at times brutal story of youth as it tips over into the world of adulthood.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Transformât

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_3410-scaled.jpg
    • 30.05.24 → 26.08.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Marc Didou

      Marc Didou (born 1963, Brest, lives and works in Lesneven – FR and Rossiglione – IT) returned to Brest School of Fine Arts to paint and draw but as soon as he left, he took up working with metal again, having done this from childhood in his father’s blacksmith’s forge. Getting back to this substance, its tangible quality, ‟this wayward matter”, which needs air and fire and the hammer to take shape, was like going back to his roots. His choice was reinforced by meeting the American sculptor Mark di Suvero (born 1933, Shanghai) in Brest then in New York, who Introduced him to the public space and the monumental. Finally there was Italy where he lived and continues to show his work, before returning to live and work in Lesneven.

      This return to his roots, in every sense of the term, is also a return to nature, the nature surrounding us but also that of the Atomists of ancient Greece – a philosophical and physicist movement which stated that matter is discontinuous and made up of indivisible elements – and he retains the poetry and this ‟vision of the invisible”. Nothing is lost, everything is transformed and what appears was already there, as with the larva and the chrysalis in the butterfly.

      From abstraction to natural forms, between reality and illusion, creation begins with a total review and deconstruction of the elements. It comes from industrial waste, from random fragments and Installed structures, the organic principle with the ‘Plasma’ series, the link in the chain, the mirror and the ‘Anamorphoses’; a pipe from a split and distorted pipeline becomes a tree again. By cutting, assembling and welding, the sculptor replays the cycles of life in a resistant material.

      The exhibition titles, that are both poetic and descriptive, were chosen by the artist. A verb, ‘Transformât’, the imperfect subjunctive of ‘transformer, to transform’ is used as an opening statement for the pleasure of narrative and the idea of a past and an action that is still ongoing. The bas-reliefs of the series Ouvrefer result from the action of cutting the metal in two and the random shapes this produces. Reversus and Ana-morphé tackle reality and its hidden double, the appearance of form and of point of view, metaphors for thought in the artist’s actions.

    • 40mcube
    • 2024
    • Chronique de l’oubli, Yoan Sorin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/01_40mcube_yoan_sorin_visuel_portrait.jpg
    • 25.05.24 → 22.09.24
      Exposition
      40mcube
    • Yoan Sorin’s work takes the form of paintings applied to a variety of supports, of sculptures made from a variety of materials, of objects assembled and then painted, and of performances involving his own body. Each element feeds or even contaminates the others in a fluid process, within installations that constitute three-dimensional compositions constantly renewed by the visitors’ wander. Inhabited, his exhibitions, in which color is a determining element, bathe in an atmosphere where serenity coexists with anxiety.

      For his exhibition at 40mcube, Chronique de l’oubli, Yoan Sorin creates new works that play with time. Like an tear-off calendar, one painting replaces another each week, while metronomes-sculptures punctuate the exhibition.

      Playing with words – chronicle in its double meaning, as a chronological narrative and as something that settles in slowly but permanently, which he associates in a contradictory way with oblivion – Yoan Sorin speaks of the latent urgency of our times.

      This exhibition is part of Exporama.

    • Les ailes de Caïus
    • 2024
    • Rencontres photographiques de ViaSilva #7. Isabelle Vaillant, Élodie Guignard

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/48°-Nord-©-Isabelle-Vaillant-01-scaled-e1710413369128.jpg
    • 24.05.24 → 23.08.24
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent, pour leur septième édition, une exposition d’Isabelle Vaillant, artiste en résidence pour l’année 2023. Ses oeuvres seront présentée à la Gare SNCF, sur le parvis du métro ViaSilva ainsi qu’à Galerie Net Plus à Cesson-Sévigné. Plusieurs dizaines de photographies à découvrir à partir du 24 mai 2024.

      Chaque année, les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent à des artistes de s’installer sur le territoire de ViaSilva, le temps de quelques mois, afin de nous montrer leur vision du chantier et de son évolution, en développant un projet photographique personnel sur un territoire en pleines métamorphoses. Autour d’une ligne artistique ouverte à tous les courants de la photographie contemporaine, ce programme se veut comme un révélateur de singularités, dans une perspective innovante et inclusive. Soutenues par un cercle de mécènes engagés sur le long terme, outre leur inscription dans la promotion de l’art contemporain, les Rencontres photographiques de ViaSilva permettent de garder une trace des mutations du territoire et de construire une mémoire photographique inédite pour les générations futures. Au terme de chaque année de résidences, les artistes restituent leur expérience photographique dans le cadre d’expositions en intérieur, à la Galerie Net Plus, et en extérieur, dans le bourg de Cesson-Sévigné, sur l’esplanade du métro ViaSilva et plus largement sur Rennes Métropole (gare, stations de métro, etc.). Ces expositions sont accompagnées de monographies publiées aux Éditions de Juillet, qui constituent aujourd’hui une véritable collection.

      Pour la septième édition, la photographe Isabelle Vaillant a été conviée cette année à porter son regard sur le territoire de ViaSilva pour l’intérêt qu’elle porte aux personnes. Peu d’humain jusqu’ici dans les images de celles et de ceux qui l’ont précédée sur ce chantier à ciel ouvert. L’arrivée du métro et des nouveaux et nouvelles habitant·es va ouvrir de nouveaux horizons visuels. Ses centres d’intérêt oscillent entre les corps, parfois cliniques, l’enfance, la solitude, son lien à une nature charnelle, mais inquiétante. C’est une artiste de l’intime, de l’intérieur, du secret. Ses images sont pleines de contrastes sourds, un mélange de fiction réaliste ou de reportages oniriques.

      Élodie Guignard investit le quartier afin de nous proposer son regard d’ « un midi à ViaSilva ». La photographe développe une pratique artistique autour de l’humain, de la représentation du corps dans l’espace et de son insertion avec le paysage environnant. La résidence s’inscrit dans un dialogue que l’artiste entretient depuis toujours avec le territoire et de ceux et celles qui l’incarnent. Il s’agit d’aller à la rencontre des personnes qui travaillent à ViaSilva, qui y passent la journée avant de rentrer chez elles. Elle apprécie écouter, collecter les histoires et témoignages des habitant·es quant à leur relation avec ce quartier. De l’intime au collectif, elle propose d’explorer de nouvelles pistes autour de l’ancrage des corps dans un lieu en constante évolution et construction.

      __________

      Isabelle Vaillant

      Isabelle Vaillant vit en Bretagne. Sa pratique est multiforme (installations plastiques, photographies, dessins, vidéos, performances), son support privilégié reste la photographie, qu’elle mêle à ses performances et installations. Elle invite le spectateur à vivre une expérience, en déposant des confidences, un souffle, une empreinte ou une image. Elle propose une introspection qui devient matière à réflexion « Nous-mêmes » en 2006, « La Chambre Numéro 1 » en 2018, « Ton corps » en 2019. Depuis une vingtaine d’années, elle travaille auprès d’adolescents dans des établissements scolaires ou des instituts médicaux spécialisés. Elle va aussi dans les prisons, dans les centres sociaux, ou dans les hôpitaux pour y encadrer des ateliers de pratiques artistiques.

      Instagram : @isabelle.vaillant_

      Élodie Guignard

      Élodie Guignard, photographe titulaire d’un diplôme de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, apparait comme une artiste incontournable dans le domaine de la photographie contemporaine. Forte de plus de vingt ans d’expérience artistique, elle nous entraîne dans un monde où les liens entre l’être humain, la nature et le territoire se révèlent sous un éclairage saisissant à travers ses oeuvres captivantes.

      Depuis ses débuts, Élodie Guignard explore les frontières floues entre la réalité et l’imaginaire en mettant en scène des personnages au sein de décors naturels, souvent en Bretagne. Ses séries Le lieu désiré, À travers le feuillage, et Narcisse ou le souffle renversé ont conquis un public international, mettant en lumière une sensibilité artistique unique.

      Son parcours l’a également conduite en Inde, à la frontière du Bangladesh, où elle a documenté la vie des réfugiés hindous venus du Bangladesh pendant deux décennies. À travers ses séries Le village de l’aurore et Santal, elle explore la complexité des relations entre l’être humain et son environnement dans des paysages exotiques et envoûtants.

      Élodie Guignard ne se cantonne pas à la photographie artistique, elle s’engage également dans des projets humanitaires, notamment en capturant la vie des migrants bangladais à Paris. Elle illustre ainsi les interactions complexes entre les individus et leurs environnements, qu’ils soient naturels ou urbains.

      Instagram : @eloguignard

      Le vernissage des Rencontres photographiques de ViaSilva aura lieu et date à la Galerie Net Plus le 23 mai 2024 à 18h30.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2024
    • Marie Vandooren, Artificiel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/série-embrasement-acrylique-sur-toile.24x33.jpg
    • 24.05.24 → 26.09.24
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Inspiré par la manière d’habiter le monde, le travail de Marie Vandooren puise principalement dans les espaces fabriqués et exploités par l’homme.

      Avec pour point de départ la photographie argentique, elle mène différentes recherches en peinture et en sérigraphie en s’inspirant particulièrement des éléments qui jalonnent notre environnement proche. Elle met ainsi en lumière la reproduction des espaces sur chaque territoire, interrogeant leur artificialisation et l’intervention de l’homme sur le paysage. Pour ses recherches en cours, elle développe un travail autour de la trame et de sa vibration.

      Partant de ses photographies dont elle extirpe un bout de matière, elle accentue le grain en jouant avec la grosseur et le style de trame, créant des images hypnotiques et parfois dérangeantes.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2024
    • Bénédicte Hubert-Darbois, Allons voir

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Photo-4-Benedicte-Hubert-Darbois.jpg
    • 11.05.24 → 27.07.24
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Marcher, tracer, répéter jusqu’à épuisement, inscrire le paysage. Mes recherches interrogent le rapport entre la marche quotidienne et rituelle, la trace et l’écriture.

      Médiation graphique et picturale. La ligne spontanée n’est pas un contour ni un dessin, elle possède sa propre énergie, libre de toute référence à l’image, ne pas savoir où je vais me libère d’une certaine forme, d’une certaine direction à prendre, laisse toute définition du sens possible.

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2024
    • Exposition SOURCES, Marie Veyron Bathellier

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-25x50_Marie-Bathellier_Landivisiau_ete-2024-scaled.jpg
    • 04.05.24 → 28.07.24
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • SOURCES aborde les notions de plaisir et d’aventure liées à la pratique artistique.
      Peintures, dessins, sculptures et photographies forment un récit contemplatif et joyeux.
      Marie VEYRON BATHELLIER s’empare du vivant, de l’imprévu, de la poésie de l’instant.
      L’artiste y source process et cheminements et crée un langage sensoriel.

      Près de 150 œuvres (peintures, dessins, sculptures, photographies…) sont à découvrir, pour beaucoup créées pour le lieu.

    • La Fourmi-e
    • 2024
    • 9ème édition  du festival “In Cité: arts visuels et espaces publics”

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Incite-affiche-facebook.jpg
    • 04.05.24 → 15.06.24
      Atelier
      La Fourmi-e
    • Denis Colin, Erwann Babin

    • méandres
    • 2024
    • L’instant et son ombre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_instant_2024.png
    • 27.04.24 → 01.09.24
      Exposition
      méandres
    • Julie Aybes, Anaïs Boudot, Gabrielle Decazes, Thomas Hauser, Brigitte Mouchel

      « Les images ne sont ni les purs fétiches intemporels que prône l’esthétique classique, ni les simples chroniques figuratives que prône l’histoire de l’art positiviste. Elles sont des montages de temporalités différentes, des symptômes déchirant le cours normal des choses. Quand l’image survient, l’histoire se “démonte”, dans tous les sens du mot. Mais, alors, le temps se montre, il s’ouvre dans toute sa complexité, dans son montage de rythmes hétérogènes formant anachronismes. » (Georges Didi-Huberman, Devant le temps, 2000)

       

      L’instant et son ombre présente le travail de cinq artistes : mixages de temps et de lieux — montages, assemblages, superpositions, strates — sans hiérarchie, sans chronologie.
      Mélanges et fragmentations, juxtapositions d’éléments de pensées, de récits, d’imaginaires comme dans un monde dont il ne resterait que des éclats, que les artistes recueillent, disposent, laissant aussi vides, lacunes ou effacements.

      Fragments témoins d’une temporalité parcellaire, insaisissable, mouvante.
      Assemblages qui creusent la mémoire, les formes et les représentations par le déphasage et l’anachronisme, qui évoquent un temps non linéaire, dialectique, avec des retours intempestifs de formes et de contenus.

      Œuvres troublantes et déroutantes qui jouent des rapports entre précision, indistinction et émotion. Non pas pour créer du chaos, de la confusion, mais pour une dynamique de décentrement, de débordement, de décadrage.

      De tout cela naît un savoir nouveau. De ce moment où la raison abdique et où la fragilité du monde apparaît.
      Il s’agit “d’irrationnaliser” le monde et, ainsi, d’ouvrir des possibles à la pensée.

       

      « Une photo est venue, s’est soulevée, ou s’est extraite, a surgi. […] Avec aussitôt, il faut le noter, un pouvoir d’appel de cette photo en direction d’une autre, non identifiée mais formant derrière la première comme un estuaire obscur. Et lorsque j’ai compris vers quoi, vers quelle autre image la première, celle qui donc avait surgi, faisait signe, j’ai vu s’ouvrir un écart : l’espace d’un livre, toute une affaire à raconter, celle du chemin allant de l’une à l’autre — une histoire d’ombres brûlées, de temps suspendu, avec la possibilité de voir revenir, mais alors secoués, les vieux schèmes de la présence et de l’absence, de la masse et du détail, du temps filé, ou filant, et du temps stoppé net. Toute la dramaturgie de ce qui porte l’essence de l’image. L’histoire d’un glissement de (ou dans) la pensée. » (Jean-Christophe Bailly, L’instant et son ombre, 2008)

       

      (merci à Jean-Christophe Bailly pour L’instant et son ombre)

       

       

      en écho à l’exposition :

      • vendredi 26 avril, 18h30 : vernissage gourmand en présence des artistes
      • vendredi 19 juillet, 18h30 — décentrements : Recours à la nuit, enquête poétique, conversation avec Virginie Gautier (écrivaine)
      • vendredi 9 août, 18h30 — entremêlements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors)
      • vendredi 23 août, 18h30 — cillements : projection du film La Jetée, de Chris Marker (1962)

    • Galerie du Faouëdic
    • 2024
    • L’autre musée : les trésors d’une grande collection d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-l-autre-musee-A3-2.jpg
    • 27.04.24 → 30.06.24
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Maja Bajevic, Paz Errázuriz, Shirley Jaffe, Oliver Laric, Richard Long, Vera Molnar, Tania Mouraud, François Poivret, Martha Rosler, Marion Scemama et David Wojnarowicz, Pierre Soulages, Jacques Villeglé.

    • La Tannerie
    • 2024
    • MUZ YER, 8 nest boxes designed by 8 architects

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MUZ-YER.png
      MUZ YER
    • 20.04.24 → 02.06.24
      Exposition
      La Tannerie
    • Julien De Smedt Architects (Copenhague - Bruxelles), ADEPT (Copenhague), ALTA architectes - urbanistes (Rennes), DUNCAN LEWIS - SCAPE ARCHITECTURE (Bordeaux), MARION NORMAND (Paris), KENGO KUMA & ASSOCIATES (Tokyo - Paris), THAM & VIDEGÅRD (Stockholm), DOMINIQUE PERRAULT ARCHITECTE GAELLE LAURIOT-PRÉVOST DESIGN (Paris - Genève - Madrid)

      Muz Yer – en breton : « maison à oiseaux » est un parcours de nichoirs à oiseaux conçus par des architectes français et internationaux dans l’espace public, à Rennes.

       

      La thématique des nichoirs est l’occasion de sensibiliser le public à la présence et la préservation des oiseaux, et plus globalement à la protection de la nature et de la biodiversité. L’exposition Muz Yer se révèle être un très beau support pour l’animation d’événements de sensibilisation à ces questions environnementales.

       

      La Tannerie présentera les maquettes des nichoirs à échelle réduite, ainsi que des dessins d’oiseaux à suspendre, et des interviews vidéo qui donnent la parole aux architectes du projet.

       

      L’exposition sera complétée par des photographies et des objets illustrant le travail des oiseaux lors de la construction de leurs nids, certains se révélant être d’incroyables architectes ! Pour cela, sept étudiantes en DSAA Design du LAAB de Rennes ont été invitées à concevoir la scénographie de cette exposition et à développer une nouvelle muséographie en créant des dessins et des objets 3D permettant de sublimer les techniques de construction et les matériaux utilisés pour la fabrication des nids. Il s’agit d’un véritable projet pédagogique pour les étudiantes qui sont également invitées début avril pendant 5 jours à un workshop de production sur site à Bégard, pour réaliser et installer le projet.

       

      Cette collaboration portée par le fonds de dotation MG, en partenariat avec la LPO Bretagne, est l’occasion pour les architectes, les étudiants et le public d’explorer et de (re)tisser les liens entre ville et ruralité.

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2024
    • Barbara Bénédicte Penn

    • Exposition
    • 17.04.24 → 15.06.24
      Exposition
      Le Larvoratoire Photographique
    • Barbara Bénédicte Penn

      Aedes is the result of two chance encounters (a novel by Pierre Michon and Paul Monnet’s herbarium) that set Barbara Bénédicte Penn on a frantic quest for a Book – primitive and absolute – that would bring together the lost fragments of her own origins. The herbarium, with its plant traces, obsessed the artist and became the unique and precious medium on which she would unfold the phantasmagorias of her memories and her imagination: a “paper sanctuary” where plants, animals and minerals form a living chaos.

      Barbara Bénédicte Penn, born in Montreal in 1968, spent her childhood and adolescence in Brittany. She obtained a Master’s degree in Art History from the University of Rennes in 1992, and later trained in photography through various workshops and Masterclasses. She lives and works in Paris as a visual artist and archivist.

    • Galerie Maxime Lancien
    • 2024
    • Exposition collective, Le monde perdu

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sans-fond-affiche-2-le-monde-perdu_page-0001.jpg
    • 11.04.24 → 11.05.24
      Exposition
      Galerie Maxime Lancien
    • Sosthène Baran, Maëlle Lucas-Le Garrec, Louis Ziéglé, Jules Le Maut, Maho Nakamura

      « Au-dessus de nous se dressait le massif Ricardo Franco (…) Ni le temps ni le pied de l’homme n’avaient jamais effleuré ces cimes. Elles se dressaient là comme un monde perdu, couvertes d’arbres, et l’imagination pouvait y esquisser les contours des derniers vestiges d’une ère depuis longtemps révolue. » Percy Harrison Fawcett

       

      L’exposition réunit le travail de cinq artistes, Sosthène Baran, Louis Ziéglé, Maëlle
      Lucas-le Garrec & Maho Nakamura et Jules Le Maut (Courtesy La Galerie à venir)

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2024
    • TOUR À TOUR

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-TOUR-A-TOUR-PHAKT-Rennes.jpg
    • 22.03.24 → 01.06.24
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Valérian Henry

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2024
    • Expositions sculptures

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE-250x500_expos-printemps-2024-scaled.jpg
    • 24.02.24 → 07.04.24
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Association Sculpteurs Bretagne ; Philippe Pousset ; Janine Le Cann ; Laëtitia-May Le Guelaff ; Bruno Guihéneuf ; Vincent de Monpezat

      SALON DE SCULPTURE – 35ème édition

      DU 24 FEVRIER AU 7 AVRIL 2024

      Événement incontournable du printemps, le Salon de sculpture contemporaine, organisé en partenariat avec l’association Sculpteurs Bretagne, prend place durant un mois dans le hall de l’Hôtel de Ville.

      Cette année, 100 sculptures sont à découvrir, œuvres de 38 sculpteurs.

      Un hommage particulier est rendu à Roger JONCOURT, disparu en 2023 et créateur du célèbre cheval de Landivisiau, Paotr mad, sur la place Jeanne d’Arc.

      Les exposants 2024 :

      ALLOUIS Armelle, ARANAGA Juan, BERNARD Jean-Marc, CAROSI Giovanni, CHARRON-WOLF Michèle, DERRIEN Denis, DONNET Céline, FERREIRA Inès, GARDET-MARQUER Laurence, GEORGET Christian, GESTIN Jean-Yves, GIRARD Karl, HEMERY Chantal, JAOUEN Goulven, JEHANNO Yves, JONCOURT Roger, KERNEIS Gérard, LE CANN Janine, LE FLOCH Joël, LE GOFF Jean-Pierre, LE GUELAFF Laëtitia-May, LE LOUARN Anne, LEMORT Patricia, LE YOUDEC Thierry, MAHE Dominique, MIEGEBIELLE Franck, DE MONPEZAT Vincent, PAIANO Sandra, PANSART Bruno, PASINO Charles, PERON Gaël, PICARD-HELARY Martine, PITEL Nathalie, POUSSET Philippe, SAVARY Paul, SEGUIN Esther, TALEK Jean-Claude, WITTEBOLLE Cédric

       

      ESPACE LUCIEN-PRIGENT

      Expositions de Philippe POUSSET, lauréat 2023 du Salon de sculpture, et de Janine LE CANN, invitée d’honneur.

      DU 24 FEVRIER AU 7 AVRIL 2024

      « Ce que j’aime avant tout c’est ce qui arrive lorsque je regarde un morceau de bois, la connexion qui s’établit entre mon esprit et la matière. (…) Tout est là, tout a déjà été créé par la nature. Il ne me reste plus qu’à m’en approcher le plus possible, la ressentir, la laisser me pénétrer, et y apporter ma propre vision. »

      La trace aléatoire du feu, celle du temps qui passe, les courbes féminines, l’art tribal, celtique ou Maori, sont ses sources d’inspirations.
      Si Philippe Pousset travaille le métal ou l’ardoise, c’est le bois qui a sa préférence. Armé de sa tronçonneuse et de ses outils de menuisier (gouge, ciseau à bois…), il entre en communion avec la matière dans un rapport à la fois puissant, sensuel et spirituel.

      « L’idée de départ peut me dépasser, m’emporter, un nœud dans le bois peut tout changer, je vis ce que j’ai à faire, mes mains savent ».
      Diplômé d’un brevet de technicien en agencement, option ébénisterie, Philippe Pousset a effectué ses premiers pas en sculpture à Casablanca (Maroc), à un tournant dansant de sa vie. Il participe depuis à de multiples expositions en France et à l’étranger, se réjouissant de pouvoir sculpter « en direct » devant le public, surtout des monumentales !

      Janine LE CANN

      Passionnée de dessin depuis l’enfance, formée aux beaux-arts de Brest, Janine Le Cann a ressenti il y a plus de quinze ans, le besoin de passer au volume. Dans le dessin (mine de plomb, pastel) ou la peinture (aquarelle, huile), les sujets sont variés (paysages, natures mortes, nus, animaux). En sculpture (terre, bois, ciment et bronze), le sujet est toujours autour de l’humain et de l’émotion qu’il suscite.

      https://sculpteurs-bretagne.bzh

       

      HORS LES MURS / INSTALLATIONS

      DU 24 FEVRIER AU 7 AVRIL 2024

      Trait d’union entre les différents lieux culturels de la ville, le projet “Hors les Murs” permet de mettre à l’honneur les multiples formes de la création sculptée.
      Retenus dans le cadre d’un appel à projets lancé par la Ville de Landivisiau et en partenariat avec l’association Sculpteurs Bretagne et le service culturel de la Ville, trois projets artistiques ont été  retenus, pour trois lieux emblématiques de la ville : le parc de Kréac’h Kélenn, la fontaine Saint-Thivisiau et le parvis de l’Hôtel de Ville.

      Les lauréats 2024 :
      > Parc de Kréac’h Kélenn : Laëtitia-May LE GUELAFF – sculpture Envol
      > Fontaine Saint-Thivisiau : Vincent DE MONPEZAT – installation Conversations
      > Parvis de l’Hôtel de Ville : Bruno GUIHÉNEUF – sculpture Flux 245
    • Les ailes de Caïus
    • 2024
    • Faire, refaire : Céramiques et plaques émaillées. Peter Briggs

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/peter-briggs-cafetiere-scaled-e1706779520931.jpg
    • 22.02.24 → 19.04.24
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Peter Briggs est né en Angleterre où il découvre la sculpture et la gravure. De son père botaniste, il découvre et observe la nature. Son travail se caractérise par une compréhension physico-sensorielle de la matière. Il est empreint de la mémoire des choses (réinterprétation des formes des objets utilitaires) et de leurs états antérieurs (le métal en fusion chaud et liquide devenu froid par exemple). L’artiste accorde une importance particulière au détail plutôt qu’au tout, aux accords chromatiques des matières plutôt qu’aux pigments, aux assemblages mouvants plutôt qu’aux choses figées… Un univers unique qui passe par une exploration du sens du toucher et d’une perception sensible et culturelle de la matière qui nous compose et nous entoure.

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Né le 17 juillet 1950, à Gillingham (Grande-Bretagne). Formation : Hornsey College of Art/Ecole des Beaux-Arts de Dijon. Enseigne la sculpture à l’école des Beaux-Arts de Tours depuis 1983. Vit et travaille à Tours puis à Saint Pierre des Corps depuis 1983.

      Site internet : peterbriggssculpture.com

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2024
    • Alexandre Berthaud et Bruno Kervern, collectif Mille au carré, Les flûtes et le fou

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Mille-au-carre-Les-flutes-et-le-fou-2024-scaled.jpg
    • 16.02.24 → 03.05.24
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Alexandre Berthaud et Bruno Kervern se sont rencontrés au sein du collectif Mille au carré, un espace de création propice au développement d’un univers où graphisme, son, design d’objet, électronique, se côtoient de manière transdisciplinaire.

      En considérant les technologies numériques comme source d’inspiration, les artistes déconstruisent leurs usages et les détournent à des fins poétiques. Les outils et techniques qu’ils questionnent deviennent des matériaux propices à la transversalité des arts. La donnée numérique comme médium permet de générer de l’interaction entre graphisme et musique, mais aussi entre humains et environnements.

      L’exposition à L’aparté sera l’occasion pour eux de présenter de nouvelles créations, ainsi que certaines plus anciennes. L’ensemble évoque un cabinet de curiosité des temps modernes, où d’insolites vestiges du futur se côtoient. Liés par la matière et les technologies, ils semblent dialoguer via d’étranges moyens d’expression.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Elsewhere

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Alia-Farid-042-2.jpg
    • 16.02.24 → 18.05.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Elsewhere is a new commission and the first institutional solo exhibition in the UK by Alia Farid. Working in film, sculpture, and textile, Farid traces histories often marginalised or obscured by the Global North. In her artworks, communities, local practices, and traditions are reconsidered, giving the rhythms of everyday life political significance and potency.

      Sixteen hand-woven and embroidered rugs are installed in the ground floor of Passerelle. Drawing from photographs, archival material, and interviews with local people, the works detail cityscapes – buildings, shop fronts, and adverts – that conjure the presence of the Palestinian diaspora in Puerto Rico (USA). Pharmacies and restaurants, owned and operated by Palestinians, are woven alongside brightly coloured mosques and a menu detailing ‘Arabic cuisine’.

      The result of a close collaboration with weavers in Samawa, in southern Iraq, the textiles have been crafted through a combination of flat weaving and chain stitching specific to the region. Architecture, script (Arabic and Spanish) and traditional woven motifs recur throughout, illuminating how migration from one region in the Global South to another, brings forth new meanings, forms, and expressions of shared struggle and solidarity. Hanging in many parallel rows, the installation creates panoramic views, and a layering of lived history and daily routine.

      Elsewhere is a growing material archive that traces the ways styles, symbols, rituals, and other social devices coalesce across continents. It is the first chapter of an ongoing research project, initially conceived in 2013, which maps Arab and South Asian migration to Latin America and the Caribbean. Other sites of investigation include Trinidad, Cuba, and Mexico. In this accumulative and iterative process, Elsewhere marks one crossroads on an intricate map.

      As a counterpoint to this new installation, the Chibayish films series from 2022 and 2023 are also being shown, evoking the impact of the oil industries in particular on the social and ecological fabric of southern Iraq and Kuwait. Chibayish follows young marsh inhabitants as they introduce their homeland and its communities. The result is a stunning portrait of a natural landscape shaped as much by intimate, communal ways of life as by war, resource extraction, and industrialisation.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Ondine Bertin, “MojennLab”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Ondine-Bertin-036_3.jpg
    • 16.02.24 → 18.05.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • ‘Passerelle is delighted to announce a ground-breaking collaboration with MojennLab, an avant-garde Breton start-up specialising in the creation of ancient and modern legends and optimising the tourist offer. This unique alliance between the art centre and the creative originality of the start-up marks an exciting new venture in the world of contemporary art. MojennLab is recognised for its ability to transcend the limits of the imagination and has joined forces with Passerelle to produce an exhibition that redefines the norms of creativity. The MojennLab combines history and narrative to create unique and unforgettable experiences. MojennLab offers local communities packages of myths tailor-made for each area: dragons, UFOs, brain-eating zombies or reincarnations of Joan of Arc or Charles Martel.

      Loïc Le Gall, Director of Passerelle, talks with enthusiasm of this exceptional collaboration: “Passerelle has always been devoted to celebrating art in all its forms. By joining with MojennLab, we have the opportunity to push back the limits of our commitment to artistic innovation and entrepreneurship and present our audience with an incredible artistic experience.” The co-founder of MojennLab, Guildern Le Guenec’h, is delighted with this visibility: “To have the chance to show what we are capable of in an art centre such as La Passerelle demonstrates the original and international ambition of MojennLab. We are here to design the tourism of tomorrow and I am sure that art can help us in some way.”’

      Ondine Bertin (1995) is a graduate of the European Academy of Art in Brittany (Brest site) and in 2023-2024 she was awarded a place on the Artist in Residence Workshops programme. She invites us to take part in a unique adventure at Passerelle by inventing a business of the imagination specialising in the creation of legends for regions that do not have their own. Hers is a caustic world, gently mocking the world of business and its codes, from the sometimes absurd teambuilding, to the new Franglais thrown up by the new professions, and examines the notion of the purpose of work, well-being and achievement.

      Her MojennLab business, a portemanteau word combining Mojenn, Breton for legend, and Lab for laboratory, is sufficiently unusual and plausible to be almost credible in its role as a tourism consultancy. Whereas the words are perfectly believable, the images betray a use of artificial intelligence with room for improvement – which the artist demands – that often causes glitches (unexpected minor digital errors) with horrible results such as deformed faces.

      Imagining a scenario that could be real, she questions the place of truth and information in today’s world where fake news has become almost indistinguishable from real news. How is history written? How is it sometimes falsified? These are serious questions which Ondine Bertin develops in her exhibition under the cover of her humour that is sometimes dark and sometimes simple and basic.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Pour des lieux de productions artistiques

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Atelier-Magma-025.jpg
    • 16.02.24 → 18.05.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Atelier Téméraire, Pauline Balverde, Elouen Bernard, Marion Bonjour, Boutefeu, Solène Chartier, Maël Cosotti, Naomi Daviaud, Steven Dreux, Margaux Germain, GuiMel, Jade Herbert, Mélanie Hilaire, Alice Khau, Millemains, Natacha Richter, Caroline Thiery

      Passerelle has invited Atelier Magma to put on a unique joint exhibition. Atelier Magma is an association created in 2023 by and for a group of artists and designers from Brest and Finistère. The objective is to bring together artists from the local area to experience and manage a collaborative workspace. And for a very good reason, as times of sharing, meeting and reflecting stimulate creativity and promote the cross-fertilisation of practices. The need to do this was obvious: you had to get together in order to exist and create.

      So this group has no particular coherence or common artistic practice. The people in the group know each other partly from an experience at the former Cercle Naval in Brest – the city of Brest kindly made available artists’ workshops in 2021 for local artists who responded to a call for projects – and partly from the emergence of the Art Schools of Brittany, in particular the Brest site of the European Academy of Art in Brittany. The members of Atelier Magma have never exhibited together and for some of them this is their first opportunity to show their works in the setting of a contemporary art centre.

      The exhibition brings together 17 artists or collectives as members of Magma. Although the body of work varies hugely, one theme may be perceived: notions of traces and memory. “What remains of a collaboration between artists and the inhabitants of a place? Which moments of life should be preserved and in what forms? Which reality should we safeguard or modify?” are all questions demanding to be answered when you visit the exhibition. Through the clues and propositions offered by many of these artists, an important and implicit questioning gradually emerges: what is the place of the artist in our current society that is so polarised?

    • Les Moyens du Bord
    • 2024
    • Exposition “Les temps changent…”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vanessa-Dziuba-Printé.png
      © Vanessa Dziuba – Printé \(ᴖᴗᴖ)/ étemps \(ᴖᴗᴖ)/ auver \(ᴖᴗᴖ)/ hitomne, 2023
    • 10.02.24 → 06.04.24
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Pauline Barzilaï, Tamaris Borrelly, Io Burgard, Alix Delmas, Leah Desmousseaux, Vanessa Dziuba, Juliette Green, Diego Movilla, Paul Pouvreau, Super Terrain, Agnès Thurnauer.

      L’exposition « Les temps changent » présente pour la première fois au public les nouvelles acquisitions de l’artothèque de l’association Les Moyens du Bord.
      Notre époque, l’impact de l’activité humaine sur la nature, la terre et son environnement, induisent des changements à la fois prévisibles mais tout autant incertains. L’exposition « Les temps changent » regroupe onze artistes dont l’oeuvre et la pratique interrogent notre rapport au temps. Chacun d’eux considère les enseignements du passé et du présent afin de déterminer une possible représentation de l’avenir. Toutes ces questions sont susceptibles de donner des clés pour imaginer des perspectives qui tiennent à l’imaginaire comme à la réalité et de voir comment, du point de vue des artistes, « les temps changent ».
      Avec les œuvres de : Pauline Barzilaï, Tamaris Borrelly, Io Burgard, Alix Delmas, Leah Desmousseaux, Vanessa Dziuba, Juliette Green, Diego Movilla, Paul Pouvreau, Super Terrain, Agnès Thurnauer.
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2024
    • Anne-Charlotte Finel, Respiro

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_AC-FINEL_RVB-bd-e1702632728278.jpg
    • 03.02.24 → 28.04.24
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Camera in hand, Anne-Charlotte Finel explores interstices and boundary zones: between light and darkness, wild and man-made spaces, animal and plant, human and non-human, living and machine, etc. With its exploration of these thresholds, the Respiro exhibition at La Criée centre d’art contemporain offers a visual and aural experience that questions and blurs the contours of our perceptions and representations.

      In Respiro, a first version of which was presented in autumn 2023 at the Centre d’Art de Saint-Fons, Anne-Charlotte Finel draws on a series of recent pieces to create an environment made of darkness and shards of light, of furtive yet slow movements, of blurs, details and materials. To create her sometimes phantasmagorical images, the artist uses only her camera. There’s no mise en scène, just a patient, attentive recording of the living; an alliance between the artist’s eye and the mechano-electronic eye of her camera.

      At La Criée, the artist has reconfigured the space of the art centre into three areas, structured by oblique partitions. Each area plunges the visitor into an atmosphere that is both specific and permeable to the neighbouring spaces, through a slight diffusion effect. The ensemble is underpinned by a soundtrack composed by Voiski that reinforces the impression of detachment from reality with its abstract and naturalistic electronic layers.

    • 40mcube
    • 2024
    • Carla Adra, Se perdre sans peur

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/04_40mcube_carla_adra_visuel_portrait.jpg
    • 03.02.24 → 04.05.24
      Exposition
      40mcube
    • Carla Adra is a French, Canadian and Lebanese artist whose work, composed of performances, installations, videos, drawings, writing, and more) is based on everyday life, its contexts and its hazards.

      Conceived as working with the living, the artist’s practice refers to the notion of intimacy, which she defines as a matter, an interface, a friction, that links beings together in a continuum of relationships.

      With her desire to generate connections between people, She develops systems that create links and act as sounding boards, making audible words that have found no refuge and that are usually disqualified. Speaking of others through herself, her work questions self-effacement and disappearance behind the stories, aspirations and feelings of those whose words she listens to, endorses and passes on.

      For her exhibition at 40mcube, she developes new situations that reflect her work process.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2024
    • Sauvage manière

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/320x240-basse-definition.jpg
      Affiche de Sauvage manière
    • 19.01.24 → 14.04.24
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Thomas Daveluy et Guillaume Lepoix

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2024
    • Catherine Pouplain, Une aventure

    • Exposition
    • 13.01.24 → 27.04.24
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Dessiner est une aventure et cette exposition est une aventure. Je voudrais raconter quelque chose d’universel et de moi en même temps. Raconter des histoires, des sensations, des émotions, des sentiments. Raconter l’envie de nature, de paysages, de jardins désordonnés, de forêts profondes, de chemins énigmatiques. Raconter l’envie d’humains, d’étreintes, d’attentions et de regards. Raconter la rencontre de tout ça, les plaisirs et les déceptions. Comme une grande histoire en cours. Une histoire d’aventure dessinée où les formes et les couleurs explosent sous vos yeux.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2024
    • Yōkai

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Makiko-Furuichi-Yokai-PHAKT.jpg
      Visuel de l'exposition Yōkai de l'artiste Makiko Furuichi
    • 12.01.24 → 09.03.24
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Makiko Furuichi

    • EESAB → Site de Quimper
    • 2024
    • EXPOSITION DES DIPLOMÉ·ES EESAB 2023 DESIGN ET DESIGN GRAPHIQUE

    • Exposition
    • 23.12.23 → 06.01.24
      Exposition
      EESAB → Site de Quimper
    • Avec Céline Bargain, Quentin Delaunay, Maëlle Ledu, Nicolas Vallat, Adrien Bonboire, Sarah Fenrich, Alain Maréchal, Sophie Vela, Clémentine Bonneau, Lucie Gigan, Zoé Mathis, Amaïa Brunet, Jade Herbert, Mathis Nanteau, Yvan Cotten-Sapa, Camille Le Clere et Lucas Persyn.

    • Les ailes de Caïus
    • 2024
    • Promise Land. Gregory Eddi Jones

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Betterland-e1697802034288.jpg
    • 16.11.23 → 09.02.24
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • For this exhibition, Les ailes de Caïus presents the post-photographic work of the American artist Gregory Eddi Jones. For this edition, the association joins the GLAZ festival as part of the Rencontres Internationales de la Photographie.

      I sat upon the shore
      Fishing, with the arid plain behind me
      Shall, I at least set my hands in order?

      T.S. Eliot, The Waste Land, 1922

      The poet T.S. Eliot published in 1922 The Waste Land, a poem in verse that marks modern literature. This poem inspired Gregory Eddi Jones, who directed a century later, his series Promise Land. The artist chooses to glean images (advertisements, newspaper articles, etc.) on the Internet to illustrate the poet’s scenes. Then comes an experimental phase where he grinds the images that he has appropriated (by digital retouching then by adding water to the inks once drawn on paper). Finally, the artist composes a piece of visual music, a symphony of distorted images like the notes of a brass band playing outside in a noisy street.

      Gregory Eddi Jones is a post-photographic artist who explores methods of appropriation and reauthorship as means to form conversant bridges between past and present cultural and technological conditions. He has exhibited and published his work internationally, and his latest monograph, Promise Land, was published by SPBH Editions in 2021.

      Website : gregoryeddijones.com

    • Espace d’apparence
    • 2023
    • Escale #4 — Océanopolis

    • Exposition
    • 21.10.23 → 05.11.23
      Exposition
      Espace d’apparence
    • Marion Bonjour, Elouan Cousin, Alix Lebaudy, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul, Marianne Rousseau

      Depuis 2021, l’association Espace d’Apparence, à travers le programme De la nature, accompagne les artistes dans une réflexion sur la nature qui s’appuie sur l’exploration des territoires et le dialogue avec des expert.e.s, des scientifiques et des habitant.e.s.
      A l’occasion de la troisième édition de son Festival Les Art’Pulseurs de l’Océan, Océanopolis invite Espace d’apparence à exposer les projets d’artistes ayant participé à cette expérience.


      Escale #4 — Océanopolis présente les œuvres de sept artistes qui se sont rencontré.e.s lors d’expéditions en Métropole brestoise et autour de l’Aber Benoît. Des sites caractérisés par la présence forte du littoral et l’entrecroisement des espaces maritimes, terrestres et urbains.

      La rade de Brest et son évolution, les anciennes pêcheries, les goémoniers et leurs outils, les métamorphoses de l’eau et les résurgences d’eau douce en milieu salin, les rochers sur l’estran et leurs noms bretons, les plantes et les fleurs du littoral, les sirènes et les légendes bretonnes, le développement urbain en zones côtières et ses enjeux à l’aube du changement climatique, sont autant des terrains de recherches que des sujets d’inspiration.

      Divagations poétiques, investigations scientifiques et anticipation du futur s’expriment à travers des installations, sculptures, vidéos, photographies, peintures, dessins, textes et sérigraphies.

      RENDEZ-VOUS — ESCALE #4

      Samedi 4 novembre de 14h à 18h, le public pourra rencontrer les artistes et assister aux interventions du philosophe Yan Marchand et du géolinguiste Maël Jezequel.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2023
    • Johanna Rocard, Les enfant·es du compost

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel_com_les_enfantes_du_compost-scaled.jpg
    • 20.10.23 → 01.12.23
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Johanna Rocard s’intéresse particulièrement aux rituels anciens et contemporains et à la question de l’esprit de groupe. Ces expériences et savoirs croisés permettent aujourd’hui à l’artiste performeuse de mettre en œuvre une pratique protéiforme structurée par une recherche action non hiérarchisée sur la notion de collectif, et plus particulièrement sur les gestes et rituels de conjuration du mauvais sort qui lient les groupes humains en temps de crises.

      Prenant la suite de son projet Le Quinzième jour sur les paysages post-apocalyptiques, Johanna Rocard ouvre un nouveau chapitre intitulé Les enfant·es du compost dans le cadre de sa résidence à L’aparté. Dans un entrelacement organique des écrits de la biologiste philosophe Donna Haraway et des « Guérillères » de Monique Wittig, l’artiste performeuse interroge les capacités de vie de l’espèce humaine, au regard des crises qui la traversent.

      Est donné à voir l’envers d’un décor, celui d’une quête constante d’alternatives aux ténèbres du monde, où se rencontrent nail art, tuning, compostage et écoféminisme. À l’abri dans la caverne, l’artiste a invité en amont des femmes de l’EHPAD de Montfort, des allié.es et personnes minorisées de tout âge à co-écrire un guide de « sous-vie » féministe, c’est-à-dire un ensemble d’outils de soins et d’astuces pour une résistance souterraine où le préfixe « sur » n’a plus lieu d’être.

      À l’occasion de l’ouverture de l’exposition Les enfant·es du compost, Johanna Rocard présentera Bombe Humaine, une collaboration inter-espèces sous forme de performance participative.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2024
    • Hors-d’oeuvre

    • Exposition
    • 15.10.23 → 24.02.24
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Antoine Duchenet, Emmanuel Madec, Pauline Rima, Mickaël Soutif

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Amélie Labourdette – KÓSMOS

    • Exposition
    • 14.10.23 → 09.12.23
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Tout ce que nous connaissons de l’Univers, du Cosmos semble procéder du Bing bang, en être “son écho”, dont le son fossile est encore audible dans l’univers. Chez les philosophes grecs le terme KÓSMOS signifie “le monde ordonné”, l’organisation du monde terrestre et céleste. Cette constellation d’images photographiques tente de rendre compte de la relation de l’humain à la biosphère terrestre, au Cosmos, dans le désert américain, ainsi KÓSMOS ne cherche pas simplement à reproduire extérieurement l’image du monde, mais cherche à saisir l’étrangeté primordiale de notre environnement terrestre perçu comme un monde crypté.

    • 40mcube
    • 2023
    • Stanislas Paruzel, Non Complete Story

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/03_40mcube_stanisals_paruzel_visuel_portrait_web.jpg
    • 14.10.23 → 23.12.23
      Exposition
      40mcube
    • For his first solo exhibition, Stanislas Paruzel presents the first three films of a series dedicated to Tristan & Iseult.

      Stanislas Paruzel’s films combine different modes of production. Combining shooting with actors and actresses, animation and inlay, they take on a dreamlike, unreal dimension.

      For his exhibition at 40mcube, Non Complete Story, he presents the first three films in a series that he will be continuing. Each episode is an interpretation of a chapter from the text of Tristan & Iseult, based on the modern French versions by Joseph Bédier and René Louis. One of them, produced during the professional training GENERATOR that the artist attended in 2021-2022, is dedicated to chapter 15, Mark in the tall pine tree.

      Stanislas Paruzel’s scenography combines these videos, projected or screened, with sculptures that are also elements of the sets, or works produced after his films were made, evoking and extending their singular universe.

      While revealing an almost childlike fascination with the Middle Age and its aesthetics, this classic tale of love is seen from a contemporary, critical angle.

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2023
    • Le Cargo Volant, Nous, {Lucien}, le monde

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LUCIEN-et-LE-CARGO-VOLANT.jpg
    • 14.10.23 → 22.12.23
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Morgane ADAWI Eva ARRAULT BABOUILLEC Klariz BAILLEUL Magali BALLET Anne BANNIER Odette BARBEROUSSE Joël BASTARD Fred BIDET Sabrina BIZIEN Céline BOISGERAULT Angélique BOISSIERE John BOWNO Bernard BRETONNIERE Marie-Clémence DAVID Jérôme DENIAUD Denise DESAUTELS Loé DESPRES François DILASSER Jean-Pascal DUBOST Chloé DUBSET Elize DUCANGE Tiphaine DUDA Boris DUMONT Bettina DUPONT Philippe DURAND-GERZAGUET ElisA Marie FÄRBER Pascal GENTIL Gaëlle HERAUT Brad HEVATHER Laurent HOUSSIN Pierre JACQUEMIN Jacques JOSSE Christophe LE DEVEHAT Teddy LOCQUARD Doog MCHELL Fabrice MABILLOT David MAISSE Estrella MAR Louise MARKISE Elice MENG Gwénola MORIZUR Véronique NEVEU Jérome PELLERIN-MONCLER Karine PIVETEAU Julie PONCET Clodine PORTE-PLUME Yves PRIE Lucien PRIGENT Han PSI Freddy RAPIN Pascal RENOUX Alexandre REQUINTEL Nathalie RIOU Valérie ROUZEAU Dorothy SHOES Adeline SPENGLER Sophie THOUVENIN VALDRADE Cécile VEILHAN Thomas VINAU Ilann VOGT Eloïse WARME Viktor ZYRYANOV

       

      Cher Lucien,
      C’est curieux, n’est-ce pas, de t’écrire, un jour d’automne 2023.
      T’écrire, pour te dire avec vive émotion, que nous avons accueilli les clés de cette incroyable demeure qui porte désormais ton nom. Venir ici pour y déposer notre cargaison d’Art quelques temps, dialoguer avec certaines de tes œuvres et s’interroger sur les liens qui nous font et les traces que nous laissons… Est-ce que l’on crée pour soi ou pour le reste du monde ? Est-ce que l’on a peur d’être oubliés ? {…}

       

      Sensibles aux lieux qui les accueillent, Elice Meng, artiste et Freddy Rapin, photographe et fondateur de la Maison d’Art Le Cargo Volant (édition de cartes postales et tirages d’art d’œuvres de créateur.trice.s vivant.e.s) ont envisagé le sujet de l’artiste et de l’homme Lucien Prigent et découvert des corrélations peu banales avec ce qui résonne en eux.

      Le sculpteur Lucien Prigent (1937-1992) fut chargé du service postal, dans un hôpital à Paris en 1960. Les thèmes phares de son œuvre sont l’homme, le corps de la femme, l’oiseau.

      Elice Meng et Freddy Rapin ont donc imaginé construire l’exposition autour de ces thématiques, en faisant dialoguer dans l’aménagement d’un « repère poétique », les œuvres empruntées aux divers artistes invités du Cargo Volant, et créer aussi des passerelles spatio-temporelles avec les sculptures de Lucien en place.

      En écho au Festival Moi les Mots, ils nous interrogent également sur la nécessité de l’écrit et la beauté de la correspondance invitant les publics à revisiter leur rapport à l’épistolaire.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • FloodZone

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FLOODZONE_PHAKT_RENNES.jpg
      Visuel de FloodZone de l'artiste Anastasia Samoylova
    • 13.10.23 → 22.12.23
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Anastasia Samoylova

    • Les ailes de Caïus
    • 2024
    • Un midi à ViaSilva. Élodie Guignard

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/©Elodie-Guignard-2023-03.jpg
    • 22.09.23 → 19.04.24
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Élodie Guignard investit le quartier afin de nous proposer son regard d’ « un midi à ViaSilva ». La photographe développe une pratique artistique autour de l’humain, de la représentation du corps dans l’espace et de son insertion avec le paysage environnant.

      La résidence s’inscrit dans un dialogue que l’artiste entretient depuis toujours avec le territoire et de ceux et celles qui l’incarnent. Il s’agit d’aller à la rencontre des personnes qui travaillent à ViaSilva, qui y passent la journée avant de rentrer chez elles. Elle apprécie écouter, collecter les histoires et témoignages des habitant·es quant à leur relation avec ce quartier. De l’intime au collectif, elle propose d’explorer de nouvelles pistes autour de l’ancrage des corps dans un lieu en constante évolution et construction.

      Les Rencontres photographiques de ViaSilva est un programme de résidences artistiques né en 2017.
      L’objectif ? Garder une trace des transformations du quartier de ViaSilva à travers le regard de photographes. Depuis 2021, les Rencontres photographiques de ViaSilva investissent les lieux tout au long de l’année avec une programmation OFF.

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Élodie Guignard, photographe titulaire d’un diplôme de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, apparait comme une artiste incontournable dans le domaine de la photographie contemporaine. Forte de plus de vingt ans d’expérience artistique, elle nous entraîne dans un monde où les liens entre l’être humain, la nature et le territoire se révèlent sous un éclairage saisissant à travers ses oeuvres captivantes.

      Depuis ses débuts, Élodie Guignard explore les frontières floues entre la réalité et l’imaginaire en mettant en scène des personnages au sein de décors naturels, souvent en Bretagne. Ses séries Le lieu désiré, À travers le feuillage, et Narcisse ou le souffle renversé ont conquis un public international, mettant en lumière une sensibilité artistique unique.

      Son parcours l’a également conduite en Inde, à la frontière du Bangladesh, où elle a documenté la vie des réfugiés hindous venus du Bangladesh pendant deux décennies. À travers ses séries Le village de l’aurore et Santal, elle explore la complexité des relations entre l’être humain et son environnement dans des paysages exotiques et envoûtants.

      Élodie Guignard ne se cantonne pas à la photographie artistique, elle s’engage également dans des projets humanitaires, notamment en capturant la vie des migrants bangladais à Paris. Elle illustre ainsi les interactions complexes entre les individus et leurs environnements, qu’ils soient naturels ou urbains.

    • Les Moyens du Bord
    • 2023
    • L’imagerie et Les Moyens du Bord, Éclipses

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Andre-Merian-scaled.jpg
      Visuel © Collection du centre d’art L’Imagerie - André Mérian, Ybenburg 1/5, série «Land». 2007
    • 16.09.23 → 18.11.23
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Thibault Brunet, Jeanne Clauteaux, Jean-Marc Dellac, Caroline Feyt, Yannig Hedel, René Jacques, Michael Kenna, Bogdan Konopka, André Le Foll, Bernard Louvel, André Mérian, Eric Monbel, Bernard Plossu, Georges Rousse, Speculaire (Flavien Théry et Fred Murie), Hiroshi Sugimoto, Jacques Villeglé, Danielle Wallers

      L’exposition ÉCLIPSES propose de confronter différents regards sur un monde en perpétuel changement. Elle explore les multiples facettes de la transformation et crée des rencontres inattendues entre des artistes qui figent le passage du temps et la beauté de l’éphémère.
      ÉCLIPSES met en regard une sélection d’œuvres de la collection du centre d’art L’Imagerie (Lannion) et de l’artothèque des Moyens du Bord (Morlaix), rarement montrées au public. Deux médiums entrent ainsi en dialogue, la photographie et l’estampe, autour d’une thématique commune : la disparition.

      La sélection des œuvres invite à penser la disparition par-delà sa dimension négative, comme un processus inhérent à toute forme de création, dont elle constitue l’un des moteurs. Telle une série d’éclipses, l’exposition tente de retracer ce mouvement permanent entre apparition et disparition inscrit derrière chaque phénomène du monde.
      Le parcours s’articule autour de quatre grandes séquences : la mémoire, l’espace urbain, l’éphémère et les ombres. Ensemble, elles mettent en scène l’absence et l’oubli, le caché et l’inaccessible, l’immuable et le transitoire, à travers des expérimentations plastiques et des démarches artistiques diverses.

      Avec les œuvres de :
      Thibault Brunet, Jeanne Clauteaux, Jean-Marc Dellac, Caroline Feyt, Yannig Hedel, René Jacques, Michael Kenna, Bogdan Konopka, André Le Foll, Bernard Louvel, André Mérian, Eric Monbel, Bernard Plossu, George Rousse, Speculaire (Flavien Théry et Fred Murie), Hiroshi Sugimoto, Jacques Villeglé, Danielle Wallers.

    • Les ailes de Caïus
    • 2023
    • Gravir l’abîme. Anna Picco

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/heimat-e1693214568292.jpg
    • 15.09.23 → 03.11.23
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • « L’acte de dessiner relève pour moi de la magie. Magie de faire apparaître par la simplicité d’une feuille de papier, et dans l’économie de moyen que représente ici le dessin au fusain, des espaces de récit faisant surgir simultanément la mémoire et l’imaginaire, le passé et le présent ».

      Le travail d’Anna Picco est engagé : physiquement (par son dessin au fusain sur papiers grands formats), personnellement (par l’influence de ses origines séfarade et ashkénaze), politiquement (par sa fascination pour la « Commune de Paris »), oniriquement (par son univers syncrétique où la force de l’image préexiste toujours à son interprétation intellectuelle et sensible).

      Elle explore cette narration par un travail dessiné, souvent de grands formats. Dessins où les traces demeurent, persistent et ne cherchent pas à séduire. Gravir l’abîme, c’est dessiner pour « sortir du noir », remonter des profondeurs les limbes de la mémoire, du mystère, de l’oubli, de l’inconscient, de l’enfance, des révoltes, et esquisser les contours d’un monde autre.

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      En 1924, Alfred Kubin écrivait : « Le monde m’apparait comme un labyrinthe. Je veux y trouver mon chemin et c’est en dessinateur que je dois le faire ». Le fil d’Ariane de ce labyrinthe devient pour Anna Picco l’imaginaire, le dessin la continuité entre l’individu projeté dans ses dédales et le monde.

      Diplômée de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne, site de Rennes, Anna Picco expérimente par le dessin les possibilités inépuisables de la forme figurative et narrative. Elle vit et travaille à Nantes.

      Site internet : annapicco.com

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2023
    • Erariste Richer, “Avaler les cyclones”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Evariste_Richer_DSC01565_Presse-scaled.jpg
    • 12.09.23 → 30.12.23
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • With Avaler les cyclones, Evariste Richer offers La Criée a sensorial experience that unfolds in every dimension of the art centre’s space. Composed of works specially conceived for the occasion, the exhibition is an invitation to think about the ramified links between heaven and earth, history and myth, meteorology and the imaginary.

      Avaler les cyclones is a landscape in which we drift between rainbow mountains, under a great fluorescent sun, along the borders of thunderstruck continents, caught up in the random turmoil of a sky composed of shades of grey.

      Avaler les cyclones is a pseudomorphism in which a circle becomes infinity, 75,000 faces of playing dice reveal the appearance of a hurricane and two helicopter blades become the hands of a ghost clock.

      Avaler les cyclones is a concatenation where the different works combine and wrap themselves into a spiral.

      Avaler les cyclones is a climate that oscillates between disruption, lightning strike and bedazzlement.

      In Avaler les cyclones the human hand – that which holds the conductor’s baton, the architect’s pencil, but also the blind man’s cane or the dice of chance – is always present. Through these suspended gestures and various operations, it attempts to reappropriate the experience of long time. The exhibition questions man’s place on earth, his power of invention and his demiurgic excess.

      Avaler les cyclones is an oxymoron : it speaks of suspension and acceleration, anxiety and wonder, movement and petrification.

      Avaler les cyclones is a vertiginous experience that takes the form of a twilight haiku: human beings in the setting sun, spiralling out of control, the die is cast.

      With Avaler les cyclones Evariste Richer employs slow, intense, almost geological thought. This reflection crystallises in works that suspend, rush and interact to express the density and stratification of time as much as the irreducible intensity of the present.

      The exhibition is therefore a place where human, geological and cosmological history intertwine. In this respect, it is in keeping with the words of historian Achille Membe: “[…] in dealing with the Earth, it is a symbiotic chain, in reality the extent of living beings and their innumerable manifestations, that we must keep in mind. Humans, animal, plant and mineral species, microbes, winds, tornadoes, hurricanes, bacteria and viruses, as well as the seas, skies, climate, technological systems and other artificial devices and externalities, are all inseparably part of it. And what about the soils and glaciers, the rocky mix deposited by the rivers, the striated hills, the clay, the stone and the statues?”

    • Galerie du Faouëdic
    • 2023
    • Fragments vagabonds

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-pour-acb.jpg
      Affiche de l'exposition Fragments vagabonds
    • 08.09.23 → 24.09.23
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Lisa Affortit, Valentina Arango Bedoya, Ewen Averty Le Bloa, Tessa Bourcier, Fanny Chevrel, Vincent Coquelet, Matéo Delalande, Juliette Delamarre, Chloé Giroux, Lucie Guérin, Eléonore Joubrel, Baptiste Le Pollès, Elisa Martin, Léah Menard, Morgane Schwertzig, Bastien Vittori.

      Young artists 

      For the 2nd consecutive year, the Galerie du Faouëdic of the City of Lorient opens its doors to young graduates of the EESAB. These 16 young artists have just obtained their National Higher Diploma in Plastic Expression (DNSEP) in the two specializations offered on the Lorient site: “art and storytelling” and “visual arts for journalism”. Prepared in 5 years of study, this diploma confers them the rank of Master and marks a new stage in their training and the beginning of their career.

      Fragments for exhibition

      In order to think about the exhibition of the class of 2023 and to propose a route around the works presented last June during the diplomas, the EESAB and the City of Lorient have commissioned Maïa Saillard, to curate the exhibition. About the idea of ​​fragments, she writes: “It is first a question of showing the way in which these artists question and represent what surrounds them and the way in which they echo reasoning common to all. How do we understand the body today? What is the relationship between nature and human beings? How do we tell a story? How to transcribe a memory, a walk, a dream? “

      Support for young contemporary creation

      By hosting this exhibition, the City of Lorient is responding to the wish of the graduates to be able to show their work to the Lorient public, thus ending their years of study and life in Lorient. Some aim to stay on the territory, others will leave for new horizons. They will continue their artistic practice or seek to work in the artistic sector in the broad sense, or in education. In order for the project to be coherent, the curating of the exhibition and the graphic design were entrusted to two young artists, themselves former students of the EESAB.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2023
    • Ludovic Debeurme, Hors-peaux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Gouache-sur-papier-2023.jpg
    • 08.09.23 → 06.10.23
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Ludovic Debeurme est un auteur de bande-dessinée, plasticien, écrivain, et musicien français né en 1971.

      Il débute en 1996, en tant qu’illustrateur pour la presse et l’édition. Puis inaugure, en 2002, une longue collaboration avec les éditions Cornélius, qui publie sa première bande dessinée, Céfalus. Il est récompensé pour son livre Lucille (Ed. Futuropolis) paru en 2006, dont le prix “Essentiel” du festival d’Angoulême, et le prix Goscinny du meilleur scénario. Traduites dans de nombreux pays, ses œuvres suscitent l’intérêt du cinéma puisque sa trilogie Epiphania (Ed. Casterman. 2017) est en cours d’adaptation par le réalisateur Jan Kounen. Sa dernière parution, La Cendre et l’écume (Ed. Cornélius. 2022 – sélection Angoulême 2023) met en scène les décors de sa région d’enfance au service d’une autobiographie mêlant différentes strates historiques.

      Il expose régulièrement son travail de plasticien en France et à l’étranger, et est l’auteur de plusieurs spectacles et performances associées à son groupe Fatherkid pour lequel il compose l’ensemble du répertoire.

      Illustrateur fluide aux multiples traits, il présente à L’aparté l’exposition Hors-peaux, corpus d’œuvres graphiques dans lequel se décline notre rapport sensible à la nature. Entre récits intimes, contes oniriques drapés d’une poésie étrange et mélancolique, Ludovic Debeurme imagine des environnements boisés et des corps, souvent hybrides, pour nous rappeler que l’être humain est un composant du monde vivant.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • [GAUTIER & Co] Une collection à partager…

    • Exposition
    • 05.09.23 → 30.09.23
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Cette exposition proposée à la galerie, présente une partie de la collection constituée par Françoise et Bernard GAUTIER. Cet ensemble est né de leur intérêt pour les arts visuels. Après plus de 40 ans, on peut voir une collection cohérente et diversifiée, où l’abstraction domine. Elle s’appuie sur une documentation qui s’est constituée au fil des visites dans les musées, les expositions, en galeries et lors des portes ouvertes des ateliers d’artistes. Françoise et Bernard GAUTIER ont déposé des oeuvres à l’artothèque d’Hennebont, celles-ci seront présentées en septembre dans le hall du centre socio culturel et seront ensuite empruntables.

      Visuel de Serge Saunière, encre sur papier oriental.

    • Minoterie21
    • 2023
    • Le Comportement des Choses

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-Celine.jpeg
    • 05.08.23 → 23.09.23
      Exposition
      Minoterie21
    • Pauline Bastard, Edith Dekyndt, Céline Le Guillou, Briac Leprêtre, Rémi Duprat, Philippe Durand

      Conceived with and around the work of Céline Le Guillou (artist in residency at Peillac), this exhibition explores the notion of matter and its existence as a representative of itself or of something else. The works presented are on loan from the artists or from collections including Frac Bretagne and Frac Normandie.

    • Minoterie21
    • 2024
    • Isabelle Arthuis, La Grotte de Donant

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-Isabelle-1.jpeg
    • 05.08.23 → 30.06.24
      Exposition
      Minoterie21
    • French artist Isabelle Arthuis exhibits her work on loan from Frac Bretagne in response to Minoterie21’s annual invitation for the “pigeonnier panel”. This silkscreen print, based on a photograph taken from inside the Grotte de Donant, will be on view outside for a year.

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Reconsolidation – Exposition photographie et vidéo

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-Isabel-Perez-scaled.jpg
      Affiche exposition Reconsolidation - Isabel perez del Pulgar
    • 21.07.23 → 26.08.23
      Exposition
      Le Larvoratoire Photographique
    • Isabel Perez del Pulgar

      Isabel Perez del Pulgar investit ses photographies de famille des années 80-90 pour exorciser une expérience traumatique. Il s’agit de remettre en mouvement la mémoire en s’appropriant les images figées du passé, en les combinant par le geste plasticien et par le montage audiovisuel. Elle brûle, déchire et scarifie ses originaux pour faire, défaire et refaire d’énormes « albums », porteurs d’une narration jusque-là invisible. La matière altérée de ces images pauvres prend alors une dimension picturale, une unité chaude, traversée de rouges épais et diffus.
      Isabel Perez del Pulgar engage ainsi, dans Reconsolidation, une variation plasticienne et réflexive autour de l’archive. Elle interroge la manière dont la mémoire familiale et l’identité personnelle sont construites et conservées comme une mythologie figée à travers diverses mises en scène : albums, encadrements, films du quotidiens et autres véhicules du souvenir. Un rituel pour reprendre possession de soi et produire un nouveau corpus d’images désormais pourvues de puissances salvatrices.

      ________

       

      Isabel Perez del Pulgar vit et travaille à Douarnenez depuis 2015. Originairement plasticienne, elle se consacre essentiellement à l’art vidéo depuis les années 2000. Son travail a été primé dans de nombreux festivals internationaux. Le projet Reconsolidation qui articule photographie et vidéo a reçu le soutien de la DRAC Bretagne en 2022.

       

    • Les Moyens du Bord
    • 2023
    • Laëtitia Donval, Oscillations

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1689841407093.jpg
      Oscillations par Laetitia Donval
    • 08.07.23 → 17.09.23
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • À la suite d’une résidence de recherche et de création à l’invitation de l’association Les Moyens du Bord, Laëtitia Donval propose une première étape de travail sur sa perception du Pays de Morlaix par le prisme de l’eau en associant ses photographies et images d’archives. Elle s’intérresse aux traces de l’utilisation industrielle et quotidienne de l’eau par une exploration du passé et du présent des lieux de ruissellement et de vie du territoire.
      La Manufacture des Tabacs de Morlaix, lieu emblématique de la mémoire ouvrière de la ville, est au cœur de cette recherche qui se poursuit le long des fleuves et rivières irriguant le territoire (le Dossen, la Penzé, le Queffleuth, le Jarlot, …). Une photographie au rythme de la marche, approchant de manière sensible, un paysage, son passé et ses habitants, associée à un travail de recherche d’archives voulant rendre visible une forme de matérialité instable du réel.

    • Les 3 CHA
    • 2023
    • Pierre-Alexandre Rémy, Bal(l)ade

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bas-relief-2-scaled.jpg
    • 08.07.23 → 17.09.23
      Exposition
      Les 3 CHA
    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2023
    • Gwenn Mérel, La terre a-t-elle couvé ce jardin de couleurs ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Britzer-Garten-Berlin_com.jpg
    • 05.07.23 → 27.08.23
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Artiste topographique, Gwenn Mérel arpente le paysage, observe, prélève, capte l’atmosphère, les couleurs et les lumières des portions de nature parcourues. Les éléments iconographiques capturés sont le point de départ de son travail plastique, utilisant différents médiums. Elle s’adonne en particulier au dessin et à des techniques ancestrales telles que la broderie, le tricot et le travail du tissu. Des ouvrages qui demandent concentration et patience, un labeur qui contraint à prendre le temps.

      En résidence à L’aparté, Gwenn Mérel poursuit ses recherches et ses expérimentations sur le paysage. L’artiste s’imprègne de l’environnement immédiat de Trémelin et la Chambre au loup à Iffendic pour développer sa série de dessins composés de petites croix au crayon de couleur sur papier coloré, commencée lors de sa résidence à la Galerie des Petits Carreaux à Saint-Briac-sur-Mer au printemps 2019.

      Dans la continuité de son rapport aux techniques « domestiques », en ce qu’elles se pratiquent dans l’intimité du domicile, Gwenn Mérel a cultivé des plantes pendant le temps de sa résidence et réalisé des oyas-sculptures qui permettent d’irriguer la terre régulièrement et avec parcimonie. Cet ensemble de plantations et d’oyas est disposé au cœur de la salle d’exposition, sous un puits de lumière naturelle. Ce paysage « macro » dialogue avec le panorama extérieur du lac de Trémelin que l’on aperçoit à travers les vitres.

      La résidence de Gwenn Mérel à L’aparté se clôture comme elle a commencé, par une lente déambulation autour du lac de Trémelin, non pas en solitaire mais accompagnée d’une soixantaine de volontaires qui auront revêtu les pulls-nuages, tricotés à partir de 2019. Performance poétique comme une ode aux nuages qui, à la manière d’un artiste, jouent avec les lumières et les couleurs du paysage.

      Sophie Marrey, chargée de la programmation et de la médiation, 2023

    • Ville de Quimperlé
    • 2023
    • Variations Urbaines

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VU_web.jpg
    • 01.07.23 → 15.09.23
      Exposition
      Ville de Quimperlé
    • L'Outsider - Levalet - Yoldie - Tarek Benaoum - MonkeyBird

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Les intermondes, une exposition photographique des étudiants de l’EnsAD

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche-Trio-AD-2023-scaled.jpg
      Affiche Les intermondes, exposition photographique
    • 01.07.23 → 15.07.23
      Exposition
      Le Larvoratoire Photographique
    • Guillaume Bihan, Côme Rollet, Shanna Warocquier

      Le Larvoratoire photographique accueille trois étudiants de l’EnsAD Paris pour l’exposition Les intermondes qui se tiendra la première quinzaine de juillet à Douarnenez. Cette action s’inscrit dans notre créneau d’accueil des étudiants des écoles d’art. Guillaume Bihan, Côme Rollet et Shanna Warocquier terminent actuellement leurs parcours d’études Photographie et Vidéo à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Trois regards talentueux sur le clair-obscur de notre rapport au monde et à la nature. Ils sont accompagnés par Rose Vidal, jeune curatrice et romancière, également étudiante aux Arts Décos et qui a écrit le texte de présentation de l’exposition.

      _____________

      “Les mondes s’éloignent, ne se connaissent et ne se reconnaissent plus, à force de distinctions : l’humain de l’animal, le chez-soi du dehors, le jour de la nuit, le sujet de son arrière-plan, le sujet cultivé de son paysage sauvage. En s’attardant dans la chasse infinie d’un clair-obscur, trois photographes arpentent l’indistinct et recueillent, chacun·e de là où iels sont, les preuves contradictoires de sa persistance. Leur décor ? entre l’habité et l’abandonné, le corps ? entre humeurs et humus, l’heure ? entre chien et loup. Parlons de cet entre-deux non comme d’une frontière sur laquelle on basculerait d’un monde à l’autre, mais comme un espace où se pousse l’indécision lorsque la photographie décide de s’y attarder. Cet « entre » fragile, où s’éterniser quand la lumière tombe et que s’indéterminent la nature et la facture des choses.

      Guillaume Bihan, Côme Rollet et Shanna Warocquier nous maintiennent dans une énigme prolongée, agencée en fragments, en perspectives et décors qui pourraient se relier si seulement une histoire était dite. Qui fuit, qui suit ? Est-ce que nous appréhendons bien ce que c’est que l’animal, le non humain, et la nature, si proche si loin ? L’histoire est l’entre qui n’est pas dit, où les mondes sont multiples et se dédoublent, se partagent, abritent les chasses gardées de territoires superposés ; nous emmènent dans une traque dont nous ne sommes pas toujours proies.”

      Rose Vidal, mai 2023

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2023
    • Claire Guetta, Claire Prism, Power Make-Up !

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-CGUETTA-scaled.jpg
    • 01.07.23 → 29.07.23
      Exposition
      L’Œil d’Oodaaq
    • At the crossroads of Drag, Cosplay and contemporary art, Claire Guetta plays Sailor Claire Voyance, who makes her life more epic, romantic and even dramatic.
      Freely inspired by Japanese magical girls, she romanticizes her daily life while touching on feminism and the passage to adulthood.
      Sailor Claire Voyance battles the forces of evil and continues her quest to make the world a brighter, less scary place.
      Through a video installation, immerse yourself in the artist’s magical universe and set off in search of the lost Crystal…

    • Espace d’apparence
    • 2023
    • Dans le jardin de Maître verrier

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20230409_133541-nb-w1200.jpg
      Marie-Claire Raoul, portail gothique, Morlaix, 2023
    • 30.06.23 → 02.07.23
      Exposition
      Espace d’apparence
    • Elouan Cousin, Alix Lebaudy, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul, Marianne Rousseau

      Pour la huitième édition de l’événement poétique, artistique et culturel « Les Cent Marches », l’association morlaisienne Dont Acte donne carte blanche à Espace d’apparence pour investir,le temps d’un week-end, le jardin de l’ancien hôtel particulier du peintre et maître verrier du XIXème siècle Jean–Louis Nicolas.

      Dans ce contexte, l’artiste plasticienne Marie-Michèle Lucas invite les artistes Élouan Cousin, Alix Lebaudy, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul et Marianne Rousseau à s’approprier cet espace remarquable.

      La réflexion qu’il.elles ont menée précédemment au sein du programme artistique De la Nature trouvera ici un autre cadre, celui du jardin, et quel jardin !
      Située au 13 rue Longue, au pied de l’escalier dit des Cent marches, la maison de l’ancien peintre décorateur et maître verrier est implantée sur la pente montante de la vallée du Queffleuth. Le jardin entièrement clos, accolé au versant très escarpé du coteau, est aménagé sur trois niveaux. Il bénéficie d’une vue spectaculaire sur la ville de Morlaix et les vallées environnantes.

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      VERNISSAGE

      Samedi 1er juillet à 12h
      Rue Courte. Rendez-vous dans le jardin du milieu de la rue (Grille)

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      INFOS PRATIQUES

      • Lieu : 13 rue Longue – 29600 Morlaix
        Pour accéder au jardin, au départ du 13 rue Longue monter l’escalier de la rue Courte, puis prendre à droite la venelle qui longe l’hôtel particulier. La première porte à votre droite est celle du jardin.
      • Horaires : de 11h à 19h
      • Entrée libre et gratuite

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      REMERCIEMENTS

      Nous remercions vivement Marie-Michèle Lucas et l’association Dont Acte pour cette belle invitation.
      Un grand merci également à Véronique Paugam, propriétaire des lieux de nous accueillir avec beaucoup de générosité dans son merveilleux jardin. L’hôtel particulier de l’ancien maître verrier Jean-Louis Nicolas est inscrit aux monuments historiques depuis 2022.

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      À PROPOS DU FESTIVAL LES CENTS MARCHES

      Créée en 2015 par des artistes de Morlaix résidant pour la plupart dans les escaliers de la rue Courte ou venelle des Cent Marches, le festival propose depuis huit ans, sur la durée d’un week-end de juin, un événement culturel, dialogue vivant entre les différentes pratiques artistiques et la poésie. L’originalité du festival « Les Cent Marches » est de conduire le public vers les différentes pratiques artistiques (peintres, sculpteur.trice.s, plasticien.ne.s, photographes, designers, céramistes, poète.sse.s et écrivain.e.s) par le biais de la découverte d’une rue, de ses habitants, la beauté et l’intérêt patrimonial de ses combots, jardins particuliers offrant des points de vue inattendus sur la ville.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • Couleurs sauvages

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-Couleurs-sauvages-recto.jpg
    • 29.06.23 → 27.08.23
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Simon Poligné

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • Bruissement

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Mon-projet-41.jpg
      portrait de la réalisatrice Yasmin Davis
    • 25.06.23 → 05.11.23
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Installée à la chapelle de la Trinité, Bruissement est une proposition en partenariat avec L’art dans les chapelles. Cette manifestation valorise le patrimoine architectural en le faisant dialoguer avec le travail d’artistes contemporains.

      « J’ai commencé à tourner la vidéo de Bruissement il y a environ deux ans et demi, peu de temps après la naissance de ma fille. La naissance, la mise au monde de la vie et la rapidité de sa croissance, m’illustrent chaque jour le temps qui passe et notre condition de mortel. La peur d’oublier et de perdre des moments et des périodes de sa vie m’a amené à essayer « d’enregistrer le temps » et à commémorer les changements et les moments qui passent dans notre routine quotidienne, avec le souhait que, peut-être, de cette façon, je serais en mesure d’en prendre le contrôle.

      Dès le début du travail sur la vidéo, j’ai choisi de ne pas photographier ma maison, mais seulement d’enregistrer sa voix et, au lieu de photographier sa silhouette, j’ai photographié au fil des saisons les mouvements de lumière et les silhouettes qui apparaissent au-dessus des rideaux dans la maison. Parallèlement à ces parties presque documentaires, j’ai mis en scène des gestes visuels essayant de saisir la lumière du soleil entre mes paumes, de concevoir sa forme et de prédire la direction de son mouvement ; et j’ai manipulé le rythme naturel du temps au montage.

      La longue période pendant laquelle la vidéo a été tournée, le suivi du soleil révélant quand il est à son apogée et disparaissant quand il se couche, la voix changeante de ma maison et la transition du babillage de mon bébé à un langage clair… tout cela exprime pour moi de manière primale et sensuelle le passage du temps, la beauté qui existe dans la vie et, avec elle, la douleur de leur temporalité. »Yasmin Davis (traduit de l’hébreu par Olivier Stern)

      Yasmin Davis est née en 1981. Elle vit et travaille à Tel Aviv (Israël).

    • Espace d’apparence
    • 2023
    • Escale #3 — Aber Benoît

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_Escale-3_Expo-2023_Saint-Pabu-scaled.jpg
      Affiche de l'exposition Escale #3 —Aber Benoît à Saint Pabu, été 2023
    • 24.06.23 → 17.09.23
      Exposition
      Espace d’apparence
    • Elouan Cousin, Vincent Lorgeré et Marieke Rozé, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul, Marianne Rousseau

      Au printemps 2022, dans le cadre du programme artistique « De la nature » organisé par l’association Espace d’Apparence, les artistes Elouan Cousin, Vincent Lorgeré & Marieke Rozé, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul et Marianne Rousseau ont été accueilli.e.s en résidence durant trois semaines à la Maison des Abers-Ti an Aberioù, centre d’interprétation des Abers situé sur les dunes de Korn ar Gazel à Saint Pabu.

      L’exposition « De la nature. Escale #3 – Aber Benoît » présente les œuvres issues des explorations qu’il.elle.s ont menées sur ce territoire.

      Les anciennes pêcheries dénommées “korejoù, ar c’horejoù” en breton (“kored, ar gored” au singulier), les goémoniers et leurs outils, les fonds marins et les carottes sédimentaires, les ruisseaux des Abers et la résurgence d’eau douce sur la plage de Korn ar Gazel, les rochers sur l’estran et leurs noms bretons, les plantes et les fleurs des dunes, les sirènes et les légendes bretonnes sont autant de sujets d’études que de lieux d’inspiration.
      Du 24 juin au 17 septembre, le public est invité à découvrir l’univers des artistes qui invoquent poésie, imagination et investigation scientifique. La Maison des Abers – Ti an Aberioù accueille plusieurs œuvres et les éléments de recherches des artistes. En extérieur, une quinzaine de créations s’installent sur le sentier GR34, prenant la forme de photographies, de sculptures ou d’installations. Par ailleurs, les artistes proposent des balades artistiques et des lectures performées. 

      LIEUX

      Maison des Abers-Ti an Aberioù, rue de Tariec, 29830 Saint-Pabu

      Le long du gr 34 à Saint-Pabu

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      PROGRAMME

      >>>> Vernissage déambulatoire : Dimanche 9 juillet de 15h à 19h.
      Programme et infos : ICI

      >>>> Rencontres “Escale #3 en août”
      Programme et infos : ICI

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      A PROPOS DE LA MAISON DES ABERS – Ti AN ABERIOÙ

      La Maison des Abers-Ti an Aberioù est un espace muséographique dédié à la découverte des trois abers : l’aber Wrac’h, l’aber Benoît et l’aber Ildut.

      A PROPOS DU PROJET DE LA NATURE

      Le projet « De la nature » initié en 2021 par l’association Espace d’Apparence, réunit des artistes et des intervenant.e.s associé.e.s (botanistes, géologues, historien en art contemporain, philosophe…) afin d’interroger la notion de nature, sa perception, sa représentation et questionner la relation de l’être humain à celle-ci. Il se déploie sur les territoires de la métropole brestoise et du pays des Abers.

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      INFOS +

      la-maison-des-abers-ti-aberiou.fr

      espacedapparence.fr

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • PL – 2023-1988 | Solo exhibition of Christian Bonnefoi

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/a0c8827a-983d-4d22-b4e0-2866b233b9b5-scaled.jpg
    • 23.06.23 → 23.09.23
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Christian Bonnefoi offers an unusual example of an art theorist who has successfully turned his hand to practice, as evidenced by his 2008 retrospective exhibition at the Centre Pompidou in Paris. The Oniris gallery has invited him for the thirteenth time since 1992 for a new solo exhibition of recent paintings during the summer of 2023.


      Christian Bonnefoi’s work was built very early on on the idea that the picture, the painting, was not limited to a surface delimited by edges, which had to be filled by a composition responding to more or less conscious intentions or gestures, but a place that the painter can construct through his practice, by playing on all the elements that can constitute the painting and its appearance, its unveiling. 

       

      Even if Christian Bonnefoi’s work may remind us of Matisse or Picasso for their freedom of expression, or of De Kooning or Newman for their practice of writing and construction, it has always been situated outside of fashion; it is a living work. 

       

      This exhibition is centered around the PL series, in which Christian Bonnefoi works with large, colorful brushstrokes in the space of the canvas, made on both sides of the painting with transparency. The exhibition “PL – 2023-1998” presents new colorful paintings from the PL IV series from 2023 alongside more historical works from the first PL series in 1998.

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2023
    • Harmonies, Maia FLORE

    • Exposition
    • 22.06.23 → 17.09.23
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Maia Flore

      “It’s a universe built from scratch, in which I use photography,” explains author and artist Maia Flore as she describes her approach. “But in the end, everything is conceived more like a painting or collage. It’s a collection of ideas. I collect photographic images that I then assemble to make them part of my universe, somewhere between imagination and reality. I like to play with that aspect. Making the audience ask themselves, ‘did that really happen?’ The scene before us seems plausible, but then again, we know it can’t be. It’s a thin line between two worlds. A permanent game. Sometimes
      it’s tragic, sometimes it’s amusing or poetic…”

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Ad infinitium, not at all

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2023-Germain-Marguillard-029.jpg
      vue de l'exposition À l'infini, pas du tout, 2023 - Passerelle Centre d'art contemporain, Brest
    • 16.06.23 → 16.09.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • The ‘Artists-in-Residence’ programme, led by Passerelle and Document d’Artistes Bretagne, promotes the creativity of artists starting out their careers in Brittany. This year Germain Marguillard is enjoying the benefit of this arrangement for budding artists, which includes a residency, critical and technical support and an end-of-residency exhibition. After his three months spent at the art centre he is presenting the exhibition ‘À l’infini, pas du tout’ (Ad infinitum, not at all) in which he explores the links between sciences, the occult and the symbolism of forms.

      At first sight it seems difficult to link the aesthetic of Marguillard to any specific era. He takes codes of representation and ways of seeing the world which appear to be in contradiction and outside of time. The common thread of his research is esotericism; he is passionate about beliefs, practices and phenomena that cannot be explained scientifically, such as astrology, divination, magic, and parapsychology. On the other hand, he closely follows technological developments in the so-called hard sciences, including chemistry, astronomy and physics, with no scientific ambition. Marguillard sets these worlds in opposition, where they stare stonily at each other, yet they are both asking the same questions: how does matter change or transmute? What is chaos? And many other questions that could be called existential…

      The artist pays particular attention to the microscopic and the gigantic, from the atom up to the galaxy. The exhibition title alludes to this, ‘Ad infinitium, not at all’, and to a certain children’s rhyme, ‘I love you a little, a lot, passionately, madly, not at all’. He is fascinated by objects, documents and scientific instruments. He takes ownership of many forms from this particular vocabulary including the iconic one of the particle accelerator. This type of installation allows scientists to better understand how the universe works – it is possible to recreate cosmic phenomena in a miniature version – and to study the transformation of matter. When you grasp the objectives of this machine and how it functions, it then becomes evident that it is part of the alchemical ‘bestiary’ of the artist.

      Marguillard shines a light on another duality: that of tradition in the face of modernity. The techniques he uses, such as firing ceramics, are ancient and common to numerous civilisations and peoples. He combines simple decorative forms such as leaves, knotwork and spirals which powerfully recall Islamic and medieval arts. But these motifs are inspired by treatises on botany and anatomy and other scientific works. Marguillard works on linking them to sculptures which resemble technological tools where they would not at first seem to belong, because our unconscious situates them in another place. By setting down this bridge between two incompatible worlds, he reinserts symbolism and grace into the scientific world which, however, only requires utility and functionality. Presented together, his singular sculptures paradoxically recall an archaeological site as much as a state-of-the-art technological laboratory. The exhibition could relate to a ruined temple, the home of ancient myths, but its resolutely contemporary register confuses one’s reading of it. By seeking to find the spiritual in the everyday – as also In his mural works that are half screen and half stained-glass window – Marguillard questions our certainties acquired in a world where information has never before been so available and so manipulated.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Laura Henno, Great Earth

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2023-Laura-Henno-005_2.jpg
    • 16.06.23 → 16.09.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Passerelle is taking part for the first time in the initiative entitled ‘A photographic journey through Brittany’ which presents a photographic exhibition trail across the whole region every two years. This monographic exhibition by Laura Henno entitled ‘Grande Terre’ (Great Earth) is part of a broader presentation of the ‘Radioscopie de la France’ photographic commission aimed at photojournalists and supported by the National Library of France (BnF). Awarded this bursary, Laura Henno engaged in work that was artistic, committed, poetic and almost sociological, pursuing this in Mayotte from 2013, the date of her first visit to the Comoro Islands, the archipelago to which the island of Mayotte belongs. In her work she shows various ways of resisting oppression; this is precisely what attracted her to Mayotte, following the life of teenage gangs that survive on the coast of this land of contrasts, long forgotten by mainland France.

      To understand the artist’s research, we must delve into the history of Mayotte, intrinsically linked to the post-war self-determination and independence movements. The Comoro Islands, then a French protectorate, declared their independence in 1974. The government of Valéry Giscard d’Estaing refused to accept the positive result of the referendum and retained one of the four islands, Mayotte, as an intrinsic part of the French Republic. This occupation became illegal and was condemned by the United Nations. In 1995, visas became compulsory for inhabitants of the Comoros wishing to visit Mayotte. Yet the people of the archipelago had always come and gone between the different islands, both to see family and to work. This geographical division created clandestine immigration that had not existed before, as well as social division, by exacerbating the hatred between rich and poor.

      Laura Henno first became interested in the undocumented people of the Comoran community living in Réunion in abject poverty when she had a residency on that island between 2009 and 2012. She could see a parallel between the history of marronage and the clandestine life imposed upon migrants. Marronage was the word used in the colonial era when a slave escaped from a plantation and fled to wild, inaccessible areas. It was later broadened to mean a way of resisting slavery. Her early experience inspired her to spend time in the Comoros, and then in Mayotte, meeting people who took part in the illegal immigration system, including child people-smugglers.

      «I bring out the existences and plural voices co-existing on the margins of society and make them resonate. By concentrating on isolated populations, in situations of migration or of survival, I explore the creative dimension of the resistance revealed in them. My use of photography and cinema favours an immersive approach to the communities I follow over several years,» explains Laura Henno, who spent whole months following the same groups of young people. One night, during one of her journeys, she heard whistling and barking around the village she was staying in. She was captivated by this very particular soundscape, as if the supernatural was emerging from the forest. She then tried to make contact with the young men who trained the packs of dogs roaming freely, working with them mainly at night. However, the Comoran people, the great majority of whom are Muslim, have banished this animal from everyday life. Laura Henno sees many symbols in this strange situation including the re-appropriation of a tool of domination: in the old days hunting dogs were used to track escaped slaves on the run, and they are now in the hands of young outcasts. The artist chose to reproduce this incongruous symbiosis between humans and animals. The series of photographs she is showing at Passerelle are therefore the tale, both committed and sensitive, of her extraordinary encounters.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Le Prix Marcel Duchamp | Une séparation

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2023-Une-Séparation-002.jpg
    • 16.06.23 → 16.09.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Yto Barrada, Eric Baudelaire, Bruno Peinado, Anne-Marie Schneider, Zineb Sedira, Thu-Van Tran

      For over twenty years the Prix Marcel Duchamp has each year crowned the career of an artist of the French scene, and in partnership with the ADIAF – Association pour la diffusion internationale de l’art français (Association for the International diffusion of French Art), this summer Passerelle is hosting an exhibition bringing together six artists who were award-winners or nominees between 2006 and 2019. The exhibition offers a partial panorama of art in France today through one apparently simple word: separation.

      Taking up the title of the film by Asghar Farhadi, the exhibition examines separation in its many meanings and definitions. In 2011, Asghar Farhadi focussed on this word through various major issues, especially the cultural and religious differences in Iran, tension between the generations and social classes, as well as the difficulties experienced by women in a patriarchal society. The exhibition aims to widen these themes and extend the possible meanings of separation. This word can equally well refer to a romantic break-up as to the distance between two things, or to division – the difference between concepts, people or geographies.

      The contemplative film MiddleSea by Zineb Sedira portrays the ferry journey between Algiers and Marseille. A man is watching the sea, leaving the viewer wondering: what is his story? Is he going somewhere or coming home? The Mediterranean separates the continents of Africa and Europe as much as it links them. The crossing becomes a time of expectant waiting and of poetry, the metaphor of a border that is both vague and infinite.

      The story told by Thu-Van Tran is also situated in a particular geopolitical and social register but in a completely different region of the world. With Arirang Partition, the artist uses traditional Korean music to recollect the unity of the peninsula. She also reproduces scenes and motifs drawn from the homespun vocabulary of Korea and its history.

      Yto Barrada examines cultural separations and possible rapprochements in her film installation Tree Identification for Beginners, with Pan-Africanism, Black Power in America and the civil disobedience movements inherent in the Vietnam War. She subtly interchanges the tales of the protagonists with stop-motion images of toys by Montessori, an alternative learning method. Her animated abstract forms recall the mobile works of Bruno Peinado which split the space into multiple dimensions.

      Peinado’s separations are also a way of rethinking the status of the work in traditional art: is hanging on a wall the only place for a painting to be found? Or can it be given a fresh breath of life? The formal interplay in the exhibition creates uncertainty and reconfigures the art centre.

      Although the separation may be physical, it is above all a matter of feelings for Anne-Marie Schneider. Her paintings bring us back to romantic matters, stories of break-ups and pain, or to the moment one enters adult life.

      Éric Baudelaire is interested in the boundary between the paranormal and our real world, recreating a para-scientific experience. What is the place of chance in our lives? What limits do we impose on reason and on the power of the mind? These are some of the questions posed by the artist in this new installation produced for this exhibition.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2023
    • Art is Magic. A retrospective by Jeremy Deller

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Une_nouvelle_Aube_DELLER.jpg
    • 10.06.23 → 17.09.23
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Art is Magic is the first retrospective in France of the renowned British artist Jeremy Deller, winner of the prestigious Turner Prize in 2004 and Britain’s representative at the International Biennale of Contemporary Art in Venice in 2013.

      Jeremy Deller is interested in popular cultures and counter-cultures. Social issues, history, but also music are central to the artist’s investigations. His works are tinged with a strong socio-political discourse, linking culture – vernacular or mass – to the world of work. His research has led him to explore the social history of his country and the world through the social conflicts of the Thatcherite era, the music group Depeche Mode, the wrestling world, the seeds of Brexit, Acid house music and the rave movement, with the constant concern to involve others in the creative process.

      Art is Magic exhibition provides a broad overview of the artist’s work from the 1990s to the present day, based on some fifteen major projects and works that have punctuated his career. It will also be the occasion to publish the first retrospective book of the artist’s work in French.

    • 40mcube
    • 2023
    • Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Nouaison

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/02_ferruel_guedon_diffusion_web_portrait.jpg
    • 03.06.23 → 16.09.23
      Exposition
      40mcube
    • Since the creation of their duo, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon have always affirmed in their artistic practice the social and geographical origins that unite them. The rural environment, the agriculture, the relationship with animals or the traditions are largely represented in their sculptures and installations, and activated in their performances. Often crossed with references from more distant regions, they emphasize the universal character of folklore and ritual.

      For their exhibition at 40mcube, entitled Nouaison, they rearrange their collaboration process to question its boundaries and rethink its functioning. Their research focuses on the relationship to the earth in general, and on their own relationship to the earth, which they see as influencing their lives and their work on different levels: intimate, symbolic, familial, sensitive, legal, social, societal, ecological, psychological. They produce an installation composed of different materials (straw, earth, ceramic, glass, textile) for which they create a sound environment. Based on interviews they conducted with their relatives, but also with a lawyer and a psychologist, this new work allows them to approach the questions of transmission and inheritance from different points of view.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2023
    • Que reflète la peinture ? Marie Morel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-A3-web-scaled.jpg
    • 26.05.23 → 23.07.23
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Marie Morel

    • Les ailes de Caïus
    • 2023
    • Rencontres photographiques de ViaSilva #6. Guillaume Zuili, Christophe Le Dévéhat

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Guillaume_Zuili_ViaSilva-web-e1683274413609.jpg
    • 25.05.23 → 25.08.23
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent, pour leur sixième édition, une exposition exceptionnelle en partenariat avec l’association l’art à l’ouest. Les œuvres de Guillaume Zuili et de Christophe Le Dévéhat en résidence en 2022, seront présentée à la Gare SNCF, sur le parvis du métro ViaSilva ainsi qu’à Galerie Net Plus à Cesson-Sévigné. Plusieurs dizaines de photographies à découvrir à partir du 25 mai 2023.

      Chaque année, les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent à des artistes de s’installer sur le territoire de ViaSilva, le temps de quelques mois, afin de nous montrer leur vision du chantier et de son évolution, en développant un projet photographique personnel sur un territoire en pleines métamorphoses. Autour d’une ligne artistique ouverte à tous les courants de la photographie contemporaine, ce programme se veut comme un révélateur de singularités, dans une perspective innovante et inclusive. Soutenues par un cercle de mécènes engagés sur le long terme, outre leur inscription dans la promotion de l’art contemporain, les Rencontres photographiques de ViaSilva permettent de garder une trace des mutations du territoire et de construire une mémoire photographique inédite pour les générations futures. Au terme de chaque année de résidences, les artistes restituent leur expérience photographique dans le cadre d’expositions en intérieur, à la Galerie Net Plus, et en extérieur, dans le bourg de Cesson-Sévigné, sur l’esplanade du métro ViaSilva et plus largement sur Rennes Métropole (gare, stations de métro, etc.). Ces expositions sont accompagnées de monographies publiées aux Éditions de Juillet, qui constituent aujourd’hui une véritable collection.

      Pour la sixième édition, les photographes Guillaume Zuili et de Christophe Le Dévéhat ont parcouru le futur quartier pendant plusieurs mois afin de nous montrer leur vision du territoire en pleine mutation.

      Christophe Le Dévéhat et Guillaume Zuili ont de nombreux points communs. Le premier est qu’ils sont marcheurs, arpenteurs, glaneurs. Comme Aristote philosophait en marchant, c’est par les pieds qu’ils comprennent un lieu. Par la suite, comme les peintres d’antan avant l’invention du tube de peinture, c’est à l’atelier, au laboratoire que l’image va se révéler. Cette fois ce sont les mains qui sont mises à contribution : expérimentation, bidouille, invention et l’image apparaît. Les séries qu’ils ont réalisées pendant leur résidence sont nées du terrain. Ils ont su le comprendre pour nous les donner à voir, à leur manière noire.

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      À propos de Guillaume Zuili

      Résidant depuis 20 ans à Los Angeles, Guillaume Zuili a, pendant longtemps, pratiqué une approche urbaine de la photographie.  Le photographe, durant son séjour, s’est penché sur le parcours entre ViaSilva et le centre-ville de Rennes, suivant la nouvelle ligne de métro. Il poursuivi sa quête d’exploration des paysages urbains en portant une attention particulière aux techniques et aux tirages en laboratoire permettant d’en révéler les atmosphères. L’artiste a mené un périple depuis les plus étroites venelles du Rennes historique jusqu’au nouveau quartier ViaSilva. « Walking the line » (marcher le long de la ligne, de métro) comme le dit l’artiste lui-même. Il en résulte un narratif fait d’ombres et de lumières contrastées étonnamment emprunt du soleil de plomb de sa ville d’adoption, Los Angeles.

      Né en 1965, en France, Guillaume Zuili vit et travaille à Los Angeles, bien qu’il voyage régulièrement à travers le monde pour le photographier. Il est représenté, en France, par l’agence Vu et par la galerie Clémentine de la Féronnière (Paris), depuis 2016. À 21 ans, Guillaume Zuili décide de partir en Inde, un premier voyage durant lequel il photographie, en noir et blanc, les anciens comptoirs français avec beaucoup de poésie et une atmosphère nostalgique. Depuis, l’artiste a effectué de nombreux voyages et a fait de Los Angeles son terrain de jeu photographique et esthétique.

      Site : Guillaume Zuili

      Instagram : @guillaume_zuili 

      À propos de Christophe Le Dévéhat

      Christophe le Dévéhat n’en est pas à son coup d’essai sur ce territoire puisqu’il a déjà eu l’occasion de capturer des clichés de Cesson-Sévigné lors d’une précédente résidence. Cette fois-ci l’artiste s’est exclusivement penché sur ViaSilva et il en ressort des images plastiques qui rappellent, par leur aspect graphique, les paysages de la Renaissance. Sa photographie se rapproche du monde pictural dont il est issu (études en peinture et dessin aux beaux-arts de Rennes). Les mots « repentir », « tracé » et « trait » font d’ailleurs partie de son vocabulaire lorsqu’il parle de son travail.

      Né en 1967, vit et travaille à Rennes. D’abord le dessin comme base depuis l’enfance, en art plastique au lycée, parti pour faire de la bande dessinée puis la peinture aux beaux-arts de Rennes. Découverte tardive de la photographie d’abord envisagée comme un possible au travers de négatifs photocopies blow up des photogrammes des films d’Hitchcock. Fréquente le labo photo des beaux-arts en attendant de se remettre à peindre. Cofondateur dans les années 90 du magazine culturel gratuit La Griffe qui existera une dizaine d’année sur Rennes et la région Bretagne, photos de concerts, danse, théâtre, portraits. Pigiste pour la métropole de Rennes, occasionnellement pour Télérama. A continué après l’arrivée du numérique à utiliser la photo argentique pour des projets personnel, ou à l’occasion de résidences, usant les singularités propres au médium analogique, fabricant parfois les appareils, développant des travaux autour de techniques pauvre comme le sténopé.

      Site : Christophe Le Dévéhat

    • méandres
    • 2023
    • Loup y es-tu ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_loup_2023.png
    • 20.05.23 → 03.09.23
      Exposition
      méandres
    • Hélène Duclos, Marguerite Duras, Arja Hyytiäinen, Brigitte Mouchel, Sandrine Rondard, Bertrand Secret

      Une exposition à propos d’enfance.

      Deleuze invitait à penser l’enfance comme une force, ou une intensité, à situer non pas du côté de la biographie mais du côté de la création — un état d’expérimentation du monde et du langage qui se poursuit tout au long de la vie.
      Nous ne laissons pas l’enfance derrière nous : elle constitue en permanence l’une des lignes de nos devenirs. Le plus probable est donc que l’enfance n’a pas de fin. Les “âges” ne se succèdent pas, ils s’accumulent.
      Défendre une immanence de l’enfance, c’est rappeler à notre présent d’adulte le “silence” de l’enfance : ce temps où l’on parle aux animaux, où rien n’est définitif ni tragique.

      Dès qu’on évoque l’enfance, on est tenté d’idéaliser, en grandes envolées lyriques et métaphysiques : l’enfance serait toute d’émerveillements, d’enchantements et d’innocence, une préhistoire sauvage et authentique, un paradis perdu, un âge des commencements qui détiendrait la clé des origines, qui lèverait le voile sur le destin de l’homme.
      Nous sommes pris dans le grand récit de la modernité dans lequel l’idée d’une enfance de l’humanité et de son dépassement joue un rôle central. Le biais évolutionniste nous englue dans l’idée que l’enfance est une étape sur “le chemin de la vie”, dont la destination et le modèle de rapport au monde sont la connaissance objective et raisonnable de l’adulte.

      Cette exposition propose plutôt de donner à voir et à entendre la manière dont le désir des enfants se déploie dans les mondes qu’ils ne cessent de parcourir. L’enfance, à la fois insouciante et inquiète, puissante et vulnérable, tourbillonne et ne cesse d’habiter l’inexprimé et l’inconnu. À travers les détours, les interruptions, l’anachronisme, l’étrangeté, les jeux — n’importe quel dispositif enfantin — elle met en crise le monde et la langue reçue par une réinvention subversive.

      Nous ne protégeons pas les enfants du monde, c’est l’inverse, car le monde est trop vieux et maladif. « La préoccupation des enfants est de savoir comment raconter au mieux quelque chose pour que le monde tienne » (Vincent Delecroix, Leur enfance). Il nous faut les écouter. Les enfants sont aussi des témoins et des acteurs qui racontent, inscrivent, montrent, prennent part aux mémoires et récits des sociétés.

      L’enfance avec ce qu’elle laisse de traces, de doutes, de questions, de force et de tristesses, de capacité d’émotions.

      « L’enfance constamment vivante, c’est […] une expérience de l’indemne, de l’intact, de l’émerveillement, de la déception, aussi. Une charge d’esprit qui procure de la joie et permet la créativité au quotidien. Cette enfance-là est classée “secret défense” car elle contrevient à la société de l’obscène, du cynisme, de la dérision. Il n’y a pas d’accès “autorisé”. Pour entrer en contact avec elle, qui veille pourtant en chacun, il faut opérer une sorte de casse. S’y glisser en voleur de feu, rouvrir les sources. […] Qu’est-ce qui fait la dangerosité de l’enfance ? Sa folie douce. Oui, le désordre, l’incohérence, le délire, le désir, mais aussi la perception immédiate du fiable et de l’équivoque, la capacité d’habiter l’instant, le pouvoir de recréation — de récréation — du langage. Le monde parle à l’enfance et elle parle au monde — et même aux fantômes. […]
      Il y a des artistes qui savent dire comme personne ce royaume de tumultes et de chuchotements. Et toute la solitude qui a son opéra en elle. » (Anne Dufourmantelle, L’art de l’enfance, Libération, 2016)

       

      en écho à l’exposition :

      • vendredi 19 mai, 18h30 : vernissage gourmand en présence des artistes
      • dimanches 4 et 25 juin : ateliers d’écriture poétique animés par Brigitte Mouchel (écrivain)
      • samedi 17 juin : atelier d’écriture poétique, collage et geste plastique animé par Brigitte Mouchel (écrivain) & Irvi (carnettiste et collagiste)
      • vendredi 21 juillet, 18h30 — tournoiements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors)
      • vendredi 11 août, 18h30 — chambardements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors) & Brigitte Mouchel (écrivain)

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Nicolas Desverronnières, Firestone Peak

    • Exposition
    • 13.05.23 → 29.07.23
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Firestone Peak est un lieu composé de prairies, de collines boisées, de rivières et de parois rocheuses.

      L’exposition, se situant au carrefour du sentier de randonnée, du muséum et du parc d’attractions, propose la traversée de ce territoire pluriel. 

      Cette mise en scène se compose d’un ensemble d’objets et d’images qui pointent les interactions entre espaces naturels et artificiels.

      A travers le détournement de formes et de motifs liés à la géologie, l’architecture ou le divertissement, se constitue un scénario propice à une étrange exploration.

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2023
    • Matthieu Dorval est le peintre des éléments, des étendues infinies, des ciels et des océans, et sa palette cosmogonique se veut l’instrument d’une perpétuelle recréation du monde. Il peint la fin des terres, les falaises d’Irlande, les landes et les brumes de la presqu’île de Crozon, les fractures rocheuses, le bouillonnement des flots. Son œuvre s’apparente à une célébration du mystère originel, dans le concert initial des forces, débarrassé de l’Histoire, de la présence des hommes, de tout ce qui entrave et enlaidit. C’est cette mémoire élémentaire que sonde et creuse sans fin son travail, attentif aux variations lumineuses, à la menace des grains et des tempêtes, à ces jalons mystérieux qui sont comme les signes de villes oubliées ou englouties. Le temps défile comme les nuages et les intermittences du ciel, les continents glissent et dérivent, mais demeure ce mystère absolu, celui d’une création somptueuse, magique et indéchiffrable qu’il ne s’agit surtout pas de représenter, mais de capter dans un flux de couleurs et de formes, de figurer dans sa mobilité et sa puissance. Face aux toiles, aux céramiques, aux cartes et aux dessins maritimes de Matthieu Dorval, la contemplation n’a rien de statique, elle est toujours vertige et mouvement, elle enlève et elle emporte, elle plonge aussi dans une rêverie aérienne et lestée, à la source d’où tout surgit et où le monde garde la beauté et l’éclat d’une sorte de genèse perpétuelle.                                                                                                  Philippe Le Guillou                                                                                                 Brest, 10 mai 2022.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE_MD.jpg
    • 13.05.23 → 30.07.23
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2023
    • Oodaaq Festival #12

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-Oodaaq.jpg
    • 11.05.23 → 20.05.23
      Exposition
      L’Œil d’Oodaaq
    • Festival d'images nomades et poétiques, exposition et programmation d'une cinquantaine d'artistes français et internationaux

      Pour sa douzième édition, le Festival Oodaaq investit l’Hôtel Pasteur, le Jeu de Paume et la Capsule Galerie du 11 au 20 mai. Embarquez avec nous pour 10 jours d’exploration au cœur d’images et de propositions artistiques expérimentales qui questionnent chacune à leur manière des enjeux sociaux, écologiques et féministes contemporains.

      Dans une atmosphère grave qui témoigne de notre époque en crise mais laisse néanmoins toute leur place à l’humour et à la poésie, ces créations récentes dialoguent au sein de l’exposition Au loin le reflet du vacarme et de deux programmes de projection (À corps perdus et Éclore sur les ruines), présentés dans les espaces de l’Hôtel Pasteur. La déambulation proposée au public invite à une réflexion poétique et politique sur les manières dont les images peuvent interroger les rapports de pouvoir qui régissent notre monde et se faire vecteur des luttes qui le traversent.

      Pour compléter cette programmation, deux cartes blanches sont données aux structures partenaires d’Instants Vidéo (Marseille) et du GIV (Montréal), consacrées à des créations vidéo féministes et/ou réalisées par des femmes.

      La conférence donnée par la chercheuse Alessandra Arno de la plateforme Visual Container (Milan) autour de la création vidéo féministe dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient apporte un éclairage théorique sur ce thème.

      Des temps festifs sont proposés lors du premier week-end du festival, les vendredi 12 et samedi 13 mai. Organisées au Jeu de Paume, ces moments de performances et de concerts sont imaginés comme des exutoires collectifs pour le public.

      Le festival s’attache également à aller à la rencontre d’un public non familier de l’art contemporain en projetant le programme vidéo Kaléidoscopie dans la vitrine de la Capsule Galerie, visible depuis l’espace public.

      Pour clore le festival, une soirée de projection-débat aura lieu au bar L’Attrape-Rêve le vendredi 19 mai autour du programme vidéo Faire corps, consacré aux créations vidéo d’étudiant·es de l’EESAB sur le thème des imaginaires queer et leur expression à travers les corps.

      Trailer du festival : https://vimeo.com/819171080?share=copy

      JEUDI 11 MAI

      HÔTEL PASTEUR

      18h – Inauguration du Festival Oodaaq #12 et Vernissage de l’exposition Au loin le reflet du vacarme

      19h – Projection du programme vidéo À corps perdus

      19h45 – Projection Carte Blanche du G.I.V Voix

       

      VENDREDI 12 MAI

      JEU DE PAUME

      18h – Ouverture des portes

      18h30 – Discours introductif

      19h – Performance Johanna Rocard, La Grande Folie

      20h – Concert Pareil

      21h15 – Live audiovisuel performatif de Mångata

      23h – Fermeture

       

      SAMEDI 13 MAI

      HÔTEL PASTEUR

      14h30 – Projection du programme vidéo Éclore sur les ruines

      15h30 – Projection Carte Blanche d’Instants Vidéo Comme je mords, comme j’aboie

      16h30 – Conférence d’Alessandra Arno sur le féminisme dans la création vidéo en Afrique du Nord et au Moyen-Orient

      JEU DE PAUME

      19h – Ouverture des portes

      19h15 – Discours introductif

      19h30 – Dj set Ororr

      21h45 – Performance Florænt Audoye

      22h45 – Concert Hildegarde

      1h – Fermeture

       

      DIMANCHE 14 MAI

      COUR DU PALAIS SAINT-GEORGES

      14h-18h – Tournoi de pétanque : moment convivial entre artistes, public et équipe du festival

       

      VENDREDI 19 MAI

      BAR L’ATTRAPE-RÊVE

      19h – Projection-débat du programme vidéo Faire corps des jeunes artistes de l’EESAB

       

      → L’ensemble du Festival Oodaaq est à prix libre et conscient

      → Une billetterie en ligne est mise en place pour les soirées du 12 & 13 mai au Jeu de Paume : la salle ayant une petite jauge, prendre un billet en ligne permet de vous assurer une place tout en soutenant le festival (prix minimum de 5€ par soir / 8€ les deux soirs). Une billetterie sur place reste prévue dans la limite des places disponibles !

      Billetterie en ligne : https://www.helloasso.com/associations/l-oeil-d-oodaaq/evenements/soirees-festival-oodaaq-12?_ga=2.29403578.464424042.1682343336-1744610152.1681891481

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • Claude Viallat | Recent paintings

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2022-285-min-scaled.jpg
      CLAUDE VIALLAT 2022-285, 2022 Acrylique sur tissu 148 x 129 cm
    • 06.05.23 → 17.06.23
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Claude Viallat

      His neutral form that reminds of a sponge or a bean, Viallat’s signature for more than 50 years, has earned him worldwide recognition: retrospective at the Centre Pompidou in Paris, participation in the Venice Biennale, and acquisitions for the collections of the Museum of Modern Art of the City of Paris and the MOMA in New York.

      The French contemporary painter, Claude Viallat, was born in 1936 in Nîmes, where he lives and works today. As one of the founding members of the Supports/Surfaces painting group, the artist focuses primarily on the motif, repetition and process, rather than on the subject, which he places in the background, revolutionizing painting.

      Viallat’s medium is free and heterogeneous. He works on diverse materials, found in flea markets, secondhand stores, attics. He paints on burlap bags, umbrellas, parasols, tablecloths, boat covers, tent covers, always deployed on the ground.

      The artist’s creative process is all about the repetition of a simple and recurring form, immediately recognizable, on the entire surface of a canvas freed from its frame using the all-over technique. A remarkable colorist, Viallat uses bright color to apply the form that made him famous, “the simplest, most elementary, most immediate that is“, declined infinitely over the media.

       

    • Les ailes de Caïus
    • 2024
    • Love Waves. B612

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/louise_rauschenbach_an_abstract_picture_wite_love_waves_e4310dcc-4240-4485-a25a-10bf8c6a4a72.png
    • 06.05.23 → 17.05.24
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Fanny Gicquel, Eléonore Grignon, Dounia Ismaïl, Constance Legeay, Malo Legrand, Nathan Lepage, Thibault Philip, Emanuel Soopaya, Virginie Vallée, Vincent-Michaël Vallet

      Sur une invitation des Ailes de Caïus, certain·es des artistes résident·es de B612 signent une exposition collective, LOVE WAVES, en référence aux ondes sismiques qui se propagent à la surface de la Terre lors d’un séisme.

      Dans un contexte plus poétique, LOVE WAVES évoque les ondes d’amour, de compassion et d’affection qui se répandent entre des individus qui se rencontrent. Au sein de B612, ces deux significations se rejoignent. Cet immeuble-atelier est avant tout un lieu de rencontre, un espace où les idées se confrontent, se transforment, se subliment mutuellement pour finalement se propager. Pensée comme une hybridation entre des formes artistiques singulières, l’exposition célèbre la collaboration comme source d’inspiration et manière de penser la création.

      __________

      À PROPOS DU COLLECTIF

      L’Atelier B612 est une résidence de jeunes artistes située à Rennes. Les locaux comportent une trentaine d’ateliers ainsi qu’une salle d’exposition.

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    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2023
    • Autre noir & Couleurs sculptées

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/toile65-scaled.jpg
    • 13.04.23 → 22.07.23
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Amimono / Jean-Claude Amoric / Jacques Blanpain / Béatrice Bruneteau / Benjamin Deroche / Matthieu Dorval / Yann Gautron / Tom Geleb / Lady K / Florence Lemiegre / Vincent de Monpezat / Cali Rezo / Benoît Sjöholm

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Le complexe du homard / Cléo-Nikita Thomasson

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vynile-Vitrine.png
      Le complexe du homard - Cléo-Nikita Thomasson
    • 12.04.23 → 11.05.23
      Exposition
      Le Larvoratoire Photographique
    • Cléo-Nikita Thomasson

      Le complexe du homard est un travail au long cours sur l’adolescence réalisé entre 2012 et 2014 alors que la photographe, Cléo-Nikita Thomasson, entre à peine dans ses vingt ans. Fait de rencontres aléatoires dans la rue et sur les réseaux sociaux, Le complexe du homard consigne ces amitiés de hasard dans trois carnets. Travail sur l’autre, mais indirectement introspectif, il témoigne d’une urgence quasi obsessionnelle à enregistrer et conserver cette période vulnérable et éphémère pour en retenir la puissance émotionnelle et documenter la mue des corps, des peurs et des rêves.

      _____

      Cléo Nikita Thomasson, née en 1994, vit et travaille à Lyon. Elle est diplômée en Photographie documentaire à l’École Supérieure des Arts de l’Image, Le Septante-Cinq, Bruxelles et cofondatrice du Collectif horizon. Elle travaille encore aujourd’hui sur l’adolescence avec Du sel dans les cils.

    • méandres
    • 2023
    • ne laisse pas de troubler. Annabelle Amoros & Stéven Pennanéac’h

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_troubler_2023.png
    • 09.04.23 → 08.05.23
      Exposition
      méandres
    • Avec une grande attention et bienveillance aux rencontres — de lieux, d’histoires, de personnes — Annabelle Amoros et Stéven Pennanéac’h cherchent à rendre compte d’un monde, certes inquiétant, mais également traversé de rêves, d’imaginaires, de tout ce que les hommes mettent en partages, en conversations, en récits. Un monde dont ils font partie, dont ils sont proches.
      Cette manière de tout prendre en compte — ce qui relève de l’émotion, de la pensée, de l’imaginaire, ce qui est là, ce qui ne l’est plus, ce qui semble advenir — pourrait nous permettre de regarder le monde en face, là où toutes les coordonnées de l’expérience habituelle s’effondrent, de réinventer des rapports à l’enfance, à la mémoire, au désir, et ainsi de retrouver, paradoxalement, un rapport plus réel au monde. Chacun à sa manière, sans le dire, est engagé dans notre temps.

      Les individus présents dans les peintures de Stéven Pennanéac’h sont le plus souvent indéchiffrables, brouillés. Personnes ou personnages, dans un paysage qui oscille entre le quotidien et une scène théâtralisée. On les voit solitaires, on les soupçonne accablés. Ils seraient comme des témoins à charge d’un monde de désastres. Les paysages sont empreints de mélancolies contemporaines. « Ne secouez pas trop les tableaux de Stéven Pennanéac’h, ils sont pleins de larmes. » (Gérard Lefort, 2012)

      Les films d’Annabelle Amoros « reste(nt) en retrait de tout témoignage et de toute hypothèse et nous invite(nt) en tant que spectateurs à visiter un espace dans lequel nous […] croisons des personnages témoins d’une chose que nous ignorons et que nous ne cessons de chercher. » (Yannick Hannel, 2021) Des films souvent captés au crépuscule, offrant ainsi la possibilité d’accentuer la magie, l’onirisme, le mystère, parfois l’angoisse, et la théâtralisation des espaces et des êtres. Avec des images féériques, empreintes d’étrangeté, de contrastes, comme autant de touches impressionnistes, elle nous invite à un ailleurs fantasque mais étrangement proche de notre réalité.

      Tout comme les films d’Annabelle Amoros, les peintures de Stéven Pennanéac’h représentent un univers qui semble familier, mais « ne laissent de troubler. Et bientôt l’on s’y perd, parce qu’à zigzaguer entre les figures ainsi exposées, personnages, paysages, constructions, objets, ce que notre regard finit par entrevoir semble moins rassurant. Alors on commence en général à se raconter des histoires. » (Philippe Guéguen, 2015)

       

      en écho à l’exposition :

      • vendredi 7 avril à 18h, projection de deux films à l’Arthus ciné de Huelgoat en présence d’Annabelle Amoros :

      Churchill, Polar Bear Town, dernier film documentaire d’Annabelle Amoros

      Sauvage, de Léonore Mercier

      • samedi 8 avril à 18h, vernissage en présence des artistes et en musique avec la Compagnie Caméléon (Bénédicte Jucquois & Sophie Chénet)
      • samedi 22 avril, atelier d’écriture poétique, collage et geste plastique : une journée animée par Brigitte Mouchel (écrivain) et Irvi (carnettiste et collagiste)

    • Les 3 CHA
    • 2023
    • ENESS, Modern Guru & the Path to Artificial Happiness

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/render02-Copie.jpg
    • 08.04.23 → 18.06.23
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Les Moyens du Bord
    • 2023
    • Marie Bonnin, Même si ce ne sont que des fragments

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mariebonnin-scaled.jpg
      Marie Bonnin Même si ce ne sont que des fragments
    • 01.04.23 → 03.06.23
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Les Moyens du Bord vous invitent à découvrir sa nouvelle exposition Même si ce ne sont que des fragments de Marie Bonnin au pôle culturel Le Roudour à Saint-Martin-des-Champs.
      Le travail de Marie Bonnin traduit une impossibilité à saisir le paysage.
      En collectant fragments, strates et détails, l’artiste tente de mettre en image les variations de la nature, et des regards posés sur les lieux. Dans ses compositions, des formes littéraires apparaissent en filigrane, plaçant son expérience du paysage quelque part entre le vécu et la fiction.
      L’exposition Même si ce ne sont que des fragments propose des juxtapositions d’extraits textuels et picturaux offrant aux regards un parcours poétique au cœur d’une nature foisonnante, et font la part belle à ce qui se dérobe
    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • Après nous, le Déluge

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Expo-printemps_insta_1080-2.jpg
    • 26.03.23 → 28.05.23
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Zad Moultaka, Mâkhi Xenakis

      Aujourd’hui, il ne serait plus possible de s’écrier étourdiment avec Madame de Pompadour, favorite du roi Louis XV, comme à l’époque de la construction du château de Kerguéhennec : « Après nous, le Déluge » ! En se moquant de ce qui peut advenir après notre mort, nous condamnons l’humanité suivante à un présent éphémère, comme le relevait le philosophe Peter Sloterdijk. 

      Si la crainte d’un soulèvement des eaux demeure dans l’inconscient mythique des peuples, elle a retrouvé toute son actualité à l’heure du réchauffement climatique, de la montée du niveau de la mer et du droit des eaux à disposer d’elles-mêmes.

      Le mythe de l’engloutissement de l’humanité provient d’une terreur immémoriale. Sur les côtes menacées de Bretagne, il prend la forme singulière de la légendaire ville d’Ys, qui aurait disparu sous les flots en baie de Douarnenez – ou de Quiberon –  au début de notre ère. 

      Afin de mettre le fantasme à l’épreuve de la science et de la fiction et tenter de dépasser la peur, la précieuse esquisse pour La fuite du roi Gradlon d’Evariste-Vital Luminais, artiste nantais obsédé par le mythe d’Ys, introduit l’exposition des créations diluviennes de deux artistes venus de Méditerranée : Mâkhi Xenakis et Zad Moultaka. Avec l’espoir que l’inéluctable déluge à venir puisse être aussi un temps de renouveau.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2023
    • Les rochers fauves | Clément Chapillon

    • Exposition
    • 24.03.23 → 21.05.23
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • Des fourmis dans les jambes !

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Des-fourmis-dans-les-jambes-exposition.jpg
    • 10.03.23 → 17.05.23
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Caroline Thiery, Johanna Cartier, Julie Béasse, Olivier Garraud, Pierre Budet, Jérémy Le Corvaisier

    • Les ailes de Caïus
    • 2022
    • Le peuple des pierres. Angélique Lecaille

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/22-un-balcon-au-dessus-du-brasier-22-dessin-au-graphite-360-x-200-cm-2017-clartiste-scaled-1.jpeg
    • 10.03.23 → 13.05.22
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Il est évident que nous avons besoins d’un nouveau récit fondateur, ou mieux encore, d’un ensemble de récits capables de replacer chacun dans la nature à titre individuel (…). Nous avons désespérément besoin d’histoires qui laissent transparaître avec beaucoup plus de clarté la façon dont les relations se manifestent dans nos vies quotidiennes. Il est impératif que notre culture accorde à nouveau une place centrale aux histoires, des histoires reliant nos vies à la grande vie que certains nomment Gaïa mais que chacun d’entre nous devrait pouvoir nommer comme bon lui semble.

      Dans l’œil du crocodile, l’humanité comme proie, Val PLUMWOOD, Éditions Wildproject, 2021, p 89-90

      Au printemps, « Le peuple des pierres » investit la Galerie Net Plus, pour une exposition mêlant dessins au graphite et sculptures. L’artiste, Angélique Lecaille, propose un voyage mystique et poétique, entre architecture et paysages naturels. La géométrie des formes flirte avec des états gazeux ; les cieux vaporeux se mêlent aux aspérités des roches ; le minéral danse avec l’organique. Impossible de déterminer d’où proviennent ces paysages, ni de quelle période.

      C’est une invitation à la contemplation des éléments, de leurs transformations et leurs soulèvements. L’artiste nous convie à découvrir ces territoires, à la fois connus et étrangers.

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Angélique Lecaille, très impliquée dans la vie culturelle de la métropole, a enseigné et enseigne toujours dans différentes écoles supérieures de Rennes. Bien qu’elle ait une pratique diversifiée, ce sont ses paysages en noir et blanc et en grand format qui font sa marque de fabrique. S’appuyant sur l’histoire des territoires, l’artiste fabrique des récits entre réalité et fiction. Par son traitement, son intérêt pour les nuages, les montagnes, ou encore les ruines, la pousse à dépasser l’image pour la rendre atemporelle, poétique, presque mythique.

      L’artiste est représentée par Mélanie Rio Fluancy. Son travail est présent dans au sein de collections publiques (Frac Bretagne, Artothèque de Nantes, Brest, Angers, Vitré…) et privées dont la collection As seen By, de la Maison DIOR. Son travail est régulièrement représenté au sein de foires et salons internationaux (Paris, New-york, Dubaï).

      Site internet : ddabretagne

      Page instagram : @angelique_lecaille

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • Performances et encontre avec les commissaires d’exposition Elen Cornec et Sylvain le Corre

    • Conférence
    • 05.03.23 → 05.03.23
      Conférence
      Domaine de Kerguéhennec
    • AÛBE, BERNARD Eva, BOYER Marie, CADIC Aube, CANTELAUBE Alix, CHEMIN Francois, CORDINA, DANIEL Margaux, DELAITE Marie, DIBOINE Eloise, DUBOIS Merovee, GUIHARD Maldon, LE GAL Kim, NEVEU Jeanne, PRIOULT Juliette, REYES Isabella, SAVARY Emma et SUBTIL Romane

      Pour clôturer l’exposition temporaire Where do we go from here? consacrée à la nouvelle génération d’artistes, venez rencontrer les commissaires d’exposition et les artistes, et échangez avec eux autour du paysage, thème central de l’exposition.

      • 15h-17h30

      Performance musicale avec François CHEMIN, autour des paysages extérieurs

      Lecture dans les écuries avec Margaux DANIEL, autour des paysages intérieurs

      Performance avec Mérovée DUBOIS et CORDINA, autour du paysage des songes

      Rencontre avec les commissaires de l’exposition Sylvain LE CORRE et Elen CORNEC : Paysage et environnement; lecture du paysage par la jeune création.

    • Les ailes de Caïus
    • 2023
    • Intersections. Hervé Le Nost, Sheilla Laclusse

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Chinese-banana-2021-decalcomanie-sur-gres-20x30-cm-scaled-e1680605154918.jpg
    • 02.03.23 → 05.05.23
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • L’exposition Intersections présente le travail d’un couple d’artistes : Sheilla Laclusse et Hervé Le Nost. Ces derniers travaillent depuis plusieurs années côte à côte et propose pour la première fois d’exposer en duo.

      Intersections présente deux parcours parallèles, deux pratiques artistiques dont les lignes ont un tracé différents et convergent, parfois. L’échange fût constant dans le temps en va-et-vient entre l’art et le quotidien. La réunion entre les deux artistes s’effectue grâce aux croisements d’idées, et aux échanges à propos de la liberté, de l’égalité, de l’existence. Cela donne place à des engagements, à des voyages et à des références partagées.

      La démarche artistique de chacune et de chacun se déploie dans l’espace de la galerie grâce au partage entre des moments de connexions entre les deux artistes et des cheminements plus intimes et personnels.

      Sheilla Laclusse élabore un travail pictural, imprimé et textile par le gaufrage, le dessin et la gravure. D’origine caribéenne, ces techniques permettent à l’artiste d’interroger les sujets relatifs à la genèse, l’identité et le métissage. La superposition des matières comme la dentelle, la tarlatane et la feuille d’or – qui évoquent l’épiderme de la peau – la projette dans un monde qui n’est pas figé, sans itinéraire tracé où les cultures évoluent librement.

      Hervé Le Nost fait appel à différents médiums dans sa pratique artistique. Par le dessin, la photographie, la vidéo, la céramique, le verre, l’artiste s’approprie et interroge les procédés sculpturaux existants. Les objets et les matériaux se superposent entre eux formant un continuum, un récit, où chaque élément semble être à sa place. La pièce de puzzle est un élément fort dans le travail de l’artiste. Elle devient un lieu de rencontre permettant l’assemblage, la recomposition et l’imbrication des éléments.

      Les motifs décoratifs, le doré et le baroque sont omniprésents dans le travail des artistes, aux récits à la fois intimes et collectifs.

      __________

      À propos de Hervé Le Nost

      Depuis une quarantaine d’années, Hervé Le Nost associe photographies, récoltées lors de voyages, de résidences, de rencontres, à la sculpture dans son travail artistique. Emprunt aux cultures populaires, Hervé Le Nost détourne, empile, amasse les matériaux, dits artisanaux, et compose des formes parfois chimériques, parfois humanoïdes. C’est un équilibre qui semble bancal, mais transparaît avec humour, justesse et légèreté. L’ensemble de son travail est qualifié comme baroque. Par des techniques diverses pour expérimenter les matières, comme la céramique (résidence à la faïencerie Henriot, Quimper), le bois, le verre et une remise en cause des modèles établis et académiques de l’art contemporain étudié en école d’art, Hervé Le Nost déconstruit, reconstruit, assemble des objets, des formes, des matières qui semblent incompatibles, mais qui ont une connexion logique dans l’imaginaire de l’artiste. Hervé Le Nost né en 1957 à Guingamp, vit et travaille à Cast. Lauréat de la Villa Médicis hors les murs de New York en 1988. Remporte plusieurs 1% artistique présents sur le territoire. Participe à plusieurs résidences (France, Maroc, Canada, Martinique, Chine).

      Site : ddabretagne
      Instagram : @hervelenost / @lenostherve 

      À propos de Sheilla Laclusse

      Depuis 1989, Sheilla Laclusse expérimente, élabore et teste comme dans un laboratoire un travail pictural, imprimé et textile. En combinant les techniques, par le gaufrage, par le tissage, par les encres, l’artiste questionne les identités, les métissages, la liberté du voyage et l’échange. Les formes produites sortent du cadre, sont abstraites par la superposition et l’assemblage de matières comme la trame d’un tissu, la feuille d’or, le verre. Toutefois, deux motifs reviennent souvent, emprunts aux origines caribéennes de Sheilla Laclusse, celui de la fleur et celui de l’épiderme. Sheilla Laclusse née en 1966 aux Abymes, Guadeloupe, vit et travaille à Cast. Expositions personnelles en Bretagne et collectives en France, Belgique, Chine.

      Instagram : @sheillalaclusse

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • Finissage exposition – L’ombre du soleil

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/3-soleils.jpg
    • 25.02.23 → 25.02.23
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Catherine Duverger

    • Galerie du Faouëdic
    • 2023
    • Playtime // Élodie Boutry

    • Exposition
    • 24.02.23 → 14.05.23
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • (Giving Shape to the World)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Capture-décran-2023-01-16-à-11.59.02.png
    • 17.02.23 → 20.05.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Mathieu Kleyebe Abonnenc, Monira Al Qadiri, Kader Attia, Judy Chicago, Torkwase Dyson, Romuald Hazoumè, Zanele Muholi, Otobong Nkanga

      Ecological questions and the colonial past lie at the heart of the stories running through the latest creation, entitled Leçons de Ténèbres (Lessons of Darkness), by choreographer Betty Tchomanga. She has been invited to extend her project by curating an exhibition at Passerelle Centre d’art contemporain in Brest.

      Leçons de Ténèbres was originally a liturgical musical genre of the seventeenth century which sets to music «Jeremiah’s Lamentations» about the destruction of Jerusalem in the Bible. It is also the title of a 1992 film by Werner Herzog on the 732 burning oil wells of Kuwait, set on fire by retreating Iraqi forces. The director presents us with an apocalyptic vision like a long poem on the end of the Earth.

      The Leçons de Ténèbres by Betty Tchomanga evokes those who have disappeared, ancestors, and their ghosts. These lessons tell of darkness, explore the obscure, our hidden and long-buried stories.

      «I designed this exhibition as the natural extension of my choreographic work and of the research associated with it. The works and artists I have chosen to invite are all linked to the thoughts, imaginings and images enriching my two latest creations, Mascarades and Leçons de Ténèbres. I based my ideas on the notion of ‘Giving shape to the world’ developed by Malcom Ferdinand, Doctor in Political Philosophy, in his book Une écologie décoloniale, penser l’écologie depuis le monde caribéen (A Decolonial Ecology, Thinking from the Caribbean World). In this essay he proposes a new way of tackling the ecological question by linking it to colonial history. The figure of the slave ship here appears as a political metaphor of a world characterised by relationships of domination. The ship-world figure offers an alternative history of the world and of the Earth where it is possible to bring together and share beliefs, thoughts and imaginings. This metaphor resonates with my research into the voodoo cult and the myth of Mami Wata [a water deity of the African cult of voodoo]. Like the ship-world of Malcom Ferdinand, my choreographic work, just like this exhibition, is based on the dissemination, coexistence and juxtaposition of images, imaginings and beliefs.

      Prendre corps au monde (Giving Shape to the World) extends the ‘mantra of Frantz Fanon [psychiatrist and essay writer, a major figure in anti-colonialism] aimed at making the body the starting point for questioning the world.’ How can bodies be the anchor points of commitment to the world? How can bodies in a subordinate position (that is, racial, gender and social minorities) interact with their environment, and with that of their ancestors? How can bodies transform violence and anger into the energy for an emancipatory rebellion? How can we bring out tales that are forgotten, long-buried, erased or hidden? How can we talk to ghosts?»

      Betty Tchomanga, October 2022

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • (Love, daisies and troubadours),

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_9145-scaled.jpg
    • 17.02.23 → 20.05.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Emma Seferian

      This exhibition is the fruit of our workshop residencies, our annual research and production programme which invites a visual artist to come to Brittany and spend three months working in the art centre’s workshops. This residency is held in conjunction with Documents d’Artistes Bretagne, an association that promotes and disseminates works by artists from our region. It also provides the artist with the critical and technical support they need to produce exceptional works.

      The atmosphere into which Emma Seferian welcomes the visitor is glowing, kindly and joyful. The title itself is gentle, Amours, marguerites et troubadours (Love, daisies and troubadours), evoking the last episode of the first season of the television series Gilmore Girls which tells the story of a single mother’s relationship with her daughter. This single parent family unit and the issue of the emancipation of parents are what particularly attracted the artist to this feelgood series, adding a light-hearted mood. The rather vague words of the title act as clues to the interests of Emma Seferian. The love of friends, lovers and family is at the heart of this exhibition, as are issues of art dubbed ‘decorative’ and music as a means of communication.

      On the one hand, Emma Seferian challenges the notion of cultural heritage, especially the matriarchal heritage. She uses the skills and techniques allotted to women, including needlepoint, tapestry and embroidery, questioning their use and history. Whereas this type of work used to be utilitarian and functional, making hard-wearing clothes and furnishings, now these activities have become transformed into creative leisure or even fashion. We are therefore witnessing a cultural appropriation by the wealthier classes of traditional working-class expertise. This phenomenon is continuous and affects every field of activity. It is not new – the dominant classes always take over codes, symbols and history for their own economic and communication needs. On the other hand, Emma Seferian mishandles the functions of objects and modifies the characteristics attributed to them: a carpet becomes a mural, mottled objects incorporate works of art while rustic wrought iron gains in lightness and elegance. By collecting these rebus puzzles and everyday objects, she attempts to treat art as a close friend who belongs to her while aiming at the universal.

      It is no coincidence that the decorations and techniques used by Emma Seferian are related to her personal story. She is particularly inspired by the traditional art of Armenia, a country at a crossroads, nurtured by Persian, Asian and Western influences, and the land of her family origins. She has observed and studied the illuminated manuscripts of the fifteenth century and later, produced by Armenian monasteries, taking details from the paintings and including them in her own paintings, textiles and assemblages. She was particularly struck by some Christian images of the Renaissance, such as the representations of Saint Matthew busy writing in urban landscapes that are often confused, with perspectives that have gone awry, mixing Interiors and exteriors. Emma Seferian takes these scenes and removes the person, creating a series of three strange yet warm paintings in which the empty décor becomes the work’s only subject. Religion is symbolically replaced by intimacy, with a sensation of well-being and calm. Because one of the artist’s great objectives is found in this search for the feelings of comfort and pleasure one can find in works of art. The soundtrack played in the exhibition recalls the word ‘troubadour’ of the title and the relation to music – Emma
      Seferian is also a DJ – and above all reinforces this quest for fulfilment.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • Recent works of Alain Clément

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_7910-Modifie.png
      ALAIN CLÉMENT : 21MA13P, 2021, Huile sur toile, 120 x 120 cm
    • 10.02.23 → 17.03.23
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Alain Clément’s productions all have in common that they are colored compositions, “non-figurative”, which have no “subject”, but in which gestuality, the body, and writing take into account the space of the work (of the painting or sculpture) and the real space (that of the spectator and the exhibition space).

      The bright color now plays a determining role.

      « My forms radiate and pulsate the space. The composition is born from their tensions. They seek to constitute an autonomous and moving space which digs or inflates the plane until the sculpture. » A.C.

      In Clément’s work, paintings and sculptures can thus be largely articulated. If the paintings appear as architectural spaces, structured by the color, put in shape by the values, the sculptures are like the projection of the pictorial gestures, of the forms-colors, in the space: the painting leaves the pictorial field illusionist. Space is the material of the painter as well as the sculptor.

      PERSONAL EXHIBITION OF RECENT WORKS BY ALAIN CLÉMENT TO BE DISCOVERED FROM FRIDAY FEBRUARY 10 TO SATURDAY MARCH 17, 2023
      VERNISSAGE OPEN TO ALL IN THE PRESENCE OF THE ARTIST FRIDAY, FEBRUARY 10 FROM 6 TO 8 PM
    • 40mcube
    • 2023
    • Romane de Watteville, Studiolove

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_romanedewatteville_portrait_web_3.jpg
    • 04.02.23 → 13.05.23
      Exposition
      40mcube
    • For her first solo show in a French institution, Romane de Watteville presents her paintings by combining different formats and interventions on the exhibition space. This exhibition is produced in partnership with the Centre culturel suisse as part of its nomadic on-tour programme.

      In the views of interiors, bedroom or living room, that Romane de Watteville represents in her paintings, a landscape is generally integrated in the background. The scenes that take place there are intimate. Half-naked bodies, whose faces are usually not visible, lounging on a bed, partially wearing fashion clothes and accessories, clearly identifiable by fashion victims, are painted in a realistic manner without being idealized.

      Different framings, more tightly focused, are juxtaposed: a subjective view that we assume to be the viewpoint of the person represented (the artist?), that of a cell phone that appears, also painted, or the reflection in a mirror. Some of these details can sometimes be enlarged and taken out of the work to form another, smaller one, presented next to it.

      All these elements give us an indication about the different iconographic sources used in Romane de Watteville’s paintings: selfies and photographs taken by the artist, images collected on the internet, references to art history, cinema, fashion and design.

      Based on the technical process developed in 1925 by director Abel Gance, who used three cameras to create an image three times wider than the traditional format and a narrative displayed in three different images, thus producing a «polyvision», the paintings produced by Romane de Watteville for her exhibition at 40mcube create an effect of mise en abyme while replaying the genres of the live model and the self-portrait with contemporary means.

      These new works are conceived with the will to create a dialogue, a complementarity, a link between different formats and an interplay of points of view, allowing the artist to recreate on an architectural scale the process developed in her paintings, but also to think about the display of her exhibition. Its title, Studiolove, evokes the cabinet of curiosities and more particularly the Studiolo and the Grotta of Isabella d’Este, a Renaissance collector. Between the studio, the private and even intimate space, and the exhibition space, the exhibition is thought here as a hybrid place.

      Anne Langlois

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2023
    • GRAND AIR

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JudithKakon_Montreuil.jpg
    • 04.02.23 → 14.05.23
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • La Criée centre d’art contemporain, in partnership with the Centre culturel suisse. On Tour, is presenting Swiss artist Judith Kakon’s first solo exhibition in France.

      In the wake of the holiday season Kakon, whose work revolves around the porosity between public and gallery space, and questions of usage, re‑use and circulation, is showing part of the City of Rennes’ Christmas illuminations.

      The decorations are being displayed « dormant », that is to say switched off and laid out on racks. Inspired by warehouse shelving systems, these racks are designed as artefacts combining sculptures and utilitarian objects. In this way the exhibition blurs the boundaries between stockroom and gallery, interior and exterior, the beautiful and the useful.

      Removed from their habitual context and metamorphosed in terms of form and function, these samples of urban heritage are seen in a new light by visitors to the exhibition, some of whom have doubtless wondered what becomes of the Christmas lights once the celebrations are over.

      This change of focus also reconfigures the art centre and our expectations of an exhibition: for once it is not the art that moves out into the public space, but the streets of the city that infiltrate the white cube. This reconfiguration leads us to ask ourselves what we are looking at: Can a shelf be a sculpture? What are the sculptural qualities of Christmas lights? What models do they borrow from and what do they tell us about the circulation of forms?

      Moreover, Judith Kakon’s project resonates doubly in the present context: at a time of energy restrictions the dormant lights of this eco‑responsible use/re‑use of local resources shine with a powerful symbolic charge.

      In the cabinet adjoining the main room, the GRAND AIR exhibition continues with a display of works on paper. The different series on show reflect the artist’s ongoing concerns: the transformation of a standardised form or motif (an umbrella, a parcel scan, etc.) into a unique artistic object; the interconnection between individual experiences and normative contexts; and the polysemy and fluidity of images.

      With GRAND AIR, Judith Kakon’s subtly political art offers us the opportunity to look at the objects, slippages and relationships of our globalized world, by displacing our usual perspectives and geographical notions, and by calling on us to reconsider what is behind and beside what we hold as seen.

    • Les Moyens du Bord
    • 2023
    • Mael Le Golvan, Eau noire

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Dourduff_eau-noire-Mael-Le-Golvan.jpg
    • 21.01.23 → 18.03.23
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • En créant un sentiment d’attente, Mael Le Golvan emmène le public dans ses paysages. À travers les deux séries Paysage Rudéral et Eau noire, l’artiste propose des expériences de l’horizon qui se fige dans un entre-deux. Il joue entre ombre et lumière, entre supendu et vivant, le paysage se mue en héraut tel un messager du temps. Les prises de vues nocturnes révèlent une face cachée du réel et viennent interpeller nos imaginaires individuels et collectifs.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Monsieur QQ, Le goût de l’écorce

    • Exposition
    • 14.01.23 → 29.04.23
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Sommes-nous tous devenus hors-sol ? A l’ère du Covid amnosmiac et des téléphones rétino-céphalo-chronophages, le paradoxe de nos sensibilités déborde.

      Alors, il est temps de s’empif-pafrer de mycélium et d’humus à pleines mains, en plongeant nos radicelles dans l’invisible arborescent qui nous guide, de retrouver la formule magique qui transforme tout bout de bois en baguette magique ou en monture mystique, humblement de se mettre à table et d’entendre ce qu’ils nous montrent.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2023
    • Yann Kebbi

    • Exposition
    • 14.01.23 → 05.03.23
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Le Lieu de la Photographie
    • 2023
    • Mood | Stéphane Mahé

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-website-scaled-e1670493410595.jpg
    • 13.01.23 → 12.03.23
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • L’ombre du soleil

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ombre-du-soleil-site-culturel-©.jpg
    • 13.01.23 → 25.02.23
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Catherine Duverger

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2023
    • Urbaines – Street Art

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_8385-1-scaled.jpg
    • 12.01.23 → 01.04.23
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Mélanie Bourget / Caroline Derveaux / Julia Forma / Foufounart / Lady K / Stéphanie Kilgast / Sêma Lao / Lady M / Petite Poissone / Miss Tic

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • Groupe exposition| Small formats 2022-2023

    • Exposition
    • 15.12.22 → 27.01.23
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Vera Molnar, Norman Dilworth, François Morellet, Aurelie Nemours, Ode Bertrand, Yves Popet, Frédéric Bouffandeau, Olivier Petiteau, Nikolas Fouré, Philippe Cognée, Carole Rivalin et d'autres artistes de la galerie.

      In December, each year the Oniris gallery hosts its annual exhibition of Small Formats and Works on Paper by the gallery’s artists.

      This exhibition symbolizes the conclusion of a year and the starting point of the new one. It is an opportunity to see again works of artists which have been exhibited during the past year, to discover a glimpse of those who will be exhibited next year. This exhibition integrates as well some artists’ works that were not programmed in Rennes or that were shown during our participation in fairs during these two years.

      This exhibition remains an opportunity to (re)discover more globally the thirty or so artists that the gallery defends throughout the year. It’s like an end-of-year artistic “family meeting” that is intended to be warm and colorful, to encourage artistic connections and dialogue between the members of the Oniris family.

      This exhibition, which is denser than the usual ones, brings together the majority of the gallery’s artists with a selection of works that evolves over the weeks of the exhibition.

    • Les ailes de Caïus
    • 2023
    • Le revers de la médaille. Thomas Tudoux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Baniere_evenement_FB-e1683705253118.jpg
    • 08.12.22 → 10.02.23
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Ce sont des regards d’enfants, des sourires joyeux, parfois malaisants, qui épousent les murs de la Galerie Net Plus cet hiver.

      Thomas Tudoux nous propose de nous mettre à hauteur d’élève pour regarder l’école et la société. Les couleurs douces des dessins se confrontent à des propositions qui, sur un ton faussement naïf, sont porteuses de changements radicaux. À partir de créations collectives développées avec des élèves de primaires et des futur·es enseignant·es, l’exposition interroge les modes de croyances dans le mérite et la manière dont cette notion structure notre quotidien et nos identités.

      En jouant sur les passages entre enfance/âge adulte et école/société, l’artiste examine de manière sensible les points de contact entre valeurs scolaires et valeurs sociales.

      À partir de créations collectives développées avec des élèves de primaires et des futur·es enseignant·es, l’exposition interroge les modes de croyances dans le mérite et la manière dont cette notion structure notre quotidien et nos identités. En jouant sur les passages entre enfance/âge adulte et école/société, Thomas Tudoux examine de manière sensible les points de contact entre valeurs scolaires et valeurs sociales.

      Ce projet s’inscrit dans un travail au long cours sur le mérite, mêlant arts plastiques et sociologie, développé avec Annabelle Allouch (Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Picardie-Jules Verne et chercheuse associée à l’Institut national de l’audiovisuel).

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Thomas Tudoux a une pratique très variée. Si techniques, modalités d’exposition, écritures graphiques et médiums sont nombreux, l’artiste n’en reste pas moins cohérent par ses questionnements. Portraits amusants et ironiques de notre société, les œuvres de Thomas Tudoux sont ancrées dans notre monde. L’artiste s’amuse en reprenant des éléments de l’histoire de l’art pour mieux parler des « travers » de notre époque.

      À travers une pratique individuelle d’atelier et des créations coopératives dans l’espace public et social, Thomas Tudoux explore notre rapport au temps, à l’activité, à la performance et à la compétition tel qu’il se manifeste dans le monde du travail, le système éducatif, dans l’espace urbain, ou à travers des fictions.

      Il a collaboré avec de nombreux lieux d’arts (FRAC Bretagne, La Criée – Centre d’Art Contemporain de Rennes, Art3 à Valence, Jeune Création à Paris, Atelier Tchikebe à Marseille, Lieux Commun à Montpellier, Bel Ordinaire à Pau, Halle14 à Leipzig (DE), Piano Nobile à Genève (CH), etc.) et ses travaux font partie de plusieurs collections publiques.

      Depuis 2019, il développe des créations en partenariat avec des chercheur·euse·s en Sciences Humaines et Sociales dans la volonté de renouveler le dialogue entre art, science et société.

      Site internet : ddabretagne

      Page instagram : @ttudoux

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • La Folie argentée, l’orfèvrerie civile du 18e siècle

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Folies-argentees_WEB_2022_INSTAGRAM_1080-1.jpg
    • 04.12.22 → 08.01.23
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • En France, les pièces d’orfèvrerie des 17e et 18e siècles, sont rares car elles ont souvent été fondues lors de la Révolution pour être transformées en espèces sonnantes et trébuchantes. En Bretagne, et notamment en Morbihan, on en dénombre toutefois encore beaucoup, sauvegardées ou cachées face aux saisies révolutionnaires. Si les pièces d’orfèvrerie religieuse ont été très étudiées et valorisées, celles provenant des collections nobles et bourgeoises sont méconnues.

      Commandées par les nobles, les productions civiles des ateliers d’orfèvre du Vannetais au 18e siècle ont majoritairement été conservées au sein des familles.  Grâce aux propriétaires de deux d’entre-elles et au musée de Vannes, plus de 50 pièces inédites sont présentées au public. Reflets des goûts artistiques et des modes du 18e siècle, ces objets de luxe étaient majoritairement destinés aux arts de la table.

      Cette exposition présente des pièces inédites des maître-orfèvres vannetais tels Benjamin Roysard, Jean-Nicolas Billet, Joseph-Pierre-Marie Tiret ou François Perrigaud.

      Une folie morbihannaise

      Eté 1788. Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot, futur septième duc de Rohan, réalise un voyage en Bretagne sur les terres de ses ancêtres. Il est accompagné par Anne Louise Élisabeth de Montmorency, qu’il a épousée en juin 1785 et qui n’est jamais venue dans cette province du royaume. Après une étape au château de Blain et avant celui de Pontivy, ce périple les conduit à Kerguéhennec. Construit par les frères Hogguer, banquiers de la Compagnie des Indes en 1710 sur les plans de l’architecte Olivier Delourme, ce domaine est acquis en 1732, par le Chevalier de Rohan, Guy-Auguste de Rohan, comte de Chabot, qui est le grand-père d’Alexandre-Louis. 

      Le parc remarquable de ce château, fleuri et arboré d’essences rares, est le cadre idéal pour que ce dernier réserve une surprise à sa jeune épouse.

      Le futur prince de Léon fait dresser dans le parc une table fastueuse couverte d’argenteries sous une tonnelle de tissu précieux, une  folie, érigée pour sa venue à la mode de Versailles.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • Where do we go from here ? Exposition de jeunes diplômés de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_EESAB_A4_web.jpg
    • 04.12.22 → 05.03.23
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • AÛBE, BERNARD Eva, BOYER Marie, CADIC Aube, CANTELAUBE Alix, CHEMIN Francois, CORDINA, DANIEL Margaux, DELAITE Marie, DIBOINE Eloise, DUBOIS Merovee, GUIHARD Maldon, LE GAL Kim, NEVEU Jeanne, PRIOULT Juliette, REYES Isabella, SAVARY Emma et SUBTIL Romane

      Le Domaine départemental de Kerguéhennec invite cet hiver la jeune création à faire part de sa lecture du paysage.

      Amorce de récit, le titre de cette exposition vient questionner, par son double sens, la rencontre avec un lieu, un moment, un paysage. Par cet autre “Il était une fois”, le spectateur est invité à une balade à travers les œuvres de 17 artistes diplômés de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB).

      L’exposition décline une lecture du paysage en trois temps/espaces : Paysages extérieurs -Paysages intérieurs – Paysages des songes.

      Les artistes nous amènent à explorer partiellement, à tâtons, de manière itérative voire cyclique, le paysage ou la partie d’un territoire que nous pouvons appréhender par nos sens d’un point donné. Cette approche est un prisme de lecture, où les divers médiums et formes appellent chacun à voir ses paysages.

      Où allons-nous à partir d’ici ? / Qu’allons-nous faire maintenant ?

      Les deux questions impliquent également un rapport au monde. Elles suggèrent combien les différentes crises que nous traversons bouleversent ou bouleverseront encore notre perception de nos paysages extérieurs, intérieurs ou rêvés.

      Aux allures de conte contemporain, Where do we go from here ? vient tour à tour faire résonance aux regards d’une jeune génération d’artistes sur notre société, l’environnement, les ressources et nous confronte aux rôles que chacun d’eux se voit/accepte d’y jouer ou non, aussi poétiques soient-ils.

      Le commissariat de cette exposition collective a été confié à Sylvain Le Corre et Elen Cornec, co-fondateurs de l’Atelier Marcelin.

    • Galerie de Rohan
    • 2023
    • Yann Kersalé, Light Expeditions

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/KERSALE-FACEBOOK-INSTA-1080X1080-V02.jpg
    • 02.12.22 → 02.01.23
      Exposition
      Galerie de Rohan
    • Depuis près de 40 ans, Yann Kersalé part en « Expéditions » à la rencontre de lieux, de paysages qui deviennent de véritables terrains de jeux et pour lesquels il imagine des structures sur mesure et in situ.

      L’exposition présente plusieurs grands projets imaginés ou mis en œuvre par le plasticien au cours de sa carrière. Du radiotéléscope d’Arecibo à la base de lancement de Cap Canaveral aux États-Unis, en passant par la pointe de la Torche en baie d’Audierne, chacune de ces expéditions est l’occasion de raconter le lieu et son histoire. Les maquettes, croquis, photographies et vidéos présentés sont autant de témoins de sa recherche artistique présentés dans une scénographie immersive inédite.
    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2022
    • Le Rance se fait Poulpe

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-le-poulpe-paysage.png
    • 14.11.22 → 17.12.22
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Massimo Dean, Céline Bouteloup, Richard Louvet

    • Les Moyens du Bord
    • 2022
    • Salon de la petite édition d’artiste, Multiples #16

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Multiples2021.jpg
      Exposants salon multiples 2022
    • 29.10.22 → 30.10.22
      Atelier
      Les Moyens du Bord
    • Pour la dix-septième année, Les Moyens du Bord organisent la manifestation Multiples, un rendez-vous autour de la petite édition d’artiste au pôle culturel Le Roudour.
      Ce salon, qui permet de découvrir des livres d’artiste, gravures, vidéos, sérigraphies, objets et autres créations, en présence de leur auteur, est enrichi d’un programme d’expositions, d’ateliers, de rencontres et de débats.
      Cette année, près  de soixante artistes, maisons d’éditions et collectifs présentent toute la richesse et la diversité du multiple d’artiste.

      Retrouvez l’ensemble du programme sur notre site www.lesmoyensdubord.fr

       

    • SUPRA – artiste et designer runspace
    • 2022
    • Iede Reckman, Restitution pour Territoires Extra

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG-20221026-WA0003.jpg
    • 28.10.22 → 28.10.22
      Exposition
      SUPRA – artiste et designer runspace
    • Iede Reckman

      Territoires Extra x SUPRA x Billy Town

      SUPRA participera cette année au programme Territoires Extra, coordonné par La Criée Centre d’Art Contemporain de Rennes et Passerelle Centre d’Art Contemporain de Brest, et soutenu par la région Bretagne et la DRAC Bretagne.

      Nous avons eu le plaisir de recevoir Iede Reckman de l’Artist Runspace Billy Town de La Haye (NL) pendant le mois d’Octobre 2022. Iede a pu rencontrer les élèves de l’école Saint Joseph de Saint Aubin des Landes pour y faire des ateliers pédagogiques autour de la céramique, il a également pu développer un projet de recherche dans l’atelier de SUPRA. Nous vous invitons a venir découvrir les recherches d’Iede le 28 Octobre à partir de 18h, et partager un moment de rencontre et d’échange avec l’artiste. Inès Dobelle est l’artiste sélectionnée par Billy Town pour venir en résidence pendant 1 mois chez Billy Town courant 2023. Nous ne manquerons pas de vous faire découvrir le travail d’Inès pendant sa résidence.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2022
    • Thierry Van Hasselt, Itinéraires graphiques du pays de Lorient #7

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Th-V-Hasselt-limitation-1-scaled.jpg
    • 15.10.22 → 10.12.22
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Imitation of comics

      Thierry Van Hasselt was born in 1969. Draftsman, graphic designer, scenographer, editor and professor at the École Supérieure des Arts Saint-Luc in Brussels, he is a founding member of the Fréon and Frémok editions, which proudly carry the colors and demands of graphic literature. He is also very involved in Frémok’s collaboration with La “S” Grand Atelier, a center for contemporary raw art, particularly through the “Knock Outsider” collection.

      As such, he was invited to share with Christophe Desforges the curatorship of the “Itinéraires graphiques du Pays de Lorient #7”.

      In parallel with his role as editor within Frémok, Thierry Van Hasselt is a draftsman and painter.
      He presents in the gallery of the EESAB-Site of Lorient a set of oil paintings: The imitation of the comic strip (a reference to the filmmaker’s ‘The imitation of cinema‘ Belgian surrealist Marcel Marien), whose device takes the form of a story, an improbable scenario of a non-animated film, structured by still shots. The sequence of the canvases, the editing of the images arouse the idea of ​​a displacement, of a location in the rooms of a house where points of view alternate between the interiors and the exteriors. The interplay of framing focuses on still lifes, reflections, paintings, the presence of bodies. Clues that accumulate and punctuate the slow intrusion into an intimate space.

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2022
    • Exposition peinture / installations Valérie DAUBÉ

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cosmo_836-ko.jpg
    • 15.10.22 → 18.12.22
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Valérie DAUBÉ construit son œuvre en observant ce qui fait son quotidien. Son regard se pose sur des formes géométriques souvent très élémentaires. Elle accumule des objets qui forment une collection, elle relève des formes et les assemble.

      De cet environnement, elle collecte aussi des couleurs : camaïeux subtils de tons, emprunts aux ciels bretons, palette de couleurs chaudes, pétillantes, presque fluorescentes.

      Dans ses installations ou ses peintures, la matière et la couleur dialoguent, donnent le ton, voire le rythme. Son œuvre se lit comme une partition de musique.

      L’accumulation et la répétition de formes évoquent des espaces aériens, fluides ou terrestres et figurent un monde tantôt mystérieux et poétique, tantôt inspiré du réel.

      Pour créer cet univers singulier, Valérie Daubé explore tous les champs des arts plastiques, dans un  travail de recherche de matières, jouant sur des contrastes de textures ou d’effets, invitant le spectateur à contempler un monde joyeux, laissant la place à la rêverie et au bien-être.

      C’est son univers qui est décliné sur l’ensemble des supports de communication du Service Culturel de la Ville tout au long de cette saison 2022/2023.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2022
    • Itinéraires Graphiques #7 – Le Lieu de la Photographie 
      Thierry Van Hasselt & Marcel Schmitz
      Barbara Massart & Nicolas Clément

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sans-titre-photographie-de-la-serie-Barbara-dans-les-bois-2013.-2-e1668527134643.jpg
    • 15.10.22 → 11.12.22
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Thierry Van Hasselt, Marcel Schmitz, Barbara Massart, Nicolas Clément

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Storm Hunters

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/briquomecc81rat-rebecca-brueder-scaled.jpg
    • 14.10.22 → 14.01.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Paulo Arraiano, Rebecca Brueder, Josèfa Ntjam, Pedro Valdez Cardoso

      Every day, thousands of tonnes of oil are transported by huge vessels off the coasts of Ouessant in Brittany, where the turbulent currents of the Atlantic meet those of the Channel – a place well known by sailors as the busiest maritime route in the world, in spite of its extreme conditions. Each winter, the ocean’s fury is played out in the Atlantic. The wind blows wildly, the sea rages and the rocks are like teeth ready to bite. In these stormy conditions, each ship transporting oil represents a threat to the rich ecosystems and to local fauna. In 1979, the little village of Portsall experienced one of the biggest oil spills in history, when the oil tanker Amoco Cadiz sank, pouring 230,000 tonnes of crude oil onto the coast, leaving all the beaches, shores and creeks for 300 km around covered in toxic, sticky, black oil. It took 40,000 professionals and volunteers six months to clean up the coastline and it was over seven years before the local marine species of flora and fauna had completely re-established themselves. Following this ecological tragedy, the French Navy brought into service the Abeille Flandre, an 80-metre long ship for emergency towing at sea, designed to prevent human and environmental disasters. With a crew of twelve sailors, commonly known as «Storm Hunters», this French rescue tugboat can cope with the most violent of waves to save ships in difficulty. Thanks to these brave men prepared to face the wrath of the sea, there have been no further maritime tragedies in the region ever since then.

      Taking its title therefore from the brave sailors navigating the stormy waters of the ocean to prevent human and ecological disasters, Storm Hunters is a collective exhibition tackling the environmental problems of the coastal regions, such as plastic and oil pollution. The exhibition reflects various aspects of climate change caused by human activity and of the wider impacts of humans on the natural habitats of the sea and the coast. Bringing together new and existing works by Paulo Arraiano, Rebecca Brueder, Josèfa Ntjam and Pedro Valdez Cardoso, the exhibition references various contemporary concerns such as globalisation, pollution and the repositioning of matter as a by-product of the colonial era. By using the prism of the ocean as a living being, Storm Hunters offers an exploration of different ways of engaging with the oceans and with aquatic intelligence by embodying oceanic feeling and thinking.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Rafael Domenech, the other square with no corners

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Screenshot-2022-09-27-at-18-43-54-Passerelle-cac-@cacpasserelle-•-Photos-et-vidéos-Instagram.png
    • 14.10.22 → 14.01.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Rafael Domenech (born in 1989) has chosen Passerelle Centre d’Art Contemporain for his first exhibition in France. A few years ago he moved to New York after first leaving his home island of Cuba for Miami. He finished his studies at Columbia University, and was deeply influenced by the teaching of his art teacher and friend, Rirkrit Tiravanija, a champion of Relational Aesthetics. This concept does not refer to a specific group of artists but to a way of creating art in relation to others. Domenech became part of this way of thinking about participatory art that engaged the public. His works are therefore architecture to live in or sculptures to handle and are interested in the social fabric and history of a place.

      One of the fundamental questions asked by Domenech when he accepted this invitation to put on an exhibition in France, and in Brittany in particular, was how he should position himself as a Cuban American in a country, context and culture where he was a foreigner. He wished to avoid any hegemony or cultural imperialism and was seeking a dialogue which was yet to be defined. During his visit to prepare his exhibition, as he strolled around the town, Domenech was fascinated by the profusion of socially and politically committed messages in the area of Saint Martin where Passerelle is located. He noticed stylised anti-fascist stickers, graphic slogans and posters that were sometimes militant and sometimes advertising various public events. So he settled on the title of ‘the other square with no corners’, as both a homage and a comparison, evoking Place Guérin, the famous square in Brest, known for its intermingling of people and ideas. In a spirit of co-creation and of sharing the tool which the art centre provides, Domenech informally invites local creators who produce activist images to come and take part in his exhibition.

      At the same time, the Passerelle building itself becomes a playmate you can exchange ideas with. Its raw and light-filled architecture along with its activities related to live spectacle inspired him to produce an installation in the form of a theatre with tiered seating where you can rest or watch events. Seeking to understand the history and context of the art centre, Domenech also wanted to highlight the Passerelle archives and, in particular, to show the graphic artwork of past exhibitions and events of especial significance to him. Text and graphic design are indeed essential to his practice as an artist, and he calls his sculptural works ‘books’. For several years he has been making objects that are halfway between books and sculptures, with lots of pages yet outside the classic definition of what constitutes a book. Domenech also uses this word, bearing no connection to the field of visual arts, because his objects can be touched and, in a way, read. This format also allows him travel with his works easily and to envisage the relationship with transport and production from a new angle. The artist prefers to produce the maximum number of pieces in situ, always in relation to the location, and limits himself to adding a few books designed beforehand in his studio. He wishes to avoid absurdly expensive transport costs and to recycle objects he has found locally. His is an ecological approach as much as a sensible economic one.

      The Passerelle exhibition is presented like the books he collects so avidly. It contains several chapters, and opens up and unfolds like a book; it is both intimate and to be shared, as well as being a social experience.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Abstractions Cubaines | des années 50 à nos jours

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Casanueva-scaled.jpeg
    • 14.10.22 → 14.01.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Yeny Casanueva, Sandra Ceballos, Hugo Consuegra, Salvador Corratgé, Pedro de Oraá, Carlos García de la Nuez, Flavio Garciandía, Aimée Joaristi, Ernesto Leal, Guido Llinás, Raúl Martínez, Glexis Novoa, Umberto Peña, Loló Soldevilla, Juan Vázquez Martín, Antonio Vidal

      The collective exhibition ‘Cuban Abstractions – from the 1950s to the present day’ is the Brest section of a larger project entitled ‘All the weight of an island: Collecting Cuban art’ shared between the Museum of Fine Arts in Rennes, the contemporary art centre 40mcube and Passerelle in Brest. Based on the collection of art collector François Vallée, the exhibitions tackle social and political issues as much as the formal qualities of the works.

      Passerelle Centre d’Art Contemporain presents a corpus of abstract works with their roots in Russian Constructivism and Latin American Concrete Art. A leading figure in Cuban art, Loló Soldevilla (1901-1971), acts as the key point of entry to the exhibition. She was a painter and the Cuban cultural attaché in Paris, linking the new abstract artists of Latin America in the 1950s with the European avant-garde. She shone a spotlight on geometric abstraction, especially through her gallery Color-Luz in Havana, which she founded with Pedro de Oraá (1931-2020) in 1957. The group known as Los Diez Pintores Concretos [The Ten Concrete Painters] was established with friends in 1959. This galaxy of artists was committed to the ideological promises of abstraction. The revolutionary process was complete in 1959 with the overthrow of the regime of Fulgencio Batista and abstract art became the art of change and of the notion of Cuba as a liberated island. But from 1961, when art was being influenced by the ideological radicalisation of the cultural policy of the Cuban government, which considered it to be a weapon of the revolution and demanded that artists show social engagement, abstract art began to be stigmatised and deemed to be individualist expression that was foreign to the historical-social conflicts of the time. That was why ‘The Ten Concrete painters’, like Los Once [The Eleven] before them (1953-1955), saw the potential for abstract art to engage radical social change. Empowered by this history related to the revolution, many artists were to use, and still use today, this formal language to criticise excesses of power while escaping censure and keeping their distance from the official networks.

      The exhibition is interested in all those artists who worked between the lines, far from the province of State propaganda and who adopted, for a while or for the whole of their career, the form of abstraction.

    • Frac Bretagne
    • 2023
    • Le Rennes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSF2903-scaled.jpg
    • 14.10.22 → 15.01.23
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Fredrik Værslev

      One of the most original and recognised voices in contemporary painting, Norwegian artist.
      Fredrik Værslev navigates between different pictorial traditions. In his practice, he focuses on the process of painting, demonstrating the possibilities and relevance of the medium today.
      His works are born out of the encounter between architecture and painting and take the form of painted renderings of motifs from the artist’s daily life.
      He treats his paintings as objects, often created by more or less laborious, serial or deterministic processes, in which time itself, as well as various external factors, become active co-creators of the work.
      In several series, he has left his paintings outside for long periods, allowing time and external wear and tear to complete them. Other works use seemingly clichéd techniques, motifs or quotations from art history (for example, dripping and splashing). Fredrik Værslev also challenges the painting process by freely collaborating with other artists or by using non-traditional painting tools, such as spray cans or equipment used to paint roads and stadiums. His paintings often oscillate between abstraction and representation, as evidenced by his groundbreaking Terrazzo series, which mimics the materiality of Italian stone floors while appealing to the expressiveness and spontaneity of abstract expressionism. The Canopy series is reminiscent of modernism and its striped paintings, but has its origins in the awnings of the artist’s childhood home.
      His forthcoming exhibition in October 2022 in Rennes, the fruit of a discussion begun in 2015 with Etienne Bernard, director of the Frac Bretagne and curator of the exhibition, is intended to be an important step in his career.
      It will constitute a form of retrospective of his entire production over the past 15 years.
      The artist will present a new series of 40 paintings that will serve as a “re-reading rail” for his older series. Thus, the exhibition presented on more than 500 square meters of the Grande Galerie Sud of the Frac Bretagne will bring together more than 60 masterpieces.

      The exhibition will be accompanied by a catalogue published in French and English by Dilecta, Paris.

    • Frac Bretagne
    • 2023
    • Les lézards, Frac Bretagne – Art Norac Award 2022 : the nominees

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Trombi_PDFBAN2022-scaled.jpg
    • 14.10.22 → 15.01.23
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Reda Boussella, Clémence Estève, Fanny Gicquel, Valérian Goalec

      Without following a specific theme, the exhibition bringing together the four artists nominated for the Frac Bretagne-Art Norac Award is an attempt to highlight positions, temperaments and perspectives on the world that engage peculiar patterns of attention.

      Like the lizards which suddenly appear and immediately disappear, the artists gathered here are interested in transitory states, in moments of shifting from one angle to another, in the body’s impermanence and fragility. Some of the artworks have an ephemeral life, as they develop in response to the exhibition space, and then vanish or persist in another form in another place.

      We owe to lizards the origin of the French expressions “lézarder”[1] and “faire le lézard”[2] which evoke states of stasis and lack of movement, often negatively perceived as unproductive moments.

      But the lizard’s stillness can never be reduced to immobility or simple rest because motionless under the sun, the lizard is always on the lookout.

      For philosopher Jérôme Lèbre, author of « L’Éloge de l’immobilité », immobility corresponds to the decision of occupying a place and holding a stance.

      In this age of acceleration, of the need for mobility and flexibility, being an artist means, first of all, making the choice to stop. To stand in a place, not in order to withdraw from the world but on the contrary, to open up the space of possibilities.

      Through the lens of very different visual and conceptual approaches, Reda Boussella, Clémence Estève, Fanny Gicquel and Valérian Goalec call upon inaction, slowness, dreams, horizontality as well as fall and failure, because of their potential to resist the thirst for verticality, success and achievement that prevails our present time.

      In Valérian Goalec’s installation, this can for instance take the form of a poetic diversion from the standardised architecture of prize-giving venues, subtly questioning the relevance of the notion of competitiveness in the artistic field.

      In Reda Boussella’s sculptures, combat sports training equipment can transform into burlesque components, and a scary Malinois Sheperd’s bite into a tender waltz.

      Clémence Estève distorts history of art’s great sculptures’ silouhettes, scoliosis being for her a way to question social injonctions on the straightening up of the body, as well as a way to move away while staying set, to grasp a motion where the body seems still.

      Trough slowness and slowdown, Fanny Gicquel’s performances are an invitation to contemplation to the point of creating images close from a living painting, which interrogates our current methods in relationships and communication.

      The artists suggest that the vulnerability of our environment and bodies gives access to the ability to grow new forms of sharing, of presence and care.

      But also to invent new interaction strategies and fresh looks regarding our bodies and their transformations on a physical, intimate and social level.

      [1] Lizarding.

      [2] Acting like a lizard.

    • Les Moyens du Bord
    • 2022
    • Emanata*, oeuvres d’art imprimé

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/pierrelapolice-visuel-scaled.jpg
      Emanata Pierre La Police
    • 08.10.22 → 19.11.22
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Stéphane Blanquet - Clément Charbonnier bouet - Jérôme Dubois - Philippe Dupuy - Camille Lavaud - Loulou Picasso - Gabrielle Manglou -Amandine Meyer - Lisa Mouchet -Saehan Parc - Pierre La Police - Sammy Stein

      Emanata* dévoile douze créations originales qui témoignent de la singularité de l’art contemporain et des images. En affirmant une appartenance à l’imaginaire, les artistes proposent des recherches prospectives et expérimentales. Auteur·rices de bande dessinée ou artiste, l’exposition souligne les liens qu’entretient la bande dessinée avec les arts visuels au sein de la création contemporaine.

      Définissant des signes symboliques (traits de vitesse, gouttelettes de sueur, spirale d’étourdissement ou de folie) « émanant » d’un personnage pour manifester une émotion ou un mouvement,Emanata*invite chacun·e à se raconter sa propre histoire. À travers un terrain de rencontres et d’échanges de savoir-faire entre artistes et artisans d’art, le public est convié à découvrir ces multiples pratiques.

      * Commande nationale portée par le Centre National des Arts Plastiques (CNAP) en partenariat avec l’Association de Développement et de Recherche sur les Artothèques (ADRA) et la Cité Internationale de la bande dessinée et de l’Image d’Angoulême.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2022
    • Contre-attaques : Book blocs et bibliothèques explosives

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/BookBlock10-scaled.jpg
    • 06.10.22 → 25.11.22
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Avec les œuvres de : Dominique Angel, Robert Barry, Jean-Sylvain Bieth, Barbara Bloom, Denis Briand, James Lee Byars, Amir Brito Cadôr, Stefano Calligaro, Philippe Cazal, Claude Closky, Aaron S. Davidson, Bruno Di Rosa, Juan D’Outremont, Melissa Dubbin, Frédéric Dumond, Sabrina Fernández Casas, Matheus Ferreira, Robert Filliou, Thomas Galler, Jean-Baptiste Ganne, Anne-Valérie Gasc, Jochen Gerner, Noreen Grahame, Rodney Graham, Sabine Hillen, Susan Hiller, Thomas Hirschhorn, Stéphane Le Mercier, Marianne Mispelaëre, Anne Mœglin-Delcroix, Jean-Luc Moulène, Louise Odes Nedearland, Antoinette Ohannessian, Yoko Ono, Adrian Piper, Présence Panchounette, Kiki Picasso, Loulou Picasso, Fabienne Radi, Babeth Rambault, Francis Raynaud, Ed Ruscha, Matthieu Saladin, Roman Signer, Ettore Spalletti, Sammy Stein, Taroop & Glabel, Endre Tót, Christophe Viart, Bernard Villers, Frédéric Vincent, Éric Watier, etc.

      “CONTRE-ATTAQUES : BOOK BLOCS ET BIBLIOTHÈQUES EXPLOSIVES”

      EXPOSITION 6 octobre . 25 novembre 2022
      COMMISSARIAT
      Marie Boivent, Vanessa Morisset, Aurélie Noury  
      COLLECTIONS Bibliothèque universitaire de Rennes 2, Cabinet du livre d’artiste, Centre des livres d’artistes (Saint-Yrieix-la-Perche), collections particulières, Salle principale (Paris)
      RESTITUTION PUBLIQUE DU WORKSHOP jeudi 6 octobre à 16h (Bois Perrin)
      VERNISSAGE DE L’EXPOSITION jeudi 6 octobre à 18h (CLA)
      JOURNÉE D’ÉTUDES & TABLE RONDE vendredi 7 octobre de 10h à 17h15, avec Marie Boivent, Jean-Baptiste Ganne, Anne- Valérie Gasc, Pauline Hachette, Claire Henry, Stéphane Le Mercier, Iragaëlle Monnier, Vanessa Morisset, Aurélie Noury, Véronique Pittolo, Babeth Rambault et Francis Raynaud
      JOURNAL N°60 par Anne-Valérie Gasc / texte de Vanessa Morisset

      Le phénomène des book blocs apparaît à Rome en 2010. À l’occasion d’une manifestation anti-Berlusconi, des étudiant·e·s de l’université La Sapienza ont fabriqué des boucliers de fortune, imitant des couvertures de livres réduites à l’essentiel : la seule mention d’un·e auteur·e et d’un titre en lettres manuscrites sur des supports colorés permettait d’identifier des ouvrages politiques, mais aussi des romans, des nouvelles, des essais théoriques, etc. Ce dispositif, mis au point dans l’urgence et depuis repris partout dans le monde, cristallise à la fois la volonté de se protéger, serait-ce symboliquement, mais aussi celle d’opposer aux forces de l’ordre et aux dirigeant·e·s la résistance de la connaissance, brandie avec ostentation. Ce principe est le point de départ de l’exposition «Contre-attaques : Book blocs et bibliothèques explosives»: à partir d’une sélection principalement issue du fonds du Cabinet du livre d’artiste, l’imprimé pourra être considéré comme objet d’attaque ou de résistance, à la fois métaphoriques et réelles.
      Cet événement s’accompagnera d’un workshop, mené par Jean-Baptiste Ganne, à l’occasion duquel les étudiant·e·s du master Recherche Arts plastiques et du master CAPS – Approches créatives de l’espace public travailleront autour de diverses formes d’objets de lutte, comme par exemple des Book blocs (restitution publique du workshop le jeudi 6 octobre, 16h au Bois Perrin). 


      Avec les œuvres de : Dominique Angel, Robert Barry, Jean-Sylvain Bieth, Barbara Bloom, Denis Briand, James Lee Byars, Amir Brito Cadôr, Stefano Calligaro, Philippe Cazal, Claude Closky, Aaron S. Davidson, Bruno Di Rosa, Juan D’Outremont, Melissa Dubbin, Frédéric Dumond, Sabrina Fernández Casas, Matheus Ferreira, Robert Filliou, Thomas Galler, Jean-Baptiste Ganne, Anne-Valérie Gasc, Jochen Gerner, Noreen Grahame, Rodney Graham, Sabine Hillen, Susan Hiller, Thomas Hirschhorn, Stéphane Le Mercier, Marianne Mispelaëre, Anne Mœglin-Delcroix, Jean-Luc Moulène, Louise Odes Nedearland, Antoinette Ohannessian, Yoko Ono, Adrian Piper, Présence Panchounette, Kiki Picasso, Loulou Picasso, Fabienne Radi, Babeth Rambault, Francis Raynaud, Ed Ruscha, Matthieu Saladin, Roman Signer, Ettore Spalletti, Sammy Stein, Taroop & Glabel, Endre Tót, Christophe Viart, Bernard Villers, Frédéric Vincent, Éric Watier, etc.

      Cet événement a reçu le soutien de la Bibliothèque universitaire de Rennes 2, de l’Équipe d’accueil “Pratiques et théories de l’art contemporain” de Rennes 2, et du Réseau documents d’artistes. Fédération des Documents d’artistes, qui soutient le travail de plusieurs centaines d’artistes contemporain·e·s et développe des actions de valorisation de leurs œuvres auprès d’un large public : www.reseau-dda.org. 
      Le travail d’Anne-Valérie Gasc est documenté par Documents d’artistes Provence-Alpes-Côte d’Azur : www.documentsdartistes.org.
      Remerciements à Clémentine Mélois et à Self Signal. 

       

       

    • 40mcube
    • 2022
    • Segundo Planes, Estructura Ósea del Cero

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/01_40mcube_cuba_segundoplanes.jpg
    • 30.09.22 → 23.12.22
      Exposition
      40mcube
    • 40mcube presents a solo show by cuban artist Segundo Planes that gathers paintings and drawings realized in the 1980s.

      Segundo Planes is part of a generation of artists who, in the early 1980s, radically changed the practice of painting in Cuba. His works, characterized by a strong eclecticism, present a phantasmagorical universe populated by fantastical and sometimes disturbing creatures. For his exhibition at 40mcube, Segundo Planes presents a selection of paintings and drawings made in the 1980s.

      This exhibition is part of Tout le poids d’une île. Collection l’art cubain (The weight of an island. A collection of cuban art), which brings together this fall and winter 250 works by more than 100 Cuban artists in three institutions, the centres for contemporary art 40mcube in Rennes, Passerelle in Brest, and the Museum of fine arts of Rennes, and at the Orangerie of the Thabor Park in Rennes.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2022
    • Soo-Kyoung Lee | Memoria | Personal exposition of recent works

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/211210CG_sRGB_A4-scaled.jpg
    • 30.09.22 → 10.12.22
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • This fall, Oniris Gallery is exhibiting for the second time the French-Korean artist Soo-Kyoung Lee. Being an adept of abstract and spontaneous painting, she admits that she never makes any preparation before starting the work. To her, the most important thing is the gesture. Thought and action are simultaneous and it is in this continuity of gestures that the painting becomes tangible.

      The name of the exhibition “Memoria” (lat. memory) describes the paradox that the artist is constantly confronted with during her creative process: she is required to chase her memory and, at the same time, work with it.

      Even though in her technique Soo Kyoung Lee had to take some distance with the Asian traditions, part of the exhibition “Memoria” is imbued with Korean sensibility, with childhood memories. This series, called “Munpei” [door plaque], refers to an old Korean custom of placing a rectangular panel next to the door with the name of the resident of the house on it. The artist works with the substance and, by cutting the wood in a completely free manner, she replaces the specific name with abstract forms. The “Munpei” series contains 1000 pieces in total: each one is unique and colorful and delivers a message to the viewer in the spirit of the Korean door plaque tradition.

      In this new exhibition at Oniris Gallery, the artist presents paintings and works on wood made over the past two years. These works illustrate the evolution of Soo-Kyoung Lee’s creative process while maintaining a characteristic spontaneity.

       

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2022
    • Exposition collective : Quelle Nature !

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20220907_Arnaud_Oeuvre.jpg
    • 29.09.22 → 04.12.22
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Pierre-Olivier Arnaud, Isabelle Arthuis, Rémi Duprat, Éric Tabuchi et Nelly Monnier, Nikolas Fouré, Hamish Fulton, Goldschmied & Chiari, Étienne Hajdu, Tony Matelli, Benoît-Marie Moriceau, Pascal Rivet, Anna Solal.

      N. DESCRIPTION (FRANÇAIS)

    • Les ailes de Caïus
    • 2022
    • Les sillons d’Éole. Pascal Jounier Trémelo

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2-Visuel-Affiche-e1683714523837.jpg
    • 27.09.22 → 25.11.22
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Cet automne, dessin et sculpture sont à l’honneur à la Galerie Net Plus ! L’artiste rennais Pascal Jounier Trémelo investit les lieux pour une installation inédite.

      Elle marque le début d’un cycle qui interroge la relation dessin/œuvre qui n’a cessé d’évoluer depuis la Renaissance italienne.

      Maître et régisseur des vents, fils des dieux et complice – pour un temps ! – d’Ulysse, Éole se fait l’acolyte de Pascal Jounier Trémelo pour cette exposition inédite de l’artiste rennais. Invité à quitter son palais céleste pour sillonner la Galerie Net Plus, le dieu des vents s’immisce dans les interstices laissés, à dessein, par l’artiste. Une porte qui s’ouvre et se referme, les pas, mouvements et respirations des spectateurs… Le moindre courant d’air gonfle les voiles de ces grands dessins suspendus au mur. C’est une déambulation sur les traces d’Éole que nous propose Pascal Jounier Trémelo ; c’est un voyage au cœur de sa pratique artistique, riche dans sa forme et dans son propos, auquel il nous convie.

      « Il écorche un taureau de neuf ans ; dans la peau, il coud toutes les aires des vents impétueux, car le fils de Cronos l’en a fait régisseur : à son plaisir, il les excite ou les apaise. Il me donne ce sac, dont la tresse d’argent luisante ne laissait passer aucune brise ; il s’en vient l’attacher au creux de mon navire ; puis il me fait souffler l’haleine d’un zéphyr, qui doit, gens et vaisseaux, nous porter au logis… »

      INFORME N’EST PAS ABSTRACTION

      Si, à première vue, les œuvres de Pascal Jounier Trémelo semblent abstraites, quand on s’approche, nos yeux reconnaissent quelques motifs. On aperçoit différentes matières bien connues – laine et tissu d’ameublement – prises au piège du plâtre ou du béton, on discerne des cerclages de tuyauterie… Finalement, notre quotidien apparaît discrètement dans les sculptures de Pascal Jounier Trémelo. Ses œuvres s’attachent pleinement à la réalité, contrairement à l’art abstrait qui ne représente ni sujet ni objet, mais s’attache seulement aux couleurs et aux formes pour ce qu’elles sont.

      Malgré leur aspect informe, voire organique, les œuvres de cet artiste n’existent que par rapport à un référent réel. Objets de chantier et de la sphère domestique sont au centre de sa pratique, bien qu’ils soient difficilement reconnaissables, et pour cause ! Pascal Jounier Trémelo ne s’attache pas à la représentation de ces objets, mais à leur empreinte directe, au moyen du moulage.

      L’ART DU MOULAGE

      Inscrite dans l’Histoire depuis l’élaboration des premiers outils fondus par les hommes de la préhistoire, la technique du moulage a rapidement rejoint les rangs de l’art par le biais de la sculpture. Si l’antiquité regorge d’œuvres réalisées par ce procédé, il en va de même pour toute l’histoire de l’art. Pascal Jounier Trémelo s’inscrit alors clairement dans toute cette lignée d’artistes tels que Auguste Rodin ou Alberto Giacometti. Le moulage n’est cependant pas l’apanage de l’art, loin de là ! Le développement industriel des deux derniers siècles l’a pleinement intégré à nos vies. On ne compte plus les objets et meubles fabriqués ainsi, en usine. Le moulage lui-même fait partie de notre quotidien. Qui peut se targuer de n’avoir jamais utilisé un moule pour faire cuire un gâteau ?

      Seulement, Pascal Jounier n’use pas de moule classique pour couler ses œuvres. Car si Éole est bel et bien présent dans l’espace d’exposition, il est surtout le compagnon de l’artiste lorsque celui-ci travaille à l’atelier !

      Les sillons que le dieu creuse un peu plus chaque jour, ces petits vides dans lesquels se glisse les courants d’air, sont omniprésent ! Pourtant, nous n’y prenons pas garde. Un écart entre deux meubles, une fissure dans un mur, les creux et plis sculptés par un aspirateur qu’on passe sur un tapis, l’intérieur d’un bonnet de laine ou d’une canalisation ou d’une gaine… Cette multitude de passages dans lesquels le vent peut se faufiler sont la base-même des œuvres de Pascal Jounier Trémelo.

      « Les creux sont des moules. »

      Ces objets du quotidien et ces vides souvent oubliés sont ici propulsés sur le devant de la scène ! Pascal Jounier Trémelo les transforme en fait des moules pour ses œuvres.

      Il ne s’embarrasse cependant pas toujours de leur faire une coque en dur afin de maîtriser au mieux le processus de fixation de la matière, bien au contraire. Les moules sont mous, informes, si bien que le hasard et les enjeux physiques de la gravité donnent aux sculptures des formes aléatoires. Béton, plâtre ou glaise vont ainsi se figer en une masse informe créée par les aléas du tangible. Outre l’histoire de l’art, les mondes de l’architecture, de la biologie, de la géographie et des sciences de la terre font partie intégrante de son travail. Les sculptures de Pascal Jounier Trémelo s’amusent à tisser des liens avec le monde du vivant.

      « Je pratique une sorte de maçonnerie expérimentale. »

      MANIFESTER LA VÉRITÉ D’UNE EXISTENCE

      Pascal Jounier Trémelo laisse une grande part de liberté à la matière, il joue avec les hasards du séchage ou avec les fibres qui se prendront dans la matière lorsqu’il utilise des moules en tissu. La réalité de ces objets, leur vérité-même, s’incruste directement dans ses œuvres. C’est d’ailleurs la force du moulage : mouler, c’est faire une empreinte et donc prélever un morceau de réalité, un morceau de l’existant.

      Il en va de même pour ses dessins. Si l’artiste décide au préalable du motif – une ligne tirée d‘un référent réel – qu’il réalisera et répétera sur sa feuille, le fait de dessiner sur une table en béton aux nombreuses aspérités va venir déformer ses traits, leur donner plus de corps et de matière. Ce sont des sillons irréguliers qui se forment d’eux-mêmes sur le papier, en creux et en bosses. En outre, les différents modes de présentation de ces grandes feuilles, suspendues, encadrées ou posées sur des socles fixés au mur, démontrent une envie de spatialisation du dessin, comme on pourrait spatialiser une sculpture. L’artiste donne à ces œuvres en 2D une réalité concrète. D’ailleurs, béton ne se traduit-il pas par « concrete » en anglais ?

      L’objet de la démarche de Pascal Jounier Trémelo n’est pas d’inventer ou de représenter, mais de manifester la vérité d’une existence, de révéler le potentiel expressif contenu dans toute chose.

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Né à St Nazaire en 1976, Pascal Jounier Trémelo vit et travaille à Rennes. Après des études d’horticulture puis de musicologie à Paris, il s’installe dans la métropole rennaise et intègre l’université. Il obtient en 2004 un master en Arts Plastiques. L’ensemble de ses œuvres propose une relation sensible au réel.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2022
    • Charbel-joseph H. Boutros, “The Sun Is My Only Ally”

    • Exposition
    • 24.09.22 → 23.12.22
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2022
    • Le Télétour du Monde

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/©-Dessin-Diane-Rabreau-10.42.36.jpg
      Le Télétour du Monde de Diane Rabreau
    • 22.09.22 → 26.10.22
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Diane Rabreau et le commissariat "La Guerrière"

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2022
    • Manon Riet et Thomas Portier, La dernière saison

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-scaled.jpg
    • 16.09.22 → 04.11.22
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Diplômés en 2016 de l’Ecole des Beaux-Arts de Rennes, Manon Riet et Thomas Portier travaillent à Rennes et sont membres du Vivarium – Atelier Artistique Mutualisé depuis 2017.

      Manon Riet et Thomas Portier écrivent à quatre mains des fictions prenant vie sous la forme de vidéos, d’installations et de performances. Colonisation de nos systèmes digestifs par des bactéries, volonté de leurrer le public en adoptant les techniques des pécheurs ou symbiose avec des espèces végétales, leurs récits sont habités par des notions d’hybridations et d’attention aux différentes formes de vivants.

      En véritables metteurs en scène, Manon Riet et Thomas Portier posent le décor. Dans la salle d’exposition de L’aparté règne une douce ambiance bleutée. Divers éléments sculptés forment un salon semblant tout droit sorti d’un aquarium. Des algues en plastique viennent prolonger l’illusion. Fontaine à eau, narguilé, brumisateur sont autant d’invitations à célébrer l’eau.

      Dans un monde sur le point d’être asséché, la fête devient une stratégie pour conjurer le mauvais sort. Avec La dernière saison, les artistes proposent une installation vidéo accueillant un personnage mi-humain mi-poisson et ses allié.e.s subaquatiques. Au sein de ce refuge festif, cette alliance inter-espèces permet de développer de nouvelles stratégies pour survivre et déjouer avec humour l’absurdité de la période que nous vivons.

    • SUPRA – artiste et designer runspace
    • 2022
    • Léa Maraszek, Fleurs Comestibles

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche-final.jpeg
    • 16.09.22 → 16.09.22
      Atelier
      SUPRA – artiste et designer runspace
    • Léa Maraszek

      Nous vous invitons à découvrir l’exposition de sortie de résidence de Léa Maraszek, Résidente SUPRA 2021-2022.

      Possibilité de participer à un Atelier dégustation gratuit autour des fleurs comestibles et du travail de Léa. Sur inscription par mail à supra.runspace@gmail.com (place limitées)

      Léa et l’équipe de SUPRA vous attendent nombreux.ses.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2022
    • Tout est bien, tout va bien, tout va pour le mieux qu’il soit possible • Les diplômé(e)s 2022 de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne, site de Lorient

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carre-fly-exposition-EESAB_Faouedic.jpg
    • 10.09.22 → 18.09.22
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2022
    • EXPOSITION D’INAUGURATION DU NOUVEAU CLA : “Typologie des publications d’artistes”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/martha.jpg
    • 01.09.22 → 30.09.22
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Denis Briand, Philippe Cazal, herman de vries, Bruno Di Rosa, Peter Downsbrough, Ernest T., Jean-Baptiste Ganne, Nicolas Geiser, Nicolas Giraud, Lefevre Jean Claude, Sara MacKillop, Roberto Martinez, Cédric Mazet Zaccardelli, Jean-Luc Moulène, Maurizio Nannucci, Benjamin Patterson, Michalis Pichler, Anne et Patrick Poirier, Hubert Renard, Matthieu Saladin, Marie Sochor, Mathieu Tremblin, Ann Tyler, Ben Vautier, Christophe Viart, Bernard Villers, Daniel Walravens, Éric Watier, etc.

      EXPOSITION du 1er au 30 septembre 2022
      INAUGURATION jeudi 15 septembre à 18h
      JOURNAL N°59 par Martha Rosler
      À l’occasion de l’installation du Cabinet du livre d’artiste au sein de la bibliothèque universitaire de Rennes 2 (Service commun de documentation), le premier événement sera consacré à la définition des publications d’artistes à travers leur typologie, et l’interrogation de leur statut dans le monde de l’imprimé : qu’est-ce qu’un livre d’artiste au milieu des livres ? Qu’est-ce qu’une publication d’artiste dans les publications généralistes ? Et par extension, quel est l’enjeu d’un fonds spécialisé comme celui-ci au sein d’une bibliothèque universitaire ?
      Avec : Denis Briand, Philippe Cazal, herman de vries, Bruno Di Rosa, Peter Downsbrough, Ernest T., Jean-Baptiste Ganne, Nicolas Geiser, Nicolas Giraud, Lefevre Jean Claude, Sara MacKillop, Roberto Martinez, Cédric Mazet Zaccardelli, Jean-Luc Moulène, Maurizio Nannucci, Benjamin Patterson, Michalis Pichler, Anne et Patrick Poirier, Hubert Renard, Matthieu Saladin, Marie Sochor, Mathieu Tremblin, Ann Tyler, Ben Vautier, Christophe Viart, Bernard Villers, Daniel Walravens, Éric Watier, etc.
    • Le Lieu de la Photographie
    • 2022
    • Où Sont Les Filles ?, a show by Antoine Vincens de Tapol

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/afiiche-A4-e1661522827560.jpg
    • 25.08.22 → 25.09.22
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Les Fantômes de l’Opéra

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Boudry-Lorenz_5E77728-scaled.jpg
    • 24.08.22 → 04.09.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Basma Alsharif, Pauline Boudry & Renate Lorenz, Piero Gilardi, Jan Krizek, Jean-Julien Lemordant, Pascal Rivet, Nora Turato, Victor Yudaev

    • Minoterie21
    • 2022
    • Where the river sings

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Rika4internet.jpg
    • 06.08.22 → 25.09.22
      Exposition
      Minoterie21
    • Poogy Bjerklie, Etienne Bossut, Gloria Friedmann, Rika Tanaka, Dennis Tomkins, Kathleen Vance

      Conceived with and in relation to the work of Rika Tanaka (artist in residence in Peillac), the exhibition, Where the river sings deals with a certain questions relating to water. As in the spirit of Arthur Rimbaud’s poem, The sleeper of the valley (which inspired the exhibition’s title) water may evoke beauty, or it may evoke tragedy.

      Each of the six international artists in the exhibition focus on this subject in different ways.

      The works presented have been borrowed from the artists or from collections such as the Fonds régional d’art contemporain (Frac), the Fonds départemental d’art contemporain d’Ille et Vilaine, and the Fond communal of the City of Rennes. 

    • Minoterie21
    • 2022
    • Kendall Glover, Errant Lasso

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Kendall4internet.jpg
    • 06.08.22 → 06.08.22
      Exposition
      Minoterie21
    • Amercian artist, Kendall Glover presents Errant Lasso, a new permanent sculpture created during a residency at Minoterie21 during the summer of 2022.

    • Minoterie21
    • 2023
    • Yayoï Gunji, Herstory

    • Exposition
    • 06.08.22 → 15.07.23
      Exposition
      Minoterie21
    • Yayoï Gunji from Nice, a French artist of Japanese origin, accepted Minoterie21’s annual invitation to create a new work for the “pigeonhouse billboard”. Her painting, Herstory, measuring 250cm high by 500cm wide will be visible outside for one year.

    • Les 3 CHA
    • 2022
    • Minuit, Fendre les flots

    • Exposition
    • 20.07.22 → 18.09.22
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Aquarelle et textile.

      Derrière Minuit se trouve Candice Quédec, jeune artiste brestoise. Les eaux des mers du monde sont ses principaux outils de travail pour créer des aquarelles singulières. Chaque eau est unique et raconte une histoire. Leur densité, leur couleur, leur salinité font qu’elles s’expriment différemment sur les supports choisis par l’artiste.

      Minuit créé des objets et des « espaces-univers » qui sont mis en scène. Au Donjon-Galerie, c’est un réel univers qui apparaît avec Fendre les flots. D’un rêve symbolique, celui d’une vague déferlant sur le monde, est née l’envie de réaliser une aquarelle à l’eau de mer sur une voile de bateau. Comme pour prendre le large vers un ailleurs en forme d’Atlantide.

      Accueil de l’artiste dans le cadre du dispositif Contre vents et marées, avec le soutien de la Région Bretagne et en collaboration avec a.c.b – art contemporain en Bretagne.

    • Les 3 CHA
    • 2022
    • Liz West, Our Colour Reflection

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/16.-Liz-West-Our-Colour-Reflection-2016.-Image-Credit-Hannah-Devereux-scaled.jpg
    • 09.07.22 → 18.09.22
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Liz West sculpts light and colours spaces around the world to invite to watch, observe, explore what bright colors and their rays bring to the places where she exhibit. After being in France at the Musée des Arts Decoratifs in Paris in 2018 and at the Lille Tripostal in 2021, it’s at the art center that she will play with the senses of visitors and modify the chapel atmosphere.

      The 700 colored mirrors of Our Color Reflection who cover the floor interact with the rays of the sun and project onto the architecture a sensitive but flamboyant space. The atmosphere created gives way to an illusory wandering. Transformation of space and disruption of vision apply there.

      Colour has a different effect on each of us. What is the one created by the exhibition on our body… Comfort, warmth, energy, joy?

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2023
    • L’aparté dans le rétro

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2207-lapartedansleretro-Post-FB-scaled.jpg
    • 08.07.22 → 16.06.23
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Montfort Communauté fête ses 30 ans ! A cette occasion, L’aparté, lieu d’art contemporain de Monfort Communauté revient sur 12 ans de création.

      Né d’une volonté politique d’offrir une présence artistique professionnelle sur un territoire rural, et d’initier à l’art les publics, en particulier les scolaires, le lieu créé en 2010 a accueilli 77 artistes, présenté 64 expositions et réalisé 53 éditions.

      L’exposition rétrospective en plein air invite les visiteurs à voyager dans le temps à travers des photos, des chiffres-clés, des anecdotes…

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2022
    • La Dérivante

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Exposition-La-derivante-PHAKT-Centre-Culturel-Colombier-Rennes-2.jpg
      Dans le cadre d'Exporama, l'exposition
    • 07.07.22 → 31.07.22
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Nyima Leray et Jonas Delhaye

      Dans le cadre de la 2ème édition d’Exporama, L’Oeil d’Oodaaq, le Lieu et le Phakt s’associent pour proposer un projet en trois volets intitulée la « La dérivante » imaginé par les artistes Nyima Leray et Jonas Delhaye :

      – 1 exposition dans la galerie du Lieu, local de L’Oeil d’Oodaaq, 20 rue Francis Joly

      – 1 programmation vidéo internationale présentée dans la galerie du Phakt – centre culturel Colombier

      – 1 sculpture flottante installée promenade du Lavoir à Rennes

       

      L’EXPOSITION

      Le travail collaboratif imaginé pour cette exposition, expression d’une histoire, sculpturale et performative, est le point de fixation et de liaison entre nos deux univers artistiques. Il se matérialise par la création d’une bouée, point de départ de la recherche, objet flottant qui rend sensible la jonction entre ciel et mer, visibles les reliefs de cette interface liquide et perceptibles les courants et les récifs.

      Sculpture flottante, elle traverse le paysage urbain telle une bouée météorologique dérivante qui donne des informations sur son milieu. Elle porte la symbolique du signe qu’elle incarne et de sa fonction reconnaissable, tout en se chargeant de l’étrangeté d’une forme inspirée par le polyèdre de La Mélancolie de Dürer. A la dérive, elle donne à revoir les fixités de nos villes et l’expression des trajectoires utiles et quotidiennes de nos corps citadins. Mélancolie du passant, de celui qui erre comme un situationniste ou simplement perdu dans sa pensée, de l’acuité au changement au simple plaisir d’être là et d’observer. L’objet flottant, son incongruité, offre aussi un espace de projection et d’évasion, comme un rappel à un accès possible à la mer ; et, parce qu’il éprouve le paysage, il se charge des traces de son immersion, se faisant surface de réception.

       

      LES ARTISTES

      Nyima Leray

      Né en 1978, Nyima Leray vit et travaille actuellement à Caen. Titulaire en 2005 d’une maîtrise de lettres modernes, il a suivi une formation d’art plastique et obtenu un master Art plastique spécialité «photographie et art contemporain» en 2012 à Paris 8.

      «Dans mon travail, je porte mon attention sur un monde de petites choses, de traces, d’événements infimes, d’objets fragmentaires issus du quotidien. Tous ces petits riens deviennent un terrain de jeu, une matière sensible que je m’approprie. Je collecte ces traces, matériellement ou photographiquement, je les regarde, les ordonne, les agence, leur associe parfois un élément graphique, un mot, un geste pour les conduire ailleurs ou prolonger ce que j’ai ressenti au moment de leur découverte. Ces petites choses m’apparaissent souvent lors de marches en ville, en périphérie, sur le port, le long d’une route… tels des signes, des apostrophes, des promesses silencieuses à emporter précieusement avec soi et à décrypter. S’absorbant presque totalement dans leur sillage, on finit par imaginer ou rêver les traces que l’on suit peut-être autant qu’on les découvre. Le résultat de ce travail peut prendre différentes formes. Je m’intéresse cependant particulièrement aux formes éditées, livres d’artistes, cartographies… pour la manipulation que ces formes induisent chez le regardeur qui associent alors les mains à l’œil, le toucher au regard, ainsi qu’aux liens textes-images pour cette manière de venir se mettre se mettre en tension et se compléter.»

      Lien vers le site de l’artiste : http://nyimaleray.com/

       

      Jonas Delhaye

      Jonas Delhaye, né en 1988, vit et travaille en itinérance. Diplômé de l’EESAB en 2011, il développe son travail artistique lors d’expositions et de résidences en France et à l’étranger. Jonas est finaliste du Prix découverte des Amis du Palais de Tokyo en 2014 et lauréat du Prix Yishu8 en 2019 grâce auquel il effectue en 2020 une résidence à Pékin.

      LE PROJET 5

      Son travail se définit dans une forme hybride où l’œuvre et l’image sont envisagées au croisement de la sculpture et du performatif, de l’enregistrement au sens large. La démarche naît de l’immersion du corps dans l’espace, de son expérience du temps et témoigne de la mise en valeur d’une présence au monde par des modalités spécifiques d’apparition de l’image ou du langage. Cet engagement est un moyen pour penser l’œuvre dans sa transversalité, ouvrir des potentialités de récits et de dialogues avec le paysage qui deviennent dès lors un moyen pour entrer en relation, comprendre… L’œuvre apparaît le plus souvent comme la manifestation de ce lien, de l’interdépendance entre le lieu, le dispositif, le processus et l’empreinte ; trace sensible issue d’une rencontre avec le paysage.

      Lien vers le site de l’artiste : http://jonasdelhaye.fr/

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Les Pas

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/211007-PARCO_45_BD-scaled.jpg
    • 02.07.22 → 18.09.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Jean Jullien

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • Daniel Buren, Au détour des routes et des chemins, 7 travaux in situ

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_Ok.pdf
    • 30.06.22 → 30.10.23
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • A l’invitation de la commune de l’Ile d’Arz, Daniel Buren, figure majeure de l’art contemporain, est venu découvrir l’île et son environnement exceptionnel dans le Golfe du Morbihan. De cette rencontre est né un parcours unique de 7 œuvres, intitulé « Au détour des routes et des chemins, 7 travaux in situ ».

      Cette exposition hors les murs, qui se tiendra du 30 juin 2022 au 30 octobre 2023, est une initiative de l’Ile d’Arz organisée avec le département du Morbihan et le soutien du Ministère de la Culture.

      Ces interventions, toutes réalisées sur place et dans les matériaux les plus simples, sont une invitation à saisir le charme de cette petite île de Bretagne. Du port de Béluré à la pointe de Liouse en passant par le bourg et le village de Penero, le visiteur cheminera à travers des portiques multicolores, des jeux de lumières et des alignements de couleurs. Venez découvrir ou redécouvrir l’Ile d’Arz, et laissez-vous surprendre au détour des routes et des chemins !

      https://www.mairie-iledarz.fr/

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2022
    • Marc Didou, Retour d’expérience

    • Exposition
    • 26.06.22 → 06.11.22
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Marc Didou explore les points de vue du regard et ceux de la vision.

      « Voir c’est croire en ses yeux. Mais derrière cette réalité se cache un autre possible ; celui d’un art qui cherche à prouver qu’il ne faut ni dessiner, ni peindre, ni sculpter comme l’œil voit. Vu de mon œil droit le monde se révèle en haute résolution.

      Vu de mon œil gauche il se projette en basse définition.

      Naturellement le cerveau a tendance à privilégier mon œil droit, puisque c’est lui le premier qui peut nourrir l’esprit d’informations nettes et précises, tandis qu’il doit faire des efforts et qu’il se fatigue vite à déchiffrer des images abstraites et floues, transmises par un œil nonchalant qui a oublié sa fonction. Alors il délaisse l’œil gauche et le déconnecte peu à peu.  L’œil risque l’engourdissement, voire la cécité.

      (…)

      Vu de mon œil gauche le monde se révèle en trompe-l’œil.

      Vu de mon œil droit il se projette en perce-voir. »

       

      Auteur de sculptures souvent monumentales impliquant une confrontation physique avec la matière, Marc Didou est aussi un artiste qui, en réaction à la notion de réalité virtuelle, développe un travail sur la perception par l’anamorphose, l’optique, la perspective et la lumière. Ses œuvres ouvrent le regard sur l’être et l’apparence, sur le réel et l’illusion.

      Marc Didou est un habitué du Domaine de Kerguehennec, « L’œil puits » et « Portail pour une inconnue » sont deux installations du parc de sculptures.

      Marc Didou est né en 1963 à Brest.

      Il partage son travail et sa vie entre la Bretagne et la Ligurie.

      Il collabore avec la Galerie Martini&Ronchetti de Gênes depuis 2002.

      www.marcdidou.com

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2022
    • François Réau, Le ciel, grand, plein de retenue splendide

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Com-ETE_WEB_2022_INSTA_1080.jpg
    • 26.06.22 → 06.11.22
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Genius loci est une locution latine traduisible en français par « esprit du lieu ». Son utilisation dans la culture populaire renvoie généralement à l’atmosphère distinctive d’un lieu. François Réau propose pour la Chapelle de la Trinité du Domaine de Kerguéhennec, un projet qui allie dessin et installation, et placera le visiteur au centre d’une expérience sensorielle. Un dispositif plastique qui interroge les relations du temps et de l’espace grâce à la poésie de Rainer Maria Rilke et à un choix d’objets et d’histoires issus du lieu, comme la chute de la météorite de Kernouve, tombée dans le Morbihan en 1869.

      « Avec cette proposition j’expérimente la part in situ de l’œuvre, ce qui m’amène à prendre en compte l’architecture du lieu et son histoire. Le sens de ce bâtiment historique donne une force à l’œuvre qui est enfin vue non pas seulement comme une forme autonome mais aussi comme une partie qui contient quelque chose de l’esprit du lieu. Grâce à ce dialogue c’est une histoire qui ne s’interrompt pas et il s’agit aussi de proposer un art contemporain qui peut restaurer notre regard sur le monument ou son histoire. Pour qu’en définitive tout puisse être en mouvement et vivant simultanément ».

      Le travail de François Réau s’articule dans des dispositifs plastiques de grande échelle, installations et dessins, paysage mental et paysage physique, l’immensément grand ou encore l’indicible. Prenant comme source de réflexion l’espace du paysage et ses processus de transformation, son travail interroge les liens entre l’homme et la nature. Beaucoup de ses travaux tissent des liens entre rêve et réalité.

      François Réau est un artiste français, né en 1978.
      Il vit et travaille à Paris.

      www.francoisreau.com

       

      Le ciel, grand, plein de retenue splendide est une proposition en partenariat avec L’Art dans les chapelles. Cette manifestation entend valoriser le patrimoine architectural en le faisant dialoguer avec le travail d’artistes contemporains. 

      http://www.artchapelles.com/accueil_/466-0-0

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2022
    • Beaux jours

    • Exposition
    • 26.06.22 → 28.08.22
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Estelle Chaigne, Léa Bénétou, Jean-Guy Coulange

      Estelle Chaigne

      Faire feu

      Galerie Laizé

       

      L’exposition de l’artiste Estelle Chaigne est le résultat d’une résidence de création sur le territoire de Couesnon Marches de Bretagne depuis l’automne 2021. Pour ses recherches, elle s’est intéressée à la chasse. Grâce à un procédé original, l’artiste redéfinit le geste du tir pour le considérer comme une action artistique et poétique. Elle propose aux chasseurs de tirer sur des boîtes noires dans lesquelles sont disposés du papier photosensible, c’est le procédé du sténopé. Une fois révélé, le papier fait apparaître une constellation de portraits de tireurs et de paysages. Elle ramène alors la chasse à une activité photographique dont la cible n’est plus l’animal mais la chasse elle-même. En parallèle, l’artiste a aussi proposé aux bénévoles et salariés des médiathèques et bibliothèques de Couesnon Marches de Bretagne un atelier de photographie expérimentale. Les productions issues de ces expérimentations forment une exposition itinérante qui sera visible dans ces espaces culturels.

      Projet soutenu par le Département d’Ille-et-Vilaine dans le cadre du dispositif FAAT (Fonds d’Accompagnement Artistique Territorial)

       

      Léa Bénétou

      Plan d’ensemble

      Parcours A ciel ouvert

      L’artiste Léa Bénétou a invité huit résident.e.s du foyer de vie de Bazouges à photographier les bâtiments de leur quotidien sous différents angles. Les clichés obtenues lors de ces prises de vues ont été imprimées en noir et blanc pour servir de base de travail à la réalisation de dessins. Pour faciliter le report des dessins en mosaïque sur des grilles de montage, les croquis ont été faits sur des feuilles quadrillées. L’ensemble des mosaïques réalisées par les résident·es a ensuite été assemblé pour former un plan fictif du foyer de vie. Ce plan a été installé sur un des murs extérieurs de la commune de Bazouges-la- Pérouse.

      Projet soutenu par la DRAC Bretagne dans le cadre du dispositif Culture/santé

       

      Jean-Guy Coulange

      Sillon

      Sémaphore de la pointe du Grouin

      De la fenêtre de son appartement malouin, tel un ornithologue caché dans son poste d’observation, Jean-Guy Coulange a observé, enregistré, photographié et dessiné les sons et les mouvements de la mer, les voix et les postures des marcheurs. Il a sillonné de bout en bout tous les angles de sa fenêtre comme le peintre qui négocie l’ensemble de sa toile. Cadre ou châssis, cette ouverture vers l’extérieur était le champ de bataille de l’artiste où les couleurs, les formes, les bruits et les corps formaient un tout changeant qu’il a saisi de l’aube au crépuscule à l’aide de son pinceau, de son appareil photographique et de son micro.

      Projet soutenu par le Département d’Ille-et-Vilaine et la RTBF.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Motifs. Raisons d’agir

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/5_Khan-Dossos_5E77749-scaled.jpg
    • 25.06.22 → 02.10.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Jean-Pierre Bolmer, Christian Bonnefoi, Dector & Dupuy, Shirley Jaffe, Navine G. Khan-Dossos, Annick Lécuyer, Renée Levi, Linus Bill + Adrien Horni, Vera Molnar, Bernard Piffaretti, Jean-Michel Sanejouand

    • La Gare, Centre d’art et de design
    • 2022
    • Nuits des Forêts

    • Exposition
    • 18.06.22 → 29.07.22
      Exposition
      La Gare, Centre d’art et de design
    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2022
    • Karen Knorr, Les animaux s’exposent  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Karen-Knorr-Nouvelles-fables-2.jpg.jpeg
    • 17.06.22 → 18.09.22
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Karen Knorr

      DESCRIPTION (FRANÇAIS)

    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2022
    • Les forces heureuses – Céline Le Guillou

    • Exposition
    • 17.06.22 → 17.09.22
      Exposition
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • Céline Le Guillou (France, 1994) took part in the Residency Workshops for three months, an initiative of the Centre d’Art et Documents d’Artistes Bretagne. Each year the residency programme welcomes two artists living in Brittany or graduates of a School in the region. The exhibition ‘Les forces heureuses’ is the fruit of the work and research carried out by Céline Le Guillou during her period in Brest and was created in close collaboration with the teams of the arts centre and ceramics workshop on the Brest site of EESAB (European Academy of Art in Brittany).
      The artist has undertaken a quasi-scientific observation of the human body and organic matter, while remaining within the field of the poetic. She previously developed a corpus of paintings, then sculptures, and recently chose to enhance her skills in ceramics by studying at the European Institute of Ceramic Arts in Alsace. Armed with this new knowledge, she wanted to develop her exhibition around a series of new sculptures, fired in Brest. She sought to take over the space by constructing a ‘drawing’ in three dimensions. Soft shapes and different textures spread themselves over furnishings created for the purpose by the artist. Their stands are therefore an integral part of the works and sometimes suggest scientific material.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • À fleur de peau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/cao_fei-scaled.jpg
    • 17.06.22 → 17.09.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Ali Cherri, Cao Fei, Cui Jie, LaToya Ruby Frazier, François-Xavier Gbré, Pauline Ghersi, Cecilia Granara, Tirdad Hashemi, Rayane Mcirdi, Marilou Poncin, Romane de Watteville, Chloe Wise

      Through the eyes of twelve artists, the exhibition ‘À fleur de peau’ highlights the relationship between the city and its inhabitants. More specifically, it observes how architecture and town planning can modify and influence our behaviour, our body and our psyche. ‘À fleur de peau’ is not seeking to be either exhaustive or impartial and attempts to present a passionate and poetic panorama of a range of different artistic approaches.

      Cities evolve, expand and sometimes fade away. Their inhabitants are directly impacted and experience these effects on a daily basis. These impacts vary considerably depending on each person’s social background and financial resources.

      ‘Gentrification’, one of the best known processes of urban modification, has been extensively reflected in recent times in literature, sociology and town planning itself. This term, originating in English, describes the transformation of working class areas brought about by the arrival of better-off social classes who renovate the houses and bring in different ways of life and of consumption. The poorest and most vulnerable are ejected fairly unceremoniously by the way the developers operate or quite simply by the rise in prices. The original inhabitants of these areas are deeply affected by having to live in a state of uncertainty, aware that their eventual departure is inevitable, and often existing in slum conditions. The artists Cao Fei (China, 1978) and François-Xavier Gbré (France, 1978) respectively tackle this subject from the perspective of the absurd in a Chinese megapolis and the way the dismantling of a poor neighbourhood in Abidjan is archived. Rayane Mcirdi (France, 1993) collects life stories and conversations from the inhabitants within the context of the changing Parisian suburbs where new blocks of flats replaced the rows of low-rise buildings of the 1960s.

      Industry, traffic flows and heating alter the air and the ground of cities. Some vast conurbations are known for swimming in opaque and constant clouds of pollution, altering the local climate and poisoning the local people, as well as the flora and fauna. In the photographs by LaToya Ruby Frazier (United States, 1982), bodies are sick, struck down by the poisoning generated from the steelworks neighbouring a residential area.

      War and the destruction it brings traumatise minds and bodies deeply and lastingly. Ruined buildings are preserved as places of remembrance such as the Genbaku Dome in Japan which became the Hiroshima Peace Memorial at the end of the Second World War. Some conflict zones are forbidden and deadly while others are fortified like the Green Zone in Baghdad in Iraq where local and foreign dignitaries live apart from the local population. Ali Cherri (Lebanon, 1976) recounts his childhood during the civil war when it was impossible for him to play in or walk through the streets that had become hostile places.

      Many feminist theses study the history of cities from the point of view of the patriarchy – the authority held by men which excludes women. Men are celebrated in the public space through the names of streets, buildings and statues and women thereby rendered invisible. Men take over the public sphere, sometimes creating atmospheres of constraint, leading to fear, at times subconscious, of the urban space as revealed by avoidance strategies to stop oneself being harassed. Like a symbol, in 2006 the female rapper Diam’s sang “There’s a sensation of rape when I walk through my town”. The artist Cecilia Granara (Saudi Arabia, 1991) expresses this disgust in her painting, expressing the silent anger she has stored up from her daily life in Paris.
      The city is constructed like a living network in constant evolution. It bears the history of its inhabitants like open air archives. Pauline Ghersi (France, 1989) tells the story of the districts and how they were appropriated by their population in a series of films. Marilou Poncin (France, 1992), links urban cartography and the radiography of the body – the metro line becomes a beating artery. Flesh, spirits and streets all meld together for the benefit of collectivity and community.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • Twin Islands

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Violaine-Lochu_Twin-islands-diary_2022_1--scaled.jpg
    • 17.06.22 → 17.09.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Sara Bichão, Violaine Lochu

      The two artists offer their ‘Twin Islands’ project, in which the notions of parity, reciprocity and exchange interplay. The project first took the form of two simultaneous creative residencies, taking place over one month, during which Sara Bichão and Violaine Lochu exchanged their homelands: Sara Bichão stayed on Ouessant Island, off the western tip of France, while Violaine Lochu went to São Miguel Island in the Azores, to the west of Portugal.

      During this experience, which linked fiction and everyday life, they each worked on a ‘reflection’ of the other. Each on her island, they sought to invent methods of long-distance communication, playing on the notion of insularity. From east to west and north to south, their movements on the island to go out, find their way around, work, and communicate were done following a precise protocol and according to the island’s geography, through the interior (centre), the periphery (coasts), and the exterior (ocean). By way of these rituals, each mirrored the daily movements of the other, in island space and time, translating the experience as closely as possible.

      In the course of these two parallel residencies, which took place in February – March 2022, visual, sound and performative objects for ‘communicating’ were produced. The first time these objects are shown and activated publicly will be their appearance at the Passerelle Centre d’art contemporain in Brest. These activations will be filmed for a video-performance to be shown at Carpintarias in São Lázaro – Centro Cultural in Lisbon, from 1 st sept. 2022. During a second phase of exhibitions and performances, the artists will experiment with different ways of presenting the work produced in the Azores and in Ouessant.

    • Centre d’art GwinZegal
    • 2022
    • New York, Evelyn Hofer

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Evelyn-Hofer-Queensboro-Bridge-New-York1964.jpg
    • 16.06.22 → 16.10.22
      Exposition
      Centre d’art GwinZegal
    • Fleeing Hitler’s arrival in power, Evelyn Hofer’s family emigrated to Switzerland, where Evelyn enrolled in photography courses in Basel and Zurich by the charismatic Hans Finsler. Following the same path and the same teachers as Robert Frank, Evelyn Hofer moved to New York at the age of 24. It was the place to be, where artistic careers took off.

      Alexey Brodovitch, artistic director of Harper’s Bazaar, gave Hofer her first commissions for prestigious magazines like Vogue and the New York Times. But she showed little passion for fashion commissions and that industry, instead preferring, unlike William Klein and Robert Frank, who haunted the same streets, to carry without exception her large format camera and her heavy tripod as weapons of choice. The likes of Klein and Frank were enthralled by the frenzy of the city which they captured with their Leicas. They were on the move, at the heart of the action, taking in faces and scenes anonymously, then turning their heels, to one subject or another, guided like Jazzmen or dancers by the kinetic score of the city that never sleeps. Evelyn Hofer preferred real encounters; her street photographs are portraits and in fact, all her images are portraits, even her architectural views and the objects of her still lives seem to pose for her. With the writer Victor Sawdon Pritchett, she worked on a book project on New York, and it’s in this context that she captured the majority of her images of the city. She worked in black and white as well as colour, at a period when colour photography was still excluded from the realm of high art. Before the big names. Before Eggleston. Before Stephen Shore. The colour printing method at the time, dye transfers, bathe us in a feeling coated with timelessness. If all the portraits are posed, there are none then which appear artificial. If August Sander photographed social categories, Evelyn Hofer simply photographed people. A hot dog seller, a milkman, a doorman or policeman of Brooklyn, Manhattan or Harlem… the quality of her gaze upon her subjects faithfully translates her tropism for simple people, for those who day in day out make the city of iron and concrete, which is dominated by height and seems to care little for these beings and their survival. The period of these photographs, 1953 to 1975, are also those of Martin Luther King and the Civil Rights Movement, and the affirmation of those demands seem to be embodied in the postures and the looks in many of her shots. Hofer’s first exhibition in France was described by a critic of the New York Times as “the most celebrated unknown photographer of the United States”. Who knows that’s due to her status as a woman, or simply because she wanted to stay discreet, true to herself?

      This exhibition is produced in partnership with the Galerie M Bochum, Germany and Le Centre photographique Rouen Normandie.

       

      New York, Evelyn Hofer
      Opening on June 16, 2022
      Exhibition from June 17 to October 16, 2022
      
      Open Wednesday to Sunday from 2 p.m. to 6:30 p.m.
      Summer hours from July 13 to September 4 open from 11:30 a.m. to 6:30 p.m.
      Free admission - Closed on public holidays
    • Frac Bretagne
    • 2022
    • PAS SOMMEIL – LA FÊTE DANS TOUS SES ÉTATS

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CHA-PasSommeil-Kit-RS-1200x1200px-scaled.jpg
    • 11.06.22 → 18.09.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Marina Abramović, Boris Achour, Diane Arbus, Davide Balula, Marc-Camille Chaimowicz, Clément Cogitore, Zuzanna Czebatul, Edith Dekyndt, Rineke Dijkstra, Sylvie Fleury, Ceal Floyer, John Giorno, Nan Goldin, Dominique Gonzalez-Foerster, Andreas Gursky, Keith Haring, Julie Hascoët, William Kentridge, Yarema Malashchuk & Roman Khimei, Bernhard Martin, Jean-François Monier, Tania Mouraud, Mark Neville, Vincent Olinet, Christodoulos Panayiotou, Cécile Paris, Tony Regazzoni, Delphine Reist, Georgina Starr, Agnès Varda, Piotr Uklański, Bárbara Wargner & Benjamin de Burca, Gillian Wearing.

      The exhibition Pas sommeil proposes to envision the summer of 2022 as the twilight of this pandemic that will have forbidden us to indulge in the forms of nightly wandering that we are so fond of and that have always been deeply rooted in Rennes’ DNA. The summer of 2022 will be the night during which transgressions will once again be possible, bringing back about collective experience and encounters that create meaning and form.

      The exhibition wants to be open, festive, poetic, generous but also contemplative, surly and militant. It intends to evoke the party in its broadest sense – from the impromptu popular gathering to the dance floor, from the village party to the rock concert, from the techno rave to the queer culture… – by bringing together artistic practices from all horizons. The party will be the place of rejoicing as much as of resistance, the place of social, identity and cultural claims as well as of expiation, the place of the spectacular as well as of the intimate…

    • Les ailes de Caïus
    • 2022
    • Rencontres photographiques de ViaSilva #5. Françoise Beauguion, Emmanuelle Blanc

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-RVS-2022-725x1024-1.jpg
    • 02.06.22 → 02.09.22
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Les Rencontres photographiques de ViaSilva sont de retour cet été, mettant en avant les œuvres de Françoise Beauguion et d’Emmanuelle Blanc, toutes deux en résidences à Cesson-Sévigné en 2021. Elles investissent la Galerie Net Plus pour une exposition exceptionnelle.

      Les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent chaque année à des artistes de s’installer sur ce territoire éponyme, le temps de quelques mois, afin de montrer leur vision du chantier et son évolution. Sans ligne artistique figée, ce programme se veut comme un révélateur de singularités, dans une perspective innovante et inclusive. Pour la cinquième édition, les photographes Françoise Beauguion et Emmanuelle Blanc ont parcouru le futur quartier pendant plusieurs mois et nous livrent des travaux narratifs à travers une exposition et deux monographies.

      À l’origine, lorsque le projet a été monté, deux expositions étaient prévues : l’une à la Galerie Net Plus, l’autre dans et près de la station de métro ViaSilva. Malheureusement, en raison des retards pris par la mise en service de la ligne B, cette dernière ne pourra avoir lieu.

      Françoise Beauguion et d’Emmanuelle Blanc offrent aux visiteur·ses un dialogue avec leurs œuvres. C’est une balade au sein de ViaSilva que les artistes proposent, nous invitant à découvrir ou redécouvrir les paysages de ce quartier en mouvement perpétuel.

      __________

      À propos de Françoise Beauguion

      Françoise Beauguion, bien qu’habitant aujourd’hui à Marseille, est originaire de Bretagne. Elle a commencé sa résidence début 2021 et l’a poursuivie durant plusieurs mois.

      Durant sa résidence mission Françoise Beauguion a documenté la vie du chantier, les nouvelles concertations, les comités scientifiques… La photographe a échangé dans la rue avec les passant·es, les ouvrier·ères, les curieux·ses et est allée à la rencontre des futur·es habitant·es et de ceux qui y vivent depuis quelques décennies.

      À la suite d’une phase d’observation Françoise Beauguion nous propose un travail photographique et littéraire qui met en scène les différents points de vue des personnes croisées durant cette année de résidence. L’artiste donne à voir une balade poétique à ViaSilva qui interroge les fantasmes, réalité et utopies.

      Site : Françoise Beauguion

      Instagram : @francoisebeauguion 

      À propos de Emmanuelle Blanc

      Cette artiste parisienne a passé plusieurs moi à ViaSilva pour en saisir des photographies argentiques et numériques qui traduises les impressions qu’elle a ressenties sur ce territoire

      Emmanuelle Blanc, en arrivant sur le territoire de ViaSilva, a eu le sentiment de se déplacer à l’intérieur d’une maquette, d’un endroit irréel pourtant bien présent. En travaillant à la fois au numérique et au moyen format (un appareil photo argentique), l’artiste s’est questionnée sur la temporalité du chantier : tout va très vite, le lieu est en mouvement perpétuel. Les activités fourmillent et les bâtiments poussent à une vitesse vertigineuse. L’artiste s’est également intéressée à cette projection que beaucoup ont de ViaSilva, un fantasme, un rêve, qui se confronte à une réalité faite de mouvements de terre et d’élévation d’immeubles. Dans un récit à la fois ludique et laborieux, elle multiplie les points de vue et contrebalance l’idée préétablie que la plupart d’entre nous s’est fait du projet ViaSilva.

       

      Site : Emmanuelle Blanc

      Instagram : @emmanuelleblancimages

    • Festival Photo La Gacilly
    • 2022
    • La Gacilly Photo Festival • Visions of the East

    • Exposition
    • 01.06.22 → 02.10.22
      Exposition
      Festival Photo La Gacilly
    • This summer 2022, the La Gacilly Photo Festival is going to meet photographers from Afghanistan, Iran and Pakistan.

      The 19th edition of the La Gacilly Photo Festival is organized around the themes Visions of the East and The World of Tomorrow to offer an immersive photographic experience in the heart of around twenty open-air galleries with free access.

      Visions d’Orient highlights artists from these three South-West Asian countries, all of which belong to the Persian cultural space; home to a thousand-year-old civilization, a unique artistic creativity, sheltering courageous authors and a disconcerting modernism that has chosen photography as its weapon.

      More than ever, the La Gacilly Photo Festival wants to give pride of place to these photographers who transmit to us through their shots so many seeds of hope. In the galleries of our Breton village, in our alleys, in our gardens, on the walls of our alleys, their works are exhibited to amaze us, to help us think, to move us, to arouse our anger as well as our empathy, to convince us that we must always take the shortest path, and the shortest is the path traced by nature.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2022
    • Grande Expo « Les Chemins : arpentages – traces – mémoires »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Les-Chemins-A4-Vdef-copie.jpg
      GRANDE EXPO des adhérent.e.s du PHAKT Centre Culturel Colombier de Rennes
    • 01.06.22 → 25.06.22
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Durant cette année 2021-2022, comme chaque année, les ateliers arts plastiques du PHAKT ont exploré un thème commun, celui de la cartographie.

      Par la question de la carte sous différents prismes les ateliers dessin, BD, peinture, arts graphiques, photographie et arts plastiques ont travaillé de différentes manières pour aborder les déclinaisons d’une carte comme notion de représentation.

      La carte comme plan géographique ou parfois comme un plan d’anatomie; mais aussi la carte de la mémoire et de l’intime.

      À cette occasion vous retrouverez les animateurs des différents ateliers :

      Maria Revilla – Arts graphiques, Peinture, Dessin

      Céline Géraud – Arts graphiques, Arts plastiques, Peinture, Dessin

      Jacques Mahé – Arts plastiques, Bande dessinée

      Alexandre Texier – Photographie

       

      Cette exposition des travaux des adhérent.e.s du PHAKT sera suivi d’un concert de flûte à 19h.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2022
    • Écouter chanter les dunes // Virginie Barré

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ARM180205-039-scaled.jpg
    • 27.05.22 → 24.07.22
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2022
    • Katia Kameli, “Le Cantique des oiseaux (The Canticle of the Birds)” 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_LaCriee_KatiaKameli-scaled.jpg
    • 21.05.22 → 28.08.22
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • From 21 May to 28 August 2022, La Criée Centre for Contemporary Art is presenting Le Cantique des oiseaux, a choral exhibition and new production by Katia Kameli, in which the artist proposes a variation, composed of musical ceramics, watercolours and a film, on the famous text of the same name by the Persian poet Farîd-ud-Dîn ‘Attâr.

       With Le Cantique des oiseaux, Katia Kameli continues her inter-cultural journeyings and initiates direct contact with clay, a new material for her.

      Attâr’s text (1174=1248) sings of the journey of thousands of birds in search of the fabled bird Simorgh, a central figure of Persian mythology. This symbolic spiritual journey of initiation takes them through the seven successive valleys of Desire, Love, Knowledge, Plenitude, Oneness, Perplexity, Denial and Annihilation. Guided by the hoopoe, symbol of wisdom, only thirty birds reach the end of the journey.

      Kameli gradually became interested in this major Eastern text through French translations: firstly that of Henri Gougaud, then that of Jean-Claude Carrière and finally the recent one by Leili Anvar, from which she has borrowed her title.

      With this reworking* of Attâr’s text, the artist continues her exploration of the narratives, their successive translations, their flow and their  evolving  depth and multiplicity of meaning.

      She is also interested in the spiritual dimension of Attâr’s story, in the inner quest that unfolds through the figure of the bird, an animal that links the earth to the sky and whose language we find both so familiar and so mysterious.

      Kameli’s translation of the The Canticle of the Birds is sensual and multi-sensory. It is expressed in a series of ceramics, which take the form of some of the birds in the poem: the hoopoe, the peacock, the nightingale, the heron, etc. These sculptures are also musical instruments. Their singing can be heard in the accompanying film, activated by a procession of musicians, as well as in the performances, which set the exhibition space resonating.

      Watercolours, some of which served as preparatory drawings for the ceramics, complete this allegretto. Their inspirations are multiple, from Persian miniatures to Minoan sculptures, via Valentine Schlegel and Asger Jorn. Made on paper of different sizes, some are surrounded by clay frames; they are at the crossroads of scholarly and popular art. Like the sculptures, they have to do with the birth and memory of gesture.

      With Le Cantique des oiseaux, Kameli proposes a new experience of translation – from one work to another, from one art form to another, from one medium to another, from the inexpressible to the visible – resulting in both gaps and interminglings.

       “We don’t invent anything, we always reinterpret in another language.” — Katia Kameli

      * – The term ‘reworking’ is used by Omar Berrada in his essay on Stream of Stories. He himself takes this term from Valentin Y. Mudimbe (The Invention of Africa) and writes “It is a question of exhuming a story, of remembering it, but also of re-articulating it”, in Katia Kameli (Paris: Manuella Editions, 2021), p. 105

    • 40mcube
    • 2022
    • L’île de la résidence

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_annebregeaut_portrait_4.jpg
    • 20.05.22 → 27.08.22
      Exposition
      40mcube
    • In the exhibition L’île de la résidence, Anne Brégeaut deploys her universe in a series of pre-existing paintings and new works, into which are inserted excerpts from a fictional text written by Anne Langlois.

      Anne Brégeaut’s work is filled with colorful landscapes and shows animals or rare stylized characters evolving in strange narrative scenes. Her paintings are enigmatic and, like dreams, are open to interpretation. Her series Mes insomnies is paradoxically similar to images and stories that seem to be taken out of dreams, in a psychoanalytical dimension.

      L’île de la résidence (The Residency Island) is a text written by Anne Langlois. The story of this novel takes place during a residency created by a mysterious patron, in the mountains. Four artists meet there and discover the history and stories of the village, what they are told and what is hidden. In the same time, their works are created, with phases of research and production, discussions and approvals, as well as the different moments of doubts and fulgurances that they go through. In this way, their personal stories and those of the village converge, before reaching their climax.
      From that moment on, everything goes crazy.

      In the exhibition L’île de la résidence, Anne Brégeaut deploys her universe in the form of a series composed of pre-existing paintings and new works, into which are inserted excerpts from the text of Anne Langlois, focused on the landscapes and characters. Recomposing its reading, the exhibition reveals an atmosphere that is com- mon to both the works and the text, and focuses on the question of the creative process, the way in which the narrative becomes space and the place that the text takes in it, as well as, more broadly, the question of fiction in curating.

      On this occasion, L’île de la résidence is published, including paintings by Anne Brégeaut.

    • méandres
    • 2022
    • les transformations silencieuses. Sylvain Le Corre, Julie Bonnaud & Fabien Leplae

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_transformations_2022.png
    • 14.05.22 → 04.09.22
      Exposition
      méandres
    • La relation entre les concepts de nature et de culture a toujours fait l’objet de nombreuses discussions pour dépasser la longue opposition qui a prévalu dans la philosophie occidentale. C’est précisément à cet endroit que travaillent Sylvain Le Corre, Julie Bonnaud & Fabien Leplae, revendiquant à chaque nouveau projet un travail de terrain et d’expérimentation. Leurs ateliers sont des observatoires, entre jardin et laboratoire. Ils cherchent dans différents domaines, non pas à hybrider mais à explorer ce qui est entre-deux, ce qui fait conversation, les créolisations, les contaminations de pensées et de gestes.

      Proches du quotidien, du menu, ils récoltent, jardinent, font entrer le dehors dedans, se demandent comment dessiner « comme une ortie » ou faire les gestes de la forêt. Ils mélangent les matières et les manières. Leurs œuvres ne sont pas figées, elles évoluent, prolifèrent, vivent. Prenant les végétaux, les cailloux ou les paysages comme idées et matériaux, se tournant autant vers le passé, le présent et le futur, ils s’inspirent de pensées philosophiques, de mythes et récits.

      Leurs démarches et projets nous renvoient tout autant à Michel Foucault, Gilles Deleuze, François Jullien, Vinciane Despret… et font écho à des questions urgentes sur notre rapport au monde.

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2022
    • Oodaaq Festival #11

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/OODAAQ-22-_-INSTAGRAM-_1-scaled.jpg
    • 13.05.22 → 15.05.22
      Exposition
      L’Œil d’Oodaaq
    • Festival d'images nomades et poétiques, exposition et programmation d'une trentaine d'artistes français et internationaux

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2022
    • Exposition photographies Matthieu VENOT, Un jeu d’enfant

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/M.-Venot_prop°-visuel-affiches-cartons_1.jpg
    • 13.05.22 → 31.07.22
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Cet été, les murs de l’Espace Lucien-Prigent se parent des couleurs chaudes et des formes géométriques des photographies de Matthieu Venot !
      Originaire de Brest, il s’est fait connaître en photographiant sa ville sous un angle inédit, pleine de couleurs et de formes géométriques qui se détachent sur un grand ciel bleu…
      Il fait de la poésie avec de l’architecture brute en se baladant au fil des rues pour immortaliser les « perles cachées » : escaliers, fenêtres, angles de bâtiments, au service d’une composition pure et colorée.

      « Je voulais montrer Brest à ma manière. Je ne me retrouve pas dans les photos existantes, ce n’est pas ce que je vois. »

      Impossible de ne pas être immédiatement attiré par les couleurs pastel et le travail sur les lignes : la silhouette d’un immeuble jaune se détache sur un ciel bleu, un mur de couleur ocre est percé d’une étroite fenêtre aux reflets turquoise… Ne sortant que par jour de grand beau temps, il se sert de ce ciel immaculé comme d’un fond de studio, composant des images simples et graphiques. Les lignes se croisent et se superposent, les formes se détachent de ce fond bleu jusqu’à nous faire oublier ce que l’on regarde : un toit, un mur, une rambarde, un balcon.

      La couleur occupe une place primordiale dans ses photographies, comme pour répondre à une envie de voyage. Laissez de côté la supposée grisaille bretonne pour laisser place à des clichés qui évoquent la Californie ou la Floride, sans quitter le Finistère. Un optimisme communicatif !

      www.matthieuvenot.fr

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2022
    • Street Art

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-principale-pakone-les-amoureux-toile-le-comoedia-galerie-art-contemporain-exposition-vente-street-art-2022-brest-finistere-bretagne.jpg
    • 28.04.22 → 23.07.22
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 13Bis / EpS / Kouka NTADI / L'Atlas / L'Outsider / Lady K / Le CyKlop / Levalet / Miss Tic / Nicolas Delpech / Numa Monsi / Pakone / Petite Poissone / Reso / Royalti / Sêma LAO / Stéphanie KILGAST / Tom GELEB / Xkuz

    • Les 3 CHA
    • 2022
    • Patrick Nadeau, Magdala

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/210924_Eragrostis-02_Lamonzie-Saint-Martin_Quentin-Geffroy-Copie.jpg
    • 16.04.22 → 19.06.22
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Patrick Nadeau est designer et architecte. C’est dans les années 2000 qu’il entreprend une réflexion l’amenant à intégrer des plantes au cœur de ses projets de design d’objet ou d’espace. Pour lui, le développement souvent incontrôlable de l’urbanisation oblige à repenser le rapport de l’homme à la nature en imaginant de nouvelles frontières entre espaces construits et espaces dédiés au végétal.

      La chapelle, cet espace construit au XIIème siècle, n’y déroge pas. Pour ce printemps, Patrick Nadeau, accompagné de Marie-Marie Dutour, s’empare du lieu et crée une mise en scène monumentale et végétale aux reflets lumineux dorés. 55 000 tiges suspendues, sous lesquelles l’humain ne peut que s’émerveiller, relèvent la beauté des graminées séchées, comme une ode au règne végétal.

      Les fleurs présentes dans l’exposition ont été récoltées à l’été 2021 en Dordogne par Marcelline Smetek & Quentin Geffroy de la ferme florale Champ Tigré. Les structures accueillant les fleurs ont été réalisées par Germain Gaschet, designer. L’éclairage a été pensé par Christian Pinaud.

    • méandres
    • 2022
    • les inattendus. Julie Aybes, brigitte Mouchel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_inattendus_2022.png
    • 09.04.22 → 01.05.22
      Exposition
      méandres
    • Une exposition du collectif et meutes (Julie Aybes & brigitte Mouchel)

      et meutes est un collectif d’artistes à géométrie variable, qui se donne comme objectif d’aller à la rencontre de visages et de paysages, de questionner, d’expérimenter, en coopération, explorant des démarches et médias artistiques pluriels.

      “Nous cherchons à donner à voir une image du monde qui ne soit pas rassurante, ni confortable, qui pousse à la vigilance, à l’attention pour ce qu’on entend, ce qu’on voit, ce qu’on perçoit. Nous tentons de montrer la complexité du monde contemporain, la manière fragmentée dont il nous arrive, là où l’histoire collective croise, traverse, se heurte aux histoires singulières, aux territoires parcourus en mémoire ou en rêve, à la recherche de lieux et de récits possibles. Nous cherchons à provoquer et mettre en éveil les sens, les perceptions, y compris l’intuition, et ce qui nous advient : l’imaginaire, les réminiscences, les songes.”

    • Galerie du Faouëdic
    • 2022
    • Mnémosyne // Josef Nadj

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-Mnemosyne-scaled.jpg
    • 06.04.22 → 17.04.22
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • La Tannerie
    • 2022
    • LE PAYSAGE, c’est l’endroit où le ciel et la terre se touchent

    • Exposition
    • 02.04.22 → 06.06.22
      Exposition
      La Tannerie
    • Marie-Cécile Aptel, Guillaume Castel, Gilles Clément, Roland Cognet, Dominique de Beir, Amélie de Beauffort, Marcel Dinahet, Guillaume Linard Osorio, Evariste Richer et Iwan Warnet.

      LA TANNERIE FÊTE SES 10 PRINTEMPS À LA GALERIE DU DOURVEN

      La Galerie du Dourven et La Tannerie ont le plaisir de vous présenter “LE PAYSAGE, c’est l’endroit où le ciel et la terre se touchent”, exposition collective présentée du 2 avril au 6 juin, à la Galerie du Dourven.

      A l’occasion de sa dixième saison artistique, La Tannerie, espace d’art contemporain voisin et ami situé à Bégard, est invitée à investir les murs de la Galerie du Dourven au printemps. Elle vient y développer sa vision du paysage, dans une exposition sensible et conceptuelle, réunissant 10 artistes contemporains : Marie-Cécile Aptel, Guillaume Castel, Gilles Clément, Roland Cognet, Dominique de Beir, Amélie de Beauffort, Marcel Dinahet, Guillaume Linard Osorio, Evariste Richer et Iwan Warnet.
      « Sur la pointe du Dourven, il est question de cela ; un endroit où les éléments se touchent. Site remarquable et puissant, les éléments naturels rivalisent avec les œuvres présentées. Au Dourven, il faut se mettre au diapason, pour que résonnent les œuvres, là où le ciel et la terre se touchent. »

      Erwan Le Bourdonnec, président de La Tannerie et commissaire artistique invité

      Exposition co-organisée par Lannion-Trégor Communauté et La Tannerie.

       

       

       

       

      LA TANNERIE
      Située à Bégard, dans les Côtes d’Armor, La Tannerie est un espace d’exposition dédié aux rencontres entre l’art contemporain, le design et les projets sur l’espace au sens large. Elle propose un regard transversal et singulier entre les pratiques, par une sélection d’expositions exigeantes, mais sans élitisme. Construite en 1927, elle a été réhabilitée et ouverte au public en 2012. Elle est aujourd’hui un repère dans le paysage culturel et artistique des Côtes d’Armor.Depuis 2012, la programmation des expositions est gérée par l’association ADER – Art Design Espace Roudour. Elle accompagne des artistes dans leurs parcours, des collectionneurs et amateurs dans leurs choix. Elle conseille aussi des collectivités ou des entreprises dans leurs projets culturels et artistiques.L’association reçoit un soutien de la ville de Bégard, de la Communauté d’Agglomération de Guingamp Paimpol, du Conseil général des Côtes d’Armor, de la région Bretagne et de la DRAC Bretagne.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2022
    • Camp de base

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Camp-de-base.jpg
      Exposition Camp de base d'Anthony Folliard au PHAKT - Centre Culturel Colombier
    • 01.04.22 → 21.05.22
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Anthony Folliard

      De l’été 2021 au printemps 2022, l’artiste a arpenté les méandres du quartier Colombier en imaginant divers protocoles d’exploration au fur et à mesure de sa résidence.

      A partir de prises de notes, de collectes d’objets et d’expériences sur le terrain, l’artiste réalise un inventaire sensible et intuitif d’un territoire et de son histoire. Au fil du temps, des passerelles se tissent entre les différents fragments, entre le passé et le présent, entre le dehors et le dedans.

      Au PHAKT, Anthony Folliard transforme l’espace d’exposition en un lieu imaginaire de projections et d’aventures, à mi-chemin entre le campement, le laboratoire graphique et l’atelier de bricolage. Contre-point d’une résidence menée exclusivement dans l’espace public, l’exposition Camp de base est à la fois la restitution d’un processus de recherche et le point de départ de nouvelles expéditions à venir explorant la pluralité du paysage urbain.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2022
    • Anita Conti | A look at Guinea 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Conti-Carton-invitation-e1648735636459.jpg
    • 31.03.22 → 22.05.22
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Anita Conti, born in May 1899 and died in 1997 is an oceanographer and photographer. In 1943, the government of Algiers commissioned her to research the fish resources of the West African coast and the traditional fishing methods practiced there; thus, for almost ten years, Anita Conti devoted herself to studying and prospecting the coasts of Mauritania, Senegal, Guinea and the Ivory Coast, an experience she recounted in her book published in 1957, Giants of the Seas hot. In partnership with the Archives of Lorient, Marie Béatrice le Berrigaud, director of the Lieu de la Photographie, is offering an unprecedented exhibition retracing the journey of Anita Conti on the coasts of Guinea.

      An exhibition in partnership with the Archives of Lorient, Pêcheurs du monde festival and the François Mitterand Media Library

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2022
    • Belle saison

    • Exposition
    • 20.03.22 → 29.05.22
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Vincent Escalle, Myriam Ingrao, Mael Le Golvan

      Mael Le Golvan

      Les contemplateurs

      Parcours A ciel ouvert

      En 2019 et en 2020, Maël Le Golvan a mené un atelier photographique avec des résidents du foyer de vie de Bazouges-la-Pérouse. Tels des scientifiques voyageurs, ils ont contemplé le paysage qui les entoure à travers des expérimentations optiques. Pendant le temps de cette immersion visuelle singulière, cette nature et cet environnement familiers se sont transformés en objets d’analyses propices à la création d’instruments et d’installations optiques ludiques et expérimentales. Cette approche particulière du paysage a amené les résidents à appréhender leur environnement de manière différente et ainsi se réapproprier leur lieu de vie. Les photographies réalisées sont installées à l’extérieur dans l’enceinte du foyer de vie. Cette restitution accessible à tous rend compte grâce
      à l’illusion d’optique des différentes manières d’appréhender les thématiques du portrait et de l’autoportrait.

       

      Vincent Escalle

      Archéologie d’un tronc

      Parcours A ciel ouvert

      En 2021, la commune de Bazouges-la-Pérouse abat un tilleul qui s’apprêtait à s’effondrer sur des habitations. Afin de le réhabiliter, elle suggère au centre d’art de le récupérer et de le proposer à un sculpteur. L’artiste rennais Vincent Escalle accepte l’invitation. Il sculpte une partie de ce tronc en suivant un protocole qu’il développe depuis quelques années : révéler par la taille la forme interne de l’arbre pour mieux connaître son histoire. Ce travail assimilable à celui d’un archéologue permet de comprendre les différentes étapes de la vie d’un végétal. En faisant apparaître les cernes par la taille, l’artiste donne l’impression qu’elles se sont déployées telles les tubes d’une lunette télescopique comme si le temps en s’étirant avait atteint les origines de l’arbre.

       

      Myriam Ingrao

      La nuit des choses

      Galerie Laizé

      Myriam Ingrao réalise des univers archéologiques factices détachés de tout repère spatial et temporel. Des dessins et des gravures aux paysages cosmiques et minéraux échangent avec des installations où le bois est à la fois socle et sculpture, matériau brute et façonné. Les formes en terre crue qui simulent la pierre les soulignent de leurs courbes gracieuses tout en créant une rupture entre le naturel et l’artificiel. Cet antagonisme renvoie au paysage fabriqué sculpté ou peint et met en tension deux principes opposés chers à l’histoire de l’art : le fictif et le réel. Ainsi, tels des découvertes archéologiques muséifiées, les mondes illusoires de Myriam Ingrao sont figés et laissent croire à des activités humaines et végétales antérieures. Le visiteur est en permanence questionné par ces installations ambivalentes où le faux exhorte le vrai et le vrai convoque le faux. Ce jeu de va-et-vient renvoie également aux relations étroites qu’entretiennent le passé et le présent, l’archéologie et l’art contemporain.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2022
    • Manuela Marques, Lignes de faille

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Explosion-2-2022-impression-pigmentaire-sur-papier-baryte-encadre-verre-musee27-x-405-cm-Ed.-3-2-EA-scaled.jpg
    • 20.03.22 → 29.05.22
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Lignes de faille, une exposition de travaux photographiques et vidéographiques de Manuela Marques. Des œuvres élaborées à partir de phénomènes naturels, géologiques telluriques, lumineux. Dans le cadre de la saison France-Portugal 2022 – Institut Français.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2022
    • Léa Barbazanges, Ligne de Mica et Dessin sur tôle

    • Exposition
    • 20.03.22 → 29.05.22
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • La Gare, Centre d’art et de design
    • 2022
    • ULTRA x ENOKI, Fermentation Générale

    • Exposition
    • 18.03.22 → 23.04.22
      Exposition
      La Gare, Centre d’art et de design
    • Espace Lucien-Prigent
    • 2022
    • Expositions / sculptures

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE-250x500_expos-printemps-2022-scaled.jpg
    • 05.03.22 → 01.05.22
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Sculpteurs Bretagne, Juan Aranaga, Meghan Maucherat de Longpré, Thoma Ryse, Léa B-H, Anthony Boëffard

      Au printemps 2022, plusieurs expositions prennent place dans la ville de Landivisiau, mettant à l’honneur la création sculptée.

      Du 5 mars au 1er mai, l’Espace culturel Lucien-Prigent accueille les œuvres de deux artistes :

      > Au rez-de-chaussée, Juan ARANAGA, lauréat du Salon de sculpture 2020, présente des sculptures en acier, en granit et en verre, aux côtés d’œuvres picturales.

      > À l’étage, la plasticienne Meghan MAUCHERAT DE LONGPRÉ, originaire de Landivisiau, expose des volumes, dessins et installations créés pour le lieu.

      Aux mêmes dates, trois autres expositions vous invitent à déambuler dans la ville, résultats d’un appel à projets reconduit pour la 7e année consécutive :

      > Dans le parc de Kréac’h Kélenn : sculptures métal – Anthony BOËFFARD.

      > À la fontaine Saint-Thivisiau : installation aquatique – Léa B-H.

      > Sur le parvis de l’Hôtel de Ville : sculpture – Thoma RYSE.

      En parallèle, du 5 mars au 3 avril, place au 33e Salon de sculpture contemporaine, dans le hall de l’Hôtel de Ville.

      Organisé par la Ville de Landivisiau et l’Association Sculpteurs Bretagne, le Salon accueille cette année 36 sculpteurs et 98 œuvres. Ce rendez-vous permet aux publics de découvrir la pluralité des techniques et matériaux.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • I’m Here, I’m not Here

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2022-Hoda-Kashiha-018.jpg
    • 18.02.22 → 14.05.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Passerelle Centre d’Art Contemporain is hosting the Iranian artist, Hoda Kashiha (1986, Tehran), for her first solo public exhibition in Europe. In her development of pop painting, ranging from uninhibited Cubism to a cartoonish streak, Hoda Kashiha at first sight presents a joyous selection of works yet they sometimes prove to be dark, strange and full of figurative meaning. She often uses humour to create an intimate connection with the visitor; this mechanism also allows her to tackle serious and sensitive subjects related to the social context and political climate of her home country. Her paintings nevertheless deal with major contemporary subjects found everywhere such as gender issues and the place of women in society. She recently declared in Maake Magazine that “my paintings do not conform to gender stereotypes. The significance of masculine and feminine, as well as their roles and behaviours, are a fluid concept that is constantly changing among the characters in my paintings.” For Hoda Kashiha, her protagonists are activists without saying a word, they present their differences openly and remain resolutely optimistic.

       

      Her works are often constructed like types of collages. Various layers overlap and cut-out shapes appear while images are modified by drawing and by the computer. This way of fragmenting motifs results in an exuberant dynamism and vitality, as if the canvases were trying to grab hold of us and shake us, like the first painting in the exhibition bearing the inscription “AAAaaa”, such a noisy visual argument!

       

      The exhibition is organised chronologically and structured around two major series I’m here, I’m not here and In appreciation of Blinking. The words “I’m here, I’m not here” are taken from a set of recent works. Hoda Kashiha repeats the same motif of a woman who is joyous to the point of exhaustion. In every painting, the body is covered by a red mark, a black shape or is misshapen. This set of works shows us how we can be erased, executed or censored by a external power and by death. It also questions our ability to believe in the existence of anything or anyone: if we cannot see it, then that ‘thing’ does not exist. Self-supporting paintings, In appreciation of Blinking, arranged in the centre of the exhibition space, work in a similar way. For this installation of 8 canvases, Hoda Kashiha observes the inevitable phenomenon of the blinking of eyes. Alternating between blackness and a world of colour, she captures paradoxical moments and feelings of our everyday experience: love and death, jealousy and fulfilment, torture and happiness. A look, a pair of eyes, a confrontation between subject and spectator, these are omnipresent in her works, as if the works were scrutinising and sounding out the visitors, or as if we were always spied upon in the contemporary world. Are we not always followed by our telephones, and recorded by the GAFA Big Four – the giants of the Internet? The digital world and social networks also provide great inspiration for the artist: pixelated images as in retro-gaming rub shoulders with emoticon shapes – little stylised graphic representations that symbolise an emotion. With her abundance of shapes and colours, Hoda Kashiha has produced an explosive mix of genres in which Picasso wanders into the videogame Minecraft and norms of the past are joyously shattered.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • L’invention d’une histoire vraie (2)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2022-Eric-Tabuchi-Nelly-Monnier-052.jpg
    • 18.02.22 → 14.05.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • The exhibition entitled ‘L’invention d’une histoire vraie (2) (Inventing a true story)’ follows the wanderings of Nelly Monnier (1988, France) and Eric Tabuchi (1959, France) through the French countryside. Following their recent exhibition at the GwinZegal art centre in Guingamp, this pair of artists presents part of their Atlas des Régions Naturelles (ARN) (Atlas of the Natural Regions) and a series of sculptural and pictorial works resulting from it.

      It all began with an idea that was both mad and extremely time-consuming: to photograph and document the vernacular architecture in all the natural regions of France – quite a vague notion – from French Flanders to the Outre Forêt area of Alsace, from the Freto region of Corsica to Béarn in the Pyrenees or Léon in Finistère. It was a huge undertaking, halfway between a quest straight out of a heroic fantasy novel and an absurd and comic adventure à la Monty Python. Monnier and Tabuchi bring back very varied photos from their travels, their primary concern being to document the built environment, but by extension to analyse the landscapes and understand the incidence of humans on where they live. The pair photograph astonishing landscapes, strange architecture, bizarre situations, joyful places and places fallen into disuse. It is a multi-faceted portrait of France, sometimes touching, sometimes absurd, never judgmental, which they produce in the course of their expedition. Back in their workshop, they sort their photographs by geographical location or by theme. The approach is reminiscent of that of Bernd and Hilla Becher, a pair of German photographers known for their frontal shots of industrial architecture, and of that of ‘La France’ by Raymond Depardon who documented France as it modernised itself, or the work of Walker Evans who made his name portraying the United States of the Great Depression from 1929 to the Second World War.

       

      Friends from the GwinZegal art centre in fact wrote that “in contrast to the speed of our age, Nelly Monnier and Eric Tabuchi work in praise of slowness and small country roads. They drive around slowly in a small car, discreetly combing the landscape, punctuating this imaginary atlas with countless stops.”

       

      There is no violence apparent in the works of Monnier and Tabuchi, but it can sometimes be detected underlying the image. The recent history of rural exodus and relocation is portrayed just as much as tales belonging to each region. The territories of France are shown in their full architectural plurality: slate denotes the roofs of Brittany whereas the ‘tuyés’ (large chimneys for smoking food) stand out in the landscape of Haut-Doubs, for example. The Passerelle exhibition reflects its own territory by being mainly comprised of images of Léon and Trégor, with pictures of menhirs, market gardens and landmarks that act as navigational aids for shipping, sometimes ‘enhanced’ by inscriptions from the now traditional ‘ACAB’ to the local ‘BZH Libre’ (Free Brittany). A series of paintings and collages introduces a certain strangeness to the more documentary corpus of the photographs, by seeking to extract the essence and soul of the places visited by the two artists. These paintings are in a way symbolic of their own approach: what they are aiming for is not an analysis of the architecture of France but a pointless and poetic quest for an intangible Holy Grail – a fictional history of our regions.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • The Smoken Ridge

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2022-Alan-Fertil-014.jpg
    • 18.02.22 → 14.05.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • The exhibition ‘The Smoken Ridge’ is a chance to look again at the graphic work of Alan Fertil (1982, Quimper – 2015, Brussels). A graduate of the Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts (National School of Fine Arts) in Paris, he spent his childhood and student days in Brittany, the United States and England. At the end of his course, he settled in Berlin then in Brussels in 2009 where he co-founded the collective known as ‘The Ister’, an association bringing together artists, exhibition curators and people working in art, with the aim of promoting young creativity. At that time Alan Fertil was known for his joint work with Damien Teixidor, focussed on street furniture, skateboard culture and D-I-Y. The pair exhibited in France at MAMO – Centre d’Art de la Cité Radieuse in Marseille, the 40mcube art centre in Rennes and in Brussels at MAAC, Maison d’Art Actuel des Chartreux. At the same time Alan Fertil was developing drawing which has never really been exhibited and is largely unknown. This part of his work was the subject of a book entitled ‘Alan Fertil, Drawings, Sketches and Notes’, recently published by Zéro2 with the support of the Antoine de Galbert Foundation, 40mcube and Passerelle.

      Alan Fertil’s constant travelling between English- and French-speaking countries and his taste for literature permeate his works in which he includes many texts and words, including poetry, slogans and reflections. His works are in turn methodical and sketchy, showing the construction of the space surrounding us as well as an evolving chaos. His drawings are marked by a use of charcoal and graphite, giving them a dark and obscure depth. We are present at the construction of a unique universe, the creation of a world conceived in the mind of the artist. The last series by Alan Fertil is entitled ‘Ether Triumph’, evoking both the primordial Greek divinity ‘Aether’ and the term ‘ether’ from pre-Einstein physics (before 1905). The definition of ether seems in harmony with the feelings and settings of the artist’s drawings. In astronomy, it meant the fine fluid that was supposed to fill the space beyond the earth’s atmosphere, whereas in physics, ether was a hypothetical milieu that was extremely tenuous and elastic, found universally in both the void and in matter. Writing about this series, Bitsy Knox says that “matter vibrates enthusiastically, it circulates and remains contained, at both celestial and molecular scales. Great theories are freely deployed; this is science under the influence of intuition.”

       

      The exhibition title, ‘The Smoken Ridge’, is taken from a work by the artist. It evokes his reflections inspired by science just as much as an interest in the organic and in landscape. Although many of his works demonstrate total abstraction, being inspired by space and astronomy, some reveal more prosaic attachments, more rooted in ‘reality’, using the vocabulary of botany and anatomy. So, tongues are alongside hands inspired by leaves, and constructions recall the famous Atomium in Brussels.

       

      In a programme note, Alan Fertil wrote, “All shapes are of equal value, none deserves any special attention because none is independent of the others.”

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • Whatever remains from the ghosts

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2022-Caroline-Thieery-016.jpg
    • 18.02.22 → 14.05.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • For almost three months Caroline Thiery (1997, France) took part in the ‘Workshop residency’ programme run by Document d’Artistes Bretagne and Passerelle at the art centre. The result of this is the exhibition ‘Whatever remains from the ghosts’ which includes works produced on site during the residency.

       

      Caroline Thiery’s ghosts are common and known to us all. They manufacture the past: vague feelings, memories of conversations, songs that keep playing endlessly in our heads, fleeting smiles on public transport and many other traces of everyday life. Generously sharing her experiences, Caroline Thiery plots a map of our social relationships, of love and friendship, family and culture. She looks in particular at our search for love and affection, subject to tension from the ambivalent desire for independence. She examines the new ways of meeting people such as the dating apps that have revolutionised the way we ‘consume’ relationships. The use of digital communication and the Internet, which does away with any notion of waiting or distance, has transformed dating behaviour both for better and for worse: the sending of dick pics (photos of penises) to strangers, the use of pick-up lines, little phrases intended to be romantic but in fact often clumsy or even offensive, and other new phenomena. Thanks to the digital world, seeking a relationship or a sexual partner has never been so easy for someone eager for passion, hidden behind his or her phone, lying under the duvet or scrolling while sitting on the toilet. The exhibition title also evokes ‘ghosting’, a very widespread practice since the appearance of dating sites, involving the ending of a relationship with no warning, by breaking off all forms of communication.

       

      In addition to matters of the heart, Caroline Thiery questions our relationship with childhood and adolescence, creating various talismans and totemic objects which forge a possible past, like the ‘ghostly tartans’ with dog or swan motifs or a tropical landscape, decorated with texts. Where the adult world looks down on certain adolescent interests such as ‘fanfiction’ (writing stories based on works of fiction, films, games or series) or their attraction to pop music sometimes seen as kitsch, Caroline Thiery decides to take these practices and elevate them as symbols. She therefore produces a sculpture in honour of the singer Priscilla who found fame at the age of 12. Highlighting this French pop star means rehabilitating this devalued culture from an age of transition we have all lived through and which has made us what we are.

       

      Text holds an essential place in the exhibition both because of narratives written by the artist, available to read in the rooms, and by the multiplication of phrases and words at the very heart of the works. The culture of the Internet meme (an element or phenomenon taken up and disseminated to a mass audience by the Internet, often an image with text added) is a vast source of inspiration. Memes are punchlines, slogans in a very particular context which sometimes require highly specialised knowledge of codes of comprehension. In the work of
      Caroline Thiery, they take on original forms, they are funny, intimate, often universal. The anecdotes and stories, visual and written, used by the artist, interweave across each other eliciting no replies; it is up to the visitor to create their own history.

    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2022
    • Whatever remains from the ghosts

    • Exposition
    • 18.02.22 → 14.05.22
      Exposition
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • Les Moyens du Bord
    • 2022
    • Daniela Lorini, Une forêt sous la mer

    • Exposition
    • 04.02.22 → 19.03.22
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Le changement de nos rapports avec l’environnement passe très certainement par un réenchantement, un émerveillement face au vivant.
      Lors de ses observations de la nature, Daniela Lorini s’est intéressée aux algues, ces organismes qui composent Une forêt sous la mer. Ce matériau naturel offre une multitude de formes, de textures et de couleurs, avec lequel joue l’artiste pour présenter son exploration subjective. Entre expérimentation autour de la techniquedu cyanotype et découverte d’un monde sous-marin, l’exposition propose un dialogue entre science et art.

      À travers ses recherches, Daniela Lorini explore l’environnement et plus particulièrement la manière dont les organismes vivants cohabitent dans un même territoire. C’est en cherchant dans les détails de la nature qu’elle s’intéresse aux algues et à ce qui les compose. Offrant une multitude de formes, textures et couleurs, ce matériau naturel constitue aussi un écosystème riche et mystérieux.

      Grâce à un processus à la fois créatif et scientifique, l’artiste invite à découvrir sa propre interprétation du monde sous-marin. Alliant expérimentation et poésie, Une forêt sous la mer propose une déambulation entre imaginaire et réalité magique.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2022
    • Societas humana

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel.jpg
      Visuel Societas humana
    • 31.01.22 → 18.03.22
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Carlos Bernal, Anna Conzatti, Loïc Creff, Olivier Garraud, Julie Giraud, Cédric Guillermo, Angélique Lecaille, Sarah Lück, Cédric Martigny.

      Societas humana, donne à voir la société dans laquelle nous vivons, ses mécanismes, ses codes, son devenir. Que ce soit par les thèmes du travail, des loisirs, ou de l’écologie. Cette exposition est conçue pour réinterroger les interactions humaines et ce qui les régies.

      Elle fait partie des quatre expositions thématiques conçues par L’aparté à partir des œuvres du fonds d’art contemporain de Montfort Communauté. Les trois autres circulent en parallèle dans les écoles du territoire en bénéficiant d’interventions d’artistes.
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2022
    • Bertille Bak

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LCR-2022-Bertille-Bak-083.jpg
    • 22.01.22 → 24.04.22
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Imagine that this communiqué is being joyfully bellowed out over a slightly crackling megaphone attached to the top of a van that has been customised with the colours of the art centre and a rainbow*; it is driving slowly through the streets of Rennes, trying to drum up business.

      Listen up dear people of Rennes and of France: come and discover DARK-EN-CIEL, the new exhibition in full Technicolor by Bertille Bak, a formidable young artist, whose talent is being celebrated around the world!**

      Colourful shows for the kids, 3D animations made with trickery and obvious subterfuges, actual sets out created from cardboard, circular and rectangular films, new works filled with frightening surprises and more.
      Don’t miss Bertille Bak’s DARK-EN-CIEL: an exhibition that rolls over for you, takes you to the stars, cries foul, seesaws, and twists and twists again.

      That’s DARK-EN-CIEL, 22 January until 24 April 2022 at La Criée, contemporary art centre and old fish market!

      A conversation between two (very well-informed) shoppers after the van passes by:
      – Bertille Bak … isn’t she that artist who’s interested in communities – often marginal, fragile or invisible – with whom she builds fictions, politically engaged and a little bit odd?
      – Yes, that’s her. She started in the coalmines, in Barlin, on her grandmother’s housing estate, then she worked with the Roma in Ivry­‑sur‑Seine, nuns in Paris, maritime workers in Saint‑Nazaire, and further away, residents of a Bangkok neighbourhood being threatened with eviction, shrimp shellers in Morocco and suchlike.
      – She seems to be making her way using the world’s miseries don’t you think? And what’s she showing in La Criée?
      – She’s continuing to mine the exploitation vein. She’s showing a new project, Mineur Mineur, that she’s been working on for three years, about child labour in mines, and two other recent projects: Bleus de travail, in which she plays with birds, and La Brigada, filmed in La Paz in Bolivia, where she focused her lens on the city’s shoeshine boys.
      – I see: so her films and installations sit at the tipping point between utopia and exploitation, enchantment and irony, reality and fiction, a taste for the absurd and a DIY spirit.
      – That’s right, there’s a subversive, playful streak in Bertille Bak’s work, a kind of resistance, and I find a hint of Belgian humour, a dash of Wallace & Gromit, and a pinch Fischli & Weiss.
      – Okay, now you’re just throwing names at me. Let’s go have a drink, just to get ourselves ready to see the exhibition …

      * The exhibition’s title is a play on the French word for rainbow, arc-en-ciel .

      ** Bertille Bak has a number of solo exhibitions scheduled for 2022: at the Fondation Mario Merz in Turin, at the Louvre-Lens, and in Rennes at La Criée centre d’art contemporain and Galerie Art&Essai.

    • 40mcube
    • 2022
    • Animalia ou la vie fantasmée des animaux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_animalia_portrait_4.jpg
    • 21.01.22 → 23.04.22
      Exposition
      40mcube
    • Bertille Bak, Clédat & Petitpierre, Bertrand Dezoteux, Nicolas Milhé, Maël Nozahic, Jean-Marie Perdrix, Luiz Roque, Darielle Tillon, Marie Voignier

      Animalia ou la vie fantasmée des animaux presents different works in which animals play a major role. Focused on animals familiar to humans, with which they are in daily contact, domestic animals, farm animals, or those traditionally hunted, but also those which, during our childhood, hide under our bed, in the cabin at the bottom of the garden, in the meanders of the nearby lake, in a distant country, and which populate our imaginations.


      With different aesthetics and narrative modes, the works gathered in the exhibition allow us to review a certain number of fantasized relationships that we have with animals: from empathy to identification, fascination to adoration, concern to misunderstanding. Thus the animal becomes a symbol, nourishes our deepest fears, expresses what we can’t understand, and becomes the object of an existential quest.

      In the exhibition, animals can take shape of realistic or stylized representations, but can also be filmed, sculpted, painted, or composed by computer. A crescendo occurs, with a progressive transition between realism and assumed irreality. While the sculpture and performance of Clédat & Petitpierre introduce humour and play into the concreteness of the exhibition, the documentary style of Marie Voignier or Nicolas Milhé raises doubts. The realism of Bertille Bak, Darielle Tillon or Jean-Marie Perdrix certainly twists towards the supernatural, while Maël Nozahic takes us into dreamlike scenes, until Bertrand Dezoteux or Luiz Roque anticipate a future where animals, in a discreet reversal of situation, clearly take the place of human beings – and thus, also take the power over them.

      Thus the exhibition Animalia or the fantasized life of animals offers a point of view on the world in its historical, political, religious and societal dimension, in which animals are, of course, stakeholder.

      Anne Langlois

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Tauba Auerbach, [2,3] 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2.3Tauba-Auerbach_PhotosHDStevenProbert_bandeauWeb-scaled.jpg
      Tauba Auerbach, [2,3], 2011 Collection Frac Bretagne © Tauba Auerbach. Courtesy Paula Cooper Gallery, New York Crédit photographique : Steven Probert
    • 21.01.22 → 15.05.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • [2,3] – for 2 and 3D – is the title of the book by the artist Tauba Auerbach that will enter the collection in 2021 and that the Frac Bretagne will display for the first time in Rennes, from 21 January to 15 May 2022.

      In this boxed set of artist’s books, six slim hardcover volumes open onto gigantic shapes inspired by complex geometric figures: pyramid, sphere, ziggurat, octagonal bipyramid (diamond), Möbius strip, etc. Reminiscent of children’s pop-up books, they are revealed in a palette of luminous and contrasting colours which recall the artist’s work.

      [2,3] is the universal mathematical symbol for the closed interval between the integers two and three. For Tauba Auerbach, it marks the interstice in which she operates to animate 2D into 3D, allowing the cut-out shapes of the flattened and folded paper to be majestically transformed into expanded sculptures. The apparent fragility of the process starts a dialogue with the manifest qualities of stability and sturdiness traditionally associated with sculpture, to achieve a subtle union of emptiness and fullness.

      This development of forms in space constitutes an important stage in the evolution of the artist’s work at the beginning of the 2010s. Until then restricted to optical effects on the flatness of the canvas (shadow plays replicating volume), her works open up to the third dimension and explore in a more comprehensive way this marked interest in the perception and animation of the surface.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Thomas Teurlai, Subsidences 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/T-Teurlai-Loots-2011-2021-en-collaboration-avec-UGO-SCHIAVI-bandeauWeb-scaled.jpg
    • 21.01.22 → 15.05.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Artist inhabited by a buried history of forms, materials and ritual practices, Thomas Teurlai invests spaces all over the world, from white cube to decaying industrial spaces. Uncovering stories, rearranging sounds, sculptures and human sciences, the artist brings back life and movement to abandoned objects and stories. From this meeting between the worlds of alchemy, DIY and the sacred emerge hybrid installations that solicit our erogenous zones. The visitor finds himself involved, body and soul, in these spaces of quirky poetry, where time seems to expand.

      For his exhibition at Frac Bretagne, Thomas Teurlai focusses on subsidence, a geological phenomenon describing the sinking of mega-cities due to the pumping of underground water and intensive concreting. This global collapse serves as the start of a filmic wandering in subjective view.
      Cyberpunk reverie where a ghost museum wanders its feet in the water, collapsing under the repeated assaults of spores and other antediluvian viruses. A wandering back in time, weaving together seemingly distant spaces.
      There will be the mummies of street artists lying on the dusty banks of a stillborn story.
      A radioactive granite astrolabe making up the soundtrack, like an inverted monolithic Theremin.
      And a text as a epileptic spinning wheel, spinning the way off to exit the tunnel.
      On the other side of the stained wormhole.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Jibade-Khalil Huffman, Brief emotion

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Huffman_Tempo-2018_The-Kitchen-Installation-view-001_L-106-bandeauWeb-scaled.jpg
      Jibade-Khalil Huffman, Tempo 2018, The Kitchen, New Yor, NY, Installation view - Courtesy ANAT EBGI
    • 21.01.22 → 15.05.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • The Frac Bretagne presents the first exhibition of the American artist Jibade-Khalil Huffman in France.

      Jibade-Khalil Huffman (b. 1981, Detroit, MI) is an artist and writer who uses found, archival material, and contemporary ephemera to address slippage in memory and language, particular to race and visibility. Often working site-specifically, his work takes the form of installation, video, projections, photographic light boxes, and photo collages printed on layered transparencies and paper. Foregrounding the materiality of digital media and its degradation over time, Huffman’s approach dissolves explicit meaning in order to reconstitute it as objects in perpetual flux. Through projection and repetition, his work evokes the untranslatable, ruminating on the liminal qualities of singular experiences through the flattening of symbolic and semiotic hierarchies. Huffman derives much of his practice from the intersection of writing, poetry, found media and common speech, often cutting, sampling and shifting bits of video and excerpts of text into new formats. The idea of erasure—of certain voices, people, and ideas—as subject matter and as technique is central to his practice, in building up and removing layers of material in his videos and two dimensional collages.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Ghost Party

    • Exposition
    • 21.01.22 → 15.05.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Manon de Boer & Latifa Laâbissi

      Artist Manon de Boer and choreographer Latifa Laâbissi meet in 2015 during a workshop around the influence of Oskar Schlemmer and the fluidity of working across media and different artistic languages. For both, pluridisciplinarity is essential to their work. They decide to deepen their collaboration in a deliberately dilated, stretched temporality, and in diversified work contexts like itinerant conversations, memories of reading and gardening, correspondence and collages.

      Their dialogue steps out from result-driven processes, steady rhythms and prefigured calendars. Both de Boer and Laâbissi have consolidated trajectories and working methods and saw in their collaboration an occasion to challenge inertia and function differently. In this way, and over time, they are building a common corpus of images, a mental map that they activate and explore, questioning each other’s discipline and advancing into a priori unknown territory.

      The project Qui parle? / Wie spreekt? puts the voice at the fore front. It questions the voice’s timbre, language and accent.

      The project has 2 parts: one choreographic (Ghost Party I) and the other video (Ghost Party II).

    • Les 3 CHA
    • 2022
    • Kegrea, Transition

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1639653189715.jpg
    • 15.01.22 → 20.03.22
      Exposition
      Les 3 CHA
    • L’IMAGERIE
    • 2022
    • Paul Pouvreau, “Empreinte du reste, volume du manque”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/9.Les-invasives.2018.63X95cm.-presse-scaled.jpg
      Paul Pouvreau, Les Invasives, 2018
    • 15.01.22 → 26.03.22
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • L’exposition Empreinte du reste, volume du manque rassemble une cinquantaine d’oeuvres de Paul Pouvreau, datant de la fin des années 1990 à aujourd’hui, proposant à la fois un cheminement parmi les images et dans les images elles-mêmes. Grâce à ce large éventail de sa production, on perçoit de quelle manière l’artiste rejoue avec ses photographies certains genres majeurs de l’histoire de la peinture (la nature morte, le paysage) ou principes esthétiques de mouvements artistiques du XXe siècle (le pop art, l’art conceptuel). Il en donne des versions pour ainsi dire bricolées, sans être dans l’imitation ni la parodie. Que ce soit dans ses dessins — où il retravaille des pages de journaux et des dépliants publicitaires par remplissage — ou dans sa nouvelle série photographique où il transforme par des jeux d’échelle et de lumière des sacs plastiques en d’éloquents masques de tragédie grecque, c’est toujours le même plaisir de faire qui l’anime. C’est ce plaisir de la fabrication qui lui permet de donner corps à des pensées et des formes, aussi fragiles soient-elles en apparence.

       

      Biographie :

      Paul Pouvreau est né en 1956 à Aulnay-sous-Bois. Il vit à Argenton-sur-Creuse et est professeur à l’École Nationale Supérieure de la Photographie (ENSP) à Arles. Son travail artistique a fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’étranger : Centre Pompidou, Les Rencontres de la photographie d’Arles, MAC VAL, CRAC de Sète, Frac Basse-Normandie, Caen, Frac Corse, Galerie Les Filles du Calvaire, Paris et Bruxelles, etc. Parmi ses dernières expositions personnelles, on peut citer citer Le Magazine des jours au Centre photographique d’Île-de-France (2019) ou encore Des choses à part à l’Artothèque de Vitré (2017). Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées et publiques : Centre national des arts plastiques (Cnap), FRAC Alsace, FRAC Corse, FRAC Franche-Comté, FRAC Limousin, FRAC PACA, Artothèque de Caen, Artothèque de Vitré, Musée de Valence, etc.

    • La Gare, Centre d’art et de design
    • 2022
    • Design Social Club, Mirage

    • Exposition
    • 14.01.22 → 26.02.22
      Exposition
      La Gare, Centre d’art et de design
    • Galerie du Faouëdic
    • 2022
    • Mélodie des terres // Catherine Fontaine

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/fond-affiche-CF-2022-petite.jpg
    • 14.01.22 → 27.03.22
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2022
    • Nouvelle Vague Bretonne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Mathieu-Dorval-Penn-ar-Viler-Ouessant-image-principale-le-comoedia-art-contemporain-expositions-vente-nouvelle-vague-bretonne-peinture-sculpture-brest-finistere-bre.jpg
    • 13.01.22 → 16.04.22
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Yvon Daniel, Matthieu Dorval, Hélène Duclos, Yves Grouazel, Isthme, Yann Kersalé, Vincent de Monpezat, Ronan-Jim Sévellec, Jean-Paul Thaéron, Kathy Le Vavasseur.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2022
    • Le centre de désenvoûtement du capitalisme

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Centre-de-desenvoutement-du-capitalisme.jpg
      Exposition CENtre de désenvoutement du capitalisme - Anaïs Touchot
    • 07.01.22 → 19.03.22
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Anaïs Touchot

      Anaïs Touchot imagine une entreprise fictive comme différentes salles successives, salles d’attente. Comme dans une salle d’attente traditionnelle, vous trouverez à chaque étape : des magazines, des tableaux, des punchlines, des affiches de motivation, un panneau pédagogique, un design laid, des meubles de collectivité, des bandes sonores, fabriqués, pimpés par elle-même.
      Comme on dit « deux salles deux ambiances », chaque salle aura un thème et un karma qui apportera sa pierre à la thérapie. Anaïs a pensé cette exposition à la manière de l’installation Coral Reef de Mike Nelson, dans le style de Francesco Finizio, alliant une approche pleine d’humour et d’auto-ironie qui initie des relations avec les objets et les produits de consommation. En les utilisant de manière non prescrite comme Shana Moulton avec un humour ironique, une sensibilité low-tech et pop. L’exposition se présente dans une esthétique plus précaire et se fond au monde du bien-être.
      Avec des punchlines à la fois magico-politiques ou thérapeutiques, issues d’une surexploitation des codes de l’Art de la Communication; sans oublier le public, directement concerné, le visiteur doit traverser différents espaces, afin de procéder à chaque étape du désenchantement, tragique et comique.

      L’inauguration de l’exposition aura lieu le samedi 15 janvier 2022 de 14h à 18h.

    • Exposition Mondes Radieux, Kahina Loumi et Louise Carbonnier
    • 2021
    • Mondes Radieux, Kahina Loumi et Louise Carbonnier

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MONDES-RADIEUX-AFFICHE-JPEG.jpg
    • 11.12.21 → 19.12.21
      Exposition
      Exposition Mondes Radieux, Kahina Loumi et Louise Carbonnier
    • Kahina Loumi, Louise Carbonnier

    • Les Moyens du Bord
    • 2022
    • Élodie Cariou, Impression Rurale

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CARTON-IMPRESSION-RURALE-ELODIE-CARIOU-FB2.jpg
    • 04.12.21 → 22.01.22
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Puisant son inspiration dans un dialogue avec la terre, Élodie Cariou propose une interprétation de son propre environnement. C’est en récoltant des éléments de son quotidien que l’artiste révèle la sensibilité du monde agricole. Au fil de l’exposition, à travers des traces et des empreintes accumulées et multipliées, Impression Rurale évoque la notion de répétition du geste, très présente dans le travail paysan.

      Par une approche expérimentale des outils agricoles, Élodie Cariou construit un jeu de lignes. Entre une apparence rigide et géométrique des machines et une lecture poétique et tangible des œuvres, le·a visiteur·se est amené·e à se questionner sur son territoire.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Le voile du palais

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Voile-du-palais.jpg
      Exposition Le voile du palais
    • 19.11.21 → 18.12.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Au travers de la littérature d’imagination, le développement de l’instrumentation scientifique, de la phonétique et des technologies de l’enregistrement, «Le voile du palais» explore la notion d’artificialité liée à la voix, posant le chant comme technologie du corps et l’enregistrement comme technologie de la voix.

       

      Cet événement se décline en deux volets. 

      La première partie de l’exposition prend place au PHAKT – Centre Culturel Colombier.

      Les artistes présenté.e.s sont : Le collectif Void (BE), Mathilde Lavenne (FR), Richard Marnier (FR), Julien Nédélec (FR)

       

      La deuxième partie prend place à l’Edulab Pasteur.

      Les artistes présenté.e.s sont : Gert Aertsen (BE), Martin Riches (DE), Rainier Lericolais (FR), Melissa Dubbin et Aaron S. Davidson (USA), Alexander Kolkowski et Loré Lixenberg (GB).

       

      Un commissariat le Bon Accueil – REVERB,  et partenariat avec Edulab Pasteur.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2021
    • Arrière-saison

    • Exposition
    • 17.10.21 → 12.12.21
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Julie Bonnaud et Fabien Leplae, Muriel Taragano

      Julie Bonnaud et Fabien Leplae

      Construire un feu//Arroser les plantes

      Julie Bonnaud et Fabien Leplae réalisent des installations où le réel et l’artificiel s’interagissent et interrogent les rapports que peuvent entretenir l’art, la nature et la machine. Dans leur travail récent, leurs corps s’imbriquent dans un dispositif scénique dont l’architecture est pensée comme une déambulation mentale et créative où chaque élément se renouvelle en fonction des autres. Plantes et dessins s’accommodent dans un environnement entre jardin et atelier semblable à une serre botanique expérimentale. L’informatique, l’horticulture et les arts plastiques se côtoient et forment un tout hybride
      aux multiples réseaux qui s’entrelacent. Ainsi, des ramifications sous-jacentes se créent et structurent un protocole où l’aléatoire et le programmé se plaisent à se contrarier mutuellement pour former une œuvre immersive et évolutive.

      Muriel Taragano

      Le chant de la pelle

      Dans le cadre du parcours d’œuvres À ciel ouvert, l’artiste Muriel Taragano a collaboré avec le Comité des fêtes de Bazouges-la-Pérouse. Ce partenariat a permis de valoriser la fête du Pommé, un événement traditionnel du territoire qui se déroule tous les ansau mois d’octobre. Cette fête consiste à réaliser pendant un week-end une pâte caramélisée constituée de pomme et de cidre doux. Celle-ci est créée dans des pelles, de grands récipients en cuivre chauffées au feu de bois en continu et dans lesquels les participants mélangent les deux ingrédients. C’est ce contenant que l’artiste a utilisé pour créer une œuvre installée à l’endroit où cette fête se déroule. Elle a moulé le fond d’une des pelles utilisées et créée en bronze une sculpture en forme de gong. C’est sur cet “instrument” que les faiseurs de pommé seront invités à taper à l’aide d’une mailloche géante pour annoncer l’ouverture de la fête.

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2021
    • La moisson de nos langues. Floriane Durey et Vincent Gillois

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VINCENT-GILLOIS-4-©-JULIEN-BRANCO_1mo.jpg
    • 16.10.21 → 19.12.21
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Cet automne, dans le cadre du Festival Moi les Mots (17-21 novembre 2021), nous avons fait appel à deux plasticiens dont les univers mêlent installations, poésie et scénographie lumineuse.

      Photographe, auteure, Floriane Durey se définit comme plasticienne de mots, crée des installations dans l’espace public, questionnant les liens entre la nature et l’urbain, la poésie du quotidien ou encore la mémoire. Elle veut réenchanter les espaces intimes et publics, d’une poésie du moindre interstice, les deux pieds dans ses pas, mais pas la langue dans sa poche.

      Vincent Gillois, alias Mister Bloom, est plasticien scénographe et metteur en scène. Créateur d’univers poétiques, son principal médium est la lumière. Ses installations plastiques, ses scénographies et ses spectacles plongent dans une beauté onirique et évanescente.

      Ensemble, ils ont été invités à investir l’Espace Lucien-Prigent pour imaginer une rencontre poétique, avec une mise en lumière des espaces extérieurs au moment de la fin du Festival Moi les Mots.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • Poussière & Paillette

    • Exposition
    • 15.10.21 → 15.01.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • As a painter, sculptor, exhibition organiser and fisherman, Nicolas Rabant has developed his unusual artistic practice over several years. He was born in 1988 and moved to Brest to attend the Ecole des Beaux-Arts but also so that he could live close to the ocean. He created a unique collective project, ‘Fishing with John’, whose name is taken from a television programme in which film stars try their hand at fishing. Nicolas Rabant undertakes a similar process by inviting artists to accompany him, fishing rod in hand, on a foraging excursion, or else to help him create meals and dishes. The results are seen in times spent together that are both convivial and unique, in exhibitions, and in the production of joint works and concerts. This approach is symptomatic of Rabant’s participatory approach; he designs art in a spirit of constant collaboration and is passionate about the area all around him.

       

      For his exhibition at Passerelle, he has used the names of his former cats: Poussière (Dust) and Paillette (Speck). The genesis of this title goes far beyond a cutesy reference, as it reveals his attraction to the world of animals and acts as a sort of homage somewhere between reverence and taking figurative ownership. His fascination for fauna is seen in many of his works including his sculptures. Without any morbid intent, but rather from a desire to preserve an ephemeral beauty, Nicolas Rabant freezes creatures destined to be eaten such as fish he has caught or wild animals he has found – already dead – in the countryside, with the aim of giving them new life in his work. Harvest time therefore holds a prime place in the work, whether as a meditation or physical exercise, or as a bountiful collective experience. As with certain artists, especially those working in land art, the act of walking becomes a performance, a creative act, and, in the end, a work. For the Passerelle exhibition, Rabant has chosen to show a series of cuttlefish and a gull which come to inhabit the space, becoming simple visual motifs, but also narrative elements.

       

      Poussière & Paillette is also a paint slogan. The paintings on show on the upper passageway of the art centre reflect a taste for these materials, for a very distinctive colourful cosmic finish that is difficult to photograph. The titles are taken from the brightly coloured bait for fishing by a ‘designer for fish’ craftsman. Through this reverential reappropriation the artist opens up a reflection on the notions of functional art and the utility of painting. Indeed, the works of Nicolas Rabant can be seen as decoration or even scenery – they extensively examine the principle of “what is decorative?” – but they exist above all as landscapes, the artist’s principal field of research and expertise. With his broad abstract forms, he reworks the rules for representing sea and sky. The images are digested, covered up, repainted and reproduced obsessively until the motif is exhausted. Appearing to have an impossible objective, Nicolas Rabant’s exploration of these infinite subjects will certainly never arrive at a conclusion.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • The Grasshopper’s Ball

    • Exposition
    • 15.10.21 → 15.01.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Raised in California and now living and working in Rennes, Hilary Galbreaith (b. 1989) combines American influence with French culture. Her work is deeply marked by the use of tutorials and by the Western concept of “do it yourself”. The “do it yourself”, in French “faites le vous-même”, represents a philosophy of resourcefulness as well as of knowledge sharing, easy diffusion and recycling. Often socially committed, the concept provides an alternative to the market system and to ultra-consumption; it is also linked to the ideas of “less is more” and self-governance. All of these notions are found at the heart of the multimedia practice of Hilary Galbreaith, who multiples videos, DIY sculptures and zines.

       

      The exhibition The Grasshopper’s Ball is conceived as a stroll through the twists and turns of Hilary Galbreaith’s pop universe. Curtains, dyed with natural pigments by the artist, divide the space into sections corresponding to various stages of creation. For several years, the artist has been working on a fiction entitled Bug. The story begins in the city of New New Orleans and focuses on a catastrophe affecting certain humans: an infection transforms them into humanoid insects. The plot evokes horror and sci-fi films, from Starship Troopers to District 9 and B-movies, but evacuates the classic binary conception of “good versus evil.” Three distinct bodies of work have been imagined by the artist: The Bureau, a zine exploring the origins and the creation of a complex and absurd administration for this new marginal world; Bug Eyes, a video series featuring puppets in a reality show; and Parade, the most recent instalment, which mixes performances and films where actors interpret mutants in everyday or festive situations.

       

      In Hilary Galbreaith’s films, languages mingle; English and French become inaudible. Words are transformed into background noise while music is improvised by the artist or composed by collaborators. A detailed understanding of things is not an end in itself, and a feeling of confusion is embraced. Here texts are to be viewed as compilations, of sounds as well as of stereotypes. It is through her joyous punk carnival aesthetics, reminiscent of the Californian artists Mike Kelley and Marnie Weber, that Hilary Galbreaith comes to examine the mechanisms of rejection and exclusion. Her black humour lightly masks the ‘grasshopper’s ball’ – the exhibition’s title – somewhere between the prelude to a forthcoming party and the end of a disenchanted world. With her skilful detours, avoiding a simple critique, Galbreaith defines the political, societal and ecological drifts in which we are increasingly immersed every day.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • Cœur braisé

    • Exposition
    • 15.10.21 → 15.01.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Awarded a resident artist post, Reda Boussella (born in 1994) has put much effort onto the walls of the art centre over several months. As an artist recently graduated from Quimper School of Art, he decided to move to Brest for a while, following his residence at Passerelle. He recently took part in an exhibition at the Station in Nice and in October will be exhibiting at the Salon de Montrouge, known for laying the groundwork for the emerging French scene. Boussella is one of those prolific artists, generous with what they create, sharing it willingly; the exhibition, presented on the first floor of the art centre, fully recognises his inordinate production, compulsive and total exuberance in his work and creation of forms.

       

      Steeped in popular culture from the Pokemon gaming world to the rapper 50 Cent, Reda Boussella absorbs the references in his everyday life and reconstructs his own, often bizarre, world. When you examine his work, the technique of collage – different materials, technical or formal – is immediately apparent. Collage, invented by the artists Picasso and Braque in the decade of 1910, was used to ‘open up’ the viewer to reflections other than those simply about the painting. In 1923, Picasso declared on this subject: “We have tried to get rid of trompe-l’œil to reach ‘trompe-l’esprit (spirit)’”. In this sense, Boussella’s compositions can trace their origins to this concept, revolutionary in its time: assembling various disparate elements opens the viewer up to other worlds. The title of the exhibition, Cœur Braisé, follows this same rationale: a mix of ‘cœur brisé’ (broken heart) and ‘poulet braisé’ (braised chicken), this association evokes both the disappointments of adolescent love and synthetic-tasting crisps.

       

      For this exhibition, Reda Boussella turns his attention, without making any judgments, to the stereotypes of the beach in summer. Here we find sun-tanned bodies, garish colours, greasy food, France on its holidays by the sea. The lyrics of Ah yah, rosé, jet-ski, playa by the rapper Jul mingle with those of Charles Trenet’s Nationale 7.

      Of all the roads of France and Europe
      The one I like best is the one that leads
      Driving or hitch-hiking
      Towards the beaches of the South
      Nationale 7

       

      In an apparently light-hearted tone, Reda Boussella tackles the question of how we see the Other. Don’t we look at half-naked bodies at the beach or in the swimming-pool with no feelings of embarrassment or desire? Using strong iconography, the artist also questions the notion of virility and machismo. The ‘open-necked shirt and shiny gold chain’ of the 1980s, the figure of the male, these have evolved and the old norms are gradually disappearing. Cœur braisé appears as a portrait of a people’s summer of 2021 which is gradually fading, both a picture of a party that is coming to an end and the last gasp of an obsolete world.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2021
    • 24èmes Rencontres Photographiques : Dérives

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Flyer-imp-jacket-petit-1.jpg
    • 09.10.21 → 12.12.21
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Gilbert Garcin, Léa Habourdin, Leslie Moquin, Eric Vassal, Elsa Leydier, Shinji Nabage, Marilia Destot, Christophe Beauregard, Antoine V. de Tapol, Baptiste Chauloux, Marion C. de Lauwe

      7 places | 11 artists

       

      The idea of Dérives was born during the first confinement where the time of isolation was imposed on us. This period turned us towards ourselves and we were able to drift away from the immobilization.

      Drift…
      This word interferes in the thoughts, it settles and intertwines with the images of the photographers known or discovered with the liking of the pages. Between technical research or scientific manipulation, the drift finds its place in the documentary, the representation of the individual and depicts a conquest of the elsewhere … From the infinitely small to the infinitely large.

      The drifts that photography can offer are at the heart of this new edition of the Rencontres Photographiques, like a desire to get out of the predefined framework. Between the plasticity of the assemblies of ideas, forms and materials and the originality of the montages built, the decompartmentalization will be total. Through the work of eleven artists, you will drift in these protean universes.

       

      Émilie Teulon
      Curator of exhibitions for the 24th Rencontres Photographiques
      Artistic Director and Head of Education, Le Lieu

       

       

      PROGRAMMING

       

      Le Lieu de la photographie (Le Lieu Gallery)
      ‧ Gilbert Garcin, Mister G 
      ‧ Antoine Vincens de Tapol, Baptiste Chauloux, Marion Chombart de Lauwe, Les Odysséens

      Galerie du Faouëdic
      ‧ Elsa Leydier, Transatlantica
      ‧ Eric Vassal, Dagyde & Agnosis
      ‧ Antoine Vincens de Tapol, Baptiste Chauloux, Marion Chombart de Lauwe, Les Odysséens (part II)

      EESAB – Site de Lorient
      ‧ Shinji Nagabe, Espinha

      Theater of Lorient
      ‧ Marilia Destot, The journey

      François Mitterrand Media Library 
      ‧ Leslie Moquin, Shanghaï Cosmetic

      La Rotonde Gallery
      ‧ Christophe Beauregard, Why Not Portraits?

      Pierre Tal-Coat Gallery
      ‧ Léa Habourdin, Sur les ruines

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2021
    • Shinji Nagabe, Espinha

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/shinjinagabe_plante_maisonblanche2-2.jpg
    • 09.10.21 → 11.12.21
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Espinha (spine) is a collection of bones and cartilage that supports the body. But it can also be used with reference to a structure, to a construction support.


      Espinha is an invitation to visit the universe created by the Brazilian photographer, who grew up in a traditional Japanese family.
      Shinji’s work has always been guided by these two cultures and by a mixture of reality and fantasy. His images show a combination of formal and static poses evoking the Japanese pictorial universe, composed of tropical colors and accessories typical of the Brazilian syncretist cult.

      A journalist by training and although he does not work in journalism, Shinji creates an intriguing symbiosis of reality and fantasy. His photos are the space where the symbols of African candomblé (an Afro-Brazilian religion practiced in Brazil) and Brazilian carnival combine while maintaining a typical Asian formalism.
      The series presented was shot in five Brazilian states: Bahia, São Paulo, Pernambuco, Alagoas and Sergipe between 2015 and 2017.

      Conceived as an immersion in the work of the photographer, the exhibition consists of video projections.

      Shinji Nagabe was born in 1975, lives and works in Madrid.

      www.shinjinagabe.com
      https://www.galerielelieu.com/24e-rencontres-photographiques/

    • Les 3 CHA
    • 2021
    • A.I.L.O, Géométrie augmentée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Simul-charpente2_©A.I.L.O-scaled.jpg
    • 09.10.21 → 12.12.21
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Shadow, light. Light, shadow. Everything evolves quickly. The lines of light leak into infinity. The monument becomes a playground for technology, and its grandeur adds strength to the experience.

      The geometry of the lines, whether those of the works or of the exhibition spaces, are interesting in their possibilities of dialogue and even union.

      It is a research around the luminous matter increased by the space and the materials which is in play. To try to make palpable the impalpable. To give thickness to the light and that the mirrors, on the contrary, by their property of absorption of the environment, disappear.

      The sound work created from the luminous vibrations and the echo of the place will come to wrap us while acting on our own resonances.

      The exhibition Géométrie Augmentée by A.I.L.O is programmed by the Art Center – The 3 CHA in partnership with Electroni[k].

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Permanent presents

    • Exposition
    • 08.10.21 → 02.01.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Nathaniel Mellors

      The Frac Bretagne brings together for the first time the entire project incorporating central Neanderthal figures produced by British artist since 2012.
      Nathaniel Mellors’ works are humorous, irreverent and absurd at times, poetic at others. They evoke themes of possession, history and power.
      The first opus of the project, the film The Sophisticated Neanderthal Interview (2012) features an interview between an ethereal “modern” man (Truson) and an apparently real Neanderthal. The modern man is unable to read the Neanderthal’s intelligence and in return the Neanderthal plays with him and his expectations of primitivism.
      Neanderthal Container (2014) features the reappearance of the character in the form of a Neanderthal stunt-dummy in permanent free-fall. As well as filming the figure falling and
      bouncing off trees and buildings in and around Los Angeles, Mellors dropped the Neanderthal figure from a plane over the San Joaquin Valley.
      In the last opus of the trilogy Neanderthal Crucifixion (2021), produced by the Frac Bretagne, the Neanderthal man is having a breakdown on the telephone. Maybe the character is crucified in the piece, a kind of small-scale crucifixion.

      Nathaniel Mellors (1974, United Kingdom)
      Graduated from the Royal College of Art in London in 2001. His work has notably been shown at the Hammer Museum in Los Angeles and at the Art: Concept Gallery, Paris (2014); at the 57th Venice Biennale with Erkka Nissinen for the Finnish Pavilion (2017); at the New Museum in New York (2018) and at Matt’s Gallery in London (2019).

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Vent violet

    • Exposition
    • 08.10.21 → 02.01.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Louise Mutrel

      La Façade, new Frac Bretagne’s exhibition programme, is spread out over the entire length of the building facing Beauregard park. Photography, drawing or painting, these oversized images act as a signal, a monumental invitation to the public.
      First artist invited, Louise Mutrel combines popular and vernacular icons from here and elsewhere with a resolutely saturated and pop photographic aesthetic.
      Presented in large format, her images act as giant bumper stickers that corrupt the black façade of the very minimal Frac Bretagne. This impenetrable glass wall is illuminated by her photographs to become a “wall” in the digital sense of the word on which the images scroll, unfold and construct a visual and rhythmic adventure. The supposed neutrality of the building becomes a field of possibilities, a paradoxically blank page that comes alive with the aesthetic peregrinations of the
      young photographer.

      Louise Mutrel (1992, works between Arles and Paris)
      She graduated from the Haute École d’Art du Rhin in Strasbourg and the École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles. In 2017, in Japan, she collaborated with local artisans by experimenting with Washi, a precious traditional Japanese paper. Since 2020, she has been building a plastic and photographic journey with rizography printing. Her work has been presented notably at La Villette, Paris in 2021, at the Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles in 2019 or at the Institut Français de Tokyo in 2018.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Ces dernières années

    • Exposition
    • 08.10.21 → 02.01.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Iván Argote, Maja Bajevic, Estelle Hanania, Piero Gilardi, Guerrilla Girls, Anna López Luna, Vincent Malassis, Randa Maroufi, Anita Molinero, Delphine Reist, Lucy Skaer, Anna Solal, Lucie Stahl

      The exhibition Ces dernières années proposes to look together at how the artworks that have recently entered the collection of the Frac Bretagne reflect the sounds of our world. They evoke with poetry and commitment the feminist and ecological questions, the notions of withdrawal and confinement, popular struggles or social conditions.
      Autumn 2021. The world seems to be slowly emerging from the lethargy imposed by the global pandemic. What we all hope will be a global accident will have acted as a magnifying glass on social and societal inequalities. If the entire planet has suffered from this virus, it is clear that we have not been treated equally according to our social condition, our skin color, our gender or our country. Beyond the COVID-19 crisis, the last few years have also generated real awareness that we hope will last. Whether they reveal themselves through violent or pacifist demands, legitimate or debatable, they have nevertheless allowed us to “problematize” a world too reluctant to question its fundamentals
      Finally, because a public collection of contemporary art is also, and perhaps even above all, a meeting of artistic expressions present and active in a here and now.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2021
    • Fins programmées

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSC062832.jpg
    • 07.10.21 → 16.12.21
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Julien Blaine, Marinus Boezem, André Cadere, Vincent Carlier, Claude Closky, Simon Cutts, Frédéric Dumont, Ian Hamilton Finlay, Fred Forest, Benjamin Hochart, Jean-Marie Krauth, Brian Lane, Pascal Le Coq, Sol LeWitt, Sara MacKillop, Christian Marclay, Ryan McGinness, Maurizio Nannucci, Olaf Nicolai, Yoko Ono, Philippe Parreno, Ben Patterson, A.R. Penck, Pawel Petasz, Nicolas Richard, Dieter Roth, Matthieu Saladin, Patrick Sarmiento, Marie Sochor, Mathieu Tremblin, Ben Vautier, Bernard Villers, Éric Watier, Zhu Hong, etc.

      EXPOSITION 7 octobre . 16 décembre 2021
      COLLECTION Archives de la critique d’art (Rennes), Centre des livres d’artistes (Saint-Yrieix-la-Perche), Frac Bretagne (Rennes)
      COMMISSARIAT Marie Boivent
      VERNISSAGE jeudi 7 octobre à 18h00 au CLA
      JOURNAL N°58, réalisé par Sara MacKillop 

      Découper, déchirer, effeuiller, jeter, brûler ou plus simplement oublier, abandonner… Cette exposition réunit une sélection d’œuvres imprimées – livres, revues, ephemera, tracts – invitant de manière explicite ou implicite le lecteur à intervenir sur le support lui-même, entraînant une transformation irréversible de celui-ci, voire une destruction, partielle ou totale. Les raisons de cette invitation sont multiples, allant de l’acte gratuit ou symbolique à la construction d’une nouvelle pièce, en passant par la participation à une œuvre collaborative ; mais dans tous les cas, ces propositions, parfois injonctions, mettent le lecteur face à ses responsabilités et l’amènent à reconsidérer sa définition de l’œuvre.


      Avec : Julien Blaine, Marinus Boezem, André Cadere, Vincent Carlier, Claude Closky, Simon Cutts, Frédéric Dumont, Ian Hamilton Finlay, Fred Forest, Benjamin Hochart, Jean-Marie Krauth, Brian Lane, Pascal Le Coq, Sol LeWitt, Sara MacKillop, Christian Marclay, Ryan McGinness, Maurizio Nannucci, Olaf Nicolai, Yoko Ono, Philippe Parreno, Ben Patterson, A.R. Penck, Pawel Petasz, Nicolas Richard, Dieter Roth, Matthieu Saladin, Patrick Sarmiento, Marie Sochor, Mathieu Tremblin, Ben Vautier, Bernard Villers, Éric Watier, Zhu Hong, etc.
    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2021
    • Fabien Gilles, AVE

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sacralite-scaled.jpg
    • 01.10.21 → 14.12.21
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Faisant de son nom et de son image la base de son travail, Fabien Gilles emprunte à différents médias comme le cinéma, la peinture, la musique et également la représentation politique, pour créer un univers fictionnel autour du personnage FABIEN GILLES. Il utilise la peinture, le dessin, la photographie, la sculpture, l’installation pour produire des pièces où FABIEN GILLES sera tour à tour dictateur, réalisateur, ou marque commerciale, empruntant les signes et les codes propres à ces différents domaines. C’est par l’accumulation de ses divers projets qu’il fabrique un monde à son image, tout en s’adressant à l’inconscient collectif du spectateur, donnant à ses pièces une plus grande profondeur, et parfois un regard sarcastique sur le monde.

      Pour L’aparté, Fabien Gilles oriente sa recherche esthétique autour du pouvoir et de ses représentations. Il en décrypte les signes et codes pour se les réapproprier. Son personnage FABIEN GILLES est ici chef de guerre, monarque, homme politique, sans que l’on puisse exactement situer le contexte temporel et géographique.
      A travers une série de tableaux de facture classique, l’artiste représente non seulement les étapes importantes de son personnage – la conquête, la victoire – mais aussi celles qui sont plus rarement le sujet de peintures officielles – l’enfance, le quotidien, la déchéance, la mort. Le choix de la peinture académique sur toile est un moyen d’ancrer son travail dans une histoire de la représentation du pouvoir. La peinture a souvent eu tendance à ne montrer que les étapes importantes de la vie du personnage historique. Ici, Fabien Gilles a porté une attention particulière aux lieux et aux événements plus anodins, laissant la place au visiteur
      de créer sa propre histoire.
    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Processus Placards Documents

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Arzhel-Prioul-Mathieu-Tremblin-Sailor-Moon-Optical-Protest-2009-Rennes-scaled.jpg
      Exposition Processus Placards Documents PHAKT Rennes
    • 01.10.21 → 05.11.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Mathieu Tremblin et Arzhel Prioul alias Mardi Noir

      En partenariat et dans le cadre de la 5ème édition du festival Teenage Kicks, « Processus Placards Documents » est une exposition-dossier autour des pratiques d’affichage libre par les artistes urbains Arzhel PRIOUL – Mardi Noir et Mathieu TREMBLIN.

      L’exposition rassemble des affiches, images, textes et documents sur le travail préliminaire d’observation et le processus créatif dans la ville, de sa documentation à son archivage.

      Les deux artistes rejouent et déplacent le format de l’exposition-dossier (présentation thématique des collections d’un musée) dans le champ de l’art urbain comme une réponse à la figure impossible de l’exposition des œuvres urbaines.

      Le 2 octobre 2021 aura lieu la rencontre publique avec les deux artistes au PHAKT, lors de cette journée des parcours pour découvrir les œuvres seront organisés.

    • L’IMAGERIE
    • 2021
    • Lise Gaudaire, Les Faiseurs de paysage

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/48_722256_-3_443924_2021-e1633789410716.jpg
      Lise Gaudaire, les faiseurs de paysage
    • 01.10.21 → 31.12.21
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Lise Gaudaire présente à L’Imagerie le résultat de la résidence de création qu’elle a menée dans le Trégor à partir de février 2020, sur la manière dont les paysages sont façonnés par l’homme. L’exposition rassemble les trois volets de son projet Les Faiseurs de paysage, initié en 2017 : « La Forêt » réalisé à Bazouges-la-Pérouse (Ille-et-Vilaine), « Le Bocage » à Pontmain (Mayenne) et « La Rivière », chapitre conçu le long du Léguer à Lannion et dans les environs.

      Associant photographies de paysages et portraits de ceux qui les construisent (paysans, techniciens, élus, pêcheurs, etc.), ces images interpellent sur ce qu’on considère aujourd’hui comme un « paysage naturel ».

    • 40mcube
    • 2021
    • Guillaume Pellay, Blé

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_guillaumepellay_paysage_4.jpg
    • 25.09.21 → 18.12.21
      Exposition
      40mcube
    • Guillaume Pellay uses painting with a great liberty. For his exhibition at 40mcube entitled Blé, he creates a series of new works that play with various registers of painting and define an environment where geese and butter sculptures, sheaves of wheat and Catherine Ringer, traditional painting and electric hand dryers intersect.

      Guillaume Pellay manipulates painting with a total liberty. He often combines it with performances or sculptures, and links it to specific, everyday actions and contexts. He thus provokes a back-and-forth between public spaces and exhibition spaces.


      This practice of painting is linked to other activities such as dance, publishing, reading or flowers and vegetable picking. From the crossing of these different aesthetic forms are born the narratives that the artist develops in his work. This taste for crossover is found in many other projects that Guillaume Pellay leads in duo or within artists collectives. Since 2018, he has been working with artist Blaise Parmentier on a project rooted in the practice of graffiti and tag, while with Mathieu Julien he created in 2013 the Éditions Peinture dedicated to the documentation and discussion of the forms and practices of current graffiti. Member of the collectives Moderne Jazz, Monstrare and ÒÒÒ (Die Drei), he is also co-programmer of the performance festival Setu.

      His solo exhibition at 40mcube consists of paintings that invade the entire space, including the floor, and that can be considered in different ways: architectural elements, paintings, volumes, clothing accessories, or all of these at once. The works inhabit the exhibition space like characters, with their moods, their more or less complicated relationships…


      Playing on the scales and registers of his paintings, the artist builds his exhibition entitled Blé as a pictorial environment where bodies, characters and animals intersect, declined in different situations and sometimes painted in series. Borrowing his subjects from several iconographic sources (a logo silk-screened on a fruit crate, a still life with the motif of a sculpture made from a lump of butter, a portrait of Catherine Ringer, an interpretation of a detail from a painting by Maxime Maufrat showing the threshing of wheat, a celestial landscape taken from a music video…), Guillaume Pellay leads his works to go beyond their status as images and creates an atmosphere where nature communicates with the world of agriculture and the pop universe of the band Les Rita Mitsouko.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2021
    • Elvia Teotski, « Molusma »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Image_ElviaTeotski_LaCriee.jpg
    • 25.09.21 → 19.12.21
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • By taking hold of materials and the history of their use, Elvia Teotski’s work explores the precarious and transitory nature of organic and transformed materials.

      At La Criée, based on her research along the coasts of Brittany, Marseilles and Mexico, she brings together earth, seaweed and living organisms in a fragile composition that questions possible cohabitations.

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2021
    • ANIMA(L) – WAR!

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-ANIMAL-v4c-Moyen.jpg
      ANIMA(L) - WAR! 2021
    • 24.09.21 → 05.12.21
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Anima : du latin animalis qui désigne un être vivant mobile et qui dérive d’anima, souffle, souvent traduit par âme.
      La place des animaux dans notre monde dominé par l’espèce humaine, leur statut dans nos sociétés occidentalisées. Les animaux sont bien sûr une source d’inspiration artistique et d’émerveillement, ils nous tiennent compagnie et font l’objet d’études. Mais ils sont aussi torturés dans les laboratoires pour l’expérimentation, chassés ou pêchés pour le loisir, réduits
      en esclavage pour nous divertir, forcés de travailler, élevés, emprisonnés, torturés puis abattus pour finir dans nos vêtements et surtout dans nos assiettes. Ils sont comme des choses dont on dispose. Sauf rares exceptions, ils n’ont aucun droit…
      Nous savons pourtant qu’ils n’ont rien à voir avec des objets. Nous savons qu’ils sont dans leur immense majorité des êtres sensibles et conscients qui ont, comme nous autres humains, un intérêt à vivre et à ne pas souffrir.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2021
    • Nicolas Hergoualc’h, Touching the limits

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Carton-dinvitation-Nico-e1629289516188.jpg
    • 17.09.21 → 03.10.21
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Nicolas Hergoulac'h, Vincent Raude

      Friday, September 17 – Screening in the gardens of the Hotel Gabriel of Nicolas Hergoualc’h’s project: Touching the Limits

      Program: A 30-minute photographic slideshow about interviews and original music composed and performed by Vincent Raude, presentation of the edition and meeting with the two artists.

      Touching the boundaries was carried out with people met in the street or through their place of confinement, during the period from April 24 to May 5, 2020 in the Pays de Lorient (56).

      65 portraits associated with an interview around 5 open-ended questions, on the change in daily life, the discovery of oneself and the representation of others, the fears and hopes of deconfinement. From these simple questions a great diversity emerges, neither sad nor joyful, made up of hope, expectation, return to oneself, submission to the rule or search for faults. The realization that this rhythm must be the one we must keep for ourselves, or the wish that everything should go back as before. Anger. Hopes of decline, slowdown and environmental awareness, often prejudiced by the intuition of a society that will not question itself even after this. Conspiracy theses and divine punishment too. An exceptional moment to discuss and take stock of what we are going through.

      Touching the limits is one of Confiner’s etymology.”

    • méandres
    • 2021
    • ce qui nous lie. Juliette Agnel, Anne Desplantez

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_residences_2021.png
    • 11.09.21 → 07.11.21
      Exposition
      méandres
    • Présentation du travail réalisé lors de résidences de création organisées dans les monts d’Arrée par les éditions isabelle sauvage / association Poésie et pas de côté.

      • Juliette Agnel (photographe, vidéaste) — présentation de L’invisible (2019) — avec l’aimable autorisation de la Galerie Françoise Paviot (Paris)
      « Le monde est d’une variété infinie, et nous n’en voyons qu’une partie infime. Peut-être même que nous n’en voyons rien de ce qu’il est vraiment. Il faudrait pouvoir voir à travers. »
      • Anne Desplantez (photographe) — présentation de La première nuit est toujours blanche (2020)
      Anne Desplantez est partie à la rencontre d’habitants vivant dans une nature à la fois superbe et sans concession. Le travail qui en découle est profondément intime tout en étant pudique, silencieux et de grande écoute envers ce qui est, envers ce qui vient.
    • SUPRA – artiste et designer runspace
    • 2021
    • Inaugural Week-End of SUPRA – 11st and 12nd of Septembre 2021

    • Atelier
    • 11.09.21 → 12.09.21
      Atelier
      SUPRA – artiste et designer runspace
    • Exposition d'une sélection d'œuvres du Fond Départemental d'Art Contemporain, de l'Artothèque de Vitré et d'un commissariat de l'équipe SUPRA

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2021
    • New Pop

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/le-comoedia-galerie-art-contemporain-brest-finistre-bretagne-exposition-vente-new-pop-speedy-graphitopeinture-sculpture-photographie-mikael-traore-scaled.jpg
    • 09.09.21 → 23.12.21
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Avec : Jacques Blanpain, Mélanie Bourget, Chanoir, Richard Di Rosa, Erdeven Djess, Fred Ebami, FenX, Speedy Graphito, Masayoshi Hanawa, Athéna Menekratis, Yannick Michelet, Vincent de Monpezat, Kiki Picasso, Reso, Nelly Sanchez, Neila Serrano, Soone, Tiwan, Mounia Youssef.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2021
    • Nos plus belles cussettes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/cussettes_acb.png
      affiche de l'exposition
    • 08.09.21 → 16.09.21
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • étudiant·e·s diplômé·e·s du Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique (DNSEP) en juin 2021

      Each year in June, the Higher National Diploma of Plastic Expression (DNSEP) takes place, conferring a master’s degree (Bac + 5 level).


      For the students, it is a decisive moment when they show their projects, their research, in the conditions of an exhibition in front of a jury made up of cultural professionals.
      This moment is the conclusion of a journey, of meetings and the preamble to new horizons.

      The exhibition presents a selection of projects (drawing, volume, sculpture, photographic, sound or video installations, performances and scenic forms …), works of a generation in a collective exhibition, allowing to take the measure of their experiences , research and production and thus conclude a cycle of studies spent on the Lorient campus.
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2021
    • « Anthologie de la revue Véhicule »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_3684.jpg
    • 06.09.21 → 30.09.21
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Emmanuel Adely, Marcel Alocco, Didier Aschour, Edouard Boyer, Boris Charmatz, Anne-James Chaton, Sonia Chiambretto, Julia Cima, Nicolas Couturier, Matali Crasset, Melaine Dalibert, Jean-Claude da Silva, Antoine Davenne, Florent Delval, Pierre di Sciullo, Garance Dor, Frédéric Dumond, Alexis Fichet, Yves-Noel Genod, Grand Magasin, IKHEA@SERVICES, Mette Ingvartsen, Jacques Jouet, Maud Le Pladec, David Liver, Violaine Lochu, Dominique Mathieu, Vincent Menu, Aurélie Noury, Mickael Phelippeau, Nicolas Richard, Sébastien Roux, Roland Sabatier, Vincent Thomasset, Yoann Thommerel, Éric Watier, Sébastien Zaegel

      LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      _ANTHOLOGIE DE LA REVUE VÉHICULE

      EXPOSITION + ACTIVATIONS
      EXPOSITION : 6 . 30 septembre 2021
      COMMISSARIAT : Garance Dor, Vincent Menu, Aurélie Noury
      ACTIVATIONS des partitions de la revue jeudi 16 septembre 2021 à partir de 17h au CLA
       

      Véhicule est une revue d’artistes dédiée aux partitions contemporaines. Conçue par Garance Dor et Vincent Menu, elle paraît depuis 2010.
      « Véhicule propose des partitions à activer par le lecteur. Véhicule diffuse des œuvres à faire par tous et partout : chez vous, dans un square, dans un espace d’exposition, dans un théâtre, dans une école, sur un stade. Seul ou à plusieurs : peignez-vous les avants-bras en rose, mettez tout de biais, perdez-vous dans la taïga, jouez avec la lumière, comptez, chantez, dansez, mettez la scène dans une salle d’exposition, vrillez la partition, balayez les spectateurs, inventez le désert. Ceci n’est plus une revue c’est un spectacle, une performance, un geste, une danse, une exposition, une musique, un service à mettre en œuvre.
      Les lire c’est déjà les activer.
      Faites-les vivre, encore, différemment. C’est à vous. »
       


      Avec les partitions de : Emmanuel Adely, Marcel Alocco, Didier Aschour, Edouard Boyer, Boris Charmatz, Anne-James Chaton, Sonia Chiambretto, Julia Cima, Nicolas Couturier, Matali Crasset, Melaine Dalibert, Jean-Claude da Silva, Antoine Davenne, Florent Delval, Pierre di Sciullo, Garance Dor, Frédéric Dumond, Alexis Fichet, Yves-Noel Genod, Grand Magasin, IKHEA@SERVICES, Mette Ingvartsen, Jacques Jouet, Maud Le Pladec, David Liver, Violaine Lochu, Dominique Mathieu, Vincent Menu, Aurélie Noury, Mickael Phelippeau, Nicolas Richard, Sébastien Roux, Roland Sabatier, Vincent Thomasset, Yoann Thommerel, Éric Watier, Sébastien Zaegel.

       


      PROGRAMME DU 16 SEPTEMBRE 2021 AU CLA, DÈS 17H
      – Jean-Claude da Silva « Obra Publica » et « Box Seat » de Dominique Mathieu
      – Garance Dor « Ballet » et « Do it (Herzog) »
      – Melaine Dalibert « Litanie »
      – Charline Grand « Clausus »  d’Aurélie Noury
      – Vincent Menu « Passages » et « Voyage en Uchronie » de Matali Crasset
      – Nicolas Richard « Papapartition » et « Déchiqueter Déchanter »
      – David Liver et Florent Delval « Désert » (visio-performance par David Liver)
    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Natura

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche-A1.jpg
    • 01.09.21 → 30.09.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Grande Expo des adhérent.e.s

      Comme chaque saison, les adhérent.e.s (petits et grands) des ateliers arts visuels du PHAKT présentent les productions réalisées dans les ateliers à partir d’une thématique commune à tous.

      C’est travaux ont été réalisés sous la conduite de nos intervenants, Céline Géraud et Maria Revilla pour les arts plastiques et graphiques, Jacques Mahé pour la Bande Dessinée et Alexandre Texier pour la photo.

       

      Le thème de la saison 2020 – 2021 : Une découverte subjective d’un monde végétal rural, sauvage et urbain.

      La nature et le végétal sont des thèmes centraux en art. Longtemps traité comme décor durant des siècles, la nature reste toutefois un élément narratif ou symbolique important dans un tableau. Elle devient un sujet autonome au 16ème siècle avec la peinture de paysage. La volonté des artistes est alors de sublimer la nature pour en faire un genre à part entière aussi important que le portrait ou la nature morte. Avec l’arrivée de la photographie ou encore les tubes de peintures au 19ème siècle, de nouvelles approches artistiques apparaissent, avec par exemple les Impressionnistes qui s’intéressent à saisir l’instant et peignent alors une nature suggérant avant tout une émotion. Sujet inépuisable, au 20ème siècle la nature devient support avec le mouvement du Land Art et reste au cœur des sujets traités par les artistes aujourd’hui avec l’implication écologique.

      Vous trouverez dans cette exposition l’ensemble des travaux des adhérent.e.s juxtaposés les uns aux autres, pour révéler un panorama de paysages présentant une nature parfois fantasmée, parfois symbolique ou réaliste.

      Une exposition révélant la nature comme paysage, trace du temps mais aussi comme écosystème parfois modelé ou dominé par l’Humain, amenant donc à nous poser la question de notre impact et notre place dans notre environnement ?

    • Minoterie21
    • 2022
    • Quentin Montagne, Pellucidar

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Quentin-Montagne-detail_for_web.jpg
    • 08.08.21 → 23.07.22
      Exposition
      Minoterie21
    • This exterior work is permanently on view for one year. Quentin Montagne searches in certain spheres of popular culture, and in art history, for what he calls “elements linked to the Wonderful”. His monumental work, Pellucidar, created specially for Minoterie21, seems to conjure up an exotic and alternative paradise.

    • Minoterie21
    • 2021
    • Stéfan Tulépo

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/S_Tulepo_2018ACB.jpg
    • 08.08.21 → 26.09.21
      Exposition
      Minoterie21
    • In the context of artists’ residencies supported by an initiative of the Drac and Regional Council, the municipality of Peillac has partnered with Minoterie21 to invite the artist, Stéfan Tulépo in residence. Acting like an archeologist of the present and of our collective memory, Stéfan Tulépo’s practice is resolutely pluridisciplinary in nature. The exhibition at the end of his residency brings together his photos of ephemeral installations, alongside a number of found objects that end up as sculptures made with a grinder, projections of glass fragments or etchings made on a number of unexpected surfaces.

    • Quinconce galerie
    • 2021
    • Les mondes bricolés

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/evenements-facebookDEF.jpg
    • 04.08.21 → 10.09.21
      Exposition
      Quinconce galerie
    • Olivia Hernaïz, Joséphine Kaeppelin, Martin Le Chevallier, Benoit Razafindramonta, Thomas Tudoux, Carey Young.

      Commissaire associée à la galerie Quinconce, Doriane Spiteri propose le cycle TACTIQUES composé de deux expositions collectives. Installations, protocoles, jeu de société et vidéos : cette première exposition explore la manière dont les artistes se font tacticiens pour se jouer du monde du travail. 

      En bricolant leur monde, les artistes présenté.e.s interrogent la financiarisation de la société, la place de l’individu dans le monde du travail. Ils.elles pointent les failles du système, les codes et espaces du pouvoir face à l’efficacité et la compétitivité. Alors que les nouvelles techniques de management ont récupéré à leur compte les capacités créatives des individus, modifiant profondément notre rapport au travail, les artistes usent de tactiques et de ruses en injectant une marge de créativité à l’intérieur d’un système à bout de souffle. 

    • GALERIE DES PETITS CARREAUX
    • 2021
    • Damien Marchal, Une pensée se perd dans l’inconnu chromatique

    • Exposition
    • 31.07.21 → 18.09.21
      Exposition
      GALERIE DES PETITS CARREAUX
    • He feared the navy blue color would reach him, overwhelming him with a sweet melancholy. Through the crack of the Knowledge Gate, we could hear the sounds of a squeaky, bewitching beach siren. The defective bolt had lied about its use. The birds should have migrated smoothly, reaching the idyllic island of ancient
      thickness, but no pain could describe the absent strength of tired wings… Fragility of calm seas… straight lines… Undecided raft of a chamber with a view. Gulls, seagulls and dying bodies washed up on the mattress in indecisive reverie. Cliff of the castaway, islet where to pass away, life wanders in front of danger. Lockers strewn with 
      algae, swift hatching, light blue, reflection of an edge. Death who lives with electric sweetness. Farewell, Mary Shelley, farewell kingdom. Hello shore, hello memory, hello another day. The light passes through the slats of the blind. Fragmented vision of a store erased from the empty shelf. At a glance she kisses and is lost in doubt,
      with a second wink she wonders convinced. Everything was to be understood, but nothing will allow it. It just had to be seen as an exercise in style. A thought that lets go and gets lost in the chromatic unknown.
       
    • Les 3 CHA
    • 2021
    • Cyrille André, Avenir

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/yeux-du-ciel-détail-alu-2-NB.jpg
    • 17.07.21 → 19.09.21
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Reverie and gigantism.

      An XXL world of disproportionate proportions offering a universe full of hope for a sweet future, in which Man respects the living and allows himself to keep within himself the joy and innocence of childhood.

      Cyrille André is a sculptor living in Marseille. His large format work offers to take part in what interests him: questioning humans and what remains of their origins, the animal part that still inhabits them.

    • Les Moyens du Bord
    • 2021
    • Élise Hallab, Riad

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/RIAD-VISUEL.jpg
    • 17.07.21 → 19.09.21
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Riad, c’est l’idée d’un jardin en arabe, un jardin cultivé, que l’on entretient, que l’on compose en fonction de la saisonnalité, de ses fruits, des couleurs. Dans l’architecture maghrébine, le Riad est un espace circonscrit, un jardin de l’intime. !

      Pour sa première exposition personnelle, Élise Hallab explore la dualité de la composition des jardins, entre le dessin de massifs et la création de motifs végétaux ornant le foyer. Le processus de création mis en œuvre se joue entre extérieur et intérieur, entre le temps de la cueillette et celui de la réalisation des couleurs et de l’impression en sérigraphie. 

      Ici, les végétaux sont autant les matériaux utilisés que l’objet de la représentation. Un jeu s’opère entre les plantes, leur couleur et l’espace coloré qu’elles créent ainsi qu’avec l’imaginaire qu’elles suggèrent. L’architecture du lieu entre alors en résonance avec celle d’un Riad, le temps d’un été.

      «
      Cultiver un jardin, en manger les fruits
      et dessiner avec.
      S’asseoir et contempler le paysage.
      Dessiner un jardin et composer
      l’implantation des massifs.
      Regarder le jardin pousser.
      À un certain moment,
      Cueillir les fleurs, les feuilles, les fruits
      et parfois les écorces du jardin.
      Mélanger séparément.
      Imprimer le jardin.
      Composer une étendue colorée.
      Observer les rapports de couleurs
      »

    • Le Bon Accueil
    • 2021
    • Julien Grossmann, The Ripple Effect : Kokin (…) Slendro

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JGrossmann-ACB.jpg
    • 08.07.21 → 30.07.21
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • The sound installation “Kokin (…) Slendro gahter” the main issues that run through Julien Grossmann’s works feed by ethnomusicology and the relationships between music, power and identity.

      The artwork, six rotating sound dioramas, invites us to travel the world through the six main musical scales, each represented by a small island placed at the center of a vinyl record. On the six LPS, six different musical pieces composed and played by the artist on a synthesizer taking up one of the six musical scales and the tone of a traditional instrument. Each instrument piece is not in real concordance with landscape it is presented with. Julien Grossmann uses here music as a cultural landmark, a geographical marker. Through this sound and visual dioramas the artist plays with our perceptions and representations of the faraway, what is exotic. An imaginary itself colonized by the colonial heritage, that Julien Grossmann offers us to explore.

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Elsa & Johanna | Festival Air de Fête

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-10_Elsa-Johanna-Cochrane-de-la-série-Beyond-the-shadows-2018-©-Paris-Adagp-2021.jpg
    • 03.07.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Elsa & Johanna

      Elsa & Johanna have made it their obsession to get under the skin of others. Slipping into the daily lives of strangers, they travel through geographical and cultural territories to adopt other realities. Invited by the Frac Bretagne to “flag” the streets of Saint-Briac, the two artists invest some fifty flags, projecting this small seaside town into the peregrinations of their combined gaze.

    • GALERIE DES PETITS CARREAUX
    • 2021
    • Nikolas Fouré, Sommes ciel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/com-sommesciel.jpeg
    • 03.07.21 → 27.07.21
      Exposition
      GALERIE DES PETITS CARREAUX
    • Like birds, we are bipedal and aerial. Like the ground on which we rest, we inhabit the sky, the atmosphere is our environment. Compared to the horizontality of our territories and their cartographic representations, the sky always seems virgin, above and extended, an unattainable and common immensity. Yet it is quite constructed, measured, conquered and traversed.
      We move and communicate, in part, by crossing the air by plane but also via electromagnetic waves (radio, telephony, wi-fi). After the conquest of our atmosphere by these technologies (and more generally by industrialization and carbon-based motorization), the constellations of satellites are now invading low Earth orbit (located just above our thin atmospheric film) to sweep the surface of our globe ever more efficiently and feed the clouds that aggregate our masses of data. Our conquest of oil but also of other resources takes us to the other side, to descend more and more deeply into the deep geological layers. Ground and sky have never been so connected, so interdependent, but more and more distant.
      The Galerie des Petits Carreaux, buried but lit with zenithal light, paradoxically stirs up our relationship to the above. In this folded space, my proposals combining gestures and patterns, will construct possible stories: connect the tiny scale to immensity, repeat gestures like raindrops, collect empirical and fictitious data, draw vertical horizon lines , map the blue of the sky, build atmospheric representations ...
    • APM-Résidences d’artistes
    • 2021
    • Peut-on suspendre une ombre ? – Mathilde GELDHOF et Alexandre LUU

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-Mathilde-Alexandre-RVB2.jpg
    • 03.07.21 → 29.08.21
      Exposition
      APM-Résidences d’artistes
    • Mathilde Geldhof, Alexandre Luu

      Peut-on suspendre une ombre ?

      Mathilde GELDHOF et Alexandre LUU

      Artistes en résidence 

      Mathilde Geldhof et Alexandre Luu sont en résidence à Saint-Jacut-de-la-Mer. Ils y ont mené un travail de recherche, qui les a conduit à la réalisation de nouvelles œuvres photographiques et de dessins. Ils ont choisi de les rendre visibles grâce à des impressions sur tissus accrochés dans les jardins de l’abbaye. Les images créées deviennent des formes singulières, jouant avec les caractéristiques de la matière et de son installation. En écho aux usages du lieu, l’exposition est pensée comme une déambulation, où les images sont à la fois objet et décor.

      Jardins de l’Abbaye de Saint-Jacut
      3 rue de l’Abbaye 22750 Saint-Jacut-de-la-Mer

      Du 3 juillet au 29 août 2021
      Entrée libre tous les jours de 10h à 19h

      Vernissage le 2 juillet 2021 à 17h (dans le cadre du Festival « La houle les mots »)
      Visites guidées tous les mardis à 17h30

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2021
    • Maxime Voidy, Alors que la nuit tombe

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_6032-20cm.jpg
    • 02.07.21 → 21.11.21
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Par le biais de la photographie, la conception éditoriale et la vidéo Maxime Voidy propose un autre regard sur les diverses formes architecturales, qu’elles soient dans un paysage urbain ou rural. Il axe sa recherche sur des territoires inhabités ou inhabitables et s’efforce de révéler leurs spécificités. Il parle de l’homme et de son impact sur l’environnement à travers la trace qu’il laisse derrière lui.

      « La maison dans laquelle se tient L’aparté était la résidence secondaire de mon arrière-grand-père Pierre Guyard, habitant et maire de Boisgervilly de 1935 à 1944. Il venait très souvent au domaine afin d’assouvir ses deux passions ; la chasse à courre et la pêche en bateau. Mon grand-père, né en 1937, a passé une partie de son enfance près de ce lac, ses souvenirs sont vagues, mais son sourire en coin en dit long sur les beaux moments qu’il a pu vivre dans cette campagne. Ce domaine était déjà entièrement dédié aux activités de loisirs, c’était un lieu de rassemblement pour la famille, les amis, un petit bout de nature à l’écart du monde où il faisait bon vivre. On y venait pour manger, se promener, se baigner, faire du bateau, pêcher, chasser, faire la fête… Rien de bien différent des activités de nos jours. »

      Alors que la nuit tombe se présente comme l’assemblage de deux expériences menées en parallèle ; un travail de mémoire et d’archives de cette histoire familiale et une recherche sensible sur le territoire par la photographie. Au fil des saisons, Maxime Voidy a exploré les berges du lac à la nuit tombante accompagné de son appareil photographique et des souvenirs glanés auprès de ses proches. Il en résulte un paysage fantasmé où viennent s’entremêler les songes d’un territoire épargné et les anecdotes du passé.

    • Festival Photo La Gacilly
    • 2021
    • DUE NORTH • 18th edition of the La Gacilly Photo Festival

    • Exposition
    • 01.07.21 → 31.10.21
      Exposition
      Festival Photo La Gacilly
    • Sune Jonsson, Pentti Sammallahti, Tiina Itkonen, Ragnar Axelsson, Tine Poppe, Sanna Kannisto, Erik Johansson, Helena Blomqvist, Jonas Bendiksen, Jonathan Näckstrand, Olivier Morin, Nick Brandt, Mathias Depardon, Pascal Maitre, Catalina Martin-Chico, Ulla Lohmann, Florence Joubert, Aglaé Bory, Imane Djamil, Florence Goupil, Brieuc Weulersse

      The festival heads North and highlights the creative and poetic power of artists from Northern Europe. With their diverse photographic approaches – some explore the harshness of their environment while others investigate the complexity of our modern evolutions  – these photographers awaken our consciousness to better understand the world of tomorrow.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Replay

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Replay.jpg
      Exposition Replay au Phakt - Centre Culturel Colombier
    • 30.06.21 → 30.07.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Atelier d’enseignement de projet d’architecture

      Suite à des ateliers encadrés par les enseignants Vincent Jouve et Pauline Marchant auprès d’étudiants de Licence 3 de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne, le projet s’intéresse à la transformation d’un fragment urbain dont la situation est représentative des problématiques contemporaines d’habiter dans un centre ville. Les réflexions menées dans l’atelier intègrent la prise en compte d’un héritage urbain et la formalisation d’une stratégie de reconquête par l’espace public et le logement qui génèrent de nouvelles conditions d’habiter.

       

      En partenariat avec l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne

    • Lendroit éditions
    • 2021
    • Babeth Rambault, Sirsasana

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/35-cm-x-32-cm-CENTRALE.jpg
    • 30.06.21 → 04.09.21
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Lendroit éditions
    • 2021
    • Erik Van Der Weijde, 4X3 – Niemeyer  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/04-1.jpg
    • 30.06.21 → 29.09.21
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Run by Lendroit editions, the artistic project 4X3 was proposed and elected to the participative budget of the city of Rennes. Installed at 75 avenue Aristide Briand in Rennes, three large format panels welcome huge artists posters visible to all, as many windows open on the current artistic landscape.

      Each year, four artists are invited to present a selection of 6 images of 4 meters on 3 meters, which the public can discover at any time, 7 days a week and 24 hours a day.

      Contemporary art invites itself into the open public space. Come and discover 4X3, a unique initiative accessible to all.

       

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2021
    • Beaux jours

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/muriel-taragano-gunnera-manicata.jpg
    • 27.06.21 → 05.09.21
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Muriel Taragano

      Muriel Taragano

      Muriel Taragano traite l’artificiel et le vivant comme deux pendants complémentaires, deux frères jumeaux qu’elle relie par la technique et le savoir faire. De cette fusion en ressort des oeuvres symptomatiques d’une société du fictif et de l’artificiel où le faux remplace le vrai et la réalité se fond dans un chaos médiatique et technologique. Pour ce faire, elle part du vrai, de la terre, de la nature démiurge. Elle commence par le vivant, celui qui l’entoure, la campagne où elle habite, les aliments qu’elle consomme et les sols qu’elle arpente. Elle récolte feuilles et déchets alimentaires qu’elle stocke avec finesse dans des boites d’archives ou des récipients de laborantins. Elle collecte des tapisseries, traces d’histoires, reflets d’une époque et d’un passé encore vivant mais qui tend à disparaitre. L’organique et le mémoriel, ces vivants matériels et mentaux se rejoignent ainsi dans l’atelier de l’artiste proche du laboratoire et du cabinet de curiosité. L’expérimentation plastique côtoie la science expérimentale et vice et versa et les oeuvres qui résultent de ces recherches sortent de l’espace de travail telles des végétaux sortis de la terre. Car ici, les choses naissent et meurent et se renouvellent en permanence. La moisissure se développe, puis s’éteint, puis se réinvente, les tapisseries s’effacent et réapparaissent en traces mémorielles, les feuilles s’habillent d’un cocon de latex et disparaissent pour laisser place à leurs congénères artificiels. Un éternel recommencement, un va-et-vient permanent entre le vivant et l’artificiel, entre l’unique et son duplicata.

    • Les 3 CHA
    • 2021
    • Georges Dussaud, Œuvres de la collection du Frac Bretagne, Hors les murs

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2A21031.jpg
    • 26.06.21 → 29.08.21
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Images and humanism.

      This photographic exhibition of the Frac Bretagne around Georges Dussaud is presented in the Châteaugiron dungeon as part of the project A photographic crossing in Brittany. Georges Dussaud is from Castelgironnais and is also a citizen of the world, which he travels to meet the populations since the beginning of the 80s. From Portugal to Greece, from Ireland to India, or on the way of the customs officers in Brittany, his footsteps lead him to discover rural territories imbued with ancestral traditions that he is keen to document.

      Humanist photographer, reporter of ordinary life, it is through the use of black and white photographs, often in panoramic format, that he bases his determination to encompass humanity in its entirety. His reports give rise to series of images on which hard work and solidarity are imprinted, common to those who, shaped by nature, draw strength and dignity from it.

      Represented in the collection of FRAC Bretagne since the early 1980s by a set of several series, his work has something universal and sensitive, taking on a poetic meaning in the face of man and his condition.

      In partnership with the FRAC Bretagne (works from its collection) and the Petites Cités de Caractère® de Bretagne

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Georges Dussaud | Photographs from the Frac Bretagne collection

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-9_Georges-Dussaud-Telmado-de-la-série-Tras-os-montes-août-1981-collection-Frac-Bretagne-©-Georges-Dussaud.jpg
    • 26.06.21 → 29.08.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Georges Dussaud

      Georges Dussaud, even if he has been living in Chateaugiron for many years, is also and above all a citizen of the world. From Portugal to Greece, from Ireland to India, or on the path of Brittany, his steps lead him to the discovery of rural territories marked by tradition. Represented in the collection of the Frac Bretagne since the early 1980s, his work has something universal about it, taking on a poetic meaning when faced with man and his condition.

       

      Exhibition to discover in the dungeon of Châteaugiron castle

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2021
    • Surreal world

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20210625_Ph_Expo_Ext.jpg
    • 25.06.21 → 19.09.21
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • The photographs taken by Robert and Shana ParkeHarrison are sleights of hand. The eye is drawn and captivated to these images, unable to discern what is real and what is fiction, and how what is seen is achieved. Vintage hues and a dreamlike quality characterise these pictures that seem to come to us from a faraway land, where anonymous characters undertake the craziest of tasks : covering a section of damaged land with a carpet made of grass, repairing a broken branch on the single tree left standing in a deforested landscape.

    • Artothèque de Brest
    • 2021
    •  Pascal Rivet, Faut pas pousser 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Pascal-Rivet-Le-peloton-1993-94-glycéro-sur-voliges-de-sapin-10-pièces..jpg
    • 19.06.21 → 29.08.21
      Exposition
      Artothèque de Brest
    • Figure atypique de l’art contemporain français, Pascal Rivet (né en 1966 , vit et travaille à Brest) a toujours célébré le dialogue entre art et culture populaire. Son travail immersif dans l’univers du sport et notamment du cyclisme est le point de départ de cette exposition.

      Le travail des années 1993-94 sur le monde du cyclisme où l’artiste se met en scène dans des situations burlesques et « dérisoires » au service d’une carrière fictive de cycliste professionnel sera présenté au sein des collections permanentes. La série Les Silhouettes, ensemble de 10 silhouettes de bois peint représentant des champions cyclistes d’équipes professionnelles différentes permettent aux visiteurs de se mettre dans la peau d’un coureur ! 

      Exposition en partenariat avec le centre d’art contemporain Passerelle qui présente dans le patio Les géants et Documents d’Artistes Bretagne. Documentation en ligne du travail de Pascal Rivet par Documents d’Artistes Bretagne : ddab.org/rive

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2021
    • Marilia Destot, The promise

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LAPROMESSE1_22_201301_HOME_fissure__MG_5144_photocopyrightMariliaDestot_V5.jpg
    • 18.06.21 → 22.08.21
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Je vais essayer de demeurer là encore un moment, à écouter, parce que j’ai toujours l’impression que je suis sur le point de comprendre ce que l’Océan me dit. Je ferme les yeux, je souris, et j’écoute… Il me reste encore de ces curiosités.»
      Romain Gary, La promesse de l’aube.

      Originaire de Grenoble, Marilia Destot a étudié la photographie à l’ENS Louis Lumière et le multimédia au CNAM, à Paris, avant de s’installer à New York en 2006.

      Son travail photographique personnel porte le plus souvent, à travers des séries de portraits, danse et paysages, sur une narration intime et sensible du temps et de l’espace traversés. La mémoire subjective et poétique est au cœur de sa recherche.

      La promesse est mon journal poème : la promesse du couple, de l’enfant à venir, du monde à découvrir. Un journal débuté il y a vingt ans, que je dé- et recompose au fil du temps, des lieux. Visages, paysages, et détails du quotidien se font écho et dessinent en filigrane le film de nos souvenirs. Les attentes et les absences, les cycles et les ruptures, les bonheurs et les fêlures… du désir d’enfant à la maternité, vers l’enfance retrouvée, « la promesse » célèbre les petits vertiges, les peurs souterraines, les miracles ordinaires de la vie, et trace une mémoire contemplative du temps qui passe.

      En 2020, les Editions Filigranes publient la promesse en un coffret de trois carnets, accompagnés des textes de Dominique A, Sabine Huynh et Keren Ann.

      En 2021, La Galerie le Lieu accueille la première exposition de la promesse en France, et la première présentation publique du livre.

    • Lendroit éditions
    • 2021
    • Over the rainbow

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/otr-web.jpg
    • 12.06.21 → 19.09.21
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Les artistes invités : documentation céline duval, Julien Duporté, Super Terrain, Marielle Paul, Guillaume Pellay, Jean-François Karst, Marine Bouilloud

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Les géants ( The giants)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2021-Pascal-Rivet-001.jpg
    • 11.06.21 → 11.09.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • The result of a partnership between the Museum of Beaux-Arts in Brest and Passerelle Centre d’Art Contemporain, the exhibition Les géants brings together the recent works of the artist Pascal Rivet (born in 1966 in Quimper, France). Emerging in the context of the Tour de France, Brest being the starting place of the 2021 race, Les géants is both a chance to see the artist’s latest paintings and a celebration of cycling.

      From the 1990s, Pascal Rivet has been interested in the world of sport, appropriating the images of champions or reproducing key moments of competitions. He has adopted the persona of a footballer with Eric Cantona, a tennis player with Mary Pierce and a cyclist with Marco Pantani. The world of cycling provided particular inspiration, combining the heroic, serious figure of the racer with a humour at times benevolent and at times dark and cynical. That is how in 2021 we come to Pascal Rivet’s fascination for this world in its own right.

      Considering himself an artist-ethnographer, he willingly declares, not without irony, ”Instead of moving in a straight line, I have tried to lose myself.” Whereas he began his career using the formalist and minimal language of the great abstract sculptors such as Anthony Caro and Richard Serra, he soon chose to conceal reality with realistic but flawed sculptures, produced in materials that were – a priori – inappropriate.

      This new project, Les géants, is a response from Pascal Rivet to the invitation from the Passerelle in the context of the Tour de France. This year, Brest is the town where the Tour de France will start, a rare event and reason for celebration; this is the joyful and unifying context giving the artist his inspiration.
      The title ‘The Giants’ pays homage as much to the supposed heroic character of the cyclists in a great eponymous painting by the artist, as to their size, as the work measures almost 8 metres in length. The motif is not realistic, it is blurred, as if the image had suffered a shock wave. The sportsmen of the painting are falling, the dislocation of the image gives way to that of men’s bodies. This accident becomes a hallucination, evoking both the taking of substances such as recreational or doping drugs, undeniably linked – unfortunately – to the history of modern cycling, and a knock-out fall that blurs the vision and alters senses. This spectacle of disaster evokes the great paintings of epic battles such as those of Uccello, the Florentine Renaissance master or those disastrous occasions like the famous painting of the Radeau de la Méduse (The Raft of the Medusa) (1818-1819) by Géricault. This fall, dragging the cyclists into it, is irredeemable, as cruel as it can be, it forms part of this sport and its competitive stakes. Furthermore, this unhappy painting is, for the artist, a mirror held up to the troubling times in which we are living.This huge painting also functions as a jigsaw puzzle of the exhibition itself. A series of paintings completes the central work; they are small fragments of the large painting. Whereas the image was still readable in the integral version, here it escapes from view, becoming totally abstract. Pascal Rivet’s work possesses a constant playful character, that of a joyous creation despite the circumstances.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Les Arrivées (The Arrivals)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Achraf-Touloub-007.jpg
    • 11.06.21 → 11.09.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Passerelle is hosting the first one-man exhibition by Achraf Touloub in any institution in France. In his work, Achraf Touloub (born in 1986 in Casablanca) strives to think of the initiatory and immersive dimensions inherent in technological tools which, paradoxically, echo the representation strategies of primordial time.

      For him, so-called ‘traditional’ art has an immersive dimension that blurs the boundaries between the object observed and the observer. The representations he produces do not function as windows onto the world, but rather as environments giving access to other universes or other states of awareness. According to the artist, one of the great keys to understanding our time consists in “grasping complex and intimate links between the development of technology (especially dematerialisation) and tradition, which both invite us to physical and immersive experiences”.

      The artist questions what today constructs and defines the ’real’; he is particularly preoccupied by our relationship with the digital and its influence on our lives. With the Internet, an immaterial universe has already emerged, escaping all regulation but proving increasingly mastered and controlled. Indeed, social networks and the Internet giants dissect our behaviour and intrude into our habitus to anticipate our needs and desires. The real has indeed become partly dematerialised, time has been distended. The invisible has overtaken the visible. HIs work is imbued with this observation which seeks to offer a breathing space from ‘all things digital’. His work slips away from our gaze and demands time to be read. It is also an attempt to return to the essence of art. In an underlying way, Achraf Touloub asks this essential question: how does one decipher an image and what relationship should we enter into with it?

      A corpus of previously unseen paintings, associated with older works, are on show in the upper gallery at Passerelle, rearranged for the occasion. The exhibition ‘Les Arrivées’ is constructed like an atmosphere, a diffuse feeling. The walls and floor are painted in a uniform colour, a neutral grey, recalling the shade of carbon copies and retouching software windows. Achraf Touloub connects his large paintings to this homogeneous space seeking an immersive effect. It’s all about making the visitor experience physical and liberating oneself from the mere pleasure of the visual. The central painting entitled Première Scène (as they split the horizon) reveals a timeless and seminal moment: two figures are communicating an experience for the first time. One could speak of oral transmission, possibly of theatre or fiction, but it is essentially a matter of inventing a new reality. These primitive, immemorial times fascinate the artist both conceptually and formally. To the artist, the schematic forms and natural colours recall an ancestral and sensitive character of art, nature in its entirety from the celestial sphere to landscapes, as much as they do ancient artefacts. These antediluvian traditions find themselves reinterpreted and re-contextualised in the ultra connected present. Through the enigmatic title of ‘Les Arrivées’, Achraf Touloub opens up a new chapter, that of painting and of a world returning to its origins.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Turfur

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2021-Johanna-Cartier-008.jpg
    • 11.06.21 → 11.09.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Since 2013, Passerelle Centre d’Art Contemporain and Documents d’Artistes Bretagne has each year supported two artists from Brittany for a residency. Award winners are invited to live in Brest, devoting their time to the art centre workshop for a period of 3 months and producing a result in the form of a unique exhibition. Johanna Cartier (born in 1996) is therefore giving an account of her residency by presenting Turfur on the upper floor of Passerelle. A graduate of the École européenne supérieure d’art de Bretagne (European Academy of Art in Brittany), Rennes campus, in 2019, Johanna Cartier has for several years been developing works imbued with adolescent codes, resounding with popular music or examining rural landscapes with empathy and admiration.

      After being swept away by her enthusiasm for dog shows, another type of animal competition has now captured the imagination of Johanna Cartier: that of the equestrian world. Bringing together films, sculptures and paintings, the Turfur exhibition is the result of observing this very specific world balanced between sport and gambling for money. This very masculine world is that of the betting shop, the bar of the locality or housing estate, and the national lottery kiosk. The design of these places is dated or kitsch, the atmosphere is that of a France that is and has been made invisible, lulled by always-on channels of information.

      The title Turfur is a portmanteau word that can be read at several levels. Firstly, the English work ‘turf’ refers to land used for horse-racing and by extension to riding and activities related to racing. This title also evokes French ‘verlan’ reverse slang for ‘future’, as now widely used in urban argot, especially in rap. It also evokes the English word ‘fur’, an element – always synthetic with this artist – that she likes to use and which has a leading role in the exhibition. Finally, Turfur is a mantra, an exclamation from a world still unrecognised.

      Through two films, this exhibition also provides an opportunity to reverse roles, situations and suppositions. The horse-rider is here boisterous and excited, whereas the biker rider of urban rodeos proves to be tender and attentive to his mechanical mount. Both share their position as heroes while being at the same time unsettling. They mix the interests, a priori, of the ‘bourgeois’ – the glorification of the equestrian arts – with those of the ‘guys from the estates’, such as their fascination for power on two wheels.

      Turfur observes a margin of society that you pass every day, that of the crossroads by your workplace or on the way to the baker’s. You understand it well: behind the gaudy coloured shapes, the slogans and devastating punchlines, and the silky, cheap materials used by Johanna Cartier as the base for her vocabulary, an underlying class struggle with no goodies or baddies is being waged.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Là où est la mer… (Wherever the sea is…)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP2021_La-ou-est-la-mer_web-01.jpg
    • 11.06.21 → 11.09.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Achille Adonon (Bénin), Amina Agueznay (Maroc), Clay Apenouvon (Togo), Imane Ayissi (Cameroun), Yancouba Badji (Sénégal), Alun Be (Sénégal), Soly Cissé (Sénégal), Beya Gilla Gacha (France-Cameroun), Willys Kezy (RD Congo), Ange Arthur Koua (Côte d’Ivoire), Bunny Claude Massassa (Gabon), Amébédé Mouleo (Togo), Ghizlane Sahli (Maroc), Chéri Samba (RD Congo)

      The theme of the sea is highlighted in the exhibition with the relationship of Humans with the Ocean, in West and Central Africa, encompassing fear and fascination. Fourteen artists from coastal countries of Africa tackle ecological questions such as ocean pollution, managing plastic waste and endangered biodiversity. Meanwhile others confront the topic of immigration, difficult living conditions on the continent of Africa and the need for some would-be exiles to make perilous crossings on dangerous craft, examined in particular in the testimony of one artist who has made this long journey.

      In the waves there also reclines a goddess in the shape of a mermaid, the terrifying Mami Wata who seduces men to drag them deep under the waves, somewhat reminiscent of Princess Dahut in the Breton legend… Some artists have chosen to summon her up. Mami Wata may at times embody the strong, modern, and therefore disturbing woman of African societies. Finally, visitors will be plunged into the cultural and artistic traditions of Voodoo related to the cult of Mami Wata, very prevalent in sub-Saharan Africa.

      This exhibition is part of the Africa Season 2020 held by the Institut Français, inviting the public to look at the world and understand it from an African point of view.

    • 40mcube
    • 2021
    • Laura Gozlan, Onanism Sorcery

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_lauragozlan_portrait_2.jpg
    • 29.05.21 → 28.08.21
      Exposition
      40mcube
    • For her solo show at 40mcube, Laura Gozlan creates a sculptural environment in which is displayed a cycle of video micro-fictions staging an evocation of the Monstrous Feminine.

      In her installation composed of videos and sculptures, Laura Gozlan questions the links between subculture and Posthumanism, their founding myths such as New Age and Cybernetics, and their dystopias.


      She creates video fluxes by assembling in a non-hierarchical way both images she borrowed or shot herself, and merging them with a soundtrack that induces altered states of consciousness. She elaborates sculptural environments along the lines of Gene Youngblood’s Expended Cinema [1]. Through fragmentation, crumpling and reflection operations, she conducts research on the three-dimensionality of projected images.

      She finds as much inspiration in the giallo, as she does in anticipation film, and in scientific documents. All three conceal archetypes and techno-utopian myths that inform us about their resonance with occultism and ideologies of these countercultures.

      For her solo show at 40mcube, Laura Gozlan present a series of videos displayed in an environment made of sculptures. She interprets MUM, a character who originates in the « Monstrous Feminine «, and embodies different forms of it: archaic mother, vampire, witch. Barbara Creed [3] sees this archetype of horror cinema as a reflection of the patriarchal ideology that presents women as monstrous and abject in that their sexuality and «reproductive function» are opposed to the symbolic patriarchal law. The rites that the artist stages merge archetypes specific to witchcraft and programs of transhumanism.

      MUM foils the masculine-feminine binarisms and borders on the abject when she gets high on mummy fumes with a female urinal, as a rejuvenation cure. The «biopolitics of the bathroom» [4] with its social construction of bodies and its assignment of genders is swept aside when MUM frees herself from the dictates of the cosmetics industry regarding the preservation of women’s youth. MUM returns in a new video cycle, inspired by didactic tutorials, in which she practices sexual magic. As diffuse as elusive in its origins, this practice consists in manipulating voluptuousness as an energy intended to make wishes come true.
      Far from the voyeurism often associated with auto-eroticism, it is a question of moving it onto the field of grotesque horror, with humor allowing it to be both aggravated and distanced.

      The sculptures presented in the exhibition are all objects that can be activated during MUM’s performances: stretched bodies, anatomical fragments, prostheses, etc. These artifacts create a hushed and minimal environment, halfway between the laboratory and the boudoir.

      [1] In his book Expanded Cinema published in 1970, theorist of media arts Gene Youngblood is the first to consider video as an artistic practice.


      
[2] Giallo refers to a particular Italian film genre that mixes thriller, horror and eroticism.



      [3] Barbara Creed, The Monstruous-Feminin – Film, feminism, psychoanalysis, 1993.



      [4] Paul B. Preciado, « Biopolitique à l’ère du capitalisme pharmacopornographique », in
Chimères, 2010/3 (no74).


    • Chapelle des Ursulines
    • 2021
    • Cheminements – Xavier Krebs

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/invit-Xkrebs.jpg
    • 29.05.21 → 10.10.21
      Exposition
      Chapelle des Ursulines
    • Acknowledged as a key figure of the post-war abstract movement, inspired by lyrical abstraction, by Japanese art and by his journeys to India, the artist’s trajectory is as original as it is little known. Born in Brittany, he started his painter’s career in 1950 in Pont-Aven, in Paul Gauguin’s former studio.
      He participated in several group exhibitions at the Salon d’Automne in Paris and worked for the Keraluc faience factory in Quimper. His artwork is now being preserved and exhibited in many major public collections.

      A THREE-STEP ARTISTIC JOURNEY

      The itinerary of the exhibition reflects the diversity of Xavier Krebs’ artistic career. It tells the story of an evolution towards abstraction, contemplation and meditation. The exhibition unfolds in three different locations which interact and respond to each other: at the Chapelle des Ursulines, his paintings are presented in chronological order; at the Maison des Archers, the exhibition focuses on his Breton roots, his notebooks and his various collaborations, while at the médiathèque, the artist’s memory and influences are highlighted.

    • Les 3 CHA
    • 2021
    • Eric Vassal, Dessus / Dessous

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20181024_153815_NB.jpg
    • 22.05.21 → 04.07.21
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Roundness and reflection.

      The cloud, a real divine symbol in the history of art, is, dreamlike and contemporary, shaped in Dessus / Dessous. The three-dimensional sensory installation that the artist offers is made up of a thousand balloons, inviting you to find your head in the clouds and in the vault thanks to a mirror that can make the Hall of Mirrors at the Palace of Versailles blush. It is about living a playful, poetic and perhaps a little unsettling stroll in this cottony and soft universe. Take care, the top literally blends into the bottom!

      Eric Vassal is a multidisciplinary artist since his work has developed through a constant exchange between sculpture, painting, printmaking and photography. He first worked as an illustrator for prestigious newspapers such as Le Monde and Le Figaro before entering the visual arts. For his installations, he of course reflects on the link that the work has with space, but he also takes into account the fact that the latter becomes collective through the presence of the public and its journey.

    • méandres
    • 2021
    • Faire un monde

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_monde_2020.jpg
    • 22.05.21 → 29.08.21
      Exposition
      méandres
    • Julie Aybes, Samuel Beckett, Denis Colin, Fabienne Houzé-Ricard, Laurent Millet, Brigitte Mouchel, Mathieu Pernot, Till Roeskens

      Parce que nos sociétés sont traversées par des questions qui concernent le territoire, la liberté d’aller et venir, l’obligation de migrer, la fermeture des frontières, l’espace vital en danger, les zones à défendre… Là — coins, mondes, terrains, archipels, îles, maisons, places… lieux — s’inventent et se pensent des possibles.
      Interroger le lieu comme espace ouvert, penser en territoire sans bords, sans identité, nommer, tâtonner, déborder, écouter les lieux, entendre des animaux qui traversent, le vent, ce qui sourd, élargir, déplacer les montagnes, laisser fuir (les “lignes de fuite” de Gilles Deleuze), dériver.
      Interroger le lieu comme espace qu’on invente, bricoler, construire, peupler, tracer le lieu (les “lignes d’erre” de Fernand Deligny), inventer des cabanes, des asiles, se poser, rêver, saisir, défaire, prendre lieu, déplier, revenir.

      Inviter des artistes qui écoutent des lieux, qui inventent des territoires ou des abris, qui ouvrent des brèches, qui explorent des interstices :
      Faire parler les images par le temps mis à tourner autour de leurs secrets, montrer les étapes de la quête d’un lieu qui va. (Julie Aybes — photographe, vidéaste)
      « […] c’est-à-dire, faire un endroit, un petit monde, faire un petit monde, il sera rond, cette fois il sera rond, ce n’est pas sûr. » (Samuel Beckett — écrivain, poète, dramaturge)
      Habiter là — et pourquoi pas — dans des cabanes bricolées de charme et de gravité, ruines retournées comme des chaussettes. (Denis Colin — plasticien)
      Coudre au fil rouge les espaces ouverts, la possibilité d’un retour au nid. (Fabienne Houzé-Ricard — plasticienne)
      Construire le fragile, donner sa profondeur et sa respiration à l’espace inventé, bâtir de l’image sur le réel et, de l’image, extraire du réel. (Laurent Millet — photographe, plasticien)
      Passer outre, repérer l’interstice dans un paysage urbain saturé, la respiration, le trou où se glisser. (Brigitte Mouchel — écrivain, plasticienne)
      Remplacer la ligne de mire par des lignes d’horizon. (Mathieu Pernot)
      Dessiner des lignes qui s’entrecroisent, finissent par dérouler une topographie, signaler des lieux, bâtir des maisons, indiquer des parcours. (Till Roeskens — photographe, vidéaste)

      Une exposition. Y déambuler.
      Se confronter à l’expérience d’un lieu, l’hypothèse d’un lieu, la tentative d’un lieu.

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2021
    • Oodaaq Estival, a summer of nomadic and poetic images

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/52-2.jpg
    • 21.05.21 → 27.05.21
      Atelier
      L’Œil d’Oodaaq
    • 120 artistes de diverses nationalités, à retrouver sur le programme

      In May 2020, the 10th Oodaaq Festival should have taken place, an anniversary and retrospective edition that wanted to highlight 10 years of video programming. First canceled, then postponed and finally rethought: the Oodaaq Festival loses its F to become “L’Estival Oodaaq, a summer of nomadic and poetic images” (Estival means summery or summer-like). We regret the impossibility of meeting again, but we hope to compensate a little by a season rich in artistic proposals, which will be visible in the partner venues and in the Lieu gallery in Rennes successively.

       

      With the Estival Oodaaq, you will be able to discover one after another, between May 21 and July 27, the 4 seasons program, retrospective presenting 100 favorite videos of recent years, a selection of works from the call for projects launched in 2020, exhibitions, image-making workshops, residences and an outdoor projection.

       

      Find all the information on the website https://www.loeildoodaaq.fr and on Facebook https://www.facebook.com/LŒil-dOodaaq-785050491626215

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2021
    • Jockum Nordström, “Pour ne pas dormir”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2021_1_JockumNordstum_affiche.jpg
    • 19.05.21 → 29.08.21
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Collage, painting, sculpture, illustration: whatever, Jockum Nordström’s work is shot through with references to popular culture, art brut, jazz, Surrealism, architecture, the folklore of the sea and contemporary art. In the resultant dreamlike fables whole worlds and epochs intersect.

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • (No)Time de Pauline Boudry & Renate Lorenz

    • Exposition
    • 19.05.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Pauline Boudry & Renate Lorenz work together in Berlin since 2007. They produce films, installations and sculptures with a strong connection to performance, choreographing the tension between narration and abstraction, visibility and opacity. Their performers are choreographers, artists and musicians, with whom they are having a long-term conversation about the conditions of performance and the violent history of the gaze, but also about companionship, glamour and resistance.

      Their works have been recently presented at n.b.k, Berlin (2020), at Centre Culturel Suisse, Paris (2018), at the Contemporary Art Museum, Houston – USA (2017). They also have represented Switzerland at the 58th Venice Art Biennale (2019).

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Francesco Finizio, Go Ghost!

    • Exposition
    • 19.05.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Through the use of DIY aesthetics and an often off-the-cuff approach full of humor and self-irony, Finizio has been developing a body of work rooted in the observation of incidents and phenomena that revolve around questions of exchange, value and cultural meaning. His installations operate as both events and models. They entangle the depiction of scripted spaces of commerce, habitat, display, construction, archive and work, with a model-like quality that actively speculates on the uses, statuses, and sentiments that these spaces perform.

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Mauve Zone, Frac Bretagne-Art Norac Award 2021: The nominees

    • Exposition
    • 19.05.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Corentin Canesson, Hilary Galbreaith, Camille Girard & Paul Brunet, Samir Mougas, Alisson Schmitt, Anaïs Touchot

      Launched in 2020, he Frac Bretagne–Art Norac Award aims to support the professional development of Brittany-based artists at the international level. The award is a Frac Bretagne initiative supported by Art Norac, the sponsorship association of the Norac group. The goal of the award is to help bring artists active in the region to the international scene, in order to promote the professionalisation of their journey beyond the borders of France.

      The Visual Arts Center in Austin in the United States is associated with the program and in 2022 will host the award-winning artist to produce a solo exhibition in its space.

      The exhibition at Frac Bretagne presents the nominees.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • Jason Glasser, Music For Evenings

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/jason-1.jpg
    • 18.05.21 → 15.10.21
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Jason Glasser est un artiste protéiforme : plasticien et musicien, il prend plaisir à brouiller les pistes, transmettant une énergie pop à ses œuvres plastiques et intégrant des approches expérimentales à ses projets musicaux (chant, violoncelle, guitare…).
      Ses œuvres s’inspirent de la culture pop américaine dans laquelle il a grandi : de la mythologie du Far Ouest en passant par les conquêtes esthétiques d’Andy Warhol, les aventures naïves de Phillip Guston ou les extravagances colorées de Ken Price.
      Il produit des peintures sur pare-brise, sur tissus, sur filet ou sur toile ; des dessins fixes et animés ou des installations dont l’apparente simplicité lui permet d’orchestrer d’innombrables nuances poétiques entre abstraction et figuration.

      Music For Evenings est le titre d’une récente série de peintures de Jason Glasser. Il évoque pour l’artiste l’ambiance contemplative de l’« heure dorée » où la couleur s’intensifie juste avant de se dissoudre dans la nuit.

      Cette série de grandes toiles est le résultat d’expériences croisant la peinture à des techniques empruntées à la gravure, au collage et au cyanotype (l’ancêtre de la photographie, inventé au début du XIXe siècle).
      Des silhouettes, des formes simples, des paysages apparaissent par un jeu de faibles contrastes sur des plages de couleurs très intenses et fluides.
      Elles forment une série d’images qui semblent imprimées par le soleil et invitent l’imaginaire à compléter ce qui est parfois à peine révélé.

      Jason Glasser tente ici d’incarner la nature transitoire de la vision dans le milieu statique de la peinture.

      Deux œuvres vidéo de Jason Glasser sont présentées dans le salon de projection : “Anthem” (2021), est un prolongement animé des expériences menées pour la série Music For Evenings auquel se joint une composition musicale chantée par l’artiste. “Charms” (1996), est un extrait d’une de ses premières expériences vidéo, produite à l’époque de ses études à New-York, où l’intérêt pour les impressions solaires et les compositions “low fi*” apparaît déjà.
      _
      Né en 1968 dans le Connecticut (USA), Jason Glasser vit et travaille à Paris.
      Il est diplômé du Hunter College (New-York).
      Depuis la fin de ses études, son travail se nourri de collaborations dans le champ de l’art (Mains d’Oeuvres ; La Chapelle St-Jacques centre d’art de St-Gaudens ; Parker’s Box gallery New-York ; Superéditions Paris…), de la musique (groupes Clem Snide et Fruitkey ; collaborations avec Etienne de Crécy) et du design (scénographie du spectacle “Sur les Chemins de Patti Smith” ; design de textiles pour la créatrice Vanessa Seward).
      _
      * Lo-fi (abr. de low-fidelity, « de basse fidélité ») est une expression apparue à la fin des années 198O aux Etats Unis pour désigner certains groupes ou musiciens underground adoptant des méthodes d’enregistrement primitives pour produire un son « sale », volontairement opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires.

    • Les Moyens du Bord
    • 2021
    • Yuna Amand, Dasson

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-Dasson-YunaAmand.jpg
      Dasson Yuna Amand
    • 17.05.21 → 27.06.21
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • L’association Les Moyens du Bord a convié Yuna Amand à intervenir dans le cadre d’un projet d’éducation artistique et culturel (EAC) co-construit avec l’école publique bilingue du Poan Ben à Morlaix.
      À partir d’une sélection d’oeuvres de l’artothèque des Moyens du Bord, ils ont déterminé ensemble un univers sonore en lien avec ces dernières.
      Dans la découverte de la bidimension de cet art imprimé, et de la tridimension du son, comment pouvons-nous créer des interactions ? À partir de la création de paysages sonores, comment peut-on exprimer des sensations, des émotions?

      Plus d’information sur l’exposition sur le site des Moyens du Bord, ICI.

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Photographs of the Frac Bretagne Collection

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-13_Stephen-Shore-Natural-Bridge-New-York-31-juillet-1974-collection-Frac-Bretagne-©-Stephen-Shore.jpg
    • 13.05.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Olga Chernysheva, Gilles Ehrmann, Anita Gauran, Raymond Hains, Estelle Hanania, Bethan Huws, Guillaume Janot, Gabriel Orozco, Alain Roux, Maryvonne Rocher-Gilotte, Stephen Shore, Eric Tabuchi et Nelly Monnier, Hervé Thoby

      This summer, the gates of the old Court House of Pontivy will be adorned with a collection of photographs from the Fonds régional d’art contemporain Bretagne. With more than 5,000 works, the Frac Bretagne’s mission has been to bring contemporary art to Brittany for forty years. It is a public service of culture, supported since its origin by the Region and the Naitional government. In Pontivy, it is therefore natural that it should take over the gates of the Court House, an emblematic building currently being transformed to accommodate the Region’s new services for the population. From here and elsewhere, these photographs present a glimpse of what this common heritage conceals, and are part of the summer tour Une traversée photographique en Bretagne which proposes a jouney through more than 15 exhibitions through out Brittany.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Archives Publiques

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ArchivesPubliques.jpg
      Exposition Rennes - Phakt Centre Culturel Colombier
    • 01.05.21 → 20.05.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Archives publiques est une exposition éphémère d’images anciennes du Colombier installées sur un parcours traversant le quartier :

      • 20 affiches collées directement dans l’espace public, dont les images proviennent des Collections du Musée de Bretagne.
      • Chaque affiche est accompagnée des crédits photographiques et d’un QRcode renvoyant à une google maps qui géolocalise les affiches dans le quartier.

      Le projet est en partenariat avec, notamment, la ville de Rennes et le Musée de Bretagne.

       

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Home Movie

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/HomeMovie.jpg
    • 06.04.21 → 29.05.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot

      HOME MOVIE  est le titre de l’exposition dans laquelle sont présentés les fragments d’un film intitulé Colombia …

      Entre le lieutenant Columbo, prince des séries TV, et Colomba, héroïne de Prosper Mérimée, en passant par la navette Columbia ou la société de production du même nom, …
      Corentine Le Pivert & Nicolas Gérot nous invitent à découvrir une fiction mystérieuse aux allures d’étrange promenade urbaine.

    • Le Carré d’Art
    • 2021
    • Aux étoiles le poids de la terre. Juliette Agnel, Émilie Houssa

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSCF1547.jpg
    • 31.03.21 → 19.06.21
      Exposition
      Le Carré d’Art
    • Juliette Agnel (photographies), Émilie Houssa (texte)

      Invitée en résidence durant l’été 2020, Juliette Agnel a œuvré de nuit pour mieux voir ce qui reste caché. Comment voir dans le noir, ce qui nous entoure – la nature, la ville, et la perméabilité entre les deux ? La photographe a pris le temps, elle s’est autorisée des pauses longues lui permettant de dévoiler peu à peu  les éléments obscurs d’une cité qui se révèle sous de nouvelles formes durant les mois de confinement. Entre les habitats plongés dans le silence et le retour  insolite de la végétation, elle a produit des images puissantes où tout n’est plus que surface, réceptacle des ombres.

      Émilie Houssa de son côté a fait cueillette de mots, de sensations, d’images, pour rédiger une nouvelle dont le protagoniste est un peintre de nuages, un cueilleur de nuées qu’il reporte sur les murs qu’il trouve au gré de ses pérégrinations. Les paysages de Juliette Agnel reconstruits entre jour et nuit, sont, pour elle,  supports de fiction. Ce sont des lieux magiques et poétiques, qui laissent le temps d’arriver à pas feutrés, d’entrer dans la pierre, d’éprouver le poids de  l’espace et  le frisson du temps, de construire un monde.

      Aux étoiles le poids de la terre fait l’objet d’une publication aux éditions Contrejour.
      L’ouvrage d’art sera disponible en librairie à partir de fin mars 2021.

      Partenariat avec l’association L’art à l’ouest, dans le cadre du programme Territoire rêvé Bretagne :

      Au bout de la Bretagne prend fin l’Europe occidentale. Cette situation, ouverte sur la mer et tendue vers d’autres horizons, imprime l’identité bretonne et ses  territoires, elle relie ses paysages et ses habitants à la manière d’un port d’attache, mi-terre, mi-mer, ancrage réconfortant en même temps que matières à   utopies. C’est ici, depuis cet « espace tangible » que s’imagine Territoire rêvé Bretagne, un programme triennal de résidences, qui offre à six artistes – trois  photographes et trois écrivains – d’explorer librement la géographie des lieux traversés pour créer une œuvre poétique qui capte quelques rêves, relie le visible et l’invisible sans oublier d’interroger les interstices et les marges. Avec Aux étoiles le poids de la terre, Chartres de Bretagne, située en lisière de Rennes, est la  seconde ville après Saint-Malo à accueillir ce programme avec les photographies de Juliette Agnel accompagnées d’une nouvelle d’Émilie Houssa, Sinon les  nuages.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2021
    • Belle saison

    • Exposition
    • 21.03.21 → 30.05.21
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Olivier Garraud, Pascal Pellan

      Olivier Garraud

      LA CONVERGENCES DES FORMES

      Dans sa pratique Olivier Garraud oppose un style graphique sobre et enfantin emprunté aux coloriages, à la bande dessinée et une ligne éditoriale acerbe, critique proche des slogans de journaux satiriques. La plupart de ses œuvres sont répertoriées à L’Office de dessin, une forme de cabinet que l’artiste a imagine et créé en 2016. Il regroupe une collection de séries de dessins dans laquelle il pioche au grés des lieux d’exposition où elles sont montrées.

      Dans ses expositions, les phrases chocs côtoient dessins et sculptures illustrant un monde en noir et blanc qui met en exergue l’absurdité de la société et ses incohérences. A travers des scénographies immersives, l’artiste pousse les visiteurs à se questionner sur leurs propres contradictions. Il les invite à prendre part aussi aux sujets qu’il soulève comme notamment l’écologie, l’éthique et la politique. Derrière un esprit provocateur cher à nos caricaturistes, la liberté d’expression d’Olivier Garraud montre à quel point le monde actuel, binaire et manichéen, noir ou blanc, comme la gamme chromatique qu’il utilise, laisse peu de place aux débats philosophiques et constructifs.

      Dans le cadre de son exposition à la galerie Laizé, l’artiste poursuit ce travail autour du stéréotype et de l’image onomatopéique chère à la bande dessinée. Un langage universel dont le message instantané et direct va à l’essentiel. Le cliché poussé à l’extrême est ainsi pour l’artiste une façon d’aller droit au but. Le proverbe “Il n’y a pas de fumée sans feu” correspond à cet esprit sans équivoque formalisé par la série de sculptures Signaux noirs. Ces objets à la fois sculpturaux et graphiques représentent une forme commune à tous : le nuage de fumée noire. Ce symbole de l’industrie polluante, dont les volutes nauséabondes sont provoquées par la négligence humaine, se diffusent bien au-delà des territoires urbains. Les œuvres renvoient en quelque sorte à des phylactères en trois dimensions qui illustrent la déliquescence.

       

      Pascal Pellan

      RENCONTRE DU TROISIÈME TYPE

      et les élèves de la section ferronnerie
      du lycée professionnel du Mont Chatelet de Varsy.

      Artiste pluridisciplinaire, Pascal Pellan pratique la peinture, l’art sonore et la performance. A partir de ces différents médiums, il réalise des œuvres aux formes multiples inspirées notamment d’arpentages effectués dans des paysages urbains ou ruraux.

      Dans le cadre du vernissage des expositions de printemps, l’artiste présente la pièce Rencontre du troisième type. Cette œuvre conçue sur le principe du tourniquet a été réalisée en collaboration avec des élèves de la section ferronnerie du lycée professionnel du Mont Chatelet de Varsy. Elle raconte une histoire sonore, celle d’un palmier qui tente de communiquer avec une parabole.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2021
    • 1 2 1 2 1

    • Exposition
    • 13.03.21 → 26.05.21
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Norman Dilworth

       

       

      Norman Dilworth is interested in the phenomenon of numbers. His choices have a purely abstract basis, no reference to nature, although his finished works often give reason for associations in this sense. He humorously refers to it as “the nature of things”.

      Norman Dilworth concentrates on simple mathematical rows, ascending or descending, inclined, angles of a precise degree etc. Yet the result is confusingly complex and mostly difficult to explain. His favorite materials are wood, stained black. Also, in his recent work, he uses for example traditional steel combined with stainless steel, and even string. The original color of the material plays an essential role in most of these new wall sculptures.

      The solo exhibition “1 2 1 2 1” celebrates the 90th birthday of the English sculptor who has been exhibiting since 2004 at the Oniris gallery in Rennes and at contemporary art fairs in Paris and internationally.

    • Les Moyens du Bord
    • 2021
    • Megamix, David Renault et Mathieu Tremblin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MEGAMIX_Carton__VFINAL-RECTO-1.pdf
    • 20.02.21 → 24.04.21
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • David Renault et Mathieu Tremblin alias Les Frères Ripoulain

      Les Frères Ripoulain est un duo d’artistes français formé à Rennes en 2006. David Renault est né en 1979, il vit à Écouan (près de Paris) et travaille en France. Mathieu Tremblin est né en 1980, il vit à Strasbourg et travaille en Europe. David Renault et Mathieu Tremblin se sont rencontrés en 1999 à l’université à Rennes et ont formé à l’issue de leurs études en arts plastiques le duo les Frères Ripoulain en 2006.

      En solo ou en duo, ils privilégient des formes de créations contextuelles.

      Tel des travailleurs de la voirie, ils explorent et réalise des enquêtes de terrain sur les relations entre urbanité et urbanisme. Ils rendent compte de leur travail et observations par le biais d’espaces de consultation inspirés des bureaux d’étude.

      David Renault et Mathieu Tremblin œuvrent dans les espaces en jachère de la ville et développent des protocoles d’action urbaine autour des notions de contre-façon, d’abandon et de dégradation, d’expression autonome et spontanée, de langage cryptique et de désobéissance civile.

      Vendredi 19 février 2021 de 14h > 19h : Inauguration de l’exposition avec visites privées en compagnie des Frères Ripoulain (Sur réservation)

      Samedi 20 février 2021  de 14h > 18h : Visites privées en compagnie des Frères Ripoulain  (Sur réservation)

      Mars 2021 : Rencontre Débat en visioconférence, avec Les Frères Ripoulain + Guests (Sur inscription)

      Visites commentée de l’exposition tous les jeudis à 17h30

       

    • 40mcube
    • 2021
    • Ariane Loze, Utopia

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_arianeloze_1.jpg
    • 12.02.21 → 07.05.21
      Exposition
      40mcube
    • The title of Ariane Loze’s exhibition at 40mcube includes her two films Utopia and Mainstream (1). Based on the same directing concept, the artist plays several characters and several voices that take turns being heard.


      The first film is shot in an architectural environment purified by a serene blue color, in which the artist walks alone, dressed in a yellow coat that creates a luminous contrast. In this beautiful but desperately empty space, her text sounds like a speech with a prophetic tone that turns into an exchange between several characters supposedly gathered in this contemporary agora, and which can be distinguished by a change of hairstyle, an accent, an intonation. They talk about democracy, vital needs, collective representation, the common good, difference, changing things, breaking out of a mold, and finally: imagining a utopia.

      The movie turns off and on the left wall of the exhibition space appears the first image of Mainstream. Darker, in ochre and grey tones, it takes place during a dinner where several people take turns speaking in a conversation that looks more like a succession of intermingled monologues than a real exchange. Here, too, a whole vocabulary is deployed, punctuated by numbers and English words in assertions full of certainties, in a tone of advice that sounds more like injunctions. It’s about managing a team, about success, about strategy to achieve it, about a way of life to survive the pressure. A few elements make it possible to identify an activity that would result from this language, such as duck breeding or culture. The characters change subtly along the film, their clothes evolve and their attitude too, and the discourse full of dazzling cynicism ends with a very liberal acceptance of the disappearance of the figure of the boss. Appearing as a glimmer of hope, this last idea opens the way for Utopia, which takes over by starting again on the main wall of the exhibition space.

      Thus in the reunion and looping of these two films, which find their own place and their own time in a common space, two opposites that are only the reflection of the cohabitation of different worlds come together. The two languages extracted from any context become metalanguage and resonate all the more powerfully as we observe them today through the prism of the health and social crisis we are experiencing.

      Without Manichaeism, the choice of naming the exhibition Utopia rather than Mainstream points, however, to a desire to privilege collective and democratic values, even if this discourse may appea rof blatant disembodiment in our society.

      Anne Langlois

      1. The dominant ideas or ways of doing things used by most people.


      2. Utopia was shot in the installation Eurotopie by Traumnovelle and Roxane Le Grelle, presented in the Belgian pavilion at the Venice Biennale of Architecture in 2018.

      Ariane Loze is represented by Michel Rein (Paris, Brussels).

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2021
    • Forsythia, Lilac And Geranium

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Couv.jpg
    • 04.02.21 → 25.03.21
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • RAFFAELLA DELLA OLGA, CAMILA OLIVEIRA FAIRCLOUGH & ELSA WERTH

      LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :

      RAFFAELLA DELLA OLGA, CAMILA OLIVEIRA FAIRCLOUGH & ELSA WERTH
      “FORSYTHIA, LILAC AND GERANIUM”

      EXPOSITION 4 février . 25 mars 2021
      COMMISSARIAT Raffaella della Olga, Camila Oliveira Fairclough & Elsa Werth
      COLLECTIONS Archives de la critique d’art, Archives des artistes, BU d’Angers,
      Centre des livres d’artistes, CLA

      EXPOSITION SANS PUBLIC, OUVERTE SUR RDV SELON LES CONDITIONS SANITAIRES.

      Le CLA est heureux de réunir, pour la première fois, trois artistes de la scène éditoriale contemporaine : Raffaella della Olga, Camila Oliveira Fairclough et Elsa Werth. Outre la présentation de leur production imprimée respective, elles ont choisi de convoquer la figure de Mary Ellen Solt (1920-2007), artiste américaine dont les travaux de poésie concrète entrent en résonance graphique et conceptuelle avec leurs propres publications et dont l’incontestable actualité contribue à maintenir le lien entre des générations d’artistes.


      Depuis près d’un an, le Cabinet du livre d’artiste est soumis aux restrictions imposées par la pandémie. Dans ce contexte, de nombreuses expositions ont été fermées ou annulées. Pour celle des trois artistes, prévue de longue date, il a été décidé de maintenir l’événement, en admettant d’exposer sans public. Dès lors, cette exposition, livrée à elle-même le temps de sa propre tenue, doit pouvoir trouver un autre mode d’existence, du storytelling aux imprimés qu’elle a et va générer. Ainsi, le carton d’invitation et le journal de l’exposition seront diffusés comme à l’accoutumée, les cartels et fiches de salle seront répartis dans l’espace d’exposition et reproduits en ligne, des photographies de l’accrochage seront réalisées et accessibles sur notre site internet et surtout, la conception, le transport, l’accrochage, le contenu, l’inauguration, la documentation et la médiation autour de cette exposition seront transposés et rendus par l’intermédiaire d’une publication d’artistes, conçue et réalisée collectivement par les trois plasticiennes. Prolongeant l’exposition dans l’espace de la page, la publication fonctionnera à la fois comme un catalogue de leurs imprimés, précisément réunis au CLA, et un livre d’artiste hybride construisant un dialogue d’images. Ce livre-exposition est donc à considérer tant comme une pièce appartenant à cette dernière que comme l’unique manifestation concrète de cet événement fantôme.
    • Le Carré d’Art
    • 2021
    • Alexa Brunet, Beads and brickdust

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/alexa_brunet_NOLA-21.jpg
    • 29.01.21 → 24.03.21
      Exposition
      Le Carré d’Art
    • “Les superstitions font partie de notre folklore, rares sont ceux qui en soupçonnent la richesse, et plus rares encore ceux qui y croient. Pour ma part, les croyances populaires m’inspirent, de par leur incongruité et leur poésie. Dans une série précédente, Abrégé des secrets, qui explore des superstitions françaises, j’ai eu le sentiment de découvrir une langue presque morte, avec ses variantes locales, son vocabulaire, qui évolue et parfois s’éteint, en même temps que disparaissent ses locuteurs. Les mettre en scène, c’est l’occasion de les faire revivre, pour en fabriquer des images contemporaines. Mes photographies, questionnent leur statut et la réalité de pratiques non rationnelles, interrogeant autant les « secrets » de la nature que ceux de la nature humaine.

      Dans la continuité de ce travail, je poursuis cette exploration des croyances, dans des régions où elles cohabitent avec la modernité. La Louisiane a cette particularité d’avoir d’abord été une colonie française aux 17ème et 18ème siècles. Les premiers colons européens à s’y être installés étaient des Français, paysans, parias, filles de petite vertu, ils apportèrent avec eux leurs coutumes et leur religion souvent mâtinées de superstitions. Celles-ci furent très vite enrichies par les apports des différentes populations d’esclaves africains et créoles ; ceux-ci débarquant souvent avec pour seul bagage les rites de leur pays d’origine. Alors qu’en France les croyances populaires n’ont guère évolué depuis deux siècles, elles ont en Louisiane eu tout le loisir de se mélanger et d’acquérir leur typicité. Toujours vivaces, elles sont aujourd’hui un des piliers de la culture locale. Leur survivance et leur transmission m’ont portée vers cette région si distincte du reste des Etats-Unis, où le surnaturel, dans une certaine mesure, fait partie du quotidien.

      Dans cette série de photographies intitulée Beads and brickdust (perles et poussière de brique, ingrédients qui entrent dans certaines recettes), j’ai choisi d’illustrer les croyances de la Nouvelle-Orléans, ville multiculturelle s’il en est, au folklore particulièrement riche et imagé. Ici, chacun s’arrange avec les aléas de la vie et tente d’en influencer le cours, jadis pour éloigner loup-garou et ouragan, provoquer des transports amoureux, favoriser les récoltes ou honorer les esprits, aujourd’hui pour chasser les fantômes d’une maison, avoir de la chance au jeu ou prédire l’avenir.

      Prenant pour périmètre le quartier métissé de Bywater, j’ai proposé à ses habitants d’interpréter de façon très personnelle un rituel qu’ils pratiquent, ou qu’ils ont choisi par affinité. Dans cette série, j’illustre le lien qui unit les membres des différentes communautés à leurs objets, leur maison, leur quartier, aux éléments et au spirituel. Je m’attache ainsi à donner corps à ces rituels étranges, parfois drôles ou poétiques, tout en soulignant l’héritage culturel d’une ville américaine aux histoires multiples.” Alexa Brunet

      Série réalisée avec le soutien de l’aide à la photographie documentaire du CNAP et du New-Orleans Art Center.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2021
    • Raphaëlle Peria, Ariditatis et inundatio

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/R_Peria-Epecuen-techniques-mixtes-20-x-30cm-2019-web.jpg
    • 29.01.21 → 18.06.21
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • A travers des photographies quʼelle prend lors de ses voyages, Raphaëlle Peria fait du souvenir lʼune de ses inspirations premières. D’un moment vécu, d’un sentiment ressenti, d’une rencontre inattendue, elle livre au spectateur un instantané déjà loin. Plus loin encore, car l’artiste se laisse le droit de les oublier avant de commencer à les travailler.

      En attaquant la matérialité de la photographie ou de la plaque de cuivre, Raphaëlle Peria efface, préserve et révèle ce qui lui semble important. Elle tente de figer par la déformation de ses souvenirs personnels, un instant de notre mémoire collective, un fragment de notre Histoire qui sans cesse se réécrit.

      A L’aparté, Raphaëlle Peria présente un travail basé sur un voyage en Argentine dans la ville d’Epecuén, qui questionne les ravages sur l’environnement causés par l’exploitation touristique d’un lac salé. Le sel, symbole du développement de cette ville, devient un fléau pour sa population. Dans ce nouveau projet, l’artiste fait du sel un matériau à part entière, venant altérer les plaques de cuivre ou simuler le dépôt de sel laissé par les eaux.

    • Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • 2021
    • Christophe Desforges et Guy Prevost, Fausse piste

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Photo-Guy-ACB.jpg
    • 15.01.21 → 20.03.21
      Exposition
      Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • Christophe Desforges et Guy Prevost

      L’un et l’autre pratiquent le dessin. Ce qui les réunirait aussi serait l’intérêt pour les images, celles qui proviennent de mondes enchevêtrés appartenant à la littérature, au cinéma, à la peinture, des histoires lointaines et proches. Le paysage serait éventuellement un thème sur lequel ils se retrouveraient. Pourtant beaucoup de choses les opposent formellement, l’un choisira l’opacité de la pierre noire, l’autre la transparence de la couleur et de la cire

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2021
    • Visions d’Afrique

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/le-comoedia-espace-art-galerie-brest-exposition-visions-d-afrique-pierre-bodo-almighty-god-bodo-fils-shula-mosengo-1.jpg
    • 15.01.21 → 24.07.21
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 13 Bis, Abou Traoré, Benjamin Deroche, Bienvenu Nanga, Chéri Chérin, Didier Ahadji, Euloge Glèlè, Bodo Fils, Franklin Mbungu, Fred Ebami, Géraldine Tobé, Gopal Dagnogo, Jean-Bernard Susperregui, Jean-Yves André, Kifouli Dossou, Kouka Ntadi, Kwame Akoto dit Almighty God, Leslie Amine, Loïc Madec, Marc Piano, Mounia Youssef, Pierre Bodo, Shula Mosengo, Soly Cissé, Thomas Godin, Vincent de Monpezat, Wabi Dossou, William Adjété Wilson, Idole & Divine

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Macula Nigra, Playground

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CARTON-PHAKT-e1608286238417.jpg
      Exposition Playground de Macula Nigra
    • 09.01.21 → 20.02.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Playground, ce terme évoque à la fois l’aire de jeu, mais aussi par extension le terrain de jeu de l’artiste. A partir de formes universelles et géométriques, Macula Nigra questionne la part d’enfance qui ne nous quitte jamais vraiment. La pratique formelle de l’artiste rejoint celle de l’enfant, dans une posture d’architecte, jouant sur les échelles afin de déployer cet imaginaire dans un espace réduit.

      A l’origine de nos premières expériences visuelles et motrices, il y a les formes et les couleurs. Ces éléments que nous manipulons dès l’enfance ne nous quittent pas si facilement à l’âge adulte. Cette réminiscence amène Macula Nigra à considérer le graphisme et l’architecture comme des jeux de construction ludiques.

      Macula Nigra développe une pratique de l’image imprimée et de l’édition, créant des univers utopiques (ou dystopiques) via un travail de collage et d’associations d’images, provenant de sources iconographiques hétéroclites.

       

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2020
    • Quentin Montagne, “Il est, au pays d’Hémonie, une région boisée…” – partie 2

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Into-the-Woods-detail.jpg
    • 16.10.20 → 11.12.20
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Quentin Montagne sélectionne dans les champs de l’Histoire de l’art, de l’architecture et de la culture de masse, des éléments liés au Merveilleux. Un terme à entendre comme tout ce qui se rapporte, pour l’individu, aux différents modes d’évasion du réel immédiat, ce qui inclut la religion comme le cinéma ou l’utopie. Bien qu’il utilise essentiellement la peinture, le dessin et le collage, Quentin Montagne ne cherche à privilégier aucun medium, sinon l’exposition comme mise en œuvre d’articulations possibles entre ses travaux.

       

      Au départ, il n’est question que de ruines. Des ruines classiques, pittoresques. Des temples antiques ou des cathédrales gothiques désertés par l’homme, perdus au fond des bois. Des sortes de caprices, des paysages fantasmés par le dessin et le collage. Au fur et à mesure, ces ruines se sont faites de plus en plus modernes, de plus en plus récentes. Toujours nourris de visions romantiques et environnés d’une nature luxuriante, des blocs de ciment et d’aciers se sont comme imposés sous la plume de l’artiste. Dômes géodésiques, tours métabolistes[1] et barres d’habitations sont alors à leur tour transfigurés par une faune et une flore abondantes, plus féériques qu’inquiétantes. Une manière peut-être de réconcilier ces deux univers a priori antithétiques que sont la modernité et le monde naturel ?

       

      De sujet premier, la ruine est passée au second plan. La végétation ne met plus en valeur les aspérités et les nuances d’une architecture oubliée. C’est cette dernière qui sert de support aux excentricités des plantes et de refuge aux bêtes. La ruine ne s’efface pas pour autant sous les feuillages et les ailes des oiseaux. Elle se déploie au contraire. Sa signification, sa portée s’appliquent aujourd’hui à l’ensemble des êtres qui peuplent les compositions de Quentin Montagne : insectes, reptiles, poissons, mammifères, herbes, fleurs et fougères… tous vestiges d’un monde que l’on sait en sursis.  

      [1]   Mouvement d’architecture originaire du Japon de l’après-guerre, qui met en rapport les mégastructures avec les principes biologiques de la croissance.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Le festin [The feast]

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2020-Caroline-Mesquita-015_2.jpg
    • 16.10.20 → 16.01.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Passerelle Centre d’art contemporain presents for the first time a monographic exhibition by Caroline Mesquita (born in 1989) in Brittany. Originally from Brest, she has constructed a unique in situ project drawing on the local formal realm of the imagination combined with her personal vocabulary, close to that of science-fiction.

      A monumental and monolithic structure extends over the patio of the art centre, in imitation of a restaurant built in slate in accordance with traditional Breton architecture. Both sublime and fantastical, the building-sculpture recalls the world of fairy tales while also containing that note of humour dear to the artist. This restaurant ‘closed for holidays’ is not accessible, it looks real but as you go up to it its artificial nature become obvious. And with reason, for it is made out of cardboard and acrylic paint, celebrating DIY. Moreover, this sculpture magnifies the industrial architecture in concrete so characteristic of Passerelle, presenting the visitor with a dialogue between tradition and modernity. On the first floor of the art centre, metal sculptures are on show like dishes in a restaurant, revealing delicacies from a gastronomy of fantasy. Diverging from a realist sculptural heritage, Caroline Mesquita has thrown herself into a fantastical and dreamlike figurative representation. The sharp black slate of the restaurant gives way to a silky coppery gold; the scale is distorted: the building becomes miniaturised and the food on the restaurant menu grows to gigantic proportions.

      Seeking to avoid any hint of intellectual pomposity, Caroline Mesquita brings the notion of pleasure in the creative act back into the field of art. The exhibition therefore becomes a meditation and an open narrative, leaving plenty of room for drifting and dreaming. By taking over the central open space in Passerelle, the artist shows a capacity for openness and a generous art that reaches out to the public. The feast evokes for everybody a time of conviviality but also a certain idea of the lavish and of excess. It is a time for pagan or religious gatherings, with friends of family, time for a feast of taste found in every culture from New Year celebrations to Eid and from Christmas to Hanukkah. This simple joy – gathering together – disappeared in 2020 because of the health emergency. Caroline Mesquita here tries to bring back this fundamental pleasure in a conceptual and formal way. The exhibition is primarily developed as a celebration of togetherness and of sharing.

      For a few years now, Caroline Mesquita has been studying the human body in all its forms, from the question of identity to its constancy over time. For The Feast, she observes ‘what makes the machine run’, food as fuel. It is also about experiencing the idea of slowing down and ‘slow life’. Current trends of ultra-communication and ultra-mobility are destined to be overturned. The question underlying the exhibition could be “What is essential to our existence? The artist’s response, avoiding any clichés, lies in simplicity and authenticity: art, time for oneself, living well and therefore eating well.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Hello Dog, Hello Sir!

    • Exposition
    • 16.10.20 → 16.01.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Passerelle Centre d’art contemporain is hosting the first personal exhibition of Apostolos Georgiou in an institution in France. Born in 1952 in Thessaloniki in Greece, Georgiou first studied architecture in Vienna before studying painting in Florence from 1973 to 1975. He lives and works between Athens and the island of Spokelos where he is developing an atypical pictorial oeuvre with large format paintings and drawings. His works are in great museums from the Centre Pompidou to the National Gallery of Victoria in Melbourne. The exhibition Hello Dog, Hello Sir! presents some twenty recent works. The deliberately absurd title firstly evokes a painting presented in the exhibition but also the grotesque world of the artist in the style of Jacques Tati.

      Georgiou’s characters live an extraordinary existence, taking part in situations that are often unexpected and incoherent. The imaginary world is conjured up in little scenes offering as many personal stories as there are viewers. Georgiou likes to talk, to describe details in his paintings, but does not want to impose his own rhetoric or narrative – his works never have a title in order to avoid any parasitic linguistic influence. As a lover of metaphor, he compares a work of art to a lover: there is a unique charm in the relationship between the viewer and the painter. Georgiou casts his gaze over all strata of society, his representations alternately showing bourgeois interiors, packed crowds gathered for mysterious reasons – demonstrations or speeches, perhaps concerts? – and exteriors which exhaust the question of landscape. Each painting, except for rare exceptions, is constructed as a ‘case dismissed’, without any characteristics of its own, accentuated by lifeless grey backgrounds. It is in this very lack of points of reference that this painting asserts its form while still appearing disconcerting. It is therefore impossible to describe a precise context and the characters themselves are interchangeable, marked by bold yet ordinary features.

      Georgiou’s painting itself recalls a certain sort of contemporary theatre which strives to erase all references to preserve the very essence of the form and the intention. This way of constructing compositions, focussing on one essential expression, leads the spectator to observe a simple situation between micro-action and micro-event. These snapshots, often autobiographical, combine everyday trivia and reflections on the human condition blended with an absurd or black humour. From these paintings arises an impression of serenity and an ambivalent sensation oscillating between benevolence and malaise. In 2013, in the journal Frieze, Georgiou described the feeling he is seeking: «A painting must have the tension to provoke us to look at it; to wake us up from a state of indifference».

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Je te cavernerai [I’ll cavern you]

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2020-Elen-Hallegouet-011.jpg
    • 16.10.20 → 16.01.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • As part of the Workshops in Residence, in partnership with Documents d’artistes Bretagne, Elen Hallégouët is presenting her first personal exhibition in an art centre. The residence was specially extended following the health situation and the exhibition postponed from June to September 2020. Elen Hallégouët sought inspiration in the fertile Breton land and designed a huge immersive installation on the upper floor of the building, combining the history of religious sculpture with political engagement and an imaginary world of water and its legends.

      The artist took her title ‘Je te cavernerai (I’ll cavern you)’ from a composition by the poet John Keats taken from his correspondence, referring to the style of the Gothic novel. This piece of writing is key to understanding the political statement of the artist: the Church, despite existing for millennia, has not succeeded in totally eliminating traditions which have survived it, whereas the neo-liberal system has in the space of a few years been able to erase eternal rituals and cultures. Although the period the artist observes for the exhibition is before the time of Keats, the idea of the fantastical bestiary and relics from pagan times, as well as a fascination for the appropriation of past worlds, are found at the heart of the project. Elen Hallégouët has taken over existing forms; she has cast sculptures in the mould of various churches and architectural elements of the churchyards of Finistère. These forms – dragons, mermaids and other fantastic figures – inherit a new life, in full transparency, and are associated with other, abstract forms, which also play with the question of the visible. Glass sculptures in the form of netting demarcate spaces and constitute a floating space, evoking an aquatic world. On the floor are arranged sculptures evoking mineral aggregates, which accompany visitors as they wander through, constructing a terrestrial map of the cosmos. Elen Hallegouët constructs a route for the senses, playing with brightness and the impression of the real. Shadows and lights, which she includes in the work, refer as much to Keats’ poem as to Plato’s allegory of the cave. The artist manipulates the materials by diverting them from their traditional use: plastic thus becomes delicate while glass is transformed into a wall and into heavenly remnants. With Elen Hallégouët, archaeology mingles with the future and legends leave the world of the imagination to materialise in the present.

    • Atelier d’Estienne
    • 2020
    • Monkeybird, “Anastylose”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/121024146_840360183374518_3009384627838584808_n.jpg
    • 10.10.20 → 20.12.20
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • 40mcube
    • 2020
    • Que du plaisir. An exhibition of the art graduates of the european school of art of Brittany.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_queduplaisir_web_2.jpg
    • 10.10.20 → 18.10.20
      Exposition
      40mcube
    • Hosted by 40mcube at the HubHug in Liffré, the exhibition Que du plaisir brings together art graduates from the European School of Art of Brittany. It reflects their joy at reuniting after 5 years of study in the same establishment spread over different sites (Brest, Lorient, Quimper, Rennes), and after the end of a curriculum marked by an unprecedented situation that has turned the lives of all these artists upside down.

    • L’IMAGERIE
    • 2020
    • Juliette Agnel, La Mémoire des roches

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/planche23_1210-e1601046948513.jpg
    • 10.10.20 → 31.12.20
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • EESAB → Site de Lorient
    • 2020
    • Undergraphisme…45 years of underground graphic production

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/11_copyright_daisuke_ichiba_courtesy_artsfactory_le_dernier_cri.jpg
    • 10.10.20 → 12.12.20
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Bazooka Production // Elles sont de sortie // Placid et Muzo // CBO // Le Dernier Les 4 Mers, Blanquet, Charles Burns, Pierre La Police, Sophie Dutertre, Caroline Sury, Pakito Bolino, Blex Bolex, Daisuke Ichiba, Keiichi Ota, Tom de Pekin,

      Most of the artists featured in the Itinéraires graphiques # 6 started out, or have very close links with graphzine and self-publishing. The “Undergraphism” exhibition offers a historical panorama (1975-2020) of the French scene and its ramifications with the Japanese and American underground. From Bazooka to Blanquet via Charles Burns, Le Dernier Cri, Blexbolex or Icinori, this selective chronology illustrates the dynamism and inventiveness of a production whose roots are deeply rooted in alternative and independent networks.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2020
    • Itinéraires Graphiques #6 – Exposition de Jean Lecointre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Itineraire-Graphique.jpg
    • 10.10.20 → 13.12.20
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Jean Lecointre

      Itinéraires Graphiques 2020 – Jean Lecointre

      Exposition du 10 octobre au 13 décembre 2020 – Galerie Le Lieu, Lorient

       Les Itinéraires Graphiques sont une manifestation biennale du pays de Lorient dédiée à la scène graphique contemporaine qui regroupe les travaux d’artistes confirmés et de jeunes créateurs. Pour cette sixième édition, La galerie Le Lieu accueille l’artiste et illustrateur Jean Lecointre.

      Artiste atypique, Jean Lecointre est un véritable chirurgien du collage numérique. Elève de Roman Cieslewicz, il puise son inspiration en disséquant toutes sortes de vieux papiers – magazines de mode, journaux, romans photos – pour livrer des ambiances étranges, évoquant tout à la fois l’univers de David Lynch période « Eraserhead » ou les associations déstabilisantes de Luis Buñuel. Depuis 1995, il produit des illustrations pour Libération. En 2003, Jean Lecointre passe à l’animation avec «Turkish Delights», une collection de péripéties pâtissières diffusée sur Canal +. En parallèle, il s’essaye avec succès à l’édition jeunesse en signant « Les Dents du loup » (2002), «Les Animaux domestiques» (2007) et « À la mode » (2010), puis se consacre à l’adaptation en animation de ces ouvrages. En 2010, les éditions Cornélius publient «Greenwich», une imposante monographie revenant sur quinze années de créativité débridée. Jean Lecointre assure également en 2016, la conception graphique des décors et costumes de l’Opéra «Macbeth» de Verdi, mis en scène par Olivier Fredj à Bruxelles et Poznan en Pologne. 

      L’exposition présentée à la galerie Le Lieu propose une immersion dans la réalité alternative de Jean Lecointre à travers une sélection de collages, photomontages numériques et courts-métrages.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2020
    • Itinéraires Graphiques #6 – Ciné*Aventures // Simon Roussin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2_copyright_simon_roussin_courtesy_artsfactory.jpg
    • 10.10.20 → 13.12.20
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • 2020
    • Itinéraires Graphiques #6 – Hugues Micol, Whisky

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/hugues_micol_1.jpg
    • 09.10.20 → 12.12.20
      Exposition
      Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • Pour cette 6ème édition des Itinéraires Graphiques, la programmation artistique a été confiée à Laurent Zorzin et Effi Mild de la galerie Arts Factory.

      Hugues Micol sera invité à la galerie avec sa série WHISKY dans laquelle il livre sa vision du Far West. Mélangeant avec subtilité la gouache et l’aquarelle, il fait naître en improvisant à partir d’une simple forme, une vallée, un cactus ou une silhouette. Cette méthode de travail spontanée – sans composition préalable – fait écho à l’allégorie du cavalier solitaire, s’affranchissant avec panache des frontières et des lois. 

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2020
    • Ludovic Chemarin © “Kentia : une plante sans qualité ?”

    • Exposition
    • 08.10.20 → 26.11.20
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LUDOVIC CHEMARIN©

      LUDOVIC CHEMARIN© “KENTIA : UNE PLANTE SANS QUALITÉ?”

      EXPOSITION 8 octobre . 26 novembre 2020
      COMMISSARIAT
      Ludovic Chemarin©
      COLLECTIONS
      Archives des artistes, Cabinet du livre d’artiste
      VERNISSAGE Jeudi 8 octobre 2020 . 18h00
      CONFÉRENCE de Ludovic Chemarin© au Frac Bretagne, date à venir
      LANCEMENT du livre d’artiste Kentia : samedi 7 novembre 2020 à La BF15 à Lyon

       

      En 2005, Ludovic Chemarin décide de mettre fin à sa carrière d’artiste. En 2011, Damien Beguet et P. Nicolas Ledoux se proposent de la réactiver en lui rachetant son nom et ses droits sur l’intégralité de son œuvre. Dès lors, ils se mettent à produire des pièces sous le nom de Ludovic Chemarin© au sein desquelles la figure du kentia apparaît depuis quelques années, comme une affiliation directe avec deux artistes références du projet copyright : Marcel Broodthaers et Philippe Thomas.

      L’exposition au CLA, réalisée à l’occasion de la sortie du livre Kentia aux Éditions Incertain Sens, sera l’occasion de présenter l’ensemble des productions imprimées des artistes, de proposer une mise à jour de la biographie de Ludovic Chemarin© et de réunir un certain nombre de pièces et documents autour du motif du kentia, plante fétiche de l’artiste ©.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2020
    • Ludovic Chemarin © “Kentia : une plante sans qualité ?”

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/air-france.jpg
    • 08.10.20 → 26.11.20
      Conférence
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LUDOVIC CHEMARIN©

       

      EXPOSITION 8 octobre . 26 novembre 2020
      COMMISSARIAT Ludovic Chemarin©
      COLLECTIONS Archives des artistes, Cabinet du livre d’artiste
      VERNISSAGE Jeudi 8 octobre 2020 . 18h00
      CONFÉRENCE de Ludovic Chemarin© au Frac Bretagne, mercredi 7 octobre 2020 . 17h30-18h45

      En 2005, Ludovic Chemarin décide de mettre fin à sa carrière d’artiste. En 2011, Damien Beguet et P. Nicolas Ledoux se proposent de la réactiver en lui rachetant son nom et ses droits sur l’intégralité de son œuvre. Dès lors, ils se mettent à produire des pièces sous le nom de Ludovic Chemarin© au sein desquelles la figure du kentia apparaît depuis quelques années, comme une affiliation directe avec deux artistes références du projet copyright : Marcel Broodthaers et Philippe Thomas.


      L’exposition au CLA, accompagnant la sortie du livre Kentia aux Éditions Incertain Sens, sera l’occasion de présenter l’ensemble des productions imprimées des artistes, de proposer une mise à jour de la biographie de Ludovic Chemarin© et de réunir un certain nombre de pièces et documents autour du motif du kentia, plante fétiche de l’artiste ©.
    • Les Moyens du Bord
    • 2020
    • Binômes, hommage à Hiroko Okamoto

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-binomes-newsletter.jpg
    • 03.10.20 → 14.11.20
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Hiroko Okamoto, Atsuko Ishii, Claire Auszenkier, Didier Hamey, Éric Fourmestraux, Eva Largo, Hélène Baumel, Hiroé Katagiri, Jeanne Rebillaud, María Chillón, Marie Belorgey, Masaaki Ohya, Mikami Jumpei, Mikio Watanabe, Nathalie Grall, Noriko Fuse, Tomas Zemla, Olga Verme-Mignot, Pierre Vaquez, Sabine Delahaut, Sophie Domont, Suo Yuan Wang, Ximena de León Lucero

    • 40mcube
    • 2020
    • Bellevue. Thomas God, Guillaume Le Clouërec, Boris Régnier

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_bellevue_web_2.jpg
    • 26.09.20 → 27.09.20
      Exposition
      40mcube
    • Founded in 2019 by artists Thomas God, Guillaume Le Clouërec, and Boris Régnier, Bellevue is invited in September 2020 by the 40mcube contemporary art centre at the HubHug for a residency. The restitution proposed for a weekend will allow visitors to discover the works created during this time of experimentation and production.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2020
    • Mathis Collins with Paul Collins, « Mime »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/GCC-2019-Mathis-Collins-004-recadre.jpg
    • 26.09.20 → 30.12.20
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • 40mcube
    • 2020
    • Florian & Michael Quistrebert, Water Color Music

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/04_40mcube_florianmichalequistrebert.jpg
    • 25.09.20 → 19.12.20
      Exposition
      40mcube
    • For their second solo show at 40mcube, Florian & Michael Quistrebert present a new series of esoteric and optical works produced for the occasion.

      In 2008, Florian & Michael Quistrebert presented one of their first solo exhibitions in France, Abstract Lady Guardian, at 40mcube. Since then, their career has continued with numerous residencies, solo and group shows in France and abroad, awards… In residence in New York and then at the Rijksacademy in Amsterdam, they were nominated for the Marcel Duchamp Prize in 2014. They are represented by Crèvecœur gallery in Paris, by Upstream Gallery in Amsterdam and by 313 Art Project in Seoul.

      Florian & Michael Quistrebert usually develop their work in series, either on canvases and videos. Each time exploring different aspects of painting, they mix references as varied as romantic painting, minimal and psychedelic music, minimalism, geometric abstraction, or optical art. These references are materialized in painting but also in various matters such as sealants, to which they sometimes integrate electronic elements such as diodes, or mobile and automated presentation devices. Following a path, their work has thus evolved through several phases, colorist, materialist, even technological, but with a common point: trying to produce a fascinating, hypnotic effect that absorbs the person facing the work.

      Constantly implementing ambivalences, even contradictions, the artists present in their exhibition paintings that are both esoteric and optical, resembling what they call flamboyant minimalism.

      Often referring to music, their paintings can be seen as visual music, with references to the minimal and psychedelic experiments of Terry Riley, Brian Eno, Eliane Radigue or Laurie Spiegel. Modular like synthesizers, these paintings include repetitions, associations, gradations of forms and entanglements that can be perceived as visual versions of sound effects such as reverb, delay, echo, distortion and saturation. So many simple and precise forms which, repeated, superimposed, evoke infinite spaces, and symbols to be filled with meaning.

    • Les 3 CHA
    • 2020
    • Philippe Desloubières, Inverse

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MjAxODEwNzNlYjc2N2VjOWM4YmViYjE4MDQ4NWMyYWNlMWU2OGI.jpg
    • 19.09.20 → 28.11.20
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Philippe Desloubières works with shaped, cut, welded steel sheets, like a tailor. This smooth and resistant material often comes to him as restrictive: it engages in a confrontation with the material which must comply with its wishes. Once formed, in color, the sculptures assert their playful, lyrical, dynamic character, left raw, they more manifest their materiality and density.

      The art center made the artist want to rethink sculpture. With Inverse, it takes up space starting from beams and not from the ground as it always does! It is a matter of discovering a suspended piece which, like a bird, disturbs and enriches the space created by its sisters installed on the ground and coming to dialogue with it.

    • Le Bon Accueil
    • 2020
    • Flavien Théry, Sound Reveries of Trips We Won’t Go On

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/flavien-thery_visuel-ACB.jpg
    • 19.09.20 → 18.10.20
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Anthony McCall, Sarkis, L’eau et les rêves

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Image-leau-et-les-rêves.jpg
      L'eau et les rêves
    • 19.09.20 → 18.12.20
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • « C’est près de l’eau que j’ai le mieux compris que la rêverie est un univers en émanation, un souffle odorant qui sort des choses par l’intermédiaire d’un rêveur. » Gaston Bachelard, “L’eau et les rêves – essai sur l’imagination de la matière”, 1942

       

      Anthony McCall, figure majeure du cinéma expérimental des années 70, est avant tout connu pour ses « solid lights » sculptant dans l’espace des volumes mouvants et changeant au grès des mouvements des visiteurs. “Line describing a Cone” est l’œuvre la plus emblématique des ses recherches. Oscillant entre sculpture, dessin et vidéo, son travail offre au spectateur une expérience tant physique que visuelle.

       

      En dialogue avec cette installation immersive sont présentées deux vidéos extraites de la série “D’après Caspar David Freidrich” de Sarkis approchant elles aussi, le moment éphémère du processus de création à travers la peinture et l’image en mouvement.

       

      Exposition produite en partenariat avec le Frac Bretagne.

       

      _________

       

      Anthony McCall

       

      “Né en Angleterre en 1946, Anthony McCall a développé à partir du début des années 1970 un travail au croisement de l’art minimal, de l’art conceptuel, de la performance et du cinéma, aujourd’hui considéré comme central dans le développement de l’art de ces trente dernières années.

      C’est d’abord à partir de recherches sur le paysage et d’interventions in situ que l’artiste développe un travail de performances, rapidement modifié par son intérêt pour le cinéma. Le film, d’abord utilisé par l’artiste pour enregistrer ses actions et installations éphémères, devient l’objet même de ses recherches. En 1973, année de son départ pour New York, Anthony McCall réalise avec Line describing a cone (ligne décrivant un cône) son premier “solid light film” (film de lumière solide). Se concentrant sur les composants premiers du cinéma (la lumière, la durée), son film en propose un renversement complet : le film n’est plus sur l’écran mais dans l’espace. Projeté dans un espace enfumé, il se construit entre le projecteur et l’écran, dans l’espace même du spectateur. Là où le cinéma traite traditionnellement d’un espace-temps déplacé (un autre lieu, un temps révolu), les films d’Anthony McCall sont, à la manière des sculptures de l’art minimal, “ici et maintenant” (…).

       

       

      Anthony McCall, “Line describing a Cone”

       

      C’est à partir de cette révolution, que l’artiste produira pendant une dizaine d’années une série d’œuvres pour projecteurs uniques ou multiples, véritables environnements lumineux où la rigueur conceptuelle n’a pour équivalent que le sentiment d’émerveillement provoqué par l’expérience de ces œuvres.

      Au début des années 2000, Anthony McCall a trouvé dans l’outil numérique la possibilité de poursuivre son travail dans des dimensions jusque-là inusitées, tout en conservant les fondements de celui-ci. Ainsi, à partir de 2005, émerge une nouvelle série d’œuvres verticales et monumentales rompant définitivement avec la position horizontale du cinéma, pour nouer de nouveaux liens avec la sculpture mais également repenser les frontières du cinéma élargi des années 1960 et 1970.” Extrait du texte de l’exposition “Anthony McCall – Solid light works”, Olivier Michelon, extrait du texte de l’exposition “La lumière comme matériau : Anthony McCall”, Les Abattoirs, Toulouse, 2013

       

      _________

       

      Sarkis

       

      Né à Istanbul dans une famille arménienne, Sarkis fait des études d’architecture et décide de devenir peintre dans les années cinquante. Depuis le début des années quatre-vingt, la transmission et la pédagogie sont au coeur des préoccupations de l’artiste, qui accorde une place importante à la mémoire, qu’elle soit personnelle ou collective. Il réalise au milieu des années quatre-vingt, des performances filmées. C’est à cette période, lors de son séjour à l’atelier Calder, que l’aquarelle apparaît en regard de ses vidéos. « Sans doute une affinité profonde relie-t-elle aux yeux de Sarkis cette matière fluide, intensément lumineuse, susceptible de diffusion, à celle du film.

      “D’après Caspar David Friedrich” est une série constituée de huit vidéos dans lesquelles l’artiste réalise des aquarelles dans l’eau d’après les tableaux du peintre romantique allemand. La caméra cadre le livre où sont reproduites les œuvres ainsi que le mouvement du pinceau diluant la couleur dans un bol. L’œuvre questionne ainsi la temporalité et le moment éphémère du processus de création à travers la peinture et l’image en mouvement.

       

       

      Sarkis, “D’après Caspar David Friedrich, Deux hommes au crépuscule”, 2007

       

      *Caspar David Friedrich (1777-1840) est un peintre romantique allemand.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2020
    • Mathilde Rives, L’horizon de la ligne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-entier.jpg
    • 07.09.20 → 09.10.20
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Mathilde Rives interroge les rapports entre langage et image par le biais du dessin. A L’aparté, elle déploie dans l’espace d’exposition, comme dans l’édition qui l’accompagne, l’histoire d’une société où la communication a pris le pouvoir.

      Le langage n’est plus un outil, ni un moyen, mais une réalité autonome, un phénomène indépendant : toutes les paroles prononcées prennent forme, se matérialisent, et occupent l’espace. Les fautes (d’orthographe, de prononciation, d’accord) se réalisent tout autant. Les expressions et les métaphores ont peu à peu disparu des conversations. La parole doit être efficace et ciblée. Ainsi, les individus, par manque de place, ne se parlent plus ou peu. C’est un monde où les individus croulent sous le poids des mots, ils sont empêchés d’agir. La pensée se cogne, se heurte à toute cette accumulation.

      Nous voilà dans un monde compliqué. Le seul avenir envisageable est donc en toute logique, un futur compliqué. Mais quelqu’un a entendu dire qu’il existerait un futur simple. L’enjeu est là : faire basculer le futur compliqué vers le futur simple. Mais comment s’y prendre pour dévier le futur ? Quels moyens, quels outils, quelles techniques, quelles formules, quels rituels utiliser ? Le bruit court qu’il faut le remettre dans le bon sens.

      Mathilde Rives nous fait assister au moment invraisemblable de la découverte de la possibilité du futur simple. Elle creuse explicitement la question du langage en image, et questionne sa place dans la société.

       

    • Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • 2020
    • Eric Courtet, Apparent(é)s

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/3.Eric-courtet.jpg
    • 01.09.20 → 03.10.20
      Exposition
      Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • Eric Courtet

      “D’où viennent nos pères ? Qui sont-ils ? Que transmettent-ils ? Et qu’attendent les fils ?

      A partir de ces interrogations, je choisis de m’approcher de certains d’eux. A la lisière de leur histoire. Les moments
      partagés naissent ainsi devant moi, deviennent précieux à travers l’objectif. Les gestes se font, doucement, les regards se trouvent, souvent.

      Les mots se disent, parfois. Et les choses se répercutent.

      “Apparent(é)s” se révèle, sous le signe du lien…”

    • méandres
    • 2020
    • les inattendus

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_inattendus_2020.png
    • 01.08.20 → 30.08.20
      Exposition
      méandres
    • Julie Aybes, Claire Barbier, Cécile Borne, Denis Colin, Sterenn Depret, Alexandra Duprez, Béatrice Giffo, Fabienne Houzé‑Ricard, Myriam Martinez, Lucy Morrow, Brigitte Mouchel, Annelise Nguyên, Isabelle Richard, Gérard Rouxel, éditions isabelle sauvage, Marion Zylberman

      La crise sanitaire nous contraint à chambouler la programmation des méandres. L’exposition Faire un monde, qui devait avoir lieu de mai à septembre 2020, est reportée en 2021.
      Nous souhaitons malgré tout ouvrir la galerie cet été, en essayant de rester au plus proche de nos convictions : un espace d’art est un lieu de partage du sensible, créer des échanges et des conversations en présence d’œuvres d’art est essentiel.

      Soucieux de soutenir les artistes et de créer des moments de rencontres avec eux, entre eux et avec le public, nous avons imaginé les inattendus.
      Dans un esprit de fidélité et de compagnonnage, nous avons choisi de mettre en avant des artistes de la région proche en construisant un ensemble cohérent et, comme toujours, un accrochage exigeant, valorisant et porteur de sens.

      Cette exposition a été conçue par solidarité envers les artistes.

      Dans cette période de crise sanitaire, les artistes ont vu leurs expositions annulées, les revenus des ventes d’œuvres se sont effondrés, ainsi que leurs activités annexes : ateliers, résidences, lectures… Les artistes-auteurs ont un statut de travailleurs indépendants. Peu d’entre eux ont eu accès aux fonds d’urgence mis en place par l’état.

      C’est le moment d’acheter des œuvres à des artistes vivants !

    • La Tannerie
    • 2020
    • Sous Couleur

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Marie-Cécile-APTEL.png
    • 25.07.20 → 20.09.20
      Exposition
      La Tannerie
    • Marie-Cécile Aptel, Soo-Kyoung Lee, Flora Moscovici

      This exhibition will give pride of place to colour, colours that these three painters explore in their contemporary practice. Embraced space, spreading surface, volumes, underlying signs, chromatic expansion, drawings and overlays, inscription of form and free compositions, nothing seems to be foreign to them.

      This freedom is the mark of a beautiful resistance of painting in the contemporary practice of the visual arts.

      See you soon at La Tannerie!

       

    • 2020
    • Estelle Hanania

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Image-format-newsletter.jpg
      Estelle Hanania, Cassandro el Exotico (détail), 2018 © Estelle Hanania
    • 17.07.20 → 20.09.20
      Exposition
    • Masks and disguises, puppets or men of the fields, the affable figures and disturbing creatures of the French photographer Estelle Hanania adorn the streets of St-Briac-sur-Mer. A summer journey through 50 flags to discover a village with character and encounter with contemporary creation.

      Graduated from Ecole des Beaux-arts de Paris in 2006, Estelle Hanania was awarded the same year at the Hyères International Fashion and Photography Festival. In 2010, she was also one of the winners of the American magazine Photo District News, PDN’s 30, which recognizes 30 emerging photographers. She quickly adds press commissions to her personal work and collaborates with major fashion brands as with famous Lifestyle magazines.
      Her work comes in series that she realizes through sometimes unusual and always humanly strong encounters.

      Masks and disguises are recurring motifs in his iconography varrying between affable figures and disturbing creatures. The traditions in themselves interest her for their theatricality and the richness of their unusual details. But beyond the traditional, ritual aspect of events or celebrations, what pushes her towards all these “communities” is rather a fascination for the “group”. The way in which people unite and create strong bonds between them, bonds which govern certain principles of their life.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2020
    • Fabriqueurs d’Images

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/01-300dpi.jpg
    • 11.07.20 → 31.08.20
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Estelle Chaigne, Nicolas Hergoualc’h, Mael Le Golvan, Marie Rameau, Gauthier Sibillat, Carolina Valladores

      Cette exposition collective, rassemble six photographes bretons travaillant sur la fabrication des images à travers plusieurs anciens procédés et montages photographiques (manuels et numériques). Ils nous invitent à découvrir une réappropriation de l’histoire de la photographie, avec les objets photographiques et expérimentations de :

       

      Estelle Chaigne, Nicolas Hergoualc’h, Mael Le Golvan, Marie Rameau, Gauthier Sibillat, Carolina Valladores.

    • L’IMAGERIE
    • 2020
    • 42e Estivales photographiques du Trégor, Les Contours du monde

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/EmmanuelGourdon_Entredeuxmondes-e1590506388233.jpg
      Emmanuel Gourdon
    • 11.07.20 → 26.09.20
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Emmanuel Gourdon, Florence Joubert, Aurélie Scouarnec

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2020
    • Sur les murs j’écris ton nom

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-SUR-LES-MURS-avec-texte.jpg
    • 06.07.20 → 25.08.20
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Partir en promenade, choisir ses parcours, regarder les murs, peindre la ville, laisser des messages, apposer sa signature, laisser sa marque, habiter le territoire… Faire de la ville un terrain de jeu, de présentation et de découverte.

       

      Les œuvres nous y invitent et nous proposent mille façons de faire, et de nous laisser faire.

       

      Le PHAKT dispose d’une collection d’oeuvres originales et de multiples d’artistes qui circule toute l’année dans des écoles, des associations, des structures médico-sociales et autres lieux, pour permettre à chacun et chacune de découvrir et côtoyer au plus près la création d’aujourd’hui.

      Le temps de l’été, ces oeuvres réintègrent les locaux du PHAKT et se déploient dans la galerie pour permettre aux rennais et aux rennaises de découvrir, réfléchir, s’amuser et pratiquer !

    • Minoterie21
    • 2020
    • Pierre Ardouvin, La Chose (Le Retour)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/PArdouvinLaChoseLeRetourSmall4site.jpg
    • 05.07.20 → 05.09.20
      Exposition
      Minoterie21
    • As is often the case in Pierre Ardouvin’s practice, this monumental work questions the limites of sculpture through the strangeness of its presence. Like most sculptures, it consists of an inanimate object, except that La Chose seems to be breathing, thanks to a ventilation system that constantly inflates and deflates the piece.

    • Minoterie21
    • 2021
    • Jason Glasser, Transition

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JasonSmall4site.jpg
    • 05.07.20 → 31.07.21
      Exposition
      Minoterie21
    • This exterior work is permanently on view for one year. The American artist currently lives in Paris. As well known by followers of indie rock as those of contemporary art, Jason Glasser is equally at ease with a video camera, a paintbrush or his guitar. His large format work presented at Minoterie21 bears witness to the rich diversity of form, color and expression that inhabits his multi-disciplinary practice.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2020
    • Exposition Quentin Montagne, “Il est, au pays d’Hémonie, une région boisée…”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/RapahelUrbinas_2019web.jpg
      Quentin Montagne, Raphael Urbinas, 2019. Illustrations découpées et collées sur papier, 80 x 60 cm.
    • 04.07.20 → 30.08.20
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Quentin Montagne sélectionne dans les champs de l’Histoire de l’art, de l’architecture et de la culture de masse, des éléments liés au Merveilleux. Un terme à entendre comme tout ce qui se rapporte, pour l’individu, aux différents modes d’évasion du réel immédiat, ce qui inclut la religion comme le cinéma ou l’utopie. Bien qu’il utilise essentiellement la peinture, le dessin et le collage, Quentin Montagne ne cherche à privilégier aucun medium, sinon l’exposition comme mise en œuvre d’articulations possibles entre ses travaux.

      Pendant cinq ans, son travail s’est focalisé sur l’univers subaquatique et l’un de ses principaux médias, l’aquarium. Plus qu’un dispositif populaire, scientifique ou de loisir, cet objet se caractérise par des mises en scène où règnent l’anachronisme et l’hétérogénéité. Ses recherches le portent aujourd’hui vers les représentations de la nature et, plus largement, à questionner les rapports que l’homme entretient avec le monde sauvage.

      Au départ, il n’est question que de ruines. Des ruines classiques, pittoresques. Des sortes de caprices, des paysages fantasmés par le dessin et le collage. Au fur et à mesure, ces ruines se sont faites de plus en plus modernes, de plus en plus récentes. Toujours nourris de visions romantiques, environnés d’une végétation luxuriante, des blocs de ciment et d’acier se sont comme imposés sous la plume de Quentin Montagne. Une manière peut-être pour l’artiste de réconcilier ces deux univers a priori antithétiques que sont la modernité et le monde naturel ?

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2020
    • Belle saison

    • Exposition
    • 28.06.20 → 30.08.20
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Georges Peignard, Werner Pfarr, Jean-Philippe Lemée

      Galerie Laizé

      Georges Peignard

      Lande délaissée

       

      Exposée sur une cimaise à l’entrée de l’espace du rez-de-chaussée de la galerie Laizé, une peinture représente une vieille pendule et indique 20h59. Cet horaire qui annonce le soir, ouvre les portes de la galerie aux visiteurs et les invite à se rendre dans l’univers suspendu de Georges Peignard. Artiste au parcours atypique, il pratique et aborde plusieurs techniques et disciplines artistiques. Enseignant à l’école des beaux-arts de Lorient, sculpteur et peintre, scénographe, marionettiste et auteur d’histoires, il navigue en toute quiétude dans ces champs divers de la création contemporaine. Tout en gardant une vision poétique des choses, son travail référencé et engagé questionne le monde politique, social et économique sous la forme d’expositions, de spectacles et de livres.

      L’exposition Lande délaissée présentée à Bazouges-la-Pérouse reprend une forme caractéristique et essentielle du travail de l’artiste : le récit. De l’horloge d’antan, en passant par le pneu, les sculptures de hangars et les petits formats de paysages et d’intérieurs peints exposés au premier étage, le visiteur est invité à se perdre dans ce méandre d’images stéréotypes glanées au fil des déambulatons de l’artiste sur le territoire et ailleurs. Cette iconographie commune à tous nous renvoie à nos propres souvenirs et agite nos images mentales enfouies dans nos mémoires.

       

       

      Galeries Rapinel et Thébault

      Werner Pfarr

      De vibrante main

       

      Werner Pfarr est diplômé de l’École nationale supérieure d’art la Villa Arson. Son travail de dessin renvoit à deux modes de création chers aux impressionnistes : travailler sur le motif et saisir l’instant. Cette volonté de capturer et figer des variations de lumière et de mouvements furtifs observés dans le paysage confère à ses oeuvres une facture qui louvoie entre légèreté et expressivité, duveté et frénésie. Les traits soutenus et foncés côtoient les lignes souples et délicates. De cette conjonction naissent des instants photographiques de paysages où le temps semble paradoxalement mobile. Les jeux d’oppositions entre les pleins et les vides engendrés par les noirs et les blancs et l’oblicité et la verticalité des arbres, créés une frontalité et l’illusion d’une profondeur de champ semblables aux estampes japonaises.

      Dans les séries Landscapes ou Ombres des fleurs l’artiste instaure un dialogue entre lui et la nature. A travers son papier et son crayon, il communique avec elle comme pour mieux la pénétrer et s’y fondre. Cette capacité par le trait à saisir ces instants de nature où la réalité côtoie parfois l’abstraction, apporte aux dessins une matérialité, une sensation factuelle du paysage.

      Dans le cadre de cette exposition, l’artiste présente des oeuvres réalisées à partir de photographies et non sur le motif. Ce changement de méthode de travail est lié à deux facteurs importants. Lors de son premier séjour à Bazouges-la-Pérouse en novembre dernier, la pluie et le vent l’ont contraint à substituer son papier et son crayon pour un appareil photographique qui a capté les paysages de la région. Puis, le confinement imposé en mars, a empêché l’artiste à poursuivre son travail de dessin sur le territoire et l’a définitivement astreint a dessiner à partir de ces traces photographiques. Ces deux contraintes ont bouleversé sa manière d’appréhender le dessin et l’ont poussé à aborder le paysage d’une toute autre manière.

       

       

      À ciel ouvert

      Jean-Philippe Lemée

      Hall de la mairie de Bazouges-la-Pérouse, Guerre et paix

      Château de la Ballue, I love châteaux

       

      Invité par le centre d’art en 2009 dans le cadre du festival Métissages Turquie, Jean-Philippe Lemée a impliqué des habitants de la commune a participer à la réalisation de l’exposition Les turqueries de Bazouges. Reprenant sa recette qu’il applique depuis les années 90, il a proposé aux bazougeais de dessiner avec rapidité des oeuvres de l’histoire de l’art qui était à cette occasion en lien avec ce pays. Il a numérisé et uniformisé par le trait et la couleur l’ensemble de ces dessins qu’un peintre en lettres a ensuite reporté sur toiles.

      Pour Guerre et paix et la série I love château, l’artiste a repris ce protocole et a créé ces oeuvres à partir de dessins d’anonymes réalisés à partir de peintures de Henri Matisse et de Henri Rousseau et de différentes images de châteaux prestigieux. La différence est qu’elles ne sont plus réalisées sur toile mais directement imprimées sur PVC blanc. Comme à son habitude, Jean-Philippe Lemée questionne avec une pointe d’ironie l’acte artistique et remet en question l’image de l’artiste romantique et démiurge. Il le place comme metteur en scène où l’anonyme et l’amateur tiennent la place d’acteurs et de générateurs d’oeuvres. Ainsi, les peintures numériques qui en découlent sont décomplexées et s’accomodent aisément d’un mélange de style où l’esprit enfantin associé à une facture de copiste amateur forment des ensembles colorés et joyeux.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Claude Viallat, Exposition personnelle

    • Exposition
    • 27.06.20 → 19.09.20
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Les 3 CHA
    • 2020
    • Anne Poivilliers, Partition sismique

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FFF.jpg
    • 27.06.20 → 30.08.20
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Anne Poivilliers is a plastic artist, lives and works in Auvergne. She works with translucent paper in volume, this light paper which, despite its lightness, allows to release an energy.

      For the art center, Partition sismique is a research on connections. The installation consists of a set of fibers linked together which propagate vibrations. These come from the movements of visitors, from the air and propagate randomly, each element is decisive: it is a rhizome, everything is linked. Like social networks, a global connection is organized. The installation takes up all the space and consists of folded tracing filaments and charcoal.

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Parrathon, a retrospective by Martin Parr

    • Exposition
    • 13.06.20 → 24.01.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • The first retrospective in France of the celebrated British photographer in more than fifteen years retraces forty years of the artist’s career through fourteen emblematic series.
      Nearly five hundred brightly coloured and offbeat photographs, full of derision and irony, punctuate this “Parr-athon” that leads the visitor from the Frac Bretagne to the Thabor gardens in Rennes.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2020
    • [Facing the sea]

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/extra-tropical-ouazzani-carrier.jpg
    • 12.06.20 → 12.09.20
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • GIULIA ANDREANI, AMANDINE ARCELLI, HERA BÜYÜKTAŞÇIYAN, HOËL DURET, NATHANAËLLE HERBELIN, BOUCHRA KHALILI, FLORIAN MERMIN, MIGUEL MICELI, NI YOUYU, MARIE OUAZZANI & NICOLAS CARRIER, INGRID POLLARD, LILIANA PORTER, YVAN SALOMONE, MOSTAFA SARABI, ALLAN SEKULA, ANA VAZ, CHARLOTTE VITAIOLI

      In his song Face à la mer [Facing the Sea], the rapper Passi sings with Calogero about leaving the Congo to travel to France, where he grew up. The 2020 summer season at Passerelle Centre d’art contemporain, which would have coincided with the Brest International Maritime Festival (now postponed until 2021), is devoted to the coastline, and more specifically to one piece of infrastructure, the backbone of Brest: its port.

      Ports provide the ultimate setting for exchange, linked in the romantic imagination to adventure and trade. Yet they often evoke much more besides, from new environmental issues to protest movements, and from migration to the memory of slavery.
      While not intended to be exhaustive, the exhibition Face à la mer attempts to look at each of these themes through the work of 18 artists from a variety of generations and origins. This great joint exhibition extends over the two floors of the art centre, interlinking these many subjects and mixing together a great diversity of media including new works created especially for the exhibition.

      In The Seaman (2012), Bouchra Khalili presents the story of a Filipino worker describing life at sea, reflecting globalised trade with its grim working practices. Marie Ouazzani & Nicolas Carrier filmed palm trees in the port of Brest, a symbol of globalised flora and world climate change. The paintings of Mostafa Sarabi tend towards poetry and fantasy, evoking a melancholy, sombre sea. Ni Youyu uses collages of photographs for a carefully nuanced examination of the destinies of migrants, with their broken dreams and legitimate hope of a better life. In a film made around a dinner table, Ana Vaz examines a history of colonisation through the maritime prism, while Yvan Salomone recalls his cargo journey from France to Guyana in his large watercolours.

      The exhibition Face à la mer is not intended to be illustrative and invites the public, by observing our ports, to dream and to wander, as well as to wonder about the future of globalisation, its ecological footprint and the major social issues of the twenty-first century.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2020
    • [The Edge of the Sea]
      Inhabiting the sea and undressing the coast and vice versa

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/QUEER-STORY2.jpg
    • 12.06.20 → 12.09.20
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • JULIE CHAFFORT, LILIAN FROGER, LAURELINE GALLIOT, LÉAH GEAY, THOMAS PAUSZ, CAMILLE DE SINGLY, LOUISE COLLET, SYLVIE UNGAUER et les étudiants de l’EESAB : ONDINE BERTIN, QUENTIN HIDRIO, COLINE LE MOINE-VEILLON, THÉO SAUVÉ

      The exhibition À bout de mer [The Edge of the Sea] is the result of a research project initiated in 2019 by Sylvie Ungauer, artist and teacher at EESAB, the European Academy of Art in Brittany, and Camille de Singly, art and design historian. Inhabiting the sea, undressing the coast, and vice versa, these were the words guiding the early intuitions of this project aimed at reflecting on the future of Man on the coast, from an approach linking scientific knowledge, artistic forms and critical design.

      Its objective was to study, imagine and think about the way Man will live on this piece of the sea in the future. With a deliberately multidisciplinary approach, the research team brought together designers, artists, film-makers and theoreticians, as well as a group of Masters students from the Brest campus of EESAB.

      Several study and discovery days focussing on the coastline enabled contributors to become familiar with the maritime environment and gain awareness of the research currently being undertaken by scientists from IUEM (European Institute for Marine Studies) at the university campus of Plouzané. A week-long workshop with the artist Julie Chaffort was organised in March 2020 in partnership with Océanopolis, which hosted a visit, including behind the scenes, for a group of students from the Brest campus of EESAB.

      The exhibition À bout de mer is the account of a year of research and exchange between the twelve members of the project team, which has led to the creation of works in a multiplicity of forms: films, objects, sound pieces, writing. We meet mermaids making their siren song, a beach towel designed for seaside flirting, artists trying to communicate with dolphins, a dancer skimming over the frozen sea, and an abundance of algae. Reality often co-exists with fiction, with the boundaries between the two becoming particularly blurred when the marine imagination comes into play.

      Alongside this exhibition, a publication on the whole À bout de mer project is due to be published in October 2020. This work will present the various different stages of the research and bring together the documentation on the works and objects produced.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2020
    • Amadou Sanogo, « Verbs and Proverbs »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AmadouSanogo_affichejpg.jpg
    • 26.05.20 → 30.08.20
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Surrounded by their areas of flat colour, one by one the big figures occupying Amadou Sanogo’s canvases shape a “painterly chronicle of the everyday”. His work and practice draw directly on Malian society in all its cultural and historical depth and its current political and social complexity.

    • L’IMAGERIE
    • 2020
    • Marine Lanier, L’île fauve

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Marine_Lanier_affiche_RGB.jpg
    • 19.05.20 → 20.06.20
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Hauts en couleurs !, Exposition des artistes de la galerie

    • Exposition
    • 12.05.20 → 20.06.20
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Soo-Kyoung Lee, Guillaume Moschini, Alain Clément, Bruno Rousselot, Frédéric Bouffandeau, Pierre Antoniucci, Christian Bonnefoi

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2020
    • Marie Voignier, Il n’est pas question d’explication 

    • Exposition
    • 27.03.20 → 30.04.20
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • L’équipe du master Métiers et Arts de l’Exposition organise une exposition dédiée au travail cinématographique de l’artiste contemporaine Marie Voignier. S’apparentant au registre documentaire, ses films explorent différentes régions du monde afin de déceler les paradoxes propres aux enjeux du monde contemporain et au phénomène de la globalisation. Des œuvres et des objets issus des collections du Frac Bretagne, du Musée de Bretagne et de l’université Rennes 1 dialoguent avec des films de Marie Voignier, successivement projetés dans l’espace d’exposition. Cette proposition évolutive fait écho au rythme singulier qui découle du montage dans les films de l’artiste. Fondée sur le collage, l’exposition ouvre des potentialités d’interprétation. Chaque visiteur est invité à vivre sa propre expérience, entre contemplation et réflexion. 

      Plusieurs événements culturels rythmeront l’exposition. Des médiations et des ateliers seront organisés à l’intention de publics variés dans la Galerie Art & Essai.

    • Centre d’art GwinZegal
    • 2020
    • Maxence Rifflet, Le grand ordonnateur et autres nouvelles des prisons

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CARTON_GUINGAMP2.jpg
      Jeu de main…, 2020
    • 14.03.20 → 06.09.20
      Exposition
      Centre d’art GwinZegal
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2020
    • Exposition “Conceptual Comics”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sa_image00007-2.jpg
    • 12.03.20 → 30.04.20
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Ida Applebroog, Luis Aranguri, Glen Baxter, Alexis Beauclair, Julien Berthier, Edouard Boyer, Denis Briand, Fernando Bryce, Eugenio Carmi, Enrique Chagoya, Marcelo Cipis, Clément de Gaulejac, Alvaro de Sá, Aline Dias, Ana Luiza Dias Batista, Claudio Ferlauto, Aldo Fortes, Pedro Franz, Yona Friedman, Tim Gaze, Jochen Gerner, Ingo Giezendanner, Guillermo Gómez-Peña, Simon Grennan, Laura Huzak, Tiago Judas, Allan Kaprow, Omar Khouri, Warja Lavater, Bertrand Lavier, Olivier Lebrun, Stefanie Leinhos, Julio le Parc, Sol LeWitt, Fernando Lindote, João Loureiro, Ricardo Macêdo, Ilan Manouach, Antonio Manuel, Christian Marclay, Laurent Marissal, François Morellet, Matt Mullican, Cyprian Mureşan, Lamberto Pignotti, Ad Reinhardt, Luiz Rettamozo, Diter Roth, Niklaus Rüegg, Francesc Ruiz, Frédérique Rusch, Marco sem S, Lætitia Shudman, Christopher Sperandio, Bernard Villers, Martín Vitaliti, Lawrence Weiner, Vadim Zakharov

      LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      — “CONCEPTUAL COMICS”

      FEATURING : Ida Applebroog, Luis Aranguri, Glen Baxter, Alexis Beauclair, Julien Berthier, Edouard Boyer, Denis Briand, Fernando Bryce, Eugenio Carmi, Enrique Chagoya, Marcelo Cipis, Clément de Gaulejac, Alvaro de Sá, Aline Dias, Ana Luiza Dias Batista, Claudio Ferlauto, Aldo Fortes, Pedro Franz, Yona Friedman, Tim Gaze, Jochen Gerner, Ingo Giezendanner, Guillermo Gómez-Peña, Simon Grennan, Laura Huzak, Tiago Judas, Allan Kaprow, Omar Khouri, Warja Lavater, Bertrand Lavier, Olivier Lebrun, Stefanie Leinhos, Julio le Parc, Sol LeWitt, Fernando Lindote, João Loureiro, Ricardo Macêdo, Ilan Manouach, Antonio Manuel, Christian Marclay, Laurent Marissal, François Morellet, Matt Mullican, Cyprian Mureşan, Lamberto Pignotti, Ad Reinhardt, Luiz Rettamozo, Diter Roth, Niklaus Rüegg, Francesc Ruiz, Frédérique Rusch, Marco sem S, Lætitia Shudman, Christopher Sperandio, Bernard Villers, Martín Vitaliti, Lawrence Weiner, Vadim Zakharov, and more.

      EXPOSITION DU 12 MARS AU 30 AVRIL 2020
      VERNISSAGE JEUDI 12 MARS À 18H
      COMMISSARIAT AMIR BRITO CADÔR
      COLLECTIONS BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE DE RENNES 2, CABINET DU LIVRE D’ARTISTE, CENTRE DES LIVRES D’ARTISTES (SAINT-YRIEIX-LA-PERCHE), COLEÇAO LIVRO DE ARTISTA/UFMG, COLLECTIONS PARTICULIÈRES, FRAC BRETAGNE
      VISITE GUIDÉE DE L’EXPOSITION PAR LE COMMISSAIRE, AMIR BRITO CADÔR, JEUDI 12 MARS À 16H30

      L’édition aujourd’hui, en tant que pratique artistique, est sujette à de nombreuses discussions, concernant l’objet (le livre d’artiste) mais aussi le processus (comment s’insère un livre dans l’œuvre d’un artiste). L’emploi fréquent d’un terme générique comme « publication » est révélateur d’une volonté de franchir les limites traditionnelles entre les livres d’artistes et d’autres formes de production indépendante, comme les fanzines ou les bandes dessinées. De plus en plus, des bandes dessinées sont incluses dans les expositions de livres d’artistes, ce qui démontre leur potentiel critique et expressif. On peut identifier trois types de publications associés aux bandes dessinées : les livres d’artistes qui, occasionnellement, adoptent des éléments propres aux bandes dessinées ; les bandes dessinées indépendantes qui usent d’un métalangage ; et les bandes dessinées ayant une approche plus critique, produites par des auteurs qui circulent entre ces deux milieux jusque-là opposés. Dès lors, plusieurs caractéristiques de la bande dessinée (la séquence, le récit graphique, le mouvement, le temps, etc.) sont repérables dans certaines pratiques contemporaines, en particulier les livres d’artistes. Forte de ce constat, cette exposition mettra en résonances des exemples issus de la poésie concrète mais aussi de la production récente, engagée dans le détournement, la bande dessinée abstraite et l’utilisation du métalangage comme outil de réflexion et de critique sur le médium.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2020
    • Vincent Malassis, Appartement témoins

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/malassis_vincent_appartement_temoins_phakt_2020.jpg
    • 06.03.20 → 23.05.20
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Depuis l’été 2019, Vincent Malassis s’est installé au Colombier pour une année de résidence artistique. Il a parcouru le quartier à la recherche de son histoire explorant simultanément les archives officielles et les tiroirs des habitant·e·s pour récolter images et documents d’époques,enregistrer et photographier les témoins.

      Appartement témoins retrace une exploration du quartier Colombier, utopie architecturale et urbaine des années 60. Eprouvant le concept de ville idéale, l’artiste Vincent Malassis se réapproprie, avec la complicité de ses habitant·e·s, l’histoire et la plasticité d’un territoire dans un jeu entre passé et présent, public et privé.

      Cette exposition s’inscrit dans un projet plus large intitulé Une Histoire de Quartier (unehistoiredequartier-colombier.org). Ce projet explore l’histoire du quartier Colombier en s’appuyant sur les archives et souvenirs personnels des résidents mis en dialogue avec des documents conservés dans les différents fonds d’archives institutionnels.

       

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2020
    • Luiz Roque, República

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Republica.png
    • 08.02.20 → 02.05.20
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Since the 2000s, Luiz Roque (born in 1979 in Brazil) has been constructing an œuvre firmly rooted in contemporary issues, by steering a course between a primitive past and a future bearing the stamp of science-fiction. Working principally with the moving image, often in Super 8, he takes very great care with the quality of his textures and the aesthetics of his films. From 7 February 2020, Passerelle Centre d’Art Contemporain is presenting the first major solo exhibition by Luiz Roque in a French institution. The República exhibition brings together a brand new film for 2020 and a selection of works from 2004 to 2019, the whole envisaged as a meandering stroll through the mind of the artist.

      The exhibition extends over two floors of the art centre. On the ground floor, four films are being shown, in turn evoking a human-less world dominated by a dog in Zero (2019), a subterranean world where language has been replaced by dance in S (2017), a new sort of monument that unifies instead of magnifying, with O Novo Monumento (2014), and a timeless landscape controlled by a greenhouse in Estufa (2004). In many of his experimentations, Luiz Roque suggests historical characters of the Brazilian Neo-Concrete movement such as Amílcar de Castro (1920-2002) and Franz Weissmann (1911-2005) who defined art as a living space engaging the spectator. The films shown in the exhibition attain a further degree of physical involvement by extensively including dance.

      On the first floor of the Passerelle, an entire room is devoted to the artist’s new film, República (2020). Luiz Roque here returns to the codes of the documentary with an exploration of the LGBTQ+ area of São Paulo known as República. There the artist films life at night, attempting to represent the urban and architectural context of the locality. He uses Super 8 technique, thus creating a dichotomy between the use of an outdated old technology and the representation of the digital city of the twenty-first century.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2020
    • Fanny Gicquel, Des éclats

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_8617.png
    • 08.02.20 → 02.05.20
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • As part of the ‘Les chantiers-résidence’ resident artists programme devised in collaboration with Documents D’Artistes Bretagne, Passerelle Centre welcomes Fanny Gicquel for her first solo exhibition. This artist graduated in 2018 from the École Européenne Supérieure d’Art in Brittany (Rennes site), thereafter undertaking training in space layout, a clear indication of her current research.

      The exhibition entitled Des éclats (=Shards) fills two first-floor rooms in the art centre, combining installations, sculptures and video, and designed to form a whole. Fanny Gicquel wanted to respond to the ocean setting of Brest by taking inspiration from the work of poetry Ode Maritime (1915) by Fernando Pessoa, a Portuguese political writer of the early twentieth century. She has taken from this prose poetry a series of verses imagining the notions of departure and movement, such as “I want to go with you, wherever you have been”.

      But the messages are coded using a technique that is particularly familiar to sailors: the semaphore alphabet, a means of communication using flags held at arm’s length to cipher the Roman alphabet. So the poetry extracts become ‘semaphore verses’ taking the form of sculptures, a film and performances given at predetermined times throughout the duration of the exhibition. Fanny Gicquel imagines the rooms in the Passerelle as a stage, unfurling nets like curtains in a theatre, colouring the walls to create scenery, and with metal sculptures used as props by the actors. With Des éclats, she questions the durability of the performance event and its survival in an exhibition, as much as the dimension of a coded language losing its meaning.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2020
    • Denis Briand, Ne pas attendre à ne rien faire

    • Exposition
    • 31.01.20 → 05.03.20
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Commissariat : Mathilde Dupré et Marion Hohlfeldt

      Dessin, peinture, volume, vidéo… c’est par un parti pris de la diversité – celle des formes, des techniques, des médiums – que l’œuvre de Denis Briand s’est développée. Cette diversité participe également des registres a priori disparates auxquels le travail se réfère : bande dessinée, abstraction picturale, cartographie, géopolitique… L’exposition présente les pistes nombreuses que l’œuvre a suivies pour faire percevoir les logiques souterraines qui s’y expriment et la part qu’y prennent les jeux de langage. 

      _

      Le peintre peut décider que lor viendra illuminer le cacao

      Depuis 1989, Denis Briand compose une série de petits formats de bois et de carton sur lesquels s’étalent des reliquats d’activités picturales : fonds de pots de peinture et essuyages de pinceaux. Comme en cuisine, l’idée est de ne pas laisser perdre les restes. Ces Essuyages et ratages composent depuis lors une sorte d’articulation du travail entre investigation artistique et recherche théorique en Arts plastiques.

      Au départ DB peint, tout en s’interrogeant sur ce geste. Il démonte ensuite le tableau pour en analyser ses constituants : le châssis, la toile, la couleur, l’image. Ce travail tente de montrer d’hypothétiques réponses plastiques à des questions telles que : « Quelle est la différence entre peindre et essuyer son pinceau ? Comment faire de la couleur sans peinture ? Comment faire une toile sans sujet ? Comment faire de la peinture sans toile ? Ou, plus largement, que faire en art ? »

      Cette série des Essuyages et ratages donne naissance à une liste d’anagrammes créée à partir de l’énoncé « RESTE DE PEINTURE ». Celles-ci semblent alors révéler les différentes significations que la première phrase contient implicitement : « durée très peinte », « désir nu et répété », « tendre et épuiser », « site du repère net ». Lire un tableau est-ce comme lire des mots peints ?

      Au sein d’une pratique qui demeure ouverte, aujourd’hui DB reste « attaché » à la peinture et au tableau comme motif, accordant toujours un intérêt particulier à la dimension chromatique. La couleur s’étale, dessine, révèle, couvre, recouvre, dissimule. Comme les anagrammes, ses œuvres se composent et se décomposent pour se rassembler ailleurs, ou plus tard, sous une autre configuration. Conservant parfois une dimension expérimentale, elles sont toujours en devenir. Une certaine hétérogénéité des travaux crée l’impression d’un registre dans lequel sont consignés des faits jour après jour, comme dans un carnet de bord, à la manière d’un feuilletage qui procède à la fois de l’empilement de textes et d’images, et de la consultation de pages illustrées que l’on tourne sans s’attarder.

      Depuis longtemps, Denis Briand est sensible aux images des situations de conflits, de troubles politiques, d’actes de guerre et de terrorisme. De plus, une attention pour le document imprimé a généré de multiples petites collections d’images et d’illustrations où se retrouvent ces situations, qu’elles proviennent de bandes dessinées, de coupures de presse, de manuels scolaires, de livres de géographie, de cartes ou d’atlas.

      L’évocation de la frontière, lieu privilégié de ces troubles, s’est concrétisée par la confection de petites maquettes ou de dessins de postes-frontières et par le tracé de cartes « muettes ». Ces dernières sont associées à une nomenclature de nuanciers aux couleurs vives ou douces et de signes ou symboles cartographiques. Ce travail éminemment graphique, mais là encore très pictural, se complète par l’énonciation de noms de pays, inscrits sur des vestes militaires ou de grandes nappes dressées qui invitent à la « table des négociations ». Ces travaux ne sont pas étrangers à la question des frontières de l’art et de la portée de l’acte artistique. À part les bords du tableau, où sont ses limites ? L’expérience de direction et de commissariat d’exposition à la galerie Art & Essai de l’université Rennes 2, et la proximité avec le travail de certains artistes, ont accentué cette préoccupation.

      Des œuvres plus récentes, en réaction à des turbulences économiques ou des revendications sociales, ont incité DB à renouer avec l’utilisation de matériaux non conventionnels dans le domaine artistique, mais emblématiques, comme le cacao ou la poudre explosive.

      La présence récurrente de l’écriture et de l’image dans son travail, le passage de l’une à l’autre, leur mélange ou leur superposition semble indiquer une impossibilité de choisir entre les deux ou peut-être la nécessité presque vitale de les faire exister ensemble.

      Les essuyages et ratages sont aussi les malheurs de tout un chacun. Lorsque l’on s’intéresse aux jeux de substitutions textuelles, il suffit de changer une lettre pour passer de la couleur à la douleur. Denis Briand se décrit souvent comme un bricoleur. Cependant, ses travaux manuels nous éclairent très sérieusement sur la nature du monde, tout en nuances. À des éléments presque affectifs, des petites collections d’images, de lectures, de souvenirs, se superposent des évènements violents du monde.

      La vie est faite de ténèbres et de lumière mais on n’en choisit pas l’ordre dapparition. En revanche le peintre peut décider que lor viendra illuminer le cacao !

      MD

       

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2020
    • Dorian Cohen, nous danserons un jour ensemble

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/dorian_cohen1.jpg
    • 31.01.20 → 27.03.20
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • En résidence du 18 novembre 2019 au 31 janvier 2020

      Exposition du 31 janvier au 27 mars 2020

      Du lundi au vendredi de 13h30 à 17h30

      Vernissage le vendredi 31 janvier à 18h30

       

      Dorian Cohen s’intéresse, par le biais d’une peinture figurative réaliste, à ces lieux publics banals, ces urbanités, ces architectures, ces jardins, là où le beau n’est pas une évidence là où ni même le laid n’est flagrant. Il s’attache à révéler ces espaces contemporains à travers l’anachronisme d’une image peinte de tradition classique.

       

      A L’aparté, Dorian Cohen présente nous danserons un jour ensemble, une série de peintures inédites dans lesquelles les arbres semblent nous inviter à danser. Comment redonner de l’humanité aux arbres ? Et si les arbres dansaient ? Rêverie ou justesse du regard ? L’arbre tant représenté en peinture, cet être majestueux et vulnérable à la fois, devient acteur de ses tableaux.

       

      En observant les arbres de Dorian Cohen, nous pouvons prendre conscience des capacités, tel que l’affirme le botaniste Francis Hallé*, des arbres à communiquer entre eux. Leur courbure et leur échange nous incitent à nous allier, êtres humains, à cette communion.

       

       

      * Plaidoyer pour l’arbre, Ed. Actes Sud, 2005.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2020
    • Denis Briand, Travaux imprimés

    • Colloque
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20140814_211539.jpg
    • 30.01.20 → 05.03.20
      Colloque
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      — DENIS BRIAND
      « Travaux imprimés »

      EXPOSITION DU 30 JANVIER AU 5 MARS 2020
      VERNISSAGE JEUDI 30 JANVIER À 17H00
      COMMISSARIAT AURÉLIE NOURY
      COLLECTIONS ARCHIVES DENIS BRIAND, CLA

      + EXPOSITION à la GaIerie Art & Essai :
      « Ne pas attendre à ne rien faire » (vernissage le jeudi 30 janvier à 18h)
      + COLLOQUE :
      « … intéressé par la peinture sans jamais m’y résoudre tout à fait…» (MSHB les 30 et 31 janvier 2020)

      Denis Briand nous a quittés le 23 avril 2018.
      L’université lui rend hommage à travers deux expositions et un colloque qui témoigneront de l’éminence de ses engagements artistiques et scientifiques.
      Les expositions auront lieu au Cabinet du livre d’artiste et à la galerie Art & Essai. Ces deux lieux, situés sur le campus de l’université Rennes 2, permettront de donner toute la mesure du travail artistique, de montrer les dialogues que l’œuvre établit entre différents médiums, entre différents champs d’activité, la part qu’y prend le langage et l’importance donnée à l’imprimé.

      Lié aux métiers de l’imprimerie, Denis Briand consacrait en effet une attention particulière aux imprimés en tant que chercheur mais aussi en tant qu’artiste. Les Éditions Incertain Sens ont ainsi édité quatre de ses publications, dont la dernière à titre posthume. Le Cabinet du livre d’artiste présentera l’ensemble exhaustif de ses publications : livres, brochures, affiches, et notamment, paru en 2011, le leporello V.L.D.D.P.* (VIVE LA DICTARIAT DU PROLETATURE), reproduisant une inscription prélevée sur le fronton du bâtiment B du campus Villejean.

      Remerciements à Mathilde Dupré.

    • 40mcube
    • 2020
    • Geologia. Guillaume Gouerou, Julien Loustau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_geologia_portrait_2.jpg
    • 25.01.20 → 26.04.20
      Exposition
      40mcube
    • Geologia is part of a series of exhibitions proposed by 40mcube. After Archeologia (2013), and before Animalia (2021), these exhibitions explore these exhibitions explore documented, imaginary or fantasized relationships that artists have with history, geography and living things.

      Geologia brings together works by Guillaume Gouerou and Julien Loustau. Conducting scientific research for artistic purposes, Guillaume Gouerou has created a machine made from several microwave ovens, which makes it possible to create stone. Here, the artist competes with a god by artificially producing a natural element, then exploits these stones in the form of jewellery. All the elements of the production line, from the strange machine to the stones produced, from their microscope photographs to the jewellery set, are brought together in the exhibition.

      This installation is seen in the light of the screening of Julien Loustau‘s film Sub. Stretching time, it takes us to the depths of the earth with the supposed exploration of Lake Vostok, a vast area of water trapped under the ice of Antarctica and isolated from the rest of the world for millions of years.

      By combining the works of the two artists, Geologia creates a contemplative atmosphere and a contrasted reality, that evoke the relationships between humanity and its environment: from natural to artificial, from discovery to research, from exploitation to production.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Bouquet. Julie Budet, Eva Taulois, Anaïck Moriceau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/tim-lahan-daisies.jpg
    • 23.01.20 → 29.03.20
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Exposition du 23 janvier au 29 mars 2020
      Entrée libre du mercredi au dimanche, de 15h à 18h, sauf jours fériés.

      Depuis l’antiquité et jusqu’à la période la plus contemporaine, des catalogues d’ameublement jusqu’aux révolutions, oeillets, roses, jasmins & consorts nourrissent les imaginaires. C’est du côté d’un héritage graphique et pictural à la croisée de la peinture, du dessin et des arts décoratifs que cette exposition s’aventure.

      Amoureuse des formes simples et du travail sur la couleur, Anaïck Moriceau porte depuis plus d’une dizaine d’année un projet indépendant d’édition de multiples d’artistes. Après ses études aux beaux-arts de Rennes puis de Bruxelles, elle installe son atelier de sérigraphie à Saint-Brieuc, sa ville natale, où, elle invite des artistes des quatre coins du monde à venir collaborer dans le cadre de résidence qu’elle auto-produit. Sa collection compte aujourd’hui plus de 150 sérigraphies et parmi elles, plus de 30 estampes figurant des fleurs. La sélection qu’elle présente dans le cadre de cette exposition permet de croiser des figures emblématiques de différents champs des arts visuels : design graphique, illustration, peinture, céramique et dessin.).

      Eva Taulois, regarde de près des savoir-faire artisanaux et industriels et se les approprie. Elle dessine, taille, recouvre, modèle, peint, orchestre des scénographies. Ses oeuvres et agencements d’objets sont marqués par le purisme, doctrine moderne définie en 1918 par Amédée Ozenfant et Le Corbusier, préconisant une fusion de l’art et de la vie, autour de formes simples, permutant peinture, sculpture, architecture, design, mobilier, vêtement… Elle crée ici une grande peinture murale et assemble plusieurs volumes, sculptures et peintures en dialogue avec les éditions d’Anaïck Moriceau.

      Emboîtant les pas de Robert Filliou qui nous a dit que “l’art, c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art”, Julie Budet choisit d’aller puiser sa matière dans la pratique actuelle de l’art floral en allant à la rencontre d’une amatrice inscrite au club de composition florale de Saint Donan, qu’elle prend pour point de départ d’un projet filmique nourri d’une approche sonore ASMR (“L’ASMR – de l’anglais Autonomous Sensory Meridian Response, que l’on peut traduire par « réponse autonome sensorielle culminante » – est un sigle qui décrit une sensation distincte, agréable et non sexuelle de picotements ou frissons au niveau du crâne, du cuir chevelu ou des zones périphériques du corps, en réponse à un stimulus visuel, auditif, olfactif ou cognitif (…).” source Wikipédia).

      Aujourd’hui, le regard porté sur le vivant change et de nouveaux questionnements – souvent inquiets – sur la relation de l’homme à son environnement se posent. Sans y apporter de réponses univoque, cette exposition se veut faire écho à la récente tribune des écoles de design et d’arts décoratifs, revendiquant de ne pas se situer “ dans la perspective comptable et finie d’un monde exploitable et litté­ralement profitable, mais dans l’horizon incalculable et infini d’un monde habitable et hospi­talier”. (Libération, 9 décembre 2019).

      Sérigraphies : Claire Decet, Anne Brugni, Atelier Bingo, Brigade cynophile + Harrisson, Jessica Hans, Fanny Gentle,  William Luz, Mary Manning, Marchus Oakley, Françoise Petrovitch, Nicolas Peuch, Andy Rementer, Andreas Samuelsson, Paul Wackers – éditions Anaïck Moriceau.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2020
    • Présentation de la revue “Plages” 

    • Exposition
    • 07.01.20 → 23.01.20
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      — Revue “PLAGES”, une rétrospective

      EXPOSITION DU 7 AU 23 JANVIER 2020, préparée par Emma Bringel et Aïda Dera Illa Salifou,
      dans le cadre du séminaire de master « Art et édition »
      PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION JEUDI 23 JANVIER À 17H, par Emma Bringel et Aïda Dera Illa Salifou

      En 2011, s’acheva la publication de Plages, une revue qui réussit à maintenir, depuis sa création en 1978, un espace artistique totalement libre. Près de 800 artistes et 44 collectifs ont contribué à cette aventure éditoriale inédite, imaginée et orchestrée par Roberto Gutierrez, artiste argentin émigré en France au milieu des années 1960. 

      Outre une longévité exceptionnelle, Plages est remarquable par la manière dont elle a repoussé, au fil des numéros, les limites tant physiques que conceptuelles du médium revue, explorant une nouvelle manière d’envisager l’art, sa circulation et sa réception. 

      Cette exposition, organisée à la suite d’une importante donation au Cabinet du livre d’artiste, est ainsi l’occasion de découvrir des projets singuliers, qui « débordent » de la revue et amènent à reconsidérer l’implication des contributeurs autant que celle des lecteurs. Cette présentation mettra notamment l’accent sur l’engagement des artistes : espace alternatif s’il en est, la revue a non seulement permis de contourner ou se positionner face aux institutions artistiques de l’époque mais aussi de donner libre court à diverses formes de protestation, comme le démontrent certains numéros ainsi que de nombreux éditoriaux militants de l’éditeur, Roberto Gutierrez. 

      Exposition présentée à l’occasion d’une donation au Cabinet du livre d’artiste.
      Remerciements à
      Madeleine Arnold, Marie boivent et Francis Colin.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2020
    • Pépinière 19

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Pepiniere19.png
      Visuel de l'exposition
    • 15.12.19 → 01.03.20
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Claire COLIN-COLLIN, Jaemin JANG, Frédéric MESSAGER, Christophe ROBE

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2020
    • Éléonore Saintagnan, The Egg Layed Twice (L’Œuf pondu deux fois)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/afficheweb.jpg
    • 14.12.19 → 23.02.20
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Titled L’Œuf pondu deux fois(The Egg Layed Twice), Éléonore Saintagnan’s exhibition at La Criée centre for contemporary art brings together a selection of films presented in tree houses put together using techniques and materials salvaged locally. The assemblage is rounded off with miscellaneous objects, games and ceramics made by the artist.

      The exhibition borrows its title from Richard Brautigan’s novel The Abortion, with its list of imaginary, unpublished books collected by the main character in the library he manages.* The Egg Layed Twice is one of those books, and for its author Béatrice Quinn Porter it «summed up the wisdom she had found while living twenty-six years on a chicken ranch in San José.»* Saintagnan had already used the title of one of the books from Brautigan’s list for her first monographic exhibition, The Stereo and God. As she sees it, the characters in her films are a little like these unpublished authors.

      It was her films that first gained Saintagnan critical attention. Products of long-term work in the field and of her gift for interaction and mutual understanding, they offer a wittily sagacious interlocking of reality and fiction, fable and ethnography, the communal and the individual. Their micro-stories are often a historically‑inflected mix of the real and the far‑fetched (Les Malchanceux/The Unlucky Ones, La grande nouvelle/Great News), or free improvisations on reality (Une fille de Ouessant/A Girl from Ouessant, Les petites personnes/The Little People). In them she cultivates a taste for the absurd spiced with jokes, mockery and a furtively melancholic tenderness often tied to childhood.

      Accompanied by a new interest in the crafts, this taste for the absurd reappears in her objects. The exhibition features for the first time a group of face-like pottery pieces whose simultaneously modernist/primitivist decorative vocabulary is handled with drollery and even a cheeky elegance. Meanwhile a game mat made by the artist in Asia from traditional Korean and Japanese costumes offers visitors the chance to try out or re-learn forgotten folk games.

      Another experience – tree houses visitors can climb into to watch Saintagnan’s films – gives the exhibition the feel of a Neolithic or utopian campsite. These structures betray the artist’s urge to «work with her hands» – but also her skill at bringing people together: these huts were designed and made in close collaboration with the La Criée technical team, art centre interns and local tradesmen.!

      The works in Éléonore Saintagnan’s The Egg Layed Twice are like different entrances or chapters of a multimedia, multidimensional narrative to be watched and listened to as much as much as taken part in. This could be the tale of a librarian bent on acquainting us with unknown or undervalued stories that are nonetheless rewarding, depthful and sometimes miraculous.

      * Richard Brautigan, The Abortion in Revenge of the Lawn,The Abortion, So the Wind Won’t Blow It All Away (New York: Houghton Mifflin, 1995), p. 31.

    • L’IMAGERIE
    • 2020
    • Stéphane Mahé, Somewhere

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/somewhere_stephane_mahe_01_ld.jpg
    • 14.12.19 → 04.01.20
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Frac Bretagne
    • 2020
    • Sans réserve, plongée dans une collection d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Illustration-Kebbi.jpg
    • 30.11.19 → 26.04.20
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Isabelle Arthuis, Jean Charles Blais, Étienne Bossut, Mohamed Bourouissa, Philippe Cazal, Olga Chernysheva, Robert Filliou, Roland Fischer, Goldschmied & Chiari, Jean Hélion, Jacob Holdt, Bethan Huws, Katia Kameli, Alain Le Quernec, Renée Levi, Cyrille Mariën, Gordon Matta-Clark, Tania Mouraud, Gabriel Orozco, Gina Pane, Enrique Ramirez, Martha Rosler, Bruno Serralongue, Ahlam Shibli, Seton Smith, Iren Stehli, Sturtevant, Jacques Villeglé, Erika Vogt

      Du 30 novembre 2019 au 26 avril 2020, le Frac Bretagne présente à Rennes l’exposition Sans réserve, plongée dans une collection d’art contemporain.

      Première saison d’expositions d’Etienne Bernard, nouveau directeur du Frac Bretagne qui a pris ses fonctions en juillet 2019, Sans réserve est une plongée dans les quelques 5 000 œuvres que compte cette grande collection d’art contemporain conservée à Rennes. C’est l’occasion pour lui d’annoncer la couleur de son projet d’établissement.
      Dans une déambulation étonnante, on y découvre des œuvres, comme autant d’opportunités offertes à chacun d’échanger, de partager et d’inventer, mais aussi l’envers du décor c’est-à-dire comment elles sont conservées et comment on en prend soin.

      Une collection qui parle du monde sans (aucune) réserve

      À travers une sélection de près de 50 œuvres, Sans réserve revendique la collection comme le lieu où s’amorce le débat et qui ne craint pas de problématiser ce qui anime notre monde contemporain.
      L’exposition est une plateforme d’échanges citoyens où sont évoquées sans retenue les questions liées au climat et à l’ère industrielle avec Goldschmied & Chiari ou Étienne Bossut, aux identités culturelles et aux minorités avec Katia Kameli ou Mohamed Bourouissa, au travail et aux luttes sociales avec
      Jean Hélion ou Olga Chernysheva.

      Une collection qu’on habite, une collection plateforme de l’expérience collective

      En point nodal de l’exposition, une installation praticable de l’artiste lorientais Cyrille Mariën est présentée. Il s’agit d’une petite architecture qui ressemble à un abri ou à un kiosque à musique.
      À partir d’elle, l’exposition devient le support de l’expérience collective à travers débats d’idées (sur les problématiques qui animent notre monde), performances, programmations interdisciplinaires,…
      La collection du Frac Bretagne est un patrimoine ouvert à vivre, à jouer et à partager.

      Une collection qui habite l’architecture d’Odile Decq

      Depuis 2012, le Frac Bretagne a la chance d’habiter un magnifique écrin architectural créé par la Française Odile Decq. Emblème du Frac Bretagne, le bâtiment est à la fois le bateau amiral de ses activités en région et le lieu où est conservée la collection.
      Sans réserve, les œuvres sortent des réserves et des salles d’exposition pour entrer en dialogue avec le bâtiment. Dans le hall, au détour d’un escalier ou d’un pan de mur, les œuvres surgissent, jouent avec l’architecture, ses circulations, son échelle.

      Une collection dont on prend soin

      Sans réserve constitue également une plongée au cœur du fonctionnement de la collection. En effet, à la faveur d’un incident climatique survenu dans la réserve de peintures, un programme de traitement et de récolement de la collection est engagé et choix a été fait d’y associer les publics à travers un dispositif de médiation spécifique.
      Ainsi, une des galeries d’exposition se transforme en réserve dans laquelle les publics sont invités à entrer pour découvrir les coulisses d’une collection : la façon dont on traite, on inventorie, on restaure… c’est-à-dire comment on s’occupe et on prend soin de la collection.

    • Centre d’art GwinZegal
    • 2020
    •    

    • Exposition
    • 23.11.19 → 23.02.20
      Exposition
      Centre d’art GwinZegal
    • Broomberg & Chanarin, Esther Hovers, Daniel Mayrit, John Miller, Thomas Ruff, Jules Spinatsch, Hasan Elahi, Jeff Guess, Mishka Henner, Michaël Wolf et Julien Prévieux

       

       

    • Galerie Réjane Louin
    • 2020
    • Guillaume Goutal, recent works

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Guillaume-Goutal-Littoral-breton-a-ceinture-doréen-La-pointe-du-Corbeau-à-Locquirec-détail-acb.jpg
    • 23.11.19 → 04.01.20
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2020
    • project room : LA PUCE À L’OREILLE

    • Exposition
    • 15.11.19 → 16.01.20
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Arman, Art Press, ArTitudes, Gretchen Bender, Aline Dallier-Popper, Dirk de Bruyn, Marcel Duchamp, Don Foresta, Le G.R.A.V., Otto Hahn, Pierre Henry, Pontus Hultén, Alain Jouffroy, Kanal Magazine, Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, Robert Lebel, Babette Mangolte, Orlan, Gina Pane, Paris Experimental, François Pluchart, La Quinzaine Littéraire, Pierre Restany, Mimmo Rotella, Michael Snow, Tacet : Experimental Music Review, Wolf Vostell

      Curator : Anabelle Lacroix

      _

      This exhibition traverses the Archives of art criticism with a focus on experimentation. Rather than attempting to define a practice, the project aims to highlight the vocabulary chosen by art critics to apprehend contemporary art. To say that an exhibition or artistic event is ‘experimental’ can refer to an artistic methodology, or point to a lack of words to describe a practice that is not yet understood. What is experimental shifts through time.

      Yet experimentation is an important notion for artists themselves, who often use it to challenge the established order. La Puce à l’Oreille is rooted in Marcel Duchamp, Katherine Dreier and Man Ray’s act of founding the first ‘experimental’ museum in New York, Société Anonyme (1920-1950). Through the notion of experimentation, this exhibition aims at creating connections between artistic practices and the avant-garde throughout the 20th century. The French expression ‘avoir la puce à l’oreille’, literally ‘to have a flea inside your ear’, means to have doubt. It’s a signal that there is ‘something else’, something to grasp or define. It’s a surrealist image that also points to the role of art critics.

      ear’ means to have doubt, it’s a signal that there is ‘something else’, something else to grasp or define. It’s a surrealist image that also points to the role of art critics as such.

      In partnership with the Archives des la critique d’art [Archives of art criticism] (ACA) and C-E-A (Association française des commissaires d’exposition) [French network of curators].

       
    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2020
    • L’intolérable ligne droite

    • Exposition
    • 15.11.19 → 16.01.20
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Une exposition proposée par le programme de recherche et d’expositions Art by Translation avec de nouvelles œuvres de Silvia Kolbowski, Julia E. Dyck, Maíra Dietrich, Falk Messerschmidt et Pedro Zylbersztajn.
      Réactivation du projet “i.e.” par des étudiant.e.s du Master arts plastiques de l’université Rennes 2, de l’ESAD TALM Angers et de l’ENSA Paris-Cergy. Performances du collectif moilesautresarts.

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      Équipe de recherche et curatoriale : Maud Jacquin, Sébastien Pluot, Yann Sérandour et Anne Zeitz.

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      Toute production de texte ou d’objet, dès lors qu’elle se détache de son auteur, est destinée à se confronter à des contextes plus ou moins imprévisibles qui en transforment les significations. Loin d’être autonomes, les œuvres mutent ; elles disparaissent et réapparaissent, dépendent des soins qu’elles reçoivent et des systèmes de valeurs qu’elles rencontrent. Certains artistes conçoivent des projets en considérant leur évolution, leur réception et donc leur traduction dans d’autres contextes temporels. Cette exposition a été conçue à partir des enjeux et des effets soulevés par une œuvre évolutive de Silvia Kolbowski successivement intitulée Enlarged From the Catalogue: Michael Asher (1990) et Missing Asher (2017) à laquelle elle ajoute aujourd’hui un nouveau volet pour la galerie Art & Essai.

      Cette œuvre cite une autre œuvre réalisée par Michael Asher en 1973 à la Galerie 167 de l’University of California at Irvine pour une exposition collective impliquant des professeur.e.s et des étudiant.e.s. L’artiste conceptuel américain, reconnu comme l’un des initiateurs de la « critique institutionnelle », avait cloué au mur une plaque de verre découpée au format moyen des œuvres accrochées dans l’exposition. Interrogeant les conventions d’exposition, la vitre supposément transparente reflétait le contexte du white cube et révélait la granulosité de la peinture blanche généralement considérée comme neutre. Enlarged From the Catalogue, que Silvia Kolbowski réalise en 1990, est une image photographique de la documentation de l’œuvre d’Asher dans le catalogue Michael Asher, Writings 1973-1983 on Works 1969-1979 agrandie au format de la vitre originale puis encadrée. En 2017, Kolbowski réalise un film qui retrace la trajectoire de son œuvre sur une période de 30 ans en examinant les conditions culturelles, politiques et économiques des contextes qu’elle a traversés. Elle interroge notamment les conventions de monstration des œuvres à différentes époques, l’évolution du statut d’auteur à travers une réflexion sur la notion d’individualisme aux États-Unis, l’attribution de valeur et la préservation des œuvres conceptuelles, ainsi que la manière dont l’archive peut être générative de nouvelles formes.

       

      Cette exposition a été élaborée collectivement au cours d’un séminaire de recherche mené par Art by Translation, des chercheur.se.s de l’équipe PTAC de Rennes 2 et des invités tels que l’historien de l’art Sven Lütticken. Ce fut l’occasion d’examiner un certain nombre d’enjeux liés à la notion de trajectoire générés par l’œuvre de Kolbowski : la dissémination des œuvres à travers les publications et le discours critique ; les pratiques qui citent ou font référence aux projets d’autres artistes ; la transformation entropique des œuvres ; l’influence des modes de préservation et de restauration sur la trajectoire des œuvres ; les traductions inhérentes aux processus d’historisation.

       

      En réponse à ces questions, les quatre artistes participant au programme Art by Translation ont conçu de nouvelles œuvres présentées dans cette exposition.

       

      Julia E. Dyck (Canada) transpose les principes d’une partition de John Cage aux archives d’une radio indépendante féministe à Montréal. Des entretiens avec des artistes invitées dans le cadre d’émissions de radio sont retranscrits littéralement, incluant les silences, les soupirs, les hésitations de la voix (etc.) pour devenir de nouvelles partitions ouvertes à l’interprétation performative. Par cette opération, Julia E. Dyck interroge les mécanismes de légitimation des œuvres qui conduisent à l’invisibilisation de pratiques non-conventionnelles, en particulier celles des artistes femmes ou encore celles de collectifs. Par ailleurs, elle engage à prendre la mesure des suppléments et pertes consécutives à la transposition du langage oral à l’écrit.

       

      Dans une installation vidéo, Maíra Dietrich (Brésil) performe les mots et les attitudes d’artistes, écrivain.e.s et personnalités publiques qui l’ont influencée, parmi lesquelles la cinéaste Chantal Akerman, l’écrivaine Chris Kraus ou l’activiste brésilien Ailton Krenak. En rejouant les paroles d’autrui, elle considère la citation comme un geste incarné constituant à la fois une appropriation et un hommage. C’est aussi pour elle une manière de réaffirmer l’importance de ces paroles dans notre présent.

       

      Un film de Falk Messerschmidt (Allemagne) met en scène des documents photographiques liés à l’histoire coloniale de l’Allemagne tirés des archives du Leibniz Institut für Länderkunde (Institut Leibniz pour la géographie régionale). Il s’intéresse au regard que nous portons sur ces images aujourd’hui et à la manière dont elles ont voyagé à travers les différentes époques et les différentes transformations des techniques de reproduction. La manipulation physique des archives lui permet d’interroger sa propre position vis-à-vis de ces images.

       

      A travers une installation récréant une salle d’attente où les visiteurs sont invités à s’asseoir et à interagir avec des textes et des images mettant en jeu différents processus de lecture, d’interprétation et de traduction, Pedro Zylbersztajn (Brésil) propose de faire l’expérience de l’attente comme un moment de suspension où toutes les trajectoires sont encore possibles. Au cours d’une performance utilisant l’application Whatsapp, plusieurs participant.e.s interprètent en sifflant la même mélodie dans différents endroits du campus. A chaque instant s’accumulent des variations sur le même thème, créant ainsi des effets de désaccord et d’inadéquation interrogeant la possibilité même de la simultanéité.

       

      Les étudiant.e.s du master arts plastiques de l’université Rennes 2, de l’ESAD TALM, de l’ENSA Paris-Cergy, ainsi que le collectif moilesautresarts proposent une extension du projet « i.e. » initié en 2017 avec l’artiste Mark Geffriaud.  Ils.elles conçoivent des œuvres prenant place dans deux boîtes mobiles mais destinées à en sortir afin d’être disséminées en dehors de l’espace de la galerie et de rencontrer des contextes qui vont les traduire.

       

      Les œuvres présentées dans cette exposition organisent des trajectoires incertaines et complexes évoquant les dessins exécutés par le héros éponyme du roman de Laurence Sterne La Vie et les Opinions de Tristram Shandy  pour représenter les lignes narratives sinueuses qui traversent son récit. Tirée du roman du 18e siècle, l’expression « l’intolérable ligne droite » est une manière de signifier combien les nombreuses traductions auxquelles les œuvres sont soumises les font immanquablement dévier d’une trajectoire linéaire.

       

      Art by Translation est un programme de recherche et d’expositions. Cette plateforme internationale qui a débuté en 2015 produit des œuvres, expositions, colloques, séminaires, workshops et publications sur un thème spécifique. Le thème de la première session porte sur les questions de traduction dans les arts. Constituée comme une unité de recherche de troisième cycle pour les pratiques artistiques, Art by Translation sélectionne chaque année quatre artistes cherchant à approfondir leurs connaissances et expériences à travers la création de nouveaux projets et auprès de chercheur.euse.s et artistes invité.e.s. Cette communauté grandissante d’artistes, de chercheur.euse.s et d’étudiant.e.s représente aujourd’hui plus d’une centaine de personnes.

      Art by Translation est dirigé par Maud Jacquin et Sébastien Pluot. La structure est portée par l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy et l’École Supérieure d’Art et de Design TALM Angers. Elle est soutenue par le ministère de la Culture et collabore avec de nombreuses institutions universitaires et artistiques en France et à l’étranger.

      _

      L’exposition “L’intolérable ligne droite” est organisée avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, de l’ESAD TALM Angers, de l’ENSA Paris-Cergy, et de l’équipe Pratiques et théories de l’art contemporain PTAC EA 7472.

       
       
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • Mathieu Tremblin, La copie mieux que l’original

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/tremblin1.jpg
    • 08.11.19 → 19.12.19
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • EXPOSITION DU 8 NOVEMBRE AU 19 DÉCEMBRE 2019
      INAUGURATION VENDREDI 8 NOVEMBRE :
      17H30 AU CLA = CONVERSATION entre Mathieu Tremblin et Richard Louvet
      18H AU CLA = VERNISSAGE de l’exposition de Mathieu Tremblin “La copie mieux que l’original”
      19H À LA GALERIE ART&ESSAI = RESTITUTION du work in progress “Paper Tigers Collection et caetera”

       


      « La copie mieux que l’original » propose une sélection de multiples, autocollants, cartes postales, affiches, fanzines, livres d’artistes conçus par Mathieu Tremblin ou par ses invités dans le cadre des Éditions Carton-pâte. Cette exposition explore les perméabilités entre usages vernaculaires et gestes artistiques — collection, action, publication — à la croisée des espaces public, urbain et numérique.

      Le corpus présenté fait autant écho à la ligne éditoriale des Éditions Carton-pâte qu’à la pratique artistique de Mathieu Tremblin en solo ou en collaboration et rassemble des documentations photographiques, des récits d’expérience, des essais visuels, des collections autour des notions d’appropriation, de processus, de langage, de code, de protocole.

       

      Mathieu Tremblin est né au Mans en 1980,

      il vit à Strasbourg et travaille en Europe.

      Mathieu Tremblin s’inspire des pratiques et expressions anonymes, autonomes et spontanées dans l’espace urbain et met en œuvre des processus ou des actions simples et ludiques pour questionner les systèmes de législation, de représentation et de symbolisation de la ville.

      Il privilégie l’intervention situationnelle dans l’espace urbain, la marche et la visite, la création d’outils, le détournement d’objets, et recourt à des récits, éditions, installations, photographies, et vidéos pour documenter ou réinvestir ses expérimentations.

      En miroir de sa pratique artistique en solo, duo ou collectif, Mathieu Tremblin développe une recherche par l’art autour des liens entre pratiques artistiques indépendantes, urbanités et métropolisation. Elle prend la forme de curation d’exposition, de direction éditoriale, ou encore de responsabilité artistique pour des propositions collaboratives et résidences de création en collaboration avec des artistes, des chercheurs et des structures associatives ou institutionnelles : Éditions Carton-pâte (2007), Porte-parole (2010), Paper Tigers Collection (depuis 2010), Office de la créativité (2011-2013), Post-Posters (depuis 2018).

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • PAPER TIGERS COLLECTION ET CAETERA X VINGT-ET-UNE

    • Exposition
    • 06.11.19 → 08.11.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • PAPER TIGERS COLLECTION ET CAETERA
      sur une proposition de Mathieu Tremblin
      — work in progress les 6, 7 & 8 nov. 2019
       
      X
       
      VINGT-ET-UNE
      Marion Balac, Emma Cozzani, Souad El Maysour, Hélène Leflaive, Tania Mouraud, Catherine Rannou
      & project room : Pierre Akrich, John Cornu, Benoit Police
      — vernissage le vendredi 8 nov. à 19h
       

      Sur une proposition de Mathieu Tremblin, « Paper Tigers [Tigres de papier] » est une collection d’oeuvres ornementales, processuelles, contextuelles, archivées sous forme de notices et dont la matrice est la feuille de papier de format A4 colorée. L’activation du projet est ici proposée aux étudiants en arts de l’Université Rennes 2 dans le cadre d’un work in progress.

      Cet événement est organisé en partenariat avec le Cabinet du livre d’artiste qui présente « La copie mieux que l’original », une exposition personnelle de Mathieu Tremblin du 8 novembre au 19 décembre 2019.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2019
    • Arrière-saison

    • Exposition
    • 20.10.19 → 08.12.19
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Pascal Pellan, Jean-Guy Coulange

      – Galerie Laizé

      Pascal Pellan

      Cheminement

      Pascal Pellan présente une série de peintures réalisée à partir de photographies prises lors de randonnées pédestres qu’il a effectué dès l’automne 2018 entre Rennes et Bazouges-la-Pérouse. Ces oeuvres rendent compte des perceptions temporelles, visuelles et sensorielles que l’artiste a éprouvé lors de ces traversées paysagères. Il a parcouru cette quarantaine de kilomètres qui sépare la commune de la ville, en observant au fil de ses marches le passage ostensible et lent qui sépare l’urbanité de la ruralité pour petit à petit s’immerger dans la campagne et s’accommoder de ses caractéristiques. L’aboutissement de ces arpentages oscille entre picturalité et photographique, réalisme et abstraction et documentaire et fiction. A travers cette série, l’artiste invite les visiteurs a vivre ces instants ascétiques fomentés par la marche. Ces fragments de peinture constituent un territoire à la fois tangible et mental comme si à l’inverse, le paysage avait traversé l’esprit de l’artiste et s’était immergé dans son corps empreint de cette expérience visuelle et physique.

      En parallèle à cette exposition, l’artiste présente un autre versant de ce travail artistique aux Ateliers du Vent du 07 au 30 novembre et au parlement de Bretagne du 12 octobre au 17 novembre dans le cadre de l’exposition des projets lauréats des Bourses d’Aide à la Création de la Ville de Rennes.

       

       

      – Galeries Rapinel et Thébault

      Jean-Guy Coulange

      Route Finistère Sud

      Jean-Guy Coulange aime arpenter et traverser le paysage et s’y confronter pour capter à travers lui les histoires et les réalités sociales de territoires maritimes, fluviaux ou industriels. Que se soit à l’aide d’un crayon, d’un micro, d’un appareil photo ou de pinceaux, il réalise des portraits de mers, de fleuves, d’îles ou de villes dont les quintessences se diffusent et se déploient dans des essais radiophoniques, des écrits, des aquarelles, des photographies ou des vidéos. Ces oeuvres protéiformes enveloppent l’esprit et l’invitent à naviguer le long de ces chemins parcourus et expérimentés par l’artiste. A la fois politiques et sociologiques, poétiques et enthousiastes, elles convient le public à se plonger posément dans ces fragments et moments paysagers marqués par la réalité du temps qui passe.

      Dans le cadre d’une collaboration avec Le Village qui se clôturera l’automne 2020, Jean-Guy Coulange nous propose en guise d’introduction de découvrir un ensemble d’oeuvres réalisé principalement en Bretagne. A la galerie Rapinel et à la galerie Thébault il présente une rétrospective de ces travaux plastiques et sonores réalisés depuis 2011 et une nouvelle création radiophonique accompagnée de son livre Route Finistère Sud édité par Hippocampe éditions.

      A l’occasion de cette exposition, l’artiste présente des vidéos de l’artiste Jean-François Robic et des dessins de l’architecte Vincent Andrieu.

    • 40mcube
    • 2019
    • Bertfalhe. Hélène Bertin, Éléonore False, Ingrid Luche

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/02_40mcube_bertfalhe.jpg
    • 19.10.19 → 21.12.19
      Exposition
      40mcube
    • As part of the Suite program initiated by the Centre national des arts plastiques in partnership with ADAGP, 40mcube presents the collective exhibition Bertfalhe, which brings together artists Hélène Bertin, Éléonore False and Ingrid Luche.


      The works of Hélène Bertin, Éléonore False and Ingrid Luche that are part of the exhibition Bertfalhe are all linked to a journey, to the discovery of cities and territories, showing an interest for new horizons, and a form of otherness.

      Each of the artist therefore undertook a trip. Éléonore False went to Japan, Ingrid Luche travelled to Los Angeles, and Hélène Bertin to Cucuron. From destinations whose cultures are distant to us, to familiar imageries known through the media that present them as a myth, and to countries close to us where some practices may seem perfectly unfamiliar, the exhibition relativizes the notion of elsewhere – always ethno-centric – and of displacement.

      In addition to the attraction for various cultures, the three artists are more specifically interested in rituals or rites, in the construction of beliefs. Their respective approaches are to verify myths, explore endangered cultures or return to the sources to investigate an ancestral procession that is still going on. Each artist has as a working method a phase of immersion and documentary research, which is then differently visible in their practice. Publishing or conference can play a role in Hélène Bertin’s work, Éléonore False associates documents with objects, while they become an integral part, more or less identifiable, of Ingrid Luche’s works.

      Finally, these artists share a use of craft techniques – ceramics, textiles, weaving, glass work – that they experiment with, seeking the best formalisation of their ideas. They also all show an interest in the pattern, with what it represents in terms of belonging to a culture, community or group. A pattern that they decontextualize and distort, in order to transpose it onto unexpected media by using unusual techniques. A photograph prior to a work by Richard Prince becomes the motif of a dress or cape by Ingrid Luche; abstract drawings of a book found in Japan become a mural installation of Éléonore False, the procession of Cucuron’s May Tree becomes the raw material for new works and is infused into Hélène Bertin’s ceramics.

      If the pots, vases and cups of Hélène Bertin can blend in with the return of ceramics in the design today, Éléonore False’s objects, which are non- functional, are moving away from this field, as are Ingrid Luche’s unusable clothes, that are embodied in sculptures which do not have any use.

      Thus the exhibition, which condenses and makes the worlds, objects and motifs of Hélène Bertin, Éléonore False and Ingrid Luche cohabit in a intertwined way, becomes a place in its own right, an autonomous territory composed of elements from different cultures and regions. Named Bertfalhe, it calls for an imaginary world that everyone is free to locate on a map.
    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2019
    • Sarah Lück, Entre ici et là

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sarah_luck.jpg
    • 18.10.19 → 06.12.19
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Sarah Lück aborde l’art comme une rencontre de possibilités. Construire y devient un jeu de compositions. Un jeu avec des matériaux, leurs apparences et l’espace dans lequel ils s’inscrivent. A L’aparté, il s’agit d’assemblages qui prennent principalement deux formes : sculptures et collages.

      Les sculptures de Sarah Lück s’insèrent dans un processus dans lequel chaque recherche de forme en engendre une autre. L’artiste se laisse guider par les matières mêmes qu’elle utilise, par les résonances et contrastes qui surgissent de leurs associations. C’est à partir d’un stock de matériaux de construction et d’éléments naturels, qu’elle invente les formes au moment même de la fabrication.

      Pour ses collages, l’artiste procède aussi par assemblages, juxtapositions, superpositions. Les éléments qui les composent semblent avoir été récupérés sur un chantier ou dans un atelier. Les résidus de peintures de couleurs vives, la poussière, les herbes sèches ont été balayées puis prélevées. Tout cela est maintenu et pressé entre deux plaques transparentes, à la manière des préparations pour microscope.

      Le travail de Sarah Lück, c’est d’abord une rencontre entre divers matériaux et une réelle audace dans la manière de créer des formes nouvelles, de jouer avec le bon goût, de s’arrêter avant que tout devienne lisse.  

    • Les Moyens du Bord
    • 2019
    • Thierry Le Saëc, Mano a Mano

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ThierryLeSaec-ManoAMano.png
      Thierry Le Saëc, Mano a Mano
    • 05.10.19 → 10.11.19
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • L’exposition Mano a Mano est une exposition à quatre mains réalisée sous la direction de Thierry Le Saëc, artiste plasticien et éditeur. Elle présente une sélection de livres d’artiste (textes et estampes) édités aux éditions de la Canopée, sous la direction de Thierry Le Saëc.

      L’exposition s’organise en deux parties :


       – Aux Moyens du Bord, Thierry Le Saëc invite Frédérique Lucien et Robert Christien.
       – Au Roudour, Thierry Le Saëc invite Frédérique Lucien, Robert Christien et Marie-Claude Bugeaud, Gilles du Bouchet, Claude Hassan, Loïc Le Groumellec et Vladimir Skoda
    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2020
    • Anna Solal, Le jardin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ballon.jpg
    • 05.10.19 → 04.01.20
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • ANNA SOLAL

      The works of Anna Solal bring into play an almost primitive system of figuration. Or more precisely: primordial. That is to say that they flatten all of the intrinsic categories that normally equip our gaze, which are fundamentally oriented by their relationship to the real. The entire system of western art, its foundational myths, its evolution and its conceptual armature, rests upon a perpetual oscillation between the two extreme poles that are realism and abstraction. To this system, Anna Solal does not oppose a difference of degree, but indeed of kind. She extracts herself from it. If her assemblages seem primitive or primordial, it is because we can no longer understand them according to the usual coordinates, for the simple reason that they call for yet a third category: neither realist nor abstract, they are real. Real, not in the sense that they have not undergone a process of creation, or that they do not make use of images or symbolic motifs. Real, in the sense that their process of fabrication proceeds the specific space-time of the artist, her position in a geography, in a socio-economic organization and of the symbols integrated into the collective imagination.

      In this respect, the assemblages and drawings by Anna Solal, as well as their recontextualization through each exhibition, are understood as so many infra-worlds adhering to the methodology of “situated knowledges.” Born in 1988, the artist is today based in the close-in suburbs of Paris. She became known for assemblages that she realizes using vernacular urban materials – rubbish, then – that are found or sourced in local and informal circuits. Broken screens and smartphones, soles of soccer shoes, disposable razors, bicycle chains and various pieces of string and other pieces of metal, plastic and cloth are manually knotted together. They are then recomposed as clocks, kites, or swallows. A way, she explains, to enter as little as possible into a relationship of domination with the materials. Simultaneously, these assemblages progressively incorporate a central drawing. The assemblages are frames, supports or jewelry for meticulous pencil drawings, colored like clouds, cups of tea or intimate genre scenes.

      At Passerelle in Brest, the artist concentrates on the space of a garden. There are swallows here, which function as a clue to the impossibility of escaping outside, of escaping these downgraded materials found in the street, and through them, of escaping the total hold that a system of dematerialization enabled by communication technologies has on every human, penetrating walls and making data of flesh, even at home, in supposedly private spaces, propelling the local into the global scale.

      Texte (extrait) : Ingrid Luquet-Gad
      Curator : Etienne Bernard

       

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2020
    • De la Terre à la Lune

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/5D29638.jpg
    • 05.10.19 → 04.01.20
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • WILFRID ALMENDRA, CÉCILE BART, ÉTIENNE BOSSUT, MARCEL BROODTHAERS, PATRICE CARRÉ, ANNE DELEPORTE, GABRIELE DI MATTEO, MARCEL DINAHET, NICOLAS FLOC’H, NIKOLAS FOURÉ, GLORIA FRIEDMANN, MICHEL GOUÉRY, GUILLAUME LEBLON, BRIAC LEPRÊTRE, RICHARD LONG, ANITA MOLINERO, STEVEN PIPPIN, ALEXANDRE PONOMAREV, OLIVIER TOURENC, MARION VERBOOM

      Twenty years after the previous presentation of works from the collection of the Frac Bretagne at the Passerelle, and at the very moment when Etienne Bernard has been nominated its new director, this exhibition presents a selection of recently acquired works in comparison with more historical pieces. They invite the viewer for a dreamlike expedition, From the Earth to the Moon.

      The first idea for the exposition followed the theme of the voyage at sea, in the context of the homecoming of Emperor Napoleon’s rowing galley to Brest after an absence of more than 70 years away at war1. We alluded to Homer, Conrad, Rimbaud and the great epics and we made our first choice between the aesthetic quality of the works and the theme, without forgetting our own pleasure of discovery among the 5000 artworks of the Frac. This was all done in collaboration of the Director at the time, Catherine Elkar.

      After several twists and turns and surprises, we had to make a second selection which took us audaciously from the Earth to the Moon. Through approximately thirty works that intermingle, that dialogue, that wander between the air and water, between minerals and the galaxies, between energy and the world of dreams. All not without a dose of derision and the spinning of metaphors. They are mostly recent acquisitions, but we did not prohibit ourselves with making connections with older works.

      L’Abrestoise by Olivier Tourenc and Les Grands Sélénites by Di Matteo take us on a voyage from the Earth to the Moon, which passes by L’Ithaque by Marcel Dinahet or Maya, l’île perdue by Alexandre Ponomarev. No Pipe by Etienne Bossut keeps measure, Guillaume Leblon and Steven Pippin deal with time, Marcel Broodthaers dreams. Richard Long walks in the landscape and creates magical circles there, like Wilfrid Almendra and his Grand Opus, while Nikolas Fouré and the Mesures, Marion Verboom and her Concrétions or Nicolas Floc’h bring us back to earth. Gloria Friedman sees the Le Soleil levant sur la rivière (Sunrise on the River) through plastic piping, which are near terra cotta Medasa heads by Michel Gouéry. La Ventrue Anita Molinaro shows its extravagence and its excesses and is confronted by the purity of form by Briac Leprêtre.

      You see, we are not too serious, but we hope to share the pleasure of seeing or seeing again artworks that allow us to go on a voyage.

      Curators : Françoise Terret-Daniel and Bruno Chevillotte

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2019
    • Marie-Thérèse Vacossin, Stories of greys

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20180905_124243-001.jpg
    • 27.09.19 → 16.11.19
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2019
    • Seulgi Lee,Le plus tôt c’est deux jours mieux  (Sooner’s two days better) 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/SeulgeeLee_affiche1.jpg
    • 21.09.19 → 17.11.19
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Titled “SOONER’S TWO DAYS BETTER” – from the Breton proverb ’N abretañ ar gwellañ, a quirky equivalent of “the sooner the better” – Seulgi Lee’s exhibition at La Criée Centre for Contemporary Art comprises a group of works fuelled by more or less close collaborations. Its focus is the trope, a figurative or metaphorical use of a word or expression.

      The artist has borrowed the concept of the trope from the American sociologist Richard Sennett. Defining craft as something more than just a specialised skill, Sennett reappraises its crucial contribution to the development not only of different practices, but also of human theorising. His approach is echoed in the work of Seulgi Lee, who “has been working closely with craftsmen for some years now, in an attempt to make visible the connection between craftsmanship and oral culture.”

      The title is the exhibition’s opening trope: its semiotic glitch is due to a misunderstanding of the proverb by the artist, who gets a kick out of playing on her relationship with the foreign strangeness of French. The same figure of speech is to be found in the group of works titled “U”, six of whose quilts are on display at La Criée. The quilts are embellished with geometrical compositions using the traditional Nubi technique, each design illustrating a common Korean proverb. The colourful treatment of language and the symbolic power of the drawings simultaneously trigger a dual tweaking: in 짚신도 짝이 있다. Jip-sin-do Jjak-i It-da (“Even a straw sandal finds its pair”) –  a way of saying  “everyone has a soul mate somewhere” – we see two sandals in the slightly overlapping ovals of coloured fabric on the quilt.

      Her interest in oral transmission has led Seulgi Lee to an exploration of the immaterial culture of France’s regions via their repertoires of traditional songs, as illustrated by the two films included in the exhibition. The first, “DEPATTURE”, has strong documentary overtones in its mustering of songs and personal narratives by singers from the Poitou region, inspired by their love of singing and the urge to protect their heritage. Fictional echoes are to be found in “L’ÎLE AUX FEMMES” (Island of Women), shot in the Breton province of Trégor, with two young women singing and dancing in the deepening dusk.

      Seulgi Lee’s exhibition at La Criée blurs the boundaries and effects multiple shifts between craft and art, oral transmission and its recording, the universal and the singular, the timeless past and the fleeting present. She transforms the art centre with colour, bringing together for the first time Tongyeong quilts, shamanic paper props from Mount Gyeryong and the Korean island of Jeju, Ixcatec basketry from Mexico, Moroccan pottery from the Rif, songs from the land of Gargantua, and among them two big, painted metal stabiles – huge, abstract renderings of vulvas. Her idea is to fold the La Criée space, then slowly unfold it so as to accentuate the glows emerging at twilight.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • LIAM EVERETT, GET UP WITH IT

    • Exposition
    • 20.09.19 → 24.10.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Cette exposition présente un ensemble d’œuvres picturales et sculpturales inédites de l’artiste américain Liam Everett (né en 1973 à Rochester, New York).

      Elle est réalisée en collaboration avec le Musée des beaux-arts de Rennes qui présentera, en parallèle de l’exposition à la Galerie Art & Essai, un polder au sein de ses collections permanentes (6 octobre – 10 novembre 2019), et avec le soutien de la galerie kamel mennour.

      Commissariat : John Cornu

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • project room : LEONOR ANTUNES, KATINKA BOCK, HELEN MIRRA

    • Exposition
    • 20.09.19 → 24.10.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Le poids. L’attractivité sourde d’une matière dont on ne sait ni l’évidence ni la source. Les piètements, les structures et surtout le laiton. La finition relève d’une réinvention de certaines lignes. En premier lieu, je pense aux meubles de Marcel Gascoin et à l’idée d’une « respiration de l’espace »1. En second lieu, à l’approche vernaculaire : ce vieux pêcheur portugais qui raccommode ses filets. Modernisme et savoir-faire traditionnels feraient-ils bon ménage ? Existe-t-il une forme de mémoire des savoirs via nos pratiques contemporaines ?

      La toile. L’espace d’un instant : une représentation improbable d’un univers, d’un plan. Je pense aux peintures aborigènes. Celles d’Alice Springs. Là, il s’agit de composer. Soient des espaces cartographiques et poétiques, une méthode, peut-être même une philosophie.

      La mesure. S’autoriser un paysage mental et réfléchir aux finalités humaines, aux dynamiques. Je pense ici au Parti pris des choses de Francis Ponge2 et à ce film de Jean-Daniel Pollet : Dieu sait quoi3.

      Je pense enfin à Giovanni Anselmo lorsqu’il nous dit : « Moi, le monde, les choses, la vie, nous sommes des situations d’énergie et l’important est justement de ne point cristalliser ces situations, mais bien de les maintenir ouvertes et vivantes en fonction de nos vies.4»

      – John Cornu

       

      1. Marcel Gascoin, Design utile, Paris, Editions Piqpoq, 2011, p. 14.
      2. Francis Ponge, Le parti pris des chosesSuivi de Proemes, Paris, Éditions Gallimard, 
      3. Jean-Daniel Pollet, Dieu sait quoi, Belgique, France, 85 minutes, 35 mm, 1993.
      4. Giovanni Anselmo, Catalogue monographique, Édition Régie Autonome des Musées, Nice, 1996, p.11.

       

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Bruno Persat, Les choses d’un monde autre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/BrunoPersatcartonRV_Page_1.jpg
    • 19.09.19 → 08.12.19
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • “Avec pour toile de fond l’Ouest américain et le territoire indien Hopi, l’exposition propose une expérience sur les matérialités de l’image et de la mémoire. Entre scénographie, récit de voyage et fiction, l’exposition rejoue pour le visiteur le moment de la découverte d’un lieu. Les Hopis qui peuplent ce lieu accueillent de longue date artistes et chercheurs mais ont choisi dans les années 40 de ne plus laisser documenter de leur territoire par d’autres qu’eux-mêmes. A la manière de l’enquête, Bruno Persat ébauche un itinéraire fantasmatique et cinématique, où s’impressionnent paysage et Histoire, souvenir et documentaire, idée et sentiment des choses.” Frederic Emprou

       

      • Conférence de Bruno Persat : mercredi 18 septembre à 12h15
    • 40mcube
    • 2019
    • Kahina Loumi, Premiers jours

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_hubhug_kahinaloumi_3.jpg
    • 14.09.19 → 15.09.19
      Exposition
      40mcube
    • Kahina Loumi creates an optimistic painting that questions the language of abstraction and the relationship to the space. At the end of her one-month residency at the HubHug, she presents the works created during this time of research and production.


      Kahina Loumi’s work is part of a reflection on the history of painting. In his works, abstract and minimal, the artist invents new ways of “painting” by crossing disciplines and processes. She approaches the pictorial language outside the space of the painting. She is also interested in the conditions of presentation of the painting through the use of the series and the installation. Deconstructing pictorial gestures by moving around often leads her to make painting the very subject of her works.

      Sensitive to light, rhythm and space, Kahina Loumi builds her works in relation to these notions. Interested in the materiality of painting, she works on the surfaces she paints. Tools and supports play an important role in this respect. The result is a painting that mixes blurred gestures and aerial textures with soft, transparent shades, without abandoning the codes of abstraction.
    • 40mcube
    • 2019
    • HubHug Sculpture Project – New works by Laurence de Leersnyder and We Are The Painters

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_pds_hubhug_2019_18.jpg
    • 14.09.19 → 14.09.19
      Exposition
      40mcube
    • Inaugurated in 2017 with the works of 18 artists, the HubHug Sculpture Project welcomes two new works that take place on Le Rack: a series of sculptures created in 2018 by Laurence De Leersnyder during her residency at Rousseau Clôtures coordinated by 40mcube, and Bouche Céleste, a painting by the duo We Are The Painters that uses the motif of an open mouth as a recurring motif in the artists’ works.

      Since its creation in 2001, 40mcube has been setting up projects in the public space. In 2016, in partnership with the City of Liffré, 40mcube created the HubHug, a workshop and residence space located 15 km from Rennes, and extended its sculpture park, the HubHug Sculpture Project, in a rural area on a 20,000 m2 plot.
      On this plot stands an outdoor furniture designed by the designers Erwan Mével & Thomas Le Bihan from a unique shape, a concrete slab made available by the company Rousseau Clôtures. Victor Vialles designed the signage for the site and Samir Mougas the graphic identity of the workshop. The latter also presents a series of three sculptures that confront an industrial aesthetic and an invasive nature. Laurent Duthion is planting an orchard of polygrafted trees. Cyril Zarcone presents Helicoidal Flight, which reproduces in wood a flight of stairs usually prefabricated in concrete. Pascal Rivet uses this space as an observatory for a work that has been put to the test of time and weather: a wooden replica of a lost and abandoned CIT truck under a tree….

      Inaugurated in June 2017, the Rack is a redesigned storage device that is similar to a storage medium transposed to the scale of public space, furniture for the presentation of works of art, a collection of outdoor sculptures that is gradually being built up. From 6 metres high by 12 metres long and 2 metres wide, Le Rack makes it possible to bring together works on three levels, to create a collective exhibition built in height, a composition playing with contrasts between figurative and unbridled or sober and minimal aesthetics.

      Since 2017, 40mcube has been inviting artists to create works to be presented on Le Rack, composing a constantly evolving collective sculpture. 9 works by Étienne Bossut, John Cornu, Rémi Duprat, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Hilary Galbreaith, Camille Girard & Paul Brunet, Laurent Le Deunff, Briac Leprêtre, Samir Mougas are now gathered on Le Rack. Others will regularly come to take part, such as Laurence De Leersnyder and the duo We Are The Painters in September 2019.
      The Rack thus offers a permanent exhibition open to all day and night, 7 days a week.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • Aplats et plages colorés : les monochromes et les livres d’artistes 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/villers_lemonde_2.jpg
    • 12.09.19 → 04.11.19
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Alphonse Allais, John Baldessari, Cécile Bart, Pierre Bismuth, Irma Blank, Daniel Buren, James Lee Byars, Cecily, Claude Closky, herman de vries, Raffaella Della Olga, Leif Eriksson, Robert Filliou, Ian Hamilton Finlay, Jochen Gerz, Ellsworth Kelly, Yves Klein, Sol LeWitt, Béatrice Lortet, Laurent Marissal, Albert Metz, Bruno Munari, Bruce Nauman, Aurélie Noury, Camila Oliveira Fairclough, Dimitris Papadatos & Corinna Triantafyllidis, Émilie Parendeau, Claude Rutault, Matthieu Saladin, Sarkis, Pierre Schwerzmann, Ettore Spalletti, Simon Starling, Niele Toroni, Mathieu Tremblin, Christophe Viart, Bernard Villers, Daniel Walravens, Ian Whittlesea, etc.

      EXPOSITION DU 12 SEPTEMBRE AU 4 NOVEMBRE 2019
      VERNISSAGE JEUDI 12 SEPTEMBRE À 18H00
      COMMISSARIAT Aurélie Noury.
      COLLECTIONS CLA, Raffaella Della Olga, Frac Bretagne, Frac Normandie Rouen, Frac Paca, Stéphane Le Mercier, Anne Mœglin-Delcroix, Camila Oliveira Fairclough, Bernard Villers.
       

      Cette exposition aborde la question de l’imprimé et du livre d’artiste par le biais de la couleur. En effet, de nombreux artistes réservent une ou plusieurs pages de leurs ouvrages à de larges plages colorées monochromes, forme minimale et radicale offrant à la fois une respiration dans la lecture et un espace abstrait grâce auquel le volume accède à d’autres dimensions : picturales sans aucun doute, mais peut-être aussi sculpturales.

       

      Avec : Alphonse Allais, John Baldessari, Cécile Bart, Pierre Bismuth, Irma Blank, Daniel Buren, James Lee Byars, Cecily, Claude Closky, herman de vries, Raffaella Della Olga, Leif Eriksson, Robert Filliou, Ian Hamilton Finlay, Jochen Gerz, Ellsworth Kelly, Yves Klein, Sol LeWitt, Béatrice Lortet, Laurent Marissal, Albert Metz, Bruno Munari, Bruce Nauman, Camila Oliveira Fairclough, Dimitris Papadatos & Corinna Triantafyllidis, Émilie Parendeau, Claude Rutault, Matthieu Saladin, Sarkis, Pierre Schwerzmann, Ettore Spalletti, Simon Starling, Niele Toroni, Mathieu Tremblin, Christophe Viart, Bernard Villers, Daniel Walravens, Ian Whittlesea, etc.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2019
    • Claire Astigarraga & Sophie Dang Vu, Murmures Sylvestres

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel_com_taureau_bleu.jpg
    • 06.09.19 → 11.10.19
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Claire Astigarraga et Sophie Dang Vu sont deux illustratrices de Nantes et Paris, habituées à collaborer sur différents projets de création. Leur travail les conduit souvent à explorer des territoires à travers l’étude artistique de la faune et de la flore. Elles attachent une importance à la représentation de la nature à travers un regard et un trait qui leur sont propres, que ce soient les plantes colombiennes ou les oiseaux de bord de Loire.

      Dans le cadre de la résidence à L’aparté, elles conjugueront une fois de plus leurs univers autour de la thématique des animaux légendaires bretons et de l’illustration de l’un des contes de Brocéliande, Le Taureau Bleu.

       

      Exposition organisée dans le cadre du PAZAPA BD de Montfort Communauté programmé du 6 septembre au 13 novembre 2019. En partenariat avec l’association Le Chantier et le réseau Avélia.

    • La Tannerie
    • 2019
    • Siècle

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/0-Vincent-Dulom-Posée-1011111010111101-.jpg
    • 20.07.19 → 15.09.19
      Exposition
      La Tannerie
    • Laurent Derobert, Vincent Dulom, Guillaume Linard-Osorio, Frederic Mathevet, Colin Roche, Denis Thomas, Anne-Charlotte Yver

      For its fifteenth exhibition La Tannerie proposes to pause in the incessant flow of information that our modern societies produce, to counterbalance the often contradictory injunctions of which we are the spectators or the targets.
      SIECLE invites us to slow down, to re-tame a rhythm or a pulse that would be proper to us, to take the time, to find it, to re-appreciate its particular flavor, to reclaim it, excluding the notions of precipitation, imperative or urgent.
      The word “century”, the title of our exhibition, does not define the one-hundred-year period that we all know, but etymologically denotes the temporality of life in contrast with the celestial and eternal time of death.
      SIECLE highlights contemporary artists whose duration is the issue and the main material of their research: temporality of the gaze, temporality of the matter, or organic temporality of the artist. Our exhibition reveals a tiny part of the creative excitement they display when they question chronology, periodicity, sequencing, permanence, rhythm or even erosion.
      If all the works presented here are de facto resulting from a process testifying to an anteriority, the exhibition will move away from the strict field of the memory, to open it to the concept of dynamics, whose time and the duration are by essence the phenomenon.
      Whether painting, questioning the look time and how the eye constructs or deconstructs perception when faced with a pictorial object, whether it is monochrome when time alters the density color and is a game and an aesthetic challenge, or that it is music whose sound material is absent, or on the contrary expands in proportions still unheard of, or even sculpture whose time is a building material in itself, each work presented here shows the many concerns that artists of our time are seizing.
      It is amazing to see how much this issue is going through creation today. How artists seize them and open fields of experimentation and new perspectives. The exhibition is a snapshot, a non-exhaustive proposition of the paths that artists take or take to make this notion their first concern.
      To the finished object, completed, inert and often presented as an end in the exhibition, SIECLE opposes here works that testify more about the process and the path. With the exception of a few pieces, the works no longer belong to the register of completion but to that of the testimony, the reflection phase, a stage, or a process. The status of the work is thus modified. It will notably question the idea of ​​sequencing, periodicity and fragmentation as a support or system of
      The singularity of the exhibits also leads to questioning the context of the exhibition as a space in which the usual gaze codes can be deported. Here the exhibition is no longer the seat of sanctuary works, but becomes a laboratory in which they are always built, modified, prolonged or altered in time.
      SIECLE attempts a synthesis between the workshop and the exhibition by highlighting works that reject the dichotomy between elaboration time and observation time, and that open a perspective in which each finds its own beat and generates a time that frees him from the gesture that conceived him.
      We therefore invite you, no doubt, less to observe them, than to discover, to unify and to harmonize a rhythm that would be comon to all of you.

    • La Tannerie
    • 2019
    • Franck Mas, Hello Dolly – 2 last days

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/17-2-Table-de-travail-Mouton-catcheur-et-Tableaux-noirs-de-lAvare-alphabétique-effacé-.jpg
    • 06.07.19 → 07.07.19
      Exposition
      La Tannerie
    • HELLO DOLLY is the first major monographic exhibition of the work of Franck MAS. It questions the notions of proofreading, reinterpreting founding texts whose DNA is to be perpetually transformed, renewed and commented. Coming from the live show, this artist redraws the limits of the scenic representation and staging stakes. For several years, he has been committed to systematically deconstructing the modus operandi of theatrical performances, and founding texts, using a simple and radical protocol: the alphabet.

      He reorganizes in alphabetical order all the words of a written work.

      Although simple in its process, this gesture questions the time, the support and how they condition the reading of a work. It is therefore in the form of impressions, installations, performances, or videos that Franck Mas tirelessly explores this protocol with infinite aims.

      Pietro Seminelli, curator accomplice, illuminates the exhibition that is dedicated to the work of Franck Mas this spring at La Tannerie.

    • Ville de Saint-Briac-sur-Mer
    • 2019
    • Air de fête – 50 artistes pavoisent Saint-Briac

    • Exposition
    • 06.07.19 → 15.09.19
      Exposition
      Ville de Saint-Briac-sur-Mer
    • Isabelle Arthuis, Virginie Barré, Léa Bénétou, Hervé Beurel, Camille Bondon, Étienne Bossut, Jean-Yves Brélivet, David Michael Clarke, Jocelyn Cottencin, Christophe Cuzin, Bruno Di Rosa, Marcel Dinahet, Florence Doléac, Antoine Dorotte, Julien Duporté, Laurent Duthion, Clémence Estève, Christelle Familiari, François Feutrie, Nicolas Floc’h, Julie C. Fortier, Nikolas Fouré, Camille Girard et Paul Brunet, Ron Haselden, Anabelle Hulaut, Sharon Kivland, Yvan Le Bozec, Hervé Le Nost, Angélique Lecaille, Jean-Philippe Lemée, Olivier Lemesle, Briac Leprêtre, Véfa Lucas, Erwan Mahéo, Didier Mencoboni, Joachim Monvoisin, Flora Moscovisci, Samir Mougas, Karim Ould, Bruno Peinado, Guillaume Pinard, Babeth Rambault, Francis Raynaud, Pascal Rivet, Sylvie Ruaulx, Yann Sérandour, Yoan Sorin, Eva Taulois, Thomas Tudoux, Jacques Villeglé, Charlotte Vitaioli

      Pour leur onzième année consécutive de collaboration, dans le cadre du festival d’art, la commune de Saint-Briac et le Frac Bretagne poursuivent leur démarche en faveur de la sensibilisation à l’art contemporain et proposent une exposition à ciel ouvert dans les rues du centre bourg.
      Pour cet événement intitulé AIR DE FÊTE. 50 ARTISTES PAVOISENT SAINT-BRIAC, il s’agit, pour les artistes invités, d’inventer ou de réinventer un drapeau. Clin d’oeil aux univers légers et enchantés de Jacques Tati et Jacques Demy, AIR DE FÊTE ambitionne de faire découvrir la pluralité de la création plastique contemporaine à travers un support commun et unique, une bannière de toile comme page blanche à investir.

    • Galerie Réjane Louin
    • 2019
    • An all-white exhibition ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/digression-dessin7-Page622019_33x23_encres_-peintures_impacts-sur-impression_papier-1-acb.jpg
    • 06.07.19 → 01.09.19
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Olivier Aubry, Brigit Ber, Leïla Brett, Claude Briand-Picard, Guillaume Castel, Claire de Chavagnac, Vincent Chenut, Dominique De Beir, Philippe Desloubières, Natalia Jaime-Cortez, Kacha Legrand, Frédérique Lucien, Olivier Michel, Patrice Pantin, Thomas, Dominique de Varine, Marine Vu

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Marc Couturier, Tutto per tutti

    • Exposition
    • 30.06.19 → 03.11.19
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Le Lieu de la Photographie
    • 2019
    • Brigitte Bauer et Emmanuelle Blanc, Ce que nous sommes 

    • Exposition
    • 28.06.19 → 29.09.19
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • “Ce que nous sommes” c’est la rencontre des travaux de deux photographes au sujet des lieux de leur enfance, des lieux qu’elles n’habitent plus aujourd’hui. Pour l’une, la Bavière, la Haute-Savoie pour l’autre. C’est la stupéfaction de constater que les images de l’une pourraient raconter les paysages de l’autre et vis versa. L’envie leur est alors venue de travailler ensemble afin de montrer ces séries conjointement pour qu’elles poursuivent le dialogue esquissé. Les points communs ne se limitent pas à la typologie des paysages et l’environnement social et économique. Si les affinités paraissent évidentes, les deux singularités restent affirmées et se rejoignent dans le questionnement des lieux de leurs origines, des lieux que ni l’une ni l’autre n’habitent plus mais qui, eux, continuent à les habiter.

    • Espace François-Mitterrand
    • 2019
    • Correspondances
      Œuvres de la collection du Frac Bretagne choisies par des élèves et habitants de la ville de Guingamp

    • Exposition
    • 26.06.19 → 06.10.19
      Exposition
      Espace François-Mitterrand
    • Virginie Barré, Muriel Bordier, Samuel Buri, Robin Collyer, Gabriele Di Matteo, Bruno Di Rosa, Goldschmied & Chiari, Emma Kay, David Mach, Robert Morris, Tania Mouraud, Pascal Pinaud, Julien Prévieux, Sarkis

      Et si élèves et habitants se lançaient le défi de concevoir une exposition sur le principe du « marabout-bout de ficelle » ?
      Telle est la proposition que le Frac Bretagne et la Ville de Guingamp ont fait à deux classes de primaire et à un groupe d’adultes séduits par cette aventure artistique. Ce projet intergénérationnel placé sous le signe de la convivialité, a réuni petits et grands pour agir collectivement dans les coulisses de l’exposition, de la conception jusqu’à l’ouverture au public.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2019
    • Beaux jours

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/J.M.Nicolas-copie.jpg
    • 23.06.19 → 01.07.19
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Laurent Huron, Julien Laforge, Jean-Marc Nicolas. Commissariat Philippe Collin.

      LA PRÉSENCE DE L’ABSENCE

      C’est à l’initiative de Philippe Collin, commissaire de l’exposition, que le projet « La présence de l’absence » débute en septembre 2016. Attaché au rituel de la marche, il se réfère au projet « La Ballade de Bazouges-la-Pérouse » comme point de départ de sa réflexion (projet mené en 2015 par l’artiste Yves Trémorin et les élèves de CM2 de l’école publique de Bazouges-la-Pérouse). Il invite à cette occasion le poète Laurent Huron à s’immerger dans le paysage bazougeais en lui proposant de découvrir un ancien chemin des écoliers. Cette première expérience a ensuite permis à l’ensemble du projet artistique et culturel de se construire autour de la marche.

      Les plasticiens Julien Laforge et Jean-Marc Nicolas ont rejoint Laurent Huron dans cette aventure. Pendant trois années, chacun a eu l’occasion de développer une pratique exploratoire et de produire un travail artistique à partir du quotidien, du paysage, des traditions et du patrimoine de la commune et ses environs. Le projet d’exposition tend à rendre compte des différentes expériences vécues par les artistes au travers des particularités environnementales, sociologiques et anthropologiques du site de Bazouges-la-Pérouse.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2019
    • Alchemy of the lines

    • Exposition
    • 22.06.19 → 21.09.19
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • L’IMAGERIE
    • 2019
    • 41e Estivales Photographiques du Trégor, Nos Pères

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_NOSPERES-41E-2019_2.jpg
    • 22.06.19 → 05.10.19
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Frédérique Aguillon, Taysir Batniji, Pere Formiguera, Grégoire Korganow, Colette Pourroy, Quentin Yvelin et La Conserverie

       

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2019
    • At the Gates

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_AttheGates_LaCriee-e1559660234474.jpg
    • 15.06.19 → 25.08.19
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Maja Bajevic, Camille Ducellier, Monique Frydman, Navine G. Khan-Dossos, Jesse Jones, Teresa Margolles, Olivia Plender, Artists’ Campaign to Repeal the Eighth Amendment

      Inspired by the tidal wave of change that has been sweeping the world, At the Gates is an exhibition celebrating the distinctive and powerful voices of artists engaging with social histories and personal politics. Often brushing up against the law, or institutions of power, the works in this exhibition amplify the global struggle towards female self-empowerment, and in the case of Ireland’s historic fight for abortion rights against the Eighth Amendment in 2018, the right to bodily self-determination.

      At the Gates presents eight international artists and collectives who rub upagainst the law or institutions of power, in artworks that tell stories of violence, campaigning, rehabilitation and exploitation in and around women’s histories. Drawing strength from Silvia Federici and her historical alignment of the early accumulation of capital and the systematic oppression of women, At the Gates is motivated by the complex struggle of women to find, protect, and even rehabilitate their voice. These artists and their individual projects attest to the volume of these voices, images, banners, objects and artworks as they amass and become part of a public discussion.

      The title At the Gates, is partly inspired by Franz Kafka’s parable Before the Law. This is a story about a man who spends his life standing at the gates of the law awaiting permission to enter. The title also borrows from American suffragist Lavinia Dock who said in 1917: ‘The old stiff minds must give way. The old selfish minds must go. Obstructive reactionaries must move on. The young are at the gates!’ At the Gatescelebrates artists who are not waiting for permission: “It is about understanding that you first have to disturb, you first have to disrupt, there first has to be an upheaval… you knew, in witch-like fashion, exactly what we needed to do and to hear and to see and to fear.” – Ailbhe Smyth speaking at the opening of Jesse Jones’ ‘Tremble Tremble’, the weekend after Ireland’s historic referendum to legalise abortion ‘Repeal the Eighth Amendment’ was won in 2018.ligne!

      Tessa Giblin, Director of Talbot Rice Gallery, and Commissioner & Curator of ‘Tremble Tremble’, Ireland at Venice, 2017, and Sophie Kaplan, Director of La Criée.

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Marcel Dinahet Sous le vent

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cherrueix_2018_MarcelDinahet_WEB.jpg
      Marcel Dinahet, Cherrueix, 2018 © Marcel Dinahet
    • 14.06.19 → 10.11.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Du 14 juin au 10 novembre 2019, le Frac Bretagne accueille Sous le vent, une exposition personnelle de Marcel Dinahet. Pour la plupart inédits, un ensemble important d’œuvres vidéo ainsi que de puissants dessins en différents formats, seront montrés dans l’intégralité des espaces.

       

      Artiste voyageur, et plongeur, Marcel Dinahet (né en 1943 dans le Finistère) prend le paysage pour sujet. Son élément premier est l’eau, la mer le plus souvent. De Kaliningrad à Beyrouth, de Calais à Ouessant, il rapporte des vues extraordinaires à travers lesquelles le spectateur est amené à expérimenter le paysage de façon radicalement nouvelle. Les dispositifs qu’il invente : filmer sous l’eau, poser la caméra à la ligne de flottaison, regarder le rivage depuis l’espace aquatique, réaliser des performances jusqu’à épuisement du mouvement et de ses forces, sont pour lui les moyens d’affirmer, en dépit de l’utilisation d’outils numériques sophistiqués, un rapport essentiel au corps, à la matière, au son.

      Alternant vidéo-projections, films sur écran, dessins accrochés au mur ou déployés sur le sol, l’exposition invite à une succession d’expériences, à embrasser le monde à la mesure d’un homme, à en explorer les frontières, la dernière en date étant Fordlandia, aux confins de l’Amazonie. Pour témoigner d’un mode de travail qui « embarque », qui aime à partager, – aujourd’hui avec des artistes comme autrefois avec des étudiants -, le parcours accueille une sélection d’œuvres des artistes et chercheurs qui composent le collectif Suspended Spaces auquel Marcel Dinahet participe depuis 10 ans.

      Autour de l’exposition, la programmation culturelle fera en particulier écho à l’action menée par l’artiste dans le cadre de l’association Finis Terrae qui accueille en résidence de jeunes artistes internationaux, des écrivains, des critiques d’art, au Sémaphore de l’Île d’Ouessant.

      Une monographie éditée par le Frac Bretagne accompagne l’exposition et sortira à l’automne 2019. Elle comprend des textes de Jean-Marc Huitorel, Françoise Parfait,
      Dominique Abensour, Tanguy Viel et Sophie Kaplan ainsi que de très nombreuses illustrations en couleur.
      Le graphisme est signé Jocelyn Cottencin.

    • Galerie de Rohan
    • 2019
    • Christelle Familiari Vincent Mauger
      Promenade sur terre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FracB-VisuelLanderneau2019-WEB.jpg
      Christelle Familiari, Vue d'atelier, Peaux, 2019 © ADAGP, Paris 2019 et Vincent Mauger, Sans titre, 2015 ©ADAGP, Paris 2019. Crédit photo : Aurélien Mole
    • 08.06.19 → 03.11.19
      Exposition
      Galerie de Rohan
    • Invités à investir les espaces de la galerie de Rohan à Landerneau, Christelle Familiari et Vincent Mauger développent chacun une oeuvre qui s’inscrit dans les registres de la sculpture et de l’installation. Ils font partie d’une génération d’artistes qui ne se soucie pas de la séparation entre art et artisanat et emploie indifféremment des éléments existants, des objets qu’ils façonnent eux-mêmes ou dont ils confient la réalisation à autrui, au service de leur projet artistique. De même, si leur travail témoigne d’une attention au contexte, il n’obéit pas strictement à la notion d’in situ : chaque proposition ayant la potentialité d’être transposée, réinterprétée pour un autre temps, un autre lieu.

      L’invitation à Landerneau s’est faite sous le signe d’une matière minérale, la terre, la municipalité ayant le grand projet d’ouvrir à la visite pour l’été 2019, une ancienne briqueterie aujourd’hui en l’état de vaste ruine à ciel ouvert. En écho, l’exposition à la galerie de Rohan, présentera un état de la réflexion et des expérimentations des deux artistes entre art, technique et science.

       

      Ils ont en partage la recréation de paysages avec des matériaux et des formes simples, vernaculaires parfois, modulaires souvent. Et cette modularité contient en elle un potentiel d’expansion à l’infini. Détournant et déplaçant les usages de la terre, brique et porcelaine, les deux artistes transforment les espaces de la galerie. Ils ont en commun également de bouleverser des usages, de renverser les modalités usuelles : faire de la brique une paroi horizontale où le geste de détruire construit le paysage, faire d’un maillage de fine porcelaine un paysage d’une souplesse telle qu’elle évoque les « mappings » 3D. Ensemble, ils créent un milieu, une réalité sensible dont chaque visiteur est à même de faire l’expérience, en marchant, en regardant.

    • Chapelle des Ursulines
    • 2019
    • Design – Escales Bretonnes

    • Exposition
    • 01.06.19 → 06.10.19
      Exposition
      Chapelle des Ursulines
    • The term “design”, as used in French and often misunderstood, refers to several fields of application (graphic design, industrial design, eco-design, etc.). It is a discipline that is
      constantly being re-invented. Created for and by a given society, design is the reflection of current and often futuristic trends.

      Organized by the City of Quimperlé, in partnership with the European School of Art of Brittany (EESAB) and the City of Landerneau, the exhibition “Design. Escales bretonnes”
      (Design. Stopovers in Brittany) deals with contemporary design challenges related to the Breton territory. Indeed, Brittany is also well-known for its creative strength and entrepreneurial spirit in the field of innovation, and particularly in the design sectors, materials and trades.

      Inspired by the topography of the ria landscapes typical of the Quimperlé region, the scenography offers a panoramic view of design in Brittany. Taking the shape of islands, several stopovers divide the space into five main sections: social design, industrial design, design related to craftsmanship, eco-design, among which the maritime dimension is more
      particularly highlighted, with reference to the Armorican peninsularity.

      This unprecedented event, presented at the Ursulins Chapel and the Archers House, testifies to the evolution of design in Brittany in its many forms and showcases the talent, creativity
      and innovative capacity of 32 contemporary designers, including the Breton designers Ronan and Erwan Bouroullec, Florence Doléac, Olivier Mourgue and Philippe Daney.

      From Quimperlé to Landerneau, many stopovers will question the visitor about the close relationship that exists between creation and the economic, social and environmental
      realities in which it is embedded. A new opportunity to bring together heritage and contemporary creation.

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Nuit européenne des musées 2019 Entrée libre, de 20h à minuit

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/NDM19-Facebook-1200x628px-V2.png
    • 18.05.19 → 18.05.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Le 18 mai 2019, à Rennes, le
      Frac Bretagne participe à la Nuit européenne des musées et ouvre ses portes gratuitement de 20h à minuit. Découvrez le programme !

       

      Visite libre des expositions Collection. La composante Peintures et Des mots et des choses

      • Tout public
      • Sans réservation

       

      Découverte inédite des réserves

      Le Frac Bretagne ouvre les portes de ses réserves ! À quoi servent-elles ? Lieu de conservation des œuvres, mais aussi d’étude et de recherche, c’est l’espace dans lequel s’effectue le travail d’inventaire et de restauration des œuvres. On y prépare activement les expositions : les réserves sont les coulisses de la collection, le cœur de toute l’activité du Frac Bretagne.

      • Départ à 20h15, 21h15, 22h30, dans le hall
      • Public adulte
      • Dans la limite des places disponibles
      • Réservation conseillée : accueil@fracbretagne.fr

       

      Projections, L’art en personne

      De courts films documentaires en regard des expositions, pour mettre un visage et une voix sur des noms d’artistes croisés lors de la visite des expositions en cours.

      • En continu entre 20h et minuit, auditorium
      • Tout public
      • Sans réservation

       

      Rendez-vous avec un tableau

      30 minutes pour rencontrer un tableau de la collection…

      • Entre 21h et minuit, toutes les 30 minutes, dans les salles de l’exposition
        Collection. La composante Peintures
      • Tout public
      • Dans la limite des places disponibles
      • Sans réservation

       

      Atelier Fait ton portrait abstrait !

      Se sentir rose, adorer porter du orange… Sur les traces de l’artiste allemand Imi Knoebel et ses portraits abstraits de manière farfelue et poétique.

      • En continu de 20h à 23h, salles du service des publics du Frac Bretagne
      • Tout public
      • Dans la limite des places disponibles
      • Sans réservation

       

      Déambulation sonore

      Partager la sensibilité d’un groupe de jeunes face aux œuvres, écouter leur parole secrète, spontanée, à voix haute ou à voix basse. Un dispositif imaginé avec le groupe de participants du projet théâtre, en collaboration avec La Caravane Cie et le Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD) de Chateaugiron (35).

      • À 20h30, rendez-vous dans le hall d’accueil
      • Tout public
      • Dans la limite des places disponibles
      • Réservation conseillée : accueil@fracbretagne.fr

       

      En son quartier du chorégraphe Alain Michard

      Venez vivre une expérience spectaculaire et sensorielle dans le bâtiment du Frac Bretagne et dans son quartier  : un parcours où se mêlent le sensible, l’imaginaire, le jeu et la fiction.

      Conception et chorégraphie : Alain Michard
      avec Guiomar Campos, Alain Michard, en collaboration avec Fanny Gicquel
      et avec la participation de Candice Labrousse, Hugo Le Fèvre et Sarah Lemay

      Production LOUMA
      Avec : Frac Bretagne, Les Champs Libres, Les Tombées de la Nuit – Rennes
      Partenaire : École Européenne Supérieure d’art de Bretagne, site de Rennes (EESAB)
      Soutien : Ville de Rennes
      LOUMA est soutenue par le Ministère de la Culture-DRAC Bretagne, Région Bretagne, Ville de Rennes

      • Deux séances : 15h et 21h30
      • Se présenter 15 minutes avant la représentation
      • Tout public, dès 8 ans
      • Dans la limite des places disponibles
      • Réservation conseillée : accueil@fracbretagne.fr

       

      Restaurant

      Venez déguster des galettes et des crêpes entre deux animations dans l’espace du restaurant. Pour une ambiance festive, les 3 DJ : 8ft, DUPONT DJ set et Tordeonde viennent mixer durant la soirée !

      • Tout public
      • Restauration en continu de 20h à 23h30

    • 40mcube
    • 2019
    • Suave Sueur. Morgan Azaroff, Lucie Férézou, Léo Fourdrinier, Louise Mervelet.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_hubhug_suavesueur_3.jpg
    • 18.05.19 → 26.05.19
      Exposition
      40mcube
    • 40mcube presents the exhibition Suave Sueur, which brings together Morgan Azaroff, Lucie Férézou, Léo Fourdrinier, Louise Mervelet, artists who won GENERATOR #5, a professional training for which they spent seven months in Rennes. The exhibition shows their respective work and an articulation of their works created simultaneously and side by side over the past seven months.

      The artists Morgan Azaroff, Lucie Férézou, Louise Mervelet, Léo Fourdrinier, winners of GENERATOR #5, spent seven months in Rennes to develop their artistic practice, produce works, expand their network and learn the legal, administrative and accounting bases. At the end of this working time, they propose Suave Sueur, an exhibition showing their respective work and an articulation of their works created simultaneously and side by side during the last seven months.

      Energy, sensuality, generosity, technicality are all different ways to approach sculpture. From ambiguity to magic, the exhibition Suave Sueur brings together the proposals of Morgan Azaroff, Lucie Férézou, Léo Fourdrinier and Louise Mervelet.

      Morgan Azaroff was stressed, but for this exhibition at the HubHug, he feels better.

      Lucie Férézou works on the subjectivity of the landscape through sculpture and installation, between the resonance of matter and a certain aesthetic of colours.

      Louise Mervelet focuses on the field of pop culture. “Garish, outrageous, vulgar, glamorous, theatrical, frivolous, superficial, coarse,, exaggerated, futile” is her motto.

      Léo Fourdrinier investigates the tensions of contemporary paranoia through a domestic and mythological space.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2019
    • Jean-Jacques Dournon, Territoires, Traces, Ecritures

    • Exposition
    • 11.05.19 → 21.07.19
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Pas de concept mais du senti et du ressenti dans cette présentation des œuvres récentes de l’artiste. Une invitation à venir partager les sensations du peintre face à l’actualité mondiale.

      Les notions de Territoires, de Traces, d’Ecritures prennent vie et apportent un nouveau regard sur ce qui se passe aux frontières de l’Humanité de l’Humain. Un témoignage d’une extrême sensibilité mais aussi un cri d’angoisse et d’amour.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2019
    • Marine Provost, Tu vois-tu ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/lumière.jpg
    • 10.05.19 → 22.06.19
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • La pratique artistique de Marine Provost est étroitement liée à la perception du quotidien, à l’influence qu’a notre environnement sur ce que nous sommes. Les matériaux, les outils qui lui servent sont ceux qui se trouvent au sein du lieu où elle se trouve. Son travail répond cependant toujours à une logique esthétique propre à l’abstraction géométrique et à son histoire.

      Les objets qu’elle exploite sont systématiquement sortis de leur fonction première. Ils sont considérés pour leur matérialité et le potentiel que celle-ci offre, au service d’une pensée plastique.

      Pour cette exposition, c’est une forêt de sculptures revêtues de franges colorées qui s’offrent au regard du visiteur. Dans un équilibre instable, elles basculent sans jamais tomber.

      Une bande sonore propose le résultat des recherches de la NASA pour capter les vibrations électromagnétiques présentes à proximité des planètes de notre système solaire.

      A travers cette exposition, c’est toute la magie de l’œuvre de Marine Provost que l’on explore. On croit entendre une aération, un sèche-linge ou un aspirateur alors qu’en réalité on écoute le Cosmos. On croit voir une œuvre d’art, alors qu’on regarde un similicuir de voitures des années 1950 et une brosse de lavage. Dans l’œuvre de l’artiste Marine Provost, tout est une question de point de vue et de sensibilité.

      « Marine Provost dédramatise ainsi la fonction de l’art, le syndrome de l’œuvre d’art originale et inspirée. Elle pose les règles d’un jeu désinvolte en apparence, entre vandalisme et évidente beauté qui nous aurait échappé. »

      Extrait du texte de Sandra Doublet à l’occasion de l’exposition « Le cœur des collectionneurs ne cesse jamais de battre », 2018, Nantes.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • Le cristal qui songe

    • Exposition
    • 09.05.19 → 06.06.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • François et Bernard Baschet, Cécile Beau et Emma Loriaut, Dominique Blais, Thomas Brun, Julien Discrit et Thomas Dupouy, Guillaume Gouerou, Angélique Lecaille, Julien Nédélec, Marion Auburtin et Benjamin L. Aman, et une sélection de minéraux inspirée du « Poème des pierres précieuses » de Marbode de Rennes

      Commissariat : Damien Simon

      Cette exposition s’inspire et emprunte son titre au roman de science-fiction de Theodore Sturgeon, paru en 1950 aux États-Unis, dans lequel il est question d’étranges cristaux vivants, provenant d’un autre monde, capables de générer en rêve des êtres organiques.
      Le roman puise, pour partie dans un imaginaire collectif, un réseau des croyances selon lesquelles certaines pierres, cristaux, météorites seraient dotés de vertus ou pouvoirs magiques. Un imaginaire diffus, kaléidoscopique, partagé dans le temps et l’espace par de nombreuses sociétés, qui offre la possibilité de mettre à profit les outils de la transtextualité pour convoquer les figures d’Ernst Chladni, Marbode de Rennes ou encore Jack London. Une exposition laissant place à l’imaginaire, conçue un peu à la manière des « trois petits chats », comme un roman à tiroirs où chaque tiroir aurait un double-fond. 

      L’exposition « Le Cristal qui songe » est co-produite par le Bon Accueil – lieu d’art sonores et la Galerie Art & Essai de l’Université Rennes 2, avec un prêt de l’Université Rennes 1 – Collection de Géologie et le soutien du Conseil régional de Bretagne.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • project room : Nelson Aires, Mappam

    • Exposition
    • 09.05.19 → 06.06.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Réalisée en collaboration avec l’espace d’exposition X³ 2, cette project room présente une grande installation picturale de l’artiste d’origine portugaise Nelson Aires (né en 1981).

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • Bibliothèque estudiantine #11

    • Exposition
    • 02.05.19 → 06.06.19
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      “BIBLIOTHÈQUE ESTUDIANTINE #11” : exposition collective réunissant huit écoles d’art

      EXPOSITION DU 2 MAI AU 6 JUIN 2019
      VERNISSAGE JEUDI 2 MAI À 18H

       
      L’exposition consacrée à la création étudiante réunit cette année huit écoles d’art, invitées à présenter, au sein d’une exposition collective, leurs meilleurs travaux de l’année.

       

      BIBLIOTHÈQUE ESTUDIANTINE #11
      avec les travaux des étudiants de :
      EESAB Rennes
      ENSA Limoges
      ESA Tourcoing
      ESADHAR Rouen
      ESADSE Saint-Étienne
      ISDAT Toulouse
      PN ENSBA Paris
      Université Rennes 2
       
    • 40mcube
    • 2019
    • Mobilier Peint, Tout cela n’est rien, c’est la vie

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_mobilierpeint_2.jpg
    • 27.04.19 → 20.07.19
      Exposition
      40mcube
    • Artists Flora Moscovici and Yoan Sorin are known for their respective work. Since 2015, they also work together as a duo, under the name of Mobilier Peint, creating installations that combine painting and sculpture. They also realize performances, in connection with everyday places and objects, in a familiar relationship with art that gives rise to intuitive practice that is like a conversation taking on a plastic and pictorial form. Their exhibition at 40mcube is designed as a specific space for their new works created for the occasion.

      At the crossroads of their two artistic practices, Flora Moscovici and Yoan Sorin seize furniture and objects that they paint, transform, dismantle and reassemble. Thus, based on these borrowed objects and an arbitrary and limited choice of colours, they explore the place of painting in the art history and its relationship with the medium on which it takes place.

      As an extension of this link with the object, Flora Moscovici and Yoan Sorin consider the exhibition space as a domestic space and the exhibition work itself in terms of its layout. They perceive the space as a whole, both divided into several sections by Venitian blind paintings and unified by a painted carpet that covers the entire floor. Sculptures take place there in a systematic way, like a declination in several variations of the same installation. In this way of inhabiting the exhibition space, posters are placed on the walls, supports such as pedestals, shelves and seats are all furniture-sculptures that retain their function and use. These everyday objects become both the supports of painting, subjects to be painted, in a kind of space design of the paintings. For the artists, “the art centre does not mime the house but becomes a space inhabited by domestic works”.

      In conjunction with the creation of these forms and spaces, Mobilier Peint develops a new research project on the writings about art. Author Théo Robine-Langlois was commissioned a text on their work from the artists. Then, they asked musician Julien Perez to set it to music. This music, played during the exhibition, constitutes its soundtrack. By singing about and in the paintings, the artists propose another relationship to the discourse, creating through the atmosphere a certain familiarity in the connection to the works and the exhibition, and proposing a moment to live that they relativize under a nonchalant title: “All this is nothing, it’s life”.

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • L’Art du week-end

      50 événements d’art contemporain en Bretagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADWK-bandeau.jpg
    • 27.04.19 → 28.04.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Les 27 et 28 avril 2019, à Rennes, le Frac Bretagne participe à
      l’Art du week-end. Découvrez le programme !

       

      Organisé par Art Contemporain en Bretagne, L’art du week-end rassemble pendant 3 jours une pléiade d’événements proposés par les structures membres du réseau. Au programme de cette première édition: vernissages, projections, rencontres avec des artistes, performances, ateliers de pratique artistique, visites commentées, festival, ouverture d’un nouveau lieu et plus de 40 expositions.

       

      SAMEDI 27 AVRIL

      Les Voyageurs immobiles #8
      De micro à macro & vice versa

      À partir d’une photographie agrandie, les participants suivent l’artiste Francois Feutrie dans une exploration des pixels et des couleurs de l’image pour y créer un nouveau paysage.

      14h30
      > Public : 7-12 ans accompagnés d’un adulte
      > 3 € Sur réservation : accueil@fracbretagne.fr
      +En savoir plus sur l’atelier en famille

       

      Visite commentée des expositions
      Collection. La composante Peintures et Des mots et des choses

      16h
      > Gratuit
      > Dans la limite des places disponibles
      En savoir plus sur la visite commentée

       

      Projection en avant-première
      Bruno Di Rosa, La nuit qui vient

      Reportant les soins médicaux qui lui sont préconises, Alexandre part subitement à Rome auprès de son père malade qu’il n’a pas vu depuis des années. Une avant-première de ce récit d’autofiction à forte dimension symbolique.

      17h
      > En présence de l’artiste
      > Gratuit
      > Dans la limite des places disponibles (104 places)


      DIMANCHE 28 AVRIL

      Atelier en famille
      Autour du livre d’artiste

      Découvrir des livres crées par des artistes et les utiliser comme de petits tremplins pour notre imagination. Avec les éditions de Valérie Mrjeren, Claude Closksy, El Lissitsky et Alighiero Boetti.

      14h-17h
      > Gratuit


      Visite commentée des expositions
      Collection. La composante Peintures et Des mots et des choses

      16h
      > Gratuit
      > Dans la limite des places disponibles
      En savoir plus sur la visite commentée

       

      Projection
      Bruno Di Rosa, La nuit qui vient

      Reportant les soins médicaux qui lui sont préconises, Alexandre part subitement à Rome auprès de son père malade qu’il n’a pas vu depuis des années. Une avant-première de ce récit d’autofiction à forte dimension symbolique.

      17h
      > Gratuit
      > Dans la limite des places disponibles (104 places)

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • L’eau des limbes, Dewar et Gicquel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Leau-des-limbes-Daniel-Dewar-et-Grégory-Gicquel.jpg
    • 26.04.19 → 30.06.19
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • L’IMAGERIE
    • 2019
    • Sophie Zénon, “Ce que murmurent les fantômes”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ZENON_RosaMarchetti_BD.jpg
    • 13.04.19 → 08.06.19
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Ce que murmurent les fantômes redessine le fil du parcours artistique de Sophie Zénon au travers de quinze années de création puisant dans différents médiums d’expression (photographies, livres d’artistes, vidéos, installations).

      Neuf séries, une installation, quatre livres d’artistes et une vidéo se déploient ainsi dans les deux premières salles de L’Imagerie, de ses premiers voyages fondateurs en Asie – Haïkus Mongols (1996-2004), Suite sibérienne (2000-2001), Roads over troubled water (2005-2007) – jusqu’à ses travaux les plus récents (Pour vivre ici, 2017), en passant par Sicile, sous le volcan (2008) et son récent cycle intitulé Arborescences autour de la mémoire familiale et de ses origines italiennes (Maria e Giovanni, 2010 ; L’Homme-Paysage (Alexandre), 2015 ; Dans le miroir des rizières (Maria), 2016).

      Sophie Zénon prolonge cette trilogie avec une nouvelle série produite spécialement pour l’exposition et qu’elle présente pour la première fois, Enfance (2017), une série d’autoportraits réalisés dans la maison de son enfance et de son adolescence, juste avant qu’elle ne s’en sépare en octobre 2017.

      En avant-première également, Sophie Zénon présente son nouveau livre d’artiste Pour vivre ici publié en avril 2019 aux éditions Loco, une variation plastique de son travail sur le site vosgien du Hartmannswillerkopf, complétant la vidéo et les photographies présentées dans l’exposition.

      Exposition présentée avec le soutien de la ville de Lannion, du conseil départemental des côtes d’Armor, du Conseil régional de Bretagne et du Ministère de la culture (Drac Bretagne).

      L’Imagerie remercie la Fondation des Treilles pour le prêt des œuvres de Sophie Zénon issues de sa collection et le service Espaces verts-environnement de la Ville de Lannion.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2019
    • Luc Choquer,  De la rue à l’intime 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/©-Luc-Choquer-_-Femmes-distanbul-2-1.jpg
    • 12.04.19 → 16.06.19
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Luc Choquer est un photographe français.

      Il est l’auteur d’une œuvre personnelle inspirée par une approche singulière de ses contemporains.

      Publié une première fois dans le magazine Photoreporter, il signe en 1980 les images d’un sujet paru dans Libération, sur le premier village de Pologne rallié au syndicat Solidarité. Commence dès lors une collaboration suivie avec plusieurs magazines, notamment  Actuel, Marie Claire, Times, Newsweek et GEO.

      La couleur, dont la presse magazine se montre de plus en plus grande consommatrice, oriente bientôt sa démarche esthétique qui lui associe l’usage du flash à contre-courant pour l’époque. Un premier exercice de style sur la France profonde reçoit en 1985 le prix Kodak de la critique photographique.

      > Visites commentées :

      – le vendredi 26 avril à 12h30 par Émilie Teulon
      – le dimanche 12 mai à 15h30 par Luc Choquer
      – le vendredi 14 juin à 18h30 par Luc Choquer

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2019
    • Nobody, not even the rain, has such small hands

    • Exposition
    • 06.04.19 → 26.05.19
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Dove Allouche, Basma Alsharif, Burkard Blümlein, Charbel-joseph H.Boutros, Maggie Madden, Anthony McCall, Evariste Richer, Yoan Sorin et Florian Sumi, Stéphanie Saadé, Ana Vaz

      The anxiety, the excesses, the slumps and the frenetic, breakneck era we and the Earth are going through: this new group exhibition at La Criée centre for contemporary art offers a response in the form of a pause – an adjournment. With all the innocent promise of the first rays of dawn.

      The title – Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains/ Nobody, not even the rain, has such small hands – is the closing line of a famous love poem written in 1931 by the American poet and painter e.e cummings.

      Bringing together works imbued with attentiveness to the invisible and the fleeting, Nobody, not even the rain, has such small hands counters the sound and fury of our everyday lives with the fragile beauty of growth and slow pulsation.

      Like the poet whose personification of rain blurs the boundary between humanity and nature, the works in this exhibition are situated at the junction between natural and manmade objects – between sensation and emotion.  

      Like the poet who endows the rain with hands and vice versa, the works assembled here take issue with a distance – temporal, spatial, contemporary – which this challenge diminishes, or at least curbs.

      Like the poet who loves, this exhibition sets out to reflect tenderness, not to say an experience of dazzlement.

      And tomorrow we shall return to the fire.

    • Galerie Réjane Louin
    • 2019
    • Brigit Ber, Shellfishs et crustaceans

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/coussinderequin5110-Carton-impression-acb.jpg
    • 06.04.19 → 30.06.19
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Daniel Pontoreau, Daniel Pontoreau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/BASSEDEF-lunardelli-couleur-homme-qui-marche.jpg
    • 31.03.19 → 02.06.19
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Michel Mousseau, Territoire des origines

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSC_4378.jpg
    • 31.03.19 → 02.06.19
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Collectif La Maison, À travers champs

    • Exposition
    • 31.03.19 → 02.06.19
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Collection. La composante Peintures

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Image4.png
      Miriam Cahn, Sans titre, 2013. Collection Frac Bretagne © Miriam Cahn. Crédit photo Courtoisie Galerie Jocelyn Wolff
    • 30.03.19 → 26.05.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • John M. Armleder, Silvia Bächli, Martin Barré, Yves Bélorgey, Christian Bonnefoi, Stéphane Bordarier, Miriam Cahn, Alan Charlton, David Diao, Noël Dolla, Jean-François Dubreuil, Esther Ferrer, Hreinn Fridfinsson, Bernard Frize, Simon Hantaï, Hessie, Gottfried Honegger, Jim Isermann, Shirley Jaffe, Peter Joseph, Julije Knifer, Imi Knoebel, Karolina Krasouli, Robert Mangold, Vera Molnar, Richard Monnier, Olivier Mosset, Maria Nordman, Michel Parmentier, François Perrodin, Bernard Piffaretti, Guillaume Pinard, Pascal Pinaud, Bruno Rousselot, Hassan Sharif, Paul Van der Eerden, Claude Viallat, Ian Wallace

      Comme toute exposition réalisée à partir d’une collection, d’un étant-donné, Collection. La composante Peintures opère un prélèvement. À partir de celui-ci, cinq « rapprochements » sont élaborés sans autre ambition que de relire a posteriori et donner à voir les raisons pour lesquelles ces œuvres ont été choisies pour figurer dans l’un des ensembles importants du Frac Bretagne.

      Au début du parcours, Dépeindre la ville se veut un écho à la grande exposition du musée de Bretagne, Rennes, les Vies d’une ville (20 octobre 2018 – 25 août 2019). Au sein de la grande galerie se succèdent ensuite quatre séquences, la première est dédiée au monochrome et à l’art concret, la deuxième réunit des expressions sensibles de la couleur, la troisième mêle librement différentes manières de faire de la peinture et, pour conclure, un espace plus intime met en évidence l’écart parfois infime qui existe entre peinture et dessin. Centrée, sans exclusivité, sur l’art abstrait, Collection. La composante Peintures réunit 75 œuvres de 38 artistes, qui s’emploient à prolonger et sans cesse réinventer une aventure qui traverse le temps depuis la préhistoire, celle de la peinture.

      Dépeindre la ville : dans la galerie Est du Frac Bretagne, deux utopies se font face. L’une, peinte puissamment par Yves Bélorgey, rend compte de l’habitat collectif des années 60 et 70. L’autre est le projet d’une cité nouvelle, où l’homme et la nature coexistent en harmonie, telle que la rêve et tente de la construire Maria Nordman. Entre les deux, Ian Wallace livre encore une autre vision de la ville, une ville qu’il regarde comme un tableau.

      Le champ élargi de la peinture est le propos de la galerie Sud, en quatre salles consécutives. Un premier ensemble, sous l’égide des pionniers que furent Malevitch et Kandinsky, déploie différents moyens pour poursuivre les recherches de l’art concret et approfondir le champ du monochrome : citation, détournement, utilisation de nouveaux outils (l’ordinateur), persistance et exploration d’un même motif, la peinture est ici débarrassée de tout accessoire, réduite à l’essentiel et invite le spectateur à un face-à-face radical.

      Dans la lignée des œuvres acquises au début des années 80 sous le signe du critique d’art Charles Estienne et appartenant de près ou de loin à l’abstraction lyrique, la deuxième salle confronte différents espaces sensibles de la couleur.

      Simon Hantaï en est la figure tutélaire qui, par pliage et nouage, invente autant de façons de faire advenir la couleur. Il s’agit pour les neuf artistes réunis dans cette salle d’analyser les relations externes du tableau avec l’espace réel, et le jeu interne, celui que tissent la toile, la surface, et les formes géométriques ou organiques qui l’animent.

      En forme de prolongement le troisième espace met en évidence une gamme de diverses manières de faire de la peinture. Huit artistes, d’origine et de générations différentes, ont en partage l’appropriation d’objets de récupération, l’adoption de savoir-faire artisanaux créant des dialogues inédits entre « grand art » et culture populaire. Toile de récupération, couture, tricot, empreinte… l’humilité des supports et des outils emporte des réalisations audacieuses tant sur le plan formel que conceptuel.

      Le parcours s’achève par Un cabinet de peintures. Les œuvres qui dialoguent dans cet espace relèvent de formes et d’esthétiques parfois très éloignées ; leur point commun est de se situer sur un fil très ténu et parfois indécidable, celui qui sépare peinture et dessin.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • Biennale Exemplaires 2019 : formes et pratiques de l’édition // “Enseigner et Apprendre”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/joseph.jpg
    • 25.03.19 → 25.04.19
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Le Cabinet du livre d’artiste présente :
       “Enseigner et apprendre”

      Exposition du Lundi 25 mars au jeudi 25 avril 2019
      Vernissage vendredi 29 mars à 17h30

      “De l’abécédaire à l’essai de didactique, en passant par l’encyclopédie, le livre de grammaire, le manuel de botanique ou l’atlas, l’exposition propose une sélection de publications d’artistes sur le thème de la transmission et de l’appropriation du savoir. C’est ainsi l’occasion de voir comment, par l’édition, les artistes s’interrogent sur ce que signifie transmettre, enseigner et apprendre. Cette sélection met en évidence la manière dont ils remettent en cause les outils et méthodes pédagogiques classiques ou encore reconsidèrent les sujets dignes d’être transmis. Tous s’ingénient ainsi à proposer des alternatives, qu’elles soient sur le mode de la parodie ou du détournement, ludiques ou critiques, voire volontairement en marge, décalées, tant dans leur forme que dans le sujet traité ou même le public visé.”

      Avec :
      Erick Beltrán, Anders Bonnesen, Denis Briand, Amir Brito Cadôr, Waltercio Caldas, Claude Closky, Chiara Colombi, Andrew Dadson, Dector & Dupuy, Bruno Di Rosa, Robert Filliou, Yona Friedman, Rainer Ganahl, Paul-Armand Gette, Dorothy Iannone, Florence Inoué, Pierre Joseph, Julien Julienne, Jarosław Kozłowski, Jean-Marie Krauth, Jean-Benoît Lallemand, Yvan Le Bozec, Antoine Lefebvre, Legoville, Thomas Lélu, Miller Levy, Violaine Lochu, Richard Marnier, Bruno Munari, Maurizio Nannucci, Olaf Nicolai, David Poullard, Guillaume Rannou, Dorothea Schulz, Nicolas Simarik, Daniel Spoerri, Batia Suter, Éric Tabuchi, Endre Tót, Bernar Venet, Ian Whittlesea.

      Exposition conçue et réalisée par le Cabinet du livre d’artiste et les étudiantes du Séminaire édition du master Arts plastiques de l’université Rennes 2 encadrées par Marie Boivent et Yann Sérandour.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • Pour en finir avec les chiffres ronds : 50 numéros de Sans niveau ni mètre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/snnm1.jpg
    • 25.03.19 → 29.03.19
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • À l’occasion de la parution du cinquantième numéro de notre journal, par Claude Horstmann, l’édition 2019 du Festival K-barré invite le Cabinet du livre d’artiste à présenter l’ensemble des numéros parus depuis 2007, dans le couloir du bâtiment Érève et à la bibliothèque de l’université Rennes 2, du 25 au 29 mars 2019.

      ***50 numéros : MERCI!!!***

      Finissage le vendredi 29 mars à 17h30 (pendant le vernissage de la biennale Exemplaire 2019 : “Formes et pratiques de l’édition”, puisqu’un clou chasse l’autre)

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • Zineb Sedira, Outside The Lines

    • Exposition
    • 22.03.19 → 30.04.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Une exposition du master 2 Métiers et Arts de l’Exposition 


      Au croisement de la photographie et de la vidéo, l’œuvre de Zineb Sedira (née à 1963) crée des narrations visuelles à la fois subjectives et culturelles en interrogeant l’histoire coloniale.

       

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2019
    • Najah Albukaï, drawings and etchings

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/najah_albukai_acb.jpg
    • 22.03.19 → 25.04.19
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • On August the 13th 2018, the newspaper Libération devoted 5 pages to drawings and testimony from Najah Albukai. Professor of drawing at the University of Damascus, he was arrested by the Syrian regime and incarcerated during 11 months.
      His cartoon report showed practices of torture worthy of the Middle Ages and worst totalitarian regimes. Guest at the EESAB-Lorient site in October 2018 Najah Albukai spoke in conference and workshop with the students of the new master arts visuals for journalism.
      At the end of this first Lorient meeting, the school invited him to exhibit his drawings and a series of  etchings, published especially by the EESAB of Lorient, with the support from the Academy of Fine Arts in Paris.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2019
    • Belle saison

    • Exposition
    • 17.03.19 → 26.05.19
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Gilles Le Guennec, Stéphane Bernigaud, Pascal Pellan

      Galerie Laizé

       

      Gilles Le Guennec

      Relevons les babioles

       

      L’exposition que présente Gilles Le Guennec rejoint à plus grande échelle les particularités artistiques de L’arbre à Barbe, œuvre réalisée pour le parcours d’œuvres dans l’espace public À ciel ouvert. Elle invite les visiteurs à reconsidérer et à relier entre elles des petits objets réduits à des fonds de tiroirs et dont l’utilité première a été délaissée : « Le propos global sur l’art et la technique consiste à revisiter ces babioles promises à la déchetterie. Il ne s’agit pas tant de les recycler que de les sortir de ce cycle utilitariste pour considérer la capacité technique à l’origine de leur élaboration. Pour changer le regard sur ce monde des fonds de tiroir, la monstration envisagée se veut une analyse de leur manipulation. Les dispositifs présentés sont soutenus par une démarche plastique qui met les choses en relation. Bref, ce sont les choses telles qu’elles font qui tiennent le devant de scène. Et scène il y aura, avec un chantier expérimental pour interroger ce qui se fait à notre insu quand on fait, comment ça se fait et ça ne se fait pas. »

      Pour complémenter cette exposition, des fonds de tiroir ont été récoltés auprès des habitants de Bazouges-la-Pérouse.

       

       

       

      Galerie Rapinel et Galerie Thébault

       

      Stéphane Bernigaud

      Stuli laboratorium

       

      Les deux espaces d’exposition présentent des œuvres anciennes, récentes ou en cours de l’artiste Stéphane Bernigaud. Les publics peuvent ainsi appréhender plus facilement le parcours artistique de l’artiste, les enjeux de sa pratique et le processus de création.

      Ainsi, Stéphane Bernigaud propose à la galerie Thébault un ensemble d’œuvres qui témoigne de son intérêt récent pour la peinture et, à la galerie Rapinel, une installation proche du laboratoire où les publics sont invités à découvrir tout au long de la saison la fabrication de son matériau de prédilection : « Ce laboratoire sera une sorte d’antichambre de l’exposition, les matières premières y seront méticuleusement dosées, pesées, combinées et broyées. Les résultats seront consignés, testés sur papier ou toile, et validés. C’est une « cuisine » que j’apprécie tout particulièrement car ce contact direct avec les matières me procure un réel plaisir, une grande satisfaction. Ces tests et ces notes seront exposés. Soit ils seront laissés bruts, soit ils seront recouverts de dessins, de peinture, ou inversement au gré de mes impressions. »

       

       

      Le petit lieu

      Le petit lieu est un espace dédié aux projets éducatifs du Village. C’est un espace d’expérimentation et de restitution des productions réalisées lors d’ateliers avec l’équipe du centre d’art ou avec un artiste.

       

      Pascal Pellan

      Cheminement

       

      Dans le cadre de son exposition Cheminement qui aura lieu l’automne prochain à la galerie Laizé et aux Ateliers du Vent, Pascal Pellan présente les prémices du travail qu’il a débuté en octobre 2018. Cette restitution met en perspective les premières recherches picturales issues de marches que l’artiste a effectuées entre Rennes et Bazouges-la-Pérouse. Ces esquisses annoncent un questionnement sur les perceptions temporelles, visuelles et sensorielles que l’artiste éprouve lors de ses randonnées et traversées paysagères.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2019
    • Olivier Garraud, L’Office du dédain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/O.Garraud_office_dedain.jpg
    • 15.03.19 → 26.04.19
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Un univers noir et blanc, quadrillé, formellement délimité : enfermé dans un tel scénario, fort à parier qu’un artiste se sentirait vite prisonnier. Bien au contraire, en dessins et en mots, Olivier Garraud y déploie son imaginaire avec la plus grande liberté.

      Depuis 2016, l’artiste développe un projet d’envergure L’Office du dessin, qui comptabilise aujourd’hui plus de 150 dessins numérotés. « Dans la forme, Olivier Garraud défend une esthétique modeste, « qui n’aurait l’air de rien » : son support, la feuille quadrillée, renvoie aux dessins des cahiers d’école, de ceux qui comblent l’ennui et autorisent de petites et grandes échappées. […] De facto, le dessin d’Olivier Garraud ne pavane pas, il va à l’essentiel, en empruntant des chemins de non virtuosité, des représentations parfois maladroites, des perspectives qui n’en sont pas vraiment. […] »*

      L’exposition L’Office du dédain, présentée à L’aparté, tire son titre du voisinage phonétique avec la série au long cours de L’Office du dessin. Sur un mode allusif et éclaté, l’artiste aborde dans son travail les grands enjeux idéologiques contemporains, dont il compile les événements quotidiennement dans ses carnets de recherches. A travers l’exposition L’Office du dédain, Olivier Garraud nous offre une vision salutaire, parfois frontale et teintée d’un humour à froid.

       

      * Extrait du texte « Quadriller le sens de la vie » de Eva Prouteau, écrit à l’occasion de la résidence du Centre d’Art de Pontmain en 2018.

    • 40mcube
    • 2019
    • Anca Benera & Arnold Estefan, The Last Particles

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_beneraestefan_1_web.jpg
    • 08.02.19 → 13.04.19
      Exposition
      40mcube
    • As part of the 2019 France-Romania Season, 40mcube presents an exhibition by the duo Anca Benera & Arnold Estefan, after a three-week residence of the artists in the art centre.

      Following their residence at 40mcube, Anca Benera & Arnold Estefan present an exhibition that gathers both existing works and new works produced for the occasion. Through various forms (installations, sculptures, videos, performances, etc.), the artists examine the power relations, the laws and conventions that govern our societies and the citizens, and which they propose to constantly reinvent.

      Their works also shed light on strategies used to institutionalize power, but also on the tension between the individual and the hierarchical systems they are confronted with. By imagining new national, cultural or ethnic affiliations, Anca Benera & Arnold Estefan are interested in the notion of identity and they question our collective memory.

      The artists thus offer a new perspective on national boundaries (Conflict Lines, 2018), which can vary according to geopolitical choices, and landscapes, whose topology can be modified by conflicts (Debrisphere.Landscape as an extension of the military imagination, 2017 – ongoing).

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • project room : CAPUCINE VANDEBROUCK, Variations

    • Exposition
    • 01.02.19 → 07.03.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • John Cornu : C’est avec plaisir que nous présentons à Art & Essai certaines de tes pièces sous l’égide d’un titre : « Variations ». Tu élabores cette exposition depuis quelques temps maintenant et une première question se fait sentir. Pas des moindres… Pourrais-tu essayer de nous décrire les étapes relatives à la création de tes pièces ? Existe-t-il des constantes (intentions, références, intuitions, accidents, hasards…) et penses-tu différemment la création du format « pièce » et la mise en œuvre du format « exposition » ?

      Capucine Vandebrouck : S’il existe une constante, ce serait celle de la connivence que j’entretiens avec l’ordinaire. Je rencontre les matériaux avec lesquels je travaille dans mon environnement proche, là où je vis ou travaille. Par exemple, j’ai commencé à travailler avec l’eau en 2014 lors d’un long séjour à Montréal, où la neige et la glace étaient des matériaux omniprésents et gratuits. Puis, l’année dernière, de violents orages ont endommagé les murs de mon atelier en laissant ainsi la possibilité à l’eau de s’infiltrer pour y former plusieurs flaques. L’eau est un matériau fascinant, insaisissable, qui semble-t-il me poursuit. Quant à ta seconde question, j’élabore dans mon travail des scénarios de l’ordre d’un « faire être » ou d’un « faire exister », les éléments matériologiques que j’utilise relèvent bien souvent d’une condition performative. Le format « pièce » est le temps dans lequel s’inscrit l’écriture de scenarii pour les matériaux, et le format « exposition » est celui de la mise en scène de dispositifs autour de processus vivants ou survivants. Ces dispositifs sont des arrêts sur images, des incarnations transitoires d’une forme de temporalité.

      J.C. : L’eau, le feu, la pierre et la cristallisation, la lumière… Autant de nourritures poétiques qui pourraient nous évoquer des lectures comme celles de Gaston Bachelard, de Roger Caillois, de Gilbert Durant ou encore des productions littéraires comme celles d’Albert Camus ou de François Augiéras… Peux-tu nous dévoiler un peu les lectures qui accompagnent ou participent à ton imaginaire ?

      C.V. : J’admire particulièrement l’œuvre de Gaston Bachelard, notamment lorsqu’il parle « d’imagination matérielle ». En analysant et transformant différents phénomènes naturels (un feu de cheminée, une rivière qui coule…), il dilate notre perception de la matière. Lorsque je lis L’Eau et les rêvesou La Flamme d’une chandelle, j’ai la sensation qu’il sculpte notre rapport avec l’espace et les quatre éléments, et nous propose une nouvelle façon d’habiter la réalité qui nous entoure. Son exploration des propriétés oniriques de la matière nous rappelle que la poétique de l’ordinaire se construit grâce à la mémoire, à ce qu’apportent au présent les souvenirs passés et les réminiscences d’images archaïques. Cette idée qu’une matière puisse témoigner intrinsèquement de multiples temporalités, celle d’un présent, d’un passé et peut-être d’un futur, accompagne mon imaginaire.

      « L’eau est vraiment l’élément transitoire. Il est la métamorphose ontologique essentielle entre le feu et la terre. L’être voué à l’eau est un être en vertige. Il meurt à chaque minute, sans cesse quelque chose de sa substance s’écoule. La mort quotidienne n’est pas la mort exubérante du feu qui perce le ciel de ses flèches ; la mort quotidienne est la mort de l’eau. L’eau coule toujours, l’eau tombe toujours, elle finit toujours en sa mort horizontale. »1

      André Breton – Les Vases communicants,Nuccio Ordine – L’utilité de l’inutile, Ghérasim Luca – Héros-Limite, Rimbaud – Une saison en enfer, Illuminations,Paul Virilio – Esthétique de la disparition: sont les livres qui habitent ma table de nuit. Je tiens également à partager un poème que j’affectionne particulièrement en ce moment, rempli de sens, plein de non sens, mais pas vide de bon sens !

      « le vide vidé de son vide c’est le plein le vide rempli de son vide c’est le vide le vide rempli de son plein c’est le vide le plein vidé de son plein c’est le plein le plein vidé de son vide c’est le plein Je vide vidé de son plein c’est le vide le plein rempli de son plein c’est le plein le plein rempli de son vide c’est le vide le vide rempli de son vide c’est le plein le vide vidé de son plein c’est le plein le plein rempli de son vide c’est le plein le plein vidé de son vide c’est le vide le vide rempli de son plein c’est le plein le plein vidé de son plein c’est le vide le plein rempli de son plein c’est le vide le vide vidé de son vide c’est le vide c’est le plein vide le plein vide vidé de son plein vide de son vide vide rempli et vidé de son vide vide vidé de son plein en plein vide »2

      J.C. : Le fait d’utiliser ton quotidien, de travailler avec « ton environnement proche » me ramène au livre de Clément Rosset intitulé Le réel et son double(vieille lecture que j’aime re-parcourir) et plus particulièrement le chapitre orienté sur « L’illusion métaphysique »… L’auteur tente d’expliquer, entre autres, que le monde que nous qualifions de réel dans le langage courant n’est en fait qu’un « mauvais double », une « duplication falsifiée »… Bref nos modalités sensibles, perceptives et interprétatives impliqueraient une forme de réalité certes analogique – au moins en partie – mais aussi le fait de représentations mentales qui troublent d’emblée l’idée d’une réalité au sens strict du terme. Ces questionnements interviennent-ils dans le « logiciel créatif » qui anime et détermine tes productions ?

      C.V. : Dans ta précédente question tu parles de « nourritures poétiques ». Le terme de poésie renvoie au verbe grec poieinqui signifie faire, produire, transformer de la matière en avenir, et Aristote dans la Poétiqueen réduit l’usage à la représentation du réel (ou mimésis) obtenue par des moyens langagiers spécifiques. En déplaçant des matériaux de leur contexte initial, et en jouant avec les codes du réel et de sa représentation, mon travail se situe dans une démarche poétique. Cette posture sert mon « logiciel créatif » dans son approche de la réalité et du réel. Si le réel est l’effectif ou le concret, alors la réalité est le sentiment du réel. Je souhaite parler de réalité à partir du réel. En créant bien souvent de la présence dans un lieu d’absence, je tente de fournir la preuve de cette réalité imperceptible, un entre deux dans la compréhension et la lecture du réel. Mon champ d’action se situe dans cet espace entre le tangible et l’intangible.

      J’admire particulièrement les œuvres de certains peintres, comme Sébastien Stoskopff, artiste alsacien du XVIIesiècle, avec ses différentes natures mortes aux verres ou Gerhard Richter pour sa série autour de la bougie. Dans les deux cas, c’est un jeu poétique constant entre la représentation matérielle de la réalité et le réel, dans une volonté de nous rappeler le caractère transitoire de toute chose. Ils se situent à mon sens dans une forme d’intemporalité en prenant comme sujet même le temps qui passe. Ils magnifient un quotidien oublié, non pas par la sacralisation de l’objet, mais plutôt en mettant en avant toute la complexité qui peut en jaillir en le rendant singulier. Cette quête de l’émerveillement est quelque chose qui m’anime, c’est un engagement intérieur essentiel et c’est aussi un acte de résistance, lutter pour ne pas succomber à la cécité. Les réalités les plus évidentes, les plus perceptibles et sans doute les plus fondamentales, sont souvent les plus difficiles à voir.

      J.C. : C’est réellement intéressant de comprendre ton positionnement référentiel au regard de tes productions artistiques. J’aimerais terminer ce petit échange par une autre interrogation. Tu es probablement au fait d’un ouvrage sous la direction d’Yves Citton au sein duquel un des auteurs, Martial Poirson, s’exprime en ces termes : « Nous évoluons dans un environnement de plus en plus stylisé, scénographié et scénarisé où l’activité artistique se voit désormais incorporée à l’univers économique, réinscrite dans le monde marchand, au titre de mode de signalisation ou de système d’alerte, autrement dit de sélection, à la manière des « signaux coûteux » décrits par Schaeffer à propos des oiseaux-berceaux […] »3.

      En d’autres termes, l’idée d’économie de l’attention recoupe l’approche de Michel Menger et il est facile de vérifier que beaucoup d’acteurs du monde de l’art – dont certains artistes – instrumentalisent ce système pour exister/co-exister. Beaucoup de foires, de galeries, de revues se complaisent dans des logiques ostentatoires et vont produire une sorte d’adhésion alors même que l’on ne parle plus vraiment d’art. En revanche, j’ai la sensation que cette approche de l’économie de l’attention pourrait se retourner comme un gant au regard de tes propos mais aussi au regard d’autres artistes comme Dominique Ghesquière, Guillaume Leblon et pourquoi pas Michel Verjux ou Nancy Holt. Soient des artistes dont la production implique le fait de « réapprendre » à voir aussi bien dans l’acte de création que dans l’acte de réception. Les pièces que tu as sélectionnées pour Art & Essai sont-elles sous-tendues par cette idée d’un déplacement de nos habitusen terme d’attention ?

      C.V. : Toute la complexité est là, garder une juste mesure entre la réalité vénale du marché de l’art, et une approche intègre et singulière à l’égard de son travail. Ce déplacement d’attention dont tu parles pertinemment bien, intervient chez moi grâce à la curiosité et à l’étonnement qui permettent à mon regard de se rendre mobile. L’étonnement n’est pas un sentiment qu’on éprouve souvent, et c’est pour cette raison qu’il est intense. S’étonner pour moi, c’est l’amorce qui nous offre la possibilité de contourner une vérité qu’on pense absolue dans l’attention que l’on porte aux choses. C’est un travail sur le long terme, ça s’apprend, se cultive et se partage. C’est aussi une sorte de rite processuel du regard et de la pensée, je dirais qu’il faut prendre le temps, ne pas aller trop vite, contempler, ressentir, être en alerte, revenir, comme lorsque l’on cherche à croiser un animal sauvage en forêt.

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      1. Gaston Bachelard, L’Eau et les rêves, Essai sur l’imagination de la matière, Paris, Librairie générale française, 1998, Le Livre de Poche-Biblio Essais,  p. 13.

      2. Ghérasim Luca, Autres Secrets du Vide et du Plein (1913-1994) – Héros-Limite (1953), éditions Le Soleil Noir, réédité par les éditions Corti en 1985.

      3. Martial Poirson, « Capitalisme artiste et optimisation du capital attentionnel » in L’économie de l’attention, Nouvel horizon du capitalisme ?, sous la direction de Yves Citton, Éditions La Découverte, 2014, p. 273.

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      Née en 1985 (France), Capucine Vandebrouck vit et travaille à Strasbourg.

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • Estèla Alliaud & Claire Chesnier, Une réserve de nuit

    • Exposition
    • 01.02.19 → 07.03.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Respectivement sculpteur et peintre, Estèla Alliaud et Claire Chesnier souhaitent faire de cette exposition le lieu d’une rencontre des regards considérant le temps qui se dépose avec lui. Leurs œuvres silencieuses et puissamment arrimées à la présence, seule, nue, sans anecdote, dialoguent naturellement de tensions douces en chocs arides. « Réserve de nuit », titre emprunté au poète Philippe Jaccottet, dit le lien ténu mais éprouvé dans la résistance, d’œuvres pleines de l’épaisseur de l’air, de gestes qui sombrent, d’appels clairs.

      Estèla Aillaud :S’il est toujours difficile de se souvenir le moment précis où une relation a pris une nouvelle tournure, je crois que nos échanges se sont chargés d’une nouvelle densité le jour où nous nous sommes trouvées cette bibliothèque commune. Un ensemble de livres auxquels nous portions le même attachement. Je crois me souvenir qu’il faisait nuit et que c’était devant un café.

      J’évoque la nuit parce que le rapport à la lumière traverse nos préoccupations à chacune, sa présence comme son absence. C’est pourquoi, je crois, emprunter un fragment à une de nos lectures communes (Philippe Jaccottet), comme titre de cette exposition nous est apparu comme une évidence. Je me souviens que nous nous sommes demandées si dire la lumière ce n’était pas oublier la nuit mais dans cette hésitation elle trouve sa place, je crois, comme dans nos travaux à toutes les deux. Je crois que ce qui est intéressant c’est justement ce moment où le regard hésite entre la nuit et le jour, l’ombre ou la lumière, c’est justement dans ces incertitudes visuelles que tout semble possible.

      Tout à l’heure tu m’évoquais ces rapprochements en gestes et en matière ?

      Claire Chesnier :Oui, les gestes pour étendre sont aussi ceux de la nuit. Ils cherchent à taire tout en faisant la lumière. Une histoire de nuit qui se dépose sans faire le noir. La matière se définit mal, elle tangue avec l’incertitude du regard qui glisse d’une incandescence à un « socle de brume ». La coïncidence de ces écrits qui nous lient fonde un rien, un très peu, presque faible. Pas le hasard, mais un simple compagnonnage. C’est pourtant un commencement. Une certaine conscience du pas, de la main qui pose le blanc, le bois, le métal et l’encre. Un certain balancement du cœur aussi, au ras de terre. C’est un peu comme si le bougé des couleurs trouvait son reflet sans image dans la compacité d’un blanc de plâtre qui n’a rien de l’oubli, qui marque le lieu et la rencontre.

      Le blanc habiterait-il pour toi une « réserve de nuit » ?

      E.A. :J’aime bien l’idée que tu me poses cette question tout en sachant que rédiger sa réponse blanchira ma nuit.

      Il y a toutes sortes de blancs et si le blanc peut dire la lumière, il peut tout aussi bien dire la nuit. C’est justement toute la question de la sculpture : comment l’ombre et la lumière cohabitent ou se frictionnent pour donner forme au volume.

      C’est ce qui m’intéresse dans l’utilisation du plâtre comme matière première : réduire la palette au minimum, une seule teinte de départ : le blanc, mais dont les nuances vont être données par les creux et les aspérités de la forme. Il s’agit de parler des variations de teintes de façon très resserrée.

      Je suis très heureuse que pour cette exposition nos travaux entrent en résonnance car, justement, nous abordons la couleur de façon très différente. J’aimerai que tu évoques ton rapport à la réserve, celle du papier, là où la couleur ne va pas ou bien a contrariolà où la couleur déborde. J’ai pensé à cela en voyant à l’atelier tes peintures récentes, au mur. Je me souviens m’être approchée pour lire les bords de ta peinture, voir où le support s’arrêtait, alors que sur certaines de tes productions plus antérieures, toute la liquidité de l‘encre est contenue à l’intérieur du format, entourée du blanc du papier, un geste du bord qui dessine une forme.

      C.C. :Ton blanc reçoit l’ombre. Il est cette modulation fine qui révèle l’espace qu’il habite. Le blanc de mon papier est un excès. Qu’il soit rendu visible comme dans les précédents travaux par une couleur, retenue en ses bords, ou qu’elle soit seulement perceptible du dessous de voiles d’encre, elle est ce qui déborde. Les peintures ici mises en regard avec tes sculptures sont des plein ciels. Avec elles, j’accepte le débord (lumière excessive, matière excentrique et geste de débordement). Avec lui, le vertige. Je n’ai plus de repère, presque plus de composition, de dessin. La réserve de blanc est à demeure de la couleur, pans de transparence. L’épousage du papier à l’encre est ce qui retient l’opacité dans le clair, réserve l’ombre aux transparences du sombre.

      Peut-être cette rencontre de nos nuits peut-elle être le lieu d’une infusion de ton blanc dans mes couleurs et que les couleurs renvoient leur reflet sans sujet dans le ramassé de tes blocs de gestes et de temps.

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      Estèla Alliaud et Claire Chesnier, nées toutes deux en 1986 (France), vivent et travaillent à Paris. Leurs œuvres sont régulièrement exposées en France et à l’étranger et visibles dans plusieurs collections publiques et privées. 

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Elsa Sahal & Guillaume Pinard, Cloune

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cloune-proposition.jpg
    • 25.01.19 → 07.04.19
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Elsa Sahal, Guillaume Pinard

      Cloune est une des nombreuses graphies que le personnage théâtral puis circadien – mieux connu sous le terme anglo-saxon de clown – a connu. Ce mot viendrait du germanique klönne qui signifie motte de terre. On trouve également cette source dans les mots anglais clod et clot qui signifient aussi bien motte que balourd, plouc. Le clown désigne donc ce bouseux qui arrive à la ville et qui va en dérégler les convenances par son comportement. On comprend alors mieux pourquoi le duo de l’Auguste et du clown blanc s’est imposé ; un couple dans lequel l’imprévisible et la maladresse advient sous le regard atterré d’un représentant de l’ordre et de la bienséance.
      Dans cette exposition qui fait se rencontrer Guillaume Pinard et Elsa Sahal, il s’agit bien d’un numéro. Et s’ils n’ont pas transformé la galerie Raymond Hains en piste aux étoiles, les atours d’un spectacle clownesque sont présents.
      Auguste ? Le maquillage, le masque, le grotesque et les postures dégingandées traversent les figures en céramique émaillée d’Elsa Sahal.
      Clown Blanc ? Guillaume Pinard renvoie la balle à sa co-exposante en dé-mesurant certaines de ses œuvres dont il exacerbe les matières et les formes organiques dans des décors monumentaux en trompe l’œil.
      Aussi, cette exposition est-elle un jeu de miroirs déformants entre deux artistes qui aiment utiliser des techniques classiques, les contraintes orthodoxes de traditions pour les corrompre et mieux s’en amuser.

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      « Abstraites et figuratives, adorables et abjectes, élégantes et dégingandées, masculines et féminines, pathétiques et percutantes, les céramiques d’Elsa Sahal donnent naissance à un monde aussi troublant que réjouissant. »

      Parce que cette phrase de Mara Hoberman pourrait tout aussi bien s’appliquer aux œuvres de Guillaume Pinard ; parce que ces deux artistes, tous les deux à leur façon ancrés dans un XXIème siècle de retour à la forme et à son développement dans l’espace, renouvellent les techniques dites traditionnelles – pastels, peinture, fusains pour l’un ou céramique et émaux pour l’autre – nous faisons le pari de les inviter à une première collaboration.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2019
    • Dialogue(s)… Reprises. Maryvonne Le Caignec, Marie-Josée Croizer

    • Exposition
    • 19.01.19 → 13.04.19
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Exploration des corps-territoires sous deux regards, deux affinités au travers de volumes, de dessins, d’installations. Le lieu investi par les deux artistes devient atelier où s’exposent leurs confrontations, leurs questionnements dans un dialogue permanent.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2019
    • David Horvitz, The Shape of a Wave Inside of a Wave

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_DavidHorvitz_LaCriee_V12.jpg
    • 19.01.19 → 10.03.19
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • For his first institutional solo show in France, Californian artist David Horvitz is looking to our perceptions of time and space in terms of variation and interchange. His work makes use of a range of media either material (photographs, books, performances, sculptures) or immaterial (interventions on the Net, narratives, rumours). Heir to both the Romantics and the Conceptualists, he practises an art of play, surprise, rhizomatics and circulation.

      At La Criée centre for contemporary art Horvitz has taken an immaterial aspect of Breton culture as the basis for the exhibition’s key work: Lullaby for a Landscape is an installation comprising 40 brass chimes hanging from the roof structure and providing the 40 notes of the traditional melody Luskellerez Vor (Lullaby of the Sea). The chimes will be played twice by professional musicians as part of performances; the rest of the time it will be up to individual visitors to originate and orchestrate interpretations of their own.

      Visitors play a core part for Horvitz, who enjoys establishing a give-and-take relationship that involves them in his work process. To take one example, you, cloud, rain, river, spring, lake, snow, dew, ice, mist, wave invites the spectator to make free use of the ink stamps and sheets of paper on a table and to take the resultant compositions home with them. Likewise with Nostalgia (18 January 2018 – 10 March 2019 at La Criée centre for contemporary art, Rennes, France), a slide show drawing on the artist’s photo archive: a computer program screens each image and then deletes it definitively, leaving us the only ones to have seen it at that moment – and to have seen it vanish forever.

      Springing from a simple, everyday nomadic practice, the art of David Horvitz is one of transposition: Map of Brittany from a Wednesday is a bouquet of the same kinds of flowers from different, carefully chosen spots in Brittany, but all gathered the same day. The posters for Proposals for Clocks are scattered through the city, sneakily catching the eye of passers-by. Here time and space intersect, generating a geopoetics in which the artist’s subjectivity imbues our imaginary realms.

      David Horvitz brings joy and simplicity to living and working, to shaping ideas as much as forms, to blurring the boundaries between art and life and time and space. He makes it seem self-evident. And a way out, too.

      The title of David Horvitz’s exhibition is taken from a poemby David Antin.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • “MAINS GANTÉES ET PIEDS BOTTÉS : Représentations d’armées de femmes et corps collectifs féminins”

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-2.jpg
    • 17.01.19 → 19.03.19
      Conférence
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • EXPOSITION DU 17 JANVIER AU 19 MARS 2019
      COMMISSARIAT LISE LERICHOMME
      VERNISSAGE JEUDI 17 JANVIER À 18H
      FINISSAGE MARDI 19 MARS DE 15H À 17H30
      CONFÉRENCE PAR LISE LERICHOMME MARDI 19 MARS DE 17H30 À 19H30

      Les femmes en bataillons sont souvent représentées à la façon de caricatures, assignées à n’être que la répétition mécanique ou érotique d’un personnage générique. Pourtant ces alignements de pieds bottés et de mains gantées sont également des motifs émancipateurs. Face aux représentations qui ne laissent pas de place aux identités choisies et moins encore aux héroïnes, nombre d’artistes inventent de nouveaux modèles de corps collectifs et d’armées de femmes.

      Avec : Atelier McClane, Nina Childress, Coco Fusco, Agnès Geoffray, Grandville, Guerrilla Girls, Marie-Ange Guilleminot, Sharon Kivland, Barbara Kruger, Suzanne Lacy, Lennep, Violaine Lochu, Alex Martinis Roe, Meg Mateo Ilasco, Mashid Mohadjerin, Lisa Robertson & Matthew Stadler, Robida, Rosambeau, Xavier Sager, See Red Women’s Workshop, Taroop & Glabel, Miwa Yanagi, Rote Zora, etc., et les fonds iconographiques de la bibliothèque Marguerite Durand.

      + FINISSAGE DE L’EXPOSITION “Mains gantées et pieds bottés” mardi 19 mars 2019, en présence d’Agnès Geoffray et Lise Lerichomme, suivi d’une CONFÉRENCE de Lise Lerichomme, de 17h30 à 19h30, dans le cadre des “Mardis de l’égalité”, Amphi du Pôle numérique – Bât.T.
      Université Rennes 2 / Place du recteur Henri Le Moal
    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2019
    • Exposition Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot, “J’aimerais que Yono Ono vienne à mon vernissage. – Mais yes !”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/C.LePivert_N.Gerot_expo_aparte.png
    • 14.01.19 → 01.03.19
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot ont entamé leur collaboration en 2010 par le biais d’abord de la musique puis rapidement sous la forme d’un projet artistique commun où se mêlent rêves d’exploration, storytelling, bricolage, science-fiction des années 1950 et une certaine improvisation.

      Tout au long de leur temps de résidence à L’aparté, les deux artistes ont entretenu une correspondance écrite, façonnant ainsi le récit comme fil conducteur de leur travail. Entre divagations prosaïques et fictions à quatre mains, l’exposition matérialise ces échanges sous forme d’installations mêlant plusieurs techniques (sculpture, vidéo, dessin) et permet aux artistes de poursuivre le développement d’un univers personnel empreint d’étrangeté, tout en partageant leurs dialogues avec le spectateur. Une sélection de ces textes figure dans l’édition Correspondance, à la fois point de départ et notice de l’exposition.

      Pour ces deux rennais originaires de Brest, Trémelin leur est apparu comme un lieu qui semblait hors de notre espace-temps. Le récit fictionnel qu’ils développent dans l’édition Correspondance traite de la disparition prochaine de l’univers. Alors que l’univers s’évapore, la seule zone visible est le lac de Trémelin, théâtre de différentes histoires où plusieurs personnages venant de mondes parallèles se croisent sans toujours se voir : Arthur et Martha, Georges Brassens, une jeune fille, des motards rockeurs, deux cosmonautes…

      À l’entrée de la salle d’exposition, un petit écran de télévision nous montre l’errance d’un cosmonaute perdu. Son scaphandre et sa combinaison sont posés au sol. Deux acryliques sur contreplaqué ainsi qu’une bannière en toile de coton font office de décor. Le monde, lui, est en train de disparaître figure, comme son titre l’indique, un effacement progressif du paysage, presque doux, comme si petit à petit l’univers se gommait. Anagramme de « L’aparté Trémelin », Art lent, rime pâle se situe entre message codé et carte géographique.

      Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot accordent une place importante à la construction de leur propre mobilier. Ici, il s’agit d’une armoire de style moderniste transformée en table et étagères. Ces éléments servent de support à une série de trente-cinq sculptures en argile composée de figures de jeu d’échecs ainsi que de formes variées. Les pièces ne constituent pas un jeu d’échecs complet : les règles sont à réinventer. Quant au mobilier, il date peut-être de l’époque où Yoko Ono avait imaginé, dans l’œuvre Chess (1966), un jeu d’échecs composé uniquement de pions blancs.

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Effet d’hiver, Cécile Bart

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CecileBart_Visuel4_afficheOK_RVB.jpg
    • 21.12.18 → 10.03.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • À partir du 21 décembre 2018, le Frac Bretagne présente Effet d’hiver, une exposition où Cécile Bart déploie les différents registres de son oeuvre : peintures/écrans, peintures/collages, Lisses et, plus récemment développées, les images, qui combinent images fixes, images animées et surfaces colorées.

      Selon ses propres mots, Cécile Bart est peintre et, en forgeant à la fin des années 1980 ce qui deviendra son outil privilégié, les peintures/écrans, elle a ouvert une voie nouvelle au monochrome, au mode d’apparition des images, au concept-même d’exposition. Dans les espaces du Frac Bretagne, l’artiste construit un parcours qui donne à voir dans le même temps, de multiples configurations des peintures/écrans, de nouvelles versions de Silent Show (CCC OD, Tours 2017-2018), de Virevoltes (Musée des beaux-arts, chapelle de l’Oratoire, Nantes, 2009-2010), des Deux Dames (Musée des Beaux-arts de Dijon, 2005) et des dispositifs aux affinités théâtrales qui, par l’association de différents éléments au mur et dans l’espace, proposent une oeuvre totale, quasi immersive.

      À travers Effet d’hiver, exposition dont l’ampleur est inédite, le visiteur est convié à faire l’expérience d’un art qui tire force et liberté d’une forme de simplicité, de la justesse de ses propositions et qui, continûment, s’enrichit de ses propres prémices.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • project room : Quentin Lefranc & Jean-Luc Moulène

    • Exposition
    • 14.12.18 → 24.01.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Commissariat : John Cornu

      _
      Cette proposition émane d’un rapprochement intuitif entre deux œuvres : d’une part celle de Quentin Lefranc (né en 1987) qui consiste en des structures de chaises non abouties ou en cours de montage (Chairs, 2013-2018) reparties dans l’espace d’exposition, et au mur une sélection de trois des sept affiches Le démon du passage de Jean-Luc Moulène (né en 1955) – appartenant la collection du Frac Bretagne – qui proposent des stills (arrêts sur image) d’un film de Pierre Coulibeuf.
      Le choix curatorial procède ici d’une conjugaison des contraires et de la mise en dialogue d’un simple couple notionnel : intuitif vs didactique.

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • Mateï Bejenaru, Prut

    • Exposition
    • 14.12.18 → 24.01.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Commissariat : Bruno Elisabeth

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      2011 – En cours
      Une étude anthropologique visuelle de la région rurale de la vallée de la rivière Prut, située à l’est de la Roumanie.

      Le projet Prut est une étude interdisciplinaire relative à la région de la vallée de la rivière Prut, située dans l’est de la Roumanie. Dans ce travail Matei Bejenaru se focalise sur ce territoire à travers ses villages, ses modes de vies, ses mentalités, ses dynamiques sociales ou encore son économie.
      La région du Prut est une des régions les plus orientales de l’Union Européenne, située face à la Moldavie, elle est aussi l’une des plus pauvres. Les photographies présentées dans cette exposition s’appuient sur une pratique sociale de l’art, sur l’interaction de l’artiste avec le contexte local. Ces images documentaires sont toutes des prises de vues argentiques, prises à la chambre, elles s’inscrivent dans une approche esthétique de la photographie envisagée comme tableau. Elles sont réalisées sans manipulation et pensées de manière à se départir des influences issues du sensationnalisme des thèmes et sujets photo-journalistiques.

    • Galerie Réjane Louin
    • 2019
    • Dominique De Beir invites Karine Bonneval et Seitoun, Annexes et Digressions 2

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VUE-DDB-SITE.jpg
    • 02.12.18 → 06.01.19
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Les 3 CHA
    • 2019
    • Angela Glajcar, Carte Blanche

    • Exposition
    • 17.11.18 → 19.01.19
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Angela Glajcar is a contemporary German artist exhibiting all over the world. The principle of her works is simple, she aligns leaves, cutting or tearing them to form excavations inspired by glaciers, rock, imaginary vortices … Her favorite material for the design of her works is white paper.

      The formation of layers of paper forms tunnels of light out of the ordinary. Each piece is composed of a torn hole. The accumulation of multiple objects creates a tunnel effect. His work is an exploration of the contrast between shadow and light, as well as the simultaneous expression of fragility and strength.

      At the art center, Angela Glajcar works on Carte Blanche …

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Julie Bonnaud et Fabien Leplae, Plasmes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JBFL-dessin-en-cours-2018web.jpg
    • 19.10.18 → 07.12.18
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Julie Bonnaud et Fabien Leplae travaillent ensemble la peinture et le dessin depuis 2015. Au sein de dispositifs échafaudés par la trame de leurs dialogues, ils tissent en laborantins des conversations entre diverses sphères. La collection, comme répertoire de formes et de concepts, parc de sens et de couleurs ; la stratification des étapes de travail, où le sujet peut devenir l’outil et l’outil le sujet ; et encore la fiction, en tant que principe moteur et grille de lecture.

      A L’aparté, le duo travaillera au troisième volet d’un cycle d’expositions à la suite d’Adventices et d’Une étrange créature hybride, développant des savoir-faire qui œuvrent en combinant les principes de métamorphose, de contre-emploi avec celui de biotope ou encore d’émergence. Chaque œuvre est le rouage d’une vaste mécanique d’ensemble elle-même en gestation. Au même titre que le fusain, le graphite et la peinture, les intuitions, les mots et les références sont convoqués comme autant de matière à pétrir. Rendre visible des réels, depuis, vers et par le dessin.

    • EESAB - Brest, Lorient, Quimper
    • 2019
    • Le Navire invisible

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1080-717lenavireinvisible-acb.jpg
    • 18.10.18 → 06.01.19
      Exposition
      EESAB - Brest, Lorient, Quimper
    • 35 étudiants et 4 enseignants en art et communication de l’EESAB ont travaillé sur le thème du camouflage dans l’espace marin. Ils se sont d’abord intéressés aux jeux d’optique du Razzle Dazzle, technique de camouflage issue du début du XXe siècle. Puis ils se sont inspirés du biomimétisme des poissons des côtes bretonnes. à la recherche d’un bateau à camoufler, ils livrent aujourd’hui leurs  projections artistiques comme autant de tentatives à imaginer sur un navire… invisible.
      Cité de la Voile Eric Tabarly
      Lorient La Base

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2018
    • Arrière-Saison

    • Exposition
    • 14.10.18 → 09.12.18
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Lise Gaudaire, Mael Le Golvan, Thierry Lapeyre

    • L’IMAGERIE
    • 2018
    • “Absences”, photographies de René Tanguy

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_René_Tanguy.jpg
    • 13.10.18 → 01.12.18
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • EESAB → Site de Lorient
    • 2018
    • Massinissa Selmani, Episodes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Lhorizon-était-la-67-x-98-cm-HD-Massinissa-Selmani-ACB.jpg
    • 13.10.18 → 14.12.18
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Massinissa Selmani dessine sur feuille ou dans l’espace les scènes absurdes des comportements humains face à l’architecture des pouvoirs. Ces dessins ne se veulent pas seulement être des anecdotes surréalistes d’un récit inspiré des drames de notre monde. Ils sont à la fois un hurlement et un chuchotement, un éclatement de fureur et une douceur infinie. Ils sont la folie d’une brûlure intérieure dans la question de l’Humanité.

      La passion de Massinissa Selmani n’est pas faite de politique et de violence. Non ! Elle dessine une chose insensée, d’une urgence qui sauve tout face au désespoir, à la solitude et à l’épouvante : la révolte pour tenir debout.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • Damien Deroubaix, Maël Nozahic, 5ème édition des Itinéraires Graphiques

    • Exposition
    • 12.10.18 → 15.12.18
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Partenariat : 5ème édition des Itinéraires Graphiques du Pays de Lorient

      Le Travail de Maël Nozahic et celui de Damien Deroubaix sont avant tout des poèmes sombres sur notre société actuelle. Deux pamphlets qui tirent leurs essences pour l’une comme pour l’autre dans l’histoire de l’art, nos contes d’enfants et légendes, la publicité et internet.

    • Atelier d’Estienne
    • 2018
    • Érik Lorré, Cocons

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-Cocons-newsletter.jpg
    • 11.10.18 → 23.12.18
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Les 3 CHA
    • 2018
    • Nils Völker, “Paddling Pools”, expo-mouvement #2

    • Exposition
    • 06.10.18 → 27.10.18
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Nils Völker is a German artist working around the media, art and technology. First communicating, he then turned to computer science that he has combined with contemporary creation. Her artistic practice is based on electronic programming, combined with a fascination for everyday objects and fragile materials.

      The artist creates large scale sculptures and kinetic installations specific to the sites on which he evolves. The mechanical rhythm is at the center of his work. By incorporating sound and simple components such as moving everyday objects, his minimalist works carry a poetic and emotional depth, constantly changing the setting of the exhibition space.

      At the art center, Nils Völker is working on a proposal plunged into darkness and movement for the second exhibition-movement of the season. New way of apprehending the place and the creation!

    • 40mcube
    • 2018
    • Pauline Boudry/Renate Lorenz, I Want

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/01_40mcube_adr_boudrylorenz_low.jpg
    • 29.09.18 → 01.12.18
      Exposition
      40mcube
    • Pauline Boudry and Renate Lorenz have been working together for more than ten years, making films, and producing installations and sculptures. They describe their research as “queer archaeology”, a way of identifying in history and bringing back to life figures and bodies which have entitled themselves to offer self-descriptions.

      40mcube presents the video installation I Want (2015). The film opens with a protagonist wearing tinted glasses. She speaks: “You should feel as comfortable as possible because these art shows can be deadly”. She uses the first person singular, but we swiftly realize that her identity is a multiple one, and that her “I” is, at the very least, that of the New York punk poet Kathy Acker and the whistle-blower Chelsea Manning. Before shifting to her identity as a woman, this latter was a US army soldier who was sent to Iraq, best known for having downloaded and distributed a certain number of secret military reports, which led to his imprisonment. In the words spoken by the protagonist to the camera, there is thus a mixture of snippets of texts and words uttered by K. Acker and C. Manning, which gravitate around several subjects: anti-militarism, sex, identity and subversion. Through the stances and roles she incarnates, what is involved is both transforming society and waging a personal revolution.

    • 40mcube
    • 2018
    • A Hard Edge With a Soft Core

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_hubhug_biennaleoff_acb.jpg
    • 29.09.18 → 21.10.18
      Exposition
      40mcube
    • Pierre Clément, Kahina Loumi, Mobilier Peint, Nicolas Momein, Samir Mougas, Sylvain Rousseau, Eva Taulois, Victor Vialles

      L’exposition collective A Hard Edge With a Soft Core, qui réunit neuf artistes dont un duo, est en germe depuis une rencontre en résidence à la Cité Internationale des Arts entre Pierre Clément, Nicolas Momein et Samir Mougas. Son pari est de rassembler des artistes travaillant avec des matières molles en cours de solidification qui enregistrent les traces d’un geste.

      Les œuvres de Pierre Clément et Nicolas Momein balisent le spectre du territoire exploré par cette exposition. Au pôle le plus aride, Pierre Clément présente des images numériques sur-tramées avec des motifs réalisés en série dans une impossible projection de l’esprit au fil du parcours de cordelettes synthétiques. À l’autre pôle de ce monde, Nicolas Momein surfe sur les volutes capricieuses d’un matériau de moulage qu’il contraint avec force drippings, contenus dans des shaped-canvases en Plexyglas. Il brouille les pistes entre sculptural et pictural avec ses incroyables chaos figés.

      D’autres rencontres ont rendu la réalisation de ce projet nécessaire : les œuvres de Kahina Loumi démêlent le nœud gordien de cette exposition. Derrière ses couleurs peintes en camaïeux souples, on trouve l’exigence de la composition qui appareille des gestes picturaux avec des éléments de tissu préparés, découpés et cousus entre eux. Ses œuvres croissent ainsi à l’extrémité des ramifications où le pictural et le sculptural se mêlent inextricablement.

      Les objets bien visibles et très dessinés présentés par Eva Taulois et Victor Vialles sont campés au sol de l’espace du HubHug. Le geste d’inscription dans un espace à trois dimensions est renouvelé avec une grâce nerveuse dans les œuvres de Victor Vialles. Impossible de ne pas visualiser le matériau dont serait fait un trait tracé, impossible de manquer les lignes de forces évoquées par la gamme d’objets assemblés autour de ses barres de pole-dance. Cette dimension animiste offerte par les circonvolutions de la matière s’exprime encore davantage dans les œuvres d’Eva Taulois. Elle invoque dans notre dimension deux entités sculpturales singulières, véritables golems de matériaux en expansion renforcés des pouvoirs de la couleur mate. Elles communiquent avec nous en s’exprimant dans un langage fait d’intuitions et d’émotions plus que de mots et de concepts.

      Collant tout à fait à la matière molle qui durcit peu à peu, le dessin projeté par Sylvain Rousseau à une échelle démesurée démontre qu’une forme lisible est une peau vivante. Elle est composée d’éléments fondamentaux, comme l’énergie de l’extrusion qui la fait s’étendre sur une surface et la volonté de pousser l’expérience jusqu’au moment où l’habillage est complet. Les dessins de Samir Mougas sont projetés en creux dans la matière fusible, leurs empreintes sont révélées comme on relève avec du plâtre les indices du passage d’une bête antédiluvienne dans la boue pétrifiée. Ses formes croquées à l’échelle d’un Post-it serpentent dans la résine polyester et rayonnent de l’énergie noire qui porte le spectre de toutes les couleurs visibles jusqu’à nos yeux.

      A Hard Edge With a Soft Core n’aurait rien d’un pari sans la carte blanche offerte au duo d’artistes Mobilier Peint, composé de Flora Moscovici et Yoan Sorin. Flora Moscovici diffuse habilement la peinture dans l’environnement qui en devient le support. Ses œuvres rendent la couleur tangible, palpable et aussi mystérieuse que le serait un phénomène physique inconnu. Yoan Sorin dispose de plusieurs cordes à son arc : ses travaux couvrent plusieurs registres de gestes et annexent différentes formes du temps. Il travaille souvent avec son propre corps qui vectorise une énergie projetée vers l’audience. Mobilier Peint approche le geste qui empreinte la matière en puisant dans une vaste typologie de matériaux, de surfaces et de supports, qui parle au nom de tous les artistes de A Hard Edge With a Soft Core.

      Samir Mougas

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2018
    • Meriem Bennani, Siham & Hafida

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Copy-of-mb-23.jpg
    • 29.09.18 → 02.12.18
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • À Cris Ouverts – title of the 6th edition of Les Ateliers de Rennes – Contemporary Art Biennale – sounds to the ear “or says” other than it reads: “with wide open screams/or crisis/or verse/or green”. It aims to reflect on different ways of being by opening up and enacting distinct paths, not only through dissonance but also through contestation (and sometimes) through the break of meaning that happens with the embracing of the unknown.

      Rather than having recourse to a structure where artworks should de facto fit into themes, the two appointed curators of this 6th edition, Céline Kopp  and Étienne Bernard, intend to present a plurality of artistic practices that operate in the break of the systems that rule our contemporary societies.

      To this end, this Biennale project aims to gather about thirty international artists who have been shaping different ways to inhabit the world, and who are reflecting on distinct imaginaries of a collective whole. The exhibitions will show large bodies of work and new commissions specifically produced for the occasion. Keeping with the investigations carried out by the Biennale’s previous editions on the links between art and economy, the participating artists of this 6th edition are looking beyond the established principles of domestication in which the subordination and management of other subjectivities –human, non–human or post–human– have imposed themselves as the only way to secure value and inhabit the social and natural world.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • DANS L’ÉTHER, LÀ, OU L’EAU

    • Exposition
    • 29.09.18 → 02.12.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • À Cris ouverts, 6e édition des Ateliers de Rennes, Biennale d’art contemporain

      Commissariat : Étienne Bernard & Céline Kopp

      À en juger les petites flaques d’eau qui subsistent au fond des aquariums et les traces humides qui colorent le bord des rideaux, il semblerait que la Galerie Art & Essai ait été inondée puis que l’eau s’en soit retirée, charriant avec elle des résidus de cheveux et de poussière. Chez Paul Maheke, l’eau, élément primordial qui nous constitue et nous entoure, entretient un fort rapport au corps. Elle est dans son travail une matière féministe, politique et poétique, une manière d’envisager l’identité et la mémoire comme un terrain fluide, porteur de nombreuses strates. Une lumière tamisée et légèrement colorée baigne “Dans l’éther, là, ou l’eau” (2018), première exposition personnelle de l’artiste dans un centre d’art en France. Les objets domestiques comme les aquariums et les rideaux y cohabitent avec une dimension cosmologique incarnée par la vaste fresque représentant la planète Jupiter. Il s’y joue quelque chose de l’ordre de la transparence, celle du liquide et du verre, mais également de l’invisible. Dans l’opacité se camouflent peut-être des histoires de fantôme ou d’occultisme. Dans une pièce adjacente, les mains d’un magicien filmées en République dominicaine opèrent une série de gestes qui font apparaître et disparaître du feu, des cartes. Ponctuellement, l’installation est investie par des corps en mouvement qui prennent la parole, chantent. Ainsi les trois performeuses de I took everything and made it my own (the ghost is an appropriationist) entremêlent des récits d’apparition et de visions oraculaires, tissent des références empruntées à la littérature d’Édouard Glissant, d’Audre Lorde comme aux chorégraphies de Michael Jackson. Plus tard, ce seront l’artiste, sa sœur Alix et son frère Simon qui y exploreront le Kindoki, un système de pensée et pratique magiques originaires du Bas-Congo.
      A familiar familial place of confusion poursuivra dans le contexte de la fratrie l’investigation du corps, les énergies et mémoires qui le traversent, ses ombres.

      Né en 1985, Paul Maheke vit et travaille à Londres.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • À Cris Ouverts, 6e édition des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FracBretagneADR2018-600x450_Jean-MarcBallee_1.jpg
      © Jean Marc Ballee
    • 29.09.18 → 02.12.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Terry Adkins, Richard Baquié, Raymond Boisjoly, Pauline Boudry / Renate Lorenz, Volmir Cordeiro, Enrico David, Virgile Fraisse, Kudzanai-Violet Hwami, Yves Laloy, Basim Magdy, Barbara McCullough,Senga Nengudi, Sondra Perry, Jean-Charles de Quillacq, Wu Tsang, Mierle Laderman Ukeles

      La 6e édition de la biennale d’art contemporain Les Ateliers de Rennes met en lumière une pluralité de pratiques artistiques qui opèrent dans les fissures des systèmes régissant nos sociétés contemporaines. L’exposition présentée dans différents lieux, dont le Frac Bretagne, est l’aboutissement d’un dialogue rassemblant une trentaine (dont une douzaine au Frac) d’artistes de dimension internationale, de générations et d’origines diverses, dont les œuvres façonnent d’autres manières d’habiter le monde et d’imaginer l’être collectif.

       

      Exposition produite par l’association Art Norac, dans le cadre des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain

       

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • Madison Bycroft, International Waters

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1Madison-Bycroft_Jolly-RogerAndFriends-vidéo-extraite-de-l-installation-International-Waters_Co-production-galerie-Raymond-Hains-et-Ateliers-de-Rennes.jpg
    • 29.09.18 → 02.12.18
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    •  

      Madison Bycroft (1987, Australie) produit, à lʼinvitation de la galerie Raymond Hains et des Ateliers de Rennes – biennale dʼart contemporain, sa première exposition dʼenvergure en centre dʼart. Ses recherches balaient le spectre des communications, navigant de lʼarticulé à lʼinarticulable. Sa production se déploie sous forme de vidéos, de performances et de sculptures.

      Têtes de Minotaure en papier mâché, mollusques langue pendue, personnages grimés ; telles sont les figures auxquelles Madison Bycroft donne vie dans ses vidéos, sculptures et performances. Souvent au coeur de dispositifs théâtraux, et ce quʼils comprennent comme décors, travestissements et monologues, ces personnages examinent la façon dont nous communiquons entre individus, espèces et les [im] possibilités de la traduction dʼune parole, dʼune émotion. Récemment, lʼattention de lʼartiste sʼest portée sur les homophones, ces mots similaires à lʼoreille mais dont les orthographes et significations diffèrent. Au-delà des jeux sur le langage quʼil induit, lʼhomophone a une dimension plastique et politique : sous une uniformité de surface se cache une multiplicité de sens ; sous une même bannière peuvent se solidariser des identités résolument différentes.

      M. Bycroft envisage cette question dans « International Waters », un ensemble de nouvelles productions présentées à la galerie Raymond Hains. À travers plusieurs vignettes, le film Jolly Rodgers and Friends (2018) conte notamment lʼhistoire de deux femmes pirates embarquées sur un bateau sous les traits dʼhommes. Lʼandrogynie des personnages, les jeux de camouflage participent dʼune dramaturgie qui sʼarticule avec le reste de lʼinstallation dans laquelle on pénètre en montant sur scène. Juché·e·s sur lʼestrade, comme si nous étions les acteur·ice·s de la pièce, nous faisons face à plusieurs sculptures étranges qui sʼavèrent être notre propre public (Bad Crowd, 2018). (…)

       

      Après son master au Piet Zwart Institute of Fine Art (Rotterdam) en 2016, Madison Bycroft a montré ses travaux à la Biennale de Sharjah (Beyrouth, Liban), à Adelaïde (Marseille) en association avec Triangle France, ainsi quʼà Münster (Allemagne), Athènes (Grèce), Christchurch (Nouvelle-Zélande) et New-York (USA).

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Didier Mencoboni, Family Portrait

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Slim-Beijing-3-acrylique-sur-papier-marouflé-sur-dibond-52x30x45cm-2016.jpg
    • 28.09.18 → 03.11.18
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • For his first personal exhibition at the Oniris gallery, Didier Mencoboni presents canvases, works on paper and recent sculptures from 28 September to 03 November 2018.

      Didier Mencoboni’s work answers three essential points: abstraction, concept and color. His work is made up of both small and large formats and periodically calls for different media such as canvas, paper, fabric, plexiglass or other materials. The work of Didier Mencoboni is deliberately experimental. It is necessary for him to vary the disciplines in order not to create habits with a medium. Each technique is an extension of the other: there is the idea of going out of the table to go to volume or rather extend the table.

       

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2018
    • One Piece at a Time : les arts tactiques au travail

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bogoto.jpg
    • 20.09.18 → 20.12.18
      Conférence
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • “ONE PIECE AT A TIME : LES ARTS TACTIQUES AU TRAVAIL”


      EXPOSITION DU 20 SEPTEMBRE AU 20 DÉCEMBRE 2018
      JOURNÉE D’ÉTUDES JEUDI 20 SEPTEMBRE DE 10H À 17H30
      VERNISSAGE JEUDI 20 SEPTEMBRE À 18H
      COMMISSARIAT JIL DANIEL, JAN MIDDELBOS, AURÉLIE NOURY

      « One Piece at a Time » présente un inventaire (provisoire, non-exhaustif et subjectif) de propositions et documents résultant de conduites tactiques et d’attitudes de résistance menées à partir du poste de travail. L’exposition prend la forme d’une bourse du travail parallèle mettant en partage des savoirs (autour d’ateliers, de conférences, de projections et de présentations de documents) ; des moyens de production (perruques, détournements, retournements…) ; des réalisations (dons, échanges).


      Plusieurs intérêts sont à l’origine de cette proposition :
      – Opter pour un regard distancié et critique sur nos cadres et conditions de travail.
      – Adopter les contraintes imposées par ces conditions de travail pour tenter de les retourner au profit d’actions ou de productions parallèles.
      – Engager des processus de résistances à partir d’un quotidien vécu au travail.
      – Produire des « enquêtes » en tentant de rendre compte – à l’extérieur – d’un point de vue de l’intérieur, et à partir des moyens – ou données – accessibles depuis nos postes de travail.
      – Générer de la discussion autour des conditions de travail actuelles et de résistances possibles aujourd’hui.

      « One Piece at a Time » est aussi l’occasion de vérifier l’actualité de ces pratiques et d’en éprouver les limites, que ce soit dans le domaine de l’art ou au-delà. Enfin, cette exposition offre l’opportunité de s’introduire dans les entreprises, et cela par le biais des acteurs de ces mondes : les salariés. Il s’agit de rendre visible ce qui est habituellement caché derrière les portes closes des univers privés de la production et d’assumer collectivement et publiquement le caractère politique que peuvent revêtir ces formes de réappropriation/redistribution directe des savoir-faire, des moyens de production et du temps travail, pratiques habituellement individuelles et (semi-)clandestines. S’ouvre ainsi la possibilité de générer du « faire avec » en résistance, et de produire des « micro-utopies » travaillées à partir du réel.

      + JOURNÉE D’ÉTUDES : “Les arts tactiques au travail”
      20 septembre 2018 / Salle R101 (bâtiment R : ÉRÈVE)
      Université Rennes 2 / Place du recteur Henri Le Moal
      Organisation : Jan Middelbos, Équipe d’accueil Pratiques et Théories de l’Art Contemporain EA7472

      Le poste occupé par les salariés dans l’entreprise peut être retourné de multiples façons au profit d’une production parallèle. Les travailleurs peuvent ainsi chaparder, perruquer (1), jouer, saboter, enquêter, documenter (photo, vidéos, audio ou écrit,…), y mener différents types de grèves (perlées, zélées ou d’occupations,…) et, par leurs actions, se jouer des innombrables contraintes propres à l’entreprise. Si chacune de ces pratiques sont spécifiques – et il ne s’agit pas ici de leur ôter leurs particularités –, il semble qu’elles puissent avoir en commun d’appartenir à ce qu’on pourrait appeler des arts tactiques. Des arts tactiques, au sens où Michel de Certeau disait de la tactique qu’elle « n’a pour lieu que celui de l’autre » puisque, contrairement à la stratégie, elle doit « jouer avec le terrain qui lui est imposé tel que l’organise la loi d’une force étrangère » (2). Dans la continuité de l’investigation menée par Michel de Certeau – qui se proposait d’ « exhumer les formes subreptices que prend la créativité dispersée, tactique et bricoleuse des groupes ou des individus pris désormais dans les filets de la “surveillance (3)” » –, l’ambition de cette journée d’études sera d’offrir un espace de réflexion et d’échange autour de ces arts (ou manières) de faire qui ont cours sur nos lieux et pendant notre temps de travail. Ces rencontres seront alors l’occasion d’interroger les méthodes artistiques au regard d’autres façons de rendre compte – ou d’agir sur – les mondes du travail et d’entamer ainsi une discussion avec des acteurs qui, à partir de points de vue divers (de l’enquête ethnographique, aux récits d’expériences ouvrières…), proposent à leur tour d’autres « versions » de ces mondes et de leurs retournements possibles. Se confronter de cette façon à ces arts rusés au travail nous amènera alors à prendre en considération un certain nombre d’enjeux communs à la fois aux mondes de l’art et à ceux du travail : condition de production et rémunération, place de l’artiste et du salarié dans la division sociale du travail, résistance et subordination, aliénation et épanouissement individuel et collectif, créativité, ingéniosité et retournement des contraintes, rareté et unicité des objets fabriqués en dehors de la production réglementaire et captation possible par les marchés, etc.


      Nous chercherons alors à déployer un éventail de propositions suffisamment large – entre l’action discrétionnaire et celle, plus manifeste, entre l’action fictionnelle et celle, plus en prise avec le réel, entre l’action qui se réclame de l’art et celle qui ne s’en réclame pas, et entre l’action critique et celle récupérée – nous permettant de comprendre différentes tactiques activables à partir de la position de salarié et, dans un même temps, en espérant que ces formes exhumées de créativité et d’inventivité nous incitent, nous donnent envie de faire à notre tour.

      1. Le travail en perruque consiste dans un contexte salarial (sur le lieu et pendant le temps de travail) en la réappropriation individuelle ou collective des moyens de production disponibles (matériaux et outils de production) afin de fabriquer ou transformer un objet en dehors de la production réglementaire de l’entreprise.
      2. Michel de Certeau, L’Invention du quotidien tome 1 : arts de faire, Paris, Gallimard, 1990, p. 60-61.
      3. Ibid., p. XL. Nous soulignons.

      PROGRAMME DE LA JOURNÉE D’ÉTUDES

      10h00 Accueil des participants
      10h15 Introduction de la journée par Jan Middelbos
      10h30 Sophie Lapalu : Peut-on faire des œuvres qui ne soient pas d’art?
      11h15 Robert Kosmann : La perruque ouvrière, définition et débats
      12h15 Repas
      14h00 Olivier Lapert : Je vis du vol et…
      14h45 Véronique Moulinié : Faire et se créer : manipulation de savoirs technologiques et mise en scène de soi.
      15h30 Laurent Marissal : Parler c’est déjà peindre #47
      16h00 Pause
      16h15 Johanna Viprey (par vidéo conférence) : De l’artiste en chauffeur de taxi à l’artiste en commissaire
      16h45 Table ronde des participants et échanges avec le public
      17h30 Fin de la journée d’études
      18h00 Participants et public sont conviés au vernissage de l’exposition « One Piece at a Time : Les arts tactiques au travail » au Cabinet du livre d’artiste.
      Robert Kosmann (né en 1948) entre chez Renault en 1973 où il est fraiseur et syndicaliste CGT. Licencié en 1991 après la fermeture de l’usine de Saint-Ouen, il entre alors dans une période de chômage et de précarité, où il s’inscrit à l’université Paris 8. Il est ensuite salarié de l’administration des impôts et syndiqué à l’Union syndicale Solidaires.  Perruqueur confirmé pendant son temps passé à l’usine, il publie plusieurs articles dans la presse syndicale à ce sujet. Retraité en 2011, il se consacre à la réalisation de biographies ouvrières pour le dictionnaire Maitron et prépare un ouvrage sur la perruque Sorti d’usines (à paraître chez Syllepse, nov. 2018) qui reprend et élargit ses anciens travaux.

      Sophie Lapalu est critique d’art, commissaire d’exposition, docteure en esthétique et science de l’art, elle enseigne à l’École supérieure d’art de Clermont Métropole. Elle est également membre du comité de rédaction de La Belle Revue, matelot du Laboratoire des Hypothèses, correspondante pour *DUUU radio ; elle écrit régulièrement dans des catalogues et a publié plusieurs ouvrages (CUL DE SAC, Astérides, 2014, Rien n’est vrai, tout est permis, Piano Nobile, 2014, De l’action à la conversation, Frac Franche Comté / Les Presses du Réel, 2014). Ses recherches sur l’action furtive l’ont menée à expérimenter les formats au travers d’invitations, d’expositions contées ou de festivals de l’inattention (Glassbox, 2016, L’œil de poisson, Québec, 2018, Clermont Ferrand, 2018).

      Olivier Lapert, Je vis du vol, ma patience est parfois récompensée, et ce que je ramasse est plus intense que ce que j’en fais, en bon suiveur de Filliou et d’autres, quoique je fasse j’essaie d’en faire autre chose. J’aime ce qui n’a pas l’air d’être ce que c’est, les pommes de terres et les oiseaux.

      Laurent Marissal, peintre au bleu (entre autres).

      Véronique Moulinié est anthropologue et directrice de recherche au CNRS (IIAC- équipe LAHIC). Elle travaille, entre autres, sur la culture ouvrière, le bricolage et les environnements singuliers. En somme, sur les réalisations de ceux qu’elle a qualifiés d’« oeuvriers ».  Elle a publié plusieurs articles sur ces divers sujets.

      Johanna Viprey (née en 1979 à Besançon, vit à Genève) a réalisé un Master en Arts visuels à la Head de Genève. Elle poursuit une recherche sur les modes de restitution de l’expérience et les questions de subjectivité liées à la traduction et à la médiation de celle-ci, et ce, à travers des formes et des références interdisciplinaires.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2019
    • Louidgi Beltrame, Mesa curandera

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Louidgi-Beltrame-047.jpg
    • 15.09.18 → 05.01.19
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Louidgi Beltrame’s project Mesa curandera, continues his exploration of methods of human organization throughout contemporary history. In this way, his research in film has brought him to heavily charged locations such as Hiroshima, Chandigarh or even Brasilia. Today, it is the magical rites of healers on the Peruvian desert coast that interest the artist.

      In 2015, he met the curandero José Levis Picon Saguma whose work inscribes itself in the continuity of Pre-Columbian healing rituals. His practice of curandero, a term which signifies “healer” in Spanish, can be included in the larger category of shamanism. During healing ceremonies, known as mesas, José Levis practices this form of vernacular medicine nearly in secret, in areas on the outskirts of towns. His most important plant is the San Pedro, a psychoactive cactus whose earliest ritual use goes back some 3000 years.

      The practice of the curanderos interests Louidgi Beltrame above all as a form of post-colonial resistance. Its characteristic syncretism can be seen as an adaptive camouflage developed by the Andean population in order to survive first the Inquisition and then colonial repression. The current form of this traditional medicine is characterized by successive cultural influences that have been present in the Andean territory. Highlighting in this way the persistence of Pre-Hispanic elements related to shamanistic practices which are particularly based on the use of psychotropic plants.

      In order to film these ceremonies without compromising their unfolding, Louidgi Beltrame had his camera outfitted with a specially designed infrared lens. Unlike the aesthetic of used by surveillance cameras, the pinkish hues seen here accentuate the immersive dimension of the film. The image seems strangely natural, even if we observe that the participants do not completely occupy the space in the darkness that remains abstract for the viewer.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2019
    • Corita Kent, We have no art, we do everything as well as we can

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Sister-Corita-Kent-018.jpg
    • 15.09.18 → 05.01.19
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Corita Kent

      In 1962, Sister Mary Corita Kent, a nun at the Convent of the Immaculate Heart of Mary in Los Angeles, went to the Ferus Gallery to see the famous show where Andy Warhol adopted silkscreen printing with his Campbell’s Soup series.

      “Sister Corita”, as she was known, took holy orders at the age of 18, but she was no novice when it came to art, and the silkscreen was already her favorite medium. She took classes at the Otis College of Art and Design, and at the Couinard Art Institute, and had a PhD in art history from the University of Southern California. She then became a professor at the University of the Immaculate Heart. Yet that moment would be a decisive one, and promote her as the woman who would become the “Pop Art Nun”. As an artist, woman, teacher and nun, Corita could not be pigeonholed. Her silkscreen works showed a celebratory approach to consumer society, running counter to Pop art champions like Robert Rauschenberg, Jasper Johns and Richard Hamilton, in whose work the flaws of materialism appear in a colder light. 1962 was also the year when Pope John XXIII convened the Second Vatican Council, liushering in a great movement of openness espoused by the Church with regard to contemporary culture. In that context of emancipation, Corita appropriated the language of advertising and let color and words enjoy an explosion of freedom. Slogans, lyrics, biblical verses and authors’ quotations were all freely committed to paper in an engaged re-contextualization, indissociable from her faith, conveying values of tolerance as well as resistance to inequalities.

      The works brought together at the Passerelle art centre (covering the period from 1963 to 1067) illustrate this optimism, and her radical approach to art teaching and an growing openeness towards activism. Under the word “TENDER”, the Virgin Mary is, for example, described as laughing at “this riot of sound and colour”. Corita also organized parades for the Mary’s Day celebrations on her campus, where works produced with students were brandished like signs. She encouraged them to go to supermarkets and garages, and to be in contact with local communities. Corita’s commitment to social justice grew as she met friends like Daniel Berrigan, the priest, poet and pacifist militant to whom she referred in her work POWER UP (1965). As a Christian anarchist, Berrigan became one of the ten most wanted fugitives on the FBI’s list in 1968, for his involvement in the anti-Vietnam war movements, while Corita left holy orders that same year, under pressure from the archdiocese, shocked by a 1964 work using a slogan for tomato sauce celebrating the Virgin Mary as “the juiciest tomato of all”.

      In 1968 and 1969, as is shown by the works on view at the Museum of Fine Arts, her shift to the secular world was marked by the inclusion of photographic motifs, the use of fluorescent inks dear to the psychedelic movement, and by straightforward references to “disobedient” figures such as the anti-slavery philosopher Henry David Thoreau, and her friend Joseph Pintauro, former priest, writer and poet, and gay to boot. She quotes E.E. Cummings: “Damn everything except the circus!”.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2019
    • Alexandre Lavet, Everyday, I don’t

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Alexandre-lavet-010.jpg
    • 15.09.18 → 05.01.19
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • The work of Alexandre Lavet has the particularity of fading into its environment, of avoiding any spectacular effects, while refusing all the same to disappear completely. If, since the 1960’s3 a not negligible number of artists have chosen to put an end to their artistic practice in the face of the system of production of exhibitions, of waste, of market speculation, of decoration and even of exuberant monumentality, this has not been the path taken by Alexandre Lavet, who prefers to oppose it with effacement, discretion and vacuousness. Following the example of Douglas Huebler who declared in 1969 “The world is full of objects, more or less interesting: I do not wish to add anymore4”, in his own way, the artist attempts to not add anything, but by using a different strategy that does not deny the object or its materiality. These works also act through the simulation and copying of what is potentially found within standard exhibition spaces and their emblematic “white cube.” In that, he has chosen to continue to produce works that, once they are perceived in the exhibition space, could be mistaken for ready-mades. But these works are in fact anti-ready-mades, for the question at work in Alexdre Lavet’s process questions the possible alternatives to this model, where one has chosen ton add nothing to the surplus of artworks which are ever and always produced, exposed and stored in free ports, and therefore, often emptied of their meaning.

      They are indeed sculptures, paintings, drawings, gestures, images or even sound pieces that make up his body of work, and which adjust themselves to the characteristics of the site in which they are shown: we pass next to a receipt which has been flippantly left on the floor… When we return toward this object, we perceive that it is in fact a simulacra produced by the artiste, who has scrupulously recopied its content with pencil. This is not a simple reproduction of a forgotten scrap of paper: through this painstaking work the artist attempts to give life to an entire world, that of the system of production and consumption, to a whole series of objects that have been purchased and of which this ticket represents the ultimate trace once these objects have been dispersed. It is an ultra minimal and quiet way of representing today’s absurd mass consumption. This ticket also has moved from the personal space of the artist (his studio) to another more collective and community-oriented space (that of openings, of exhibitions that are open to the public…) . Furthermore, this body of work includes its context of production, moments of the artist’s life, and contains the history of his artistic activity, as the cans of beer “Jupiler” testify, which are typical of openings and of the environment around Brussels, where the artist has lived for several years now. Here again, the artist reproduces exactly the logo and the colors of the brand in acrylic, while escaping the ready-made through its augmentation and through the intervention of the painter’s gesture.

      The piece’s titles inform us sometimes how the works are autobiographically charged. Discreetly, the apparent insignificance of the works allows the artist’s process to be glimpsed as well as his constructions as such. They are made up of encounters, activities, jobs, volunteering, travels, passages through certain places and discoveries… In short, a presence through absence which mark the weight of episodes of time. The works spare us the effect produced by artworks that are too physical, voluminous or monumental, which impose themselves upon us and which demand of us a state of passivity in the face of their very existence.

      At the Passerelle Contemporary Art Center, the exhibition Everyday, I don’t offers as part of its program, a space which at first glance appears to be empty. Which can seem strange in the context of an exhibition visit, where the visitor, who is going from one exhibition to another, normally expects to see artworks. Consequently, the empty space is troubling. The artist stages a possible narrative of the exhibition space, which is waiting between installation and deinstallation, where the visitor runs the risk of entering only to come upon a space which is apparently empty of artworks. Are we allowed to go in? Do we dare? The seeming banality of the objects that are present leaves us thinking, and simultaneously questions the status of the exhibition and that of the artwork. The negative impulse of the title could indeed indicate the artist’s decision to do nothing at all, which would explain this state of latent abandon. He invites us in the form of a paradox, to ask ourselves about the concept of artistic work, which is often imperceptible and difficultly quantifiable. Dispersed and fading into their environment, the artworks invite the visitor in this case to make an effort to seek something, to question the status of the artwork and of the artist in the standardized context of the exhibition space at the moment of a spectacular and consumerist turning point in culture.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2019
    • Katia Kameli, Ya Rayi

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Katia-Kameli-001.jpg
    • 15.09.18 → 05.01.19
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Katia Kameli

      Ya Rayi is a reflection on the evolution of raï, a popular Algerian music that embodied the need for expressing the difficult living conditions and taboos in Algeria. In Arabic, raï means ‘opinion’. Through its music and textual créolité (creolity), rai is mirroring Algerian culture. It is an underground genre which has changed and mixed codes from different existing repertoires to bypass social restrictions and make what is muted heard. It is a substitute for the lack of interactions between women and men, between older and younger generations in a society silenced by morality. Questioning rai from yesterday and today is opening a reflection on what is culturally and sociably at stake in Algeria but also in contemporary Muslim society.
      The protagonist is a young man with a Walkman listening to rai tapes. He is wandering, stopping by in front of Disco Maghreb shop in Oran, the historical producer of cheb and cheba. In Paris, he is idling in Barbès neighbourhood, a crucial part in rai development in the 1990s. The faint faces of rai stars Cheb Hasni and Cheikha Rimiti which appear throughout the video on old buildings evoke another temporality. However, rai tapes are still an object of desire, sold and collected in very few shops known by regular visitors. Here, rai music is a ghost, a nostalgic memory, but passion is never far: rewind, press ‘play’ and it starts all over again.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Ihcar, Voyage aux centres du multivers

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-def-ihcar.jpg
    • 07.09.18 → 28.09.18
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • IHCAR est autrice de bandes dessinées et illustratrice à Nantes. Installée à l’atelier Manu Manu de Maison Fumetti, elle y développe un style graphique qui s’appuie sur la texture, la forme et le contraste.

      A L’aparté, réflexions et recherches ont amené l’artiste vers l’exploration d’une narration plus abstraite et conceptuelle, mais toujours en quête de sens et d’esthétisme. C’est donc tout naturellement sur ces pistes graphiques et narratives que les questionnements en lien avec l’astronomie et la métaphysique se sont posés.

      Voyage aux centres du multivers aborde ces mondes parallèles et inconnus qui ne cessent de provoquer chez l’être humain fantasmes, angoisse et curiosité. Ici il est question de perdre ses repères, le temps d’une exposition, afin de flirter avec ce qui n’est pas tangible : dans une géométrie familière et orthonormée s’immiscent des passerelles et des formes qui défient les lois physiques.

      Et si l’expérience fait naître un certain sentiment d’étrangeté, n’est-ce pas un passage obligé pour avoir un regard neuf sur ce qui nous entoure ? Une question qui résonne avec le triptyque final de l’exposition, L’Origine des mondes.

      Dans le cadre de la résidence elle édite également un court récit en bande dessinée, Atlantisme. L’occasion pour IHCAR de parler des eaux troubles de nos souvenirs sentimentaux…

      Exposition organisée dans le cadre du PAZAPA BD de Montfort Communauté programmé du 7 septembre au 27 octobre 2018. En partenariat avec l’association Le Chantier et le réseau Avélia.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2018
    • Pierre, feuille, ciseau, robot

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Facebook-Event-2_Page_1.jpg
    • 06.09.18 → 04.10.18
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Marjorie Abily, Steven Akoun, Julie Béasse, Raphaëlle Beaurin, Paul Bienvault, Hoda Chaib, Norah Cottencin, Pierre-Thomas Deillon, Alice Delanghe, Iris Ferré, Juliette Gautier, Juliette Hamon, Julie Henry, Yi-Ping Huang, Marie Lannou, Chloé Le Cam Gadby, Denis Macrez, Florian Meca, Sarah Montreuil, Maud Oliveira, Lucie Pajot, Yoann Philouze, Candice Quedec, Anaïs Rospars, Pauline Rouet, Guillaume Thireau, Léo Thomas.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • Présentation des nouveautés de l’artothèque

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1.-Guillaume-Goutal.jpg
    • 01.09.18 → 29.09.18
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque a invité Gwenola Furic, spécialiste de la photographie patrimoniale, à porter son regard sur les nouvelles acquisitions de l’artothèque. Cette dernière propose une exposition mettant l’accent sur les matériaux choisis par les artistes.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2018
    • Jules-Eugène Auclair, « La France voyageuse des années 30 »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Auclair-1.jpg
    • 03.08.18 → 30.09.18
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Jules-Eugène Auclair, un photographe français des années 30.

      Le nom et la personnalité de Jules-Eugène Auclair ne sont connus ni du grand public, ni même des historiens de la photographie. Pourtant sa production iconographique fait partie du patrimoine collectif français pour avoir été vue par des générations de voyageurs.

      Jules-Eugène Auclair était photographe indépendant. Les compagnies de chemin de fer ont été pendant 10 ans (de 1929 à 1939) ses principaux commanditaires.

      Né dans l’Indre en 1895, c’est en 1929 que Auclair entreprend un périple vers le Finistère pour mettre en pratique sa connaissance, récemment acquise, de la technique de prise de vue à la chambre.

      Auclair les propose à la vente à la Direction de la Compagnie de l’Etat à Saint-Lazare, qui dessert l’ouest de la France. Une vaste opération de promotion des régions et de développement du tourisme ferroviaire est montée.

      De commande en commande, Auclair devient imperceptiblement le fournisseur officiel, à qui la SNCF (devenue compagnie nationale en 1936), va faire dresser un constat topographique, architectural et ethnologique de la France des années 30.

      En 1939, Jules-Eugène Auclair se positionne à nouveau en précurseur. Il ouvre un studio laboratoire photographique qu’il équipe d’agrandisseurs sur rails LORION : les négatifs sont projetés au mur et la réalisation des tirages au mètre carré est rendue possible.

      Grâce à ce procédé, Auclair se lance dans la réalisation de découvertes photographiques et commence à conquérir le marché du décor de cinéma.

      Janvier 1940: Auclair est démobilisé à Bourges; il en revient en août. 1949 marque la fin de ses activités et de sa vie.

      Clotilde Leroy L’image Sartony

    • Les 3 CHA
    • 2018
    • Hanna Maria Ograbisz-Krawiec, “A propos de rien”

    • Exposition
    • 07.07.18 → 16.09.18
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Hanna Maria Ograbisz-Krawiec is a Polish artist. His artistic work focuses on the dependence of the sculptural form on space and more in relation to the environment.

      For the art center, the artist proposes to intervene with monumental abstract forms that will take place in the chapel. Suspended, ashore or halfway, they formerly a unique course for the eye. Their texture of playing with the transparency and the vision of the visitor.

    • L’art dans les chapelles
    • 2018
    • L’art dans les chapelles – 27th edition

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche2018-artchapellesWEB.jpg
    • 06.07.18 → 16.09.18
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Joan Ayrton, Cécile Beau, Charlotte Charbonnel, Roland Cognet, Marc Couturier, Vincent Dulom, Pascal Pinaud, Laura Gozlan, Silvia Hestnes, Henri Jacobs, Adam Jeppesen, David Renaud, Emilie Satre, Emmanuel Saulnier & Rémy Yadan, Peter Soriano, Marie Zawieja

      Every summer, L’art dans les chapelles presents works by french artists and internationals.
      The exhibitions are settled in chapels all around the city of Pontivy.
      Artists are invited to create works interacting with the architecture of those historical places and their landscapes.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Exposition Julie Giraud, Motels

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/juliegiraudmotel006.jpg
    • 06.07.18 → 26.08.18
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Julie Giraud détourne les images, les construit, les déconstruit pour mieux les analyser et nous en offrir, par la juxtaposition des médiums, une nouvelle perception.

      Ses sujets sont régulièrement travaillés en série : les explosions, la brume, les nuages… A L’aparté, l’artiste propose une invitation au voyage à travers une mise en scène de sérigraphies et de peintures représentant des motels*. Son intérêt pour l’architecture des motels, et l’imaginaire qui s’y rattache, naît d’un voyage en Amérique du Nord.

      En installant une enseigne lumineuse rose sur la façade de L’aparté, l’artiste invite le visiteur à pénétrer dans ce « MOTEL » improvisé. Dans l’exposition, deux mondes se complètent : l’un évoquant la nuit, les lumières des néons, le crissement des gravillons, l’autre, le jour, le paysage écrasé sous la chaleur où tout semble immobile. Pour les intérieurs des chambres de motels, à la décoration à la frontière du kitsch, l’artiste joue avec les motifs et des univers colorés saturés.

      Tous les amoureux de Paris Texas**, des atmosphères désolées des tableaux d’Edward Hopper, des errances à travers les États-Unis, en un mot d’un certain imaginaire américain né de l’immensité géographique du territoire, trouveront dans l’exposition Motels de Julie Giraud source à réflexions… et à contemplation.

      * Contraction de motor car, automobile, et hôtel. Né en Amérique du Nord, le motel est un type d’hébergement hôtelier situé à proximité des grands itinéraires routiers, permettant aux automobilistes de passage de faire une halte.

      ** Paris, Texas est un film franco-allemand réalisé par Wim Wenders, sorti en 1984.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2018
    • Vincent Gicquel, C’est pas grave (No big deal)

    • Exposition
    • 23.06.18 → 26.08.18
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • La Criée centre for contemporary art is welcoming Vincent Gicquel for his first solo exhibition in an art centre. To mark the occasion the artist will be premiering a new series of large watercolours.

       C’est pas grave (No big deal) is produced by La Criée centre for contemporary art in parallel with the Pinault Collection in Rennes exhibition Debout ! (Stand Up!) featuring new paintings by Vincent Gicquel.

      Vincent Gicquel is fond of saying paint flows in his veins, but drawing has a visceral hold on him as well. For this tireless worker drawing, most often in the form of watercolour, can serve as a preliminary study, a quick release for the setbacks and impasses painting sometimes leads him to, a moment of inspiration urgently thrown down on paper, or a long-simmering problem abruptly clobbered.

      In his series of large watercolours for La Criée, Gicquel reprises and elaborates on his favourite subjects – his painterly and humanistic concerns: the place of the decorative motif in painting; the place of the figure in composition; and the place – tragicomic, miserable and risible but also and thereby exhilarating – of human beings in society and the world: Ecce Homo.

      Paralleling his painting and taking it further, Gicquel’s watercolours convey, in its starkest, most concentrated form, all the urgency of the commitment to life and art of this hypersensitive yet amused observer of the human comedy.

    • L’IMAGERIE
    • 2018
    • Estivales photographiques du Trégor 2018 : 40

    • Exposition
    • 23.06.18 → 29.09.18
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Atelier d’Estienne
    • 2018
    • L’art chemin faisant… Bifurquer

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/pieuvre-végétale-2015-papier-maché-ciment-sur-bois.jpg
    • 17.06.18 → 16.09.18
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • MARTA CARADEC, PIERRE HYBRE, PAULINE JULIER, LAURENT LE DEUNFF, QUENTIN MONTAGNE, PASCAL PELLAN, NOEMIE SJÖBERG, ADRIEN VERMONT

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2018
    • Beaux jours 2018

    • Exposition
    • 17.06.18 → 26.08.18
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Marine Bouilloud, Cécile Degouy, Livia Deville, Thierry Farcy, Yann Lestrat, Sarah Lück, Isabelle Maarek, Erwann Tirilly

      GALERIE LAIZÉ

      Thierry Farcy et Isabelle Maarek

      Pierre, feuille, ciseaux

      Suite à une première collaboration en 2015 au Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle de Caen, Thierry Farcy et Isabelle Maarek se réunissent à nouveau et proposent une vision singulière des caractéristiques paysagères de Bazouges-la- Pérouse et de ses alentours. Au rez-de-chaussée de la galerie Laizé, les dessins et les dispositifs lumineux de Thierry Farcy transportent le spectateur dans un univers fantasmagorique. Les paysages de Bazouges et du château de la Ballue semblent surgir d’un monde parallèle. Ces doubles évanescents symbolisent non sans ironie notre incapacité à “saisir” les enjeux écologiques et environnementaux et évoque la disparition. A travers l’archivage et l’inventaire, Isabelle Maarek interroge la place de la végétation dans les paysages normés et urbanisés. Un catalogage d’arbres et de feuilles du territoire revisite l’herbier et personnifie ces éléments naturels. Tels des habitants, l’artiste les répertorie et les identifie pour mieux revendiquer leurs présences et leurs personnalités sur un territoire normalisé et réglementé.

      GALERIE RAPINEL ET GALERIE THÉBAULT

      Livia Deville, Cécile Degouy et Erwann Tirilly

      Flux et autres arrangements #2

      Ces trois artistes peintres se sont réunis pour revendiquer la pratique de la peinture, médium qui réapparaît en France depuis quelques années et qui fait l’objet d’un regain d’intérêt. Cette pratique, ils la développent à partir d’un même protocole : la réalisation d’images picturales à partir de photographies glanées sur internet, tirées de journaux ou issues de fonds personnels.
      A travers sa peinture, Cécile Degouy dénonce une société où l’image est omniprésente. Par des jeux de confrontation formelle et intellectuelle, elle déconstruit les images pour mieux les mettre face à leurs contradictions.
      Livia Deville utilise principalement des photographies de corps téléchargées sur le web. Celles-ci sont ensuite modifiées sur un logiciel de retouche d’images puis reportées sur la toile. Ses compositions plastiques mettent en avant des jeux d’oppositions telles que l’abstrait et la figuration, le visible et l’invisible, le fond et la forme.
      Les œuvres d’Erwann Tirilly sont réalisées à partir d’images religieuses ou médicales. Il créé des univers étranges formés de ces iconographies fusionnées. En résultent des compositions picturales hybrides, symboles d’une société empêchée et aliénée.

      ESPACE PUBLIC

      À ciel ouvert, parcours d’oeuvres dans l’espace public

      Yann Lestrat

      Sans titre

      Agrémenté d’une dimension faussement ludique et participative, le travail de Yann Lestrat mêle radicalisme et légèreté à travers des propositions protéiformes, où des objets banals, chargés de leur utilité première mais extraits de leurs contextes initiaux, dévoilent la réalité d’un monde qui induit des dysfonctionnements tant éthiques que psychologiques. Dans le cadre d’À ciel ouvert, l’artiste présente une sculpture qui conjugue deux objets typiques de la campagne : la rose des vents et l’éolienne. Sans vent, le nord est indiqué grâce à une lettre N en équilibre. Dès que le vent souffle, l’éolienne se met à tourner et la rose des vents perd son utilité première.

      Marine Bouilloud

      Motifs panoramiques

      Les formes géométriques et colorées qui composent les peintures de Marine Bouilloud sont agencées et pensées telle la formule d’un scientifique ou le croquis d’un architecte. Chaque couleur et chaque forme posées sur du papier, de la toile ou sur un mur ont leurs utilités et identités propres et se soutiennent mutuellement pour créer un tout ordonné et harmonieux. Son travail s’appuie et se réfère à de multiples sources théoriques et artistiques. Ses oeuvres décoratives et éminemment picturales revisitent la peinture géométrique et redéfinissent la place de la couleur dans l’espace public et privé. Sur le pignon extérieur de la galerie Laizé, l’artiste propose une peinture murale réalisée à partir des particularités architecturales et paysagères proches.

      Sarah Lück

      Arrivages

      Les sculptures de Sarah Lück sont des assemblages de matériaux usinés et industriels comme le parpaing, le plexiglas, des lattes de parquet ou des briques en verre. Elle pioche dans un stock constitué à l’atelier et, par un jeu de combinaison, conçoit des œuvres éphémères ou pérennes. Les formes et les matières s’imbriquent et constituent des structures colorées et instables qui questionnent le rebut comme reflet d’une société de consommation poussée à son paroxysme. A Bazouges, elle présente une œuvre constituée d’un toit végétal et de sculptures. Intitulée Cairns, elle fait allusion à une tradition ancestrale qui consiste à superposer des éléments naturels récoltés lors de balades pour indiquer un lieu marquant. Les oeuvres installées sur le sol sont réalisées à partir de ce principe : l’artiste a répertorié les éléments industriels et architecturaux caractéristiques de la commune et, par assemblage, les a réunis pour créer des formes sculpturales.

    • 40mcube
    • 2018
    • Benoît-Marie Moriceau, The Relative Size of Things and The Vertigo of The Infinite

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_lcl_bmm_web.jpg
    • 16.06.18 → 04.11.18
      Exposition
      40mcube
    • Benoît-Marie Moriceau’s work varies greatly in terms of both form and scale, from the minimal
modification of the exhibition space to the landcape-scale intervention. All of his work, however, takes into consideration the context in which they are presented or the point of view which makes it possible to apprehend them. Whatever the typology, Benoît-Marie Moriceau’s work pertains to the site, from its spatial configuration to its history and uses.

      For his project at Les Champs Libres, at the invitation of 40mcube, the artist brings together and creates
a dialogue between several distinct aspects of his practice and artistic career: an immersive exhibition displaying, on a reduced scale, a collection of works, and an installation visible from the panorama of the library. From this space dedicated to the transfer of knowledge, and its location within the city, Benoît-Marie Moriceau presents a two-part exhibition that involves, through sampling, multiple and fragmentary places and temporalities.

    • Lendroit éditions
    • 2018
    • Jean-Jacques Dumont, Sans autres modifications

    • Exposition
    • 16.06.18 → 01.09.18
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Le Lieu de la Photographie
    • 2018
    • Juliette Agnel, L’épaisseur du temps 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Nocturnes2.jpg
    • 08.06.18 → 25.07.18
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Pendant près de 10 ans, Juliette Agnel a été en route. Elle a traversé des territoires, voyagé au Mali où les routes sont rouges, en Côte d’Ivoire où elles apparaissent vertes ou bien encore au Niger où on les découvre jaunes. De l’Afrique, jusqu’à la Corée, de l’Islande à la Norvège, son appareil photo et sa caméra se sont fait le réceptacle de contrées à explorer, de rencontres à faire.

      «J’ai cru pendant longtemps que j’allais faire du documentaire », explique-t-elle. C’est de cette première ambition, grâce à laquelle elle a travaillé avec les équipes de Jean Rouch et s’est confrontée à l’ethnographie, que lui est resté le goût pour les voyages et la découverte. Mais, dit-elle encore : « les paysages étaient toujours pour moi à la fois traversés et imaginés, des supports de fiction».

      C’est dans ce sens qu’il faudra comprendre sa série Laps, réalisée entre 2003 et 2005 au Niger, en Côte d’Ivoire et en Guinée, série éminemment subjective dans laquelle elle filme des routes en Super 8, ces routes qui sont aussi celles de ses racines puisque c’est là, sur ces terres lointaines, que sa grand-mère est née. Les images, fruit d’un flux arrêté, sont pleines de grain, mais la lumière de l’Afrique semble avoir laissé sa marque sur ces routes à n’en plus finir.

      C’est avec la série Coréenne, puis celle des Éblouis que pour la première fois des visages émergent de l’obscurité. Chargés d’une intense picturalité, ces portraits sont réalisés grâce à un dispositif de camera obscura numérique. Une chambre noire nous ramène aux origines de la photographie et permet la création d’une image originelle. Témoignant du monde, apparition, ou disparition, les images obtenues, conservent ce halo dans lequel se forme une zone d’incertitude visuelle où le temps se dilate.

      Léa Bismuth

    • 40mcube
    • 2018
    • Marielle Chabal, As Free As Ones Could Claim

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_mariellechabal_1.jpg
    • 18.05.18 → 21.07.18
      Exposition
      40mcube
    • Marielle Chabal develops literary ctions that lead to sculptural and pictorial forms. The exhibition As Free As Ones Could Claim brings together documents, models and a lm retracing the history of the utopian Halmen community and the creation of the city of Al-Qamar in 2023…

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Rika Tanaka, Une question de temps

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Rika_Tanaka72dpi.jpg
    • 18.05.18 → 28.06.18
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Un capharnaüm. C’est la première impression que donne l’espace de travail de Rika Tanaka. Une fois passé le seuil de son atelier, quelques pas seulement nous entraînent au cœur d’un véritable méandre de croquis, de volumes en plâtre, de plaques de bois, de photographies et d’une vaste panoplie d’outils et d’objets hétéroclite. C’est dans ce désordre dont l’artiste ne peut se passer que sont conçues ses productions graphiques et sculpturales.

      Les murs sont littéralement tapissés de dessins agrémentés de chiffres et autres notes d’abord tracés dans de vieux carnets. Bien qu’il ne s’agisse que d’esquisses, voire de pense-bêtes qui remplissent déjà plusieurs cartons empilés dans un coin de l’atelier, le choix du papier est primordial. Sa couleur, son état de conservation ou encore le motif imprimé qu’il propose influencent directement la main de Rika Tanaka. Quelques pages restent même vierges et rejoignent l’immense collection d’objets éparses de l’artiste : cartes anciennes, coquillages fossilisés, fruits séchés, minéraux, flacons de verre, plumes d’oiseaux, miroirs, etc.

      Aucun ne se distingue par sa rareté ou une quelconque valeur pécuniaire. Précautionneusement classés selon leurs formes, leur taille ou leur origine, la plupart sont issus de collectes en milieu naturel, de brocantes et de dépôts-vente. Leur statut est en tout point similaire aux ébauches scotchées aux murs. Ils sont les germes, les prémisses de projets à venir. Certains engendreront des formes nouvelles et abstraites, certains se multiplieront par la technique du moulage ou de la photocopie, quand d’autres seront préservés pour leurs qualités intrinsèques. Environnée de ses matériaux de préparation, l’artiste déploie son laboratoire. Les expériences sont multiples et simultanées ; peu de résultats en revanche quittent l’atelier pour une présentation publique. L’obtention d’un seul moulage de mains jointes en ciment ne demande pas seulement la réalisation préalable de divers modèles en plâtre afin de trouver la forme et le geste adéquats. Plusieurs tirages successifs sont nécessaires, en plâtre, en pierre reconstituée, en silicone et finalement en ciment pour définir le meilleur matériau comme la meilleure manière de l’utiliser. Chaque pièce est le fruit de lentes et parfois difficiles opérations. Le titre de l’exposition est sans ambiguïté. Le temps est une donnée fondamentale dans la pratique de Rika Tanaka. Pourtant, ni le labeur ni la patience observée par l’artiste ne transparaissent dans ses œuvres. Ses interventions sont ténues, discrètes, au point de se confondre avec les marques du roulis des vagues sur un coquillage ou les rognures d’insectes xylophages sur un morceau de bois. Son travail se limite parfois à un simple surlignage de ces effets de la nature auxquels on ne prête généralement pas attention. Après plusieurs mois de séchage et d’observation par exemple, la simple incrustation de feuilles d’or et d’argent relève et révèle tout à la fois le relief si particulier d’un épi de maïs. Cette mise en valeur d’objets naturels n’est pas sans rappeler la longue tradition occidentale des cabinets de curiosités. À l’instar des savants européens de la Renaissance, l’artiste se plaît d’ailleurs à réunir des éléments volontairement disparates selon des analogies de forme, de couleur et de texture. Ces rapprochements d’objets extraits de leurs cadres habituels ne sont pas non plus sans rappeler un certain surréalisme en faisant émerger une esthétique, un onirisme de l’étrange*. Ces deux références ne sont après tout pas si éloignées. Il n’est que de se rappeler la décoration étonnante de l’appartement d’André Breton aujourd’hui visible au Centre Georges Pompidou. Or, plus encore que ces sources occidentales que reconnaît volontiers l’artiste, les compositions présentées à L’aparté semblent davantage témoigner d’une philosophie — et l’on serait tenté de parler d’une sensibilité — toute japonaise, celle du Wabi-Sabi. Appliquée dès le XVᵉ siècle par le moine Murata Jukō, cette pensée unit « le wabi (solitude, simplicité, mélancolie, nature, tristesse, asymétrie, irrégularité…) au sabi (altération par le temps, décrépitude des choses vieillissantes, patine des objets…), pour faire l’apologie de l’éphémère, de la fragilité, de la beauté des choses imparfaites et modestes**». Ainsi pourrait s’expliquer le goût de l’artiste pour les matériaux a priori pauvres et sans attrait que sont les boutons de vêtement ou les copeaux de bois ramassés au gré de ses promenades autour de l’étang de Trémelin. En les disposant sur des supports sobres mais néanmoins ouvragés, l’artiste dévoile toute la singularité de ces objets de rebut. Plus encore qu’à une observation méticuleuse de ces spécimens, elle nous invite à leur contemplation. Tout comme des suiseki, ces pierres aux formes de paysages collectionnées par les lettrés nippons, chaque élément, aussi humble soit-il, se pare de mille et un parements jusqu’à la simple peau de courgette qui, sous le regard attentif de Rika Tanaka, se transfigure en modèle cosmographique. « Ainsi le minuscule, porte étroite s’il en est, ouvre un monde. Le détail d’une chose peut être le signe d’un monde nouveau, d’un monde qui comme tous les mondes, contient les attributs de la grandeur***».

      Texte écrit par Quentin Montagne, mai 2018

      * Abraham Moles, Psychologie du kitsch, Paris, Pocket, 2016, p.32.

      ** Magali Laigne, « Transient Beauty (wabi sabi) », Techniques & Culture, n°57, 2011, pp.256-267.

      *** Gaston Bachelard, La Poétique de l’espace, Paris, PUF, 1998, p.146.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2018
    • Des artistes à l’école. Résidences d’artistes au milieu scolaire: Antoine Vincens de Tapol, Eric Bouttier, Simon Augade et Thomas Daveluy

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/V_31md.jpg
    • 17.05.18 → 26.05.18
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • N. DESCRIPTION (FRANÇAIS)

      La Galerie Le Lieu accueillera du 17 au 26 mai trois Résidences d’artistes au milieu scolaire:

      RÉSIDENCE ILES DU PONANT – GROIX / BELLE ILE

      Antoine de Tapol (photographe)

      « L’adolescence dans les îles»

      Collège des îles du Ponant et Collège Michel Lotte de Belle île.

      Le photographe Antoine VINCENS de TAPOL est représenté par la Galerie Le Lieu. Il a réalisé

      avec les collégiens, une série photographiques où les élèves ont été les acteurs de leurs histoires.

      Projet porté par la Galerie Le Lieu

      RÉSIDENCE BIEUZY LES EAUX et GAVRES

      Eric Bouttier (photographe)

      « Le Territoire du quotidien – Cartes Postales»

      École Roland Le Merlus, Bieuzy-les-Eaux – École Anita Conti, Gâvres.

      L’idée a été d’établir, par le biais de la carte postale envisagée à la fois comme médium artistique et

      comme outil de communication sociétale, une correspondance visuelle et écrite entre deux classes,

      de deux écoles différentes : une école de bord de mer et une école de campagne.

      Projet porté par la Galerie Le Lieu

      RÉSIDENCE ÉCOLE DE KEROMAN – LORIENT

      Simon Augade et Thomas Daveluy

      « Micro-morphose»

      École primaire de Keroman.

      Dans le cadre du dispositif “Des artistes à l’école”, deux artistes de l’association Multi-Prises ont été

      invités à construire des ateliers artistiques. L’idée a été de concevoir et réaliser un échiquier à partir

      de la création de pièces en 3D, permettant ainsi la rencontre entre le monde de l’éducation, de la

      création et des nouvelles technologies.

      Projet porté par le Domaine de Kerguéhennec.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • Le cristal qui songe

    • Exposition
    • 16.05.18 → 14.06.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • François et Bernard Baschet, Cécile Beau, Dominique Blais, Thomas Brun, Julien Discrit et Thomas Dupouy, Guillaume Gouerou, Angélique Lecaille, Julien Nédélec et une sélection de minéraux inspirée du " Poème des pierres précieuses" de Marbode de Rennes

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • Christophe Robin, Prétexte

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Christophe-Robin.jpg
    • 12.05.18 → 14.07.18
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • “Je recherche une forme, une couleur, une musique, une poésie… en somme un prétexte. C’est à partir du texte que je puise le plus souvent ma source. Le mot est mon matériau, il devient motif.” Aujourd’hui, l’artiste développe davantage l’idée d’un prétexte dans le but d’habiller/habiter l’espace. “À la fois atelier et lieu de résidence, entre intimité et exhibition, la galerie s’empare d’un quotidien pour réinventer la rencontre, le dialogue.”

    • Le Volume
    • 2018
    • Laurent Guizard, Faites de chaque instant

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/expo-laurent-Guizard-web.jpg
    • 11.05.18 → 09.06.18
      Exposition
      Le Volume
    • Laurent Guizard

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2018
    • « Bibliothèque estudiantine #10 »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/462f38104ea18e5a957519a9d118f906.jpg
    • 03.05.18 → 31.05.18
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      — “BIBLIOTHÈQUE ESTUDIANTINE #10”
      Exposition collective réunissant neuf écoles d’art francophones.

      EXPOSITION DU 3 AU 31 MAI 2018
      VERNISSAGE JEUDI 3 MAI DE 14H À 17H


      L’exposition consacrée à la création étudiante s’ouvre, à partir de cette année, à plusieurs écoles d’art françaises, suisses et belges afin de réunir les meilleurs travaux réalisés dans l’année au sein de chaque structure partenaire.

      BIBLIOTHÈQUE ESTUDIANTINE #10
      avec les travaux des étudiants de :
      EESAB Rennes
      PN ENSBA Paris
      ESA Tourcoing
      ESADHaR Rouen
      ESADSE Saint-Étienne
      HEAD Genève
      La Cambre Bruxelles
      Université Lille 3
      Université Rennes 2

      Avec : Steven Akoun, Gwladys Alonzo, Clémence Althabegoïty, Quentin Alves, Océane Azeau, Liloë Bartnik, Audrey Bertoïa, Brigida Bocini, Léa Bouttier, Anaïs Caron, Paul Caharet, Lou Celli, Simon Chemineau, Pauline Cordier, Nelly Courtois, Ben Dabush, Barbara Decrook, Juliette Dérutin, Alexis Etienne, Caroline Etter, Typhaine Faunière, Clemens Fellmann, Sabrina Fernandez, Julie Gaubert, Victor Gogly, Juliette Green, Karl von Hammerstein, Christelle Herbert, Yi-Ping Huang, Alma Hosseini-Oskouei, Marie Johannot, Anton Kessel, Sarah Laaroussi, Morgane Lainier, Raphaël de la Morinerie, Fleur Leclère, Marcel Mariotte, Amandine Ostak, Mathias Pfund, Léa Ripoche, Marie Rosier, Alizée Ségard, Mathilde Segonds, Pauline Soulier, Laura Spozio, Tina Schwitzgebel, Laëtitia Szuzurek, Antoine Tarkowski, Hélène Thomas, Alexandre Texier, Léa Valet, Lucie Vidal, Jee Yeongseo, Zhao Yu, et bien d’autres.

      Remerciements à Marie Boivent, Yves Chaudouët, Dominique De Beir, Nathalie Delbard, Océane Delleaux, Veronika Doszla, Laurent Duthion, Barbara Fédier, Véronique Goudinoux, Anne Goy, Odile Le Borgne, Pierre Leguillon, Stéphane Le Mercier, Laurence Lépron, Anne-Émilie Philippe, Valérie Poifol, Fabienne Radi, Catherine Schwartz, Yann Sérandour, Muriel Taragano et Élodie Wysocki, et à l’ensemble des étudiants participants

    • Lendroit éditions
    • 2018
    • Icinori, Barrages

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Barrage_web.jpg
    • 27.04.18 → 10.06.18
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Pooya Abbasian
    • 2018
    • Pooya Abbasian, Living discreetly behind your face

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/unnamed-1-1.jpg
    • 14.04.18 → 25.06.18
      Exposition
      Pooya Abbasian
    • L’exposition “Discreetly living behind your face” sera visible jusqu’au 25 juin.

      La galerie présente cette exposition dans le cadre de RENDEZ VOUS A SAINT-BRIAC , parcours d’art contemporain www.festivartsaintbriac.fr

    • L’IMAGERIE
    • 2018
    • Didier Frouin-Guillery – Serial Collector

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Serial-collector_Didier-Frouin-Guillery_2.jpg
    • 10.04.18 → 09.06.18
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Photographe et plasticien, Didier Frouin-Guillery est aussi un collectionneur de collections en tous genres. Dans cette exposition, il met en scène un parcours qui combine une collecte d’images et d’objets, glanés ces vingt cinq dernières années, avec des créations aux techniques diverses (photographie, collage, assemblage, sculpture, dessin).

      Au fil du temps, la photographie a pris une place majeure dans le travail de l’artiste qui se définit comme un « chasseur-cueilleur » d’images. Sa pratique s’énonce dans un double mouvement. Observateur de tous les événements du quotidien, le photographe fait de ses captures de choses anodines, ou qu’on ne voit plus, des curiosités poétiques à interroger. Il est aussi “guetteur” dans les divers espaces du monde de l’art, attentif aux visiteurs tout autant qu’aux œuvres. Grand amateur d’histoire de l’art, le photographe dit que son regard a beaucoup, voire tout appris de la peinture.

      Didier Frouin-Guillery ne présente pas de photos individuelles. Après le temps de la prise de vue, il entame systématiquement un travail de montage de deux ou trois images. Ses diptyques ou triptyques prennent la forme de curieuses associations et d’assemblages inédits. L’artiste joue ainsi d’allers-retours de sens et d’énigme entre la chose et sa photographie, et entre les photographies à l’intérieur de chacun de ses ensembles. On peut y chercher des correspondances de sujets ou d’histoires, de lieu ou de temps, et des accords, ou des oppositions, de couleur, de forme et de composition. Chaque montage constitue une sorte de haïku visuel qui concentre et déroute en même temps le regard.

      Dans son cheminement, l’artiste trace une arborescence de signes nourrie de culture populaire et d’histoire de l’art, d’histoire personnelle et d’histoires collectives. Il compose un récit poétique où chacun peut se reconnaître, questionner sa mémoire et son imaginaire.

      Didier Frouin-Guillery est né à Rabat (Maroc). Après une formation de sociologie et d’ethnologie, il poursuit, sous la direction de Bernard Teyssèdre, des études d’arts plastiques à l’Université de Paris 1. Il vit et travaille à Quimper.

    • Les 3 CHA
    • 2018
    • Marc Georgeault, INsect’ INside

    • Exposition
    • 07.04.18 → 16.06.18
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Marc Georgeault is a Breton sculptor close to nature and affected by our way of living with her. His technical skills around metal and wood enable him to produce relevant and original works, in dialogue with the place and its audience, always nourished by its ethical values in a breath of contemporary creation.

      At the art center, the change of scale of the different installations and sculptures will change the perception of our relationship to insects and initiate reflection on our position as a self-proclaimed superior species. Passing the door is a symbolic opening to another present you will cross.

      Get ready for the invasion of insects and open your eyes as soon as you cross the moat!

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • “À bonne enseigne”

    • Exposition
    • 06.04.18 → 06.07.18
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Raymond Hains
      et
      Francis Baudevin, Claude Closky, François Curlet, Ryan Gander, Gavillet & Rust, Manon Recordon, Michael Riedel, Franck Scurti, Alain Séchas

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Geneviève Asse – Outside

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Asse.jpg
    • 05.04.18 → 08.04.18
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Gallery Oniris devotes a personal exhibition to Geneviève Asse during the ART PARIS ART FAIR SHOW, from 5 to 8 april 2018.

      Painter of light, Geneviève Asse is first identified today by an incomparable color, the "blue ASSE". Present in the largest public collections and in many international exhibitions, she has been a major artist on the French scene since the early 1950s.
      
      more informations : http://www.galerie-oniris.fr/actus/salons/art-paris/
    • Galerie Réjane Louin
    • 2018
    • Olivier Michel, Pierre-Alexandre Remy, Assonance résonante

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-recto.jpg
    • 31.03.18 → 24.06.18
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Idée de la répétition d’un même système (assonance) doublée de son amplification (résonance) .


      «Il est rare, lors d’une expo en duo, que les œuvres présentées entretiennent des liens si organiques qu’il est parfois difficile, sans le recours des cartels, d’en attribuer la paternité à l’un où l’autre artiste » Cédric Loire / Entre-Deux (2015)

      Cette exposition d’Olivier Michel et Pierre-Alexandre Remy à la galerie Réjane Louin est la deuxième collaboration de ces artistes qui aiment à éprouver le travail de l’un au regard de celui de l’autre. Ici, tous les deux jouent selon une partition linéaire : quand pour l’un elle serpente et envahie le papier, pour l’autre elle s’élève et se déploie dans l’espace. Dans un mouvement d’écho amplifié, les œuvres convoquées relèvent d’un système de répétition de lignes assonantes qui entrent en résonance sur les murs et dans l’espace de la galerie. Qu’il soit réalisé au stylo bic, ou en acier, qu’il se perde en méandres de pvc souple, ou qu’il trouve sa voie en suivant le filigrane d’un verre torsadé ; le trait relie intimement les deux artistes, qui aiment à se promener de concert sur ce chemin de traverse.

      Les œuvres sont nées dans l’atelier de chacun, de manière indépendante et non concertée, mais leurs auteurs ont pris soin de les choisir précisément pour qu’elles puissent s’entendre et rentrer en résonance. L’une d’elle pourtant, est née de discussions téléphoniques intenses, se construisant au fil des points joués en un ping-pong hertzien. Olivier et Pierre-Alexandre avaient construit l’ensemble de leur première exposition sur ce principe, et l’on peut entendre qu’ils ont retrouvé avec gaieté leurs règles de composition.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • Sammy Baloji, Arracher quelques bribes précises au vide qui se creuse 

    • Exposition
    • 30.03.18 → 30.04.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Galerie du Faouëdic
    • 2018
    • Oscar Yana, Sueños y Paso a paso

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/id®e-visuel-1.jpg
    • 23.03.18 → 20.05.18
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • Georges Peignard, Varlamov

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Georges-Peignard.jpg
    • 17.03.18 → 28.04.18
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Cette exposition composée essentiellement de sculptures, est conçue à l’image d’un paysage, une étendue, comme seule une plaine immense le permettrait. Les figures et les choses qui le traversent se distinguent par leur inquiétude à espérer un lieu qui puisse enfin être un ici.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2018
    • Hervé Beurel, Récolement

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/herve-beurel-recolement-phakt-2018.jpg
    • 16.03.18 → 20.04.18
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • A photo exhibition of the artist Hervé Beurel on the works of public order and their becoming in the city.
      
      Hervé Beurel's project begins with the acquisition in a depository sale of a book published in 1969 by the Deposit and Consignment Office and its subsidiary the central real estate company SCIC. This book, L'art présent dans la cité, is a mainstream work, prefaced by L. P. Leroy, president of the SCIC, and accompanied by a second text written by the art critic Adam Saulnier. It includes a hundred pages of illustrations of works realized in the public space, within the many real estate programs that the SCIC built in the 60s to reduce the shortage of social housing. For the novelty of the editorial project, for the quality of the model, for the emblematic character of the choice of works and artists working in public space in France in the 1960s, and finally for the prophetic and enthusiastic tone of the texts announcing the realization Of a utopia, Hervé Beurel decided to revisit each of the sites recorded in the book.
      
      Formed at the Ecole des Beaux-Arts in Lorient, Hervé Beurel has been pursuing since 1986 a photographic research that focuses on capturing reality by separating subjectivity or anecdote. He is interested in the reality of the materials and forms to give an abstract vision by always privileging a minimum visual vocabulary: frontal shot, a very tight framing, on the scale of the object. Urban space has become one of its favorite themes since 2004, when it began the series Public Collections, resulting from wanderings in the cities during its travels. The artist then identifies all that belongs to the mural decoration, most often a public commission linked to the artistic 1%, whose status remains uncertain.
    • Le Volume
    • 2018
    • Leyto

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Grimm-leyto-web.jpg
    • 16.03.18 → 25.04.18
      Exposition
      Le Volume
    • Leyto

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2018
    • Vivement lundi !

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Dimitri-VivLundi-2017_acb.jpg
    • 16.03.18 → 12.04.18
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • StoryBoard, stop-motion, animation-volume …, the new exhibition presented in the gallery of the school looks at animated films.

      The EESAB – Lorient site, whose educational project is related to the concept of narrative, has long been sensitive to animated film. Authors, directors, storyboarders, producers have been invited to work with the students, responding to their interest and fascination with this form of story.

      These various invitations led the school to get closer to the production house Vivement Lundi! based in Rennes, which celebrates its 20th anniversary this year. It produces documentaries but also animated films, based on the movement of objects in volume.

      To celebrate this anniversary, students and teachers of the school have chosen to show the different stages of the design of a film in stop-motion, from 5 films produced by Vivement lundi! Sketches, scenari, storyboards, animatics, set elements, puppets or characters … are gathered and put in space, to discover the scale and the complexity that represents the development of these filmed works.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Julie Meyer, Entre chien et loup

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Julie_Meyer1web.jpg
    • 16.03.18 → 04.05.18
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Julie Meyer développe un travail photographique questionnant la construction du paysage et la place occupée par l’humain dans son environnement.

      En résidence au bord du lac de Trémelin, elle réalise des images mettant en avant son caractère hybride : base de loisirs activée par ses usagers aux beaux jours, le lac et ses environs sont plongés dans l’immobilité pendant l’hiver.

      Inspirées par la peinture romantique allemande, les photographies réalisées pour L’aparté mettent en scène des personnages à l’aube et à la tombée de la nuit, entre chien et loup. A l’ombre des bois, des silhouettes se confondent avec la nature, faisant émerger l’étrangeté des lieux. Le territoire est donné à voir dans une lumière hivernale et crépusculaire en préservant le mystère qui s’y cache.

      Julie Meyer réalise en pyrogravure la vue depuis les baies vitrées de son atelier à L’aparté. Les menuiseries déterminent le cadre de ses dessins, attribuant à l’architecture un pouvoir de composition du panorama. L’artiste grave dans le bois un paysage immobile, vierge de toute présence humaine, à la manière d’une photographie qui vient figer tout mouvement.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2018
    • Sculpter (faire à l’atelier)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sculpter_LilianBourgeat_web.jpg
    • 14.03.18 → 27.05.18
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Wilfrid Almendra, Pierre Ardouvin, Béatrice Balcou, Élisabeth Ballet, Davide Balula, Richard Baquié, Virginie Barré, Julien Berthier, Dominique Blais, Olivier Blanckart, Katinka Bock, Étienne Bossut, Lilian Bourgeat, Jean- Yves Brélivet, Patrice Carré, Stéphanie Cherpin, Clédat & Petitpierre, John Cornu, Dewar et Gicquel, Julien Dubuisson, Laurent Duthion, Christelle Familiari, Richard Fauguet, Aurélie Ferruel et Florentine Guédon, François Feutrie, Adelaïde Feriot, Dominique Ghesquière, Célia Gondol, Séverine Hubard, Véronique Joumard, Pascal Jounier Trémelo, Pierre Labat, Guillaume Leblon, Laurent Le Deunff, Didier Marcel, Vincent Mauger, Théo Mercier, Anita Molinero, Richard Monnier, Benoît-Marie Moriceau, Samir Mougas, Patrick Neu, Gyan Panchal, Bruno Peinado, Francis Raynaud, Hugues Reip, Sylvie Réno, Pascal Rivet, Élsa Sahal, Ernesto Sartori, Elodie Seguin, Rika Tanaka, Éva Taulois, Stéphane Thidet, Laurent Tixador, Francisco Tropa, Morgane Tschiember, Sergio Verastegui, Marion Verboom, Jacques Vieille, Raphaël Zarka

      The Rennes Museum of Fine Arts, Frac Brittany and La Criée Centre for Contemporary Art are joining forces for a group exhibition devoted to sculpture in France since the 1980s.

      Via the work of some 60 French or France-based artists, the exhibition uses studio work approaches to outline the filiations, revivals and forms of evolution at work from one generation or context to another.

      “Sculpting [studio strategies]” addresses the sculptor’s studio as the locus not only of actual making, but also of ideas, exploration and experimentation.

      Artists avail themselves of whatever comes to hand, from modelling clay to granite, plastic to plants, the natural to the manufactured, the act to its outcome, the body itself, and more. Ways of working that put the emphasis on raw materials to be assembled, reshaped, combined or recycled.

      The studio is for making: some of the guest artists are the sole creators of their works, in some cases drawing on personal mastery of traditional or artisanal techniques: for them creativity involves true savoir-faire. Others resort to the company of experts, sometimes from outside the domain of art, for the production process.

      “Sculpting [studio strategies]” is intended as an exhibition free of all dividing lines between generations, materials, media and, most emphatically, “styles”. This means no discontinuity between the three venues and no system of differentiation within the exhibition rooms. The accent is on osmosis between works, rather than thematic or generational associations. It is our hope that this innovative use of proximity will give rise to the same happy accidents – and the miracles – that come about in the studio.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Sculpter (faire à l’atelier)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sculpter_LilianBourgeat_web.jpg
    • 14.03.18 → 27.05.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Wilfried Almendra, Béatrice Balcou, Davide Ballula, Richard Baquié, Virginie Barré, Dominique Blais, Katinka Bock, Lilian Bourgeat, Etienne Bossut, Patrice Carré, Julien Dubuisson, Laurent Duthion, Richard Fauguet, Adélaïde Feriot, François Feutrie, Guillaume Leblon, Laurent Le Deunff, Didier Marcel, Théo Mercier, Bruno Peinado, Elsa Sahal, Elodie Seguin, Eva Taulois, Francisco Tropa, Sergio Verastegui, Marion Verboom, Raphaël Zarka

      Le Musée des beaux-arts, le Frac Bretagne et La Criée centre d’art contemporain s’associent pour proposer une exposition collective sur la sculpture depuis les années 80 en France.

      Le faire et l’atelier sont au cœur de la problématique de cette manifestation, qui dessine les filiations, remises en jeux et extensions opérant d’une génération ou d’un contexte à l’autre, à travers les œuvres d’une soixantaine d’artistes français ou vivant en France.

      Sculpter (faire à l’atelier) présente l’atelier du sculpteur comme le lieu du faire, mais également comme celui de la pensée, de l’expérimentation et de la recherche. Les artistes font feu de tout bois : utilisant aussi bien la pâte à modeler que le granit, le plastique que le végétal, des matériaux bruts autant que manufacturés, le geste aussi bien que le produit du geste, le corps, etc. Une place importante est ainsi accordée au matériau, à la matière première, qu’elle soit assemblée, transformée, déformée, composée ou recyclée. À l’atelier, on fabrique : parmi les artistes invités certains maîtrisent seuls la réalisation de leur œuvre, en s’appuyant parfois exclusivement sur la maîtrise d’une technique traditionnelle ou artisanale – le faire se revendique alors savoir-faire -, d’autres préfèrent s’entourer d’experts issus parfois du hors-champs de l’art, des scientifiques, en particulier ceux qui consacrent leur recherche aux matériaux, pour réaliser leurs œuvres.

      Sculpter (faire à l’atelier) se veut une exposition sans barrière ni de génération ni de matériaux ni de techniques, non plus que de style. Pour rendre compte de cette volonté, elle est conçue sans discontinuité entre les trois lieux et sans séparation ni cimaise à l’intérieur des salles ; elle privilégie donc la circulation d’œuvre en œuvre par capillarité plutôt que par thématiques ou générations. De ces proximités, naîtront, nous l’espérons, le même type d’accidents et autres miracles que ceux qui surviennent dans l’espace de l’atelier.

      Commissariat : Anne Dary, Catherine Elkar et Sophie Kaplan.
    • Le Lieu de la Photographie
    • 2018
    • Muriel Bordier, Nos nouvelles cathédrales 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MurielBordier_LaLecondeNatation-serieLesThermes_ok-2.jpg
    • 09.03.18 → 29.04.18
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Muriel BORDIER

      « Nos nouvelles cathédrales » par Céline Raymond

      La relation d’un artiste avec sa contemporanéité est souvent perceptible dans son travail. Il se veut ou pas de son temps. Il le cautionne ou non. Si tel est le cas, la confrontation peut être violente et souvent dérangeante pour le spectateur. 

      Ce qui est d’abord frappant chez Muriel Bordier, tient dans cette évidence : elle « colle » à son époque, que ce soit par ses choix techniques, ses thèmes et les problématiques qu’elle met en avant. Elle nous interpelle avec un humour parfois léger, grinçant ou une gravité qui révèle la profondeur de sa réflexion au-delà de l’anecdote. Muriel Bordier met en scène notre modernité pour mieux en soulever les aberrations, les ridicules, les violences, les absurdités et les carences. Elle s’intéresse à ses contemporains et paraît les mettre sous un microscope, pour mieux les observer. Ce recul est capital en ce qu’il révèle le regard justement distancié de l’artiste. Ses représentations humaines sont de la sorte volontairement de très petites tailles mais souvent individualisées, ce qui pourrait s’avérer contradictoire alors qu’en réalité c’est une vraie bonne idée. Comment aborder en effet ces individus personnalisés qui pourraient être nos voisins, des membres de notre famille, face à l’immensité de l’espace qui les contient ? Gagnent-ils ou perdent-ils leur humanité avec leur identité ? Peut-on encore parler d’humanisme quand ces êtres bien réels évoluent dans des sortes de boites que l’artiste observe telle une entomologiste ? On se promène dans les œuvres de Muriel Bordier pour découvrir ces détails qu’on ne perçoit pas à priori et l’on sent qu’on est baladé par l’artiste qui aime faire des pieds de nez à ses contemporains et à nous, par la même occasion.

      Le rapport de l’artiste avec son époque est d’abord affaire d’espace, un espace qu’elle maîtrise avec beaucoup de soin. Ses espaces sont monumentaux, qu’il s’agisse de piscines ou « d’open space ». Elle va jusqu’à en montrer les reflets, ténus. En démiurge qu’elle est de son monde, elle instaure ainsi une sorte de théâtre dans lequel elle disposera ses personnages pour suggérer une situation porteuse de sens, ou, le comble de tout, des situations surréalistes lorsqu’elle touche à l’absurde. Il en est ainsi de ses nageuses, presque mécanisées. L’espace de Muriel Bordier est un espace actuel de part sa monumentalité, et, aseptisé, quand il ne sent pas carrément le chlore. Il constitue aussi une sorte de temple austère de notre modernité, du capitalisme en col blanc avec ses accessoires comme les petits ou grands écrans d’ordinateurs. La série des Open Space est d’une gravité voulue. L’espace est traité en un clair-obscur admirable qui donne une intériorité à ces scènes. Ces œuvres sont intelligentes en ce qu’elles savent réconcilier le passé et le présent dans une réussite évidente. Cet espace est en réalité une sorte de cathédrale laïque dans lequel on sent que l’homme moderne est peu de choses. Muriel Bordier va d’ailleurs jusqu’à baptiser l’une de ses œuvre « l’annonciation ». Elle représente aussi une réunion qui a tout de la « Cène » de Vinci. Quant au conférencier, il évoque un prêcheur mais qui prêcherait dans le désert, car, malgré ces thèmes bibliques ces espaces sont sans Dieu, et l’homme est peu de choses, ici, même s’il lui arrive de gesticuler. 

      Les moyens de Muriel Bordier puisent aussi dans un classicisme assumé. Il se traduit par l’expressivité des personnages, le jeu des gestes et des regards qui rappellent les grandes compositions à personnages multiples du XVIIe siècle. De même le choix du clair-obscur est dans la lignée d’un Caravage et de ses suiveurs. Notre artiste ne fait donc pas table rase de l’histoire de l’art. Elle ne se pose pas en opposition ou en rupture avec les siècles passés. Son œuvre s’inscrit au contraire dans un prolongement presque naturel qui devrait la rendre pérenne parce qu’elle lui donne une vraie universalité.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2018
    • Gilgian Gelzer, Nix

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/K3-GilgianGelzer_strokes2009-2017PhotoSarkantyu-900.jpg
    • 04.03.18 → 27.05.18
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • En 2015, Gilgian Gelzer était intervenu dans une pièce du château dans le cadre de l’exposition Mur/Murs avec un dessin mural inspiré du bassin de la cour d’honneur de Kerguéhennec.
      Il revient ce printemps en investissant l’étage entier du château avec Nix*, une exposition qui permet de déployer toute l’étendue de son travail, en explorant les liens qu’entretiennent les différents médiums (dessin, peinture et photographie), et la manière dont ils se nourrissent mutuellement.

      * « Nix [rien en langue allemande] pourrait évoquer ce processus où l’on part de rien pour arriver nulle part mais où le trajet, comme quête, constitue tout le sujet et donne corps et sens à l’œuvre ».  Gilgian Gelzer

      Exposition présentée en collaboration avec la Fondation Fernet-Branca, Saint-Louis, Alsace

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2018
    • Nicolas Fedorenko, Peindre est un présent

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FedorenkoPhotoIllesSarkantyu-acb900.jpg
    • 04.03.18 → 27.05.18
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • C’est dans un foisonnement presque étourdissant de figures et d’images qu’est plongé le visiteur en entrant dans cette exposition inédite conçue en lien avec l’artiste. Nicolas Fedorenko est un artiste protéiforme. Il s’autorise tous les possibles mêlant, avec une parfaite maîtrise, une multitude de techniques et de références qui empruntent autant à la tradition des beaux-arts qu’à la culture populaire. Peintures, dessins, gravures, livres, sculptures… au mur, dans l’espace, dedans, dehors, en vis-à-vis et…, surtout, toujours, profondément, en regard. Peindre est un présent est une invitation à vivre une expérience singulière dans l’univers de Nicolas Fedorenko.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2018
    • Facing the sky

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LIU-Juanjuan-TALM-DSC_0037-900.jpg
    • 04.03.18 → 27.05.18
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Kerstin Abraham, Doro Brübach, Tereza Burianova, Julie Castagné, Maya Cunat, Annette Herbers, Noria Kaouadji, Liu Juanjuan, Loïc Pasteur, Zoé Raymond, Joris Valenzuela

      Facing the sky, cette évocation poétique est aussi…
      … le nom choisi par onze étudiants d’écoles européennes d’art* pour leur projet de recherche dans le domaine de la céramique ;
      … le titre de l’exposition réunissant, dans le parc de Kerguéhennec, les créations de ces étudiants ;
      … une aventure humaine et artistique partagée par des artistes en devenir, leurs enseignants et des professionnels de la terre cuite. C’est au sein même de la briqueterie Rairies Montrieux (Val-de-Loire) qu’ils ont été accueillis au printemps 2017 pour un workshop leur offrant des conditions de travail exceptionnelles… avec pour finalité la création d’œuvres pour le Domaine de Kerguéhennec.
      *École nationale supérieure d’art et de design, Nancy ; École supérieure des beaux-arts TALM, site Le Mans ; Muthesius Kunsthochschule, Kiel (Allemagne).

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2018
    • Illés Sarkantyu featuring Jean-Pierre Vielfaure, La Disparition (remix)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/04_Sarkantyu_Vielfaure-900.jpg
    • 04.03.18 → 04.11.18
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Entre 1995 et 2000, Jean-Pierre Vielfaure (1930-2015) a régulièrement résidé au Domaine de Kerguéhennec. Il a rassemblé, dans des Carnets (photos, collages, dessins et annotations), une mémoire du lieu dans l’effervescence de son activité artistique et des traces de son passé historique et architectural avant les travaux de restauration.
      Illés Sarkantyu propose une interprétation de ces Carnets dans une mise en forme inédite, poursuivant ainsi son propre travail de « collecte » sur l’histoire du Domaine.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • Valentin Carron, Gioia e Polvere

    • Exposition
    • 15.02.18 → 22.03.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • L’exposition « Gioia e Polvere » présente un ensemble d’œuvres récentes de l’artiste Valentin Carron (né en 1977 à Martigny – Suisse). Elle est organisée en partenariat avec le Musée des beaux-arts de Rennes, qui présente à cette occasion un polder dans ses collections permanentes.

      John Cornu : De prime abord, il se dégage de ta pratique une forme d’incertitude ou de décalage, une sorte de surprise et d’irrévérence comme le souligne Olivier Mosset(1). Cette approche hautement improbable est-elle de l’ordre du calcul ou de l’intuition ? En règle générale, cherches-tu à actualiser une idée préalable — le fait de déléguer une grande partie de ta production à des professionnels va dans ce sens — ou est-ce d’avantage l’expérimentation qui dirige ton œuvre ? Les deux peut-être ?

      Valentin Carron : Pour moi, il est difficile de séparer le calcul de l’intuition ou vice et versa, ce que je trouve déjà triste en soit. Je délègue surtout ma production pour garder mes mains douces. Je pense que je travaille avec un type de « sentiments », un accent ou encore un arrière-goût si tu veux, et que celui-ci se camoufle derrière différentes formes.

      Il n’empêche que certains artistes comme Blinky Palermo ou Helmut Federle s’inscrivent plus dans un registre sensible ou intuitif, dans une tonalité « sentimentale »… D’autres en revanche, comme Sherrie Levine, Joseph Kosuth ou encore François Curlet, opèrent de façon disons plus didactique. Bien que très différents, ces derniers procèdent avec des logiques de compréhension identifiables. Il ne s’agit ni d’un jugement de valeur, ni d’imposer une vision manichéenne des choses, mais juste de comprendre comment tu conjugues des éléments déterminés et d’autres plus aléatoires ou relevant d’une sorte de feeling, d’un « arrière-goût ».

      Je pense avoir une attirance presque naturelle mais entretenue pour le désuet, le morbide et l’échec. Je pourrais te dire que les événements les plus glamour dans la région où je vis sont les enterrements, ou encore que ma mère avait toujours une pile de Nouveau Détective à côté de son lit. En parlant de Blinky Palermo, sais-tu que je suis né juste un jour avant sa mort sur l’île de Kurumba le 18 février 1977 ? Alphonse de Lamartine disait que le pathétique seul est infaillible dans l’art(2). Je m’accroche à cette sentence. Pour revenir à ta question je procède comme un architecte qui travaille avec des contraintes (situation du terrain, règlement communaux, contexte environnemental, volonté du maître d’ouvrage, ingénierie, histoire de l’architecture), et qui a finalement très peu de liberté. C’est après avoir sculpté, donc éliminé, une par une ces données cadres et déterminé le peu de liberté qu’il lui reste, qu’il peut y mettre de « l’expression ». Je pense qu’en art le processus est similaire mais que les paramètres sont beaucoup plus nombreux, et pire encore que c’est nous-mêmes qui nous nous les imposons. Je me dois donc de trouver les interstices. Tu connais la chanson de Vasco Rossi La Nostra Relazione(3) ?

      Non… ma culture dans ce domaine n’a pas dépassé Umberto Tozzi. Je suis plus connaisseur de chansons françaises à texte (Jean Ferrat, Edith Piaf, Charles Dumont, Léo Ferré, Danielle Darieux, Boris Vian, ou encore Alain Bashung, Renaud Papillon Paravel, Daniel Darc, Brigitte Fontaine, etc.). La liste pourrait être longue. Une question ici : opères-tu des passages entre ton univers culturel musical et ta production artistique ?

      Oui absolument. À douze ans, j’ai commencé à faire du skate et tout un univers (le rêve californien) s’est ouvert à moi. Musicalement je suis passé de Mylène Farmer et de Jacques Higelin à ce que l’on appelait du skate punk. Je me souviens avoir mis sur pause les génériques de fin des vidéos de skate pour recopier le nom des groupes que j’entendais sur les runs. C’est de cette façon que j’ai découvert Dinosaur Jr, Black Flag ou Bad Religion. Deux mois après ma rentrée aux Beaux-Arts de Sion, je me souviens avoir vu une couverture d’artpress avec une photo d’une poupée en laine rouge de Mike Kelley. Cette poupée rouge était aussi la couverture de l’album Dirty(4) de Sonic Youth. Depuis, je vois la vallée dans laquelle je vis comme un half-pipe géant.

      C’est drôle de voir comment notre génération (celle des quadras actuels) a été marquée par ces formes culturelles. Thrasher, Sonic Youth ou encore The Gun Club sont pour moi des références… J’aimerais ici tenter également un rapprochement entre ton travail et des œuvres littéraires : je repense notamment à cette nouvelle de Jorge Luis Borges, Pierre Ménard, auteur du « Quichotte »(5), car je trouve là une forme d’écho à ta pratique artistique. Certes, il serait simple de rapprocher tes recherches et tes productions de celles d’artistes « citationnistes » ou « appropriationnistes » (Louise Lawler, Elaine Sturtevant, etc), toutefois il me semble que, par le truchement des matériaux et des situations d’expositions, tu opères une forme de geste critique. La notion de critique n’est, ici, pas péjorative. Peux-tu nous décrire un peu les cheminements qui t‘ont amenés à cette attitude de création ?

      Je pense avoir une approche naturaliste de ce que l’on pourrait appeler des « appropriations ». Ces formes (bassins, sculptures modernistes etc.) sont là, elles se présentent à moi ou parfois je les cherche. J’essaye à travers elles, en me les appropriant, de rejouer les motivations de leurs auteurs ou de leurs commanditaires, comme le ferait un anthropologue, mais bien sûr cela reste très approximatif. Je ne connaissais pas cette nouvelle de Jorge Luis Borges, mais à la différence de celui-ci je n’utilise pas de prête-nom. À mon propos, je préfère transformer la citation que Tomasi di Lampedusa fait dire à Tancredi dans le film Le Guépard : « il faut que tout change pour que rien ne change », et dire — de façon un peu plus progressiste — « il ne faut rien changer pour que tout change ».

      C’est digne de Lao-Tseu ! Cela dit lorsque tu reproduis à l’ « identique » ces bassins, comme c’est le cas de ceux présentés à Art & Essai, il y a bien une sorte d’intérêt ou d’affect de départ. Penses-tu pouvoir expliquer ces attirances ou s’agit-il juste d’une pulsion sans logiques apparentes ?

      Je sens une pointe d’ironie dans ta référence à Lao-Tseu, non ? Il y a effectivement un affect au départ : la déception du mensonge liée aux constructions artificielles des identités à travers ces objets soi-disant authentiques, et la perpétuation sans fin de celles-ci. Tout cela pour finir en préjugés ou au mieux en clichés. Le groupe folklorique et patoisant de mon village a, lui aussi, été fondé en 1977. Les costumes ont été créés à ce moment-là, puis les membres du groupe ont commencé à orthographier et à figer une langue qui n’était jusqu’alors que transmise par la parole.

      Il me semble qu’une pointe d’ironie socratique ne fait pas de mal si elle est investie de bienveillance… mais dans le fond si on lit la chose suivante :

      « Celui qui s’adonne à l’étude

      Augmente de jour en jour.

      Celui qui se consacre au Tao

      Diminue de jour en jour.

      Diminue et diminue encore

      Pour arriver à ne plus agir.

      Par le non-agir

      Il n’y a rien qui ne se fasse.

      C’est par le non-faire

      Que l’on gagne l’univers.

      Celui qui veut faire

      Ne peut gagner l’univers. »(6)

      Il me semble qu’on peut voir là une sorte d’écho… J’ai lu aussi que ta pratique relève de la « sculpture documentaire », et je me souviens t’avoir entendu parler de « take caring » lorsque que tu travailles à partir d’éléments architecturaux du Valais ou de sculptures préexistantes dans l’espace public notamment. Peux-tu nous éclairer sur l’idée de sculpture documentaire, sur l’idée de prendre soin d’un patrimoine ?

      La première fois que j’ai entendu l’expression de « take caring » c’était à la télévision, et de la bouche de Martine Aubry pendant les primaires du parti socialiste pour l’élection de 2012. Ce concept — tellement paternaliste finalement — était en soit déjà une appropriation, l’expression étant reprise du domaine médical anglophone. Ce qui me touche dans ces éléments (bassins, éléments architecturaux, sculptures modernes médiocres), à part leurs qualités plastiques, c’est cette manière qu’ont les régions périphériques de se raccrocher désespérément à cette typologie. Ces éléments ne deviennent plus que des « meeting points ». On se retrouve à la fontaine près du cimetière, ou en dessous de la Nana de Niki de Saint Phalle à la gare de Zurich.  Dans un sens je me dis qu’en exfiltrant ou en déplaçant ces objets de leur contexte, en les montrant sèchement nus dans des espaces d’exposition, en prenant le temps et le luxe de les reproduire, que c’est une manière pour moi de leur rendre leurs vérités intrinsèques. Grâce à leurs changements de matérialité, ces derniers ne redeviennent plus que l’image de celle-ci.

      Je remarque aussi que tu portes un intérêt et un soin particulier au format « exposition » alors que ta production relève généralement de l’objet. Tu sembles avoir mis en place une boîte à outils ou un vocabulaire plastique capable de s’adapter — au cas par cas — aux situations de mise en vue. Comment cela se passe-t-il lorsque tu abordes un nouveau lieu ? Quelle est ta méthode de travail ?

      Je m’efforce d’appliquer le principe KISS (Keep It Simple, Stupid) ou plutôt le principe KISSS (Keep It Simple, Stupid, Sensitive).

      Pourtant le choix des pièces et des couleurs apposées sur les murs de l’espace Art & Essai, tout comme les propositions de peintures faites au Musée des Beaux-Arts de Rennes, ne me semblent pas être opérés à la légère… Il en est de même pour Gioia e Polvere, titre que tu as donné à ton exposition, pourrais-tu m’éclairer sur ce dernier ?

      Oui bien sûr, je peux t’éclairer : la traque ; Untergeschoss, Erdgeschoss, Obergeschoss, Dachgeschoss ; la mort la nuit novi nihil ; Icaria Speranza ; il nostro rifugio ; il tuo rifugio ; il tuo rifugio, la notte — ton refuge, la nuit ; il tuo rifugio, la tua notte ; ton refuge, ta nuit ; la mort la nuit ; il tuo rifugio e la morte — ton refuge la mort ; la nuit la mort ; le jour la mort ; PROSSIMO COMA ; cane sporco cane randagio ; cane sporco e polvere-chien sale et poussière ; cane e polvere sporchi ; il cane sporco e la polvere — le chien sale et la poussière ; cane sporco polvere — chien sale poussière ; cane sporco e polvere — chien sale et poussière — ALLEGRAMENTE POLVEROSO ; la poussière et la joie ; la polvere e la gioia ; POLVERE E GIOIA ; GIOIA E POLVERE. Je voulais te montrer ici, de manière brute, le développement de la recherche du titre. Mais pour finir GIOIA est le synonyme en italien du titre d’une pièce qui est dans l’exposition Bottle Man (Blithely), et POLVERE est le nom de la couleur RAL 7037 gris poussière que j’ai choisie pour peindre les colonnes de l’espace. Et toi peux-tu me dire pourquoi les plus belles chansons d’amour parlent de rupture ?

      Je n’ai pas de réponse… C’est parfois le cas, et là je pense précisément à cette reprise très cathartique de Led Zeppelin, Babe I’m Gonna Leave You(7), qui est un classique. On pourrait aussi évoquer Where The Wild Roses Grow(8) de Nick Cave & The Bad Seeds / Kylie Minogue. Mais il existe aussi des intermédiaires anarchiques avec Hey(9) des Pixies ou l’exact opposé Je t’aime… moi non plus(10) interprétée par Jane Birkin et Serge Gainsbourg. Bref, cela navigue entre dysphorie et euphorie… Quand je lis le développement de ta recherche pour le titre, qui pourrait d’ailleurs passer pour le fragment d’un morceau, je ne peux m’empêcher de me demander si l’écriture poétique est chevillée avec ta pratique. Existe-t-il une vapeur de Lautréamont dans l’ADN de tes productions?

      De Lautréamont non, mais de Hubert-Félix Thiéfaine sûrement… Depuis quelques temps je suis fasciné par des groupes français comme Scorpion Violente, Noir Boys George, Ventre De Biche.

      J’ai un faible pour Ventre De Biche et cela confirme finalement un peu cette idée d’une alter-culture assez déterminante. Je pense ici au film YP de Karina Bisch et de Nicolas Chardon, présenté dans une des project rooms d’Art & Essai en 2014, dont la bande son n’était autre que le titre Exposition(11) de Charles de Goal. Bref, Il existe pour sûr une certaine porosité entre des références et des apports culturels, même populaires, et l’élaboration d’une approche plastique. Dans ton cas, pourrait-on dire que ta production procède d’une logique autobiographique ? Cette dernière est-elle importante dans la lecture de ton travail ?

      Je pense que chaque artiste procède ainsi, je ne vois pas comment cela serait possible autrement. Je me sens parfois plus dans le rôle d’un interprète, d’un traducteur ou d’un chef d’orchestre qui jouerait et/ou ferait rejouer pour la énième fois tels ou tels morceaux, en cherchant à se rapprocher au plus près de la partition d’origine du compositeur, ou au contraire à prendre des libertés. Tiens, je suis en train d’écouter Hallelujah(12) de Jeff Buckley…

      Morceau culte et j’entends ton idée d’éternel retour… Pour ma part, je dédie la bande son de Neil Young, pour le film Dead Man(13), en hommage à ton Bottle Man (Blithely).

      ……………………………..

      1. Olivier Mosset, « Notes sur l’art de Valentin Carron d’après Michael Bracewell et Orson Welles » in Valentin Carron, Catalogue monographique – centre d’art contemporain de Genève, Letzigraben, jrp I ringier, 2006, p. 45-47.

      2. Cf. Alphonse de Lamartine, Graziella, Paris, Poche, 1979.

      3. La Nostra Relazione est le premier titre de l’album Ma cosa vuoi che sia una canzone de Vasco Rossi sorti en 1978.

      4. L’album Dirty du groupe Sonic Youth est sorti en 1992 et a été réédité en version de luxe en 2003.

      5. Cf. Jorge Luis Borges, « Pierre Ménard, auteur du “Quichotte”» in Fictions, trad. de l’espagnol par P. Verdevoye, Ibarra et Roger Caillois, nouvelle éd. augmentée, Paris, Gallimard, 1993, Folio 614.

      6. Lao-Tseu, Tao-tö king, Paris, Gallimard, nouvelle éd. 2002, Folio, p. 70.

      7. Écrite à l’origine par Anne Bredon à la fin des années 1950, la chanson Babe I’m Gonna Leave You, réarrangée par Jimmy Page et Robert Plant, est le second titre du premier album du groupe, Led Zeppelin, sorti le 12 janvier 1969.

      8. Where the Wild Roses Grow est le cinquième titre de l’album Murder Ballads de Nick Cave & The Bad Seeds sorti en 1996.

      9. Hey est le treizième titre de l’album Doolittle des Pixies sorti en 1989.

      10. Je t’aime… moi non plus est le premier titre du 33 tours Jane Birkin – Serge Gainsbourg sorti en 1969.

      11. Exposition est le premier titre de l’album Algorythmes de Charles de Goal sorti en 1980.

      12. Hallelujah est le sixième titre de l’album Grace de Jeff Buckley sorti en 1994.

      13. Dead Man est un album de Neil Young sorti en 1996, et la bande originale issue du film éponyme de Jim Jarmusch.
      _
      Une publication intitulée « Valentin Carron, Gioia e Polvere » paraît à l’occasion de l’exposition – co-édition ART & ESSAI & Musée des Beaux-Arts de Rennes & cultureclub-studio.

      Valentin Carron est représenté par kamel mennour, Paris/London et la Galerie Eva Presenhuber, Zurich/New York.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • Project room : Postpop, avec Aude Anquetil, Hilary Galbreaith, Brieg Huon, Nicolas Pesquier
      Artistes du programme GENERATOR, 40mcube / EESAB / Self Signal

    • Exposition
    • 15.02.18 → 22.03.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • “The exhibition is a kind of theatre, where several perceptions successively make their appearance; pass, repass, glide away, and mingle in an infinite variety of postures and situations.”

      David Homme, Traité de la culture humaine

       

      Il fait noir dans la salle. Quelques heures restent encore avant que le public arrive.

      Entre D.H., par la gauche.

      Il porte une veste taillée dans un tissu d’une couleur blême, par-dessus un jogging noir zébré de chaque côté par deux fins traits blancs. Il marche avec conviction jusqu’au point exact du milieu de la scène, les paupières baissées, à demi, comme Bowie.

      On entend le claquement du spot qui allume brusquement un cercle lunaire autour de la figure silhouettée contre le long rideau rigide et sombre.

      Puis, par un mouvement lent de brassage de pieds, le spectacle est annoncé. Il lève la tête, les pupilles dilatées sous la lumière chauffante, fixées sur un point imperceptible au-dessous des sièges vides. Un bruit, presque un ronron, s’échappe de ses lèvres dépliées. Derrière lui, le rideau rouge se froisse, puis s’élève sans un bruit, dévoilant un orchestre symphonique dont les cuivres rutilent et les cordes, soudain, vibrent.

      (D’après une reprise de Lollipop)

      POSTEPOP, POSTPOPE ou POSTPOP,

      Un peu provoque, court, qui sonne bien,

      POSTPOP, c’est ici immédiatement,

      Si LOLLIPOP est une douceur sucrée,

      POSTPOP pique car trop salé,

      POSTPOP dessèche mais brille,

      POSTPOP glisse comme l’anis,

      POSTPOP c’est déjà fini.

      D’une main, le chef d’orchestre esquisse une volute, les lumières s’éteignent, à l’exception du cercle brillant.

      D.H. inspire, une goutte de sueur perle sur son front, tressaille, s’envole :

      “Tant va la croyance à la vie, à ce que la vie a de plus précaire, la vie réelle j’entends, qu’à la fin cette croyance se perd. Nous sommes beaux, jeunes et fiers, et l’art que nous produisons nous rend éternels. Nous ne mâchons pas nos mots, nous avons le même socle, les power rangers et la couleur chez Nicolas Poussin, les volutes d’opium des Orientalistes et les pupilles dilatées des clubs parisiens, l’érotisme de Bataille et les Eloïs asexués de Wells, les kilts des clans écossais et les hooligans du Manchester United, la raison des effets pascalienne et la chaleur suave d’un restaurant familial, l’Art and Craft de W. Morris et la construction du barbecue d’Homer Simpson…”

      Sa paupière tremble, le regard se perd dans la foule, et la poussière brille dans l’atmosphère moite du théâtre lugubre.

      “Nous nous battrons, frères, sœurs, jusqu’à l’avènement du post-pop. Nous n’avons que faire du quotidien monotone, des bassesses du réel, nous ne nous battrons que pour élever la fiction au rang d’absolu, nous basculons dans un monde, affolés, d’où plus jamais nous ne sentirons la poussière âcre du commun. Plus de post-modernisme, plus de post-internet, plus de post-punk, non, nous voilà entrés dans une nouvelle ère, celle du post-pop. Le pop est mort, vive le Postpop !”

      Une porte claque au loin, dans l’immensité sombre du théâtre, par-delà les rangées de sièges vides. D.H. lorgne la foule invisible avec un sourire bienveillant, adresse un clin d’œil à son auditoire prochain et quitte la scène.

       

      H.G., A.A., N.P., B.H.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2018
    • Ours, colophon, achevé d’imprimer : le livre d’artiste et le péritexte

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/filliou-copie.jpg
    • 15.02.18 → 19.04.18
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Adel Abdessemed, Jean-Michel Alberola, Ian Baxter, Jérémie Bennequin, Alain Bernardini, Julien Berthier, Riccardo Boglione, Anders Bonnesen, Marcel Broodthaers, Waltercio Caldas, Ulises Carrion, Philippe Cazal, Simon Cutts, Wynn Dan, Mirtha Dermisache, herman de vries, Peter Downsbrough, Michael Dumontier, Julien Duporté, Jean Dupuy, Laurent Duthion, Robert Filliou, Fluxus, Gloria Glitzer, David Jourdan, Lucien Kroll, Mikko Kuorinki, Pascal Le Coq, Lefevre Jean Claude, Jean Le Gac, Lucas Lenglet, Letaris, Micah Lexier, Gilles Mahé, Laurent Marissal, Ross Martin, Sara MacKillop, Richard Nonas, Jean-Michel Othoniel, Paul Petritsch, Hubert Renard, Dieter Roth, Lone Rrose, Romy Rüegger, Claude Rutault, Colin Sackett, Matthieu Saladin, Sarkis, Alain Sechas, Nicolas Simarik, Nicole Six, Daniel Spoerri, Taroop & Glabel, Ellen Tongzhou Zhao, Patrick Thévenon, Nick Thoenen, Roland Topor, Félix González-Torres, Uri Tzaig, Ultralab, Ben Vautier, Richard Venlet, Bernard Villers, Daniel Walravens, Éric Watier, Lawrence Weiner, Emmet Williams.

      LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      — “OURS, COLOPHON, ACHEVÉ D’IMPRIMER : LE LIVRE D’ARTISTE ET LE PÉRITEXTE”
      Exposition collective

      EXPOSITION DU 15 FÉVRIER AU 19 AVRIL 2018
      VERNISSAGE JEUDI 15 FÉVRIER À 18H
      Si le colophon est un élément historiquement intrinsèque au livre, réunissant un certain nombre d’informations légales obligatoires comme le nom de l’imprimeur ou la date de dépôt, comment les artistes l’intègrent-ils à leurs publications et plus largement, comment abordent-ils la question essentielle du péritexte ?
      Avec les livres d’Adel Abdessemed, Jean-Michel Alberola, Ian Baxter, Jérémie Bennequin, Alain Bernardini, Julien Berthier, Riccardo Boglione, Anders Bonnesen, Ulises Carrión, Philippe Cazal, Simon Cutts, Wynn Dan, Mirtha Dermisache, herman de vries, Peter Downsbrough, Michael Dumontier, Julien Duporté, Laurent Duthion, Robert Filliou, Fluxus, Gloria Glitzer, David Jourdan, Lucien Kroll, Mikko Kuorinki, Pascal Le Coq, Lefevre Jean Claude, Jean Le Gac, Lucas Lenglet, Letaris, Gilles Mahé, Laurent Marissal, Ross Martin, Sara MacKillop, Julien Nédélec, Richard Nonas, Jean-Michel Othoniel, Paul Petritsch, Hubert Renard, Dieter Roth, Romy Rüegger, Claude Rutault, Colin Sackett, Matthieu Saladin, Sarkis, Alain Sechas, Nicolas Simarik, Nicole Six, Daniel Spoerri, Taroop & Glabel, Patrick Thévenon, Nick Thoenen, Ellen Tongzhou Zhao, Félix González-Torres, Uri Tzaig, Ultralab, Ben Vautier, Richard Venlet, Bernard Villers, Daniel Walravens, Éric Watier, Lawrence Weiner, Emmet Williams, et bien d’autres.
      Issus des collections des Archives de la critique d’art, du Cabinet du livre d’artiste, du FRAC Bretagne et d’Anne Mœglin-Delcroix.
    • 40mcube
    • 2018
    • We Are The Painters, Whisper to the Landscape

    • Exposition
    • 10.02.18 → 28.04.18
      Exposition
      40mcube
    • On the occasion of the reopening of its exhibition space, 40mcube invites We Are The Painters. The exhibition Whisper to the Landscape is part of a larger narrative that the artists build bit by bit, and is one of the elements of a larger puzzle that will take shape in the indefinite future of a film entitled Paint for Ulma.


      We Are The Painters is a duo of artists composed of Nicolas Beaumelle and Aurélien Porte. Under this name, they carry out an artistic research centered, as their name suggests, on painting. They practice painting in the middle of natural landscape, on oversized canvas, but also in volume or on characters during performances…, or in a more traditional way with portraits of women or landscapes. These different works take place in a larger narrative that the artists build with every exhibition they present, and become the elements of a more global puzzle that will take shape in an indefinite future of a film entitled Paint for Ulma, in which paintings, their works and nature are personified as characters.

      Nature is omnipresent in the work of We Are The Painters. In their videos Paint for Sheep (Scotland, 2005), Paint For Huppe (Charente-Maritime, 2007) and Paint For Hochwechsel (Austria, 2010), the artists get lost in natural landscapes and represent the view on large size canvas, that they leave then to the humans or animals who pass and live there. A large scale, in situ and non-material version of the painting, as the work remaining on the spot deteriorates until its disappearance. Through these experiences, the works and exhibitions of WATP emit a mysterious or even mystical atmosphere that is emphasized by performances that the artists present amid their exhibition. Thus, they deploy their universe in which everything is painting, with canvas forming the background of scenes in which characters of painting take place. Each exhibition becomes an environment to live in but also a studio in which scenes of their film are being shot, without audience.

      Under the guise of fiction, Paint for Ulma integrates and concretizes its own development, its production mode, the working method of the artists, but also their collaborative network, ranging from a goat farmer to different art centers and museums that allow the achievement of a new step of the film. We Are the Painters integrates in the story references to the history of art – including clichés that they look at with humor. They built it as a myth, with characters and rituals not located in time but nonetheless part of reality. Thus, a Boer goat becomes Ulma, a work that attempts to integrate the collection of a contemporary art museum. The exhibitions that result from this global project are interconnected. Whisper to the Landscape is a sequence of this project, consisting of new large-scale paintings that cover and segment the exhibition space, and form a backdrop on which elements related to the characters and the universe of the film Paint for Ulma are integrated.

      From the atmosphere of the work of We Are The Painters emerges a poetry, which appears especially in the titles that artists give to their works, many of which are built on the same model: Paint for… With these titles, they address their work to a third person who meets, receives and looks at their works, and thus participates in their universe and their fiction. The artists paint for Ulma, a Muse absent from any representation, and they whisper to the landscape…
    • La Criée centre d'art contemporain
    • 2018
    • Éric Giraudet, Yvain, mout fus or oublians

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ESPE_08.jpg
    • 08.02.18 → 16.02.18
      Exposition
      La Criée centre d'art contemporain
    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2018
    • Frédéric Teschner

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Teschner-014.jpg
    • 03.02.18 → 28.04.18
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Frederic Teschner’s graphic design takes roots in an permanent empirical exploration, in a question launched, a picture taken on the Iphone or a sketch in his Moleskine. He is a researcher, not one of those laboratory workers who studied and dissected a subject but a bulimic observer, always on the lookout for an encounter with a thinker, an artist, a work, the discovery of an architectural quirk, a crack in a wall, an unusual image… The world that surrounds him composes a landscape where to discover icons and experiences and whose crossing causes the ideas in cascade . In his recurring, if not daily, pilgrimages, he gleans forms, textures, symptoms and uses to compose his “material library”. It is a sort of weird database as one can found in many artists’ hard drives. The items she conceals construct graphic scenarios as narrative and poetic strategies whose epilogue will be whether a poster, a book or an exhibition. His approach of conjugating icons is a matter of alchemy, an attempt to transform and transmute that goes beyond the simple manipulation and confrontation of pre-existing elements.

      Frédéric Teschner was, until his death in 2016, Passerelle’s graphic designer. The tribute we give him this season is no retrospective but is a dive into his visual and graphic material.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2018
    • Jonathan Uliel Saldanha, Vocoder & Camouflage : tactics of Decay

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Jonathan-Uliel-Saldanha-005.jpg
    • 03.02.18 → 28.04.18
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Installation dwelling on electrical toxicity through a technicolor jungle inhabited by spectral organisms, ruins of voice and glimpses of filtered light. For three months, the simulation of a vegetation mechanism will render its decay visible through a plethora of branches and leaves — a suspended forest. The massive carcass of floral debris will be activated by the vibration of light, sound and gases exhaled by the organic process of decomposition, while the languishing centre of the construction is filled with technical colours and synthetic scintillation. The screen becomes a vegetal cluster; the surface of stalks and leaves mutated into a decadent container of digital optimism. The vibrational lymphatic network is stimulated by resonance, radiance and odor. In the coexistence of a sound system circuit of artificial voices an other accidental polymorphic organisms.
      Vocoder & Camouflage is an episode of a long–term investigation on subterranean acoustics, collective unconscious of the Earth and vertical animist machines.

      During the festival DañsFabrik, the machinc installation Vocoder & Camouflage will be contaminated by two activations entitled Tactics of Decay. These procedures will intercept the chromatic jungle installed at Passerelle, modulating its inherent toxicity.

      This exhibition is organised in partnership initiated in 2014 with Le Quartz, Scène nationale de Brest. Each year, as part of the festival DañsFabrik, the theater and the contemporary art center question together the porosities and frictions between contemporary dance and visual arts. How the exhibition feeds on choreographic practices and vice versa.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2018
    • Edouard Le Boulc’h, Peripheral Feed

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Edouard-le-BoulcH-034.jpg
    • 03.02.18 → 28.04.18
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • It’s a TV show. Apparently a French one, a little dated, from the 1980s perhaps. The set displays vintage audiovisual codes with turtleneck pullovers, neutral greyish backdrops, scanning screens and transparent tables. All of this in a chromatic tone strangely dull for a TV show. It looks like black and white in technicolor … Questioned by a presenter, an American yogi master presents a new reflexology communication program of his invention supposedly revolutionnary in the science of relationships between human beings. On several occasions, the TV signal glitches like on an old VHS tape that starts to tire.

      The whole atmosphere summarize pretty well Edouard Le Boulc’h’s approach that stands somewhere in between sophistication, humor and sagacity.

      As bleak as it may be, it would be hazardous to reduce Edouard Le Boulc’h’s universe to a simple and applied expression of generational anxiety. But the fact remains that this emerging artist belongs to the first generation which hasn’t known the world before the digital revolution and which now wonders what the communication implied then.

      Would there be some nostalgia in his work ? It would rather be a proof of lucidity. And obviously, for the artist, the past and its occurrences are above all a matter of enlightening the present.
      Forty years after the cathartic film Soylent Green (Richard Fleischer, 1974), in our present society that offers standardized meals of substitution to our varied food, one can admit the young artist’s relevance.

      Peripheral Feed is a visual and sound fictional score, a variation on a certain end of the world…

       

      The movie Affect TV, 2018 has been developped in collaboration with Antonin Gerson, Gwénaël Bodet and Isaac Foxsyth.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2018
    • Directing the Real. Artists’ film and video in the 2010s

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Directing-the-Real-005_3.jpg
    • 03.02.18 → 28.04.18
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • BASMA ALSHARIF, DANILO CORREALE, ALESSANDRA FERRINI, LOUIS HENDERSON, BASIR MAHMOOD, REBECCA MOSS, ARASH NASSIRI, EMILIJA ŠKARNULYTĖ, DRIANT ZENELI

      Directing the Real. Artists’ Film and Video in the 2010s, curated by Leonardo Bigazzi, brings together single channel video works by nine international artists, most of which are presented in France for the first time. This generation of artists, born after 1980, operates at a time when confronta­tion with the “real” and its representation often become necessary and in­evitable. Our experience of the world around us is however more and more mediated and altered by screens and electronic technologies, to the point that the borderline between real and virtual can be blurred. The transition from analog to digital and the acceleration of the in­ternet and new media are deeply influencing video language by generating aesthetic and formal choices that are now well recognizable in their works.

      How do artists respond today to a globalized society where images and information are so often built and manipulated to alter reality?  And how the technological revolutions of recent years, and the speed with which these images are shared and consumed, have influenced their (and our) outlook on the world?  How to represent a world ever more ruled by economic interests, divided by wars and social injustice, and where the relation between man and environment is reaching a critical point?  In such a context which is the role and the potential of art and of the exhibition space as physical place for reflecting and sharing?

      Directing the Real. Artists’ Film and Video in the 2010s aims to offer an overview on the production of nine international artists who have made some of these questions the central theme of their practice. The works are divided into three thematic programmes. The alienating and exploiting effects of capitalism on labour are the subject of Programme n.1; while the artists included in Programme n.2 have decided to film or create landscapes and locations that become central characters in the work in order to testify a failed utopia or a possible apocalyptic future. Finally the video of Programme n.3 have all been realized during situations in which the artists were forced into specific geographical limitations caused by political, economic or artistic reasons.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2018
    • François Matton

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/img075-light.jpg
    • 02.02.18 → 23.02.18
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • François Matton is the author of books combining texts and drawings published by the editions P.O.L. A marked taste for formal experiments that are at once a reflection of poetic drift, practical philosophy and neo-Beat haiku.

    • L’IMAGERIE
    • 2018
    • Une histoire de résidence, Fonds photographique de la Ville Pérochon à Niort

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Marie-Mons-vitrine-site2.jpg
    • 27.01.18 → 24.03.18
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Boštjan Pucelj, Lisa Wiltse, Ayaka Yamamoto, Mimi Youn, Estèla Alliaud, Israel Ariño, Melania Avanzato, Anaïs Boudot, Sabine Delcour, Patrizia Di Fiore, Arno Fabre, Ivars Gravlejs, Mana Kikuta, Karen Miranda Rivadeneira, Marie Mons, Anne, Montaut, Francesco Morandin, Marie Moroni, Quentin Pradalier

      Cette exposition est menée en partenariat avec la Villa Pérochon de Niort.

      Les 19 photographes présents à l’Imagerie cet hiver ont été accueillis en résidence par le Centre d’Art Contemporain Photographique de Niort (La Villa Pérochon) entre 1996 et 2017.

      Chaque printemps depuis 1994, le festival Les Rencontres de la jeune photographie internationale réunit à Niort, la première quinzaine d’avril, 8 artistes internationaux émergents en résidence de création, autour d’un conseiller artistique, grand nom de la photographie internationale. Sont ainsi venus Arno Rafael Minkinnen, Klavdij Sluban, Jane Evelyn Atwood, Tom Drahos… tous anciens « invités » de l’Imagerie tout comme Corinne Mercadier qui sera la conseillère 2018.

      Les œuvres créées durant ces résidences constituent aujourd’hui un fonds de 2700 œuvres parmi lesquelles Patrick Delat, directeur du CACP et Jean-François Rospape pour l’Imagerie, ont retenu les créations de dix-neuf artistes autour des notions de territoire (salle 1) et de relations humaines (salle 2).

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Guillaume Moschini, Strict & Léger

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Portrait-Guillaume-Moschini-dans-latelier-Nîmes-janvier-2017-crédit-photo-Galerie-Oniris.jpg
    • 26.01.18 → 17.03.18
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Newcomer among the artists whom represents the gallery Oniris since 2014, Guillaume Moschini approaches without mood the question of his painter’s job. The beginning of 2018, he(it) presents to the gallery a second personal exhibition of recent works entitled “strict and light”

      Guillaume Moschini recovers from it totally in the color. It is freehand, of the sure and precise gesture that he creates the shape or rather the forms directly on a raw support.
      The pallet is lively and contrasted: harmony of yellow and of green, orangy and of blue but also more felted agreements, the beige in the grey. The forms are of the simplest: two rectangles in imbalance with big breaths given by the whites or the ecru tones of the blank painting. The forms oppose on the surface of the painting, the one influence, the other descendant, writes Marielle Barascud. But they can also complement itself by their color or their value, dig the surface of the picture, destabilize him. Sometimes the difficulty of the choice imposes the monochrome, both forms are not anymore while a rustle, a just man some lines of outline in negative, eaten by the color. For certain series it is the drawing which intervenes, for others, it is the report of the positive in the negative or still the track, the adjournment, the memory, the reserve.

      The evolution of its work is constant and Guillaume Moschini’s researches on the paint are perceptible in its works. In the most recent series, colors are less cut and raise more marked nuances. Always in the study of colors, the artist creates it news and dares to stack various coats of colors in the very different tones to obtain a tint or a singular effect. These successive passages on the canvas or the paper bring a more dynamic dimension to the work. This way, the artist uses punctually the chalk to underline angles, and he does not hesitate to put in the foreground the absence of color which becomes the main element of certain works. These researches do not stop in colors, but extend in the raw and not prepared supports which participate completely in the construction of the work. Papers and used paintings present various grammage and densities. Each absorbs the material in a different way, and reveals a depth and an intensity appropriate to every support.

      The color mixed by ink and by acrylic is very fluid and every time it gives itself differently onto paintings and paper. Paintings are worked serial and every series has its clean process. We spot however some constants: before beginning a series, the studio is always tidied up. The scansion has to find its tempo in a space freed with its times of pose, reflection, paint to white which train the everyday life of Guillaume Moschini’s painting. Then, for every series, the artist looks for the good tension of the painting, the good brush, the good tools according to the size, generally of type marinates; and colors and tones are invented for every new continuation of variations.

      Guillaume Moschini’s painting is of one ” imaginary simplicity “, because it is question in its work of a work on the rhythm of the space and the colors which must be thought and felt. Guillaume Moschini draws his strengths from the American abstract art: Morris Louis, Kenneth Noland, Ellsworth Kelly. All are painters of the color, sovereign!

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • Myriam Ingrao, Les bruissements de l’aube

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Myriam-Ingrao.jpg
    • 13.01.18 → 03.03.18
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’exposition présente un patient ouvrage de dessin, en écho aux formes du végétal. Les sculptures composent des microcosmes où les matières se répondent. Offerte à la lumière, une autre nature bruisse de mille métamorphoses.

    • Atelier d’Estienne
    • 2018
    • Tatiana Wolska Study … a week and a hand

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20180109_132857-3.jpg
    • 13.01.18 → 04.03.18
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Tatiana Wolska weaves forms as one would prolong random features, imagining secret ramifications of unknown organisms until the appearance of their coherence. For this purpose, she deploys a grammar of ambiguity, combining the weight of matter with the lightness of form to foment a complex world, making each of her works a life force in gestation, autonomous and singular.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2018
    • La Taupe & l’Autruche

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/marche-noir-phakt-2018.jpg
    • 12.01.18 → 23.02.18
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Anna Boulanger,  Maud Chatellier, Loïc Creff, Julien Duporté, Anthony Folliard, Julie Giraud, Emeric Guémas, Agathe Halais, Perrine Labat, Julien Lemière, Eric Mahé, Charlotte Piednoir et Antoine Ronco

      The association LE MARCHÉ NOIR organizes every year since 2012 a festival of micro-publishing in Rennes. An event open to all and participative in which it is possible to meet actors of the independent micro-publishing coming from France and Navarre, to attend demonstrations staggered around the printed arts, and to discover exhibitions of artists or Of collectives experiencing the techniques of printing on a daily basis. LE MARCHÉ NOIR was born in 2012 from the meeting of 4 collectives of Rennes artists: – The Atelier du Bourg – The Workshop Paper Beard – La Presse Puree – The workshop Imprimerie The association LE MARCHÉ NOIR has for design: • promotion and dissemination of printed arts • sensitizing to manual printing techniques • valuing works and artists of micro-publishing • experimenting and sharing knowledge Since December 15, 2015, the association LE MARCHÉ NOIR develops its activities in a space of 200 m2 provided by the City of Rennes. The space consists of a large workshop of 130 m2, a room of insolation, a room of cleaning, an archive space and a kitchen. The workshop is a space for research and creation for the 14 artists of the Black Market.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Loïc Creff, Des Astres Artificiels

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Champ-dhorreur150dpi.jpg
    • 12.01.18 → 02.03.18
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Loïc Creff, alias Macula Nigra, élabore un travail de collage et de citation, qui traite à la fois d’utopie et de dystopie, de la posture contrainte de l’homme dans son environnement et de son rapport ambigüe aux images.

      En s’inspirant de documents d’archives, et de découvertes par sérendipité, Loïc Creff propose à L’aparté une relecture graphique des symboles iconographiques de La Grande Guerre, qui prenait fin il y a juste un siècle.

      Le travail de la lettre vernaculaire, son utilisation au service de la propagande, de la mémoire, l’argot fleuri des poilus, le souvenir photographique sont autant d’éléments qui, sous une forme parfois anecdotique, reflètent le quotidien de ceux qui l’ont vécue, et en furent éprouvés. Le plomb des munitions se couche sur le papier, le mémorial prend la forme d’une estampe domestique, et le dernier pigeon reçoit les honneurs de la nation. En somme, La Grande Guerre revisitée par la petite histoire.

      —————————

      L’exposition de Loïc Creff, “Des Astres Artificiels” est présentée dans le cadre du PAZAP’ART 1918-2018.

      L’année 2018 marque le Centenaire de la fin de la Grande Guerre. Afin que ce Centenaire soit un véritable moment de commémoration et de transmission, Montfort Communauté met l’accent sur la dimension culturelle. Toute l’année, les initiatives seront variées : spectacles, lectures, concerts, productions artistiques, conférences, projections, expositions…

      Cette programmation sera déployée du 9 janvier au 23 mars 2018 sur l’ensemble du territoire communautaire et sera accessible au plus grand nombre à travers des temps de rencontre et de médiation.

      Le PAZAP’ART 1918-2018 est la première étape de cette plongée dans l’Histoire. Il propose de questionner notre mémoire via la création contemporaine à travers le prisme de la littérature, de l’art et du cinéma.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2018
    • While I was also listening to David, Eleanor, Mariana, Genk, David, Jean, Mark, Daphne, Shima, Simon, Zin, Christian and Virginie

    • Exposition
    • 16.12.17 → 18.02.18
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • David Antin, Eleanor Antin, Mariana Castillo Deball, Jean Dupuy, Mark Geffriaud, gerlach en koop, David Horvitz, Daphne Oram, Pierre Paulin, Shimabuku, Simon Starling, Zin Taylor, Christian Xatrec et Virginie Yassef.

      While I was also listening to David, Eleanor, Mariana, Genk, David, Jean, Mark, Daphne, Pierre, Shima, Simon, Zin, Christian and Virginie is the final exhibition of the cycle on the idea of narrative at La Criée centre for contemporary art.
      This is the B-side – the slightly distorting mirror – of the first exhibition in the series, which presented practically the same artists, the only exceptions here being Daphne Oram, successor to Delia Derbyshire, and Franco-New York artist Christian Xatrec, a close friend of Jean Dupuy.
      Things have happened to the works making up that first exhibition: things that have sometimes transformed them, sometimes projected them into the past, the future and even into the clouds, but have in all cases added to their depth.
      Some of the works, for example, have simply been turned around, making visible the side usually hidden: after the picture sides of Eleanor Antin’s postcards we now discover their backs and in some instances the names of their addressees.
      Also including various documents and archival items, most of them never shown before, the exhibition raises the question of the artwork’s survival via the document, the trace and its marginal aspects as well – which, after all, maybe also constitute the work. After listening to Delia Derbyshire, we discover compositions, scores, projects, etc., of another woman pioneer of electronic music Daphne Oram ; and after the presentation of a group of works by Jean Dupuy based on his memories of the performances he organised and took part in in the New York of the 1980s, we discover the posters he designed for those performances: looking back and forward… From David Antin, we discover the archives of the project of Sky Poems: two poems written in the sky by advertising smoke planes, each verse was written over a distance of about a kilometer and a half. As for David Horvitz, after having questioned the connivance between the water of the clouds and that of the taps, he gathers here a certain number of indices testifying to the artistic potential of the ocean.
      This final exhibition also continues the encounters between individual destinies in art and history terms. After presenting her cut-up museum catalogues, Mariana Castillo Deball recounts here, via the history of a(nother) book the difficult cultural transition – or abduction – effected between colonisers and colonised; and Simon Starling, ten years after that first canoe adventure in search of the okapi, has come up with a brand new video recounting an attempt to cross the Dead Sea from Israel to Jordan.
      Some of the artists add a new chapter to stories begun last winter: rereading a play by Ray Bradbury, Virginie Yassef presents us with its initial characters and dialogue, after leaving us to guess at the setting; Zin Taylor tells us what’s happened over the last year to the figures and shapes he had originally drawn on the walls; and gerlach en koop offers new Pillow Objects whose shapes and meanings follow on from the ones shown at La Criée last winter; and we follow Shimabuku with jubilation in the continuation of his adventures with the octopuses.
      Last but not least, where Mark Geffriaud, Christian Xatrec and Pierre Paulin are concerned, the question is repeated, but remains open: can a work of art live on solely via the narratives spun around it?
      As a way of both reinforcing and challenging the element of repetitiousness in the works themselves, they are shown in the same places – or almost – as in the first exhibition.
      With «While I was also listening […]» we invite viewers to share with us the strange, incisive dream of an exhibition intended never to be quite the same and never to be quite different.
      Which leads us to wonder: what varies from one exhibition, narrative or work to another? Is the work of art a variation, a translation, a transmission or a stance?

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Pascal Rivet, Rase campagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/PascalRivet_RASECAMPAGNE_FracBretagne_2018_Credit-JR-Lorand_3_Web.jpg
      Vue de l'exposition Pascal Rivet RASE CAMPAGNE, présentée au Frac Bretagne, Rennes, du 15 décembre 2017 au 18 février 2018 - Crédit photo : JR Lorand
    • 15.12.17 → 18.02.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Pascal Rivet présente au Frac Bretagne du 15 décembre 2017 au 18 février 2018, une exposition dont le titre Rase Campagne dit sans détour le projet. De son parcours ponctué de séries aux stratégies diverses – détournement, infiltration, travestissement, reproduction –, marquées par l’emploi d’outils et de médiums aussi variés que l’assemblage, le dessin, la photo et la vidéo, la peinture et la pyrogravure, Pascal Rivet entend faire le point. Non pas en manière de rétrospective mais en une position d’observateur, à juste distance, avec ce qu’il faut d’empathie et de légère ironie pour évoquer son élément : le monde rural, ses hommes et ses paysages.

      Loin du folklore, l’artiste voit depuis longtemps se produire à bas bruit le choc d’une société paysanne traditionnelle avec un monde contemporain globalisé. Pour évoquer cette profonde mutation autrement qu’en termes productivistes ou déclinistes, Pascal Rivet use de ses armes favorites l’imitation, la construction (en bois lambda) à échelle réelle d’objets petits (tronçonneuses) ou grands (tracteurs), la réalisation de tableaux de genre (paysages ruraux, concours agricoles), ou d’engins – ces puissants tracteurs, symboles de « progrès » et souvent objets de compétition – au moyen de la pyrogravure ou encore de la broderie. Des
      matériaux et techniques rudimentaires qui s’ils n’excluent pas un façonnage de titan, semblent dater d’avant la Révolution industrielle. Il y a aussi les sigles, les noms, les titres poétiquement détournés de La France agricole, autant de signes traduisant tout autant la détresse que la fierté.
      Sur le grand plateau de la galerie Sud du Frac Bretagne, la scène est prête pour que se joue là un acte fort, une nouvelle façon d’envisager les relations entre l’art et
      les traditions populaires.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Ron Haselden Les Enfants

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Ron-Haselden_Soeur_Aubenas_2015_CreditphotoGaryGrosvenor_WEB.jpg
      Ron Haselden, Soeur. Aubenas, 2015 - Crédit photo : Gary Grosvenor
    • 09.12.17 → 04.03.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Du 9 décembre 2017 au 4 mars 2018, en partenariat avec le Frac Bretagne, la Ville de Landerneau présente à la Galerie de Rohan  l’exposition Ron Haselden Les Enfants. Ron Haselden donne ici un prolongement spécifique à l’une de ses œuvres en cours depuis 2007 : Brothers and Sisters.
      Le projet consiste à demander à de jeunes enfants de faire le portrait de leur frère ou sœur. L’artiste transpose ensuite ces dessins à grande échelle reprenant le tracé au moyen d’une guirlande de leds, chaque portrait acquérant ainsi une forme de monumentalité immatérielle. A chacune des étapes (Londres, Blackpool, Brighton, Aubenas, Plouër/Rance, Rennes et Luxembourg, par exemple), Ron Haselden augmente l’œuvre et lui donne une configuration particulière.
      Pour l’artiste : Brothers and Sisters est une œuvre sculpturale qui change avec chacun de ses contextes d’apparition. Les enfants sont toujours inextricablement liés aux événements socio-politiques actuels, comme lors de la récente présentation dans Grosvenor Square à Londres où ils figuraient à la manière d’une fête d’école devant l’ambassade américaine ou, plus tôt dans l’année, dans la vitrine d’un magasin abandonné de Plouër/Rance. À Landerneau, une structure complexe et labyrinthique supporte les portraits, s’élevant au-dessus de ceux qui souhaitent y entrer et expérimenter ces entrelacs lumineux décrivant les pensées et les idées d’enfants de tous âges et de nombreuses nationalités.

      Entrée libre
      Horaires du 9 décembre 2017 au 7 janvier 2018 : de 14h à 19h
      Horaires du 8 janvier au 4 mars 2018 : de 14h à 18h

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2018
    • Livres et revues d’artistes : une perspective brésilienne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Augusto-de-Campos2.jpg
    • 30.11.17 → 08.02.18
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Wlademir Dias-Pino, Augusto de Campos, Julio Plaza, Paulo Bruscky, José Resende, Waltercio Caldas, Regina Silveira, Fabio Morais, Lucia Mindlin Loeb, Marilá Dardot, Fabio Zimbres

      « Livres et revues d’artistes : une perspective brésilienne » offre l’occasion de découvrir une dimension de la scène artistique brésilienne encore méconnue en France. Cette exposition, qui constitue une première dans l’hexagone, propose à travers une large sélection de publications, un aperçu des tendances qui caractérisent la production brésilienne actuelle à laquelle sont associés quelques ouvrages, qui marquent les prémices de l’histoire brésilienne du livre d’artiste. Sont réunies un peu moins d’une centaine de publications, livres et revues d’artistes réalisés sur une période de plus de six décennies qui rassemblent les travaux de plusieurs générations d’artistes : des pionniers comme Wlademir Dias-Pino, Augusto de Campos, Julio Plaza, Paulo Bruscky, José Resende, Waltercio Caldas et Regina Silveira aux héritiers – Fabio Morais, Lucia Mindlin Loeb, Marilá Dardot, Fabio Zimbres – qui expérimentent les supports du livre et de la revue (commissariat : Laurence Corbel et Paulo Silveira).

      EXPOSITION du 30 novembre 2017 au 8 février 2018
      VERNISSAGE le jeudi 30 novembre 2017 à 18h
      JOURNÉE D’ÉTUDES vendredi 1er décembre (avec Amir Brito Cadôr, Laurence Corbel, Eduardo Jorge, Antoine Lefebvre, Regina Melim, Paulo Silveira) 10h / 17h, MSHB, salle 005.

      Avec le soutien de la Maison des Sciences de l’Homme de Bretagne

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • Felice Varini, Quatre cercles à cinq mètres 

    • Exposition
    • 23.11.17 → 19.01.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • La Galerie Art & Essai est heureuse de présenter l’œuvre Quatre cercles à cinq mètres de Felice Varini. Appartenant aux collections du Frac Bretagne, cette pièce a pour spécificité d’être composée de quatre cercles rouges créés à partir de quatre points de vue différents, visibles depuis les quatre angles de l’espace. Par la multiplicité et la fragmentation des formes qu’elle propose, Quatre cercles à cinq mètres se livre ainsi au travers d’une rencontre singulière de la peinture et de l’architecture.

      John Cornu : Ton travail va à l’encontre d’une peinture objectale, et ce au profit d’une œuvre ouverte, d’une situation esthétique plus large. Est-il toujours aussi important, aujourd’hui, de défendre l’idée d’œuvre comme situation à part entière ?

      Felice Varini : Je ne me place pas comme un artiste militant, comme un artiste qui doit défendre une religion à tout prix contre d’autres attitudes, d’autres démarches. Je suis arrivé à faire ce que je fais par des glissements successifs. À un moment donné, je me suis dit : « C’est dans ce territoire et dans ce sillon que je veux développer mon travail. » Et c’est dans ce sillon là que je pense être juste encore aujourd’hui. Certes, le monde autour de moi évolue à grands pas. Des idées de toutes sortes fleurissent chaque jour et il faut bien se confronter à cette évolution, mais cela ne m’empêche pas de continuer à développer mon travail.

      Ton travail interagit essentiellement avec les traits de l’architecture, mais te laisses-tu porter par d’autres aspects contextuels comme l’aspect fonctionnel du site, son histoire ou encore d’autres critères ?

      Je ne suis jamais dans le symbole, ni dans le récit. Je me concentre sur l’architecture à laquelle je ramène des figures géométriques très simples. Parfois, mon attention se fixe sur les lumières de l’espace et je cherche, par exemple, à utiliser l’évolution de la lumière naturelle pour stabiliser ou mettre en déséquilibre le travail. Ce paramètre « lumière » est d’ailleurs très important pour moi. Je ne me contente jamais de regarder mes pièces qu’une seule fois. Je reviens à différents moments pour observer les variations qui interviennent en fonction de la luminosité ambiante. Selon l’heure ou la saison, la pièce n’est jamais la même. La vraie question est alors de savoir ce qu’est la pièce. De combien de visions et d’expériences cette dernière se constitue ? C’est la même chose avec la musique. Sur cent cinquante écoutes du Requiem de Mozart, je n’ai jamais la même expérience.

      À chaque fois que je vais voir un Monet, c’est toujours une nouvelle relation qui s’établit.

      Lors de la réactualisation d’une de tes pièces – comme aujourd’hui à Rennes – doit-on faire appel à toi systématiquement ou est-ce que le propriétaire peut fabriquer la pièce librement ?

      Tant que je suis vivant et valide, je tiens à ce que cela passe par moi : c’est même une des conditions. Il est important pour moi de voir l’évolution de chaque réalisation et de rester proche de cette aventure. En revanche, avec le certificat, la référence visuelle d’origine et un minimum de savoir-faire, quelqu’un d’autre peut réaliser la pièce. Il suffit juste de respecter les différentes règles.

      J’ai d’ailleurs suffisamment d’assistants pour que ce savoir-faire puisse se perpétuer au-delà de moi. Je forme beaucoup de personnes, car je sais qu’à un moment donné il me faudra déléguer.

      Parmi ces règles, comment définis-tu les qualités propres aux futurs lieux d’actualisation ? Car s’il est question de déplacer ces peintures, il s’agit aussi de trouver des lieux compatibles, non ?

      Je ne sais pas si on peut parler de « lieux compatibles », mais disons que pour chaque pièce il y a une définition, une description pour expliquer comment elle peut être actualisée. Je n’ai jamais encore fait de pièces qui disent que le caractère de l’architecture doit être moderne ou baroque, etc. Je parle plus de volume et d’espace en général, ainsi que du placement des points de vue. Il y a donc des pièces un peu complexes, car nées dans des espaces complexes, qui vont trouver difficilement d’espaces équivalents dans le futur. Je pense par exemple à l’œuvre intitulée Le Tour de 1994, qui appartient à la Collection Billarant et que nous avons fait avec Cécile Bart et Michel Verjux. Nous avions alors divisé l’espace de monstration par plans ou par couches, dans le sens de la hauteur, Cécile Bart intervenait en bas, moi au centre et Michel Verjux en haut. Nous n’avons jamais actualisé cette dernière car elle nécessite un lieu extrêmement spécifique. Elle trouvera peut-être un jour un espace qui lui correspond. Je me rappelle avoir visité un musée en Allemagne et m’être dit qu’il pourrait convenir.

      À la Galerie Art & Essai, il s’agit de l’actualisation d’une œuvre Quatre cercles à cinq mètres déjà montrée auparavant : peux-tu nous en dire plus ?

      Oui, il s’agit de la troisième actualisation. Cette pièce a été présentée pour la première fois à la Galerie Jennifer Flay à Paris en 1992. À l’issue de cette première apparition, le Frac Bretagne a décidé d’acquérir l’œuvre, et Catherine Elkar m’a demandé de l’actualiser une première fois en 1998 au sein de l’Ecole Suzanne Lacore à Saint-Jacques-de-la-Lande. Il y a eu ensuite une deuxième actualisation en 1999 au Centre d’art Passerelle à Brest, et la troisième a lieu ici à la Galerie Art & Essai. On peut donc dire qu’il y a eu en tout quatre présentations, dont trois actualisations. J’aime utiliser le mot actualisation, car pour moi il s’agit de rendre « actuelle » une pièce qui existe quelque part. Je tiens d’ailleurs assez à ce distinguo, car il existe des pièces que j’ai présentées mais qui n’ont jamais été actualisées, qui attendent dans mes réserves d’être un jour actualisées, et d’autres qui n’auront très probablement d’ailleurs jamais d’actualisation.

      Peux-tu nous dire quelques mots sur les intentions qui ont présidé à l’œuvre Quatre cercles à cinq mètres

      À l’époque où j’ai conçu cette œuvre, c’est-à-dire en 1991, je m’intéressais à la coexistence d’un point de vue unique et de sa fragmentation, et à l’expérimentation par le spectateur de cette double réalité. Jusque-là, toutes mes pièces possédaient généralement un seul point de vue. Je veux dire par là, qu’à un moment donné, la forme se construit et qu’elle devient cohérente. Évidemment, lorsqu’on arrive au point de vue, et que tout se met en place, on considère que c’est magique. Pourtant contrairement à la magie, tout est montré dans mes dispositifs, et tout a une importance égale. Ces formes qui se trouvent dans l’espace, avant ou après le point de vue, comme entités abstraites issues de la rencontre entre le point de vue et l’espace, sont tout aussi importantes que le point de vue. Elles sont toujours en mouvement en raison de notre propre mobilité. Et c’est ce que je recherche vraiment, et cela va au-delà de mon désir, de mes intentions pour générer des formes abstraites ayant leur propre autonomie, leurs propres significations. Ma quête se situe à ce niveau : le point de vue est la perpétuation d’une connaissance, d’un savoir, d’une tradition ; mais si je l’utilise, c’est pour le déconstruire, le triturer et le détruire.

      Ainsi pour en revenir à Quatre cercles à cinq mètres,

      cette œuvre a été imaginée pour la Galerie Jennifer Flay, peu de temps après une pièce intitulée Cercles contre cercles (1990). Cette dernière proposait deux points de vue face à face, l’un d’un cercle composé, l’autre d’un cercle décomposé. Disons plutôt que les deux cercles étaient tous deux composés, mais que lorsque tu faisais l’expérience d’un des deux points de vue, l’autre paraissait décomposé.

      Cette galerie présentait à l’époque un espace presque carré, peu complexe sur le plan architectural, et j’ai eu envie de jouer avec les quatre points de vue qu’offraient les quatre angles de l’espace, et de construire quatre cercles. Depuis chaque angle, j’obtenais alors dans le même temps un point de vue avec un cercle construit, et trois cercles décomposés en éclats. Le cercle construit était complètement en présence des fragmentations des trois autres cercles qui avaient une présence physique tout aussi importante. La projection des quatre cercles me permettait ainsi d’être toujours dans le déséquilibre et l’équilibre. Quatre cercles à cinq mètres est de fait très importante pour moi, car elle m’a permis de pousser à l’extrême la fragilité du point de vue et la non pertinence du point de vue comme seule quête du travail. L’œuvre n’est ici jamais à sa place, elle est toujours en mouvement, elle est toujours en reconstruction, en décomposition, en étirement, et puis à un moment donné, elle prend sa forme. En somme, je pourrais presque dire que le point de vue est mon alphabet, et que la pièce dans l’espace est la poésie.

      Fragments d’entretiens menés entre 2008 et 2017.

      Né en 1952 à Locarno (Suisse), Felice Varini vit à Paris.

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • Project room : Ivan Liovik Ebel, De temps en temps

    • Exposition
    • 23.11.17 → 19.01.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Au sein de la project room de la Galerie Art & Essai, Ivan Liovik Ebel conçoit une double exposition personnelle qui interroge, entre différence et répétition, nos perceptions. L’artiste poursuit ici ses recherches picturales et sculpturales au regard de leur reproductibilité technique. Avec « De temps en temps », les espaces et les temporalités se dédoublent ou se redoublent presque à l’identique : le réel et son double…

      John Cornu : Ton travail implique souvent l’idée de répétition, de reconstruction au point de démultiplier le réel et de créer une sorte de jeu fictionnel au sein d’une réalité bien physique. Peux-tu nous dire quelques mots à ce sujet ?

      Ivan Liovik Ebel : La répétition d’une image ou d’une situation, en produisant deux espaces identiques et parallèles, parasite la perception en provoquant, dans l’expérience du spectateur, une sorte d’anachronisme. En même temps elle nécessite souvent de tenter de reproduire un geste, et donc un instant. Cette tension m’intéresse, car elle met en jeu la relation complexe espace/temps, et permet d’interroger cet espace particulier qu’est le présent, qui dans sa fuite nous retient captifs.

      J’ai la sensation qu’il existe un peu deux formats dans ton travail : celui de l’exposition et celui de chaque pièce. Comment penses-tu le « seuil d’intégrité » de ces deux formats ?

      Mon travail est d’abord un travail d’atelier, dans le sens où je produis la plupart du temps des pièces en-dehors de tout contexte d’exposition, sans penser nécessairement à leur présentation. En revanche, j’aime envisager l’exposition comme un médium en soi, un support sur lequel les œuvres se déploient. Cela implique une part de travail in situ et peut, parfois, donner à mes pièces une dimension installative. Quant à la question de l’intégrité, je suis prêt à assumer une certaine ambiguïté dans l’imbrication des œuvres et de leur installation, si cette dernière fait sens tout en permettant de révéler les œuvres pour elles-mêmes.

      Lorsque tu entreprends un projet s’agit-il pour toi de vérifier matériellement une idée antérieure ou de te laisser porter par les aléas de l’expérimentation ? Les deux peut-être ?

      Probablement un peu des deux. Si la plupart de mes projets découlent de façon plus ou moins directe de réflexions théoriques – bien qu’il ne s’agisse pour autant pas de vérifier une idée à la manière d’un scientifique – ; bon nombre de pièces sont également nées du hasard de l’expérimentation dans l’atelier.

      Comment réfléchis-tu le travail des autres artistes et notamment ceux qui recoupent certaines de tes interrogations ? Je pense par exemple au travail de Jonathan Monk et à sa double exposition « Time Between Spaces » au Musée d’art moderne de la Ville de Paris et au Palais de Tokyo en 2008 ; ou à certaines propositions de Michel François. On pourrait citer encore Guiseppe Penone et ses Essere Fiume [Être fleuve]. Peux-tu nous décrire plus largement ton cadre référentiel et la manière dont tu le penses ? 

      Je n’aurais pas spontanément évoqué ces exemples comme faisant explicitement partie de mon cadre référentiel, encore que les contours de celui-ci soient assez perméables. Il est clair que mon travail est traversé par de multiples influences et références plus ou moins exprimées, plus ou moins conscientes, et je vois bien le type de parenté que l’on peut établir entre ces œuvres et mes recherches. Mais si je devais signaler une référence par rapport au projet que je présente à Rennes, en dehors des quelques citations explicites que l’on peut y rencontrer, je pourrais mentionner le très beau projet de Gregor Schneider intitulé Die Familie Schneider, présenté à Londres en 2004 ainsi que La reprise de Kierkegaard que j’ai lu il y a plusieurs années et qui n’a jamais cessé de m’interroger depuis.

      En effet l’approche de Gregor Schneider peut raisonner avec tes préoccupations, et nous aurions pu aussi évoquer le travail de Bernard Piffaretti, mais ma question focalise plus sur l’attitude de l’artiste au regard de ses contemporains. Nous sommes issus d’un contexte culturel relativement proche et cela peut entrainer des raisonnements ou des attitudes types. Reste à savoir si dans ton processus créatif tu cherches une sorte de filiation, ou au contraire une volonté de singularité ?

      Je n’ai jamais réellement senti le besoin de me situer dans un rapport particulier de filiation. Au contraire, il m’est souvent apparu nécessaire de brouiller légèrement les pistes, afin d’échapper peut-être à une catégorisation trop rapide. Ce qui ne signifie pas non plus que je cherche à tout prix à me singulariser.

      Quel est par ailleurs ton ressenti vis-à-vis des curateurs avec lesquels tu as travaillé ? Comment envisages-tu le rôle de ces derniers et jusqu’où les laisses-tu intervenir dans les choix d’œuvres et de mise en espace ?

      J’ai vécu des expériences positives, et extrêmement variées. Certains curateurs se sont contentés de m’inviter et de me remettre les clés de l’espace, ce qui témoigne de leur grande confiance ; et d’autres se sont impliqués totalement dans mes projets. Je pense notamment à Eric Emery, curateur de l’espace zqm à Berlin. Eric m’a accompagné, du début jusqu’à la fin, dans la réalisation de ma pièce X’ = X + A ; Y’  = Y + B, instaurant entre nous une vraie dynamique de travail d’équipe. Il me faisait part de ses doutes et de ses idées, et c’était très agréable. Cela impliquait une grande confiance et une certaine connivence. Mes relations avec les curateurs prennent des formes à chaque fois différentes. Cela varie selon l’attitude de chacun et la nature du projet, mais je crois être assez ouvert sur ce plan.

      L’école Suisse est assez représentative de la mouvance Néo-Géo. Il se trouve que la géométrie est omniprésente dans ton travail. S’agit-il d’un héritage de ta formation ? Considères-tu que la Suisse est un contexte d’expérimentation particulier, et si oui sur quels critères ?

      C’est une bonne question, bien qu’il me soit difficile d’y répondre. J’ai été formé dès mes seize ans à l’art et à la communication visuelle, lorsque j’ai commencé mon apprentissage à l’Ecole d’arts appliqués de La Chaux-de-Fonds. Cette école a une forte tradition : le dessin géométrique, l’étude des volumes, ainsi que l’étude de la couleur selon les théories de Johannes Itten, y occupent une place importante, du moins était-ce le cas à l’époque. Naturellement cela a laissé des traces, je ne cherche pas à les effacer, mais je ne revendique pas non plus absolument cet héritage. Par la suite, j’ai étudié à Berne, et l’école est quant à elle traversée par d’autres courants et influences. Aujourd’hui, je vis à Berlin, et ce depuis plusieurs années, et mon travail a pas mal évolué, si bien que je ne saurais me définir comme étant issu d’un contexte particulier.

      Il me semble que ton projet pour la project room de la Galerie Art & Essai s’inscrit dans le prolongement de l’exposition « Every Now and Then » réalisée chez Gilla Lörcher, ta Galerie Berlinoise, l’année passée. Comment projettes-tu ta production aux regards des impératifs symboliques et économiques d’une galerie ?

      Oui, pour Rennes, l’idée était de repartir du projet présenté l’année dernière chez Gilla Lörcher, et de réaliser une nouvelle interprétation de ce dernier, en fonction de l’espace de la projet room, et en tenant compte des contraintes et du potentiel du lieu. En d’autres termes, j’ai opéré une traduction. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai conservé le même titre, et que ce dernier a simplement été traduit en français. Pour répondre à ta question par ailleurs, j’ai la chance de travailler avec une galerie qui me laisse une grande liberté, notamment celle de proposer des projets qui n’ont pas d’implication commerciale directe. C’était par exemple le cas lorsque j’y ai présenté ma performance Im Nebel qui consiste en une lecture dans le brouillard. Jusqu’à présent, je n’ai pas été tellement confronté à des impératifs de production liés à des logiques économiques. J’essaie d’ailleurs, dans la mesure du possible, de rester libre par rapport à de tels impératifs, tout en sachant que ma production d’atelier, mes peintures, mes sculptures ou encore mes tissus imprimés, restent des objets tout à fait commercialisables et commercialisés.

      _

      Né en 1983 à Neuchâtel (Suisse), Ivan Liovik Ebel vit et travaille à Berlin.

    • Galerie Réjane Louin
    • 2018
    • Claude Briand-Picard, Ma vie de dessins depuis 1970

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20170705_175532-1.jpg
    • 18.11.17 → 07.01.18
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Any colour you like

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/couv_even_fb.jpg
      Any colour you like par les étudiants en communication de l'EESAB-site de Rennes
    • 15.11.17 → 28.11.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Eugénie, Quentin, Côme, Milly

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2017
    • Sans brides, ni mors, ni rêne…

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/guillaume-robert-sbnmnr-phakt-2017.jpg
    • 10.11.17 → 15.12.17
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Kader ATTIA, Bertille Bak, Ruth EWan, Clarisse Hahn, Guillaume Robert, Liv SCHULMAN

      Doriane SPITERI Exhibition Center - A collective exhibition that brings together artists and works that, with irreverence, deploy forms of resistance to widen the conditions of the real.
      
      Forms of resistance in artistic creation
      
      This collective exhibition brings together artists and works that, with irreverence, deploy forms of resistance allowing to enlarge the conditions of reality.
      
      Social disorders, insurrections, political agitations, insubmissions and disobedience: the works presented are not resigned to anything. The exhibition proposes an area of freedom, indocile and recalcitrant against cynicism and permanent idleness.
      
      Insistent, impertinent, outspoken voices rise.
      
      During the duration of the exhibition, evenings and actions will be organized.
      
      Doriane SPITERI, curator and art critic, develops research on the links between the arts, education and democracy linked to a new conception of the spectator from the 1960s. She co-founded in 2013 the collective commissariat and Creation of cultural projects Counterfeits. From 2015 to 2017, she was administrator and coordinator of the Pôle Art.Santé association and programmer of Printemps Art & Santé.
      
      During the 2017-2018 season, Doriane SPITERI will also be welcomed as curator-in-residence at Jacques Prévert elementary school and Les Chalais college in Rennes.
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Oniris participates to the YIA Art Fair Paris #11 – during FIAC Art Fair

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/logo-YIA.png
    • 19.10.17 → 22.10.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Véra Molnar et Odile Decq

      The gallery Oniris is regularly taking part to International Art Fairs in Paris and in Europe for more than twenty years.

      At the end of October 2017, during the week of the FIAC, Oniris participates for the first time at the fair YIA ART FAIR # 11 at the Carreau du Temple in Paris.

      For this edition of YIA ART FAIR # 11, the gallery Oniris brings together the artistic universes of ODILE DECQ and that of VERA MOLNAR. In their works there is a common sense in the research on space with the geometric tracing that it is by painting, drawing, photo or sculptures / mobile suspensions.

       

      ODILE DECQ

      ODILE DECQ, an iconoclastic personality, claims a transversal approach to architecture that is not confined to a strict profession but encompasses other aspects such as design and plastic creation. In true touch-to-all she draws buildings, furniture, lighting … just as she creates sculptural or photographic works.

      “I intervene as an artist when I expose interventions in space, or realize objects that evoke my preoccupations in the field of architecture, but which then take on a different meaning; I freed myself from the status of architect, in order to interpret my creations myself as an artist. – O. Decq

      ODILE DECQ exposes recent works that have in common their origin: the first strokes of a pencil of a project and images coming from others. Whether this project becomes a building or something else, the first traits and the first curves give balance to the whole. This search for purity and simplicity in the feature seems far removed from the final draft.

      This presentation offers the opportunity to rediscover the first mobile sculptures that were exhibited in January at the gallery. Consisting of carbon fiber and aluminum, they bring lightness to the materialization of the lines where each line and each form is expressed without chatter or flourish.

      The gallery Oniris regularly presents the creations of ODILE DECQ at the Paris fairs since 2012.

       

      VERA MOLNAR

      If it is customary to associate the plastic work of VERA MOLNAR with the scientific language, it is primarily for questions of methods and tools. A great figure of constructed art, the artist realizes his works from pre-established and rigorous systems. His favorite motifs, the line, the quadrilateral or the ovoid, are thus subjected to multiple variations of composition by bringing into play the notions of symmetry, equilibrium and their opposites.

      In the late 1960s, the appearance of the microcomputer was a determining factor in VERA MOLNAR’s approach, which was one of the first to seize this opportunity and to reflect on the use of this new machine tool in the field of creation. Co-founder of the group “Art and computer science” in 1967 and member since 1980 of the experimental research center and computer science of the visual arts, VERA MOLNAR uses the most advanced techniques, which allow him to exhaust all possibilities by proposing an infinite number of answers formal. By modifying in an intimate way certain parameters of its original composition, such as the spacing between figures, for example, it creates intertwining and overlays that completely modify the profile of the work. If the approach is quasi-scientific, the subject remains resolutely plastic.

      The work of VERA MOLNAR is regularly exhibited by the gallery Oniris which had dedicated to him a “one-man show” very noticeable to the FIAC Paris … from October 2001!

       

       Stand ONIRIS ● n ° 34

       

      More info on our website: http://www.galerie-oniris.fr/actus/salons/yia-art-fair-2017/

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2017
    • Arrière-saison

    • Exposition
    • 15.10.17 → 10.12.17
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Aurélie Ferruel et Florentine Guédon, Gilles Le Guennec, Cédric Martigny, Yves Bougeard, Ronan Descottes, Lise Gaudaire

      Aurélie Ferruel et Florentine Guédon

      CLUB

      Entre réalité et fiction, l’univers artistique d’Aurélie Ferruel et de Florentine Guédon réinvestit et réinvente les spécificités sociologiques et esthétiques de traditions françaises ou étrangères. Pour l’exposition Club, les deux artistes ont organisé des entrevues avec des joueurs, des supporters et des fans de clubs sportifs amateurs en Sarthe, Loire atlantique et en Vendée, dans des disciplines sportives différentes telles que le football, le basketball ou le handball. À Bazouges-la-Pérouse, elles sont allées à la rencontre de l’équipe féminine de football. Des contacts avec ces clubs sportifs amateurs de communes rurales est née une proposition inédite pour le Village qui se présente sous la forme d’une installation mêlant sculptures et vidéos, traduisant la vision singulière des deux artistes autour de cet univers..

      Yves Bougeard

      AQUARELLES

      Entre 1973 et 1993, la personnalité d’Yves Bougeard et son enseignement ont marqué les étudiants du département Arts Plastiques de l’Université Rennes 2. Lors de ses cours de peinture et de dessin, il transmettait les préoccupations esthétiques et conceptuelles qu’il développait en parallèle dans sa pratique picturale : « Le réel n’est pas donné. Ce que l’on ne voit pas sont tous ces rapports nouveaux qu’établissent les choses entre elles si l’on s’interroge sur leurs cohabitions, hors de l’utilitaire ou de la simple reconnaissance, sans évacuer la sensation reçue*. ». C’est à travers une sélection d’aquarelles que le public est invité à décourvir une partie de son oeuvre à la fois ludique et joyeuse, complexe et empreinte d’une rigueur formelle et intellectuelle.

      * Entretiens. http://yves.bougeard.pagesperso-orange.fr

      Ronan Descottes

      CHANGER TOUT EN RESTANT LE MÊME.

      Ronan Descottes a engagé un travail de peinture grâce à sa rencontre avec Yves Bougeard. Ses premières oeuvres, inspirées de son enseignement, représentent un jeu de recouvrement séquentiel d’expressions plastiques antinomiques comme la disparition et l’apparition, l’apparence et la transparence, le faire et le défaire. Depuis, cette idée de mémoire illustrée par l’agglomération de couches successives sur la toile se retrouvent dans des monotypes, technique artistique spontanée et radicale. Les formes empreintées s’apparentent à des fragments de corps évanescents et mémoriaux.

      Gilles Le Guennec

      L’ARBRE À BARBE

      La sculpture de Gilles le Guennec est formée d’un tronc de palmier entouré à sa base d’éléments d’une ancienne embouteilleuse étiqueteuse pour le cidre. Ce stipe est retenu par des câbles sur lesquels seront disposés des bibelots le temps de l’inauguration de l’oeuvre. L’arbre à barbe renvoie au mât de cocagne, jeu populaire d’europe et d’amérique du sud dont l’objectif est d’attraper des objets ou de la nourriture suspendus le haut d’un poteau. A travers cette oeuvre, l’artiste traite non sans ironie du rapport ambigu qu’entretient l’homme avec la nature et de son désir de tout posséder.

      Cédric Martigny

      LES TERRIENS

      La série photographique Les terriens a été réalisée dans le cadre d’une résidence d’artiste que Cédric Martigny a effectué de l’automne 2016 à l’été 2017. Après son immersion dans l’entreprise Riaux en 2014 et son intervention au foyer de vie dans le cadre du projet Aire(s) de je en 2016, l’artiste a collaboré avec le monde agricole. Il a photographié les gestes du travail que les agriculteurs et les éleveurs du territoire réalisent au quotidien. Une sélection de ses œuvres est présentée sur l’un des murs de la commune, s’ajoutant ainsi au parcours.

      Lise Gaudaire

      PAYSAGES MONUMENTS

      Dans le cadre de sa résidence financée par le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine, Lise Gaudaire présente dans la galerie Le petit lieu une première phase de son travail réalisé sur le territoire de Couesnon Marches de Bretagne. Photographies, vidéos et installation illustrent ce premier temps de réflexion autour du paysage rural et de sa transformation, préfigurant une exposition exhaustive qui aura lieu à l’automne 2018.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2017
    • Vincent Malassis, La gaule

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vincent-MalassisBrochet1-2017_acb.jpg
    • 13.10.17 → 08.12.17
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Vincent Malassis

      Photographe, compositeur et artiste sonore, Vincent Malassis développe un travail à la fois plastique et sociologique où l’expérimentation constitue le socle d’une démarche artistique paradoxalement documentaire.

      Questionnant le réel, il s’approprie un territoire à la fois géographique et intime pour témoigner de la vie d’une communauté humaine.

      Actif dans le domaine de la performance et de l’installation, ses pièces sonores sont généralement en corrélation avec ses photographies.

      « Trémelin, le paradis des pêcheurs », voici le point de départ de la résidence de Vincent Malassis à L’aparté, situé en bordure du lac de Trémelin. Comme une invitation à entrer dans l’espace d’exposition, un néon lumineux turquoise, sur lequel est inscrit « La gaule »*, donne le ton. Pour son exposition intitulée La gaule, l’artiste revisite le thème de la pêche à travers un travail photographique, lumineux et sonore.

      Dans une démarche artistique et documentaire, Vincent Malassis réalise des portraits photographiques de pêcheurs du territoire. La photographie vient figer le temps, à l’image des heures d’attente du pêcheur en quête du poisson qui fera sa fierté. Dans le paysage, ou en studio, les modèles posent, le regard perdu dans leurs pensées, à la recherche d’un souvenir de pêche ou rêvant à leur pêche idéale. La fiction s’invite dans les photographies de Vincent Malassis, se distinguant ainsi d’une pratique purement documentaire.

      Ce jeu de balancement entre réalité et fiction s’affirme dans la pièce sonore A lifetime of fishing memories, présentée sous la forme d’une cassette transparente violette, qui mêle les récits des pêcheurs narrant leur pêche idéale, du field recording** et de la musique électro-acoustique. Vincent Malassis offre une lecture différente de ses photographies sous l’influence du son, mais ne l’impose pas ; c’est au visiteur d’appuyer (ou non) sur la touche « play » du ghetto-blaster***.

      Ainsi, elle présente à L’aparté une bande dessinée dont les dialogues sont exclusivement extraits des exercices de traduction ainsi que des dessins dictés par les titres évocateurs des leçons. Les couleurs jaune et rouge sont à l’honneur, couleurs italiennes par excellence dans l’imagerie de l’artiste.

      * Synonyme de canne à pêche

      ** Paysage sonore

      *** Radiocassette des années 1980

    • Musée des beaux-arts de Rennes
    • 2018
    • 327 pas de l’une à l’autre Réflexions d’artistes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/327_pas_de_lune_a_lautre.png
    • 13.10.17 → 28.01.18
      Exposition
      Musée des beaux-arts de Rennes
    • Sur une proposition du Musée des Beaux-Arts et en relation à l’exposition “Le fabuleux destin”, 14 jeunes élèves et anciens élèves de l”EESAB-site de  Rennes investissent deux joyaux du patrimoine architectural de Rennes : les églises Toussaint et Saint-Germain.
      Leurs travaux sont une réflexion autour de la relation entre l’oeuvre et son lieu d’exposition.
      Commissariat : Vincent-Michaël Vallet et Fanny Gicquel

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2017
    • Danica Bijeljac, Un passant dans le temps qui passe, une ombre au soleil…

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Danica.jpg
    • 07.10.17 → 09.12.17
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Danica Bijeljac navigue entre photographie et cinéma, élaborant un univers visuel poétique qui l’amène à explorer l’un de ses territoires d’origine de la lumière : l’Adriatique.

      Partenariat : 22ème Rencontres Photographiques, Galerie Le Lieu, Lorient

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • “Saâdane Afif : Fontaines, publications, disques & multiples”

    • Colloque
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-afif-copie.jpg
    • 29.09.17 → 23.11.17
      Colloque
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • À l’occasion des 100 ans de Fountain, œuvre emblématique de Marcel Duchamp, le CLA est très heureux d’inviter Saâdane Afif autour de son vaste projet de collecte, initié en 2008, consistant à prélever les reproductions imprimées de l’urinoir traquées dans diverses publications (catalogues, revues, monographies, etc.). La collection engagée, comptant à ce jour plus de 900 pages arrachées de leur ouvrage d’origine puis encadrées sous verre, vise l’objectif de 1001 entrées, à travers chacune desquelles se posent les questions de reproduction, d’authenticité et de diffusion. Face à certaines pièces fondatrices de l’archive — pages arrachées et/ou livres retranchés —, Saâdane Afif viendra confronter d’autres projets — publications, disques ou multiples —  faisant écho à la Fontaine et provenant de sa propre collection.

      + Dans ce cadre : Journée d’études le vendredi 29 septembre 2017
      “De Fountain au fontaines, 1971-2017, un siècle d’appropriation”
      Amphi Castel de la MSHB (Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne, 2 av. Gaston Berger)
      Journée d’études organisée par Bertrand Clavez et l‘Équipe d’accueil “Pratiques et théories de l’art contemporain” EA 7472.

      En cette année de centenaire du coup d’éclat de Duchamp, l’exposition de Saâdane Afif au Cabinet du livre d’artiste est l’occasion de revenir sur les stratégies d’appropriation qui ont émaillé le dernier siècle de l’art. Il apparaît incontestable que Fountain a redéfini les rapports du regardeur à l’œuvre, en étant le produit d’un geste appropriationniste, celui que réalise l’artiste en déplaçant un objet du quotidien de sa sphère d’origine vers les modalités de l’objet d’art : cette stratégie caractéristique des Ready-Made devient l’acte fondateur de l’autonomie du statut de l’artiste contemporain et de son rôle social.

      Mais les appropriations vont au-delà de l’épisode héroïque de 1917 : d’abord par les différentes répliques qu’en réalisa Duchamp, mais également par les échos de Nauman, Koons, Gober ou Bidlo, les attaques de Pinoncelli, ou les bronzes polis de Levine. De ce point de vue, l’œuvre de Saâdane Afif constitue le parachèvement, voire la clôture, de ce processus en révélant l’ampleur du consensus narratif et de l’emprise de Fountain sur la doxa artistique.

      Enfin, Fountain est suspectée d’être l’appropriation d’une œuvre d’Elsa Freytag von Loringhoven par Duchamp, ce qui bouclerait la boucle de ce siècle d’appropriation par un geste encore plus violent : c’est au dernier qui s’en réclame qu’appartient finalement l’objet, sinon en droit, du moins en fait, rappelant ainsi combien la modernité s’est aussi construite sur l’accaparement économique, la conquête coloniale, l’appropriation culturelle, la ségrégation raciale et la domination sexiste. Par-delà l’ouverture des catégories artistiques incarnée par Fountain se trouve peut-être une contre-histoire de la contemporanéité qui rappelle que toute appropriation est aussi une expropriation.

      PROGRAMME :
      10h00 > Accueil des participants
      10h15 > Introduction de la journée par Bertrand Clavez
      10h30 > Laurence Corbel : Fountain en héritage
      11h15 > Jan Middelbos : Ready-Made, mais par qui ?
      12h00 > Discussion
      12h15 > Repas
      14h00 > Leszek Brogowski : Appropriation et répétition
      14h45 > Marc Décimo : Fontaine, n’est-ce pas encore un coup de Rrose Sélavy, ça ?!?
      15h30 > Discussion
      16h00 > Pause
      16h15 > Saâdane Afif : Intervention
      16h45 > Table ronde des participants et échanges avec le public
      17h30 > Fin de la journée d’études
      18h00 > Vernissage de l’exposition de Saâdane Afif au Cabinet du livre d’artiste (Bâtiment Érève) : “FONTAINES, ÉDITIONS, DISQUES & MULTIPLES

    • Le Bon Accueil
    • 2017
    • Graham Dunning, Museum of Peripheral Collections

    • Exposition
    • 29.09.17 → 29.10.17
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Alain Clément, solo show, paintings and sculptures

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20170720_113213-002.jpg
    • 29.09.17 → 25.11.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • At the end of September, ALAIN CLÉMENT is exhibiting recent works –paintings and sculptures– at the Oniris Gallery.

      In the work of ALAIN CLÉMENT, color plays, primarily primary colors, play a decisive role in composition, as well as these forms, ribbons or arabesques that intertwine and overlap to form an entanglement, a sign abstract that calls our gaze. The old geometrical framework of canvases or gouaches on paper with the use of colored bands gives way to these ribbons and to a novelty that resides on the bottom of the canvas.

      This new exhibition is composed of works that demonstrate the close relationship between painting and sculpture that has been a constant in the work of ALAIN CLEMENT since the 1970s. All the works presented were made after 2012, which corresponds to the period since its previous exhibition of the artists in the gallery.

      Large, brightly colored paintings punctuated by thick and vibrant black paint intertwines are faced with wall reliefs that respond with similar curves but with a complementary approach in the use of materials and color. Each work is part of a set where the game of balance is determined, and offers the viewer to enter into a sort of choreography around colored ribbons or black.

      In canvases as in sculptures, it is a falsely “gestural” work, less spontaneous than it seems. All these works have been previously constructed, drawn, the compositions are not the fruit of a simple gesture, but of deep reflection. The gesture of writing takes charge of the constitution of space and as with all the great formalists, the form helps to draw the bottom. For ALAIN CLEMENT, the work of sculpture is not only metaphorically but materially derived from painting.

      A set of small paintings (almost miniatures) and gouaches on paper worked with the three primary colors and the pencil rhythm the exhibition and evoke the importance of the preparatory drawing. Indeed, the process of creating the reliefs and sculptures that accompany the canvases begins with drawings prior to pencil or gouache. Once transferred to sheet metal sheets, these drawings constitute the lines of cutting and folding of the plate: what was inscribed in the plane then becomes a volume in space. As with canvases, the choice of brilliant colors for sculptures plays an important role in their apprehension.

      In the work of ALAIN CLÉMENT, sculpture participates in an evolution of painting: it has enabled him not only to get rid of all illusionism, to strengthen the work of color, to soften forms, to make works more simple, with fewer superimpositions of plans, colors … In short, to reinforce the presence of the painting object, by its frontality, its unity.

      For twenty years, ALAIN CLÉMENT has presented, exhibition after exhibition, the evolution of his work in Rennes. This eighth exhibition shows the extent and variety of his recent work with original works, some of which were exhibited at the Céret Museum during his personal exhibition in the spring of 2017.

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Laurent Tixador, Trasher

    • Exposition
    • 28.09.17 → 10.11.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • project room : FRANCIS RAYNAUD ETHER

    • Exposition
    • 28.09.17 → 10.11.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Poussé par une envie constante d’expérimenter, Francis Raynaud (né en 1984 à Clermont-Ferrand) imagine toutes sortes de sculptures, d’objets et d’installations qui marient des éléments aussi hétérogènes qu’instables et informes. Chez ce dernier, il est toujours question de changements d’états ou de capillarités, et chacune de ses productions affiche une dynamique d’indétermination perpétuelle, qui propose au spectateur une expérience intrusive et dégénérescente de la matière.
    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2017
    • Pascal Broccholichi

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LM-2015-Pascal-Broccolichi-028.jpg
    • 27.09.17 → 09.12.17
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Pascal Broccolichi explores listening phenomena in various forms. 
Born in 1967 in Antibes, he has been working since the early 1990s to 
construct a vast acoustic research program and to study the memory 
relationships that the listener maintains with physical and fictional spaces. 
His installations are on exhibit in art centers and museums such as La 
Maréchalerie – Centre d’art contemporain, Château de Versailles; the Maeght 
Foundation, Saint-Paul de Vence; l’Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux; 
the Palais de Tokyo, Paris; the CAPC Museum of Contemporary Art, Bordeaux; 
the LABoral Centro de Arte y Creación Industrial, Gijón, Spain; and festivals 
including French May, Hong Kong; the Korea Roadshow, Gyeongju-Seoul; and 
the Flanders Festival, Kortrijk, Belgium. In his latest monograph, Cartographie 
de l’inouï, published by Les Presses du Réel, Thierry Davila offers a detailed 
study of the works of Pascal Broccolichi.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2017
    • Jochen Dehn, Climate Control And The Summer Of Love

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Light_JochenDehnExpostiionBullePoseeIMG4542.jpg
    • 27.09.17 → 03.12.17
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • “I like things that are close, things we know, things at hand: a rumor; first-, second- or third-hand information; a found or constructed object; a personal problem; a social structure or a physical, emotional, or imagined phenomenon. To link these materials I often use analogy, negation, exaggeration, and omission.

      Obstacles are essential. They lead to falls, failures, and stops and thus to instants of realisation: moments in which gestures, places, forms, and concepts become tangible. If I use propositions derived from science, I do so to extract principles and apply them to concrete objects on a human scale.

      Performance, as I understand it, is essentially a method of immediate publication with the audience as the principle witness. I like to think of my demonstrations as communions: gatherings of people who assist in the creation of a gesture. The corporal experiences that I share are transformed into rumors and memories, becoming abstract recipes. Once a formal principle is found, it can be applied to another context, another situation, to produce a new form.

      Up to now my proposals have largely been based on faith in stumbling, failure, and misunderstanding.” Jochen Dehn

      Jochen Dehn lives in Paris and Hamburg. His performances and demonstrations have been featured in various art institutions in Europe including the Hayward Gallery, in London, and Palais de Tokyo, Bétonsalon, la Ferme de Buisson, and Mains d’ Œuvres, in Paris. His work has also been featured in international exhibitions and festivals such as the 11th Biennale de Lyon; the Printemps de Septembre in Toulouse; and the Nouveau Festival at Centre Pompidou in Paris.

      Overview of The artist last performance in Chicago (september 2017) http://www.renaissancesociety.org/events/1182/intermissions-jochen-dehn/

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Exposition des diplômés 2017

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Expo-diplomes-EESAB.jpg
    • 23.09.17 → 30.09.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Master Art : Oyku Aras, Morgan Azaroff, Alix Doyen, Claire Lagneau-Guetta, Elsa Leroy, Salomé Marine, Line Simon et Vincent-Michael Vallet. Master Communication-Design graphique : Camille Bonnivard, Mathilde Julan, Zoé Lecossois, Pierre Martel, Malou Messien, Loriane Panel et Lucie Soquet. Master Design : Déborah Baëlen, Pierre Brongniart, Paul Delprat, Marine Douaud, Mahona Drean, Marlène Gaboriau, Valerian Henry, Maxime Kerneis, Marine Portal. Commissariat : Étudiantes du Master MAE (Métiers et arts de l'exposition), Université Rennes 2.

      Cette année les étudiants en Master de l’EESAB-site de Rennes organisent eux-mêmes l’exposition de leur diplôme. L’Hôtel Pasteur accueillera les installations, sculptures, peintures, éditions, affiches, objets et mobiliers design. Sous le regard aguérri des étudiantes en Master Métiers et arts de l’exposition de l’Université Rennes 2, les diplômés de l’école d’art de Rennes exposeront leurs travaux qui représentent l’aboutissement de cinq années d’expérimentations et de recherches en art, communication et en design. Cette exposition vous donnera l’envie de suivre leurs projets à venir !

       

      > Hôtel à Projets Pasteur
      2 Place Pasteur – 35000 Rennes
      Ouverture tous les jours. Entrée gratuite.

    • Galerie Réjane Louin
    • 2017
    • Maëlle Labussière, sans façon

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/recto-maelle.jpg
    • 23.09.17 → 12.11.17
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • B.O.A.T® – The exhibition

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/boat.jpg
    • 20.09.17 → 20.10.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Depuis 2015 l’EESAB s’est doté d’un navire de recherche artistique et pédagogique pensé comme un atelier mobile, une plateforme de travail, une annexe de l’École allant à la rencontre d’autres territoires.

       

       

      Cette exposition sera l’occasion de découvrir les productions et expérimentations réalisées à bord ou à quai par les étudiants au cours de ces 2 dernières années.

      Boat Of Artistic Research Trip

      B.O.A.T. ® est constitué de recherches artistiques et pédagogiques menées à bord d’un ancien chalutier baptisé « Le grand largue ». Dans le cadre de l’attention accrue portée à l’économie de la mer depuis une dizaine d’années, ce navire participe à la révélation de nombreuses facettes de la Bretagne, dotée de ressources marines et littorales exceptionnelles. Il est pensé comme un atelier mobile, sorte d’annexe de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB) qui permet aux étudiants et aux créateurs invités d’envisager leur pratique dans une mise en mouvement transversale : art et sciences, art et économie maritime, design et énergies renouvelables… L’environnement marin est un vecteur d’imaginaire très fort. En se confrontant à ses enjeux économiques et environnementaux et en expérimentant la vie à bord, ces étudiants et créateurs seront en mesure d’initier des propositions : regards, récits, objets… pour former un ensemble élargi porteur de connaissances.

       

       

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Yann Sérandour, Harpsichord Pieces

    • Exposition
    • 16.09.17 → 19.11.17
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • In the La Criée offices, late one afternoon during the June heatwave

      A. – Don’t you think it’s too hot to be writing a press release?

      S. – Much too hot! And what’s more, Yann says it’s too early to know exactly what’s going to be in his exhibition, seeing as it’s opening three months from now.

      M. – But at least we know a bit about Yann and the exhibition…

      S. – Right. We could start by saying that Yann’s a knowledgeable, witty conceptual artist and that just now he’s wearing his hair in a big, frizzy ball. I haven’t seen him for a fortnight – back then it was still okay – but Julien Bismuth went to see him the night before last and he says that they had dinner under a tree in his garden and there were leaves stuck all over his hair.

      A. – You’re kidding! That makes me think of the self-portrait of Yann I saw in Bruno Peinado’s «solo/group» exhibition in Nantes two or three years ago: four prints tweaking the Schwarzkopf shampoo logo – you know, the one with the black head? He reworked it by showing four stages of his hair growing back.

      M. – So it’s not just a hairstyle, it’s an attitude.

      S. – Whatever, it’s a subversive revamping, the kind of thing he just loves doing. Maybe it’s just a form of laisser‑faire

      A. – And for his exhibition here at La Criée he’s focusing on the harpsichord, right?

      M. – That’s it. After the domestication of dogs and cactuses, he’s set his sights on the harpsichord. He told us he was fascinated by the history of the instrument, whose sound was lost and then rediscovered throughout.

      the 20th century after an eclipse that lasted a hundred years.

      S. – His exhibition is a follow-up to the one last spring in his Paris gallery, where I recall seeing a Louis XVI harpsichord base hung from the ceiling like a string puppet. He told me the other day that he’d like to have a harpsichordist play Baroque pieces on this phantom instrument, in a void. He also talked about an ultra-high fidelity adaptation of the sound installation he based on the Vérité du Clavecin recording. And we can be pretty sure there will be something to do with faithful, not to say domestic animals.

      M. – Reminds me of the «His Master’s Voice» label, with the dog listening to the old phonograph horn.

      A. – Ah, now I’m beginning to see why there’s going to be a harpsichord and a dog on the invitation and the poster.

      S. – It’s kind a funny story: one day Yann was chatting on the Internet with the Finnish photographer Elina Brotherus, after posting on Facebook that the spring exhibition in Paris would be called Harpsichord Suites for Still Dogs. Elina told him she not only had a dog – which he knew already, because it sometimes appears in her photos – but also a harpsichord which she’d assembled from a kit. Then she tagged a photo of herself with her harpsichord on Instagram so he could see it. Obviously Yann found that very funny, and being the joker that he is, he suggested she should do a self-portrait with both the harpsichord and the dog. Which she did, and it’s a terrific photo. When Yann showed it to me we agreed at once that in relation to all the real and imaginary narratives we were working on for this exhibition, but also with regard to his work in general – his situation as an interpreter and user of other people’s works, and the issues he raises about borrowing and reinterpretation, etc. – it was crystal clear that this was the perfect visual for the exhibition. And Elina said yes!

      A. – Love it! And there you go, we’ve got the basic outline of our press release. So what do you say to jumping on a train and going for a swim at Saint Malo? Because here it really is too hot…

      They switch off their computers and head out the door, each armed with a bottle of water.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • European Heritage Days

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/adlc2017lartdansleschapelles105-e1504453760352.jpg
    • 16.09.17 → 17.09.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Henri Jacobs, Polly Apfelbaum, Armanda Duarte, Thierry De Mey, Claire Colin-Collin

    • Frac Bretagne
    • 2017
    • Nicolas Floc’h, Glaz

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/NicolasFlochOuessant.jpg
      Nicolas Floc’h, Paysages productifs, macro-algues, - 8 m, Ouessant, 2016 - Adagp, Paris 2017 - Crédit photo : Nicolas Floc’h
    • 15.09.17 → 26.11.17
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Du 15 septembre au 26 novembre 2017, Nicolas Floc’h présente au Frac Bretagne une vaste exposition, Glaz, qui déploie une grande partie de son travail réalisé dans et avec l’élément marin, en particulier les Structures productives. Sculpture, photographie, peinture, performance, dialogue avec les milieux scientifiques, sont les moyens par lesquels ce « nouvel explorateur » propose au public de réfléchir – et agir ? – avec lui aux points de rencontre entre l’art et la science.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2017
    • Anita Gauran, Scrapshow

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/anita-gauran-scrapshow-phakt-2017.jpg
    • 14.09.17 → 20.10.17
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Anita Gauran develops a photosensitive research, at once strange, worrying and learned, and at the same time playful and generous. The artist works from a photographic material taken from museums and whose different elements are then put into perspective. They are the subject of photomontage and other additions that both alter and reveal them.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Exposition des cours publics

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/banniere-facebook-cp-2017.jpg
    • 11.09.17 → 15.09.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Pour la première fois les élèves des cours publics jeunes & adultes de l’École d’art de Rennes exposeront au public leurs productions réalisées pendant l’année 2016-17.Venez découvrir les peintures, dessins, photographies, objets design, éditions, gravures et sérigraphies des élèves des cours publics. L’occasion de puiser de l’inspiration !

      ____________________________________

      + Inscriptions aux cours jeunes & adultes 2017-18
      Toutes les infos sur les ateliers, les inscriptions et les tarifs sur  www.eesab.fr/courspublics

      ____________________________________

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • KISS KISS BANG BANG

    • Exposition
    • 11.09.17 → 15.09.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Dita Adirahmawaty, Eléonore Aublayd, Mégane Bénard, Anouk Chardot, Tarik Chebli, Alix Doyen, Aristide Gripon, Grÿeg, Claire Guetta, Rémi Le Guillois, Jérémy Legionnetn Elsa Leroy, Célestine Pelletier, Léïla Tascon, Thomas Terrier, Stedy Theodore, Vincent-Michaël Vallet

      Commissariat : John Cornu & Guillaume Pinard

      _

      Après l’exposition-programme «Hibiscus» – dont le premier volet s’était déroulé en 2012 au Vivarium et le second en 2016 à la Galerie Art & Essai –, kiss kiss bang bang inaugure une synergie nouvelle en réunissant les œuvres picturales, sculpturales, installatives, performatives ou encore vidéographiques d’une quinzaine de jeunes artistes de l’EESAB-site de Rennes et de l’université Rennes 2.

      Echappant à tout display thématique ou programmatique, KKBB expose différentes attitudes, prises de position ou encore mouvances qui animent la scène contemporaine.

      Procédant d’une ouverture, KKBB présente une génération émergente aux prises avec les paradigmes poétiques actuels.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2017
    • Anna Conzatti, L’amour en x leçons et en x jours

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AnnaConzatti-serigraphie-acb.jpg
    • 08.09.17 → 29.09.17
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Dessinatrice de BD et illustratrice franco-italienne née en 1990, Anna Conzatti vit et travaille à Nantes à l’atelier Manu Manu, au sein de la Maison Fumetti à Nantes. Elle navigue entre expositions, résidences et publications : sa pratique artistique se transforme au gré des récits. Elle a publié deux bandes dessinées en Italie, présentées lors des festivals italiens Napoli Comicon, Lucca Comics & Games. Elle présente à L’aparté l’exposition L’amour en x leçons et en x jours.

      Née d’une mère française et d’un père italien, la question du double langage intervient forcément dans le parcours artistique d’Anna Conzatti.!alinéa!

      S’inspirant d’un livre de leçons « Méthode 90 » avec lequel sa mère apprenait l’italien, elle prélève dans ce langage très prosaïque des extraits aux sens multiples, et les agence pour créer des histoires de rencontres. Ainsi, elle présente à L’aparté une bande dessinée dont les dialogues sont exclusivement extraits des exercices de traduction ainsi que des dessins dictés par les titres évocateurs des leçons. Les couleurs jaune et rouge sont à l’honneur, couleurs italiennes par excellence dans l’imagerie de l’artiste.

      Anna Conzatti présente également deux éditions réalisées dans la cadre de sa résidence.

    • Lendroit éditions
    • 2017
    • Nicolas Floc’h, Kuroshio, le courant noir

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/4x3-1-web-copie.jpg
    • 07.09.17 → 07.10.17
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2017
    • Regard(s)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Circular-I.jpg
    • 02.09.17 → 23.09.17
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque invite l’artiste Jean-Pierre Baillet à porter son regard sur les oeuvres qui viendront enrichir la collection en 2017. Celui-ci propose un dialogue entre les nouveautés et les productions réalisées dans le cadre d’ateliers de l’ESAT d’Hennebont, qu’il anime depuis plusieurs années.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Guided tour

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 02.09.17 → 02.09.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Polly Apfelbaum • Erwan Ballan • Alain Fleischer • Henri Jacobs

      Venez découvrir les œuvres du circuit vert de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Guided tour

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 31.08.17 → 31.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Florence Chevallier • Thierry De Mey • Fabienne Gaston-Dreyfus

      Venez découvrir les œuvres du circuit bleu de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Guided tour

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 26.08.17 → 26.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Dove Allouche • Polly Apfelbaum • Henri Jacobs • Bertrand Rigaux

      Venez découvrir les œuvres du circuit jaune de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Guided tour

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 24.08.17 → 24.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Élisabeth Ballet • Claire Colin-Collin • Armanda Duarte • Bernard Pagès

      Venez découvrir les œuvres du circuit rouge de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point relais, chapelle Saint Nicodème, 56930 Pluméliau.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Workshop

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 22.08.17 → 22.08.17
      Atelier
      L’art dans les chapelles
    • Bernard Pagès

      Venez réaliser un atelier de création “Sculpture & nature” autour de l’oeuvre de Bernard Pagès en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Rendez-vous à la chapelle Saint Adrien à Saint-Barthélémy
      14h – 17h

      Tarif plein : 6€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Guided tour

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 19.08.17 → 19.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Polly Apfelbaum • Erwan Ballan • Alain Fleischer • Henri Jacobs

      Venez découvrir les œuvres du circuit vert de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles : meeting & commentated walk

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 18.08.17 → 18.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Alain Fleischer

      En partenariat avec l’association Polyculture,  une rencontre est organisée autour de l’œuvre d’Alain Fleischer à la chapelle Notre Dame du Moustoir à Malguénac, pour clôturer la balade contée du festival Arts des villes, arts des champs.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Guided tour

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 17.08.17 → 17.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Florence Chevallier • Thierry De Mey • Fabienne Gaston-Dreyfus

      Venez découvrir les œuvres du circuit bleu de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Guided tour

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 12.08.17 → 12.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Dove Allouche • Polly Apfelbaum • Henri Jacobs • Bertrand Rigaux

      Venez découvrir les œuvres du circuit jaune de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Guided tour

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 10.08.17 → 10.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Élisabeth Ballet • Claire Colin-Collin • Armanda Duarte • Bernard Pagès

      Venez découvrir les œuvres du circuit rouge de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point relais, chapelle Saint Nicodème, 56930 Pluméliau.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • Galerie Réjane Louin
    • 2017
    • Folded + Unfolded

    • Exposition
    • 08.07.17 → 03.09.17
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Claude Briand-Picard, Sylvie Houriez, Natalia Jaime-Cortez, Maëlle Labussière, Patrice Pantin, Laurence Papouin

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles 26th edition

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 07.07.17 → 17.09.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Dove Allouche • Polly Apfelbaum • Erwan Ballan • Élisabeth Ballet • Florence Chevallier • Claire Colin-Collin • Thierry De Mey • Armanda Duarte • Alain Fleischer • Fabienne Gaston-Dreyfus • Henri Jacobs • Bernard Pagès • Bertrand Rigaux

      Every summer, L’art dans les chapelles presents works by french artists and internationals. The exhibitions are settled in chapels all around the city of Pontivy. Artists are invited to create works interacting with the architecture of those historical places and their landscapes.

      Artistic director : Éric Suchère

    • Artothèque de Brest
    • 2017
    • Guillaume Pinard, Les retrouvailles

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vitaioli_Retrouvailles300DPI.jpg
    • 01.07.17 → 26.11.17
      Exposition
      Artothèque de Brest
    • Le musée des beaux-arts de Brest propose à Guillaume Pinard de s’approprier la collection du musée et d’imaginer un ensemble de combinaisons possibles entre des œuvres de la collection sorties des réserves, pour la plupart inédites ou rarement exposées, et la création contemporaine.

      À l’invitation de celui-ci, une dizaine d’artistes se prêtent au jeu de la réinterprétation pour faire de cette exposition un espace d’expérimentations originales. Vous pourrez ainsi découvrir les œuvres d’Henni Alftan, Azadeh Ardalan, Victor Calliat, Maurice Chabas, Anne-Sophie Convers, Sonia Delaunay, Hélène Farges, Vidya Gastaldon, Guillaume Guillon-Lethière, James Hamilton Hay, Paul Leroy, François Lunven, Paul Mathey, René Ménard, Marie-Claire Mitout, Vera Molnár, Guillaume Pinard, Henri Rivière, Anne-Marie Rognon, Elsa Sahal, Julia Scalbert, Utagawa Kuniyoshi, Charlotte Vitaioli, ainsi qu’un ensemble d’ex-voto romains du 2e siècle avant J.-C.

      « Nous serons en été quand le musée des beaux-arts de Brest accueillera cette exposition. J’imagine alors cette maison comme un beau jardin au clair de lune, dans lequel chacun d’entre nous pourra prendre le temps de laisser bailler son existence, de se rendre disponible aux rencontres. Je sais que nos émotions comme notre pensée sont irréductibles aux mensurations de l’intelligence, que le profil de notre vie ne vaut pas son visage, que chacun d’entre nous : artiste de la collection du musée, artiste invité, visiteur d’un jour ou habitué, aura des raisons singulières de se trouver dans ce jardin. Aussi, je ne veux pas gâcher cette fête par un ordre du jour, imposer mon parcours, mais simplement ouvrir la porte au plaisir des retrouvailles. », Guillaume Pinard.

      L’exposition est réalisée en partenariat avec BASE, projet initié par Documents d’Artistes Bretagne et l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne.

      Infos pratiques :
      Exposition du 1er juillet au 26 novembre 2017
      Vernissage le 1er juillet à 11h
      Musée des Beaux-Arts de Brest, 24 rue de Traverse.
      Contact : Musée des Beaux-Arts de Brest

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2017
    • Bernard Pagès, Dispersion

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/PagesLe-BalconDetail-900.jpg
    • 25.06.17 → 05.11.17
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Du haut de ses huit mètres, Le Balcon sur la mer interpelle le visiteur de très loin. Il l’invite à s’approcher du château pour découvrir d’autres œuvres monumentales de Bernard Pagès, sculpteur et figure majeure du mouvement Supports/Surfaces. Dans cette exposition présentée à l’intérieur et à l’extérieur des écuries, il est question d’assemblage et de confrontation de matériaux industriels et naturels, d’équilibre, mais aussi d’échelle et d’espace.
      « Il faut, pour manœuvrer le monde, connaître les matériaux, leur butée, leur poids, leur compacité, leur spécificité. Il faut les avoir fréquentés, manipulés, soupesés, triturés, expérimentés. Et Bernard Pagès, lui, connaît son tableau périodique des éléments, il connaît par cœur sa table de Mendeleïev, celle qui répertorie la beauté atomique, il la connaît par le cœur et par les mains ». Colin Lemoine, historien de l’art

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2017
    • Jocelyne Alloucherie, La Chambre des ombres

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Select-JA_fils_et_sable_mur-900.jpg
    • 25.06.17 → 05.11.17
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • C’est une « promenade du regard sur les choses » que Jocelyne Alloucherie, artiste visuelle québécoise, suggère au visiteur pour parcourir son exposition.
      Elle a imaginé une déambulation, entre réel et rêverie, entre histoire et mémoire, où photographies, dessins, volumes et vidéos habitent le château et témoignent d’expériences sensibles vécues dans le paysage.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2017
    • Yang Jung-Uk

    • Exposition
    • 25.06.17 → 05.11.17
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • C’est au cours de sa résidence* à Kerguéhennec ce printemps, que Yang Jung-Uk, jeune plasticien coréen, a pu s’imprégner des lieux pour créer une œuvre spécifiquement pour la chapelle. Il y a réalisé l’une de ses fascinantes « machines » dont la poésie émane d’un bricolage soigneusement sophistiqué.

      *dans le cadre du programme Odyssée (Réseau des Centres culturels de rencontre) et en partenariat avec le Gyeonggi Creation Center, le plus important site de résidences en Corée du Sud.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2017
    • Philippe Collin, Titre

    • Exposition
    • 25.06.17 → 05.11.17
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Philippe Collin, critique de cinéma et réalisateur, présente dans la bibliothèque, au rez-de-chaussée du château, son projet de lecture implicite, débuté en 1998, en mettant à la disposition des visiteurs une collection de titres d’ouvrages fictifs tirés de sa seule imagination.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2017
    • Tal Coat, Guillevic et la préhistoire

    • Exposition
    • 25.06.17 → 05.11.17
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Cette exposition porte un regard sur les relations qu’entretiennent l’œuvre de Pierre Tal Coat et l’art préhistorique, accompagné de la poésie d’Eugène Guillevic, lui-même fortement nourri des paysages mégalithiques.
      Elle confronte des œuvres du fonds départemental Tal Coat à des objets issus des collections de la Société polymathique du Morbihan provenant du Musée de Vannes.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2018
    • Tal Coat, Guillevic et la préhistoire

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/TalCoatGuillevicPrehistoire-Kerguehennec2017_900.jpg
    • 25.06.17 → 27.05.18
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Prolongation de l’exposition jusqu’au 27 mai 2018
      Cette exposition porte un regard sur les relations qu’entretiennent l’œuvre de Pierre Tal Coat et l’art préhistorique, accompagné de la poésie d’Eugène Guillevic, lui-même fortement nourri des paysages mégalithiques.

    • Artothèque de Vitré Communauté
    • 2017
    • Paul Pouvreau

    • Exposition
    • 24.06.17 → 30.09.17
      Exposition
      Artothèque de Vitré Communauté
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Julien Bismuth, Sibyl Sybil

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CP_JulienBismuth_LaCriee.jpg
    • 24.06.17 → 20.08.17
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Dear Marion,

      I keep erasing what I’ve recorded and starting over, not even listening to it, just erasing it and starting over.

      I can’t find a way to describe the show or the works. Something sticks when I try to bring them into language in that way, from that direction. I’d rather tell you about something else, the title, for example. The Sibyl is a figure from Greek mythology. The Sibyil is an oracle. Her home has “a hundred openings, a hundred mouths.” She writes her predictions on oak tree leaves, dispersed to the winds. When I looked up the spelling of her name, I found that there were two, and that the other referred to a book and a film from the 70s that you may have seen.

      I wanted to hang the show on a name like you would a coat on a coathhook. I wanted the name to be that of a figure and the figure that came to mind was the Sibyl, of which there is not one but many.

      I could describe the works. I could tell you that there will be a video, images, objects, but also marks or traces on the walls or the floors or the doors even. And that I’ll also be showing collections, collections of things that I come across, that I end up with, and that end up in my studio and come to play a role in my thinking.

      But I’d rather talk a bit more about the Sibyl. I like the idea of a text that’s received. I like the idea of a text that’s communicated in dispersed fragments. There is a passivity to what we call the creative process. A receptivity that allows one to receive or encounter whatever it is that an idea is. A blind thing, fumbling for its form.

      Julien Bismuth, May 2017

    • 40mcube
    • 2021
    • HubHug Sculpture Project

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_hubhug_pds_victorvialles_vv_1_low.jpg
    • 24.06.17 → 25.06.21
      Exposition
      40mcube
    • Virginie Barré, Étienne Bossut, Claire Chassot, John Cornu, Rémi Duprat, Laurent Duthion, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Camille Girard & Paul Brunet, Laurent Le Deunff, Briac Leprêtre, Erwan Mével & Thomas Le Bihan, Samir Mougas, Bruno Peinado, Pascal Rivet, Victor Vialles

      40mcube inaugure au HubHug de Liffré le HubHug Sculpture Project, un parc de sculptures réunissant 15 artistes et duo d’artistes invités à réaliser une œuvre pour ce lieu situé à l’orée de la forêt de Rennes.

      Depuis sa création en 2001, 40mcube met en place des projets et présente des œuvres dans l’espace public. Son histoire est étroitement liée à celle de l’urbanisme de la ville, 40mcube ayant occupé depuis sa création six bâtiments succes-sifs dont quatre dans le laps de temps avant démolition.

      Dès 2003 et 2005, les expositions Chantier public #1 et Chantier public #2 abordaient les relations entre art, architecture, urbanisme, construction, etc., et prenaient place dans différents lieux à Rennes. Plus imposantes, les œuvres Psycho de Benoît-Marie Moriceau, Matériaux de construction Campus de Beaulieu Rennes de Lara Almarcegui réalisée dans le cadre du programme des Nouveaux commandi-taires de la Fondation de France, ou Street Painting #7 de Lang/Baumann ont vu le jour à Rennes de façon temporaire ou pérenne.

      Les collaborations avec deux éditions consécutives de la Biennale de Belleville ont également donné lieu à la présentation des œuvres de Julien Berthier ou de Nicolas Milhé dans l’espace public à Paris. En n la collaboration avec les Champs Libres à Rennes a permis les interventions d’Antoine Dorotte, Vincent Mauger et bientôt de Benoît-Marie Moriceau directement sur l’architecture de Christian de Portzamparc.

      En 2010, installé à Rennes dans des locaux mis à disposition par la Ville qui comprennent un espace extérieur de 500 m2, 40mcube met en place le Parc de sculptures urbain, concentré de parc de sculptures dans un univers de béton au cœur d’une ZAC.

      En 2016, en partenariat avec la Ville de Liffré, 40mcube crée à 15 km de Rennes l’atelier et lieu de résidence le HubHug, et étend son parc de sculptures en milieu rural sur une parcelle de 20 000 m2, le HubHug Sculpture Project.

      Sur cette parcelle prend place un mobilier extérieur – bar et assises – conçu par les designers Erwan Mével et Thomas Le Bihan à partir d’une forme unique, une plaque de béton mise à disposition par l’entreprise Rousseau Clôtures. Victor Vialles conçoit la signalétique du site et Samir Mougas l’identité graphique de l’atelier. Laurent Duthion implante un verger d’arbres polygreffés, et Claire Chassot investit l’architecture des jardins, la serre.

      Enfin Pascal Rivet utilise cet espace comme un observatoire d’une œuvre mise à l’épreuve du temps et de la météo. Un camion de convoyage de fonds égaré et abandonné sous un arbre…

      Le HubHug Sculpture Project intègre un projet resté dans l’ordinateur pendant plusieurs années, le Rack. Comme son nom l’indique, le Rack s’apparente à un support de rangement transposé à l’échelle de l’espace public. Entre stockage et exposition, ce dispositif accueille les œuvres produites et les œuvres existantes de Virginie Barré, Étienne Bossut, John Cornu, Camille Girard & Paul Brunet, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Laurent Le Deunff, Briac Leprêtre, Samir Mougas, Bruno Peinado. De 6 m de haut sur 12 m de long et 2 m de large, ce Rack permet de rassembler des œuvres sur trois niveaux, de réaliser une exposition collective construite en hauteur, une composition jouant des contrastes entre des esthétiques figuratives et débridées ou sobres et minimales.

    • L’IMAGERIE
    • 2017
    • Les Estivales photographiques du Trégor 2017 Bretagne(s)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mail-Bernard-Plossu-Molène-.jpg
    • 24.06.17 → 07.10.17
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Laurent Bellec, Philippe Caharel, Vincent Gouriou, Stéphane Lavoué, Zeng Nian

    • Les Moyens du Bord
    • 2017
    • Besoins d’artistes ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Carton_besoins-dartistes-jpeg.jpg
    • 24.06.17 → 17.09.17
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Éric Choisy, Majan Dutertre, Olivier Garraud et TT ENTREPRENDRE (Titi Bergèse et Thalie Dumesnil)

      Cette question volontairement provocante fait écho à un travail de remise à plat du projet des MDB qui s’interrogent sur leur capacité à agir vis-à-vis de leurs fondamentaux. Comment continuer aujourd’hui à accompagner les artistes dans un contexte économique fragile et dans un paysage politique qui ignore encore la condition de l’artiste-auteur ?

      À travers des résidences, aux Jardins Solidaires et dans la baie de Morlaix, une exposition collective à la Manufacture des Tabacs et des initiatives sur le territoire, les Moyens du Bord ouvrent un espace de parole, de réflexion et de création invitant les artistes plasticiens à se saisir des problématiques liées à leur profession et à exprimer leurs attentes vis-à-vis d’une société en mutation.

      Pour cette exposition collective, Les Moyens du Bord mettent en avant trois artistes plasticiens : Éric Choisy, Majan Dutertre et Olivier Garraud.

      Éric Choisy vous fera découvrir son univers poétique par le biais d’une installation inédite : L°st Parad/se.

      Majan Dutertre a choisi d’observer le paysage morlaisien et de nous livrer une interprétation graphique de sa ville natale. Voir l’interview réalisée

      Au mois de juin, Olivier Garraud sera accueilli en résidence aux Jardins solidaires de Morlaix, jardin partagé porté par le Comité de chômeurs et solidaires. À cette occasion, il continuera de développer son projet l’Office du dessin.

      Les réalisations des trois artistes seront visibles tout l’été aux Moyens du Bord.

    • Atelier d’Estienne
    • 2017
    • L’art chemin faisant…19ème édition
      Dépaysements

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/art-chemin-faisant.jpg
    • 18.06.17 → 17.09.17
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • BERTILLE BAK, GAELLE CHOTARD, DELPHINE GIGOUX-MARTIN, NYLSO, RAPHAELLE PERIA, CHRISTOPHE ROBE, SIMON FAITHFULL, DAVID RENAUD. Commissariat Christophe Desforges.

    • Le Bon Accueil
    • 2017
    • [nwa:z]

    • Exposition
    • 17.06.17 → 30.07.17
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Suzanne aux yeux noirs

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Suzanne-aux-yeux-noirs.jpg
    • 16.06.17 → 20.10.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Suzanne aux yeux noirs
      Thunbergia Alata White

      • Plantations : de mai à septembre 2017
      • Fleurissement : été 2017
      • Vernissage : le vendredi 16 juin 2017 à 12h30 au Café du Thabor

      Suite à l’exposition “Thabor avec vues”, en mai 2016, un petit groupe d’étudiant en art de l’EESAB site de Rennes a travaillé en étroite collaboration avec les jardiniers et le service des jardins de la Ville de Rennes pour la confection et la réalisation du Jardin à la française, de la terrasse et des monticules du Parc du Thabor. Les agents municipaux ont répondu positivement et avec leur compétence reconnue pour accueillir les projets parfois surprenants des jeunes artistes.
      Cette année les usagers du parc pourront découvrir ce nouveau millésime été 2017 haut en couleurs !

      • Projet du jardin à la française : Anouk Chardot, Fanny Gicquel et Elsa Leroy en collaboration avec Estèle Couvreur et Fabien Touchais.
      • Projet de la terrasse : Julia Berrubé et Victor-Olivier Jacquet en collaboration avec Christian Bouget et Romain Le Helley.
      • Projet des monticules : Pauline Guémas et Louis Guillaume en collaboration avec Christian Bouget et Romain Le Helley.
      • Stagiaires : Charly Graviassy et Charlotte Hamon.
      • Projet encadré par Christelle Familiari, assistée de Thierry Bordais et Michaël Harpin.
      Remerciements à Bertrand Martin / Direction des Jardins-Exploitation Ville de Rennes, Francine Lieury / Responsable du fleurissement à la Ville de Rennes et Jérôme Hossard/ Référent des jardins du secteur centre de la Ville de Rennes, ainsi qu’aux jardiniers de la ville de Rennes!

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • (30 YEARS) ● NON-RETROSPECTIVE! – Summer group Show for the 30th birthday of the Oniris Gallery

    • Exposition
    • 10.06.17 → 16.09.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pierre ANTONIUCCI, Geneviève ASSE, Ode BERTRAND, Christian BONNEFOI, Frédéric BOUFFANDEAU, Alain CLÉMENT, Philippe COGNÉE, Norman DILWORTH, Gerhard DOEHLER, Julije KNIFER, Walter LEBLANC, Didier MENCOBONI, Vera MOLNAR, François MORELLET, Aurelie NEMOURS, François PERRODIN, Olivier PETITEAU, Jean-Pierre PINCEMIN, Marine PROVOST, Carole RIVALIN, Bruno ROUSSELOT, Marie-Thérèse VACOSSIN, Claude VIALLAT

      During the summer 2017, the Oniris gallery is having a group show in order to finish its thirtieth year.

      The exhibition title is (30 YEARS) ● NON-RETROSPECTIVE!.

      In 1986, Yvonne Paumelle’s bet to open a gallery in Rennes was risky, but thanks to our artists, collectors, and all the people who pushed the door, Oniris has existed for over thirty years in Brittany.

      Last September, we celebrated this anniversary for the first time, with an exhibition of three unpublished artists on our walls: JEAN-MICHEL ALBEROLA, DIDIER MENCOBONI and PHILIPPE COGNÉE.

      To close this thirtieth year of the gallery, we wanted to honor the artists with a second exhibition that can under no circumstances be retrospective. This group hanging that lasts all the summer is the occasion to pay tribute to the artists of the gallery and to thank them for having contributed to the success of the gallery.

      This exhibition eventually brings together the two historical artistic universes of the gallery with artists from abstract geometry such as NORMAN DILWORTH, JULIJE KNIFER, VERA MOLNAR, FRANÇOIS MORELLET and AURELIE NEMOURS but also, in a second stage, the other group of Abstract painters with figures such as PIERRE ANTONIUCCI, CHRISTIAN BONNEFOI, ALAIN CLÉMENT, PHILIPPE COGNÉE, JEAN-PIERRE PINCEMIN and CLAUDE VIALLAT.

      During this long summer exhibition, we propose a hanging of important works that have already been exhibited at the gallery or on the fairs alongside new or never revealed works. This anniversary exhibition will have the singularity of being moving. In other words, the snagging will evolve over the weeks. Through these variations, we wish to make you relive the highlights as at fairs which, for more than twenty years, remain special appointments between our artists and collectors.

      Whether the collaboration between the artist and the gallery dates back thirty years or a few months, Oniris has always wanted to share with you the latest creations of its artists. Exhibition after exhibition, we were able to unfold history and discover the artistic evolution of each one through the successive stages.

      Thirty years of existence can not be summarized in some works, that is why (30 YEARS) ● NON-RETROSPECTIVE! Invites you all summer, to the rhythms of the re-hangings, to discover or rediscover our artists, their paintings, works on paper and sculptures.

      Exhibition to be discovered at the Oniris Gallery at 38 rue d’Antrain ● UNTIL SATURDAY 16 SEPTEMBER 2017

      More information on the exhibition page of our website

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • La Période Brune (Origines moqueuses et Scepticisme du doute)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/unnamed-2.jpg
    • 03.06.17 → 02.09.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • The idea of the «period» in art is most closely associated with Pablo Picasso’s Blue Period (1901- 04), said to have come about as a result of personal struggle and loss. Norwegian Artist Steinar Haga Kristensen’s latest production comes about as the result of what he describes as a very “brown time”, marked by the political, moral and identity struggles of our contemporary world. And so, it is called his “Brown Period”. The first tendencies of this Brownness were present as early as 2008 in the exhibition “Brunt og Vanskelig” (Brown and Difficult) in Asker, Norway. Since then, the tendency is mostly subsumed by Haga Kristensen’s rich, though somewhat more polemical work, revolving amongst other things around the repetition of subjectively primeval motifs. In the exhibition Période brune (Les Origines moqueuses et Sceptique du doute) at Passerelle Haga Kristensen presents numerous new objects defining a recent turn of the “Brown Period”. The objects combines, ceramics, tapestry, alfresco, oil paint and casts, plaster sculpting and woodwork. The works are accompanied by an eleven-channel video installment featuring 3d animations of the objects on display.

      Haga Kristensen’s vast production is characterized by a satirical romanticization of the modern project. Through visual and conceptual perversion of individualism, liberalism, rationalism and secularism the work discloses the extensive complications of positive production of future in today’s social and economic situation.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • Zefiro Torna

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Ola_Vasiljeva_Dear_Jargot_2.jpg
    • 03.06.17 → 02.09.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Borrowing from moments of history, literature, and counter-cultural movements, Ola Vasiljeva creates imaginary environments in which sculpture, drawing, video and found objects commingle. The props and furnishings in her installation often evince an alive disorderliness, as though they stood surrogates for the offstage characters to whom their existence seemingly testifies. As if theatre sets at intermission, my environments are often littered with telling clues of unseen performances, obscure and often absurd activities.

      For her exhibition in Brest, the artist is based on Zefiro Torna, one of Monteverdi’s madrigals, in which human feelings are expressed, from the lightest to the deepest, embodied in a music of astonishing modernity. Far from putting into music the Italian master’s play, Ola Vasiljeva interprets what happens – or can happen – on the other side of the backdrop behind the scenes, corridors, backstages… She does not unfold a story or an action but lets them glimpse, incomplete, unfinished or unresolved as if what is to be played here was claimed by space itself. In a poetic disorder where works find their place as intuitively as spontaneously, the exhibition is alive and moving. Artist, works and viewers then take part of the same community to produce a supposedly hidden meaning.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • Les vedettes, on ne s’en sépare pas.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/haha.jpg
    • 03.06.17 → 02.09.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • “I don’t like museums very much” wrote Paul Valery in 1960 being deliberately provocative in the introduction to his henceforth well-known essay “The Problem of the Museum”. If it might seem risky to think that the young French artist Clémence Estève subscribes to this declaration, in the space created by the author, her exhibition in Brest nevertheless constitutes above all a poetic problemitization of what the museum is: the site of tension between the senses and the scientific, between desire, the search for aesthetic pleasure and the work of organization and conservation.
      Enigmatically entitled, Les vedettes, on ne s’en sépare pas, the exposition is an invitation to voyage through representations of those iconic or anodyne artworks that punctuate our institutions and make up the representative collection with which the artist’s computer overflows. Here, there is no stylistic or historical coherence to look for. From modernism to neo-classicism by way of ancient Greece, everything goes in. As an omnipotent conservator, Clémence Estève disposes and imposes her own museum.
      Fo what is at play here is the construction of an artist’s point of view. The stars from whom she does not separate herself are those which make up the basis of her relationship with forms which she offers on view. Through an installation where the scenographic elements are invented as sculptures, Clémence Estève invites the visitor to a delicate meandering in a space where categories clash, where images are as much magnified as altered, where the problem of the museum plays out.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • Allegro, largo, triste

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Fotolia_47776626_S-848x375.jpg
    • 03.06.17 → 02.09.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Aurélien Froment attempts to bring to the screen the music of Franco Melis, by following its form. This Sardinian musician, player of the Launeddas (a traditional Sardinian reed flute), is the last representative of one of two long lineages of musicians to have been trained in the traditional manner. Back then, the training of a musician was done by sharing one’s days with a master, from agricultural and domestic work in the morning, to music lessons during the afternoon, without any discontinuity between art and life. The master transmitted to his student the foundations of each sonata from which the student would later affirm his personality as a player. It is a relational music, which passes from one breath to the other without any material support, nor score, nor recording.
      Each instrument consists of three sections of different lengths of reeds, each one is equipped with a simple woodwind that the Launeddas player fashions for himself. On the right hand, a reed with 5 holes. On the left hand, a second reed also with 5 holes coupled to a third reed without any holes, the staff. The player plays the three reeds simultaneously, producing an independently complex sonata played with a continuous breath.
      Informed by the research and analytical work conducted at the end of the 1950’s by the Danish anthropologist Andreas Fridolin Weiss Bentzon and by that of the artist Michel Aubry, the French artist went to meet Franco Melis in order to try to reproduce on screen this polyphonic music of one man.
      The band of the film passes through the gears of the camera just as the air circulates from the nose to the mouth of the musician while playing. Each piece of music that is filmed determines the length of the shots, without cuts or interruption. The shots of the film come one after another like the phrases of a sonata and never repeat themselves. The filming locations chosen to carry the music to the screen inscribe the sound in the different fields of reality of the contemporary Laudennas player, which reflect as much the changing of social paradigms as the permanence of the gestures, which is far from folkloric simplification: At the archeological museum of Cagliari where a bronze statuette is preserved representing a player 1000 years BCE (it is the oldest artifact attesting to the presence of the instrument on the island) ; on a hill facing Tuili, Franco’s village, which is the probable site of a nuraghe ( primitive stone constructions that are found on each high-point in the landscape, in all likelihood for defending an area and communicating long-distance) ; on the banks of a stream – where reeds grow naturally ; in the workshop where the first sounds are born from the patient transformation of the material ; in the courtyard of a house, where the music compels dancing ; in the church where pagan and christian traditions mingle ; finally at the local museum where Franco teaches and where one witnesses the decomposition of a sonata.

      Without commentary and without words, the film is the site of an exhibition and of the representation of a musical form. With all the enthusiasm, power and melancholy of the original.

    • Chapelle des Ursulines
    • 2017
    • Yann Kersalé, Ursulumes – D<->D 

    • Exposition
    • 27.05.17 → 08.10.17
      Exposition
      Chapelle des Ursulines
    • Yann Kersalé utilise la lumière pour faire l’art, comme d’autres se servent de multiples matériaux d’expression. Il choisit la nuit, lieu d’élection du sensible comme terrain d’expérimentation. En mettant en mouvement espaces et constructions, il propose de nouveaux récits à la ville contemporaine.


      Depuis trente ans, il parcourt le monde et explore différentes formes de paysage, du crépuscule à l’aube. Parmi ses oeuvres, fi gurent la mise en lumière du musée du quai Branly à Paris, les docks de Saint-Nazaire, le MuCEM à Marseille, les aéroports internationaux de Denver et Bangkok, One Central Park à Sydney en Australie…

      L’exposition à la Chapelle des Ursulines se poursuit à la Maison des Archers par la présentation des croquis, dessins, esquisses et maquettes du créateur.
      Une sorte de boîte noire qui permettra à chacun de découvrir quelques arcanes de l’univers artistique de Yann Kersalé.

      À découvrir également dès la tombée de la nuit, le “Chemin bleu” sur les berges de l’Isole, première réalisation du parcours géopoétique conçu par Yann Kersalé en juin 2016.
    • Galerie Raymond Hains
    • 2017
    • Alun Williams et Julien Crépieux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Light__ALUN-WILLIAMS-LesTroisGraces_2011_GalerieRaymondHains_Light.jpg
    • 24.05.17 → 09.07.17
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Microfilm
      Whether making films, installations, or collages, Julien Crépieux’s work proposes original devices through the appropriation of images, films, texts, and music, of which he twists the modes of appearance, giving rise to works marked with a  formal as well as poetical dimension.
      Graduated from School of Fine Arts of Montpellier (FR), Julien Crépieux, born in 1979, lives and works in Paris. His work was shown in several exhibitions in France, Le Plateau – Centre d’art contemporian of the FRAC Ile-de-France (Elodie Royer and Yoann cur. Gourmel), Centre d’art contemporain of Quimper (cur. Marc Bembekoff ), L’espace de l’art concret in Mouans-Sartoux (cur. Paul Ardenne and Fabienne Fulchieri) and the CRAC Sète (cur. Judicaël Lavrador), Palais de Tokyo, CAPC in Bordeaux…  And he also participated to many exhibitions abroad (Hermes und der Pfau, Stuttgart, French Institute, South London Gallery, London; GAMEC, Museum of Contemporary Art in Bergamo, Italy, Art Center of Nizhny, Russia).

      I never forget a face, but in your case I’ll be glad to make an exception
      “As if the faint murmur of a voice issued forth from this stain, these words having pressed themselves moist and hot on the page, bleeding out and coagulating. Not yet text, as there are no readers that are able to decipher the outstretched fingers of these pools of ink. Not yet a shape, as neither typographer nor cartographer has mapped the still expanding boundaries of the infinite shoreline of this undulating contour. A morphology seems to appear, a sequence, a type. Here are stains amongst stains, and still a murmur of an implacable voice. Let us hold off distinguishing between voice and stain for a little. The drying fluid bristles with some account of its now indiscernible movement. How to classify these different stains? A peripatetic vignette with soiled underpants, spilled paint, and perhaps a bloody fingerprint. If they are in fact some strange and disfigured speech act, what are they saying? Clearly this latter question is premature. Let us link their resemblance towards that of the vowel, insofar as they seem to be an opening into the plosives and fricatives of site. This filiation of fluid and substrate constitutes, by way of a generative grammar, a fiction-en-abyme.
      Alun is not here, he is out for a walk, perhaps dusting for fingerprints. Right now there is not yet an Alun as we have not yet come to see how a proper name rises out of this now congealed trace of something. Something? What is the medium in which these stains appear? Again-vomit, blood, grease, sweat, paint-that these material descriptors are so easily pooled together already points to the uneasiness about how a name, a personage, could find itself mired in this filth. (While Mr.Williams is on his walk, I should say now that I think these paintings that we are circling around have next to nothing to do with Leonardo’s advice about staring at a stained wall or clouds in the hopes of catching a glimpse of some mythical creature or inspired composition. We will not be talking about the freedom that lies in the heart of the acculturated ‘true’ artist. A hard and cold but deeply felt structure has found its way into the working methods of Mr. Williams, this painter who steps out for walks.)
      I want to move quickly, if this text is to contribute to the collection of stain-personae in this volume, it must effectively blot out these early pages of this book.” Cheyney Thompson

    • Le Bon Accueil
    • 2017
    • Other side, break

    • Exposition
    • 22.05.17 → 31.05.17
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Clea Coudsi & Eric Herbin

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2017
    • Violaine Fayolle, les désailés : migration d’oiseaux au désespoir de voler

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Violaine-Fayolle-Visuel-4.jpg
    • 20.05.17 → 15.07.17
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Une espèce hybride se débat dans l’écosystème et la chaîne alimentaire. Êtres patauds mêlant le végétal et l’animal, les désailés de Violaine Fayolle n’ont peut-être pas leur place dans notre monde. Venez voir si vous trouvez votre place dans le leur.

    • Frac Bretagne
    • 2017
    • Collection. Remonter le temps

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/e-pont-brisé-cmjn-éclaircie.jpg
      Visuel de l'exposition Collection. Remonter le temps - Frac Bretagne
    • 13.05.17 → 27.08.17
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Bernd et Hilla Becher, Christian Boltanski, Guy de Cointet, Gérard Collin-Thiébaut, Hannah Collins, David Diao, Ângela Ferreira, Daan van Golden, Georg Herold, Jacob Holdt, Ilya Kabakov, Louise Lawler, Jean Le Gac, Gilles Mahé, Erwan Mahéo, Museum In Progress, Natacha Nisic, Martha Rosler, Malick Sidibé, Haim Steinbach, Francisco Tropa, Christophe Viart, Andy Warhol

      Du 13 mai au 27 août 2017, le Frac Bretagne présente un ensemble d’œuvres de sa collection. Dans une diversité d’approches et de pratiques, les pièces exposées abordent et questionnent la figure, la vie, l’œuvre de l’artiste.

      Conçue comme une suite à Collection. Un rêve d’éternité (13 décembre 2014 – 26 avril 2015), l’exposition Collection. Remonter le temps propose un parcours où s’entrelacent biographies et autobiographies dans divers systèmes de représentation appartenant pour la plupart aux musées. Autrefois largement fondée sur la biographie des artistes depuis « Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes » (1550) de Giorgio Vasari, l’histoire de l’art a, au cours du vingtième siècle, progressivement incorporé d’autres champs, comme la philosophie, la psychanalyse, la sociologie…

      Au-delà d’une historiographie linéaire qui allait crescendo des années de formation à celles de la reconnaissance, la discipline était en quête de méthodes mieux à même d’éclairer tous les ressorts de la création. Dans le même temps, la vie de l’artiste, exemplaire ou monstrueuse, devenait pour les artistes eux-mêmes plus qu’un sujet, une matière première. Se faisant historiens ou critiques d’art, ils utilisent alors codes et outils muséaux, déploient divers formats d’exposition, jouent des qualités testimoniales de l’archive et du documentaire pour lier l’intime et l’universel.

      Centrale dans le parcours, l’œuvre d’Ilya Kabakov, 52 Entretiens dans la cuisine communautaire, pose tout ensemble les questions du rôle de l’artiste dans la société, son rapport à l’histoire, l’influence du contexte et la résistance à celui-ci sur le développement d’une oeuvre, la valeur collective d’un discours sur soi. C’est ainsi, par différentes approches, poétiques et politiques, statistiques et narratives, objectives ou métaphoriques, que l’exposition tente de répondre à ce programme ancien mais toujours à recommencer : l’artiste, sa vie, son œuvre.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • PRE-OPENING CEREMONIES • Fabienne Gaston-Dreyfus

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Fabienne-Gaston-Dreyfus-e1494493890714.jpg
    • 13.05.17 → 13.05.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Discover the artists of the 26th edition of L’art dans les chapelles in preview and with the artists. Meet at 3:30 pm with Fabienne Gaston-Dreyfus. On this occasion, she will introduce her work, an in situ creation made at the invitation of L’art dans les chapelles.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • PRE-OPENING CEREMONIES • Bertrand Rigaux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Bertand-Rigaux.jpg
    • 13.05.17 → 13.05.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Discover the artists of the 26th edition of L’art dans les chapelles in preview and with the artists. Meet at 6:30 pm with Bertrand Rigaux. On this occasion, he will introduce his work, an in situ creation made at the invitation of L’art dans les chapelles.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2017
    • Pierre Galopin, Franchir le Rubicon

    • Exposition
    • 05.05.17 → 23.06.17
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Pierre Galopin se pose en premier spectateur de sa propre pratique artistique. Son regard valide le résultat de gestes, souvent simples, effectués dans une temporalité réduite.

      Un jeu subtil entre hasard et maîtrise, urgence et prise de recul, crée alors des œuvres qui sont la visualisation d’une pensée autant que d’une méthode. Des dessins concrets qui portent les marques paradoxales d’une réalisation mécanique et manuelle, aléatoire et contrôlée.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Le portrait comme essai photographique

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/expo-portrait-tremorin.jpg
      Le portrait comme essai photographique
    • 04.05.17 → 26.05.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Célia Calvez, Chloë Claeyssen, Caroline Delemer, Ioulia Didier, Pauline Guémas, Yi-Ping Huang, Camille Kerzerho, Inès Kozic, Amélie Loron, Gabrielle Lubliner, Matthieu Renaud, Anaïs Rospars et Alexandre Texier

      Le portrait commme essai photographique est une réflexion contemporaine sur la constitution d’ensembles de photographies et sur l’utilisation du magazine comme support d’expression plastique. Pendant un workshop avec Patrick Faigenbaum et Yves Trémorin, treize étudiants en art ont élaboré un portrait photographique d’une personne de leur choix en s’inspirant du modèle imposé par W. E. Smith au magazine américain LIFE.

      En résulte le numéro 0 de la revue d’art : RÉALITÉ à découvrir dans les galeries du cloître accompagnée d’une sélection de photographies.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Bibliothèque estudiantine #9

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/photo_etudiants9.jpeg
    • 04.05.17 → 18.05.17
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • “Bibliothèque estudiantine #9”
      Exposition du 4 au 18 mai 2017
      Vernissage le jeudi 4 mai à 17h

      Pour la neuvième année consécutive, le CLA expose les travaux des étudiants de Licence 2 Arts Plastiques de l’université Rennes 2 réalisés dans le cadre de l’atelier “Pratique livres d’artistes” des groupes de Marie Boivent, Laurent Duthion, Yann Sérandour et Muriel Taragano. Pour la première année, cette exposition accueille également les travaux des étudiants du Pôle numérique des Beaux-arts de Paris – Workshop auto-édition / livres d’artistes. Cette collaboration avec une structure extérieure sera la première d’un cycle de confrontation des productions des étudiants :

      Le Pôle numérique des Beaux-arts de Paris – Workshop auto-édition / livres d’artistes est un atelier d’exploration éditoriale, tant au niveau du contenu que du façonnage (reliure). Le livre est interrogé d’une manière très large : pour lui-même, et aux croisements des disciplines (numérique, nouveaux matériaux, inter-médias). Chaque étudiant construit son projet avec un apport de références singulières et une mise en œuvre s’ingéniant à trouver la forme juste. Au-delà, Il s’agit de penser une relation particulière à l’exposition, d’inscrire une pratique d’artiste par l’auto-édition, des démarches diverses jusqu’aux plus subversives.”

      Direction PN Beaux-Arts de Paris : Vincent Rioux
      Équipe Workshop auto-édition / livres d’artistes : Valérie Poifol et Veronika Doszla.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2017
    • Bernard Descamps, Où sont passés nos rêves?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ISLANDE-2015_w.jpg
    • 04.05.17 → 23.07.17
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Où sont passés nos rêves?


      Le titre de cette exposition est une interrogation qui n’amène aucune réponse mais permet de suivre un fil dans ce labyrinthe que construisent peu à peu les choses vues, les instants et les lieux piégés ou révélés par la photographie de Bernard Descamps.

      Choisir ce titre, c’est à la fois marquer une étape, poser un regard sur le travail passé à un moment de l’existence où l’on sent que les perspectives se referment progressivement, dans un monde où les rêves ne sont plus pris pour argent comptant. C’est aussi reconnaître et mettre en avant la qualité “rêveuse” d’un regard, poser le caractère à la fois idéaliste et incertain de cette curieuse pratique, la photographie, qui ne capte que des ombres, des instants qui seraient insignifiants sans les liens infinis que nous tissons entre ce que nous montre une image et nos propres souvenirs.

      Bernard Descamps a fait de nombreux voyages, mais sa photographie, s’appliquant a donner une image à ces voyages et à ces rencontres, est toujours un peu tournée vers le ciel, l’eau, les lointains, et les personnages qui l’habitent semblent parfois flotter dans l’espace d’un rêve. C’est avant tout une photographie du voyage intérieur, jouant en virtuose des possibilités du cadre et de l’abstraction du noir et blanc.
      S’agissant de caractériser la photographie de Bernard Descamps, On pourrait parler de “ligne claire”. Le monde s’y ordonne dans une forme simple en apparence, mais où l’évidence et le mystère s’équilibrent.
      Cette photographie de la simplicité, proche de l’abstraction, était déjà le sujet d’une de ses séries les plus anciennes, “Sahara”, dans laquelle la lumière découpait les formes élégantes des dunes et de leurs ombres. Elle est aussi celle de ses nombreuses images de neige, dont la blancheur raréfie les lignes du paysage. Et elle trouve peut-être son aboutissement dans une magnifique série réalisée au fil des années, images de figures minimalistes dessinées par des vols d’oiseaux.
      Quel espace plus éternellement rêveur que le ciel pour tenter d’apporter une réponse à la question posée ?


      Didier Brousse

      Directeur de la galerie camera obscura, Paris

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2017
    • Philippe Baudelocque, Sur tout sur Terre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sur-tout-sur-terre-philippe-baudelocque-phakt-2017.jpg
      Philippe BAUDELOCQUE, exposition
    • 28.04.17 → 24.05.17
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Teenage Kicks is the first biennial of urban art created in 2013 in Rennes. At the initiative of the Graffiteam association Aryz, Vhils, Seth, Delta, Bates, and fifty other artists bet is to question our view of the city through the realization of works in the public space .
      For PHAKT Colombier Cultural Center, the artist invites Graffiteam French Philippe Baudelocque, that work via a chalk or oil pastel designs of urban murals consist of complex shapes and patterns. For PHAKT Centre Culturel Colombier, the artist invests the exhibition gallery to create a monumental and ephemeral pictorial action.

    • Académie Malouine d’Arts Plastiques
    • 2017
    • Steven Pennaneac’h “autres situations”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/barque.jpg
    • 25.04.17 → 20.05.17
      Exposition
      Académie Malouine d’Arts Plastiques
    • Ce que je peins a pour point de départ une rencontre. Cela peut être un lieu, une personne, une image sortie d’un journal, un instant dont j’aurais gardé une empreinte intérieure.Quelque chose me retient, fait que je souhaite m’attarder davantage. Et ma manière de m’attarder c’est de concevoir un objet, une peinture. Partant d’une photographie, d’un instantané, je donne à ce sujet choisi le temps nécessaire pour se déployer jusqu’à se libérer de mon seul point de vue, jusqu’à ce qu’il devienne autonome, libre d’interagir avec qui le regarde; Un temps suspendu, vertical, ouvert et qui invente d’autres espaces où chacun peut inventer sa propre histoire.

      Steven Pennaneac’h

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Michel Verjux, Sélection

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1984-Verjux-DPVAVcoll.-Billarant-CCC-2014-a.jpg
    • 14.04.17 → 24.05.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Note n° 21 199

       

      Sélection

      …/…

       

      Orientation, variation et sélection : évolution.

      Le lieu, l’éclairage et le visiteur : des jeux d’orientation, de variation et de sélection, dans lesquels des éléments, facteurs et paramètres relevant du hasard et de la nécessité interviennent tout le long de l’évolution du parcours du visiteur, du cheminement de son corps, de son regard et de sa réflexion, çà et là, dans une direction ou dans une autre.

      Que montrer ?

      « Ma méthode a toujours été de partir de quelque chose de vague mais d’énigmatique, de quelque chose qui paraît indubitable mais que je ne peux exprimer avec précision. Je passe par des phases dont la première serait comme de voir quelque chose à l’œil nu, et la dernière de l’examiner au microscope. »

      Bertrand Russell (My Philosophical Development, 1959)

      Un choix volontairement restreint de quelques œuvres de 1977 à 2017, parmi lesquelles :

      Plâtre, une petite sculpture de 1977, prétentieusement dédiée à Antoni Tàpies et accompagnée, un peu naïvement, d’un court poème (depuis mon d’adolescence, je faisais souvent ainsi : mes dessins fonctionnaient en parallèle avec des poèmes) ;

      Température, de 1983, une installation avec 30 thermomètres fixés en duo, çà et là, dans tout l’espace — une œuvre créée à Cassel, en Allemagne, pour Germinations, une exposition de groupe de jeunes artistes, à l’époque où je réalisais aussi mes dernières performances, juste avant d’inventer mes premiers « éclairages » ;

      Poursuite en angle, mi-rasante mi-frontale, de 1990, créée à cette époque à la galerie Liliane et Michel Durand-Dessert, à Paris, et appartenant depuis à Jean Brolly : le projeteur posé directement au sol, comme je le fais souvent, depuis mes premiers « éclairages », dès 1983, pour affirmer l’aspect physique de la lumière ;

      Etc.

      L’idée d’un titre pour cette exposition personnelle :

      Sélection.

      L’envie de ne pas avoir de commissaire ou de curateur, comme c’est la mode, depuis un moment. Ou bien alors de choisir, ironiquement, le seul qui pourrait prétendre à ce titre, à savoir :

      Charles R. Darwin, Senior Curator.

      Le titre pourrait très bien être aussi : Orientation. Ou bien : Variation. Ou encore : Évolution.

      Mais le terme de Sélection me semble plus direct, plus rude et plus juste, ici, vu que je ne vais montrer que peu de choses.

      …/…

      Michel Verjux, Extrait des Notes numérotées à mon nombre de jours de vie (2017)

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Project room : Ce sont des mirages dans des chemises

    • Exposition
    • 14.04.17 → 24.05.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Claire Chassot, Kevin Hoarau, Jean-Julien Ney, Mélanie Villemot

      L’exposition Ce sont des mirages dans des chemises réunit et présente le travail des artistes de la troisième édition de GENERATOR, programme de professionnalisation initié par 40mcube en partenariat avec l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne. Derrière des formes variées, les recherches qu’ils partagent dans leurs pratiques respectives apparaissent, comme la question du recouvrement, de l’enveloppe et de la surface ; de l’empreinte de l’image, de l’objet et du corps ; de l’enregistrement et de la trace… Ils se réunissent ainsi sous ce titre énigmatique, paroles d’Alain Bashung détournées qui constituent une référence commune.

      Claire Chassot associe dans son travail artistique deux pratiques distinctes, celle de la scénographie pour le théâtre et celle de la sculpture, sans que l’une se soumette à l’autre. Intéressée par l’espace, la construction et ses matériaux, elle crée des liens subtils entre ces deux pratiques. Dans le cadre de Ce sont des mirages dans des chemises, elle présente une série de sculptures qui conservent la mémoire des formes et recyclent le matériau d’une performance à venir.

      Kevin Hoarau met en place des processus sculpturaux qui sont le fruit d’actions simples et ténues. Chaque étape constitue une œuvre à la fois autonome et en lien avec les autres. Ainsi pour Ce sont des mirages dans des chemises, il présente le moulage de sculptures antérieures, accompagné de leur modèle d’origine.

      Jean-Julien Ney base sa production sur une imbrication de sculptures et d’images planes qu’il met en relation. Ses installations hybrident des matériaux et des images relevant aussi bien du registre utilitaire que de celui de la nature. Il emprunte des éléments archaïques comme actuels, reprend des objets industriels existant tout en en fabriquant artisanalement d’autres. Pour son intervention dans l’exposition Ce sont des mirages dans des chemises, l’artiste réalise une série de sculptures qui reprennent différents outils ou dispositifs de fabrication et de prise de vue de l’image.

      Mélanie Villemot conçoit la peinture au sens large, partant du principe que celle-ci relève autant du domaine artistique que d’une pratique fonctionnelle. Elle prend également en considération les relations singulières qui s’établissent entre les usagers, le produit et le public de cette activité. L’artiste convie régulièrement des personnes ayant une autre pratique de la peinture, comme une esthéticienne spécialisée dans le Nail Art ou un aérographeur. Dans l’exposition Ce sont des mirages dans des chemises, elle présente une spatialisation d‘une peinture de Laszlo Moholy Nagy opérée en deux temps. Deux rideaux plissés rose pâle suspendus face au mur sont traversés par des barres métalliques sur lesquelles sont suspendues des formes géométriques noires, blanches et rouges. Cette peinture tridimensionnelle abandonne pour quelques heures son immobilité lors du vernissage. Les cercles et rectangles se font costumes pour revêtir deux drag queens, personnages/peintures faits de caoutchouc et de maquillage mêlant leur identité à celle de la peinture.

      © Anne Langlois

    • 40mcube
    • 2017
    • Ce sont des mirages dans des chemises. Claire Chassot, Kevin Hoarau, Jean-Julien Ney, Kevin Hoarau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/01_40mcube_generator_gae_1_low.jpg
    • 13.04.17 → 24.05.17
      Exposition
      40mcube
    • L’exposition Ce sont des mirages dans des chemises réunit et présente le travail des artistes de la troisième édition de GENERATOR, programme de professionnalisation initié par 40mcube en partenariat avec l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne. Derrière des formes variées, les recherches qu’ils partagent dans leurs pratiques respectives apparaissent, comme la question du recouvrement, de l’enveloppe et de la surface ; de l’empreinte de l’image, de l’objet et du corps ; de l’enregistrement et de la trace… Ils se réunissent ainsi sous ce titre énigmatique, paroles d’Alain Bashung détournées qui constituent une référence commune.

      Claire Chassot associe dans son travail artistique deux pratiques distinctes, celle de la scénographie pour le théâtre et celle de la sculpture, sans que l’une se soumette à l’autre. Intéressée par l’espace, la construction et ses matériaux, elle crée des liens subtils entre ces deux pratiques. Dans le cadre de Ce sont des mirages dans des chemises, elle présente une série de sculptures qui conservent la mémoire des formes et recyclent le matériau d’une performance à venir.

      Kevin Hoarau met en place des processus sculpturaux qui sont le fruit d’actions simples et ténues. Chaque étape constitue une œuvre à la fois autonome et en lien avec les autres. Ainsi pour Ce sont des mirages dans des chemises, il présente le moulage de sculptures antérieures, accompagné de leur modèle d’origine.

      Jean-Julien Ney base sa production sur une imbrication de sculptures et d’images planes qu’il met en relation. Ses installations hybrident des matériaux et des images relevant aussi bien du registre utilitaire que de celui de la nature. Il emprunte des éléments archaïques comme actuels, reprend des objets industriels existant tout en en fabriquant artisanalement d’autres. Pour son intervention dans l’exposition Ce sont des mirages dans des chemises, l’artiste réalise une série de sculptures qui reprennent différents outils ou dispositifs de fabrication et de prise de vue de l’image.

      Mélanie Villemot conçoit la peinture au sens large, partant du principe que celle-ci relève autant du domaine artistique que d’une pratique fonctionnelle. Elle prend également en considération les relations singulières qui s’établissent entre les usagers, le produit et le public de cette activité. L’artiste convie régulièrement des personnes ayant une autre pratique de la peinture, comme une esthéticienne spécialisée dans le Nail Art ou un aérographeur. Dans l’exposition Ce sont des mirages dans des chemises, elle présente une spatialisation d‘une peinture de Laszlo Moholy Nagy opérée en deux temps. Deux rideaux plissés rose pâle suspendus face au mur sont traversés par des barres métalliques sur lesquelles sont suspendues des formes géométriques noires, blanches et rouges. Cette peinture tridimensionnelle abandonne pour quelques heures son immobilité lors du vernissage. Les cercles et rectangles se font costumes pour revêtir deux drag queens, personnages/peintures faits de caoutchouc et de maquillage mêlant leur identité à celle de la peinture.

      Anne Langlois

    • Les Moyens du Bord
    • 2017
    • Hors flux, de Yuri Cardinal

    • Exposition
    • 07.04.17 → 14.05.17
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • HORS FLUX est la première exposition personnelle d’Eric Le Vergé sous son pseudonyme/projet YURI CARDINAL. Depuis janvier 2014, ce work in progress interroge par l’appropriation et le détournement les nouveaux véhicules virtuels de communication et d’information.

      Pour cette première transposition en galerie, Yuri Cardinal présente diverses déclinaisons des virus poético-visuels qu’il crée et diffuse sur les réseaux sociaux : une installation pour graffitweets, poésie sonore reconstructrice et vitraux laïques numériques ; desposters de chambre signés pour une création musicale en duo ; un diptyque lumineux post télescopage temporel ; des poèmes iconiques décadrés de freeze flows.

      En clin d’œil aux Moyens du Bord qui l’accueillent à Morlaix, l’artiste présente également un road movie sentimental à trois volets adapté de sa série « The Places To Be », non-vidéos issues des errances virtuelles d’un artiste frustré qui se soigne grâce à internet !

      Plus d’info : http://yuricardinal.blogspot.fr/

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2017
    • Emilie Renault, Défricher#2

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/défricher-Jean-jacques-et-nadia-2016-Emilie-Renault-1.jpg
    • 07.04.17 → 03.06.17
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Née en 1979 à Caen. Vit et travaille à Thonon-les-Bains.

      À première vue, Émilie Renault est une dessinatrice mais avant tout, elle est une scrutatrice. Au bout de sa mine affûtée, elle décortique le monde, millimètre par millimètre, pour en saisir finement toutes les mécaniques. Elle s’accroche à tous les détails et à force d’observer au microscope les personnes qu’elle interroge, elle en perçoit tous les battements, les émotions, les non-dits, tout ce qui fait l’intensité de leur vie.
      Invitée en résidence sur le territoire, Emilie Renault souhaite travailler sur l’histoire de la chaussure. Le quotidien des habitants sera évoqué au travers de portraits grand formats et d’extraits d’entretiens installés dans la rue. L’artiste désire également impliquer les habitants dans une collection de rêves et d’objets issus des usines de Fougères. Cette récolte prendra la forme d’une installation composée d’une collection d’objets et de rêves qui ouvrira sur l’avenir en proposant des connexions entre passé et futur.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Clémence Estève, Remise en jeu

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/voir2.jpg
    • 07.04.17 → 23.03.17
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Dans le cadre de son cycle artistique Alors que j’écoutais moi aussi […] et d’un partenariat inédit avec l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), La Criée centre d’art contemporain invite l’artiste Clémence Estève à développer un projet de création autour du chantier de fouilles de l’Hôtel‑Dieu, îlot de la Cochardière à Rennes, en lien avec l’école élémentaire Torigné, de septembre 2016 à avril 2017.

      La résidence a donné lieu à la production d’œuvres présentées dans une exposition à l’hôtel Pasteur.
      Clémence Estève présente une installation qui fait dialoguer les images des vestiges découverts par les archéologues avec ceux fabriqués par les enfants.


      Elle met en jeu et en scène la notion d’interprétation dans un dispositif qui mêle photographies, sons et récits.
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Felicia Atkinson, Spoken Word (une chanson parlée)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FeliciaAtkinson_ACB-e1487684841119.jpg
    • 01.04.17 → 28.05.17
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • The exhibition is a landscape you never get to. It’s a sound work/desert island you can stroll about in
      It’s a silent film hiding unheard-of music. It’s a series of sculptures you can activate to no end. It’s a game for two with no rules. It’s a frieze of distorting mirrors

    • Galerie Réjane Louin
    • 2017
    • Marta Caradec

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Caradec.jpg
    • 01.04.17 → 02.07.17
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Le Grand Cordel MJC
    • 2017
    • Lei Saito, Volume d’oubli

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/P2085357_72dpi.jpg
    • 30.03.17 → 30.05.17
      Exposition
      Le Grand Cordel MJC
    • Avec son exposition Volume d’oubli, l’artiste Lei Saito vient clôturer notre cycle d’exposition 2016-2017, et questionner pour la dernière fois notre thématique Back to the Future.
      C’est en prenant pour source d’inspiration un sujet issu de l’histoire chrétienne – Saint Jérôme dans son étude – dépeint par les plus grands maîtres de la Renaissance (Jan van Eyck, Antonello de Messine, Domenico Ghirlandaio, Albrecht Dürer, etc.), que Lei Saito imagina cette exposition, à l’esthétique pourtant très contemporaine.
      L’exposition, conçue comme une « œuvre d’art totale », met en scène des productions relevant de diverses techniques telles que le dessin, la photogravure, la sculpture, le son. Un autre medium artistique plus atypique, et emblématique du travail de Lei Saito, sera mis à l’honneur lors du vernissage, puisque l’artiste réalisera une performance culinaire ; elle qui, inspirée par sa gourmandise, aime cuisiner des plats célébrant les matières de la vie quotidienne.
      Lei Saito (née en 1980 à Hirosaki, Japon) vit et travaille à Paris. Elle a étudié à l’École des Beaux-Arts de Paris, à l’atelier d’Annette Messager. Elle a exposé en France, au Japon, aux Pays-Bas et en Allemagne, ainsi que réalisé de nombreuses performances culinaires, qui font la spécificité de sa pratique. En 2017, elle participera à une exposition collective au Pioneer Works de New York.
    • 40mcube
    • 2017
    • Laurence De Leersnyder, Perspective de fuite à l’anglaise

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_ldl_2.jpg
    • 24.03.17 → 30.09.17
      Exposition
      40mcube
    • The trace, the imprint, and the geology are omnipresent in Laurence De Leersnyder’s work, which often consists in the revelation of what is usually hidden. She digs up forms buried in the exhibition space, or intervenes directly outside, in our mastered, or even constructed, natural spaces, that man has always sought to control.


      Perspective de fuite à l’anglaise is an installation that subtly alters the aspect and the experience of the drawn landscape of the Thabor, bringing out the trace of a possible underground secret life…
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Off-site – Drawing Now Paris art fair – 23rd to 26th March 2017

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/COGNEE-trois-tours-2015-78-x-112-cm-teinture-sur-papier-photo.jpg
    • 22.03.17 → 26.03.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pierre Antoniucci, Christian Bonnefoi, Philippe Cognée, Claude Viallat

      In March 2017, the gallery Oniris participates for the 4th time at DRAWING NOW PARIS. For this eleventh edition of the contemporary drawing fair, Oniris presents works by PIERRE ANTONIUCCI, CHRISTIAN BONNEFOI, PHILIPPE COGNÉE and CLAUDE VIALLAT.

      The regulations of Drawing Now Paris stipulate that for each participating gallery, the artist’s works presented in “focus” are exhibited on at least one third of the stand. For the 2017 edition, the focus of the Oniris gallery will be devoted to works on paper from PHILIPPE COGNÉE.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • L’avangarde se rend pas*

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/lavangardeserendpas5.jpg
    • 22.03.17 → 07.04.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Johanna Cartier, Anouk Chardot, Maxime Chochon, Marin Doll, Martin de la Forest, Yann Larmor, Malo Legrand, Erwan Lenoir, Elsa Leroy, Vincent Michael, Yoann Philouze

      Exposition des productions d’étudiants de l’option Art autour de la pratique de la peinture.

      Tout commence avec La Peinture sans titre, un colloque sur l’actualité de la peinture… L’Avangarde se rend pas*, titre de notre exposition, fait référence à une peinture de Asger Jorn de 1962 qui lui même rend hommage à Marcel Duchamp avec L.H.O.O.Q. Toute pratique de la peinture aujourd’hui joue avec la dénonciation du medium et l’acceptation de son histoire.

      Johanna Cartier, Anouk Chardot, Maxime Chochon, Marin Doll, Martin de la Forest, Yann Larmor, Malo Legrand, Erwan Lenoir, Elsa Leroy, Vinçent Michael, Yoann Philouze, étudiants en Art présentent ici des travaux dont l’unique point commun est l’utilisation de la peinture comme matière liquide et colorée pour produire des formes et projeter des intentions sur des supports variés tels que toile tendue sur châssis, cimaises, matériaux de récupération, feuilles de papier, etc…

      *L’avangarde orthographiée ainsi est tirée d’une citation de la peinture homonyme de Asger Jorn.

      Dans le cadre du programme de recherche « Réseau Peinture » auquel participe l’EESAB en relation avec 12 écoles d’art européennes.

    • EESAB - site de Rennes
    • 2017
    • FOOD TRIP

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-bleu-recadré.jpg
    • 21.03.17 → 28.03.17
      Exposition
      EESAB - site de Rennes
    • Steven AKOUN - Margot BEHR - François GERARD - Victor GUERITHAULT - Maurane HELBERT - Clothilde POINTILLAT - Sophie VILETTE

      Exposition des productions du Workshop Food trip avec les étudiants de 4e année Design, encadrés par Alban Gilles et Bruno Dubois.

      Le Centre Culinaire Contemporain est un laboratoire d’innovation sur la cuisine de demain qui accompagne l’émergence de nouvelles hypothèses autour du culinaire et de ses usages.
      Ce partenariat sera alimenté par des workshops, des lectures et des rencontres.

      Dans un contexte mondialisé et fertilisé par les migrations de personnes, de marchandises, de cultures, de saveurs et de goûts, les étudiants sont invités à développer un travail personnel sur la notion de mobilité associée au culinaire. Cet atelier propose de revisiter nos manières de consommer et de répondre à des problématiques liées au transport, et à la conservation des aliments ou des mets. Des projets prospectifs qui pourront s’incarner dans une réalité ou la dépasser.
      Sur la base de ce sujet, les étudiants en Design ont réalisé des objets répondant aux objectifs suivants :

      × Imaginer/anticiper des scénarios d’usage qui bousculent nos habitudes alimentaires.

      × Imaginer/créer des mets qui permettent la consommation d’aliments dans cette contrainte de mobilité.

      × Imaginer/prototyper des dispositifs ou objets/contenants innovants qui permettent le transport et la conservation des aliments.

      Venez découvrir les projets réalisés par les étudiants exposés dans le restaurant du Centre Culinaire de Rennes situé au 2e niveau du bâtiment.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Petits moyens, grands effets – les livres de Jacques Simon

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton8_bassedef.jpg
    • 21.03.17 → 05.05.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Paysagiste pionnier, mais aussi artiste, éditeur et pédagogue, Jacques Simon (1929-2015) est reconnu pour avoir fait bouger les frontières qui séparaient paysage et urbanisme en France. Petits moyens, grands effets est une exposition qui s’attache à créer un dialogue entre les fascicules de la collection «Aménagement des espaces libres» qu’il publia au cours des années 1970-1980 et d’autres éditions contemporaines ou plus actuelles. Cet ensemble d’ouvrages tente de nous immerger dans l’ambiance sensible, vagabonde, humoristique et écologique propre au travail de Jacques Simon et ainsi d’en révéler les enjeux contextuels, politiques ou encore graphiques.

      Dans le cadre de l’Atelier de Recherche et de Création LE LIVRE & LE DESIGNER #2

      Enseignants : Tony Côme, Isabelle Jégo et Manon Leblanc.

      La facture artisanale de la plupart de ses publications (revue, manuels, portfolio, etc.) résonne tout particulièrement dans le milieu éditorial international de l’époque.

      Cet ARC propose aux étudiants des options Communication et Design :
      × De réaliser des dispositifs éditoriaux et scénographiques faisant des nombreuses publications de Jacques Simon une nouvelle porte d’entrée dans son œuvre.
      × De réactualiser sa pensée par le biais de projets plus personnels.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2017
    • BELLE SAISON

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/le-voisinage-des-oppositions.jpg
    • 19.03.17 → 28.05.17
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Nikolas Fouré, Catherine Duverger, Richard Jouy, Alexis Nivelle, Simon Poligné

      NIKOLAS FOURÉ

      Le voisinage des oppositions

      L’assemblage, l’accumulation, la répétition et la ritualisation sont les principes fondamentaux qui construisent la pensée artistique de Nikolas Fouré. Ses oeuvres poétisent et transfigurent les sciences de la nature, de l’architecture ou de l’informatique. Ses dessins et ses sculptures jouent d’un perpétuel va-et-vient entre l’infiniment petit et l’infiniment grand. Ces jeux d’échelles renvoient à l’observation du monde et questionne la place de l’individu face à l’univers.

      Dans le cadre des expositions de printemps, l’artiste présente des oeuvres créées en lien avec l’église de Bazouges-la-Pérouse. Partant de son histoire architecturale singulière (à partir du Xe siècle, l’édifice était divisé en deux églises distinctes séparées par un escalier), Nikolas Fouré expose des sculptures et des dessins qui questionnent plus largement les notions de séparation, de jonction et d’opposition.

      CATHERINE DUVERGER, RICHARD JOUY, ALEXIS NIVELLE, SIMON POLIGNÉ

      La lumière plus ancienne que l’amour

      Avant toute chose, avec ou sans nous, avant même l’interprétation de ce que nous appelons «être au monde», jaillit la lumière. Que l’on soit à Bazouges- la-Pérouse, à Bangkok ou à Reykjavik, nos yeux savourent chaque jour la renaissance du monde grâce à sa magie. Les artistes Catherine Duverger, Richard Jouy, Alexis Nivelle et Simon Poligné proposent un parcours dans la galerie Rapinel et la galerie Thébault sous le titre : La lumière plus ancienne que l’amour.

      Catherine Duverger explore le péri-urbain et construit des objets à la fois sculptures proliférantes et relevés photographiques. La perception vacille et le banal devient surnaturel. L’illumination pavillonnaire peut-elle aboutir à l’extase esthétique ?

      Alexis Nivelle a placé au centre de sa démarche artistique une pratique jubilatoire de la peinture sur toile. Ses tableaux méthodiques et facétieux nous invitent à voyager dans une zone incertaine. Entre abstraction géométrique belge et chatoiement lumineux.

      Richard Jouy met en œuvre des matériaux pauvres, hétéroclites et contemporains, formant ainsi des installations précaires. Il ritualise son geste artistique et insuffle aux objets qu’il récupère une énergie nouvelle. Ils deviennent ainsi des fétiches, des objets transitionnels ou des effigies ironiques et drôles de la société de consommation.

      Simon Poligné travaille pour et dans la couleur. C’est une recherche guidée par l’attention à ce qui change sous l’effet de la lumière. Des tableaux-pièges, des espaces domestiques, des livres surréalistes ou des jardins artificiels essaient d’entre-ouvrir un passage à travers la surface.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2017
    • Yuna Amand, Vanités, nombrils et autres curiosités 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IRM-1-light.jpg
    • 18.03.17 → 06.05.17
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Frédéric Bouffandeaupaintings, neons and works on paper – solo exhibition

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2016-06-030.jpg
    • 10.03.17 → 29.04.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Frédéric Bouffandeau

      The work of FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU is governed by a form, which is at the origin of its art and which still constitutes it fully. This matrix is similar to a vegetable, organic and sensual form.
      “The stakes of the work are to explore painting and space. The organic, the architecture are the elements that form the basis of my reflections. The mediums used are drawing, painting, volume, light and moving image. I seek the tensions that can arise from the reduction of means, trying to bring back as close to the space occupied the mediums that I use. ”

      Sometimes full, sometimes hollow, or opaque, FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU constructs and deconstructs this form with paint, drawings, neons, aluminum sculptures … The artist passes from one medium to another on the wall Than in space. Each piece created, enriched with the next, is associated with the existing works, while keeping its elementary and singular character.

      In a dynamics of composition and decomposition, FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU declines its organic form thanks to variations of techniques, colors, hues, etc … This exploration of different mediums invites the meeting and opens a dialogue on the work of the ” Artist, as a whole.

      For this first exhibition at the gallery Oniris, FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU presents recent works with all his supports of creations: paintings, works on paper, sculptures and neons. To discover, from 10 March to 29 April 2017 at 38 rue d’Antrain in Rennes.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Harun Farocki. Screenshot

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/HarunFarocki.jpg
    • 10.03.17 → 07.04.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Une proposition du Master 2 Métiers et Arts de l’Exposition.


      Commissariat : Mégane Aguilé, Michiko Borisova, Elza Clarebout,

      Javier Dominguez, Constance Gayet, Marion Grand, Adélie Le Guen,

      Matthieu Hardy, Susie Hénaut, Mylène Sancandi, Marine Vouhé.


      Sous la direction de Elvan Zabunyan, Béatrice Didier et Baptiste Brun.

      Dans la Galerie Art & Essai, une sélection de films et installations de Harun Farocki (1944-2014) présente des images issues d’opérations militaires, de vidéosurveillance ou encore de jeux vidéos. La distance apparente entre la personne derrière son écran et le sujet observé ou manipulé est toute relative ; l’interface n’est pas un obstacle à la proximité, au contrôle et à la domination. L’œil du dispositif technique se substitue à celui de l’Homme, et lui confère une vision surplombante et omnisciente, que l’on pourrait qualifier de « sur-oeil ». L’exposition propose de questionner l’antagonisme supposé entre le réel et le virtuel. La frontière entre ces deux notions se trouble progressivement par l’usage de la simulation comme autre moyen d’appréhender la réalité.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2017
    • Anna-Eva Bergman. L’atelier d’Antibes (1973-1987)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VueSalleBergman-ecuries600.jpg
    • 05.03.17 → 04.06.17
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Kerguéhennec propose, dans le château et les écuries, une importante exposition consacrée à l’artiste d’origine norvégienne Anna-Eva Bergman. Les oeuvres présentées sont celles des dernières années de sa vie, à Antibes, où elle installa son atelier dès 1973 avec son compagnon, l’artiste Hans Hartung.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2017
    • L’Orient…les objets convoités

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/img-acb.jpg
    • 03.03.17 → 24.03.17
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Les étudiant(e)s : Pauline Castra, Baptiste Mura, Oyku Aras, Shan He, Angèle Manuali, Anaïs Gauthier, Isabelle Keraudran, Yoo Jean, Liane Bodin, Amandine Gogniat, Luc Borthayre, Alix Doyen, Denis Macrez, Anaïs Rospars, Julia Berrube, Johanna Aman, Ana Catalina Escobar Arango, Sarah Julhé, Aurore Le Saux, Cédric Sarron.

      … Les hommes ont déployé des inventivités, des stratégies et des énergies pour
      mettre en oeuvre les compagnies des Indes… Etablir de nouveaux échanges, de
      nouvelles routes commerciales pour assurer le transport maritime des épices, des
      tissus, de la porcelaine… Ces objets convoités… sont riches d’informations, ils sont des marqueurs de société, de culture, et d’histoire…


      Les étudiants de l’EESAB-sites de Lorient et de Rennes, option art, ont développé et produit des projets en céramique en lien avec leurs recherches personnelles.

      Les deux expositions questionnent la place de la céramique contemporaine en relation avec la collection du musée de la Compagnie des Indes. Cet Atelier de Recherche et Création, conjointement porté par deux enseignantes, Christelle Familiari et Odile Landry, a été mené sur deux années.
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Exposition “— NADA, NADA, ¬ NADA…”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ob_ab6f3a_nada-brecht-brecht-marissal-w.jpg
    • 02.03.17 → 27.04.17
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Laurent Marissal

      Laurent Marissal
      “— NADA, NADA, ¬ NADA…”
      Exposition du 2 mars au 27 avril 2017
      Vernissage le jeudi 2 mars à 18h, en présence de Laurent Marissal

       

       

      ¬ NADA, revue épisodique, dépeint les actions picturales, non visibles non cachées, réalisées par painterman alias Laurent Marissal en milieu hostile comme en Arcadie. Format tabloïd, imprimé à 70 exemplaires environ, ce journal est distribué de main en main, il est financé par la resquille et la reprise individuelle. Il peut aussi être échangé contre un café ou un billet pour le Manitoba.

       

       

      Pour cette exposition rétrospective, le CLA présentera l’ensemble des numéros parus à ce jour.
      Pour cette exposition reactive, une vitrine sera consacrée à l’action non alignée #04 ★ Go canny 1312 ★.
      Pour cette exposition prospective, un extrait de la gamme des numéros à venir occupera les murs.

       

       

      http://www.laurentmarissal.net/
      http://www.editions-clandestines-slnd.com/fr/

    • Le Volume
    • 2017
    • Richard Louvet, Bien à vous

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bien-à-vousnet2-1.jpg
    • 28.02.17 → 01.04.17
      Exposition
      Le Volume
    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2017
    • L’ATELIER  Quentin Montagne, En eaux troubles Carl Johanson, the coloring event MÉMO Julie Bonnaud et Fabien Leplae, Adventices

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-Atelier.jpg
      L'Atelier, exposition du 02 mars au 14 avril 2017 au PHAKT - Centre Culturel Colombier à RENNES (35)
    • 27.02.17 → 14.04.17
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Exhibition”En eaux troubles” – Quentin MONTAGNE
      From February 27 to March 17, 2017

      Launch : march 2nd, 18h30

      The practice Quentin Montagne is built on the summons and transposition. Through a practice drawing, painting and installation, the artist selects, in the fields of art history, architecture and culture of mass elements related to Wonderful and different modes escape from immediate reality. For about a year, his research focuses around the world of the sea. Ruins and landscapes, aquatic fauna and flora, mythology and modern inventions either feed our marine imagination.

      The coloring event “MÉMO” – Carl Jonahson

      17, 18 & 19 march 2017

      Alone or in family, for a weekend, come to put in color the poetic and playful imagination of the daily drawn by the artist.

      Launch : march 16th, 18h30
      Exhibition “Adventices” – Julie & BONNAUD Fabien LEPLAE

      From March 24 to April 7, 2017

      Launch : march 23th, 18h30

      Coming from the Beaux Arts Quimper, Julie Bonnaud and Fabien Leplae working together since late 2014. A common affinities soil, the publishing design and use a tool to link their practice of drawing to the mechanical reproduction, drawing machine, naturally led them to melt their step one.
      Scaffolded devices within the frame of their dialogues, they weave in laboratory conversations between various spheres. The collection like repertoire of forms and concepts, meaning park and colors; stratification of work steps, where the subject may become the tool and the tool topic; and even documentation, as a work of fiction and reading grid

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • Contemporary Art Day in Finistère

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Com-web-finistere-ACB.jpg
    • 18.02.17 → 18.02.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • ///// 2   VENUES ///// 4 EXHIBITIONS
      L’art dans les chapelles is glad to invite you to discover 4 contemporary art exhibitions for a discovering day, from Landerneau to Brest !

      Let’s meet at 10.30 AM at Fonds Helene & Edouard Leclerc (Landerneau)
      Hartung et les peintres lyriques

      Second meeting point at 3PM
      at PASSERELLE, Centre d’art contemporain (Brest)
      L’œil, la bouche et le reste / Group show
      Another Day, Another Drama / Aurora Sander
      L’agonie du calamar / Thibault Pellant
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Off-site – Art Karlsruhe Fair 2017 from 15 to 19 February in Germany

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vitrine-oniris.jpg
    • 15.02.17 → 19.02.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Philippe Cognée, François Morellet, Véra Molnar, Aurélie Nemours, Didier Mencoboni, Carole Rivalin, Yves Popet, Ode Bertrand, Norman Dilworth, Marie-Thérèse Vacossin

      For its fourth participation in the German fair ART KARLSRUHE, the Oniris gallery presents a stand with two parts ● 16 to 19 February ● opening Wednesday 15 February 2017

       

      On the main part of the stand Oniris is exhibited a set of works of artists from the universe of abstract geometry.

      In the second part of the stand, the gallery is part of the ONE-Artist program specific to this fair of personal presentations on a dedicated part of the stand. For the edition, 2017, Oniris presents a focus on the work of PHILIPPE COGNÉE with a set of recent paintings and works on paper.

       

    • Musée des beaux-arts de Rennes
    • 2017
    • Thomas Huber, À l’horizon

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Massgaben-II.jpg
    • 04.02.17 → 14.05.17
      Exposition
      Musée des beaux-arts de Rennes
    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2017
    • L’agonie du calamar

    • Exposition
    • 04.02.17 → 29.04.17
      Exposition
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • Exhibition by Thibault Pellant as part of his residency at Les Chantiers-Résidence, Passerelle Contemporary Art Centre, Brest, France.

      Bricolo déjanté, Géo Trouvetou, matériologue fasciné, les qualificatifs ne manquent pas pour tenter de définir Thibault Pellant et son approche artistique. En petit chimiste amateur, son travail ambitionne de tout résoudre par une bidouille mécanique toujours nourrie par l’imaginaire de ce kid des années 1990, de Lynch à Wenders en passant par Ballard. Dans une logique un brin loufoque, on le voit tantôt repasser sa chemise en roulant dessus avec sa voiture, procéder au lavage de ce même véhicule avec les embruns de l’océan en furie ou construire une dirty bomb dans la pure tradition esthétique de la sculpture minimale.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • L’œil la bouche et le reste

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mark_tompkins_La_Valse_de_Vaslav_01__c__D.R_3.jpg
    • 04.02.17 → 29.04.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Commisariat : Volmir Cordeiro, Marcela Santander Corvalán, Margot Videcoq et Etienne Bernard

      As part of the Centre Pompidou’s 40th anniversary celebrations, in partnership with the 2017 DañsFabrik festival, laid on by the Quartz, scène nationale de Brest, the exhibition L’œil la bouche et le reste is the source code and reference base for the next piece by choreographer Volmir Cordeiro to be created at Passerelle on 28th February 2017.

      Expression – the thematic target and driving force of the exhibition – intensifies and even completes the singular changeover of a sensation into the embodiment of a danced gesture.
      Conceived as a kind of millefeuille, the exhibition will show works attempting to formulate a complex, open and unfinished expressive function within the choreographic field. Choices are made through free association and the power of stimulation, via the desire to disturb the eye before a huge mass of gestures. The exhibition will show and give rise to games of inspiration, reinterpretation, phantom-materials, an era, from one artist to another, from the early 20th century to the present day.

      The exhibition is based on a selection of works presented during the Centre Pompidou’s Vidéodanse series. It also includes a performative section entitled Une nuit des visages, on 4 March 2017, during which several choreographers, including Aude Lachaise, Ana Rita Teodoro, Marcela Santander Corvalán, Mark Tompkins and Claudia Triozzi, will propose excerpts from pieces presented through films exhibited or forms created for the occasion.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • Another Day, Another Drama

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Selfie_BD.jpg
    • 04.02.17 → 29.04.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Aurora Sander

      The Berlin based duo constantly serve up fresh perspectives on the world. The references in their work are plentiful, and the usual appropriation of low culture you traditionally would find in the art is repurposed with a refined knowledge of not just the art world, but also an interest in merchandizing and hanging out, dipping low. Their artistic strategies are closely linked to design, theater, and fashion. In their case, form does not follow function, but function at least contains the word fun. The objects produced by the duo are caught in between form and function, art and design, discourse and disgust. For instance: portable paintings whose support structure doubles as shipping crates, and a mobile sculpture serving you social lubrication.

      Aurora Sander is well versed in the tropes of the industry, and the duo produce objects that circulate as art, but might take on purpose beyond the art world, often suggesting character traits
      and personal characteristics. These characters might appear confused, as if they were cooked up like a dough in a bakery oven, whose purpose is to be devoured by a hungry public, and instead of being served up for consumption, is forced to serve up herself. The characters might form from conversation and appear in public objects staged in a set up, perhaps like an actor on a stage, or merchandise in a show room. The characters might be acting out through crude mechanical set ups, such as the mechanized robotic butler which has appeared in several of Aurora Sander’s set ups.

      The exhibition at Passerelle Centre d’art contemporain will consist of a show/horse jumping courses containing 11 obstacles, showcasing the obstacles/routines one has to go through every day – “the daily grind” or “groundhog day” – such as waking up in the morning, taking the metro to work, having conversations by the water cooler, playing Pokemon Go to kill time, before getting ready to go out for a drink and eventually eating junk food on an empty stomach and ending up in a taxi. The obstacles of horse jumping are often quite creatively designed, such as famous buildings, landmarks, animals, a double-decker bus, etc. Making up a scenery alluding to where the competition is taking place. In addition to the obstacles, there will be a series of sculptures shaped as hobby horses, mounted on the walls.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • L’agonie du calamar

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Capture-ecran-2016-11-29.jpg
    • 04.02.17 → 29.04.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Thibault Pellant

      Thibault Pellant’s artistic approach aims to solve everything by mechanical means always enrished by the imagination of a kid of the 1990s (from Lynch to Wenders and Ballard).
      In a kind of wacky logic, he’s trying to iron his shirt by rolling on it with his car, to wash this very same vehicle with the spray of an ocean storm or to build a dirty bomb in the pure minimal aesthetic tradition.

      He found the starting point of his personal exhibition at Passerelle Center d’art contemporain on the port of Brest. As he went fishing, he observes, fascinated, the death of squids in his bucket. The squids have the peculiarity of manifesting their agony by a strange pigment crisis. All the skin seems to blink in the image of scintillating organic pixels. From this observation result two videos as captivating as terrible that the artist proposes on the floor like two minimal basins. Way beyond the sole observation, Thibault Pellant surrounds the decadence of the animal with what could be seen as the pictorial translation of the phenomenon.
      With a welding bow, he scarified painted steel plates. Once the painted surfaces are burned by the welding, numerous asperities appear. And the plates become like strange rosette stones that one would gladly imagine in a contemporary pursuit of Dune.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2017
    • Dominique de Beir, Anthrax

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Dominique-de-Beir-web.jpg
    • 27.01.17 → 16.02.17
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • “J’aime ces laps de temps où la pensée se mêle aux intuitions, ces moments d’action très rapides qui engagent de multiples expérimentations et dont le résultat final nous entraîne souvent bien ailleurs que ce à quoi nous nous attendions.”

      Dominique De Beir est née en 1964, elle vit et travaille à Paris et en Picardie maritime.
      Le point est la pierre angulaire de son travail. Le point comme une écriture et comme une percée, pris dans une gestuelle répétitive. Le point tout à la fois précis et hasardeux. Il est le geste minimal qui construit un ensemble. En creux ou en relief, il est la marque unique d’une force appliquée à la surface. Le point est un trou qui pique, perce, érode les supports de prédilection de l’artiste : les matières « pauvres » telles que le papier, le polystyrène, le carton etc. Il est aussi l’entité de base d’une écriture singulière : le braille. Dominique De Beir utilise le point selon ces deux acceptions : accroc et caractère.

      En parallèle à l’élaboration d’installations et de peintures, Dominique De Beir assemble des planches dessinées en cahiers et étend son geste de scarification et de retournement de la matière à différents registres récupérés. À partir d’un travail sur les niveaux de l’image se développe ainsi progressivement une réflexion sur les glissements entre dessin et écriture, voir et non-voir, plein et vide, surface et profondeur.


      Par différentes marques portées sur et dans le support, les cahiers déploient un système de répétition et de dédoublement. Les perforations démultipliées avec frénésie sont une volonté de désarticuler le réel, de le dupliquer et d’essayer de jouer avec son envers.
    • Le Lieu de la Photographie
    • 2017
    • Julien Magre, Troubles et Un hiver sans brume

    • Exposition
    • 27.01.17 → 16.04.17
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • « Traversées » : c’est par le prisme de cette thématique que s’est construite la programmation artistique proposée par la Galerie Le Lieu pour l’année 2017, qui se clôturera avec les 22èmes Rencontres Photographiques du 06 octobre au 17 décembre.

      Photographe de l’intime, documentant son quotidien et mettant en scène sa famille tout en suggérant des pistes fictionnelles perturbant ce sentiment de réalité, Julien Magre (né en 1973) inaugure cette programmation en présentant deux séries, road-movies sur le fil entre récit cinématographique et journal autobiographique : Troubles (2014), présentée pour la première fois sous forme de projection vidéo, et Un hiver sans brume, un travail photographique inédit datant de 2016.

      La série Troubles est née d’une invitation passée par le Bal et par la Fondation Vinci à s’emparer de l’autoroute comme sujet photographique. Julien Magre a embarqué femme et enfants dans sa voiture afin d’explorer les fantasmes véhiculés par l’autoroute – qui à la fois rassure (on y dort à l’arrière, bercé par le rythme défilant), mais inquiète aussi (la vitesse, la menace de l’accident, l’imprévu faisant irruption dans la monotonie) : elle est un véritable espace de fictions possibles, générant un réseau de sous – textes, d’images mentales et fantasmagoriques qui se font écho et qui s’interpénètrent. Les références (littéraires, musicales, picturales, cinématographiques) sont d’ailleurs multiples dans ses photographies, et d’importance – elles sont présentées dans la première salle précédant la projection, sous forme de collages et d’expérimentations visuelles, comme un carnet de recherches mis au mur.

      Créée initialement au Bal à Paris en 2014 sous forme d’installation (les photographies étaient rétro-éclairées sur des tables lumineuses), Troubles est ici présentée sous forme de projection – Julien Magre a réalisé, spécialement pour cette exposition au Lieu, un diaporama de 10 minutes (avec la collaboration de Guilaume Delapierre pour le montage). Cette projection immersive – la salle Bayard est plongée dans le noir, happant le spectateur vers la source de lumière intermittente, enveloppé par la bande sonore de Julien Perez – restitue pleinement la dimension spectrale des images. C’est donc un film qui se déroule, et l’analogie entre l’autoroute (ruban d’asphalte qui défile et fait défiler), et la forme cinématographique (qui elle aussi met en mouvement des instantanés qui se succèdent) prend tout son sens.

      Troubles opère plusieurs déplacements majeurs dans le protocole photographique mis en place par Julien Magre dans ses séries précédentes (notamment Caroline Histoire numéro 2, 2011) : la spontanéité de la prise de vue laisse place ici à une mise en scène nettement plus chorégraphiée de l’instantané pour aboutir à des images fabriquées. La sphère de l’intime se déplace ainsi vers un décor purement fictionnel qui irrigue chaque image, et la famille de Julien Magre se dissout en personnages incarnés – fragilité de l’enfance qui vient se lover dans cette ambiance angoissante et qui nous mène à la lisière du conte de fée, tandis que la silhouette féminine aux traits tirés et au sourcil frondeur pourrait prendre place au panthéon des héroïnes de James Cameron ou de Tarantino.

      La banalité des espaces photographiés, transitoires, anonymes (quoi de moins intime qu’une aire d’autoroute ?) est transfigurée par un ensemble de signes (forêts, animaux sauvages, neige, fumées…) qui demeurent mystérieux, et se déploient quelque part entre rêve et réalité, sensation de « déjà vu » et inquiétante étrangeté freudienne – des dangers indistincts, enfouis et tapis dans la nuit de nos peurs et de nos fantasmes, semblent nous guetter, prêts à surgir du hors champs. Les lumières, principalement nocturnes (halos lumineux des phares aveuglants ou d’une lampe de poche, éclairage artificiel des néons), les couleurs entre blancheur létale assourdissante et explosion de rouges denses et vénéneux, l’obscurité dominante qui hante le paysage et laisse advenir ses formes indicibles, non identifiées, nimbent Troubles d’une ambiguïté diffuse, prégnante et inconfortable, tandis que la nature même des images mute et se transforme (des polaroïds en noir et blanc et en négatif).

      Le titre de la série suivante, Un hiver sans brume, présentée dans la salle du Pavillon, indique déjà l’idée de la perte et du manque. Suite au décès de sa fille cadette de 7 ans, Suzanne, emportée par la maladie, la pratique photographique de Julien Magre se transforme nécessairement – ses modèles et lui-même deviennent survivants. La photographie numérique vient remplacer l’argentique afin de coller au plus près de son besoin d’extériorisation. A contrario des images mentales scénarisées de Troubles, Un hiver sans brume est un retour à une prise de vue spontanée, « pour me libérer », dit-il, « dans un geste rapide, dans l’urgence ».

      Comme il le fait quasi quotidiennement puisque tel est son rapport au monde, il a photographié sa famille pendant leurs vacances de Noël en Suisse, en 2015, peu de temps après la disparition de Suzanne. Marquée par l’absence et le deuil, cette série semble se replier sur elle même, au bord du gouffre. Les images se font plus discrètes, jusque dans leur mode de présentation sobre et délicat souhaité par Julien Magre (35 tirages de petit format présentés dans des passe-partout blancs). L’ambiguïté fictionnelle s’amenuise à mesure que les silhouettes désormais familières s’effacent au profit des paysages, nimbés dans des lumières à la fois scintillantes et vacillantes.

      Toujours (et peut être avant tout ici), ce paysage qui fait signe, et dont le photographe capte les symboles : tunnel lumineux, branches d’arbres coupées qui évoquent le squelette d’un animal, ligne blanche laissée par le passage d’un avion dans le ciel… Routes, chemins, rivières, traces et réflexions de lumières évoquent l’idée d’une traversée en quête d’un indicible, d’une immatérialité lumineuse. L’obscurité imprègne les paysages comme les visages, profils décontextualisés qui émergent de la pénombre, sculptés par une lumière fragile. Les lignes de fractures se ressentent jusque dans l’ambivalence des paysages suisses, à la fois accueillants dans la rondeur et la fraicheur de leurs douces prairies vertes, et inquiétants dans leurs marges, sommets minéraux menaçants, écrasants. L’image d’Epinal d’une Suisse aux paysages buccoliques bienveillants explose en éclats, à mesure que l’on s’enfonce progressivement dans la noirceur – rien, à ce moment là, ne peut rassurer.

      Un hiver sans brume, paysages chuchotés, et cette main tendue vers l’obscurité, à la fois griffe et caresse, cherchant à en percer l’opacité, à habiter le vide.

      Eric Bouttier, janvier 2017

    • Artothèque de Vitré Communauté
    • 2017
    • Interactions. Une autre approche de la collection

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ARTO-carton-Interactions-1.jpg
    • 27.01.17 → 16.04.17
      Exposition
      Artothèque de Vitré Communauté
    • Artistes : Israel Ariño, Agnès Bonnot, Gilbert Garcin, Christian Milovanoff, Paul Pouvreau, Magdi Senadji, Malick Sidibé, Yves Trémorin, Michel Vanden Eeckhoudt. Artisans : La Forge du Bignon - Jean-François Rupin, L’atelier du feu secret- Claire Badier et Achille Josse, Un confident pour la marquise - Estelle Le Dorze et Nathalie Morel, Historia Collegium - Nicolas Kretzer, Loïc Drouyer, Séverine Deux, Karen Gastinel ainsi que Vincent Malassis.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Odile DECQ – Geometry-Anisotropy – solo show

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Page-web.jpg
    • 20.01.17 → 04.03.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Odile Decq

      After “Noir Fracture” in 2012, the Oniris gallery reiterates its invitation to ODILE DECQ for a new solo exhibition entitled “Geometry-Anisotropy” from 20 January to 4 March 2017 in Rennes.

      An iconoclastic personality, ODILE DECQ boasts a transversal approach to architecture that is not confined to a strict profession but encompasses other aspects such as design and plastic creation. In true touch-to-all she draws buildings, furniture, lighting … just as she creates sculptural or photographic works.

      “I intervene as an artist when I expose interventions in space, or realize objects that evoke my preoccupations in the field of architecture, but which then take on a different meaning; I freed myself of the status of architect, in order to interpret my creations myself as an artist. – O. Decq

      On the occasion of this second exhibition in Rennes, ODILE DECQ presents recent works that have in common their origin: the first pencil shots of a project and images from others. Whether this project becomes a building or something else, the first traits and the first curves give balance to the whole. This search for purity and simplicity in the feature seems far removed from the final draft.

      This exhibition will allow visitors to discover his first work in mobile suspension, as well as drawings and images on aluminum that come to rhythm the three volumes of the gallery.

      As with its architectures, the work begins with the lines it wishes the most minimal. Although the dynamics are different between that of a graphic composition and that of a future building, we find this research on space with the geometric tracing of its drawings. ODILE DECQ refuses to make the “illustrative drawing”, in its compositions each line expresses without chatter or flourish. Simplification then leads to a form of total abstraction.

      ODILE DECQ likes the relationship between the hand and the brain, which is why it continues to make a large part of its models by hand. “As a matter of principle, anything I do not know interests me. And so I’m ready to go on the adventure. I’m curious, it feeds me. ” When she conceives a work, Odile Decq starts by telling a story: “What is this object? How will I like to use it or see it? “.

      Neo-punk eerie still dressed in black coal, she sees color as “a form of expression of life”. Apart from the black, its color of predilection, ODILE DECQ also works much with red. This color that evokes him the most life, this “red signature” that we find well in his plastic creations and also in his architectures (Frac Bretagne, Macro Museum in Rome, restaurant of the Opera Garnier).

      The viewer’s relationship to the work, according to ODILE DECQ, is rather mobile. Since space is a reference to the human body, it is seen as a universe of experience and sensations. The spectator must not be contemplative but active. As such, its creation is more than a style a writing, an attitude or a production process, it is multidisciplinary.

      Curator of exhibition: Yvonne Paumelle

    • L’IMAGERIE
    • 2017
    • Being Beauteous,  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mail-3-Being-Beauteous.jpg
    • 17.01.17 → 18.03.17
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Anne-Lise Broyer, Nicolas Comment, Amaury da Cunha, Marie Maurel de Maillé

      Anne-Lise Broyer, Nicolas Comment, Amaury da Cunha, Marie Maurel de Maillé, quatre artistes qui ont choisi de n’en former qu’un seul en rassemblant leur vision personnelle et leurs différents travaux pour réaliser une seule et même proposition. Leurs œuvres photographiques sont alors présentées de concert sans respecter le classement des séries et en favorisant les combinaisons narratives et visuelles. Le dialogue entre les œuvres de chacun permet d’en faire rejouer la forme.

      Les images constituent le point de rencontre entre ces artistes qui invitent les spectateurs à découvrir la photographie à la croisée des disciplines qui nourrissent leur pratique : la littérature, la musique, la vidéo et le dessin.

      Le fil conducteur entre toutes ces œuvres est le regard que les artistes stimulent pour nous pousser à prêter attention au monde qui nous entoure. Leur objectif est de recréer une connexion et un échange avec les éléments du monde qui souffrent d’indifférence. Leur rapport aux images est poétique, sensible et mystérieux.

      L’édition qui occupe une part privilégiée dans leur démarche est mis en avant dans cette exposition qui lui consacre un espace propre où le spectateur devient aussi lecteur et auditeur.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Virginie Barré BORD DE MER des films et leurs objets

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Virginie-Barre-Le-reve-geometrique-3.jpg
      Virginie Barré, Le Rêve géométrique (2017), collection Frac Bretagne
    • 15.01.17 → 18.02.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Longtemps on a parlé des œuvres et des installations de Virginie Barré comme d’arrêts sur image : décors et personnages apparaissant figés dans une histoire qu’il appartenait au spectateur d’imaginer, de poursuivre.
      Depuis, l’artiste s’est saisie de la caméra et, à travers courts-métrage et web séries, donne une nouvelle dimension à son univers énigmatique et fantasque.
      Celui-ci est teinté à la fois par son goût du cinéma-du polar à la Nouvelle vague -, de la BD qu’elle-même pratique dans un registre proche de la ligne claire, mais
      aussi par ses admirations artistiques au sein desquelles Hilma af Klint (1862-1944), artiste suédoise pionnière de l’abstraction et médium, tient une place particulière.

      Au Frac Bretagne, l’exposition explore les relations subtiles entre les images en mouvement et ce qui fait l’atmosphère singulière d’un film : les décors, costumes et accessoires. À travers de vastes installations minutieusement composées par Virginie Barré, ceux-ci semblent sortis du film dans un mouvement inverse à celui de La Rose pourpre du Caire. Dans cet ensemble qui comprend les films Odette spirite (2013) écrit et réalisé avec Claire Guezengar et Florence Paradeis, La forme des rêves (2013), Voici un autre jardin (2014), Les Vacances d’avril (2016), le plus récent, Le Rêve géométrique (2017), condense les motifs privilégiés du travail de l’artiste : les collages qu’ils soient temporels ou graphiques, la place du rêve et de l’enfance, enfance dont elle offre à chaque visiteur la possibilité d’en faire surgir sa propre part. En avant-première, l’exposition présente aussi le premier épisode de la minisérie que Virginie Barré a écrite et réalisée avec Romain Bobichon et
      Julien Gorgeart : La Cascadeure.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2017
    • Sylvain Le Corre, Souterrain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sylvain-Le-Corre-visuel-2.jpg
    • 14.01.17 → 04.03.17
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Frac Bretagne
    • 2017
    • Didier Vermeiren, Construction de distance

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Didier_Vermeiren_Vue_atelier_2016_monument_utile_1_2_adagp_paris.jpg
      Didier Vermeiren, Vue d'atelier 2016, Monument utile #1 et #2 © Adagp, Paris, 2017
    • 14.01.17 → 23.04.17
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Jusqu’au 23 avril 201, Le Frac Bretagne présente une sélection d’œuvres de Didier Vermeiren dont la plupart sont montrées pour la première fois. Un ensemble important de 25 sculptures et 50 photographies est déployé dans un parcours qui tisse de subtiles relations entre les œuvres et l’espace, et ménage un dialogue silencieux entre les sculptures, des plus anciennes aux plus récentes.

      Développée et exposée à partir des années quatre-vingts, l’œuvre de Didier Vermeiren est basée sur une approche de la sculpture, de son histoire, de son vocabulaire. Ses matériaux – bois, plâtre, terre, bronze – et techniques – moulage, taille, assemblage – ressortent d’une pratique classique d’atelier, tandis que sont mises en tension des notions duelles : plein et vide, poids et masse, positif et négatif, surface et volume, dans le cadre d’un vaste champ de référence allant de la statuaire classique à l’âge contemporain.
      L’exposition est conçue comme un lieu d’étude, de perception, comme un jeu avec l’espace où composent sans cesse présence et mouvement, silence et réminiscence. La photographie est partie prenante de ce travail, outil de vision et d’expérimentation prisé de maints sculpteurs pour des vues d’atelier et d’exposition. Cependant l’artiste en amplifie les potentialités pour tenter d’effacer l’opposition entre mobile et statique, et faire de l’image un espace de représentation tridimensionnel.

      Une monographie éditée par le Frac Bretagne accompagne l’exposition. En regard d’une riche iconographie, elle comprend un texte de Michel Gauthier. L’ouvrage est mis en page par Jérôme Saint-Loubert Bié.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • While I was also listening to David, Eleanor, Mariana, Delia, Genk, Jean, Mark, Pierre, Shima, Simon, Zin and Virginie

    • Exposition
    • 13.01.17 → 05.03.17
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • David Antin, Eleanor Antin, Mariana Castillo Deball , Delia Derbyshire, Jean Dupuy, Mark Geffriaud , gerlach en koop, David Horvitz, Pierre Paulin, Shimabuku, Simon Starling , Zin Taylor, Virginie Yassef

      While I was also listening to David, Eleanor, Mariana, Delia, Genk, Jean, Mark, Pierre, Shima, Simon, Zin and Virginie is the first exhibition in a new cycle at La Criée centre of contemporary art, on the idea of narrative.
      Fragmented narratives, invisible narratives, transformed narratives, archived, recorded or imagined narratives… with this initial exhibition, we would like to show a multiplicity and polyphony of narratives forms.

      Every narrative being a transmission, it seemed important to us to invite several legendary figures having a link to writing or speech, and whose works are being transmitted and told from one generation to the next.These are David and Eleanor Antin, Jean Dupuy, and Delia Derbyshire.

      Every narrative being a temporal sequence, we have also decided to propose a sequel to this exhibition, which would act as its apocryphal text. The second collective exhibition at the end of the cycle will thus consist of works by more or less the same artists, which will echo the works shown in this first exhibition.

      In choosing the works and the artists, we have taken into account both the idea of reiteration inherent to this project (like the two sides of the same LP) as well as the logic of reinterpretation that it presupposes. Thus, certain artists will show the same work in both exhibitions — or even in the interval of time that separates them — while others will exhibit two complementary pieces.
      The notions of (re)discovery, translation, and interpretation are the unifying threads of this exhibition, which consists of narrative works (Castillo Deball, Dupuy, Starling), fabulated works (Yassef, Taylor), stolen works (Geffriaud), spoken works (D. Antin, Derbyshire), sampled works (Paulin), found works (Shimabuku), disseminated works (E. Antin, gerlach en koop) and dreamt works (Horvitz).

    • Galerie Raymond Hains
    • 2017
    • Babeth Rambault, Le sentier des travers

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/accoudoir-2012.jpg
    • 12.01.17 → 19.03.17
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • En détournant des objets domestiques, Babeth Rambault réalise une critique douce amère de l’univers traditionnellement échu à la gente féminine. “Son catalogue propose une somme de trouvailles techniques, de celles qui promettent dans les dernières pages des revues d’horticulture ou sur les blogs de ménagères expertes en système rien de moins que de simplifier la vie : (…) Express pour casser une ranger de noix dans un gond e porte, D’Ambiance tout aussi efficace en disposant quatre abat-jours sur les feux de la gazinière …” (extrait du texte “Le Bon coin” de Julie Portier)

       

    • Le Volume
    • 2017
    • RVB/ H2O d’Edouard Sautai

    • Exposition
    • 06.01.17 → 09.02.17
      Exposition
      Le Volume
    • Edouard Sautai

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2017
    • Gildas Paubert et Thomas François, Ludi-cité

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-phakt-teaser-HD.jpg
    • 03.01.17 → 10.02.17
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Gildas Paubert, Thomas François

      PRESS START!

      Thursday, January 05, 2017 at 6:30 pm: Launch of the arcade room around a glass and a joystick

      LET’S REPLAY

      Saturday, January 14, 2017 at 4:00 pm: From the arcade to the cell phone, who has never played a video game? How has this practice interfered with our daily lives? And finally the video games, was it really better before? A moment of exchanges and discussions for all: meals and souvenirs, hand in hand.

      AFK, GG, MMORPG, BOT, CHEAT, COMBO, IRL, FPS, WTF ??

      Thursday, January 26, 2014 at 6:00 pm: How do digital practices transform our everyday languages? Is the jargon of video players really more incomprehensible than another? A chatty evening without puns.

      FINAL ROUND

      Friday, February 10, 2017 at 6:00 pm: Closing Night #lefutur

      Beyond the entertainment, what prospects opens the videogame creation? Political video games? Therapeutics? Activists? Intimists? Artistic?

      Play-Full.net vs Contrefaçons

      Omnipresent, video games evolve our social relationships and our relationship with society.

      In the era of the algorithms that regulate our exchanges, our daily reality is already increased. It slips into a dematerialized space, divided into communities defined by its centers of interest. Behind the myth of the connection, there is created as much link as incomprehension.

      Play-Full.net and Counterfeits invite you to come and explore the idea of a social and playful city: Ludi-cité. This occupation of the PHAKT staged experimental videoludic experiences in a hybrid space, between exhibition and arcade. A sandbox installation, an interactive public place to shape.

      Now it’s your turn !

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • ÉCHANGES. Marc Desgrandchamps, Stéphane Pencréac’h

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/stephane-pencreach.jpg
    • 15.12.16 → 16.02.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Commissariat : Richard Leydier

      Aussi étrange que cela puisse paraître, Marc Desgrandchamps et Stéphane Pencréac’h, deux peintres, deux amis, n’ont jamais exposé leurs œuvres en tête à tête. Pourtant, ils poursuivent depuis maintenant vingt ans une conversation quasi quotidienne sur la peinture, la représentation, ce que cela signifie d’être artiste, et bien sûr l’histoire de l’art, puisqu’ils ont, plus que jamais, et en dépit d’une époque quelque peu tourmentée, conscience de s’inscrire dans un continuum historique. D’un atelier à l’autre, s’échangent des idées, des points de vue, de bons procédés…

      Ces expositions à la Galerie Art & Essai et au musée des beaux-arts entendent prolonger ce dialogue d’une manière plus visuelle. Datées d’époques diverses, les œuvres proviennent exclusivement de leur atelier. Qu’ils aient désiré les conserver, ou qu’elles n’aient pas trouvé preneur, souvent en raison de leur dimension atypique, ces œuvres sont pour beaucoup totalement inédites. Figurent également dans ce corpus des tableaux que les peintres ont échangés au fil des ans. Ces derniers révèlent de curieuses connivences, des points de tangence, entre deux univers et pratiques relativement différents.

      La cheville de Gradiva

      À la Galerie Art & Essai, l’exposition permet par exemple de mesurer combien les deux artistes divergent dans le traitement de la tension érotique. Chez Pencréac’h, un grand nu allongé dans un espace clos, théâtral, ne dissimule rien de son anatomie parfaite et soutient audacieusement le regard. Chez Desgrandchamps, la figure féminine s’inscrit dans un paysage. Le corps porte le poids du temps et paraît promis à l’engloutissement par une nature dévorante. On relèvera que tous deux stratifient l’espace mais d’une manière tout à fait opposée. Chez Pencréac’h, la coexistence de plusieurs techniques picturales génère des ruptures, lesquelles « projettent » les motifs dans des espaces situés « en avant » et « en arrière » de la toile quand, chez Desgrandchamps, les strates apparaissent comme tissées, à la manière d’espaces-temps concomitants, en « verticalisant » en quelque sorte l’espace. Corps et paysages semblent ici inextricablement liés, à la manière de brins d’ADN.

      On perçoit chez les deux artistes une inquiétude similaire face au devenir du monde. Elle est plus frontale et directe chez Pencréac’h, lorsqu’il ramasse en un grand polyptyque les attaques qui frappèrent Paris en janvier 2015, et la grande manifestation qui s’ensuivit. Elle est plus sourde chez Desgrandchamps, notamment lorsqu’il peint des paysages urbains vidés de présence humaine comme après un cataclysme nucléaire, ou bien quand un discret bombardier s’immisce derrière un enchevêtrement végétal. On constate toutefois chez les artistes un intérêt commun pour les figures acéphales, et pour le sujet mythologique, vecteur de passions humaines atemporelles. Il y aura toujours des Andromède et des Persée pour les secourir. Quant à la Gradiva du célèbre roman de Wilhelm Jensen, qui hante les tableaux de Desgrandchamps, nous la retrouvons dans toutes les villes du monde, pressée, la cheville haut-levée, furtive apparition érotique parmi les foules.

      Le rêve de Messaline

      Au musée des beaux-arts, une sculpture emblématique de la collection s’invite dans la conversation. La Messaline d’Eugène Cyrille Brunet (1828-1921) repose au centre du patio. Présenté au Salon de 1884, ce marbre s’inscrit dans la lignée des femmes alanguies d’Auguste Clésinger (notamment la Bacchante couchée, 1848, Musée du Petit Palais, Paris) ; elle en amplifie encore la torride dimension érotique, sur un mode certes toujours académique, mais déjà plus moderne, moins orientalisant. L’impétueuse impératrice débauchée apparaît ici dépoitraillée, le corps vrillé par les spasmes de l’amour, telle que décrite dans les bordels romains par le poète latin Juvénal, « exposée nue, les seins dans une résille d’or ». Lui répondent un gisant recouvert d’un drap et un cheval mort extraits pour l’occasion du Monument pour Kobané de Stéphane Pencréac’h (2015). La femme lubrique, le cadavre anonyme et l’animal décharné composent ensemble une manière de banquise immaculée, hérissée de désir et de mort.

      En fait, Messaline rêve, et ses songes cauchemardesques se matérialisent alentour. Deux tableaux de Pencréac’h, dotés de fragments de mannequins, moteurs de puissants effets de 3D et de « réalité augmentée », nous projettent dans un monde inversé, en négatif ; ils opèrent la transition du réel au songe, des sculptures aux peintures, des figures blanches aux noires, des allongées aux verticales, des mortes aux vivantes. La chevauchée d’Hadès et l’odalisque au miroir agissent ainsi comme un seuil pour pénétrer le monde onirique déployé par Desgrandchamps dans ses tableaux. Figures pensives et fragiles, équidé d’un noir abyssal, corps évanescents, tombeaux antiques et mystérieux… En dépit du soleil estival et des cieux radieux, la menace sourd de toutes parts comme autant de sources mauvaises, instillant le poison d’un memento mori proprement arcadien. Messaline visite en quelque sorte la Carcosa de l’écrivain Ambrose Bierce, recueillant la vision prémonitoire de sa mort prochaine et de sa terrible disgrâce.

      © Richard Leydier

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      Né à Sallanches en 1960, Marc Desgrandchamps vit et travaille à Lyon.

      Né en 1970 à Paris, Stéphane Pencréac’h vit et travaille à Paris.

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      Cette exposition a été conçue avec le soutien de la Galerie Vallois et de la Galerie Lelong.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • project room : AVELINA FUENTES

    • Exposition
    • 15.12.16 → 16.02.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • La Galerie Art & Essai est heureuse de consacrer une project room à l’artiste mexicaine Avelina Fuentes. Lectrice avertie d’ouvrages scientifiques, passionnée par le design, la chimie et la biologie – notamment par les processus de genèse et de morphogenèse –, Avelina Fuentes s’intéresse également aux mathématiques et plus précisément aux représentations visuelles de principes mathématiques. Elle s’attache aux glissements qui peuvent s’opérer d’un univers chiffré vers un univers dessiné, à la façon dont les nombres peuvent devenir des lignes, des formes, des images. L’artiste observe et questionne cette nécessité constante qu’a l’esprit humain de rendre le monde plus compréhensible, d’identifier des récurrences, des motifs, des structures sous-jacentes à toutes choses.

      Produite au Mexique, l’installation sculpturale Quintessence (2015) – du latin quinta essentia, « cinquième essence » – propose ainsi cinq volumes élémentaires réalisés en aluminium poli. Étudiés entre autres par Léonard de Vinci, Johannes Kepler ou encore Lorenz Stoër, ces polyèdres, familiers d’apparence, ne sont autres que les fameux solides de Platon ; des solides qui, du temps du philosophe, incarnaient les particules élémentaires de l’univers. Chacun des cinq renvoyait alors à un élément de la nature : le tétraèdre au Feu, le cube à la Terre, l’octaèdre à l’Air, l’icosaèdre à l’Eau, et le dodécaèdre au Tout de par sa ressemblance avec la sphère ; « Tout » qui sera désigné ensuite par Aristote comme étant l’Éther, soit l’élément fondamental de l’univers, aujourd’hui nommé par les astrophysiciens « matière noire » ou « matière sombre ».

      Exagérément agrandis par l’artiste, les solides proposent ici un dialogue physique avec l’espace de la project room. Entre ombre et lumière, Quintessence fait en effet autant obstacle, que corps avec son environnement. De par la réflexivité et la brillance de l’aluminium qui la compose, l’œuvre absorbe son lieu, tout en le réfléchissant.

      Née en 1983 à Saltillo (Mexique), Avelina Fuentes vit et travaille entre Paris et Saltillo.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Project room : EX.PDF “Exposer les écritures exposées”

    • Exposition
    • 15.12.16 → 16.02.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Adrien Abline, Julie Béna, Clélia Berthier, Étienne Bossut, Nicolas Chardon, Claude Closky, Claudia Comte, Guillaume Constantin, Antonio Contador, John Cornu, Bruno Di Rosa, Peter Downsbrough, Ivan Liovik Ebel, Christelle Familiari, Michel François, Ann Guillaume & Tom Bücher, Ann Veronica Janssens, Joséphine Kaeppelin, Isabelle Lartault & Michel Verjux, Quentin Lefranc, Muriel Leray, Claude Lévêque, Jonathan Loppin, Mathieu Mercier, Grégoire Motte, Samir Mougas, Pierre la Police, Éric Pougeau, Marine Provost, Babeth Rambault, Francis Raynaud, Lili Reynaud-Dewar, Claude Rutault, Éléonore Saintagnan, Yann Sérandour, Agnès Thurnauer, Hélène Travert, Mathieu Tremblin, Capucine Vandebrouck, Philémon Vanorlé / Société Volatile, Christophe Viart

      Projet labellisé par la MSHB, en partenariat avec le CELLAM / EA3206

      Commissariat : label hypothèse

      Concept éditorial et curatorial, EX.PDF [EX.Portable Document Format] explore différentes formes d’écritures d’ores et déjà montrées publiquement que ce soit dans un cadre urbain, éditorial ou encore artistique.

      En relation avec des pratiques contemporaines, EX.PDF propose un ensemble d’images réunies dans un porte-document. Edité en 15 exemplaires et intimement lié au principe du «Do It», ce dernier a pour vocation d’embrayer plusieurs expositions, sous l’impulsion de différents curateurs au sein de différents lieux d’exposition.

      Exponentiel, EX.PDF réunit ainsi plus d’une quarantaine de propositions – croquis, fragments textuels, vues d’expositions, photographies documentaires, caviardages, etc. – qui, chacunes à leur manière, mettent en lumière, au fil des monstrations et des contextes, des effets de sens relatifs aux écritures (ré)exposées.

      Ce projet est élaboré en partenariat avec le CELLAM (Centre d’Etudes des Langues et Littératures Anciennes et Modernes de l’Université Rennes 2) dans le cadre du projet EX2, et est labellisé par la MSHB (Maison des sciences de l’homme en Bretagne).

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Petits Formats et Œuvres sur papier
      des artistes de la galerie Oniris

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/petits-formats-1.jpg
    • 10.12.16 → 14.01.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pierre Antoniucci, Geneviève Asse, Ode Bertrand, Christian Bonnefoi, Alain Clement, Odile Decq, Joël Denot, Norman Dilworth, Gerhard Doehler, Julije Knifer, Walter Leblanc, Jean-Philippe Lemee, Vera Molnar, François Morellet, Guillaume Moschini, Aurelie Nemours, François Perrodin, Jean-Pierre Pincemin, Yves Popet, Bruno Rousselot, Marie-Thérèse Vacossin, Claude Viallat

      As every end of year, between December and January, the Oniris gallery gives pride of place to “SIZES SMALL AND WORKS ON PAPER”: an opportunity to re / discover a panorama of the artistic richness of the artists of the gallery.

      The exhibition “SIZES SMALL AND WORKS ON PAPER” is primarily an opportunity for art lovers as for collectors, to please or be pleased, for the purchase of works at affordable prices.

      After a desire to promote quality original works to a wider audience, this event offers a unique opportunity in the year to discover through a varied hooking unique pieces (drawings, sketches, collages and monotypes) but also works multiple (etchings, lithographs, serigraphs), artists both known and others to [re] discover.

      The works are often unpublished on the walls of the gallery: the exhibits at fairs outside the walls of artists who have been the subject of an exhibition in the last year or, conversely, gallery artists that were presented less recently.

      As a “family reunion” year-end, the exhibition brings together the guests of previous exhibitions in 2014 and those of the coming months. A warm and colorful meeting that promotes the artistic reconciliation and dialogue. This hooking denser than those usually practiced, brings together the majority of artists Oniris through a selection of works that evolves progressively weeks.

      As with every exhibition, other non-hanging works of these artists are available in the drawers or reserves gallery (visible on request).

    • Atelier d’Estienne
    • 2016
    • Après la société des lumières en 2014, nous accueillons Cédric Verdure pour notre manifestation les Nuits de Lucie. Des structures éphémères –  entre intimité d’une recherche sur la matière – transparence de l’oeuvre – les volumes vont venir déjouer les contraintes de la gravité dans les chapelles de Pont-Scorff.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Site-ACB-Cedric-Verdure-04.jpg
    • 09.12.16 → 18.12.16
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Exhibition « Atelier populaire : oui, atelier bourgeois : non! »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_2705.jpg
    • 01.12.16 → 16.02.17
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Exposition « Atelier populaire : oui, atelier bourgeois : non. » (commissariat : Jil Daniel)


      Si les années 1960 ont été riches en initiatives associant tentatives artistiques et pratiques révolutionnaires, le printemps 1968 n’est pas en reste et va voir émerger la forme particulière des ateliers populaires. Sur l’exemple de l’atelier populaire de « l’ex-école Beaux-arts de Paris » de nombreux ateliers de création et d’impression vont rapidement s’ouvrir et recouvrir les murs des grandes villes d’affiches politiques, énonçant ainsi une manière spécifique de penser l’art au sein de la société.

      À travers une sélection de documents et d’entretiens, le CLA propose de poser un regard sur la production et les pratiques de plusieurs ateliers plus ou moins formalisés à Rennes, Nantes et Paris. Ce faisant, il s’agira de comprendre ce qui a poussé certains à quitter leur travail, à déserter leur routine, à changer leur modes de création habituels, pour se mettre au service d’un atelier artistique collectif à visée révolutionnaire.

      « Atelier populaire : oui, atelier bourgeois : non. » est donc une exposition qui, à travers le cas spécifique des ateliers d’affiches de la « décennie 68 », veut requestionner le caractère politique des choix artistiques.

      Visuel : Affiche de l’atelier populaire de Marseille pour le comité d’action étudiants-travailleurs, réalisée entre l’été 1968 et l’automne 1969.

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Christmas Print

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/14705849_1237990606251574_8586333543621476443_n.jpg
    • 01.12.16 → 24.12.16
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Galerie Réjane Louin
    • 2017
    • Emballages

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Emballages.jpg
    • 26.11.16 → 19.03.17
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Jean-Pierre Bourquin, Claude Briand-Picard, Pierre Corthay, Guillaume Goutal, Jean Laube et Antoine Perrot

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2016
    • Damien Cabanes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cabanes_site-web.jpg
    • 14.11.16 → 09.12.16
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Même s’il peint d’après modèle vivant, sur le motif, c’est à la couleur, à la forme, au sujet même de la peinture que Damien Cabanes se confronte. Amis ou voisins posent pour lui pendant deux ou trois séances. Entre des séances de poses, il peint ce qu’il a sous les yeux : son atelier. D’un modèle à l’autre, d’un paysage à l’autre, sa peinture peut prendre une forme inattendue ; un rapport physique à la matière et à la couleur émane de ses tableaux.

      « L’œuvre de Damien Cabanes est une œuvre concrète et dense, donnant forme aux secrètes manifestations de la vie. Elle nous renvoie au noyau originaire comme à un espace constitué d’additions ou de surgissements. Elle saisit le tressaillement miraculeux des existences.

      «Irrégulier, singulier, silencieux » Olivier Kaeppelin, extrait du texte Une part de ce qui arrive maintenant, à l’occasion de l’exposition de Damien Cabanes au Musée d’art Moderne de Saint-Etienne Métropole.

      « Je recherche ça, l’enfance, et il y a dans mon approche un côté ludique, un côté très simple, qui peut parfois aller de pair avec quelque chose de plus terrifiant. »

      Damien Cabanes.

      Né en 1959 à Suresnes, Damien Cabanes vit et travaille à Paris. Il est l’auteur d’une œuvre puissante et diversifiée. Le Musée d’Art moderne de Saint-Etienne Métropole lui a consacré une importante rétrospective en 2011. Durant l’été 2016, Le Creux de l’Enfer – centre d’art contemporain de Thiers a présenté sa dernière exposition Une semaine d’enfer.

      Damien Cabanes est représenté par la galerie Éric Dupont, Paris.

    • L’art dans les chapelles
    • 2016
    • Le OFF des Amis de L’art dans les chapelles

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche-off-Amis-2016-bd-1.jpg
    • 05.11.16 → 06.11.16
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Isabelle Keraudran, Guanglei Si

      Les Amis de L’art dans les chapelles présent “le OFF des Amis”, collaboration with L’art dans les chapelles and l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne – site de Lorient.
      Tow graduate from l’EESAB, show their works in chapels.

      Meeting saturday 5 november

      2:30 pm : music : Violon with Johana Peilho, chapel Notre-Dame du Gohazé (Saint-Thuriau)
      3 pm : meeting with Isabelle Keraudran, chapel Notre-Dame du Gohazé (Saint-Thuriau)
      4 pm : meeting with Guanglei Si, chapel Saint-Jean (Le Sourn)

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2016
    • Le Off des Amis de l’art dans les chapelles

    • Exposition
    • 05.11.16 → 06.11.16
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Guanglei Si, Isabelle Keraudran

      L’association Les Amis de L’art dans les chapelles présente le OFF des Amis, en partenariat avec L’art dans les chapelles et l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne – site de Lorient.
      Deux diplômés de l’EESAB, exposent leurs travaux de fin d’étude dans les chapelles.

      Rencontre le samedi 5 novembre :
      14h30 : moment musical au violon par Johana Peilho, chapelle Notre-Dame du Gohazé (Saint-Thuriau)
      15h : rencontre avec Isabelle Keraudran, chapelle Notre-Dame du Gohazé (Saint-Thuriau)
      16h : rencontre avec Guanglei Si, chapelle Saint-Jean (Le Sourn)

    • Le Volume
    • 2016
    • Denis Rouvre, Des Français. Identités, territoires de l’intime.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/denis-rouvre.jpg
    • 04.11.16 → 15.12.16
      Exposition
      Le Volume
    • Mon pays c’est le monde
      De la Bretagne à la côte basque, de la Vendée à l’Alsace, Denis Rouvre a fait depuis deux ans un tour de la France, celle des villes comme des campagnes, emmenant dans sa roue des Français qu’il a photographiés et interrogés, produisant une installation sur la question de l’identité qui mêle images et voix. A l’heure de la mondialisation et, simultanément, de la tentation sectaire du repli, il a demandé à chacun d’entre eux qu’est-ce qu’être Français aujourd’hui ?

      Denis Rouvre qui longtemps a cadré des titans du bout du monde – lutteurs sénégalais, sumo japonais, sadhus des bords du Gange – a fait retour sur son pays et cherché ce qui, dans la France, le reliait au reste de la planète. Il a rencontré des centaines de femmes et d’hommes, certains Français de souche depuis des générations, d’autres récemment enracinés. Il a donné la parole à ces Français de tous âges, de toutes origines, que l’on ne consulte pas d’habitude, ces anonymes dont les mots, tantôt offensifs, tantôt hésitants, définissent une géographie à échelle humaine qui dépasse les seules frontières du pays, un territoire où l’homme, vaille que vaille, se tient debout, et tente de tenir son rôle dans la grande marche du monde.

      De ces personnages ordinaires, Denis Rouvre a fait des héros extraordinaires. Il les a éclairés sur fond noir, comme dans les portraits de la Renaissance, leur conférant ainsi la noblesse de ceux qui sont maîtres, parfois sans le savoir, de leur royaume. Il a accusé les rides, fortifié les regards, cherchant dans les visages dépossédés de tout artifice les traces d’un vécu, travaillant dans l’épaisseur des corps, parvenant, en dépit de la rigidité de son dispositif, à les rendre tous différents et tous uniques. Et ce faisant, dans ce face à face qui tenait autant de la confrontation que du partage, il s’est aperçu que c’était dans le regard de l’autre, si différent soit-il, qu’il pouvait partir en quête de sa propre identité.

      Natacha Wolinski

      Photographies et direction artistique Denis Rouvre.
      Montage Julien Paris.
      Le livre Des Français. Identités, territoires de l’intime a été publié chez Somogy Editions d’Art en juillet 2014.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2016
    • Laurent Lacotte, Trail

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Laurent-Lacotte-Guard.jpg
      Exposition Laurent Lacoote, Trail au PHAKT - Centre Culturel Colombier, du 04 novembre au 16 décembre 2016.
    • 04.11.16 → 16.12.16
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Laurent Lacotte is an artist who favors the work in situ and usually develops her works in different places in which it is located. The artist uses purposely
      fragile and precarious materials to make the installations
      more often ephemeral. It often occurs in the street, or in sensitive areas of human traffic, sharing territories as transit zones, spaces separated by invisible but sensitive borders, neighborhoods.
      For PHAKT, Laurent Lacotte designs a proposal around the issues of authorship, or how the artist sees his signature, his presence and therefore the principle of building a work in tandem with an inhabitant of Rennes.
      Thus, the month from June to October 2016, the artist will work with 5 inhabitants of the metropolis on the terms of ephemeral interventions in urban space.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2016
    • Louise Duneton, topique n°1

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Louise-Duneton-Severine_fille_1.jpg
    • 29.10.16 → 10.12.16
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Fille n°1, encre sur papier

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2016
    • Arrière-saison 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/V.Malek_-1.jpg
    • 16.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • VALÉRIE MALEK, FRANCIS RAYNAUD, BABETH RAMBAULT, CAMILLE BONDON

      Galerie Laizé

      VALÉRIE MALEK

      Une œuvre dans mon salon

      Avec une approche à la fois documentaire et artistique, les films de Valérie Malek sont des portraits de vies et des témoignages qui rendent compte du quotidien.

      En 2008, l’artiste a réalisé le film documentaire Ô Pommé, sur la fabrication d’une recette ancestrale du territoire. Cette vidéo rend hommage aux habitants et bénévoles de Bazouges-la-Pérouse qui s’attellent tous les automnes à faire perdurer cette tradition culinaire. Suite à cette première collaboration, Le Village a souhaité réinviter la vidéaste dans le cadre d’une résidence d’artiste qui a débuté en octobre 2015. Au fil des saisons, elle a rencontré, interviewé et filmé les habitants de Bazouges-la-Pérouse sur l’art et sa définition. Film, photographies et captations sonores rendent compte de cette expérience relationnelle.

      Galerie Rapinel

      FRANCIS RAYNAUD

      Le musée des trois idiots

      Francis Raynaud agence, associe ou combine des matériaux de récupération et d’objets divers dans des installations proches de la muséographie. Il fige sur des étagères, des socles, des tables ou à même le sol, des fragments du quotidien qu’il érige avec une pointe d’humour et d’ironie au rang de sculptures muséales. Ces allégories du banal semblent sortir d’une étude paléontologique de sa propre histoire. Empreintes, moulages, traces et assemblages constitueraient des indices archéologiques personnels, qui, après prospection, analyse et étude sont inventoriées et catégorisées dans des scénographies archivistes.

      Galerie Thébault

      BABETH RAMBAULT

      L’antreberge

      La série photographique Je sors du dehors est emblématique du travail artistique de Babeth Rambault. Satire de l’activité humaine, elle donne vie à des haies soumises à la taille des propriétaires. Ces barrières végétales, contraintes par l’urbanisation, semblent vouloir s’échapper des lames du sécateur et des entrailles du lotissement. Photographier cette nature aux formes grotesques, révéler des réalités saugrenues ou détourner des objets du quotidien, sont pour l’artiste des volontés de plonger le spectateur dans une enquête dont les tenants et les aboutissants semblent échapper au réel. Cependant, ses photographies, ses vidéos et ses installations toujours accompagnées de titres descriptifs et poétiques, reflètent l’incongruité de la vie et dépeignent un monde aliéné aux accents ubuesques.

      Espace public

      CAMILLE BONDON

      (se) raconter des histoires

      Pour Camille Bondon le langage apparaît comme les prémices d’une réflexion sur le cheminement de la pensée individuelle ou collective. Éditions, documents, conférences et performances formalisent et produisent des interactions verbales ou gestuelles entre le public et des dispositifs graphiques, participatifs ou de monstration. Ces échanges bilatéraux développent de nouvelles modalités de partage et de mise en commun d’expériences cognitives.

      Dans le cadre des expositions d’automne, elle propose de réactiver (se) raconter des histoires. Le protocole de ce projet artistique consiste à demander à des personnes de décrire une œuvre. Leurs propos sont transcrits et imprimés en noir sur des affiches jaunes présentées dans l’espace public. Elles sont exposées sous la forme de triptyque croisant trois commentaires différents sur le même objet artistique. Ces subjectivités rassemblées qui évoquent l’œuvre physiquement absente incitent le public à poursuivre le protocole en produisant leurs propres images mentales de l’objet artistique décrit.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2016
    • Carlos Bernal, Souvenir de l’impermanence

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Carlos_Bernal150dpi.jpg
    • 14.10.16 → 02.12.16
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Originaire de Colombie, Carlos Bernal a débuté une formation en art et design à Bogotá, avant de poursuivre son cursus en Argentine, puis en France, à Rennes où il s’est installé il y a trois ans. Au fil de ses voyages, de ses rencontres et de ses lectures, il développe une recherche axée sur le temps et l’attente qui rythment nos vies, et s’interroge sur les capacités de l’homme à être présent au réel, dans la frénésie généralisée qui caractérise l’époque contemporaine. Appliquant cette notion de disponibilité au champ artistique, il l’associe tant à sa production personnelle qu’à une réflexion plus globale sur les termes de l’exposition et de sa réception par le regardeur.

      Le caractère introspectif et immersif que constitue la période de résidence de travail à Trémelin a permis à Carlos Bernal une concentration accrue sur un quotidien au rythme singulier. C’est sur cette appréciation temporelle et spatiale qu’il s’appuie pour nourrir la proposition formulée pour L’aparté, où implication et attention sont de rigueur, où les métaphores sur le monde et ses contradictions se distillent.

      Plongée dans une certaine pénombre, la salle offre une expérience assez spécifique, en cherchant à mettre à l’épreuve les limites du concept du « White Cube » (murs blancs, éclairage puissant, œuvres isolées) fréquemment associé à l’exposition d’œuvres contemporaines. La mise en scène retenue par l’artiste requiert une présence accrue du spectateur, dont l’acuité est ainsi sollicitée et aiguisée.

      La sculpture Vers l’ombre accueille le visiteur au centre de l’espace. Un éclairage directionnel révèle un réseau strictement organisé de lignes adroitement entrecroisées. Gravé à la surface d’une demi-sphère transparente, le dessin se projette sur la table grâce à l’action de la lumière, sans laquelle l’ombre portée ne serait pas perceptible. En écho à la subtilité du tracé, presque invisible sur son support, l’artiste souligne l’importance de la part de l’ombre dans toutes choses. Cette dimension cachée qui en dit parfois plus long que la réalité apparente.

      Une vidéo présente deux courtes séquences en boucle : la surface agitée d’un cours d’eau suivie d’un jeu de reflets aquatiques. Diffusé sur une surface sombre qui renforce sa matérialité et sa texture, Le noir se fait attendre tente de percer les mystères de la profondeur, accompagné en cela d’une bande son au timbre sourd et enveloppant. La proximité immédiate de l’étang de Trémelin se fait résonance.

      Disponible est une sérigraphie réalisée spécifiquement pour l’exposition. Composée par deux couches successives de pigment noir, elle laisse apparaître par jeu de matières les contours et anfractuosités de l’astre lunaire, tandis que cherche à s’imposer, à la marge, la blancheur des traits de coupe et autres symboles typographiques, habituellement tenus hors champ. Le visible et l’invisible se disputent ici le terrain de la feuille de papier.

      L’ensemble de dessins noirs, Demeurer à, organisé aux murs de la salle d’exposition participe d’une démarche similaire de tentative de court-circuiter le réel. D’apparente monochromie, ces surfaces recèlent des formes figuratives, à qui prend le temps de les apprécier. Sur un fond velouté et profond, s’inscrit sobrement la silhouette cristalline d’une pie en mouvement. Dévoilé par l’entremise d’une lueur rasante, l’animal furtif, toujours à l’affût, trouvera-t-il le repos, sur cette base que l’artiste lui a composé in situ, comme une sorte de refuge à l’intranquillité ?

      Au fond, composition murale au fusain élaborée consciencieusement par petites zones successives contigües et préparée selon une dynamique centrifuge, a nécessité un temps long de réalisation. La durée, associée à la répétition du geste, ne représentent cependant pas un caractère aliénant pour l’artiste. Bien davantage, elles expriment toute la nature de la résidence et la nécessité de prendre le temps pour accéder au monde et parvenir à une tentative d’équilibre.

      Morgane Estève, octobre 2016

    • Artothèque de Vitré Communauté
    • 2016
    • Les Prairies

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/les-prairies.jpg
    • 08.10.16 → 23.10.16
      Exposition
      Artothèque de Vitré Communauté
    • Frédéric Dupont, Pierre-Yves Racine

      En 2012, Frédéric Dupont (plasticien-preneur de son) et Pierre-Yves Racine (photographe) ont entamé un travail sur les Prairies du Canal Saint-Martin à Rennes, quartier en mutation avant sa transformation en parc urbain.

      Par ce projet, ils questionnent leur pratique dans leur rapport à la production documentaire, la recherche artistique et l’action sociale. Quels rapports entretiennent les protocoles documentaires (typologie, classification, sérialité) et les protocoles artistiques (performance, installation, concept) ? Quel sens ce travail a-t-il pour les habitants ?

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Karolina Krasouli, “A thousand hours”. Les Ateliers  de Rennes / Biennale d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/adr2016-incorporated-visuel-ok-9a95d447789b8b01ee00489eece9a139.png
    • 01.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    •  

      La 5ème édition des Ateliers de Rennes a été confiée à François Piron qui en assure la direction artistique. Intitulée Incorporated!, la Biennale s’intéresse aux affects provoqués par la soumission prolongée de nos vies aux idéologies et technologies régies par l’économie. La dissolution des frontières entre privé et public, entre singularité et commun, le sentiment d’impuissance, de dépossession ; autant d’exemples des préoccupations reflétées dans les œuvres de ces artistes de différentes générations, émergents ou reconnus, réunies pour la biennale.

      Pour la première fois, l’école des Beaux-arts – galerie Raymond Hains est associée à cette manifestation. Elle accueille l’artiste grecque Karolina Krasouli, pour un projet spécifique mêlant travail photographique et vidéographique, mais aussi de la peinture.

      L’oeuvre de Karolina Krasouli sera visible simultanément au Centre d’art contemporain La Criée à Rennes.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • TRISHA DONNELLY  

    • Exposition
    • 01.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • INCORPORATED!, 5e édition des Ateliers de Rennes, Biennale d’art contemporain

      Commissariat : François Piron, assisté de Marie de Gaulejac

      Trisha Donnelly réalise des compositions abstraites à partir d’images filmées, scannées, et retraitées jusqu’à ne plus être reconnaissables. Surfaces picturales, animées d’oscillations ou de vibrations presque imperceptibles, ces imagesforment un épiderme sensible, quasi-organique, que l’onscrute sans pouvoir les déchiffrer. Ses sculptures, également abstraites, agencent lamatérialité de leur présence avec téléréalités des traitementsqu’elle leur fait subir, à l’aide de découpes au laser, sans aucune trace de main.

      Invitée à investir avec un projet monographique la Galerie Art & Essai de l’Université Rennes 2, dans le cadre d’Incorporated!, l’artiste américaine présente un ensemble de vidéos installées et projetées pour une expérience immersive, physiologique et poétique. La nature des images qu’elle manipule n’étant jamais révélée et souvent mystérieuse, l’oeuvre de Trisha Donnelly est porteuse d’ambivalence : abstractions mécaniques, textures liquides, bugs technologiques, sont ainsi utilisés comme trames et images rémanentes. Dans le silence quasi constant de ses installations, Trisha Donnelly joue sur la relation de l’interface technologique avec l’être humain, et la perception physique, « épidermique », qui en émane.

      Trisha Donnelly a notamment été exposée à la Serpentine Gallery (Londres), au Moma de San Francisco, au Centre d’Art Contemporain de Kitakyūshū et au musée d’art moderne de Bologne. Lauréate en 2012 du prix FaberCastell Drawing, elle fera l’objet d’une exposition personnelle au Palais de Tokyo en 2017.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Incorporated!

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADR2016-Incorporated-Visuel.jpg
    • 01.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Ismaïl Bahri, Karolina Krasouli, Lucy Skaer, Jean-Marie Perdrix, Darielle Tillon

       

      As part of the 5th edition of Les Ateliers de Rennes – contemporary arts biennale, La Criée centre of contemporary art hosts Incorporated! with :
      Ismaïl Bahri, Karolina Krasouli, Lucy Skaer, Jean-Marie Perdrix, Darielle Tillon.

      The exhibition Incorporated! gathers crossgenerational, renowned and emerging artists in 13 venues in Rennes and in Brittany. Conceived by François Piron, its title borrows from economics.

      What are the consequences of our incorporation into our economic world?

      Incorporated! focuses on the affects provoked by our prolonged submission to the ideologies and the technologies governed by the economics. The dissolution of borders between the public and the private, the singular and the common; feelings of helplessness and dispossession: these are all examples of the concerns reflected in the artworks gathered in the biennale. Incorporated! aims at reconsidering the emancipatory forces that lie in the negation, the opacity, the resistance exerted by these artworks.

      The exhibition will present numerous new productions and important ensembles specially commissioned for the biennale.


      artists
      Ed Atkins, Babi Badalov, Ismaïl Bahri, Eva Barto, Camille Blatrix, Maurice Blaussyld, Jean-Alain Corre, Trisha Donnelly, David Douard, Michaela Eichwald, Jana Euler, Jean-Pascal Flavien, Aaron Flint Jamison, Michel François, Melanie Gilligan, Karolina Krasouli, Laura Lamiel, Klaus Lutz, Mark Manders, Mélanie Matranga, Anna Oppermann, Jean-Marie Perdrix, Jorge Queiroz, Anne-Marie Schneider, Liv Schulman, Lucy Skaer, Thomas Teurlai, Darielle Tillon, Anne-Mie van Kerckhoven


      exhibition spaces
      Halle de la Courrouze, Musée des beaux-arts de Rennes, Frac Bretagne, 40mcube Outsite, La Criée centre of contemporary art, Galerie Art & Essai, Musée de la danse / EESAB – site de Rennes, Le Praticable, Lendroit éditions, École des Beaux-arts (Saint-Brieuc), Passerelle (Brest)


      curator : François Piron
      co-production : La Criée centre of contemporary art and Ateliers de Rennes – contemporary art biennale, with the support of Art Norac


      Since 2008, Les Ateliers de Rennes – contemporary arts biennale is a renowned international artistic event in Brittany. Collaborating with 13 venues and structures in 2016, it reaches an unprecedent scale.

    • ART NORAC – LES ATELIERS DE RENNES
    • 2016
    • Incorporated!

    • Exposition
    • 01.10.16 → 11.09.16
      Exposition
      ART NORAC – LES ATELIERS DE RENNES
    • Les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain
      5e édition
      À l’invitation de François Piron, commissaire de cette 5è édition des Ateliers de Rennes, les œuvres de vingt-neuf artistes internationaux, reconnus ou émergents, de générations diverses sont rassemblées dans une dizaine d’expositions personnelles et collectives à Rennes et en Bretagne.

      Incorporated! s’intéresse aux affects provoqués par la soumission prolongée de nos vies aux idéologies et technologies régies par l’économie. La dissolution des frontières entre privé et public, entre singularité et commun ; le sentiment d’impuissance, de dépossession ; autant d’exemples des préoccupations reflétées dans les œuvres réunies pour la biennale.

      Incorporated! entend questionner les diverses façons dont les artistes reflètent les affects provoqués par notre incorporation au monde économique et social : les limites entre le privé et le public, la singularité et le commun, mais aussi, plus poétiquement, le jour et la nuit, l’ici et l’ailleurs, la vie et la mort. L’exposition cherche à reconsidérer les forces émancipatrices qui résident dans la négation, l’opacité, la résistance exercée par ces œuvres.

      Un accent particulier est mis sur la production d’œuvres nouvelles et la présentation d’ensembles importants, spécialement pour la biennale.

    • ART NORAC – LES ATELIERS DE RENNES
    • 2016
    • Incorporated! Les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/adr2016-incorporated-visuel-ok-9a95d447789b8b01ee00489eece9a139-1.png
    • 01.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      ART NORAC – LES ATELIERS DE RENNES
    • Ed Atkins, Babi Badalov, Ismaïl Bahri, Eva Barto, Camille Blatrix, Maurice Blaussyld, Jean-Alain Corre, Trisha Donelly, David Douard, Michaela Eichwald, Jana Euler, Jean-Pascal Flavien, Michel François, Mélanie Gilligan, Aaron Flint Jamison, Karolina Krasouli, Laura Lamiel, Klaus Lutz, Mark Manders, Mélanie Matranga, Anna Oppermann, Jean-Marie Perdrix, Jorge Queiros, Anne-Marie Shneider, Liv Schulman, Lucy Skaer, Thomas Teurlai, Darielle Tillon, Anne-Mie Van Kerckhoven

      Curated by François Piron for its 5Th edition, the contemporary art biennale Les Ateliers de Rennes is entitled Incorporated! The exhibition focuses on the affects provoked by our prolonged submission to the ideologies and the technologies governed by economics. The dissolution of borders between the public abd the privaten the singular and the common; feelings of helplessness and dispossession: these are all examples of the concerns reflected in the artworks by the crossgenerational group of renowned and emerging artists.

      Incorporated! aims at reconsidering the emancipatory forces that lie in the negation, the opacity, the resistance exerted by artworks gathered in the biennale. The exhibition presents numerous new productions and important ensembles specially commissioned for the biennale. A dozen solo and collective exhibitions for a single project, with intensities, tones and moods, specific to each venue.

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Incorporated !

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/kl_12_Vulcan_Installation_view_Museum_72dpi.jpg
      Klaus Lutz, Vulcan, 2004. Vue de l'exposition In the Universe, Rétrospective Klaus Lutz au Museum Haus Konstruktiv. 2012. Courtesy Rotwand, Zürich / The Estate of Klaus Lutz. © The Estate of Klaus Lutz. Photo : Stefan Altenburger.
    • 01.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • David Douard, Jana Euler, Melanie Gilligan, Aaron Flint Jamison, Klaus Lutz, Mélanie Matranga, Anna Oppermann, Anne-Mie Van Kerckhoven

      Incorporated! 5e édition des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain s’intéresse aux effets de l’économie sur les individus : leur corps, leurs sentiments, leurs perceptions, leurs relations.
      L’exposition au Frac Bretagne est composée de vastes installations aux formes souples, aux contours flous, qui s’étendent, croissent et se connectent les unes aux autres dans les vastes salles d’exposition.
      Il est question de relations, de contact, de mouvement entre espace mental et espace physique, entre intériorité et extériorité.
      La tonalité est électrique, la tension tangible,les énergies visibles et audibles. Les corps sont traversés d’impulsions et les interactions psychiques, sensuelles, sont affectées par les technologies, les architectures, les systèmes de conditionnement.

      Commissariat : François Piron

      Exposition produite par l’association Art Norac, dans le cadre des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain

       

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Incorporated ! – Eva Barto

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/14713724_1234659456584689_9057123985842046586_n.jpg
    • 01.10.16 → 10.12.16
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • ONIRIS gallery is 30!

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sans-titre-J.jpg
    • 30.09.16 → 03.12.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Philippe Cognée, Jean-Michel Alberola, Didier Mencoboni

      ONIRIS 30 YEARS ● exhibition from September 30 to December 3, 2016

      On the occasion of this exhibition event, the gallery gives carte blanche to the art critic Philippe Piguet inviting three major painters of the French stage to exhibit for the first time in Rennes.

      By choosing to bring JEAN-MICHEL ALBEROLA, PHILIPPE DIDIER Mencoboni COGNÉE and in the specific context of this exhibition, the idea is to bring together three artists appeared on the art scene in the 1980s, there thirty years. Three artists whose work is distinguished by aesthetic issues and different plastic formulations that are acting eclecticism of an open time to all possible paint.

      It is backed by a conceptual posture, the question of the image or that of a serial declination, the respective work ALBEROLA to COGNÉE and Mencoboni involved especially ie the sustainability of a practice. The choice of these artists operates echo of one made Oniris the gallery during his last 30 years, highlighting the infinite capacity of a way to develop and invent new models. Also this meeting does she singular and prospective, in the same dynamic has always displayed the gallery.

      Philippe Piguet


      Informations : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/expo-oniris-30-ans/

    • 40mcube
    • 2016
    • Incorporated!, Les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain. Camille Blatrix

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_camilleblatrix_parlement_cg_10_low.jpg
    • 30.09.16 → 11.12.16
      Exposition
      40mcube
    • Inspiré par les dispositifs de la publicité et du cinéma qui manipulent les émotions, les peurs et les fascinations, Camille Blatrix ne cesse dans son travail de questionner, admirer et déprécier les images stéréotypées et leur impact sur notre imaginaire et nos sentiments. Il s’interroge sur les signes communs, sur les usages, pour se « distancier d’un travail purement de sculpteur ». L’artiste travaille à ce que pour les objets qu’il fabrique, les installations qu’il conçoit, « le public puisse y prendre part, avoir une décision, ou s’y intégrer ».


      Camille Blatrix est invité à réaliser un projet destiné à apparaître dans divers espaces publics de la ville de Rennes. Il conçoit une scène mobile, support d’un spectacle qui fait irruption dans différents lieux pendant toute la durée de la biennale. Le rapport que l’artiste entretient avec la sculpture et la narration se traduit dans ce projet inédit, véritable essor de sa pratique dans le projet d’exposition Incorporated! réalisé en coproduction avec 40mcube.

      Sites et horaires des apparitions de l’œuvre de Camille Blatrix sont disponibles ci-dessous, bien qu’elle soit avant tout conçue pour être rencontrée par hasard.

      Vendredi 30.09 à 16h – Place Honoré Commeurec

      Samedi 01.10 à 11h – Marché du Blosne, Place de Zagreb

      Mercredi 05.10 à 12h – Place du Parlement

      Jeudi 13.10 à 14h – Bibliothèque de l’Université Rennes 2, Campus de Villejan

      Samedi 22.10 à 16h – Parc du Thabor, entrée place Saint-Melaine

      Samedi 29.10 à 11h – Marché du Blosne, Place de Zagreb

      Jeudi 03.11 à 19h – Esplanade Charles de Gaulle

      Samedi 19.11 à 11h – Parvis de la cathédrale de Rennes

      Samedi 26.11 à 15h – Dalle du Colombier

      Samedi 03.12 à 16h30 – Entrée du Mail François Mitterrand (côté centre-ville).

      Commissariat : Les Ateliers de Rennes – 40mcube

      Production : 40mcube et les Ateliers de Rennes, avec le soutien de le Fondation d’entreprise Ricard.

      Œuvre conçue en collaboration avec Camille Blin et François Blatrix

      Comédien : Massimo Dean

      Figurant : Victor Vialles

      Musique : Clément Caignart (prison Food Sucks)

    • 40mcube
    • 2016
    • Instructions. Woop (Romain Bobichon, Paul Brunet, Camille Girard, Yoan Sorin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/woop.jpg
    • 28.09.16 → 23.10.16
      Exposition
      40mcube
    • Romain Bobichon, Paul Brunet, Camille Girard, Yoan Sorin, Karina Bisch, François Curlet, Hamishi Farah, Georges-Henri Guedj, Miquel Mont, Blaise Parmentier, Florian Sumi, Eva Taulois, Fabio Viscogliosi

      Le collectif Woop, formé de Romain Bobichon, Paul Brunet, Camille Girard et Yoan  Sorin, invite habituellement des artistes à travailler en résidence.


      Pour l’exposition Instructions, présentée au Hub Hug, l’invitation est différente : les membres de WOOP ont invité des artistes à leur donner des protocoles, des instructions, des modes d’emploi.

      Le collectif utilise le Hub Hug comme un atelier et fabrique avant et pendant l’exposition les œuvres à partir des consignes donnés par les artistes invités.

      Les quatre membres du collectif ont chacun invité trois artistes (Romain Bobichon : François Curlet – Miquel Mont – Fabio Viscogliosi ; Camille Girard et Paul Brunet : Georges-Henri Guedj – Blaise Parmentier – Eva Taulois ; Yoan Sorin : Karina Bisch – Hamishi Farah – Florian Sumi). L’œuvre est pensée par l’artiste invité et réalisée par un des membres du collectif, suite aux échanges et aux discussions menées à distance. Les instructions prennent différentes formes : liste de titres, échange oral, mode d’installation envoyé par sms, plan d’exécution précis à suivre, discussion par e-mails, etc. L’interprétation des instructions est ce qui motive l’exposition.

      Des bains à prendre, des images à modifier, un concert, une voiture à peindre, des œuvres fixes ou en mouvement, des pièces à activer et à performer pour multiplier les rendez-vous avec le public et pour renouveler chaque semaine l’exposition.
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Philippe Cazal « Semaine fermée & quelques séquences en pause, figures d’un ensemble plus vaste »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/5_01-01.jpg
    • 21.09.16 → 24.11.16
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Philippe Cazal
      “SEMAINE FERMÉE & QUELQUES SÉQUENCES EN PAUSE, FIGURES D’UN ENSEMBLE PLUS VASTE
      Exposition du 21 septembre au 24 novembre 2016
      Vernissage le mercredi 21 septembre à 18h

      À l’occasion de la parution de SEMAINE FERMÉE (réédition du multiple de 1972), le CLA consacre une exposition monographique à Philippe Cazal, autour d’une sélection de travaux imprimés, livres, revue PUBLIC, tracts, éditions, multiples, cartes d’invitations, etc.

      “Philippe Cazal interroge la position de l’artiste dans le jeu des hiérarchies sociales. Il part le plus souvent de l’espace public, se saisit des formules médiatiques qui saturent notre quotidien et les fait passer par un système plastique rigoureux qui, en rendant leur lisibilité problématique, contribue à en interroger le sens. Son travail sur la sentence ou sur l’image – recyclée ou créée – induit des réflexions tantôt sérieusement fondamentales, tantôt empreintes d’ironie et de dérision. Les codes, savamment désarticulés, conduisent à leur propre sabordage”.
      Hubert Besacier

      À noter aussi, les actions réalisées au sein du groupe UNTEL (entre 1975 et 1980) ou encore les commandes publiques, dont deux exemples sont visibles à Rennes : l’un dans le Parking Hoche (1996), l’autre, sur et dans le bâtiment de la tour de contrôle de l’aéroport de Rennes Saint-Jacques (2005).
      L’artiste reviendra ainsi sur la commande publique qu’il a réalisée en 1996 dans le parking Hoche, lors d’une visite / conférence organisée sur place le 22.09.16.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2016
    • Mélanie Villemot and Karim Ould, FLATLAND

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Flatland.jpg
      Exposition FLATLAND au PHAKT - Centre Culturel Colombier, du 17 septembre au 15 octobre 2016. Mélanie Villemot et Karim Ould.
    • 17.09.16 → 15.09.16
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Mélanie Villemot, Karim Ould

      Karim Ould borrows from everyday material, its structural and aesthetic qualities to be included in the exhibition space of a geometric composition work around principles of repetition and juxtaposition. Around a sculptural and video device, Melanie Villemot explores images spoofing mechanisms offer an aesthetic experience and metaphysics based on a popular ritual body painting.

      Artists practicing in a reflection much wider than the table format to consider all of the exhibition space as a playground and pictorial production. At the crossroads of the two projects are emerging questions about the gesture of the artist, the porosity of the arts, the symbolism of shapes and materials to offer a broader experience that engages the mind and body.

      The exhibition is part of the Back to Visual Arts in Rennes and the Off Biennial.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2016
    • Book & d’artistes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-Book-dartistes.jpg
    • 16.09.16 → 17.12.16
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Johanna Aman, Benoît Batard, Liane Bodin, Guanglei Si, Maxime Voidy, Isabelle Keraudran

      De jeunes artistes en médiathèques (septembre – décembre 2016)

      Avec le Département du Morbihan et l’Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB) de Lorient, l’art contemporain investit les médiathèques du Morbihan. Le travail de six jeunes artistes issus de l’EESAB-Lorient est à découvrir du 16 septembre au 17 décembre dans les médiathèques de Baud, Gestel, Languidic, Questembert, Quéven et Quiberon. De belles découvertes !

      Pour plus d’info cliquez ici

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • HIBISCUS  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/hibiscus-4.jpg
    • 13.09.16 → 13.09.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • ADRIEN ABLINE, CARLOS BERNAL, CLELIA BERTHIER, MARIE BOURGEOIS, ALEXANDRA BRUN, SOAZIG CALLAC, AVA CANTHARIS, TARIK CHEBLI, ELZA CLAREBOUT, ARISTIDE GRIPON, JEREMY GUENOLE, ANTONIN KREMER, LISA LAVIGNE, LAURENCE LIMBOUR, ELEONORE PATERNOTTE, CELESTINE PELLETIER, JULIE PEROT, PAULINE PINON, MARTIN POULAIN, PAOLINE PRIOULT, SEBASTIEN PIRON, THOMIAS RADIN, DARTA SIDERE, HELENE TRAVERT

      « Hibiscus » est une exposition programme : chaque occurrence ne dure qu’une seule journée, tout comme la fleur à qui elle emprunte son nom. Pour cette seconde édition – la première a eu lieu au Vivarium en 2012 – il est question de montrer différents artistes émergents, engagés au sein de pratiques aussi bien picturales, que sculpturales, installatives, performatives ou encore vidéographiques… Cette exposition procède d’une ouverture, et invite chacun d’entre nous à réfléchir sur les différents cadres référentiels, les différentes attitudes, prises de position ou encore mouvances qui animent la scène contemporaine.

      « Hibiscus » présente ainsi une génération hétéroclite et pourtant singulière aux prises avec les paradigmes poétiques actuels. Des perspectives naissantes laissant deviner de nouveaux horizons, de nouveaux échanges.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Salon “Artists’ Print”

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/artists_print_A5_2015_08-1-Recto.jpg
    • 10.09.16 → 12.09.16
      Conférence
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Les Éditions Incertain Sens seront au salon “Artists’ Print” au BRASS à Bruxelles.

    • Le Volume
    • 2016
    • Collectif Les Slips de papa, Foultitude 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image.jpg
    • 02.09.16 → 19.10.16
      Exposition
      Le Volume
    • Le regard porté sur le monde change, évolue, il est multiple ; de même, le regard sur soi-même n’est pas immuable. Considérer l’autre – le monde – implique une recherche introspective. Pour parler de l’autre il faudrait, peut-être, parler d’abord de soi. De quelle manière nous nous regardons ? Comment parle-t-on de soi-même ? Comment s’offre t’on au regard de l’autre ?
      Il y a une affluence d’identités qui défilent dans les lieux qui lui sont consacrés ; des réseaux sociaux, lieux d’écoulement identitaire, où s’affirme la possibilité d’être pluriel. Dans ce sens l’autoportrait tendrait vers l’autofiction. Autofiction à la carte, on voile ou on dévoile dans un jeu du regardant / regardé. Nourrit par l’instantanéité des réseaux sociaux, l’individu se virtualise et choisit ce qu’il montre à voir de lui-même, authentique ou non.
      Plusieurs regards sur soi-même se succèdent et construisent les « je ». Parfois ces « je » s’auto saturent ; peut-être souhaitons-nous trop en dire sur nous-mêmes ?
      A travers cette exposition, nous souhaitons unir des regards multiples dans une même installation ; pour ce faire nous allons proposer à l’autre de (se) dire, de (se) montrer, de (se) reconnaître… de (se) confier, de la manière la plus sincère possible.

      Les Slips de papa

    • Arts à la Pointe
    • 2016
    • Arts à la Pointe 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/COUV-2016.png
    • 13.07.16 → 28.08.16
      Exposition
      Arts à la Pointe
    • Amélie Berrodier, Christine Drouillard, Sylvie Clairet, Maël Le Golvan, Robert Schad, Gwenola Saillard Calvez, Cui Shanshan,

    • L’art dans les chapelles
    • 2016
    • 25e édition de L’art dans les chapelles

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/4-Flora-Moscovici-artchapelles-2016-photo-Laurent-Grivet.jpg
    • 08.07.16 → 18.09.16
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Pierre-Olivier Arnaud / Burkard Blümlein / Claire Colin-Collin / Gabriele Di Matteo* / Natalia Jaime Cortez / Jean Laube / Anne Le Troter / Manuela Marques / Catherine Melin / Flora Moscovici / Marylène Negro / Daniel Pontoreau / Alain Sicard

      1 – Marylène Negro, Noyale, Noalae passus, chapelle Sainte-Noyale, Noyal-Pontivy, L’art dans les chapelles, 2016, photo : Laurent Grivet
      2 – Daniel Pontoreau, chapelle Saint-Drédeno, Saint-Gérand, L’art dans les chapelles, 2016, photo : Laurent Grivet ADAGP Paris, 2016
      3 – Flora Moscovici, La lumière vient du sol, chapelle de la Trinité, Bieuzy, L’art dans les chapelles, 2016, photo : Laurent Grivet

    • L’art dans les chapelles
    • 2016
    • Gabriele Di Matteo

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Di-MatteoWeb.jpg
      Gabriele Di Matteo, L'Astronaute, 2003, collection Frac Bretagne © Gabriele Di Matteo
    • 08.07.16 → 18.09.16
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Depuis de nombreuses années, L’art dans les chapelles conduit un partenariat avec le Frac Bretagne. A l’occasion de l’édition 2016, Gabriele Di Matteo investit la chapelle Saint-Adrien, de Saint-Barthélémy.
      Né en 1957, Gabriele Di Matteo vit et travaille à Torre del Greco (Italie).
    • Jardin du Presbytère
    • 2016
    • Hervé Beurel, 100 titres

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/HerveBeurel100titresSt-Briac2016Web.jpg
      Hervé Beurel, 100 titres, Saint-Briac-sur-Mer 2016 © Hervé Beurel Crédit photo : Frac Bretagne
    • 03.07.16 → 04.09.16
      Exposition
      Jardin du Presbytère
    • En 2016, la ville de Saint-Briac sur mer et le Frac Bretagne invitent l’artiste Hervé Beurel dans le cadre de la
      21e édition du Festival d’art estival.

      Hervé Beurel s’est intéressé à la ville comme site, comme lieu prisé des artistes depuis le milieu du XIXe siècle et devenu le sujet de nombreuses œuvres, notamment des peintures, des aquarelles et des gravures. Aujourd’hui dispersés, figurant dans les musées et des collections privées, ou encore disparus, ces paysages subsistent comme « collection » sur Internet où l’artiste a recueilli un grand nombre de leurs titres. Comme un long poème, cette liste évoque de manière allusive ou précise une topographie, des lieux-dits, les confins ruraux de la commune, les plages et les pointes qui s’avancent dans la mer.
      A partir de ces deux données, titres d’œuvre et points de vue, Hervé Beurel a conçu une proposition qui, à la fois, prend lieu dans le jardin du presbytère et invite les visiteurs à mettre leurs pas dans ceux des artistes, oubliés ou fameux – ainsi d’Auguste Renoir, Henri Rivière, Paul Signac ou encore Emile Bernard. Munis d’un guide édité à cet effet, il s’agit de retrouver l’endroit exact, là où l’artiste a autrefois posé son chevalet pour peindre sur le motif. Dans cet essai de reconstitution d’une œuvre née d’un moment et d’un lieu, chacun est amené à faire une expérience de l’art, du paysage au pittoresque.
    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2016
    • Beaux Jours 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Florian-Belleil.jpg
    • 26.06.16 → 04.09.16
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Dans le cadre des expositions d’été, Le village présente quatre expositions où il est question de peinture et de sa propension à bousculer notre rapport à la réalité. Les oeuvres de Florian Belleil et les photographies réalisées dans le cadre du projet participatif « Aire(s) de je » figent des réalités sociales et questionnent les liens étroits qu’entretiennent le pictural et le photographique. Klervi Bourseul et Fabienne Houzé-Ricard représentent des réalités métaphoriques qui illustrent
 à travers des factures délicates et frénétiques la fragilité de l’existence.

      Florian Belleil, Foyer de vie(s), galerie laizé

      Florian Belleil présente une série de peintures réalisée au foyer de vie de Bazouges-la-Pérouse dans le cadre d’une résidence d’artiste qu’il a effectué d’octobre 2015 à mai 2016. Réalisées à partir de photographies, les oeuvres racontent et illustrent la vie quotidienne d’un établissement médico-social.

      Fabienne Houzé-Ricard, galerie Rapinel

      Au rez-de-chaussée et au premier étage de la galerie, l’artiste propose deux séries de peintures et de dessin à l’encre intitulées respectivement « Les nids vides » et « Oiseau ». Telle une entomologiste, Fabienne-Houzé Ricard portraitise avec précision des oiseaux dont la posture et l’allure symbolisent la fragilité et la dureté de la vie.

      Klervi Bourseul, galerie Thébault

      L’univers pictural de Klervi Bourseul est marqué d’animalité dans tous les sens du terme. La facture de ses oeuvres est spontanée et frénétique. De ces univers qu’elle exprime, exhalent des paysages inquiétants et surréalistes où oiseaux et insectes s’agitent et semblent surgir d’un univers apocalyptique.

      Cédric Martigny, Aire(s) de je, espace public

      Le Village expose sur les murs extérieurs de la commune et du foyer de vie de Bazouges-la-Pérouse seize grands formats photographiques. Ceux-ci ont été réalisés par l’artiste Cédric Martigny, 8 habitants et 8 résidents du foyer de vie de Bazouges dans le cadre du projet participatif « Aire(s) de je ». Les photos exposées représentent des binômes théâtralisant des gestes que les participants réalisent au quotidien

      Nous remercions chaleureusement les passeurs, Marcel Fleury, Maggy Josseaume, Marie-Christine Jouno, Elodie Sachet et Xavier Saint-Mleux, et tout particulièrement les habitants et les résidents du foyer de vie de Bazouges qui ont participé à
 « Aire(s) de je », Aline, Anne-Sophie, Arlette, Baptiste, Chantal, Daniel, Denise, Elodie, Hervé, Jean, Jean-Robert, Manon et Manon, Pascal, Sandrine et Séverine.

      Ce projet a été mené grâce au soutien du fonds de dotation InPACT.Initiative pour le partage culturel et la DRAC Bretagne dans le cadre du dispositif Culture/Santé.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2016
    • Contemporary landscapes

    • Exposition
    • 26.06.16 → 06.11.16
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Richard Artschwager, Geneviève Asse, Elisabeth Ballet, Silvia Bächli, Bauduin, Bernd et Hilla Becher, Bernard Borgeaud, Étienne Bossut, François Bouillon, Pierre Buraglio, Balthasar Burkhard, Nina Childress, Jean-Gabriel Coignet, Jocelyn Cottencin, Henri Cueco, Jean Degottex, Anne-Marie Filaire, Ian Hamilton Finlay, Bernard Frize, Hamish Fulton, Gérard Gasiorowski, Paul-Armand Gette, Rodney Graham, Toni Grand, Angela Grauerholz, Étienne Hajdu, Geoffrey James, Harald Klingelhöller, Bertrand Lavier, Jochen Lempert, Marcelle Loubchansky, Alfred Manessier, François Morellet*, Maria Nordman, Bernard Pagès, Guy Prévost, Hervé Rabot, Jean Pierre Raynaud*, Sophie Ristelhueber, Yvan Salomone, Jean-Michel Sanejouand, Sarkis, Tal-Coat, Carel Visser, Bernard Voïta, Sébastien Vonier, herman de vries.

      Le Domaine de Kerguéhennec célèbre cet été le trentième anniversaire du parc de sculptures, créé à l’initiative du ministère de la Culture et du Frac Bretagne. C’est donc, très naturellement, avec le Frac Bretagne qu’il revisite, à travers un regard croisé sur les collections, la notion de Paysage.

      Cette exposition investit la totalité des espaces (château, écuries, orangerie, parc), questionnant le paysage dans la diversité de ses dimensions – esthétique, économique, culturelle, politique…

      Richard Artschwager, Geneviève Asse, Elisabeth Ballet, Silvia Bächli, Bauduin,
      Bernd et Hilla Becher, Bernard Borgeaud, Étienne Bossut, François Bouillon*, Pierre Buraglio, Balthasar Burkhard, Nina Childress, Jean-Gabriel Coignet*, Jocelyn Cottencin, Henri Cueco,
      Jean Degottex, Anne-Marie Filaire, Ian Hamilton Finlay*, Bernard Frize, Hamish Fulton,
      Gérard Gasiorowski, Paul-Armand Gette, Rodney Graham, Toni Grand*, Angela Grauerholz,
      Étienne Hajdu*, Geoffrey James, Harald Klingelhöller*, Bertrand Lavier, Jochen Lempert,
      Marcelle Loubchansky, Alfred Manessier, François Morellet*, Maria Nordman, Bernard Pagès*,
      Guy Prévost, Hervé Rabot, Jean Pierre Raynaud*, Sophie Ristelhueber, Yvan Salomone, Jean-Michel Sanejouand, Sarkis, Tal-Coat, Carel Visser*, Bernard Voïta, Sébastien Vonier,
      herman de vries

      Commissariat : Olivier Delavallade, directeur du Domaine de Kerguéhennec
      et Catherine Elkar, directrice du Frac Bretagne

    • L’IMAGERIE
    • 2016
    • Estivales photographiques du Trégor 2016 “It’s again me”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/o-culmann-images-01.jpg
    • 25.06.16 → 01.10.16
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Muriel Bordier, Olivier Culmann, Gilbert Garcin, Marc Lathuillière, Benoît Luisière, Kourtney Roy

      Il y a quelques mois Cindy Sherman (*), Philippe Ramette et Urs Lüthi adeptes de l’auto-mise en scène, ouvraient notre exposition Un voyage dans l’histoire de la photographie contemporaine consacrée aux collections du Musée de La Roche-sur-Yon… une préfiguration de la programmation de ces Estivales qui voient 6 auteurs s’adonner à cet art singulier de l’autoportrait fictionnel. Du Jeu au je… ? ou du Je au jeu…? Peu importe après tout car si nos auteurs s’amusent, ils le font fort sérieusement !

      Gilbert Garcin, le doyen de ce joyeux cénacle, avait déjà croisé notre route il y a plus de quinze ans à l’entame d’une carrière singulière commencée sur le tard mais pour parodier Brassens, « l’âge ne fait rien à l’affaire, quand on est bon, on est bon » ! Et Mister G est doué assurément qui sous le couvert de l’humour – noir parfois – et de l’absurde met le doigt sur nos petits travers et sur la tragicomédie du quotidien. Point de Narcisse chez lui… ou alors un Narcisse adepte de l’autodérision !

      Benoît Luisière, troquant son réflex contre la blouse du boucher ou le costume du professeur, devient Pierre, Paul ou Jacques… en un mot n’importe qui et tout un chacun. Y a-t-il après tout meilleure solution pour comprendre son voisin et l’accepter que de prendre sa place, ne serait-ce que quelques instants ?

      Indien, plus vrai que nature, Olivier Culmann l’est devenu. De ce pays où il a passé de longs mois, il ne ramène qu’un portrait, le sien ! Mais le sien mis à toutes les sauces d’une société cloisonnée à l’extrême et difficile à appréhender sans la patience et la retenue dont l’auteur fait preuve dans tous ses projets photographiques au long cours.

      De son peu d’attrait pour la direction de modèle, Kourtney Roy va faire un atout, passant des deux côtés du miroir, elle réalise sous la double casquette de l’actrice et de la metteuse en scène, entre mode et art, des films à image unique, d’étranges untitled film stills (*).

      Du conteur au maître papetier, de l’ébéniste au restaurateur, du styliste à l’homme de théâtre… ils sont plus de 700 à avoir répondu à l’appel de Marc Lathuillière et de son Musée national. Et curieusement, ils ont tous accepté de ne plus dire c’est encore moi, mais de jouer un rôle, le leur ou plutôt celui de la profession qu’ils représentent, partiellement cachés derrière le masque souple que leur impose l’auteur. A noter la présence dans l’exposition d’une dizaine de portraits récents réalisés en mai 2016 dans les environs de Lannion.

      Son Histoire de France avait fait halte à l’Imagerie pour Humour et dérision lors des Estivales 2003, clins d’œil de pâte à modeler qui traversaient les siècles, nous remettant en mémoire les temps forts de notre histoire. Cette fois-ci c’est le monde que nous fait visiter Muriel Bordier avec ses Bons baisers intemporels où son petit personnage toujours identique à lui-même, chemisier blanc, pantalon noir, s’incruste, souriant, au milieu de touristes s’adonnant à la plus commune des occupations, la photo-souvenir.

    • Atelier d’Estienne
    • 2016
    • L’art Chemin faisant… Imaginaires Géographiques

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Site-ACB-video-still-©-Ariane-Michel-2005-courtesy-Jousse-Entreprise-.jpg
    • 19.06.16 → 18.09.16
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • JEAN-LUC BRISSON, CHARLOTTE CHARBONNEL, JONAS DELHAYE, VINCENT FORTEMPS, LISE GAUDAIRE, SYLVAIN LE CORRE, FRÉDERIC LE JUNTER, ARIANE MICHEL, LAURENT MILLET, HENDRIK STURM.

      Commissariat :Commissariat Christophe Desforges.

      En 2016 une nouvelle édition, la dix-huitième poursuivra l’ambition de promouvoir la création en favorisant la diversité et la pluridisciplinarité. La programmation s’orientera sur une identité forte celle de la nature du site. La singularité du projet réside dans le cheminement tracé d’un site à l’autre et également d’une œuvre à l’autre.

      L’art chemin faisant interpelle quant à sa situation géographique, une commune, un espace rural, non loin de l’océan et à proximité d’une ville portuaire. Un territoire qui est traversé par la variété des paysages et par les différentes mémoires de son histoire.

      Un événement qui se déploie sur plusieurs sites, du centre de Pont-Scorff vers sa périphérie sur les rives du Scorff, conjuguant à la fois espaces à ciel ouvert et lieux du patrimoine, c’est là sa particularité qu’il faut assumer et amplifier. Porter un regard sur le patrimoine, c’est également questionner ce qui se passe aujourd’hui, pas dans une vision nostalgique mais une réelle rencontre et un enrichissement mutuel entre une œuvre contemporaine et le site qui devient son cadre.

    • Documents d'artistes Bretagne et Passerelle Centre d'art contemporain, Brest
    • 2016
    • Virginie Barré et Eva Taulois –
      “Un peu de soleil dans l’eau froide”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/un-peu-de-soleil-dans-leau-froide-ROHAN.jpg
    • 18.06.16 → 02.11.16
      Exposition
      Documents d'artistes Bretagne et Passerelle Centre d'art contemporain, Brest
    • Virginie Barré, Eva Taulois

      Quand Éluard dit subir son «désir comme un peu de soleil dans l’eau froide», Virginie Barré et Eva Taulois semblent prendre à rebours l’émoi du poète en faisant de cette citation l’annonce amusée d’un zénith estival venant contaminer des flots bretons réputés plutôt frais. Ou faut-il plutôt y voir une tentative un brin timide bien que déterminée de conjurer un climat sociétal ces temps-ci bien frisquet ?

       

      Il y a certainement un peu des deux dans ce projet partagé par les artistes françaises réunies. À l’évidence, un air de vacances souffle cet été sur la Galerie de Rohan de Landerneau.
 S’il fallait qualifier en deux coups de cuillère à pot leur proposition, on pourrait dire qu’elles inondent de couleur cette ancienne boutique de centre-ville. Ce « peu de soleil» se veut un étal de gestes simples, vifs et vivants qui conjugue tonalités et obsessions des deux artistes.

       

      Quand Virginie Barré égraine les indices de l’imaginaire, Eva Taulois ouvre par l’abstraction colorée des potentialités fictionnelles.
 Et l’exposition de dessiner le décor composite d’une fiction à inventer dans la réunion délicate de ces deux approches.

       

      Un partenariat entre Passerelle – Centre d’art contemporain de BrestDocuments d’Artistes Bretagne et la Ville de Landerneau

    • Manoli, Musée et jardin de sculptures
    • 2016
    • Au fil de l’eau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LEROI_photo_Francois_Lauginie.jpg
      Olivier Leroi, Bord de mer, 2014, collection Frac Bretagne © ADAGP, Paris 2016 Crédit photo : François Lauginie
    • 18.06.16 → 11.09.16
      Exposition
      Manoli, Musée et jardin de sculptures
    • Jean-Yves Brélivet, Jean Degottex, Marcel Dinahet, Gloria Friedmann, Ron Haselden, Olivier Leroi, Yvan Salomone

      En écho à la célébration du 50e anniversaire du barrage de la Rance, l’exposition conçue à partir de la collection du Frac Bretagne s’attache à établir des passerelles avec le contexte naturel voisin du musée. Constituant une thématique essentielle de la collection, le paysage est ici mis en lumière sous l’angle singulier du panorama côtier, symbole d’infini, de voyage et de découverte.

      Exposition organisée par le Frac Bretagne, en partenariat avec le Musée Manoli

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2016
    • Olivier Michel, Constellations 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Olivier-Michel.jpg
    • 11.06.16 → 23.07.16
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’oeuvre graphique d’Olivier Michel décline des signes élémentaires tels que la boucle, le trait, le point. À travers la répétition de ces motifs, l’artiste recouvre la surface et envahit l’espace. Son oeuvre ne se veut pas spectaculaire, elle rend palpable l’écoulement du temps et interroge sur le sens de l’art et l’acte créateur.

    • 2016
    • Les Vases Bleues – Collectif WOOP

    • Exposition
    • 11.06.16 → 10.07.16
      Exposition
    • Collectif WOOP

      Carte blanche au collectif WOOP

      Annabelle Arlie, Virginie Barré, Dans Le Ciel Tout Va Bien, Adrien Guillet, Kenneth Jeffrey, Babeth Rambault, Eva Taulois, Céline Vaché-Oliviéri
      “Le projet de cette exposition est une recherche autour de formes ou d’objets qui pourraient accueillir des fleurs.A partir d’une invitation adressée à plusieurs artistes, le collectif Woop propose une installation collective d’œuvres composées de fleurs et de vases”.

      I.A.
      Un vase intelligent (Vase I) rencontre un vase artificiel (Vase A), le public en délire : « allez Vase I ! Vas-y, Vase A ! » Le premier vase a quelque chose à dire, le second rien, -que dire d’un vase intelligent qui parle et d’un vase artificiel qui ne dit rien ?- ils ne sont pas communicants. On a beau attendre la nuit dans une chambre et leur payer un pot rien ne sort. Szut ! Piotr ! Un allemand surréaliste se jette par la fenêtre en criant : « Vase is tasse ! ». La bonne ambiance est vaseuse. Mais voilà au départ pour commencer par le début de l’origine : à la fleur de l’âge, insouciants, nous écoutions Gérard Manset « Les vases bleues » (que nous croyions bleus) méditations sauvages, images luxuriantes, rêve végétal de faunes domestiques. Des primes verres du printemps aux framboises gelées d’un automne en réunion. Martine (hic) à la plage, un cocktail mambo, ma poule ! qui chante les pieds dedans, picore les premiers vers. Un nid vert pour les œufs du lapin de Pâques m’a nanti, vase i anéanti, ère vase a, sans glaive mais la fleur au fusil !
      Paul Brunet, mars 2016
      Du 11 juin au 10 juillet 2016.
      Gratuit

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Lichens never lie

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JoanaEscoval_LaCriee600.jpg
    • 10.06.16 → 14.08.16
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Lichens Never Lie is Joana Escoval’s first solo exhibition outside the Iberian Peninsula. Here the young Lisbon artist gives spare, fragile expression to the endless ephemerality of the living world and its host of mysterious meanings.

      The product of minimal intervention on her part, Escoval’s works are most often assemblages of materials that are rudimentary – pieces of wood, copper rods, terracotta, etc. – and/or collected from the natural world: leaves, water, stones and sometimes whole trees.

      Escoval is especially attentive to her venues and the visible and invisible currents running through them, which she sees as integral to what is being shown. Her La Criée exhibition is a response to both the setting and the airy summer light that pervades it.

      Mostly comprising works being shown for the first time, Lichens Never Lie revolves around the notions of passage, transition and transmission: from one state to another, one belief or knowledge system to another, one culture to another, and so on.

      Thus certain pieces – Impossible obéissance and Our myth is not self evident because it is a mystery for example – indicate pathways that are possible but always open-ended, while others, like Eclipse and Rational or Irrational or Rational or, mark a tenuous, sometimes all but invisible threshold.

      Still others investigate the boundaries between Nature and Culture, or between different cultures, the better to evoke their intertwining – or their effacement. In the case of Neither Bounded nor Static and Untitled (for André) it would be pointless to try to work out whether the non-human is being anthropomorphised or, on the contrary, the human is being “naturalised”.

      The exhibition title, discovered by the artist on a sign in a pharmacognosy and mycology lab at the University of Rennes 1, refers to an organism that is both algae and fungus, and attributes human behaviour to it. This speaks eloquently of the porousness of things and beings, and of their representation as a core part of the artist’s work and concerns.


      The things Joana Escoval makes are at once evocative enough to offer our ideas ready purchase and development and nebulous enough to let them roam free: works open to undomesticated thinking, one might say.
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • Une Partie de Campagne 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bandeau-worldpress.jpg
    • 10.06.16 → 12.06.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Norman Dilworth + Odile Decq

      After being held in the form of courses in unusual places for five years in the cities of Locquirec (2011 and 2012), Saint-Emilion (in 2013) and Saint-Briac-sur-Mer (2014 and 2015),  “Partie de Campagne” ● 2016 edition includes a dozen galleries in different places of the town of Chassagne-Montrachet in Burgundy as part of a weekend / course of contemporary art.

       

      Participating galleries to the 2016 edition at Chassagne-Montrachet:

      • Galerie Anne Barrault (Paris)
      • Galerie Albert Baronian (Bruxelles)
      • Galerie Christian Berst – art brut (Paris)
      • Galerie Interface (Dijon)
      • Galerie Bernard Jordan (Paris)
      • Galerie Réjane Louin (Locquirec)
      • Galerie Oniris (Rennes)
      • Galerie Alberta Pane (Paris)
      • Galerie Polaris (Paris)
      • Galerie Pietro Sparta (Chagny)

       

      Presentation of artists exhibited by Oniris at the Partie de Campagne 2016:

       

      NORMAN DILWORTH (born 1931)
      With a predilection for the square NORMAN DILWORTH made a tireless variations governed by the geometry on. The artist uses clearly defined organization of systems, it relies on the law of numbers and experimentation. However, the artist also likes random and relies sometimes randomly. His sculptures, all animated by the rhythm of solids and voids are cut from Corten steel plates, rusty.

       

      ODILE DECQ (born in 1955)
      More than a style, an attitude or a process, the work of Odile Decq is a universe. In all his creations, architectural, design or artistic, it questions the order, use, material, body, technique and taste, architecture invented favors bright and bold colors: black and red and metal and glass that allow him to play on tensions and discontinuities in materials. His designs while offering a paradoxical look, both tender and tough on our world.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • MISS READ : Berlin Art Book Fair

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/missread2016.jpg
    • 10.06.16 → 12.06.16
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Éditions Incertain Sens will be at “Miss Read“, the Berlin Art Book Fair de Berlin from June 10 till June 12, 2016

    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2016
    • Anita Gauran – “Polyregard in the dark”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Rayogrammes_2016_Anita_Gauran-e1464861932875.jpg
    • 04.06.16 → 28.08.16
      Exposition
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • Exposition personnelle de ANITA GAURAN dans le cadre des Chantiers-Résidence à Passerelle Centre d’art contemporain, Brest.

      Anita Gauran visite des musées et des sites archéologiques munie d’un appareil argentique. De retour dans l’atelier, pas de photoshopage ni d’impression numérique donc, mais un travail patient dans la chambre noire dont elle ressort des épreuves qu’elle a révélées de ses propres mains.

      Du 4 juin au 27 août 2016
      Vernissage le vendredi 3 juin à 18h.

      Infos : http://www.leschantiers-residence.com/anita-gauran/

    • Chapelle des Ursulines
    • 2016
    • À hauteur d’homme – Michel Thersiquel, photographe

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB_Thersi2.jpg
    • 28.05.16 → 09.10.16
      Exposition
      Chapelle des Ursulines
    • Michel Thersiquel

      Disparu en 2007, Michel Thersiquel nous a laissé en héritage près de 70 000 photos. Ce ne sont ni les paysages sublimes de la Bretagne, ni les portraits modelés dans la matière humaine qui tiennent la vedette.


      Non, et pourtant… les stars ce sont les gens ordinaires, les gens de peu, les obscurs, les sans-grades. Paysans ramassant les pommes de terre à genoux dans leur champ, ligneurs brandissant le bar remonté de haute lutte, patronne de bistrot faisant le lien social devant un calendrier des Postes. Ou, moins connus, corps cassés par la vie tentant de remonter la pente à Kerpape. Cette Bretagne au travail, dans les petits métiers que Thersi mettait “en gloire” comme personne d’autre. L’envers d’un décor de cartes postales pour touristes pressés. A l’époque du touch’nd go, où on picore de-ci de-là à la superficie des choses, Thersi savait arrêter le temps. Le temps qu’il faut pour établir des relations de confiance.

      Pour cette première grande exposition depuis sa disparition, la Ville de Quimperlé lui ouvre deux lieux :
      la Chapelle des Ursulines et la Maison des Archers, et y installe ses portraits de gens ordinaires, d’ici et d’ailleurs, de Quimperlé et de son pays, dont Thersi met en avant la dignité et la fierté, mais aussi ces artistes qui ont œuvré pour une Bretagne vivante.
    • 2016
    • À hauteur d’homme – Michel Thersiquel, photographe

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB_Thersi2.jpg
    • 28.05.16 → 09.10.16
      Exposition
    • Michel Thersiquel

      Disparu en 2007, Michel Thersiquel nous a laissé en héritage près de 70 000 photos. Ce ne sont ni les paysages sublimes de la Bretagne, ni les portraits modelés dans la matière humaine qui tiennent la vedette.


      Non, et pourtant… les stars ce sont les gens ordinaires, les gens de peu, les obscurs, les sans-grades. Paysans ramassant les pommes de terre à genoux dans leur champ, ligneurs brandissant le bar remonté de haute lutte, patronne de bistrot faisant le lien social devant un calendrier des Postes. Ou, moins connus, corps cassés par la vie tentant de remonter la pente à Kerpape. Cette Bretagne au travail, dans les petits métiers que Thersi mettait “en gloire” comme personne d’autre. L’envers d’un décor de cartes postales pour touristes pressés. A l’époque du touch’nd go, où on picore de-ci de-là à la superficie des choses, Thersi savait arrêter le temps. Le temps qu’il faut pour établir des relations de confiance.

      Pour cette première grande exposition depuis sa disparition, la Ville de Quimperlé lui ouvre deux lieux :
      la Chapelle des Ursulines et la Maison des Archers, et y installe ses portraits de gens ordinaires, d’ici et d’ailleurs, de Quimperlé et de son pays, dont Thersi met en avant la dignité et la fierté, mais aussi ces artistes qui ont œuvré pour une Bretagne vivante.
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • CLAUDE VIALLAT – solo show – recent works

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VIALLAT-2015-287.jpg
    • 27.05.16 → 17.09.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Claude Viallat

      Founder of “support / surface” group in the early 70s, the artist remained loyal for over 50 years in the same shape that approximates that of a bean, or as Gottfried Honegger from that of a seed sign of eternity. This abstract form is applied and replicated using a stencil, on the most varied media, tarpaulins, tent fabrics, furnishings and fabrics that the artist chooses preferably used, imbued with the vagaries of time.

       

      Painting on the floor, Claude VIALLAT plays the constraint from the support and the honors by forgetting the pattern through repetition. The loyalty of the artist in the same form leaves “free to reinvent each time a technical and color effects.”

       

      The art Claude VIALLAT is characterized by the sumptuousness of color who emerged as one of the great colorists of the history of Western painting. It creates a living universe and fluid near the ballet where the image is not the form but the resulting grid.

       

      The impulsive nature of his work on canvas is also found through his drawings and prints, which, thanks to some features, recreate the intense moments where man challenges and confronts the bull in the ring in his hometown, which he pays homage with its bullfights.

       

      Major figure in French painting, Claude VIALLAT represented France at the Venice Biennale in 1988. His works are present in many public collections including the National Museum of Modern Art of the City of Paris, the Pompidou Centre, the New York MoMA, or the Museum of Fine Arts in Montreal.

       

      Link to our website: http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/claude-viallat-2016/

    • 2016
    • Le vertige de la spirale – Julie Knaebel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Levertigedelaspirale300.jpg.jpeg
    • 20.05.16 → 20.06.16
      Exposition
    • Une installation de Julie Knaebel dans la librairie, autour des livres du fonds documentaire du Quartier et de leur mise en abîme.
      ” Nous travaillons entourés des livres, endormis sur les étagères, empilés, s’étendant du sol au plafond, une foule de dos colorés, des titres, des noms, et parfois rien. Les spirales m’attirent, rangées dans les rayonnages, elles ne livrent rien, seulement leurs brillances métalliques, leurs rondeurs généreuses. Et c’est grâce à elles que je découvre trois ouvrages : 23, 24, 25 pieces d’Allen Ruppersberg, Enseigner et Apprendre, Arts Vivants de Robert Filliou, et Documents de Jérôme Saint-loubert Bié. Ils se ressemblent, leur format est similaire, leur reliure identique. Ils revêtent la même esthétique modeste et belle. Mais au-delà de leur aspect, ils sont liés par un questionnement commun : un livre finit-il ?

       

      Le vertige de la spirale propose une plongée dans le fonds de documentation du centre d’art, à travers la mise en abîme du livre. Livre infini, livre en construction, livre exposé ou documenté, toutes ces formes questionnent la finitude du livre, son utilisation, sa réappropriation. C’est à travers ces indices présents dans le fonds documentaire que se développera un regard sur le livre, celui qui doit vivre et s’activer. Un temps de recherche sera rendu visible dans la librairie, les 6, 7 et 8 mai. “

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • EVA NIELSEN & CLÉMENT LAIGLE

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/clementlaigle_prototypmodel_web.jpg
    • 19.05.16 → 24.06.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Présents sur la scène contemporaine, l’artiste franco-danoise Eva Nielsen (Née en 1983) et le français Clément Laigle (Né en 1978) développent depuis plus d’une décennie maintenant des pratiques artistiques, respectivement picturale et sculpturale/installative, nourries de références à l’architecture et habitées par des rapports de forces, qu’ils soient représentés ou en acte.

      Interrogeant le photographique et la peinture, Eva Nielsen explore la surface picturale en métissant huile, acrylique et sérigraphie. Par un travail d’hybridation subtil et des effets de matière savamment maîtrisés, espaces peints et espaces imprimés s’imbriquent de façon très frontale pour produire un trouble sensible, et offrir par là même de multiples niveaux de lecture. L’artiste articule, sur des toiles de grands formats, des fragments de réel avec différents héritages allant du mouvement pictorialiste à l’abstraction figurative, du sfumato académique au brutalisme architectural. Le paysage périurbain contemporain avec ses aires bétonnées, ses zones en mutation, ses lieux en reconstruction constitue un terrain d’observation privilégié. Native de Yerres, l’artiste puise en effet son vocabulaire formel au sein de son quotidien : ses déplacements en banlieue parisienne, ses trajets sur la ligne du RER D, ses voyages aux États-Unis ou en Scandinavie, ses lectures (Virginia Woolf, Henry David Thoreau). Proposant des visions synthétiques, elle nous transporte vers d’autres territoires dans lesquels architecture/paysage fusionnent. Sculpturales bien que procédant d’une mise à plat, les peintures d’Eva Nielsen confrontent des archétypes géométrisant de l’architecture à des horizons romantiques et dépouillés, comme pour mieux nous donner à voir les rapports sensibles existant entre forces urbaines et naturelles.

      Clément Laigle s’inscrit, quant à lui, dans une confrontation directe avec l’architecture, avec le bâti auquel « il n’est, dit-il, pas possible d’échapper ». Partant de ce constat, l’artiste utilise le champ de l’architecture pour poser les bases de son langage artistique, un langage qu’il souhaite toutefois insubordonné au contexte de monstration et qui emprunte au registre de la construction ou de l’aménagement d’intérieur ses matériaux, ses outils, ses usages. Utilisés de façon récurrente en association avec la lumière qu’elle soit artificielle et/ou naturelle, les matériaux industriels (rayonnages et structures métalliques, portiques de levage, panneaux d’aggloméré, cloisons en BA13, tubes en acier ou en PVC, tôles ondulées, éléments en béton) lui permettent de brouiller les frontières existantes entre sculpture et installation, entre productions architecturales et cadres architecturés. Minimalistes, empreintes d’une vraie physicalité, de facture tantôt brutaliste, tantôt clinique, les œuvres de Clément Laigle proposent des narrations sourdes, des rapports de forces en acte. Comme sous-tendues par des conflits d’autorité, ces dernières semblent se mesurer du sol jusqu’au plafond avec les sites qui les présentent.

      Distincts et pourtant en résonance, les univers de Clément Laigle et Eva Nielsen dialoguent ainsi pour la première fois le temps d’une exposition à la Galerie Art & Essai de l’Université Rennes 2.

      _

      Commissariat : John Cornu

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • project room : Clélia Berthier, Paoline Prioult & Darta Sidere

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/berthier-hubble.jpg
    • 19.05.16 → 24.06.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Cette project room présente le travail sculptural et installatif de Clélia Berthier, Darta Sidere et Pauline Prioult qui, chacune à leur manière, proposent un détournement des usages habituels des matériaux qu’elles utilisent afin d’expérimenter le champ des possibles.

      La première salle réunit Hubble, une pièce murale d’envergure de Clélia Berthier, et des propositions sculpturales en pierre de Darta Sidere.
      Aisément reconnaissables, parce que familiers et issus de la sphère du bricolage, les matériaux utilisés par Clélia Berthier sont choisis pour leurs propriétés physiques, leurs caractères plastiques : formes, couleurs, textures. Au gré de ses expérimentations, l’artiste met en œuvre différents rapports de forces. Elle soumet ainsi aussi bien le métal, le cuivre que la mousse polyuréthane à l’épreuve du feu dans le but de rendre visible cette exposition. Elle révèle les marques laissées par ses actions dans la matière, tout en mettant à profit les éventuels accidents, ce qui ne peut être complètement anticipé, ce qui échappe lorsque l’expérimentation prend le pas sur les intentions. Chauffés, brûlés, impactés en leur centre, les formats en cuivre de Hubble se parent ainsi de mille reflets moirés, comme autant de nébuleuses célestes, d’images aléatoires venues d’ailleurs.
      En vis-à-vis, le visiteur découvre Dissection du Lithops, un ensemble de deux sculptures, produites en kersantite (pierre bretonne proche du granite) et en pierre calcaire de Richemont, placé à même une estrade en bois ; ainsi qu’Autoportrait (la dent cassée), taillé dans du marbre de Carrare, présenté sur une étagère murale. À mi-chemin entre figuration et abstraction, le travail de Darta Sidere s’attache à présenter le corps telle une matière plastique, la peau telle une membrane sensible séparant l’individu et le monde extérieur. Avec Dissection du Lithops (du grec « lithos », pierre et « opsis », apparence), il est question de se consacrer à l’étude de la peau d’une plante du même nom, appelée couramment « plante caillou » en raison de son apparence. Sculptées dans des blocs de pierre, les deux fragments proposent donc un retournement, et s’exposent tels de fascinants spécimens fossiles surdimensionnés. Au-delà de la transsubstantiation, l’artiste développe une logique haptique, une invitation à toucher du regard leur surface tantôt veinée, tantôt lisse. Organique toujours, l’Autoportrait (la dent cassée) consiste, quant à lui, en une représentation autobiographique figée dans du marbre blanc soit un majestueux fragment de dent cassée à valeur d’autoportrait.
      Lauréate d’une Dinée organisée par La Collective* en collaboration avec l’association & (esperluette)** au sein de l’EESAB en décembre 2015, Paoline Prioult investit la seconde salle de la project room avec une installation sculpturale et lumineuse composée de huit plaques de cire rétroéclairées, posées à champ sur des estrades qui prolongent celle présente dans la première salle. Matériaux de prédilection de l’artiste, servant habituellement à confectionner des moules en vue d’obtenir des tirages en bronze (technique de la cire perdue), la cire se voit ici exploitée pour elle-même. L’artiste explore en effet les possibilités offertes par le médium : malléabilité, plasticité, effets de textures, jeux de transparences et d’opacités, reliefs et profondeurs. Intéressée par le groupe Support/Surface, Paoline Prioult déplace certaines des problématiques picturales dans le champ sculptural, tout en donnant à voir une nouvelle approche du colorfield. Les différents panneaux de cire teintée dans la masse, parfois légèrement superposés les uns aux autres, déploient ainsi au gré de leurs associations une large palette colorée dans l’espace. Les tubes fluorescents, que l’on devine à l’arrière, accentuent de plus la diffraction sur les murs, et ce faisant renforcent, de manière sensible, l’interaction avec le lieu de présentation.

      _
      Née en 1991 à Vitré, Clélia Berthier vit et travaille à Rennes.
      Née en 1993 à Caen, Paoline Prioult vit et travaille à Rennes.
      Née en 1990 à Riga (Lettonie), Darta Sidere vit et travaille à Rennes.

      _
      * La Collective est un groupement d’artistes qui a pour but de promouvoir la jeune création contemporaine, en favorisant la production, le soutien et la diffusion des œuvres. Trois projets artistiques sont ainsi présentés au public lors d’un dîner afin de
      les soumettre à un micro-financement.
      ** Constituée au sein de la Galerie Art & Essai, l’association & (esperluette) propose une aide à la production et à la diffusion de la jeune création.

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Fabio Viscogliosi, Tutti quanti

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VisuelACBFabio.jpg
    • 13.05.16 → 18.06.16
      Exposition
      Lendroit éditions
    • 40mcube
    • 2016
    • 40mcube Hub Hug / GENERATOR

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/generator_hubhug_image.jpg
    • 13.05.16 → 12.06.16
      Exposition
      40mcube
    • Florent Gilbert / Guillaume Gouerou / Loren Tortil / Victor Vialles

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2016
    • 8 diplômés au rendez-vous à Saint-Briac

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/logo_festivart.jpg
    • 05.05.16 → 08.05.16
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Rendez-vous à Saint-Briac prend ainsi la suite de l’événement Une partie de campagne accueilli en 2014 et 2015 sur la commune.

      Rendez-vous à Saint-Briac, se passe sur un long week-end de printemps pour donner au public le temps et l’occasion de vivre une sélection d’événements artistiques, dans le centre ancien du village et au château du Nessay.

      8 diplômés de l’EESAB présenteront leurs travaux dans un des lieux de l’événement.

    • Rendez-vous à Saint-Briac
    • 2016
    • Autour de Gilles Mahé

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/3L03506_extra_rapideHBeurelWeb.jpg
      Gilles Mahé, Extra rapide / Vite vraiment, 1983, détail © Michèle Mahé Crédit photographique : Hervé Beurel
    • 05.05.16 → 08.05.16
      Exposition
      Rendez-vous à Saint-Briac
    • 2016
    • Musique pour plante verte – Morgane Tschiember

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/dogmaart-morgane-web.jpg
    • 27.04.16 → 05.06.16
      Exposition
    • L’installation « Musique pour plante verte » présentée au Project room du centre d’art de Quimper est une structure autonome sur laquelle viennent dialoguer différents éléments. Plusieurs plantes vertes y sont installées à différentes hauteurs, elles écoutent une musique spécialement conçue pour elles par Corsin Vogel à partir des sons d’oiseaux enregistrés par le musicien Jim Fassett pour son étonnante « Symphony of the Birds » qui a accompagné pour la première fois l’exposition de Morgane Tschiember au Musée des beaux-arts de Dole en 2015. La partition de Corsin Vogel s’inscrit dans la continuité de ces sonorités.

      Pour le Quartier, Morgane Tschiember réalise une installation qui évoque un cycle, les plantes écoutent tranquillement de la musique, elles ne manquent de rien, elles sont arrosées tous les jours, plantées dans une terre spécifique qui leur convient. Entre plantes d’appartement et plantes de musée, elles s’adaptent à une nouvelle façon de vivre, à l’instar des individus de la société liquide décrite par le sociologue Zygmunt Bauman qui dénonce le flux des relations indécises exclusivement fondées sur l’acte de consommer.

      Dans « Musique pour plante verte » un grand nombre de chewing-gums, en écho à une certaine culture hollywoodienne, semble nous rappeler que la chlorophylle finit souvent dans nos bouches….On aperçoit également un certain nombre de brumisateurs qui jonchent le sol, d’une marque qui nous vante les mérites d’une eau pure venue des montagnes. Entre construction et dépotoir, des brumisateurs dont la marque de couleur rose nous renvoie à l’idéal de la montagne, du vert tendre chewing-gums qui résonne avec les plantes vertes, des shibaris suspendus aux formes rappelant le monde végétal, des tissus terreux qui font de l’ombre aux plantes, cette installation constitue une sorte de condensé de notre société, entre zen et hardcore, bondage et musique classique, qui oublie souvent ses origines, et particulièrement celles du sol sur lequel nous marchons tous les jours.

      Subtilement, la céramique qui apparaît ici sous toutes ses formes et tous ses états : terre fraîche qui maintient les plantes en vie, tissus trempés dans la terre liquide et séchés, tablettes en céramique, shibaris émaillés et même l’eau des brumisateurs qui récupère ses nutriments à travers les roches, retrouve ici son élément d’origine, la terre.

       

      Morgane Tschiember Née en 1976 à Brest. Vit à Paris. Diplômée de DNSAP de l’ESNAB de Paris en 2002 et DNSEP de l’EESAB de Quimper en 1999. Elle a été lauréate du Prix Espace Paul Ricard en 2001. Depuis, elle a collaboré avec de nombreux artistes, notamment avec Olivier Mosset, et a participé à plus de 60 expositions monographiques et de groupe en France, Autriche, Belgique, Grande-Bretagne, République tchèque, Allemagne, Italie, Serbie, Japon, Suisse et aux États-Unis. Morgane Tschiember a orienté ses travaux vers des pièces tridimensionnelles afin d’explorer les transitions entre les dimensions et les rapports entre matériaux, formes et techniques. Ses œuvres sont autant un moyen d’explorer les éléments fondamentaux de l’histoire de l’art tels que la forme, la couleur et la matière, que celui d’étudier la relation entre les objets et les lieux. En conséquence, ses installations et sculptures tentent d’inclure les données comme le temps, l’action, le mouvement, le flux ou les fluides, tout en intégrant l’expérience du spectateur.

       

      Corsin Vogel Né en 1972. Vit et travaille à Dole (Jura) et Mathon (Grisons). Ses études de physique et d’acoustique à Strasbourg, Marseille, puis Toulouse mènent Corsin Vogel à l’acoustique musicale par l’intermédiaire d’un doctorat sur la perception des ambiances sonores urbaines à l’Université Pierre et Marie Curie de Paris (LAM). Il suit en parallèle une formation musicale au Conservatoire d’Aubervilliers – La Courneuve. Cet artiste suisse qui a grandi en Alsace s’intéresse tout particulièrement à la notion de frontière physique ou imaginaire qui oblige nos sens à confronter deux visions différentes, conflictuelles ou complémentaires, d’un même événement, d’un même lieu, d’une même sonorité. Ses installations sonores souvent liées au lieu de diffusion s’articulent généralement sous une forme narrative, proche d’un scénario. L’aspect sculptural de ses installations qui cheminent entre abstraction musicale, environnements sonores concrets et références littéraires a pour objectif de mettre en évidence la spatialité du son.

    • bulthaup
    • 2016
    • Hervé Beurel, Collection publique (extraits)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Herve_Beurel_Tableau_n9_2006web.jpg
      Hervé Beurel, Tableau n°9, de la série Collection publique, 2006 Collection Frac Bretagne. Crédit photo : Hervé Beurel
    • 22.04.16 → 25.06.16
      Exposition
      bulthaup
    • Depuis plus de 10 ans, Hervé Beurel enregistre par le moyen de la photographie des fragments de décors muraux – bas-reliefs, mosaïques, peintures – ornant des constructions publiques et privées des années 60 et 70.
      De cette recherche qui le conduit dans différentes villes d’Europe, résultent des « tableaux », que le spectateur identifie comme appartenant à la peinture abstraite, souvent géométrique.
      Cet ensemble, toujours en cours, constitue une « collection » dont quelques extraits sont confrontés, dans l’environnement très « cube blanc » du showroom, aux lignes et volumes épurés du mobilier de cuisine et séjour créé par bulthaup.
      Cette initiative est le fruit de la volonté croisée de bulthaup, Rennes et du Frac Bretagne, de faire dialoguer art, architecture et design, d’en favoriser de nouvelles approches par un public élargi.
    • L’IMAGERIE
    • 2016
    • Pascal Mirande, Le Faussaire, 2000/2015

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/site-pascal-mirande_gulliver-xiii_-nastasja-2008.jpg
    • 02.04.16 → 11.06.16
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • 40mcube
    • 2016
    • Archeologia II, Ann Guillaume / Pascal Jounier Trémelo / Josué Z. Rauscher

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ArcheologiaIIcartonrecto11.jpg
    • 02.04.16 → 28.05.16
      Exposition
      40mcube
    • Ann Guillaume, Pascal Jounier Trémelo, Josué Z. Rauscher

      Archeologia II is an exhibition experiment that started in 2013 at 40mcube, the Frac Bretagne, the Museum of Fine Arts in Rennes, the geology Museum of Rennes 1. In 2016 it takes place in the former Faculty of Sciences.

      Built in 1900, the Hôtel Pasteur rooms presents a derelict appearance, like waiting in a time suspended. Archeologia II slips in like a décor with which artworks play, evoking uncertain times that cast doubt on their origin geographical as temporal.

      Submarino, Ann Guillaume’s film takes us into the reserves of the national center for arts and crafts (Centre National des Arts et Métiers) that she films as a submerged archaeological funds.

      Employing traditional molding techniques, Pascal Jounier Trémelo takes the imprint 3D of everyday contemporary objects, solidifying some of their unstable states.

      With Josué Z. Rauscher the objects of origins and sometimes indecisive features become separated from each other in a device that discreetly takes some bits of history of the exhibition space, as many enigmas submitted to the visitor.

      Adopting forms of the vestige kind, of the print and the cabinet of curiosities, the works gathered by Archeologia II at the Hôtel Pasteur opens the door to the fictions that break any timeline. They lead us to look at the present as the past … or from the future.

    • 2016
    • Project room : Le Quartier du futur

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE-A3-LQDFweb.jpg
    • 01.04.16 → 17.04.16
      Exposition
    • Exposition des dessins issus du concours et des ateliers du Quartier.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2016
    • In quest of Norman Potter

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/in_quest_of_norman_potter-design-eesab.png
    • 30.03.16 → 29.04.16
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • À l’initiative des étudiants en design et communication de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne-site de Rennes, cette exposition met en lumière le travail du designer anglais Norman Potter (1923-1995), peu connu en France.

      Les deux ouvrages écrits au cours de sa vie, Qu’est-ce qu’un designer (1969) et Models & Constructs (1990), en constituent les principales portes d’entrée. Au cœur de la bibliothèque de l’école des Beaux-Arts, sa scénographie reprend le motif du clavier QWERTY de la machine à écrire Olivetti Lexikon 80, chère à ce concepteur, poète, artisan, militant… 26 éclairages – comme autant de touches – guident le visiteur à travers un abécédaire : A comme Auto-apprentissage, B comme Bristol, C comme…

       

      Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la journée d’étude Le livre et le designer, ainsi que dans le programme des expositions consacrées à Ronan & Erwan Bouroullec à Rennes.

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • 17 Screens

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Bouroullec_Rennes_17-Screens_35.jpg
      Ronan & Erwan Bouroullec, exposition 17 Screens présentée au Frac Bretagne, Rennes, du 25 mars au 28 août 2016 © Studio Bouroullec
    • 25.03.16 → 28.08.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Ronan & Erwan Bourroulec

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Rétrospective

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2016_Bouroullec_Rennes_Retrospective_20_ldf.jpg
      Ronan & Erwan Bouroullec, exposition Rétrospective présentée au Frac Bretagne, Rennes, du 25 mars au 28 août 2016 © Studio Bouroullec
    • 25.03.16 → 28.08.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Ronan & Erwan Bourroulec

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • Ben Kinmont We are a multitude

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/benkinmont.jpg
    • 24.03.16 → 22.04.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Une proposition du Master Métiers et Arts de l’Exposition

      Commissariat :  Emmanuella Attisso, Solenne Boutoille, Céline Cailliau, Éline Gourgues, Adèle Hermier, Julia Lardy, Lisa Leandri, Marion Le Monnier, Charlotte Lembert, Maëlys Moreau, Mélanie Ploquin, Élodie Potier, Amanda Silva, Anna Zachmann.

      Sous la direction d’Elvan Zabunyan, Béatrice Didier et Baptiste Brun
      _
      1. Du 24 mars au 22 avril 2016, les étudiantes du Master Métiers et Arts de l’Exposition de l’Université Rennes 2 proposent une exposition monographique de l’artiste nord-américain Ben Kinmont, à la Galerie Art & Essai.
      2. Réalisant des actions éphémères dans l’espace urbain, Ben Kinmont crée un espace d’échanges, qu’il nomme Troisième sculpture. Les descriptions des documents liés aux projets sont répertoriés, classés, archivés et consignés dans l’ouvrage Prospectus. À partir de ces textes, l’artiste offre la possibilité à toute personne qui le souhaite de réactiver ses actions.
      3. Au centre de la Galerie, une table matérialise un espace d’interaction comme lieu de travail et de dialogue permettant la consultation des archives. À travers la présentation de cinq projets, l’exposition expérimente l’autorité de tous ses acteurs et tente d’approfondir une des questions centrales de l’exposition, à savoir : jusqu’où peut-on s’approprier une oeuvre ? Avec le principe de la réactivation, les quatorze commissaires s’interrogent sur la part d’autorité de chacun : est-ce l’artiste qui fait l’oeuvre ? Le processus adopté par Ben Kinmont est basé sur l’équilibre des parties et met en évidence les différents niveaux de relations. We are a multitude questionne ce “partage de l’autorité”, ses porosités mais aussi ses limites. En s’inscrivant à la croisée de multiples temporalités, l’exposition fonctionne sur le mode participatif. Un archivage systématique des documents qui y sont produits, prolonge le travail de l’artiste. Ainsi, l’exposition se trouve enrichie au jour le jour par les co-créateurs des projets.
      4. Autour de l’exposition, plusieurs évènements culturels sont proposés : une projection du documentaire Les Diggers : Révolution et contre-culture à San Francisco (1966-1968) réalisé par Alice Gaillard ; des ouvertures de boîtes d’archives par l’artiste Yann Sérandour et des professionnels des archives départementales ainsi que des archives de la Critique d’Art ; un atelier avec le Centre Culinaire Contemporain autour du projet de l’artiste On Becoming Something Else, permettant d’approfondir le propos de We are a multitude. Intitulée Placards, affiches, tracts, prospectus. L’imprimé au service de l’art [et de la polis], cette journée d’études organisée le 31 mars 2016, met en relief les usages et pratiques du statut de l’imprimé et ses finalités politiques.
      5. Du 13 au 20 avril 2016, une édition spécifique sera réalisée à l’image des Student Series en présence de l’artiste Ben Kinmont. Cette parution Rennaise sera la trace de cette semaine de travail collectif et intégrera les collections du Museum of Modern Art (NYC)._Ben Kinmont est né en 1963 à Burlington, Vermont, il vit et travaille à Sebastopol, Californie. Il est représenté par la galerie Air de Paris (France).En parallèle, le Cabinet du Livre d’artiste présente l’exposition Open by Chance & Appointment consacrée à l’activité de libraire de Ben Kinmont (10 mars – 28 avril).
    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Pratique et poétique

    • Exposition
    • 22.03.16 → 21.05.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Richard Baquié, Cécile Bart, Hervé Beurel, Christian Bonnefoi, Dominique Figarella, Didier Mencoboni, Claire-Lise Petitjean, Sarkis, Pierre Soulages, Ian Wallace, Yang Jie-Chang

      En résonnance avec le nom de la galerie, la deuxième exposition menée en partenariat entre la Ville de Cesson-Sévigné et le Frac Bretagne, prend la peinture comme sujet, sous le signe de Sarkis, qui dévoile le processus de ses re-créations, et de Richard Baquié qui s’amuse du « combat des couleurs ». Le parcours associe des œuvres qui privilégient transparence et jeu de lumière (Cécile Bart, Christian Bonnefoi), à celles où le geste est primordial (Pierre Soulages, Yang Jie-Chang), tout en accueillant les expressions très diverses d’une pratique élargie de la peinture (Hervé Beurel, Dominique Figarella, Hreinn Fridfinnsson, Didier Mencoboni, Claire-Lise Petitjean, Ian Wallace). L’exposition montre ainsi combien sont nombreux les artistes, jeunes ou confirmés, qui explorent les possibilités de la peinture au-delà de l’opposition désuète abstraction/figuration, et jouent de la fructueuse perméabilité actuelle des frontières artistiques.

      Commissaire d’exposition: Catherine Elkar, Directrice du Frac Bretagne

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2016
    • Belle saison 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/village.jpg
    • 20.03.16 → 29.05.16
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • GALERIE LAIZE

      L’ATELIER DU BOURG, L.L. DE MARS & LOÏC LARGIER!LIGNE!

      La Galerie Laizé accueille les productions inédites d’un collectif de graphistes et d’illustrateurs rennais ainsi qu’un duo issu de la bande dessinée contemporaine.
      Au rez-de-chaussée de la galerie, le collectif L’Atelier du Bourg propose une exposition en lien avec l’histoire de Bazouges-la-Pérouse intitulée “Saintüaries dundee”. Dans leur proposition, réalité et fiction s’imbriquent plongeant ainsi le spectateur dans un portrait et une chronique métaphoriques de la commune.Au premier étage, L.L. de Mars et Loïc Largier invite le spectateurs à s’immerger dans une installation narrative éclatée. Leurs pratiques graphiques qu’ils ont choisi de croiser à l’occasion de cette exposition nommée “Carthage”, interagissent sur les murs et au sol pour créer un espace original.

      GALERIE RAPINEL!LIGNE!

      BLEXBOLEX, J.M. BERTOYAS, MATTI HAGELBERG, LES FRÈRES LEGLATIN, PASCAL MATTHEY, HELGE REUMANN, ROBERT VARLEZ!LIGNE!

      L’exposition “Dans les bandes” est une carte blanche à L.L.de Mars :”Il s’agit d’une rencontre exceptionnelle d’auteurs travaillant en Allemagne, en Belgique, en Finlande, en Suisse ou en France, chercheurs et artistes de toutes générations, qui tentent de répondre à cette question illusoirement simple : quelles raisons invoquer et quelles conséquences attendre, pour la bande dessinée, de la sortie du livre et de l’occupation de l’espace ? Ça sert à quoi ? Quel sens ça porte ? Qu’est-ce que ça produit comme nouvelles approches, comme pistes possiblement fécondes, pour la bande dessinée comme pour l’exposition elle-même.

      GALERIE THÉBAULT!

      TATJANA DOLL, RAYMOND HAINS, YVAN LE BOZEC, GILLES MAHÉ, JEAN-YVES PENNEC, DAVID SHRIGLEY!LIGNE!

      Pour cette exposition, les oeuvres choisies dans la collection du Fonds régional d’art contemporain Bretagne détournent par un jeu de déplacements les codes de l’illustration et du graphisme urbain et publicitaire.

      Le Fonds régional d’art contemporain Bretagne a été créé par l’État et le Conseil régional de Bretagne en 1981. Il a pour mission principale de constituer une collection d’art contemporain en région. Aujourd’hui il est riche de 4800 œuvres dont il assure la diffusion à l’échelle régionale, nationale et internationale.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2016
    • Cris et chuchotements, Itinéraires Graphiques 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Itinéraires-Graphiques.jpg
    • 19.03.16 → 28.05.16
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Cette exposition regroupe des artistes femmes (Louise Bourgeois, Kiki Smith…) qui, après s’être engagées pour défendre un art avant tout féministe, assument pleinement leur genre lorsqu’elles se penchent sur les questions de leur identité, leur intimité ou leur imaginaire.

    • Atelier d’Estienne
    • 2016
    • Itinéraires Graphiques 2016, Made in USA

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Site-B.-Kruger.jpg
    • 19.03.16 → 29.05.16
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Saul Bass, Ivan Chermayeff, Seymour Chwast, Paul Davis, Milton Glaser, April Greiman, Woody Pirtle, J.Howard Miller, Luba Lukova, Barbara Kruger...

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Ariane Michel, La Rhétorique des marrées – Vol.2 (The Rhetoric of the tides – Vol.2)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel_ArianeMichelACB.jpg
    • 18.03.16 → 22.05.16
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Ariane Michel

      In her project La Rhétorique des marées (The Rhetoric of Tides), Ariane Michel takes an organic, evolving cinematic approach to investigating the role of the artist in the light of Nature’s differing scales and movements.
      Last summer Michel curated a venture on the wild coast of Esquibien, in Finistère, Brittany: an invitation to 21 artists to create works on the shoreline, at the frontier between ocean and land.* Exposed to the elements, this exhibition provided her raw material: on the fringe of this public event she brought something like a scientist’s eye to filming the artists as they moved about the landscape, from their arrival on the beach to the completion of their pieces. She then continued her visual recording of the exhibition’s ongoing transformations.
      Her video installation at La Criée is a concentrate of the event and its multiple time frames. Those of the artists: their bodies, actions and respiration. Those of the works: fleeting performances, fragile creations soon swept away, and more enduring constructions. But also the time frames of everything making up the setting in space‑time contexts other than our own: granite, crabs, lichen, the swell of the sea, and so on – a host of custodians imbuing the place with their varied scales.
      As is her wont, Ariane Michel made her film by adopting their point of view. From the level of a limpet or a winkle, during the lifespan of a broom leaf, obeying the edginess of egrets or the indifference of stone, she has chosen here to reveal and intensify the vertigo triggered by bringing all these states of being together with what the artists are doing. Thus she takes the viewer on an intuitive sensory journey whose shifting points of view can lead him or her to a change of paradigm, and even of skin.


      * La Rhétorique des marées – Vol.1 (The Rhetoric of Tides – Vol. 1), 5 July – 30 September 2015, at Esquibien, Brittany, with: Virginie Barré, Julien Bismuth, Michel Blazy, Florence Doléac, Ellie Ga, Dominique Ghesquière, Jacques Julien, Martin Le Chevallier, Natalia Lopez, Dominique Mahut, Louise  ervé & Chloé Maillet, Bruno Peinado, Steven Pennaneac’h, Abraham Poincheval, Hugues Reip, Pascal Rivet, Benjamin Rivière, Éric Thomas, Gurvan Tymen and Jean-Luc Verna.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • Véra Molnar – Lignes ou Meule ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/P1030527.jpg
    • 11.03.16 → 21.05.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Véra Molnar

      Du 11 mars au 14 mai 2016, VERA MOLNAR revient à Rennes pour une exposition intitulée “Lignes ou Meules ?”, ensemble de travaux récents (peintures, dessins à la main et ordinateur et photographies) en hommage à la série des “Meules” de Claude Monet.

      Deux choses s’imposent à la conscience d’un artiste, même le plus jaloux de sa liberté: la nature d’un côté, l’exemple des maîtres du passé de l’autre. Si, dans sa démarche radicale, VERA MOLNAR peut donner l’impression d’en faire table rase, avec ses froids algorithmes guidant d’aveugles tables traçantes, on sait bien qu’en réalité elle les a toujours à l’œil. Elle risque d’autant moins de les oublier qu’elle les aime profondément. Il y a même, entre son inlassable contemplation de la nature et son attachement à quelques géants de l’histoire de la peinture, un lien direct : une conviction que certains ont réussi à mieux voir et faire voir le monde, à toucher quelque chose de son mystère en mettant au point leur méthode révolutionnaire et géniale, au prix d’un travail acharné, souvent répétitif, fondé même sur l’idée d’épuisement. C’est bien sûr Cézanne, variant à l’infini la répartition de la lumière et des couleurs autour du profil un peu aberrant de la Montagne Sainte-Victoire. C’est aussi Monet, que l’on voit comme le peintre de la sensation pure et fugitive, le seul capable de restituer l’émotion d’un instant au bord de l’eau sous les peupliers tremblants, celle d’une ondulation de blé et de coquelicots, mais qui est justement le plus scientifique de tous, progressant par l’expérience, la variation, la vérification : le père de l’art sériel et itératif. Dans son Hommage à Monet de 1981, aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Rennes, Vera Molnar décortiquait l’effet hypnotique des petits reflets orange d’Impression, soleil levant à travers une série de « tableaux » où la proportion et la répartition de petits rectangles de couleur étaient soumises par l’ordinateur à une combinaison de contraintes et de hasard.

      En 1872, au moment où il peint le tableau qui donnera son nom à l’impressionnisme, Claude Monet est encore bien loin d’imaginer ses grandes séries des années 1890 : cathédrales de Rouen, peupliers, plus tard nymphéas… Le tout premier de ces motifs obsédants, celui qui entraîne Monet dans l’aventure, n’est autre que cette forme sommaire et indolente de la meule, de paille ou de foin, qui se multiplie sous la chaleur de l’été. Un modeste monticule qui va revêtir dans l’histoire de l’art une importance capitale ; un objet formé de millions d’éléments minuscules et identiques, mystérieusement combinés. Comment pouvait-il échapper à VERA MOLNAR ?

      Entre le clin d’œil à Monet et la fascination du motif lui-même, difficile de déterminer ce qui, chez elle, a déclenché un jour l’inspiration qui devait aboutir, près de quarante ans plus tard, à l’un des ensembles les plus saisissants de son œuvre. Les carnets deVERA MOLNAR conservent le souvenir précis de cet été 1977 où, à Tihany, au bord du lac Balaton en Hongrie, elle observe la forme minimale d’une meule, un demi-cercle presque parfait, qu’elle dessine rempli de segments désordonnés. Entre la meule et le fond, il n’y a qu’une certaine différence de désordre et de densité. D’emblée le motif suggère ses immenses possibilités, et pourtant il restera sous le boisseau pendant de longues années. En juillet 1989, VERA MOLNAR est en Normandie, face à la mer. Elle y observe plutôt les contorsions imprévisibles des algues figées dans le sable après la marée. La platitude de la sublime et vaste plage lui fait-elle désirer un peu de relief ? Le travail sur la Sainte-Victoire continue, et les meules lui reviennent en mémoire. Une recherche plus systématique s’enclenche, reprenant, avec des essais de couleurs émiettées qui se répartissent au sein de la forme ronde et alentour, les premiers croquis de Tihany. Les meules sont très simplifiées, elles pourraient être des collines, une Montagne Sainte-Victoire recentrée. Plus tard l’artiste fera une concession à la forme historique, rétrécie vers le bas. Elle s’essaiera aussi aux cylindres parfaitement géométriques des meules modernes, qu’elle photographie avec gourmandise mais qui, curieusement, résistent davantage à l’exercice. Pour l’heure, l’important est cette rupture entre l’intérieur et l’extérieur du motif, rupture floue bien sûr, frontière à la fois indiscutable et imperceptible. Dans cet ensemble d’études de 1989, les variations de couleur produisent immanquablement des effets atmosphériques et font penser à la série de Monet. Mais il faudra attendre encore longtemps pour que le thème des meules déploie tout son potentiel et devienne un grand chapitre de l’œuvre de VERA MOLNAR.

      C’est en 2013, précisément à la naissance de l’été, le 21 juin, que fait irruption une œuvre-programme extraordinaire. En noir sur une toile blanche, trois zones remplies par les mêmes petits traits, dont seules les inclinaisons varient, composent le sol, la meule et le fond. Le passage d’une zone à l’autre est imperceptible si l’on regarde de trop près, il s’affirme avec le recul. Mais le plus savoureux, c’est que ces petits segments de droite, qui sont la forme la plus abstraite, la plus minimale, la plus inexpressive que l’on puisse imaginer, apparaissent aussitôt comme autant de fétus de paille joyeusement entremêlés, évoquant la chaleur de l’été au point que l’on croit entendre le bourdonnement des abeilles. Ce tableau intitulé Meule, en hommage à Monet (1977-2013) retrouve paradoxalement un principe essentiel de l’impressionnisme alors qu’il n’utilise que le trait, et aucune couleur.

      Mais ce n’est que le début d’une nouvelle phase de recherche jubilatoire, car la machine est dangereusement lancée et il va falloir pousser toujours plus loin l’expérience. Tantôt les formes seront simplifiées à outrance, le motif de la meule au milieu de son champ se réduisant à trois rectangles superposés, trois couches de segments diversement organisés – un sommet dans l’art du paysage ; tantôt les couleurs seront réintroduites, mais naturellement elles seront aléatoirement réparties et sans rapport avec le sujet : il y a tout de même quelques règles à respecter. L’épaisseur du fétu peut aussi être augmentée et le corps de la meule se détachera alors d’un fond plus diaphane, créant un effet de perspective atmosphérique. Entorse supplémentaire (doit-on encore les compter ?) à l’orthodoxie de l’art concret, l’œuvre pourra, par ses couleurs, évoquer une heure du jour – ou de la nuit : à partir du début de l’année 2014, l’idée de la Meule, la nuit joue sur la couleur bleu-noir, mais rappelle aussi cette invention impressionniste de la luminosité intense de l’ombre.

      Selon un procédé qu’elle utilise depuis longtemps mais qui, dans ses séries de meules, est particulièrement explicite, VERA MOLNAR fait des étapes de la recherche le corps même de l’œuvre: ainsi l’édition des Meules, dispersion des couleurs en 6 étapes (2013) montre comment, à partir de trois couleurs de départ correspondant au sol, à la meule et au fond, leur dispersion à des degrés croissants de 5, 10, 15, 20, 25 et 30%, transforme la sensation visuelle. C’est à un trouble profond que l’on s’expose en se demandant si l’on préfère la meule à 5% ou celle à 30%. Et si l’on vient ensuite à se demander pourquoi… En même temps que le petit souvenir entêtant du ravissement vaporeux de la peinture de Monet, la danse infernale des fétus inclinés dans tous les sens porte des interrogations sans fin sur notre rapport au monde visible. Leur caractère élémentaire accroît la fascination qu’ils exercent, et l’on se laisse volontiers persuader avec leur créatrice que l’univers n’est que désordre et légèreté.

      “Véra, que fétu ?” un texte de Laurent Salomé – février 2016

      Link to our website: http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/vera-molnar-2016/

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Ben Kinmont Open By Chance & Appointment

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/@sometimes1.jpg
    • 10.03.16 → 28.04.16
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Pour la première fois à Rennes, l’artiste américain, tour à tour plasticien, éditeur ou libraire, présentera une sélection de ses travaux imprimés qui explorent, à travers les notions d’échanges et de réseaux, les statuts de l’œuvre, de l’artiste, du public et des lieux possibles de l’art.

      L’exposition porte le nom de l’ouvrage publié à cette occasion : “Open by Chance & Appointment”, formule affichée sur la vitrine de la librairie de l’artiste, en Californie. Chez Kinmont, cette activité commerciale s’inscrit dans un projet artistique intitulé “Sometimes a nicer sculpture is to be able to provide a living for your family” (Parfois, une sculpture est d’autant plus belle qu’elle permet à votre famille de subsister) : “J’ai commencé une activité commerciale d’antiquaire de livres anciens, écrit-il, pour aider matériellement ma famille. L’œuvre n’est pas l’entreprise elle-même, mais sa contribution au coût de notre vie. Comme la librairie est spécialisée dans les livres sur l’alimentation et le vin avant 1840, elle offre aussi un plus large contexte dans lequel on peut considérer l’activité domestique comme signifiante. Jusqu’à présent, ça a été un succès.”
      L’exposition présentera donc l’ensemble des publications relatives à ces activités de libraire (“Ben Kinmont Bookseller”), comprenant les quatorze catalogues qui s’y rapportent ou encore dix broadsides (ou placards) inventoriant les livres proposés à la vente.
      Sera également présenté l’Almanach des gourmands (1804) d’Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière, dont la gravure imprimée en frontispice du 4e volume (ci-dessus) a inspiré à Ben Kinmont la fabrication de l’étagère qui y est représentée (Grimod’s Meditations, a Shelf for Ben Kinmont Bookseller).
      La “littérature de rue” constituant un pan important de ses publications, les vingt-quatre “Catalytic texts” produits à ce jour seront aussi réunis, incluant la réactivation de l’action “I am for you”, où les quatre tracts seront traduits en français pour l’occasion et distribués pendant le vernissage, sur le campus et dans la ville.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2016
    • Shim Moon Seup, La Présentation

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ShimMoonSeupphotoCuissetACB.jpg
    • 06.03.16 → 05.06.16
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Les notions d’énergie, de tension et d’équilibre sont essentielles dans l’art de SHIM Moon Seup dont les œuvres sont fortement imprégnées de l’esprit du Zen. Principalement faites de bois, de pierre, d’eau, de métal, ses sculptures se caractérisent par une grande sobriété et par l’attention portée aux propriétés de chaque matériau ainsi qu’aux flux qui les animent. L’exposition s’intéresse principalement aux œuvres de la série The Presentation mettant ainsi en lumière le travail de l’artiste ces dix dernières années.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2016
    • Dansaekhwa, l’aventure du monochrome en Corée, des années 70 à nos jours

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ChoiByungSoACB.jpg
    • 06.03.16 → 05.06.16
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Choi Byung So, Chung Chang-Sup, Chung Sang Hwa, Ha Chong Hyun, Lee Dong Youb, Lee Kang So, Park Seo-Bo, Yun Hyong-Keun

      Pour la première fois en France, en collaboration avec le Gyeonggi Museum of Modern Art (GMOMA), une exposition est consacrée à Dansaekhwa. Apparu dès les années 70, ce mouvement artistique qui n’a cessé d’évoluer, se distingue de l’art monochrome ou minimal occidental par sa forte dimension méditative sollicitant tout le corps, et nécessitant une grande concentration physique et mentale. Cette exposition présente une sélection d’œuvres  des artistes fondateurs du mouvement, tels que PARK Seo-Bo et HA Chong Hyun, et de la génération suivante, comme LEE Kang So qui travaille à donner à la peinture monochrome abstraite de nouvelles dimensions.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2016
    • Lee Bae, Suspens

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Lee-Bae1PhotoSarkantyuACB.jpg
    • 06.03.16 → 06.11.16
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Le charbon tient une place de premier plan dans l’œuvre de LEE Bae. De cette matière « née du feu et qui sert à le rallumer », comme il le souligne, l’artiste explore les propriétés plastiques autant que la symbolique. Pour l’installation qu’il a conçue spécifiquement pour la chapelle, à Kerguéhennec, ses emblématiques blocs de charbon serrés par des élastiques noirs ne sont pas posés comme ils le sont habituellement. Ils sont ici suspendus à la voûte, dans le vide, contrastant avec un sol en kaolin parfaitement blanc qui se colore avec l’effet de l’ombre portée de la sculpture – à la fois massive, légère et aérienne.

    • 2016
    • Nicolas de Crécy

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/com-carre_-pour-siteweb_c_.jpg
    • 05.03.16 → 01.09.16
      Exposition
    • En collaboration avec le Fonds Hélène & Edouard Leclerc, Landerneau

      Commissaires : Keren Detton et MEL PUBLISHER / Lucas Hureau

      Afin d’accroître le rayonnement de l’art contemporain en Bretagne, Le Quartier – centre d’art contemporain de Quimper – et le Fonds Hélène & Édouard Leclerc (FHEL) de Landerneau ont décidé d’unir leurs efforts. Dans le cadre de ce partenariat, le FHEL accueillera chaque année une exposition proposée par Le Quartier. Dès le 5 mars, c’est le FHEL qui propose à Quimper une exposition exceptionnelle avec Nicolas de Crécy.

      Dessinateur de talent, Nicolas de Crécy a construit dans ses livres un univers à la fois étrange et poétique à l’humour absurde et souvent acerbe. Dans ses ouvrages, nourris par le surréalisme et la mélancolie, il détourne les codes narratifs en explorant différents genres et techniques tandis qu’il développe en parallèle de nouvelles œuvres – peintures, sculptures, gravures… – offrant une lecture originale de la destinée des frères Wittgenstein.

      L’exposition, conçue en deux volets, propose un parcours rétrospectif englobant ses premiers succès comme Foligatto, paru en 1991, et présente l’étendue de ses expériences graphiques et stylistiques avec notamment Le Journal d’un fantôme, autobiographie d’un dessin qui adresse de manière drôle et cinglante l’autorité du geste artistique ou La République du Catch qui épouse les codes du manga japonais. Du scénario baroque et onirique (Le Bibendum céleste) au récit satirique et grinçant (Léon La Came), en passant par la fable muette (Prosopopus) et le conte loufoque (Salvatore), Nicolas de Crécy n’a cessé de repousser les frontières de la bande dessinée, tout en affirmant un style très singulier. L’exposition se veut une véritable plongée dans la fabrique du dessin, ses techniques (encre de Chine, aquarelles, crayons…) et ses processus (story-board, esquisses, retouches).

      La seconde partie de l’exposition est gardée par un personnage en trois dimensions directement issu de l’un de ses dessins. Une tête posée sur un guéridon toise le visiteur, présence muette et inquiétante, qui semble inverser le régime des regards. C’est l’œuvre qui nous regarde !

      Nicolas de Crécy s’est passionné pour la vie de Paul Wittgenstein (1887-1961), fils d’un grand industriel viennois, frère du célèbre philosophe et pianiste virtuose que la Première Guerre mondiale a amputé de sa main droite. Il est connu pour avoir commandé aux plus illustres compositeurs de l’époque (Benjamin Britten, Hindemith, Prokofiev) des œuvres musicales comme le célèbre concerto pour la main gauche de Ravel. « Le manchot mélomane », titre donné à ces nouvelles productions, est un portrait en creux qui interroge le manque et la disparition, la folie et la création, la filiation. Les paysages enneigés autrichiens accompagnent l’évocation du corps fragmenté et imaginaire. L’effacement des frontières entre l’intérieur et l’extérieur, par l’évocation de sons, de masques et de fantômes, délivre une expérience sensible de l’ineffable.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2016
    • Portes ouvertes 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_eesab_po_a3_v2_www.jpg
    • 27.02.16 → 27.02.16
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • EESAB → Site de Lorient
    • 2016
    • Open house 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_eesab_po_a3_v2_www.jpg
    • 27.02.16 → 27.02.16
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • EESAB → Site de Brest
    • 2016
    • Open house 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_eesab_po_a3_v2_www.jpg
    • 27.02.16 → 27.02.16
      Exposition
      EESAB → Site de Brest
    • EESAB → Site de Rennes
    • 2016
    • Journée Portes Ouvertes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-JPO-acb.jpg
    • 27.02.16 → 27.02.16
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • JOURNÉE PORTES OUVERTES
      EESAB – SITE DE RENNES

      SAMEDI 27 FÉVRIER 2016
      10h -18h
      Les rendez-vous de la journée :
      10H30 et 14H30
      > Présentation de l’école et des cursus Art, Design et communication / Design graphique
      11H30 et 15H30
      > Visites guidées de l’école par les étudiants
      Et toute la journée…
      Des expositions, des performances et des rencontres avec les enseignants et les étudiants !
      Petite restauration sur place proposée par le BDE

       

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2016
    • Moquetter

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel_moquetter_web.jpg
    • 26.02.16 → 15.04.16
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2016
    • Marine Bouilloud, Fragments d’aura

    • Exposition
    • 19.02.16 → 15.04.16
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Entre la glace et le feu, le ciel et la terre, le yin et le yang, entre science et poésie, le travail de Marine Bouilloud trouve son équilibre dans la géométrie de figures élémentaires, complètes et complémentaires. Très épurées, réduites à leur plus simple écriture, elles se tiennent au service de la peinture et s’accordent au choix d’une palette chromatique précisément définie. Considérant la querelle esthétique qui opposa en son temps les partisans du coloris à ceux de la ligne, Marine Bouilloud affiche la couleur, et tient la forme pour composante additionnelle. Son univers est assurément celui d’une coloriste et sa maîtrise avérée du sujet est alimentée par de nombreuses sources théoriques, parmi lesquelles les travaux de l’historien Michel Pastoureau, de l’historien d’art John Gage ou encore des peintres Johannes Itten et Josef Albers.


      Dans le cadre de sa résidence à L’aparté, sur le domaine de Trémelin, l’artiste a produit deux grandes peintures sur papier inspirées par l’évocation des lieux. Se répondant l’une à l’autre, Narcose et Corps subtil évoquent la dualité et la complémentarité des éléments.  Après avoir fait ses gammes – chromatiques – en fonction de la sensation colorée du paysage hivernal, Marine Bouilloud définit la silhouette du plan d’eau comme signe opérant du site.

      Intrigante, à la fois tranquille et cependant mystérieuse, l’étendue du lac suggère à l’artiste un traitement de nature introspectif. Pour Narcose, une gamme de couleurs froides, du bleu profond au vert turquoise, scande de ses cercles concentriques la couche superficielle de l’eau, comme l’émission d’une onde irisant et réveillant sa surface. La musicalité de ce rythme résonne comme un écho retentissant et pénétrant. Le titre, en référence à l’ivresse des profondeurs – ce syndrome affectant les plongeurs en apnée, à l’origine de troubles de la conscience – baigne la peinture dans un espace en suspension. Au centre, la vacuité du cercle demeuré blanc, tel l’œil du cyclone, aspire vers un abîme et ouvre sur un imaginaire lacustre.

      Ceinturé d’un chemin de promenade à la lisière de la forêt, le lac rayonne au-delà de son strict périmètre, en dehors des sentiers battus. Corps subtil, composée d’une palette de teintes à dominante chaude, se construit comme un enchaînement de lignes peintes à main levée, ondoyantes et vibrantes, presque impénétrables, en écho à la végétation qui borde le site. Appliquant la loi du contraste simultané des couleurs, énoncé au 19è siècle par le chimiste Jean-Baptiste Chevreul, Marine Bouilloud joue de la proximité immédiate de certaines nuances entre elles pour provoquer un mélange optique, une perception par assimilation. Telle une tranche d’agate découverte dans le sol rocheux du territoire, telle la souche d’un arbre centenaire ou le relevé topographique du relief, l’artiste suggère une coupe transversale, faite de rubans successifs colorés, irradiée par la luminosité volcanique de la peinture elle-même. Les lacets sinueux, témoignage de flâneries en bordure du lac, évoquent le cheminement de pensée à l’origine de l’émergence de la composition.

      L’exposition se poursuit par la présentation d’un ensemble de peintures de taille plus réduite, réalisées sur papier entre 2013 et 2015. Les formes simples y sont représentées : le cercle bien-sûr, contenant le carré, le losange, le triangle, figures symboliques par excellence, mais aussi la ligne courbe, l’ondulation, un tracé qui se libère. Par un savant jeu optique de formes et de couleurs associées, l’artiste mise sur la force de la subjectivité et la relativité de la perception chromatique pour permettre une lecture personnalisée, propre à chaque regard. D’une œuvre à l’autre, un puzzle se construit sur chaque rétine vigilante et active. L’usage de pigments fins et saturés, jouant de l’effet lumière du blanc savamment dosé, induit une vibration sensible et personnelle.

      Cette résidence de six semaines dans l’atelier de L’aparté, véritable observatoire sur le territoire, partagée entre moments de solitude et temps de rencontres, a été l’occasion pour l’artiste de donner naissance à une nouvelle dynamique picturale. La construction géométrique normée, déjà familière, s’appuyant sur les outils de tracé comme le compas, la règle ou l’équerre, s’accompagne ici d’une dimension créative plus spontanée et libérée, une évolution en marche, à la mesure du paysage naturel environnant.

      Plaidant l’éloge de la lenteur, le temps nécessairement étiré de la création, celui de la peinture ligne à ligne, trait à trait, celui qui mûrit le travail, Marine Bouilloud convie le spectateur à la même disposition de perception attentive, contemplative, tantôt hypnotique ou onirique. A l’échelle du corps entier ou du regard en particulier, ses œuvres perturbent les certitudes, comme une subtile invitation à la réflexion.

      Morgane Estève, février 2016. Texte écrit dans le cadre des résidences d’artistes de Montfort Communauté et de son lieu d’art contemporain, L’aparté.
    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2016
    • Voir l’exposition

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bossut_gae.jpg
    • 12.02.16 → 10.03.16
      Exposition
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • Une proposition curatoriale de Remi Parcollet, en partenariat avec le Réseau documents d’artistes

      Exposition dans le Project-Room de la galerie Art & Essai, Université Rennes 2


      Du 12 février au 10 mars 2016

      Vernissage le jeudi 11 février à 18h

      • Table-ronde le 12 février à l’Université Rennes 2

      • Lire la publication numérique de Remi Parcollet sur le site du Réseau documents d’artistes : http://www.reseau-dda.org/productions-editoriales/invitations-editoriales.html

      Voir l’exposition fait suite à une invitation éditoriale du Réseau documents d’artistes à Remi Parcollet pour le site reseau-dda.org. Remi Parcollet travaille sur l’histoire des expositions à partir d’approches contemporaines des archives visuelles. En s’appuyant sur le large corpus d’artistes représentés sur les sites Documents d’artistes en régions PACA, Bretagne, Rhône-Alpes et Aquitaine, il a poursuivi son analyse de la documentation photographique des œuvres en situation d’exposition dans le contexte d’une base de données en ligne.

      « Voir l’exposition à la galerie Art & Essai prolonge cette réflexion en s’inscrivant comme un dispositif de monstration. À l’inverse d’une tentative d’exposition dématérialisée, cette mise en espace des bases de données Documents d’artistes évolue de manière processuelle, proposant non plus l’expérience de l’œuvre elle-même mais celle de sa perception lorsqu’elle est exposée à la lumière et aux regards, de sa polysémie et de son image définies au travers du temps et de l’espace. » *

      * Extrait de la note d’intention de Remi Parcollet, janvier 2016

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • THIS OUTSIDENESS

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/jkaeppelin-acb.jpg
    • 12.02.16 → 10.03.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • avec Roger Ackling, Silvia Bächli, Peter Downsbrough, Aurélie Gravelat, Claude Horstmann, Joséphine Kaeppelin, Bernard Moninot et Joëlle Tuerlinckx

      Commissariat : Manifestement Peint Vite/Romain Boulay et Laurence Schmidlin

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      La fonction sécante de la ligne graphique divise autant qu’elle réunit. L’impossible indépendance de ces deux faits (séparation/intégration) l’un par rapport à l’autre est un phénomène propre à une multitude de situations relationnelles. Cette exposition se propose d’interroger cette condition, en particulier la réversibilité de l’espace et la relativité des frontières. Ce qui se joue ici c’est la façon dont toute limite, qu’elle soit abstraite ou physique, artificielle ou réelle, produit à la fois un espace défini par des contraintes et un espace qui en est l’extension.

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      Né à Londres en 1947, Roger Ackling est mort dans le Norfolk en 2014.

      Née en Suisse en 1956, Silvia Bächli vit entre Bâle et Paris.

      Né à New Brunswick dans le New Jersey en 1940, Peter Downsbrough vit et travaille à Bruxelles et à Paris.

      Née en 1982 à La Ferté-Macé, Aurélie Gravelat vit et travaille à Bruxelles.

      Née à Minden en 1960, Claude Horstmann vit et travaille à Stuttgart et Marseille.

      Née à Lyon en 1985, Joséphine Kaeppelin vit et travaille à Bruxelles.

      Né à Le Fay en 1949, Bernard Moninot vit et travaille à Le Pré Saint-Gervais et à Château-Chalon.

      Née à Bruxelles en 1958, Joëlle Tuerlinckx vit et travaille à Bruxelles.

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      Romain Boulay est artiste, commissaire au sein de l’association Manifestement Peint Vite et directeur de la plateforme MilleFeuilles.

      Laurence Schmidlin est historienne de l’art.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • project room : Aurélie Godard

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/aureliegodard-acb.jpg
    • 12.02.16 → 10.03.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • À l’occasion de l’inauguration du 1% artistique d’Aurélie Godard sur le campus Villejean de l’Université Rennes 2, la Galerie Art & Essai est heureuse de consacrer une project room à l’artiste.

      Formée à la Villa Arson de Nice puis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Aurélie Godard développe, depuis plus d’une dizaine d’années maintenant, son travail principalement du côté de la sculpture et de l’installation, tout en menant une réflexion sur la peinture.

      Captivée par les questions d’espace et d’échelle, l’artiste présente à la Galerie Art & Essai une proposition spécifique qui prolonge un tissu de relations et d’influences déjà présent dans ses productions antérieures. Autant maquettes que productions sculpturales, les œuvres exposées oscillent ainsi entre différents paradigmes, et affichent un caractère bricolé qui leur confèrent un potentiel de transformation et de narration. Des chaises, réalisées à l’aide de plaques BA13 hydrofuge vert pâle, sont ainsi installées le long des murs comme dans une salle d’attente, tandis que prend place, au centre de l’espace, une tour verticale démesurée, également produite en BA13, arborant un relief quasi cinétique. Rompue à l’exercice,
      Aurélie Godard
       se livre ici à une nouvelle construction de mémoire de maquettes de bâtiments modernes. L’hommage est cette fois rendu à l’un des immeubles élevé square des Hautes-Ourmes à Rennes par Georges Maillols, dans les années 1950. Inspiré par Le Corbusier et le mouvement du Bauhaus, et impliqué dans quelques 140 projets de construction à Rennes, cet architecte des « Trente glorieuses » avait pour optique d’élever l’immeuble le plus haut de la ville.

      Loin toutefois de vouloir produire une maquette réaliste, Aurélie Godard propose au sein de la project room une adaptation architecturale libre et libérée.

      Née en 1979 à Rennes, Aurélie Godard vit et travaille à Paris.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • project room : “Voir l’exposition”  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/projectroom-voirlexposition-acb1.jpg
    • 12.02.16 → 10.03.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Commissariat : Remi Parcollet, en partenariat avec Documents d’Artistes Bretagne et le Réseau documents d’artistes

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      « Voir l’exposition » fait suite à une invitation éditoriale du Réseau documents d’artistes à Remi Parcollet pour le site reseau-dda.org.

      Remi Parcollet travaille sur l’Histoire des expositions à partir d’approches contemporaines des archives visuelles. En s’appuyant sur le large corpus d’artistes représentés sur les sites Documents d’artistes en régions PACA, Bretagne, Rhône-Alpes et Aquitaine, il a poursuivi son analyse de la documentation photographique des œuvres en situation d’exposition dans le contexte d’une base de données en ligne.

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      Une reproduction photographique est à l’évidence un moyen de connaissance d’une œuvre. Mais la question de la documentation par la photographie des œuvres en situation d’exposition appelle une réflexion plus large sur la photographie comme outil dans le travail de création, qui dépasse les enjeux de conservation, de diffusion et de médiation. Une photographie de vue d’exposition n’est jamais une reproduction, elle se détermine en fonction du temps et de l’espace. Elle est un outil documentaire, après, pendant et même avant l’exposition. La mise en photographie dont l’exposition a toujours fait l’objet permet les « comparaisons » et « vérifications » qui influent, par voie de conséquence, sur sa conception. Dans le contexte de l’éphémère, ces photographies d’expositions, bien souvent substituées aux souvenirs, ne peuvent plus être envisagées comme un médium transparent.

      La multiplication des supports de publication et de diffusion de cette documentation photographique, en particulier avec Internet, facilite la médiatisation de l’exposition mais aussi son archivage et même sa patrimonialisation. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la perception de l’œuvre d’art. On assiste à une décontextualisation impliquant une réinterprétation qui risque bien souvent de modifier la nature de l’œuvre ou le propos de l’auteur.

      Documents d’artistes constitue dans les régions PACA, Bretagne, Rhône-Alpes et Aquitaine, une plateforme de référence pour les artistes et une ressource pour les professionnels. Ces bases de données ont la particularité d’être élaborées en dialogue avec les artistes.

      Concernant la diversité des pratiques artistiques d’aujourd’hui dans leurs rapports à l’exposition, il est singulièrement révélateur d’y observer la place et le rôle des photographies d’expositions notamment vis à vis d’autres documents : photographies d’œuvres, reproductions, notes descriptives, textes, extraits vidéo et sonores.

      Une première approche de ces questions a été développée dans le cadre d’une invitation éditoriale du Réseau documents d’artistes. Cette publication numérique intitulée « Voir l’exposition » a révélé un ensemble de réflexions de nature pragmatique appelant un projet curatorial éponyme.

      Transposer une base de données comme Documents d’artistes sous forme d’exposition permet par un exercice de mise en abîme et de corrélation, de penser les enjeux de représentation des œuvres exposées, de diffusion en ligne et de dématérialisation. L’Atlas Mnemosyne d’Aby Warburg est très certainement un ancêtre des bases de données d’images d’aujourd’hui. Il était destiné à rendre visibles les rapports entre différentes formes, cultures et périodes par la force du montage d’une Histoire de l’art sans texte, le vide qui séparait les images comptait tout autant. Warburg évoquait une « iconologie de l’intervalle » où le vide est un espace de pensée. À la même période Heinrich Wölfflin a initié la pratique de l’historien de l’art par une méthode de comparaison des œuvres pour développer une typologie des styles, basée sur l’usage d’une double projection simultanée de diapositives. La mise en relation des documents, l’élaboration de correspondances, l’analogie, sont ainsi au cœur de la méthodologie en Histoire de l’art. Rapprocher non plus seulement des documents mais des œuvres dans un lieu, un environnement, avec l’objectif de créer du sens, voire de formaliser un discours, correspond à une autre pratique, qui entre alors en résonance, celle du commissaire ou du curateur.

      « Voir l’exposition » s’inscrit comme un dispositif de monstration, à l’inverse d’une tentative d’exposition dématérialisée, cette mise en espace d’une base de données documentaire évolue de manière processuelle proposant non plus l’expérience de l’œuvre elle-même mais celle de sa perception lorsqu’elle est exposée à la lumière et aux regards, de sa polysémie et de son image définies au travers du temps et de l’espace. Le musée imaginaire de Malraux n’avait pas de mur et les images digitales n’ont pas de consistance. Mais voir l’exposition, et pas seulement les œuvres, nécessite une expérience tangible et réflexive, une mise en abîme orchestrée pour transcender le document. Extraire des images, les imprimer pour les inscrire puis les déplacer sur le mur permet de constituer, au-delà de l’interface numérique, de nouvelles configurations, des constellations dont le mouvement entraîne un renouvellement du regard sur les œuvres exposées.

      © Remi Parcollet

       

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      Liste des artistes : Yuna Amand, Maya Andersson, Benoit Andro, Atelier BL119, Virginie Barré, Hervé Beurel, Jean-Marie Blanchet, Etienne Bossut, Pascal Broccolichi, Lucie Chaumont, John Cornu, Jocelyn Cottencin, Sabine Delcour, Marc Desgrandchamps, Marcel Dinahet, Florence Doléac, Laetitia Donval, Antoine Dorotte, Philippe Droguet, Caroline Duchatelet, Laurent Duthion, Simon Feydieu, Francesco Finizio, Nicolas Floc’h, Julie C. Fortier, Aicha Hamu, Laurent Kropf, Pierre Labat, Benoit Laffiché, Jean-Benoit Lallemant, Angélique Lecaille, Laurent Le Deunff, André Léocat, Briac Leprêtre, Arnaud Maguet, Pierre Malphettes, Damien Marchal, Nicolas Milhé, Benoit-Marie Moriceau, Marine Pagès, Bruno Peinado, Emilie Perotto, Aurélie Pétrel, Pugnaire & Raffini, Catherine Rannou, Emmanuel Régent, Pascal Rivet, Muriel Rodolosse, Yvan Salomone, Bettina Samson, Linda Sanchez, Yann Sérandour, Eva Taulois, Jean-Paul Thibeau, Jeanne Tzaut, Arnaud Vasseux, Jacques Vieille, Jacques Villeglé, Sébastien Vonier.

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      Liste des photographes : Anoush Abrar, Stéphane Accarie, Blaise Adilon, Sébastien Agnetti, Vlado Alonso et Baptiste Coulon, Alain Alquier, Pierre Antoine, Hervé Beurel, Charlie Boisson, Etienne Bossut, Pascal Broccolichi, Cyrille Cauvet, John Cornu, Baptiste Croze, Gaëlle Deleflie, Frédéric Deval, Marcel Dinahet, Marc Domage, Antoine Dorotte, Laurent Duthion, Antonin Etard, Cédrick Eymenier, Rebecca Fanuele, Jacques Faujour, Julie C. Fortier, Gae, Isabelle Giovacchini, Patrice Goasduff, Laurence Godart, Laurent Grivet, Olivier Hamery, Claire-Jeanne Jézèquiel, Dieter Kik, Keizo Kioku, Florian Kleinefenn, Jean-Benoit Lallemant, Alain Le Bot, Laurent Lecat, Erwan Legars, Stéphane Le Mercier, Alain Le Nouail, Briac Leprêtre, Jean-Christophe Lett, Salvatore Licitra, Marielys Lorthios, Cary Markerink, Benoit Mauras, Julien Mignot, Aurélien Mole, André Morin, Nicolas Ollier, Henri Perrot, Jean-Michel Petit, Philippe Piguet, Heinz Preizig, Stéphanie Pretnar, Pascal Rivet, Hervé Ronné, Adrien Selbert, Yann Sérandour, Bertrand Stofieth, Erik Sturm, Anders Sune Berg, Eva Taulois, Maxime Thieffine, Nicolas Touzalin, Grégoire Vieille.

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      Historien de l’art contemporain, Remi Parcollet travaille sur l’histoire des expositions. Postdoctorant au Laboratoire d’Excellence « Création Art et Patrimoine » en 2012-2013, il a travaillé à la mise en place du programme histoire des expositions au Centre Pompidou. Il co-dirige la revue Postdocument.

    • EESAB → Site de Quimper
    • 2016
    • Open House 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_eesab_po_a3_v2_www.jpg
    • 10.02.16 → 10.02.16
      Exposition
      EESAB → Site de Quimper
    • 2016
    • IN & OUT – OUT & IN

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/moriceau-2.jpg
    • 06.02.16 → 01.05.16
      Exposition
    • Thomas Huber, Benoît-Marie Moriceau, Claude Rutault, Sarkis

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2016
    • Emmanuelle Huynh & Jocelyn Cottencin A taxi driver, an architect and the High Line

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel2.jpg
    • 06.02.16 → 30.04.16
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2016
    • Jorge Pedro Nuñez Every dodo is not a tree

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/dodo.jpg
    • 06.02.16 → 30.04.16
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2016
    • Francis Raynaud La mer vineuse

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/pied2-2.jpg
    • 06.02.16 → 07.02.16
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2016
    • Emmanuelle Huynh & Jocelyn Cottencin A taxi driver, an Architect and the High line

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2016-Huynh-Cottentin-001-bis.jpg
    • 06.02.16 → 30.04.16
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • A taxi driver, an architect and the High Line is a film trilogy. This is a portrait of the city of New York through three characters and their relationship to space and architecture. The first two characters are human (Phil Moore is a taxi driver, Rick Bell is an architect), the third is a monument: the High Line. The High Line is metaphorically considered a person that passes through the city reveals and provokes the encounter between individuals and stories.

      Films gather physical memories, stories and intimate spaces. Each of them moves between fiction, documentary, performance and poetry. The project is primarily a dialogue with each of the protagonists, a search through their physical memory and personal history. Gestures, movements, paths are identified and deployed in the city. They can be viewed as displaced in their original context. In counterpoint, the perspective on New York focusses on daily activities, work-related gestures and the rhythm of the city.

      A taxi driver, an architect and the High Line is also an artistic adventure shared by a choreographer and a visual artist in which they constantly questions the field of one another. The danced gesture, as discreet and intimate as it is, is the tool for urban experimentation and definition. The video installation’s space and temporality become the support to be turn back into play in the dance performance.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2016
    • Jorge Pedro Nunez Every dodo is not a tree

    • Exposition
    • 06.02.16 → 30.04.16
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Jorge Pedro Nuñez presents a complete, efficient and streamlined installation, balanced, organized that neutralizes the industrial space of the art center. In other words, modernist. And it is indeed on western and south american functionalisms that Jorge Pedro Nuñez builds his profoundly referenced practice, with the humor and irreverence which characterize him.

      In a strictly Latin American tradition, his approach embodies a certain syncretism or (let’s say) tropicalism. It works by mixing influences, colluting universes and aesthetics. It’s a play gathering materials and gleaned objects to create sculptures that should be read as poems manufactured in intransigence. Somewhere between the bourgeois salon and trading bank lobby, the installation creates an elegant and concrete universe, made of mounted metal leaves, geometric carpeting and constructivist sculptures from which emanates a strange magic. Even the title “Every dodo is not a tree” evokes, for sure a tree, but primarily a bird, emblematic victim of European imperialism, now become legendary.

      Without defining Jorge Pedro Nunez as a militant artist – because that is not what the work stands for -, it is not wrong to see in his work a certain postcolonial critique. On the metal canvas are embedded small disks. While approaching , we realize that these are cans. Beyond the anecdote, those are seen here as the pure expression of a globalization responsible for the world’s ills and especially the south. It is the same way, in the sculpture Clouzot Beckett (Picnic), 2015, a screen broadcasts a loop extracted from Clouzot’s Le Salaire de la Peur which described in 1953 the hellish conditions of oil extraction in Venezuela.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2016
    • Francis Raynaud La mer vineuse

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2016-Francis-Raynaud-027bis.jpg
    • 06.02.16 → 30.04.16
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • The waves that navigates Francis Raynaud are made of wine, then. The young artist ’s Mer Vineuse is an invitation to drunkenness : a solitary journey in troubled waters. The generous display postulates a joyful and drunk odyssey. We dive indeed in a semiotic maelstrom that combine and confront forms as diverse as a rainwater collection tank with a sculpture, a bizarrely high ancient triclinium or a spider web in cut metal.
      The exhibition is a dive into the material in the literal sense as Francis Raynaud claims a posture of the artist engaged in his body and in his gut. However the form is always at stake in a symbolic universe that bases a intimate and visceral narrative. There is thus something enjoyable in Francis Raynaud’s experience but one soon realizes that the journey he invites us to is much more dangerous than it seems at first.
      The exhibition thus unfolds as a classical tragedy in which protagonists and decorations engage in a risky dance. These iconoclastic works become apparently simple poems-objects which build a jubilant complexity, drunkenness as there are multiplied.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Véronique Joumard, Des aimants

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2-IMG_42121.jpg
    • 30.01.16 → 10.04.16
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    •  

      A travers une pratique fondée sur une approche renouvelée des matériaux l’artiste repense tour à tour la peinture, la photographie et la sculpture dans leur rapport au processus d’apparition des images. Pour cela, elle prend en compte de manière systématique l’espace d’exposition et donc l’espace du spectateur.

      Commissaire de l’exposition : Judith Quentel

    • Les ailes de Caïus
    • 2016
    • My own private Ground Zero. Richard Volante

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/galerie_net_plus_richard_volante_my_own_private_ground_zero_bolivie_4241-1024x577-1.jpg
    • 25.01.16 → 08.04.16
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • À l’ombre, portée…

      Chapitre un : Tridimension

      Trois photos, trois paysages

      Chez Richard Volante, le révélateur est comme l’eau-forte de la gravure. L’acide creuse le métal et l’encre pénètre le papier. Les trois images sont telles que le photographe les a vues. Elles sont brutes, juste agrandies, sans artifice, sans couleur, sans recadrage, sans traitement numérique. Elles intègrent la longue histoire du paysage classique et romantique de Ruysdael à Constable en passant par Jongkind (1).

      Richard plante son décor. La nature est là, apparemment seule. Mais la « ruine » romantique y est bien présente (2). Elle existe dans la facture de l’image qu’il fabrique, pas dans la trace d’un bâtiment dégradé dont il ne resterait que quelques pierres, vestiges d’une civilisation oubliée. Le romantisme transpire ici dans cette façon dont le photographe dégrade les noirs et les matières.

      Les trois paysages structurent la scène de l’exposition. L’auteur nous dit : quelque chose va se passer ici, devant vous. Quelque chose va avoir lieu. On est dans Mystères à Twin Peaks (3). On attend que quelque chose arrive. On ne sait pas quoi mais on est sûr, si l’on se prête au jeu, que ça va arriver.

      Richard a planté le décor, maintenant il lui faut un sujet. N’importe quel sujet. Peu importe lequel, juste un sujet prétexte à faire, prétexte à photographier, prétexte à exister.

      Photographier pour exister. Le prétexte ici est un voyage en Bolivie. Ça aurait pu être en Palestine, ça aurait pu être en Argentine mais là c’est la Bolivie. Le décor est planté, le sujet est planté, alors l’aventure peut commencer.

      Chapitre deux : Bidimension

      Le décor est à prendre dans deux sens. D’abord le paysage, les trois paysages dont nous venons de parler, mais il ne faut pas omettre la mise en scène de l’exposition dans ce lieu.  L’artiste a tiré de grands formats. Les photographies/affiches sont marouflées sur le mur. On entre physiquement dans l’image : pas le choix.

      On est en Bolivie, mais on pourrait être à Londres en 1966 comme Thomas dans le film d’Antonioni (4). Thomas, Rick Deckard (5), John Difool (6), Richard Volante a la dégaine du baroudeur, du détective de classe R qui va chercher malgré lui quelque chose que personne ne voit, ne connaît.

      Pas plus que nous il ne sait ce qu’il cherche, mais ce qu’il sait c’est qu’il est sûr qu’il y a quelque chose à trouver, alors il creuse. Et comme Thomas dans Blow Up, creuser c’est agrandir, chercher à percer le mystère de l’image en la faisant exploser. Quand il a flairé la piste il ne va plus lâcher la pioche. Il va agrandir, agrandir, agrandir encore pour trouver l’objet cause de ce qu’il pressent. Parfois, pour piocher plus profond, il photographie à nouveau le détail en bout de pixel pour agrandir encore.

      À force d’agrandir, en bon détective, Richard met tout à plat. À force de triturer l’image, la profondeur disparaît, les formes s’aplatissent. Pour chercher le mystère de ce qui le pousse à photographier, il sort l’image du paysage. Son mode opératoire, son enquête écrase l’espace. Restent alors des ombres qu’il porte à notre regard, qu’il nous livre brutes d’agrandissement, plates et noires. Les sujets ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, des traces de ce qu’ils ont été à un moment de leur vie, pour l’œil du photographe qui a décidé de les figer en appuyant sur le bouton d’une mécanique. Ils ne le savent plus eux-mêmes, ce qu’ils étaient à ce moment là. L’ont-ils d’ailleurs jamais su, qu’ils ont été sujets ? Combien de fois nous-mêmes avons-nous été sujets involontaires de photographes ?

      Pourtant, ces ombres que Richard nous donne à voir n’auraient jamais existé sans ces personnes, sans ces sujets. Elles ne sont que des fantômes, une mémoire plate, noire et figée de leur double en épaisseur, en couleur et en mouvement. Mais, plus que tout, elles sont la trace de la vie dont elles portent la mémoire.

      Chapitre trois : Origines

      Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle (7),  décrit ainsi l’invention du dessin : « Un jeune homme aime une jeune femme. Il doit partir à la guerre. Ses chances de retour sont celles de la loterie de la guerre. Les jeunes amants se retrouvent une nuit avant le départ de l’infortuné, dans une grotte à l’abri des regards du groupe. Il fait sombre. Ils font du feu pour se voir. La jeune femme voit l’ombre portée de son aimé sur la paroi rupestre. Elle a peur d’oublier ce visage qu’elle aime tant. Elle a peur de le perdre. Elle a peur que le temps n’efface son souvenir. Elle prend alors un charbon de bois dans le foyer. Elle trace le contour de l’ombre portée du visage du jeune homme. Le cerne noir sur la paroi gardera dans sa mémoire la trace de la vie qu’elle a aimée » (8).


      Pascal Quignard, dans La nuit sexuelle, commente l’histoire de Pline : « Non seulement l’art veut l’absent mais il obtient commande de la mort » (9).

      Épilogue

      Les outils ont changé depuis le charbon de Pline. Fusain, gravure, photo, vidéo, transmissions numériques… les hommes ne cessent de les perfectionner. Mais depuis que les hommes savent qu’ils sont mortels, sont-ils vraiment si différents de ceux d’aujourd’hui ? Richard Volante perpétue avec ses photos la quête de Thomas, Rick, John et Charles, ce que Marcel a si bien nommé dans un monument  de la littérature : « La recherche » (10).

      1a – Salomon Van Ruysdael, né vers 1602, Naarden – mort le 3 novembre 1670, Harleem, est un peintre de paysage néerlandais.

      1b John Constable, né le 11 juin 1776 à East Bergholt (Royaume-Uni), mort le 31 mars 1837 à Londres, est un peintre paysagiste britannique.

      1c Johan Barthold Jongkind, né à Lattrop (Pays-Bas) le 3 juin 1819 et mort à Saint-Egrève (France) le 9 février 1891, est un peintre, aquarelliste et graveur néerlandais.

      2 – Dans la conception romantique, le paysage est le « reflet de l’âme ».

      3 – Twin Peaks ou Mystères à Twin Peaks est une série américaine créée par Mark Frost et David Lynch.

      4 – Blow-Up est un film britanno-italo-américain de Michelangelo Antonioni, sorti en 1966 et inspiré d’une nouvelle « Las babas del diablo » de Julio Cortázar. Palme d’or au Festival de Cannes en 1967.

      5 –  Rick Deckard est un personnage de fiction interprété par Harrison Ford dans le film Blade Runner, film américain de science-fiction réalisé par Ridley Scott et sorti en 1982. Son scénario s’inspire assez librement du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? écrit par Philip K. Dick. Il se situe à Los Angeles en 2019 et met en scène un ancien policier qui reprend du service pour traquer un groupe de répliquants, androïdes créés à l’image de l’Homme.

      6 – John Difool est un personnage de fiction créé par Alexandro Jodorowsky et dessiné par Mœbius dans la série de bande dessinée L’Incal, en 1981. C’est un détective douteux, anti-héros par excellence, entraîné dans une quête intergalactique qui le dépasse mais dont il est malgré lui le centre.

      7 – L’Histoire naturelle est une œuvre en prose de 37 livres de Pline l’Ancien, qui souhaitait compiler le plus grand nombre possible d’informations et de culture générale indispensables à l’homme romain cultivé. Elle est publiée vers 77, du vivant de son ami l’empereur Vespasien.

      8 – Nous savons, grâce à Pline, que le premier peintre fut donc une femme.

      9 – La Nuit Sexuelle, Pascal Quignard, Flammarion, 2007.

      10 – Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, souvent évoqué sous le titre « La Recherche », est un roman, écrit entre 1906 et 1922. Plutôt que le récit d’une série d’événements, cette œuvre s’intéresse non pas aux souvenirs du narrateur mais à une réflexion sur la littérature, sur la mémoire et sur le temps où le narrateur (qui est aussi le héros du roman) découvre le sens de la vie dans l’art.

      Texte de Loïc Bodin

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Site internet : www.richardvolante.com

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2016
    • Cécile White, Empreinte carbone

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/C.WHITE_Empreinte-GENERATIONS-72dpi.jpg
    • 22.01.16 → 05.02.16
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Dans ses différentes créations picturales, Cécile White recherche la trace, l’impression, le verbe dans une image. Si ce ne sont des lettres à proprement parlé, ce seront des impressions mécaniques (tampons batik en bois, monotype…) ou des influences des arts ethniques tel que l’art aborigène ou de la région du Mithila en Inde (série de peintures Bestiaire imaginaire, 2013). Ou bien encore la trace du pinceau chinois qui rappelle la calligraphie ponctuée d’aquarelles vives en 2014 avec Histoire d’adjectifs, qui s’est mue en une Histoire de verbes pour un projet éditorial. Ces grandes encres l’amenant une nouvelle fois aux mots, au livre.


      A L’aparté au sein du domaine de Trémelin, elle continue à explorer ce travail autour de la trace en le cristallisant sur l’empreinte de l’arbre. La trace déposée sur le papier de riz par l’encre ou l’acrylique évoque le squelette du vivant : arbre et homme. Dans une actualité toujours de plus en plus pressante autour des sujets liés à la préservation de la planète, l’arbre en est un symbole fort.

      En exerçant une pression physique sur une souche d’arbre Cécile White symbolise la pression humaine sur les ressources naturelles, d’autant plus quand on y peut voir les traces de tronçonneuse. Aucune des souches qu’elle utilise n’est retravaillée, poncée. L’empreinte réalisée est brute, elle traduit l’état dans lequel elle a trouvé l’arbre. L’artiste nous livre ces empreintes brutes telles quelles ou les assemble pour créer une nouvelle empreinte matérialisant le lien créateur qui réside entre l’arbre et elle, entre la nature et les hommes.

      « L’empreinte carbone » traduit la marque laissée par les activités humaines dans l’atmosphère ; l’arbre épongeant cette marque.

      Le travail présenté à L’aparté remet en scène les mêmes acteurs : arbres et hommes, pour souligner leur interaction à effet également créateur et soulever un questionnement : Et vous-même, quelle est votre empreinte, quelle trace souhaitez-vous laisser ?
    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Evelise Millet, Tropisme

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/10599231_1039349669449003_196960174223035231_n.jpg
    • 22.01.16 → 12.03.16
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Evelise Millet

    • L’IMAGERIE
    • 2016
    • Travel in contemporary photography

    • Exposition
    • 16.01.16 → 19.03.16
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • La collection du Musée de La Roche-sur-Yon

      « La collection de photographies contemporaines du Musée de La Roche-sur-Yon comporte aujourd’hui plus de 200 œuvres, des années 1970 à nos jours, avec la particularité d’être axée sur la photographie dite « plasticienne ».
      Cette collection, atypique pour un musée de taille modeste, s’est constituée à partir de 1983, le choix de la photographie étant à l’époque à la fois audacieux et astucieux. La ville de La Roche-sur-Yon, qui venait tout juste de reprendre en main la direction de son musée, antérieurement sous la responsabilité scientifique de la Conservation départementale des musées de Vendée, souhaitait renouer avec les acquisitions d’art contemporain. Or, les musées équivalents de la région – en particulier Cholet, Les Sables d’Olonne – avaient déjà opté pour des orientations artistiques spécifiques – l’abstraction géométrique pour le premier ; la figuration libre pour le second – et les moyens financiers de la municipalité ne lui permettaient guère d’envisager un musée d’art contemporain encyclopédique à l’instar du Musée des Beaux-arts de Nantes.
      Ainsi, compte tenu de son exiguïté (le musée se trouvait toujours dans le bâtiment originel du XIXe siècle et aucun projet d’extension ou de déplacement n’était à l’ordre du jour à l’époque) et de ses moyens non extensibles, le choix de la photographie contemporaine parut-il pertinent…
      Il convient du reste d’ajouter que le médium photographique était alors le nouveau terrain d’expérimentation d’un certain nombre d’artistes qui y voyaient une alternative intéressante à la peinture, permettant de rester dans le champ de la figuration et de la narration, tout en travaillant à partir d’un medium moderne.

      Les œuvres qui ont été acquises durant ces années sont aujourd’hui des pièces historiques ; et de nombreux artistes présents dans la collection du musée de La Roche-sur-Yon et dans l’exposition de l’Imagerie comme Andy Warhol, Cindy Sherman, Christian Boltanski etc., sont également représentés dans les grandes collections publiques françaises (le Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou, le Fonds national d’art contemporain, de nombreux Fonds régionaux d’art contemporain, etc.) et étrangères (Tate Modern de Londres, MoMA de New York, Whitney Museum of American Art, Ludwig Museum de Cologne, etc.).
      Les œuvres héritées de ces premières années d’existence de la collection photographique forment le socle des futures évolutions de la collection, selon les grands thèmes précédemment développés : la photographie de mise en scène, autour de l’intime, la question du paysage, les réflexions sur les caractéristiques propres au médium photographique. La plupart des pièces de la collection ont été acquises au bon moment, alors que leurs prix étaient encore abordables ; aujourd’hui, constituer une telle collection serait impossible pour un musée comme celui de La Roche-sur-Yon !

      Toutefois, depuis le début des années 2000, le musée a renoué avec les achats de photographies : les acquisitions récentes se sont plus particulièrement organisées selon deux grandes directions, aux frontières poreuses : le thème de l’urbain et le travail sur les modes de prise de vue particuliers et les évolutions récentes du médium photographique, renouant avec l’intérêt originel pour les « images fabriquées ».
      Hélène Jagot, Directrice du Musée de La Roche-sur-Yon

    • Le Bon Accueil
    • 2016
    • Tomoko Sauvage Hyalin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ts.jpg
    • 15.01.16 → 14.02.16
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Hyalin, qui signifie « qui a la transparence du verre » tente de rendre au mieux l’esprit du travail poétique et sonore de l’artiste Tomoko Sauvage qui viendra au bon accueil pour sa première exposition en Bretagne. !Ligne!

      L’eau, la glace et la porcelaine sont les trois principaux éléments qu’utilise l’artiste pour créer des atmosphères sonores hivernales et sereines ou la transparence de l’eau, l’aspect diaphane de la porcelaine viennent donner forme aux sonorités cristallines créées par les gouttes d’eau glacées venant s’écouler dans les bols de porcelaines amplifies.

      L’artiste propose au visiteur de prendre le temps d’être à l’écoute de chaque goutte d’eau irrésistiblement attirée par l’attraction terrestre, de guetter sa chute jusqu’à sa rencontre sonore avec la surface de l’eau.

    • Atelier d’Estienne
    • 2016
    • Lee Soo Kyong Suh Poung / Vent de l’Ouest

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LSk.jpg
    • 15.01.16 → 06.03.16
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Première rencontre avec une œuvre, avec une artiste. La temporalité domine, celle qu’offrent l’œuvre et l’artiste. Soo Kyoung Lee a choisi de présenter des œuvres récentes, de dévoiler l’ici et maintenant, d’incarner à la fois l’expérimentatrice et celle qui découvre l’expérimentation. Mais remontons le temps, avant l’exposition et ses révélations. Dans ses peintures, tout commence avec une surface monochrome qui est conçue pour recevoir différents éléments, autant d’organes qui donnent son existence à l’œuvre.

      « Ils ont regardé Matisse » était le postulat d’une exposition organisée en 2009 au Musée Matisse au Cateau-Cambrésis. Elle présentait notamment le travail de Barnett Newman, qui intéresse tant Soo Kyoung Lee. Cette dernière perçoit alors pleinement la force décorative – au sens positif du terme – de Matisse et accepte dans le même temps sa propre ambivalence picturale, ses « natures mortes innommables . » Toutefois, à la composition qui pourrait se contenter d’être simplement séduisante, Soo Kyoung Lee ajoute un élément perturbateur.
      Or, depuis peu, cet élément trouble l’ordre déterminé par l’artiste jusque là, à savoir l’organisation d’un espace pictural strictement défini par le cadre du tableau. Ces éléments ajoutés se libèrent, sont coupés, sortent du tableau, et donnent un nouveau rythme à l’ensemble. Les réalités du tableau se démultiplient. Les éléments jouent un rôle différent selon le format de l’œuvre. Dans les grands formats, ils flottent dans le monochrome. Dès que le format s’amoindrit, les enchevêtrements s’imposent par leur présence. Le récent triptyque renvoie à un autre espace qu’elle ne cesse de couper et de manipuler. Se pose de cette façon la question de l’autonomie de chacun des panneaux. Ce tableau renvoie également aux œuvres du Trecento et du Quattrocento, dont plusieurs reproductions accompagnent l’artiste dans son atelier.

      La question de la transparence qui s’imposait déjà dans son œuvre s’ouvre de nouveau. Une question, des questions, dans quelle direction aller ? Après toute période intense, l’arrêt nécessaire et la reprise de la peinture par l’intermédiaire de petits formats, rares chez l’artiste. « La peinture pour les nuls », comme elle les désigne facétieusement, afin d’insister sur ce moment intermédiaire où l’on doute de tout, y compris de sa propre capacité à peindre. Il s’agit plutôt une peinture d’expérimentation où tout est permis, rien n’est arrêté, et qui fonctionne comme un tout. Ces petits formats, ces « laboratoires », sont comme autant de pages d’un carnet de réflexion. Et le dessin dans tout ça ? Les formes se déploient sur la surface blanche de la feuille, offrant de nouvelles réflexions, « le papier me donne ces sensations de familiarité, d’affection ». Basculements progressifs du monochrome au brossé, éléments qui troublent et animent les toiles, enchevêtrements, superpositions, rythmes qui s’inversent selon les formats et techniques employés, constituent les strates de ce quelque chose que l’on doit prendre le temps de voir.

      Fanny Drugeon, avril 2015

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Point de vue

    • Exposition
    • 12.01.16 → 12.03.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Isabelle Arthuis, Robin Collyer, Cueco, Bernard Frize, Raymond Hains, Bethan Huws, Fabrice Hyber, Bertrand Lavier, Frédérique Lucien, David Mach, Tony Matelli, Maria Nordman, Barbara Probst, Pascal Rivet, Gérard Schlosser

      Les relations de l’art et de la nature forment un thème ancien et très vaste. Il est abordé ici selon la question du point de vue, celui qu’adopte l’artiste, et celui qu’il va offrir au spectateur. Quatre voies se dessinent dans l’ensemble d’œuvres réunies pour la galerie Pictura, la traversée du paysage (Maria Nordman), la transcription du paysage (Cueco, Bernard Frize, Bertrand Lavier, Frédérique Lucien, Pascal Rivet, Gérard Schlosser), le dialogue entre nature et culture (Isabelle Arthuis, Bethan Huws, Fabrice Hyber, David Mach, Tony Matelli), et le regard photographique (Robin Collyer, Raymond Hains, Barbara Probst), qu’il soit le fruit d’un patiente construction ou d’un hasard productif. L’exposition propose diverses expériences esthétiques comme autant d’« états » du dialogue de l’homme avec la nature.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2016
    • Catherine Boitier, Carré-couleur-forme

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Catherine-Boitier.jpg
    • 09.01.16 → 05.03.16
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Catherine Boitier développe un travail d’expérimentation sur la couleur et le carré ; ce dernier est brisé et explosé en 4 éléments de puzzle. De cette exploration de la forme se dégage une dynamique
      géométrique inattendue.

    • Le Volume
    • 2016
    • Jean-Benoît Lallemant “Séance Publique”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Séance_Publique_JeanBenoitLallemant_LeVolume.jpg
    • 07.01.16 → 04.02.16
      Exposition
      Le Volume
    • Jean-Benoit Lallemant

    • L’art dans les chapelles
    • 2015
    • Deux diplômés des Beaux-Arts de Lorient investissent deux chapelles le temps d’un week-end.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/afficheoffacb.jpg
    • 19.12.15 → 20.12.15
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Julier Le Toquin et Nicolas Balais

      Deux diplômés des Beaux-Arts de Lorient investissent deux chapelles, le temps d’un week-end.
      Julie Le Toquin présentera des photographies à la chapelle Saint-Drédeno (Saint-Gérand) et Nicolas Ballais un travail de dessins dans la chapelle Sainte-Noyale (Noyal-Pontivy)

      Et Samedi 19 à 17h30, concert de musique de chambre au Théâtre des Halles de Pontivy, donné par les élèves de 3ème cycle du Conservatoire de musique et danse de Pontivy Communauté.

      Événement réalisé sur proposition des Amis de L’art dans les chapelles, en partenariat avec L’art dans les chapelles et l’École Européenne Supérieure d’art de Bretagne – Site de Lorient www.eesab.fr/lorient

      Nous remercions les mairies de Noyal-Pontivy, Pontivy, Saint-Gérand, Pontivy ainsi que Pontivy communauté pour leur participation à cet évènement.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2015
    • Le Off des amis de l’art dans les chapelles, Julie Le Toquin, Nicolas Ballais

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/afficheoffacb.jpg
    • 19.12.15 → 20.12.15
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Deux diplômés des Beaux-Arts de Lorient investissent deux chapelles en pays de Pontivy (56), le temps d’un week-end.
      Julie Le Toquin présentera des photographies à la chapelle Saint-Drédeno (Saint-Gérand) et Nicolas Ballais un travail de dessin dans la chapelle Sainte-Noyale (Noyal-Pontivy)

      Et samedi 19 à 17h30, concert de musique de chambre au Théâtre des Halles de Pontivy, donné par les élèves de 3ème cycle du Conservatoire de musique et danse de Pontivy Communauté.

      Événement réalisé sur proposition des Amis de L’art dans les chapelles, en partenariat avec L’art dans les chapelles

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Philippe Durand, Vallée des Merveilles 2

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2-Phlippe-Durand-Vallée-des-Merveilles-2-web.jpg
      Phlippe Durand Vallée des Merveilles 2, 2015 © Philippe Durand
    • 18.12.15 → 28.02.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Photographique, l’oeuvre de Philippe Durand englobe le monde dans une géographie mouvante, à échelle variable. Une grande partie de son travail porte sur l’espace public, sur les traces d’expression que l’on peut y trouver, collages auto-générés, graffitis et stratifications, objets posés et déplacés.
      Considérant la Vallée des merveilles (parc national du Mercantour) comme un proto-musée en plein air, sans artiste, sans commissaire, sans public ni communication, l’artiste en fait le lieu d’un développement de son
      travail, dans une nouvelle dimension spatiale et temporelle.

      Présentée pour la première fois au Frac Bretagne du 18 décembre 2015 au 28 février 2016, l’exposition Vallée des Merveilles 2 déploie les enjeux de cette recherche, appliquant à un site hautement historique et symbolique, divers moyens de représentation dont certains issus de l’industrie des loisirs de masse.
      Dominée par le mont Bégo, classée monument historique depuis 1989, la Vallée des Merveilles, à 2 500 mètres d’altitude, abrite un patrimoine archéologique exceptionnel, des milliers de gravures réalisées vers 3 000 avant Jésus-Christ.  Ce sanctuaire à ciel ouvert paraît dédié à un «couple divin primordial», la déesse terre et le dieu taureau. Épargné par sa difficulté d’accès, le site comporte cependant des graffitis apparus au fil des siècles, dus à des bergers, soldats, voyageurs… Bien qu’interdites formellement depuis 1954, de nouvelles inscriptions continuent de surgir en regard des gravures datant de l’âge du bronze.

      Le projet de Philippe Durand consiste à réaliser une documentation tant de ces inscriptions que de certains blocs rocheux gravés afin de restituer ces derniers sous la forme de sculptures gonflables, c’est-à-dire des objets davantage utilisés par les parcs d’attraction que dans un contexte muséal. Il s’agit de recréer ainsi «copie de l’original», de recomposer une topographie du lieu, et de confronter dans un même espace d’exposition gonflables, films et photographies réalisés sur place.

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Peter Hutchinson

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/PeterHutchinson_Isolated-Environment_0488-PETERLAUER-web.jpg
      Peter Hutchinson Isolated © Peter A. Hutchinson Environment
    • 18.12.15 → 28.02.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Première exposition d’envergure en France, le Frac Bretagne organise une monographie de l’artiste Peter Hutchinson du 18 décembre 2015 au 28 février 2016, dont le commissaire est Gilles A. Tiberghien.

      Né en 1930 en Angleterre, Peter Hutchinson est une figure historique du monde de l’art, l’un des représentants
      majeurs du Land art (ou Earth Art) à la fin des années soixante. Le travail de Hutchinson se caractérise par un intérêt très singulier pour le vivant et par des préoccupations écologiques qui le font considérer aujourd’hui comme un précurseur. Botaniste de formation et destiné à des études d’agriculture, Hutchinson entre assez tardivement dans le monde de l’art où il se lie d’amitié avec Robert Smithson, Nancy Holt, Sol LeWitt, Vito Acconci, Dennis Oppenheim. Discret, voire marginal, il participe cependant à des expositions d’importance comme Ocean Project au MoMA avec Dennis Oppenheim, ou Ecological Art dans la galerie de John Gibson à New York.
      A partir de 1973, Hutchinson est souvent identifié au Narrative Art, lancé par John Gibson, un courant dont le représentant le plus connu en France est Jean Le Gac.

      En même temps il poursuit une activité de « sculpteur », créant des objets tri-dimensionnels qui évoquent des paysages ou la science-fiction, un genre dont il fut, avec Robert Smithson, amateur, et qui demeure pour lui une vraie
      source d’inspiration.

      Enfin son intérêt pour la botanique et l’organique est constant depuis ses expérimentations sous-marines ou ses décompositions et moisissures, dont le travail sur le Volcan Paricutin en 1971 est l’épisode le plus connu, jusqu’à ses nombreux collages qui s’inspirent souvent d’images prises dans son jardin de Provincetown.
      L’exposition, qui débutera par l’évocation du jardin de l’artiste reproduit à l’échelle 1/1 sur les murs de la première galerie, abordera l’ensemble de ces aspects.
      Pour accompagner cet évènement un livre sera publié, sous la direction de Gilles A. Tiberghien, par les éditions
      Gilles Fage. Il comprendra quelques inédits de l’artiste, des textes de Camille Paulhan, Alexandre Quoi, un long
      entretien avec Gilles A. Tiberghien, complétant ainsi le portrait d’un artiste dont la première oeuvre fut, et reste en
      un sens, un jardin.
      Commissaire : Gilles A. Tiberghien

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • L’Épais Réel (Into The Real)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image_affiche.jpg
    • 11.12.15 → 21.02.16
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Bas Jan Ader, Dominique Blais, Katinka Bock, Simon Faithfull, Nicolas Floc’h, Ellie Ga, Giovanni Giaretta / Renato Leotta, Július Koller, Helen Mirra, Abraham Poincheval, Thomas Salvador, Jessica Warboys, Guido van der Werve

      The group exhibition L’Épais Réel  ( Into The Real ) focuses on artists’ relationships with the elements and the tangibility of the world. It explores the need to plunge into the depths of things if a work of art is to emerge: the urge to veer from immobility to action. Bringing together tumultuous travels and stationary journeyings, it investigates the place of sensory experience in our lives.

      To plunge or not to plunge? What kind of energy, what kind of courage does it take for the artist to initiate this contact with things? What makes willpower an artistic channel, and how does experience induce form? What is the role of the test, of danger?

      Bas Jan Ader is a focal point and an inspiration for this exhibition. Lost at sea in the pursuit of his art, this iconic figure sought out form in the confrontation between his body and the materiality of the world; a seeking that finds contrasting echoes in the works on show.

      Forming two magnetic poles, these works gradually call the artist’s presence into question.

      The first pole comprises works in which the artist directly subjects his body to the test of the elements. Despite their seeming, paradoxical fluidity, the works of Thomas Salvador and Guido Van der Werve involve a real challenge, not to say a risk. Giovanni Giaretta and Renato Leotta’s film speaks of disappearance, those of Nicolas Floc’h and Bas Jan Ader of resistance. Other artists, like Abraham Poincheval and Simon Faithfull push the boundaries of the impossible in walks above the clouds or at the bottom of the sea.

      Július Koller provides a centre of gravity for the exhibition in anti-performances revolving around minimal situations. The resultant photographic work offers unsolved enigmas that resituate the creative act and the artist’s presence as a kind of starting point.

      The works belonging to the second of these magnetic poles are traces, or the outcomes of a process. Among them are the pinhole photos of Ellie Ga, who lived on a ship trapped in the ice of the polar night; they bring to the exhibition a silent present whose blacks make visible the thickness of the air around her. Helen Mirra, an artist who walks, seeks in her imprints a relationship with the passing of the hours; Jessica Warboys’ processual paintings sound out the painterly potential of the sea; and Katinka Bock’s film tests the density of the waters and investigates the way things disappear.
      Dominique Blais’s sound installation, based on natural radio frequencies collected in Norway’s Svalbard archipelago, expunges, one might say, the memory of his presence, in an inaudible relaying of a beyond beneath our hearing level. Here the experience of reality literally and metaphorically leaves its stamp on artist and work alike.

      The exhibition comes to ground in all these places: in the tenuousness of a tidal turn, on the fine line between uncertainty and act – just where the centre of gravity goes haywire and deliberately, meaningfully signals reality.

       

      _

      Curators: Ariane Michel, associate artiste to Fendre les Flots (Breaking the Waves) season and Sophie Kaplan, director of La Criée
      Production: La Criée centre for contemporary art, Rennes
    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Marc Didou, Juste une illusion

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1.-Gisant-détailweb.jpg
      Marc Didou, Gisant (détail) © Marc Didou
    • 11.12.15 → 06.03.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Diplômé de l’école des beaux-arts de Brest en 1987, Marc Didou est un artiste qui s’exprime entre la sculpture, le dessin, la photographie. Il agrège à une pratique de matériaux dits classiques, fer, bronze, bois, des technologies plus inusitées telle que l’imagerie médicale à résonance magnétique. Prenant source dans le réel, attachées à une représentation de la figure humaine, ses recherches s’élaborent et se donnent à voir à travers de constants allers retours entre la 2e et la 3e dimensions, un mouvement qui implique activement le spectateur. Tant par ses processus que ses artefacts, l’oeuvre de Marc Didou construit une méditation sur l’existence et la place de l’homme dans le monde.

      À la galerie de Rohan, l’artiste prend le parti d’une exposition en deux séquences au plus près des possibilités offertes par la configuration du lieu. Introduite par une oeuvre d’acier et de lumière qui évoque littéralement le double (Junon, Junon division), la première salle est dédiée à un ensemble qui intègre un travail de décomposition de l’image, et sollicite durablement l’attention du visiteur pour l’engager à capter une autre réalité. Ainsi de l’installation: Enigme de l’air liquide, qui s’émancipe de l’origine usuelle des matériaux la constituant (bonbonnes d’air liquide) pour dématérialiser une frêle image tournant sur elle-même, ou encore de Gisant, réplique en acier et en quasi lévitation d’un corps humain, obtenue par un surprenant détour par la science.

      Dans la seconde salle, le travail du sculpteur est mis en évidence à travers un vocabulaire qui rappelle les gestes premiers : matrice, objets en creux et en relief, ronde bosse, etc., et des matériaux très divers : acier, fonte de fer, béton. Comme pour mieux mettre à distance l’intervention de la main, Marc Didou fait cependant de ses sculptures de véritables « pièges » à image, laquelle image se révèle par le déplacement du spectateur (Forme extraite (archéologie)) ou l’utilisation d’une surface réfléchissante, l’inox poli miroir, pour Deux objets sur une table.

      L’exposition, Juste une illusion, offre à Marc Didou un contexte nouveau pour faire le point, un état de sa recherche, pour les visiteurs elle est l’occasion de découvrir et d’explorer l’univers singulier d’un artiste contemporain.
      Commissaire : Catherine Elkar, directrice du Frac Bretagne

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Une histoire du livre d’artiste australien

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2_gg-section-artist-books-collectionlight.jpg
    • 10.12.15 → 03.03.16
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • MARINA ABRAMOVIC, IAN BURN, ROBERT COONEY, JAN DAVIS, DALE FRANKS, NOREEN GRAHAME, IAN HOWARD, ROBERT JACKS, MARIA KOZIC, PETER LYSSIOTIS, ROBERT MACPHERSON, JENNIFER MARSHALL, MILAN MILOJEVIC, MEL RAMSDEN, ROBERT ROONEY, MICHAEL PHILLIPS, KEN SEARLE, ALEX SELENITSCH, NOEL SHERIDAN, JUDY WATSON.

      Organisée en partenariat avec la grahame galleries + editions de Brisbane, cette exposition s’attache à examiner un genre peu étudié et peu représenté en Europe à travers une sélection d’ouvrages historiques et contemporains provenant d’Australie.

      FEATURING / MARINA ABRAMOVIC, IAN BURN, ROBERT COONEY, JAN DAVIS, DALE FRANKS, NOREEN GRAHAME, IAN HOWARD, ROBERT JACKS, MARIA KOZIC, PETER LYSSIOTIS,  ROBERT MACPHERSON, JENNIFER MARSHALL, MILAN MILOJEVIC, MEL RAMSDEN, ROBERT ROONEY, MICHAEL PHILLIPS, KEN SEARLE, ALEX SELENITSCH, NOEL SHERIDAN, JUDY WATSON.

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Christmas Print

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB8.jpg
    • 04.12.15 → 08.01.16
      Exposition
      Lendroit éditions
    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • gina pane

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ginapane©photo_anne_marchand.jpg
    • 27.11.15 → 22.01.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • La Galerie Art & Essai est heureuse de présenter une exposition personnelle de l’artiste gina pane, figure centrale de l’art corporel et plus largement de la scène artistique des années 1970-1980 en France.

      Conçue tel un voyage, l’exposition propose un cheminement – ni thématique, ni chronologique, ni médiumnique – au travers d’un ensemble d’œuvres choisies pour refléter, dans sa globalité, la carrière de l’artiste : des premières peintures très fortement marquées par l’abstraction géométrique (1964-1967) ; aux installations et actions in
      situ
       menées dans la nature avec pour seul témoin un photographe qui cadre les gestes et les postures poétiques de l’artiste dans le paysage (1968-1970) ; aux actions à forte charge symbolique, réalisées en public et ritualisées autour de la blessure, mais aussi pensées pour être retranscrites et recomposées photographiquement dans des « Constats d’actions » (1971-1979) ; jusqu’aux « Partitions », dernières productions sculpturales de l’artiste inspirées par la vie des saints, des martyrs et de la figure du Christ (1980-1989).

      Montrées les unes en regard des autres au sein de l’espace d’exposition, les huit œuvres donnent ainsi à voir la cohérence conceptuelle et formelle du vocabulaire plastique minimal et corporel de gina pane, au croisement du sacré, du politique et du questionnement identitaire, entre terre et ciel.

      Prolifique, gina pane a pratiqué, avec une aisance égale, la peinture, le dessin, la sculpture, l’installation, l’« action1 » ou encore la photographie dans le cadre d’une collaboration étroite avec Françoise Masson, photographe de toutes les actions avec qui l’artiste anticipe la mise en images au moyen d’un ensemble de dessins préparatoires, de textes et de pré-photographies. Elle a eu recourt à un nombre conséquent de matériaux sélectionnés pour leurs qualités intrinsèques et leurs portées symboliques (terre, bois, verre, marbre, cuivre, fer, laiton, rouille, feutre), mais aussi à des objets tantôt ludiques comme des jouets d’enfants, tantôt réconfortants comme des plumes, tantôt tranchants comme des verres brisés ou des lames de rasoirs. Toutefois, c’est véritablement son propre corps que l’artiste érige comme matériau principal de sa création et instrument d’un nouveau langage : celui de l’art corporel, dès la fin des années 1960 et ce jusqu’à la fin des années 1970. « Toute ma création est matérialisée directement par mon corps en tant que principal matériau et outil de mes concepts », écrit gina pane dans ses notes. Et c’est avec ce dernier qu’elle s’attachera à explorer/expérimenter le monde et ses limites, comme jamais aucun(e) autre artiste ne l’a fait avant elle.

      Celle, dont le souhait premier était de réveiller les esprits de la torpeur anesthésiante des médias, a su bâtir un mythe et nous léguer une œuvre ouverte et intemporelle, solaire et vibrante, radicale et visionnaire, généreuse et sincère, féminine sans être féministe, toujours d’une grande poésie et en quête d’une éternelle communion avec le public.

      « C’est à VOUS que je m’adresse parce que vous êtes cette « unité » de mon travail : L’AUTRE. »

      gina paneLettre à un(e) inconnu(e), 1974

      _

      1. gina pane préférait le terme d’« action » plus à même de retranscrire l’idée de processus qui est au cœur même de sa démarche, à celui de « performance » qu’elle jugeait trop démonstratif.

       

       

      Née en 1939 à Biarritz, de mère autrichienne et de père italien, gina pane quitte l’Italie en 1961 pour étudier à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Elle fréquente l’Atelier d’Art Sacré d’Edmée Larnaudie, et finit par s’installer définitivement dans la capitale. Parallèlement à sa pratique artistique, gina pane enseigne la peinture à l’École supérieure des beaux-arts du Mans de 1975 à 1990. En 1978, elle crée et anime un atelier de performance au Centre Georges Pompidou. Elle décède en mars 1990 à Paris des suites d’une longue maladie. Présente dans d’importantes collections privées et publiques, son œuvre – célébrée par les historiens, les critiques et les artistes – est aujourd’hui redécouverte par le grand public. Plusieurs de ses pièces sont actuellement montrées dans l’exposition « Là où commence le jour » au LaM – Lille Métropole, musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut dans le cadre de lille3000 Renaissance (jusqu’au 10 janvier 2016), et d’autres seront présentées au Centre Pompidou Metz à l’occasion de l’exposition « Sublime » (de février à septembre 2016).  Trois expositions personnelles seront également consacrées à l’artiste en 2016 : au MUSAC – Musée d’art contemporain de Castille-León en Espagne (« gina
      pane
       Revisited », 23 janvier – 24 avril 2016), à la galerie kamel mennour à Paris (« gina pane », 11 mars – 16 avril 2016) et à la galerie l’Elefante à Trévise en Italie (« gina pane », 19 mars – 24 mai 2016).

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • Project room : Jérémy Demester

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/vindanjou1.jpg
    • 27.11.15 → 22.01.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Pour sa project room à la Galerie Art & Essai, Jérémy Demester présente ses toutes dernières productions picturales intitulées Vin d’Anjou : trois tableaux de format orthogonal, couverts de nombreuses couches de peinture et glacis industriels. Tous sont fixés sur des châssis en laiton qui, tantôt se détachent de la surface murale pour s’incliner d’un côté ou de l’autre, tantôt reposent sur deux doigts en bronze.

      Comme dotés d’une pulsation propre, ces tableaux métalliques, de prime abord monochromes, s’animent de reflets holographiques au gré des déplacements du visiteur, et de la lumière qui les nourrit. Pièges visuels, objets alchimiques, surfaces mirifiques, ces peintures nous captivent en déclinant de subtiles variations colorées allant du gris au bleu, en passant par le rose et l’or.

      Un ensemble de gravures, cette fois figuratives, sont montrées en regard : des « vierges éparpillées », « des madones pointillistes, qui [pour reprendre les propos de Richard Leydier] donnent la sensation d’être constituées de pigments qu’un simple souffle suffirait à faire disparaitre de la surface du papier ». « En réalité [nous dit l’artiste] lors de son assomption, le corps de la Vierge exploserait dans l’espace, révélant ses viscères ».

      Ainsi, des toiles holographiques aux gravures, Jérémy Demester poursuit son projet qui est de peindre la couleur de nos sangs.

      _

      Jérémy Demester vit et travaille à Paris. Récompensé par le Prix « Aurige Finance » en 2014 et tout récemment par le Prix des Félicités des Beaux-arts de Paris, il a fait partie de l’exposition collective « Minéral » en juin dernier à la galerie Max Hetzler de Paris. Jérémy Demester expose actuellement à l’ENSBA de Paris, dans le cadre de l’exposition collective « Les Voyageurs » (commissaire : Hou Hanru, jusqu’au 3 janvier 2016) ; ainsi qu’au musée de la Fondation Zinsou à Ouidah au Bénin, dans le cadre d’une exposition personnelle, « Original Zeke » (jusqu’au 10 janvier 2016).

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2015
    • sans artifice

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/invitation-OK.jpg
    • 20.11.15 → 29.11.15
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Gabrielle Cadaze, Pierre Feuvrier, Anaïs Gauthier, Pénélope Greene, Isabelle Keraudran, Guanglei Si, Quentin Yvelin

      7 étudiants de 5ème année exposent leurs recherches plastiques à la grande Poudrière, de Port-Louis (56).

      une expérience d’accrochage collectif, une rencontre avec le public, à l’orée de cette dernière année d’étude, qui se terminera par le diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP).
      N’hésitez pas à venir les rencontrer…
    • 2016
    • Ailleurs ici, une proposition d’Elvan Zabunyan

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-95.jpg
      Ailleurs ici
    • 14.11.15 → 14.02.16
      Exposition
    • Michelle Dizon, Andreas Maria Fohr, Renée Green, Thierry Lefébure, Trinh T. Minh-ha, Caecilia Tripp.

      Collective, cette exposition est une expérience subjective qui s’appuie sur la mise en relation d’œuvres d’art s’intégrant simultanément dans un cadre de recherche et dans un espace amical. Ce dernier point permet de saisir l’importance de la rencontre comme origine d’une réflexion sur un travail artistique et accorde à l’échange par la parole une place prépondérante.

      Ailleurs ici est né du désir de précisément réunir ici, au Quartier, des propositions visuelles qui racontent l’histoire du déplacement culturel. Ce déplacement est d’abord physique — l’artiste se trouve dans un lieu et y enregistre des images —  ; mais il est aussi politique et poétique — l’artiste pense le présent de la culture qu’il interroge et en fait une forme filmique, photographique, sculpturale, littéraire. Ce sont les œuvres qui sont le point de départ du dialogue qu’initie l’exposition. Les Music for (prepared) Bicycles (d’après John Cage et Marcel Duchamp) de Caecilia Tripp, dont les deux étapes se déroulent respectivement à Bombay (2012) et à New York (2013), intègrent la déambulation urbaine dans deux villes aux sonorités complexes qui font écho à celles des bicyclettes créées par l’artiste. Old Land New Waters (2007) de Trinh T. Minh-ha convoque, sous la forme d’un diptyque, la réalité contemporaine d’un Vietnam originel, spirituel et historique où le travail des femmes sur l’eau transforme la grâce fluide en majestueuse résistance politique. La double projection proposée par l’artiste est un essai engagé où le médium numérique se dissout comme d’infinies particules d’eau. C’est par l’eau que commence la vidéo Perpetual Peace réalisée par Michelle Dizon aux Philippines en 2013, l’artiste se déplace en glissant sur la surface aquatique pour observer avec radicalité le mouvement d’un pays, pour saisir la densité d’une histoire contrariée. Le Space Poem #2 est composée des mots de Laura, un personnage que Renée Green a créé en 2009 pour son exposition au Maritime Museum de Greenwich-Londres. Fidèle à une méthode de recherche minutieuse, l’artiste pose les vers sur les bannières pour former un poème fragmenté qui renvoie à l’eau et à l’imaginaire le plus profond porté par la mer. Images mentales abstraites, interrogations tranchantes, ces mots constituent le socle d’une pensée qui navigue  ; les bannières dans l’espace sont autant de voiles qui appellent le vent. Le déplacement dans l’installation d’Andreas Maria Fohr existe par les points de contact conceptuels qu’il crée dans l’espace qu’occupent ses travaux. Objets, images, sculptures, peintures murales, vidéos, textes, la corrélation entre les médiums agit comme un frottement nucléaire, moléculaire, cellulaire qui provoque au final une étrange explosion/implosion qu’il faut saisir à l’instant où la lumière se produit. La lumière est aussi ce qui meut Thierry Lefébure dans ses déplacements photographiques. En parcourant les paysages les plus divers en Europe occidentale et orientale, aux Amériques, en Asie, en Afrique, il regarde comment le lieu traversé peut s’imprimer sur la surface rayonnante de sa pellicule argentique. Ce qui est saisi avant et après la prise de vue est associée à la lumière qui devient très souvent le déclencheur de l’image à naître. Présentées pour la première fois sous la forme d’affiches de grand format, quinze images des dix dernières années ouvrent Ailleurs ici accompagnées du portrait d’un arbre intemporel de Jean-Baptiste Camille Corot (Paysage de Bretagne,1860-1865, prêté par le Musée des beaux-arts de Quimper) et d’une maquette de bateau en résonance avec les ex-votos marins.

      L’idée du déplacement qui structure l’exposition se fonde sur la possibilité de penser «  l’ailleurs  » ici, maintenant, mais aussi de renverser la perspective et les points de jonction.

      «  Ici  », «  Ailleurs », deux adverbes dont l’étymologie latine désigne respectivement un endroit précis (hic) et un autre lieu (aliore). Sans hiérarchiser les espaces, l’exposition propose de privilégier une rencontre en créant une simultanéité de temporalités. C’est au cœur d’une oscillation, «  comment effectuer le déplacement entre le «  ici  » et l’«  ailleurs  »  ? et vice versa  ?  », que l’on cherche à saisir ce qui se joue dans la distance qui sépare géographiquement, politiquement, culturellement, métaphoriquement les deux lieux à appréhender selon la position que l’on occupe dans le monde. Car il ne s’agit pas de déterminer ce qu’est le «  ici  » ou l’ «  ailleurs  » (ils sont partout là à chaque instant) mais bien l’espace qui les lie ou les éloigne. Puisque le déplacement d’un point à un autre peut être multiple et évoquer à la fois le voyage, la migration, l’exploration, l’exode, ce qui fait le lien de toutes ces conditions est le mouvement nécessaire qui s’y rattache.

      L’exposition souhaite solliciter plusieurs «  ailleurs  » pour les faire naviguer vers le «  ici  » que représente le Quartier et la ville de Quimper, en convoquant à travers les lignes et la mémoire, la longue histoire de la Bretagne dans le commerce maritime à l’époque coloniale.

      Les travaux des artistes précédemment présentés viennent physiquement d’ailleurs et, s’ancrant dans l’espace d’exposition, proposent une conversation. Travailler cette notion de lieu dans sa translation permet de réfléchir à la façon dont l’idée allégorique du «  voyage  » est aussi une façon de découvrir, d’explorer mais aussi d’observer, d’étudier ce qui se joue dans les ondes par l’expérience du déplacement et dans les sillons d’une pensée critique qui s’adosse plus que jamais à l’extrême violence de l’actualité en s’inscrivant dans les interstices d’une Histoire tourmentée. À la manière d’une vague marine, l’exposition portera l’idée contrastée de force et de fluidité, de décentrement et d’aller retour, de turbulence et de persévérance pour poser un regard aiguisé sur la réalité contemporaine du monde aujourd’hui, «  ailleurs  » et «  ici  », «  ailleurs ici  ».

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2015
    • Shake what your mama gave you

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Geo_Passerelle_web.jpeg
    • 12.11.15 → 26.11.15
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Marie Bette, Marion Bailly-Salin, Nicolas Desverronnières, Nicolas Floc'h, Nicolas Momein, Valentin Ferré, Capucine Vever, Catherine Rannou, HeHe, Julie Morel, Laurent Tixador

      L’exposition présente une sélection de pièces réalisées durant trois années d’expérimentations, de résidences et de propositions plastiques au sein de Géographies variables, projet de recherche de l’EESAB, inscrit dans le programme « territoires extrêmes ».

      Géographies variables réunit une vingtaine de praticiens (artistes, étudiants, critiques, commissaires, philosophes) et s’attache à questionner la pratique artistique dans des conditions géographiques ou symboliques extrêmes.
        Commissariat : Etienne Bernard, directeur de Passerelle, Centre d’art contemporain, Roxane Jean, diplômée de l’EESAB et Julie Morel, artiste et enseignante à l’EESAB, responsable du projet.
    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Exposition Un continent chronophage : jardin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/etourneau1.jpg
    • 12.11.15 → 28.11.15
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Morgan Azaroff, Matthis Berchery, Luc Borthayre, Paul Cottet-Dumoulin, Alice Delanghe, Alix Doyen, Valentin Gabelier, Charly Graviassy, Pauline Guemas, Eunice Labor, Rémi Lapouble, Gaspard Le Guen, Angèle Manuali, Thomas Portier, Eva Reboul, Alisson Schmitt, Shankar Lestrehan

      Une exposition de travaux d’étudiants des 3e, 4e et 5e années option Art réalisées suite au workshop organisé par Luc Larmor et Kristina Solomoukha avec Jochen Dehn, artiste, Anne-Lou Vicente et Raphaël Brunel, critiques d’art et commissaires d’exposition, co-fondateurs de la revue Volume.

       

      Le Praticable va devenir pendant la durée de l’exposition, un point nodal situé à la convergence de destinations, d’interventions réalisées dans des lieux urbains revisités, investis, décalés. Des paroles, des gestes, des rencontres (parfois improbables), des rumeurs, des fragments d’objets et des traces de passage dont on pourra retrouver la résonance tout au long de l’exposition.

    • Frac Bretagne
    • 2015
    • Corps

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FISCHER-_-Sans-titre-Los-Angeles-Portrait-n34-95693-web.jpg
      Roland Fischer, Sans titre (Los Angeles Portrait n°34), 1993, Collection Frac Bretagne © ADAGP, Paris 2015. Crédit photo : Édition-Galerie Sollertis
    • 09.11.15 → 17.12.15
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Larry Deyab, Roland Fischer, Harrell Fletcher Briac Leprêtre, Anne et Patrick Poirier

      Pour sa nouvelle saison de partenariat avec le Frac Bretagne, l’AMAP propose en ouverture une réflexion autour du corps et plus singulièrement du portrait.
      Thème de prédilection enseigné dans les académies, il est ici l’occasion d’une déclinaison sous différentes formes.
      Photographie, aquarelle, peinture s’invitent dans cette proposition à visée pédagogique pour engager le dialogue et
      démontrer la force évocatrice du sujet.

    • Les Moyens du Bord
    • 2015
    • Multiples#10, salon de la petite édition d’artiste

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-Multiples10-800x800.jpg
    • 07.11.15 → 08.11.15
      Atelier
      Les Moyens du Bord
    • Depuis dix ans, l’association Les Moyens du Bord organise ce rendez-vous autour de la petite édition d’artistes afin de faire découvrir des œuvres originales et accessibles, qui témoignent du parcours de leurs auteurs. Ce salon accueille une soixantaine d’artistes et collectifs dans différents lieux de Morlaix : l’école du Poan Ben, l’Hôtel de l’Europe, la médiathèque Les Ailes du Temps, les Moyens du Bord et le Musée de Morlaix. Véritable laboratoire autour de la petite édition, Multiples donne lieu à de nombreuses initiatives : expositions, rencontres avec des artistes, ateliers, soirée « Brassage poétique », lectures et projections.

      Pour les dix ans de Multiples, l’association va éditer plusieurs multiples ainsi qu’une sérigraphie de Jacques Villeglé imprimée par Alain Buyse et coéditée avec le Musée de Morlaix.

       

    • Artothèque de Vitré Communauté
    • 2015
    • Bernard Lallemand, Salto arrière

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/B-LALLEMAND-EROS-II.jpg
    • 07.11.15 → 27.12.15
      Exposition
      Artothèque de Vitré Communauté
    • Le Volume
    • 2015
    • Une maison chaque jour

    • Exposition
    • 06.11.15 → 17.12.15
      Exposition
      Le Volume
    • Guillaume Castel

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2015
    • Project room: Caroline Molusson, Je ne suis pas sûre d’être là. Parcours Métrange – expositions / Carte blanche à Contrefaçon

    • Exposition
    • 26.10.15 → 13.11.15
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Le Festival Court Métrange offre une carte blanche au collectif Contrefaçons pour l’organisation d’un parcours d’expositions dans la ville de Rennes. Dans le cadre de la 12e édition du Festival Court Métrange, intitulée Territoire des songes, le collectif Contrefaçons propose un ensemble d’expositions et d’événements permettant d’interroger le réel et ses différentes interprétations. En déplaçant la question du simulacre, il s’agit de penser la fiction et le rêve comme des vecteurs possibles du vrai et l’imaginaire comme une nouvelle dimension du réel, permettant d’en élargir sa perception.
      Avec son installation sonore intitulée Ronde de nuit, Caroline Molusson invite à la contemplation. Découlant de réflexions sur la perception, le travail de l’artiste entraîne le spectateur à travers ses sensations, questionnant le rapport que nous entretenons à l’espace et à notre propre corps. La performance qu’elle réalise interroge l’émotion et l’intime à travers la suspension, les arrêts, les silences. Le mouvement comme parole du corps est alors mis en jeu.

      Performance vendredi 23 octobre – 18h
      Je ne suis pas sûre d’être là, 15′.

      Née en 1976, Caroline Molusson vit et travaille à Nantes. Elle est représentée par la galerie Ilka Bree à Bordeaux.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Philippe Durand, cinéma neige

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/basse-def2.jpg
    • 23.10.15 → 10.01.16
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Artiste photographe, Philippe Durand construit son corpus depuis 1994 en se jouant des signes urbains de notre environnement, en s’intéressant à l’envers du décor autant qu’aux vitrines, aux paysages naturels ou artificiels. En écho à l’exposition « Vallée des Merveilles 2 » qu’il prépare à Rennes et à Sète, l’EBA présente une nouvelle série qui emprunte aussi au paysage et à sa structure. à l’instar d’un collage, chaque image s’attache à révéler des formes découpées ou générées par de la neige, confrontant ainsi l’infiniment lent du minéral à l’infiniment vite de la neige. Les tirages photographiques relèvent d’un procédé lenticulaire produisant une sensation de relief ou qui changent en fonction de l’angle de vue du spectateur.

    • 40mcube
    • 2015
    • Jean-Charles Hue, Lágrimas Tijuana

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Lagrimas_JC-HUE-15.jpg
    • 23.10.15 → 29.11.15
      Exposition
      40mcube
    • Jean-Charles Hue pratique l’immersion dans des communautés ou des groupes de personnes constitués. Ces immersions lui permettent de filmer dans le temps des personnes et des situations, rushes à partir desquels il réalise ensuite des films qui peuvent prendre la forme de courtes vidéos présentées dans des lieux d’exposition comme de longs métrages qui sortent en salles de cinéma. Il réalise notamment plusieurs films dans un groupe ethnique yéniche où il a retrouvé ses origines, comme Y’a plus d’os (2007), La BM du Seigneur (2010) ou Mange tes morts. Tu ne diras point, récompensé par le prix Jean-Vigo en 2014 et le prix France Culture cinéma des étudiants en 2015. Ses films s’apparentent à des documentaires ou à de pures fictions, souvent à la limite des deux, entretenant le doute sur le fait que les scènes soient jouées ou enregistrées sans que le réalisateur n’intervienne.
      Pour son exposition au Frac Bretagne à l’invitation de 40mcube, Jean-Charles Hue présente deux nouveaux films. Depuis plusieurs années il se rend au Mexique, à Tijuana, où il suit un couple rencontré lors de l’un de ses voyages. Lágrimas Tijuana, titre de l’exposition, est aussi celui de l’un des films présentés, dans lequel il suit le quotidien de ce couple, composé de menus larcins et de consommation de crack (crystal). Le film, à la fois tout en brutalité – celle, palpable, de la vie de ses protagonistes – et tout en nuance, évoque en quelques dialogues et quelques scènes les autres activités, bien plus redoutables, impossibles à filmer et difficiles à montrer, de l’homme en question qui n’est autre qu’un tueur à gage.
      Par ce principe simple de l’ellipse, par un choix d’images et un montage précis, Jean-Charles Hue parvient subtilement à parler d’une réalité sans en faire ni du spectaculaire, ni du sensationnel, ni du voyeurisme. Il évite également tout ethnocentrisme et montre simplement la complexité et la diversité humaine, celles d’un monde dans lequel aucun manichéisme n’est possible.
      L’exposition propose une mise en espace radicale dans la salle en forme de trapèze du Frac. Lágrimas Tijuana fait l’objet d’une très grande projection sur l’un des murs à l’extrémité de l’espace. Sur le mur opposé, soit à plus de 40 mètres, est présenté Crystal Bullet. Ce second film silencieux et mélancolique, est un portrait de femmes qui habitent Tijuana et qui semblent vivre entre deux mondes, celui cruel de Tijuana et un autre monde inventé pour survivre.
      Ce choix de présenter en vis-à-vis ces deux films laisse un vaste espace où se déploie l’univers de Jean-Charles Hue, et dans lequel le spectateur peut à son tour évoluer.
      Anne Langlois

    • 40MCUBE
    • 2015
    • GENERATOR #1

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_frac_generator_visuel1.jpg
    • 23.10.15 → 29.11.15
      Exposition
      40MCUBE
    • Camille Bondon, Rémi Duprat, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Camille Tan

    • 40mcube
    • 2015
    • Generator #1

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_frac_generator_visuel2.jpg
      Exposition au Frac Bretagne-Commissariat: 40mcube
    • 23.10.15 → 29.11.15
      Exposition
      40mcube
    • Camille Bondon, Rémi Duprat, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Camille Tan

      L’exposition réunit et présente le travail des artistes de la première promotion de GENERATOR, programme de
      professionnalisation initié par 40mcube qui permet chaque année à quatre jeunes artistes de se consacrer
      entièrement à leur pratique pendant sept mois. Derrière des formes variées, des préoccupations communes
      apparaissent dans les pratiques respectives de Camille Bondon, Rémi Duprat, Aurélie Ferruel & Florentine
      Guédon et Camille Tan.
      Camille Bondon s’intéresse à l’organisation et aux matérialisations de la pensée. Son travail prend la forme de
      performances, de textes, d’éditions. Pour accueillir ces formes temporaires, immatérielles, discrètes, Camille
      Bondon a conçu un ensemble de sculptures-mobiliers modulaire qui lui permet de créer l’espace nécessaire à
      ce qu’elle nomme ses exercices de parole. La question de la trace, également au coeur de ses recherches, l’a
      menée à éditer l’un de ses carnets de notes quotidiennes, qui rend visible son processus de travail.
      Camille Tan réalise un autre type d’inventaire, qui prend la forme de sculptures, de dessins et de photographies.
      Durant GENERATOR, il a ainsi mis en place un mode de production qui consiste en la collecte de
      matériaux hétéroclites rejetés à proximité de son atelier puis leur transformation et leur assemblage dans une
      vaste installation évolutive, Mon jardin japonais.
      Rémi Duprat présente plusieurs oeuvres liées à l’habitat nomade, mettant en évidence la survivance et persistance
      de certaines techniques de construction. S’intéressant à des pratiques culturelles – habitudes, coutumes,
      techniques – d’horizons et d’époques variés, il crée des rapprochements qui se concrétisent dans
      ses installations par la cohabitation de photographies documentaires ou mises en scène, de dessins et de
      sculptures. Le savoir-faire et la technique, centraux dans son travail, lui permettent de reproduire des objets,
      ancestraux ou contemporains, artisanaux comme industriels, et de les confronter.
      Aurélie Ferruel & Florentine Guédon réalisent des performances inspirées de différentes traditions rurales,
      rituels, pratiques, confréries de leurs régions d’origines comme de contrées plus lointaines. Ces performances
      les amènent à utiliser différentes techniques artisanales comme la céramique, le tissage, la couture, le travail
      du bois… pour réaliser les costumes et objets de leurs performances. Pendant les sept mois passés en Bretagne,
      elles se sont intéressées aux coiffes et aux danses, qu’elles ont liées à une danse de séduction d’une
      ethnie africaine. Ce travail de recherche a donné lieu à la confection d’un costume complet, la réalisation d’un
      travail chorégraphique et d’une performance à huis clos qui a été filmée.
      Ainsi les oeuvres de Camille Bondon, de Rémi Duprat, d’Aurélie Ferruel & Florentine Guédon et de Camille Tan
      tissent un paysage passant du rural à l’urbain, de la construction de la pensée aux techniques et pratiques
      traditionnelles.
      Anne Langlois

      Commissariat d’exposition: 40mcube

    • Lendroit éditions
    • 2015
    • Pisitakun Kuantalaeng, ImpossiBKK Dream

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB3.jpg
    • 22.10.15 → 21.11.15
      Exposition
      Lendroit éditions
    • L’IMAGERIE
    • 2015
    • François Méchain, Lieux d’être(s)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/François_Méchain_Dragon_football_Shunde_2015.jpg
    • 20.10.15 → 05.12.15
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2015
    • Arrière-Saison 2015

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/David-Droubaix.jpg
    • 18.10.15 → 13.12.15
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • David Droubaix, “Les Heures”


      A partir de récits, de faits divers et d’évènements liés à la politique, la culture ou la science, David Droubaix réalise des installations où réalités factuelles et fictionnelles s’interfèrent. A travers ces oeuvres, l’artiste questionne la société de l’image, où le faux et le vrai, le virtuel et le réel s’interpénètrent et entrainent un monde équivoque.
      Dans le cadre des expositions d’automne, David Droubaix présente une installation inédite qui combine photographies, objets liés au patrimoine breton et dispositif muséal. En partenariat avec le Musée de Bretagne.

      Olivier Lemesle, “X”!
      Rectangles, grilles et motifs récurrents constituent l’alphabet plastique de l’artiste qu’il reformule et éprouve inlassablement sur des supports aux textures et aux formats différents. Il applique également un principe de relecture à quelques-unes de ses peintures qu’il transfert sur des petits formats  pour faciliter le stockage et le transport. Il adapte ainsi les oeuvres à la taille de l’espace d’exposition. Par la relecture et l’adaptation aux questions matérielles, Olivier Lemesle développe de nouveaux concepts. Il inclut à son univers pictural de nouvelles pratiques comme le carnet et le pliage.

      Yuna Moret, “Dérive”
      Yuna Moret associe différents médiums et techniques dans des installations où fiction et réalité se croisent. Gravure, peinture, dessin et volume communiquent. Ils constituent des parcours qui invitent le spectateur à appréhender la notion de territoire dans sa dimension la plus large.
      “Dérive” est un projet amorcé en 2010. A travers cette exposition ludique et imagée, l’artiste questionne le territoire comme espace géopolitique où l’homme et son désir insatiable de conquête transforme en permanence le monde.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2015
    • Estèla Alliaud, La forêt était encore relativement là

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/estela_alliaud_photo_3.jpg
    • 16.10.15 → 11.12.15
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Le travail d’Estèla Alliaud s’attache en premier lieu à la fréquentation patiente et assidue des espaces dans lesquels elle est invitée à exposer, dans la perspective d’habiter le plus justement un lieu, de percevoir et décrypter les possibilités offertes par ses caractéristiques propres, que ce soit en termes d’architecture, de volume, de panorama ou de luminosité. Ce temps d’immersion coïncide également avec l’observation minutieuse d’un ensemble de phénomènes qu’elle cherche à exploiter, dans une logique souvent expérimentale, à travers des situations en partie déterminées par un geste simple, dépourvu de tout effet d’annonce et de parti pris spectaculaire. Ainsi au Pavillon à Pantin, reporte-t-elle les mouvements de la lumière sur le mur à l’aide d’épingles dont l’ombre portée forme, le temps d’une apparition fugace qui échappera dans la plupart des cas au visiteur, un alignement parfait (Ligne d’horizon, 2013), ou reproduit-elle sur des plaques de verre découpées, superposées et simplement posées au sol, les fragments du ciel aperçus depuis la vitrine de la galerie PapelArt (Le Ciel, même, 2014). Ce jeu sur la transparence et le regard porté vers l’extérieur s’exprime également à travers une œuvre logiquement intitulée Fenêtres dans laquelle l’artiste dépose le carreau d’une fenêtre contre celle, plus grande, d’un autre espace, imposant ainsi un cadre dans le cadre tout en suggérant un déplacement métaphorique de point de vue et de paysage.

      Infimes, presque imperceptibles, de l’ordre de l’inframince cher à Duchamp, ces œuvres réalisées avec une grande économie de moyen et à l’échelle du corps de l’artiste délaissent les bavardages pour mieux se concentrer sur le transitoire, les passages d’un état à un autre, sur ces moments de basculement qui relèvent autant de la disparition que de la trace. A l’image de La Forme empruntée (2014) pour laquelle Estèla Alliaud moule le plafond d’une cave avant d’exposer le résultat sur le sol du niveau supérieur, l’empreinte tient une place essentielle dans son travail. Elle fonctionne à la fois comme négatif d’une forme et comme procédé d’apparition d’un nouvel agencement, comme retournement de situation et de sens*.

      On comprend alors à quel point l’approche sculpturale de l’artiste peut être envisagée en termes photographiques, qu’ils impliquent la lumière, le cadrage, le fragment ou le négatif. Lors de sa résidence à L’aparté à Iffendic, Estèla Alliaud dépose des draps dans l’étang tout proche et intercale des planches de contreplaqué entre l’une des façades ajourées du bâtiment et le mur aveugle de la salle d’exposition pour expérimenter, à l’abri du regard, l’action de l’eau et du soleil sur ces matériaux devenus surfaces potentielles de révélation, marqueurs de son temps de présence sur les lieux. Minutieux et précis, relevant parfois du relevé, les procédés de l’artiste traduisent également un goût prononcé pour le processus, laissant volontiers les formes advenir (ou non) par elles-mêmes. Estèla Alliaud convoque par ailleurs la photographie dans sa pratique de la sculpture, s’inscrivant à sa manière dans la longue histoire qui, de Constantin Brancusi à Gabriel Orozco, lie ces deux médiums. Souvent à la limite du noir et blanc, déployant tout un nuancier de gris, les clichés réalisés par l’artiste fonctionnent comme des outils spéculatifs** venant figer un mouvement, un geste, un équilibre précaire et instable nés de manipulations diverses au sein de l’atelier. A la vidéo, trop narrative et à même de capter l’intégrité d’un processus, l’artiste préfère l’image fixe qui vient saisir l’instant, conserver l’état éphémère d’une forme. Chez elle, le fragment revêt une vertu esthétique qui tour à tour se fait indice et embrayeur de situations qu’il revient à chacun de décrypter et de s’approprier.
      Raphaël Brunel

      * Georges Didi-Huberman, La Ressemblance par contact. Archéologie, anachronisme et modernité de l’empreinte, Paris, Les Éditions de Minuit, 2008.
      ** Voir le texte de Marguerite Pilven sur le travail d’Estèla Alliaud dans le catalogue The Solo Project, Basel, mars 2013.

    • Artothèque de Brest
    • 2016
    • Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot, C’est déjà demain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Corentine_le_Pivert_Nicolas_Gerot.jpg
    • 15.10.15 → 10.01.16
      Exposition
      Artothèque de Brest
    • Exposition de Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot, à l’Artothèque du Musée des Beaux-Arts de Brest, du 15 octobre 2015 au 10 janvier 2016.
      Vernissage le mercredi 14 octobre à 18h30, suivi à 19h30 d’une performance musicale des deux artistes.
      Soucieuse de prolonger sa mission de soutien à la jeune création, l’artothèque propose pour la deuxième année consécutive une carte blanche à des jeunes artistes. Cette année, elle accueille le travail de Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot. Dans la galerie de l’artothèque, ils présentent un ensemble d’oeuvres inédites produites pour l’exposition. Ils s’aventurent même au sein de la collection permanente du musée en livrant une interprétation toute personnelle d’une oeuvre d’un peintre de paysage néerlandais du 17e siècle Bartholomeus Breenbergh. Dans le cadre du partenariat initié avec BASE, projet artistique mené par Documents d’Artistes Bretagne et L’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne qui diffuse sur internet les productions de récents diplômés de l’EESAB, ce rendez-vous annuel propose de porter un regard sur les pratiques contemporaines du dessin.

      Nés en 1987 et 1983, diplômés de l’École Supérieure d’art de Brest en 2012 et 2011 Corentine et Nicolas vivent et travaillent à Rennes. « Nous entretenons avec lui des rapports complexes. Il nous échappe, nous en manquons souvent, parfois il semble long, plus rarement extensible. Le réveil sonne : c’est déjà demain.» Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot.

    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2016
    • C’est déjà demain, Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot, espace documentaire de ddab

    • Exposition
    • 14.10.15 → 10.01.16
      Exposition
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • En parallèle de l’exposition C’est déjà demain de Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot à l’Artothèque du Musée des Beaux-Arts de Brest, Documents d’Artistes Bretagne présente dans son espace documentaire l’œuvre Paysage et jardin suspendu, 2014.

      Plus d’information sur Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot : http://base.ddab.org/corentine-le-pivert-nicolas-gerot

       

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Nous ne sommes pas des numéros

    • Exposition
    • 12.10.15 → 23.10.15
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Paul Delprat, Arthur Escabasse, Pol Dubot, Danqing Wang, Agathe Denis et Douaud Marine

      “Nous ne sommes pas des numéros” tel était le titre de l’Atelier de Recherche et de Création (ARC) qui s’est tenu au cours de l’année scolaire 2014-2015 à l’EESAB-site de Rennes. Ce titre est issu de la célèbre phrase lancée par le héros de la série télévisée britannique “ Le Prisonnier ”, en fin de générique.
      L’idée de cet ARC est née lors de l’atelier menée par l’artiste Marina Carranza au printemps 2014, à la Chartreuse de Valbonne (Gard) et qui réunissait des étudiants des écoles supérieures d’art de Rennes, Tourcoing et de l’Ecole de Mont Cotton (Bagnols-sur-Cèze), lors de la seconde édition du Festival Trace(s) dédié aux Arts Numériques.
      Des étudiants ont alors souhaité poursuivre le travail engagé sur la programmation informatique mais en l’élargissant à la question des rapports entre l’art et la technologie. À l’époque où le problème de la surveillance des citoyens par les Etats se pose, la référence à la série Le Prisonnier visait directement le rôle de la technologie et l’univers de fantasmes et d’attentes qu’elle suscite. Des automates du XVIIIème siècle à l’avènement des techniques de communication électriques puis électroniques, un ensemble d’évolutions a été abordé au travers de documents historiques, de textes, d’oeuvres d’art, de films ou de séries télévisées. L’articulation entre les techniques elle-mêmes et l’imaginaire qu’elles suscitent étant au coeur de la réflexion.

      Les étudiants étaient issus des options Art et Design de l’école. Toute liberté d’inspiration étant laissée, chaque étudiant a choisi ses outils et son projet, ce qui explique la variété de propositions : De la radio à galène à la gravure sur plexiglass, du mapping à la programmation avec GPS, du dessin au dispositif musical interactif…

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2015
    • Kevin Cummins, Joy Division et Daniel Meadows, The free photographic omnibus

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Daniel-Meadows-basse-définition.jpg
    • 10.10.15 → 12.12.15
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Au début des années 70, Daniel Meadows fait partie des acteurs du mouvement pour une photographie indépendante au Royaume-Uni, rompant avec la tradition et insufflant de nouvelle énergies. Sa pratique est complexe, passionnée et souvent autobiographique. En 1973-74, alors jeune hippy aux cheveux longs, il réalise des images depuis un autobus à impériale transformé en appartement, studio photo et galerie. Il visite 25 villes, invitant les passants à faire un portrait. De cette façon, il a photographié près d’un millier de personnes.

      Depuis que Kevin Cummins a commencé sa carrière de photographe de rock pour le New Musical Express à la fin des années 1970, ses portraits iconiques de Joy Division, The Smiths, Courtney Love et David Bowie ont souvent eu l’honneur des couvertures de magazines. Il expose ici des image du groupe de cold wave Joy Division, dont il fut particulièrement proche.
    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2015
    • Aymeric Vergnon-d’Alançon, Surgün Photo Club, Rencontres Photographiques du Pays de Lorient

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel_carton_vergnon3-001.jpg
    • 10.10.15 → 12.12.15
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Le Surgün Photo Club est un club fondé, en banlieue parisienne, par un groupe d’exilés au début des années 70 et actif jusqu’en 2003. Il s’agissait pour les membres de la confrérie de trouver “des images pour traverser l’exil”. Si elles ont toutes disparu l’artiste tente alors de les reproduire d’après une enquête et des témoignages.
      L’exposition propose une série de travaux (vidéos, recherches photographiques et documents) produite par cet étrange groupe et plastiquement redécouverte par l’artiste.

    • Les Moyens du Bord
    • 2015
    • Alain Buyse / Jacques Villegle, 25 ans d’allers-retours Lille-Paris

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-Naufrageur-Copie-2-800x800.jpg
    • 09.10.15 → 29.11.15
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Jacques Villeglé, Alain Buyse

      Pour ce dixième anniversaire de Multiples, les Moyens du Bord ont souhaité, en collaboration avec le Musée de Morlaix, inviter Jacques Villeglé. Considéré comme le chef de file des affichistes, Jacques Villeglé a participé à la démocratisation de l’art contemporain à travers des éditions d’images sérigraphiées. Pour cette exposition dans les locaux des Moyens du Bord à la Manufacture de Tabacs, l’association propose un focus sur le travail du maître sérigraphe Alain Buyse, qui entretient avec l’artiste une forte complicité depuis plus de 25 ans. Alain Buyse se définit comme « un artisan au service des artistes ». Pour lui, chaque projet d’édition est une aventure partagée avec l’artiste. Cette exposition de sérigraphies, livres d’artistes et bannières met à l’honneur cet art social, militant et émancipateur et s’inscrit pleinement dans l’engagement quotidien des Moyens du Bord de rendre l’art accessible au plus grand nombre.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2015
    • 21e Rencontres Photographiques

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/web-acb.jpg
    • 09.10.15 → 13.12.15
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Aï Barreyre, Lolita Bourdet, Edith Roux, Lucas Foglia, Kevin Cummins, Daniel Meadows, Vincent Gouriou, Aymeric Vergnon-d'Alançon, Moira Ricci, Augustin Rebetez & Noé Cauderay

      Organisées tous les deux ans, les Rencontres photographiques réunissent une dizaine d’artistes invités à exposer dans plusieurs lieux du pays de Lorient.
      La programmation de ces 21e Rencontres photographiques est élaborée autour de la thématique Famille et communauté.

       

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2015
    • Invitation #1, avec Olivier Petiteau, Marine Provost et Carole Rivalin

    • Exposition
    • 02.10.15 → 28.11.15
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • In October 2015, the Oniris gallery begins a cycle of exhibitions entitled INVITATION. The opportunity is given to a first experience in gallery for artists with very different course. For this first exhibition, OLIVIER PETITEAU, MARINE PROVOST and CAROLE RIVALIN accepted this INVITATION # 1.
      With very different approaches, the three world creations OLIVIER PETITEAU, MARINE PROVOST and CAROLE RIVALIN overlap in the technical [the gesture, the medium, the line, the relationship to color and matter] and in the lack of representation [link to the machine and a rhythmic and repetitive system]. The three shared, to some extent, offset worldview (ironic and poetic) whose gaze stops on a piece of reality.

      In his creations, OLIVIER PETITEAU has and mixes different artistic practices that might seem distant from each other as, drawing with ink on paper, marquetry, sculpture, music, screen printing, machinery, etc … Yet all His works come together, express themselves and enrich around the movement, repetition and mechanism.

      The “Ghosts” of MARINE PROVOST, mid-mid-digigraphie paint, reflect the need to exploit a real object, an everyday object, which we are not careful: paper envelope is then reassessed and takes a dimension that it has never awarded an artistic dimension.

      The works on paper CAROLE RIVALIN are composed of colored lines in the background on which are superimposed cover and cut paper, reminiscent serigraphy, a technique that has been his first heart stroke. As hypnotic as vibrant, his works tend towards an architectural motif color.

      So through paintings MARINE PROVOST that aspires to “draw attention to the non-spectacular” OLIVIER questions PETITEAU a look altered by “dirty information and catapulted” in the media with its curves and wall sculptures CAROLE RIVALIN tends to “escape the” hopeless confusion “of this world for another colorful” with his drawings … ie a search for the Liberation of world view by reducing it to their own definition of “substantially all”.

    • Les ailes de Caïus
    • 2015
    • Des proches et des lointains. Denis Orhant

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Orhant-2-juin-1024x465-1.jpg
    • 01.10.15 → 31.12.15
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • « Avec cette posture je veux donner à voir la destruction. La destruction de la précédente toile par de la salissure. J’obstrue certaines parties, je recouvre. Ce que j’aime dans ces peintures c’est leur non propreté. C’est de ce débris qui naissent des rencontres, des idées. Des collusions improbables que notre esprit ne pourrait pas imaginer ».

      Les peintures de Denis Orhant résultent de la maîtrise de deux gestes. Le premier, violent, fait plier la matière picturale à la pression de la raclette : une tâche, un sillon de peinture avec des écueils, des glissements. Le deuxième, patient et méticuleux, celui du pinceau : un geste précis et précieux qui peut devenir une histoire.

      Les figures suggérées sont extraites d’images complexes, parfois traversées par le tragique (enfants de rue, bagarres, Lampedusa, des manifestants etc.). Décontextualisées, elles trompent le regard du visiteur, dans un espace flottant et ambigu aux apparences d’une scène estivale. La destruction et l’accumulation participent au processus de création de l’artiste, pour qui la peinture naît aussi de l’erreur et du débris. Couche après couche, l’abstraction de la matière et la figuration du geste créent des nouveaux paysages fluides, où ses personnages habitent.

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Né en 1960 à Vitré, Denis Orhant vit et travaille à Rennes. Il étudie la peinture aux Beaux-Arts du Mans et de Rennes, et, à partir des années 1980, dans l’atelier de Pierre Antoniucci. Il commence à peindre, dessiner et sculpter il y a un peu plus de 30 ans. Les dix premières années, il pratique une peinture figurative et expressive, aux moyens et aux supports traditionnels. Cette peinture évolue ensuite vers l’abstraction. Depuis 2005, il est enseignant au Département Arts Plastiques de l’Université de Rennes.

      Site internet : www.denisorhant.com 

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2015
    • RE: Follow-ed (after Hokusai), curated by Michalis Pichler & Tom Sowden

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Refollowed6.jpg
    • 28.09.15 → 03.12.15
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 6 Decades Books, Steen Bach Christensen, Victoria Bianchetti, Doro Boehme & Eric Baskauskas, Jeffrey Brouws, Corinne Carlson, Julie Caves, Cathy Davidson, Claudia de la Torre, Eric Doeringer, Sue Doggett, Jeff Eaton, Francis Elliott, Frank Eye, Joel Fisher, Stephen Fowler, Thomas Galler, Dejan Habicht, Karen Henderson & Marla Hlady, Mishka Henner, Taro Hirano, Hiroshige, Katsushika Hokusai, Sveinn Fannar Jóhannsson, Easley Stephen Jones, Hildegard Karnath, Sowon Kwon, Tanja Lazetic, Silvio Lorusso & Sebastian Schmieg, Helena Louro, Michael Maranda, Scott McCarney, John McDowall, Jean-Claude Moineau, Dan Monick, Jonathan Monk, Simon Morris, Bruce Nauman, Heidi Neilson, John O’Brian, Performance Re-enactment Society & Tom Sowden, Michalis Pichler, Tadej Pogacar, Susan Porteous, Henri Rivière, Allen Ruppersberg, Ed Ruscha, Joachim Schmid, Jean-Frédéric Schnyder, Ben Scragg, Yann Sérandour, Travis Shaffer, Matthew Sleeth, Tom Sowden, Derek Sullivan, Yoshikazu Suzuki, Eric Tabuchi, Kazuhide Takada, Elisabeth Tonnard, Louisa Van Leer, John Waters, Hermann Zschiegner, and many more. Edited and curated by Michalis Pichler and Tom Sowden

      Cette exposition présente la collection de Michalis Pichler et Tom Sowden consacrée aux appropriations et/ou hommages aux livres d’Ed Ruscha. Alimentée depuis plusieurs années, elle compte à ce jour près de 400 titres, toute époque et tout pays confondus, témoignant plus que jamais de l’inspiration suscitée par Ruscha au point de constituer un genre à part entière.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2015
    • Runo Lagomarsino, They Watched us for a Very Long Time

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sea_grammar_runo_lagomarsino_BD.jpg
    • 25.09.15 → 22.11.15
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • For the first exhibition in its Breaking the Waves season, La Criée is presenting from 25 September to 22 November 2015 They Watched Us For a Very Long Time, a selection of works by Swedish artist Runo Lagomarsino. The son of Argentinian migrants of Italian and Spanish extraction, Lagomarsino divides his time between Sweden and Brazil. Reflecting both his family roots and a personal life path, these repeated Atlantic crossings are the underpinning of his practice. In his sculptures, installations and videos he is striving for a perspective on the enduring nature of the colonial heritage in our globalised world.


      Making play with multiple points of view, he challenges our stances and identities: who is the “we”, and who are “the others”?

      The exhibition They Watched Us For a Very Long Time takes its title from the work of the same name, dating from 2014: sixty-six metal plates purloined from the lighting system at the Pergamon museum in Berlin. As is the case in many other European museums, the creation of the Pergamon collection has involved colonialist appropriation of ancient artefacts and their transformation into a national heritage symbolic of a European identity. The lighting components shown here have undergone a reversal of context and function: formerly illuminating a display, they are now on display themselves. With this dual act of purloining and reversal the artist urges us to see these museums differently: what if they not only cast light on other cultures, but were also tools for understanding power, European colonialism and the way history is constructed and written? They are “a mirror of Europe”, says Lagomarsino, “a mirror with amnesia . . . The colonial past is not a past; it’s part of our contemporary life.”*

      The tapestry Entre Mundos (2013) and the gold wall at the entrance to the second exhibition room at La Criée are references to the conquest of South America by the Spanish and the Portuguese in the sixteenth century. Much closer to us in time, the slide projection Sea Grammar (2015) silently evokes the burning issue of Mediterranean migration today.

      The components of Lagomarsino’s often travel, becoming in the process material testimony to journeys made, metaphors of migrations, exiles or historical fact. One example is the video More Delicate Than the Historians are the Map Maker’s Colours (2012–2013), which shows the artist and his father pelting Seville’s gigantic statue of Christopher Columbus with eggs illegally brought in from Argentina. There is, too, the recent video Como si fuera piedra la arena (2015), in which we see Lagomarsino discreetly pouring sand from parts of the Mediterranean coastline at the feet of Greek statues in the Ny Carlsberg Glyptotek in Copenhagen.

      With the group of works on show at La Criée, the artist reveals historical and spatio-temporal fault lines as a means of telling different stories, of interpreting the past and imagining the future from other points of view. With a poetry pervaded by a spirit of activism he conjures up history’s ghosts and heroes, and its forbidden and imposed verities. And turns travel into something political.

      *”Q&A with Runo Lagomarsino”, in KUNSTforum, 7 April 2014. Consultable at http://kunstforum.as/2014/04/qa-with-runo-lagomarsino/

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2015
    • Claudia Comte, Sonic Geometry. Commissariat 40mcube, dans le cadre de la programmation Outsite

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_gae_visuel_claudiacomte2.jpg
    • 25.09.15 → 13.11.15
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Explorant différents supports, médiums et formes, Claudia Comte articule sculptures, peintures, projections vidéo, performances et gravures, dans des installations qui créent des chocs visuels et culturels. Elle y confronte des sculptures aux formes lisses, pleines, épurées et des peintures murales optiques, un traitement brut à la tronçonneuse et une esthétique de cartoon, le tout unifié par une mise en espace rigoureuse. Comprenant souvent un point de vue privilégié, ses installations jouent de va-et-vient entre volume et image : des volumes créant des images et des images mises en volume.

      Pour son exposition à la Galerie Art & Essai à l’invitation de 40mcube, Claudia Comte réalise une nouvelle installation composée de sculptures présentées dans un environnement de peintures murales et sur toile. Ainsi une trentaine de peintures circulaires d’un diamètre variant de 40 cm à 140 cm, réalisées en un seul coup de pinceau de la taille du rayon de chaque cercle, sont présentées à différents niveaux sur une peinture murale de cinq lignes traversant tout l’espace à 360°. Dans l’espace est présentée une série de Sculptures modulaires, sept sculptures en bois d’olivier réalisées à la tronçonneuse, qui intègrent leurs propres socles. Chaque sculpture est présentée sur une combinaison différente des cubes de bois brulé qui constituent ces socles. Le lien formel et optique entre les peintures et les sculptures passe par les rayures et les traits qui créent un rythme visuel : la portée qui accueille les peintures ainsi que les stries des cubes qui composent et supportent les sculptures.

      Le titre de l’exposition, Sonic Geometry, fait référence à différentes théories explorant le langage des fréquences et des formes, selon lesquelles la somme des angles des formes géométriques élémentaires correspondrait à une note de musique. L’exposition évoque cette relation dans la représentation explicite d’une portée et de notes, mais aussi dans sa composition : chaque élément, autonome, peut être, présenté différemment et permet à l’installation d’être réinterprétée dans de nombreuses variations.
      Anne Langlois

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2015
    • Project room : Angélique Lecaille, Apeiron, rien ne périt – Parcours Métrange – expositions / Carte blanche à Contrefaçon

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/angeliquelecaille©photo-joaquin-ruina101.jpg
    • 24.09.15 → 16.10.15
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Le Festival Court Métrange offre une carte blanche au collectif Contrefaçons pour l’organisation d’un parcours d’expositions dans la ville de Rennes. Dans le cadre de la 12e édition du Festival Court Métrange, intitulée Territoire des songes, le collectif Contrefaçons propose un ensemble d’expositions et d’événements permettant d’interroger le réel et ses différentes interprétations. En déplaçant la question du simulacre, il s’agit de penser la fiction et le rêve comme des vecteurs possibles du vrai et l’imaginaire comme une nouvelle dimension du réel, permettant d’en élargir sa perception.

      L’installation en ouate de cellulose d’Angélique Lecaille figure un espace lunaire et intemporel. A l’image de l’Apeiron, pensée infinie et substance indéterminée d’après la pensée d’Anaximandre, l’installation présentée investie l’espace de l’exposition de la matière, joue sur son déplacement et sa densité en lien avec la superficie du lieu. Les volumes forment un paysage ouvert et lunaire, créant un contraste entre l’espace fermé et l’horizon. Inspirées par les compositions géométriques de Stoer Lorenz (XVIe siècle), ces formes acquièrent une dimension poétique et sensible tels des dessins basculés en volume. Ainsi, l’œuvre et l’espace désorientent le visiteur et interrogent leur temporalité: formes en ruines ou construction à venir ?

      Née en 1975, Angélique Lecaille vit et travaille à Rennes.

      Elle est représentée par la galerie Mélanie Rio à Nantes.

    • Frac Bretagne
    • 2015
    • Mémoires croisées / dérives archivistiques

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Archivesdelacritiquedart-fondsMichelRagon.jpg
      Détail de l’affiche du 1er Festival de l’art d’avant-garde, Marseille, 1956 © Archives de la critique d’art, fonds Michel Ragon
    • 18.09.15 → 29.11.15
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Créées en 1989, les Archives de la critique d’art ont réuni à Rennes un ensemble exceptionnel de documents concernant l’art, la critique, les institutions et les débats depuis 1945, en France et dans le monde.

      Cette exposition montre pour la première fois quelques aspects des ressources des Archives de la critique d’art dans des évocations de la grande et petites histoires. Elle commence avec la présentation de l’Association internationale des critiques d’art, organisation non gouvernementale créée en 1948 dans la foulée de l’UNESCO (1945) avec la conviction que, parler de l’art contemporain comme le faisaient alors les historiens, n’était plus pertinent. Elle met en exergue quelques grands moments comme les débuts du néo-concrétisme avec Lygia Clarke, Helio Oiticica, et Lygia Pape, au Brésil, ou l’année 1964 autour du dialogue et de la confrontation entre l’Europe et les Amériques, de Robert Rauschenberg à Marta Minujin. Elle jette un éclairage sur les combats de la critique en matière d’architecture, sur la place des femmes et met en évidence le travail de quelques critiques et artistes (Lea Lublin, Gina Pane, Annette Messager, Cécile Bart, Cindy Sherman), mais aussi de galeristes comme Jennifer Flay (Claude Closky, Michel François, Dominique Gonzalez-Foerster, Lisa Milroy, Alain Séchas, Xavier Veilhan).Elle donne enfin un aperçu des politiques institutionnelles avec la Biennale de Paris, puis de leur contestation par les artistes du groupe Supports-Surfaces.
      Autant de parcours de traverse et de dérives qui visent à donner d’autres points de vue que ceux d’un développement linéaire et simplifié, pour de nouvelles visites avec les acteurs et les témoins directs de ces histoires.
      Les fonds d’archives concernés sont ceux de l’AICA, de la Biennale de Paris, de Dany Bloch, Georges Boudaille, Aline Dallier, Marc Devade, Jennifer Flay, Don Foresta, Catherine Francblin, Roberto Pontual, Frank Popper, Michel Ragon, Pierre Restany, Anne Tronche.

       

      Commissariat d’exposition : Jean-Marc Poinsot, professeur émérite, Université de Rennes 2, co-fondateur des Archives de la critique d’art. avec l’aide de Laurence Le Poupon, Chargée des archives, et Charlotte Brice en stage aux Archives de la critique d’art.

    • 40mcube
    • 2015
    • Oscars Murillo, An average work rate with a failed goal

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_oscarmurillo_14_low.jpg
    • 01.04.15 → 30.09.15
      Exposition
      40mcube