• APM-Résidences d’artistes
    • 2025
    • Dialogue entre Valérie Sonnier, artiste et Henri Guette, critique d’art

    • Conférence
    • 22.04.25 → 22.04.25
      Conférence
      APM-Résidences d’artistes
    • Certaines personnes prétendent qu’à Saint-Jacut errent des fantômes et Valérie Sonnier est de celles-là. Dans son œuvre, les lieux sont toujours habités et des souvenirs d’enfance en Bretagne aux échos des Beaux-Arts de Paris, en passant par quelques autres maisons hantées il erre toujours quelques spectres. En abordant son travail de la photographie et du film tout comme les derniers dessins qu’elle a réalisés aux APM-Résidences d’artistes, il s’agira d’établir une hantologie, de revenir sur son parcours et de débusquer les images rémanentes et ce qu’il y a de présent au travers des couches d’encre et des tremblements de pellicule.
      Texte Henri Guette
       
    • Archives de la critique d’art
    • 2025
    • Yann Sérandour | « Evergreen »
      Rencontre à la librairie Comment dire, Rennes

    • Rencontre
    • 09.04.25 → 09.04.25
      Rencontre
      Archives de la critique d’art
    • Librairie Comment dire
      5 rue Jules Simon – 35000 Rennes
      Entrée libre

       

      Mercredi 9 avril 2025
      à 18H30

       

      En la présence de Yann Sérandour, Emeline Jaret et Sylvie Mokhtari

       

       

      Invité à concevoir une édition d’artiste pour le 63ème numéro de CRITIQUE D’ART, Yann Sérandour a conçu un projet original qui se déploie dans les pages de la revue et dans deux oeuvres inédites imprimées au format poster. Aimant jouer des accidents et des hasards, Yann Sérandour indexe souvent les manques dans ses enquêtes artistiques, ouvrant la porte à d’autres récits. A contrario, aux Archives de la critique d’art à Rennes, il s’est interrogé sur la provenance des livres catalogués dans les fonds d’archives. Il proposa d’extraire la liste de tous les livres conservés en plusieurs exemplaires dans les collections, soit 3 947 titres existant en double, en triple, quadruple, en quintuple ou en sextuple. Voilà le point de départ d’Evergreen.

      Cette actualité croise la parution d’un autre livre publié en 2024 par les Presses universitaires de Rennes, Philippe Thomas : Histoire(s) d’un auteur caché écrit par Emeline Jaret, pour lequel Yann Sérandour a conçu, en collaboration avec le studio graphique E+K – Élise Gay & Kévin Donnot, une jaquette numérotée et pliée par ses soins.

       

       

       

          
      Un partenariat Archives de la critique d’art / Librairie Comment dire
      dans le cadre de la 18e édition de Critique sur le pouce

    • Les 3 CHA
    • 2025
    • Nick Steur, A l’œuvre

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Performance-Nick-Steur-scaled.jpg
    • 04.04.25 → 06.04.25
      Performance
      Les 3 CHA
    • La finalisation de l’installation Equilibria de Nick Steur s’ouvre au public afin de plonger dans le processus de création. Profitez-en pour voir l’artiste patiemment trouver l’équilibre parfait pour chaque pierre, avant qu’elles ne restent dans leurs positions finales. 

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2025
    • Trois-quarts d’oeuvres Lorène Rouleau, Souvenir d’une vague

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Lorene-Rouleau-Trois-quarts-doeuvres-intro.jpg
    • 21.03.25 → 21.03.25
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection de l’artothèque en lien avec l’exposition “Souvenir d’une vague”.

       

      >Gratuit, ouvert à tous

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2025
    • L’imaginaire et son double, une exposition de Clémence Bruno et Vincent Girard

    • Exposition
    • 21.03.25 → 30.03.25
      Exposition
      APM-Résidences d’artistes
    • Une exposition de peintures des artistes venus travailler et vivre à Saint-Jacut-de-la-Mer de janvier à mars 2025. Les œuvres présentées dans l’exposition ont été produites pendant la résidence.

      L’exposition explore les frontières entre le visible et l’invisible. Une rencontre entre deux visions distinctes mais complémentaires de l’imaginaire : l’une qui sanctifie le quotidien et l’autre qui nous plonge dans l’invisible.

      Clémence Bruno est diplômée de l’école des beaux-arts de Marseille en 2024, où elle vit et travaille. Durant sa résidence, elle s’intéresse à la figure de Marie-Madeleine et ses interprétations multiples (pécheresse repentie, amie proche du Christ) et comme figure mystique et symbolique dans l’histoire religieuse et artistique. Elle réinterprète son image en interrogeant la figure du double. Ses peintures revisitent les sujets de l’histoire de l’art et les traitent avec décalage et humour. Clémence développe une série de peintures durant sa résidence, où elle choisit de « faire pleurer les garçons ». En lien avec Marie-Madeleine et comme un pied de nez à l’histoire de l’art, elle montre la vulnérabilité masculine. Sa peinture figurative renvoie aux codes historiques de la représentation augmentée d’une dimension personnelle et contemporaine.

      Vincent Girard est diplômé de l’école des beaux-arts de Caen en 2021, il vit et travaille à Rennes. La peinture de Vincent Girard est imprégnée de ses recherches historiques et de son appréhension des paysages de Saint-Jacut-de-la-Mer et des alentours. Le mystère qui se dégage de ses peintures, accentué par les lumières étranges, les apparitions et l’atmosphère, renvoie à l’univers du fantastique. Il puise aussi son inspiration dans le folklore, un terreau riche en mythes et légendes, mais aussi dans les peintures de paysages des peintres bretons. Ses peintures sont un pont entre le passé, les lieux mythiques et l’imaginaire collectif.

      Février 2025

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2025
    • Rencontre avec Aïna Rahery

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Abigail-Auperin_2023_LD.jpeg
    • 19.03.25 → 19.03.25
      Conférence
      EESAB → Site de Lorient
    • Dans le cadre du cycle de conférences “Rencontres avec les artistes et chercheur·euses de l’EESAB de Lorient”, l’enseignante en “Histoire et actualité de l’art”, Aïna Rahery abordera sa pratique de l’écriture comme fil conducteur entre la critique, la curation, la création littéraire et la théorie de l’art.

       

      Née en 1980, Aïna Rahery vit entre Lorient et Paris. Ancienne élève de l’ENS-Ulm, elle mène des recherches sur les scènes artistiques françaises et sénégalaises avant d’enseigner l’histoire de l’art. Après une parenthèse en écologie, elle revient à l’écriture et organise conférences et performances. Son travail explore les rencontres entre espaces, théorie et création. Elle signe des textes engagés, dont “A verser au dossier des dégradations” et “La Sortie”, et ouvre en 2024 un cycle de cours au Jeu de Paume sur les images et les représentations hégémoniques.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2025
    • Anaïs Touchot, L’Académie de la croûte

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LACADÉMIE-DE-LA-CROÛTE-2024-©-photographie-_-Margaux-Germain.jpg
    • 06.03.25 → 06.03.25
      Projection
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Anaïs Touchot

      PROJECTION-RENCONTRE de L’Académie de la croûte et LANCEMENT du catalogue Croûtes à succès, le 6 mars 2025, à 18h au Tambour, campus Villejean, université Rennes 2.

      Avec Baptiste Brun, Anne Dary, Hilary Galbreaith, Isabelle Henrion et animé par Émeline Jaret

       

      À l’université Rennes 2, la galerie art & essai et Anaïs Touchot vous invitent à une soirée de projection-rencontre autour de L’Académie de la croûte et de sa réactivation ! Le 6 mars 2025, l’événement sera accompagné du lancement du catalogue  Croûtes à succès, réalisé par Anaïs Touchot en collaboration avec Camille Depalle. Édité par la galerie art & essai, ce catalogue et l’ensemble du projet permettent à l’artiste de poursuivre son exploration des nouvelles des nouvelles frontières artistiques et sociales, guidée par la volonté de rafraîchir la définition de ce que signifie « être artiste ».

       

      Anaïs Touchot est née en 1987 à Dinan, elle vit et travaille à Brest. Dans sa pratique, elle déplie des espaces temporaires où elle se plaît à fusionner des services et des codes a priori éloignés. Sa Psyzzeria (2020), soirée thérapie et pizza, son salon de peinture sur ongle de toiles du XXe siècle appelé Travailleur de beauté (2019), ou encore le stand de rue où les passant·es se font tirer un portrait tant physique que psychique (2022), sont autant de prétextes pour initier un dialogue et se jouer des fonctions attendues de l’art et des artistes. Par un système de réemploi, de copie, et de bricolages, Anaïs Touchot compose un langage spontané qui détourne les slogans publicitaires et parodie le marketing du bien-être.

      Entrée libre sur réservation :

      https://www.eventbrite.com/e/soiree-de-projection-rencontre-anais-touchot-lacademie-de-la-croute-tickets-1248303753129

       

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2025
    • Conférence de l’écrivaine Lucie Taïeb

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Le_Secq_-_Plâtrières_dites_Carrières_dAmérique.jpg
    • 04.03.25 → 04.03.25
      Conférence
      EESAB → Site de Lorient
    • “Ces invisibles qui nous hantent, une exploration.”

       

      Des déchets relégués en marge des villes aux résidus technologiques qui se nichent au sein des corps, notre contemporain est peuplé d’une multitude de présence difficilement saisissables. Cette conférence invite à les explorer, de manière subjective et située, en prenant appui sur des œuvres alliées, littéraires et cinématographiques.

       

      Lucie Taïeb est écrivaine, traductrice et enseignante-chercheuse à l’Université de Bretagne Occidentale. Elle a écrit des livres de poésie, des romans, des récits documentaires, parmi lesquels : Les échappées (Editions de l’Ogre, Prix Wepler 2019), Freshkills (Pocket) La Mer intérieure (Ed. Flammarion, coll. Terra incognita). Elle cherche à formuler, par et avec la littérature, un certain nombre d’inquiétudes contemporaines.

    • PloumExpo
    • 2025
    • François Ravard, Ravard jette l’encre à Ploumagoar

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Ravard.jpg
      Dessin d'un paysage au bord de mer avec une enfant et une femme
    • 01.03.25 → 15.03.25
      Exposition
      PloumExpo
    • François Ravard est auteur, illustrateur et aquarelliste. Il collabore avec de nombreuses maisons d’édition comme Flammarion, Gallimard, Casterman, Fluide Glacial et Futuropolis et magazines. Il a publié une quarantaine de bandes dessinées et d’albums jeunesse. Son plus récent, “Sur le chemin de Reinette” est paru en 2024. François Ravard vit à Dinard depuis 2012. Ses recueils de dessins poétiques “Pas un jour sans soleil” (2018) et “Vague d’amour” (2021) publiés aux éditions Glénat, témoignent de son amour pour le littoral de la région.

    • L’Atelier de l’Achille
    • 2025
    • Trouble Reflet
      Exposition sortie de résidence
      Ugo Lange

    • Exposition
    • 01.03.25 → 13.04.25
      Exposition
      L’Atelier de l’Achille
    • Ugo Lange s’inspire de ce qui l’entoure pour penser et inventer des réalités parallèles, en allant notamment dessiner et peindre sur le motif pour nourrir son travail en atelier.
      À travers une série de peintures et de dessins, l’artiste nous invite à franchir le seuil entre des aires qui nous semblent habituellement séparées ; le vivant et le minéral, le diurne et le nocturne, le terrestre et l’aquatique, l’autre et le soi, le réel et l’imaginaire.

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2025
    • Cédric WITTEBOLLE et Roger JONCOURT

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE-250x500_expos-printemps-2025_OK-scaled-e1739797165785.jpg
    • 01.03.25 → 20.04.25
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Cédric Wittebolle, Roger Joncourt

      Pour Cédric WITTEBOLLE, lauréat 2024 du Grand Prix de sculpture, le bois raconte une histoire, riche des essences, des couleurs, des contrastes, mais aussi des fibres, des fragilités, des blessures du temps.

      « Je délimite, je fracture, j’incise, je carbonise, je peins…
      Je plonge dans l’écriture organique du bois que j’hybride, avec douceur ou violence, à mon imagination. Je dialogue avec les courbes, les volumes, les aspérités et les couleurs, pour régénérer un être, un paysage, une pensée… un état d’âme. »

       

      À l’étage, nous vous invitons à (re)découvrir la vie et le travail du sculpteur Roger JONCOURT (1932-2023). Depuis des années, ses œuvres prennent une place particulière dans la vie des Landivisiens : le cheval évidemment, mais aussi la statue de Xavier Grall ou la fontaine, près de la bibliothèque. Roger Joncourt a été le cofondateur du Salon de Sculpture. Avec la complicité de son fils Loïc, nous avons souhaité lui rendre hommage. Sculptures, croquis, articles de presse, anecdotes, reconstitutions apportent un nouveau regard sur son parcours. Exposition réalisée par l’Agence Violaine Pierret, Morlaix.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2025
    • Visite goûter exposition Mou pas mou Dounia Ismaïl

    • Rencontre
    • 01.03.25 → 01.03.25
      Rencontre
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Dounia Ismaïl

      Visite Goûter
      Exposition Mou pas Mou / Dounia Ismaïl
      Samedi 1er mars de 15h à 17h

      Venez partager un moment convivial autour d’une table à broder en plein cœur de l’exposition face aux œuvres de Dounia Ismaïl.

      Gratuit sur inscription : contact@phakt.fr / 02 99 65 19 70

    • Frac Bretagne et Binic-Étables sur Mer
    • 2025
    • MONTS ET MERVEILLES

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Quentin-Montagne_Les-Merveilles-de-la-nature_2019_Fonds-departemental-dart-contemporain-dIlle-et-Vilaine_TousDroitsReserves_petitformat.jpg
    • 01.03.25 → 20.04.25
      Exposition
      Frac Bretagne et Binic-Étables sur Mer
    • Artistes : Dove ALLOUCHE, Aurore BAGARRY, Dominique BELLOIR, Delphine BERTRAND, Lynne COHEN, Christine CROZAT, Anne DELEPORTE, Gabriele DI MATTEO, Gilles EHRMANN, Nicolas FLOC'H, Makiko FURUICHI, Renée LEVI, Vincent MALASSIS, Elena MAZZI, Quentin MONTAGNE / Livres d’artistes : Jean-Jacques DUMONT, George DUPIN, Hannah HÖCH, Manon LANJOUÈRE, Hughes REIP, Clément VUILLIER

      Une sélection d’œuvres de la collection du Frac Bretagne et du Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine

      À la croisée des thématiques du Dehors ! (celle de la programmation culturelle de la commune) et des animaux marins (axe de travail de l’école municipale La Vigie), l’exposition réunit des œuvres du Frac Bretagne et du Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine pour offrir un voyage artistique qui promet Monts et Merveilles !

      Choses admirables et étonnantes, population des abysses ou créatures de rêves éveillés, espace du dedans ou du dehors, silences et bruitages, autant d’ingrédients réunis pour bâtir un monde fabuleux.

      Inspirées des livres d’images ou issues de recherches scientifiques, créées de toutes pièces par une imagination débordante, les propositions des artistes invitent à se plonger dans un univers fantastique qui nous fait basculer dans un monde parallèle.
      Pour reconstruire le monde, consolider la vie ou la réenchanter, les œuvres suggèrent des alternatives menant à un paradis perdu… retrouvé !

    • Le virage
    • 2025
    • Easy rain walk – Maxence Chevreau et Margaux Janisset

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/EASY-RAIn-WALK-scaled.jpg
    • 28.02.25 → 22.03.25
      Exposition
      Le virage
    • Rendez-vous le vendredi 28 février à 18h pour le vernissage de Easy rain walk une exposition de Maxence Chevreau et Margaux Janisset

       

       

      Easy rain walk
      du 29 février au 22 mars
      du mercredi au samedi
      de 15h à 19h
      galerie Artem
      16 rue Sainte-Catherine
      Quimper

       

      Le virage invite Margaux et Maxence à combiner et arranger leurs pratiques personnelles pour un seul et unique weirdo duo show 

      une exposition organisée par Le virage avec le soutien de la ville Quimper, de la Région Bretagne, du Département du Finistère et de l’EESAB-site de Quimper

       

    • Galerie Pictura
    • 2025
    • Amélie Doussot & Emmanuelle Tonin

    • Exposition
    • 26.02.25 → 04.04.25
      Exposition
      Galerie Pictura
    • Amélie Doussot & Emmanuelle Tonin

      La Galerie Pictura invite deux artistes à exposer ensemble pour une immersion dans le papier.
      Artiste et relieuse, Amélie Doussot décloisonne ses pratiques et les fusionne pour relier imaginaire et savoir-faire, sans hiérarchie et s’ouvrir de nouveaux espaces de création. Prennent alors forme des livres-objets, hybrides, entre art et artisanat. Le livre revendique son droit au temps long, dans un monde en pleine vitesse, par son processus de réalisation et le volume démesuré des ouvrages.
      Le travail d’Emmanuelle Tonin s’articule entre « l’objet », le dessin, l’installation et la sculpture qui se déploient dans l’espace. Elle sculpte le papier en découpant à différentes échelles, mais avec une même technique d’assemblage, passant de la feuille au volume par superposition.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2025
    • Conférence de l’écrivain Olivier Cadiot

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CADIOT-©HBamberger-scaled.jpg
    • 26.02.25 → 26.02.25
      Conférence
      EESAB → Site de Lorient
    • « Seules les vies quotidiennes sont intéressantes. J’aurais dû écrire un journal. Trois lignes par jour, c’est pas la mer à boire. Mais très jeune, j’avais pensé qu’il était déjà trop tard pour commencer. J’avais d’emblée abandonné – comme certaines personnes qui pensent que tout est déjà trop tard. »

       

      Sous la forme d’un journal qui croise et traverse les époques, le livre d’Olivier Cadiot fait se télescoper saisons, révélations et sensations. On passe de la météo en 1775 à une représentation d’opéra en 1981, tout en évoquant l’entretien d’un jardin avant-guerre. D’un siècle ou d’une année à l’autre, le narrateur est en train de faire le tri des choses et des idées, de faire les comptes d’une existence imaginaire. Chaque chapitre de cet étrange journal ouvre une fenêtre sur un début de roman ou de nouvelles, comme autant de départs de feu. Mais cette diversité de points de vue finit par faire apparaître le foyer obscur du livre : la mort de la sœur de l’auteur. C’est la première fois qu’Olivier Cadiot a la possibilité d’évoquer plus profondément l’expérience de cette perte, moins pour faire tardivement son deuil que pour tenter de rentrer en communication avec les disparus. Cela se fera par l’intermédiaire de la nature et la bienveillance des arbres. « Mon père, se souvient le narrateur, parlait aux arbres pour communiquer avec ses morts »

       

      Olivier Cadiot est un écrivain, poète, dramaturge et traducteur français. Il est l’auteur d’une œuvre poétique protéiforme. Depuis les premiers ouvrages parus chez P.O.L jusqu’à l’écriture pour le théâtre auprès de Ludovic Lagarde, de livrets d’opéra pour Pascal Dusapin et la traduction de textes bibliques (Livre d’Osée, les Psaumes, le Cantique des Cantiques) ou enfin de Gertrude Stein et Shakespeare.
      Il se fait lui-même depuis plusieurs années le passeur de ses propres textes lors de lectures sur les scènes des centres dramatiques nationaux ou du théâtre de la Colline. Son écriture est fortement influencée par les avant-gardes littéraires du xxième siècle : Gertrude Stein, James Joyce, William Burroughs, entre autres. Comme nombre d’écrivains de sa génération il fut marqué par les séminaires de Roland Barthes. Son premier choc esthétique eut lieu à l’occasion de la lecture du poème Pour un Tombeau d’Anatole de Stéphane Mallarmé. Ainsi, manifeste-t-il dans son écriture le souci d’une invention formelle constante, faite de découpages, de brisures, de simultanéités. Il garde pourtant toujours en ligne de mire la volonté de « rendre simples des choses compliquées ». Il fonde en 1993 avec Pierre Alferi la Revue de littérature générale qui aura deux opus. Il a réalisé plusieurs albums avec le guitariste et chanteur Rodolphe Burger dont le titre Samuel Hall qui sera interprété par Alain Bashung. Il est, en juillet 2010, l’artiste associé du festival d’Avignon aux côtés de Christoph Marthaler. Départs de Feu, est son dernier ouvrage publié au édition POL.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2025
    • Conférence du duo de designers “Dungeon & Design”

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/RENDER_12.jpg
    • 24.02.25 → 24.02.25
      Conférence
      EESAB → Site de Lorient
    • Pauline Rip et Jonas Hejduk

      En accordant une importance égale au récit et à la matérialité, Dungeon & Design se spécialise dans l’intégration d’éléments fictionnels au sein du design d’objet et d’espace, développant une pratique où phénomènes sociaux et esthétiques participent à la préservation d’un patrimoine imaginaire.

       

      Dungeon & Design explore et met en lumière des récits alternatifs, émergents et oubliés, décloisonnant cultures populaire et intellectuelle en utilisant l’humour comme outil de recherche et de communication. En parallèle de leurs projets auto-initiés, le studio collabore avec divers clients (design industriel, direction artistique, scénographie, recherche…) et enseigne auprès d’étudiants en Master et Bachelor dans des académies d’art et de design européennes telles que LISAA à Paris ou la Gerrit Rietveld Academie à Amsterdam.

       

      Basés à Rotterdam, Pauline Rip (franco-néerlandaise) et Jonas Hejduk (franco-polonais) ont suivi un parcours académique commun en design (BA Design cum laude à l’EESAB Rennes en 2016, BA Design Lab à la Gerrit Rietveld Academie en 2019, MA Contextual Design à la Design Academy Eindhoven en 2021) avant de fonder leur studio aux Pays-Bas.

       

      Ensemble, ils ont exposé, entre autres, à la Villa Noailles en France, à la Dutch Design Week à Eindhoven, au Salone del Mobile à Milan, à la Venice Design Biennale, au Taiwan Design Museum, à la Watermark Gallery à Séoul ou encore au Center for Book Arts à New York. Leurs travaux ont été relayés par des médias tels que Étapes, DAMN, Dezeen ou New York Times…
      Cette conférence est programmée à l’occasion de l’exposition que Jonas Hejduk et Pauline Rip préparent pour l’été prochain à la chapelle du Saint-Esprit, Centre culturel Athéna à Auray. 

    • Galerie Maxime Lancien
    • 2025
    • Gaëlle Callac, Ilann Vogt, Un livre à soi

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Glaneuses_opt.jpg
    • 15.02.25 → 29.03.25
      Exposition
      Galerie Maxime Lancien
    • Depuis 1997, Gaëlle Callac écrit, dessine, colle et découpe, photographie, filme. Abécédaire, trèfle à quatre feuilles, pages de titres, saynètes. Il y a chez elle une alchimie de la collecte, socle de ses images. Depuis 2014, Ilann Vogt tisse à la main des textes découpés en lamelles pour réaliser des oeuvres uniques inspirées de la nature du texte originel. Si les pages sont lacérées, les mots conservent toujours leur intégrité.

      Six années aujourd’hui qu’Ilann Vogt et Gaëlle Callac collaborent fréquemment dans une parfaite entente, à la relecture des livres, l’un par le tissage, l’autre par la gravure et les dessins. Leur travail à quatre mains répète sans cesse les textures et les images, crée le chemin du voir, d’un langage accessible un jour ou l’autre à tous les sens.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2025
    • Rencontre avec Muriel Louette

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/muriel_louette.jpg
    • 12.02.25 → 12.02.25
      Conférence
      EESAB → Site de Lorient
    • “Un soir de milonga, j’ai essuyé une critique acerbe d’un danseur concernant mon abrazo (façon d’enlacer). Il avait techniquement peut-être raison. Ceci étant, piquée, je décidais d’y répondre par l’ironie d’un petit dessin. Une fois, ce dessin partagé, la douleur de n’être qu’une “piètre danseuse” s’est apaisée, voire effacée.”

       

      De la danse au dessin et du dessin à la danse, Muriel Louette développe son regard sensible sur le monde. Le tango est pour elle un théâtre qui porte en lui toutes les émotions, du sublime au grotesque. C’est peut-être un alibi pour parler des relations humaines de façon plus universelle, de la relation homme femme aussi, et de celui qui sait à celui qui ne sait pas. Cette dérision, cet humour, grinçant parfois, est un catalyseur qui désarme toute âpreté, toute tristesse et lui permet d’aborder le tango comme une perpétuelle transformation de soi-même.

       

      Muriel Louette, est peintre et graveuse, enseignante à l’EESAB de Lorient et danseuse de tango. C’est d’ailleurs peu de temps après avoir découvert le monde des bals tango, appelés milongas, que Muriel commence à croquer l’univers du tango dit social. Cette micro société lui permet d’interroger par l’ironie, l’amusement, les rapports humains, de partager ses interrogations, ses peines mais aussi ses sensations intimes en relation avec le corps de l’autre, le corps de l’inconnu, un instant musical.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2025
    • Renc’art Lorène Rouleau, Souvenir d’une vague

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/456890385_869472571368569_4669705055741752988_-photo-rencartn-intro.jpg
    • 08.02.25 → 08.02.25
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre avec l’artiste Lorène Rouleau pour découvrir l’exposition “Souvenir d’une vague” plus en détail.

       

      >17h, gratuit, ouvert à tous

       

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2025
    • Portes ouvertes des ateliers de Clémence Bruno et Vincent Girard

    • Rencontre
    • 08.02.25 → 08.02.25
      Rencontre
      APM-Résidences d’artistes
    • Les ateliers de Clémence Bruno & Vincent Girard seront ouverts le samedi 08 février de 14h30 à 18h.
      Les artistes vous présenteront leurs recherches artistiques ainsi que les œuvres en cours de réalisation.

    • Frac Bretagne et Saint-Pol-de-Léon
    • 2025
    • COMMENT RACONTER LA MER ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/5C59916.jpg
    • 08.02.25 → 30.03.25
      Exposition
      Frac Bretagne et Saint-Pol-de-Léon
    • Gilles Aillaud, Yuna Amand, Isabelle Arthuis, Virginie Barré, Muriel Bordier, Jean Degottex, Marcel Dinahet, Jacques Faujour, Edgar Flauw, Julie Giraud, Michel Gouéry, Elodie Guignard, Jean-Philippe Lemée, Gwenn Mérel, Olivier Mourgue, Eric Tabuchi / Nelly Monnier, Charlotte Vitaioli

      Une sélection d’œuvres des collections du Frac Bretagne et du Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine

       

      Raconter la mer quand on habite le littoral produit-il la même parole que lorsque l’on y séjourne temporairement pour des vacances ?
      Les vacances au bord de la mer, avec mon frère, ma sœur, ma mère ont-elles la même saveur qu’un quotidien vécu sur la côte ?
      C’est la question soulevée par la thématique de cette exposition, tel un défi lancé aux œuvres.
      A travers une sélection multiple, composée de sculptures et d’installations, de dessins, peintures, films et photographies, les œuvres de la collection du Frac Bretagne et du Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine, invitent à réfléchir à l’écriture du récit de nos existences.
      Des doux couchers de soleil Sucre à la crème comme des moments introspectifs de méditation sur le cours des choses, des folles sessions de surf comme des longues balades tranquilles sur le chemin des douaniers, ainsi va la vie au bord de la mer entre souvenirs inoubliables et simples temps de félicité.
      Du haut d’un observatoire ou au ras du sable, le récit est là, immanquablement, accessible à chacun et chacune, à portée d’expérience, prêt à émerger de nos ressentis les plus simples comme les plus fous.

      A vos stylos et smartphones ! Lancez-vous dans l’écriture de cartes postales et autres SMS et laissez libre cours à votre inspiration suscitée par la visite de cette exposition-voyage.

       
      UNE EXPOSITION PARTICIPATIVE

      Le partenariat entre la commune de St-Pol de Léon et le Frac Bretagne, engagé sur trois années, s’est construit avec l’ambition de réserver une place de choix à la dimension participative des projets menés conjointement.
      C’est ainsi qu’un groupe de bénévoles, impliqué dans les associations culturelles de la ville, s’est pris au jeu de la sélection d’œuvres dans les collections du Frac Bretagne.
      Une formule qui a permis aux volontaires de découvrir au fil de plusieurs rencontres, le Frac Bretagne à Rennes, ses missions et ses collections, de débattre et d’argumenter pour sélectionner quelques œuvres parmi un ensemble constitué autour de la thématique de l’année 2025 : Année de la Mer. Leur participation se prolonge également dans le moment plus technique de l’accrochage de l’exposition, et se poursuit, bien sûr, par la partie consacrée à la présentation et l’accompagnement des œuvres auprès des publics.
      À chaque étape du projet, le groupe a été associé aux prises de décisions, aux enjeux et débats liés à la création artistique contemporaine et son exposition.

    • EESAB → Site de Quimper
    • 2025
    • TEXTILES FICTIONS

    • Exposition
    • 07.02.25 → 01.03.25
      Exposition
      EESAB → Site de Quimper
    • Avec Caroline Achaintre, Anne Bourse, Ulla von Brandenburg, Diane Cescutti, Marinette Cueco, Adélaïde Feriot, Hessie, Majd Abdel Hamid, Rieko Koga, Seulgi Lee, Liz Magor, Nefeli Papadimouli, Clément Rosenberg, Maria Szakats, Meng Zhang

      Cette exposition est  le fruit d’un travail collectif mené par des étudiant·es et des enseignant·es de l’EESAB-site de Quimper, de l’ENSA Bourges et de l’ENSAD Limoges, dans le cadre du séminaire au long cours Les intrigan·tes : panorama des pratiques textiles historiques et contemporaines.

      La communauté de recherche Les intrigant·es est composée des étudiant·es de l’EESAB-site de Quimper, de l’ENSA Bourges et de l’ENSAD Limoges ; leurs enseignantes Clara Salomon, Ida Soulard, Eva Taulois et Cécile Vignau ; Emma Cogné pour le workshop collectif.

      Les intrigant·es est un projet de recherche porté par l’EESAB, lauréat de l’appel à projets RADAR : « Recherche dans les écoles supérieures d’art et de design », qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de recherche du ministère de la Culture 2023-2027, laquelle a fixé dans ses axes prioritaires le soutien aux activités de recherche des écoles supérieures Culture.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2025
    • [ANNULÉE] D’abord, se rencontrer, une conférence de Marie Preston

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Baumes-du-ruisseau-Marie-Preston-et-Vincent-Nodale-avec-la-complicite-des-habitant·es-du-Faubourg-de-Charlotte-Tyrode-et-des-services-d.jpg
    • 05.02.25 → 05.02.25
      Conférence
      EESAB → Site de Lorient
    • /!\ Suite aux perturbations du réseau ferroviaire dues aux inondations en Ille-et-Vilaine, Marie Preston ne pourra pas assurer sa conférence, ce mercredi 5 février 2025. Merci pour votre compréhension.

       

      Maisonner autour d’un lavoir, lire en pétrissant, élever un levain, autant d’actions que je présenterai lors de la conférence. Par le prisme de la rencontre, des points de départ, de la constitution du groupe, j’aborderai différentes expériences à la lisière entre art, recherche et co-éducation.

       

      Marie Preston est artiste, maîtresse de conférences à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (Laboratoire TEAMeD / AIAC). Son travail artistique a porté ces dernières années sur la pratique boulangère, les pédagogies libertaires et institutionnelles, les métiers féminins du soin et de la petite enfance. Elle a codirigé l’ouvrage Co-Création (Éditions Empire et le CAC Brétigny) en 2019 et a publié en 2021 Inventer l’école, penser la co-création(Tombolo Presses et CAC Brétigny).

    • 40mcube
    • 2025
    • Elle empêche les choses de dormir

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_viva_villa_carton_exposition_recto_web.jpg
    • 01.02.25 → 12.04.25
      Exposition
      40mcube
    • Raphaël Barontini, Cindy Coutant, Louise Hervé & Clovis Maillet, Sayako Kishimoto & Mako Idemitsu, Roxanne Maillet, Aya Momose & Mai Endo, Pétrel | Roumagnac (duo), Laura Vazquez

      C’est une intranquillité politique, vitale, qui me pousse à essayer de retenir la Terre de tourner. Dans ce titre extrait du texte Dans le sommeil d’un nouveau-né que Laura Vazquez a composé pour l’exposition, je ressens une injonction à secouer : réveillez-vous, ne fermez pas les yeux. On n’a pas le time. Pas le temps de laisser l’histoire s’écrire sans moi, sans nous. L’origine de cette exposition, c’est le constat d’une parole manquante, de représentations absentes, de la béance et du trou de mémoire collectif. Et c’est le désir partagé d’y voir un espace de fiction au potentiel réel. Ici, les récits des communautés minoritaires, souvent effacés ou invisibilisés par les grands récits dominants, sont réinvestis à travers des œuvres qui redonnent du souffle aux paroles silenciées.

      La réécriture, la parodie, l’emprunt offrent un vaste terrain d’expérimentation et de jeu. Ces pratiques de production d’images ou de gestes invitent à déjouer les narrations dominantes ou normatives pour leur faire dire ce qu’elles ne disent pas à la base. En s’attaquant aux mythes notamment, les artistes érigent des mondes nouveaux sur des terres mille fois labourées. Ou parfois, en inventent carrément de tout neufs. Iels hybrident des figures dominantes avec des histoires marginalisées pour générer des contre-espaces de résistance et de transformation.

      Le motif de la perte – comme du fragment – persiste au cœur. L’histoire se révèle morcelée, et la mémoire partielle. L’exposition invite à tracer des liens entre le passé et le présent, et à embrasser les oublis à pleine bouche, comme des catalyseurs d’imaginaires et de virtualités. Une collision temporelle essentielle pour libérer de nouvelles perspectives et faire jaillir le raz-de-marée qui permettra de tout recommencer.

      Cette exposition se déploie en deux lieux, 40mcube à Rennes et Mécènes du Sud à Montpellier, presque en même temps, avec les mêmes artistes. Elle pose un principe d’expérimentation et réaffirme que l’exposition comme forme et comme discours est un espace de test. Elle invite le public à réagencer mentalement chacune des deux propositions à sa guise et à considérer les variantes comme autant de trajectoires potentielles.

      En replaçant les voix marginalisées au centre, en donnant force et autonomie à leurs discours, notamment par le biais d’œuvres qui proposent des protocoles à s’approprier, à reproduire soi-même, l’exposition rappelle au public sa puissance et son agir possible, comme producteur de savoirs, de mémoires et de représentations par-delà les espaces institutionnels. Elle appelle à redéfinir la mémoire collective pour ouvrir la voie à des futurs à écrire.

      Karin Schlageter

       

      Exposition présentée dans le cadre de ¡Viva Villa! 

      Exposition présentée à 40mcube (Rennes) et à Mécènes du Sud (Montpellier)

      40mcube – 48, avenue Sergent Maginot – 35000 Rennes – Exposition : 01.02 – 12.04.2025
      Mécènes du Sud – 13, rue des Balances – 34000 Montpellier – Exposition : 13.02 – 10.05.2025

      ¡Viva Villa!

      ¡Viva Villa! est le rendez-vous des résidences artistiques françaises à l’étranger. Ce programme innovant est le fruit de la collaboration entre la Casa de Velázquez (Madrid, Espagne), la Villa Albertine (États-Unis), la Villa Kujoyama (Kyoto, Japon) et la Villa Médicis (Rome, Italie).

      Né en 2016 sous la forme d’un festival, ¡Viva Villa! a évolué pour devenir un véritable tremplin pour les artistes, qui favorise leur mise en réseau et valorise leur parcours post-résidence. Depuis 2023, ¡Viva Villa! prend la forme d’un soutien à la production et la diffusion artistique contemporaine à travers une programmation d’événements se déployant sur l’ensemble du territoire français. Ce programme de soutien à la production et diffusion artistique contemporaine, permet à ¡Viva Villa! de coproduire des manifestations culturelles qui valorisent les parcours d’artistes après leurs résidences.

      Pour la saison 2024-2025, ¡Viva Villa! se déploie dans toute la France avec 13 manifestations associant plus de 80 artistes ayant séjourné dans l’une des quatre résidences à l’étranger. En marge de ce programme, la Gaîté Lyrique accueille chaque année un grand événement professionnel associant artistes et chercheurs des quatre résidences.

      Avec le soutien du ministère de la Culture, du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de l’Académie des beaux-Arts, de la région Sud, de l’Institut français, de la Fondation Bettencourt Schueller, de la Fondation Roederer et de Ardian.

       

    • L’IMAGERIE
    • 2025
    • La Course du soleil

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/4.Sébastien-Reuzé-scaled.jpg
    • 01.02.25 → 05.04.25
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Juliette Alhmah, Jérôme Cognet, Laurent Millet, Sébastien Reuzé, Maureen Robin, Charles Villa

      Depuis des siècles, le soleil fascine les amateurs, les peintres, les scientifiques, puis les photographes, attirés par la beauté envoûtante de ce disque lumineux qui brille dans le ciel. L’ensemble des œuvres réunies dans cette exposition ont comme origine le soleil : elles en font leur motif principal ou bien sa lumière intervient particulièrement dans leur création.
      Exposition collective présentée à La Chapelle des Ursulines, en partenariat avec la ville de Lannion, dans le cadre de la programmation hors les murs de L’Imagerie durant les travaux du futur bâtiment du centre d’art.

    • Le Carré d’Art
    • 2025
    • Tractor Boys – Photographies de Martin Bogren

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/martin_bogren_tractor_boys_022.jpg
    • 31.01.25 → 12.04.25
      Exposition
      Le Carré d’Art
    • Le photographe suédois Martin Bogren a suivi de jeunes adolescents de la province de Scanie, au sud de la Suède. Pour tromper l’ennui, ils se retrouvent en périphérie de leurs villages, au volant de leurs EPA Tractors, de vieilles voitures reconverties pour un usage agricole qu’une loi autorise à conduire dès l’âge de 15 ans.

      Des règles sont censées limiter la vitesse de ces véhicules à 30 km par heure. Cependant, les garçons sont habiles et très créatifs lorsqu’il s’agit de trouver des moyens de contourner ces restrictions légales.

      Extrêmement populaires dans les zones rurales, ces véhicules, également dépourvus de suspension arrière, sont trafiqués et utilisés pour participer à des courses effrénées, soulevant la poussière et la neige dans une odeur de caoutchouc brûlé, d’asphalte et de gasoil.

      La façon dont Martin Bogren a approché ces phénomènes donne à ce projet une dimension cinématographique, non loin d’un James Dean dans La fureur de vivre

      « Ce qui importe, et qui rend ce travail si prenant, c’est le regard porté. Martin Bogren, qui a réussi à se faire accepter dans un monde évidemment interdit aux adultes ne se laisse aller ni à l’exubérance de ce qu’il voit, aux excès, ni à une quelconque complaisance. Témoin silencieux – il est vraiment remarquable que ces images de moments de fureur soient à ce point silencieuses- il prend note. » (Christian Caujolle)

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2025
    • Rencontre avec Roman Seban

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Roman-Seban.jpg
    • 29.01.25 → 29.01.25
      Conférence
      EESAB → Site de Lorient
    • Plutôt que d’expliciter de manière précise et complète la démarche de quelques projets, Roman Seban, designer graphique et enseignant à l’EESAB de Lorient, souhaite profiter de cette occasion particulière — présenter son propre travail dans l’école où il enseigne depuis plusieurs années — pour présenter une pratique et ses évolutions dans son ensemble, au gré des rencontres, des envies et des opportunités. Il ne s’agit pas d’en faire un exemple mais plutôt d’un partage.

       

      À travers plusieurs moments et projets qui ont façonné et qui façonnent encore cette pratique, il reviendra sur l’ensemble du parcours qui l’a amené aux projets et problématiques qui l’occupent aujourd’hui. Une manière d’affirmer que ce qui compte pour lui dans la création, c’est l’acte plutôt que ce qu’on en dit.

       

      Dans le cadre du cycle de “rencontres avec les artistes et chercheur·euses enseignant·es à l’EESAB de Lorient”, ce programme met en lumière les parcours des enseignant·es de l’école, issus des arts visuels, du design et des nouveaux médias. Ouvert à tou·te·s, il explore les enjeux contemporains de la création et enrichit l’éducation artistique des étudiant·es.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2025
    • Ben Kinmont, Félicitations

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/7.95.95.10.1.jpg
    • 28.01.25 → 04.04.25
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Des fleurs sont envoyées chaque semaine accompagnées d’une carte sur laquelle est écrit « Félicitations ». Une réactivation de Congratulations (1995) de l’artiste états-unien Ben Kinmont dans le hall d’accueil de la bibliothèque universitaire centrale.

      En 2016, le travail de Ben Kinmont a fait l’objet d’une double exposition à la galerie art & essai (commissariat Master Métiers et arts de l’exposition) et au Cabinet du livre d’artiste de l’université Rennes 2, suivie d’une acquisition de deux archives par le Frac Bretagne (Bed Service, 1994 et Catalytic Texts Box, 2016). En 2025, la galerie art & essai célèbre ses 40 ans d’existence, en revenant sur son premier lieu d’exposition : le hall d’accueil de la bibliothèque universitaire et revisite son histoire à travers ses archives conservées au Frac Bretagne. La réactivation de Congratulations (1995) dans le hall d’accueil de la bibliothèque dont les félicitations sont adressées en premier lieu aux usager·ères et personnels de la bibliothèque mais aussi aux visiteur·ses de la galerie affranchie de ses murs est l’occasion de réactiver ces histoires multiples dans un contexte d’extrême fragilisation économique des biens collectifs et de réinvention nécessaire des rapports interpersonnels.


      Ben Kinmont

      Né en 1963 à Burlington dans le Vermont, Ben Kinmont est un artiste états-unien, éditeur (Antinomian Press) et libraire spécialisé dans les livres anciens sur la gastronomie et l’économie domestique (Ben Kinmont Bookseller). Il vit et travaille à Sébastopol en Californie.


      Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions monographiques et collectives dans des institutions au rayonnement international (Documenta 11, Kassel ; Institute of Contemporary Art, Londres ; Centre Pompidou, Paris ; SFMOMA, San Francisco…), mais invitant le plus souvent les spectateur·ices à en sortir et à porter attention aux marges, par la mise en circulation d’éditions autonomes et d’actions partagées. À la fois dedans et en dehors, sa position singulière dans le champ de l’art contemporain est nourrie par la pensée anarchiste des antinomiens anglais du 17e siècle et la contre-culture californienne des années 1970 dans laquelle il grandit, lui permettant d’interroger les modes de subsistance et d’existence libre et autonome dans une économie capitaliste.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2025
    • Un cabinet de lectures : la bibliothèque (incomplète) de Philippe Thomas

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Thomas-Philippe_visuel-1-Publicité-publicité-scaled.jpg
    • 28.01.25 → 04.04.25
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Au cœur des décennies 1980–1990, Philippe Thomas choisit d’investir le champ de l’art pour expérimenter une fiction du faire dont l’enjeu est double : réviser le statut et l’identité de l’auteur·e en interrogeant la dimension discursive de l’œuvre d’art. Nourrie de la lecture de textes émanant du champ des sciences humaines et sociales, comme de références artistiques, littéraires ou cinématographiques, la démarche de Philippe Thomas s’appuie sur une pratique de la citation qui envahit tant l’œuvre que ses marges. Dans le Hall Faulkner de la BU Centrale, la galerie art & essai reconstitue la bibliothèque de Philippe Thomas à partir des collections de la bibliothèque universitaire. Organisée autour d’une œuvre emblématique de Philippe Thomas, cette bibliothèque incomplète compose un cabinet de lectures à réactiver pour une histoire de l’art [qui] cherche des personnages

       

      Artiste français né en 1951, Philippe Thomas décède en 1995 des suites du SIDA. En 1977, il choisit le monde de l’art comme terrain de jeu pour produire une œuvre qui organise la disparition de son nom en tant qu’auteur. Après avoir participé à la fondation du collectif Information Fiction Publicité avec Jean-François Brun et Dominique Pasqualini (1983-1985), il imagine le projet du Fictionnalisme, qui jette les bases de son protocole de travail en collaboration. Désormais, chacun de ses projets sera signé par un·e collectionneur·euse qui, par cette transaction financière, accepte d’en assumer la responsabilité auctoriale. Dès 1987, Philippe Thomas met en œuvre ce principe via son agence les ready-made appartiennent à tout le monde®, qui comptera une soixantaine de signataires, avant sa fermeture en 1993-1994.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2025
    • Guy Brunet. le cinéma de mon père

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Guy_Brunet_affiche-web.jpg
    • 25.01.25 → 13.04.25
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Né en 1945 à Viviez, dans l’Aveyron, Guy Brunet se prend de passion pour le cinéma en regardant les films projetés par son père, ancien projectionniste ambulant et programmateur de films.
      Dès l’enfance, il réalise des dessins consacrés au cinéma, puis écrit à l’âge de seize ans, son premier scénario. Adulte, à la suite d’un licenciement, il décide de se consacrer à sa passion : sans moyens techniques ou financiers, sans formation autre que sa culture cinématographique, il endosse à lui seul les différents métiers nécessaires à la fabrication d’un film.

      L’exposition présente le parcours et l’univers de ce créateur singulier, à travers des décors, des silhouettes d’acteur en carton, des dessins et de nombreux extraits de ses films.
      Exposition réalisée par le LaM, musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut de Lille Métropole

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2025
    • Gwenola Wagon, Images splash, blendeuse, pyromanie et autres contes et légendes des IA génératives

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Gwenola-Wagon.png
    • 20.01.25 → 20.01.25
      Conférence
      EESAB → Site de Lorient
    • Vous êtes au bord de la mer et soudain, la vague qui semblait lointaine se jette sur vous en pleine face. Vous n’avez rien vu venir, étonné, assommé, éberlué. L’image splash s’écrase comme une vague sur le rivage. Elle atteint par surprise, produisant une forme d’hallucination comme une vague déferlant brutalement. L’image splash inonde tout. Elle accapare intensément l’attention. Le splash n’est pas seulement un choc. Car dans l’image littéralement le jet de liquide dégouline telle une couleur sur la toile. Son écoulement produit une lévitation de la narration potentielle comme un récit suspendu le temps d’un « splash ». Mais qu’arrive-t-il dans notre esprit lorsque les « images splashs » s’y déversent, comme des vagues ? Et que se passe t-il lorsque leur effet surnaturel, étrange, creepy et trippy se produit dans une mise en scène hyper-réaliste ?

       

      Gwenola Wagon est artiste et chercheuse. Elle enseigne à l’École des Arts de la Sorbonne à l’Université Paris 1. À travers des installations, des films et des livres, elle imagine des récits alternatifs et paradoxaux pour penser le monde numérique contemporain. Elle enquête dans l’espace de l’hyperinformation et des infrastructures d’Internet en collaboration avec l’artiste Stéphane Degoutin avec qui elle co-réalise de nombreuses pièces, dont Cyborgs dans la brume et World Brain, le livre Psychanalyse de l’aéroport international. Elle publie le livre Planète B un essai qui mêle enquête et fiction afin d’appréhender un monstre en pleine expansion. Après Erewhon et Virusland deux fables post-cybernétiques, elle co-réalise avec le philosophe Pierre Cassou-Noguès le livre Images pyromanes, Théorie-fiction des IA génératives qui sera publié aux éditions UV en 2025.

       

      Journal d’une blendeuse, in Pierre Cassou-Noguès et Gwenola Wagon, Images pyromanes,
      Théorie-fiction des IA génératives qui sera publié aux éditions UV en 2025.

    • La bonne pioche
    • 2025
    • Fanny Latgé – Et les reines armées sont descendues

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/035_34A-paysagecontraste.jpg
    • 18.01.25 → 09.02.25
      Exposition
      La bonne pioche
    • Exposition de restitution de fin de résidence artistique à La Grange de Fanny Latgé

      Dans leur cocon de papier peint

      Les affections se libèrent

      S’enhardissent et rugissent

      Domestiquées redeviennent fauves

      Et ruissellent sur les pavés détrempés

      Les placards s’entrouvrent

      Les reines s’engouffrent dans les brèches

      Et font tout voler aux éclats

      Fanny Latgé

    • Les 3 CHA
    • 2025
    • Marie-Hélène Richard, Croissance

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/OK-mh-richard-visuel-CROISSANCE.jpg
    • 18.01.25 → 09.03.25
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Marie-Hélène Richard développe une démarche inspirée par le land-art, le minimalisme et l’arte povera. Rapidement, elle délaisse l’atelier pour se consacrer à de grandes installations éphémères, empreintes de légèreté et de poésie. Utilisant une grande variété de matériaux, ses œuvres se distinguent par une douce confrontation entre l’artificiel et le naturel. L’artiste, à la pensée nomade, interroge notre lien à la nature, l’écologie et la place de l’homme dans le paysage.

      Au centre d’art, en contraste avec la minéralité et la blondeur de la chapelle, une arborescence végétale envahit le sol granitique pour prendre racine dans la nef. Entre noirceur et message d’espoir, ce système racinaire prend son origine dans le chœur, d’un arbre rompu en mouvement qui ne semble pouvoir retrouver son intégrité.

       

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2025
    • Lorène Rouleau, Souvenir d’une vague

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/SOUVENIR-2-1.jpg
    • 17.01.25 → 19.04.25
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • J’ai imaginé cette exposition comme un voyage, une plongée dans une mer fantasmagorique. L’ensemble des pièces crée un paysage maritime s’inspirant d’un réel qui devient fictif par les transformations graphiques que j’y apporte. Ainsi dans des forêts aquatiques se retrouvent des sardines pour boire un coup, tandis qu’au- dessus d’elles, des corps se dessinent au gré de l’eau.

    • Le virage
    • 2025
    • Sound of an abstract melody – Emma Rostaing

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/SOUND-OF-AN-ABSTRACT-MELODY.jpg
    • 16.01.25 → 25.01.25
      Exposition
      Le virage
    • rdv le jeudi 16 janvier à partir de 18h à la galerie Artem à Quimper pour le vernissage de l’exposition Sound of an abstract melody de Emma Rostaing, une restitution du travail réalisé dans le cadre de l’aide aux jeunes plasticien.ne.s breton.ne.s – recherche et création de la Région Bretagne

       

      18h vernissage 

      20h dj set : ambient, melo, pop par Elisorry 

       

      Le virage soutient le travail de Emma Rostaing grâce à l’aide aux jeunes artistes plasticien.ne.s breton.ne.s de la Région Bretagne. Le virage accompagne Emma et assure la curation de cette exposition

    • Les Abords – espace d’exposition UBO
    • 2025
    • Cartographique du territoire entropique de François Chemin

    • Exposition
    • 15.01.25 → 07.02.25
      Exposition
      Les Abords – espace d’exposition UBO
    • François Chemin

      L’entropie implique que le spectre de la mort thermique plane sur l’univers, entraînant toute énergie et toute matière à disparaître. Cependant, nos perceptions des environnements reposent sur des principes anthropocentrés, nous poussant à ignorer dans notre pratique quotidienne des territoires cette vérité universelle d’une chute continue «au centre des choses qui tombent*». C’est en réponse à cela que François Chemin réalise une cartographie où les territoires se dessinent grâce à des relevés photographiques de manifestations de l’entropie. Trois types de sujets font l’objets de ces relevés: les bunkers, architectures pensées comme quasi-immortelles tombant en ruines après seulement 30 ans d’inoccupation et poursuivant toujours leurs chutes, représentent l’entropie matérielle ; les mégalithes, traces physiques de constructions culturelles dont on a perdu le sens, symbolisent l’entropie immatérielle ; les arbres vénérables, entités s’extrayant du marasme du paysage pour adopter le statut de figures poétiques organisatrices du monde en environnements propices à l’épanouissement du reste du vivant, intègrent à la cartographie la notion d’entropie négative (néguentropie).

      Dans le cadre de la Bourse d’aide aux jeunes artistes plasticien·ne·s en Bretagne 2024, et avec le soutien d’Espace d’apparence, la Cartographie du territoire entropique s’est enrichie de la réalisation d’un film tourné sur pellicules super 8 et dont la bande-son est pressée sur vinyle. Les bobines et le vinyle ont passé 10 jours enfouis, avant d’être déterrés et diffusés, témoignant ainsi de l’action de l’entropie sur les contenus de ces supports analogiques. En résultent des ruines d’images de ruines.

      Investissant Les Abords comme un espace où déployer la Cartographie du territoire entropique, François Chemin invite à la déambulation entre ces fragments de territoires.

       

      *Albert Camus, Les Noces à Tipasa, 1938  

    • Espace d’apparence
    • 2025
    • François Chemin, performance et projection du film Cartographie du territoire entropique – Pays des Abers

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Francois-Chemin_Cartographie-du-territoire-entropique_Documentaire-2_w900web.jpg
      Cartographie du territoire entropique/Pays des Abers, images extraites du film super 8, 2024. Crédit : François Chemin
    • 15.01.25 → 15.01.25
      Performance
      Espace d’apparence
    • En 2024, grâce au dispositif d’Aide à l’accompagnement des jeunes artistes plasticien.ne.s en Bretagne, avec le soutien de la Région Bretagne, Espace d’apparence a épaulé François Chemin dans la poursuite de son projet Cartographie du territoire entropique sur le territoire spécifique des Abers.

      La Cartographie du territoire entropique s’est ainsi enrichie de la réalisation d’un film tourné sur pellicules super 8 et dont la bande-son est pressée sur vinyle. Les bobines et le vinyle ont passé 10 jours enfouis dans le terrain sableux attenant à la Maison des Abers – Ti an Aberioù avant d’être déterrés.

      Mercredi 15 janvier à 18h, à  l’occasion du vernissage de l’exposition Cartographie du territoire entropique à la galerie Les Abords de l’Université de Bretagne occidentale, l’artiste réalisera une performance lors de laquelle le film super 8 et sa bande son seront exceptionnellement diffusés. Le public pourra ici découvrir le témoignage de l’entropie sur ces supports analogiques dont il résulte des ruines d’images de ruines.

      Cette action sera suivie de la projection du film documentant l’ensemble du projet mené par l’artiste au pays des Abers. Le film sera projeté en boucle durant tout le temps de l’exposition.

      L’exposition “Cartographie du territoire entropique” de François Chemin se tiendra à la galerie Les Abords du 16 janvier au 07 février 2025.

      À PROPOS DU PROJET CARTOGRAPHIE DU TERRITOIRE ENTROPIQUE DE FRANÇOIS CHEMIN

      L’entropie implique que toute énergie et toute matière tend à disparaître par “mort thermique”. Cependant, nos perceptions des environnements reposent sur des principes anthropocentriques, nous poussant à ignorer dans notre pratique quotidienne des territoires cette vérité universelle d’une chute continue “au centre des choses qui tombent” (Albert Camus, Noces à Tipasa, 1938).
      C’est en réponse à ce phénomène que l’artiste rennais François Chemin réalise une cartographie où les territoires se révèlent grâce à des relevés photographiques, sonores et cinématographiques, de manifestations de l’entropie, qu’elle soit matérielle, tels les bunkers ou d’ordre culturel, immatériel, tels les mégalithes.

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2025
    • Clémence Bruno et Vincent Girard, artistes en résidence

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/happy-birthday-to-us-scaled.jpeg
    • 13.01.25 → 31.03.25
      Résidence
      APM-Résidences d’artistes
    • PloumExpo
    • 2025
    • Robert Gernot, Exubérance

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Brute-de-decoffrage_ACB.jpg
      Germe de pommes de terre s'élevant sur fond noir
    • 11.01.25 → 15.02.25
      Exposition
      PloumExpo
    • La série de photos baptisée Exubérance, réalisée par l’artiste, porte un regard à part sur la pomme de terre. Au-delà même du tubercule et de sa destination en tant que semence agricole, Robert Gernot la met en scène, littéralement. Posée, suspendue, en plans rapprochés, avec une lumière vive, les patates en germination se transforment en différents bestiaires où d’étranges créatures, tantôt animales, tantôt végétales, viennent habiter notre regard.

      Il y a quelque chose d’inattendu dans ces images, de précieux, dans le détournement même de la nature de la patate quand elle en vient à germer en libérant une incroyable force de vie.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2025
    • Mou pas mou

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Mou-pas-mou-Dounia-Ismail-WEB.jpg
      Sculpture céramique Dounia Ismail
    • 10.01.25 → 08.03.25
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Dounia Ismaïl

      L’exposition Mou pas mou propose une exploration des notions de moelleux et de faux-semblant à travers une scénographie immersive composée d’assises en céramique aux couleurs dégradées et lumineuses. Dans cet espace conçu comme un lieu de convivialité, le mobilier, les récits et les images se mêlent pour inviter les visiteurs à réinterpréter leur rapport aux sensations et au confort.

      Des assises en céramique colorée et des tabourets tubulaires aux dégradés pastel peuplent l’espace, tandis que des tubes d’argile, parfois conservés sous leur forme brute, se métamorphosent en objets autonomes suspendus, accrochés ou posés. En contraste, des frites de piscine en mousse colorée s’intègrent avec légèreté, soulignant le dialogue entre matériaux.

      Le sol est ponctué de coussins aux couleurs vives, rappelant des tapis de gym ou des tatamis, incitant à s’installer ou à déambuler. Les murs, quant à eux, s’habillent de halos lumineux colorés créant une atmosphère enveloppante où les textures se réinventent : la céramique semble moelleuse, tandis que la mousse paraît plus dense.

      Au centre de l’exposition, une céramique soutient une bougie haute qui se consume lentement, invitant à un temps plus méditatif. Un recueil de récits personnels accompagne cette installation centrale.

      À travers des objets hybrides, à la fois fonctionnels et poétiques, Mou pas mou questionne nos perceptions, notre rapport au confort et les illusions des matières. Cet espace de partage invite chacun à investir les lieux et à redéfinir sa relation à l’environnement qui l’entoure.

      Avec le soutien des entreprises Solargil, Tigier Sofa et Como céramique.

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2025
    • Exposition HIP HOP un regard sur son histoire et ses scènes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ImageYoutube.jpg
      Le balcon du Comoedia avec le fresque de Poséidon au plafond
    • 09.01.25 → 29.03.25
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Fred EBAMI, Tom GELEB, KATRE, LADY K, Mélanie BOURGET, OBEY, RESO, Wassem SAHIMI, TAREK, TKx PHOTOGRAPHY, 13BIS, WEN2, BLADE, BOM.K, Christel JEANNE, Christian LEGIER, DARCO, DIKSA, Emanuel BOVET, FUZZONE, PARTONE, TCHEKO, TKID170, Jamel SHABAZZ, Lisa KAHANE, Martha COOPER, SIDNE, Yoshi OMORI

      Expositon HIP HOP un regard sur son histoire et ses scènes à La Galerie Le Comoedia

    • L’Atelier de l’Achille
    • 2025
    • La sorcière et la sirène – Exposition sortie de résidence – Adèle et Blanche Vivet

    • Exposition
    • 14.12.24 → 26.01.25
      Exposition
      L’Atelier de l’Achille
    • Depuis qu’elles sont sœurs, Adèle et Blanche Vivet jouent à se projeter dans des mondes imaginaires. Dans leur chambre partagée, elles augmentaient l’espace en y ajoutant forêts enchantées ou mondes marins inexplorés. De leurs esprits émanaient de nouvelles peaux qu’elles rêvaient de vêtir, allant des plus belles créatures aux démons les plus pervertis. Par la sculpture et la peinture, les deux sœurs relisent leur passé pour matérialiser les traces de leurs souvenirs. En s’inspirant du merveilleux jaillissant de la nature, elles offrent des fenêtres sur des détails d’histoires et de personnages figurant cette magie énigmatique.

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2024
    • Faux calmes Une exposition de Olga Boudin et Marie-Cécile Marques

    • Exposition
    • 13.12.24 → 22.12.24
      Exposition
      APM-Résidences d’artistes
    •  

      Les deux artistes ont travaillé et vécu à Saint-Jacut-de-la-Mer durant ces trois derniers mois. Les œuvres présentées dans l’exposition ont été produites pendant la résidence.

      Olga Boudin est diplômée de l’école des beaux-arts de Paris en 2018, elle vit et travaille à Lacelle en Corrèze.

      Elle est peintre et travaille ses sujets à l’atelier. Elle observe son environnement et compose à partir d’objets du quotidien.

      Durant sa résidence, elle a débuté par l’observation des paysages avoisinant l’atelier : les jardins de la Résidence SNCF où les APM sont installés. Elle a augmenté ses recherches, en glanant des objets simples, utilitaires et domestiques comme l’assiette, l’ail, la banane, le tissu, la chaise, etc. Elle peint ces natures mortes et mêle les motifs, les végétaux, pour créer de nouveaux espaces sensibles. Sa manière de peindre nous renvoie à l’histoire de l’art, depuis les fresques de Pompéi jusqu’à Matisse. A rebours d’un monde actuel mouvementé, Olga aime se concentrer sur des sujets calmes et banals. Elle les peint avec une grande sensibilité, et nous les donne à voir magnifiés.

      Marie-Cécile Marques est diplômée de l’école des beaux-arts de Paris en 2022, elle vit et travaille en région parisienne.

      Elle explore, expérimente, récupère, compose, dispose, modifie, retouche, construit en volume, dessine et peint. Son travail est empreint de sensation et d’énergie grâce à l’utilisation de couleurs vives. Ses inspirations et découvertes se sont posées quotidiennement sur des supports format A4. A Saint-Jacut, elle multiplie les sujets maritimes et ruraux qu’elle traverse durant son séjour. Elle prolonge ses recherches dans l’histoire de l’art des peintres de la Côte d’Émeraude et synthétise à sa manière les sujets bretons. A l’atelier, tous les objets glanés, chinés ici et là deviennent sujets à des nouvelles scènes, que Marie-Cécile construit en volume puis qu’elle peint, construisant ainsi des nouvelles histoires.

      Novembre 2024

    • La Piscine, un lieu d’art et de rencontres
    • 2025
    • EXPOSITION INTERSECTION// GEORGES ROUSSE// LA PISCINE// BREST

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Brest_02_12x16.jpg
      Intersection, Georges Rousse, La Piscine
    • 07.12.24 → 09.03.25
      Exposition
      La Piscine, un lieu d’art et de rencontres
    • GEORGES ROUSSE

      Pour la première fois à Brest, L’association Human Soul qui porte le projet de La Piscine présente une exposition rétrospective de Georges Rousse ainsi que des œuvres in situ, afin que le public puisse appréhender le travail spectaculaire de l’artiste. Un documentaire tourné lors de sa résidence de création a été réalisé par Phiva Média et sera présenté dans le cadre de l’exposition. Un ouvrage dédié sera également publié par les éditions de l’Eclosoir et disponible sur place.

      Le vernissage aura lieu en présence de l’artiste et du parrain de La Piscine, Dimitri Beck ( galerie Polkamagazine et Factory).

      Réservation obligatoire par mail: humansoulartproject@gmail.com

    • Le virage
    • 2024
    • Figures en chemin – Mathis Limouzin

    • Exposition
    • 07.12.24 → 22.12.24
      Exposition
      Le virage
    • rdv le samedi 7 décembre à partir de 18h à la galerie Artem à Quimper pour le vernissage de l’exposition Figures en chemin de Mathis Limouzin, une restitution du travail réalisé dans le cadre de l’aide aux jeunes plasticien.ne.s breton.ne.s – recherche et création de la Région Bretagne

       

      Figures en chemin

      18h vernissage et concert de Thibault Maheut (ballad folk, blues)

       

      galerie Artem
      16 rue Sainte-Catherine
      Quimper
      du 8 au 22 décembre
      de 15h à 19h
      du vendredi au dimanche

      Artem soutient le travail de Mathis Limouzin grâce à l’aide aux jeunes artistes plasticien.ne.s breton.ne.s de la Région Bretagne. Le virage accompagne Mathis et assure la curation de cette exposition

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2024
    • Trois-quarts d’oeuvres 8ème édition des Itinéraires Graphiques du Pays de Lorient

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_IG_24-01-1.jpg
    • 06.12.24 → 06.12.24
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection de l’artothèque en lien avec l’exposition de l’Atelier Bingo et Idir Davaine. 

       

      >Gratuit, ouvert à tous

    • Galerie de Rohan
    • 2025
    • Lumineuses effervescences par Scenocosme : Gregory Lasserre et Anaïs met den Ancxt    

    • Exposition
    • 06.12.24 → 05.01.25
      Exposition
      Galerie de Rohan
    • Dans le cadre de Nuit d’Hiver, la galerie de Rohan vous propose une exposition qui vous plonge dans un univers lumineux coloré et immersif avec le couple d’artistes Scenocosme, qui réunit Grégory Lasserre et Anaïs met den Ancxt. 

      Des créations singulières prennent forme à travers diverses expressions : installations interactives, art plastique, art numérique, art sonore, performances collectives etc…

      En distillant diverses technologies numériques pour créer leurs œuvres, ce couple d’artistes fait ressortir des essences de rêve et de poésie, ils en utilisent ainsi la partie vivante, sensible voire fragile.

      Ils détournent diverses technologies pour créer leurs œuvres. Ils développent la notion d’interactivité, par laquelle l’œuvre existe et évolue grâce aux relations corporelles et sociales des spectateurs. Ils réalisent d’étonnantes hybridations entre technologies et éléments vivants ou naturels (végétaux, humains, eau, bois, pierres…). La plupart de leurs installations perçoivent diverses relations invisibles entre les corps et l’environnement. Ils rendent sensibles les variations énergétiques infimes des êtres-vivants en proposant des mises en scène interactives où les spectateurs partagent des expériences sensorielles extraordinaires. Leurs œuvres sont présentées dans de nombreux musées, centres d’art contemporain et festivals d’art numérique dans le monde.

      Les trois œuvres présentées à la galerie favorisent les envies de rencontres et invitent les visiteurs à échanger, expérimentant ainsi l’un des rôles essentiels de l’art, « le plus court chemin de l’homme à l’homme » (André Malraux). 

      Dans le cadre de Nuit d’Hiver, la galerie de Rohan vous propose une exposition qui vous plonge dans un univers lumineux coloré et immersif.

      Des créations singulières prennent forme à travers diverses expressions : installations interactives, art plastique, art numérique, art sonore, performances collectives etc…

      En distillant diverses technologies numériques pour créer leurs œuvres, ce couple d’artistes fait ressortir des essences de rêve et de poésie, ils en utilisent ainsi la partie vivante, sensible voire fragile.

      Ils détournent diverses technologies pour créer leurs œuvres. Ils développent la notion d’interactivité, par laquelle l’œuvre existe et évolue grâce aux relations corporelles et sociales des spectateurs. Ils réalisent d’étonnantes hybridations entre technologies et éléments vivants ou naturels (végétaux, humains, eau, bois, pierres…). La plupart de leurs installations perçoivent diverses relations invisibles entre les corps et l’environnement. Ils rendent sensibles les variations énergétiques infimes des êtres-vivants en proposant des mises en scène interactives où les spectateurs partagent des expériences sensorielles extraordinaires. Leurs œuvres sont présentées dans de nombreux musées, centres d’art contemporain et festivals d’art numérique dans le monde.

      Les trois œuvres présentées à la galerie favorisent les envies de rencontres et invitent les visiteurs à échanger, expérimentant ainsi l’un des rôles essentiels de l’art, « le plus court chemin de l’homme à l’homme » (André Malraux). 

    • Les ailes de Caïus
    • 2025
    • PNEUMA, Jeune Création

    • Non classé
    • 05.12.24 → 24.01.25
      Non classé
      Les ailes de Caïus
    • Fanny CHEVREL - Olivia ETIENNE - Jules LE MAUT - Tom NADAM - Thibault PHILIP

      La galerie Net Plus et l’association Les ailes de Caius sont heureuses de présenter Pneuma, exposition collective dédiée à la jeune création. Les cinq lauréats de l’appel à candidatures ont, par le plus grand des hasards, tous un lien avec l’animalité, que ce soit par les matériaux qu’ils exploitent ou la figuration via des médiums divers. Pneuma (πνεῦμα) est un mot provenant du grec ancien qui signifie “souffle”. Pneuma, c’est le souffle chaud de la vie, ce souffle humide qui réfère à une existence biologique et donc à une palpitation. Du bestiaire fantastique de Jules Le Maut aux paysages d’incendies portés par les vents de Tom Nadam, le souffle de vie est une racine commune aux cinq artistes exposés. Partageant une vision sensible des êtres qui les entourent, ils entremêlent leurs pratiques et univers respectifs pour tisser un imaginaire collectif onirique aux frontières du réel.

    • Espace d’apparence
    • 2024
    • Gilles Clément à Brest — Priorité au vivant

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Gilles-Clément-BRE_7675-©-Eric-Legret_1100x1650web.jpg
      Portrait de Gilles Clément. Crédit photo: Eric legret
    • 04.12.24 → 05.12.24
      Conférence
      Espace d’apparence
    • Dans la continuité du programme « De la nature », Espace d’apparence s’associe à l’Université de Bretagne occidentale (UBO), l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB) – site de Brest, la librairie Dialogues et au Conservatoire botanique national (CBN) de Brest, pour accueillir le jardinier-paysagiste, artiste et auteur Gilles Clément.
      Deux jours d’échanges avec le public et les étudiant.e.s pour mieux connaître cette figure singulière en quête d’une écologie humaniste, et appréhender les concepts qui ont contribué à sa notoriété de jardinier planétaire.

      /////////////////// À PROPOS DE GILLES CLÉMENT

      Après une formation comme ingénieur horticole (1967) et paysagiste (1969), Gilles Clément conçoit et réalise des parcs, des jardins, des espaces publics et privés. En parallèle de son activité de concepteur, il enseigne jusqu’en 2012 à l’École nationale supérieure du paysage de Versailles. Il poursuit aujourd’hui son activité de pédagogue lors d’ateliers en Italie, Espagne et France.
      Gilles Clément est l’auteur de plusieurs concepts qui ont marqué les acteurs du paysage de la fin du XXe siècle et du début de ce XXIe siècle. Son intervention au parc André-Citroën à Paris, première application de l’idée du Jardin en Mouvement, l’exposition sur Le Jardin planétaire dont il a été commissaire en 1999 à la Grande Halle de la Villette à Paris, ses nombreux écrits, qui constituent une œuvre à la fois théorique et littéraire, l’ont rendu célèbre auprès du grand public.
      Le « Toit de la Base sous-marine » de Saint Nazaire où il conçoit son premier Jardin du Tiers-Paysage (2009), l’exposition itinérante « Toujours la vie invente », créée en 2013 à Saint-Benoît du Sault, et qui fut présentée en 2017 au parc du Domaine de Trévarez en Bretagne, sont d’autres projets parmi les plus connus.
      Ses réalisations récentes sont les « Jardins de l’Abbaye de Noirlac » et la mise en œuvre du « Jardin Vivienne » pour la BNF à Paris et du « Cercle immense » à la Saline royale d’Arc et Senans, ou encore l’exposition « La préséance du vivant » en collaboration avec l’agence Coloco dans le cadre de la Biennale d’architecture et de Paysage 2022 de Versailles.
      Dernièrement, il a accompagné l’aménagement paysager des nouveaux bâtiments administratifs du Conservatoire botanique national de Brest.
      Plusieurs prix consacrent son œuvre dont le Grand prix du paysage en 1998.

      /////////////////// PROGRAMME PUBLIC

      EN AMONT : MARDI 26 NOVEMBRE

      ————————-

      PROJECTION : DOCUMENTAIRE “LE JARDIN EN MOUVEMENT, GILLES CLÉMENT”
      Documentaire écrit et réalisé par Olivier Comte – A.P.R.E.S. Production, France, 2013, 52 minutes.

      EESAB – site de Brest

      rue du Château

      18h

      COMPLET

      MERCREDI 4 DÉCEMBRE

      ————————-

      CONFÉRENCE : URGENCE, ÉMOTION, LIENS AVEC LE VIVANT

      Faculté Vicor Segalen (UBO)  — Brest

      rue Duquesne

      18h

      Introduction : Françoise Terret-Daniel, historienne de l’art.

      Participation libre

      Entrée libre dans la limite des places disponibles

      JEUDI 5 DÉCEMBRE

      ————————-

      RENCONTRE LITTÉRAIRE

      Librairie Dialogues — Café de la librairie — Parvis Marie-Paule Kermarec — Square Mgr Roull — Brest

      18h00

      Gratuit

      Inscription dans la limite des places disponibles à l’adresse : librairiedialogues.fr/rencontre

      /////////////////// PROGRAMME PÉDAGOGIQUE

      En parallèle aux rencontres publiques, Gilles Clément réalisera deux masterclass auprès des étudiant.e.s en arts de l’Université de Bretagne occidentale et de l’EESAB, l’une à l’EESAB et l’autre au CBN de Brest.

      ————————-

       

    • CLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne
    • 2024
    • Salon page(s) à Paris

    • Non classé
    • 29.11.24 → 01.12.24
      Non classé
      CLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne
    • Artistes du CLAB

      Le CLAB participera au salon page(s) à Paris du vendredi 29 novembre au dimanche 1er décembre

      au Palais de la Femme, situé au 94, rue de Charonne – Paris 11e

      Vernissage le vendredi 29 novembre à partir de 18h30

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2024
    • Rencontre avec les collectifs Atelier téméraire et Burn~Août

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_5532-scaled.jpg
    • 29.11.24 → 29.11.24
      Rencontre
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Rencontre avec Atelier Téméraire et Burn~Août à l’occasion de l’exposition « Quels problèmes les artistes éditeurices peuvent-iels résoudre ? » au Cabinet du livre d’artiste de l’université Rennes 2.

      Cette exposition s’intéresse aux formes de productions collectives dans les publications d’artistes récentes comme espaces d’un faire ensemble renouvelé. Elle propose une sélection d’éditions et d’ephemera comme autant d’exemples où la publication possède un rôle central dans la construction et la vie d’un collectif artistique. Empruntant son titre à la publication de l’un des collectifs invités, elle met en relation les formes produites et les modalités d’organisation de ces collectifs qui témoignent de l’actualité de l’art à travers ses enjeux plastiques, économiques et politiques.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2024
    • Anaïs Touchot, Croûtes à succès

    • Exposition
    • 25.11.24 → 12.12.24
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Du 25 novembre au 12 décembre 2024, la galerie art & essai invite Anaïs Touchot à présenter sa collection de « Croûtes à succès ». Pour Anaïs Touchot, la figure du peintre s’est imposée naturellement pour traiter des clichés du métier artistique et esquisser des pistes de renouvellement du statut de l’artiste, de ses compétences et/ou de son charlatanisme supposé. Dans « Croûtes à succès », elle met en scène une série de peintures d’autres mains que les siennes, réalisées par des amateur·rices et chinées chez Emmaüs ou sur Le Bon coin. Installée en plein air, en transformant les parois extérieures de l’Esperluette (espace hors les murs de la galerie art & essai) en cimaises, l’exposition présente près d’une centaine de toiles (portraits, natures mortes, paysages) dans un dispositif à mi-chemin entre le Salon des peintres modernes et la Foire d’art contemporain.

      * L’exposition est un prélude à la projection et la réactivation de L’Académie de la croûte d’Anaïs Touchot, qui aura lieu au Tambour (campus Villejean) le 6 mars 2025 à 18h, avec Baptiste Brun, Anne Dary, Hilary Galbreaith, Isabelle Henrion et animé par Émeline Jaret.

    • Le Carré d’Art
    • 2025
    • Us – Photographies de Arno Brignon

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSC_2307-digi_1.jpg
    • 22.11.24 → 15.01.25
      Exposition
      Le Carré d’Art
    • Amsterdam, Copenhague, Berlin, Lisbonne, Londres, Dublin, Bruxelles, Athènes, Paris… Contrairement aux apparences, Arno Brignon n’a pas effectué un grand tour d’Europe, mais a sillonné les Etats-Unis. A partir de 2018, il a construit un parcours amusé qui, en trois étapes, les a menés, lui, sa compagne et leur fille, dans douze villes américaines du même nom que les capitales historiques européennes.

      Partir et mener une recherche photographique en famille est une démarche singulière et complexe à la fois. Quelle place donner au touriste et à l’auteur-photographe dans ce contexte ?

      Il faut que j’apprenne à jouer ensemble. Dans ce pays où il est difficile de ne pas être rattrapé par l’histoire de la photographie, Arno Brignon a réussi à faire cohabiter photographies de famille et impressions de voyage. U.S. est devenue us. Finalement, l’enchantement est à chercher en nous, le road-trip n’étant en fait qu’un huis clos en mouvement, une introspection partagée où atteindre n’est pas le but.

      Mêlant images en noir et blanc et en couleurs, il a construit un récit aussi littéraire que cinématographique, une narration qui restitue une expérience autant qu’elle invente une Amérique de fiction.

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2024
    • Projection du film “Le Jardin des Hespérides”

    • Non classé
    • 18.11.24 → 18.11.24
      Non classé
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Elliott Mattiussi

      Projection du film “Le Jardin des Hespérides” et rencontre avec le réalisateur, Eliott Mattiussi, dans le cadre du Mois du Doc en co-organisation avec l’association L’Ambulante.

      Le Jardin des Hespérides
      Elliott Mattiussi
      (France • 2023 • 90’ • La Société des Apaches)
      Depuis plus de quarante ans, Robert se bat corps et âme pour faire reconnaître un tableau qu’il attribue à Nicolas Poussin. Dans la pénombre de son bureau, entouré de ses archives scrupuleusement consignées, il évoque l’histoire de sa quête. La toile accueille les récits de l’homme qui tente d’en découvrir tous les secrets et se transforme peu à peu en une véritable machine à penser et à rêver.

      Lundi 18 nov. 18h
      Gratuit dans la limite des places disponibles

    • PloumExpo
    • 2024
    • Énora Lalet, Portraits cuisinés

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/EnoraLalet_WEB.jpg
      Image artistique d'un visage jaune avec un chapeau vert en forme de paille
    • 16.11.24 → 20.12.24
      Exposition
      PloumExpo
    • Enora Lalet est plasticienne culinaire, ayant fait de la nourriture son matériau de prédilection.

      Depuis 15 ans, elle décline sa série de Portraits Cuisinés que nous vous invitons à découvrir.

      Grande voyageuse, l’artiste a beaucoup travaillé à l’étranger où elle applique le même modus operandi méticuleux : observation des codes gastronomiques, réalisation de croquis préparatoires, collecte des matériaux et de motifs, confection de parures du corps, peinture corporelle… Ses mises en scènes oniriques viennent questionner les croyances alimentaires, ainsi que nos identités culinaires, culturelles, sociales.

    • COEF180
    • 2024
    • Les vacances d’Eressa et Galichon. Claire Guetta et Morgan Azaroff, sortie de résidence

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Patchwork-duo-emergent.jpg
    • 14.11.24 → 15.11.24
      Exposition
      COEF180
    • Claire Guetta, Morgan Azaroff

      Muni.e.s d’un simple caméscope, Claire Guetta et Morgan Azaroff capturent, jouent et rejouent des moments de vie quotidienne, des discussions, des gestes, des rêveries.
      Iels filment leur corps et ceux de leurs proches dans une relation à l’espace intime, aux objets et au contexte social, politique et médiatique.
      Des évènements banals à la fois drôles et dramatiques les amènent à des situations magiques basculant du réel à un récit surnaturel et extra-ordinaire.
      Claire et Morgan explorent des moments de vie, de travail, avec ses phases de joie et de failures pour emmener cette réalité vers un espace imaginaire ouvert où les références à la culture populaire et mainstream surgissent.

      Les artistes Claire Guetta et Morgan Azaroff présentent leur installation vidéo, Les vacances d’Eressa et Galichon, à l’occasion de leur sortie de résidence de création, un projet financé par la Région Bretagne et Coef 180.

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2024
    • Rencontre avec Ines Dobelle

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sculpture-plateau-3-scaled.jpg
    • 14.11.24 → 14.11.24
      Rencontre
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • La galerie art & essai invite Ines Dobelle pour une résidence de recherche et de création. Utilisant le campus universitaire comme un laboratoire personnel, Ines Dobelle construit sa recherche à partir des lieux d’interaction du campus, ces espaces interstitiels qui rythment la vie universitaire de ses usager·ères au-delà des temps de formation ou des enseignements. Pourquoi ne pas faire du Restaurant Universitaire sa nouvelle cantine ? Ines Dobelle opérera au sein de cet espace nourricier, au sens littéral du terme, afin de voir comment des œuvres, des gestes et des récits peuvent s’y inscrire et plus largement comment l’art peut s’infiltrer en dehors des cadres de monstration préétablis.

      Née en 1990 en Jordanie, Ines Dobelle est diplômée des Beaux-Arts de Paris et se forme en regardant beaucoup de tutos sur Internet. Elle se définit comme une « polycultrice » qui décloisonne les genres et emploie différents modes d’expression. Ses recherches portent notamment sur la culture de l’apparence, l’exposition de l’intime et du domestique, sur la frontière glissante entre espace privé et public. Parallèlement à sa pratique artistique, elle est membre de La Collective, groupement nomade de travailleur·ses de l’art, animé par le désir de questionner les certitudes et l’envie de rebattre les cartes.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2024
    • Rencontre avec l’atelier Bingo    

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/atelier_bingo-A©IAMP-1.jpg
    • 09.11.24 → 09.11.24
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Un moment privilégié pour rencontrer les artistes et découvrir l’exposition et leur nouvelle édition.

       

      >14h, gratuit, ouvert à tous

    • Archives de la critique d’art
    • 2024
    • Critique d’art, fiction, essai. Autour de “3 nanas : Saint Phalle, Bourgeois, Messager”

    • Rencontre
    • 08.11.24 → 08.11.24
      Rencontre
      Archives de la critique d’art
    • Vendredi 8 novembre 2024
      16h30
      Archives de la critique d’art
      4 allée Marie Berhaut – Bât. B – 2e étage
      35000 Rennes
      Entrée libre

      Critique d’art, fiction, essai | Niki de Saint Phalle, Louise Bourgeois et Annette Messager

      Nathalie Piégay est écrivaine, critique littéraire et professeure ordinaire de littérature française moderne et contemporaine à l’Université de Genève.
      Elle a publié aux éditions du Rocher Une Femme invisible (2018), La Petite ceinture (2020), Le Caillou noir (2022) et aux éditions du Seuil 3 nanas (fin 2023, coll. fiction& Cie).

      Rencontre animée par Dominique Vaugeois, Professeure de littérature française des XXe et XXIe siècles, et Nicolas Thierry, doctorant à l’Université Rennes 2

       

      « Ecrire, plutôt que tenter de percer le secret de l’écriture, semble lui conseiller Annette Messager. Chercher les manières de créer, plutôt que les raisons de le faire. C’est tout le mouvement qu’accomplit l’écriture de Nathalie Piégay dans son quatrième ouvrage. Passant d’un récit bien calibré sur Niki de Saint Phalle à une analyse un peu euphorique des sources de l’énergie créatrice de Louise Bourgeois, l’écriture se découvre en déplaçant insensiblement ses enjeux : à la question des origines de la création, qui ne dit finalement rien des voies originales trouvées par les artistes, Nathalie Piégay comprend qu’elle doit substituer celle des moyens. Préférer le « comment » au « pourquoi ». Lâcher la bride à son imagination, accepter de broder sans savoir où elle va, tresser des mots ou des matériaux, plutôt que relater ou analyser. Et se laisser surprendre. »
      Florence Bouchy, Le Monde, 22/12/2023

      « Dans 3 Nanas, Nathalie Piégay explore ces pistes tout en prenant soin de ne pas réduire le travail de ces plasticiennes à un principe de causalité, un geste cathartique ou une réponse à la souffrance et à la colère, comme on le fait parfois pour expliquer les moteurs de la création féminine : « Saint Phalle, Bourgeois et Messager utilisent leur biographie comme matériel, mais elles vont bien au-delà, car cette matière est fictionnalisée, mythologisée, universalisée à travers leurs personnages de Mariées, de Nanas, de pantins, de peluches et de poupées. Le romanesque et la recherche formelle l’emportent sur l’autoportrait.» »
      Salomé Kiner, Le Temps, 21/10/2023

       

      Evénement organisé dans le cadre de la 17e édition de Critique sur le pouce en partenariat avec le CELLAM de l’Université Rennes 2

       

      Ce temps d’échange avec Nathalie Piégay accompagne la journée d’étude Les Ecrits d’autrices sur les arts plastiques aux XXe et XXIe siècles (critique d’art, fiction, essai) organisée par Dominique Vaugeois et Nicolas Thierry à l’Université Rennes 2

    • Les Abords – espace d’exposition UBO
    • 2024
    • Rapport d’activités 2024 des étudiant·es diplômé·es DNSEP art et design de l’EESAB site de Brest

    • Exposition
    • 07.11.24 → 11.12.24
      Exposition
      Les Abords – espace d’exposition UBO
    • RAPPORT D’ACTIVITÉS 2024

      des étudiant·es diplômé·es du DNSEP (art et design) EESAB site de Brest

      Commissariat : Francesco Finizio

       

      Au travers des thématiques environnementales, de genre et de société, les oeuvres des diplômé·es DNSEP en art et design en transition 2024 vont se déployer au sein de l’espace d’exposition des Abords de l’UBO à l’automne. Il s’agira ici de montrer une sélection de leurs œuvres afin de mettre en lumière les créations des diplômé.es auprès du public brestois et des étudiant·es du campus. Cette exposition donnera à voir et à ressentir le bouillonnement constant de la création !

       

      Une exposition de Dailelle Ameur, Charlotte Ayrault, Manon Bejuit, Sarah Bellaiche, Clémentine Constant, Ninon Decamps, Mathis Gabillard, Isaac Gaboriau, Manon Garcia, Eva Godart-Cordonnier, Morgane Grannec, Hermine Huet, Juliette Kahn, Chloé Karam, Paolo Kraft, Maïwenn Le Floc’h, Léane Louisy, Elies Melouka, Anna Normant, Lila Ogier, Romane Plumet-Chabot, Erwann Roy, Tudual Roland, Saul Silvestre, Cloé Valère, Shuting Zhou.

       


       

      // INFORMATIONS PRATIQUES //

      7 novembre – 11 décembre

      vernissage : 14 novembre à 18h


      Espace d’exposition, Les Abords

      situé en bordure de la faculté Victor Segalen

      20 rue Duquesne à Brest


      Horaires habituels d’ouverture : du lundi au jeudi de 12:30 à 14:00 et de 16:00 à 18:30, et le vendredi de 12:30 à 14:00

    • Galerie Pictura
    • 2024
    • Maya Mémin – Les piliers de la légèreté

    • Exposition
    • 06.11.24 → 18.12.24
      Exposition
      Galerie Pictura
    • Maya Mémin

      Depuis toujours, Maya Mémin s’adonne à la gravure, art qu’elle possède parfaitement, ayant expérimenté toutes sortes de matrices (zincs de toitures, plaques d’égouts, plaques offset d’imprimerie…) et de supports (papier japon, de soie, pelure…).
      Feuilles, rouleaux, tout lui est bon pour presser, imprimer, retenir, plier – et elle se plie tout autant à son outil, aux limites imparties – non pas pour produire des oeuvres numérotées à encadrer mais pour investir l’espace, repousser les murs. A la Galerie Pictura elle nous présente une architecture de couleurs.

       

    • Le virage
    • 2024
    • Le repas – Clélia Berthier + Ivan Argote, Silvia Bächli, Georges Dussaud, Anita Molinero, Joanna Piotrowska, Babeth Rambault et Michel Thersiquel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2Clélia_Berthier-scaled.jpg
    • 06.11.24 → 23.11.24
      Exposition
      Le virage
    • rdv le mercredi 6 novembre pour Le repas une exposition imaginée et organisée par Le virage.

      Le repas est un bonus, une annexe de l’exposition Le restaurant au centre des arts de Douarnenez, dans le cadre du projet du Frac en résidence à Douarnenez en 2024, Le virage invite Clélia Berthier et lui propose de réfléchir à des œuvres qui se partagent et se dégustent au cœur d’une exposition. Les œuvres de Clélia seront installées aux côtés de celles de Silvia Bächli, Anita Molinero, Joanna Piotrowska, Babeth Rambault, Ivan Argote, Georges Dussaud et Michel Thersiquel, des œuvres de la collection du Frac Bretagne, choisies par Camille Girard et Paul Brunet, Thomas God, Guillaume Le Clouërec et Boris Regnier.
      Au programme du vernissage, œuvres de pain beurré et grande saucisse grillée avec Planète Copains !

       

      Le repas, une exposition organisée par Le virage avec Clélia Berthier et des œuvres de Silvia Bächli, Anita Molinero, Joanna Piotrowska, Babeth Rambault, Ivan Argote, Georges Dussaud et Michel Thersiquel, prêts d’œuvres de la collection du Frac Bretagne
      Dans le cadre du projet Frac en résidence à Douarnenez

       

       

      Le repas
      du 7 au 23 novembre
      Du mercredi au samedi de 15h à 19h
      Galerie Artem
      16 rue Sainte-Catherine
      Quimper

       

       

      À ne pas louper les événements compagnons, dans le cadre du FRAC en résidence
      -La complicité avec Jacent et les oeuvres du FRAC Bretagne à l’EESAB-site de Quimper
      -La complicité avec Jacent et Alain Roux de la collection du Frac Bretagne à Mollo à Douarnenez
      -Le restaurant, un projet de Camille Girard et Paul Brunet, Thomas God, Guillaume Le Clouërec et Boris Regnier jusqu’au 15 décembre au centre des arts de Douarnenez

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2025
    • Une affaire de famille

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Une-Histoire-de-Famille-029.jpg
    • 25.10.24 → 25.01.25
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Socheata Aing, Bintou Dembélé, Neïla Czermak Ichti, Abderrahim Makhlouf, Ibrahim Meïté Sikely, Charline Rolland, Zineb Sedira, Aïcha Snoussi

      Toute affaire comporte son lot d’ambivalence. Ses mystères et ses rebondissements. Ses secrets et ses révélations. Intime et publique à la fois, sensationnelle et pudique en même temps. Elle ne se donne pas tout entière, ne se résoudra peut-être jamais complètement. Elle est cette petite histoire qui fraye avec de plus grandes. Elle est un nœud à détricoter pour faire apparaître des lignes et des dénouements, des liens et des ruptures, des réponses et d’autres questions encore.

      L’affaire dont il est question ici n’échappe pas à la règle. C’est une histoire de lignes qui se croisent et se rejoignent, qui se tissent par-dessus les crevasses pour mieux les reboucher, qui se suivent du bout des doigts timides mais assurés, le long de visages chéris, ou près de corps trop tôt envolés.

      Certaines lignées peuvent retracer leurs racines lointaines sur l’arbre généalogique hérité et transmis depuis des générations, remonter les branches multi-centenaires, compter tous les bourgeons. Pour les autres, il faut faire preuve de ressources et appel à l’imagination.

      L’affaire qui éclot entre les murs de Passerelle Centre d’art contemporain pousse dans les recoins et les zones d’ombre de ce qu’on appelle les « grands récits », à l’orée des arbres majestueux qu’on a préféré cultiver plutôt que d’autres. Elle se tord et se dénoue au fur et à mesure des reconfigurations, des migrations et des métissages de ses pousses vigoureuses, le long des marges historiques et des périphéries géographiques. L’histoire que font germer les artistes de ce parcours est aussi documentaire que poétique, mais par-dessus tout performative. Elle est l’affirmation d’un arbre généalogique contrarié, de germinations invisibles ou empêchées, de communautés idéales, liées par le sang ou l’amitié, auxquelles se transmettent des gestes et des langues, des visages et des noms, des lieux rêvés et des recettes à réactiver.

      Il y a la famille dans laquelle on naît et celle dont on décide de s’entourer, celle que l’on rêve et que l’on construit pour avancer, celle que l’on fait exister malgré les injonctions d’une historiographie plutôt encline à ne collecter que les grandes épopées.

      L’affaire de famille qui fleurit ici est personnelle et aspire, du même coup, au collectif. Elle s’est épanouie dans l’art, au contact des branches déployées par les portraits de Neïla Czermak Ichti (1996, Bondy), Ibrahim Meïté Sikely (1996, Marseille) et Charline Rolland (1996, Rennes), dans les transmissions heureuses et malheureuses dont rendent compte Zineb Sedira (1963, Gennevilliers) et Bintou Dembélé (1975, Brétigny-sur-Orge), au travers des recettes et des offrandes de Socheata Aing (1993, Dourdan), le long des racines entremêlées et affamées d’Aïcha Snoussi (1989, Tunisie). Mon histoire de famille s’enracine dans l’atelier de mon père, Abderrahim Makhlouf (1961, Maroc), qui y a silencieusement cousu depuis tant d’années l’équilibre entre des forces contraires, des liens invisibles et des chemins vers la résilience. Elle y trouve le début d’une histoire sans fin. Des racines devenues des forêts. En elles, mon affaire de famille a germiné, fertilisée par le vent et le hasard des rencontres, des recherches et des joyeuses correspondances. C’est à ces membres, ancestraux et réels, idéaux ou disparus, fleurs éternelles, qu’il s’agit ici de rendre hommage.

      L’affaire est éclose, l’histoire peut continuer.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2025
    • Tales

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Daniel-Gustav-Cramer-023.jpg
    • 25.10.24 → 25.01.25
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Depuis le début de sa carrière, Daniel Gustav Cramer (1975, Allemagne) partage sa pratique entre photographie, vidéo, sculpture et écriture de courts textes, conduisant autant à des expositions qu’à la publication de livres. Avec le paysage comme point de départ (une mer à l’eau turquoise, une forêt de sapins, un lac de montagne), les œuvres de cet artiste prennent la forme de micro-récits dont le sens se révèle progressivement à travers la succession des images.

      Particulièrement représentative de sa démarche, la série « Tales », initiée en 2000, rassemble des séquences de photographies organisées en diptyques, triptyques ou en groupes d’images plus conséquents. À chaque fois, un paysage ordinaire est photographié de loin, avec généralement un élément discret qui ponctue la scène. D’une image à l’autre, cet élément se déplace ou se modifie, constituant ainsi le nœud d’une histoire : un chien au bord d’une route qui regarde les passants, un rayon de soleil qui scintille à la surface d’un sol enneigé, une barque qui file sur l’eau jusqu’à disparaître du cadre… Il s’agit pour l’artiste de représenter l’homme dans son environnement, de montrer comment les lieux et les personnes qui les habitent et les traversent se façonnent réciproquement. Même en l’absence de figure humaine, le spectateur est invité à y déceler des traces d’activité, à imaginer ce qui s’y passe, à s’y projeter.

      Dans ses photographies comme dans les textes et objets (sculptures, éditions, etc.) que l’artiste expose parfois avec ses images, il privilégie la représentation de moments en suspension, saisis juste avant que quelque chose n’advienne. Il fait durer l’attente, quitte à interrompre la narration, laissant ainsi en suspens les personnes photographiées autant que le spectateur qui les regarde. Le temps semble avoir ralenti dans ses images, rien ne semble s’y passer vraiment. Rien de spectaculaire dans tous les cas. De cette économie de moyens naît pourtant une profusion d’histoires, présentées de manière fragmentée dans l’espace d’exposition tout en se faisant écho les unes aux autres.

      L’exposition à Passerelle est la première présentation aussi large de la série « Tales », jusqu’à présent uniquement montrée de manière extensive à la galerie Vera Cortês à Lisbonne en 2014.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2025
    • Panorama – Éditions du livre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Fanette-Mellier-020.jpg
    • 25.10.24 → 25.01.25
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Une fois par an, un artiste conçoit à Passerelle Centre d’art contemporain une exposition invitant petits et grands dans le geste créateur. La proposition peut être ludique, graphique et/ou performative. Elle présente une attention particulière à l’enfance, sans pour autant lui être uniquement destinée. 

      Dans la continuité d’une programmation annuelle riche en évènements dédiés au design graphique (résidences de designers en milieu scolaire, ouverture d’une antenne éphémère de Passerelle dédié au livre d’art pour les enfants dans le quartier de Bellevue à Brest, constitution d’un fonds de livres d’art pour les enfants …) Panorama inaugure un cycle d’expositions interactives au centre d’art.

      Panorama c’est d’abord un livre sans texte conçu par la graphiste Fanette Mellier (1977, France), paru aux Éditions du livre en 2022. Les 24 doubles-pages de cet ouvrage invitent à contempler un même paysage se métamorphosant par petites touches. Les micro-péripéties du vivant (un chat apparaissant puis disparaissant par exemple) et le savant jeu de surimpression des aplats colorés provoquent une infinité de nuances, rendant chaque scène unique. Cet ouvrage ainsi que l’ensemble des remarquables publications des Éditions du livre sont représentées dans le fonds du centre d’art.

      Panorama, c’est maintenant l’exposition éponyme, de grands formats se déployant dans la grande salle du centre d’art afin de découvrir toute la subtilité de l’art imprimé de Fanette Mellier. Cette variation en trois dimensions autour du livre permet, comme dans rêve ou un livre de Lewis Caroll, d’entrer dans les pages de l’ouvrage devenu architecture. Il ne reste qu’à se laisser bercer par les chants d’oiseaux et le bruissement des arbres avant de décliner ses propres visions chromatiques dans un cahier de coloriage.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2025
    • Vertigo

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Juliette-Dennemont-013.jpg
    • 25.10.24 → 25.01.25
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Juliette Dennemont (1995, Saint Pierre de La Réunion) a passé 3 mois à Passerelle dans le cadre de la résidence croisée Breizh – Renyon « D’un océan, l’autre ». En 2024, Passerelle Centre d’art contemporain et La Cité des Arts de La Réunion ont créé ensemble cette résidence de recherche et d’expérimentation en arts visuels à l’intention des artistes émergent·es de La Réunion pour une résidence à Brest et de Bretagne pour une résidence à Saint-Denis de La Réunion. La volonté affirmée est d’encourager la collaboration et la circulation des artistes entre différents territoires.

      Originaire de La Réunion, Juliette Dennemont est peintre. Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2020, elle utilise essentiellement la technique de l’aérographe – outil qui pulvérise de la peinture grâce à de l’air comprimé venant d’un compresseur – étudiée auprès d’un décorateur forain afin de rénover et de repenser le design des manèges de sa famille. Cet univers festif et populaire infuse sa pratique tant pour ses choix des couleurs, pour ses techniques que pour certains sujets qu’elle traite.

      Pour l’exposition Vertigo, Juliette Dennemont présente une sélection d’œuvres réalisées lors de sa résidence brestoise, s’inspirant de paysages et d’imaginaires bretons tout en y mêlant une faune issue de son île natale. Le titre de l’exposition fait référence au film Sueurs froides de 1958 d’Alfred Hitchcock [Vertigo en version originale] où l’effet vertigo consiste à contrarier une scène d’un zoom et de d’un déplacement de la caméra, créant ainsi un flou en arrière-plan qui donne l’impression de malaise au spectateur. Juliette Dennemont s’empare de cet effet, provoquant une inquiétante étrangeté dans ses peintures. Ses paysages figuratifs deviennent fantastiques, mélangeant l’artificiel au naturel et suggérant certains récits légendaires bretons. Une récente visite dans le village oublié de Keranflec’h en Finistère lui inspira certains motifs et ressentis comme autant de présences fantomatiques dans un décor fantasmé. En contrepoint, la technique et les sujets rappellent l’atmosphère virtuelle des jeux vidéos notamment MMORPG des années 2010 et leur lot d’Heroic-fantasy ou encore l’univers pixelisé de Minecraft.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2024
    • Quels problèmes les artistes éditeurices peuvent-iels résoudre ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Copie-de-Atelier-téméraire_a-f-1.png
    • 22.10.24 → 13.12.24
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Atelier Téméraire, Burn~Août, How to Become

      Du 22 octobre au 13 décembre 2024, la galerie art & essai invite trois collectifs d’artistes et auteur·rices-éditeur·rices français à s’installer au Cabinet du livre d’artiste de l’université Rennes 2 : Atelier téméraire, Burn~Août, How to Become. Cette exposition s’intéresse aux formes de productions collectives dans les publications d’artistes récentes comme espaces d’un faire ensemble renouvelé. Elle propose une sélection d’éditions et d’ephemera comme autant d’exemples où la publication possède un rôle central dans la construction et la vie d’un collectif artistique. Empruntant son titre à la publication de l’un des collectifs invités : « Quels problèmes les artistes éditeurices peuvent-iels résoudre ? », elle met en relation les formes produites et les modalités d’organisation de ces collectifs qui témoignent de l’actualité de l’art à travers ses enjeux plastiques, économiques et politiques.

    • La Fourmi-e
    • 2024
    • Champ d’Expression 12ème édition, Anne Da Silva, terres,  usages, et vieilles alliances

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Champ-dex-affiche-web.jpg
    • 20.10.24 → 03.11.24
      Exposition
      La Fourmi-e
    • Champ d’expression revient pour sa 12ᵉ édition. Cette année Olivier Perrot et Florence Jugant, accueil l’artiste plasticienne Anne Da Silva, dans leur ferme au Broyou, sur la commune de Glomel.

      Champ d’expression c’est avant tout la possibilité de faire dialoguer deux mondes qui se rencontrent, se redécouvrent. C’est une résidence artistique au format atypique et un temps donné où artistes et agriculteurs se confient, se partagent leurs pratiques, leurs regards, leurs gestes…

      Deux univers, qui à leur manière, redéfinissent une approche nouvelle de nos usages. Un champ des possibles immense où l’expérience des savoir-faire, d’un territoire, d’une terre, s’associe à la poésie, à l’inattendu au sensible.

      Ainsi, chaque année, Champ d’expression permet à de nouveaux artistes de s’immerger dans des fermes du Centre Bretagne et à penser un travail in situ. C’est un espace de partage et de convivialité où agriculteurs et agricultrices nous ouvrent les portes de leur ferme.

      S’exposant en dehors de toutes contraintes muséales, ici l’art contemporain se réinvente, au profit d’une nouvelle lecture du territoire centre breton, de ses cultures et de ses patrimoines.

       

      Anne Da Silva

      Dans une démarche qu’elle projette au long cours, Anne Da Silva développe un travail artistique où la relation aux matières issues du monde vivant occupe une place centrale. S’affranchissant de toute contrainte productiviste, l’artiste redéfinit une méthodologie de travail, qui prend le temps de placer l’expérience sensible et sensorielle comme outil d’appréhension et de compréhension du monde qui l’entoure.

      À mi-chemin, entre l’art et l’artisanat, Anne Da Silva engage principalement un travail de sculpture, qui place le geste et la matière comme les vecteurs de sa création. L’expérimentation prend ainsi une place majeure et une grande importance dans son travail.

      Glaneuse, collectionneuse, observatrice du détail, Anne Da Silva alimente une recherche sur le terrain, indissociable de sa pratique artistique. La marche, les déambulations en pleine nature, ses rencontres avec le vivant, constituent les premières étapes de sa production. L’artiste devient en quelque sorte naturaliste.

      Dans une esthétique proche du cabinet de curiosité, l’artiste nous présente une collection d’un genre nouveau. En hybridant, mixant, métamorphosant ces matériaux d’origine animale, végétale ou minérale, Anne Da Silva, confond leurs genres au point de nous en faire oublier leurs origines. Ainsi, par son travail sculptural, quasi mémoriel, l’artiste réinvente des histoires dont la trame narrative et poétique évoque certaines légendes ou mythes qu’elle se réapproprie. Mais plus loin encore, par cette approche sensible et curieuse, Anne Da Silva nous propose une lecture sans artifice, d’un monde vivant complexe et en perpétuelles interactions, souvent peu considéré.

      les 20, 27 octobre et 3 novembre

      Inauguration, le 20 octobre à partir de 12 h, buvette sur place

      • Accueil du public et visites guidées de l’exposition de Anne Da Silva, terres, usages et vieilles alliances, 2024,12h à 18h30
      • Repas partagé : pizzas maisons cuisinées et cuites sur place, 12 h pâtons préparés par la pizzeria le Kumquat 
      • Table ronde, les sols : espaces de convergence pour le vivant , 15 h, avec  Anne Da Silva (artiste plasticienne), Olivier Perrot (agriculteur,producteur laitier), Morgane Lebocq (biologiste spécialisée en agroécologie, directrice de Breizh Oasis), modératrice : Morgane Large (journaliste pour RKB)

      le 27octobre de 14h30 à 18h30, buvette sur place

      • accueil public et visites guidées de l’exposition de Anne Da  Silva, terres, usages et vieilles alliances

      Le 3 novembre à partir de 13h30 goûter et buvette sur place (tartes maisons et riz au lait cuit au four à pain)

      • accueil public et visites guidées de l’exposition de Anne Da Silva, terres, usages et vieilles alliances, de 13h30 à 18h30
      • Randonnée au départ de la ferme de Broyou, départ à 14 h (durée 1h30), animée par L’AMV :réserve naturelle Régionale de Glomel,
      • Projections de films à la ferme du Broyou, début à 16 h, en partenariat avec Ty film dans le cadre du festival du mois

      Gérard Alle,Vendanges en Utopie, 57 min, en présence du réalisateur

      La Bretagne serait-elle en train de devenir le nouvel eldorado du vin interdite jusqu’en 2016, la viticulture y est aujourd’hui en plein essor. Renouant avec une histoire méconnue, les nouveaux vignerons bretons sont des pionniers. En dépit des difficultés, ils inventent, sur un modèle vertueux, les vins bretons de demain.

      Sarah del Pino, Rêvent-elles de robots astronautes ?, 25 min, réalisation, Composition Agnès Noël, Collection Frac Auvergne

      Sous l’esthétique d’une science-fiction la caméra abandonne peu à peu le monde des humains pour pénétrer dans un monde parallèle. Nous découvrons un microcosme fabriqué par l’Homme et pourtant déserté par ce dernier. Dans une ferme de vaches laitières autogérée par des logiciels informatiques, tous les désirs de ces travailleuses sont comblés si bien, que la seule voix persistante est celle des robots. La frontière entre le naturel et l’artificiel se trouble : nées dans ce monde, ces vaches domestiques évoluent dans leur milieu « naturel ». Telles des créatures dans l’ombre, elles produisent sans cesse notre future consommation de lait. Enfermées dans un hangar, un champ seulement les sépare de notre société.

       

       

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2024
    • Exposition “Au 7e pli du vent” Marianne LAËS

    • Exposition
    • 13.10.24 → 22.12.24
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • “Décacheter l’enveloppe, déplier la lettre, sa propre lettre, son propre présent, comme si on se liait à l’espace et au temps, ici, après tant de recherches et de frondes menées face à nos propres quêtes… Puis reprendre son souffle, se déployer, au 7ème pli du vent délivrer ses chimères, comme autant de notes poétiques parsemées dans cette exposition.”

      Originaire de Douarnenez, Marianne Laës est une artiste plasticienne installée à Saint-Pol-de-Léon. Elle travaille principalement la peinture, la photographie et surtout la gravure qu’elle décline sous multiples formes. Elle aime travailler l’estampe, notamment au moyen d’installations contemporaines ou encore, concevoir des livres d’artiste, en dialogue poétique avec différents auteurs.

      Les créations de Marianne LAËS sont déclinées sur les différents supports de communication du service culturel tout au long de la saison 2024/2025.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2024
    • Itinéraires Graphiques #8 // Panorama

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IG2024_affiche-A4-web-scaled.jpg
    • 12.10.24 → 15.12.24
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Pierre Charpin, Nathalie Du Pasquier (it.), Damien Poulain, Julie Safirstein et Yûichi Yokoyama (jap.)

      Au Pays de Lorient, tous les deux ans, des lieux dédiés aux arts plastiques, à l’image et au livre, se fédèrent pour partager une vision de la scène graphique contemporaine.
      Pour cette édition #8 des Itinéraires Graphiques, confiée à Sébastien Esteban Desplat, treize artistes, venus de France ou d’ailleurs, posent de nouveau un regard singulier sur la création contemporaine. Entre art et design, illustration et dessin, graphisme et artisanat, la diversité des œuvres et des techniques utilisées, ouvre la voie à une profusion de correspondances visuelles, où chaque artiste dialogue avec les autres.


      À l’occasion de cette édition, la Galerie du Faouëdic accueille les artistes Pierre Charpin, Nathalie Du Pasquier (it.), Damien Poulain, Julie Safirstein et Yûichi Yokoyama (jap.). Cinq scénographies, sous le nom de ‘Panorama’, vous invitent à déambuler dans des univers fantasmatiques, colorés, parfois totémiques ou bien encore poétiques : dessins, éditions, sérigraphies, peintures & installations..

      En écho à l’exposition, une série de rendez-vous (visites commentées, ateliers & performances) est proposée au public ; elle permettra d’apporter des éclairages sur les œuvres, de décrypter l’univers des artistes ou de s’initier à une technique.

    • Les 3 CHA
    • 2024
    • Nicolas Guiet, Chambard aconché

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Nicolas-Guiet-©MARC-DOMAGE-Deranger-les-murs-Labanque-Bethunes-2021-gros-plan-sur-la-sculpture-scaled.jpg
    • 12.10.24 → 15.12.24
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Des éléments géométriques sortent de terre quand d’autres tubulaires s’élèvent, envahissant l’espace pour créer un gigantesque dessin coloré tridimensionnel dans une respiration visuelle organisée par des rythmes montants et descendants. L’orthogonalité et la courbe se conjuguent dans une harmonie dynamique complémentaire.

    • 40mcube
    • 2025
    • Josèfa Ntjam, matter gone wild #2

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/03_40mcube_josefa_ntjam.jpg
    • 12.10.24 → 18.01.25
      Exposition
      40mcube
    • Les œuvres de Josèfa Ntjam sont des fictions mêlant différents registres d’histoires écrites et orales – de contes, de légendes et d’histoire naturelle. Ces différentes sources permettent à l’artiste de constituer un nouveau récit où la déconstruction des normes laisse toute la place à l’imaginaire et à l’utopie. Très présent dans son processus de création, le texte apparait dans des films, des performances et des pièces sonores. Accompagné d’images imprimées et de sculptures, l’ensemble constitue des installations immersives dans lesquelles évoluent des personnages hybrides.

      Proches de héros de jeux de rôle ou vidéo, ces avatars à la fois humain et dieu ou déesse, mais aussi animal et végétal, évoluent dans ses œuvres et interprètent ces contes contemporains. Leurs caractéristiques biologiques sont singulières, leurs pouvoirs extraordinaires et leurs caractères complexes. Ainsi Persona est un personnage récurrent que l’artiste incarne. Personnage de révolte, elle fait référence à la mélancolie et déjoue la multitude des assignations grâce aux masques passeport – ces sculptures de l’Ouest de l’Afrique utilisées comme carte d’identité ou droit de chasse, et qui protègent lors des déplacements. Dans le film matter gone wild, le Mixotrophe est un organisme végétal et animal capable de photosynthèse par symbiose végétale et se nourrissant comme un animal. C’est la militante pour l’indépendance du Cameroun Marthe Ekemeyong Moumié qui donne son prénom à Marthe, un caméléon des forêts qui se transforme en plante pour déjouer l’ennemi.

      Des dispositifs scéniques comme le diorama et les techniques numériques permettent à Josèfa Ntjam de fusionner les formes et les sources, et de créer un univers global métaphorique, à la fois macrocosme et microcosme, difficilement situable dans l’espace et dans le temps. Les mondes abstraits qu’elle nous propose, flottants et séduisants, nous projettent vers un futur, un monde parallèle – à moins que cela ne soit un au-delà, où un perpétuel mouvement de mutation et d’adaptation permet un renouvellement porteur d’espoir.

      Pour son exposition à 40mcube, Josèfa Ntjam recompose une installation à partir d’œuvres existantes, afin d’en repenser l’articulation, de créer un nouvel univers et d’en proposer une autre lecture.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2024
    • Itinéraires Graphique #8 // Fanette Mellier

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/©ED_ALCOCK_032.jpg
    • 12.10.24 → 14.12.24
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • À l’occasion des Itinéraires Graphiques 2024, la designer Fanette Mellier propose un véritable upcycling graphique, dans la continuité des projets typographiques Fontenew et Flux-Us. Dans l’atelier de Lézard Graphique, imprimeur-sérigraphe en Alsace, elle surimprime, sur une sélection d’affiches issues de ses archives,la grille typographique Multipli qu’elle avait créée à la Maison de la poésie de Nantes en 2011.Les affiches, avec cette grille et grâce à la magie du pli, sont ainsi upcyclées. Elles se transforment en lettres géantes et composent un poème de Betty Bone, autrice et réalisatrice française, tout autant qu’elles offrent une relecture du travail de la graphiste.

      Visite commentée : Samedi 19 octobre à 14h30 et Jeudi 28 novembre à 18h

      Retrouvez toute la programmation sur itinerairesgraphiques.com

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2024
    • Visite Guidée, les week-ends de l’art : Exposition « ESTAMPE et ÉDITION D’ART »

    • Visites commentées
    • 12.10.24 → 12.10.24
      Visites commentées
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Adami, Jean-Yves André, Arroyo, Bosser, Chasseriau,James Coignard, Corneille, Di Rosa, ERRÓ, Kurt Mair, André Masson,Olivier Morel, Yves Picquet, Speedy Graphito, Tobiasse, Richard Texier, Kjeld Ulrich.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2024
    • Sergei Pavlov • Itinéraires Graphiques #8

    • Exposition
    • 12.10.24 → 15.12.24
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Pour la dernière exposition de l’année, Le Lieu accueillera de nouveau la biennale Itinéraires Graphiques. Cette 8ème édition des Itinéraires Graphiques met en lumière le travail de 13 explorateurs et exploratrices naviguant habilement entre art et design, illustration et dessin, graphisme et artisanat, et pose une nouvelle fois un regard singulier sur la création contemporaine sous le commissariat de Sébastien Esteban Desplat. Le Lieu de la Photographie accueillera le travail sensible du photographe Sergei Pavlov.

      Sergei Pavlov ancre sa pratique artistique dans la tradition photographique documentaire autobiographique. Il documente ses rencontres quotidiennes et cherche à montrer l’état émotionnel de ses amis, ses proches, sa famille, comme sa grand-mère, choisie dans la communauté queer de Tokyo, ainsi que des situations intimes de sa propre vie. Son regard nous plonge dans les complexités de la vie et questionne les relations humaines. Il crée des portraits naturels, réalistes, chargés d’émotions, qui encouragent la contemplation, à travers des photographies analogiques en noir et blanc.

      « Au lieu d’une réflexion théorique, je m’efforce de réaliser des photographies qui apaisent et donnent à voir une nature humaine universelle. »

      Pour son exposition au Lieu de la Photographie, Sergei dévoile des photographies inédites réalisées cet été. Ses oeuvres ont été publiées dans des magazines internationaux tels que SSAW, Re-Edition, Replica MAN et présentées en ligne par i-D, AnOther. En 2021, il remporte deux prix du Festival du Hyères – Villa Noailles et y expose en 2022.

       


       

      Itinéraires Graphiques est un projet intercommunal coordonné par la Direction de la culture et du patrimoine de la Ville de Lorient et l’École européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Lorient, en partenariat avec plusieurs communes du Pays de Lorient.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2024
    • Exposition 8ème édition des Itinéraires Graphiques du Pays de Lorient

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_IG_24-01-1.jpg
    • 12.10.24 → 14.12.24
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Pour cette 8ème édition de la biennale Itinéraires Graphiques, Sébastien Esteban Desplat a programmé 13 artistes navigant entre art et design, illustration et dessin, graphisme et artisanat. A cette occasion, Idir Davaine et l’Atelier Bingo partagent l’espace de la galerie pour présenter un travail de peinture, papiers déchirés et gravures. 

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2024
    • Pierre Jean Giloux, Biomimetic Stories

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MADURAI-pour-la-Criée-version-recadree-finale-scaled.jpg
    • 10.10.24 → 29.12.24
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Pierre Jean Giloux

      Du 10 octobre au 29 décembre 2024, La Criée centre d’art contemporain présente Biomimetic Stories, nouvel opus en réalité augmentée de l’artiste Pierre Jean Giloux.
      À la croisée du documentaire, de la science et de la science-fiction, Biomimetic Stories projette les liens nouveaux qui pourraient se développer dans un futur proche entre ville et nature, technologie et biologie. Mêlant images réelles et virtuelles, l’ensemble se décline en quatre fictions prospectives, situées dans quatre villes d’Inde.

       

      Parmi les grandes questions soulevées par l’urgence climatique, il y a celle de savoir ce que peuvent la science et la technique : peut-on encore faire confiance à la technologie, celle-ci peut-elle encore aider à construire demain ou bien est-elle devenue, avec son accélération effrénée, un miroir aux alouettes ? Les débats sont vifs, dans les communautés scientifiques comme dans les communautés artistiques.

       

      C’est à partir de l’un de ces débats scientifiques que le nouvel opus de Pierre Jean Giloux est né : lors d’une résidence en Inde, ce dernier a eu l’opportunité d’assister à la conférence « Metagreen Dimensions 2020 » organisée par le collège d’architecture de Trivandrum. Cette dernière pointait et cernait les enjeux climatiques, économiques, urbanistiques auxquels l’Inde est confrontée et présentait quelques possibles offerts par le biomimétisme. Pierre Jean Giloux a été captivé par ce croisement entre utopie, vivant et avancées technologiques futuristes rapportées au développement urbain. Il a par la suite collaboré avec des laboratoires indiens et français pour la mise en œuvre de Biomimetic Stories.

      Chacun des quatre films qui compose Biomimetic Stories explore une dimension particulière de l’utopie urbaine.

       

      Pour Maduraï, Pierre Jean Giloux s’est notamment inspiré des recherches faites par l’architecte Mike Pearce sur les termitières ainsi que des recherches de Frei Otto pour imaginer un quartier protégé par des ombrières métalliques. Ces dernières sont conçues pour récupérer la rosée et créer un éclairage provenant de bactéries bioluminescentes. Ici l’utopie est en germination.

       

      Dholera, s’intéresse à la smart city éponyme. Débuté il y a quelques années, ce projet urbain est actuellement quasiment à l’arrêt et l’artiste en donne à voir une sorte de chantier fantôme : ici, les ruines du futur fissurent l’utopie.

      Pirana Dump Yard est le seul film de la tétralogie composé uniquement de captations réelles. Il montre une décharge à ciel ouvert de la banlieue d’Ahmedabad, une montagne de déchets qui se consume lentement et au pied de laquelle vivent pourtant des gens ; plus d’utopie, ni de futur ici.

       

      En contrepoint à cette réalité infernale, dans BioluminescenTTower – dont l’architecture principale est une réplique virtuelle de la Tour d’ombres du Corbusier à Chandigarh – l’utopie architecturale devient le lieu où s’implémente l’utopie réaliste scientifique.

       

      Parallèlement à ces quatre films, l’exposition présente également un remarquable ensemble de dessins de l’artiste qui lui ont servi de story-board, une bande sonore qui relie l’extérieur et l’intérieur du bâtiment, ainsi qu’un choix de l’importante documentation rassemblée par l’artiste pour développer ce projet et qui permet d’en éclairer la dimension prospective.

      Présentée sous forme d’installation immersive multi-écrans et sonore, l’ensemble interroge la pertinence des organisations humaines et sociétales dans un monde toujours plus urbain. Plus largement, il pose la question des futurs désirables.

       

      L’exposition Biomimetic Stories sera présentée au printemps 2025 au Botanique à Bruxelles, avec lequel elle est coproduite.

      Biomimetic Stories fera également l’objet d’une publication courant 2025 aux éditions de La Lettre Volée.

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2024
    • Exposition Estampe et Édition d’Art

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20241002_134656-scaled.jpg
    • 04.10.24 → 21.12.24
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Adami, Jean-Yves André, Arroyo, Bosser, Chasseriau,James Coignard, Corneille, Di Rosa, ERRÓ, Kurt Mair, André Masson,Olivier Morel, Yves Picquet, Speedy Graphito, Tobiasse, Richard Texier, Kjeld Ulrich.

      exposition ESTAMPE ET ÉDITION D’ART à la Galerie d’Art Le Comoedia 

    • Galerie Maxime Lancien
    • 2024
    • Justine Joly, Un deuxième espace

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSCF5065-2.jpg
    • 03.10.24 → 23.11.24
      Exposition
      Galerie Maxime Lancien
    • Le deuxième espace est-il celui de l’imaginaire, celui dans lequel on s’incarne ? On ne sait pas trop de quel côté se situe-t-on face aux dessins de Justine Joly. Il y a une ambiguïté dans son travail, s’agit-il d’espaces réels ou d’espaces fantasmés ? De manière générale, il y a dans le travail de Justine une omniprésence des lieux et des espaces habités, au sens propre comme au sens figuré.

      Comme l’énonce Bachelard dans La poétique de l’espace (1957), « la maison est notre coin du monde. Elle est notre premier univers. Elle est vraiment un cosmos. Un cosmos dans toute l’acception du terme (…) »

      Au rez-de-chaussée, des assemblages d’images, des paysages reconstitués. À l’étage, une série autour du lit et du drapé. C’est l’idée de l’intimité des lieux, avec des plans rapprochés et un hors-champ très présent qui pose le décor d’une intrigue. Le lit a une grande portée symbolique, d’autant plus que c’est un rêve vieux de plusieurs années qui a servi de point de départ à cette exposition.

      Cette proposition d’exposition est arrivée à un moment singulier pour Justine Joly, alors plongée dans une période de recherche non formalisée autour de l’image et de sa portée narrative. Elle a donc été l’occasion de ranimer un rêve de lacs et de forêts et de poursuivre ses réflexions autour de sa pratique, tant par rapport au geste qu’à la matière. « La forêt est un état d’âme » nous dit Bachelard. Celle qui occupe désormais la galerie invite à explorer les méandres de l’imagination. La question étant de savoir : où mènent ses images ? 

    • Le virage
    • 2024
    • Elia David – Peinture pour

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-2-exposition-Quimper.jpg
    • 28.09.24 → 26.10.24
      Exposition
      Le virage
    • Peinture pour, une exposition d’Elia David

      rdv le vendredi 27 septembre à partir de 18h à la galerie Artem à Quimper

       

      Le virage invite Elia David pour une carte blanche. Son travail est celui d’un peintre d’expériences professionnelles. Celles de décorateur au théâtre, d’illusionniste, de peintre en lettres, de peintre en bâtiment, de gardien de musée, de collectionneur, de portraitiste canin. Chaque projet est empreint de ces expériences, et tente de renouveler indéfiniment ses recherches pour trouver du plaisir et de l’aventure.

       

      Peinture pour une exposition organisée par Le virage à la galerie Artem, avec le soutien de la ville de Quimper, de la Région Bretagne, du département du Finistère et de l’EESAB-site de Quimper.

       

      Peinture pour
      du samedi 28 septembre au samedi 26 octobre
      du mercredi au samedi
      de 15h à 19h

      galerie Artem
      16 rue Sainte-Catherine
      29000 Quimper

       

       

       

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2024
    • Chansons velours

    • Exposition
    • 27.09.24 → 21.12.24
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Emma Seferian

      L’exposition Chansons velours est un espace de rêverie imprégnés de souvenirs et d’émotions. L’artiste Emma Seferian évoquent la nostalgie d’instants passés, tout en suscitant une réflexion sur la manière dont nous interagissons avec les objets qui nous entourent au quotidien.

      L’exposition explore les notions de transmission et d’héritage en mêlant œuvres visuelles et sonores. Emma s’inspire de son histoire familiale, notamment des savoir-faire artisanaux transmis par ses grand-mères et sa mère. À travers des pratiques comme la céramique, le textile, la peinture, et même des objets recyclés, elle revisite des éléments du quotidien pour créer un univers intime et personnel.

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2025
    • Ines Dobelle en résidence de recherche à la galerie art & essai

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sculpture-plateau-3-scaled.jpg
    • 27.09.24 → 14.04.25
      Résidence
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • La galerie art & essai invite Ines Dobelle pour une résidence de recherche et de création. Utilisant le campus universitaire comme un laboratoire personnel, Ines Dobelle construit sa recherche à partir des lieux d’interaction du campus, ces espaces interstitiels qui rythment la vie universitaire de ses usager·ères au-delà des temps de formation ou des enseignements. Pourquoi ne pas faire du Restaurant Universitaire sa nouvelle cantine ? Ines Dobelle opérera au sein de cet espace nourricier, au sens littéral du terme, afin de voir comment des œuvres, des gestes et des récits peuvent s’y inscrire et plus largement comment l’art peut s’infiltrer en dehors des cadres de monstration préétablis. 


      Ines Dobelle

      Née en 1990 en Jordanie, Ines Dobelle est diplômée des Beaux-Arts de Paris et se forme en regardant beaucoup de tutos sur Internet. Elle se définit comme une « polycultrice » qui décloisonne les genres et emploie différents modes d’expression Ses recherches portent notamment sur la culture de l’apparence, l’exposition de l’intime et du domestique, sur la frontière glissante entre espace privé et public Parallèlement à sa pratique artistique, elle est membre de La Collective, groupement nomade de travailleur·ses de l’art, animé par le désir de questionner les certitudes et l’envie de rebattre les cartes.

    • Les ailes de Caïus
    • 2024
    • Épicycle, Festival Georges

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Lotissement-scaled.jpg
    • 23.09.24 → 31.10.24
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Alexis DEFORTESCU - Jérôme CORROLLER - Karim OULD - Carl MARQUIS - Marie VANDOOREN - Loïc CREFF – Mathieu ARFOUILLAUD – Jean-Marc NICOLAS - Yann LESTRAT - Babeth RAMBAULT

      Tous investissent, à leur manière, le milieu urbain et périurbain. Ils jouent de la réutilisation de matériaux ou d’images pour faire du neuf, ils interrogent les relations « nature et architecture », ils questionnent nos liens conscients ou inconscients avec l’urbain et le périurbain. Chacun tourne sur lui-même et sur son sujet, mais tous gravitent autour d’un centre, la ville. Quelles sont les limites qui régissent nos existences ?

      Comment influent-elles sur nos choix et modes de vie ?

      Géographiques, temporelles, naturelles, psychologiques, économiques ou énergétiques… la liste est infinie et complexe, invisible ou pas, elles nous gouvernent, nous guident et façonnent les contours de nos vies et de nos territoires. Architectes, urbanistes, paysagistes, tous interprètent et façonnent notre quotidien. Les limites changent au rythme de la société, de ses évolutions et de ses besoins. La nécessité d’une transition vers d’autres modèles de vie et de ville, appelle à comprendre nos limites comme des seuils. Des espaces de construction à partir desquels d’autres choses peuvent émerger.

    • Les Abords – espace d’exposition UBO
    • 2024
    • Du caractère à la lettre – Calligraphies contemporaines de Catherine Denis

    • Exposition
    • 19.09.24 → 19.10.24
      Exposition
      Les Abords – espace d’exposition UBO
    • Sur une invitation de l’association Segalen de Brest, à l’occasion des 30 ans de la Faculté Victor Segalen. Exposition hommage à Victor Segalen.

      Présentation de 18 rouleaux verticaux inspirés du poème « Cité violette Interdite » de Victor Segalen (Stèles) et d’autres oeuvres de Catherine Denis (Sonorités calligraphiques, Intérieur 3) accompagnées de la musique de Melaine Dalibert. Catherine Denis est artiste peintre et calligraphe contemporaine.

      Cette exposition s’inscrit dans le programme « Fac amie des Arts » 10 ans de projets artistiques à la Faculté Victor Segalen – Compendium sensible (expositions et installations aux Abords, au Forum et dans le Hall).


       

      // INFORMATIONS PRATIQUES //

      Du 19 septembre au 19 octobre

      vernissage : 19.09 à 18:00


      Espace d’exposition, Les Abords

      situé en bordure de la faculté Victor Segalen

      20 rue Duquesne à Brest


      Horaires habituels d’ouverture : du lundi au jeudi de 12:30 à 14:00 et de 16:00 à 18:30, et le vendredi de 12:30 à 14:00

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2025
    • Millemains en résidence de recherche à la galerie art & essai × EUR CAPS

    • Résidence
    • 15.09.24 → 15.03.25
      Résidence
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • En partenariat avec l’EUR CAPS, la galerie art & essai invite le collectif Millemains en résidence de recherche et de création pour l’année universitaire 2024–2025. Pourquoi collaborer ? Comment faire projet ensemble ? Quel statut acquièrent les objets co-créés ? Quels droits d’auteur·ices émergent et se redistribuent via la création à plusieurs ? Jusqu’où porter la collaboration dans la création ? Ce sont autant de questions à aborder par/avec le collectif Millemains, qui fait le choix de se saisir de cette résidence pour faire le bilan de ses expériences précédentes et réinterroger ses outils de travail collaboratifs. Pendant plusieurs mois, le campus universitaire et ses multiples formes d’organisation collective deviennent le cadre d’expérimentation de leurs protocoles de création collaborative ou de co-création.


      Millemains

      Millemains est un collectif de designers-plasticien·nes fondé en 2021 à Brest et composé de Mélanie Hilaire, Solène Chartier et Jade Herbert.  

    • La Gare, Centre d’art et de design
    • 2025
    • Liminale laminaire

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Expo_LIMINALE_LAMINAIRE_A3.jpg
    • 14.09.24 → 13.02.25
      Exposition
      La Gare, Centre d’art et de design
    • Aëla Maï Cabel, Jérémy Piningre et Pauline Marx

      Artistes invité·e·s dans le cadre de la programmation artistique 2024, Aëla Maï Cabel, Jérémy Piningre et Pauline Marx ouvrent en cette rentrée ce nouveau cycle d’expositions à La Gare.

      Au travers d’un ensemble de résidences produites dans le Finistère du printemps à l’été (Ouessant, Molène, Le Relecq-Kerhuon et à Brest), les artistes nous livrent ici un corpus hybride à partir de matériaux biosourcés sur le territoire.

      Ces résidences leurs ont permis de s’immerger dans de nouveaux paysages, de s’offrir l’occasion de se laisser réfléchir ensemble un travail plastique, sonore et éditorial.

      Le film de Marie Sizorn Matières d’Îles, viendra documenter ces temps de recherches et de production.

      Une performance des artistes sera réalisée le soir du vernissage… à ne pas louper !

    • Le Carré d’Art
    • 2024
    • Détours – Photographies de Gilles Roudière

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/gilles_roudiere_detours_006.jpg
    • 13.09.24 → 16.11.24
      Exposition
      Le Carré d’Art
    • Gilles Roudière dit : Je crois que je suis devenu photographe quand j’ai arrêté d’essayer de comprendre les images et que j’ai commencé à les ressentir.

      C’est là une définition très juste de sa photographie. Loin de toute intention descriptive ou documentaire, il s’attache à parcourir des territoires, proches ou lointain, qui agissent comme des catalyseurs pour son regard, sa sensibilité et son intuition. Chaque fois, il vient en découvreur, et aborde les lieux, les habitants, sans idées préconçues.

      Alors, quand il part à la rencontre de Chartres-de-Bretagne pour mener une résidence de création, c’est une forme d’à-côté poétique qu’il rapporte. Ici, c’est son cheminement qui importe : au gré de ses déambulations, il ne dit pas vraiment la ville, mais plutôt son au-delà et ses contours. Il s’attarde à la contemplation et donne matière aux visions qu’il glane. Ses images sont habitées par la présence dans un souffle d’air, d’un oiseau saisi en plein vol, du pas furtif d’un chat ou d’un enfant… Alors, on peut comprendre qu’il ne livre rien d’attendu, mais révèle des formes de beautés insoupçonnées du quotidien.

    • La bonne pioche
    • 2025
    • Fanny Latgé, Résidence de création

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DNSEP-2023_Design_Latge-Fanny_39.jpg
    • 10.09.24 → 09.02.25
      Résidence
      La bonne pioche
      • Résidence artistique de création à La Grange, Acigné

      La programmation de résidences d’artistes à Acigné, au sein du projet Joval Création est un moyen de mettre en avant la jeune scène artistique locale et de leur offrir un contexte idéal de création.
      Porteuse du projet de résidences pour la ville d’Acigné, La bonne pioche propose une thématique générale, celle du territoire. Penser avec le local, travailler avec l’environnement proche, en lien avec les habitant·e·s, les structures et les lieux existants sont des axes qui leur semblent fondamentaux en 2024 et à l’avenir.

      L’accent est porté sur des profils d’artistes émergent·e·s issue du bassin rennais et de son agglomération et diplômé·e·s de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne (Brest-Quimper-Lorient-Rennes). Le programme de résidences est dédié aux pratiques des arts visuels.

       

      • Présentation de la pratique artistique de Fanny Lagté

      « Mon travail évolue autour des notions de désobéissances, civiles, fertiles, et de décroissance, en questionnant nos rapports à la consommation et à la production capitaliste.
      Au travers d’études de nos relations aux formes de vie non-humaines et en redonnant une place centrale à la matière brute, je cherche à inscrire une pratique dans un territoire et un temps précis. En revalorisant le
      travail préalable de préparation du matériau ainsi que les techniques et savoir-faire prenant leurs sources dans l’artisanat, j’aspire à me réapproprier des gestes inscrits dans les codes sociétaux, de genre ou de classe. Je cherche à questionner nos façons de vivre ensemble, nos façons de consommer l’art, en essayant de faire un pas de côté par rapport aux institutions et en repensant un art en collectif, émancipé des attentes élitistes, qui infuserait dans chaque moment. »

      Fanny Latgé

    • Galerie du Faouëdic
    • 2024
    • Fragments vagabonds #2, récits furieux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_fragments_vagabonds_OK.jpg
    • 06.09.24 → 22.09.24
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Mattéo Cefalù, Sarah Champ, Lino Chanut, Arthur Chevrier, Emma Desson, Rémi Fradin, Maëlys Galim, Antonin Gautrot, Frédéric Goïc, Chloé Huard, Laura Lejuez, Daniel Loget, Manon Orsi, Caroline Poisson.

      Pour la troisième année consécutive, la Galerie du Faouëdic ouvre ses portes aux jeunes diplômé(e)s de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne, issus de la promotion 2024 à Lorient. Cette exposition offre un aperçu du travail de quatorze diplômé(e)s dans les deux mentions proposées sur le site de Lorient : “Art et récit” et “Arts visuels pour le journalisme”. Ces jeunes artistes, après cinq années d’études, viennent d’obtenir leur DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique), qui leur confère le grade de Master et marque une nouvelle étape dans leur formation et le début de leur carrière.


      UN SOUTIEN À LA JEUNE CRÉATION CONTEMPORAINE :
      Au travers du dessin, de la peinture, du volume, de la photographie, de la vidéo, de l’installation et de la performance, les œuvres se déploient dans les espaces de la Galerie du Faouëdic autour de la notion de fragment, sous l’égide de la figure du récit.

      Fragments vagabonds #2, récits furieux invite ainsi les spectateurs à la déambulation à travers quatre espaces : de la poétique urbaine, typologies du jeu, le jardin d’amour et de mort et political love story. Mettant en avant des pièces principalement issues d’un questionnement autour de la collecte et de la mémoire, cette exposition met en exergue la relation du corps à la notion de récit. Il s’agit ici de montrer comment chaque artiste fait appel à une pratique et à une réflexion qui tissent ensemble un récit collectif interrogeant ce qui nous entoure.
      En prise avec les réalités politiques et sociales, faisant appel à la fois à l’évident et à l’imaginaire du spectateur, cette exposition donne à voir et à ressentir le bouillonnement constant de la création, entre hybridation des matières et des savoirs, jouant un double-jeu avec les sens et les connaissances, déclamant une poétique organique et furieuse.

      En savoir plus : Fragments vagabonds #2

    • Le virage
    • 2024
    • Dove Perspicacius – Je suis mort, je suis nu

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/instagram_quimper_s.jpg
    • 06.09.24 → 14.09.24
      Exposition
      Le virage
    • Rdv le jeudi 5 septembre à partir de 18h à la galerie Artem pour l’ouverture et le vernissage de Je suis mort, je suis nu, une exposition de Dove Perspicacius.

      Dove présentera dans une installation inédite des pièces en céramique, des peintures, des tissus appliqués, fruits de ses récentes recherches et expérimentations. Ses curieuses sculptures-amulettes semblent s’animer dans l’espace et les personnages de cette famille qui n’a pas l’air touchée par le temps glissent d’une forme à l’autre. D’hier à aujourd’hui. D’une case à l’autre. Nu.e.s mais pas mort.e.s

       

      Je suis mort, je suis nu
      du 6 au 14 septembre
      du mercredi au samedi de 15h à 19h
      galerie Artem
      16 rue Sainte-Catherine
      Quimper

      Je suis mort, je suis nu, une exposition de Dove Perspicacius organisée par Le virage à la galerie Artem, avec le soutien de la ville de Quimper, de la Région Bretagne, du Département du Finistère et de l’EESAB-site de Quimper

       

      un événement imaginé par Le virage en écho et en marge du festival de la céramique organisé par Quimper Céramique à Quimper le 7 et 8 septembre

    • Galerie Pictura
    • 2024
    • Aurélien Nadaud – Allumez les miracles

    • Exposition
    • 04.09.24 → 18.10.24
      Exposition
      Galerie Pictura
    • Aurélien nadaud

    • Abbaye de Léhon
    • 2024
    • Estuaires – Atelier Lucile Viaud

    • Exposition
    • 30.08.24 → 29.09.24
      Exposition
      Abbaye de Léhon
    • Lucile Viaud explore le lien intime entre paysage et matière, et crée sa «  géoverrerie  », s’attelant à la transformation de coproduits locaux et ressources délaissées en verres naturels. Au fil des projets menés dans différentes régions, elle met en lumière l’influence de la provenance des matières premières sur la nature des géoverres qu’elle obtient.

      Défendant l’idée que le rebut est un trésor en attente d’être sublimé, elle sensibilise à la préservation de nos ressources naturelles et de notre patrimoine par une démarche de recherche-création impliquée pour l’Art-Science. Elle met un point d’honneur à éveiller par l’objet, rendre accessible par l’œuvre.

      L’échange et le partage des connaissances – à la fois historiques, scientifiques et techniques – avec les acteurs locaux lui permettent d’explorer le verre dans toutes ses formes. Soutenue par l’Université de Rennes 1 depuis 2017, elle mène différents travaux de recherche en collaboration avec l’équipe Verres & Céramiques (Institut des Sciences Chimiques de Rennes) tant sur les compositions verrières que sur leurs applications futures. Aux côtés des Universités de Nantes et du Mans, elle travaille en parallèle en médiation scientifique sur les Diatomées ou encore avec l’Ecole Européenne d’Art de Bretagne sur les procédés artisanaux de production basse technologie.

      L’artiste-chercheuse est lauréate de différents prix tels que les Grands prix de la Ville de Paris, les fondations Carasso et Banque Populaire, Initiative France ou encore en duo avec Aurélia Leblanc du Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la main® pour leur projet de tissage de verre.

       

      atelierlucileviaud.com

       

      ESTUAIRES

      L’exposition Estuaires dévoile, à l’Abbaye de Léhon, le nouveau Verre de la Rance que l’artiste-chercheuse a développé à partir des sédiments issus du programme de dévasement mené sur le territoire. Estuaires introduit aussi un cycle de recherche sur les géoverres de cours d’eau (Rance, Charente, Loire…).

      Le verre peut-il devenir un outil de médiation pour raconter nos territoires ? L’exposition nous invite à regarder la vallée à travers le prisme du Verre de la Rance et d’en redécouvrir des fragments d’histoire ; travail du textile, moulins, pêche…

      Dialoguant avec des pièces d’archives du Musée de Dinan et des éléments collectés sur le territoire, Lucile Viaud explore en sculpture le paysage de la Rance et propose par cette exposition, une double lecture des savoir-faire anciens aux côtés de celui de sa géoverrerie.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2024
    • Les clapotis invisibles • Chiara Indelicato

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Bretagne_20240124_0012-etres-petits2.jpg
    • 30.08.24 → 06.10.24
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • L’exposition Les clapotis invisibles est le fruit d’une résidence de l’artiste italienne sur le territoire lorientais en 2023, portée par Le Lieu et soutenue par le réseau Diagonal dans le cadre du programme Entre les images, Le Lycée Dupuy de Lôme et le Centre Social du Polygone. 

       

      LES CLAPOTIS INVISIBLES

      Un jour, le vent a balayé les nuages, ramenant le soleil et les contrastes vibrants des ombres. À chaque souffle, il gonflait les nuages, déplaçant le plafond du monde un peu plus haut.
      Sans comprendre d’où elle venait, je poursuivais une musique diffuse, céleste, suivant le vent. Elle était toujours différente, apportant une délicatesse constante. Un jour, au bout d’une falaise, parmi les fleurs du printemps, j’ai trouvé cette musique agrippée aux cordes du phare, jouée par le vent comme un violon.
      J’ai appris à attendre pour marcher sur le sable ridé par le souvenir de l’écume. La mer reviendra, car elle revient toujours. Les rochers cesseront de crépiter, la vie des abysses révélée s’épanouira à l’ombre océanique. Les vagues occuperont la mer avec leur litanie, devenant finalement silence.”

       

       

      PELLE DI LAVA

       

      Sur l’île de Stromboli les habitants savent que le monde est fini. Ils vivent se sachant à la merci de la montée des eaux et des éruptions volcaniques. Ici les vivants sont entre le feu et l’eau, se baignant encore et encore dans l’eau de la mer très proche de la soupe originelle et sous la cendre.
      Le travail photographique de Chiara Indelicato pose cette question : comment vivre dans un monde fini, où les ressources sont limitées.
      Alors faut-il ne rien faire ? Ou alors, le moins possible ?
      Les habitants regardent la mer, regardent le ciel, surveillent le volcan. Et agissent le moins possible contre eux.
      Sur l’île on apprend vite à être en communion avec les éléments plutôt qu’en antithèse. On apprend de l’histoire de l’île et on sait bien que les murmures du volcan pourraient devenir à tout moment autre chose : une force destructrice capable de renverser non seulement les viscères de la terre mais aussi celles de la mer.
      L’île est dominée par sa grande nature. C’est en sortant du bateau qu’on se rend compte ce qu’est d’être vraiment sur une ile, loin, isolée, à la merci du volcan, qui rythme le temps avec sa voix de baryton.
      Ici on vit en regardant la mer et le volcan, on vit en écoutant le vent et ses tempêtes qui décident de nous rappeler de temps en temps l’existence de cet autre monde au-delà de l’horizon, un monde que, le temps d’arriver sur l’ile, est presque oublié. Les tempêtes qui arrivent et qui dévoilent les côtes au-delà toujours plus proches réveillent les souvenirs de ce passé presque comme une menace. Un rappel de ce passé laissé derrière nous pour construire ici à nouveau et différemment.
      Ici le temps est dominé par le fatalisme. L’urgence de la vie, du soleil, de la mer qui n’arrête jamais de chanter sa prière nous dépouille de notre passé, on est allégés. Le futur est fait d’instants imminents, les projets ont le gout des rêves qui disparaissent au premier café du réveil.
      Ici on vit le présent avec cette urgence presque dramatique de pouvoir le vivre en liberté et sans contrainte.
      A Stromboli on dit «en voyant, en faisant », en soulignant la mutabilité des plans et l’omniprésence des interférences. On le répète comme une formule magique pour apaiser nos âmes habituées à une vie règlementée et remplie de certitudes qu’on finit par détester, on le répète comme pour justifier ce choix de vie, d’insularité : un endroit définitivement hostile mais auquel il est désormais difficile de renoncer.

    • méandres
    • 2024
    • cillements — projection du film La Jetée, de Chris Marker

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_marker_2024.png
    • 23.08.24 → 23.08.24
      Projection
      méandres
    • En écho à l’exposition L’instant et son ombre, méandres vous propose une projection du film La Jetée, de Chris Marker (1962)

      La Jetée est un film sur le temps et la mémoire, composé presque exclusivement d’images photographiques en noir et blanc sur lesquelles une voix-off raconte un récit de science-fiction : sur fond de désastre post-nucléaire, le protagoniste, otage d’expérimentateurs scientifiques, est envoyé le long de l’axe du temps, dans le passé et le futur, à la recherche des moyens qui lui permettront de survivre.

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

      Réservation conseillée (places limitées) : contact@meandres.art / 06 52 96 68 99

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2024
    • Rencontre avec Michel Poivert
      Une photographie écologique ?

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE-RENCONTRE-Michel-Poivert.png
    • 23.08.24 → 23.08.24
      Rencontre
      Le Larvoratoire Photographique
    • Rencontre dialoguée autour de l’exposition d’Anne-Lou Buzot
      Partant de l’exposition « La théorie de l’horizon incliné » actuellement visible à la galerie, Michel Poivert abordera les usages contemporains de l’archive et de la photographie vernaculaire. En dialogue avec Anne-Lou Buzot, le regard se déplacera progressivement vers l’horizon et le propos s’élargira sur la place du questionnement écologique dans la pratique photographique.

    • méandres
    • 2024
    • entremêlements — lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau

    • Lecture
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_instant_2024.png
    • 09.08.24 → 09.08.24
      Lecture
      méandres
    • En écho à l’exposition L’instant et son ombre, méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, Dès lors).

      Sophie Hoarau développe depuis quelques années des lectures publiques : fenêtres entrouvertes sur des œuvres en cours de travail au théâtre, échos à des installations ou des expositions plastiques, rendez-vous poétiques singuliers, mains tendues à des publics éloignés du livre, à-côtés apéritifs d’un spectacle… dedans dehors, de bouche(s) à oreille(s), en fil conducteur ou en pointillés… la lecture publique est une entrée première et déjà pleine dans un texte.

      « La poésie, matière première en premier lieu, de théâtre ou de sentier, à lire, à dire, à saisir, à figurer, et la rencontre des genres, des arts plastiques et des littératures, des objets et des costumes, des mots et des choses, du présent et du songe. » (Sophie Hoarau)

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

    • Minoterie21
    • 2024
    • Le tissu des sensations

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Expo-Tissu-scaled.jpg
    • 03.08.24 → 22.09.24
      Exposition
      Minoterie21
    • Noël Dolla, Nicolas Floc'h, Lina Jabbour, Antoine Lucas, Fleur Noguera, Claude Viallat, Franz Erhard Walther

    • Galerie Maxime Lancien
    • 2024
    • Nicolas Rabant, Alors, ça mord ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_8072-scaled.jpg
    • 26.07.24 → 14.09.24
      Exposition
      Galerie Maxime Lancien
    • « C’était ma première passion gamin, observer les tritons ou les salamandres dans les cours deau, les flaques. Quand on pêche dans une rivière, on réalise plus facilement la santé des milieux. C’est à l’échelle humaine. » Pêcheur et artiste plasticien, Nicolas Rabant traduit son émerveillement pour le microcosme des rivières à travers la peinture et la sculpture.

      Les mulettes perlières (Margaritifera margaritifera) sont des bivalves en danger d’extinction. Appelé kregen dour dous en breton, la vie de la mulette perlière est liée à celle de son poisson-hôte : la truite fario ou le saumon atlantique. On parle de symbiose. Les larves de quelques semaines se fixent dans les branchies du poisson. Un an plus tard, la jeune mulette se laisse tomber et s’enterre dans le substrat de la rivière.

      Marie de Médicis fit orner de 32 000 perles la robe quelle porte le jour du baptême de son fils, le futur Louis XIII. Trente deux millions de mulettes en provenance des rivières européennes furent ramassées pour confectionner la robe. « Ça me parle plus dans ma démarche d’associer l’Histoire à celle des animaux. La rivière est un trésor à l’intérieur duquel on en trouve un autre : la truite. Cette dernière transporte un trésor, la mulette, qui elle-même contient une perle ».

      En Bretagne comme ailleurs, la disparition des salmonidés, les rejets liés aux activités agricoles, industrielles ou urbaines ou lartificialisation des bassins versants pèsent sur les conditions de vie des êtres vivants. Le travail de Nicolas Rabant vient peupler la galerie avec le monde mystérieux et magique des rivières.

    • L’Atelier de l’Achille
    • 2024
    •   Résidence d’été, Ugo Lange

    • Résidence
    • 22.07.24 → 23.09.24
      Résidence
      L’Atelier de l’Achille
    • Du 22 juillet au 23 septembre, l’Atelier de l’Achille accueille en résidence de création, l’artiste plasticien Ugo Lange.

      Ugo Lange, né en 1993, vit et travaille dans le Haut-Rhin. Après son diplôme à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges en 2017, il s’installe au sud du Mexique jusqu’en 2019. Un séjour qui marque durablement son rapport au dessin, notamment par la pratique du portrait dans les marchés, et du dessin de paysage dans les montagnes et forêts. Il est maintenant installé dans le massif vosgien, au sein du Collectif des Possibles, collectif mêlant arts vivants et arts plastiques.

      Depuis 2020, Ugo Lange part en résidence et expose dans différentes régions de France et mène, en parallèle de sa peinture, des projets allant de l’édition à l’installation de céramique en forêt. 

       

      Son projet de résidence :

      Ugo Lange s’intéresse aux relations intimes que les êtres humains entretiennent avec le reste du monde, vivant et minéral. Questionnant la notion d’individualité à travers un prisme écologique, il cherche les limites du soi et de l’autre, notamment par la création de “portraits-monde” mettant en scène l’hybridation de l’humain et du minéral, de l’animal, du végétal, du mycélien, et même du bactérien. Vivant dans un milieu de forêts et de montagnes, Ugo Lange est habitué à un biotope constitué d’animaux et de plantes qui apparaissent dans ses dernières peintures et dessins.

      L’écosystème côtier de Saint-Malo lui permettra de se familiariser avec d’autres formes géologiques et vivantes. La mer est à la fois le berceau de la vie sur Terre et une zone d’impermanence plus manifeste que la montagne. Les marées changent constamment les paysages, et la météo varie plus rapidement qu’en hauteur.

      Son projet de résidence s’articulera autour de peintures et de céramiques, mettant en scène des espaces-personnages constitués d’éléments divers, à la fois habitants et habités, hybridés avec des formes de vie propres à Saint-Malo. La mer, le sable, les oiseaux marins, les crustacés, les algues, les nuages, y prendront une place particulière. Les formes se révéleront au fur et à mesure de la résidence

    • Espace d’apparence
    • 2024
    • François Chemin, Cartographie du territoire entropique

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cartographie-du-territoire-entropique_Francois-Chemin_2024.07.20_w900.jpg
      François Chemin, Cartographie du territoire/Pays des Abers, super 8, Cartographie du territoire,Île Tariec, Landéda, 2024
    • 20.07.24 → 20.07.24
      Performance
      Espace d’apparence
    • Performance et projection autour du projet “Cartographie du territoire entropique” de François Chemin

      L’entropie implique que toute énergie et toute matière tend à disparaître par “mort thermique”. Cependant, nos perceptions des environnements reposent sur des principes anthropocentriques, nous poussant à ignorer dans notre pratique quotidienne des territoires cette vérité universelle d’une chute continue “au centre des choses qui tombent” (Albert Camus, Noces à Tipasa, 1938).
      C’est en réponse à ce phénomène que l’artiste rennais François Chemin réalise une cartographie où les territoires se révèlent grâce à des relevés photographiques, sonores et cinématographiques, de manifestations de l’entropie, qu’elle soit matérielle, tels les bunkers ou d’ordre culturel, immatériel, tels les mégalithes.

      Lors de cette performance, François Chemin invitera le public a prendre part au protocole qu’il a mis en place autour de ces traces cinématographiques et sonores qu’il aura enterrées dix jours auparavant dans le terrain sableux attenant à la Maison des Abers. Ces œuvres seront ici exhumées, puis, une fois sorties de terre, transportées dans la salle de projection de la Maison des Abers. Débutera alors la projection du film numérique documentant le processus de création de ce projet puis la diffusion du film analogique et de son vinyle.

      Ainsi, l’artiste découvrira en même temps que le public l’action du temps et du sol sur son œuvre.

      Un temps d’échanges avec les spectateur·ice·s clôturera cet événement public.

      Cette rencontre est organisée dans le cadre de l’accompagnement par Espace d’apparence du projet “Cartographie du territoire entropique”  avec le soutien du dispositif “Aide aux jeunes artistes plasticien.ne.s en Bretagne” de la Région Bretagne.

       

    • méandres
    • 2024
    • décentrementsRecours à la nuit, enquête poétique

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_instant_2024.png
    • 19.07.24 → 19.07.24
      Rencontre
      méandres
    • En écho à l’exposition L’instant et son ombre, méandres vous propose un moment de conversation avec Virginie Gautier (écrivaine)

      « En nous dé-familiarisant, la nuit produit un effet d’étrangeté à même de nous relier plus fortement au milieu naturel, de nous faire voir et entendre différemment notre environnement, percevoir d’autres vivants, d’autres sensations qui nous renvoient à des expériences inhabituelles du monde. » (Virginie Gautier)

      Virginie Gautier étudie en école d’art puis développe une pratique artistique autour des questions d’espace, de perception et de déplacement qu’elle poursuit aujourd’hui par le dessin et l’écriture.
      Elle est publiée aux éditions Nous, le Chemin de Fer, Joca Seria, Publie.net et a codirigé chez Publie.net la collection poésie, L’esquif.
      Après avoir enseigné les arts visuels, elle est engagée dans la recherche-création en littérature. Docteure en “Pratique et théorie de la création littéraire”, elle est chargée de cours et d’ateliers à l’université de Cergy-Pontoise et dans divers lieux d’enseignement et de formation.

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

    • Le virage
    • 2024
    • Cheval de trait – concert – off du festival de Cornouaille

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/333-scaled.jpg
    • 19.07.24 → 20.07.24
      Non classé
      Le virage
    • Le virage invite Cheval de trait

      rdv le 19 juillet à partir de 19h rue Sainte-Catherine à Quimper

      un événement soutenu par La ville de Quimper, la Région Bretagne, le département du Finistère et l’EESAB-site de Quimper

      affiche réalisée par Corentin Canesson 
       
      -soirée de concerts dans le cadre du festival off de Cornouaille avec Dorian Sorriaux, Man foot tits et Cheval de trait, organisée par Le café des arts, Le virage et Ty Blurt.
    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2024
    • La théorie de l’horizon incliné
      Anne-Lou Buzot

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-Web-Anne-Lou-Horizon-15mo.png
      Affiche exposition Anne Lou Buzot
    • 16.07.24 → 24.08.24
      Exposition
      Le Larvoratoire Photographique
    • Anne-Lou Buzot

      « La photographie naît au XIXe siècle, et très vite, elle impressionne par sa capacité à reproduire fidèlement la réalité, si bien qu’on lui prête volontiers une valeur de preuve. Or sur les photographies de bords de mer, l’horizon apparaît incliné… Dès lors, une question émerge dans les cercles d’érudits : l’horizon serait-il réellement incliné ? C’est le point de départ d’une histoire incongrue dont seule la photographie a le secret, et qui nous interroge sur l’essence même de ce médium… Une histoire que je parviens aujourd’hui à reconstituer grâce à la découverte de fragments d’archives inédites. »
      Anne-Lou Buzot

      Anne-Lou Buzot : Née en 1990, Anne-Lou Buzot est à la fois photographe-autrice, éditrice et enseignante au laboratoire de l’ENS Louis-Lumière. Elle est spécialiste des procédés photochimiques et mène des recherches sur les procédés photographiques à base de plantes. Elle vit et travaille à Saint-Denis.

    • L’Atelier de l’Achille
    • 2024
    • Les yeux composent le soleil en étoile, Camille Derniaux

    • Exposition
    • 13.07.24 → 22.09.24
      Exposition
      L’Atelier de l’Achille
    • Exposition Sortie de résidence Atelier de l’Achille

      Cette exposition nous invite à nous questionner sur la lumière et la façon dont elle nous guide.  Lors de sa résidence à l’Atelier de l’Achille, Camille a photographié le soleil, s’est inspirée des mystérieuses tours de feux, a regardé les étoiles… Ses créations deviennent des repères lumineux de navigation poétique et expriment des sensations météorologiques. À travers des poèmes, des vitres gravées, des chemins d’étoiles, des veilleuses en porcelaine, Camille tente de modifier notre perception de la lumière.
       

    • Les 3 CHA
    • 2024
    • Hilary Galbreaith, ANIMAL,VEGETAL, MINERAL

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Parade-2-22-minutes-2020.-Realise-par-Hilary-Galbreaith.-credit-dans-texte-scaled.jpg
    • 13.07.24 → 22.09.24
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Exposition hors les murs dans le Donjon-Galerie

      ANIMAL, VÉGÉTAL, MINÉRAL est une installation vidéo qui propose de reconsidérer les frontières entre les espèces du vivant et la matière. Entre documentaire expérimental, fiction burlesque, et réflexion poétique, le projet propose d’utiliser la “pensée végétale” comme matrice, afin de déplacer notre subjectivité humaine et de pointer ses limites, mais aussi ses zones de partage, avec des intelligences radicalement autres que les nôtres. La figure du ver de terre, du champignon et de l’IA s’y démarquent comme des personnages liminaux, habitant à la lisière des taxonomies bien dessinées et hiérarchisées. Le récit se trouve prolongé dans l’espace par des peintures et sculptures textiles aux formes tentaculaires.

      Projet en partenariat avec le centre d’art 40mcube, Programme GENERATOR.

    • Les Moyens du Bord
    • 2024
    • Camille Dufour, Après nous le déluge ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/10.-Camille-Dufour-Apres-nous-le-deluge-I-2-3-xylographie-300-x-204-cm-2023.-BASSEDEF.jpg
    • 10.07.24 → 22.09.24
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • « Après nous le déluge ? », pointe l’urgence des menaces qui pèsent sur la biodiversité. L’exposition composée d’une installation de dessins d’espèces en voie d’extinction disparaissant lentement de feuille en feuille et d’une fresque monumentale, construisent une mémoire du vivant et en appelle à notre responsabilité individuelle et collective.

      Performance le 6 juillet à 17h
      Camille Dufour finalise et active son exposition « Après-nous le déluge », aux Moyens du Bord , sous la forme d’une performance déplaçant sa pratique d’atelier dans l’espace et la temporalité de l’exposition. Cette performance participative invitera le public à graver, avec l’artiste et avec des fleurs, l’une des œuvres de l’exposition.

    • Les 3 CHA
    • 2024
    • Simon Augade, Fragments d’échos

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1721140278842-scaled.jpg
    • 06.07.24 → 22.09.24
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Simon Augade s’investit tout entier dans des corps-à-corps se confrontant à la matière. L’artiste questionne par des conceptions sculpturales notre relation physique à nos environnements et interroge « la tenue des choses ». Dans ses sculptures-installations qui tentent sans cesse d’agripper l’espace et le spectateur, il aborde les dualités de notre monde.

      Au centre d’art, en écho à l’architecture du lieu, une arche de bois brûlé composant une grille géométrique s’élève comme une forme quasi monolithique, prend place et coupe le lieu en deux, bloquant le passage mais non le regard. Evidée, ses fragments, à la façon de poupées russes, soulignent le rapport ambivalent entre perte et réminiscence dont la chapelle est aussi porteuse.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Retour de flamme ⎹ 10 ans des Chantiers-Résidence

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/RETOURDEFLAMME-WEB©margotmontigny-6774.jpg
    • 06.07.24 → 03.08.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Réda Boussella, Corentin Canesson, Johanna Cartier, Maxence Chevreau, Clémence Estève, François Feutrie, Anita Gauran, Fanny Gicquel, Elen Hallégouet, Céline Le Guillou, Germain Marguillard, Laure Mathieu, Guillaume Pellay, Françis Raynaud, Alisson Schmitt, Emma Seferian, Caroline Thiery, Stéfan Tulépo

      Passerelle Centre d’art contemporain et Documents d’artistes Bretagne fêtent les 10 ans du programme de résidence Les Chantiers. À cette occasion et en partenariat avec l’École européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Quimper, l’exposition Retour de flamme regroupe les oeuvres des dix-huit artistes ayant participé, entre 2013 et 2023, à ce dispositif de soutien aux artistes émergent·es vivants sur le territoire breton. Une salle dédiée à la documentation met en valeur les textes des critiques invité·es et les portraits filmés des artistes en résidence.

      Retour sur ces artistes qui, à la sortie de leurs études, ont bénéficié d’un accompagnement privilégié, d’un regard critique personnalisé pour mener à un bien projet original.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2024
    • Trois-quarts d’oeuvres Bénédicte Hubert-Darbois, Allons voir

    • Rencontre
    • 05.07.24 → 05.07.24
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition “Allons voir”.

      > Gratuit, ouvert à tous

    • Le virage
    • 2024
    • Canesson – Taburet – Quimper

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1-scaled.jpeg
    • 05.07.24 → 03.08.24
      Exposition
      Le virage
    • de mercredi au samedi de 15h à 19h
      galerie Artem – 16 rue Sainte-Catherine
      29000 Quimper
    • Centre d’art GwinZegal
    • 2024
    • Fushikaden Issei Suda

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche-1-scaled.jpg
    • 05.07.24 → 13.10.24
      Exposition
      Centre d’art GwinZegal
    • Issei Suda

      C’est dans la lumière crue et belliqueuse de l’été que baignent les scènes de rue de Fushikaden, la série la plus emblématique du photographe japonais Issei Suda. Les images sont prises à Tokyo, où il réside, mais aussi et surtout dans les provinces plus éloignées du Tohoku, Hokuriku et Kanto, dont il écume au cours des années 1970 les matsuri, fêtes populaires traditionnelles, mi-religieuses, mi-profanes. L’archipel panse les plaies de la Seconde Guerre mondiale et de l’occupation américaine, et fait face à une croissance foudroyante jusqu’à devenir en quelques années la seconde puissance économique mondiale. La marche est forcée et le temps compté pour saisir le quotidien d’un pays aux prises avec une crise identitaire majeure, entre tradition ancrée et hystérie de la modernité.
      Issei Suda débute sa carrière comme photographe auprès de la troupe théâtrale expérimentale Tenjo Sajiki de Shuji Terayama en 1967, avant de commencer à travailler en tant que photographe indépendant en 1971. S’il emprunte son titre énigmatique Fushikaden à la théorie du théâtre traditionnel nô, c’est bien de l’écriture cinématographique d’Hollywood ou des films d’Orson Welles que Suda, né en 1940, a été nourri.
      Les magazines de photographie à la diffusion nationale développent leur audience, aiguisent le goût pour la nouveauté et s’engouffrent dans la frénésie des images. Amateurs et professionnels rivalisent dans des prix et concours. Bien plus que les institutions − musées ou galeries − inexistantes ou précaires, c’est là, dans les revues, que s’écrit et se pense − au présent − l’histoire photographique du pays. Avant d’être un livre, Fushikaden est publié sous forme de rensai, une série de huit portfolios, dans des numéros de Camera Mainichi qui s’étalent de décembre 1975 à décembre 1977. Le succès de Suda est immédiat et l’éditeur Asahi Sonorama publie en 1978 le livre Fushikaden, avec une sélection de 100 photographies au lieu des 138 initialement choisies par Suda. C’est seulement en 2012 qu’Akio Nagasawa publiera la série entière, proposant Fushikaden dans son intégralité, 34 ans après sa première publication.
      Plusieurs mouvements d’avant-garde coexistent à cette époque, certains marqués par un engagement politique et documentaire forts, ou d’autres encore, comme celui porté par la revue Provoke, impulsant des formes photographiques plus expressives et expérimentales : le flou, le grain, l’explosion brutale des contrastes faisant transparaître la subjectivité de leurs auteurs et la difficulté de décrire les paradoxes de ce monde nouveau.
      À leurs côtés, Issei Suda, homme timide mais surtout profondément indépendant, fait figure d’électron libre et embrasse le médium photographique de manière plus classique, en apparence. Ses photographies carrées réalisées au Rolleiflex, aux cadrages précis, dépouillées d’effets graphiques évidents, montrent des scènes de rue, des portraits. Il saisit ses contemporains avec un regard radical et empreint de poésie et d’humour. Si ses photographies peuvent faire penser parfois aux surréalistes ou à la photographie humaniste, ces références occidentales peinent à caractériser la complexité de ses compositions et la culture séculaire qu’elles représentent. Le visage grimé d’un acteur de Kabuki, le corps d’une femme sur la plage, des enfants se rendant à l’école, des postures improbables ou rigides, les yeux fermés… le photographe porte une attention acérée aux détails insignifiants de la vie. Les moments qu’il choisit sont aussi les siens, comme s’ils venaient, juste après ou juste avant, saisir le pouls anormal d’une réalité instable et étrange, d’une humanité qui bégaie. Il cueille, dans l’ordinaire et la banalité, le sublime qui nous échappe.

      Exposition réalisée en partenariat avec le Centre de la photographie de Mougins et la Galerie Akio Nagasawa, Tokyo.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2024
    • À LA RECHERCHE DU COLOMBIER

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/A-la-recherche-du-Colombier-visuel-web.jpg
    • 03.07.24 → 04.07.24
      Performance
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Adrien Lecoursonnais, artiste du patrimoine et metteur en scène de la compagnie À L’Envers, vous invite à la déambulation qu’il a imaginée pour découvrir et raconter autrement le quartier du Colombier. Pour créer son récit et sa promenade, il a arpenté le quartier en quête de ses souvenirs, ouvert quelques boîtes d’archives et rencontré des habitants d’hier et aujourd’hui. 

       

    • Archives de la critique d’art
    • 2024
    • CRITIQUE D’ART N°62 : actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain

    • Publication
    • 30.06.24 → 30.12.24
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Revue imprimée – 176 pages – Bilingue (FR/EN)
      /
      Revue en ligne
      8 081 notices bibliographiques et 4 388 notes de lecture en ligne sur journals.openedition.org/critiquedart

      Au sommaire
      Michel Ragon | Poèmes et art visuel d’Etel Adnan et Liliane Giraudon | Histoires des formes textiles dans l’art | Zines | Histoire de l’art et anthropologie | Afrofuturismes | Autour de Colonial Toxicity | Les représentations arabes à la Biennale de Paris

      Portraits
      Fareed Armaly et Lynne Cooke

      Autrices et auteurs au sommaire
      Vincent Broqua | Helmut Draxler | Samia Henni | Antje Kramer-Mallordy | Antoine Lefebvre | Lola Lorant | Kyveli Mavrokordopoulou | Morad Montazami | Ida Soulard | Caroline van Eck | Cédric Vincent

      ISBN 978-2-9506293-4-0
      20 €
      l’unité – Vente au numéro ici
      36 € l’abonnement individuel (France) couplant revue imprimée + revue électronique
      Voir le détail des tarifs ici
      Abonnements et achats sur simple demande à aca-communication@univ-rennes2.fr

       

    • Abbaye de Léhon
    • 2024
    • brandille – collectif ferale

    • Exposition
    • 29.06.24 → 29.09.24
      Exposition
      Abbaye de Léhon
    • Résidence de création : « Du support à la matière, quand le papier se fait sculpture »

      C’est dans la perspective de soutenir les artistes contemporains travaillant principalement le médium papier en tant que matière à transformer, que la résidence de création à l’Abbaye de Léhon a été imaginée cette année. Elle s’est à nouveau appuyée sur l’identité du territoire en explorant ses diverses composantes : humaine, géographique, naturelle, historique, etc.

      Des rencontres & ateliers avec les habitants sont venus nourrir la réflexion et l’empreinte locale.

       

      collectif ferale

      Ferale : Qualifie une espèce végétale qui croît, de manière subspontanée, hors de l’espace destiné à sa culture ou une espèce domestique animale qui est retournée à l’état sauvage.”

      “Nous avons formé le collectif ferale en 2019, alors que nous étions tous.tes les trois en étude à l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne site de Rennes. Notre travail aborde notamment le sujet de la féralité, du ré-ensauvagement des formes et de leur friction avec le temps.

      Ensemble, nous développons une recherche plastique et théorique, transversale et contextuelle, alliant object, sculpture, photographie et écriture par l’installation. Cire, bronze, argile, édition papier, images figées ou mouvantes, fonderie, arpentage, glanage forment une matériauthèque constitutive de notre pratique”.

      collectif.ferale

       

      brandille

      “L’Abbaye de Léhon, ainsi que l’ensemble de la région dinannaise, fut le berceau de la culture du lin en Bretagne et dans le monde avant de tomber en désuétude.

      Depuis quelques années, des acteur·ices locaux tentent de réintroduire la culture du lin de manière artisanale ou industrieuse.

      Avec l’exposition brandille, le collectif ferale énumère des éléments passés et futurs de l’histoire du papier de lin.

      Les trois artistes présentent la culture symbolique d’une matière, comme l’entretien d’un jardin figuré. Iels se nourrissent de rencontres et de récits pour mettre en espace des sculptures et installations aux matières plurielles, du papier de lin à la cire d’abeille, en passant par la vannerie et la vidéo.

      Chaque pièce s’inspire d’éléments architecturaux, de gestes, parfois même de sensations, pour proposer la visite d’une parcelle imagée”.

    • SUPRA – artiste et designer runspace
    • 2024
    • Lukas Persyn, Hertzian spirits

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/SUPRA-Lukas-Persyn.jpg
    • 29.06.24 → 08.07.24
      Exposition
      SUPRA – artiste et designer runspace
    • Lukas Persyn propose une restitution du travail accompli pendant ses 9 mois de résidence à SUPRA :

      “Nous vivons constamment entourés d’ondes : la radio, la télévision, la téléphonie mobile, le wifi, le Bluetooth, le GPS, et bien d’autres. Je considère ces ondes comme des présences, comme des fantômes, des entités techniques avec lesquelles nous cohabitons en permanence. D’une manière nomade ou sédentaire, j’observe l’environnement hertzien autour de nous par le biais d’antennes fabriquées de manière artisanale. Je crée ainsi des installations pour inviter à les percevoir différemment, je cherche à leur donner une forme, un visage, une voix. En m’inspirant des codes des infrastructures liées aux ondes, je crée à mon tour des totems évoquant leur présence. “

      En savoir plus sur Lukas Persyn

    • L’IMAGERIE
    • 2024
    • Par ricochet

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Gwenaël-Porte-1-scaled.jpg
    • 29.06.24 → 26.10.24
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Gwenaël Porte, Clémence Estève, Lise Dua, Anne-Sophie Auclerc, Laure Subreville, Dorian Teti, Aurore Bagarry, Alexandre Guirkinger

      L’Imagerie consacre sa programmation estivale à la mise en valeur de tous les projets menés récemment avec des artistes et différents publics : ateliers plastiques avec les scolaires, les personnes âgées ou les usagers des centres sociaux, résidences de recherche et de création pour les artistes, projets hors les murs développés en milieu rural…

       

    • LABalade
    • 2024
    • Ateliers de pratique artistique

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE-EXPO2024-OK-web-1.jpg
    • 29.06.24 → 28.07.24
      Atelier
      LABalade
    • Marie Boyer, Arnaud Rochard, Iwan Warnett, Thomas God, Sylvain Descazot, Simon Leroux, Marguaux Janisset

      Plongez dans l’univers artistique des artistes de l’exposition « Saison 3 : Par Divergence » organisée par l’association LABalade.

      De 15 h à 17 h.

      Samedi 29 juin avec Marie Boyer

      mercredi 3 juillet avec Margaux Janisset

      samedi 13 juillet avec Thomas God

      dimanche 28 juillet avec Arnaud Rochard

       

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2024
    • Résidence d’été

    • Résidence
    • 26.06.24 → 01.09.24
      Résidence
      Superflux, voir l’art se faire
    • Antoine Duchenet, Pauline Rima

      Labo 10

      Antoine Duchenet

      Né en 1995. Vit et travaille à Caen. Il est diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (DNSAP) et de l’École supérieure des arts et médias de Caen (DNSEP).

      “Cette résidence au Superflux me permettrait de retourner vers une série de tableaux, les Propositions relatives, entamée en 2018 et suspendue depuis 2020 en raison de contraintes spatiales. Forcé de considérer le cheminement et les bifurcations empruntés par mon travail dans l’intervalle qui me sépare de la réalisation du dernier tableau de cette série (peint à l’été 2020), son redémarrage, sa reprise, après une interruption de 4 ans, actualiserait nécessairement sa logique. Cela me conduirait, par la pratique, à réévaluer les enjeux et la méthodologie qui la justifiaient à l’époque pour l’investir de nouvelles perspectives.”

       

      Studio 25

      Pauline Rima

      Née en 1995. Vit et travaille à Caen. Elle est diplômée de l’École supérieure des arts et médias de Caen.

      “Lorsque j’imagine une pièce ou une installation, je commence par réfléchir à une forme et à une échelle, indépendamment d’un medium et des caractéristiques qui se préciseront au moment venu. Je définis mon format à l’aide d’une maquette. Et je projette à travers elle, j’assemble, tous les éléments qui donneront un corps et une nature à l’idée de départ. Bien entendu, tout ce cheminement est progressif. Il peut trébucher, tomber dans une impasse, prendre un mauvais virage, dévier… Et ce peut être une tâche complexe que de maintenir le cap pour venir à bout d’une pièce. Ce travail de composition, inhérent à tout créateur et à toute création, représente une part invisible pour le public. Aussi ce temps de résidence à Superflux serait l’occasion de développer un projet d’édition pédagogique autour de cet inconnu de la création, pour le donner à voir et à expérimenter.”

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Condenser l’Infini

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Michele-Ciacciofera-051.jpg
    • 21.06.24 → 14.09.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Michele Ciacciofera

      Michele Ciacciofera (1969, Italie) propose à Passerelle une expérience qui peut sembler énigmatique, celle de « Condenser l’Infini ». Depuis sa Sardaigne natale, aux Alpes puis en Bretagne et en Ecosse, il a observé les formes sculpturales archaïques à la base des civilisations humaines tels que les stèles et les menhirs. À travers son voyage européen, il met en balance la fin inévitable de toutes et tous et le potentiel infini de notre culture visuelle au-delà de l’univers fantasmé de nos ancêtres.
      « Condenser l’Infini » est une tentative d’écriture d’une histoire commune, une histoire des formes que nos cerveaux connaissent plus ou moins à des degrés différents.

      Le corpus d’œuvres présentées dans le patio de Passerelle est appelé « Menhirs » par l’artiste. Fasciné par l’art mégalithique, Ciacciofera travaille à partir de matériaux fragiles et modestes, essentiellement des rebuts d’atelier dont du carton et du papier, à l’opposé de l’éternité de la pierre. En cela, cette série rappelle l’œuvre des artistes de l’Arte povera, un mouvement artistique italien né à la fin des années 1960, se caractérisant par l’utilisation de matériaux pauvres et bruts, souvent naturels et récupérés, reflétant une volonté de renouer avec une simplicité et une authenticité originelles tout autant qu’un rejet de la surconsommation. Cet héritage n’est jamais revendiqué ou verbalisé mais il semble essentiel de considérer une partie des productions de Ciacciofera à travers le prisme d’un « nouvel art pauvre ». Recyclage et usage de matériaux naturels sont devenus pour l’artiste tout autant une nécessité esthétique que politique et militante. Ses sculptures regorgent de détails poétiques comme des petites céramiques ou des éléments organiques peints, reprenant tantôt le style des idoles cycladiques, tantôt des formes végétales ou de champignons.  Elles sont peintes de couleurs parfois vives, fonctionnant comme des autels dédiés à l’art. Elles sont à la fois socles et sculptures autonomes, joyeuses et rassurantes, savantes et primitives.

      La deuxième série centrale de l’exposition est celle des Pathosformeln, des gouaches sur carton inspirées de la théorie de l’historien de l’art Aby Warburg (1966-1929). Ce dernier a forgé ce terme pour désigner des configurations formelles récurrentes qui expriment des émotions fondamentales. Ces formules ne se limitent pas à de simples représentations, mais constituent des fragments d’une mémoire collective, des échos de rituels ancestraux et de mythes fondateurs. Les Pathosformeln constituent un outil précieux pour décrypter le sens des images et comprendre les émotions qu’elles transmettent. En poursuivant les recherches de Warburg, Ciacciofera reproduit des détails de peintures iconiques de la peinture gothique et de la Renaissance «à la manière de close-up» et vient effacer des parties dont tous les visages. Étrangement, les compositions ne sont pas désincarnées pour autant, ni dénuées de sentiments, et les personnages affichent une forte présence tels des fantômes attendant dans un entre-deux de réalité. Des roches, des cailloux, des gemmes et des fossiles flottent dans les peintures entre un exercice de magie et la manifestation d’une physique quantique déréglée. 

      La possibilité de «condenser l’infini» pour Ciacciofera réside dans la recherche d’une synthèse active de l’histoire humaine allant de l’art préhistorique à aujourd’hui.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • 7:77

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Han-Bing-011.jpg
    • 21.06.24 → 14.09.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Han Bing

      Han Bing (1986, Chine) présente « 7:77 » à Passerelle Centre d’art contemporain sa première exposition personnelle institutionnelle en Europe. Diplômée du CAFA de Beijing – l’Académie centrale des beaux-arts de Chine – et de Parsons School of Design de New York, Han Bing a étudié des références et des influences très diverses qui lui ont permis de développer une sensibilité multiculturelle et une vision du monde enrichie.

      La peinture de Han Bing est intimement liée à la profusion des images disponibles dans l’espace public. L’artiste capture tantôt mentalement des éléments d’affiches, tantôt elle photographie une publicité à l’aide de son téléphone. Elle picore çà et là des images que nous ne voyons plus à force d’y être confrontés en permanence. De retour dans son atelier, elle assemble ses découvertes de manière très libre sur la toile. Sa démarche fait écho à celles des nouveaux réalistes des années 1960 dont les bretons Jacques Villeglé et Raymond Hains. Villeglé s’est approprié les affiches lacérées et décollées des murs de la ville, les transformant en œuvres d’art vibrantes et poétiques. Il dévoilait, à l’instar de Han Bing aujourd’hui, les strates de l’environnement urbain, qui portent les traces du temps et de l’intervention humaine. Han Bing évoque volontiers la « poésie anonyme » de ses peintures. Les ensembles qu’elle constitue émergent « de manière inattendue » et dans une grande spontanéité. Elle préfère d’ailleurs utiliser le terme de « faire grandir » au verbe « construire » lorsqu’elle parle de sa manière d’arranger la toile et compare la peinture à une matière organique et vivante.

      Une partie de l’exposition est dédiée aux œuvres sur papier. Han Bing utilise des articles de journaux comme matière première. Elle les choisit pour leur qualité esthétique et vient masquer certaines parties des photographies illustratives de l’article. En effaçant les informations, l’artiste semble questionner la place que l’on donne aujourd’hui à la vérité et à l’objectivité, et rappeler que le monde est entré dans l’ère des fake news et des deepfakes – des trucages vidéo ou audio ultraréalistes créés par des intelligences artificielles.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Bonne arrivée chérie coco

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Amélie-Caritey-004.jpg
    • 21.06.24 → 14.09.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Amélie Caritey

      Diplômée de l’École européenne d’art de Bretagne – site de Rennes, Amélie Caritey (1998, Côte d’Ivoire) a pris part au programme Les Chantiers-Résidence porté par Passerelle et Documents d’Artistes Bretagne. Peu avant sa résidence au centre d’art, elle a passé deux mois en Côte d’Ivoire, pays qu’elle a quitté à l’âge de trois ans. Ce second voyage vers sa terre natale, le premier ayant eu lieu en 2019, lui a permis de ramener quantité de photographies, comme autant de témoignages du pays de ses origines. Consciente d’être en marge, tout en se sentant pourtant liée à l’histoire de cette nation, l’exposition « Bonne arrivée chérie coco » rend compte poétiquement du regard de l’artiste sur un pays qu’elle ne connaît encore que très peu. De ce fait, l’exposition offre un aperçu des prémices d’une double-culture en train de se construire, ainsi que de la quête d’une identité binationale.

      Se définissant comme « afropéenne », née d’un parent européen et d’un autre africain mais ayant été élevée dans un environnement culturel européen, Amélie Caritey raconte son voyage comme « la recherche d’un chez-soi ». Ses photographies représentent fréquemment des espaces d’habitations, ou d’entre-deux, tels que des portes, des portails et des fenêtres. Ces éléments expriment une ambivalence, à l’image de ce que ressent l’artiste sur place : invitations à entrer dans l’intimité des foyers ou peut-être obstacles.

      L’architecture, les motifs et les couleurs l’ont donc particulièrement captivé et foisonnent dans l’exposition. Issue d’une formation de design, Amélie Caritey a contemplé avec grande attention ce qui constitue l’environnement des villes et villages visités aux quatre coins du pays, compilant ses observations en un répertoire visuel dans lequel elle puise son inspiration. Les motifs de moucharabieh, ces cloisons ajourées permettant une ventilation naturelle ou forcée, sont devenus un leitmotiv dans ses recherches. Leurs formes se transforment et se mélangent à celles de la poterie ivoirienne dans les vases produits par l’artiste pour l’exposition. En réinterprétant également les formes de cet artisanat traditionnel ivoirien, Amélie Caritey revendique son appartenance au pays et exprime sa volonté de s’inscrire dans cet héritage culturel.

      Le titre de l’exposition, « Bonne arrivée chérie coco », reprend les paroles prononcées par une femme rencontrée sur un marché à Abidjan lors du premier voyage de l’artiste. Elles deviennent ainsi le symbole du début d’une nouvelle histoire : Amélie Caritey est alors la bienvenue dans ce pays qu’elle ne connaissait jusque-là qu’au travers des récits familiaux.

    • SUPRA – artiste et designer runspace
    • 2024
    • Tom Castinel, Concrete Trees

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_6303-scaled.jpg
    • 15.06.24 → 28.07.24
      Exposition
      SUPRA – artiste et designer runspace
    • « Le projet Concrete Tree, présenté lors de la Quinzaine Radieuse 16 à Piacé en 2024, est une sculpture en béton imaginée pour accueillir le travail d’autres artistes. Pour la réalisation de ce module, j’utiliserai une technique artisanale très en vogue pendant la seconde moitié du XIXe siècle : le Rocaillage. Guidé par une armature métallique, le béton est utilisé de façon ornementale et tend à reproduire le minéral ainsi que le végétal. Ici, ce n’est pas tant la tentative d’imitation de la nature qui m’intéresse, mais davantage la qualité plastique du béton brut ainsi que la fonction que j’attribue à cette œuvre. Pour cette exposition, Concrete Tree accueillera une série de céramiques customisées par les artistes invités.» T. Castinel

      Dans le cadre du programme Suite 2024 porté par le CNAP, SUPRA accueille l’artiste Tom Castinel en résidence pour la production d’une oeuvre qui sera exposée à l’occasion de La Quinzaine Radieuse de Piacé le Radieux. 

      En savoir plus sur Tom Castinel 

    • LABalade
    • 2024
    • Saison 3, par divergence

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FLYER-EXPO2024-OK.jpg
    • 15.06.24 → 30.07.24
      Exposition
      LABalade
    • Marie Boyer, Sylvain Descazot, Thomas God, Margaux Janisset, Simon Leroux, Arnaud Rochard, Iwan Warnet

      Plongez dans l’univers artistique des artistes de l’exposition « Saison 3 : Par Divergence » organisée par l’association LABalade.

      Visites + ateliers de pratiques artistiques avec les artistes (tout public)

      • Samedi 29 juin, avec Marie Boyer
      • Mercredi 3 juillet, avec Margaux Janisset
      • Samedi 13 juillet, avec Thomas God
      • Dimanche 28 juillet, avec Arnaud Rochard  

      De 15h à 17h à la salle du Patronage Laïque de Pont l’Abbé.

      ☞ JE M’INSCRIS

    • CLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne
    • 2024
    • TURNING PAGES / DIGGING THROUGH TIME

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Carton-Turning-pages-1.pdf
    • 14.06.24 → 14.09.24
      Exposition
      CLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne
    • Julie Baugnet - Inge Bruggeman - Sarah Bryant - Keri Miki-Lani Schroeder - François Righi - Jillian Sico - Clemens Tobias Lange

      CLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne

      Turning Pages / Digging Through Time
      Julie Baugnet – Inge Bruggeman – Sarah Bryant – Keri Miki-Lani Schroeder – François Righi – Jillian Sico – Clemens Tobias Lange

      Du vendredi 14 juin au samedi 14 septembre au CLAB – PLougonven
      Sur proposition de Inge Bruggeman – Directrice la Fondation CODEX (USA)

      L’exposition sera ouverte au public sur RDV jusqu’au 14 septembre 2024
      2, rue du centre – 29640 Plougonven Tél: 0635434423 / clab.plougonven@orange.fr

    • CLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne
    • 2024
    • Livraison #1, un été du livre d’artiste en Finistère  

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Aff-A3-final-1-copie.jpg
      Livraison #1, un été du livre d’artiste en Finistère
    • 14.06.24 → 14.09.24
      Non classé
      CLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne
    • Centre du livre d’artiste en Bretagne – CLAB
      Du vendredi 14 juin au samedi 14 septembre
      Sur proposition de Inge Bruggeman – Directrice la Fondation CODEX (USA)

      L’exposition sera ouverte au public sur RDV jusqu’au 14 septembre 2024
      2, rue du centre – 29640 Plougonven Tél: 0635434423 / clab.plougonven@orange.fr

      Turning Pages / Digging Through Time:
      Julie Baugnet – Inge Bruggeman – Sarah Bryant – Keri Miki-Lani Schroeder – François Righi – Jillian Sico – Clemens Tobias Lange

       

      Exposition Chapelle Christ – Plougonven
      Du mercredi 3 juillet au jeudi 11 juillet 2024
      Horaire d’ouverture de l’exposition: 14h30 – 18h30

      Rencontre avec Bruno Geneste et Erwann Rougé le samedi 6 juillet de 14h30 à 17h

      Exposition de livres d’artiste du CLAB:

      Julien Blaine, Kazimierz Brakoniecki, Éric Brogniet, Ma Desheng, Gilbert Dupuis, Bruno Geneste, André Jolivet, Daniel Kay, Abdellatif Laâbi, Mich Maroney, Vanda Miksic, Yves Picquet, Maya Mémin, Serge Pey, Jean-François Robic, Gérard Rouxel, Dominique Sampiero, Laura Vazquez, Lorena Velázquez…

      Exposition des Éditions DANA et APPROCHES:

      Philippe Longchamp, Yves Picquet, Joël Bastard, Claire Allary, Laurine Rousselet, Guillaume Guintrand, Jacques Josse, Claude Arnaud, Joël-Claude Meffre, Hervé Bordas, Myriam Eck, Alexandra Fontaine, Thierry Le Pennec, Claude Colas, Magali Latil, Jean-Michel Marchetti, Alain le Beuze, Yves-Marie Péron, Camille Loivier, Ena Lindenbaur, Patrick Wateau, Jean-louis Giovannoni, Stéphanie Ferrat, Philippe Guitton, Éric Brogniet, Thierry Le Saëc, Billy Dranty, Thomas Pesle, Denise Le Dantec, Éric Brault, Guy Viarre, Rodrigue Marques de Souza, François Rannou, Hung Ranou, Israël Eliraz, Colette Deblé, Jacques Dupin, Jean de la Croix, Catherine violet.

       

      Château de Keroüartz – Lannilis
      Le vendredi 23 aout 2024
      Horaire: 15h00 – 18h30

      Présentation et exposition de livres d’artiste de la collection du CLAB.

      Adonis, Maram al-Masri, Julien Blaine, Kazimierz Brakoniecki, Éric Brogniet, Denise le Dantec, Ma Desheng, Bruno Geneste, Joël Hubaut, Sabine Huynh, André Jolivet, Daniel Kay, Abdellatif Laâbi, Mich Maroney, Vanda Miksic, Yves Picquet, Maya Mémin, Serge Pey, Dominique Sampiero, Ronny Someck, Laura Vazquez, Lorena Velázquez, Patrick Wateau…

      Ainsi qu’une présentation de livres d’artiste, sur proposition de Inge Bruggeman, directrice la Fondation CODEX (USA)

      Turning Pages / Digging Through Time

      Julie Baugnet – Inge Bruggeman – Sarah Bryant – Keri Miki-Lani Schroeder – François Righi – Jillian Sico – Clemens Tobias Lange

       

      La Maison de la Poésie

      2 Quai Surcouf – 29300 Quimperlé
      Le vendredi 30 aout de 15h à 19h
      Horaire: 14h00 – 19h00

      Rencontre avec André Jolivet: 17h-19h

      Présentation par Bruno Geneste, directeur artistique du Festival de la parole poétique – Sémaphore.

      Présentation de Little big book artist, des ouvrages réalisés par André Jolivet pour le prix Xavier Grall au Festival de la parole poétique du pays de Quimperlé.

      Prix Xavier Grall:
      Emmanuelle le Cam – MaÏ Ewen – David Giannoni – Lydia Padellec- Françoise Pelherbe – Serge Pey – Paul Sanda.

      Présentation de Little big book Artist avec des auteurs invités au festival de la parole poétique:
      Tahar Bekri – Démosthène Agrafiotis – Kazimierz Brakoniecki – Michel Cand – Bruno Geneste – Daniel Kay – Gabriel Lalonde – Isabelle Moign – André Robèr – Paul Sanda – Serge Torri – Nadine Agostini – Maria Vlanti – Nikos Vlantis – Julien Blaine – Pierre colin – Louis Bertholom – Dominique Massaut – Thomas Déjeammes – Antoine Simon – Frédéric Vitiello – Luc Baba – Vincent Tholomé – Laurence Vielle – Pauline Catherinot – Jean De Breyne – Yvon le Men – Vincent Calvet – Thierry Renard – Arthur Thimonier – Joël Hubaut – Carpanin Marimoutou – Manu Lann Huel – Pierre Soletti – Tom Buron – Patrick Lepetit – Guy Allix – Olivier Cousin – Laurine Rousselet – Pierre Grouix – Gilles Plazy – Gérard Le Gouic, Alain Raguet…

       

      Little Big Book : de grands petits livres, de petites plages où viennent non pas s’opposer mais dialoguer le mot et l’image, le verbe et la couleur à travers le travail d’André Jolivet, le maître d’œuvre à l’origine de cette proposition depuis trois ans déjà. Little big Book : non pas oxymore mais confrontation, synthèse…De grands petits objets dont le format s’approche du carré sans s’y résoudre, de grandes petites formes sur papier gaufré et justifiées au colophon dans la tradition du livre d’artiste, de grandes petites pages qui se déplient sous le regard du lecteur et livrent leurs secrets dans la déhiscence des couleurs et la déflagration des mots savamment agencés par les auteurs…André Jolivet, artiste exigeant dans ses choix, aime solliciter le compagnonnage des poètes, le livre alors découvrant sans cesse de nouveaux territoires sous le sceau de l’amitié. Ainsi différents mondes sont nés. Il ne s’agit pas de ce qu’on appelle généralement des collections, mais réellement de mondes qui se fondent dans le double écho du texte poétique et de la peinture…On peut citer Le monde des îles, Le monde des villes, Le monde d’Éros…Zones infra-signes, espaces dévolus à la forme, à la couleur, à la lettre, passages du geste et de l’esprit, géographie de l’âme…des univers postulés en quatre exemplaires seulement et réunis de manière fusionnelle et élégante dans les beaux coffrets réalisés dans l’atelier de Jeanne Frère. Little Big Book, ou une œuvre en archipel comme eût dit René Char.
      Daniel Kay

       

    • Galerie Maxime Lancien
    • 2024
    • Iwan Warnet, Volutes partent en fumée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VOLUTES-IWAN.jpg
    • 13.06.24 → 20.07.24
      Exposition
      Galerie Maxime Lancien
    • Iwan Warnet brouille les frontières entre abstraction et figuration avec sa peinture. Il explore, à travers les ambiguïtés de la représentation, la part active des regardeur·euse·s dans la perception d’une image. Iwan se place du côté de l’allusion plutôt que de l’affirmation, joue du soupçon d’aspect et du ralentissement du regard. Il crée une œuvre de l’indice et du fragment, guidée par un rapport intime à la figure humaine.

      Cette dernière, souvent présente en filigrane, affleure par traces ou par évocations sensibles. Les matières ont une dimension affective dans les œuvres d’Iwan Warnet : les roses de la teinture de garance peuvent évoquer la peau, une toile se pare d’un bijou et de fard dans une revisite du thème du nocturne.

      Dans sa série de dessins Des lignes d’erre, les corps fluides dialoguent avec les plantes, dans un territoire indéfini. Le genre des figures n’importe plus, les lignes qui les dessinent s’égarent. Et dans les peintures qui en découlent, les sujets n’apparaissent que de façon discrète, émergeant à peine d’un entrelacs de tons rapprochés. Ses peintures et dessins se déploient pour un regard qui prend le temps de rentrer dans les surfaces, de tisser des liens entre les œuvres. Et qui prête du sens autant qu’il en décèle.

      Avec Volutes partent en fumée, Iwan Warnet présente un corpus d’oeuvres récentes, issues de ses expérimentations à la Tannerie (Bégard) avec des techniques de teinture végétale.

    • La Piscine, un lieu d’art et de rencontres
    • 2024
    • Performance du Labo //20h  Anne-Laure Maison & Michel Cam, duo Human Soul (plasticiens) X la Fierté Des Nôtres, crew (breakers) X AOra (danse contemporaine) & Guest

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LOGO-LABO-LA-PISCINE-X-FDN-X-HS-V2-copie.jpg
    • 13.06.24 → 13.06.24
      Performance
      La Piscine, un lieu d’art et de rencontres
    • les artistes plasticiens Anne-Laure Maison & Michel Cam du duo Human Soul, le crew de breaker la Fierté des nôtres (Seydina Diouf, Alexandre Nedelec, Elie Rakotovao, Josselin Stroum, Loan Poulmarch, Angelo Faniry Abanolo, Wassem Sahimi...), les danseuses contemporaines Angélique Therezien, Lucile Pentecouteau, Alicia Marcuzzi, Delphine Thisselin & Margod Mellaza , la chorégraphe Stéphanie Siou, le dj de Kodamasound Esteban Sourdonnier, les musiciens de l'Ensemble Nautilis Christophe Rocher & Philip Hardy, le vidéaste Dorian Abline, les photographes Matys Kerbellec (Doshy), Ysé Renouleau (Soeur Carnage) & Julien Garnier (Roonwha)

      Il y a quelques mois maintenant le duo Human Soul (Anne-Laure Maison & Michel Cam), le crew de breakers La fierté des nôtres ainsi que la danseuse contemporaine Aora (Margod Mellaza) se rencontraient à la La Piscine avec le même désir de partage et d’exploration.

      De cette envie est née le Labo où danseurs et plasticiens cohabitent et expérimentent dans l’espace atypique de la Piscine.

      Ce projet pluridisciplinaire s’est naturellement ouvert à d’autres acteurs de la vie artistique brestoise, comme les photographes Roonwha (Julien Garnier) et Sœur Carnage (Ysé Renouleau), la chorégraphe Stéphanie Siou ainsi que les musiciens Christophe Rocher et Philip Hardy de l’ensemble Nautilis.

      À la suite de ces quatre premiers Labos, le désir d’une performance publique a émergé.

      C’est donc avec beaucoup de joie et d’engouement que nous vous invitons :

      Jeudi 13 Juin 

      20h 

      La Piscine, un lieu d’art et de rencontre

      170 rue Jean Jaurès

      Brest Même

      Cet événement réunira les danseurs participants au Labo, les musiciens de l’ensemble Nautilis, les DJs de Kodamasound ainsi que les artistes du duo Human Soul, Anne-Laure Maison & Michel Cam. 

      Pour des questions d’organisation et de jauge à respecter, nous vous demandons de confirmer votre présence par mail à l’association: 

      humansoulartproject@gmail.com

      Une participation de 5 euros sera également demandée pour soutenir le Labo.

      Artistiquement,

      La Piscine, Human Soul, La fierté des nôtres & Aora

    • Le virage
    • 2024
    • Watch your language – Élise Legal

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ok1.jpg
    • 12.06.24 → 29.06.24
      Exposition
      Le virage
    • Élise Legal est la prochaine invitée du Virage.
      On se retrouve le mercredi 12 juin à partir de 18h à la galerie Artem pour l’ouverture de son exposition “Watch your language” au programme vernissage, rencontre et lecture

      “Watch your language” est une exposition qui agence des dessins, des images imprimées et des poèmes. Un des points de départ de cette exposition est un poème de banquier trouvé dans les archives d’une banque londonienne, lié à cette idée que les artistes aiment parler d’argent et que les banquiers aiment parler d’art. L’exposition se focalise sur les modes d’apparition de la poésie, sur les puissances et les limites qu’on lui prête dans des contextes capitalistes. Il est question de la langue que l’on partage avec ses ennemi·es, de regarder comment on nous parle, de localiser celleux qui s’adressent à nous. Elle est l’occasion d’imaginer quelles formes prend la parole quand elle se fait dépasser par les ambiguïtés et les émotions.

      Élise Legal est artiste et autrice. Elle a étudié à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et au Sheffield Institute of Arts. À travers une approche pluridisciplinaire qui mêle images trouvées, dessin et poésie, elle porte une attention particulière à la manière dont le langage et les corps coexistent. Elle poursuit également une thèse de recherche-création à Paris 8 qui porte sur l’agir politique de la poésie. Son premier recueil de poésie Stray Dog est publié chez Ma Bibliothèque en 2021 et son dernier livre Problèmes de localisation est paru chez Même pas l’hiver en 2024. Elle a eu l’occasion de présenter son travail entre autres à la galerie gb agency (Paris, FR), Sabine Knust Gallery (Munich, DE), Graves Gallery Museum (Sheffield, UK).

       

      du 13 au 29 juin

      du mercredi au samedi 

      de 15h à 19h

      galerie Artem

      16 rue Sainte-Catherine

      29000 Quimper

    • Chapelle des Ursulines
    • 2024
    • Des éclats de lucidité – Alain Le Quernec, affichiste

    • Exposition
    • 08.06.24 → 20.10.24
      Exposition
      Chapelle des Ursulines
    • Pour la première fois, la Chapelle des Ursulines accueille le travail d’un graphiste, l’œuvre de l’affichiste Alain Le Quernec. L’exposition met en valeur l’engagement de l’affichiste breton, qui depuis cinquante ans, crée des images fortes, percutantes, des affiches qui activent la lucidité de chacun, de chacune. Notre monde contemporain a besoin d’affichistes qui nous invitent à penser, à décoder, à prendre de la distance. À la Chapelle des Ursulines, un parcours en cinq thèmes, permet de saisir le pouvoir des affiches, comment elles forment notre regard, participent à notre vie citoyenne et avivent notre conscience et nos imaginaires.

      Dans la salle Charlie Hebdo de la médiathèque de Quimperlé sont exposés des dessins de presse réalisés par Alain Le Quernec pour le journal Le Monde, ainsi que des pages du quotidien régional Le Télégramme.  En tant que graphiste, Alain le Quernec est intervenu à différentes reprises pour le journal le Télégramme, pour penser le format, la grille et la lisibilité. En écho aux dessins de presse conçus pour Le Monde, quelques affiches témoignent que l’image – en France- est un territoire d’humour, qui n’a peur ni du rire, ni de chahuter les idoles.

      Troisième temps, une série d’affiches d’Alain Le Quernec viennent dialoguer avec les citoyennes et citoyens à travers différents sujets (écologie, vie citoyenne, culture…) directement dans les rues de Quimperlé. C’est dans l’espace public, qu’une affiche acquière toute sa raison d’être.

      Durant toute la préparation de l’exposition, Alain Le Quernec a réagi à l’actualité, à l’horreur des guerres, par la création d’images. Certaines sont imprimées spécialement pour cette exposition. Elles sont visibles dans l’exposition à la Chapelle des Ursulines et dans une publication Stop war éditée à cette occasion par la Ville de Quimperlé. Avec cette arme particulière qu’est l’affiche, Alain Le Quernec alerte sur le maintien de la paix.

    • Abbaye de Léhon
    • 2024
    • Polychromes – Simon Poligné

    • Exposition
    • 08.06.24 → 25.08.24
      Exposition
      Abbaye de Léhon
    • Simon Poligné

      L’artiste vit et travaille à Rennes. Il s’est formé à l’institut des Arts visuels d’Orléans avant de rejoindre l’école des Beaux-arts de Rennes où il commencera ses recherches en peinture et sculpture. 

      Sa peinture, traversée de multiples références tend à se focaliser ces dernières années sur la concentration de la couleur et les dispositifs qui la contiennent : saturations des teintes, traces de fluorescence, tableaux en bois, formes flottantes, motifs empruntant à l’histoire des arts décoratifs. 

      Dès le début de sa formation, Simon Poligné travaille parallèlement comme scénographe dans les domaines du théâtre et de la muséographie. En 2015, il prend la direction artistique des Ateliers du vent à Rennes, où avec Sophie Cardin, il ouvre sur l’extérieur une vaste fabrique artistique. Il donne à voir et à partager une vision artistique pluridisciplinaire mêlant arts visuels, théâtre, musique, cuisine, rendez-vous citoyens. 

      Simon Poligné

       

      POLYCHROMES

      Simon Poligné s’est installé à l’Abbaye quelques mois afin de créer une exposition de peintures, collages et installations, plaçant la couleur et la lumière au cœur de celle-ci.

      Ses œuvres partagent une apparente familiarité au premier regard. Les couleurs intenses, les références visuelles empruntées à l’histoire de l’art comme au design, la spontanéité des formes cernées qui semblent parfois simplement posées, paraissent nous attendre.

      Depuis quelques années, ses peintures se décomposent et prennent vie pour s’installer hors du cadre

      Les formes colorées sont matérialisées pour aller se composer librement dans l’espace. C’est une peinture sensuelle et affective où la volupté complexe contient l’étrange et l’aspérité.

    • COEF180
    • 2024
    • PHARE 48 – Le laboratoire de recherche artistique de l’éco-quartier de Lorette.    

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2024_PHARE48_AFFICHE-A3-scaled.jpg
    • 08.06.24 → 08.06.24
      Exposition
      COEF180
    • Après deux années de recherche et de création, les artistes en résidence Phare 48 font du futur éco-quartier leur lieu de restitution de leurs travaux le temps d’une après-midi conviviale et poétique.

    • Galerie de Rohan
    • 2024
    • Sublimes paysages
      Autour de Yan’ Dargent, Yuna Amand, Nikolas Fouré, Angélique Lecaille, Quentin Montagne    

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_web.png
      affiche de l'exposition
    • 07.06.24 → 03.11.24
      Exposition
      Galerie de Rohan
    • Yuna Amand; Nikolas Fouré; Angélique Lecaille; Quentin Montagne; Yan' Dargent

      À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Yan’ Dargent (1824-1899), la Ville de Landerneau célèbre durant l’été 2024 l’artiste auquel l’unit une relation singulière. Né à Saint-Servais, le jeune Yan’ Dargent passe son enfance à Landerneau où il est élève à Saint-Joseph. Autodidacte, il connaît le succès en tant que peintre et illustrateur à Paris, où il est régulièrement exposé au Salon, avec des œuvres où souvent transparaît le fonds légendaire breton, son influence majeure. Au cours des années 1870, la décoration de l’église Saint-Houardon lui est confiée où figure l’un de ses tableaux le plus fameux, Un miracle de Saint Houardon (vers 1859) une huile sur toile de grande dimension, présentée encore aujourd’hui dans l’église.

      Par-delà le temps, l’exposition estivale de la Galerie de Rohan, dédiée depuis 2015 à la création contemporaine, propose à des artistes d’aujourd’hui d’établir des correspondances sensibles avec l’art de Yan’Dargent. Ponctuées de quelques-unes de ses œuvres majeures, des paysages conservés dans des musées de Bretagne, le projet interroge la possibilité de tisser des liens entre une œuvre qui appartient à l’histoire et les recherches contemporaines de quatre artistes tant du point de vue de l’approche du sujet, de la composition, de la technique.affiche sublimes paysages

      Yuna Amand, Nikolas Fouré, Angélique Lecaille, Quentin Montagne développent des recherches plastiques où le paysage occupe une place centrale. Un choix de leurs œuvres récentes est mis en présence de pièces majeures de Yan’ Dargent, des peintures et dessins parmi ses plus beaux paysages conservés dans des musées de Bretagne. À noter parmi ceux-ci Les Vapeurs de la nuit (musée des Beaux-arts de Quimper), Rentrée du troupeau sous un ciel d’orage (musée de Saint-Servais), À la queue de l’étang de Brézal en Saint-Servais (musée des Beaux-arts de Rennes).

      Sans établir de liens anachroniques, l’exposition propose de souligner combien l’un et les autres appartiennent à un temps où le rapport au paysage a été renouvelé en profondeur. Yan’ Dargent fut l’un des représentants les plus féconds du Romantisme tandis que deux siècles plus tard, les artistes œuvrent dans le contexte du tournant écologique de l’art, une conscience toujours plus aigüe des questions environnementales. Un autre trait commun unit l’artiste natif de Saint Servais et Yuna Amand, Nikolas Fouré, Angélique Lecaille, Quentin Montagne : la pratique essentielle du dessin.

      Après ses études au sein des écoles d’art de Quimper et d’Aix-en-Provence, Yuna Amand commence à enseigner à L’école des Beaux-Arts de Lorient en 2006. En 2009, elle obtient un Master 2 de recherche en Technologies numériques (Immersion dans l’installation sonore : spatialisation et dimension perceptive) à l’Université de Rennes 2. Depuis quelques années, elle vit et travaille entre la Bretagne et Montréal. Yuna Amand appréhende la nature et sa représentation à travers des phénomènes physiques qu’elle s’emploie à transposer à travers différentes techniques parmi lesquelles le dessin d’une remarquable précision.

      Né en 1976, Nikolas Fouré suit un cursus artistique dans les écoles des Beaux-Arts de Lorient puis de Quimper. Maître de conférences en arts plastiques et visuels à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Normandie, il est basé dans les environs de Rennes où il vit et travaille. La représentation du ciel et de ses multiples phénomènes (nuée, brouillard, averse) est l’un des motifs principaux de Nikolas Fouré, phénomènes fugaces, quasi insaisissables qu’il retranscrit à travers le dessin, la cartographie, dans la dimension du temps.

      Angélique Lecaille est née en 1975 et diplômée de l’école des Beaux-arts de Rennes. Elle vit et travaille à Rennes. L’artiste, à travers de grands dessins à la mine de plomb et des œuvres en trois dimensions en terre ou en bois brulé, déploie un monde à l’atmosphère étrange évoquant tant le sublime que la catastrophe. Sa vision du paysage résonne avec celles de certains peintres du Romantisme pour qui les formes traduisent la puissance des sentiments.

      Né en 1987, Quentin Montagne est diplômé de l’école des Beaux-arts de Rennes et docteur en Arts plastiques, auteur d’une thèse intitulée « L’Aquarium : vision et représentation des mondes subaquatiques. Un dispositif d’exposition au croisement de l’art et de la science », soutenue à l’Université Rennes 2 en 2019. Basé à Rennes, il est maître de conférences à l’Université Paul Valéry (Montpellier). A travers dessins, peintures, sculptures, Quentin Montagne élabore une œuvre foisonnante qui prend souvent la forme de collages de temps et d’espaces et propose la possibilité d’une autre histoire, entre merveilleux et science-fiction.

       

      Commissariat de l’exposition : Catherine Elkar

       

    • Abbaye de Léhon
    • 2024
    • Végétalités – Jonathan Bernard

    • Exposition
    • 06.06.24 → 29.09.24
      Exposition
      Abbaye de Léhon
    • Jonathan Bernard

      Jonathan Bernard travaille par série en se laissant envahir par l’obsession de certaines formes, certaines idées, de certains questionnements.

      C’est pendant ses études d’histoire ancienne que sa rencontre avec la sculpture lui fera prendre un nouveau chemin. Initié au travail du volume par un artiste soucieux de transmettre son savoir-faire, il décide à la suite de cette expérience, de laisser sa propre empreinte dans la matière. Influencé par le mouvement de l’art environnemental et du land art, mais également par l’art moderne, sa pratique se situe à la croisée des chemins.

      Son travail va naturellement s’inscrire dans la continuité de son intérêt pour l’histoire. En effet, derrière ces deux disciplines, c’est la question du passage du temps qui nourrit son imaginaire.

      La taille directe lui permet de pénétrer les couches successives de l’arbre, strates après strates, à la rencontre d’instants passés. Un dialogue avec la matière s’installe alors et cette dernière s’exprime puissamment. Il lui prête une oreille attentive pour entendre sa poésie et la transmettre à son tour.

      jonathan-bernard.com

       

      Végétalités

      Des organismes végétaux viennent habiter les jardins de l’Abbaye de leurs formes archétypales.

      Jonathan Bernard propose aux visiteurs des installations graphiques et sensuelles qui évoquent les saisons, les cycles immuables de la nature.

      Si ces installations nous rappellent la fragilité du monde végétal, elles viennent également souligner son incroyable vitalité, sa puissante énergie vitale et son extraordinaire capacité d’adaptation. Elles sont comme autant d’«anticipations paysagères» qui nous suggèrent les changements significatifs que vont connaître progressivement nos paysages familiers sous l’effet des évolutions climatiques.

      « Végétalités » nous emmène sur les rives de nos imaginaires. Leurs présences poétiques et sereines résonnent avec le lieu et nous invitent ainsi à un instant simple de contemplation.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2024
    • Renc’art Bénédicte Hubert-Darbois, Allons voir

    • Rencontre
    • 01.06.24 → 01.06.24
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre avec l’artiste Bénédicte Hubert-Darbois pour découvrir l’exposition “Allons voir” plus en détail.

      > 17h, gratuit, ouvert à tous

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2024
    • Rasmus Myrup, Salon des refusé·es

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Capture-1.jpg
    • 01.06.24 → 07.09.24
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Rasmus Myrup

      Cet été, La Criée présente le Salon des refusé·es de Rasmus Myrup, première exposition personnelle de l’artiste danois dans une institution française. Une vingtaine de personnages, sculptures anthropomorphes extravagantes, attablés, allongés, debout, seuls ou en groupe, occupent l’espace du centre d’art, transformé en café/centre de soin : tableau facétieux et saisissant d’une société décalée.

      Les personnages de Rasmus Myrup sont issus du folklore danois, des traditions orales sud-scandinaves et de la mythologie nordique. Il puise son inspiration dans les nombreuses figures qui les composent, dont il réinterprète les histoires, faisant preuve d’une imagination foisonnante. On retrouve parmi ses figures, certains personnages principaux de la sphère magique, comme Gefion – déesse des sols – ou Nisse – la « petite Barbie » originale des légendes scandinaves et d’autres moins connus, mais pas moins importants.
      Combinant passé et présent, l’artiste les ancre dans notre société postmoderne et ses questionnements : ils interrogent notamment la normativité, l’ordre et la morale établis et affichent leur singularité, leur sensualité, leur liberté d’être.

      Pour fabriquer ses sculptures, Myrup glane des objets naturels autant que des objets manufacturés, issus des rebuts de la société de consommation, qu’il assemble ensuite avec une extravagante virtuosité.
      En formidable conteur, Myrup donne vie et épaisseur à des personnages mi-humains, mi végétaux, des êtres complets, Queers et alliés aux identités mouvantes et aux vies multiples, venus d’un temps tout autant préhistorique que post-humain.
      Cette communauté séparatiste, ce « salon des Refusés », redessine les contours d’une autre société possible, faite de bric et de broc, de branches et de strass, de likes et de lichen, de singularités et de résistances. Une société qui pousse et s’épanouit, malgré tout, sur les ruines des forêts et des banlieues embrasées.

      La moitié des sculptures ont été produites et présentées à la biennale de Göteborg en Suède à l’automne 2023, puis au centre d’art 1646, à La Haye, aux Pays-Bas, début 2024. À La Criée, suite à deux résidences de création, Myrup y ajoute une dizaine de nouvelles pièces, réalisées à partir de matériaux glanés à Rennes et en Bretagne. Si ces nouvelles figures restent issues de l’imaginaire nordique, çà et là des détails et métissages bretons apparaissent.

      À contre-courant du climat politique actuel où les patrimoines culturels et les histoires communes deviennent des motifs de division et exclusion, les personnages de Myrup célèbrent la diversité et le mélange. Ils sont comme les champignons de la fin du monde d’Anna Tsing* : une leçon d’optimisme dans un monde trop souvent désespérant.

    • SUPRA – artiste et designer runspace
    • 2024
    • Inès Dobelle, Dressing

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/dobelle.jpg
    • 01.06.24 → 08.06.24
      Exposition
      SUPRA – artiste et designer runspace
    • L’exposition Dressing d’Ines Dobelle qui fait suite au programme Territoires Extra#6 et sa résidence aux Pays-Bas.

      L’artiste vide son placard et présente au public des œuvres inédites, fruits de ses réflexions et expérimentations portant de manière globale sur les interférences entre la sphère publique et privée, la médiatisation de l’intime et la culture de l’apparence.

      Un texte de Sabrina Soyer accompagnera l’exposition.

      En savoir plus sur Inès Dobelle

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2024
    • Scrabble, écho & baryté

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/philippe_grollier_bonfires_01.jpg
    • 31.05.24 → 04.08.24
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Israel Ariño • Julie Hascoët • Laurent Kronental • Jérôme Blin • Gaëtan Chevrier • Vincent Catala • Hugues de Wurstemberger • Yasuhiro Ishimoto • Samuel Bollendorff • Alexa Brunet • Hiroshi Sugimoto • Ulrich Lebeuf • Pentti Sammallahti • Jürgen Nefzger • Céline Clanet • Letizia Battaglia • Élodie Guignard • William Klein • Baptiste de Ville d’Avray • Raymond Meeks • Claudine Doury • Caroline Feyt • Denis Dailleux • Thierry Nectoux • Barbara Alper • Vanessa Winship • Franck Pourcel • Yves Gellie • Michel Vanden Eeckhoudt • Stéphane Lavoué • Philippe Grollier • Amélie Labourdette • Richard Dumas • Luc Choquer • Martin Parr • José Ferrero Villares • Gérard Castello-Lopes • Klaus Pichler • Laurent Millet • Olivier Culmann • Gilbert Garcin • Georges Rousse

      Scrabble, écho & baryté rassemble des œuvres issues des collections de deux centres photographiques bretons. A l’instar du Lieu, Le Carré d’Art, à Chartres-de-Bretagne, et L’Imagerie, à Lannion, ont acquis, au fil des années, des œuvres photographiques retraçant l’histoire de leurs expositions, et par essence, une histoire de la création photographique depuis le début des années 1980.

      De la contemplation comme prélude à l’exposition, la déambulation au fil des salles s’attardera sur l’envers et l’endroit de la création artistique. Entre équilibre poétique du quotidien et photographie documentaire, c’est au prisme de la diversité que s’investit le rapport à l’image.

      En amont de chaque démarche artistique, résonne une seule et même question.
      « Pourquoi ? »

      À la fois intime et inclusive, elle est le germe de toute imagination créatrice. Propre tant à l’artiste qu’au public, les rapports au réel s’y confrontent. Archive, documentation, souvenir, affects. La photographie est plurielle. L’interrogation comme point de départ à la liberté de compréhension et de doute.

      Quotidien poétique ou quotidien des pratiques. Polymorphique de nature, le réel vaut que l’on s’y attarde. Qu’on le contemple. L’image devient relai d’un quotidien qui se sensibilise au travers d’une atmosphère que construisent détails, lumière, structure. Elle transcende l’environnement. Se fait médium.

      Mais aussi le dispositif.
      En documentant, en archivant une pratique artistique, l’appareil n’est plus seulement une prolongation du regard. Il contribue à figer l’imagination, la rend matérielle. Suspend le concept et le pérennise.

      Cette exposition est une infime partie de ce que peut être la photographie : un étirement de ses capacités, un battement de cil de ses forces.

       

      Une exposition en partenariat avec L’Imagerie et Le Carré d’Art – Ville de Chartres-de-Bretagne, membres du réseau Diagonal.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Sweet Dreams

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Philomena-Williamson-021.jpg
    • 30.05.24 → 26.08.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Philemona Williamson

      « Sweet Dreams » [Doux Rêves] est la première monographie institutionnelle de Philemona Williamson en Europe. Williamson, née en 1951 à New York, a enseigné dans des écoles d’art aux Etats-Unis et a marqué de nombreux artistes des jeunes générations. Venant d’une famille afro-américaine modeste, elle étudie dans les années 1970 au Bennington College puis à la New York University et résiste aux chants des sirènes du minimalisme et de l’abstraction très en vogue à l’époque. Elle a exposé dans de nombreuses institutions aux Etats-Unis et a obtenu le prix Joan Mitchell en 1997.

      Ses œuvres ont toutes une histoire, souvent personnelle, parfois anecdotique. Williamson dépeint une Amérique tantôt pleine d’espoir, tantôt cruelle à travers la vie quotidienne et intime d’adolescents, d’enfants et de jeunes gens. Elle cherche à transcrire ce moment délicat et si éphémère du passage dans la vie d’adulte, ce moment où les jeux d’enfants deviennent déphasés, désuets ou gênants. Ses peintures figuratives sont colorées et chaudes, elles attirent l’œil qui tente de comprendre la narration dans les détails. Souvent des marqueurs de l’enfance symboliques tels que des poupées ou des jeux sont représentés, bien mis en évidence dans le foisonnement des mouvements et des formes. Les corps sont noirs et blancs et évoquent une Amérique métissée. La beauté des œuvres de Williamson réside dans l’universalisme de ses compositions, dans ses couleurs presque rêvées et les infinités d’interprétations possibles – chacun pourra y projeter ses joies, ses plaisirs ou ses angoisses.

      Le titre « Sweet Dreams » est emprunté à une peinture délicieuse présentée dans l’exposition : deux adolescentes semblent rêver d’une profusion de cupcakes – ces gâteaux typiquement américains dont l’esthétique prime presque sur le goût. Le titre rappelle la chanson éponyme du groupe Eurythmics dans laquelle « Everybody’s looking for something » [Tout le monde est à la recherche de quelque chose]. Williamson, elle, cherche à représenter l’histoire parfois rude de la jeunesse qui bascule dans le monde des adultes.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Transformât

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_3410-scaled.jpg
    • 30.05.24 → 26.08.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Marc Didou

      Marc Didou (1963, né à Brest, vit et travaille à Lesneven‑FR et Rossiglione‑IT) est rentré à l’école des beaux-arts de Brest pour peindre et dessiner mais dès sa sortie, il a renoué avec le métal qu’il manipulait depuis l’enfance dans l’atelier de son père, ferronnier. Retrouver la matière, le tangible, ‟cette matière indocile”, qui a besoin de l’air et du feu, du marteau, pour prendre forme, comme un retour à l’origine. Un choix conforté par la rencontre avec le sculpteur américain Mark di Suvero (1933, né à Shanghai) à Brest puis à New-York qui l’a ouvert à l’espace public et au monumental. Enfin, il y a l’Italie où il a vécu et continue d’y montrer son travail, avant de vivre et de travailler à nouveau à Lesneven.

      Ce retour à l’origine, dans tous les sens du terme, est aussi un retour à la nature, celle qui nous entoure mais aussi celle des Atomistes de l’Antiquité grecque – un courant philosophique et physicien affirmant que la matière est discontinue et composée d’éléments insécables – dont il retient la poésie et cette ‟vision de l’invisible”. Rien ne se perd, tout se transforme et ce qui arrive était déjà là, comme la larve et la chrysalide dans le papillon.

      De l’abstraction aux formes naturelles, entre réel et illusion, la création commence par une mise à plat et une déconstruction des éléments. Elle naît du rebut industriel, du fragment et du dispositif mis en place, le principe de l’organique avec la série des « Plasma », le maillon de la chaine, le miroir et les « Anamorphoses » ; un tuyau de pipeline ouvert et retourné est rendu à l’arbre. Par la découpe, l’assemblage et la soudure, le sculpteur rejoue les cycles de la vie dans une matière qui résiste.

      Les titres à la fois poétiques et descriptifs de l’exposition ont été choisis par l’artiste. Un verbe, Transformât, à l’imparfait du subjonctif sert d’énoncé pour le plaisir de la narration et l’idée d’un passé et d’une action toujours en cours. Les bas-reliefs de la série Ouvrefer résultent du geste de couper en deux le métal et du hasard des formes, qu’il s’agira d’agencer. Reversus et Ana-morphé approchent le réel et son double enfoui, l’apparition de la forme et du point de vue, métaphores de la pensée en acte de l’artiste.

    • 40mcube
    • 2024
    • Chronique de l’oubli, Yoan Sorin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/01_40mcube_yoan_sorin_visuel_portrait.jpg
    • 25.05.24 → 22.09.24
      Exposition
      40mcube
    • La pratique artistique de Yoan Sorin prend la forme de peintures apposée sur supports variés, de sculptures composées de matériaux divers, d’objets assemblés puis peints, de performances impliquant son propre corps. Chaque élément alimente voire contamine les autres de manière fluide, au sein d’installations qui constituent des compositions en trois dimensions sans cesse renouvelées par la déambulation. Habitées, ses expositions où la couleur est déterminante baignent dans une atmosphère où la sérénité cohabite avec l’inquiétude.

      Pour son exposition à 40mcube, Chronique de l’oubli, Yoan Sorin réalise de nouvelles œuvres qui jouent avec le temps. Comme une éphéméride, une peinture en remplace une autre chaque semaine, tandis que des sculptures-métronomes ou sabliers, comme les temps de performance, rythment l’exposition.

      Jouant avec les mots, celui de chronique dans sa double signification, en tant que récit chronologique et de quelque chose qui s’installe lentement mais durablement, qu’il associe de manière contradictoire à l’oubli, Yoan Sorin témoigne de l’urgence latente de notre temps.

      Exposition présentée dans le cadre d’Exporama.

    • Les ailes de Caïus
    • 2024
    • Rencontres photographiques de ViaSilva #7. Isabelle Vaillant, Élodie Guignard

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/48°-Nord-©-Isabelle-Vaillant-01-scaled-e1710413369128.jpg
    • 24.05.24 → 23.08.24
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent, pour leur septième édition, une exposition d’Isabelle Vaillant, artiste en résidence pour l’année 2023. Ses oeuvres seront présentée à la Gare SNCF, sur le parvis du métro ViaSilva ainsi qu’à Galerie Net Plus à Cesson-Sévigné. Plusieurs dizaines de photographies à découvrir à partir du 24 mai 2024.

      Chaque année, les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent à des artistes de s’installer sur le territoire de ViaSilva, le temps de quelques mois, afin de nous montrer leur vision du chantier et de son évolution, en développant un projet photographique personnel sur un territoire en pleines métamorphoses. Autour d’une ligne artistique ouverte à tous les courants de la photographie contemporaine, ce programme se veut comme un révélateur de singularités, dans une perspective innovante et inclusive. Soutenues par un cercle de mécènes engagés sur le long terme, outre leur inscription dans la promotion de l’art contemporain, les Rencontres photographiques de ViaSilva permettent de garder une trace des mutations du territoire et de construire une mémoire photographique inédite pour les générations futures. Au terme de chaque année de résidences, les artistes restituent leur expérience photographique dans le cadre d’expositions en intérieur, à la Galerie Net Plus, et en extérieur, dans le bourg de Cesson-Sévigné, sur l’esplanade du métro ViaSilva et plus largement sur Rennes Métropole (gare, stations de métro, etc.). Ces expositions sont accompagnées de monographies publiées aux Éditions de Juillet, qui constituent aujourd’hui une véritable collection.

      Pour la septième édition, la photographe Isabelle Vaillant a été conviée cette année à porter son regard sur le territoire de ViaSilva pour l’intérêt qu’elle porte aux personnes. Peu d’humain jusqu’ici dans les images de celles et de ceux qui l’ont précédée sur ce chantier à ciel ouvert. L’arrivée du métro et des nouveaux et nouvelles habitant·es va ouvrir de nouveaux horizons visuels. Ses centres d’intérêt oscillent entre les corps, parfois cliniques, l’enfance, la solitude, son lien à une nature charnelle, mais inquiétante. C’est une artiste de l’intime, de l’intérieur, du secret. Ses images sont pleines de contrastes sourds, un mélange de fiction réaliste ou de reportages oniriques.

      Élodie Guignard investit le quartier afin de nous proposer son regard d’ « un midi à ViaSilva ». La photographe développe une pratique artistique autour de l’humain, de la représentation du corps dans l’espace et de son insertion avec le paysage environnant. La résidence s’inscrit dans un dialogue que l’artiste entretient depuis toujours avec le territoire et de ceux et celles qui l’incarnent. Il s’agit d’aller à la rencontre des personnes qui travaillent à ViaSilva, qui y passent la journée avant de rentrer chez elles. Elle apprécie écouter, collecter les histoires et témoignages des habitant·es quant à leur relation avec ce quartier. De l’intime au collectif, elle propose d’explorer de nouvelles pistes autour de l’ancrage des corps dans un lieu en constante évolution et construction.

      __________

      Isabelle Vaillant

      Isabelle Vaillant vit en Bretagne. Sa pratique est multiforme (installations plastiques, photographies, dessins, vidéos, performances), son support privilégié reste la photographie, qu’elle mêle à ses performances et installations. Elle invite le spectateur à vivre une expérience, en déposant des confidences, un souffle, une empreinte ou une image. Elle propose une introspection qui devient matière à réflexion « Nous-mêmes » en 2006, « La Chambre Numéro 1 » en 2018, « Ton corps » en 2019. Depuis une vingtaine d’années, elle travaille auprès d’adolescents dans des établissements scolaires ou des instituts médicaux spécialisés. Elle va aussi dans les prisons, dans les centres sociaux, ou dans les hôpitaux pour y encadrer des ateliers de pratiques artistiques.

      Instagram : @isabelle.vaillant_

      Élodie Guignard

      Élodie Guignard, photographe titulaire d’un diplôme de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, apparait comme une artiste incontournable dans le domaine de la photographie contemporaine. Forte de plus de vingt ans d’expérience artistique, elle nous entraîne dans un monde où les liens entre l’être humain, la nature et le territoire se révèlent sous un éclairage saisissant à travers ses oeuvres captivantes.

      Depuis ses débuts, Élodie Guignard explore les frontières floues entre la réalité et l’imaginaire en mettant en scène des personnages au sein de décors naturels, souvent en Bretagne. Ses séries Le lieu désiré, À travers le feuillage, et Narcisse ou le souffle renversé ont conquis un public international, mettant en lumière une sensibilité artistique unique.

      Son parcours l’a également conduite en Inde, à la frontière du Bangladesh, où elle a documenté la vie des réfugiés hindous venus du Bangladesh pendant deux décennies. À travers ses séries Le village de l’aurore et Santal, elle explore la complexité des relations entre l’être humain et son environnement dans des paysages exotiques et envoûtants.

      Élodie Guignard ne se cantonne pas à la photographie artistique, elle s’engage également dans des projets humanitaires, notamment en capturant la vie des migrants bangladais à Paris. Elle illustre ainsi les interactions complexes entre les individus et leurs environnements, qu’ils soient naturels ou urbains.

      Instagram : @eloguignard

      Le vernissage des Rencontres photographiques de ViaSilva aura lieu et date à la Galerie Net Plus le 23 mai 2024 à 18h30.

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2024
    • Babel, Muriel Bordier   Expo photo en plein air – Esplanade des chaussonnières, Fougères – Accès libre  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/les-thermes.jpg
    • 24.05.24 → 22.09.24
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Invitée par la Galerie Albert Bourgeois pour un projet photographique autour des JO 2024 sur le territoire de Fougères agglomération, Muriel Bordier a sélectionné dix clubs sportifs : l’athlétisme, le badminton, l’escrime, le golf, la gymnastique artistique, l’équitation, l’haltérophilie, le tennis de table, le twirling et le waterpolo.

      Après avoir réalisé des prises de vues dans son studio installé à la Galerie en novembre 2023, l’artiste s’est lancée dans la conception de onze tableaux photographiques grands formats. Dans un univers empreint de poésie mais aussi d’absurdité, ils relatent différentes saynètes autour des JO où rien ne se passe comme prévu… L’exposition Babel illustre avec humour et décalage les problèmes de communication, de manque de temps, de respect des délais, les soucis techniques propres à l’organisation d’un tel événement mondial.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2024
    • Marie Vandooren, Artificiel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/série-embrasement-acrylique-sur-toile.24x33.jpg
    • 24.05.24 → 26.09.24
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Inspiré par la manière d’habiter le monde, le travail de Marie Vandooren puise principalement dans les espaces fabriqués et exploités par l’homme.

      Avec pour point de départ la photographie argentique, elle mène différentes recherches en peinture et en sérigraphie en s’inspirant particulièrement des éléments qui jalonnent notre environnement proche. Elle met ainsi en lumière la reproduction des espaces sur chaque territoire, interrogeant leur artificialisation et l’intervention de l’homme sur le paysage. Pour ses recherches en cours, elle développe un travail autour de la trame et de sa vibration.

      Partant de ses photographies dont elle extirpe un bout de matière, elle accentue le grain en jouant avec la grosseur et le style de trame, créant des images hypnotiques et parfois dérangeantes.

    • Le virage
    • 2024
    • Memory form pillows – Mathis Aguado

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_2107-scaled.jpg
    • 23.05.24 → 08.06.24
      Exposition
      Le virage
    • rdv le jeudi 23 mai à 18h pour le vernissage de l’exposition Memory form pillows de Mathis Aguado

       

      exposition ouverte 

      du 24 mai au 8 juin

      du mercredi au samedi

      de 15h à 19h

      *chaque samedi Le club Dorothé accueille les publics avec thé, café et propose à 16h une visite guidée de l’exposition en présence d’un.e des artistes participant.e.s à l’exposition et un focus sur son œuvre 

       

      galerie Artem

      16 rue Sainte-Catherine

      29000 Quimper

      un événement organisé par Le virage, soutenu par la ville de Quimper, le département du Finistère et en partenariat avec l’EESAB-site de Quimper et la galerie Artem.

       

       

      Mathis Aguado aka Du Gucci pour mon chat est né en 1997. Dès son enfance, il plonge dans l’univers du manga et de l’estampe, ce qui initie sa relation au monde de l’art. À l’adolescence, il expérimente le graffiti, ce qui devient une passion et un élément fondateur de sa démarche artistique. Aujourd’hui, son médium de prédilection est la peinture. Par son langage graphique et pictural, il explore l’intime, les relations humaines, pour saisir la logique de l’amour et de la connectivité dans un monde où le langage et la communication se confrontent à une époque submergée par les réseaux sociaux et la virtualité. Il s’inspire de l’abstraction du graffiti, parfois proche de l’impressionnisme abstrait, ainsi que de l’esthétique contemporaine propre à l’internet. En découle un mélange de pathos et d’humour, sorte de néo romantisme désabusé propre à sa génération. Le figuratif est présent par la représentation des personnages emblématiques des mangas qui l’ont passionné, des icônes tant des années 80/90 que de créations plus contemporaines. Cette juxtaposition entre l’abstraction et le figuratif fabrique un univers où les frontières entre réalité et virtualité se brouillent.

    • Espace d’apparence
    • 2024
    • Du côté de l’Eau blanche : Marie-Claire Raoul, Caroline Denos

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel_Instagram_Du-cote-de-l-eau-blanche_22-mai-2024-6.jpg
      Rencontre Du côté de l'eau blanche sur la prairie de Keravilin à Guipavas, 22 mai 2024, organisée par Espace d'apparence
    • 22.05.24 → 22.05.24
      Rencontre
      Espace d’apparence
    • A l’occasion de la Fête de la nature et de la Journée internationale de la biodiversité, l’association Espace d’apparence donne carte blanche à Marie-Claire Raoul qui propose un temps fort, joyeux et insolite, dans le vallon du Stang-Alar à Guipavas autour de sa sculpture végétale Marcher sur l’eau blanche installée sur la prairie de Keravilin.

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      PROGRAMME

      RENDEZ-VOUS SUR LA PRAIRIE DE KERAVILIN (RUE APOLLINAIRE À GUIPAVAS)

      13h30 > 14h15
      L’artiste plasticienne Marie-Claire Raoul évoquera la genèse et la fabrication de sa sculpture en saule vivant Marcher sur l’eau blanche.

      14h15 > 16h15
      Avec David Noguès, éducateur Nature pour l’association Bretagne vivante, nous explorerons et découvririons la biodiversité de la prairie humide de Keravilin.

      16h15 > 17h00
      La chorégraphe et danseuse Caroline Denos réalisera la performance RU (Récit Ultérieur), en résonance avec le projet et la sculpture Marcher sur l’eau blanche.

      17h00 > 18h30
      Le philosophe Yan Marchand nous emmènera Au fil de l’eau vers une philosophie de la mer.

      Départ de la prairie de Keravilin, à partir de laquelle, nous suivrons le cours du ruisseau Dourgwen pour rejoindre le jardin du Conservatoire national botanique de Brest (CBNB).
      Arrivée à la cascade du Jardin du CBNB, à proximité des bâtiments administratifs (52 allée du Bot à Brest, repère « Administration » sur le plan du programme)

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    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2024
    • Festival Oodaaq #13

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFCHE-FESTIVAL-OODAAQ.png
    • 15.05.24 → 19.05.24
      Atelier
      L’Œil d’Oodaaq
    • FESTIVAL OODAAQ #13

       

       

      Images nomades et poétiques,

      Point fort de la programmation annuelle de L’Œil d’Oodaaq, le Festival Oodaaq #13 vous donne rendez-vous cette année à la Bibliothèque des Champs Libres (le 15 mai), au bar L’Attrape-Rêve (le 16 mai) ainsi qu’au Théâtre de la Parcheminerie (les 17, 18 & 19 mai) à RENNES.

      Au programme : projections de programmes vidéo, conférence, projection-débat, performances et concerts.

       

      BIBLIOTHÈQUE DES CHAMPS LIBRES 

      Mercredi 15 mai :

      Projection, Le quotidien devient un musée vivant et le passé s’incarne dans les corps d’aujourd’hui  : 12h30 & 17h

       

      ATTRAPE RÊVE 

      Jeudi 16 mai:

      Projection, Je suis composée de matière humaine comme vous : 20h

       

      PARCHEMINERIE

      Vendredi 17 mai:

      Ouverture des portes : 17h30

      Projection, Comme une promesse faite sur le sable, à peine écrite que déjà la mer l’efface  : 18h15

      Projection, Faire n’importe quoi que tu as décidé pour toi, n’importe quoi qui te permet d’acheter ta liberté, c’est vivre : 19h30

      Performance, Milon Milon : 21h30

      Performance, Ju Bourgain : 22h45

      Performance, Dragshow House of Evangelion : 00h00

       

      Samedi 18 mai:

      Goûter rencontre discussion équipe artistes publics : 15h00

      Projection, Géante aux pieds d’argile, féminine malgré mes efforts : 16h00

      Projection, Je préfère être cyborg que déesse : 16h50

      Projection, Viendra le temps du temps du feu : 18h

      Projection, Apprendre le langage des arbres et des ruisseaux : 19h40

      Performance, Rose Mahé Cabel : 21h

      Vidéo-Performance de Marion Binois interprétée par Marine Gambardella, Marguerite : 22h25

      Performance, BORA Murmure : 23h45

       

      Dimanche 19 mai:

      Ouverture des portes : 12h30 

      Projection, Nos silences ne nous protégeront pas : 13h

      Atelier/projection de Tahin Demiral sur le cinéma De Barbara Hammer, Amour.amours.liberté : 14h20

      Projection, Où je vais, les arc-en-ciel coulent sur les bras : 17h30

      Live Amarin Romarin : 19h15

      → L’ensemble du Festival Oodaaq est à prix libre et conscient

      → Bar et petite restauration sur place

      → Boutique nomade : Vente de sérigraphies, stickers, cartes postales

       

      Création visuelle par Ari Caron Delacour

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2024
    • Bénédicte Hubert-Darbois, Allons voir

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Photo-4-Benedicte-Hubert-Darbois.jpg
    • 11.05.24 → 27.07.24
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Marcher, tracer, répéter jusqu’à épuisement, inscrire le paysage. Mes recherches interrogent le rapport entre la marche quotidienne et rituelle, la trace et l’écriture.

      Médiation graphique et picturale. La ligne spontanée n’est pas un contour ni un dessin, elle possède sa propre énergie, libre de toute référence à l’image, ne pas savoir où je vais me libère d’une certaine forme, d’une certaine  direction à prendre, laisse toute définition du sens possible.

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2024
    • Exposition SOURCES, Marie Veyron Bathellier

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-25x50_Marie-Bathellier_Landivisiau_ete-2024-scaled.jpg
    • 04.05.24 → 28.07.24
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • SOURCES aborde les notions de plaisir et d’aventure liées à la pratique artistique.
      Peintures, dessins, sculptures et photographies forment un récit contemplatif et joyeux.
      Marie VEYRON BATHELLIER s’empare du vivant, de l’imprévu, de la poésie de l’instant.
      L’artiste y source process et cheminements et crée un langage sensoriel.

      Près de 150 œuvres (peintures, dessins, sculptures, photographies…) sont à découvrir, pour beaucoup créées pour le lieu.

    • La Fourmi-e
    • 2024
    • 9ème édition  du festival “In Cité: arts visuels et espaces publics”, à Rostrenen

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Incite-affiche-facebook.jpg
    • 04.05.24 → 15.06.24
      Atelier
      La Fourmi-e
    • Denis Colin, Erwann Babin

      Cette année In Cité présente le travail de résidence de Denis Colin et Erwann Babin. Un travail commun, orienté sur la thématique du chantier. Du 4 au 15 juin, Rostrenen sera le terrain d’un chantier poétique, non fonctionnel, débordant et ouvert à toutes et tous.

      Perçu à la fois comme zone de risques, de nuisances, parsemé de matériaux bruts et disparates, le chantier attise en même temps curiosité et intérêt. On se penche pour regarder ce qui se joue entre les palissades de protection, qui s’inscrit résolument comme espace provisoire, en devenir: un espace d’art donc, et territoire du possible.

      Pour Erwann Babin et Denis Colin, ériger le contexte d’un chantier réel, en chantier fictif, burlesque ou alternent expérimentations quotidiennes, maladresses et accidents volontaires, c’est démultiplier son potentiel symbolique en réengageant son esthétique au service d’une zone de création libre et dénuée de toute utilitarisme.

      Avec les artistes Erwann Babin, Denis Colin

      Les artistes invités: Anne Da Silva, Berc’hed Kallag, Oriana Donati, Street Art Sans frontières, Morgan Davalan, El Martyan

      Temps forts et ateliers participatifs

      • du 4 au 15 juin, diffusion en continu du film “Ici, prochainement” 
      • 4 juin, de 18h à 21h, soirée d’ouverture et première rencontre avec les artistes
      • 5 juin, de 14 à 17h, réalisation de carte postale “Ici, Prochainement” (atelier jeune public)
      • 8 juin, à partir de 10h, fresque participative “mur d’expression libre”, avec Street Art sans Frontières
      • 9 juin, de 9h à 18h, fresque de Street Art Sans Frontières
      • 9 juin, à partir de 11h, fabrication de tuiles en terre avec Anne Da Silva (artiste en résidence pour la 12ème édition de champ d’Expression)
      • 11 juin, de 10h à 14h30, rubalise géante, atelier de sérigraphie et de couture avec Oriana Donati
      • 12 juin, à partir de 10h, custom ton casque, atelier créatif jeune public
      • 13 juin, à 12h, interview de Denis Colin et Erwann Babin sur Radio Kreiz Breizh
      • 14 juin, de 14h à 16h, peinture sur barrières Vauban, atelier tout public
      • 14 juin, à partir de 18h, vernissage du Festival In cité avec “Impromptues de la compagnie Animals”
      • 14 juin, dès 21h, fest-noz à St Michel en Glomel en partenariat avec La Fiselerie
      • 15 juin, de 15h à 18h, atelier sérigraphie en breton avec Berc’hed Kallag en partenariat avec les associations Raok et La Fiselerie
    • méandres
    • 2024
    • L’instant et son ombre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_instant_2024.png
    • 27.04.24 → 01.09.24
      Exposition
      méandres
    • Julie Aybes, Anaïs Boudot, Gabrielle Decazes, Thomas Hauser, Brigitte Mouchel

      « Les images ne sont ni les purs fétiches intemporels que prône l’esthétique classique, ni les simples chroniques figuratives que prône l’histoire de l’art positiviste. Elles sont des montages de temporalités différentes, des symptômes déchirant le cours normal des choses. Quand l’image survient, l’histoire se “démonte”, dans tous les sens du mot. Mais, alors, le temps se montre, il s’ouvre dans toute sa complexité, dans son montage de rythmes hétérogènes formant anachronismes. » (Georges Didi-Huberman, Devant le temps, 2000)

       

      L’instant et son ombre présente le travail de cinq artistes : mixages de temps et de lieux — montages, assemblages, superpositions, strates — sans hiérarchie, sans chronologie.
      Mélanges et fragmentations, juxtapositions d’éléments de pensées, de récits, d’imaginaires comme dans un monde dont il ne resterait que des éclats, que les artistes recueillent, disposent, laissant aussi vides, lacunes ou effacements.

      Fragments témoins d’une temporalité parcellaire, insaisissable, mouvante.
      Assemblages qui creusent la mémoire, les formes et les représentations par le déphasage et l’anachronisme, qui évoquent un temps non linéaire, dialectique, avec des retours intempestifs de formes et de contenus.

      Œuvres troublantes et déroutantes qui jouent des rapports entre précision, indistinction et émotion. Non pas pour créer du chaos, de la confusion, mais pour une dynamique de décentrement, de débordement, de décadrage.

      De tout cela naît un savoir nouveau. De ce moment où la raison abdique et où la fragilité du monde apparaît.
      Il s’agit “d’irrationnaliser” le monde et, ainsi, d’ouvrir des possibles à la pensée.

       

      « Une photo est venue, s’est soulevée, ou s’est extraite, a surgi. […] Avec aussitôt, il faut le noter, un pouvoir d’appel de cette photo en direction d’une autre, non identifiée mais formant derrière la première comme un estuaire obscur. Et lorsque j’ai compris vers quoi, vers quelle autre image la première, celle qui donc avait surgi, faisait signe, j’ai vu s’ouvrir un écart : l’espace d’un livre, toute une affaire à raconter, celle du chemin allant de l’une à l’autre — une histoire d’ombres brûlées, de temps suspendu, avec la possibilité de voir revenir, mais alors secoués, les vieux schèmes de la présence et de l’absence, de la masse et du détail, du temps filé, ou filant, et du temps stoppé net. Toute la dramaturgie de ce qui porte l’essence de l’image. L’histoire d’un glissement de (ou dans) la pensée. » (Jean-Christophe Bailly, L’instant et son ombre, 2008)

       

      (merci à Jean-Christophe Bailly pour L’instant et son ombre)

       

       

      en écho à l’exposition :

      • vendredi 26 avril, 18h30 : vernissage gourmand en présence des artistes
      • vendredi 19 juillet, 18h30 — décentrements : Recours à la nuit, enquête poétique, conversation avec Virginie Gautier (écrivaine)
      • vendredi 9 août, 18h30 — entremêlements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors)
      • vendredi 23 août, 18h30 — cillements : projection du film La Jetée, de Chris Marker (1962)

    • Galerie du Faouëdic
    • 2024
    • L’autre musée : les trésors d’une grande collection d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-l-autre-musee-A3-2.jpg
    • 27.04.24 → 30.06.24
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Maja Bajevic, Paz Errázuriz, Shirley Jaffe, Oliver Laric, Richard Long, Vera Molnar, Tania Mouraud, François Poivret, Martha Rosler, Marion Scemama et David Wojnarowicz, Pierre Soulages, Jacques Villeglé.

      Fondé en 1981, le Frac Bretagne (le Fonds régional d’art contemporain) constitue depuis quatre décennies une collection régionale d’art contemporain reconnue à l’échelle nationale et internationale. Souvent méconnue du grand public, celle-ci conserve pourtant plus de 5 500 œuvres de plus de 1500 artistes, représentant environ 125 nationalités. Elle constitue ainsi le patrimoine contemporain de Bretagne qui circule dans toute la région à la faveur d’expositions, de projets participatifs et d’ateliers.
      L’exposition L’autre musée, les trésors d’une grande collection d’art contemporain à la Galerie du Faouëdic est l’occasion pour les publics lorientais de découvrir ce que ce patrimoine breton recèle de pépites.

      Parmi ces trésors, il y a bien entendu des grands noms de l’art français et international, comme Pierre Soulages, Jacques Villéglé ou Vera Molnar, dont le Frac Bretagne a eu la possibilité d’acquérir le travail à un moment où le marché de l’art le permettait encore. Mais il y a aussi bien d’autres artistes, plus jeunes ou moins renommé.es, dont les œuvres aussi fascinantes que délicates décrivent et problématisent notre monde.

      L’exposition n’a pas de thème. Il s’agit avant tout d’un déploiement d’œuvres représentatives à la fois des grands axes de la collection du Frac Bretagne et de la diversité des formes de l’art de ces quarante dernières années. À travers les pratiques d’une douzaine d’artistes de tous horizons, on trouve de la peinture abstraite, de la photographie, de la sculpture, une installation ou encore de la vidéo. Autant de trésors foisonnants qui sont un patrimoine commun que les bretons et les bretonnes auront l’occasion de découvrir lors de cette exposition.

      Un partenariat du Frac Bretagne et de la Ville de Lorient.

      En savoir plus : Frac Bretagne

    • La Tannerie
    • 2024
    • MUZ YER, 8 nichoirs conçus par 8 architectes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MUZ-YER.png
      MUZ YER
    • 20.04.24 → 02.06.24
      Exposition
      La Tannerie
    • Julien De Smedt Architects (Copenhague - Bruxelles), ADEPT (Copenhague), ALTA architectes - urbanistes (Rennes), DUNCAN LEWIS - SCAPE ARCHITECTURE (Bordeaux), MARION NORMAND (Paris), KENGO KUMA & ASSOCIATES (Tokyo - Paris), THAM & VIDEGÅRD (Stockholm), DOMINIQUE PERRAULT ARCHITECTE GAELLE LAURIOT-PRÉVOST DESIGN (Paris - Genève - Madrid)

      Muz Yer – en breton : « maison à oiseaux » est un parcours de nichoirs à oiseaux conçus par des architectes français et internationaux dans l’espace public, à Rennes.

       

      La thématique des nichoirs est l’occasion de sensibiliser le public à la présence et la préservation des oiseaux, et plus globalement à la protection de la nature et de la biodiversité. L’exposition Muz Yer se révèle être un très beau support pour l’animation d’événements de sensibilisation à ces questions environnementales.

       

      La Tannerie présentera les maquettes des nichoirs à échelle réduite, ainsi que des dessins d’oiseaux à suspendre, et des interviews vidéo qui donnent la parole aux architectes du projet.

       

      L’exposition sera complétée par des photographies et des objets illustrant le travail des oiseaux lors de la construction de leurs nids, certains se révélant être d’incroyables architectes ! Pour cela, sept étudiantes en DSAA Design du LAAB de Rennes ont été invitées à concevoir la scénographie de cette exposition et à développer une nouvelle muséographie en créant des dessins et des objets 3D permettant de sublimer les techniques de construction et les matériaux utilisés pour la fabrication des nids. Il s’agit d’un véritable projet pédagogique pour les étudiantes qui sont également invitées début avril pendant 5 jours à un workshop de production sur site à Bégard, pour réaliser et installer le projet.

       

      Cette collaboration portée par le fonds de dotation MG, en partenariat avec la LPO Bretagne, est l’occasion pour les architectes, les étudiants et le public d’explorer et de (re)tisser les liens entre ville et ruralité.

    • Le Carré d’Art
    • 2024
    • “Disappearance” – Photographies de Mouna Saboni

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mouna_saboni_disappearance_02-e1693569551143.jpg
    • 19.04.24 → 22.06.24
      Exposition
      Le Carré d’Art
    • EESAB → Site de Quimper
    • 2024
    • De-ci, de-là, et au-delà. Conversations pour Elaine.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/EXPO-NDE_AVRIL-2024.jpg
    • 19.04.24 → 04.05.24
      Exposition
      EESAB → Site de Quimper
    • De-ci, de-là, et au-delà. Conversations pour Elaine. est une exposition qui réunit les travaux des étudiant·es de la Plateforme « NDE. Nos Désirs d’Extérieurs et autres choses publiques ». NDE a pour objet de s’intéresser aux zones de frottements entre une école d’art et le monde, des étudiant·es et leurs devenirs, ou encore des projets et leurs matérialisations. Elle est ouverte aux étudiant·es de la 2e à la 5e année, et menée par Virginie Barré, Antoine Dorotte, Bruno Peinado rejoint·es depuis peu par Marie Adjedj et Eva Taulois.

      Pour cette exposition, chaque étudiant·e s’est approprié et a travaillé à partir d’une œuvre de son choix, puisée dans la riche collection du Fonds régional d’art contemporain Bretagne (FRAC), parallèlement, et toujours dans le cadre de cette exposition, iels ont rédigé chacun·e deux notices d’œuvres : l’une sur l’œuvre choisie dans la collection du FRAC et l’autre sur leur propre production artistique. Le livret de l’exposition, pièce artistique à part entière, regroupe l’ensemble de ces composantes de l’exposition.

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2024
    • Barbara Bénédicte Penn

    • Exposition
    • 17.04.24 → 15.06.24
      Exposition
      Le Larvoratoire Photographique
    • Barbara Bénédicte Penn

      Aedes est le choc de deux rencontres fortuites (un roman de Pierre Michon et l’herbier de Paul Monnet) qui propulsent Barbara Bénédicte Penn dans une quête effrénée : celle d’un Livre – primitif et absolu – qui rassemblerait les fragments perdus de ses propres origines. L’herbier, avec ses traces végétales, obsède l’artiste et devient le support, unique et précieux, sur lequel elle vient déployer les fantasmagories de ses mémoires et de son imaginaire : un « sanctuaire de papier » où le végétal, l’animal et le minéral, forment un chaos vivant.

      Barbara Bénédicte Penn, née en 1968 à Montréal, passe son enfance et son adolescence en Bretagne. Elle obtient un Master Histoire de l’art à l’Université de Rennes en 1992 et se forme plus tard à la photographie par divers Workshops et Masterclass. Elle vit et travaille à Paris comme artiste visuelle et archiviste.

    • Galerie Maxime Lancien
    • 2024
    • Exposition collective, Le monde perdu 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sans-fond-affiche-2-le-monde-perdu_page-0001.jpg
    • 11.04.24 → 11.05.24
      Exposition
      Galerie Maxime Lancien
    • Sosthène Baran, Maëlle Lucas-Le Garrec, Louis Ziéglé, Jules Le Maut, Maho Nakamura

      « Au-dessus de nous se dressait le massif Ricardo Franco (…) Ni le temps ni le pied de l’homme n’avaient jamais effleuré ces cimes. Elles se dressaient là comme un monde perdu, couvertes d’arbres, et l’imagination pouvait y esquisser les contours des derniers vestiges d’une ère depuis longtemps révolue. » Percy Harrison Fawcett

       

      L’exposition réunit le travail de cinq artistes, Sosthène Baran, Louis Ziéglé, Maëlle
      Lucas-le Garrec & Maho Nakamura et Jules Le Maut (Courtesy La Galerie à venir)

       

       

    • Archives de la critique d’art
    • 2024
    • Riopelle sur le vif : en quête de son mythe

    • Conférence
    • 09.04.24 → 09.04.24
      Conférence
      Archives de la critique d’art
    • Mardi 9 avril 2024
      14H00
      Archives de la critique d’art
      4 allée Marie Berhaut – Bât. B
      35000 Rennes
      Entrée libre

      Rencontre avec Monique Brunet-Weinmann, animée par Alice Truc, doctorante en esthétique et philosophie de l’art à Rennes 2

       

      Riopelle sur le vif : en quête de son mythe est publié par Balzac éditeur
      ISBN : 978-2-37320-105-5

       

      Evènement organisé par les Archives de la critique d’art en partenariat avec le Département Histoire de l’art de l’Université Rennes 2 dans le cadre de la 16e édition de Critique sur le pouce

    • L’Atelier de l’Achille
    • 2024
    • L’Atelier de l’Achille accueille Adèle et Blanche Vivet en résidence de création Arts Visuels
       

    • Résidence
    • 08.04.24 → 01.07.24
      Résidence
      L’Atelier de l’Achille
    • Dans le cadre de son soutien au secteur des arts visuels et à la création, la ville de Saint-Malo propose un dispositif annuel de résidence pour un ou plusieurs artistes plasticiens. Situé dans le cadre exceptionnel du domaine de la Briantais, l’Atelier de l’Achille se veut un espace d’expérimentation, de création et d’échanges donnant lieu à une exposition sortie de résidence. Niché en lisière de ce parc de 27 hectares qui abrite un château datant de la fin du XIX siècle, récemment classé Monument historique et qui domine l’estuaire de la Rance, cet ancien corps de ferme est un lieu privilégié que la Ville souhaite partager avec les artistes émergents. La résidence de l’Atelier de l’Achille incarne la volonté de réunir nature et culture au cœur d’un poumon de la cité.

       

      Du 5 au 19 avril, puis du 16 mai au 1er juillet, l’Atelier de l’Achille accueillera en résidence de création, Adèle et Blanche Vivet, un duo de sœurs artistes plasticiennes.

       

      Née en 1996, Adèle Vivet est diplômée de l’Ecole Boulle de Paris, de l’Ecole Supérieure d’Art et Design de Saint-Etienne et de la Design Academy d’Eindhoven aux Pays-Bas. Sa pratique, principalement tournée sur l’Histoire, entremêle une grande variété de médiums, allant de la peinture aux pratiques digitales, telles que l’impression 3D.

       

      Née en 1999, Blanche Vivet est diplômée de l’Ecole Boulle de Paris et de la Design Academy d’Eindhoven aux Pays-Bas. C’est au travers du dessin, de la peinture et de l’écriture qu’elle tente de capturer mémoire et réminiscences. Par le textile, elle souligne la poésie de la réutilisation.

       

      Au cours de leurs formations professionnelles aux Pays-Bas, Adèle et Blanche ont suivi différents programmes de résidence mis en place par la Design Academy d’Eindhoven :  Adèle à l’EKWC d’Oisterwijk (European Ceramic Work Center) et Blanche au TextielLab de Tilburg (Musée et espace de recherche et développement du textile).

      Vivant et travaillant à Paris, elles sont aussi membres du collectif Turbo à Pantin, qui soutient et valorise la création artistique contemporaine dans le domaine des arts plastiques.

       

      C’est par un dialogue entre références historiques précises et débordement émotionnel que les deux sœurs reliront la ville de Saint-Malo, décor de leur enfance. Entre dessins, peintures et sculptures, elles plongeront dans les histoires d’un passé afin de le revivre et d’embarquer les visiteurs dans des légendes. Autant par son attrait symbolique que sa transformation dans l’Histoire, l’art du conte est leur fil d’Ariane. La sirène et la sorcière sont deux entités déformées par le temps et la culture populaire, qu’Adèle et Blanche Vivet exploreront durant leur temps de résidence. Au travers d’une « duo-fiction », elles envisagent cette résidence comme une coupure dans le temps, qui les invitera à replonger dans leurs histoires respectives, les relire et les relier.

       

    • Le virage
    • 2024
    • Les ami.e.s de mes ami.e.s

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/insta-1.jpg
    • 05.04.24 → 27.04.24
      Exposition
      Le virage
    • Les ami.e.s de mes ami.e.s, est une exposition collective de peintures pensée par Mathis Limouzin. Mathis est diplômé de l’EESAB-site de Quimper en 2023.
      Il propose à ses ami.e.s et aux ami.e.s de ses ami.e.s de réaliser une «peinture» de 100x100cm maximum, avec comme ligne directrice, contrainte ou consigne la scène de genre. Les artistes invité.e.s sont étudiant.e.s à l’EESAB-site et/ou diplômé.e.s de l’EESAB-site de Quimper. Chacun.e présente une oeuvre inédite.

      avec les oeuvres de : Marie Boyer, Lucie Collobert, Maxence Crossonneau, Raymond Engramer, Camille Girard et Paul Brunet, Thomas God, Fantine Guimbretière, Vincent Hellou, Tony Heydt, Simon Leroux, Guillaume Le Clouërec, Mathis Limouzin, Lio Muntadas, Cléo Robert, Emma Rostaing, Stevie Stevenoot, Gwenn Torrente, Flore Valette, Victor Vazquez, Hyunji Yoon

      du 05 au 27 avril

      du mercredi au samedi à la galerie Artem

      de 15h à 19h

      *chaque samedi Le club Dorothé accueille les publics avec thé, café et propose à 16h une visite guidée de l’exposition en présence d’un.e des artistes participant.e.s à l’exposition et un focus sur son œuvre 

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2024
    • Sortie de résidence : Isabelle Vaillant / Céline Pévrier

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Isabelle-vaillant.jpg
    • 05.04.24 → 05.04.24
      Rencontre
      Le Larvoratoire Photographique
    • GALERIE DU DOURVEN
    • 2024
    • Agir dans son lieu

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-post-Insta-Agir-Dans-Son-Lieu-1080x1080-1.jpg
    • 30.03.24 → 30.06.24
      Exposition
      GALERIE DU DOURVEN
    • Morgane Denzler, Kako & Stéphane Kenkle, Aurélie Olivier, Pascal Rivet, Damien Rouxel, Nicolas Tubéry, Julile Vacher

      Une proposition de Julie Crenn

       

      [EXPOSITION HORS LES MURS]

       

      Depuis 2016, Agir dans son lieu est un projet au long cours. Un cycle de recherches, de résidences et d’expositions dédié aux liens qui existent entre les artistes et les paysan.nes.

      Après la Galerie Duchamp à Yvetot en Normandie (2017), Les ateliers des Arques dans le Lot (2018), le Transpalette à Bourges (2021), Agir dans son lieu s’installe en 2024 à la Galerie du Dourven – La Coopérative à Locquémeau. L’exposition propose une réflexion à voix multiples et situées à partir des mondes paysans.

      “Individuellement ou collectivement, huit artistes pensent les réalités plurielles du monde paysan à partir de leurs expériences, de leurs corps et de leurs histoires respectives. Un mouvement s’opère entre l’art et l’agriculture, et inversement. Il s’agit alors de fabriquer et de proposer une conversation entre deux territoires pensés séparés, et qui portent pourtant des points communs et essentiels. Une conversation nourrie de choix (philosophiques, plastiques, économiques, politiques) qui nous invite à (re)penser les interdépendances, les invisibilisations, les absurdités, les violences, les nécessités. Des choix, les leurs et les nôtres, qui ont des conséquences directes sur le vivant dans son ensemble.” Julie Crenn

    • Archives de la critique d’art
    • 2024
    • féminies

    • Exposition
    • 27.03.24 → 19.05.24
      Exposition
      Archives de la critique d’art
    • Hessie, Sharon Kivland, Guerrilla Girls, Maja Bajević

    • L’IMAGERIE
    • 2024
    • Au-delà des apparences de Bernard Descamps

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LEtna-1992.jpg
    • 23.03.24 → 15.06.24
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Bernard Descamps

      L’exposition Au-delà des apparences constitue la plus grande rétrospective à ce jour du travail du photographe Bernard Descamps, né en 1947. Depuis cinquante ans, celui-ci explore la photographie dans tous ses états, du reportage au paysage et au portrait, majoritairement en noir et blanc. Voyageur inlassable, il s’est rendu à partir des années 1980 dans de nombreux pays, à la rencontre des populations et de leurs cultures (au Mali, en Inde, au Japon, en Chine, au Vietnam, à Madagascar, au Maroc, etc). À rebours de la photographie de voyage, il est l’auteur d’une œuvre formelle très maîtrisée, dont les compositions s’approchent parfois de l’abstraction.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2024
    • Trois-quart d’oeuvres Catherine Pouplain, Une aventure

    • Rencontre
    • 22.03.24 → 22.03.24
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition “Une aventure”.

      > Gratuit, ouvert à tous

    • Festival Photo La Gacilly
    • 2024
    • Réunion Publique : Annonce de la programmation

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/REUNION-PUBLIQUE-2.png
    • 22.03.24 → 22.03.24
      Conférence
      Festival Photo La Gacilly
    • Vous aimez le Festival Photo La Gacilly ? Vous voulez en savoir plus sur la 21e édition ? Rendez-vous le vendredi 22 mars à 18h à la salle Saint-Léon à Glénac. Entrée libre.
      Découvrez en avant-première et dans les détails la programmation 2024 du Festival Photo La Gacilly et rejoignez l’aventure !

      Retrouvez-nous sur notre site Internet, Instagram, Facebook et Linkedin @lagacillyphoto.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2024
    • TOUR À TOUR

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-TOUR-A-TOUR-PHAKT-Rennes.jpg
    • 22.03.24 → 01.06.24
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Valérian Henry

      Du motif à l’ornement, de la couleur à la forme, l’exposition TOUR À TOUR propose un travail questionnant la notion d’échelle et de rapport au corps.

       

      Initiée dans le cadre d’une résidence scolaire, la proposition trouve son origine dans une série d’illustrations autour de l’architecture du quartier Colombier. Du dessin à la sculpture, Valérian Henry réalise l’inventaire d’un paysage urbain, démultipliant les formes architecturales pour créer un alphabet minimaliste et ludique.

       

      Vernissage le jeudi 21 mars 2024, à 18h30.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2024
    • Artistes en résidence

    • Résidence
    • 20.03.24 → 26.05.24
      Résidence
      Superflux, voir l’art se faire
    • Emmanuel Madec, Mickaël Soutif

      Emmanuel Madec

      Le travail photographique d’Emmanuel Madec fragmente le monde pour mieux dévoiler sa propension à produire simultanément de la réalité et de la fiction. Il propose des récits photographiques où les mémoires individuelles et collectives se lient au réel pour reconstruire des mondes disloqués. Les images mentales enfouies et confuses s’adjoignent à celles factuelles et circonscrites afin de révéler des histoires où l’imaginaire et le poétique s’accommodent au tangible.

       

      Mickaël Soutif

      L’univers artistique de Mickaël Soutif est peuplé d’animaux anthropomorphes ou de personnages loufoques tout droit sortis des contes pour enfants et des fables de la Fontaine. Le lapin, le chat, la sorcière, le fantôme, la tortue, le renard, la voyante et la mort participent à des récits qui renvoient aux traditions, aux coutumes et à la vie quotidienne. A travers ses bandes dessinées et ses animations, Mickaël Soutif aime aborder des sujets sérieux avec légèreté et subtilité. L’omniprésence d’internet, le parcours des migrants, les enjeux de la vie amoureuse et l’appréhension des traditions et de la mort, autant de thèmes qui tracent le portrait d’une société contemporaine baroque que l’artiste illustre avec humour et bienveillance.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2024
    • Chloé Dugit-Gros, “Le Modèle et le Perroquet”

    • Exposition
    • 16.03.24 → 29.06.24
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Chloé Dugit-Gros, Le Modèle et le Perroquet

      L’exposition, que Chloé Dugit-Gros conçoit pour la galerie Raymond Hains, prolonge ses recherches sur la manière dont ses œuvres peuvent participer à la « vie » d’un lieu et de ses usager.ères : ici un espace d’exposition inscrit dans une école d’art.

      Certains enseignements de l’école des beaux arts dits académiques (modèle vivant, dessin, peinture, …) pourront ainsi être dispensés dans l’exposition. Les modèles vivants pourront poser sur des sculptures-socles, se changer derrière une sculpture-paravent, les élèves dessiner depuis des sculptures-tabourets, ou encore les visiteur.euses modifier la perception de ce décor en faisant coulisser les sculptures-rideaux. L’artiste envisage ainsi l’exposition comme une forme ouverte en invitant le public à imaginer des manières de se l’approprier.

    • La Gare, Centre d’art et de design
    • 2024
    • ArtLabo Retreat : Écologies insulaires / Une restitution

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_ARTLABO_A3leger.jpg
      Affiche ARTLABO Retreat
    • 15.03.24 → 30.07.24
      Exposition
      La Gare, Centre d’art et de design
    • Design Social Club / Charlie Cann / Joanna Wong / Théo Argouarch / Camille Bernicot / πNode / Arthur Barbe / Quentin Aurat / Julie Ode-Verin

      Cette exposition fait état de la restitution des recherches conduites à l’Île de Batz lors d’une résidence collective réalisée à La Colonie du Phare.

      Il s’agit, dans cette exposition, de penser l’apesanteur d’un temps vécu collectivement et d’à nouveau y construire l’expérience de la présence de chacun·e, comme une invitation à en créer d’autres versions.

      En considérant que les récits ne se font pas en aval de l’expérience mais qu’ils en font pleinement partie, elle en devient le motif au sens où elle en est la trame, la texture, l’étoffe et le matériau*. Les formes de récits présentés dans cette exposition cultivent la liberté de prolonger l’expérience vécue, de la re-situer. Une expérience du territoire où s’éprouve un ensemble de savoir-faire, activant autour et produisant avec, les ressources naturelles mises en commun. Il est question ici de faire sentir plusieurs voix et pratiques : la tentative de tracer une île, de lignes multiples composant avec la présence de chacun·e et la polyphonies des versions.

      * Termes empruntés à Vinciane Despret (2015), Au bonheur des morts, récits de ceux qui restent. Ed, la découverte.

      ____

      ArtLabo Retreat est une résidence co-produite par ART2M/Makery et La Gare, Centre d’art et de design géré par l’Association Ultra.

      ART2M/Makery ont reçu le soutien du programme Europe Creative de l’Union Européenne dans le cadre du programme Rewilding Cultures (2022-2026), ainsi que le soutien de Antre Peaux (Bourges) et de la Région Centre-Val-de-Loire dans le cadre du programme “Transition écologique et résilience : les acteurs de la culture s’engagent !”.

      La Gare, Centre d’art et de design est soutenue par la DRAC Bretagne / Ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil départemental du Finistère, la DSDEN et la Ville de Brest.

      Pour le projet ArtLabo Retreat : Écologies insulaires, La Gare est soutenue par la Drac Bretagne / Ministère de la Culture et de la Communication dans le cadre du volet Innovation Territoriale ainsi que par la Fondation Carasso. 

    • Galerie Raymond Hains
    • 2024
    • Conférence de Chloé Dugit-Gros

    • Conférence
    • 11.03.24 → 11.03.24
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Conférence de Chloé Dugit-Gros à 18h dans l’auditorium de l’école des Beaux Arts.

      Née en 1981 à Paris, Chloé Dugit-Gros vit et travaille sur l’Île Saint-Denis.

      Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (avec les félicitations du jury) et de l’école d’art de Glasgow et a été professeure de volume-installation à l’École Européenne Supérieure de l’Image de Poitiers de 2016 à 2023.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2024
    • L’orient en rhapsodie • Denis Dailleux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Denis-Dailleux-Homme-regardant-la-mer-Rouge-El-Qusier-2003BD.jpg
    • 08.03.24 → 18.05.24
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Les murmures d’Asie frôlent ceux de l’Egypte. L’Orient en rhapsodie nous porte des ambiances chaleureuses du Caire vers les fragrances du marché aux fleurs de Calcutta. A travers trois séries, Denis Dailleux, tel un rhapsode, nous chante Le Caire et Calcutta : les rues, les marchés, les quartiers populaires…

      Egypte narre son amour pour ce pays et plus particulièrement Le Caire, sa fascination insatiable pour ce lieu unique, son atmosphère, ses lumières magiques et une tendresse infinie pour ses habitants.

      Mère et fils nous emmène dans l’intimité de familles dont l’amour absolu de fils bodybuildés pour leur mère résonne comme une ode, avec pudeur et délicatesse.

      Mullick Ghat, marché aux fleurs de Calcutta : cet écrin calme et chatoyant, semble échapper à la frénésie urbaine. Denis Dailleux tisse ici un portrait en creux de l’Inde entre couleurs, odeurs et fleurs.

      Une exposition en partenariat avec l’Agence VU’, avec le soutien de Fragonard Parfumeur

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2024
    • Expositions sculptures

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE-250x500_expos-printemps-2024-scaled.jpg
    • 24.02.24 → 07.04.24
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Association Sculpteurs Bretagne ; Philippe Pousset ; Janine Le Cann ; Laëtitia-May Le Guelaff ; Bruno Guihéneuf ; Vincent de Monpezat

      SALON DE SCULPTURE – 35ème édition

      DU 24 FEVRIER AU 7 AVRIL 2024

      Événement incontournable du printemps, le Salon de sculpture contemporaine, organisé en partenariat avec l’association Sculpteurs Bretagne, prend place durant un mois dans le hall de l’Hôtel de Ville.

      Cette année, 100 sculptures sont à découvrir, œuvres de 38 sculpteurs.

      Un hommage particulier est rendu à Roger JONCOURT, disparu en 2023 et créateur du célèbre cheval de Landivisiau, Paotr mad, sur la place Jeanne d’Arc.

      Les exposants 2024 :

      ALLOUIS Armelle, ARANAGA Juan, BERNARD Jean-Marc, CAROSI Giovanni, CHARRON-WOLF Michèle, DERRIEN Denis, DONNET Céline, FERREIRA Inès, GARDET-MARQUER Laurence, GEORGET Christian, GESTIN Jean-Yves, GIRARD Karl, HEMERY Chantal, JAOUEN Goulven, JEHANNO Yves, JONCOURT Roger, KERNEIS Gérard, LE CANN Janine, LE FLOCH Joël, LE GOFF Jean-Pierre, LE GUELAFF Laëtitia-May, LE LOUARN Anne, LEMORT Patricia, LE YOUDEC Thierry, MAHE Dominique, MIEGEBIELLE Franck, DE MONPEZAT Vincent, PAIANO Sandra, PANSART Bruno, PASINO Charles, PERON Gaël, PICARD-HELARY Martine, PITEL Nathalie, POUSSET Philippe, SAVARY Paul, SEGUIN Esther, TALEK Jean-Claude, WITTEBOLLE Cédric

       

      ESPACE LUCIEN-PRIGENT

      Expositions de Philippe POUSSET, lauréat 2023 du Salon de sculpture, et de Janine LE CANN, invitée d’honneur.

      DU 24 FEVRIER AU 7 AVRIL 2024

      « Ce que j’aime avant tout c’est ce qui arrive lorsque je regarde un morceau de bois, la connexion qui s’établit entre mon esprit et la matière. (…) Tout est là, tout a déjà été créé par la nature. Il ne me reste plus qu’à m’en approcher le plus possible, la ressentir, la laisser me pénétrer, et y apporter ma propre vision. »

      La trace aléatoire du feu, celle du temps qui passe, les courbes féminines, l’art tribal, celtique ou Maori, sont ses sources d’inspirations.
      Si Philippe Pousset travaille le métal ou l’ardoise, c’est le bois qui a sa préférence. Armé de sa tronçonneuse et de ses outils de menuisier (gouge, ciseau à bois…), il entre en communion avec la matière dans un rapport à la fois puissant, sensuel et spirituel.

      « L’idée de départ peut me dépasser, m’emporter, un nœud dans le bois peut tout changer, je vis ce que j’ai à faire, mes mains savent ».
      Diplômé d’un brevet de technicien en agencement, option ébénisterie, Philippe Pousset a effectué ses premiers pas en sculpture à Casablanca (Maroc), à un tournant dansant de sa vie. Il participe depuis à de multiples expositions en France et à l’étranger, se réjouissant de pouvoir sculpter « en direct » devant le public, surtout des monumentales !

      Janine LE CANN

      Passionnée de dessin depuis l’enfance, formée aux beaux-arts de Brest, Janine Le Cann a ressenti il y a plus de quinze ans, le besoin de passer au volume. Dans le dessin (mine de plomb, pastel) ou la peinture (aquarelle, huile), les sujets sont variés (paysages, natures mortes, nus, animaux). En sculpture (terre, bois, ciment et bronze), le sujet est toujours autour de l’humain et de l’émotion qu’il suscite.

      https://sculpteurs-bretagne.bzh

       

      HORS LES MURS / INSTALLATIONS

      DU 24 FEVRIER AU 7 AVRIL 2024

      Trait d’union entre les différents lieux culturels de la ville, le projet “Hors les Murs” permet de mettre à l’honneur les multiples formes de la création sculptée.
      Retenus dans le cadre d’un appel à projets lancé par la Ville de Landivisiau et en partenariat avec l’association Sculpteurs Bretagne et le service culturel de la Ville, trois projets artistiques ont été  retenus, pour trois lieux emblématiques de la ville : le parc de Kréac’h Kélenn, la fontaine Saint-Thivisiau et le parvis de l’Hôtel de Ville.

      Les lauréats 2024 :
      > Parc de Kréac’h Kélenn : Laëtitia-May LE GUELAFF – sculpture Envol
      > Fontaine Saint-Thivisiau : Vincent DE MONPEZAT – installation Conversations
      > Parvis de l’Hôtel de Ville : Bruno GUIHÉNEUF – sculpture Flux 245
    • Les ailes de Caïus
    • 2024
    • Faire, refaire : Céramiques et plaques émaillées. Peter Briggs

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/peter-briggs-cafetiere-scaled-e1706779520931.jpg
    • 22.02.24 → 19.04.24
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Peter Briggs est né en Angleterre où il découvre la sculpture et la gravure. De son père botaniste, il découvre et observe la nature. Son travail se caractérise par une compréhension physico-sensorielle de la matière. Il est empreint de la mémoire des choses (réinterprétation des formes des objets utilitaires) et de leurs états antérieurs (le métal en fusion chaud et liquide devenu froid par exemple). L’artiste accorde une importance particulière au détail plutôt qu’au tout, aux accords chromatiques des matières plutôt qu’aux pigments, aux assemblages mouvants plutôt qu’aux choses figées… Un univers unique qui passe par une exploration du sens du toucher et d’une perception sensible et culturelle de la matière qui nous compose et nous entoure.

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Né le 17 juillet 1950, à Gillingham (Grande-Bretagne). Formation : Hornsey College of Art/Ecole des Beaux-Arts de Dijon. Enseigne la sculpture à l’école des Beaux-Arts de Tours depuis 1983. Vit et travaille à Tours puis à Saint Pierre des Corps depuis 1983.

      Site internet : peterbriggssculpture.com

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2024
    • Alexandre Berthaud et Bruno Kervern, collectif Mille au carré, Les flûtes et le fou

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Mille-au-carre-Les-flutes-et-le-fou-2024-scaled.jpg
    • 16.02.24 → 03.05.24
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Alexandre Berthaud et Bruno Kervern se sont rencontrés au sein du collectif Mille au carré, un espace de création propice au développement d’un univers où graphisme, son, design d’objet, électronique, se côtoient de manière transdisciplinaire.

      En considérant les technologies numériques comme source d’inspiration, les artistes déconstruisent leurs usages et les détournent à des fins poétiques. Les outils et techniques qu’ils questionnent deviennent des matériaux propices à la transversalité des arts. La donnée numérique comme médium permet de générer de l’interaction entre graphisme et musique, mais aussi entre humains et environnements.

      L’exposition à L’aparté sera l’occasion pour eux de présenter de nouvelles créations, ainsi que certaines plus anciennes. L’ensemble évoque un cabinet de curiosité des temps modernes, où d’insolites vestiges du futur se côtoient. Liés par la matière et les technologies, ils semblent dialoguer via d’étranges moyens d’expression.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Alia Farid, “Elsewhere”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Alia-Farid-042-2.jpg
    • 16.02.24 → 18.05.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Elsewhere [Ailleurs] est une nouvelle série et la première exposition institutionnelle personnelle d’Alia Farid (1985, Koweït) en France. Travaillant essentiellement avec le film, la sculpture et le textile, Alia Farid re-dévoile des histoires marginalisées ou méconnues dans les pays dits occidentaux. Dans ses œuvres, les communautés, les pratiques locales et les traditions sont reconsidérées et retrouvent une nouvelle puissance symbolique et politique.

      Seize tapis tissés et brodés à la main sont installés dans l’espace du rez-de-chaussée de Passerelle. S’inspirant de photographies, d’archives et d’entretiens avec la population locale, ceux-ci décrivent des paysages urbains – bâtiments, devantures de magasins et publicités – qui évoquent la présence de la diaspora palestinienne sur l’île de Porto Rico (Etats-Unis). Des représentations de pharmacies et de restaurants, détenus et gérés par des Palestiniens, côtoient des images de mosquées aux couleurs vives et d’un menu détaillant la « cuisine arabe ».

      Fruit d’une étroite collaboration entre l’artiste et les artisans de la ville de Samawa, dans le sud-est de l’Irak, les tapis ont été fabriqués en combinant le tissage à plat et une manière de coudre typique de cette région. L’architecture, l’écriture arabe et espagnole, et les motifs traditionnels se multiplient, illustrant la manière dont les migrations d’une région du Sud à une autre fait émerger de nouvelles significations et formes tout autant que des représentations partagées de résistance et de solidarité. Suspendue en plusieurs rangées parallèles, l’installation crée des vues panoramiques et une superposition de l’histoire vécue et de la routine quotidienne.

      Elsewhere est une archive matérielle en évolution croissante qui retrace la façon dont les styles, les symboles, les rituels et d’autres dispositifs sociaux se rassemblent à travers les continents. Il s’agit du premier chapitre d’un projet de recherche en cours, initialement conçu en 2013, qui cartographie les migrations arabes et sud-asiatiques vers l’Amérique latine et les Caraïbes. D’autres sites d’investigation incluent d’autres pays dont Trinidad, Cuba et le Mexique. Dans ce processus cumulatif et répété, Elsewhere marque un carrefour inédit d’une carte complexe qui, souvent, nous échappe.

      En contrepoint à cette nouvelle installation, les films Chibayish de 2022 et de 2023 sont également présentés, évoquant l’impact des industries du pétrole notamment sur le tissu social et écologique du Sud de l’Irak et du Koweït. Dans Chibayish, Alia Farid suit de jeunes habitants des marais qui présentent leur pays d’origine et ses communautés. Le résultat est un portrait époustouflant d’un paysage naturel façonné autant par des modes de vie intimes et communautaires que par la guerre, l’extraction des ressources et l’industrialisation.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Ondine Bertin, “MojennLab”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Ondine-Bertin-036_3.jpg
    • 16.02.24 → 18.05.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • « Passerelle est ravi d’annoncer une collaboration pionnière avec MojennLab, une startup bretonne avant-gardiste spécialisée dans la création de légendes anciennes et modernes et l’optimisation de l’offre touristique. Cette alliance inédite entre le centre d’art et l’originalité créative starteupante marque un tournant passionnant dans le monde de l’art contemporain. MojennLab, reconnue pour sa capacité à transcender les limites de l’imagination, s’est associée à Passerelle pour donner vie à une exposition qui redéfinit les normes de la créativité. En combinant l’histoire et la narration, l’équipe de MojennLab fait naître des expériences uniques et inoubliables. MojennLab offre, notamment aux collectivités, des packages de mythes imaginés sur mesure pour chaque territoire : dragons, ovnis, zombies mangeurs de cervelles ou encore réincarnations de Jeanne d’Arc ou de Charles Martel.

      Le directeur de Passerelle, Loïc Le Gall, exprime son enthousiasme quant à cette collaboration exceptionnelle : « Passerelle a toujours été dévoué à la célébration de l’art sous toutes ses formes. En s’associant à MojennLab, nous avons l’opportunité de repousser les limites de notre engagement envers l’innovation artistique et entreprenariat et de présenter à notre public une expérience artistique incroyable. » Le cofondateur de MojennLab, Guildern Le Guenec’h, se réjouit de cette visibilité : « Avoir la chance de montrer ce dont nous sommes capables dans un centre d’art tel que La Passerelle montre bien l’ambition originale et internationale de MojennLab. Nous sommes là pour écrire le tourisme de demain et je suis sûr que l’art peut, en quelque sorte, nous être utile ». »

      Diplômée de l’Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Brest et lauréate 2023-2024 du programme Les Chantiers Résidence, Ondine Bertin (1995) propose une aventure inédite à Passerelle en inventant une entreprise fictive spécialisée dans la création de légendes pour des territoires qui n’en ont pas. Son univers est caustique, se moque doucement du monde de l’entreprise et de ses codes, depuis les teambuildings, parfois absurdes, à la novlangue franglaise et spécifique des nouveaux métiers, et examine la notion d’utilité du travail, de bien-être et d’accomplissement.

      Son entreprise MojennLab, mot valise comprenant Mojenn, légende en breton, et Lab pour laboratoire est suffisamment étrange et aboutie pour être presque crédible dans ses missions de consulting touristique. Si le discours est parfaitement plausible, les images, elles, trahissent un recours à une intelligence artificielle perfectible – que l’artiste revendique –, qui crée souvent des glitchs (une légère défaillance numérique qui est inattendue) horribles tels que des visages déformés.

      En imaginant un cadre qui pourrait être réel, elle interroge la place de la vérité et de l’information dans notre monde actuel où la fake news est devenue reine et n’est presque plus distinguable de la news. Comment l’histoire se constitue ? Comment est-elle parfois falsifiée ? sont autant de questions graves qu’Ondine Bertin développe dans son exposition sous couvert de son humour tantôt noir, tantôt premier degré.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2024
    • Atelier Magma, Pour des lieux de productions artistiques

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Atelier-Magma-025.jpg
    • 16.02.24 → 18.05.24
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Atelier Téméraire, Pauline Balverde, Elouen Bernard, Marion Bonjour, Boutefeu, Solène Chartier, Maël Cosotti, Naomi Daviaud, Steven Dreux, Margaux Germain, GuiMel, Jade Herbert, Mélanie Hilaire, Alice Khau, Millemains, Natacha Richter, Caroline Thiery

      Passerelle invite l’Atelier Magma pour une exposition collective inédite. L’Atelier Magma est une association créée en 2023 par et pour un groupe d’artistes, de designeuses et de designers de Brest et du Finistère. L’objectif est de fédérer des artistes du territoire afin de trouver et de gérer un espace de travail collaboratif. Et pour cause, les moments de partage, de rencontre et de réflexion nourrissent la création et favorisent la transversalité des pratiques. La nécessité était évidente : il faillait se regrouper pour exister et créer.

      Ce groupe n’a donc pas de cohérence ou de pratique artistique commune. Les personnes qui le constituent se connaissent pour part d’une expérience en cours à l’ancien Cercle naval de Brest – la mise à disposition gracieuse par Brest métropole en 2021 d’ateliers à des artistes installé·e·s sur le territoire répondant à un appel à projet – et d’autre part de leur émergence des écoles d’art de Bretagne, notamment de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Brest. Les membres de l’Atelier Magma n’ont jamais exposé ensemble et, pour certain·e·s, cette occasion est une première opportunité de montrer leurs œuvres dans le cadre d’un centre d’art contemporain.

      L’exposition rassemble 17 artistes ou entités membres de Magma. Malgré la grande hétérogénéité des corpus des œuvres, une thématique s’est doucement dégagée : les notions de la trace et de la mémoire. « Que reste-t-il d’une collaboration entre des artistes et des habitant·e·s d’un lieu ? Quels moments de vie sont à conserver et sous quelles formes ? Quelle réalité doit-on sauvegarder ou modifier ? » sont tant de questions qui s’imposent en visitant l’exposition. Au-delà des indices et des propositions apportés par bon nombre d’entre elles et eux, une interrogation majeure émerge petit à petit en filigrane : quelle est la place de l’artiste dans notre société actuelle si polarisée ?

    • Galerie Maxime Lancien
    • 2024
    • Cécile Chiron, La forme des mots

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/unnamed-7-scaled.jpg
    • 15.02.24 → 30.03.24
      Exposition
      Galerie Maxime Lancien
    • La littérature, la recherche et l’obsession pour la lettre font naître le calligramme. Le mot devient dessin et ouvre une dimension extralinguistique.

       

      Cécile Chiron agence chaque trait, chaque courbe et chaque mot pour créer des œuvres d’art typographiques. Ces images poétiques transcendent la signification littérale des textes à partir desquels elle travaille. Ces dentelles d’encre surgissent d’un impérieux besoin d’écrire.

       

      À l’étage de la galerie, un Enfer, à l’image de celui que l’on trouve dans la Bibliothèque Nationale. C’est là que sont conservés des livres rares, précieux ou jugés controversés. Cela ne signifie pas nécessairement qu’on les soustrait du regard, mais plutôt qu’on les considère avec une attention particulière. Ces ouvrages, relégués à l’ombre, renferment des histoires oubliées, des connaissances négligées.

       

      Les calligrammes redonnent vie à ces trésors et les libèrent de leur confinement silencieux. Comme un hommage à leur beauté restée cachée. Lorsque l’écriture se transforme en images, les livres cachés s’ouvrent et révèlent leurs secrets. Le spectateur peut alors explorer les méandres de la pensée. La bibliothèque de Cécile Chiron suscite l’émerveillement et invite à partir en voyage, au-delà des signes.

    • Le virage
    • 2024
    • Amour, amour, je t’aime tant – Super Crayon

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image1-1.png
    • 14.02.24 → 25.02.24
      Concert
      Le virage
    • Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot

      rdv le mercredi 14 février la galerie Artem à Quimper pour l’ouverture d’Amour, amour, je t’aime tant une exposition de Super Crayon 
      -vernissage : 18h
      -concert : 20h30
       
      exposition ouverte du 15 au 25 février 2024
      du mercredi au samedi de 15h à 19h
      Galerie Artem
      16 rue Sainte-Catherine
      29000 Quimper
      un événement organisé par Le virage, soutenu par la ville de Quimper, le département du Finistère et en partenariat avec l’EESAB-site de Quimper et la galerie Artem.
       
      Super Crayon aka Corentine Le Pivert & Nicolas Gérot, nés en 1987 et 1983, vivent et travaillent à Rennes.
      « Nous partons demain pour un long voyage / Horizons lointains sans un seul bagage / Est-ce que tu es prêt pour cette odyssée ? / Nous ne reviendrons peut-être jamais / Je veux voir par le hublot les dessins des constellations, les lumières de Mars et de la voie lactée… »
      C’est par ces paroles que débute, sur un rythme electropop vaporeux et atmosphérique, la chanson RF-Y 162 du groupe Super Crayon composé de Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot. Elles annoncent une expédition imminente vers des contrées sans frontières, aux confins de la galaxie, pleine de promesses et de découvertes. Elles laissent aussi transpirer les attentes et les doutes d’avant départ, l’excitation fragile de l’inconnu, la projection mentale de ses contours. À plus d’un titre, ce morceau pourrait cristalliser les différents ingrédients qui constituent l’univers du duo. Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot ont entamé leur collaboration en 2010 alors qu’ils étaient encore étudiants à l’EESAB – site de Brest, par le biais d’abord de la musique puis rapidement sous la forme d’un projet artistique commun où se mêlent rêves d’exploration, storytelling, bricolage, science-fiction des années 1950 et une certaine improvisation.
      Raphaël Brunel, extrait du texte “Tout près, loin du monde”, 2015.
    • Galerie Raymond Hains
    • 2024
    • Conférence de l’architecte Jean-François Renaud 

    • Conférence
    • 12.02.24 → 12.02.24
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Conférence de l’architecte Jean-François Renaud 

      Lundi 12 février à 18h

      Éric Babin et Jean-François Renaud poursuivent sereinement une trajectoire singulière depuis près de trente ans, après avoir été lauréats d’un concours Europan qui leur permet de livrer dans la foulée un projet d’une centaine de logements à Reims. Depuis, ils développent une architecture autant ancrée dans son contexte qu’issue d’une approche abstraite et théorique. Attachés à la juste place que doit occuper un édifice dans son site, ainsi qu’à la mise au point de nouveaux types architecturaux issus de l’analyse du programme, Babin + Renaud réalisent des projets d’échelle et de programme très variés : logements dans les tissus complexes et sur des sites emblématiques ou en devenir.

      Éric Babin et Jean-François Renaud enseignent depuis plusieurs années, ils sont actuellement enseignants à l’école d’architecture Paris-Belleville.

    • Les Moyens du Bord
    • 2024
    • Exposition “Les temps changent…”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vanessa-Dziuba-Printé.png
      © Vanessa Dziuba – Printé \(ᴖᴗᴖ)/ étemps \(ᴖᴗᴖ)/ auver \(ᴖᴗᴖ)/ hitomne, 2023
    • 10.02.24 → 06.04.24
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Pauline Barzilaï, Tamaris Borrelly, Io Burgard, Alix Delmas, Leah Desmousseaux, Vanessa Dziuba, Juliette Green, Diego Movilla, Paul Pouvreau, Super Terrain, Agnès Thurnauer.

      L’exposition « Les temps changent » présente pour la première fois au public les nouvelles acquisitions de l’artothèque de l’association Les Moyens du Bord.
      Notre époque, l’impact de l’activité humaine sur la nature, la terre et son environnement, induisent des changements à la fois prévisibles mais tout autant incertains. L’exposition « Les temps changent » regroupe onze artistes dont l’oeuvre et la pratique interrogent notre rapport au temps. Chacun d’eux considère les enseignements du passé et du présent afin de déterminer une possible représentation de l’avenir. Toutes ces questions sont susceptibles de donner des clés pour imaginer des perspectives qui tiennent à l’imaginaire comme à la réalité et de voir comment, du point de vue des artistes, « les temps changent ».
      Avec les œuvres de : Pauline Barzilaï, Tamaris Borrelly, Io Burgard, Alix Delmas, Leah Desmousseaux, Vanessa Dziuba, Juliette Green, Diego Movilla, Paul Pouvreau, Super Terrain, Agnès Thurnauer.
    • Le Carré d’Art
    • 2024
    • “By force if necessary” – Photographies de Franky Verdickt (B)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/franky_verdickt_002.jpg
    • 09.02.24 → 06.04.24
      Exposition
      Le Carré d’Art
    • Bien que Taïwan soit un territoire indépendant doté d’une économie dynamique et d’institutions démocratiques solides, cet état insulaire reste isolé sur le plan international.
      Depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949, la Chine considère Taïwan comme une de ses provinces et s’oppose à tout contact officiel entre la capitale Taïpei et les gouvernements étrangers en vertu de son principe d’une seule Chine. Elle a ainsi menacé d’utiliser la force militaire en réponse à toute déclaration officielle d’indépendance.
      Comme la situation géographique de Taïwan est cruciale pour la Chine et les États-Unis, une lutte de pouvoir par procuration se déroule à propos de cette île.
      Le projet de Franky Verdickt aborde toute l’ambiguïté et la complexité du Taïwan contemporain, le considérant comme le “point faible” de la Chine : aussi petit que puisse être cet état, sa démocratie fonctionnelle est une épine dans le pied des dirigeants chinois.
      Avec subtilité, le photographe témoigne autant de la lutte d’une nouvelle génération pour une réelle identité taïwanaise, que des actions d’intimidation et de propagande chinoises pour saper ce désir d’autodétermination.

      Cette exposition est présentée dans le cadre du festival de cinéma de Rennes Métropole, Travelling, qui donne cette année un éclairage particulier à la production cinématographique taïwanaise.

    • Le virage
    • 2024
    • Camille Aleña, Alex Bag, Douna Lim et Théo Pesso, Harilay Rabenjamina, films et musique au Virage, une proposition d’Elsa Vettier

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/films-et-musique-Elsa-Vettier-scaled.jpg
    • 08.02.24 → 10.02.24
      Projection
      Le virage
    • RDV les 8, 9 et 10 février au Virage pour trois soirées de projection et d’écoute autour du travail de Camille Aleña, Alex Bag, Douna Lim & Théo Pesso et Harilay Rabenjamina. 

      Chanson avec ou sans clip, fredonnements hors-champ, sons de cloches et d’orgue de barbarie, parodies musicales, répétions, prime time, goûts qui diffèrent trop radicalement.  

      Une proposition d’Elsa Vettier.

       

      Programme :

       

      Jeudi 8 février – 19h

      Douna Lim & Théo Pesso

      Too little, too late (sound piece, video clips and other tracks)

      Pièce audio et vidéo en boucle, 60 min

      Une mixtape est diffusée dans l’espace. Aux morceaux écrits, composés et interprétés par le duo, se superposent parfois les clips qu’iels ont produit pour les accompagner. Une cloche retentit toutes les 58 minutes.

       

      Vendredi 9 février – 19h

      Un crochet par la musique télévisée, les histoires de troupe ou de groupe, d’audition et de distinction – l’artiste en costume de présentateur·rice.

       

      Alex Bag

      Fancy Pantz, 1997

      Vidéo, 9 min

      Fancy Pantz est un faux reportage d’un magazine d’information sur une troupe fictive de spectacles de rue du même nom. L’animatrice de l’émission (peut-être Bag, qui reste anonyme derrière un masque et une voix déguisée électroniquement) raconte comment Fancy Pantz auditionne, répète et donne un spectacle en direct à la Gramercy International Art Fair.

       

      Harilay Rabenjamina

      Le mur du son, 2022

      Vidéo, 7 min

      Clip de la chanson éponyme composée avec les adolescent·es de 93s0n, Le mur du son met en scène la rencontre chantée entre deux bandes rivales de collégien·nes.

      Casting!, 2023

      Vidéo, 53 min

      Casting! est une performance filmée qui rejoue les codes des émissions de télé-crochet. Après la diffusion de leurs portraits, quatre chanteur·euses et musicien·nes professionnel·les et amateur·rices s’affrontent sur scène en interprétant le titre de leur choix.

       

      Samedi 10 février – 19h

      Camille Aleña

      7 films (2017-2022) et un trailer

      Dollar Tree (Rain Cover), 2019, 5 min

      Barbarian Organ, 2017, 17 min

      Dollar Tree (Target), 2019, 5 min

      Playlist, 2018, 7 min

      Dollar Tree (School Bus), 2019, 5 min

      Emo vs Truzzi, the sketch of a movie, 2022, 15 min

      Dollar Tree (Cat’s Tail), 2019, 5 min

      Il y a Molly, siffleuse professionnelle puis Yanik, joueur d’orgue de barbarie, un groupe d’adolescent·es qui partagent leurs titres préférés et Raffaella, conteuse d’une fameuse rixe entre les « emos » et les « truzzis ». Leurs apparitions sont ponctuées par les fredonnements de Marc-Antoine, en voyage en Floride.

       

       

      Soirée en présence de Camille Aleña. Elle présentera ses films et le trailer de Salt Bath, un film co-écrit et réalisé avec Kevin Desbouis (sortie prévue fin 2024).

       

       

       

      un événement soutenu par la ville de Quimper et le Département du Finistère et en partenariat avec l’EESAb-site de Quimper et la galerie Artem.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2024
    • Renc’art Catherine Pouplain, Une aventure

    • Rencontre
    • 03.02.24 → 03.02.24
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre avec l’artiste Catherine Pouplain pour découvrir l’exposition “Une aventure” plus en détail.

      > 17h, gratuit, ouvert à tous

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2024
    • Anne-Charlotte Finel, Respiro

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_AC-FINEL_RVB-bd-e1702632728278.jpg
    • 03.02.24 → 28.04.24
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Caméra à l’oeil, Anne-Charlotte Finel arpente les intersticeset les zones frontières : entre lumière et obscurité, espaces sauvages et espaces anthropisés, animal et végétal, humain et non-humain, vivant et machine, etc. Jouant de ces lisières, l’exposition Respiro à La Criée centre d’art contemporain propose une expérience visuelle et sonore qui interroge et trouble les contours de nos perceptions et représentations.

       

      Dans Respiro, dont une première version a été présentée à l’automne 2023 au centre d’art de Saint-Fons, Anne-Charlotte Finel déploie, via un ensemble de pièces récentes, un environnement fait d’obscurité et d’éclats de lumière, de mouvements furtifs et pourtant lents, de flous, de détails et de matières. Pour réaliser ses images, au rendu parfois fantasmagorique, l’artiste est munie de sa seule caméra. Aucune mise en scène, juste une captation patiente et attentive du vivant ; une alliance entre l’oeil de l’artiste et celui – mécanico-électronique – de son appareil.

       

      À La Criée, l’artiste reconfigure l’espace du centre d’art en trois espaces, structurés par des pans obliques. Chacun plonge le visiteur dans une atmosphère à la fois spécifique et pourtant poreuse à celle des espaces voisins, par un léger effet de propagation. L’ensemble est relié par une bande-son composée par Voiski. Faite de nappes électroniques tantôt abstraites tantôt naturalistes, celle-ci concourt à renforcer l’impression de décollement du réel.

       

    • 40mcube
    • 2024
    • Carla Adra, Se perdre sans peur

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/04_40mcube_carla_adra_visuel_portrait.jpg
    • 03.02.24 → 04.05.24
      Exposition
      40mcube
    • Carla Adra est une artiste française, canadienne et libanaise dont les actions (performances, installations, vidéos, dessins, écrits, etc.) qui s’ancrent dans le quotidien, ses contextes et ses hasards.
      Conçue comme un travail avec le vivant, sa pratique renvoie à la notion d’intime, qu’elle définit comme une matière, une interface, un frottement, reliant les êtres entre eux dans un continuum de relations.

      Toute au désir de créer du lien, l’artiste élabore des dispositifs qui sont des caisses de résonance venant accueillir et amplifier des paroles qui n’ont pas trouvé refuge dans le but de rendre audible ce qui est disqualifié. Parlant des autres à travers elle, son travail interroge l’effacement ou la disparition de soi derrière les histoires, les aspirations ou les sentiments de celleux dont elle écoute, endosse et transmet la parole.

      Pour son exposition à 40mcube, Carla Adra produit de nouvelles situations qui rendent compte de son processus de travail.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2024
    • Sauvage manière

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/320x240-basse-definition.jpg
      Affiche de Sauvage manière
    • 19.01.24 → 14.04.24
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Thomas Daveluy et Guillaume Lepoix

      Les réflexions artistiques de Thomas Daveluy et Guillaume Lepoix s’axent autour du paysage et de sa représentation à l’heure du numérique. Les enjeux et les problématiques qui nourrissent leurs travaux respectifs n’ont eu de cesse de se croiser, donnant lieu à de nombreuses collaborations artistiques ces dernières années.

       

      Interroger l’Image à l’ère du numérique

      À une époque où les images sont influencées, manipulées ou générées par le numérique, les deux artistes entament une réflexion sur leur nature et leurs liens avec la peinture, la photographie mais aussi des disciplines plus récentes dans l’Histoire de l’Art telles que le cinéma ou le jeu vidéo.

      Sauvage Manière présente un panel, non exhaustif, des possibilités créatrices offertes par ces nouvelles technologies (photogrammétrie, Intelligence Artificielle, retouche photo, filtres, jeu vidéo).

       

      Expérimentation et rêverie autour du paysage

      Le titre « Sauvage manière » reflète un désir de se frotter autant aux éléments naturels qu’aux outils techniques et numériques qui permettent de les représenter. Il est aussi une référence aux influences picturales qui ont marqué les deux artistes (allant des peintures rupestres jusqu’à David Hockney) tout en assumant le côté expérimental et accidentel des résultats de leurs productions.

      L’exposition rassemble cinq productions, individuelles ou collaboratives des deux artistes, présentées, adaptées et créées spécifiquement pour la Galerie du Faouëdic. Elles traitent du paysage dans une approche onirique et expérimentale, sans oublier les paradoxes de notre époque où le numérique et son impact écologique se retrouvent au cœur des enjeux environnementaux actuels.

       

      Les sites des artistes :

      https://thomas-daveluy.fr/

      https://guillaumelepoix.fr/

    • Archives de la critique d’art
    • 2024
    • “Notes sur l’exposition et ses acteurs” Jean-Marc POINSOT

    • Non classé
    • 16.01.24 → 16.01.24
      Non classé
      Archives de la critique d’art
    • Mardi 16 janvier 2024
       à 18H30
      à la librairie Comment dire
      5 rue Jules Simon – 35000 Rennes
      Entrée libre

      Nous vous invitons à nous rejoindre à l’occasion de la sortie de “Notes sur l’exposition et ses acteurs

      en la présence de l’auteur Jean-Marc Poinsot
      et de Jean-Marc Huitorel, critique d’art

      Discussion introduite par Marie Tchernia-Blanchard, directrice des Archives de la critique d’art et Sylvie Mokhtari, rédactrice en chef de CRITIQUE D’ART

      Evénement organisé par la librairie Comment dire en partenariat avec les Archives de la critique d’art  

      Jean-Marc Poinsot, après des débuts comme critique d’art et commissaire d’exposition à Paris, a été professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université Rennes 2. Parallèlement, il a mis en place le FRAC Bretagne dès 1980, collaboré régulièrement avec la Biennale de Paris, le CAPC/Musée d’art contemporain de Bordeaux. Il a fondé à l’université l’un des premiers enseignements en Europe sur les métiers de l’exposition puis créé avec l’AICA les Archives de la critique d’art et leur revue d’édition CRITIQUE D’ART. A travers elle, il s’intéresse à la mondialisation et au postcolonialisme qu’il ouvrira comme thème de recherche à l’INHA et objet d’une collection avec l’AICA : « Art Critics of the World ».

      Notes sur l’exposition et ses acteurs est publié par les Editions Hermann
      ISBN : 9791037031204 – 27 euros

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2024
    • Catherine Pouplain, Une aventure

    • Exposition
    • 13.01.24 → 27.04.24
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Dessiner est une aventure et cette exposition est une aventure. Je voudrais raconter quelque chose d’universel et de moi en même temps. Raconter des histoires, des sensations, des émotions, des sentiments. Raconter l’envie de nature, de paysages, de jardins désordonnés, de forêts profondes, de chemins énigmatiques. Raconter l’envie d’humains, d’étreintes, d’attentions et de regards. Raconter la rencontre de tout ça, les plaisirs et les déceptions. Comme une grande histoire en cours. Une histoire d’aventure dessinée où les formes et les couleurs explosent sous vos yeux.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2024
    • Yōkai

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Makiko-Furuichi-Yokai-PHAKT.jpg
      Visuel de l'exposition Yōkai de l'artiste Makiko Furuichi
    • 12.01.24 → 09.03.24
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Makiko Furuichi

      Volontiers nourrie des réminiscences de son enfance japonaise, Makiko Furuichi développe un univers foisonnant où espèces vivantes, divinités et esprits divers cohabitent. Ses sujets, issus d’un monde peuplé de créatures mi-humaines mi-animales, sont les personnages flamboyants symbolisant à la fois l’inexplicable et l’invisible du monde.

       

      Née en 1987 à Kanazawa au Japon, Makiko Furuichi vit et travaille en France. Peintre, son médium de prédilection est l’aquarelle. Cette technique lui permet de développer des formes vaporeuses représentant des êtres issus de son imaginaire. En 2018, elle est lauréate du prix des Arts visuels de la Ville de Nantes. Elle a réalisé une exposition personnelle au Frac des Pays de la Loire, au Carré de Château-Gontier et participé aux nombreuses expositions.

       

      En 2019 elle a peint entièrement une chambre d’hôtel « Dream Jungle » dans le cadre du Voyage à Nantes. En 2021, elle fut la lauréate de la résidence Ackerman + Fontevraud et réalisa alors un plafond peint monumental visible jusqu’en 2023 dans les caves de la Maison de fines bulles Ackerman. En 2023 elle a été invitée pour exposer au musée national Marc-Chagall à Nice afin de fêter les 50 ans du musée.

       

      Pour le PHAKT, l’artiste-autrice propose une série de peintures monumentales, aux couleurs vives et aux motifs luxuriants, réalisées sur papiers, tissus ou directement sur le mur.

    • Galerie Pictura
    • 2024
    • Vincent Escalle

    • Non classé
    • 10.01.24 → 23.02.24
      Non classé
      Galerie Pictura
    • Vincent Escalle

    • EESAB → Site de Quimper
    • 2024
    • EXPOSITION DES DIPLOMÉ·ES EESAB 2023 DESIGN ET DESIGN GRAPHIQUE

    • Exposition
    • 23.12.23 → 06.01.24
      Exposition
      EESAB → Site de Quimper
    • Avec Céline Bargain, Quentin Delaunay, Maëlle Ledu, Nicolas Vallat, Adrien Bonboire, Sarah Fenrich, Alain Maréchal, Sophie Vela, Clémentine Bonneau, Lucie Gigan, Zoé Mathis, Amaïa Brunet, Jade Herbert, Mathis Nanteau, Yvan Cotten-Sapa, Camille Le Clere et Lucas Persyn.

      Cette exposition présente les travaux des diplômé·es 2023 du Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique des options Design et Communication mention Design graphique de l’EESAB.

      Le site de Brest et son option Design mention Design en Transition propose un cadre de travail spécifique (outils méthodologiques, contextes de travail, partenaires, approche entrepreneuriale…) favorisant un design au service des crises sociales, économiques et environnementales actuelles. Cette année les étudiant·es ont déroulé leur recherche en immersion sur divers territoires allant du Finistère à la Nouvelle Calédonie et ont exploré des thématiques telles que la fusion du verre à l’énergie solaire, la dynamisation de l’eau, la disparition des bars de village, les monnaies locales ou la place d’une designer au sein d’une communautés Emmaüs

      À travers son orientation pédagogique autour de la sociabilité, l’option Design de l’EESAB-site de Rennes articule les enjeux sociétaux au design contemporain dans une perspective critique. En 2023, les étudiant·es de l’option Design se sont saisis d’un vaste ensemble de problématiques, de l’invention de nouvelles pratiques de sport collectif aux vêtements de sport féminin, en passant par la scénographie de concert ou la manière de transmettre des objets en héritage.

      Les diplômé·es de l’option Communication mention Design graphique du site de Rennes ont quant à elles·eux choisi d’explorer, entre autres, l’écriture inclusive, un procédé d’impression à base d’encre végétale, la création d’outils visuels de sensibilisation à la maladie d’Alzheimer, la typographie multiscript ou encore la création d’une identité graphique du sport. Les travaux présentés dans cette exposition mêlent ainsi éditions imprimées et numériques, caractères typographiques, installations, images et illustrations.

       

      Informations pratiques : 
      Quartier général de l’EESAB-site de Quimper | 22 décembre 2023–6 janvier 2024
      Du mercredi au samedi : 14h-19h | Gratuit, entrée libre
    • Le virage
    • 2024
    • Emission spéciale – Thomas God

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/instagood1--scaled.jpg
    • 15.12.23 → 06.01.24
      Exposition
      Le virage
    • Emission spéciale, une exposition de Thomas God, une restitution du travail réalisé dans le cadre de l’aide aux jeunes plasticien.ne.s breton.ne.s – recherche et création de la Région Bretagne. 
      Un événement du Virage avec le soutien de la Région Bretagne, LABalade association, la ville de Quimper et le département du Finistère et en partenariat avec l’EESAB site de Quimper et la galerie Artem.

      Thomas God est né en 1995 à Saint-Brieuc, il est diplômé de l’EESAB-site de Brest en 2018. Il vit et travaille à Douarnenez où il co-dirige Bellevue artist-run space depuis 2018

      “Par mes actions je détourne des objets ou joue avec leurs fonctions premières, leurs propriétés physiques. Je cherche à opérer un décalage, un pas de côté. La transformation est légère. Il y a une économie du geste.
      Ces objets sont empruntés au domestique, au quotidien, au ménager, à l’hygiène, à la fête. Ce sont des serviettes éponges, des bouchons d’oreille, du liquide vaisselle, des gobelets, des perruques… C’est une gamme de matériaux en perpétuelle expansion. Ces éléments côtoient des matériaux de confection classiques tels que la résine, la peinture, les clous, le bois…
      Ces deux gammes de matériaux sont associées, liées, modifiées par des interventions simples : soustraction ou ajout de matière, empâtement, recouvrement, collage, hybridation.
      Les pièces ainsi créées viennent interroger les questions de corps, de trace, de sale, de propre, de souillure.
      Elles sont à la fois attirantes et repoussantes.”

    • Archives de la critique d’art
    • 2024
    • CRITIQUE D’ART N°61 : actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain

    • Publication
    • 14.12.23 → 30.06.24
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Revue imprimée – 200 pages – Bilingue (FR/EN)
      /
      Revue en ligne
      8 029 notices bibliographiques et 4 361 notes de lecture en ligne sur journals.openedition.org/critiquedart

      Au sommaire
      L’art face à la double question écologique et technologique | Le tournant computationnel de l’histoire de l’art | Les usages du paysage | L’art coréen contemporain | “Punk studies” et culture visuelle | Art, musique et culture de masse | Entretien avec Julia Bryan-Wilson | Les artistes de l’Est-congolais face aux urgences socio-environnementales causées par les extractions | L’art juif et la critique | L’archive, le corps et le hasard dans le travail de Dayanita Singh

      Portrait
      Lucy R. Lippard

      Autrices et auteurs au sommaire
      Julia Bryan-Wilson | Jill Gasparina | Alexandre Gefen | Emmanuel Guy | Jana Johanna Haeckel | Tom Holert | Marynet J. | Bona Park | Marine Schütz | Maria Stavrinaki | Roberto Tejada | Avishag Zafrani | David Zerbib

       

      ISBN 978-2-9506293-3-3
      20 €
      l’unité – Vente au numéro ici
      36 € l’abonnement individuel (France) couplant revue imprimée + revue électronique
      Voir le détail des tarifs ici
      Abonnements et achats sur simple demande à aca-editions@univ-rennes2.fr

    • Galerie Raymond Hains
    • 2023
    • Mardi 12 décembre 2023
      Conférence “Le festival Setu, résidences de création et performances” proposée par Morgane Besnard, co-fondatrice et membre active de l’association Setu.
      
      
      Lors de cette conférence, Morgane Besnard viendra partager son expérience d’organisation et de programmation au sein du festival Setu, festival annuel de performances depuis 2016 à Elliant (29).
      
      
      Rendez-vous à 12h15 dans l’auditorium de l’école des Beaux Arts
      Entrée libre dans la limite des places disponibles

    • Conférence
    • 12.12.23 → 12.12.23
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Le virage
    • 2023
    • déballage – Guillaume Le Clouërec

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/xpo_insta-scaled.jpg
    • 01.12.23 → 09.12.23
      Exposition
      Le virage
    • déballage, une exposition de Guillaume Le Clouërec, une restitution du travail réalisé dans le cadre de l’aide aux jeunes plasticien.ne.s breton.ne.s – recherche et création de la Région Bretagne. 
      Un événement du Virage avec le soutien de la Région Bretagne, la ville de Quimper et le département du Finistère et en partenariat avec l’EESAB site de Quimper et la galerie Artem.


      Guillaume a des objets en tête.
      Guillaume développe un travail artistique entre sculpture-objet-design/jeu-détournement-dérapage où il laisse son état d’esprit facétieux fabriquer les objets de sa (ou d’une ?) réalité désirée, réalité où l’on sourit souvent.
      Une chaise d’écolier.ère devient une méridienne ou une chaise haute de sauveteur.euse en mer, un banc jaune clair a l’air rebondissant, un radiateur électrique en bois diffuse mystérieusement de la musique et se nomme Chauffeur de salle, un chevalet s’affaisse comme si lui-même était un personnage de cartoon, fatigué d’avance de la tâche à accomplir, une enseigne en forme de quartier de mandarine – un bonbon ? ne nous indique pas grand chose.
      En jouant avec la fonction de ces objets et mobiliers, en utilisant et ou détournant leurs formes, Guillaume leur donne une nouvelle possibilité d’évoluer et ces objets-œuvres-formes-sculptures semblent s’animer. « Elles et ils » sont des personnages, iels exagèrent, iels sont illogiques et drôles.
      Guillaume utilise bois, plâtre, polystyrène, silicone, métal, peinture, … pour fabriquer ses formes. Ces matériaux sont autant utilisés pour fabriquer des moules, des contre-moules, des prototypes que les objets finals, installés et présentés.
      Dans ses dernières recherches et réalisations pour Marmelade (série), 2022, Guillaume Le Clouërec a tenté de s’emparer d’un nouveau médium la résine, échec, réussite ou digression, les trois, on ne sait pas ? En tous cas, les oeuvres présentées dans l’exposition Pour la vue 2ème édition à Bellevue à Douarnenez sont en plâtre, légèrement teintées, moules, conte-moules, sculptures, on ne sait pas non plus, mais ce que l’on sait, c’est que les formes en résine n’y sont pas montrées.
      Guillaume a envie de continuer à travailler la résine et aimerait manipuler de nouveaux matériaux comme le verre et la céramique qui nécessitent des savoir-faire et un apprentissage technique.
      Pour déballage ce qui est dévoilé ce sont de nouvelles formes/objets. Entre l’unboxing de nouveautés et le déshabillage ou l’habillage de ses œuvres, Guillaume nous déballe ce qu’il projette dans sa tête avec de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux.
      Une bouée de pare-battage trouvée sur le port devient un banc et change du caoutchouc au pin brut, une petite table revêt une tenue en latex jaune pale qui se clipse avec des boutons-pression fluos, des jardinières -pots de fleur- sont de simples formes débarrassées de leur fonction, avec une amie, on les regarde par la fenêtre de l’atelier céramique et elle me dit : c’est canon !
      -l’unboxing génère une projection de possession et constitue un substitut à court terme en attendant l’acquisition du produit. Les vidéos d’unboxing connaissent d’ailleurs un pic de visionnages dans les mois précédents noël.-
      Guillaume a des objets en tête et à présent nous aussi.


      Guillaume est né en 1993 à Ploemeur, il est diplômé de l’EESAB -site de Quimper- en 2018.
      Il vit et travaille à Douarnenez où il co-dirige @bellevue_artistrunspace depuis 2018.

      “Dans mon travail de sculpture et d’installation je m’amuse à détourner et à décaler des éléments du quotidien. Il y a quelque chose de l’ordre du domestique, voire du décoratif. Cet intérêt pour les objets vient de mon affection pour le design et la confection. Les formes qui en découlent ont cette caractéristique de rappeler l’usage d’objet tout en s’en éloignant. C’est une manière de laisser aux objets le choix de ce qu’ils veulent raconter. C’est allongé chez moi la plupart du temps que me viennent mes idées. Le temps que je consacre à la flânerie, à la rêverie ainsi qu’à la contemplation de mon environnement est très précieux. Cette étape me permet d’observer mais également de créer une complicité avec les formes qui m’entourent ou de convoquer celles de mon enfance. Le souhait d’éveiller les souvenirs d’une époque d’insouciance et de distraction est un questionnement au cœur de mon travail. C’est par l’utilisation de sentiments universels que s’opère une proximité entre l’intimité du spectateur et les pièces présentées. Je porte un regard humoristique et tendre sur la sculpture; le chien comme un compagnon, libre et joueur, le ballon de foot qui évoque le jeu mais également les bêtises et accidents, réminiscence de lecture de bandes dessinées. La chambre d’enfant ou encore la chaise d’écolier ont été repensé pour mettre en avant une attitude liée à l’oisiveté ou à une sage paresse.”
    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Trois-quarts d’oeuvres Amélie Labourdette, KÓSMOS

    • Rencontre
    • 01.12.23 → 01.12.23
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition “KÓSMOS”.

      > Gratuit, ouvert à tous

    • Archives de la critique d’art
    • 2023
    • Entre Doha et Ithaca, où est l’abstraction arabe ? Rencontre publique avec Marjolaine Lévy, critique d’art et commissaire d’expositions

    • Conférence
    • 29.11.23 → 29.11.23
      Conférence
      Archives de la critique d’art
    • Mercredi 29 novembre 2023
      14H
      Archives de la critique d’art
      4 allée Marie Berhaut – Bâtiment B – 2e étage
      35000 Rennes
      Entrée libre

      Discussion introduite par Sylvie Mokhtari, rédactrice en chef de CRITIQUE D’ART

       

      Lauréate de TRAVERSES, dispositif de soutien associant l’Institut français, en collaboration avec le ministère de la Culture – Direction générale de la création artistique et les Archives de la critique d’art dans le but de promouvoir l’activité critique et théorique française, Marjolaine Lévy est partie en 2022 à la rencontre de l’abstraction contemporaine du monde arabe, associant trois destinations qui en ont fait leur actualité artistique : le Mathaf [Arab Museum of Modern Art] à Doha (Qatar), le centre d’art contemporain belge Wiels mettant à l’honneur les œuvres de l’artiste libanaise Huguette Caland dans un accrochage monographique d’envergure, ainsi que le Herbert F. Johnson Museum à Ithaca (USA), quatrième station de l’exposition itinérante Taking Shape: Abstraction from the Arab World, 1950s-1980s. Son état des lieux montre les difficultés curatoriales et théoriques de se saisir d’un phénomène esthétique qui fait voler en éclat les grilles de lecture occidentales. Alliant déceptions et découvertes, Marjolaine Lévy dévoile toute la richesse de plusieurs mondes et générations artistiques qui déplacent autant la question de la tradition du nouveau qu’ils attirent le regard sur la place des artistes femmes. Une vaste matière qui souligne la nécessité d’écrits futurs.

       

      Cet événement est proposé par les Archives de la critique d’art avec le soutien de l’Institut français.

       

        

    • La Gare, Centre d’art et de design
    • 2024
    • Ballooon

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_BALLOOON_WEB.jpg
      Affiche de l'installation Ballooon de Florence Doléac à La Gare
    • 23.11.23 → 14.02.24
      Exposition
      La Gare, Centre d’art et de design
    • Florence Doléac

      Installation de Florence Doléac
      23.11.23 → 14.02.24
      à La Gare, Centre d’art et de design

      «Ballooon» est une installation imaginée par la plasticienne Florence Doléac. Ce salon gonflable est composé de balles multicolores aux dimensions variables, amoncelées dans des filets de pêche, formant un paysage singulier. Cette sculpture s’anime et évolue en fonction des mouvements. Corporelle et sensible, cette installation vous propose de vous plonger, vous enfoncer, grimper ou encore de vous lover en vous invitant à chercher entre ces reliefs, une position idéale. Des filets de pêche retiennent des balles multicolores sur des tapis.

      Chacun·e est invité·e à venir rechercher dans ces reliefs, une position de détente. L’ensemble évoque un paysage étonnant, composé de corps absorbés, immobilisés ou actifs dans des postures dynamiques. C’est justement dans cet espace interstitiel, dans lequel le design dialogue avec l’art et où ses modalités de présentation et de production oscillent entre plusieurs dispositifs, que nous présentons le travail de Florence Doléac à La Gare.

       

      Matériaux : filets de pêche, balles gonflables, tapis
      En partenariat avec MAIF Social Club, Paris.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Renc’art Amélie Labourdette, KÓSMOS

    • Rencontre
    • 18.11.23 → 18.11.23
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Visite accompagnée par la responsable de l’artothèque le samedi 18 novembre à 17h.

      > Gratuit, ouvert à tous.

       

    • Le Carré d’Art
    • 2024
    • Les dahlias – Photographies de Nolwenn Brod

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/050_Les-Dahlias_Enoch-e1693568810222.jpg
    • 18.11.23 → 27.01.24
      Exposition
      Le Carré d’Art
    • « J’observais les habitants circuler dans le maigre carré du centre bourg ou au sortir des supermarchés. Avec une poignée de commerces et de restaurants, le PMU gagnait le trophée de la fréquentation.
      J’ai rencontré exclusivement des femmes dans cette ville qui pourrait s’apparenter à une ville dortoir.
      La plupart vivaient seules avec leurs enfants. Certaines d’entre elles avaient vécu la mort de leur compagnon ou la violence conjugale. Cette violence subie se traduira parfois dans les corps en tension, la torsion des arbres, l’entrelacement des brindilles gelées, le vent dans les feuillages, autant d’états émotionnels que de saisons passagères. J’ai recherché la rondeur de l’être, cette concentration de la vie en son centre, jamais dispersée mais qui peut se déformer.
      A vouloir étreindre le réel ou l’effleurer au moyen de la photographie, l’ambiguïté des situations, l’ambivalence des sentiments, la tendresse et la volupté s’introduisaient progressivement dans et entre les êtres. »
      Nolwenn Brod

      __________________________________
      Une résidence et une édition
      Cette exposition a été réalisée dans le cadre d’une résidence de création entamée en 2021 sur le territoire de Chartres de Bretagne.
      Elle s’accompagne de la parution d’une monographie (avec un texte de Marcelline Delbecq) publiée aux éditions Sur la Crête.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2023
    • Lewis Bush, Counter-Power

    • Exposition
    • 17.11.23 → 22.12.23
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Lewis Bush

       

       

      Counter-Power

      Lewis Bush

       

      Commissariat : Bruno Elisabeth

      Galerie Art & Essai

      17 novembre – 22 décembre 2023

       

      « le pouvoir en Occident, c’est ce qui se montre le plus, donc ce qui se cache le mieux » *

       

      La pratique photographique de Lewis Bush (né à Londres en 1988) examine les différentes formes de pouvoir actuellement en vigueur dans le monde. Au cours de la dernière décennie, il a élaboré une série de projets de longue haleine, fruits de recherches approfondies, chacun d’entre eux se concentrant sur une forme spécifique de pouvoir. Ces projets vont de l’examen du pouvoir dur des organisations de sécurité opaques au pouvoir plus abstrait, consistant à remodeler et à manipuler la mémoire collective.

      L’exposition Counter-Power (Contre-pouvoir) rassemble trois de ces projets, axés sur le développement immobilier, la collecte de renseignements et l’exploration spatiale. Bien que chacun de ces projets soit destiné à être considéré individuellement, comme une œuvre autonome, ils doivent également être perçus comme étant fortement interconnectés. Les promoteurs immobiliers de Metropole utilisent des techniques de secret similaires à celles des agences de renseignement examinées dans Shadows of the State, organisations qui ont à leur tour rendu possible le transfert de technologies spatiales pendant la guerre froide, documenté dans Depravity’s Rainbow.

      Cette approche interconnectée reflète la conviction que ces différentes formes de pouvoir n’existent jamais de manière isolée, mais sont étroitement liées. Une forme de pouvoir contemporain n’est souvent possible que parce qu’elle est facilitée et soutenue par une autre. Par conséquent, pour parler d’un pouvoir spécifique, il faut prêter une attention particulière aux réseaux plus vastes dont il fait partie.

       

      *. Michel FOUCAULT, « Non au sexe roi » (entretien avec B.- H. Lévy), Le Nouvel Observateur, no 644, 12-21 mars 1977, pp. 92-130. Repris dans, Dits Ecrits, tome III texte n°200. En ligne, http://1libertaire.free.fr/MFoucault225.html (dernière consultation le 3/11/2023)

       

    • Les ailes de Caïus
    • 2024
    • Promise Land. Gregory Eddi Jones

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Betterland-e1697802034288.jpg
    • 16.11.23 → 09.02.24
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Pour cette exposition, Les ailes de Caïus vous présente le travail post-photographique de l’artiste étasunien Gregory Eddi Jones. Pour cette édition, l’association s’associe au festival GLAZ dans le cadre des Rencontres Internationales de la Photographie.

      I sat upon the shore
      Fishing, with the arid plain behind me
      Shall, I at least set my hands in order?

      T.S. Eliot, The Waste Land, 1922

      Le poète T.S. Eliot publie en 1922 The Waste Land, un poème en vers qui marque la littérature moderne. Ce poème inspire Gregory Eddi Jones, qui réalise un siècle plus tard, sa série Promise Land. L’artiste choisit de glaner sur Internet des images (publicités, articles de journaux…) afin d’illustrer les scènes du poète. Vient ensuite une phase expérimentale où il triture les images qu’il s’est appropriées (par retouche numérique puis par ajouts d’eau aux encres une fois tirées sur papier). Enfin, l’artiste compose un morceau de musique visuel, une symphonie d’images distordues comme les notes d’une fanfare jouant en extérieur dans une rue bruyante.

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Gregory Eddi Jones est un artiste post-photographique qui explore les méthodes d’appropriation et de ré-écriture comme moyen de créer des ponts entre les conditions, culturelles et technologiques, passées et présentes. Il a exposé et publié ses travaux à l’international, et sa dernière monographie, Promise Land, a été publiée par SPBH Editions en 2021.

      Site internet : gregoryeddijones.com

    • Espace d’apparence
    • 2023
    • Marion Bonjour, Frictions côtières

    • Lecture
    • 14.11.23 → 14.11.23
      Lecture
      Espace d’apparence
    • FRICTIONS CÔTIÈRES

      Rencontre autour du projet éditorial de Marion Bonjour

      mar. 14 nov. 2023 , 18:00 – 20:00

      Avec :
      Marion Bonjour, graphiste autrice
      Eugénie Cazaux, chercheuse géographe au Laboratoire LEGT (Littoral, Environnement, Géomatique, Télédétection) de Brest
      Loup Ballais et Julia Crinon, auteur.trice.s de science-fiction

      En présence des co-auteur.trice.s, la graphiste Marion Bonjour nous présentera son édition d’artiste Frictions côtières. L’artiste y développe un univers singulier qui mixe esthétique, poésie, engagement militant et anticipation. Livre à plat ou affiche à lire, Frictions côtières nous parle des goémonières, du remembrement, de la hausse de la mer et des loyers en Bretagne, ou encore de l’assèchement des terres, des sujets spécifiques au territoire rural et côtier de la région des Abers.

      Eugénie Cazaux rendra compte de sa thèse intitulée : La prise en compte des risques côtiers par les marchés fonciers et immobiliers du littoral français métropolitain : ambivalence de la mer et tentatives de régulation publique du “désir de rivage” à l’aube du changement climatique, effectuée au sein du LETG Brest.

      Loup Balais et Julia Crinon réaliseront une lecture des textes d’anticipation écolo-anarchistes qu’il.elle.s ont imaginé.e.s pour Frictions côtières, à savoir respectivement Asec et Submergée.

      Le projet de recherche “Frictions côtières” a été mené avec la participation de La Maison des Abers – Ty an Aberioù. Il a été accompagné par l’association Espace d’apparence dans le cadre du dispositif d’Aide aux artistes plasticien.ne.s en Bretagne avec le soutien du Conseil régional de Bretagne.

    • Espace d’apparence
    • 2023
    • Rendez-vous “Escale #4 — Océanopolis”

    • Rencontre
    • 04.11.23 → 04.11.23
      Rencontre
      Espace d’apparence
    • Marion Bonjour, Elouan Cousin, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul, Marianne Rousseau

      Une après-midi spéciale pour rencontrer les artistes, mais aussi pour écouter les propos de Yan Marchand, docteur en philosophie, et Maël JézequeL, doctorant en sociolinguistique au CRBC – UBO (Université de Bretagne Occidentale), deux invités avec lesquels les artistes ont eu l’occasion d’échanger lors de leurs investigations.

      SAMEDI 4 NOVEMBRE DE 14H A 18H

      En continu, les artistes seront présent.e.s pour parler de leurs œuvres et répondre aux questions du public.

      • 14h : Présentation de l’exposition
      • 14h30 : Petite philosophie de la mer avec Yan Marchand, docteur en philosophie. “La mer : du mythe à la philosophie
      • 15h : mini-conférence de Maël Jezequel, doctorant en sociolinguistique au CRBC-UBO : Variations linguistiques en zone Manche-Atlantique”
      • 15h30 : Présentation de l’exposition
      • 16h : mini-conférence de Maël Jezequel, doctorant en sociolinguistique au CRBC-UBO : “Variations linguistiques en zone Manche-Atlantique
      • 16h30 : Petite philosophie de la mer avec Yan Marchand, docteur en philosophie. “La mer : une chose tellement difficile à définir”
      • 17h : Visite guidée de l’exposition

      PARTENAIRES ET SOUTIENS : Espace d’Apparence est soutenue par le Ministère de la culture-DRAC Bretagne, le Conseil régional de Bretagne, le Conseil départemental du Finistère, la Métropole de Brest, la commune de Saint-Pabu. Pour leur accompagnement et leur accueil, elle remercie les équipes de Passerelle Centre d’art contemporain et de la Maison des Abers -Ti an Aberioù. Le projet « Frictions côtières » de Marion Bonjour a été rendu possible par l’« Aide aux jeunes artistes plasticien.ne.s en Bretagne » du Conseil régional de Bretagne.

    • GALERIE DU DOURVEN
    • 2023
    • Les conjugaisons du rivage, Gabrielle Herveet

    • Exposition
    • 21.10.23 → 19.11.23
      Exposition
      GALERIE DU DOURVEN
    • Gabrielle Herveet s’intéresse à la mécanique du paysage. Elle pense le paysage en durées et en mouvements. Au Dourven, elle s’est aussi interrogée sur les différents temps présents dans les éléments naturels qui constituent le parc et son rivage. Elle y a cherché des répétitions, des ensembles, des logiques, ce qui sculpte et ce qui délite. Grâce à un filtre mathématique apposé sur la perception de l’espace, elle fait émerger ces éléments dans des sculptures, des dessins et des photographies.

      « J’ai envisagé la Galerie du Dourven comme un espace où les choses sont empruntées au paysage environnant, que ce soit les formes que j’emploie ou les matériaux que j’utilise. Un espace réceptacle, de pensées, de rêveries, de projections, comme une promenade dans un lieu qui réduit, contient et expose de grandes étendues et une multitude de temporalités. » Gabrielle Herveet

      Cette exposition est réalisée dans le cadre du dispositif “Contre vents et marées”, avec le soutien de la Région Bretagne.

    • Espace d’apparence
    • 2023
    • Escale #4 — Océanopolis

    • Exposition
    • 21.10.23 → 05.11.23
      Exposition
      Espace d’apparence
    • Marion Bonjour, Elouan Cousin, Alix Lebaudy, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul, Marianne Rousseau

      Depuis 2021, l’association Espace d’Apparence, à travers le programme De la nature, accompagne les artistes dans une réflexion sur la nature qui s’appuie sur l’exploration des territoires et le dialogue avec des expert.e.s, des scientifiques et des habitant.e.s.
      A l’occasion de la troisième édition de son Festival Les Art’Pulseurs de l’Océan, Océanopolis invite Espace d’apparence à exposer les projets d’artistes ayant participé à cette expérience.


      Escale #4 — Océanopolis présente les œuvres de sept artistes qui se sont rencontré.e.s lors d’expéditions en Métropole brestoise et autour de l’Aber Benoît. Des sites caractérisés par la présence forte du littoral et l’entrecroisement des espaces maritimes, terrestres et urbains.

      La rade de Brest et son évolution, les anciennes pêcheries, les goémoniers et leurs outils, les métamorphoses de l’eau et les résurgences d’eau douce en milieu salin, les rochers sur l’estran et leurs noms bretons, les plantes et les fleurs du littoral, les sirènes et les légendes bretonnes, le développement urbain en zones côtières et ses enjeux à l’aube du changement climatique, sont autant des terrains de recherches que des sujets d’inspiration.

      Divagations poétiques, investigations scientifiques et anticipation du futur s’expriment à travers des installations, sculptures, vidéos, photographies, peintures, dessins, textes et sérigraphies.

      RENDEZ-VOUS — ESCALE #4

      Samedi 4 novembre de 14h à 18h, le public pourra rencontrer les artistes et assister aux interventions du philosophe Yan Marchand et du géolinguiste Maël Jezequel.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2023
    • Johanna Rocard, Les enfant·es du compost

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel_com_les_enfantes_du_compost-scaled.jpg
    • 20.10.23 → 01.12.23
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Johanna Rocard s’intéresse particulièrement aux rituels anciens et contemporains et à la question de l’esprit de groupe. Ces expériences et savoirs croisés permettent aujourd’hui à l’artiste performeuse de mettre en œuvre une pratique protéiforme structurée par une recherche action non hiérarchisée sur la notion de collectif, et plus particulièrement sur les gestes et rituels de conjuration du mauvais sort qui lient les groupes humains en temps de crises.

      Prenant la suite de son projet Le Quinzième jour sur les paysages post-apocalyptiques, Johanna Rocard ouvre un nouveau chapitre intitulé Les enfant·es du compost dans le cadre de sa résidence à L’aparté. Dans un entrelacement organique des écrits de la biologiste philosophe Donna Haraway et des « Guérillères » de Monique Wittig, l’artiste performeuse interroge les capacités de vie de l’espèce humaine, au regard des crises qui la traversent.

      Est donné à voir l’envers d’un décor, celui d’une quête constante d’alternatives aux ténèbres du monde, où se rencontrent nail art, tuning, compostage et écoféminisme. À l’abri dans la caverne, l’artiste a invité en amont des femmes de l’EHPAD de Montfort, des allié.es et personnes minorisées de tout âge à co-écrire un guide de « sous-vie » féministe, c’est-à-dire un ensemble d’outils de soins et d’astuces pour une résistance souterraine où le préfixe « sur » n’a plus lieu d’être.

      À l’occasion de l’ouverture de l’exposition Les enfant·es du compost, Johanna Rocard présentera Bombe Humaine, une collaboration inter-espèces sous forme de performance participative.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2024
    • Hors-d’oeuvre

    • Exposition
    • 15.10.23 → 24.02.24
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Antoine Duchenet, Emmanuel Madec, Pauline Rima, Mickaël Soutif

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Amélie Labourdette – KÓSMOS

    • Exposition
    • 14.10.23 → 09.12.23
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Tout ce que nous connaissons de l’Univers, du Cosmos semble procéder du Bing bang, en être “son écho”, dont le son fossile est encore audible dans l’univers. Chez les philosophes grecs le terme KÓSMOS signifie “le monde ordonné”, l’organisation du monde terrestre et céleste. Cette constellation d’images photographiques tente de rendre compte de la relation de l’humain à la biosphère terrestre, au Cosmos, dans le désert américain, ainsi KÓSMOS ne cherche pas simplement à reproduire extérieurement l’image du monde, mais cherche à saisir l’étrangeté primordiale de notre environnement terrestre perçu comme un monde crypté. 

    • 40mcube
    • 2023
    • Stanislas Paruzel, Non Complete Story

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/03_40mcube_stanisals_paruzel_visuel_portrait_web.jpg
    • 14.10.23 → 23.12.23
      Exposition
      40mcube
    • Pour sa première exposition monographique, Stanislas Paruzel présente les trois premiers films d’une série consacrée à Tristan & Iseult.

      Stanislas Paruzel réalise des films qui mêlent différents modes de réalisation. Entre tournages avec direction d’acteurs et d’actrices, animation et incrustations, ils assument une dimension onirique et irréelle.

      Pour son exposition à 40mcube, Non Complete Story, il présente les trois premiers films d’une série qu’il poursuivra ensuite. Sans pour autant en respecter l’ordre et la chronologie, chaque épisode est une interprétation d’un chapitre du texte de Tristan & Iseult, à partir des versions en français moderne de Joseph Bédier et de René Louis. L’un d’entre eux, réalisé lors de la formation GENERATOR que l’artiste a suivie en 2021-2022, est ainsi consacré au chapitre 15, Marc juché dans le grand pin.

      Dans une scénographie qui intègre ces vidéos projetées ou présentées sur écran, Stanislas Paruzel associe des sculptures qui sont également des éléments de décors, ou des œuvres produites après la réalisation de ses films, qui en évoquent et en prolongent l’univers singulier.

      Tout en laissant percevoir une fascination quasi enfantine pour l’époque et l’esthétique du Moyen Âge, ce classique de l’amour apparait sous un angle contemporain et critique.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2023
    • 25èmes Rencontres Photographiques : Quand les nuages se taisent

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Carton-visuel-WEB-petit.jpg
    • 14.10.23 → 10.12.23
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Damien Rouxel, Léonie Pondevie, Mathias Benguigui, Agathe Kalfas, VOST Collectif, Eric Courtet, Emmanuel Madec, Ilanit Illouz, Amélie Labourdette, Fonds photographique du Lieu

      VERNISSAGE LE VENDREDI 13 OCTOBRE – 18h30 > LE LIEU DE LA PHOTOGRAPHIE

       

      Quand les nuages se taisent raconte des histoires, évoque l’écho du Big Bang qui témoigne du lien profond et abscons liant l’humain au cosmos. Il brûle sous le soleil du désert de Judée, où la mer morte s’évapore et creuse le sol pour en faire une métaphore de la mémoire révélée par le sel restant. Ce même sel qui se jette sur les récifs de l’île de Lesbos, marquée par la double mémoire d’un chant migratoire humain. Où la migration à venir face à une fin du monde, face à l’effondrement de l’humain, doit trouver des solutions, partir, coloniser, apprivoiser un plan b. Rester, regarder et contempler le ciel, les nuages qui passent et noter jour après jour l’évolution de ce temps humain, grain de sable face aux formes vacillantes de la météorologie. Rouler, regarder, appréhender, questionner, photographier cette ligne transversale, ce territoire breton en mutation. Une mutation globale relatée quotidiennement dans la presse, la réappropriation de ces informations en transformant l’image afin d’adoucir sa réception personnelle… Et enfin, l’histoire de soi, d’un soi en construction, en confrontation, en réaction, une histoire personnelle mêlant des mondes divergents pour ériger un théâtre de création.

      Cette nouvelle édition s’abreuve de récits allégoriques issus d’expériences collectives ou individuelles. Parallèlement au tohu-bohu inhérent et enveloppant, ces 25èmes Rencontres Photographiques proposent une accalmie et seront ponctuées d’évènements, apartés qui permettront de s’immerger dans les narrations au-delà de l’image.

      Émilie Teulon
      Commissaire des expositions pour les 25e Rencontres Photographiques
      Directrice artistique et responsable de la pédagogie, Le Lieu

       


       

      Le Lieu de la Photographie 
      Damien Rouxel, “Qu’est-ce qu’on va dire de nous ?”
      Léonie Pondevie, Un point bleu pâle

      Galerie du Faouëdic 
      Mathias Benguigui & Agathe Kalfas, Les Chants de l’Asphodèle
      VOST Collectif, Météores
      Eric Courtet, à-côtés

      Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne
      Emmanuel Madec, Où vont les images ?

      Médiathèque François Mitterrand
      Fonds photographique du Lieu, On a confié nos souvenirs

      Théâtre de Lorient – Salle Marie Dorval
      Fonds photographique du Lieu, On a confié nos souvenirs

      Centres médico-sociaux de Lorient
      Fonds photographique du Lieu, On a confié nos souvenirs

      Galerie La Rotonde
      Ilanit Illouz, Les dolines

      Galerie Pierre Tal Coat
      Amélie Labourdette, KÓSMOS

    • Galerie du Faouëdic
    • 2023
    • La Galerie du Faouëdic accueille les 25e Rencontres Photographiques

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Mathias-Benguigui-et-Agathe-Kalfas-Les-chants-de-lAsphodele.jpg
    • 14.10.23 → 10.12.23
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Mathias Benguigui & Agathe Kalfas, Éric Courtet, VOST Collectif

      Aux côtés de la galerie Le Lieu, organisatrice de cette 25ème édition des Rencontres Photographiques, la Galerie du Faouëdic accueille trois expositions ; parmi les artistes invités, le VOST Collectif, Éric Courtet, Mathias Benguigui & Agathe Kalfas. Cette nouvelle édition s’abreuve d’histoires et de rencontres humaines, de récits allégoriques, dans une époque bousculée, métamorphosée et altérée par les nouvelles réalités d’une société en pleine mutation.

      ♦ Mathias Benguigui & Agathe Kalfas, Les Chants de l’Asphodèle
      En 2015, Lesbos est devenue le foyer du plus grand mouvement de population en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. C’est par ce point de départ qu’Agathe Kalfas et Mathias Benguigui réalisent, entre 2016 et 2020, Les Chants de l’Asphodèle, un travail à quatre mains mêlant textes et images, qui s’attache à porter un regard nouveau sur ce territoire ultra médiatisé. Au gré de leurs séjours, les événements sur l’île s’enchaînent et les tensions montent : l’attente des réfugiés est interminable, les difficultés économiques et le sentiment d’abandon s’installent dans la population grecque. Mathias et Agathe scrutent les traces laissées dans le paysage, rencontrent ces populations, collectent des récits…
      Naviguant aux frontières du documentaire et de la fiction, ce travail au long cours invite à une autre lecture des problématiques contemporaines de Lesbos, en faisant dialoguer traces du passé, mythologie et mémoire collective de la migration.
      www.akwhispers.com
      www.mathiasbenguigui.com


      ♦ VOST Collectif, Météores

      Météores est une installation visuelle qui aborde les thèmes de l’effondrement et de la *collapsologie, des métamorphoses et des altérations de notre époque, une fin d’un monde qui se transforme en un nouveau ; le chapitre II d’une trilogie d’expositions mettant en lumière des problématiques sociétales.
      Deux sources visuelles cohabitent et se répondent : des images produites et mises à disposition par les membres du collectif, et d’autres puisées dans la masse des images dites d’archive, disponibles en open source et libres de droit. Le lieu d’exposition devient alors un espace archéologique, où ces vestiges entrent en résistance, dans leur forme et leur symbolique.
      De l’infiniment petit jusqu’au cosmos, les images communiquent entre elles et murmurent la fragilité de notre monde, attendant peut-être une renaissance.

      *La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire qui envisage les risques, causes et conséquences d’un effondrement de la civilisation industrielle.
      www.vostcollectif.com


      ♦ Éric Courtet, à-côtés

      S’aventurant en centre Bretagne, à la rencontre de ses habitants, Éric Courtet dresse un état des lieux de ce territoire touché par l’exode et la désertification ; vitrines vacantes, stores baissés, façades à l’abandon… les témoignages d’une disparition progressive des services publics et de lieux qui ne jouent plus leurs rôles de lien social.
      Il y croise des existences complexes, traversées de silence, d’attente et d’espoirs. Si certains de ces habitants résistent à travers des projets alternatifs (la permaculture, la méditation ou la vie en collectif), d’autres font le choix de la résignation, du repli ou du départ. La question d’un autre modèle de société se pose alors, entre l’urbanisation résultant d’une économique libérale et de consommation, et une option plus responsable…
      https://ericcourtetlo.wixsite.com/eric-site

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2023
    • Exposition “où vont les images” d’Emmanuel Madec

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/64-MAIN-PAPILLON-Couleur-.jpg
      Où vont les images ? Emmanuel Madec
    • 14.10.23 → 10.12.23
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • EMMANUEL MADEC

      Papillons – Où vont les images ?

      Le projet “Papillons” constitue une réflexion artistique sur les images quotidiennes qui nous entourent. Au cours de l’année 2016, Emmanuel Madec s’est plongé dans les photographies de presse d’un grand journal français. Chaque jour, il a soigneusement sélectionné une image marquée par sa violence. À l’aide de pliages habiles, il a métamorphosé ces images en kirigami, les faisant ainsi ressembler à des papillons qu’il a ensuite épinglés avec précaution dans des boîtes entomologiques, créant ainsi une collection d’histoire naturelle, accompagnée de leurs légendes originales. 

      “Papillons” représente un geste artistique qui témoigne d’une distanciation émotionnelle et critique vis-à-vis de ces images parfois insoutenables. En même temps, il suscite des questions sur leur rôle, leur signification et la part d’entre elles qui laissera une trace dans notre mémoire collective. 

      La photographie est souvent considérée comme une capture, un acte où le photographe devient un “chasseur d’images”, à l’instar d’un lépidoptérophile qui traque les papillons, comme le souligne W.G. Sebald. Les images, si elles sont jugées dignes, sont conservées avec soin, par exemple dans un album, de manière similaire à un spécimen dans un cabinet d’histoire naturelle. Les sciences naturelles ont toujours eu cette démarche de collecte, de conservation et d’étude pour acquérir connaissance et compréhension au fil des siècles. 

      L’idée préconçue courante liée à la photographie est que prendre une photo équivaut à la posséder (je “prends” une photo), puis à la conserver (la photographie devient une trace, une relique au service de la mémoire, bien que sa préservation, à la fois matérielle et immatérielle, puisse poser problème aux professionnels). Photographier implique également la collection (création d’albums et de séries). Lorsque nous prenons des photos, nous en ressortons parfois avec un butin et parfois des trophées. Ensuite, ce que nous faisons après avoir pris une photo, c’est la montrer, l’exhiber comme une preuve, une validation de notre existence et de nos expériences. 

      Cependant, un malentendu collectif persiste en ce qui concerne la nature mixte de l’image, qui n’est pas la réalité elle-même. Ce malentendu découle peut-être du fait que photographier et montrer ne reviennent finalement ni à posséder ni à comprendre. Ce que nous possédons réellement, c’est uniquement l’image, une surface inanimée, un objet de papier. Le sujet, quant à lui, a disparu de la réalité, du moins telle qu’il se présentait à l’origine. Seule sa lumière demeure dans l’image-objet, ainsi que le regard de son créateur. 

      Pour les 25e Rencontres Photographiques, Emmanuel Madec présente une version de son œuvre “Papillons” sous la forme d’une installation intitulée “Où vont les images?”.

       

      Vue de l’exposition “Où vont les images ?” d’Emmanuel Madec – galerie de l’EESAB-site de Lorient

       

      Biographie de l’artiste –

      Emmanuel Madec, né en 1978, est diplômé de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne et réside en Bretagne. Après avoir travaillé dans la production de films documentaires, il s’est consacré à la photographie de 2006 à fin 2016 en tant que directeur artistique de la Galerie Le Lieu et des Rencontres Photographiques à Lorient. Aujourd’hui, il anime des ateliers, donne des conférences et écrit des textes critiques. En tant qu’artiste, ses recherches s’inspirent souvent de sa propre expérience autobiographique, qu’il entremêle avec le réel et la fiction. Sa pratique polyvalente de l’image l’amène à utiliser tour à tour le document, l’archive et la photographie directe. Il explore notamment les notions de racines, de mémoire et de notre rapport aux images.  

      Pour en savoir plus sur le travail d’Emmanuel Madec, vous pouvez visiter son site web : https://emmanuelmadec.com/

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2023
    • Le Cargo Volant, Nous, {Lucien}, le monde

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LUCIEN-et-LE-CARGO-VOLANT.jpg
    • 14.10.23 → 22.12.23
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Morgane ADAWI Eva ARRAULT BABOUILLEC Klariz BAILLEUL Magali BALLET Anne BANNIER Odette BARBEROUSSE Joël BASTARD Fred BIDET Sabrina BIZIEN Céline BOISGERAULT Angélique BOISSIERE John BOWNO Bernard BRETONNIERE Marie-Clémence DAVID Jérôme DENIAUD Denise DESAUTELS Loé DESPRES François DILASSER Jean-Pascal DUBOST Chloé DUBSET Elize DUCANGE Tiphaine DUDA Boris DUMONT Bettina DUPONT Philippe DURAND-GERZAGUET ElisA Marie FÄRBER Pascal GENTIL Gaëlle HERAUT Brad HEVATHER Laurent HOUSSIN Pierre JACQUEMIN Jacques JOSSE Christophe LE DEVEHAT Teddy LOCQUARD Doog MCHELL Fabrice MABILLOT David MAISSE Estrella MAR Louise MARKISE Elice MENG Gwénola MORIZUR Véronique NEVEU Jérome PELLERIN-MONCLER Karine PIVETEAU Julie PONCET Clodine PORTE-PLUME Yves PRIE Lucien PRIGENT Han PSI Freddy RAPIN Pascal RENOUX Alexandre REQUINTEL Nathalie RIOU Valérie ROUZEAU Dorothy SHOES Adeline SPENGLER Sophie THOUVENIN VALDRADE Cécile VEILHAN Thomas VINAU Ilann VOGT Eloïse WARME Viktor ZYRYANOV

       

      Cher Lucien,
      C’est curieux, n’est-ce pas, de t’écrire, un jour d’automne 2023.
      T’écrire, pour te dire avec vive émotion, que nous avons accueilli les clés de cette incroyable demeure qui porte désormais ton nom. Venir ici pour y déposer notre cargaison d’Art quelques temps, dialoguer avec certaines de tes œuvres et s’interroger sur les liens qui nous font et les traces que nous laissons… Est-ce que l’on crée pour soi ou pour le reste du monde ? Est-ce que l’on a peur d’être oubliés ? {…}

       

      Sensibles aux lieux qui les accueillent, Elice Meng, artiste et Freddy Rapin, photographe et fondateur de la Maison d’Art Le Cargo Volant (édition de cartes postales et tirages d’art d’œuvres de créateur.trice.s vivant.e.s) ont envisagé le sujet de l’artiste et de l’homme Lucien Prigent et découvert des corrélations peu banales avec ce qui résonne en eux.

      Le sculpteur Lucien Prigent (1937-1992) fut chargé du service postal, dans un hôpital à Paris en 1960. Les thèmes phares de son œuvre sont l’homme, le corps de la femme, l’oiseau.

      Elice Meng et Freddy Rapin ont donc imaginé construire l’exposition autour de ces thématiques, en faisant dialoguer dans l’aménagement d’un « repère poétique », les œuvres empruntées aux divers artistes invités du Cargo Volant, et créer aussi des passerelles spatio-temporelles avec les sculptures de Lucien en place.

      En écho au Festival Moi les Mots, ils nous interrogent également sur la nécessité de l’écrit et la beauté de la correspondance invitant les publics à revisiter leur rapport à l’épistolaire.

    • Le virage
    • 2023
    • Les âmes plastiques – Leïla Chaix

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ÂMES-PLAST-scaled.jpg
    • 13.10.23 → 15.10.23
      Atelier
      Le virage
    • Le virage invite Leïla Chaix à la galerie artem du vendredi 13 au dimanche 15 octobre.

      Elle y proposera lectures, performances, ateliers d’écriture et une présentation de son livre OK CHAOS qui paraîtra en novembre prochain.

      Leïla Chaix produit une littérature poétique et militante, vous pouvez découvrir ses textes sur lundimatin ou sur son site : http://www.leilachaix.fr

       

      Les âmes plastiques

      Du 13 au 15 octobre

      Galerie Artem

      16 rue Sainte-Catherine, Quimper

      Événement organisé par Le virage avec le soutien de la ville de Quimper et du département du Finistère et en partenariat avec l’EESAB-site de Quimper et la galerie Artem.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • FloodZone

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FLOODZONE_PHAKT_RENNES.jpg
      Visuel de FloodZone de l'artiste Anastasia Samoylova
    • 13.10.23 → 22.12.23
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Anastasia Samoylova

      Première exposition personnelle de l’artiste Anastasia Samoylova en France, FloodZone est un récit photographique explorant la problématique de l’élévation du niveau de la mer dans une zone située au sud de la Floride.

      FloodZone a été initiée lors de l’installation de l’artiste à Miami en 2016. À travers des promenades quotidiennes, Anastasia Samoylova a commencé à réfléchir au conflit croissant entre le marché touristique et immobilier en plein essor et l’intrusion régulière de l’océan sur son littoral, comme en 2017 où la ville fut particulièrement dévastée par l’ouragan Irma.

      Alors que les forces économiques en présence participent à un sentiment de déni et de désaveu, les photographies d’Anastasia Samoylova matérialisent ce que l’on ressent en vivant dans un paradis qui sombre vers la catastrophe.

       

      Dans le cadre du festival photographique GLAZ

      Avec le soutien du Guernsey Photography Festival et Guernsey Museum

    • Frac Bretagne
    • 2024
    • SURNATURE | Benjamin Deroche

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/00108surnature-scaled.jpg
    • 13.10.23 → 14.01.24
      Exposition
      Frac Bretagne
    • A la fin des années 1970, le géographe américain John Brinckerhoff Jackson définit par le terme Humanature les espaces naturels modifiés par l’homme pour son usage. En terme artistique, son approche scientifique sera ensuite reprise par une génération de photographes dite du Paysage altéré. D’une certaine manière, le photographe finistérien Benjamin Deroche s’incrit dans cette filiation mais s’intéresse à ce qui se passe après l’exploitation humaine, à ce qu’il advient de ces lieux, une fois délaissés quand la nature reprend le dessus.

      Intitulée Surnature, la série dont les photographies exposées ici sont issues, est une investigation de l’esprit du lieu. Dans une pratique « à cheval entre questionnements historiques, géographiques et spirituels », Benjamin Deroche, à la manière d’un land artist, réalise des installations en pleine nature dont la lumière du soleil vient rendre magiques. Ses images évoquent le magnétisme de ces lieux bretons chargés de croyances ancestrales autant que la résilience d’une terre aujourd’hui pourtant bien mise à mal par l’action humaine.

    • Frac Bretagne
    • 2024
    • Les nouvelles acquisitions du Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/5-Ludarista-VI-Edgar-Flauw-©-Leah-Geay-scaled.jpg
      Edgar Flauw, Ludariste VI
    • 13.10.23 → 14.01.24
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Depuis 2008, le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine constitue une collection d’œuvres pensée comme une ressource en constante circulation auprès des publics. Ces œuvres sont notamment très régulièrement activées dans le cadre de projets participatifs dans les secteurs scolaire et social un peu partout dans le département. Aujourd’hui riche de 198 œuvres créées par 94 artistes, le Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine est conservé et opéré par le Frac Bretagne.

      Tous les deux ans, une quinzaine de pièces font leur entrée dans la collection et l’exposition que vous découvrez aujourd’hui présente la dernière campagne d’acquisition en 2023. Les artistes ici exposés ont en commun d’avoir un lien avec le territoire du département. Ielles y résident, y travaillent, y ont fait une résidence ou une exposition. Bref, ielles participent à faire de l’Ille-et-Vilaine une scène artistique vivante et foisonnante.

      A l’image de cette collection dans son ensemble, l’exposition présente une grande diversité de formes et de techniques, de la peinture à la sculpture, de la photographie au dessin…

      LES ARTISTES

      Reda Boussella
      Ines Dobelle
      Lucie Ferezou
      Edgar Flauw
      Olivier Garraud
      Lise Gaudaire
      Elodie Guignard
      Kevin Hoarau
      Margaux Janisset
      Benoît Laffiché
      Julie Meyer
      Eunji Peignard-Kim
      Manon Riet
      Maxime Voidy

    • Frac Bretagne
    • 2024
    • Le Prix du Frac Bretagne – Art Norac. L’exposition des finalistes 2023.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Portraits-finalistes-Prix-du-Frac-Bretagne-Art-Norac-2023.jpg
    • 13.10.23 → 14.01.24
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Lancé en 2020, le Prix du Frac Bretagne – Art Norac est un dispositif de soutien au développement professionnel international des artistes vivant et travaillant en Bretagne porté par le Frac Bretagne grâce au soutien d’Art Norac, association pour le mécénat du groupe Norac. L’ambition de ce Prix est d’accompagner des créateurs de la scène artistique régionale vers une expérience à l’international afin de favoriser la professionnalisation de leur parcours hors de nos frontières.

      Chaque année, une structure partenaire en Europe ou dans le monde, prête à accueillir un.e artiste vivant et travaillant en Bretagne pour produire une exposition personnelle, est associée au dispositif.

      En 2023, le lieu partenaire est l’Instituto Inclusartiz à Rio de Janeiro, Brésil.

    • Frac Bretagne
    • 2024
    • L’autre musée, les trésors d’une grande collection d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/4.-Jean-DupuyADAGP.jpg
    • 13.10.23 → 14.01.24
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Filière Granite
    • 2023
    • RENCONTRE BD ET ÉCOLOGIE #3

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-BD-et-Ecologie-2023_700.jpg
      Bande dessinée et Ecologie 2023
    • 07.10.23 → 07.10.23
      Rencontre
      Filière Granite
    • L’association Filière Granite présente la 3ème édition d’une rencontre autour de la BD et de l’écologie qui se déroulera le samedi 7 octobre à 14h30 au Domaine de Keravel à Plouha.   

       

      Elle est organisée en partenariat avec BD West et avec le soutien de l’ADAGP.

       

      Seront présents :

      ♦ Claire Braud, dessinatrice et bédéiste autrice de «La forêt, une enquête buissonnière» aux éditions Casterman.
      ♦ Benjamin Flao, scénariste, dessinateur, coloriste de bande dessinée et illustrateur de l’album «La vie secrète des arbres», adapté de l’ouvrage de Peter Wohlleben, aux éditions Les Arènes.
      ♦ Joub, scénariste et dessinateur de « Maroni » (ouvrage collectif), aux éditions Futuropolis.

       

      Animée par Arnaud Wassmer (animateur radio et animateur de rencontres publiques) et suivie par une séance de dédicaces, cette rencontre sera une nouvelle fois l’occasion d’échanger avec nos invités sur l’urgence climatique racontée en dessins.

       

      PROGRAMME 
      – Table ronde de 14h30 à 16h30
      – Dédicaces/échanges avec les autrices et auteurs de 16h30 à 18h00

       

      RÉSERVATION CONSEILLÉE

      direction-culturelle@keravel.com
      07 82 88 16 68

      Site de Filière Granite
      Site du Domaine de Keravel

       

      La vente de livres des intervenantes et intervenants sera assurée par la librairie spécialisée BD West de Saint-Brieuc.

       

      Quelques mots sur le lieu 
      Le Domaine de Keravel est un manoir datant de 1870 dans un parc boisé de 5ha situé au cœur des
      falaises de Plouha. Le lieu comprend des salles de réceptions, un restaurant et des locations de vacances
      situées au-dessus des plages de Plouha.
      Une activité culturelle est développée sur place au travers de rencontres, d’expositions, de résidences
      d’artistes ainsi que de workshops organisés par l’association Filière Granite.

    • La Fourmi-e
    • 2023
    • Parcours d’art contemporain à la ferme : Champ d’Expression        

    • Exposition
    • 01.10.23 → 29.10.23
      Exposition
      La Fourmi-e
    • Collectif InFuz (avec Sylvain Lorain Maxime Voidy Guillaume Le Borgne), Claire-Rose Barbier et Erwann Babin

      Champ D’Expression est une occasion – comme il en existe rarement – de mettre en présence, sur des temporalités et géographies identiques, des artistes et des agriculteur.trice.s au travail.

      Cette année, quatre artistes sont invités sur deux fermes du Centre-Bretagne. Le Collectif InFuz et Claire-Rose Barbier sont invité.e.s en résidence sur deux fermes, une encore à ces débuts, l’autre en fin d’activité.

      C’est auprès de ces paysan.ne.s, de leurs bêtes et de leurs terres, qu’ils vont chercher les matières premières nécessaires à leurs recherches et productions artistiques.

       

      __________

       

      3 rendez-vous sont à noter dans vos agendas :

      dimanche 1er octobre : vernissage des expositions sur les deux fermes

      dimanche 15 octobre : performance participative filmée, avec Erwann Babin à Trémargat (en partenariat avec La Fiselerie)

      dimanche 29 octobre : projections de deux films et soupe automnale (!) (en partenariat avec Ty Films)

       

      Kit da welet diskouezadegoù e tiez feurm kreiz Breizh !

      Champ d’Expression zo un digarez da lakaat war well, war tachennoù ha amzerioù henvel, arzourien.ezed hag labourien.ezed o labourat.

      Emgav vo : ar sul kentañ a viz Here, ar sul pemzek a viz Here gant Erwann Babin hag ar Fiselerezh hag ar sul diwezhañ a viz Here gant ar gevredigezh Ty Films.

      Moien e vo deoc’h dizoleiñ labourioù stroll InFuz e ti feurm Anne Le Brigant e Bulat ha ClaireRose Barbier e Tremargad e ti Mathilde Poussin ha Tim Leicester.

      Kasit ho botoù ha digorit ho daoulagad! Digoust e vo an abadennoù, hag an diskouezadegoù e Bulat ha Tremargad vo digoret bep dibenn-sizhun ar miz.

    • Le virage
    • 2023
    • A C E

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_20230919_175238_841.jpg
    • 28.09.23 → 07.10.23
      Exposition
      Le virage
    • Marie Boyer, Camille Girard et Paul Brunet, Thomas God, Guillaume Le Clouërec, Simon Leroux, Hyunji Yoon.

      A C E
      On pense au jus A C E vitaminé, carotte-orange-citron.
      ace c’est dans le sport, un engagement gagnant au tennis, un trou réalisé en un coup au golf, ace pour asexualyti, Ace le chien de Batman dans le dessin animé Krypto le chien, Ace est une compagne du septième Docteur de la série télévisée Doctor Who, du code, des groupes de musique, des patronymes, de prénoms, des pseudos, des noms de personnages, des lettres pour des sigles, … Je copie les refs sur Google et Wikipedia vite fait, pas dans le détail.
      A C E ça pourrait être Amoures Câlins Encore ou Amix Copaines Extra, Art Carrément Éternel, Argent Célébrité Énorme, Aube Crépuscule Eden, Arnaque Cul Emoji, … Bref on peut en trouver mille !

      A C E c’est aussi le nom qu’on a failli donner au Virage.
      A C E pour l’acronyme de Artiste Courir Espace une traduction littérale en français du terme anglophone artist-run space.
      A C E c’est l’occasion de présenter le travail de chaque artiste fondateur.ice et membre du Virage.
      A C E une exposition de Marie Boyer, Camille Girard et Paul Brunet, Thomas God, Guillaume Le Clouërec, Simon Leroux, Hyunji Yoon.
      Ah c’est eux (comprendre elleux) !
      Carotte, orange, citron un cocktail multivitaminé pour la rentrée 2023.

       

      A C E du 29 au 7 octobre

      du mercredi au samedi de 15h à 19h

      galerie Artem

      16 rue Sainte-Catherine à Quimper

       

      Événement organisé par Le virage avec le soutien de la ville de Quimper, du département du Finistère et en partenariat avec l’EESAB-site de Quimper et la galerie Artem

    • Galerie Raymond Hains
    • 2024
    • “Portées par les eaux” exposition monographique d’Aurore Bagarry

    • Exposition
    • 23.09.23 → 02.02.24
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Portées par les eaux”
      exposition monographique d’Aurore Bagarry
      du 23/09/2023 au 02/02/2024
      
      Commissariat Lilian Froger
      Avec le soutien de la galerie SIT DOWN et des Champs Libres. 
      Vernissage le vendredi 22 septembre à 18h30
      Conférence sandwich d'Aurore Bagarry le mardi 26 septembre de 12h15 à 13h30 
      Exposition entrée libre du mercredi au samedi, 15h-18h, sauf jours fériés.
      Visites flash gratuites tous les jours à 17h45.
      Accueil de groupes sur rdv : raymondhains@saint-brieuc.fr
       

       

       

    • Les ailes de Caïus
    • 2024
    • Un midi à ViaSilva. Élodie Guignard

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/©Elodie-Guignard-2023-03.jpg
    • 22.09.23 → 19.04.24
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Élodie Guignard investit le quartier afin de nous proposer son regard d’ « un midi à ViaSilva ». La photographe développe une pratique artistique autour de l’humain, de la représentation du corps dans l’espace et de son insertion avec le paysage environnant.

      La résidence s’inscrit dans un dialogue que l’artiste entretient depuis toujours avec le territoire et de ceux et celles qui l’incarnent. Il s’agit d’aller à la rencontre des personnes qui travaillent à ViaSilva, qui y passent la journée avant de rentrer chez elles. Elle apprécie écouter, collecter les histoires et témoignages des habitant·es quant à leur relation avec ce quartier. De l’intime au collectif, elle propose d’explorer de nouvelles pistes autour de l’ancrage des corps dans un lieu en constante évolution et construction.

      Les Rencontres photographiques de ViaSilva est un programme de résidences artistiques né en 2017.
      L’objectif ? Garder une trace des transformations du quartier de ViaSilva à travers le regard de photographes. Depuis 2021, les Rencontres photographiques de ViaSilva investissent les lieux tout au long de l’année avec une programmation OFF.

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Élodie Guignard, photographe titulaire d’un diplôme de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, apparait comme une artiste incontournable dans le domaine de la photographie contemporaine. Forte de plus de vingt ans d’expérience artistique, elle nous entraîne dans un monde où les liens entre l’être humain, la nature et le territoire se révèlent sous un éclairage saisissant à travers ses oeuvres captivantes.

      Depuis ses débuts, Élodie Guignard explore les frontières floues entre la réalité et l’imaginaire en mettant en scène des personnages au sein de décors naturels, souvent en Bretagne. Ses séries Le lieu désiré, À travers le feuillage, et Narcisse ou le souffle renversé ont conquis un public international, mettant en lumière une sensibilité artistique unique.

      Son parcours l’a également conduite en Inde, à la frontière du Bangladesh, où elle a documenté la vie des réfugiés hindous venus du Bangladesh pendant deux décennies. À travers ses séries Le village de l’aurore et Santal, elle explore la complexité des relations entre l’être humain et son environnement dans des paysages exotiques et envoûtants.

      Élodie Guignard ne se cantonne pas à la photographie artistique, elle s’engage également dans des projets humanitaires, notamment en capturant la vie des migrants bangladais à Paris. Elle illustre ainsi les interactions complexes entre les individus et leurs environnements, qu’ils soient naturels ou urbains.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2023
    • L’atelier volant

    • Exposition
    • 22.09.23 → 27.10.23
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Marie Bovo, Lou Le Forban

       

      Marie Bovo, L’Atelier volant

      Project room : Lou Le Forban, Tohu va bohu

       

      Le travail de Marie Bovo procède en grande partie d’une déclinaison de séries photographiques. Géographiquement déterminées, chaque étape s’inscrit dans une trajectoire au long cours où vie quotidienne et activité de l’artiste s’entremêlent dans une approche attentionnée, immersive et emprunte d’altérité.

      L’acte photographique que l’on peut parfois assimiler à une sorte de prédation laisse ici place à une éloge de la lenteur où l’appareil photographique relève d’avantage d’une « horloge à voir » pour reprendre Roland Barthes, que d’un fusil mitrailleur.

      Conçue pour le contexte de la Galerie Art & Essai, cette exposition met en lumière les moments décisifs du travail de l’artiste. Elle révèle les tirages conservés au fil des sessions de calage en laboratoire, les « épreuves de travail » que Bovo punaise à même le mur de son atelier, jauge et ausculte longuement avant d’entrer en production.

      En regard et dans une visée prospective, la « project room » accueille le film Tohu va bohu 1 (2022) de Lou Le Forban, une véritable ode frénétique qui nous invite à entrer dans la danse.

       

       

    • Galerie Pictura
    • 2023
    • Sculpture-Etienne Bossut

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bossut-819x1024-1.jpg
    • 20.09.23 → 20.12.23
      Exposition
      Galerie Pictura
    • Etienne Bossut

      On pourrait dire du travail d’Étienne Bossut que son lieu évident serait l’objet tandis que je crois que le lieu réel de son travail est le moulage, la procédure du moulage. Celle-ci, en l’occurrence le moulage, est à envisager en tant que moyen de la sculpture mais aussi en tant que concept, désormais reformulé, refondé par la pratique même d’Étienne Bossut. On pourrait qualifier le moulage de prise de forme au sens où l’on parle d’une prise de vue en photographie. Cette prise de forme est à concevoir du point de vue de la surface, ce qui montre une contiguïté assez nette avec la question de la photographie, et qui mériterait d’être examinée plus précisément. Cette prise de forme de surface serait le moulage comme production d’image et plus précisément, dans le mode et la forme de la sculpture, production d’objet image.

      Christian Bernard

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Renc’art [GAUTIER & Co] Une collection à partager…

    • Rencontre
    • 16.09.23 → 16.09.23
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • A l’occasion des journées européennes du patrimoine, l’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à rencontrer Françoise et Bernard GAUTIER, autour de l’exposition “Une collection à partager…”.

      Des oeuvres d’art abstraites, patrimoine du XXème siècle.

      > 15h 30 – 17h, gratuit, ouvert à tous 

    • Fonds de dotation MG
    • 2023
    • Journée portes ouvertes au Château de la Garenne. Inauguration et restitution de résidence de l’artiste et designer Edgar Flauw

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-1-scaled.jpg
    • 16.09.23 → 16.09.23
      Non classé
      Fonds de dotation MG
    • Artiste et designer accueilli en résidence à l’été 2023, Edgar Flauw présentera le fruit de son travail à l’occasion de l’inauguration du Château de la Garenne, site remarquable de la Ria d’Etel jusqu’ici fermé au pubic.

      Au programme, en continu de 11h à 18h :

      • Restitution de la résidence d’Edgar Flauw à travers l’exposition de ses œuvres et de ses travaux de recherche inspirés du territoire d’Étel, de son histoire maritime et des techniques traditionnelles de construction navale.
      • Le coin des p’tits mousses. Espace enfants sur le thème de la mer et des bateaux : livres en accès libre, lectures par l’équipe de la Médiathèque municipale, jeu de piste à ciel ouvert : Alerte à la Garenne !

      Et en écho au travail d’Edgar Flauw :

      • 11h : visite guidée du parc et du Château de la Garenne. Thématique : Art & Architecture.
      • 14h30 : visite guidée du parc et du Château de la Garenne par Dominique Baudel, historien et auteur de l’ouvrage Histoire d’une Rivière. Thématique : Histoire de la Ria (tous publics).

      • 16h : atelier sculpture sur bois animé par Edgar Flauw (à partir de 6 ans, sur inscription).

      • 18h : Quand viendra la vague, théâtre. Pièce pour 2 interprètes sur un décor réalisé par Edgar Flauw (durée 1h, tous publics, à partir de 8 ans). Perchés sur le plus haut sommet de leur île natale, Mateo et Letizia attendent la Vague. Pour s’occuper, ils endossent les costumes de celles et ceux qui viendront s’y réfugier. Mais l’île est petite, leur bout de rocher pourra-t-il accueillir tout le monde ? Et au fond, tout le monde mérite-t-il d’être sauvé ? Quand viendra la vague aborde avec humour et légèreté la question de la montée des eaux, un regard sur notre monde qui s’effrite et son possible lot d’angoisse. Texte : Alice Zeniter. Conception et interprétation : Pierre-Alexandre Culo et Irène Le Goué. Mise en scène : Fiona Hamonic. Scénographie : Edgar Flauw et Simon Lagouche. Production : Collectif La Fugue juillet 2022.

      Accès libre, événements gratuits, possibilité de se restaurer sur place (pique-nique et foodtrucks).

      Renseignements et réservation : contact@fonds-mg.fr

      www.fonds-mg.fr/chateau-de-la-garenne

       

    • Les Moyens du Bord
    • 2023
    • L’imagerie et Les Moyens du Bord, Éclipses

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Andre-Merian-scaled.jpg
      Visuel © Collection du centre d’art L’Imagerie - André Mérian, Ybenburg 1/5, série «Land». 2007
    • 16.09.23 → 18.11.23
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Thibault Brunet, Jeanne Clauteaux, Jean-Marc Dellac, Caroline Feyt, Yannig Hedel, René Jacques, Michael Kenna, Bogdan Konopka, André Le Foll, Bernard Louvel, André Mérian, Eric Monbel, Bernard Plossu, Georges Rousse, Speculaire (Flavien Théry et Fred Murie), Hiroshi Sugimoto, Jacques Villeglé, Danielle Wallers

      L’exposition ÉCLIPSES propose de confronter différents regards sur un monde en perpétuel changement. Elle explore les multiples facettes de la transformation et crée des rencontres inattendues entre des artistes qui figent le passage du temps et la beauté de l’éphémère.
      ÉCLIPSES met en regard une sélection d’œuvres de la collection du centre d’art L’Imagerie (Lannion) et de l’artothèque des Moyens du Bord (Morlaix), rarement montrées au public. Deux médiums entrent ainsi en dialogue, la photographie et l’estampe, autour d’une thématique commune : la disparition.

      La sélection des œuvres invite à penser la disparition par-delà sa dimension négative, comme un processus inhérent à toute forme de création, dont elle constitue l’un des moteurs. Telle une série d’éclipses, l’exposition tente de retracer ce mouvement permanent entre apparition et disparition inscrit derrière chaque phénomène du monde.
      Le parcours s’articule autour de quatre grandes séquences : la mémoire, l’espace urbain, l’éphémère et les ombres. Ensemble, elles mettent en scène l’absence et l’oubli, le caché et l’inaccessible, l’immuable et le transitoire, à travers des expérimentations plastiques et des démarches artistiques diverses.

      Avec les œuvres de :
      Thibault Brunet, Jeanne Clauteaux, Jean-Marc Dellac, Caroline Feyt, Yannig Hedel, René Jacques, Michael Kenna, Bogdan Konopka, André Le Foll, Bernard Louvel, André Mérian, Eric Monbel, Bernard Plossu, George Rousse, Speculaire (Flavien Théry et Fred Murie), Hiroshi Sugimoto, Jacques Villeglé, Danielle Wallers.

    • Lannion-Trégor Communauté
    • 2023
    • Festival d’art de l’Estran

    • Concert
    • 16.09.23 → 01.10.23
      Concert
      Lannion-Trégor Communauté
    • Aurore Bagarry, Guillaume Barborini, Ladislas Combeuil, Gabrielle Herveet, Jean Jullien, Barbara Kairos, Lila Ogier, Maxime Lamarche, Donovan Le Coadou, Vincent Malassis, Elies Melouka, Julia Simonnet, Elsa Tomkowiak

      Tous les deux ans en septembre, le Festival d’Art de l’Estran invite l’art contemporain à investir les paysages exceptionnels du littoral de la Côte de Granit Rose, entre Trégastel, Trébeurden et Pleumeur-Bodou. Treize œuvres plastiques éphémères entrent en résonance avec l’environnement dans lequel elles prennent place, durant deux semaines, du 16 septembre au 1er octobre 2023.

      A travers la sculpture, l’installation, la photographie, la musique et la performance, les artistes plasticiens, musiciens ou paysagistes invités revisitent nos paysages littoraux et nos estrans, et s’en emparent pour nous en livrer une nouvelle interprétation et nous embarquer vers de nouveaux horizons. Les artistes de la 15ème édition sont : Aurore Bagarry, Guillaume Barborini, Ladislas Combeuil, Gabrielle Herveet, Jean Jullien, Barbara Kairos, Maxime Lamarche, Donovan Le Coadou, Vincent Malassis, Julia Simonnet, Elsa Tomkowiak, sans oublier les artistes en devenir Lila Ogier et Elies Malouka, étudiants en art à Brest.

      Pour cette 15ème édition, le Festival donne carte blanche à l’artiste Elsa Tomkowiak, pour imaginer une proposition déployée dans les trois communes. Caractérisée par un travail de peinture hors du cadre, monumental et haut en couleur, la plasticienne a choisi d’investir trois sites très différents et très singuliers, à partir desquels elle a pensé trois projets distincts : l’un à l’étang de Penvern, un autre à la carrière de l’Île grande, et un troisième à l’Île Renote.

      Autre nouveauté, le Festival sera ponctué de temps forts chaque week-end, d’abord à Trébeurden avec un spectacle de danse de Jean-Baptiste André et une performance sonore de Vincent Malassis, puis à Trégastel avec un concert sous l’eau d’Aline Pénitot, et enfin avec un concert sur l’estran de Philippe Ollivier à l’Île grande, en Pleumeur-Bodou.

      La programmation détaillée est à retrouver sur festivaldelestran.com et dans tous les bureaux d’information touristique du territoire de Lannion-Trégor Communauté.

      Inauguration

      L’ouverture du Festival se tiendra le week-end du 16 et 17 septembre. Elle commencera à Trébeurden le samedi, avec une visite des œuvres présentées dans la commune en présence des artistes, ainsi que deux performances. Le dimanche, les artistes de Trégastel et de Pleumeur-Bodou (sauf Jean Jullien) seront présents pour échanger avec les visiteurs, près des œuvres.

      Au programme :
      SAMEDI 16/09
      11h30 : Vernissage, plage de Tresmeur. Ouvert à tous. Déjeuner libre.

      De 14h à 19h : les artistes des œuvres présentées à Trébeurden (ainsi que Maxime Lamarche à l’Île grande) seront présents tout l’après-midi près des oeuvres pour rencontrer le public.

      Spectacle FLOE
      A 14h30 et 16h / Sur l’estran de la plage de Tresmeur
      Tout public/ Gratuit
      Danse/cirque contemporain
      Jean-Baptiste André
      Production : Association W
      Ce spectacle itinérant, écrit et chorégraphié par Jean-Baptiste André, est à la croisée de la danse et des arts du cirque. Un homme se retrouve en prise avec d’étonnants reliefs, ces floes (morceaux détachés de glace de mer), il devra pour son propre salut, les traverser, dans une suite d’actions et de contraintes physiques à jouer et déjouer.

      VUE SUR MER
      Performance sonore
      Vincent Malassis

      Maison de la Mer / 19h00/ Gratuit
      Vincent Malassis nous invite à nous plonger dans un voyage sonore, Vue sur mer, le temps d’un songe.

      DIMANCHE 17
      De 14h à 19h : les artistes des œuvres présentées à Trégastel et Pleumeur-Bodou (sauf Jean Jullien et Maxime Lamarche) seront présents tout l’après-midi près des œuvres pour rencontrer le public.

       

    • LABalade
    • 2023
    • Révérence

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Reverence-Com.jpg
    • 15.09.23 → 17.09.23
      Exposition
      LABalade
    • Alice Baude et Manon Rico

      Alice Baude et Manon Rico sont accueillies en résidence en septembre 2023. Elles investissent les ruines de l’église de Lambour de Pont l’Abbé avec un travail de recherche et création à mi chemin entre installation, poésie et performance.

       

      Installation d’Alice Baude à découvrir dans les ruines de l’église de Lambour du 15 au 18 septembre 2023. Entrée libre, tous les jours de 10h à 18h.

       

      RDV le samedi 16 septembre à partir de 15h pour les Journées Européennes du Patrimoine dont le thème est Patrimoine Vivant ! Cette rencontre, intitulée Révérence prendra la forme d’une exposition vivante et hybride :

       

      15h. Accueil et rencontre avec Alice Baude et Manon Rico sur le parvis de l’église de Lambour
      . Ateliers d’écriture à la machine à écrire
      . Visite de l’exposition / installation dans l’église de Lambour
      . Création sonore autour des oiseaux, des écosystèmes et de la disparition des espèces vivantes
      . Micro ouvert des textes écrits
      . Lecture poétique
      18h . Temps convivial de clôture

       

      REVERENCE : Dans ce projet, les artistes entendent le terme de révérence selon deux angles : la révérence des espèces en voie d’extinction qui « tirent leur révérence », se retirant en nous saluant une dernière fois. Et l’hommage, la considération que nous souhaitons, humains, leur témoigner avant leur départ. Cette révérence est donc à la fois un adieu et un salut, la fin d’un cycle et l’occasion de le nommer, peut-être d’en retenir la disparition.

       

      ALICE BAUDE pratique la poésie comme un moyen d’action, une façon de rencontrer, un regard sur le monde, le langage est son terrain de jeu à partir du moment où il entre en résonnance avec l’autre. Souvent basée sur de texte, mais le texte n’est pas forcément un aboutissement. Alice Baude pratique des expériences poétiques qui sont en relation avec l’éphémère, l’immatérialité, l’invisible. Composant avec l’espace, tentant de créer la rencontre, elle pratique la poésie comme un art relationnel.

       

      MANON RICO développe notamment un travail d’écriture, de mise en scène et de performance. Les notions de territorialité, de témoignage et de partage du sensible sont au cœur de ses travaux. En 2019, elle co-fonde à Toulon le collectif HORLAB avec lequel elle propose une cartographie de nos sensibilités et de nos intimes dans l’espace public, notamment à travers des performances pluridisciplinaires où elle intervient en tant qu’autrice de poésie et de théâtre, comédienne et performeuse.

       

      Résidence d’artistes organisée par LABalade.
      Cet événement reçoit le soutien de la DRAC Bretagne dans le cadre du dispositif C’est mon Patrimoine et du Conseil départemental du Finistère.
      Rencontre organisée en partenariat avec l’association des amis de Lambour et la ville de Pont L’Abbé.

       

      Mêler art contemporain, patrimoine et sensibilisation à la protection de l’environnement. Les artistes invitées mèneront également un projet d’éducation artistique et culturelle (EAC) avec une classe de 6ème du collège Laennec de Pont l’Abbé. Affaire à suivre !

    • Les ailes de Caïus
    • 2023
    • Gravir l’abîme. Anna Picco

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/heimat-e1693214568292.jpg
    • 15.09.23 → 03.11.23
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • « L’acte de dessiner relève pour moi de la magie. Magie de faire apparaître par la simplicité d’une feuille de papier, et dans l’économie de moyen que représente ici le dessin au fusain, des espaces de récit faisant surgir simultanément la mémoire et l’imaginaire, le passé et le présent ».

      Le travail d’Anna Picco est engagé : physiquement (par son dessin au fusain sur papiers grands formats), personnellement (par l’influence de ses origines séfarade et ashkénaze), politiquement (par sa fascination pour la « Commune de Paris »), oniriquement (par son univers syncrétique où la force de l’image préexiste toujours à son interprétation intellectuelle et sensible).

      Elle explore cette narration par un travail dessiné, souvent de grands formats. Dessins où les traces demeurent, persistent et ne cherchent pas à séduire. Gravir l’abîme, c’est dessiner pour « sortir du noir », remonter des profondeurs les limbes de la mémoire, du mystère, de l’oubli, de l’inconscient, de l’enfance, des révoltes, et esquisser les contours d’un monde autre.

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      En 1924, Alfred Kubin écrivait : « Le monde m’apparait comme un labyrinthe. Je veux y trouver mon chemin et c’est en dessinateur que je dois le faire ». Le fil d’Ariane de ce labyrinthe devient pour Anna Picco l’imaginaire, le dessin la continuité entre l’individu projeté dans ses dédales et le monde.

      Diplômée de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne, site de Rennes, Anna Picco expérimente par le dessin les possibilités inépuisables de la forme figurative et narrative. Elle vit et travaille à Nantes.

      Site internet : annapicco.com

       

    • Le Carré d’Art
    • 2023
    • Les sentinelles – Photographies de François Faguet

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/francois_faguet_009.jpg
    • 15.09.23 → 08.11.23
      Exposition
      Le Carré d’Art
    • Forêts, landes, vallées préservées, marais, bordés par la mer, parcourus par la Vilaine ou le Couesnon…, les espaces naturels sensibles (E.N.S.) constituent des trésors de nature et témoignent de la diversité de la faune et de la flore d’Ille-et-Vilaine. Confiés à la protection du Département, ces sites sont pour la plupart ouverts au public.

      Issue d’une résidence de création, cette exposition restitue un inventaire paysager de ces espaces, croisé avec des portraits de femmes et d’hommes qui y travaillent toute l’année. Mené par le photographe François Faguet durant plusieurs mois, ce projet a été organisé dans le cadre du dispositif Chantier départemental d’insertion des Espaces Naturels Sensibles et accompagné par le Carré d’Art.

      Les plus grandes légendes naissent en nous, au gré des errances. Je suis l’eau qui coule et vient épaissir les prairies, peut-être la bruyère brunie par les
      sécheresses. Je suis le geai et sa robe irisée.
      En ces lieux, les sentinelles veillent et prennent soin de nos imaginaires.
      François Faguet

      Les équipes des E.N.S. ont pu découvrir la photographie lors de médiations et d’ateliers de pratique au Carré d’Art durant le printemps 2023.
      Cette résidence a reçu le soutien du Département d’Ille-et-Vilaine dans le cadre du Fonds d’Accompagnement Artistique et Territorial. Ses objectifs ont été définis collectivement avec les professionnel.le.s de Pass’emploi, le service Lutte contre les exclusions et le service Action Culturelle du Département, en accord avec le service Développement Local des agences départementales.

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2023
    • Néo – Japonismes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/neo-japonismes-japon-exposition-vente-galerie-art-contemporain-comoedia-brest-finistere-bretagne.png
    • 15.09.23 → 16.12.23
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Ads Libitum / Takeru AMANO / Mélanie BOURGET / Stéphane CASIER / Sylvain C BIEN / Did-K / EXCALIBUR / Masayoshi HANAWA / LALASAIDKO / NIGAMUSHI / PAKONE / SOONE / Fantasista UTAMARO

      Comme le japonisme en son temps bouleversa l’esthétique de l’art occidental, la nouvelle exposition de la galerie d’art Néo- Japonismes, sonde les jeux d’influences et les dialogues au XXIème siècle entre les deux contrées.

       

      Une exposition d’envergure à la Galerie d’art Le Comœdia

      Une fois encore le Comœdia crée l’événement et s’impose au- delà des frontières bretonnes en proposant à la vente 150 œuvres et en réunissant 13 artistes français et nippons issus du pop art japonais à partir du 15 septembre.

      Néo-Japonismes, la fascination du Japon post 80’s

      La création du concept de « Cool Japan » par le gouvernement japonais soit l’application du soft power dans tous les domaines, s’est avéré un très puissant outil de diffusion de la culture nippone dans le monde et notamment en art avec Takashi MURAKAMI et Yayoi KUSAMA.

      Les nouvelles générations d’artistes nourries aux animés, mangas et jeux vidéo sont aussi fascinées que leurs aînés par la découverte des Ukiyo-e.

      Les street artistes LALASAIDKO s’inspire de l’univers kawaii avec ses Maneki-neko, ces chats kitsch porte-bonheur originaires de l’île du soleil levant et son homologue brestois PAKONE présente de rares toiles de 2010 ainsi que ses sakura revisités, autre symbole japonais qui embellissent nos rues et qui sont éphémères comme l’art urbain.

      Stéphane CASIER imagine un japon fantasmé plus réel que nature avec des éditions ou des originaux sur bois autour de la cuisine et du style de vie japonais. ADS LIBITUM quant à lui, reproduit et mêle de façon facétieuse et poétique les grands maîtres de l’estampe (HOKUSAI, HIROSHIGE…) avec des personnages de dessins animés, de BD japonaises ou américaines. Ainsi, Luffy de One Piece affronte courageusement la grande vague de Kanagawa et Kermit sirote un thé avec le mont Fuji en toile de fond.

       

      Le nouvel imaginaire né du tatouage

      La galerie présente pour la première fois, les œuvres sur papier de Did–K et de Sylvain C BIEN, deux artistes tatoueurs dans le pur style irezumi. Carpes, yokai, masques Nô se retrouvent dans leurs créations comme les pivoines pour le street artiste SOONE qu’il incruste avec ses samouraïs sur des carreaux de céramique ou des plaques de métal.

      Les bustes en raku de Mélanie BOURGET dans leur style pop japon rock portent eux aussi des tatouages et l’une des sculptures est tatouée par Sylvain C BIEN spécialement pour l’exposition. Une pièce d’autant plus rare à acquérir.

       

      Néo-Japonismes, le retour vers le Japon

      Les œuvres de cinq artistes contemporains japonais invités par la galerie d’art le Comœdia vont dialoguer avec celles des artistes français.

      Honneur à Takeru AMANO, figure internationale du marché de l’art qui revisite les vénus et les icones. De son expérience à New- York, son style devient et retranscrit tout un univers unique et pop.

      EXCALIBUR, collectif d’artistes dont le nom vient du jeu vidéo

      « final fantasy » travaille le Pixel art dont les origines remontent autant aux mosaïques romaines qu’aux impressionnistes et bien sûr aux jeux des consoles Nitendo. Il pose la question du rapport au réel et de la réalité d’un objet. Comme beaucoup d’artistes japonais EXCALIBUR reste fidèle à une tradition ancestrale en intégrant des nouveaux outils ou de nouveaux moyens d’expression.

      Fantasista UTAMARO artiste renommé issu de l’univers de la mode et l’émergent NIGAMUSHI se rattachent au pop art japonais avec leurs couleurs flashies, la répétition infinie de leurs motifs ou leur traitement de la consommation.

      Pour finir, l’artiste singulier Masayoshi HANAWA déjà présent lors de l’exposition New Pop revient en force avec neuf sculptures de monstres protecteurs et bienveillants. L’artiste fait partie du mouvement Heta-Uma né dans les années 1970 et dont la démarche brute et spontanée est de s’abstraire des canons esthétiques traditionnels du japon jugés trop lisses et parfaits. Proche du mouvements punk, Heta-Uma signifie « moche mais beau » et se caractérise par une technique volontairement maladroite et des thèmes populaires.

       

      Autour de l’exposition-vente : nos événements en galerie d’art.

      • Ateliers Créatifs – initiation aux dessins de Manga, dès 12 ans les mercredis 18 octobre et 08 novembre de 14h00 à 16h00, billetterie à venir
      • Visite guidée inédite de Pakone le samedi 25 novembre de 11h00 à 12h30, billetterie à venir
      • Visite commentée de la galerie et de son exposition-vente les samedis : inscrivez-vous dès à présent ! Toutes les informations en cliquant ici 
    • Le Bon Accueil
    • 2023
    • Langues d’oiseaux

    • Exposition
    • 13.09.23 → 01.10.23
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Xoàn Xil Lòpez | Clément Vercelletto

      « Langues d’oiseaux » propose de découvrir le travail de deux artistes dont les œuvres s’inspirent de la relation entre création sonore et musicale, et environnement naturel. Tous deux reprennent à leur compte l’utilisation de l’orgue baroque et romantique comme machine à bruiter, à évoquer le son de l’eau (Onda Maris)  ou de l’orage, et d’appeaux pour imiter les chants d’oiseaux. S’inscrivant dans une tradition d’imitation de la nature en musique, avec leurs ingénieux dispositifs sonores, oscillant entre sculpture  et instrument de musique, ils se placent tout autant du côté de l’invention, de la création de paysages sonores plus vrais que nature construits de toutes pièces.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2023
    • Evariste Richer, “Avaler les cyclones”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Evariste_Richer_DSC01565_Presse-scaled.jpg
    • 12.09.23 → 30.12.23
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Avec “Avaler les cyclones” Evariste Richer propose à La Criée une expérience sensible qui se déploie dans toutes les dimensions de l’espace du centre d’art. Composée d’œuvres spécialement conçues pour l’occasion, l’exposition est une invitation à penser les liens ramifiés entre ciel et terre, Histoire et mythes, météorologie et imaginaire.

      Avaler les cyclones est un paysage où l’on dérive entre des montagnes arc-en-ciel, sous un grand soleil fluorescent, le long des frontières de continents foudroyés, pris dans les tourmentes aléatoires d’un ciel en nuances de gris.

      Avaler les cyclones est une pseudomorphose dans laquelle un cercle se transforme en infini, 75000 faces de dés à jouer révèlent l’apparition d’un cyclone et deux pales d’hélicoptère deviennent les aiguilles d’une horloge fantôme.

      Avaler les cyclones est une concaténation où les différentes œuvres se lient et s’enroulent autour de la figure de la spirale.

      Avaler les cyclones est un climat qui oscille entre dérèglement, foudroiement et éblouissement.

      Dans Avaler les cyclones la main humaine – celle qui tient la baguette du chef d’orchestre, le crayon de l’architecte, mais aussi la canne d’aveugle ou les dés hasardeux – est partout présente. Dans ses gestes suspendus et à travers ces différentes opérations, elle tente une réappropriation de l’expérience du temps long. Par‑là, l’exposition interroge la place de l’homme sur terre, sa puissance d’invention autant que sa démesure démiurgique.

      Avaler les cyclones est un oxymore : elle dit la suspension et l’accélération, l’inquiétude et l’émerveillement, le mouvement et la pétrification.

      Avaler les cyclones est l’expérience d’un vertige qui prend la forme d’un haïku crépusculaire : l’humain dans le soleil couchant, la spirale l’emporte, les dés sont jetés.

      Avec Avaler les cyclones Evariste Richer déploie une pensée lente et ardente, géologique presque. Cette pensée se cristallise dans des œuvres qui se suspendent, se précipitent et interagissent pour dire l’épaisseur et la stratification des temps autant que l’irréductible intensité du présent.

      L’exposition est ainsi un lieu où les histoires humaine, géologique et cosmologique s’entremêlent. En cela, elle raisonne avec les mots de l’historien Achille Membe : « […] traitant de la Terre, c’est d’une chaîne symbiotique, en réalité l’étendue du vivant et de ses innombrables manifestations, que l’on doit garder à l’esprit. Les humains, les espèces animales, végétales et minérales, les microbes, les vents, les tornades, les ouragans, les bactéries et les virus ainsi que les mers, les cieux, le climat, les dispositifs technologiques et autres appareillages artificiels et extériorités en font inséparablement partie. Que dire par ailleurs des sols et des glaciers, du mélange rocailleux déposé par les rivières, des collines striées, de l’argile, de la pierre et des statues ? »

       

    • Abbaye de Léhon
    • 2023
    • COSMOPHANIE – Bertrand SECRET

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Exposition-Bertrand-Secret-WEB.jpg
    • 08.09.23 → 01.10.23
      Exposition
      Abbaye de Léhon
    • COSMOPHANIE – Bertrand SECRET

       

      –>bertrandsecret.com

    • Galerie du Faouëdic
    • 2023
    • Fragments vagabonds – Tammoù è vale

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-pour-acb.jpg
      Affiche de l'exposition Fragments vagabonds
    • 08.09.23 → 24.09.23
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Lisa Affortit, Valentina Arango Bedoya, Ewen Averty Le Bloa, Tessa Bourcier, Fanny Chevrel, Vincent Coquelet, Matéo Delalande, Juliette Delamarre, Chloé Giroux, Lucie Guérin, Eléonore Joubrel, Baptiste Le Pollès, Elisa Martin, Léah Menard, Morgane Schwertzig, Bastien Vittori.

      De jeunes artistes tout récemment diplômé·es

      Pour la 2e année consécutive, la Galerie du Faouëdic de la Ville de Lorient ouvre ses portes aux jeunes diplômé·es de l’EESAB. Ces 16 jeunes artistes viennent d’obtenir leur Diplôme National Supérieur d’Expression plastique (DNSEP) dans les deux mentions proposées sur le site de Lorient : “art et récit” et “arts visuels pour le journalisme”. Préparé en 5 ans d’études, ce diplôme leur confère le grade de Master et marque une nouvelle étape dans leur formation et le début de leur carrière.

      Des fragments pour faire exposition

      Afin de penser l’exposition de la promotion 2023 et de proposer un parcours autour des oeuvres présentées en juin dernier lors des diplômes, l’EESAB et la Ville de Lorient ont missionné Maïa Saillard, pour le commissariat de l’exposition. A propos de l’idée de fragments, elle écrit : “ Il s’agit d’abord de donner à voir la façon dont ces artistes questionnent et représentent ce qui les entoure et la façon dont iels font écho à des raisonnements communs à toustes. Comment comprend-on le corps aujourd’hui? Quels sont les rapports entre nature et êtres humains? Comment raconte-t-on une histoire ? De quelle façon retranscrire un souvenir, une promenade, un rêve? “

      Un soutien à la jeune création contemporaine

      En accueillant cette exposition, la Ville de Lorient répond au souhait des diplômé·es de pouvoir montrer leur travail au public lorientais, clôturant ainsi leurs années d’études et de vie à Lorient. Certain·es ont pour objectif de rester sur le territoire, d’autres vont partir vers de nouveaux horizons. Ils et elles poursuivront leur pratique artistique ou chercheront à travailler dans le secteur artistique au sens large, ou dans l’enseignement. Afin que le projet soit cohérent, le commissariat d’exposition et le design graphique ont été confiés à deux jeunes artistes, elles-mêmes anciennes étudiantes de l’EESAB.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2023
    • Ludovic Debeurme, Hors-peaux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Gouache-sur-papier-2023.jpg
    • 08.09.23 → 06.10.23
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Ludovic Debeurme est un auteur de bande-dessinée, plasticien, écrivain, et musicien français né en 1971.

      Il débute en 1996, en tant qu’illustrateur pour la presse et l’édition. Puis inaugure, en 2002, une longue collaboration avec les éditions Cornélius, qui publie sa première bande dessinée, Céfalus. Il est récompensé pour son livre Lucille (Ed. Futuropolis) paru en 2006, dont le prix “Essentiel” du festival d’Angoulême, et le prix Goscinny du meilleur scénario. Traduites dans de nombreux pays, ses œuvres suscitent l’intérêt du cinéma puisque sa trilogie Epiphania (Ed. Casterman. 2017) est en cours d’adaptation par le réalisateur Jan Kounen. Sa dernière parution, La Cendre et l’écume (Ed. Cornélius. 2022 – sélection Angoulême 2023) met en scène les décors de sa région d’enfance au service d’une autobiographie mêlant différentes strates historiques.

      Il expose régulièrement son travail de plasticien en France et à l’étranger, et est l’auteur de plusieurs spectacles et performances associées à son groupe Fatherkid pour lequel il compose l’ensemble du répertoire.

      Illustrateur fluide aux multiples traits, il présente à L’aparté l’exposition Hors-peaux, corpus d’œuvres graphiques dans lequel se décline notre rapport sensible à la nature. Entre récits intimes, contes oniriques drapés d’une poésie étrange et mélancolique, Ludovic Debeurme imagine des environnements boisés et des corps, souvent hybrides, pour nous rappeler que l’être humain est un composant du monde vivant.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • [GAUTIER & Co] Une collection à partager

    • Exposition
    • 05.09.23 → 30.09.23
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Cette exposition proposée à la galerie, présente une partie de la collection constituée par Françoise et Bernard GAUTIER. Cet ensemble est né de leur intérêt pour les arts visuels. Après plus de 40 ans, on peut voir une collection cohérente et diversifiée, où l’abstraction domine. Elle s’appuie sur une documentation qui s’est constituée au fil des visites dans les musées, les expositions, en galeries et lors des portes ouvertes des ateliers d’artistes. Françoise et Bernard GAUTIER ont déposé des oeuvres à l’artothèque d’Hennebont, celles-ci seront présentées en septembre dans le hall du centre socio culturel et seront ensuite empruntables.

      Visuel de Serge Saunière, encre sur papier oriental.

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Rencontre avec Marie Docher : Faire pivoter l’histoire, changer les représentations

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Docher.png
      Photographie Marie Docher
    • 23.08.23 → 23.08.23
      Rencontre
      Le Larvoratoire Photographique
    • Cette rencontre permettra d’aborder la “fabrique des représentations” en prenant en compte les aspects historiques et sociaux de la photographie. Comment nos regards de photographes ou de spectateurs sont façonnés par des questions de genre, de classe sociale et d’origine ethnique ? Nous irons à la rencontre des actrices de ces évolutions majeures des dix dernières années qui contribuent à déciller les regards.

      __________

       

      Marie Docher est photographe et activiste. Engagée depuis 2014 en faveur de l’égalité et de la diversité dans la photographie, elle a créé la plateforme “Visuelles.art : ce que le genre fait à l’art” pour laquelle elle réalise des interviews des actrices et acteurs du domaine artistique et de la recherche. Elle est membre du collectif LaPartdesFemmes qui défend la place des femmes photographes. Elle fait partie des photographes sélectionné·es pour la grande commande photographique 2022 du ministère de la Culture/BnF. En décembre 2020, elle est nommée Chevaleresse des Arts et des Lettres.

    • méandres
    • 2023
    • chambardements

    • Lecture
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_loup_2023.png
    • 11.08.23 → 11.08.23
      Lecture
      méandres
    • En écho à l’exposition Loup y es-tu ? méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors) & Brigitte Mouchel (écrivain).

      « La poésie, matière première en premier lieu, de théâtre ou de sentier, à lire, à dire, à saisir, à figurer, et la rencontre des genres, des arts plastiques et des littératures, des objets et des costumes, des mots et des choses, du présent et du songe. » Sophie Hoarau

      Sophie Hoarau est entrée au théâtre par son premier métier de costumière et avec le goût du travail en compagnies. En Bretagne, elle a collaboré avec Éric Vigner au CDDB de Lorient, les compagnies 13-10ème en Ut à Rennes, a k entrepôt ou Fiat Lux à Saint-Brieuc, Jo Coop à Lorient, les Théâtres du Laid Cru et du Tapis Bleu, l’Atelier des Possibles… Elle a cofondé et porté pendant quinze ans avec Séverine Valomet La Quincaille, lieu et compagnie à Poullaouen.

      La poésie, aiguiseuse des perceptions et des expressions, constitue dès lors la matière première de ses projets de scène.

      Elle multiplie depuis les lectures publiques lors de rendez-vous mêlant poésie, performances et arts plastiques. En 2019, elle passe de la forme lue à la mise en scène avec le monologue poétique Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon.

      Brigitte Mouchel est tout autant écrivain que plasticienne. Elle a publié trois livres aux éditions isabelle sauvage déplier les silences (2022), et qui hante (2018) et événements du paysage (2010). Elle a également publié Si peu d’elles aux éditions Collodion en 2020. Depuis 1999, elle crée des livres d’artiste en autoédition qui disent ce partage entre images et mots. Régulièrement, elle expose ou participe à des expositions collectives, à des salons du livre (poésie et livres d’artiste) et anime des ateliers d’écriture.

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

    • Filière Granite
    • 2023
    • Finissage / Restitution des travaux de la résidence du Moulin de la Croix

    • Finissage
    • 06.08.23 → 18.08.23
      Finissage
      Filière Granite
    • Pauline Beaudemont - Pierre Hourquet - Ronan Lecreurer

      Pour la deuxième année consécutive, Filière Granite et Jérôme Pierre au Domaine de Keravel accueillent la résidence du Moulin de la Croix portée par le commissaire d’exposition Théophile Calot. Les artistes invités cette année sont Pauline Baudemont, Pierre Hourquet et Ronan Lecreurer.

      Du 6 au 18 août 2023, les artistes travailleront dans divers endroits du Domaine de Keravel et dans ses alentours. L’atelier bois, l’atelier métal, les jardins, les bords de mer sont
      autant de sources de créativité et de production. La résidence du Moulin de la Croix propose aux artistes résidents de penser et de construire un projet en conscience avec les lieux
      qui les entourent à petite ou moyenne échelle. Le Domaine, le village de Plouha, les Côtes-d’Armor et aussi plus largement la Bretagne sont les grands axes qui relieront les
      œuvres lors du vernissage public de fin de résidence qui aura lieu le 18 août au soir.

      RESIDENCE DU MOULIN DE LA CROIX

      La résidence du Moulin de la Croix est une structure indépendante fondée en 2018 par le commissaire d’exposition et éditeur Théophile Calot. Créée dans les Bouches-du-Rhône, dans le petit village de Saint-Etienne-du-Grès, elle a accueilli de 2018 à 2020, plusieurs cycles de résidences dans les murs d’un moulin à huile du 19ème siècle.

    • Minoterie21
    • 2023
    • Le Comportement des Choses

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-Celine.jpeg
    • 05.08.23 → 23.09.23
      Exposition
      Minoterie21
    • Pauline Bastard, Edith Dekyndt, Céline Le Guillou, Briac Leprêtre, Rémi Duprat, Philippe Durand

      Conçue avec et autour du travail de Céline Le Guillou (artiste en résidence à Peillac), cette exposition explore la notion de la matière et son existence en représentant d’elle-même ou d’autre chose. Les oeuvres présentées sont prêtées par les artistes ou bien par des collections dont le Frac Bretagne, et le Frac Normandie. 

    • Minoterie21
    • 2024
    • Isabelle Arthuis, La Grotte de Donant

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-Isabelle-1.jpeg
    • 05.08.23 → 30.06.24
      Exposition
      Minoterie21
    • L’artiste française Isabelle Arthuis expose son œuvre prêtée par le Frac Bretagne comme réponse à l’invitation annuelle de Minoterie21 pour le “panneau du pigeonnier”. Cette sérigraphie d’après une photographie prise depuis l’intérieur de la Grotte de Donant sera visible à l’extérieur pendant un an.

    • LABalade
    • 2023
    • Homoplasticus – Table ronde

    • Rencontre
    • 27.07.23 → 27.07.23
      Rencontre
      LABalade
    • Cécile Borne, Mikaëla Le Meur

      Rencontre entre Cécile Borne et Mikaëla Le Meur, docteure en anthropologie, auteure de Le mythe du recyclage (Premier parallèle, 2021). Mikaëla Le Meur enquête depuis 2011 sur les déchets, les matières plastiques et leur recyclage. Elle explore les relations entre arts et sciences sociales.

    • Filière Granite
    • 2023
    • VERNISSAGE /RESTITUTION : Alexandre Bavard – Laura Paunero 

    • Finissage
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Invitation-restitution-Alexandre-Bavard-et-Laura-Paunero-scaled.jpg
    • 25.07.23 → 25.07.23
      Finissage
      Filière Granite
    • Alexandre Bavard et Laura Paunero

      la première restitution de résidences de l’été 2023 se tiendra le mardi 25 juillet à partir de 18h00 au Domaine de Keravel.

      Cette saison s’ouvre avec une restitution conjointe des deux artistes reçus depuis juin :

       

      – l’artiste et designeuse Rennaise Laura Paunero, accueillie pendant un mois avec le soutien de la Région Bretagne dans le cadre de l’aide aux jeunes artistes plasticiens nés en Bretagne.

      Laura Paunero

       

      – l’artiste pluridisciplinaire Alexandre Bavard, dit Mosa en résidence depuis le 15 juillet.

      Alexandre Bavard

    • méandres
    • 2023
    • tournoiements

    • Lecture
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_loup_2023.png
    • 21.07.23 → 21.07.23
      Lecture
      méandres
    • En écho à l’exposition Loup y es-tu ? méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (Dès lors).

      « La poésie, matière première en premier lieu, de théâtre ou de sentier, à lire, à dire, à saisir, à figurer, et la rencontre des genres, des arts plastiques et des littératures, des objets et des costumes, des mots et des choses, du présent et du songe. » Sophie Hoarau

      Sophie Hoarau est entrée au théâtre par son premier métier de costumière et avec le goût du travail en compagnies. En Bretagne, elle a collaboré avec Éric Vigner au CDDB de Lorient, les compagnies 13-10ème en Ut à Rennes, a k entrepôt ou Fiat Lux à Saint-Brieuc, Jo Coop à Lorient, les Théâtres du Laid Cru et du Tapis Bleu, l’Atelier des Possibles… Elle a cofondé et porté pendant quinze ans avec Séverine Valomet La Quincaille, lieu et compagnie à Poullaouen.

      La poésie, aiguiseuse des perceptions et des expressions, constitue dès lors la matière première de ses projets de scène.

      Elle multiplie depuis les lectures publiques lors de rendez-vous mêlant poésie, performances et arts plastiques. En 2019, elle passe de la forme lue à la mise en scène avec le monologue poétique Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon.

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Reconsolidation – Exposition photographie et vidéo

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-Isabel-Perez-scaled.jpg
      Affiche exposition Reconsolidation - Isabel perez del Pulgar
    • 21.07.23 → 26.08.23
      Exposition
      Le Larvoratoire Photographique
    • Isabel Perez del Pulgar

      Isabel Perez del Pulgar investit ses photographies de famille des années 80-90 pour exorciser une expérience traumatique. Il s’agit de remettre en mouvement la mémoire en s’appropriant les images figées du passé, en les combinant par le geste plasticien et par le montage audiovisuel. Elle brûle, déchire et scarifie ses originaux pour faire, défaire et refaire d’énormes « albums », porteurs d’une narration jusque-là invisible. La matière altérée de ces images pauvres prend alors une dimension picturale, une unité chaude, traversée de rouges épais et diffus.
      Isabel Perez del Pulgar engage ainsi, dans Reconsolidation, une variation plasticienne et réflexive autour de l’archive. Elle interroge la manière dont la mémoire familiale et l’identité personnelle sont construites et conservées comme une mythologie figée à travers diverses mises en scène : albums, encadrements, films du quotidiens et autres véhicules du souvenir. Un rituel pour reprendre possession de soi et produire un nouveau corpus d’images désormais pourvues de puissances salvatrices.

      ________

       

      Isabel Perez del Pulgar vit et travaille à Douarnenez depuis 2015. Originairement plasticienne, elle se consacre essentiellement à l’art vidéo depuis les années 2000. Son travail a été primé dans de nombreux festivals internationaux. Le projet Reconsolidation qui articule photographie et vidéo a reçu le soutien de la DRAC Bretagne en 2022. 

       

    • Le virage
    • 2023
    • Le jardin de Rok, chansons de gestes et autres poèmes – Vincent Hellou

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/jardin-scaled.jpg
    • 19.07.23 → 23.07.23
      Exposition
      Le virage
    • Le jardin de Rok,

      chansons de gestes et autres poèmes

      du 19 au 23 juillet 

      de 15h à 19h 

      vernissage le 19 juillet à partir de 18h

       

      les concerts :

      le 19 juillet de 20h à 23h

      Saint Vincent de Paul : trance cover progressive

      Cheval de trait : contes et légendes gabberisés

      le 20 juillet de 20h à 23h

      Saint Vincent de Paul : trance cover progressive

      Douglas : trance funky kick

       

      Le jardin de Rokchansons de gestes et autres poèmes est la première restitution du travail réalisé par Vincent Hellou, dans le cadre de l’aide aux jeunes plasticien.ne.s breton.ne.s – recherche et création de la Région Bretagne dont il bénéficie pour l’année 2023.

      Pour Le jardin de Rok, Vincent conçoit une installation inédite où il présentera ses recherches artistiques. Cette restitution se prolonge dans une programmation musicale en soirée les 19 et 20 juillet.Les concerts auront lieu au cœur de son installation à la galerie Artem.

      Une seconde restitution aura lieu en automne pour présenter la suite du travail réalisé par Vincent Hellou.

    • Festival Photo La Gacilly
    • 2023
    • Visite guidée avec Cyril Drouhet

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VISITE-GUIDEE-AVEC-CYRIL-DROUHET.png
    • 15.07.23 → 15.07.23
      Non classé
      Festival Photo La Gacilly
    • Venez profiter d’une visite guidée par Cyril Drouhet, le commissaire des expositions du Festival Photo La Gacilly.
      Accompagné d’une médiatrice culturelle, il vous présentera la zone verte du Festival à savoir :
      Le Grand Chêne : Sacha Goldberger, Alien Love et Cássio Vasconcellos, Over
      La Prairie : Pascal Maitre, Metropolis
      Le Labyrinthe Végétal : Sebastião Salgado, Amazônia et Maxime Riché, Paradise
      Le Bout du Pont : Vee Speers; Métamorphoses

      Tarif : 5€ par personne
      Réservation obligatoire sur HelloAsso

      https://www.helloasso.com/associations/festival-photo-la-gacilly/evenements/visite-guidee-avec-le-commissaire-d-exposition-cyril-drouhet

    • Abbaye de Léhon
    • 2023
    • Au Creux d’un jour d’été

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-Au-Creux-dun-jour-dete-WEB.jpg
    • 09.07.23 → 01.10.23
      Exposition
      Abbaye de Léhon
    • S’inscrivant dans notre démarche de soutien à la création émergente, nous accueillerons 5 jeunes artistes à la Gloriette, dans les Jardins de l’Abbaye.

       

      À  travers  cette  installation,  chacun·e  des  artistes  propose  une installation visant à créer un espace sensoriel, vivant et évolutif. À travers diverses approches et techniques, le public est invité à voir, respirer, ressentir des formes qui ont cessé de vivre, qui vivent et qui continueront leur évolution bien après le temps d’exposition.

       

      Diplômé·e·s  de  l’Université  Rennes  2,  Alma  OSKOUEI,  Armand  LITOU,  Cassandre KUCZYK, Mathilde VAILLANT et Laura ROSSI se sont connu·e·s au cours de leurs études. Iels se réunissent aujourd’hui par le biais d’un réseau affectif d’artistes, le maillage.

    • Abbaye de Léhon
    • 2023
    • Tisserande de Nature – Rose Jéhanno

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Exposition-R.JEHANNO-WEB.jpg
    • 09.07.23 → 01.10.23
      Exposition
      Abbaye de Léhon
    • Rose Jéhanno, artiste autodidacte du territoire, a principalement œuvré dans le domaine des arts textiles. Née en 1936 à Fouesnant, elle s’est aujourd’hui installée à l’EHPAD de Lanvallay.

       

      Sa fille Cécile valorise son œuvre, considérable, que nous aurons le plaisir de présenter à l’Abbaye.

       

      Cette exposition fait écho au travail de recherche et d’expérimentation qui sera menée par Cassandre Boucher sur les arts textiles en lien avec les composantes du territoire.
      À la  suite  d’un stage  où  elle  apprend  l’exigeante  technique  de  la  « haute  lisse » (tissage de tapisserie sur métier vertical), une centaine d’œuvres seront tissées dans des genres et  styles différents mais où  le  lien avec  la  nature,  que  ce  soit  dans  les représentations de « personnages paysages » ou par les matières employées, s’est déployé sur plus de 50 ans d’activité.

    • LABalade
    • 2023
    • LABalade – Stages de pratiques plastiques

    • Atelier
    • 09.07.23 → 20.08.23
      Atelier
      LABalade
    • Antoine Legrand, Charlotte Orso, Eddy Dumont, Chloé Fraser, Sophie Ambroise, Pascale Moulinec, Meskan, Julia Chorin

      LABalade propose des stages de pratiques artistiques durant les vacances d’été ! 

      Au programme :

      sérigraphie, linogravure, gravure (taille douce, au scotch et tétrapack), cyanotype, céramique, modelage, tournage, collage, pâte égyptienne, daruma, peinture, dessin, croquis en extérieur et illustration.

      Envie de profiter des vacances pour vous initier à différentes techniques aux cotés d’artistes professionnel.le.s, ces stages sont pour vous !

    • La Tannerie
    • 2023
    • November, performance pour piano de Dennis Johnson interprétée par Tristan Lofficial

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-Carton-Tristan-PRINT-scaled.jpg
    • 09.07.23 → 09.07.23
      Concert
      La Tannerie
    • « Si cette œuvre laisse peu de place au concert traditionnel en raison de sa durée et de sa nature, elle invite, me semble-t-il, à être découverte comme une peinture ou une sculpture. L’auditeur peut librement en écouter ce qu’il veut et le temps qu’il veut… Pendant la performance, le public sera également invité à se déplacer dans la salle, à changer de place. Comme une peinture ou une sculpture, November se présente alors comme une œuvre d’art palpable, physique, sensible. Elle prend corps avec le piano et l’artiste. Ce qui m’inspire sans doute le plus dans cette idée de performance musicale, c’est le processus improvisationnel de l’œuvre qui fait que chaque exécution de November sera unique, selon le lieu et l’espace. »

      Tristan Lofficial

       

      Durée de la performance : 4h30 environ

      Les spectateurs pourront entrer et sortir pendant la performance, mais devront être dans la salle dès le démarrage.

    • GALERIE DU DOURVEN
    • 2023
    • Los extranjeros, Enrique Ramírez

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-Enrique-Ramirez-storie-instagram.jpg
    • 08.07.23 → 01.10.23
      Exposition
      GALERIE DU DOURVEN
    • Cet été, la Galerie du Dourven présente le travail du vidéaste et plasticien chilien Enrique Ramírez. Issue d’une résidence de création qui s’est déroulée sur plusieurs semaines, l’exposition Los extranjeros sera présentée du 8 juillet au 1er octobre 2023.

       

      Los extranjeros

       
      Le parc du Dourven recèle d’une grande variété d’espèces végétales venues du monde entier, qui prospèrent depuis leur plantation datant du siècle dernier : pins maritimes de Corse et d’Autriche, cyprès californiens, eucalyptus, bambous, plantes endémiques et exotiques…Les espaces paysagers tant plantés que spontanés y cohabitent dans une harmonie toute singulière, sur fond d’un littoral mouvant, évoluant au rythme des marées. L’exposition Los extranjeros (Les étrangers) part de l’idée d’un jardin, d’un jardin face à la mer, à l’entrée de la Manche : l’un des hauts lieux du trafic maritime au monde et aujourd’hui de la crise migratoire.

       
      A partir de ses échanges avec un naturaliste fin connaisseur du parc et avec le petit-fils du premier propriétaire du lieu, l’artiste revisite l’histoire du site dans un récit navigant sans cesse entre fiction et réalité, autour du thème de l’exil. Cette narration de déroule au sein de l’espace d’exposition à travers une série de photographies et cartes postales anciennes que l’artiste a collectées sur place et retravaillées pendant sa résidence, ainsi qu’avec une série de photomontages, une composition sonore activée par des arbres du parc et une installation vidéo éponyme. Toutes ces images confrontent le spectateur aux questions d’identité et de vivre ensemble liées à la migration, dans une vision poétique où cohabitent la beauté et la douleur de la transplantation.

       
      « Los extranjeros est une exposition que j’ai imaginée en pensant au jardin du Dourven comme à un lieu où se côtoient de nombreuses cultures venues d’endroits différents, chacune apportant le poids de sa propre terre et traînant ses racines au loin, mais ces cultures parviennent à vivre ensemble et cette union fait d’elles toutes un jardin.” Enrique Ramírez

    • Les Moyens du Bord
    • 2023
    • Laëtitia Donval, Oscillations

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1689841407093.jpg
      Oscillations par Laetitia Donval
    • 08.07.23 → 17.09.23
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • À la suite d’une résidence de recherche et de création à l’invitation de l’association Les Moyens du Bord, Laëtitia Donval propose une première étape de travail sur sa perception du Pays de Morlaix par le prisme de l’eau en associant ses photographies et images d’archives. Elle s’intéresse aux traces de l’utilisation industrielle et quotidienne de l’eau par une exploration du passé et du présent des lieux de ruissellement et de vie du territoire.
      La Manufacture des Tabacs de Morlaix, lieu emblématique de la mémoire ouvrière de la ville, est au cœur de cette recherche qui se poursuit le long des fleuves et rivières irriguant le territoire (le Dossen, la Penzé, le Queffleuth, le Jarlot, …). Une photographie au rythme de la marche, approchant de manière sensible, un paysage, son passé et ses habitants, associée à un travail de recherche d’archives voulant rendre visible une forme de matérialité instable du réel.

    • Les 3 CHA
    • 2023
    • Pierre-Alexandre Rémy, Bal(l)ade

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bas-relief-2-scaled.jpg
    • 08.07.23 → 17.09.23
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Gigantesque, en métal, la sculpture garde son entière autonomie face au lieu, elle perturbe la perception de l’échelle et impressionne. Tel un arrêt sur image d’un ruban de gymnastique en action, l’œuvre offre une bal(l)ade à suivre du regard et à ne pas perdre. Cette dernière vous mènera ailleurs, là où il sera bon de circuler et d’écouter…

      Projet en partenariat avec la P’tite Galerie de l’Office de tourisme du Pays de Châteaugiron.

    • Les 3 CHA
    • 2023
    • Stanislas Paruzel, Conte d’amour & de mort (Tristan & Yseult reloaded)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VISUEL6.png
    • 08.07.23 → 17.09.23
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Conte d’amour & de mort (Tristan & Yseult Reloaded) est un projet vidéo relatant certains passages marquants de la légende de Tristan et Yseult. Si le mythe a été adapté et modernisé à plusieurs reprises, l’artiste livre ici une série inspirée des romans de Joseph Bédier (1900) et de René Louis (1972). Tristan & Yseult Reloaded est un conte hybride, anachronique et chevaleresque aux notes résolument personnelles.

      Projet en partenariat avec le centre d’art 40mcube, Programme GENERATOR.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Trois-quarts d’oeuvres Nicolas Desverronnières, Firestone Peak

    • Visites commentées
    • 07.07.23 → 07.07.23
      Visites commentées
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition Firestone Peak.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2023
    • Gwenn Mérel, La terre a-t-elle couvé ce jardin de couleurs ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Britzer-Garten-Berlin_com.jpg
    • 05.07.23 → 27.08.23
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Artiste topographique, Gwenn Mérel arpente le paysage, observe, prélève, capte l’atmosphère, les couleurs et les lumières des portions de nature parcourues. Les éléments iconographiques capturés sont le point de départ de son travail plastique, utilisant différents médiums. Elle s’adonne en particulier au dessin et à des techniques ancestrales telles que la broderie, le tricot et le travail du tissu. Des ouvrages qui demandent concentration et patience, un labeur qui contraint à prendre le temps.

      En résidence à L’aparté, Gwenn Mérel poursuit ses recherches et ses expérimentations sur le paysage. L’artiste s’imprègne de l’environnement immédiat de Trémelin et la Chambre au loup à Iffendic pour développer sa série de dessins composés de petites croix au crayon de couleur sur papier coloré, commencée lors de sa résidence à la Galerie des Petits Carreaux à Saint-Briac-sur-Mer au printemps 2019.

      Dans la continuité de son rapport aux techniques « domestiques », en ce qu’elles se pratiquent dans l’intimité du domicile, Gwenn Mérel a cultivé des plantes pendant le temps de sa résidence et réalisé des oyas-sculptures qui permettent d’irriguer la terre régulièrement et avec parcimonie. Cet ensemble de plantations et d’oyas est disposé au cœur de la salle d’exposition, sous un puits de lumière naturelle. Ce paysage « macro » dialogue avec le panorama extérieur du lac de Trémelin que l’on aperçoit à travers les vitres.

      La résidence de Gwenn Mérel à L’aparté se clôture comme elle a commencé, par une lente déambulation autour du lac de Trémelin, non pas en solitaire mais accompagnée d’une soixantaine de volontaires qui auront revêtu les pulls-nuages, tricotés à partir de 2019. Performance poétique comme une ode aux nuages qui, à la manière d’un artiste, jouent avec les lumières et les couleurs du paysage.

      Sophie Marrey, chargée de la programmation et de la médiation, 2023

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2023
    • Gwenn Mérel, Ces nuages qui courent là-bas…

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/performance-scaled.jpg
    • 05.07.23 → 05.07.23
      Performance
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • À l’occasion de la réouverture estivale de L’aparté, et du vernissage de l’exposition de Gwenn Mérel La terre a-t-elle couvé ce jardin de couleurs ? l’artiste vous invite à participer à sa performance Ces nuages qui courent là-bas…

      Parés d’un pull-nuage vous pourrez déambuler lentement autour du lac de Trémelin en notre compagnie. Le départ s’effectuera le mercredi 5 juillet à 16h à L’aparté pour une arrivée vers 18h au moment du vernissage.

      >>Lien vers le formulaire d’inscription<<

      Nous vous attendons avec impatience !

    • ASSOCIATION BRÈCHE
    • 2023
    • Pêche à pied, des eaux à la coque

    • Exposition
    • 04.07.23 → 05.07.23
      Exposition
      ASSOCIATION BRÈCHE
    • Pêche à pied, des eaux à la coque
       

      L’artiste Sarah Penanhoat vous invite à une après-midi à la plage, entre sortie amicale et glanage de nécessité. Ce sera une pêche à pied collective sur le territoire breton, suivie le lendemain d’un repas composé de ces récoltes, partagé autour d’une scénographie créée à six mains, mêlant design et artisanat.

       

      Sarah Penanhoat travaille sur la question du souvenir et la narration d’une histoire. Le voyage, l’adolescence, traverser le monde et en être sont des axes abordés par l’artiste. Ces recherches se développent dans une pratique protéiforme qui crée ou reproduit des événements, des objets, des sculptures, en nouant sources littéraires, historiques et personnelles. 
       
    • Minoterie21
    • 2023
    • Résidence d’Alix Cantelaube

    • Résidence
    • 04.07.23 → 08.09.23
      Résidence
      Minoterie21
    • Résidence de recherche et création de l’artiste Alix Cantelaube à Chez Angèle, Peillac, dans le cadre de « Contre Vents et Marées », aide aux jeunes artistes plasticien·ne·s de la Région Bretagne.

    • Abbaye de Léhon
    • 2023
    • Cassandre Boucher

    • Exposition
    • 01.07.23 → 01.10.23
      Exposition
      Abbaye de Léhon
    • Exposition de Cassandre Boucher suite à la résidence réalisée à l’Abbaye de Léhon

      –>Instagram : Cassandre Boucher

       

      L’artiste sera présente le samedi 1er et dimanche 2 juillet

    • LABalade
    • 2023
    • Homoplasticus – Rencontre Ethnoplastique

    • Rencontre
    • 01.07.23 → 01.07.23
      Rencontre
      LABalade
    • Cécile Borne

      LABalade vous invite le 1 et le 22 juillet de 10h à 12h à rencontrer Cécile Borne. L’artiste vous propose de découvrir sa démarche artistique et de l’accompagner dans une aventure masquée. Une rencontre ethnoplastique ouverte à tous.

    • Ville de Quimperlé
    • 2023
    • Variations Urbaines

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VU_web.jpg
    • 01.07.23 → 15.09.23
      Exposition
      Ville de Quimperlé
    • L'Outsider - Levalet - Yoldie - Tarek Benaoum - MonkeyBird

      En 2023, les artistes investissent la cité. Après la création d’une fresque par l’artiste L’Outsider sur le pavillon situé place des Écoles en 2022, ce sont cette année cinq artistes (ou duo d’artistes) qui sont invités à créer une œuvre dans différents endroits de la ville.

      Le commissaire artistique de Variations Urbaines, Christian Mahé, a choisi des artistes aux univers variés mais qui ont tous en commun la ligne et le dessin.

      Le parcours d’art urbain, de la basse à la haute-ville, propose de découvrir Quimperlé en portant un nouveau regard sur son architecture, son histoire mais aussi son évolution à travers des œuvres éphémères.

      La fresque des MonkeyBird, réalisée au pochoir, invite au voyage au fil de l’eau et des rivières. L’œuvre de L’Outsider sous le porche Ellé nous enveloppe de ses formes et de ses couleurs.
      Dans la rue Savary, les dessins de Levalet nous invitent à suivre un homme dans sa course humoristique.
      Au détour du Dourdu, les lignes et volutes organiques de Yoldie poussent comme un jardin magique. Enfin, aux Cordiers, la fresque de Tarek Benaoum s’offre au regard et à la contemplation, pour créer in fine un flot ondulatoire.

      Du 1er juillet au 4 novembre, une exposition dans la salle Charlie Hebdo de la médiathèque propose d’en apprendre plus sur l’art urbain, les artistes invités et leur processus créatif.
      Une carte de balade, disponible à l’accueil de la mairie, à la médiathèque et à l’Office de tourisme, permet de réaliser le parcours à son rythme et selon ses envies.

      Suivez l’intégralité des événements et des rendez-vous de Variations Urbaines sur www.quimperle.bzh

    • Le Bon Accueil
    • 2023
    • Le joueur de flûte  – Catherine Duverger & Hugo Kostrzewa avec les élèves de l’école publique de Saint-Maugan

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-catherine-duverger-web.jpg
    • 01.07.23 → 02.07.23
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Catherine Duverger ; Hugo Kostrzewa

      C’est à Saint-Maugan en l’an 2023 que l’histoire du joueur de flûte prit un tournant singulier. Aujourd’hui les enfants se sont débarrassés du baladin qui les avait éloignés de leurs parents. Munis de leurs plus belles coiffes, ils se déplacent uniquement en produisant des sons mystérieux qui semblent les protéger. Le bois de Brenoux est l’endroit qu’ils ont choisi d’hanter.

       

      Depuis septembre 2022, Catherine Duverger intervient à l’école de Saint-Maugan pour rejouer avec les élèves la légende allemande du joueur de flûte de Hamelin , notamment transcrite par les frères Grimm et par le cinéaste Jacques Demy (« The pied piper »). Dans le film de Jacques Demy datant de 1972, les coiffes sont l’expression des caractères des protagonistes, chaque élève a été invité à concevoir et fabriquer sa propre coiffe. En 2023, le projet s’est étoffé et Catherine Duverger a invité l’artiste Hugo Kostrzewa pour réaliser les flûtes avec les élèves et concevoir la création sonore pour l’exposition. Ensemble ils ont filmé la procession des enfants qui a eu lieu dans le bois de Brenoux donnant lieu à un film présenté dans l’exposition.

       

      Catherine Duverger présentera également dans les rues de Saint-Maugan des photographies réalisées avec les élèves arborant fièrement de grandes coiffes et leur costume de procession.

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Les intermondes, une exposition photographique des étudiants de l’EnsAD

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche-Trio-AD-2023-scaled.jpg
      Affiche Les intermondes, exposition photographique
    • 01.07.23 → 15.07.23
      Exposition
      Le Larvoratoire Photographique
    • Guillaume Bihan, Côme Rollet, Shanna Warocquier

      Le Larvoratoire photographique accueille trois étudiants de l’EnsAD Paris pour l’exposition Les intermondes qui se tiendra la première quinzaine de juillet à Douarnenez. Cette action s’inscrit dans notre créneau d’accueil des étudiants des écoles d’art. Guillaume Bihan, Côme Rollet et Shanna Warocquier terminent actuellement leurs parcours d’études Photographie et Vidéo à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Trois regards talentueux sur le clair-obscur de notre rapport au monde et à la nature. Ils sont accompagnés par Rose Vidal, jeune curatrice et romancière, également étudiante aux Arts Décos et qui a écrit le texte de présentation de l’exposition.
      ___________

      “Les mondes s’éloignent, ne se connaissent et ne se reconnaissent plus, à force de distinctions : l’humain de l’animal, le chez-soi du dehors, le jour de la nuit, le sujet de son arrière-plan, le sujet cultivé de son paysage sauvage. En s’attardant dans la chasse infinie d’un clair-obscur, trois photographes arpentent l’indistinct et recueillent, chacun·e de là où iels sont, les preuves contradictoires de sa persistance. Leur décor ? entre l’habité et l’abandonné, le corps ? entre humeurs et humus, l’heure ? entre chien et loup. Parlons de cet entre-deux non comme d’une frontière sur laquelle on basculerait d’un monde à l’autre, mais comme un espace où se pousse l’indécision lorsque la photographie décide de s’y attarder. Cet « entre » fragile, où s’éterniser quand la lumière tombe et que s’indéterminent la nature et la facture des choses.

      Guillaume Bihan, Côme Rollet et Shanna Warocquier nous maintiennent dans une énigme prolongée, agencée en fragments, en perspectives et décors qui pourraient se relier si seulement une histoire était dite. Qui fuit, qui suit ? Est-ce que nous appréhendons bien ce que c’est que l’animal, le non humain, et la nature, si proche si loin ? L’histoire est l’entre qui n’est pas dit, où les mondes sont multiples et se dédoublent, se partagent, abritent les chasses gardées de territoires superposés ; nous emmènent dans une traque dont nous ne sommes pas toujours proies.”

      Rose Vidal, mai 2023

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2023
    • Claire Guetta, Claire Prism, Power Make-Up !

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-CGUETTA-scaled.jpg
    • 01.07.23 → 29.07.23
      Exposition
      L’Œil d’Oodaaq
    • À la croisée du Drag, du Cosplay et de l’art contemporain, Claire Guetta incarne Sailor Claire Voyance qui rend sa vie plus épique, romantique voire dramatique.

      En s’inspirant librement des magical girls japonaises, elle romance son quotidien tout en abordant des réflexions sur le féminisme et le passage à la vie d’adulte.

      Sailor Claire Voyance combat les forces du mal et poursuit sa quête afin de rendre le monde plus beau et un peu moins angoissant.
      À travers une installation vidéo, plongez dans l’univers magique de l’artiste et partez à la recherche du Crystal perdu…

       

      L’installation est à découvrir dans la galerie du Lieu : 20 rue du Docteur Francis Joly, 35000 Rennes. 

    • méandres
    • 2023
    • ravissements — en écho au film Les enfants de Marguerite Duras, rencontre avec Virginie Podvin

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_duras_2023.png
    • 30.06.23 → 30.06.23
      Projection
      méandres
    • En écho à l’exposition Loup y es-tu ?, méandres vous propose une rencontre avec Virginie Podvin autour du film Les enfants, de Marguerite Duras

      Les enfants est une adaptation libre du conte pour enfant Ah ! Ernesto (1971), écrit par Marguerite Duras.

      “La folie d’Ernesto, dans un monde entièrement assujetti au consensus, réside dans cette liberté débordante, excessive, révolutionnaire dont il voudrait disposer. Dans son refus de toute valeur préétablie, dans sa volonté de détruire et de saboter le savoir — dans son cas le savoir scolaire — pour retrouver en lui l’innocence universelle. Ce n’est pas un hasard si le film se construit sur une sorte de comique désespéré.” (Marguerite Duras, entretiens avec Leopoldina Pallotta della Torre, 1987)

      Les travaux de recherche de Virginie Podvin portent sur la littérature du XXe siècle, plus précisément sur l’œuvre de Virginia Woolf, Nathalie Sarraute, Samuel Beckett et Marguerite Duras, notamment dans leur interaction avec la musique et les arts visuels.

      Elle est membre de la Société d’Études Woolfiennes, du Beckett Circle et de la Société Internationale Marguerite Duras — elle fait partie du conseil d’administration de cette dernière et est rédactrice en chef de son bulletin.

      Elle a consacré une thèse à L’Esthétique de Samuel Beckett à la lumière de sa correspondance, récemment parue, sous la direction de Sophie Guermès, à l’Université de Brest. Elle appartient au Centre d’étude des correspondances et journaux intimes de l’Université de Brest, laboratoire de recherche dirigé par Sophie Guermès.

      Elle enseigne la littérature du XXe siècle auprès des étudiants de Licence Lettres, Licence Arts et Licence Humanités.

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

      Réservation conseillée (places limitées) : contact@meandres.art / 06 52 96 68 99

    • Espace d’apparence
    • 2023
    • Dans le jardin de Maître verrier

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20230409_133541-nb-w1200.jpg
      Marie-Claire Raoul, portail gothique, Morlaix, 2023
    • 30.06.23 → 02.07.23
      Exposition
      Espace d’apparence
    • Elouan Cousin, Alix Lebaudy, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul, Marianne Rousseau

      Pour la huitième édition de l’événement poétique, artistique et culturel « Les Cent Marches », l’association morlaisienne Dont Acte donne carte blanche à Espace d’apparence pour investir, le temps d’un week-end, le jardin de l’ancien hôtel particulier du peintre et maître verrier du XIXème siècle Jean–Louis Nicolas.

      Dans ce contexte, l’artiste plasticienne Marie-Michèle Lucas invite les artistes Élouan Cousin, Alix Lebaudy, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul et Marianne Rousseau à s’approprier cet espace remarquable.

      La réflexion qu’il.elles ont menée précédemment au sein du programme artistique De la Nature trouvera ici un autre cadre, celui du jardin, et quel jardin !
      Située au 13 rue Longue, au pied de l’escalier dit des Cent marches, la maison de l’ancien peintre décorateur et maître verrier est implantée sur la pente montante de la vallée du Queffleuth. Le jardin entièrement clos, accolé au versant très escarpé du coteau, est aménagé sur trois niveaux. Il bénéficie d’une vue spectaculaire sur la ville de Morlaix et les vallées environnantes.

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      VERNISSAGE

      Samedi 1er juillet à 12h
      Rue Courte. Rendez-vous dans le jardin du milieu de la rue (Grille)

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      INFOS PRATIQUES

      • Lieu : 13 rue Longue – 29600 Morlaix
        Pour accéder au jardin, au départ du 13 rue Longue monter l’escalier de la rue Courte, puis prendre à droite la venelle qui longe l’hôtel particulier. La première porte à votre droite est celle du jardin.
      • Horaires : de 11h à 19h
      • Entrée libre et gratuite

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      REMERCIEMENTS

      Nous remercions vivement Marie-Michèle Lucas et l’association Dont Acte pour cette belle invitation.
      Un grand merci également à Véronique Paugam, propriétaire des lieux de nous accueillir avec beaucoup de générosité dans son merveilleux jardin. L’hôtel particulier de l’ancien maître verrier Jean-Louis Nicolas est inscrit aux monuments historiques depuis 2022.

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      À PROPOS DU FESTIVAL LES CENTS MARCHES

      Créée en 2015 par des artistes de Morlaix résidant pour la plupart dans les escaliers de la rue Courte ou venelle des Cent Marches, le festival propose depuis huit ans, sur la durée d’un week-end de juin, un événement culturel, dialogue vivant entre les différentes pratiques artistiques et la poésie. L’originalité du festival « Les Cent Marches » est de conduire le public vers les différentes pratiques artistiques (peintres, sculpteur.trice.s, plasticien.ne.s, photographes, designers, céramistes, poète.sse.s et écrivain.e.s) par le biais de la découverte d’une rue, de ses habitants, la beauté et l’intérêt patrimonial de ses combots, jardins particuliers offrant des points de vue inattendus sur la ville.

    • EESAB → Site de Quimper
    • 2023
    • La Fabrique des Mondes

    • Exposition
    • 30.06.23 → 05.08.23
      Exposition
      EESAB → Site de Quimper
    • Avec Enora DARCEL, Alexandre DETCHEVERRY, Léa GEFFARD, Marie JEGO, Alma-Clara JUAREZ, Mathis LIMOUZIN, Solvène OUDOT, Héloïse REUX-LEMASSON, Emma ROSTAING, Joane SENECHAL, Jiwon SEO et Marie SERRES-GIANCOTTI.

      Exposition des étudiant·es de 5e année.

      Commissariat : Bruno Peinado.

      Du mercredi au samedi,  14h-19h.

      Visite accompagnée tous publics chaque jeudi à 16h.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • Couleurs sauvages

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-Couleurs-sauvages-recto.jpg
    • 29.06.23 → 27.08.23
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Simon Poligné

      Couleurs sauvages est une proposition hors les murs de l’artiste Simon Poligné, dans le cadre d’Exporama.

      Sous la forme de collages urbains à dimensions variables, l’artiste explore le quartier Colombier pour en souligner les particularités architecturales.

      Colorée, éphémère et poétique, chaque œuvre questionne un bâti gigantesque et monolithique. Les interventions trouvent leurs origines dans une série de peintures collages empreinte d’abstraction géométrique et de couleurs aux teintes vives et acidulées.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2023
    • Artistes en résidence

    • Résidence
    • 28.06.23 → 03.09.23
      Résidence
      Superflux, voir l’art se faire
    • Léa Maraszek

      La couleur est substantielle à la pratique artistique de Léa Maraszek. Elle marque la singularité d’un travail aux compositions spontanées et stylisées qui ne sont pas sans rappeler le fauvisme d’Henri Matisse ou le pop art de David Hockney. Les formes colorées se juxtaposent et composent des natures mortes frontales aux tons vifs et chatoyants. Elles s’emboîtent et prennent des formes diverses dans des céramiques utilitaires ou des jeux modulables pour enfant.

       

       

      Léa Bénétou

      La pratique artistique de Léa Bénétou révèle par le dessin, la peinture ou le volume, les attributs de l’architecture. Les matériaux et les formes répétitives qui fondent l’habitat ou les édifices patrimoniaux sont ainsi extraits de leurs contextes et déplacés sur des supports divers comme le papier, le bois, le sol ou le mur. En résultent des oeuvres minimalistes constituées de formes géométriques en noir et blanc ou en couleur qui s’articulent tels des jeux de construction ou de coloriage pour enfant.

       

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • Bruissement

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Mon-projet-41.jpg
      portrait de la réalisatrice Yasmin Davis
    • 25.06.23 → 05.11.23
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Installée à la chapelle de la Trinité, Bruissement est une proposition en partenariat avec L’art dans les chapelles. Cette manifestation valorise le patrimoine architectural en le faisant dialoguer avec le travail d’artistes contemporains.

      « J’ai commencé à tourner la vidéo de Bruissement il y a environ deux ans et demi, peu de temps après la naissance de ma fille. La naissance, la mise au monde de la vie et la rapidité de sa croissance, m’illustrent chaque jour le temps qui passe et notre condition de mortel. La peur d’oublier et de perdre des moments et des périodes de sa vie m’a amené à essayer « d’enregistrer le temps » et à commémorer les changements et les moments qui passent dans notre routine quotidienne, avec le souhait que, peut-être, de cette façon, je serais en mesure d’en prendre le contrôle.

      Dès le début du travail sur la vidéo, j’ai choisi de ne pas photographier ma maison, mais seulement d’enregistrer sa voix et, au lieu de photographier sa silhouette, j’ai photographié au fil des saisons les mouvements de lumière et les silhouettes qui apparaissent au-dessus des rideaux dans la maison. Parallèlement à ces parties presque documentaires, j’ai mis en scène des gestes visuels essayant de saisir la lumière du soleil entre mes paumes, de concevoir sa forme et de prédire la direction de son mouvement ; et j’ai manipulé le rythme naturel du temps au montage.

      La longue période pendant laquelle la vidéo a été tournée, le suivi du soleil révélant quand il est à son apogée et disparaissant quand il se couche, la voix changeante de ma maison et la transition du babillage de mon bébé à un langage clair… tout cela exprime pour moi de manière primale et sensuelle le passage du temps, la beauté qui existe dans la vie et, avec elle, la douleur de leur temporalité. »Yasmin Davis (traduit de l’hébreu par Olivier Stern)

      Yasmin Davis est née en 1981. Elle vit et travaille à Tel Aviv (Israël).

    • Espace d’apparence
    • 2023
    • Escale #3 — Aber Benoît

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_Escale-3_Expo-2023_Saint-Pabu-scaled.jpg
      Affiche de l'exposition Escale #3 —Aber Benoît à Saint Pabu, été 2023
    • 24.06.23 → 17.09.23
      Exposition
      Espace d’apparence
    • Elouan Cousin, Vincent Lorgeré et Marieke Rozé, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul, Marianne Rousseau

      Au printemps 2022, dans le cadre du programme artistique « De la nature » organisé par l’association Espace d’Apparence, les artistes Elouan Cousin, Vincent Lorgeré & Marieke Rozé, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul et Marianne Rousseau ont été accueilli.e.s en résidence durant trois semaines à la Maison des Abers-Ti an Aberioù, centre d’interprétation des Abers situé sur les dunes de Korn ar Gazel à Saint Pabu.

      L’exposition « De la nature. Escale #3 – Aber Benoît » présente les œuvres issues des explorations qu’il.elle.s ont menées sur ce territoire.

      Les anciennes pêcheries dénommées en korejoù (ar gored au singulier), les goémoniers et leurs outils, les fonds marins et les carottes sédimentaires, les ruisseaux des Abers et la résurgence d’eau douce sur la plage de Korn ar Gazel, les rochers sur l’estran et leurs noms bretons, les plantes et les fleurs des dunes, les sirènes et les légendes bretonnes sont autant de sujets d’études que de lieux d’inspiration.
      Du 24 juin au 17 septembre, le public est invité à découvrir les œuvres issues de ces explorations et l’univers des artistes qui invoquent poésie, imagination et investigation scientifique.

      La Maison des Abers-Ti an Aberioù accueille plusieurs œuvres et les éléments de recherches des artistes. En extérieur, une quinzaine de créations s’installent sur le sentier GR34, prenant la forme de photographies, de sculptures ou d’installations. Par ailleurs, les artistes proposent des balades artistiques et des lectures performées.

      LIEUX

      Maison des Abers-Ti an Aberioù, rue de Tariec, 29830 Saint-Pabu

      Le long du gr 34 à Saint-Pabu

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      PROGRAMME

      >>>> Vernissage déambulatoire : Dimanche 9 juillet de 15h à 19h.
      Programme et infos : ICI

      >>>> Rencontres “Escale #3 en août”
      Programme et infos : ICI

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      A PROPOS DE LA MAISON DES ABERS – Ti AN ABERIOÙ

      La Maison des Abers-Ti an Aberioù est un espace muséographique dédié à la découverte des trois abers : l’aber Wrac’h, l’aber Benoît et l’aber Ildut.

      A PROPOS DU PROJET DE LA NATURE

      Le projet « De la nature » initié en 2021 par l’association Espace d’Apparence, réunit des artistes et des intervenant.e.s associé.e.s (botanistes, géologues, historien en art contemporain, philosophe…) afin d’interroger la notion de nature, sa perception, sa représentation et questionner la relation de l’être humain à celle-ci. Il se déploie sur les territoires de la métropole brestoise et du pays des Abers.

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      INFOS +

      la-maison-des-abers-ti-aberiou.fr

      espacedapparence.fr

       

    • L’IMAGERIE
    • 2023
    • Résonances. La collection de L’Imagerie

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/6.-Doury-Catherine-scaled.jpg
    • 24.06.23 → 28.10.23
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Exposition Résonances. La collection de L’Imagerie, 24 juin – 28 octobre 2023

       

      Depuis 1983, L’Imagerie a constitué au fur et à mesure de ses expositions une collection de tirages photographiques, qui rassemble aujourd’hui plus de huit cents clichés. Malgré son importance, tant en volume qu’en qualité, elle n’a pourtant été que rarement montrée au public, sauf à de rares occasions. La centaine d’œuvres sélectionnées pour cette exposition permet d’aborder la collection selon différentes thématiques : le renouveau de la photographie documentaire dans les années 1990-2000, la Bretagne comme terre de création, l’autoportrait photographique et le rapport à la peinture.

       

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • PL – 2023-1988 | Exposition personnelle de Christian Bonnefoi

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/a0c8827a-983d-4d22-b4e0-2866b233b9b5-scaled.jpg
    • 23.06.23 → 23.09.23
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Christian Bonnefoi offre l’exemple peu courant d’un théoricien d’art passé à la pratique avec succès comme en a témoigné son exposition rétrospective de 2008 au Centre Pompidou à Paris. La galerie Oniris l’invite pour la treizième fois depuis 1992 pour une nouvelle exposition personnelle de peintures récentes pendant l’été 2023.


      L’œuvre de Christian Bonnefoi s’est construite très tôt sur l’idée que le tableau, la peinture, ne se limitait pas à une surface délimitée par des bords, qu’il s’agissait de remplir par une composition répondant à des intentions ou à des gestes plus ou moins conscients, mais un lieu que le peintre peut construire par sa pratique, en jouant sur tous les éléments qui peuvent constituer la peinture et son apparition, son dévoilement. 

       

      Même si l’œuvre de Christian Bonnefoi peut nous faire penser aussi bien à Matisse ou Picasso pour leur liberté d’expression, qu’à De Kooning ou Newman pour leur pratique de l’écriture et de la construction, elle s’est toujours située en dehors des modes ; c’est une œuvre vivante. 

       

      Cette exposition s’articule autour de la série PL où Christian Bonnefoi travaille ses compositions avec des larges coups de pinceaux colorés dans l’espace de la toile, réalisés des deux côtés du tableau avec des jeux de transparence. L’exposition “PL – 2023-1998” présente des nouveaux tableaux très colorés de la série PL IV de 2023 aux côté de travaux plus historiques de la première série PL en 1998.

       

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2023
    • Harmonies, Maia FLORE

    • Exposition
    • 22.06.23 → 17.09.23
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Maia Flore

      « C’est un univers construit de toute pièce, dans lequel j’utilise la photographie », explique l’auteure et artiste Maia Flore en parlant de sa démarche. « Mais finalement, tout est plutôt conçu comme une peinture, ou comme un collage. C’est un assemblage d’idées. Je collecte des images en photo que j’assemble ensuite pour les faire rentrer dans mon univers, entre imaginaire et réalité. J’aime jouer avec cet aspect. Faire poser la question au public : est-ce que ça s’est vraiment passé ? La scène qu’on a devant nous semble probable, mais d’un côté on sait que ça ne peut pas l’être. C’est une fine ligne entre deux mondes. Un jeu permanent. Il est parfois tragique, amusant, poétique… »

      La Galerie Albert Bourgeois de Fougères Agglomération clôture sa programmation « Sentir le monde » consacrée à la nature dans l’art, par une exposition de Maia Flore, avec la collaboration du Festival Photo La Gacilly, en partenariat avec la ville de Fougères.

    • LABalade
    • 2023
    • Homoplasticus

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/PA040742-2-scaled.jpg
    • 17.06.23 → 29.07.23
      Exposition
      LABalade
    • Cécile Borne

      Plasticienne, réalisatrice et chorégraphe, Cécile Borne collecte depuis des années ce que la mer rejette de nous mêmes, telle une archéologue de notre époque. Ces fragments abandonnés, ces traces de nos activités deviennent un médium. Le médium d’une fiction éthnographique plastique : Naissance d’Homoplasticus. Créature des abysses ou figure mythologique d’un temps futur ? Ce peuple du septième continent compose des rituels d’où émerge un imaginaire ludique et inquiétant. Il habite un monde façonné par une esthétique de l’abandon. Il invente de nouveaux codes, de nouveaux rites sur l’autel du grand désastre planétaire. Sa présence est-elle le miroir de notre surconsommation galopante et de notre incapacité à gérer les déchets ?

      Saison 2 : Homoplasticus, une exposition de Cécile Borne, organisée par LABalade, en partenariat avec la Galerie Rouge, 15 rue Victor Hugo, 29120 Pont l’Abbé.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • La fête du PHAKT

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Fete-du-PHAKT-page-1.jpg
    • 17.06.23 → 17.06.23
      Atelier
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • La fête s’invite au PHAKT le samedi 17 juin 2023, de 14h à 18h !

      Venez à cet évènement convivial et familial permettant aux visiteur·euses, adhérent·es, animateur·rices et à l’équipe du PHAKT de se rencontrer. L’après-midi sera bercé de concerts et d’initiations à des pratiques artistiques (musique, photo et arts plastiques).

      N’hésitez surtout pas et venez découvrir les ateliers artistiques qui font vivre le Centre culturel Colombier tout au long de l’année !

      Vous aurez également la possibilité d’échanger avec nos animateur·rices, de vous inscrire à nos activités pour la saison prochaine et d’observer la toute nouvelle exposition des adhérent·es dans la galerie.

      Rejoignez-nous pour une journée emplie d’activités, de musiques et d’échanges !

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Germain Marguillard, À l’infini, pas du tout

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2023-Germain-Marguillard-029.jpg
      vue de l'exposition À l'infini, pas du tout, 2023 - Passerelle Centre d'art contemporain, Brest
    • 16.06.23 → 16.09.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Le programme « Les Chantiers-résidence », porté par Passerelle et Document d’artistes Bretagne, promeut la création plastique en train de se faire sur le territoire breton. Germain Marguillard bénéficie cette année de ce dispositif d’émergence qui comprend une résidence, un accompagnement critique et technique ainsi qu’une exposition-restitution. À l’issue de ces trois mois passés au centre d’art, il propose l’exposition « À l’infini, pas du tout » où il explore les liens entre sciences, occultisme et symbolique des formes.

      À première vue, il semble difficile de relier l’esthétique de Marguillard à une époque précise. Celui-ci emprunte des codes de représentation et des manières de voir le monde qui sont, a priori, en contradiction et hors du temps. Le fil rouge de ses recherches est l’ésotérisme ; il se passionne pour des croyances, des pratiques ou des phénomènes qui ne peuvent pas être expliqués ou mesurés par la méthode scientifique tels que l’astrologie, la divination, la magie, ou encore la parapsychologie. D’un autre côté, il suit avec attention les évolutions technologiques des sciences dites dures, dont la chimie, l’astronomie et la physique, tout en ayant aucune ambition scientifique. Marguillard vient confronter ces mondes qui s’observent en chiens de faïence mais qui partagent pourtant des interrogations communes : comment la matière change ou transmute ? Qu’est-ce que le chaos ? Et bien d’autres questions que l’on pourrait qualifier d’existentielles…

      L’artiste met particulièrement en regard le microscopique et le gigantesque, depuis l’atome jusqu’à la galaxie. Le titre de l’exposition y fait allusion « À l’infini, pas du tout », tout autant qu’à une certaine poésie enfantine en jouant sur la ritournelle « Je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout ». Les objets, les documents et instruments scientifiques le fascinent. Il se réapproprie bon nombre de formes issues de ce vocabulaire particulier dont celle iconique de l’accélérateur à particules. Ce type d’installation permet aux scientifiques de mieux comprendre comment l’univers fonctionne – il est possible de recréer des phénomènes cosmiques en une version miniature – et d’étudier la transformation de la matière. Quand on saisit les objectifs et fonctionnements de cette machine, il apparaît alors évident qu’elle fasse partie du « bestiaire » alchimique de l’artiste.

      Marguillard met en lumière une autre dualité : celle de la tradition face à la modernité. Les techniques, dont la cuisson de la céramique, qu’il emploie sont millénaires et communes à de nombreuses civilisations et peuples. Il combine des formes décoratives simples comme des feuilles, des entrelacs et des spirales qui rappellent fortement les arts islamique et médiéval. Pourtant, ces motifs sont inspirés de traités de botaniques, d’anatomie et d’autres ouvrages scientifiques. Marguillard s’attèle à les associer dans des sculptures qui s’apparentent à des outils technologiques où ils n’ont pas a priori leur place, car notre inconscient les situe à un autre endroit. En jetant ce pont entre deux univers incompatibles, il réinsère de la symbolique et de la grâce dans l’univers scientifique qui exige pourtant la seule utilité et le fonctionnel. Présentées ensemble, ses sculptures singulières rappellent paradoxalement autant un site archéologique qu’un laboratoire de technologie de pointe. L’exposition pourrait s’apparenter à un temple en ruines qui serait habitée par d’anciens mythes mais son registre résolument contemporain brouille la lecture. En cherchant à retrouver du spirituel dans le quotidien – à l’exemple aussi de ses œuvres murales mi-écran mi-vitrail –, Marguillard remet en cause nos certitudes acquises dans un monde où l’information n’a jamais été si disponible et si manipulée.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Laura Henno, Grande Terre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2023-Laura-Henno-005_2.jpg
    • 16.06.23 → 16.09.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Pour la première fois, Passerelle participe à l’initiative « Une traversée photographique en Bretagne » qui propose tous les deux ans un parcours d’expositions de photographie dans toute la région. Cette monographie de Laura Henno intitulée « Grande Terre » fait partie d’une présentation plus large de la grande commande photographique « Radioscopie de la France » destinée aux photojournalistes et portée par la Bibliothèque nationale de France (BnF). Lauréate de cette bourse, Laura Henno a poursuivi un travail artistique, engagé, poétique et quasi sociologique qu’elle mène à Mayotte depuis 2013, date de son premier séjour aux Comores, archipel à laquelle l’île appartient. Dans son œuvre, elle témoigne des différentes formes de résistance à l’oppression ; c’est précisément à quoi elle s’attache à Mayotte en suivant les vies de bandes d’adolescents qui survivent sur le littoral de ce territoire contrasté et longtemps oublié par l’hexagone.

      Pour comprendre les recherches de l’artiste, il est nécessaire de se pencher sur l’histoire de Mayotte, intrinsèquement liée aux mouvements d’autodéterminations et d’indépendances de l’après-guerre. Les Comores, alors sous protectorat français, se prononcent pour l’indépendance en 1974. Le gouvernement de Valéry Giscard d’Estaing refuse alors le résultat positif du référendum et conserve une des quatre îles, Mayotte, dans le giron de la République française. L’occupation devient alors illégale et condamnée par l’Organisation des Nations unies. En 1995, les visas sont rendus obligatoires pour les comoriens afin d’accéder à Mayotte. Pourtant, les populations de l’archipel allaient et venaient depuis toujours entre les différentes îles, tant pour voir de la famille que pour travailler. Cette scission géographique a créé une immigration clandestine qui n’existait pas auparavant, mais aussi sociale en exacerbant la haine des plus aisés envers les plus démunis.

      Laura Henno s’est tout d’abord intéressée aux sans-papiers de la communauté comorienne vivant à la Réunion dans un complet dénuement, lors de résidences sur l’île entre 2009 et 2012. Elle voyait alors un parallèle entre l’histoire du marronage et la clandestinité imposée aux migrants. Le marronage était le nom donné à l’époque coloniale à la fuite d’un esclave hors d’une plantation vers des zones sauvages et inaccessibles. Il est devenu, par extension, un moyen de résistance contre l’esclavage. Cette première expérience la pousse à passer du temps aux Comores, puis à Mayotte, à la rencontre de ceux qui participent au système de l’immigration illégale dont des enfants passeurs.« Je fais résonner des existences et des voix plurielles qui cohabitent en marge de la société. En me concentrant sur des populations isolées, en situation migratoire ou de survie, j’explore la dimension créatrice des résistances qui s’y révèlent. Ma pratique de la photographie et du cinéma privilégie une approche immersive au sein des communautés que je suis sur plusieurs années. » révèle Laura Henno qui passe des mois entiers à suivre les mêmes groupes de jeunes. C’est lors d’un de ses voyages que, de nuit, elle perçoit des sifflements et des aboiements autour du village où elle réside. Cette atmosphère sonore très particulière l’envoûte, comme si le surnaturel surgissait de la forêt. Elle cherche alors à entrer en contact avec les jeunes hommes qui élèvent ces meutes de chiens en liberté, les entrainant notamment la nuit. Pourtant la population comorienne, très largement musulmane, bannit cet animal de la vie quotidienne. Laura Henno voit dans cette étrangeté de nombreux symboles dont celui de la réappropriation d’un moyen de domination : autrefois les chiens de chasse étaient utilisés pour traquer les marrons – les esclaves en fuite – et sont désormais aux mains de jeunes abandonnés. L’artiste choisit de restituer cette symbiose incongrue entre humains et animaux. La série de photographies qu’elle présente à Passerelle est ainsi le récit à la fois engagé et sensible de ses rencontres hors du commun.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Le Prix Marcel Duchamp | Une séparation

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2023-Une-Séparation-002.jpg
    • 16.06.23 → 16.09.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Yto Barrada, Eric Baudelaire, Bruno Peinado, Anne-Marie Schneider, Zineb Sedira, Thu-Van Tran

      Dans le cadre des 20 ans du Prix Marcel Duchamp qui couronne chaque année la carrière d’un·e artiste de la scène française et en partenariat avec l’ADIAF – Association pour la diffusion internationale de l’art français, Passerelle accueille cet été une exposition rassemblant six artistes lauréat·e·s ou nommé·e·s entre 2006 et 2019. L’exposition propose un panorama partial de l’art en France aujourd’hui par le biais d’un mot a priori simple : une séparation.

      Reprenant le titre du film d’Asghar Farhadi, l’exposition envisage la séparation dans ses multiples sens et définition. En 2011, Asghar Farhadi examinait ce mot à travers plusieurs enjeux importants, notamment les différences culturelles et religieuses en Iran, la tension entre les générations et les classes sociales, ainsi que les difficultés que rencontrent les femmes dans une société patriarcale. L’exposition tend à globaliser ces thématiques et à étendre les possibles sens de la séparation. Ce mot peut se référer autant à la rupture amoureuse qu’à la distance entre deux choses, ou à la division – la différence entre les concepts, les personnes, les géographies…

      Le film contemplatif MiddleSea de Zineb Sedira relate le trajet en ferry entre Alger et Marseille. Un homme observe la mer et laisse le spectateur dans l’expectative : quelle est son histoire ? Part-il ou revient-il ? La Méditerranée sépare autant qu’elle relie les continents africain et européen. La traversée devient un moment d’attente et de poésie, métaphore d’une frontière à la fois floue et infinie.

      L’histoire que narre Thu-Van Tran se situe également dans un registre géopolitique et social mais dans une région toute différente. Avec Arirang Partition, l’artiste utilise une musique traditionnelle coréenne pour remémorer l’unité de la péninsule. En outre, elle représente des scènes et des motifs piochés dans le vocabulaire artisanal de la Corée et de son histoire.

      Yto Barrada examine les séparations culturelles et les rapprochements possibles, dans son installation filmique Tree Identification for Beginners, entre le panafricanisme, le Black Power américain et les mouvements de désobéissances civiles inhérents à la guerre du Vietnam. Elle croise subtilement les récits des protagonistes à des images en stop-motion de jouets Montessori, une méthode d’apprentissage alternative. Ses formes abstraites animées sont en relation avec les œuvres mobiles de Bruno Peinado qui viennent scinder l’espace en de multiples dimensions.

      Les séparations de Peinado sont autant de manière de repenser le statut de l’œuvre d’art traditionnelle : est-ce que la place d’une peinture se trouve uniquement sur un mur ? Ou peut-elle être habitée d’un autre souffle ? Les jeux formels déployés dans l’exposition créent de l’incertitude et reconfigurent le centre d’art.

      Si la séparation peut être physique, c’est avant tout une question de sentiments chez Anne-Marie Schneider. Ses peintures nous ramènent à des considérations amoureuses, à des histoires de ruptures, de douleurs, ou au moment de l’entrée dans la vie adulte.

      Éric Baudelaire, quant à lui, s’intéresse à la frontière entre le paranormal et notre monde réel, en recréant une expérience parascientifique. Où situer la place du hasard dans nos vies ? Quelles limites imposons-nous à la raison et à la force de l’esprit ? sont autant de questions soulevées par l’artiste à travers cette nouvelle installation produite pour cette exposition.

    • Archives de la critique d’art
    • 2023
    • CRITIQUE D’ART N°60 | Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain

    • Publication
    • 15.06.23 → 30.11.23
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Revue imprimée – 172 pages – Bilingue (FR/EN)
      /
      Revue en ligne
      7 799 notices bibliographiques et 4 195 notes de lecture en ligne sur journals.openedition.org/critiquedart

      Au sommaire
      Façonner la critique au temps des catastrophes | Décolonisation et contre-récits | Art et autonomie | A quoi ressemblerait un monde d’après le capitalisme | Vivons-nous “un âge de l’iconoclasme” ? | L’art de la performance au Japon | Autour de “In the Eye of the Storm” | “Planet Stock” by Gwenola Wagon | Un monde à soi où l’archive se dévoile

      Portraits
      Zoe Leonard et David Campany

      Autrices et auteurs au sommaire
      Marie-laure Allain-Bonilla | Maxime Boidy | Nathalie Boulouch | Sophie Cras | Katia Denysova | Georges Didi-Huberman | Dario Gamboni | Laurent Jeanpierre | Klara Kemp-Welch | Antje Kramer-Mallordy | Maria Mileeva | Antonio Somaini | Maria Stavrinaki | Alexandre Taalba | Gwenola Wagon

       

      ISBN 978-2-9506293-2-6
      20 €
      l’unité – Vente au numéro ici
      36 € l’abonnement individuel (France) couplant revue imprimée + revue électronique
      Voir le détail des tarifs ici
      Abonnements et achats sur simple demande à aca-editions@univ-rennes2.fr

    • La Fourmi-e
    • 2023
    • 8ème édition du festival d’art urbain écologique “In Cité”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_incité2023_WEB2-scaled.jpg
    • 12.06.23 → 17.06.23
      Exposition
      La Fourmi-e
    • Petite Poissone, Collectif Récits-proques, David De La Mano, Matthieu Dagorn, Alan Elmokretar

      Pour la 8ème édition d’In Cité Châteauneuf du Faou et Rostrenen deviennent, le temps d’une semaine, les villes d’accueil de 9 artistes en résidence de création.

       

      Rostrenen du 12 au 17 juin

      > Nos artistes en résidences dans les rues :

      Petite Poissone (Grenoble) : pochoir et collage

      Collectif Récits-Proques (Quimper, Saint Etienne de Mont Luc) : installation

      David De La Mano (Salamanque)  : mural

      Mona Luison (Landerneau) : Sculpture, textile

      Matthieu Dagorn (Nillac) : sculpture

      Alan Elmokretar (Rostrenen): stickers   

      Collectif Tricotag et le Groupe d’Entraide Mutuelle 

      3ème du collège Edouard Herriot : exposition des sculptures réalisées avec l’artiste Francis Beninca

       

      Temps Forts

      Mardi 13 juin

      10h00-12h00 Spectacle Nouveau départ /  La Gazinière compagnie stand de récolte d’objets inclassables, introuvables sur fond de Barbecue et 33 tours -> sur le marché, place de la république

      Samedi 17 juin

      11h00             Visite guidée bilingue français/breton parcours en présence des artistes

      14h00            Visite guidée bilingue français/breton

      15h30            Solo de clown  Sophie de Malheur cie La Barge spectacle tout public ->Square de la Fontaine

      16h30            Espèce de Chorale : puisant sont répertoire dans les chants révolutionnaires et engagés.

      17h30             Pôt de clôture

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Résidence Erwan Morère

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/erwan-morere.png
      Photgraphie d'Erwan Morère
    • 11.06.23 → 04.11.23
      Résidence
      Le Larvoratoire Photographique
    • Erwan Morère vit en explorateur des matières argentiques et en aventurier de nouveaux terrains photographiques. Le monde inconnu de la mer le fascine, ainsi que l’apesanteur des corps, l’insularité, notre survivance au sein du cosmos, les signaux que nous envoyons dans l’espace.

      C’est sous cet angle qu’il abordera les rives de Douarnenez au cours d’une résidence de deux mois répartis entre juin et septembre. L’objectif est d’approfondir les recherches déjà menées autour de photographies et de captations sonores sous-marines.
      _______

       

      Erwan Morère vit et travaille à Guimaëc. Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles et d’un Master en Sociologie de l’art et Politiques Culturelles de l’Université Paris 7, Denis Diderot.

      www.instagram.com/erwanmorere/

       

       

    • Abbaye de Léhon
    • 2023
    • LE FLEUVE. N°4 – Benjamin BACHELIER

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Exposition-Benjamin-Bachelier-Abbaaye-de-Lehon-Dinan-WEB.jpg
    • 10.06.23 → 03.09.23
      Exposition
      Abbaye de Léhon
    • LE FLEUVE. N°4 – Benjamin BACHELIER

      Depuis plusieurs années, Benjamin Bachelier, explore l’étrange beauté du monde avec ses couleurs radicales. Dans ses peintures, ses dessins, ses carnets ou ses bandes dessinées, sous formes de photos, de masques ou d’enregistrement sonores, il observe les choses, retient des mots, des lumières ou des impressions. Il y a le plaisir de la couleur et la volonté de se souvenir des paysages, des visages croisés. 

      En 2020, il a commencé une série Le Fleuve, à la galerie le Rayon Vert (Nantes). C’est un journal quotidien, pictural et poétique.

       

      –>benjaminbachelier.com

    • Abbaye de Léhon
    • 2023
    • DE LA MYSTIQUE DES MONDES – Thomas TURNER

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Exposition-Thomas-Turner-Abbaaye-de-Lehon-Dinan-WEB.jpg
    • 10.06.23 → 01.10.23
      Exposition
      Abbaye de Léhon
    • DE LA MYSTIQUE DES MONDES – Thomas TURNER

       

      Superposer le caractère solennel et spirituel de l’Abbaye de Léhon avec celui, non moins mystique et mystérieux du monde moderne. L’emploi de l’acier issu de techniques industrielles de pointe (comme des plaques métalliques provenant d’usine de découpe laser), viendra révéler les valeurs étrangement communes de ces univers à priori opposés.Les sculptures présentées, parfois bestiaires incongrue du monde marin, parfois sublimation abstraite, auront en commun cette recherche de solennité afin de souligner le caractère méditatif du lieu.

       

      –>thomasturner.fr

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2023
    • Art is Magic. Une rétrospective de Jeremy Deller

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Une_nouvelle_Aube_DELLER.jpg
    • 10.06.23 → 17.09.23
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Art is Magic est la première rétrospective en France du célèbre artiste britannique Jeremy Deller, lauréat du prestigieux Turner Prize en 2004 et représentant de son pays à la Biennale internationale d’art contemporain de Venise en 2013.

      Jeremy Deller s’intéresse aux cultures populaires et aux contre-cultures. Les questions sociales, l’histoire, mais aussi la musique, sont au centre des investigations de l’artiste. Teintées d’un discours socio-politique assumé, ses œuvres font un lien entre la culture – vernaculaire ou de masse – et le monde du travail. Ses recherches l’ont mené à explorer l’histoire sociale de son pays et du monde à travers les conflits sociaux de l’ère thatchérienne, le groupe Depeche Mode, le monde du catch, les ferments du Brexit, ou encore l’Acid house et le mouvement rave, avec le souci constant d’impliquer d’autres personnes dans le processus créatif.

      L’exposition Art is Magic dresse un large panorama de l’œuvre de l’artiste des années 1990 à aujourd’hui à partir d’une quinzaine de projets et œuvres majeurs qui ont ponctué son parcours. Elle sera, par ailleurs, l’occasion de publier le premier ouvrage rétrospectif du travail de l’artiste en langue française.

      Une rétrospective en trois lieux

      Le Musée des beaux-arts livre un panorama de sa création depuis les années 2000, avec des dispositifs qui combinent performance, vidéo et installation. Les œuvres Valerie’s snack bar et Speak to the earth and it will tell you explorent ce qui cimente la solidarité et la complicité entre habitants – le fameux « lien social ». The Battle of Orgreave et Putin’s happy s’offrent comme des instruments d’investigation pour questionner les luttes politiques et leur traitement médiatique, qu’il s’agisse de conflits sociaux de l’époque thatchérienne ou des débats plus récents sur le Brexit.

      On retrouve cette inscription dans l’histoire  politique, sociale, de l’art, etc. – à La Criée centre d’art contemporain, avec Warning Graphic Content, ensemble qui réunit les œuvres imprimées et les affiches de Jeremy Deller de 1993 à 2021, soit plus d’une centaine de pièces. En écho, dans le diaporama Beyond the White Wall, Jeremy Deller raconte, en voix off, les projets qu’il a réalisés dans l’espace public et qui floutent les frontières entre l’espace de l’art et l’espace social.

      Le parcours au Frac Bretagne présente Jeremy Deller comme le grand observateur de la culture vernaculaire au Royaume-Uni. Réunissant dessin, peinture, cinéma, performances, costumes, décoration, opinions politiques et humour, ainsi qu’objets étonnants, Folk Archive (2005 avec Alan Kane) célèbre l’activité d’un large éventail de loisirs et d’activités britanniques, et démontre que l’art populaire en Grande Bretagne est à la fois répandu et vigoureux. En pendant de cette installation, trois œuvres filmiques traitent également de l’appropriation culturelle populaire : English Magic (2013), Everybody in the Place: an Incomplete History of Britain 1984-1992 (2018) et Our Hobby is Depeche Mode (2006 avec Nick Abraham).

    • Le Bon Accueil
    • 2023
    • Petra Genetrix – Germain Marguillard

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-expo-montdol-scaled.jpg
    • 10.06.23 → 02.07.23
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Empruntant aux cristaux, menhirs et bétyles, les sculptures de Germain Marguillard présentées dans cette exposition explorent les croyances autrefois ancrées au sommet du Mont-Dol pour leurs liens avec les forces chthoniennes. Le titre de l’exposition, emprunté à l’historien des religions roumain  Mircéa Eliade, renvoie à  La Pierre Mère qui contient en germe toutes les créatures, minéraux et plantes.

      Cette exposition s’inscrit dans le cadre d’un projet au long cours de résidences d’artistes à l’Ecole Simon Sirodot de Mont-Dol.  Après Macula Nigra, Quentin Montagne, Edouard Wolton et Charlotte Charbonnel, Germain Marguillard continue ce travail de réécriture d’une légende contemporaine du Mont-Dol inspirée de son histoire remontant à bien au-delà des débuts de l’humanité.

       

      Suite aux ateliers animés par l’artiste au sein de l’école Simon Sirodot, de curieux vestiges érigés par les élèves seront également visibles en haut du mont.

       

      Partenaires : DRAC Bretagne ; Commune de Mont-Dol ; école Simon Sirodot ; DSDEN 35

    • Le virage
    • 2023
    • Pleine bouche – Fanny Lallart   

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Pleine-Bouche-programme-1-scaled.jpg
    • 10.06.23 → 11.06.23
      Atelier
      Le virage
    • Le virage invite Fanny Lallart pour une carte blanche.

       

      Fanny Lallart vit et travaille à Marseille. Son travail s’articule autour du partage de la parole et de la transmission, à travers une perspective résolument féministe. Réfléchir en groupe, rencontrer les acteur·rices d’alternatives aux systèmes dominants, apprendre collectivement les un·es des autres, constitue l’essentiel de sa pratique. L’écriture, l’édition et l’enregistrement sonore sont des outils qu’elle affectionne particulièrement. À ce jour, rassembler des personnes qu’elle aime autour d’une table, d’un lit ou d’une imprimante est ce qui lui semble le plus censé à faire.

       

      Suite à cette invitation Fanny propose Pleine bouche, un weekend de lectures, de rencontres, d’échanges, d’écriture et de prises de paroles.
      Fanny repartage l’invitation à ses amix avec qui elle collabore et travaille, à Emma Fanget avec qui elle s’occupe de la collection de poésie 39°5 pour les éditions Burn-Août, à Marl Brun dont le recueil de poésie Hot wings and tenders est le 1er ouvrage publié par Burn-Août, à Elise Legal, à Ethan Assouline qui toustes partageront leurs textes avec le public.
      Présentation des éditions Burn-Août
      Lecture de Marl Brun
      Fanny propose un atelier d’écriture   
      Lectures de Fanny, Elise et Ethan
      open-mic 
      Tout au long du week-end tables de ventes d’éditions ouvertes à toustes
       
       
        
      un événement avec le soutien de la ville de Quimper et en partenariat avec l’EEsab-site de Quimper et la galerie Artem
       
       
    • Le Lieu de la Photographie
    • 2023
    • Radioscopie de la France : Rivages

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-website-logonewBDp.jpg
    • 09.06.23 → 17.09.23
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Jean Larive, Yohanne Lamoulère, Lorenzo Meloni, Mathias Benguigui, Emilienne Malfatto

      Une exposition de Jean Larive, Emilienne Malfatto, Yohanne Lamoulère, Mathias Benguigui et Lorenzo Meloni

      Dans le cadre du plan gouvernemental de soutien à la filière presse, le Ministère de la Culture a confié en 2021 à la Bibliothèque nationale de France la mise en œuvre d’une grande commande photographique, Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire. À l’initiative du Frac Bretagne, un projet d’exposition, construit à partir des productions des photographes lauréat·e·s de la commande est proposé sous forme d’un parcours en Bretagne au sein de plusieurs lieux partenaires. 
       

      Le Lieu de la Photographie accueille une exposition dédiée à cette commande qui regroupe cinq photographes dont les travaux se déploient autour des fleuves et des cours d’eau de France et du département d’outre mer.

      Entre les communes isolées, les gens du voyage, les habitants des rives et les rencontres fortuites, ces cinq photographes nous interrogent sur les mutations des territoires fluviaux. Comment allons nous évoluer ? Quels changements allons nous opérer pour modifier et améliorer les difficultés à venir ? Quelles initiatives émergent de cette pandémie ? Quelles prises de consciences cet évènement nous a t-il apporté ? La problématique environnementale flotte au-dessus de ces récits. Celle-ci n’est plus vraiment une question mais une réalité aux répercussions irréfutables, sur lesquelles planent les changements de vie à adopter pour ralentir ce processus. De ce bilan, ces photographes enregistrent un temps en bascule. Bercés par la douceur du fil de l’eau, emportés par les courants, par les couleurs qui rident sa surface, on effleure des rivages animés par les mêmes problématiques.

      Emilie Teulon, directrice artistique

      Cette exposition voit le jour en partenariat avec la Bibliothèque Nationale de France et le Frac Bretagne. Les photographies exposées ont été produites dans le cadre de la grande commande nationale « Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire » financée par le Ministère de la culture et pilotée par la BnF.

    • Minoterie21
    • 2023
    • Résidence de Ye-eun Min

    • Résidence
    • 09.06.23 → 31.08.23
      Résidence
      Minoterie21
    • Résidence Ye-eun Min. 

      Résidence croisée de recherche et de création entre Minoterie21 et le Domaine de Kerguéhennec.

    • Minoterie21
    • 2023
    • Résidence Céline Le Guillou

    • Résidence
    • 05.06.23 → 05.08.23
      Résidence
      Minoterie21
    • Résidence de recherche et de création à la Chapelle de la Congrégation à Peillac

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Renc’art Nicolas Desverronnières, Firestone Peak

    • Rencontre
    • 03.06.23 → 03.06.23
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre à 17h en présence de l’artiste pour découvrir l’exposition “Firestone Peak” plus en détail.

    • Le Bon Accueil
    • 2023
    • La couleur tombée du ciel – Longtemps les pierres parlantes ont regardé le soleil, Lia Pradal

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-lia-pradal-web.jpg
    • 03.06.23 → 01.07.23
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Cette exposition vient conclure le 2ème chapitre de résidences d’artistes en Bretagne Romantique qui propose de se réapproprier le patrimoine mégalithique en s’inspirant de la littérature Lovecraftienne. Durant son séjour, l’artiste Lia Pradal a collaboré avec des archéologues de l’INRAP et des Universités bretonnes pour réinterpréter des images documentant le processus de numérisation des mégalithes de Bretagne. Elle a transformé ces images, via des cadrages et un procédé d’impression solaire les transposant ainsi dans l’imaginaire de la Fantasy ou de celui insufflé par le fameux Monolithe de 2001. Le  virage coloré vers le bleu, typique de la technique du cyanotype utilisée par Lia Pradal,  se fait ici l’écho des pouvoirs de transformation du rayonnement lumineux émis par la météorite dans la nouvelle fantastique « La couleur tombée du ciel» (HP Lovecraft).

       

      L’exposition propose également de découvrir une carte des menhirs disparus en Ille-et-et-Vilaine, réalisée avec les élèves de l’école Sainte-Anne de Mesnil Roc’h. Modèles réduits, textes de fictions, cyanotypes ont nourri ce travail de cartographes de l’imaginaire breton. Ce travail artistique a été réalisé en lien direct avec le site de l’allée couverte de la Maison des Fées de la forêt du Mesnil. 

       

      L’exposition est présentée dans le cadre d’une résidence d’artiste en milieu scolaire portée par le Bon Accueil REVERB soutenue par la DRAC Bretagne et la Communauté de Commune Bretagne Romantique en partenariat avec la DDEC 35.

    • 40mcube
    • 2023
    • Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Nouaison

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/02_ferruel_guedon_diffusion_web_portrait.jpg
    • 03.06.23 → 16.09.23
      Exposition
      40mcube
    • Depuis la création de leur duo, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon ont toujours affirmé leurs origines sociales et géographiques, qui les réunissent, dans leur pratique artistique. Le milieu rural, l’agriculture, le rapport aux animaux, ou les coutumes sont largement représentés dans leurs sculptures et installations, et activés dans leurs performances. Souvent croisés avec des références de régions plus lointaines, elles soulignent le caractère universel des folklores et rituels.

      Pour leur exposition à 40mcube intitulée Nouaison, elles réarticulent leur mode de collaboration pour en interroger les contours et en repenser le fonctionnement. Leur recherche se focalise sur le rapport à la terre de manière générale, et sur leur propre rapport à la terre, dont elles réalisent l’ampleur de l’influence sur leur vie et leur travail à différent niveaux, intime, symbolique, familial, sensible, juridique, social, sociétal, écologique, psychologique. Elles produisent une installation composée de différents matériaux (paille, terre, céramique, verre, textile) pour laquelle elles créent un environnement sonore. Réalisé à partir d’entretiens qu’elles ont menés avec leurs proches, mais aussi une juriste et une psychologue, cette nouvelle œuvre leur permet d’aborder sous différents angles les questions de la transmission et de l’héritage.

    • Festival Photo La Gacilly
    • 2023
    • Festival Photo La Gacilly 20e édition · La Nature en héritage

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche-01.png
    • 01.06.23 → 01.10.23
      Exposition
      Festival Photo La Gacilly
    • 20 ANS
      FESTIVAL PHOTO LA GACILLY
      La Nature en héritage 1er juin > 1er octobre
      Engagé depuis 20 ans sur les questions sociétales et environnementales, la 20e édition du Festival Photo La Gacilly se veut être la poursuite de cette mission qu’il s’est donnée, celle de reconnecter l’individu avec le monde qui l’entoure autour de la thématique : La Nature en héritage. Situé dans cet écrin de verdure qu’est La Gacilly, ce sont les œuvres des plus grands noms de la photographie qui sont exposées cet été.

      Le Festival rassemble les talents et fait naître des émotions intenses. Avec leur sensibilité, leur humanité et leur esthétisme, venez découvrir, cet été, les virtuoses de la photographie et profiter des nombreuses animations proposées tout l’été.

       

      Festival gratuit, accès libre.

    • La Fourmi-e
    • 2023
    • 8ème édition du festival d’art urbain écologique “In Cité”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_incité2023_WEB2-scaled.jpg
    • 29.05.23 → 02.06.23
      Exposition
      La Fourmi-e
    • Averi et Gwen Guegan

      Pour la 8ème édition d’In Cité Châteauneuf du Faou et Rostrenen deviennent, le temps d’une semaine, les villes d’accueil de 9 artistes en résidence de création.

       

      Chateauneuf-du-faou du 29 au 02 juin

      > Nos artistes en résidences :

      Gwen Gueguan (Langueux) : dessin collage dans les rues de la villes

      Averi (Saint Brieuc) : Mural sur la Façade de la salle Roz an Aon

      6ème du collège Notre Dame des Portes : Mural -> mur salle Ar Sterenn

      5ème du collège de L’aulne : Exposition des élèves Quand les tréfonds des océans inspirent des mondes nouveaux -> place Saint Michel

       

      Temps Forts

      Mercredi 30 mai

      10h30-16h30 Entresort interactif  Le Bureau des Pensées Perdues -> allée Notre Dames des Portes

                                Ressourcerie ambulante Tiny Recup -> place du marché

       17h00              Conférence sur les arts urbains -> Salle Roz an Aon

      Vendredi 02 juin

      17h00             Visite guidée bilingue français/breton parcours en présence des artistes

      18h15             Spectacles La part du Diable/ cie La Brodeuse de nuit -> allée Notre Dame des Portes

      19h00            Pôt de clôture -> allée Notre Dame des Portes

       

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Workshop – Argentique / Avec Philippe Bréson

    • Workshop
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Workshop-argentique-e1678131787139.png
    • 28.05.23 → 29.05.23
      Workshop
      Le Larvoratoire Photographique
    • Expérimentations créatives en argentique
      ____

      Pendant ces deux jours, Philippe Bréson vous embarque dans son univers poétique et sensible pour travailler dans la matière du négatif, au cœur de la chair et de la chimie des images, de leurs transformations, leurs effets de lumière, au plus près du grain argentique.
      ____

      A travers de multiples manipulations en laboratoire, vous expérimenterez à partir de vos propres images pour développer votre expression et votre créativité. Philippe partagera avec vous sa riche expérience et ses secrets d’artiste confirmé. Il vous aidera à travailler sur la forme afin de mieux servir le fond, voire donner un nouveau sens à vos images, l’objectif étant in fine le développement de votre écriture artistique personnelle.

    • La Tannerie
    • 2023
    • Variations d’Yvonne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-Elise-brion-.jpg
    • 27.05.23 → 04.06.23
      Exposition
      La Tannerie
    • Élise Brion

      Variations d’Yvonne de l’artiste Élise Brion à La Tannerie du 27 au 29 mai et du 2 au 4 juin. 

      Cette exposition conclut la résidence de deux mois effectuée dans l’atelier de La Tannerie par l’artiste. Elle y présentera un corpus d’oeuvres réalisées pendant ce foisonnant temps de création. Variations d’Yvonne c’est d’abord le nom d’un collage, qui se fait ici titre de l’exposition. Un peu à la manière d’une variation musicale, où le thème s’expose puis réapparaît légèrement modifié, Élise Brion produit une série de formes sculpturales par la répétition ou l’altération d’un matériau de départ. La surface des matériaux prend une importance toute particulière : elle peut témoigner d’un changement d’état (la finesse des blancs d’un plâtre qui rend les veines d’un bois) ou des rencontres involontaires que permet l’atelier (la poussière de ce même plâtre altérant l’aspect d’un contreplaqué, y produisant un dessin de hasard). C’est avec cette fine attention qu’avance Élise Brion, elle crée une famille de formes aux variations parfois imperceptibles. Ces œuvres se présenteront sous la forme d’une installation, qui les fera entrer en résonance avec le lieu. Elles se donneront à voir tout autant qu’elles pourront faire ressentir l’espace. On y croisera, entre autres choses : des moulages en plâtre ou en faïence, du liège, du papier enduit à la cire qui cherche son équilibre, de la sérigraphie avec du dessin qui hésite entre la trame et le trait, des éléments au sol et quelques-uns au mur, des choses qu’on a l’impression d’avoir déjà vues ailleurs, des
      sculptures qui sont de fausses sœurs.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2023
    • Que reflète la peinture ? Marie Morel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-A3-web-scaled.jpg
    • 26.05.23 → 23.07.23
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Marie Morel

      Artiste atypique et autodidacte, Marie Morel est peintre. S’inspirant d’un instant de vie, d’une émotion, d’une cause humanitaire ou sociale à défendre. Ses tableaux fourmillent de détails et de matières où couleurs et mots cohabitent finement. Ses œuvres sont intenses, poétiques et mystérieuses mettant en lumières un travail engagé.

      Inclassable, de par son style, Marie Morel a commencé la peinture dès son enfance et n’a plus jamais arrêté. Elle a toujours vécu dans un climat artistique, entourée de sa mère, l’architecte et peintre Odette Ducarre, et de son père, l’éditeur et écrivain Robert Morel. Dès l’enfance, sa mère lui donne des cours particuliers (de nature morte, fusain, modèle vivant etc.) et l’emmène régulièrement dans les musées. À 9 ans, ses parents l’emmènent à la Biennale de peinture à Venise ; c’est le début d’une belle histoire : à la sortie de cette visite, elle déclare qu’elle sera peintre. Chaque année, elle participe à de nombreuses expositions en France ou à l’étranger, plus de cent soixante à ce jour.

      Mais son talent pour les arts ne s’arrête pas à la peinture ou à l’édition. Vers l’âge de 12 ans, elle découvre donc la musique avec passion. Elle jouera de la flûte traversière et du piano ; puis essaiera l’accordéon et la batterie, et enfin le violoncelle ; la musique l’accompagne encore aujourd’hui dans sa vie quotidienne ; elle continue de jouer pour son plaisir et participe à des concerts.

      Marie Morel apprécie aussi l’art postal et se livre régulièrement au jeu des enveloppes peintes qui passent de main en main avant d’atteindre leurs destinataires. Chacune de ses enveloppes est une œuvre à part entière qui intègre les mots dans ses œuvres ; une collection que l’on peut parfois voir à titre exceptionnel (exposition de Fontenoy 2013).

      Elle aime aussi écrire elle-même et réalise des livres sur ses amis artistes. Pour mieux les aider et les faire connaître, elle a créé la toute petite Revue « Regard » tirée à 2500 exemplaires. Chaque numéro est entièrement consacré à un artiste, un peintre ou un poète actuel.

      Marie Morel se défend d’être une artiste d’art brut. À ce jour, elle continue d’exposer son travail dans des musées, centres d’art, MJC mais aussi dans les galeries qu’elle affectionne particulièrement.

    • Les ailes de Caïus
    • 2023
    • Rencontres photographiques de ViaSilva #6. Guillaume Zuili, Christophe Le Dévéhat

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Guillaume_Zuili_ViaSilva-web-e1683274413609.jpg
    • 25.05.23 → 25.08.23
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent, pour leur sixième édition, une exposition exceptionnelle en partenariat avec l’association l’art à l’ouest. Les œuvres de Guillaume Zuili et de Christophe Le Dévéhat en résidence en 2022, seront présentée à la Gare SNCF, sur le parvis du métro ViaSilva ainsi qu’à Galerie Net Plus à Cesson-Sévigné. Plusieurs dizaines de photographies à découvrir à partir du 25 mai 2023.

      Chaque année, les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent à des artistes de s’installer sur le territoire de ViaSilva, le temps de quelques mois, afin de nous montrer leur vision du chantier et de son évolution, en développant un projet photographique personnel sur un territoire en pleines métamorphoses. Autour d’une ligne artistique ouverte à tous les courants de la photographie contemporaine, ce programme se veut comme un révélateur de singularités, dans une perspective innovante et inclusive. Soutenues par un cercle de mécènes engagés sur le long terme, outre leur inscription dans la promotion de l’art contemporain, les Rencontres photographiques de ViaSilva permettent de garder une trace des mutations du territoire et de construire une mémoire photographique inédite pour les générations futures. Au terme de chaque année de résidences, les artistes restituent leur expérience photographique dans le cadre d’expositions en intérieur, à la Galerie Net Plus, et en extérieur, dans le bourg de Cesson-Sévigné, sur l’esplanade du métro ViaSilva et plus largement sur Rennes Métropole (gare, stations de métro, etc.). Ces expositions sont accompagnées de monographies publiées aux Éditions de Juillet, qui constituent aujourd’hui une véritable collection.

      Pour la sixième édition, les photographes Guillaume Zuili et de Christophe Le Dévéhat ont parcouru le futur quartier pendant plusieurs mois afin de nous montrer leur vision du territoire en pleine mutation.

      Christophe Le Dévéhat et Guillaume Zuili ont de nombreux points communs. Le premier est qu’ils sont marcheurs, arpenteurs, glaneurs. Comme Aristote philosophait en marchant, c’est par les pieds qu’ils comprennent un lieu. Par la suite, comme les peintres d’antan avant l’invention du tube de peinture, c’est à l’atelier, au laboratoire que l’image va se révéler. Cette fois ce sont les mains qui sont mises à contribution : expérimentation, bidouille, invention et l’image apparaît. Les séries qu’ils ont réalisées pendant leur résidence sont nées du terrain. Ils ont su le comprendre pour nous les donner à voir, à leur manière noire.

      __________

      À propos de Guillaume Zuili

      Résidant depuis 20 ans à Los Angeles, Guillaume Zuili a, pendant longtemps, pratiqué une approche urbaine de la photographie.  Le photographe, durant son séjour, s’est penché sur le parcours entre ViaSilva et le centre-ville de Rennes, suivant la nouvelle ligne de métro. Il poursuivi sa quête d’exploration des paysages urbains en portant une attention particulière aux techniques et aux tirages en laboratoire permettant d’en révéler les atmosphères. L’artiste a mené un périple depuis les plus étroites venelles du Rennes historique jusqu’au nouveau quartier ViaSilva. « Walking the line » (marcher le long de la ligne, de métro) comme le dit l’artiste lui-même. Il en résulte un narratif fait d’ombres et de lumières contrastées étonnamment emprunt du soleil de plomb de sa ville d’adoption, Los Angeles.

      Né en 1965, en France, Guillaume Zuili vit et travaille à Los Angeles, bien qu’il voyage régulièrement à travers le monde pour le photographier. Il est représenté, en France, par l’agence Vu et par la galerie Clémentine de la Féronnière (Paris), depuis 2016. À 21 ans, Guillaume Zuili décide de partir en Inde, un premier voyage durant lequel il photographie, en noir et blanc, les anciens comptoirs français avec beaucoup de poésie et une atmosphère nostalgique. Depuis, l’artiste a effectué de nombreux voyages et a fait de Los Angeles son terrain de jeu photographique et esthétique.

      Site : Guillaume Zuili

      Instagram : @guillaume_zuili 

      À propos de Christophe Le Dévéhat

      Christophe le Dévéhat n’en est pas à son coup d’essai sur ce territoire puisqu’il a déjà eu l’occasion de capturer des clichés de Cesson-Sévigné lors d’une précédente résidence. Cette fois-ci l’artiste s’est exclusivement penché sur ViaSilva et il en ressort des images plastiques qui rappellent, par leur aspect graphique, les paysages de la Renaissance. Sa photographie se rapproche du monde pictural dont il est issu (études en peinture et dessin aux beaux-arts de Rennes). Les mots « repentir », « tracé » et « trait » font d’ailleurs partie de son vocabulaire lorsqu’il parle de son travail.

      Né en 1967, vit et travaille à Rennes. D’abord le dessin comme base depuis l’enfance, en art plastique au lycée, parti pour faire de la bande dessinée puis la peinture aux beaux-arts de Rennes. Découverte tardive de la photographie d’abord envisagée comme un possible au travers de négatifs photocopies blow up des photogrammes des films d’Hitchcock. Fréquente le labo photo des beaux-arts en attendant de se remettre à peindre. Cofondateur dans les années 90 du magazine culturel gratuit La Griffe qui existera une dizaine d’année sur Rennes et la région Bretagne, photos de concerts, danse, théâtre, portraits. Pigiste pour la métropole de Rennes, occasionnellement pour Télérama. A continué après l’arrivée du numérique à utiliser la photo argentique pour des projets personnel, ou à l’occasion de résidences, usant les singularités propres au médium analogique, fabricant parfois les appareils, développant des travaux autour de techniques pauvre comme le sténopé.

      Site : Christophe Le Dévéhat

    • Quinconce galerie
    • 2023
    • Once upon a time: a sleep, a view and a whisper – Thibault Philip

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/A4-MSM-F-2-scaled.jpg
    • 25.05.23 → 01.07.23
      Non classé
      Quinconce galerie
    • ONCE UPON A TIME: A SLEEP, A VIEW AND A WHISPER

      « Par la barbe de mon menton »
      un texte de Vincent-Michaël Vallet

      Le point de départ de l’exposition «Once upon a time: a sleep, a view, and a whisper» de Thibault Philip est un conte que nous croyons tous connaître. Nos mémoires d’enfants se le remémorent vaguement, mais peuvent-elles encore en saisir la pleine mesure ? « Les trois petits cochons » est en effet un récit plus complexe qu’il ne le laisse croire, bien qu’il soit construit simplement. Trois petits cochons construisent trois maisons ; la première est en paille, la seconde est en bois et la dernière est en brique. Les deux premières, pas assez solides, se feront renverser par le souffle du loup.
      Mais arrêtons un instant avec le conte de Léonard Leslie Brooke puisque ce récit n’est qu’un support pour en écrire un nouveau, celui de l’exposition.
      Thibault Philip, est diplômé d’un DNSEP en design et son travail développe une pratique audacieuse et radicale autour du vivant. Il met en place plusieurs processus de fabrication à partir de matériaux organiques et dans cette première étape de développement, c’est le cochon, l’un des animaux les plus consommés dans le monde, qui a retenu l’attention de l’artiste.
      De recherches en expérimentations, Thibault Philip a mis au point différentes méthodes autour des qualités techniques de l’intestin de porc lui permettant d’obtenir des surfaces souples ou rigides, plates ou tubulaires, mais aussi complexes selon les gabarits auxquels elles sont indexées. Ces multiples possibilités de transformation lui permettent ensuite de réaliser des œuvres entre objets design et formes sculpturales.
      Revenons au conte à présent. Gardons en mémoire la paille, le bois, la brique (ici recyclée). Ces matériaux sont les mêmes que mettent à profit aujourd’hui les architectes low-tech pour penser les architectures durables. En partant de ce constat, Thibault Philip décide de les injecter dans un processus créatif qui questionne le rapport que nous entretenons à l’habitat et au confort. Un dialogue savamment orchestré va les lier aux matériaux organiques pour incarner métaphoriquement les étapes du conte à travers trois sculptures,»a sleep », « a view », « a whisper ». Trois formes qui évoquent les idées suivantes : un lit, une fenêtre, un carillon ; autrement dit, le sommeil, le rapport entre intérieur et extérieur et pour finir, le plaisir esthétique.
      « A sleep » évoque le confort le plus élémentaire d’une habitation, un endroit pour s’abriter et dormir. La sculpture composée de grandes surfaces d’intestin rembourrées de paille emprunte la forme d’une grande parure de lit et par la même occasion dévoile sa fragilité. Un peu plus loin, « A view » convoque une technique ancienne qui permet de gagner en transparence lorsque l’on applique sur une membrane, un peu d’huile de lin. Cette sculpture, dont l’armature est en osier, évoque l’idée d’une fenêtre, d’un dedans et d’un dehors, mais surtout d’un « au travers » qui ajoute à l’habitation une deuxième couche de sécurité, celle d’apercevoir l’extérieur. Pour finir « a whisper » prend la forme d’un carillon contemplatif.
      Il évoque la dernière habitation du conte, celle ou après avoir bien œuvré, on peut se laisser aller à un peu d’oisiveté contemplative bien méritée.
      Les contes sont des objets littéraires mystérieux. Ils relèvent bien souvent d’écrits épars et d’une forme d’oralité qui ont permis les réinterprétations et les réécritures. À l’instar de Léonard Leslie Brooke qui nous livre l’une des nombreuses formes du récit, Thibault Phillip propose de garder le récit comme une ligne conductrice pour nous expliquer ces choix et créer des œuvres. Point de départ, prétexte ou motif ; l’objectif d’un conte est d’offrir à qui tend l’oreille, une moralité. À ce titre, l’exposition « Once upon a time, a sleep, a view, and a whisper » est de bien des manières une exposition engagée. L’artiste designer y exprime son désir d’être sensible à son environnement et de prendre part aux enjeux écologiques qui le traversent. Il en tire une fine analyse qui nourrit une création contemporaine en phase avec son époque ; utiliser les déchets au lieu d’en produire.
      En prélevant au récit, c’est aussi et de bien des manières, une exposition qui ouvre la voie d’une poétique du réel. Ne faut-il pas se raconter des choses pour être capable de les vivre ? Quelle place prennent les récits dans nos vies ? Ici, Thibault Phillip nous raconte une histoire de matériaux et d’utilité, de beauté et de pertinence, de design et d’art. Dans le conte, les trois cochons usent souvent d’un ancien juron. Entre surprise et évidence, colère et admiration,
      il revient fréquemment. Face à l’engagement artistique dont fait preuve Thibault Philip, j’aimerais à mon tour me le permettre : « Par la barbe de mon menton ».

    • méandres
    • 2023
    • Loup y es-tu ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_loup_2023.png
    • 20.05.23 → 03.09.23
      Exposition
      méandres
    • Hélène Duclos, Marguerite Duras, Arja Hyytiäinen, Brigitte Mouchel, Sandrine Rondard, Bertrand Secret

      Une exposition à propos d’enfance.

      Deleuze invitait à penser l’enfance comme une force, ou une intensité, à situer non pas du côté de la biographie mais du côté de la création — un état d’expérimentation du monde et du langage qui se poursuit tout au long de la vie.
      Nous ne laissons pas l’enfance derrière nous : elle constitue en permanence l’une des lignes de nos devenirs. Le plus probable est donc que l’enfance n’a pas de fin. Les “âges” ne se succèdent pas, ils s’accumulent.
      Défendre une immanence de l’enfance, c’est rappeler à notre présent d’adulte le “silence” de l’enfance : ce temps où l’on parle aux animaux, où rien n’est définitif ni tragique.

      Dès qu’on évoque l’enfance, on est tenté d’idéaliser, en grandes envolées lyriques et métaphysiques : l’enfance serait toute d’émerveillements, d’enchantements et d’innocence, une préhistoire sauvage et authentique, un paradis perdu, un âge des commencements qui détiendrait la clé des origines, qui lèverait le voile sur le destin de l’homme.
      Nous sommes pris dans le grand récit de la modernité dans lequel l’idée d’une enfance de l’humanité et de son dépassement joue un rôle central. Le biais évolutionniste nous englue dans l’idée que l’enfance est une étape sur “le chemin de la vie”, dont la destination et le modèle de rapport au monde sont la connaissance objective et raisonnable de l’adulte.

      Cette exposition propose plutôt de donner à voir et à entendre la manière dont le désir des enfants se déploie dans les mondes qu’ils ne cessent de parcourir. L’enfance, à la fois insouciante et inquiète, puissante et vulnérable, tourbillonne et ne cesse d’habiter l’inexprimé et l’inconnu. À travers les détours, les interruptions, l’anachronisme, l’étrangeté, les jeux — n’importe quel dispositif enfantin — elle met en crise le monde et la langue reçue par une réinvention subversive.

      Nous ne protégeons pas les enfants du monde, c’est l’inverse, car le monde est trop vieux et maladif. « La préoccupation des enfants est de savoir comment raconter au mieux quelque chose pour que le monde tienne » (Vincent Delecroix, Leur enfance). Il nous faut les écouter. Les enfants sont aussi des témoins et des acteurs qui racontent, inscrivent, montrent, prennent part aux mémoires et récits des sociétés.

      L’enfance avec ce qu’elle laisse de traces, de doutes, de questions, de force et de tristesses, de capacité d’émotions.

      « L’enfance constamment vivante, c’est […] une expérience de l’indemne, de l’intact, de l’émerveillement, de la déception, aussi. Une charge d’esprit qui procure de la joie et permet la créativité au quotidien. Cette enfance-là est classée “secret défense” car elle contrevient à la société de l’obscène, du cynisme, de la dérision. Il n’y a pas d’accès “autorisé”. Pour entrer en contact avec elle, qui veille pourtant en chacun, il faut opérer une sorte de casse. S’y glisser en voleur de feu, rouvrir les sources. […] Qu’est-ce qui fait la dangerosité de l’enfance ? Sa folie douce. Oui, le désordre, l’incohérence, le délire, le désir, mais aussi la perception immédiate du fiable et de l’équivoque, la capacité d’habiter l’instant, le pouvoir de recréation — de récréation — du langage. Le monde parle à l’enfance et elle parle au monde — et même aux fantômes. […]
      Il y a des artistes qui savent dire comme personne ce royaume de tumultes et de chuchotements. Et toute la solitude qui a son opéra en elle. » (Anne Dufourmantelle, L’art de l’enfance, Libération, 2016)

       

      en écho à l’exposition :

      • vendredi 19 mai, 18h30 : vernissage gourmand en présence des artistes
      • dimanches 4 et 25 juin : ateliers d’écriture poétique animés par Brigitte Mouchel (écrivain)
      • samedi 17 juin : atelier d’écriture poétique, collage et geste plastique animé par Brigitte Mouchel (écrivain) & Irvi (carnettiste et collagiste)
      • vendredi 21 juillet, 18h30 — tournoiements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors)
      • vendredi 11 août, 18h30 — chambardements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors) & Brigitte Mouchel (écrivain)

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Workshop – Sténopé / Avec Clarisse Clozier

    • Workshop
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/workshop-stenopé-clarisse-clozier.jpg
    • 19.05.23 → 21.05.23
      Workshop
      Le Larvoratoire Photographique
    • Revenez aux fondamentaux, découvrez les origines de la prise de vue photographique et les joies de la « slow » photographie. Pratique alternative par excellence, le sténopé consiste à prendre des photos sans appareil ! Une simple boîte (de conserve, à thé, à biscuit etc…), un trou d’épingle et un support argentique suffisent.

      ____

      Au cours de ces deux jours et demi de workshop, la photographe sténopiste Clarisse Clozier vous enseignera les bases du sténopé : un peu d’histoire et de théorie, conception et fabrication de la boîte, calibrage du diamètre du trou, chargement de la boîte, calcul des temps de pose grâce à des grilles simplifiées.

      ____

      Avec la boîte que vous aurez fabriquée, vous explorerez les spécificités du sténopé (long temps de pose, cadrage sans viseur etc…). Vous réaliserez des prises de vue en studio et en extérieur. Vous ferez même plusieurs sorties dans l’air marin de Douarnenez pour des prises de vues en bord de mer ou ailleurs, selon vos inspirations. De retour au laboratoire, vous découvrirez les résultats de vos essais en les développant vous-mêmes.

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Workshop – Orotone / Avec Caroline Chik

    • Workshop
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/workshop-orotone-e1678133263289.png
    • 16.05.23 → 18.05.23
      Workshop
      Le Larvoratoire Photographique
    • Initiation à la sensibilisation et au tirage argentique sur plaque de verre, virage et dorure. L’orotone est un tirage noir et blanc sur une plaque de verre au dos de laquelle est appliquée de la dorure, qui transparaît alors dans les hautes lumières de l’image.

      ____

      Ce procédé historique date du XIXe siècle. Certains connaissent les orotones du photographe américain Edward S. Curtis, qui a passé trente ans à dresser un inventaire des dernières tribus amérindiennes, peu après l’époque de la ruée vers l’or… Aujourd’hui l’orotone réapparaît dans les galeries, comme en témoigne la fameuse manifestation Paris Photo. Les précieuses images-objets dorées ont plus que jamais le vent en poupe.
      ____

      Pendant deux jours et demi, Caroline vous fera découvrir ce procédé rare et original, qui ajoutera des nuances dorées ou argentées à votre palette de photographe, d’artiste ou d’artisan. Vous apprendrez à sensibiliser des plaques de verre au gélatinobromure d’argent, à les tirer, les virer en sépia, et à les dorer à la manière de Curtis.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Nicolas Desverronnières, Firestone Peak

    • Exposition
    • 13.05.23 → 29.07.23
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Firestone Peak est un lieu composé de prairies, de collines boisées, de rivières et de parois rocheuses.

      L’exposition, se situant au carrefour du sentier de randonnée, du muséum et du parc d’attractions, propose la traversée de ce territoire pluriel. 

      Cette mise en scène se compose d’un ensemble d’objets et d’images qui pointent les interactions entre espaces naturels et artificiels.

      A travers le détournement de formes et de motifs liés à la géologie, l’architecture ou le divertissement, se constitue un scénario propice à une étrange exploration.

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2023
    • Matthieu Dorval – / Men Brial – A l’infini nul n’est tenu  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE_MD.jpg
    • 13.05.23 → 30.07.23
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • La Gare, Centre d’art et de design
    • 2023
    • SUPERBREIZH

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FlyerWEB_SUPERBREIZH.jpg
      Affiche-SUPERBREIZH-AssociationUltra
    • 12.05.23 → 30.10.23
      Exposition
      La Gare, Centre d’art et de design
    • Superpoly

      Première exposition en Bretagne du duo de designers, cette exposition résulte d’un ensemble de temps de résidences en 2022-2023 et d’explorations en Finistère.

      Dans le cadre de Superbreizh, les artistes présentent à La Gare une œuvre plastique immersive et protéiforme, en posant un regard expérimental sur le territoire et ses ressources, en cultivant les liens entre Méditerranée et mer d’Iroise. Sous la forme d’un diorama, Superbreizh propose un croisement tonique et percutant entre l’histoire des objets et de nos humanités,  ainsi que celle de la culture et du patrimoine breton.

      Cette exposition fait état d’un ensemble de connaissances, d’innovations et de savoir-faire dont les designers ont pu s’emparer localement ainsi que de co-créations réalisées en céramique avec les résident·es de l’Arche, foyer de vie communautaire au Relecq-Kerhuon.

      Décatégoriser les échelles et valeurs, renverser perceptions et poncifs sur la sculpture et le mobilier, les traditions comme l’artisanat, créent une alchimie dont les éléments constituent les composants essentiels.

      Cette résidence a été soutenue par la Drac Bretagne / Ministère de la Culture et de la Communication, dans le cadre du volet Innovation Territoriale et par le CD 29, dispositif Culture Solidaire.
      La résidence de co-création a été réalisée en partenariat avec le foyer de vie L’Arche (Le Relecq-Kerhuon). Les céramiques ont été finalisées avec la complicité de l’EESAB Brest.
      La résidence de recherche en 2022 a été réalisée en co-production avec le CIAP - Les Enclos Paroissiaux, Communauté de Communes du pays de Landivisiau.
      L’exposition Superbreizh sera présentée du 10 novembre 2023 au 6 mai 2024 aux Enclos Paroissiaux, à Guimiliau.
      Dans le cadre de cette exposition deux éditions sont à vendre à La Gare :
      • Tee-shirt sérigraphié, taille M et L, 20 ex.
      • Sérigraphie, 2 tons (orange fluo/cyan) sur papier simili japon 300 gr. en 100 ex. numérotés et signés.
    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2023
    • La photographie document en action entre expérience(s) et histoire(s)

    • Exposition
    • 12.05.23 → 09.06.23
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Lewis Baltz, Philippe Bazin, Raymond Depardon, Laura Henno, Khalil Joreige et Joanna Hadjithomas, Valérie Jouve, Florence Lazar, Laurence Leblanc, Gilles Saussier, Allan Sekula, Bruno Serralongue, Jean-Louis Shoellkopf, Mathieu Pernot, Sophie Ristelhueber.

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2023
    • Festival Oodaaq n°12

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-Oodaaq.jpg
    • 11.05.23 → 20.05.23
      Exposition
      L’Œil d’Oodaaq
    • Festival d'images nomades et poétiques, exposition et programmation d'une cinquantaine d'artistes français et internationaux

      Pour sa douzième édition, le Festival Oodaaq investit l’Hôtel Pasteur, le Jeu de Paume et la Capsule Galerie du 11 au 20 mai. Embarquez avec nous pour 10 jours d’exploration au cœur d’images et de propositions artistiques expérimentales qui questionnent chacune à leur manière des enjeux sociaux, écologiques et féministes contemporains.

      Dans une atmosphère grave qui témoigne de notre époque en crise mais laisse néanmoins toute leur place à l’humour et à la poésie, ces créations récentes dialoguent au sein de l’exposition Au loin le reflet du vacarme et de deux programmes de projection (À corps perdus et Éclore sur les ruines), présentés dans les espaces de l’Hôtel Pasteur. La déambulation proposée au public invite à une réflexion poétique et politique sur les manières dont les images peuvent interroger les rapports de pouvoir qui régissent notre monde et se faire vecteur des luttes qui le traversent.

      Pour compléter cette programmation, deux cartes blanches sont données aux structures partenaires d’Instants Vidéo (Marseille) et du GIV (Montréal), consacrées à des créations vidéo féministes et/ou réalisées par des femmes.

      La conférence donnée par la chercheuse Alessandra Arno de la plateforme Visual Container (Milan) autour de la création vidéo féministe dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient apporte un éclairage théorique sur ce thème.

      Des temps festifs sont proposés lors du premier week-end du festival, les vendredi 12 et samedi 13 mai. Organisées au Jeu de Paume, ces moments de performances et de concerts sont imaginés comme des exutoires collectifs pour le public.

      Le festival s’attache également à aller à la rencontre d’un public non familier de l’art contemporain en projetant le programme vidéo Kaléidoscopie dans la vitrine de la Capsule Galerie, visible depuis l’espace public.

      Pour clore le festival, une soirée de projection-débat aura lieu au bar L’Attrape-Rêve le vendredi 19 mai autour du programme vidéo Faire corps, consacré aux créations vidéo d’étudiant·es de l’EESAB sur le thème des imaginaires queer et leur expression à travers les corps.

      Trailer du festival : https://vimeo.com/819171080?share=copy

      JEUDI 11 MAI

      HÔTEL PASTEUR

      18h – Inauguration du Festival Oodaaq #12 et Vernissage de l’exposition Au loin le reflet du vacarme

      19h – Projection du programme vidéo À corps perdus

      19h45 – Projection Carte Blanche du G.I.V Voix

       

      VENDREDI 12 MAI

      JEU DE PAUME

      18h – Ouverture des portes

      18h30 – Discours introductif

      19h – Performance Johanna Rocard, La Grande Folie

      20h – Concert Pareil

      21h15 – Live audiovisuel performatif de Mångata

      23h – Fermeture

       

      SAMEDI 13 MAI

      HÔTEL PASTEUR

      14h30 – Projection du programme vidéo Éclore sur les ruines

      15h30 – Projection Carte Blanche d’Instants Vidéo Comme je mords, comme j’aboie

      16h30 – Conférence d’Alessandra Arno sur le féminisme dans la création vidéo en Afrique du Nord et au Moyen-Orient

      JEU DE PAUME

      19h – Ouverture des portes

      19h15 – Discours introductif

      19h30 – Dj set Ororr

      21h45 – Performance Florænt Audoye

      22h45 – Concert Hildegarde

      1h – Fermeture

       

      DIMANCHE 14 MAI

      COUR DU PALAIS SAINT-GEORGES

      14h-18h – Tournoi de pétanque : moment convivial entre artistes, public et équipe du festival

       

      VENDREDI 19 MAI

      BAR L’ATTRAPE-RÊVE

      19h – Projection-débat du programme vidéo Faire corps des jeunes artistes de l’EESAB

       

      → L’ensemble du Festival Oodaaq est à prix libre et conscient

      → Une billetterie en ligne est mise en place pour les soirées du 12 & 13 mai au Jeu de Paume : la salle ayant une petite jauge, prendre un billet en ligne permet de vous assurer une place tout en soutenant le festival (prix minimum de 5€ par soir / 8€ les deux soirs). Une billetterie sur place reste prévue dans la limite des places disponibles !

      Billetterie en ligne : https://www.helloasso.com/associations/l-oeil-d-oodaaq/evenements/soirees-festival-oodaaq-12?_ga=2.29403578.464424042.1682343336-1744610152.1681891481

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • Claude Viallat | Peintures récentes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2022-285-min-scaled.jpg
      CLAUDE VIALLAT 2022-285, 2022 Acrylique sur tissu 148 x 129 cm
    • 06.05.23 → 17.06.23
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Claude Viallat

      Sa forme neutre qui fait penser à une éponge ou à un haricot, la signature de Viallat depuis plus de 50 ans, a gagné reconnaissance à travers le monde : rétrospective au Centre Pompidou à Paris, participation à la Biennale de Venise, acquisitions pour les collections du Musée d’art moderne de la ville de Paris et du MOMA à New-York. 

       

      Le peintre contemporain français, Claude Viallat, est né en 1936 à Nîmes, où il vit et travaille aujourd’hui. Étant un des membres fondateurs du groupe pictural Supports/Surfaces, l’artiste se concentre surtout sur le motif, la répétition et le procédé, plutôt que sur le sujet, qu’il place au second plan, révolutionnant ainsi la peinture.

       

      Le support de Viallat est libre et hétérogène. Il travaille sur des matériaux de récupération détournés, trouvés dans des marchés aux puces, des brocantes, des greniers. Il peint ainsi sur des sacs en toile de jute, des parapluies, des parasols, des tapis de table, des bâches de bateau, des toiles de tentes, toujours déployés au sol.

       

      Le procédé créatif de l’artiste se résume dans la répétition d’une forme simple et récurrente, immédiatement reconnaissable, sur toute la surface d’une toile libérée de son châssis selon la technique du all-over. Coloriste remarquable, Viallat utilise la couleur vive pour appliquer la forme qui l’a rendu célèbre, « la plus simple, la plus élémentaire, la plus immédiate qui soit », déclinée à l’infini au fil des supports.

    • Les ailes de Caïus
    • 2024
    • Love Waves. B612

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/louise_rauschenbach_an_abstract_picture_wite_love_waves_e4310dcc-4240-4485-a25a-10bf8c6a4a72.png
    • 06.05.23 → 17.05.24
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Fanny Gicquel, Eléonore Grignon, Dounia Ismaïl, Constance Legeay, Malo Legrand, Nathan Lepage, Thibault Philip, Emanuel Soopaya, Virginie Vallée, Vincent-Michaël Vallet

      Sur une invitation des Ailes de Caïus, certain·es des artistes résident·es de B612 signent une exposition collective, LOVE WAVES, en référence aux ondes sismiques qui se propagent à la surface de la Terre lors d’un séisme.

      Dans un contexte plus poétique, LOVE WAVES évoque les ondes d’amour, de compassion et d’affection qui se répandent entre des individus qui se rencontrent. Au sein de B612, ces deux significations se rejoignent. Cet immeuble-atelier est avant tout un lieu de rencontre, un espace où les idées se confrontent, se transforment, se subliment mutuellement pour finalement se propager. Pensée comme une hybridation entre des formes artistiques singulières, l’exposition célèbre la collaboration comme source d’inspiration et manière de penser la création.

      __________

      À PROPOS DU COLLECTIF

      L’Atelier B612 est une résidence de jeunes artistes située à Rennes. Les locaux comportent une trentaine d’ateliers ainsi qu’une salle d’exposition.

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    • Quinconce galerie
    • 2023
    • Hot Studio (playlist) de Marc Geneix

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-expo-1-scaled.jpg
    • 14.04.23 → 13.05.23
      Exposition
      Quinconce galerie
    • Marc Geneix aime le bois, décompose les frontières entre fonction et objet pour nous proposer un mobilier d’art sous influence.

      Tour à tour – ou en même temps – il convoque la musique (par la formalisation de ses instruments et par l’apport de technique de lutherie), fait référence à l’histoire de l’art (par la citation), et joue avec l’iconographie du sacré.

      Ces références agencées formalisent une nouvelle narration et questionnent le statut des oeuvres entre sculptures, objets, et instruments préhensibles.

      A Quinconce, des pièces de mobilier font leur entrée dans sa pratique et continue le jeu ambigüe entre oeuvre et objet, servant tour à tour de socle ou support ou étant déplacé au mur comme un tableau.

    • Le virage
    • 2023
    • Somno color – Arthur Molines et Julien Perez 

    • Exposition
    • 13.04.23 → 29.04.23
      Exposition
      Le virage
    • L’exposition « Somno Color » réunit le travail des deux artistes et amis dans une atmosphère post-nocturne, bleutée, irisée et endormie. Ils traduisent à travers la peinture, la vidéo et le son, l’état de somnolence de l’heure bleue. L’heure de la rencontre du soleil et de la mer, à la transition du jour et de la nuit, du rêve et de la fête, de la douceur et de la folie. Ce moment précis et paradoxal où la lumière est sombre et claire à la fois, où elle nous éveille et nous endort, le moment où les yeux s’habituent à la nuit.

      Dans la série de peintures réalisées par Arthur Molines, les nuances de couleurs et les gestes sont intenses, précis et libres. Arthur mélange des représentations de coquillages, des vues d’atelier à des gestes de peinture plus abstraits. Le tissu rétro-réfléchissant qu’il utilise comme support est une matière qui (si vous prenez une photo au flash) engloutit les couleurs, comme la nuit tamise les contrastes ou les marées recouvrent le sable de la plage.

      La vidéo que présente l’artiste Julien Perez se situe dans un paysage incertain ; un univers astral, sauvage et solaire, sous-marin ou souterrain. De manière syncopée, des poils, des plumes, des écailles apparaissent et s’évanouissent dans un champ rapproché. Des sonorités animales, des vibrations terrestres, des respirations profondes et des bruissements sourds coïncident avec les images de la vidéo, les images et le son fusionnent comme dans le rythme d’un clip.
      Ensemble, ils inventent « Somno Color » : paysages fictifs, temporalités floues, couleurs, polyphonies, musique et somnolence.

      vernissage le 13 avril 

      exposition ouverte du 14 au 29 avril.
      événement en co-production avec la galerie Artem, avec le soutien de la ville de Quimper et en partenariat avec l’EESAB-site de Quimper

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2023
    • Autre noir & Couleurs sculptées

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/toile65-scaled.jpg
    • 13.04.23 → 22.07.23
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Amimono / Jean-Claude Amoric / Jacques Blanpain / Béatrice Bruneteau / Benjamin Deroche / Matthieu Dorval / Yann Gautron / Tom Geleb / Lady K / Florence Lemiegre / Vincent de Monpezat / Cali Rezo / Benoît Sjöholm

      Benoît Sjöholm, Ecriture suspendue 7 lignes dorées sur fond noir et bleu, 2023. Toile acrylique et feuille de métal, 80 x 65 cm, pièce unique.

       

      Du 13 avril au 22 juillet, « Autre Noir & Couleurs sculptées » poursuit et approfondit l’exposition « Noir est une couleur et Couleurs sculptées » de 2019.

      Ce thème toujours aussi riche ne cesse  d’inspirer les artistes. A cette occasion, la galerie d’art contemporain Le Comoedia continue son exploration de la couleur en réunissant 13 artistes pour sa nouvelle exposition autour de 187 œuvres proposées à la vente.

       

      Les noirs infinis…

       

      Le noir dans les œuvres de Jean-Claude AMORIC n’est jamais uniforme. Au gré de la lumière et du regard du spectateur les reliefs deviennent des noirs colorés qui s’associent et intensifient les autres couleurs de ses toiles.

      Quant à la texture des peintures de Cali REZO, elle oscille entre des vides noirs mats, des effets soyeux et des reflets noir brillant pour jouer avec la lumière et « faire jaillir du noir, la couleur » (Soulages).

      Jacques BLANPAIN aime aussi manier la palette des noirs. En jouant sur la transparence de l’encre ou l’opacité de la peinture noire, il amplifie ainsi le mouvement de son geste présent dans ses créations abstraites.

      Lady K, une des graffeuses les plus renommées du monde de l’art urbain explore le noir en une version légère de camaïeux en le délavant pour retrouver l’altération du temps identique aux murs de la rue sur lesquels la street artiste bombe ses formules mathématiques.

      Enfin, Benjamin DEROCHE, le célèbre photographe, a choisi Le Comoedia comme galerie exclusive pour la vente de ses peintures. Pour l’artiste, les vibrations des noirs traduisent un mystère, une élévation mystique qui nous ramène à nos origines.

       

      Le noir sublimateur

       

      Le street artiste Tom GELEB accentue la puissance de son personnage Téva en le sertissant de noir sur ses toiles ou pour la première fois sur ses sculptures (briques et pierres) que la galerie expose. Il en est de même pour Benoît SJÖHOLM pour qui le noir sublime le geste et rehausse le rythme de ses écritures abstraites et intuitives.

      Les tableaux d’AMIMONO sur lesquels des silhouettes en fil métallique noir se détachent sur un fond blanc en sont la représentation parfaite.

      Yann GAUTRON, artiste brestois, utilise l’encre noire pour jouer avec le hasard de la nature, vent, pluie, bâton, branchages en sont les outils.

       

      Couleurs sculptées

       

      Cette seconde édition met en lumière le contraste des œuvres sculptées de 4 artistes qui ont comme source d’inspiration commune, la nature et l’environnement.

      Florence LEMIEGRE revient avec des céramiques aux couleurs éclatantes et multicolores. Vincent de MONPEZAT poursuit ses recherches plastiques à partir de moules en plâtre  récupérés dans une faïencerie désaffectée. L’utilisation du noir des œuvres présentées augmente la radicalité et le minimalisme des formes.

      La galerie expose pour la première fois le travail de sculpture de Matthieu DORVAL. Le peintre a créé des « pierres céramiques » issues de la terre et du feu, qui de manière poétique évoquent les vestiges pulvérisés échappés du sommeil profond de l’océan, de citadelles englouties, de continents à la dérive.

      Pour finir, Béatrice BRUNETEAU expose sa série des « Penseurs ». Des têtes en grès chamottés dont le traitement de surface s’apaise pour laisser place à l’intensité de l’expression.

       

      Autour de l’exposition-vente : nos événements en galerie d’art.

       

       

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Le complexe du homard / Cléo-Nikita Thomasson

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vynile-Vitrine.png
      Le complexe du homard - Cléo-Nikita Thomasson
    • 12.04.23 → 11.05.23
      Exposition
      Le Larvoratoire Photographique
    • Cléo-Nikita Thomasson

      Le complexe du homard est un travail au long cours sur l’adolescence réalisé entre 2012 et 2014 alors que la photographe, Cléo-Nikita Thomasson, entre à peine dans ses vingt ans. Fait de rencontres aléatoires dans la rue et sur les réseaux sociaux, Le complexe du homard consigne ces amitiés de hasard dans trois carnets. Travail sur l’autre, mais indirectement introspectif, il témoigne d’une urgence quasi obsessionnelle à enregistrer et conserver cette période vulnérable et éphémère pour en retenir la puissance émotionnelle et documenter la mue des corps, des peurs et des rêves.

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      Cléo Nikita Thomasson, née en 1994, vit et travaille à Lyon. Elle est diplômée en Photographie documentaire à l’École Supérieure des Arts de l’Image, Le Septante-Cinq, Bruxelles et cofondatrice du Collectif horizon. Elle travaille encore aujourd’hui sur l’adolescence avec Du sel dans les cils.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2023
    • Conférence de François Piron “Contre-Vents” expériences artistique; luttes sociales en Bretagne 1960-2020

    • Conférence
    • 11.04.23 → 11.04.23
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • François Piron présentera une partie de l’histoire et les enjeux du livre «Contre-vents». Ce livre-ressource trace des intersections entre les luttes paysannes et ouvrières, les questions identitaires et environnementales en Bretagne et en Loire-Atlantique à partir des années 1960 et jusqu’à aujourd’hui.

      Ce n’est pas un livre d’histoire, mais bien de généalogies, qui restitue avant tout des expériences artistiques et leur articulation avec ces combats : théâtre collectif d’Armand Gatti, poésie paysanne d’Anjela Duval, cinéma de lutte des collectifs Cent Fleurs et Torr e Benn, de René Vautier, de Carole Roussopoulos, de Nicole Le Garrec et de beaucoup d’autres. Ces œuvres engagent une pensée de l’émancipation qui a encore aujourd’hui des choses à nous apprendre.

      “Contre-vents: colères, espoirs, écologies et politiques dans l’Ouest de la France”, ouvrage dirigé par Guillaume Désanges et François Piron, coordonné par Clément Raveu. Design de Laure Giletti. Textes d’Isabelle Cambourakis, Jade Lindgaard, Élise Roullaud. Co-édition Paraguay Press (Paris) et Centre d’art contemporain – Le Grand Café (Saint-Nazaire), 2021.

      François Piron, est né en 1972 à Saint-Brieuc. Il est critique d’art, éditeur et commissaire d’expositions et a été professeur à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon jusqu’en 2020.
      Après avoir fondé et co-dirigé de nombreuses plateformes artistiques (revue Trouble, galerie Castillo/Corrales, Les Laboratoires d’Aubervilliers…), il a assuré la direction artistique de la Biennale de Rennes et rejoint depuis 2020 l’équipe curatoriale du Palais de Tokyo (Paris).

    • méandres
    • 2023
    • ne laisse pas de troubler. Annabelle Amoros & Stéven Pennanéac’h

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_troubler_2023.png
    • 09.04.23 → 08.05.23
      Exposition
      méandres
    • Avec une grande attention et bienveillance aux rencontres — de lieux, d’histoires, de personnes — Annabelle Amoros et Stéven Pennanéac’h cherchent à rendre compte d’un monde, certes inquiétant, mais également traversé de rêves, d’imaginaires, de tout ce que les hommes mettent en partages, en conversations, en récits. Un monde dont ils font partie, dont ils sont proches.
      Cette manière de tout prendre en compte — ce qui relève de l’émotion, de la pensée, de l’imaginaire, ce qui est là, ce qui ne l’est plus, ce qui semble advenir — pourrait nous permettre de regarder le monde en face, là où toutes les coordonnées de l’expérience habituelle s’effondrent, de réinventer des rapports à l’enfance, à la mémoire, au désir, et ainsi de retrouver, paradoxalement, un rapport plus réel au monde. Chacun à sa manière, sans le dire, est engagé dans notre temps.

      Les individus présents dans les peintures de Stéven Pennanéac’h sont le plus souvent indéchiffrables, brouillés. Personnes ou personnages, dans un paysage qui oscille entre le quotidien et une scène théâtralisée. On les voit solitaires, on les soupçonne accablés. Ils seraient comme des témoins à charge d’un monde de désastres. Les paysages sont empreints de mélancolies contemporaines. « Ne secouez pas trop les tableaux de Stéven Pennanéac’h, ils sont pleins de larmes. » (Gérard Lefort, 2012)

      Les films d’Annabelle Amoros « reste(nt) en retrait de tout témoignage et de toute hypothèse et nous invite(nt) en tant que spectateurs à visiter un espace dans lequel nous […] croisons des personnages témoins d’une chose que nous ignorons et que nous ne cessons de chercher. » (Yannick Hannel, 2021) Des films souvent captés au crépuscule, offrant ainsi la possibilité d’accentuer la magie, l’onirisme, le mystère, parfois l’angoisse, et la théâtralisation des espaces et des êtres. Avec des images féériques, empreintes d’étrangeté, de contrastes, comme autant de touches impressionnistes, elle nous invite à un ailleurs fantasque mais étrangement proche de notre réalité.

      Tout comme les films d’Annabelle Amoros, les peintures de Stéven Pennanéac’h représentent un univers qui semble familier, mais « ne laissent de troubler. Et bientôt l’on s’y perd, parce qu’à zigzaguer entre les figures ainsi exposées, personnages, paysages, constructions, objets, ce que notre regard finit par entrevoir semble moins rassurant. Alors on commence en général à se raconter des histoires. » (Philippe Guéguen, 2015)

       

      en écho à l’exposition :

      • vendredi 7 avril à 18h, projection de deux films à l’Arthus ciné de Huelgoat en présence d’Annabelle Amoros :

      Churchill, Polar Bear Town, dernier film documentaire d’Annabelle Amoros

      Sauvage, de Léonore Mercier

      • samedi 8 avril à 18h, vernissage en présence des artistes et en musique avec la Compagnie Caméléon (Bénédicte Jucquois & Sophie Chénet)
      • samedi 22 avril, atelier d’écriture poétique, collage et geste plastique : une journée animée par Brigitte Mouchel (écrivain) et Irvi (carnettiste et collagiste)

    • Les 3 CHA
    • 2023
    • ENESS, Modern Guru & the Path to Artificial Happiness

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/render02-Copie.jpg
    • 08.04.23 → 18.06.23
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Un monde nouveau et fantaisiste, gonflé à bloc, jaillit du sol et des airs. Ultra lumineux et coloré, il enflamme l’imagination, procure joie et bonheur. Cet ensemble d’œuvres gonflables interagit en direct avec le visiteur, transporte vers un ailleurs le temps du voyage vers le modern Guru et démontre encore une fois que le contemporain, dans son fond et dans sa forme, sait parfaitement jouer avec le patrimoine.

      Avec le soutien de l’entreprise Viabilis : aménageur foncier et promoteur immobilier.

    • Abbaye de Léhon
    • 2023
    • Résidence de Cassandre Boucher

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-residence-Cassandre-Boucher-light.png
    • 06.04.23 → 28.06.23
      Résidence
      Abbaye de Léhon
    • Arts textiles : dialogue entre création contemporaine & art et tradition populaires – Cassandre BOUCHER

      Cassandre Boucher sera en résidence de création d’avril à juin 2023 sur la thématique “Arts textiles : dialogue entre création contemporaine & art et tradition populaires”

       

       

      –>Instagram : Cassandre Boucher

       

       

      Les dates à retenir :

      • Résidence du 6 avril au 28 juin + vernissage le mercredi 28 juin à 18h – Actions culturelles en lien
      • Exposition du 1er juillet au 1er octobre
    • Les Moyens du Bord
    • 2023
    • Marie Bonnin, Même si ce ne sont que des fragments

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mariebonnin-scaled.jpg
      Marie Bonnin Même si ce ne sont que des fragments
    • 01.04.23 → 03.06.23
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Les Moyens du Bord vous invitent à découvrir sa nouvelle exposition Même si ce ne sont que des fragments de Marie Bonnin au pôle culturel Le Roudour à Saint-Martin-des-Champs.
      Le travail de Marie Bonnin traduit une impossibilité à saisir le paysage.
      En collectant fragments, strates et détails, l’artiste tente de mettre en image les variations de la nature, et des regards posés sur les lieux. Dans ses compositions, des formes littéraires apparaissent en filigrane, plaçant son expérience du paysage quelque part entre le vécu et la fiction.
      L’exposition Même si ce ne sont que des fragments propose des juxtapositions d’extraits textuels et picturaux offrant aux regards un parcours poétique au cœur d’une nature foisonnante, et font la part belle à ce qui se dérobe
    • Espace d’apparence
    • 2023
    • Marcher sur l’eau blanche. Marie-Claire Raoul, Caroline Denos

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Marcher-sur-l-eau-blanche_Keravilin_Caroline-Denos-2023-02-25-a-11.21.02_w900.jpg
      Performance de Caroline Denos autour de la sculpture Marcher sur l'eau blanche de Marie-Claire Raoul
    • 29.03.23 → 29.03.23
      Conférence
      Espace d’apparence
    • L’artiste visuelle Marie-Claire Raoul et la danseuse chorégraphe Caroline Denos réaliseront une présentation en duo de la sculpture en saules vivants Marcher sur l’eau blanche.

      Le processus de conception de la sculpture Marcher sur l’eau blanche sera décrit par sa créatrice Marie-Claire Raoul et évoqué dans une performance dansée de Caroline Denos. Cette mise en relation entre arts visuels et performatifs illustrera les forces et résistances qui induisent ou empêchent les déplacements, évolutions et progressions d’une pensée artistique aboutissant à la réalisation effective d’une œuvre. Elle témoignera de l’enchevêtrement de schémas mentaux avec des connaissances scientifiques et techniques, des archives ou des témoignages.

      Les artistes utiliseront un dispositif visuel (vidéos, photographies et dessins) pour accompagner leur présentation.

      ——————————–

      La sculpture Marcher sur l’eau blanche a été conçue et réalisée par Marie-Claire Raoul en 2022 lors de la résidence d’artistes De la nature organisée par l’association Espace d’apparence.
      Il s’agissait lors de cette résidence d’établir un dialogue avec des chercheur.euse.s, des scientifiques ou des professionnel.le.s des espaces naturels afin d’interroger la notion de nature, en investissant le territoire brestois. Marie-Claire Raoul a choisi de travailler sur le vallon du Stang-Alar.
      Confirmé par des recherches cartographiques, le témoignage oral de l’existence d’un ancien étang à l’emplacement actuel de la prairie de Paralen situé en bas du vallon a suscité la conception de la sculpture.
      Constituée de perches de saule vivant, celle-ci rappelle par sa forme au sol cette étendue d’eau alimentée par le ruisseau du Stang-Alar qui se nommait alors Dour gwenn, c’est-à-dire en breton Eau blanche. Installée sur la prairie humide de Keravilin, elle suggère les métamorphoses du paysage et interroge notre perception de ce qui est naturel. En effet, la prairie de Palaren qui nous semble un vestige authentique d’une zone humide est en réalité une reconstitution sur du remblai. La sculpture pointe par ailleurs le rôle des zones humides en milieu urbain comme réponse aux enjeux du changement climatique.

      ——————————–

      Caroline Denos est danseuse contemporaine et chorégraphe basée à Brest.

      Sa danse est emprunte d’intuition, de sensible et de générosité avec une part belle à la transmission et aux rencontres en tout genre. Elle intervient auprès de divers publics et travaille avec des structures de la région (L’Articoche, Cad Plateforme, Escabelle, Les Pieds nus, Danse à tous les étages, SMAC La Carène, CAC Passerelle, l’UBO, Lola Gatt).

      Après avoir esquissé deux soli en 2016 (Mother) et en 2018 (Boom), elle est actuellement au travail sur deux créations chorégraphiques et musicales (Larsen/Sans Fond et Batée ou le B.A-BA ) avec le musicien François Joncour.

      Elle avait réalisé en 2019 une performance en résonance avec la série photographique de Marie Claire Raoul « Je voudrais aller me promener dans les bois ».

      ——————————–

      Par le biais d’une pratique pluridisciplinaire (installation, photographie, peinture, travaux d’aiguilles, montage numérique), la plasticienne Marie-Claire Raoul s’attache à révéler des interactions possibles entre des traces mémorielles, objectives ou mentales.

      En 2019, elle co-crée l’association Espace d’apparence pour initier des propositions alliant recherche, expérimentation et transmission. Dans ce cadre, elle imagine depuis 2021 avec l’artiste Marie-Michèle Lucas le programme « De la nature » qui réunit sur la métropole brestoise et le pays des Abers scientifiques, expert.e.s et artistes autour de la notion de Nature.

      La sculpture végétale Marcher sur l’eau blanche installée sur une prairie humide dévoile une rivière disparue rematérialisée par l’entremise de deux lignes de saules qui écrivent dans l’espace une plongée vers les mondes souterrains.

      marieclaireraoul.fr

    • Archives de la critique d’art
    • 2023
    • Critique sur le pouce (13e édition)
      « L’Attitude de la Pictures Generation »

    • Conférence
    • 29.03.23 → 29.03.23
      Conférence
      Archives de la critique d’art
    • Mercredi 29 mars 2023
      à 14H
      Université Rennes 2 – Amphi B019
      Entrée libre – Ouvert à tous

      en la présence du critique et historien de l’art François AUBART, auteur de L’Attitude de la Pictures Generation : excès, passion et manipulation (Dijon : Les presses du réel, 2023)
      et de Jeanne BUEE, doctorante en Arts, Université Rennes 2

      Ces rencontres s’adressent à toutes celles et tous ceux qui souhaitent partager leur goût de la lecture, de l’écriture et de la discussion au sujet des livres sur l’art.
      En espérant vous y retrouver !

      Evénement organisé par les Archives de la critique d’art en partenariat avec le Master Métiers et Arts de l’Exposition du département Histoire de l’art et la BU centrale de l’Université Rennes 2

       

       

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • Après nous, le Déluge

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Expo-printemps_insta_1080-2.jpg
    • 26.03.23 → 28.05.23
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Zad Moultaka, Mâkhi Xenakis

      Aujourd’hui, il ne serait plus possible de s’écrier étourdiment avec Madame de Pompadour, favorite du roi Louis XV, comme à l’époque de la construction du château de Kerguéhennec : « Après nous, le Déluge » ! En se moquant de ce qui peut advenir après notre mort, nous condamnons l’humanité suivante à un présent éphémère, comme le relevait le philosophe Peter Sloterdijk. 

      Si la crainte d’un soulèvement des eaux demeure dans l’inconscient mythique des peuples, elle a retrouvé toute son actualité à l’heure du réchauffement climatique, de la montée du niveau de la mer et du droit des eaux à disposer d’elles-mêmes.

      Le mythe de l’engloutissement de l’humanité provient d’une terreur immémoriale. Sur les côtes menacées de Bretagne, il prend la forme singulière de la légendaire ville d’Ys, qui aurait disparu sous les flots en baie de Douarnenez – ou de Quiberon –  au début de notre ère. 

      Afin de mettre le fantasme à l’épreuve de la science et de la fiction et tenter de dépasser la peur, la précieuse esquisse pour La fuite du roi Gradlon d’Evariste-Vital Luminais, artiste nantais obsédé par le mythe d’Ys, introduit l’exposition des créations diluviennes de deux artistes venus de Méditerranée : Mâkhi Xenakis et Zad Moultaka. Avec l’espoir que l’inéluctable déluge à venir puisse être aussi un temps de renouveau.

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Virginie Gautier / Francesca Woodman

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-intérieur.png
    • 24.03.23 → 24.03.23
      Rencontre
      Le Larvoratoire Photographique
    • Projection / Lecture
      Dans “Les yeux fermés, les yeux ouverts”, Virginie Gautier chemine avec les images de Francesca Woodman. Elle fantasme une errance, des rencontres, et des lieux dans lesquels la jeune photographe aurait pu s’arrêter. Le personnage de ce récit est ambigu : s’agit-il de Francesca, s’agit-il de Virginie ? Le regard de l’une, la voix de l’autre se confondent. Restent des maisons traversées et des expériences de disparition, des choses entrevues dans la lumière.
      _____

      Francesca Woodman est une photographe disparue tragiquement à l’âge de 22 ans au début des années 80. D’elle, Bertrand Schefer écrit qu’elle est “entrée dans la photographie comme la foudre… comme si on avait tendu un violon à un novice qu’une sonate était sortie d’un coup”. Elle laisse une œuvre intense et énigmatique, essentiellement composée d’autoportraits.

      ______

      Virginie Gautier développe une pratique artistique autour des questions d’espace, de perception et de déplacement qu’elle poursuit par le dessin et l’écriture. Elle a publié en 2014 aux éditions Chemin de Fer un livre inspiré par la photographe Francesca Woodman : Les yeux fermés, les yeux ouverts. C’est pour une lecture de ce livre et une projection dédiée à Francesca Woodman que Virginie Gautier sera l’invitée du Larvoratoire.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2023
    • Les rochers fauves | Clément Chapillon

    • Exposition
    • 24.03.23 → 21.05.23
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • L’histoire des Rochers fauves, c’est d’abord celle d’un questionnement sur l’insularité.
      Dans cette série, Clément Chapillon interroge la notion d’isolement géographique et mental à travers un espace insulaire en mer Égée. Si le mot isolé signifie littéralement « façonné comme une île », on peut très justement se demander quelle forme prend le temps, l’autre, les croyances et l’imaginaire dans ce monde fini bordé d’infini.
      Depuis une vingtaine d’années, Clément Chapillon se rend régulièrement sur l’île d’Amorgos, située au cœur de l’archipel grec des Cyclades. Avec son Plaubel Makina 67, un appareil moyen format argentique, il a constitué un récit en images à la fois documentaire et métaphorique sur les sentiments contradictoires que provoque l’insularité de ce territoire rocheux, aride et sauvage. Ce projet s’articule comme un poème visuel contemporain, à la frontière entre la fiction et le réel. Le mythe y déploie ses diverses facettes, qu’elles soient imaginaires et rêveuses, ou bien quotidiennes et incarnées, pour retranscrire le sentiment d’îléité vécu par les hommes et les femmes qui peuplent Amorgos.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • ” S’y perdre, encore ” | Exposition personnelle de Didier Mencoboni

    • Non classé
    • 23.03.23 → 29.04.23
      Non classé
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Didier Mencoboni est avant tout coloriste. La couleur est l’essence même de son travail. Son œuvre répond à trois points essentiels : l’abstraction, le concept et la couleur. Elle est constituée autant de petits formats que de grands et appelle de manière périodique différents supports comme la toile, le papier, le tissu, le miroir, voire le plexiglas et d’autres matériaux.

      À la façon d’un musicien qui composerait sur le mode exclusif de la variation, Didier Mencoboni multiplie les jeux formels et les combinaisons chromatiques afin d’élargir le registre d’expression de la peinture.

      Depuis les années 1990, il se consacre à la série “…Etc…”, des tableaux de petits formats qui l’occupent quotidiennement. À ce jour, cette série compte plus de 2300 tableaux, qui sont une manière de faire connaissance avec la peinture et de l’apprivoiser. Pour l’artiste, peindre des petits tableaux en grande quantité est une manière de ne jamais finir, et de produire une seule pièce elle-même composée d’une suite infinie qui devient un objet insaisissable.

      A l’occasion de sa deuxième exposition personnelle à la galerie Oniris intitulée “S’y perdre, encore”, Didier Mencoboni expose un ensemble d’œuvres inédites issues de deux séries “Sans titre” : la première, un travail à l’encre sur papier qu’il poursuit depuis plusieurs années et la seconde constituée d’un ensemble de petites peintures à l’huile très récentes dont l’artiste précise :

      « Je n’avais pas refait de peinture à l’huile depuis les années étudiantes. Pour cette série de tableaux, l’acrylique ne permettait pas un résultat techniquement satisfaisant. J’ai redécouvert la peinture à l’huile avec sa matière, son relief et son brillant. » 

      Le choix d’un support en bois apporte un aspect doux et chaud à la peinture contrairement à la toile. La tension est sans surprise contrairement à la toile. Le plan du tableau est volontairement décalé du mur grâce au biseau sur le côté. L’arrondi et le biseau présentent un support plat dont il ne reste que la surface colorée avec une ombre portée. Les formats sont “approximativement identiques” ce qui participe au côté unique de chaque œuvre.

      Dans cette présentation, il y a un choix délibéré de rester dans une même série avec une unité de format dont on en retient principalement la fréquence colorée de chaque peinture et une expérience de proximité pour apprécier le détail.

       

      “S’Y PERDRE, ENCORE”, EXPOSITION PERSONNELLE D’ŒUVRES RÉCENTES DE DIDIER MENCOBONI À DÉCOUVRIR DU VENDREDI 23 MARS AU SAMEDI 29 AVRIL 2023

       

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2023
    • Artistes en résidence

    • Résidence
    • 22.03.23 → 28.05.23
      Résidence
      Superflux, voir l’art se faire
    • Macula Nigra, Simon Poligné

      Labo 10

      “La résidence au Superflux est l’occasion de poursuivre un travail de volume, sous forme de micro-architectures, mais aussi de collages et de” théâtres de papier”, qui serviront ensuite de matière première à un film co-réalisé avec Simon Poligné. Un travail d’écriture à 4 mains permettra de mélanger nos univers, autour de l’onirisme, de l’utopie, du voyage psychédélique etc. Un objet pédagogique sera produit en déclinaison de ce film.” Macula Nigra, 2022

       

      Studio 25

      “Habitué à travailler la peinture et la musique sur des plans différents, je commence cette année à les rassembler dans des petits films. Ce sont des animations à partir de collages qui, photographiés image par image, se mettent en mouvement. Pour la résidence au Superflux, j’ai l’intention d’approfondir cette nouvelle pratique en montant un petit studio de prises de vues qui permettra non seulement d’animer des collages mais également des volumes. La thématique sera celle d’un conte artistique retraçant les concepts esthétique des arts-appliqués aux XX ème siècle et leur lien avec les avant-gardes artistiques. Compositions, inspirations, volumes, poids, proportions, géométrie et souplesse seront au centre de ce film abstrait dans lequel son et image participent en symbiose à comprendre quel est le travail de composition et de structure, comment les formes sont créées, apparaissent, se figent, se déforment et se transforment.” Simon Poligné, 2022

       

    • GALERIE DU DOURVEN
    • 2023
    • Dans le creux, composition pour un lieu d’Aline Pénitot

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/couv-dossier-de-presse.jpg
    • 18.03.23 → 18.06.23
      Concert
      GALERIE DU DOURVEN
    • Aline Pénitot, Perrine Villemur (scénographie)

      Aline Pénitot est compositrice de musique concrète et réalisatrice de documentaire radiophonique (notamment pour France Culture). Depuis plusieurs années, elle développe un travail autour des relations musique et environnement, en cherchant à déceler la musicalité des sons de la nature.

      Au regard de l’importance et de l’effervescence de la création sonore en Trégor, la Galerie du Dourven a souhaité donner ponctuellement une place au son au sein de sa programmation, d’habitude recentrée sur les arts plastiques. Implantée dans un espace naturel sensible d’exception ouvert sur la mer, la Galerie du Dourven s’inscrit aussi plus largement dans un territoire fortement caractérisé par le développement de l’électronique et des télécommunications à Lannion, tout autant que par sa façade littorale et son activité maritime.
      Dans ce contexte, inviter cette grande amoureuse de l’océan, pour qui les paysages marins et sous-marins sont au cœur d’un formidable travail de recherche, d’écriture et de composition électroacoustique à la croisée de l’art et de la science, a semblé tout naturel.

      Invitée en résidence de recherche et de création*, l’artiste a séjourné au Dourven à différentes périodes de l’année. Sa découverte du site naturel et de l’espace d’exposition, à l’acoustique irrégulière et à l‘architecture en colimaçon, a trouvé une résonance toute particulière avec un texte qu’elle était en train de composer pour la revue Latitude mer, portant sur l’écoute d’une vague.

      Pour la Galerie du Dourven, Aline Pénitot adapte ce texte en musique. Nourrie de son exploration du site et de captations sonores in-situ, l’artiste a travaillé à la composition intitulée « Dans le creux », imaginée spécialement pour le lieu et mise en espace par la scénographe Perrine Villemur.

      Perrine Villemur, avec qui Aline Pénitot a déjà collaboré pour ses créations Puissantes en 2019 et Voyage sonore, une exploration de l’écoute en 2020, s’attache à déployer la composition dans une scénographie cousue sur mesure, qui nous immerge en douceur et en délicatesse dans la matière du son et de l’oreille.

       

       

      *Ce projet s’inscrit dans le cadre du dispositif d’aide aux résidences de recherche et de création d’artistes en territoire mis en place par la DRAC et la Région Bretagne. Il est aussi le fruit d’une co-production avec la Compagnie Ondas et reçoit le support matériel de l’entreprise Shokz.

    • Festival Photo La Gacilly
    • 2023
    • Réunion publique

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel_RP2023.png
    • 17.03.23 → 17.03.23
      Non classé
      Festival Photo La Gacilly
    • Vous aimez le Festival Photo La Gacilly ? Vous voulez en savoir plus sur la 20e édition ? Rendez-vous le vendredi 17 mars à 18h à la salle Saint-Léon à Glénac. 

      Découvrez en avant-première la programmation 2023 et rejoignez l’aventure ! 

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • Des fourmis dans les jambes !

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Des-fourmis-dans-les-jambes-exposition.jpg
    • 10.03.23 → 17.05.23
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Caroline Thiery, Johanna Cartier, Julie Béasse, Olivier Garraud, Pierre Budet, Jérémy Le Corvaisier

      « Des fourmis dans les jambes » est une exposition collective de dessin contemporain réunissant six artistes auteur·trices qui envisagent ce médium comme une composante d’une pratique artistique large et ouverte : Caroline THIERY, Johanna CARTIER, Julie BEASSE, Olivier GARRAUD, Pierre BUDET, Jérémy LE CORVAISIER.

      De la bande dessinée au cinéma de genre, de l’autobiographie à la satire politique, le dessin contemporain s’émancipe en revendiquant les nombreux chassés-croisés qui ont façonné son histoire.

      Leurs six univers graphiques sont à l’image de l’époque de ces jeunes artistes : captivants et fugaces ; prolifiques et engagés. Ces pratiques graphiques s’approprient l’iconographie foisonnante d’une société où la question de l’image n’a jamais été aussi centrale.

    • Les ailes de Caïus
    • 2022
    • Le peuple des pierres. Angélique Lecaille

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/22-un-balcon-au-dessus-du-brasier-22-dessin-au-graphite-360-x-200-cm-2017-clartiste-scaled-1.jpeg
    • 10.03.23 → 13.05.22
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Il est évident que nous avons besoins d’un nouveau récit fondateur, ou mieux encore, d’un ensemble de récits capables de replacer chacun dans la nature à titre individuel (…). Nous avons désespérément besoin d’histoires qui laissent transparaître avec beaucoup plus de clarté la façon dont les relations se manifestent dans nos vies quotidiennes. Il est impératif que notre culture accorde à nouveau une place centrale aux histoires, des histoires reliant nos vies à la grande vie que certains nomment Gaïa mais que chacun d’entre nous devrait pouvoir nommer comme bon lui semble.

      Dans l’œil du crocodile, l’humanité comme proie, Val PLUMWOOD, Éditions Wildproject, 2021, p 89-90

      Au printemps, « Le peuple des pierres » investit la Galerie Net Plus, pour une exposition mêlant dessins au graphite et sculptures. L’artiste, Angélique Lecaille, propose un voyage mystique et poétique, entre architecture et paysages naturels. La géométrie des formes flirte avec des états gazeux ; les cieux vaporeux se mêlent aux aspérités des roches ; le minéral danse avec l’organique. Impossible de déterminer d’où proviennent ces paysages, ni de quelle période.

      C’est une invitation à la contemplation des éléments, de leurs transformations et leurs soulèvements. L’artiste nous convie à découvrir ces territoires, à la fois connus et étrangers.

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Angélique Lecaille, très impliquée dans la vie culturelle de la métropole, a enseigné et enseigne toujours dans différentes écoles supérieures de Rennes. Bien qu’elle ait une pratique diversifiée, ce sont ses paysages en noir et blanc et en grand format qui font sa marque de fabrique. S’appuyant sur l’histoire des territoires, l’artiste fabrique des récits entre réalité et fiction. Par son traitement, son intérêt pour les nuages, les montagnes, ou encore les ruines, la pousse à dépasser l’image pour la rendre atemporelle, poétique, presque mythique.

      L’artiste est représentée par Mélanie Rio Fluancy. Son travail est présent dans au sein de collections publiques (Frac Bretagne, Artothèque de Nantes, Brest, Angers, Vitré…) et privées dont la collection As seen By, de la Maison DIOR. Son travail est régulièrement représenté au sein de foires et salons internationaux (Paris, New-york, Dubaï).

      Site internet : ddabretagne

      Page instagram : @angelique_lecaille

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • Performances et rencontre avec les commissaires d’exposition Elen Cornec et Sylvain le Corre

    • Conférence
    • 05.03.23 → 05.03.23
      Conférence
      Domaine de Kerguéhennec
    • AÛBE, BERNARD Eva, BOYER Marie, CADIC Aube, CANTELAUBE Alix, CHEMIN Francois, CORDINA, DANIEL Margaux, DELAITE Marie, DIBOINE Eloise, DUBOIS Merovee, GUIHARD Maldon, LE GAL Kim, NEVEU Jeanne, PRIOULT Juliette, REYES Isabella, SAVARY Emma et SUBTIL Romane

      Pour clôturer l’exposition temporaire Where do we go from here? consacrée à la nouvelle génération d’artistes, venez rencontrer les commissaires d’exposition et les artistes, et échangez avec eux autour du paysage, thème central de l’exposition.

      • 15h-17h30

      Performance musicale avec François CHEMIN, autour des paysages extérieurs

      Lecture dans les écuries avec Margaux DANIEL, autour des paysages intérieurs

      Performance avec Mérovée DUBOIS et CORDINA, autour du paysage des songes

      Rencontre avec les commissaires de l’exposition Sylvain LE CORRE et Elen CORNEC : Paysage et environnement; lecture du paysage par la jeune création.

    • L’IMAGERIE
    • 2023
    • ‘Où naissent les photographies’ de Lucas Leglise

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/©Lucas-Leglise-Culture-de-wakame-dans-la-baie-de-Lampaul-à-Ouessant-2022-série-Photographies-dalgues-papier-positif-direct-ars-imago.png
    • 04.03.23 → 03.06.23
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • L’artiste Lucas Leglise mène depuis plusieurs années une recherche sur la matière même de l’image photographique et sur ses conditions d’apparition. Ses expérimentations techniques visent à donner corps à ce moment particulier où la photographie se révèle, notamment dans les procédés argentiques. L’exposition à L’Imagerie rassemble différents projets de l’artiste, dont celui qu’il a récemment entamé sur les paysages marins, où il se sert de décoctions d’algues ramassées au Japon et dans le Finistère pour développer ses photographies.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Trois-quarts d’oeuvres Monsieur QQ, Le goût de l’écorce

    • Visites commentées
    • 03.03.23 → 03.03.23
      Visites commentées
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition Le goût de l’écorce.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2023
    • “[Embed]” une aventure artistique et maritime – initiée par Fabrice Gallis & Sophie Lapalu

    • Exposition
    • 03.03.23 → 30.06.23
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Avec Boris Achour, Pierre Akrich, Thomas Auriol, Béatrice Balcou, Simon Bergala, Maxime Bichon, Romain Bobichon, Émilie Brout & Maxime Marion, Marc Buchy, Tom Castinel, Claire Dantzer, Hélène Deléan, Pauline Delwaulle, Kevin Desbouis, Marcel Dinahet, Pierre-Olivier Dosquet, Perrine Forest, Marion Gambin, Thomas Geiger, Steve Giasson, Camille Girard & Paul Brunet, Romaric Hardy, Anna Holveck, Florence Jung, Stéphanie Lagarde, Émilie Launay, Donovan Le Coadou, Marie L’Hours, Marie Limoujoux, Colombe Marcasiano, Loreto Martinez Troncoso, Motel Hélène (Frédérique Laliberté & Philippe Lauzier), Nicolas H Müller, Alexandre Nicolle, Pierre-Yves Racine, Babeth Rambault, Fabrice Reymond, Marion Robin, Letizia Romanini, Gauthier Royal, SAFI, Pieter van der Schaaf, Sandino Scheidegger, Liv Schulman, Bruno Silva, Yoan Sorin, Éva Taulois, Valentine Traverse, Camille Varenne, Benoit Vidal, Jérôme de Vienne, Florence Voisin, Laurence Wagner & les étudiant·es de la classe préparatoire.

      [EMBED] est d’abord une proposition faite à une cinquantaine d’artistes d’embarquer des œuvres à bord d’un voilier de 7m60, le Kassumay.

      Les artistes ont conçu leurs œuvres en fonction des possibilités offertes par un tel contexte : peinture sous-marine, tatouage solaire ; festival des chutes de l’histoire de l’art, pièces sonores ou performances poétiques ; drapeaux, figure de proue ou peinture-vêtements…

      Entre 2019 et 2022, Sophie Lapalu et Fabrice Gallis ont navigué de la Manche à la Méditerranée, en passant par l’Atlantique, en allant à la rencontre d’un public portuaire.

      Pour la galerie Raymond Hains, ils et elles feront entrer ce projet dans une nouvelle dimension, plus ou moins terrestre.

      Embed, terme anglais qui marque l’idée d’intégration d’un système au sein d’un autre, comme en informatique, par exemple, mais aussi l’engagement physique d’un journaliste dans un conflit ou encore la singulière capacité d’une rivière à couler dans un lit qu’elle dessine. 

      Cette exposition bénéficie du soutien des services de réemploi de Saint-Brieuc Armor Agglomération et des élèves de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc.

      Plus d’infos sur les premiers épisodes [EMBED] :  https://embed.minuscule.info 

      Entrée libre du mercredi au dimanche, 15h-18h, sauf jours fériés.

      Visites flash gratuites tous les jours à 17h45.

      Accueil de groupes sur rdv : raymondhains@saint-brieuc.fr

       

    • Les ailes de Caïus
    • 2023
    • Intersections. Hervé Le Nost, Sheilla Laclusse

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Chinese-banana-2021-decalcomanie-sur-gres-20x30-cm-scaled-e1680605154918.jpg
    • 02.03.23 → 05.05.23
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • L’exposition Intersections présente le travail d’un couple d’artistes : Sheilla Laclusse et Hervé Le Nost. Ces derniers travaillent depuis plusieurs années côte à côte et propose pour la première fois d’exposer en duo.

      Intersections présente deux parcours parallèles, deux pratiques artistiques dont les lignes ont un tracé différents et convergent, parfois. L’échange fût constant dans le temps en va-et-vient entre l’art et le quotidien. La réunion entre les deux artistes s’effectue grâce aux croisements d’idées, et aux échanges à propos de la liberté, de l’égalité, de l’existence. Cela donne place à des engagements, à des voyages et à des références partagées.

      La démarche artistique de chacune et de chacun se déploie dans l’espace de la galerie grâce au partage entre des moments de connexions entre les deux artistes et des cheminements plus intimes et personnels.

      Sheilla Laclusse élabore un travail pictural, imprimé et textile par le gaufrage, le dessin et la gravure. D’origine caribéenne, ces techniques permettent à l’artiste d’interroger les sujets relatifs à la genèse, l’identité et le métissage. La superposition des matières comme la dentelle, la tarlatane et la feuille d’or – qui évoquent l’épiderme de la peau – la projette dans un monde qui n’est pas figé, sans itinéraire tracé où les cultures évoluent librement.

      Hervé Le Nost fait appel à différents médiums dans sa pratique artistique. Par le dessin, la photographie, la vidéo, la céramique, le verre, l’artiste s’approprie et interroge les procédés sculpturaux existants. Les objets et les matériaux se superposent entre eux formant un continuum, un récit, où chaque élément semble être à sa place. La pièce de puzzle est un élément fort dans le travail de l’artiste. Elle devient un lieu de rencontre permettant l’assemblage, la recomposition et l’imbrication des éléments.

      Les motifs décoratifs, le doré et le baroque sont omniprésents dans le travail des artistes, aux récits à la fois intimes et collectifs.

      __________

      À propos de Hervé Le Nost

      Depuis une quarantaine d’années, Hervé Le Nost associe photographies, récoltées lors de voyages, de résidences, de rencontres, à la sculpture dans son travail artistique. Emprunt aux cultures populaires, Hervé Le Nost détourne, empile, amasse les matériaux, dits artisanaux, et compose des formes parfois chimériques, parfois humanoïdes. C’est un équilibre qui semble bancal, mais transparaît avec humour, justesse et légèreté. L’ensemble de son travail est qualifié comme baroque. Par des techniques diverses pour expérimenter les matières, comme la céramique (résidence à la faïencerie Henriot, Quimper), le bois, le verre et une remise en cause des modèles établis et académiques de l’art contemporain étudié en école d’art, Hervé Le Nost déconstruit, reconstruit, assemble des objets, des formes, des matières qui semblent incompatibles, mais qui ont une connexion logique dans l’imaginaire de l’artiste. Hervé Le Nost né en 1957 à Guingamp, vit et travaille à Cast. Lauréat de la Villa Médicis hors les murs de New York en 1988. Remporte plusieurs 1% artistique présents sur le territoire. Participe à plusieurs résidences (France, Maroc, Canada, Martinique, Chine).

      Site : ddabretagne
      Instagram : @hervelenost / @lenostherve 

      À propos de Sheilla Laclusse

      Depuis 1989, Sheilla Laclusse expérimente, élabore et teste comme dans un laboratoire un travail pictural, imprimé et textile. En combinant les techniques, par le gaufrage, par le tissage, par les encres, l’artiste questionne les identités, les métissages, la liberté du voyage et l’échange. Les formes produites sortent du cadre, sont abstraites par la superposition et l’assemblage de matières comme la trame d’un tissu, la feuille d’or, le verre. Toutefois, deux motifs reviennent souvent, emprunts aux origines caribéennes de Sheilla Laclusse, celui de la fleur et celui de l’épiderme. Sheilla Laclusse née en 1966 aux Abymes, Guadeloupe, vit et travaille à Cast. Expositions personnelles en Bretagne et collectives en France, Belgique, Chine.

      Instagram : @sheillalaclusse

    • Galerie Pictura
    • 2023
    • Ganaëlle Maury, Ce que l’on voit et ce que l’on entend

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Ganaelle-Maury.jpg
    • 01.03.23 → 12.04.23
      Exposition
      Galerie Pictura
    • Ganaëlle Maury vit et travaille à Montpellier. Elle est artiste plasticienne diplômée des Beaux Arts de Montpellier. Elle commence le dessin en faisant des graffitis au Posca sur les murs puis précise sont goût pour celui-ci lors de ses études artistiques. Elle pratique un dessin minutieux qui s’invente trait près traits. C’est dans l’analyse du fonctionnement du dessin et le  prélèvement de minuscules détails qu’elle multiplie ensuite sur le  papier que son travail se construit.

      Son travail se situe à la limite de l’abstraction. Elle  utilise de nombreuses techniques, (fusain, encre de chine, gravure,  carte à gratter, crayon, feutres, dessins numériques etc…) qui viennent  enrichir sa pratique. Du livre à l’espace du mur, elle déploie un geste  ample et précis qui engage tout le corps et entraîne l’œil et  l’imaginaire dans un univers onirique. Ici, le dessin est envisagé comme  véhicule d’émancipation.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2023
    • Conférence de Dominique Marchais  

    • Conférence
    • 28.02.23 → 28.02.23
      Conférence
      Galerie Raymond Hains

    • Du « paysage tableau » à « l’infra paysage »
      Les films de Dominique Marchais regardent les paysages pour comprendre notre époque, pour tenter d’y lire, comme dans un miroir, avec un œil scrutateur et une pointe d’appréhension, une image de nous-mêmes, de ce que nous sommes en tant que communauté.

      Mais les paysages nous informent de réalités fort diverses, flux d’eau et d’air, activités humaines, institutions politiques, et ses clefs de lecture sont innombrables.
      Aussi la notion de paysage, en passant de film en film, s’est transformée, enrichie, intégrant toujours de nouvelles dimensions de l’espace.

      Ce sont ces différentes conceptions du paysage, nommées rétrospectivement  « Paysage-tableau », « Paysage-champ de forces », «Paysage-projet » ou « infra paysage » que cette conférence va parcourir.

      Dominique Marchais débute comme critique de cinéma au magazine culturel Les Inrockuptibles.
      A partir de 2003, il développe une pratique de cinéaste avec un court métrage Lenz échappé puis des longs métrages : Le Temps des grâces (2009) ; La Ligne de partage des eaux (2011) ;
      Nul homme n’est une île (2017, Grand Prix du Festival Entrevues Belfort – Festival International du Film)

      → Mardi 28/02/2023
      12:15-13:15
      auditorium des beaux-arts

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2023
    • Portes Ouvertes dans les ateliers d’Assoukrou Aké et Ainaz Nosrat

    • Rencontre
    • 25.02.23 → 25.02.23
      Rencontre
      APM-Résidences d’artistes
    • Rencontre avec Assoukrou Aké et Ainaz Nosrat, artistes en résidence.

       

      Il présenteront leurs recherches artistiques ainsi que les œuvres en cours de réalisation.

       

      À travers ses dessins et peintures, Ainaz Nosrat, forge sa mythologie personnelle. Nourrie par les légendes persanes et le territoire de la presqu’île, elle créée une nouvelle histoire, un mythe contemporain dans lequel on peut saisir des tragédies actuelles.

       

      Assoukrou Aké confronte son histoire personnelle à la « grande histoire”, il s’intéresse à ce qui les lie afin de créer un espace critique. Son travail s’inscrit dans le passé et dans le présent notamment à travers ses références qui vont des contes africains à la peinture académique d’histoire en passant par la photographie de presse.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • Finissage exposition – L’ombre du soleil

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/3-soleils.jpg
    • 25.02.23 → 25.02.23
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Catherine Duverger

      Invitation au finissage de l’exposition « L’ombre du soleil » de l’artiste Catherine Duverger, au PHAKT Centre culturel Colombier.

      Au programme :

      -15h30 : visite de l’exposition

      -16h00 : début de la sieste-fiction par ”Les 3 Soleils” Estelle Chaigne, Marie-Laure Picard, Grégory Kaz Delauré

      “C’est à bord de leur vaisseau de palmiers et de lumière fumée violette, que nos trois amis, parés de leur plus beaux atours, nous télétransportent dans cette quête d’ascension sociale dans un monde de vengeance, de trahison, de vipère et d’escalators mais aussi mystique voire mythologique. Billy Ikerhorne (Estelle Chaigne) secrétaire, puis épouse d’un vieux milliardaire dont la mort a permis à Billy d’ouvrir une boutique, Valentine O’neill (Marie-Laure Picard) une Française future styliste de mode et Spider Elliott (Grégory Kaz) à la fois voiturier, photographe et étudiant grimpent l’échelle du cosmos petit à petit et deviennent amis ! L’amitié se transforme en romance malgré les différences qui les séparent. Les trois jeunes gens deviennent alors amis, après que Valentine et Spider soient devenus les employés de Billy…”

      -16h45 : goûter et finissage de l’exposition

    • La Gare, Centre d’art et de design
    • 2023
    • Notre cabane où faire avenir Acte 5
      Aëla Maï Cabel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ULTRA_carton_AelaMaiCabel2.jpg
      Notre Cabane où Faire Avenir Acte 5 - Aela Mai Cabel
    • 24.02.23 → 21.04.23
      Exposition
      La Gare, Centre d’art et de design
    • Aëla Maï Cabel

      Le travail d’Aëla Maï Cabel se compose d’un ensemble de pièces se présentant sous la forme d’une installation. Si ce terme générique vient préciser des postures historiques dans l’histoire de l’art, iel se connecte ici tant aux savoirs ancestraux qu’aux économies du partage, lui donnant la possibilité ouverte (ou offerte) de faire advenir, à présent, un futur.

      Dans cette exposition, Aëla Maï Cabel nous invite à nous relier à des forces, celles de la nature ou de la cosmogonie, de travailler de plus près les notions d’autonomie et d’autogestion, de questionner les féminismes comme pensée écosophique et enfin d’aborder toutes matières (argile, textile, teinture, laine, bois) comme la zone sensible d’un territoire de rencontres, de trouvailles et d’enchantement.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • Peintures récentes de Guillaume Moschini

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Galerie-Oniris-Florent-Paumelle-Recent-works-Guillaume-Moschini-02152023_223436-scaled.jpg
    • 24.02.23 → 29.04.23
      Non classé
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Guillaume Moschini

      Guillaume Moschini s’en remet totalement à la couleur. C’est à main levée, d’un geste sûr et précis qu’il crée la forme ou plutôt les formes.

      La palette est vive et contrastée : harmonie de jaune et de vert, d’orangés et de bleu… mais aussi accords plus feutrés, du beige au gris. Les formes sont des plus simples : deux rectangles en déséquilibre avec de grandes respirations données par les blancs ou les tons écrus de la toile vierge. « Les formes s’opposent sur la surface de la toile, l’une ascendante, l’autre descendante » écrit Marielle Barascud. « Mais elles peuvent aussi se compléter par leur couleur ou leur valeur, creuser la surface du tableau, le déstabiliser ». « Parfois la difficulté du choix impose le monochrome », rose ou gris. Les deux formes ne sont plus alors qu’un murmure, juste quelques traits de contour en négatif, mangé par la couleur.

       

      Celle-ci mêlée d’encre et d’acrylique est très fluide et chaque fois elle se donne différemment sur la toile. Par chaque série, Guillaume Moschini cherche « le bon pinceau, les bons outils, la bonne tension de la toile ». Couleurs et tons sont inventés pour chaque nouvelle suite de variations. La peinture de Guillaume Moschini est d’une « illusoire simplicité ». Longuement méditée dans la solitude d’un atelier bien rangé, elle est profondément ressentie. Toute est une affaire de rythme.

       

      Cette nouvelle exposition de Guillaume Moschini se déroule en deux temps avec deux accrochages différents : le premier est visible pendant le mois de mars et le second pendant le mois d’avril 2023. L’exposition reste accessible à tous dans la Galerie 2 (accueil à la galerie 1 au 38 rue d’Antrain).

    • Galerie du Faouëdic
    • 2023
    • Playtime // Élodie Boutry

    • Exposition
    • 24.02.23 → 14.05.23
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Née en 1982, diplômée de l’École régionale des Beaux-arts de Rouen, l’artiste plasticienne Élodie Boutry vit et travaille entre Paris et la Normandie.

      Peinture ou sculpture ?
      Élodie Boutry ne cesse de questionner et de mettre en scène les relations entre peinture et espace en utilisant des formes géométriques et des couleurs vives. Prenant possession du vide et créant des espaces éphémères colorés, elle vous invite à l’accompagner dans ses déambulations géométriques et ses espaces de jeux. Une partie de ses pièces présentées ont été créées sur mesure pour la galerie du Faouëdic.

      Pour aller plus loin :
      Après plusieurs visites in situ, Élodie Boutry a conçu pour la galerie du Faouëdic une exposition investissant de manière distincte les deux salles du rez-de-chaussée et la mezzanine. La couleur est essentielle. Quand elle intervient in situ, Élodie Boutry peint à l’acrylique, à même les parois, exploitant leurs irrégularités, leurs angles, niches, moulures, ouvertures, renfoncements et décrochements, pour générer de saisissants effets d’optique géométriques. Ses couleurs franches, ses lignes brisées aux angles aigus viennent envahir le paysage. Tels des rochers venus d’ailleurs, surfaces lisses et rugueuses s’alternent pour former un motif et emportent le dessin en extérieur.
      S’inspirant du Rubik Cube, jeu articulé et composé de cubes colorés, Élodie Boutry s’amuse également à élaborer des installations à partir d’un module cubique construit avec des formes géométriques simples, triangle et rectangle. Ces installations se caractérisent par un choix de couleurs précis. Telle une palette présente dans son environnement contrastant avec le cadre inattendu qui l’entoure.

      Une œuvre – totem de l’artiste sera présentée en extérieur, face à la galerie, à proximité de l’allée Loïc Lepage : une installation grand format, picturale et sculpturale.
      Une invitation à découvrir l’univers d’Élodie Boutry sur l’espace public, et à franchir la porte de la galerie du Faouëdic pour en savoir plus !

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Prendre corps au monde

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Capture-décran-2023-01-16-à-11.59.02.png
    • 17.02.23 → 20.05.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Mathieu Kleyebe Abonnenc, Monira Al Qadiri, Kader Attia, Judy Chicago, Torkwase Dyson, Romuald Hazoumè, Zanele Muholi, Otobong Nkanga

      Questions écologiques et passé colonial sont au coeur des histoires qui traversent la dernière création intitulée Leçons de Ténèbres de la chorégraphe Betty Tchomanga, invitée à étendre son projet en tant que commissaire d’une exposition à Passerelle Centre d’art contemporain à Brest.

      « Les Leçons de Ténèbres » sont originellement un genre musical liturgique du XVIIème siècle qui met en musique les Lamentations de Jérémie sur la destruction de Jérusalem dans la Bible. C’est également le titre d’un film réalisé par Werner Herzog en 1992 sur la mise à feu de 732 puits de pétrole par les forces irakiennes qui se retirent du Koweït. Le réalisateur y met en scène une vision d’apocalypse comme un long poème sur la fin de la Terre.

      Les Leçons de Ténèbres de Betty Tchomanga convoquent, elles, des disparu.e.s, des ancêtres, des revenant.e.s. Ces leçons parlent des ténèbres, explorent l’obscur, nos histoires cachées et enfouies.

      « J’ai pensé cette exposition comme le prolongement de mon travail chorégraphique et du travail de recherche qui y est associé. Les oeuvres et les artistes que j’ai souhaité inviter ont tou.te.s un lien avec les pensées, les imaginaires, les images qui nourrissent mes deux dernières créations Mascarades et Leçons de Ténèbres. Je me suis appuyée sur l’idée de « Prendre corps au monde » développée par le docteur en sciences politiques Malcom Ferdinand dans son livre Une écologie décoloniale, penser l’écologie depuis le monde caribéen. Dans cet essai, il propose une nouvelle façon d’aborder la question écologique en la reliant à l’histoire coloniale. La figure du navire négrier y apparaît comme une métaphore politique d’un monde marqué par des rapports de domination. Celle d’un navire-monde propose, elle, le récit d’une autre histoire du monde et de la Terre où sont possibles la rencontre et la circulation des croyances, des pensées et des imaginaires. Cette métaphore entre en résonance avec mes recherches sur le culte vaudou et le mythe de Mami Wata [divinité aquatique du culte africain vaudou]. À l’instar du navire-monde de Malcom Ferdinand, mon travail chorégraphique tout comme cette exposition s’appuient sur la circulation, la cohabitation,
      la juxtaposition d’images, d’imaginaires et de croyances.

      Prendre corps au monde s’inscrit dans le prolongement de « l’incantation de Frantz Fanon [psychiatre et essayiste, figure majeure de l’anticolonialisme] visant à faire du corps le point de départ d’une interrogation sur le monde ». Comment les corps peuvent-ils être les points d’ancrage d’un engagement vers le monde ? Comment les corps mis en position subalterne (c’est-à-dire les minorités raciales, de genre et de classe) dialoguent-ils avec leur environnement, celui de leurs ancêtres ? Comment les corps peuvent-ils transformer la violence, la colère en énergie de révolte émancipatrice ? Comment faire surgir les récits oubliés, enfouis, effacés, cachés ? Comment parler avec les fantômes ? »

      Betty Tchomanga, octobre 2022

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Amours, marguerites et troubadours

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_9145-scaled.jpg
    • 17.02.23 → 20.05.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Emma Seferian

      Cette exposition est le fruit des chantiers-résidence, notre programme annuel de recherche et de production qui invite un.e artiste plasticien.ne du territoire breton à travailler pendant trois mois dans les ateliers du centre d’art. Menée de concert avec Documents d’Artistes Bretagne, association qui valorise et diffuse les œuvres d’artistes de notre région, cette résidence permet à l’artiste de recevoir également un accompagnement critique et technique nécessaire à la production d’œuvres inédites.

      C’est dans une atmosphère chatoyante, bienveillante et joyeuse qu’Emma Seferian a fait le choix d’accueillir le.la visiteu.r.se. Le titre, lui-même doux, Amours, marguerites et troubadours, évoque l’épisode final de la saison une de la série télévisée Gilmore Girls qui raconte la relation d’une mère célibataire avec sa fille. Cette cellule familiale monoparentale et la question de l’émancipation des parents ont particulièrement interpellé l’artiste dans cette série feel-good, qui met de bonne humeur. Les mots assez vagues du titre sont autant d’indices sur les orientations d’Emma Seferian. Les amours amicaux, amoureux ou encore familiaux se retrouvent au cœur de l’exposition tout autant que les enjeux de l’art dit « décoratif » et la musique comme moyen de communication.

      D’une part, Emma Seferian met en jeu la notion d’héritage culturel, notamment matriarcal. Elle utilise des gestes et des techniques assignés aux femmes dont la tapisserie, le canevas ou la broderie en questionnant leurs usages et leurs histoires. Si auparavant ces travaux étaient utilitaires et fonctionnels – créer des vêtements solides, des éléments de mobilier – aujourd’hui, ces procédés ont basculé dans le champ du loisir créatif ou même de la mode. Ainsi, on assiste à une appropriation culturelle par des classes plus aisées des savoir-faire ouvriers et traditionnels. Ce phénomène est continu et touche tous les domaines. Ce constat n’est pas nouveau : les dominant.e.s s’approprient des codes, des symboliques et des histoires à des fins économiques et de communication. D’autre part, Emma Seferian malmène les fonctions des objets et modifie les caractéristiques que l’on leur attribue : le tapis devient mural, des objets chinés intègrent des œuvres tandis que du fer forgé rustique gagne en légèreté et élégance. En récupérant ces rebus et objets du quotidien, elle tente de rapprocher l’art d’un intime qui lui est propre mais vise l’universel.

      Ce n’est donc pas un hasard si les ornementations et les techniques qu’Emma Seferian emploient sont liées à son histoire personnelle. Elle s’inspire notamment de l’art traditionnel d’Arménie, un pays charnière, bercé d’influences perses, asiatiques et occidentales, dont sa famille est originaire. Elle a observé et étudié des manuscrits enluminés du XVe siècle et plus tardifs, produits par des monastères arméniens, piochant des détails de peintures et les intégrant aux siennes, à ses œuvres textiles et ses assemblages. Certaines images chrétiennes de la Renaissance l’ont particulièrement marqué, comme les représentations de Saint Matthieu en train d’écrire dans des paysages urbains souvent confus, des perspectives loupées, mêlant intérieur et extérieur. Emma Seferian reprend ces scènes en effaçant le personnage, créant une série de trois peintures étranges mais chaleureuses où le décor vide devient le sujet unique de l’œuvre. Symboliquement, la religion est remplacée par l’intimité, dans une sensation de bienêtre et d’apaisement. Car l’un des grands objectifs de l’artiste réside en cette recherche de sentiments de confort et de plaisir que l’on trouverait face aux œuvres d’art. La bande sonore diffusée dans l’exposition rappelle le mot « troubadour » du titre et la relation à la musique – Emma Seferian est également DJ – mais surtout renforce cette quête d’une plénitude.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • Travaux récents d’Alain Clément

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_7910-Modifie.png
      ALAIN CLÉMENT : 21MA13P, 2021, Huile sur toile, 120 x 120 cm
    • 10.02.23 → 17.03.23
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Les créations d’Alain Clément ont toutes en commun de se donner à voir comme des compositions colorées, « non-figuratives », qui n’ont pas de « sujet », mais dans lesquelles la gestualité, le corps, l’écriture prennent en compte l’espace de l’œuvre (de la peinture ou de la sculpture) et l’espace réel (celui du spectateur et le lieu d’exposition).

      La couleur éclatante y joue maintenant un rôle déterminant.

      « Mes formes irradient et pulsent l’espace. La composition naît de leurs tensions. Elles cherchent à constituer un espace autonome et mouvant qui creuse ou gonfle le plan jusqu’à la sculpture. » A.C.

      Dans l’œuvre de Clément, peintures et sculptures peuvent donc être largement articulées. Si les peintures apparaissent comme des espaces architecturés, structurés par la couleur, mis en forme par les valeurs, les sculptures sont comme la projection des gestes picturaux, des formes-couleurs, dans l’espace : le tableau sort du champ pictural illusionniste. L’espace est le matériau du peintre comme du sculpteur.

      EXPOSITION PERSONNELLE D’ŒUVRES RÉCENTES D’ALAIN CLÉMENT À DÉCOUVRIR DU VENDREDI 10 FÉVRIER AU SAMEDI 17 MARS 2023
      VERNISSAGE OUVERT À TOUS EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE VENDREDI 10 FÉVRIER DE 18H À 20H
    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Renc’art Monsieur QQ, le goût de l’écorce

    • Rencontre
    • 04.02.23 → 04.02.23
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre à 17h avec l’artiste pour découvrir l’exposition “Le goût de l’écorce” plus en détail.

    • 40mcube
    • 2023
    • Romane de Watteville, Studiolove

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_romanedewatteville_portrait_web_3.jpg
    • 04.02.23 → 13.05.23
      Exposition
      40mcube
    • Pour sa première exposition monographique dans une institution en France, Romane de Watteville déploie son travail de peinture, articulant différents formats et interventions sur l’espace. Cette exposition est produite en partenariat avec le Centre culturel suisse dans le cadre de sa programmation hors-les-murs.

      Dans les vues d’ensemble d’intérieurs, chambre ou un salon, que les peintures de Romane de Watteville représentent, s’insère généralement un fond de paysage peint. Les scènes qui y prennent place sont intimes. Des corps à moitié nus, dont les visages n’apparaissent généralement pas, alanguis sur un lit, partiellement vêtus de vêtements et d’accessoires de mode clairement identifiables par les fashion victims, sont peints de manière réaliste sans pour autant être idéalisés.

      Différents cadrages, plus resserrés, viennent se juxtaposer : un regard subjectif que l’on suppose être le point de vue de la personne représentée (l’artiste ?), celui d’un téléphone portable qui apparaît, également peint, ou le reflet dans un miroir. Certains de ces détails peuvent d’ailleurs parfois être agrandis et sortir de l’œuvre pour en constituer une autre, de plus petit format, présentée à côté.

      Autant d’éléments qui nous donnent une indication sur les différentes sources iconographiques peuplant les peintures de Romane de Watteville, des selfies et des photographies réalisées par l’artiste, des images collectées sur internet, des références à l’histoire de l’art, au cinéma, à la mode et au design.

      Empreintes du procédé technique mis au point en 1925 par le réalisateur Abel Gance, dont l’utilisation de trois caméras lui a permis de créer une largeur d’image trois fois supérieure au format traditionnel et un récit en trois images différentes, produisant une « polyvision », les peintures réalisées par Romane de Watteville pour son exposition à 40mcube créent un effet de mise en abyme tout en rejouant avec des moyens contemporains les genres du modèle vivant et de l’autoportrait.

      Ces nouvelles œuvres, pensées dans un dialogue, une complémentarité, un lien entre différents formats et un jeu de points de vue, lui permettent de reproduire à l’échelle de l’architecture le procédé établi au sein de ses peintures, mais aussi de penser l’exposition. Son titre évoque le cabinet de curiosités et plus particulièrement le Studiolo et la Grotta d’Isabelle d’Este, collectionneuse de la Renaissance. Entre l’atelier de travail, l’espace privé voire intime, et l’espace de monstration, l’exposition est ici pensée comme un lieu hybride.

      Anne Langlois

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2023
    • GRAND AIR

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JudithKakon_Montreuil.jpg
    • 04.02.23 → 14.05.23
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • La Criée centre d’art contemporain invite, en partenariat avec le Centre culturel suisse, l’artiste suisse Judith Kakon pour sa première exposition personnelle en France.

      Judith Kakon, dont le travail porte sur les porosités entre l’espace public et l’espace de la galerie, ainsi que sur les questions de réemploi, de circulation et d’usage, expose à La Criée, après les fêtes, une partie des lumières de Noël de la Ville de Rennes. Les décorations sont exposées en sommeil, c’est-à-dire éteintes et rangées sur des racks. Ces derniers, inspirés des racks de rangement d’entrepôts, sont conçus par l’artiste comme des artefacts entre sculptures et objets utilitaires. L’exposition floute ainsi les frontières entre réserve et galerie, mais aussi entre l’intérieur et l’extérieur, entre le beau et l’utile. Déplacés de leur contexte habituel, les objets du patrimoine urbain apparaissent sous un jour nouveau aux visiteurs et visiteuses (métamorphose de la forme et de l’usage). Certain·es ont surement parfois rêvé à ce que devenaient les lumières de Noël une fois les fêtes passées.

      Ce déplacement reconfigure également le centre d’art et les attendus d’une exposition : ici ce n’est pas l’art qui sort de ses murs pour occuper l’espace public, mais les rues du centre-ville qui s’infiltrent dans le white cube. Cette reconfiguration nous amène à nous interroger sur ce que nous regardons : Est‑ce qu’une étagère peut-être une sculpture ? Quelles sont les qualités plastiques des lumières de Noël ? À quels modèles empruntent‑elles et que disent-elles de la circulation des formes ?
      Par ailleurs, le projet de Judith Kakon résonne doublement dans le temps présent : il s’agit d’un projet de production qui utilise des ressources locales, en réemploi ; à l’heure des restrictions énergétiques ces lumières endormies brillent d’une charge symbolique forte.

      Dans le cabinet jouxtant la salle principale, l’exposition GRAND AIR se prolonge avec un accrochage d’œuvres sur papier. Les différentes séries exposées rendent compte des préoccupations de l’artiste : la transformation d’une forme ou d’un motif standardisé (un parapluie, l’étiquette d’un colis postal, etc.) en un objet artistique unique, l’articulation entre expériences individuelles et contextes normatifs, la polysémie et fluidité des images.

      Avec GRAND AIR, l’art subtilement politique de Judith Kakon nous offre de regarder les objets, les flux et les relations de notre monde globalisé en déplaçant nos perspectives et géographies habituelles, en nous interrogeant sur ce qu’il y a derrière et à côté de que nous tenons pour vu.

    • Frac Bretagne
    • 2023
    • Tournez les pages | Sophie Calle, L’ascenseur occupe la 501

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/5E78122-scaled.jpg
      Sophie Calle, L’ascenseur occupe la 501, 2022. Collection livres d’artistes du Frac Bretagne © Adagp, Paris 2023. Photo : Frac Bretagne
    • 25.01.23 → 25.01.23
      Rencontre
      Frac Bretagne
    • Tournez les pages apporte un éclairage sur un.e artiste ou une question en lien avec la programmation du Frac Bretagne. Ce temps d’échanges invite toutes les curieuses et tous les curieux à découvrir la diversité de la documentation et de la boutique de manière conviviale. Du catalogue d’exposition au catalogue raisonné, de l’album jeunesse au livre d’art, du livre de bibliophilie au livre d’artiste, autant de formats et de contenus à découvrir !

       

      SOPHIE CALLE, « L’ASCENSEUR OCCUPE LA 501 »

      Entre 1978 et 1981, l’artiste Sophie Calle explore clandestinement l’hôtel du Palais d’Orsay, alors désaffecté. 40 ans plus tard, elle traque les fantômes du Palais d’Orsay accompagnée par l’archéologue Jean-Paul Demoule.

      Découvrir le travail de l’artiste dans la collection de livres d’artistes.

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2023
    • Ainaz Nosrat et Assoukrou Aké, artistes en résidence

    • Résidence
    • 25.01.23 → 31.03.23
      Résidence
      APM-Résidences d’artistes
    •  Les APM-Résidences d’artistes vous invitent à découvrir le travail d’Ainaz Nosrat et Assoukrou Aké, en résidence du mois de janvier jusqu’au mois de mars 2023.

       

      Ainaz Nosrat est née en 1986 à Téhéran (Iran), elle vit et travaille à Strasbourg. Elle est diplômée d’un doctorat en Arts visuels à l’Université de Strasbourg. À travers ses dessins et peintures, elle forge sa mythologie personnelle. Nourrie par les légendes persanes et le territoire de la presqu’île, elle créée une nouvelle histoire, un mythe contemporain dans lequel on peut saisir des tragédies actuelles.

       

      Assoukrou Aké est  né en 1995 à Bonoua en Côte d’Ivoire, il vit et travaille entre Paris et Tours. Il confronte son histoire personnelle à la « grande histoire”, il s’intéresse à ce qui les lie afin de créer un espace critique. Son travail s’inscrit dans le passé et dans le présent notamment à travers ses références qui vont des contes africains à la peinture académique d’histoire en passant par la photographie de presse.

    • Les Moyens du Bord
    • 2023
    • Mael Le Golvan, Eau noire

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Dourduff_eau-noire-Mael-Le-Golvan.jpg
    • 21.01.23 → 18.03.23
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • En créant un sentiment d’attente, Mael Le Golvan emmène le public dans ses paysages. À travers les deux séries Paysage Rudéral et Eau noire, l’artiste propose des expériences de l’horizon qui se fige dans un entre-deux. Il joue entre ombre et lumière, entre supendu et vivant, le paysage se mue en héraut tel un messager du temps. Les prises de vues nocturnes révèlent une face cachée du réel et viennent interpeller nos imaginaires individuels et collectifs.

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2023
    • Arrêt sur image – Eric Fonteneau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/E.F.La-foret-Photo-Vincent-Jacques-scaled.jpg
    • 20.01.23 → 12.03.23
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • « Il ne faut jamais trop chercher à savoir pourquoi une image vous arrête plus qu’une autre. Je regarde des livres, je feuillette des magazines et soudain une photographie me fait signe. J’ai immédiatement envie d’en garder la trace. Je dois la recopier. C’est le même plaisir que ressent un lecteur qui recopie un poème qu’il vient de lire et d’aimer. Il y a donc sûrement chez chacun de nous un besoin de reproduction. Moi, j’utilise les moyens du dessin : c’est aisé, rapide et immédiat. Je pose d’abord un papier calque sur l’image choisie et je la recopie soigneusement en sachant que le crayon ne prendra jamais tout du modèle qu’il recouvre. Et c’est peut-être ça la chance : le manque, la lacune!? C’est pourquoi ce petit papier calque porteur d’esquisse, léger comme une feuille, mérite parfois d’être agrandi, poursuivi, travaillé, considéré. […] Ici, à Fougères les sujets choisis seront ceux de la nature et de ses transformations. Mais la figure humaine sera là aussi car elle porte parfois les traces de cette nature qui la fascine. » (Eric Fonteneau)

    • Frac Bretagne
    • 2023
    • Activation de l’installation de Fanny Gicquel par Ramo Jalil, performeur

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FANNY-FRAC-PERFORMANCE-23_BD.jpg
    • 15.01.23 → 15.01.23
      Performance
      Frac Bretagne
    • La performance présentée dans l’installation laloreleï de l’artiste Fanny Gicquel, lauréate du Prix du Frac Bretagne – Art Norac, visible dans l’exposition Les lézards, consiste en l’activation de plusieurs objets.

      La performance a une durée variable, sans début ni fin, les actions ne sont pas réalisées dans un ordre précis. Le performeur habite cet espace, à part égal avec les objets, il n y a aucune spectularité, mais un rapport au vivant, à la présence de manière sensible et poétique. L’ensemble des objets suggère le corps et sont pensés pour une mise en mouvement avec et par le corps, qu’elle soit réelle ou imaginaire. Le corps du performeur est un conducteur de cette idée. Les actions ont à voir avec la transformation des éléments, la fragilité et la multiplicité.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Monsieur QQ, Le goût de l’écorce

    • Exposition
    • 14.01.23 → 29.04.23
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Sommes-nous tous devenus hors-sol ? A l’ère du Covid amnosmiac et des téléphones rétino-céphalo-chronophages, le paradoxe de nos sensibilités déborde.

      Alors, il est temps de s’empif-pafrer de mycélium et d’humus à pleines mains, en plongeant nos radicelles dans l’invisible arborescent qui nous guide, de retrouver la formule magique qui transforme tout bout de bois en baguette magique ou en monture mystique, humblement de se mettre à table et d’entendre ce qu’ils nous montrent.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2023
    • Yann Kebbi

    • Exposition
    • 14.01.23 → 05.03.23
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Né en 1987, Yann Kebbi vit et travaille à Paris.
      Diplômé en Illustration de l’École Estienne et en Image Imprimée des Arts Décoratifs de Paris, Yann Kebbi travaille le dessin quotidiennement : scènes urbaines crayonnées et colorées, gravures, dessins pour la presse ou bien encore livres illustrés, le travail de Yann Kebbi est multiple.
      À l’occasion de sa présence à Lorient, une rétrospective inédite de son travail est présentée à la galerie du Faouëdic ; « Un travail ciblé sur le dessin et la représentation sur papier » explique l’artiste.

      En lien avec Roman Seban, commissaire de l’exposition, Yann Kebbi a choisi de présenter à Lorient un ensemble d’œuvres emblématiques de son univers. Séries de gravures, monotypes, dessins petits et grands formats, dessins de presse y seront présentés ; plusieurs de ses publications seront également mises en lumière à travers la présentation de planches originales de différents ouvrages.
      L’exposition est présentée en écho à la commande publique annuelle d’estampe de la Ville de Lorient dont Yann Kebbi est le 24ème invité. Cette œuvre, qui témoignera du regard porté par l’artiste sur la ville sera dévoilée dans l’exposition.
      Yann Kebbi est représenté par la galerie Martel, Paris.

      Pour aller plus loin…
      Yann Kebbi collabore régulièrement avec la presse (Le Tigre, XXI, The New Yorker, Le New York Times) et créé en 2015 avec son ami Idir Davaine Howdy, Drawings of America, ouvrage dans lequel ils décrivent visuellement leur voyage à travers les États-Unis.
      Son style lui a valu une reconnaissance internationale très rapidement. Ses dessins étant à la fois joyeux et mystérieux en omettant d’être tout à fait complet.
      En 2012, il expose une série de monotypes à la galerie Michel Lagarde. La même année sort aux éditions Michel Lagarde, Américanin, son premier ouvrage. En 2017, paraît aux Éditions Actes Sud La Structure est pourrie, camarade sur un scénario de Viken Berberian.

      En savoir plus : Yann Kebbi

    • Le Bon Accueil
    • 2023
    • Au seuil des paysages d’Ossian
      PAÏEN | Gabrielle Decazes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-screen-paien.png
    • 14.01.23 → 11.02.23
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Et si les menhirs et autres dolmens n’étaient, ni le fait d’hommes du Néolithique, ni de druides celtes comme on l’a cru, mais les traces de cultes fantastiques plus anciens que le monde lui-même.

      Cette exposition propose une introduction au cycle de trois ans la « Couleur Tombée du Ciel ». Initié en 2022, avec la résidence de création et en milieu scolaire de l’artiste Gabrielle Decazes à Cuguen, ce cycle revisite l’imaginaire mégalithique à la sauce lovecraftienne !
      Elle inaugure également la résidence de Lia Pradal (collectif PAÏEN) à Mesnil Roc’h au travers une sélection de leurs livres d’artistes, d’ouvrages basés sur l’univers lovecraftien, et propose de découvrir l’un des grands dessins de G. Decazes réalisés en 2022, inspirés par le menhir de la Pierre Longue et le roman « La couleur tombée du ciel » D’H.P. Lovecraft.

      Tous les ouvrages, recueils de contes et légendes, Mangas, romans graphiques adaptés d’H. P. Lovecraft seront en accès libre pour s’initier à l’univers du maître de l’épouvante cosmique, et se familiariser avec celui de PAÏEN en attendant de découvrir de nouvelles créations inspirées de la Roche aux Feins.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2023
    • Mood | Stéphane Mahé

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-website-scaled-e1670493410595.jpg
    • 13.01.23 → 12.03.23
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Contempler les images de Stéphane Mahé, c’est plonger dans un espace infini, hors du temps, qui permet de se laisser aller, de déployer toute la puissance de l’imagination humaine tout en nous recentrant sur d’infimes détails, mystérieux, presque fantastiques.

      Malgré les références qui peuvent facilement se glisser dans ses œuvres, il faut réussir à s’en échapper pour s’immerger pleinement dans l’art de Stéphane Mahé. Si ses clichés s’apparentent souvent à des tableaux, c’est grâce à la présence importante du grain et au traitement chromatique attentif. Le photographe l’explique en effet : « je règle mon boitier à minima, je n’interviens pas, notamment sur les réglages liés à ce que l’on nomme « réduction du grain numérique ». Je souhaite que la photo soit la plus « brute » possible et j’en ajoute ensuite si besoin au développement, car j’aime ce grain qui pour moi est de la matière

      S’ajoute à cela, une attention donnée à la lumière. Avec un jeu de clair-obscur, Stéphane Mahé dévoile une certaine dimension fantastique dans ses images, laissant la puissance de notre imagination en révéler l’essence. Il n’est jamais vraiment question du lieu avec Stéphane Mahé, le photographe capture davantage une ambiance, un instant qu’un endroit précis. Il s’agit de montrer ce qui échappe souvent à notre œil, brouillé par un trop plein d’images, et ainsi dévoiler un univers aux portes de l’imaginaire, au-delà du réel.

      Capturant toujours des figures lointaines, souvent de dos ou de profil, le photographe rejette toute mise en scène, il «glane des instantanés», s’attachant à une lumière, un décor dans lequel le personnage s’intègre, attirant alors le regard sur l’espace qui l’entoure. Des figures lointaines donc mais aussi solitaires, suggérant une errance, une attentivité au monde et à sa beauté, le photographe l’explique comme une sorte de parenthèse temporelle, une harmonie ressentie au moment de saisir l’image.

       

      Apartés

       

      • Le Lieu-dit : café philo autour de l’exposition Mood, le 21 janvier de 16h30 à 18h

       Atelier Editing : de l’image à l’histoire, avec Tristan Siegmann, le 22 janvier de 14h à 18h

       Visite sonore immersive avec Stéphane Mahé, le 4 février à 15h

      • Atelier Les prismes du réel, le 11 février de 14h à 16h

      • Atelier Blue variations avec Nastasja Duthois, le 26 février de 10h à 18h

      Table ronde avec Stéphane Mahé & les éditions de Juillet : Le livre photographique, le 10 mars à 18h30

       Visite commentée de l’exposition, le 12 mars à 15h

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • L’ombre du soleil

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ombre-du-soleil-site-culturel-©.jpg
    • 13.01.23 → 25.02.23
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Catherine Duverger

      Au cœur de Rennes, un ensemble architectural d’un autre temps – 1978 – à la façade en volutes et aux vitres fumées, abrite en son sein le centre commercial des 3 SOLEILS.

      L’artiste Catherine Duverger se propose d’aborder ce lieu remarquable à bien des égards – architecturaux, sociaux, esthétiques – avec au départ une fiction basée sur son histoire supposée mystique et secrète : il s’agirait d’un site sacré ancestral, supposément voué à l’astre du jour, qui par le fruit de ces hasards qui font l’Histoire, aurait retrouvé son magnétisme antique. Un signe : la diversité culturelle qui fonde aujourd’hui son offre.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2023
    • Tumultes d’eaux, formes de pierres

    • Exposition
    • 13.01.23 → 17.02.23
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Aurore Bagarry

      BAGARRY_Carton recto

      Les paysages naturels sont les formes de la Terre. Les pierres du sous-sol, de la croûte terrestre, sont sculptées par l’érosion, et le maître d’ouvrage principal est l’eau, sous toutes ses formes, liquide (la mer, les lacs, les rivières) et solide (les glaciers). Se dessinent alors de larges peintures, où les couleurs sont apportées par les végétaux, herbes et algues.

      Aurore Bagarry rend compte de ces arts naturels en y apposant le sien, la photographie.

       

       

       

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2023
    • Urbaines – Street Art

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_8385-1-scaled.jpg
    • 12.01.23 → 01.04.23
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Mélanie Bourget / Caroline Derveaux / Julia Forma / Foufounart / Lady K / Stéphanie Kilgast / Sêma Lao / Lady M / Petite Poissone / Miss Tic

      Julia Forma, Un rêve et cinq femmes, 2022. Peinture acrylique, 65 x 92 cm, pièce unique. 

       

      Les femmes de la culture urbaine s’affichent à la galerie d’art contemporain Le Comoedia.

      Connue en tant que première galerie de Street Art en Bretagne avec plus de 30 street artistes exposés et représentés, Le Comoedia met en lumière les femmes qui font, aujourd’hui, l’art urbain.

      Du 12 janvier au 1er avril 2023, les oeuvres de 10 artistes de renommée nationale et internationale sont proposées à la vente. Une exposition 100 % urbaine qui d’une part glorifie la richesse et la diversité des créations de ces artistes talentueuses et d’autre part restitue la place que méritent les femmes street artistes dans l’art urbain contemporain.

      Les artistes emblématiques du Comoedia…

      Miss Tic, la pionnière française qui ouvrit le chemin aux street artistes femmes dès 1985 est présente avec le pochoir sur carton : « Séduire la passion de jouer et d’être jouée ». Petite Poissone revient avec des nouvelles créations et ses punchlines toujours aussi percutantes. Quant à Sêma Lao, elle s’attaque aux thèmes de la peinture académique, le nu, le clair-obscur et la maternité en les réinterprétant avec sa sensibilité bienveillante. La graffeuse, Lady K, présente ses toiles mêlant un « writing » de lettres et formules mathématiques, tandis que Stéphanie Kilgast nous interpelle avec ses sculptures qui prônent un avenir coloré sans homme. Enfin Mélanie Bourget a créé spécialement pour l’exposition « Urbaines – Street Art », sa première danseuse de Hip-Hop en résine qui côtoie ses nouveaux bustes en raku.

      … rejointes par de nouvelles street artistes.

      Côté abstraction, Lady M et Caroline Derveaux célèbrent les formes, les couleurs et le mouvement. Côté figuration, Julia Forma exprime la force et la douceur de la femme, unique sujet de sa peinture et Foufounart envahit l’espace de vulves esthétiques encadrées pour rappeler que le combat contre la domination masculine dans l’art et la société est toujours d’actualité. Une démarche artistique pour casser les tabous et changer notre regard.

       

      Autour de l’exposition-vente : nos événements en galerie d’art.

    • Espace d’apparence
    • 2023
    • Paul Ardenne à Brest — Art, ville, vivant, écologie

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-Paul-Ardenne-A3_Version-2_1061x1500.jpg
      Affiche de l'évènement Paul Ardenne à Brest, les 9 et 10 janvier 2023
    • 09.01.23 → 10.01.23
      Conférence
      Espace d’apparence
    • En partenariat avec Passerelle centre d’art contemporain et la librairie Dialogues, Espace d’apparence s’associe au département Arts de l’Université de Bretagne occidentale pour inviter à Brest l’historien en art contemporain Paul Ardenne.

      Deux jours d’échanges avec les artistes en résidence au sein du projet “De la nature” et les étudiant.e.s, mais aussi deux rendez-vous avec le public autour de ses ouvrages et de ses nombreux sujets d’étude : le corps, l’architecture, l’art dans l’espace public, l’art et l’écologie.

      À PROPOS DE PAUL ARDENNE

      Après avoir exercé le métier d’agriculteur, Paul Ardenne a entrepris des études de lettres, d’histoire et de philosophie, pour devenir ensuite agrégé d’Histoire et docteur en Arts et Sciences de l’art. Il a enseigné l’histoire de l’art contemporain à la Faculté des Arts de l’université d’Amiens. Collaborateur, entre autres, des revues « Artpress » et « Archistorm », il est l’auteur de nombreux ouvrages ayant trait à l’esthétique actuelle, parmi lesquels « Un art écologique. Création plasticienne et anthropocène » (éd. Le Bord de l’Eau, coll. La Muette, Lormont, 2019). Il est aussi critique d’art, commissaire d’exposition et écrivain.

      /////////////////// PROGRAMME

      LUNDI 9 JANVIER

      ————————-

      DISCUSSION : ART ET VILLE

      Université de Bretagne Occidentale (UBO)  — Brest

      14h30-17h30

      Sur invitation

      Coordination : Jean-Manuel Warnet, Professeur agrégé de lettres modernes, Maître de Conférences en Arts-Etudes théâtrales, Responsable du Département Arts à l’UBO – Faculté des lettres et sciences humaines — Brest.

      Les étudiant.e.s  en licence 2 Arts présenteront sous forme numérique (audios, photos, vidéos) des traces de leurs travaux effectués durant le premier semestre lors d’un atelier-recherche sur la thématique “Arts et ville” pour amorcer une discussion avec Paul Ardenne nourrie par sa réflexion sur l’art contextuel.

      ————————-

      RENCONTRE LITTÉRAIRE

      Librairie Dialogues — Café de la librairie — Parvis Marie-Paule Kermarec — Square Mgr Roull — Brest

      18h00

      Gratuit

      Inscription selon les places disponibles à l’adresse : librairiedialogues.fr/rencontres/a_venir.fr

      Modératrice : Marie-Michèle Lucas

      L’écrivain et historien en art contemporain parlera de son parcours riche et diversifié en regard de ses écrits, essais et romans.

      /////////////////// PROGRAMME À PASSERELLE CENTRE D’ART CONTEMPORAIN

      41, rue Charles Berthelot — Brest

      MARDI 10 JANVIER

      ————————-

      ATELIER : REGARDS CROISÉS

      14h00-17h00

      Sur invitation

      Cet atelier sera un moment privilégié d’échange entre Paul Ardenne et les artistes ayant participé au projet “De la nature”.
      A travers son expérience, ses connaissances et l’avancée de ses recherches, Paul Ardenne pourra apporter un point de vue éclairé sur leurs recherches plastiques, celles déjà menées lors de leurs temps de résidence en 2022 et celles qu’il.elle.s projettent de mettre en œuvre sur le territoire des Abers cet été 2023.

      ————————-

      CONFÉRENCE : ART ET ÉCOLOGIE. NOUVELLES APPROCHES DE LA CRÉATION CONTEMPORAINE

      17h30-19h30

      Gratuit

      Inscription selon les places disponibles via l’agenda : paul-ardenne-a-passerellebrest.eventbrite.fr ou par mail : contact@espacedapparence.fr

      L’objet de cette conférence est d’appréhender ce que devient la création contemporaine face aux mutations environnementales actuelles. Comment le champ de l’art réagit-il à la dégradation de la biodiversité, au réchauffement climatique, à la raréfaction des ressources qui font aujourd’hui la une de l’actualité ? Les pratiques plasticiennes sensibles à l’écologie proposent des formes singulières : travail en immersion dans la nature et en prise avec le vivant, utilisation de matériaux recyclés, actions éphémères, création collaborative, esthétique de la responsabilité… Est-ce la promesse d’un âge nouveau de l’art ?

      ————————-

      À PROPOS

      L’évènement « Paul Ardenne à Brest » est organisé dans le cadre du projet « De la nature » qui réunit artistes, chercheur.e.s et expert.e.s pour interroger la notion de nature, sa perception, sa représentation et questionner la relation de l’être humain à celle-ci.

      SOUTIENS

      Le projet « De la nature » est soutenu par le Ministère de la Culture-Drac Bretagne et le Conseil régional de Bretagne. L’évènement « Paul Ardenne à Brest » bénéficie de l’aide de l’UFR lettres et sciences humaines « Héritages & Constructions dans le Texte et l’Image ».

       

    • Atelier d’Estienne
    • 2023
    • NICOLAS DAUBANES
      Contenir plus qu’il n’est possible de contenir

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MG_3911.jpg
      Les Soeurs Papin - poudre d'acier aimantée
    • 07.01.23 → 12.03.23
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Comme les mots, les mains d’un jeune prisonnier, qui confie à l’artiste ce qu’il a fait pendant un atelier ; comme l’établissement pénitencier où ils se rencontrent, et comme tant d’autres prisons – quelles qu’elles soient, puisque Nicolas Daubanes s’intéresse à toute situation de contrainte ou d’oppression.
      Oppression que l’artiste imprime à l’espace qu’il investit, et jusqu’au corps des visiteurs, dont il cherche à sculpter l’attention, en proposant souvent des installations qui les engagent physiquement. Ainsi, l’une de ses dernières pièces, ‘La grâce présidentielle” (2022), est un couloir de prison inversé, dont les parois sont constituées de portes cellulaires retournées, dessinant un horizon de plus en plus resseré.
      Ses oeuvres communiquent au spectateur une tension intérieure toujours déjà contenue dans les matières que Nicolas Daubanes utilise. Face à ses sculptures, dessins, constructions, on a la sensation que quelque chose travaille du dedans : c’est que l’artiste confie à des matériaux signifiants l’élan d’une évasion, ou la menace d’une implosion, discrètement.
      Le sucre y ronge le béton, convoquant les sabotages des Résistants : la poudre de fer disperse comme la dernière trace du détenu parvenu à limer les barreaux de sa cellule… Plus récemment, l’artiste introduit la couleur dans sa pratique, s’inspirant de la colorisation de plans militaires reproduits sous forme de gravures destinées à l’ornementation des salons. Les couleurs s’infiltrent sous la peau du dessin et le paralysent, endorment son potentiel offensif pour le figer en une beauté décorative – mais pour combien de temps?
      Chaque construction, dessin, sculpture de Nicolas Daubanes se charge de récits, d’une technique empruntée au passé, d’un geste tout autant signifiant que la matière ou le sujet qu’il comprend; ce sont des oeuvres ouvertes, qui multiplient les lignes de fuite, réalisant cette exigence impossible : le fait étonnant de contenir plus qu’il n’est possible de contenir.

      Juliette Belleret

    • Galerie Pictura
    • 2023
    • Olivier Ratsi,  La chute

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acbRATSI_-chute0004.jpg
    • 06.01.23 → 10.02.23
      Exposition
      Galerie Pictura
    • Le monde a souvent peur de la lenteur.

       

      L’artiste Olivier Ratsi joue, il invente des rythmes en fabriquant des paysages lumineux entre réalité et illusion.

       

      Tantôt lents, tantôt précipités, ces jeux rythmiques permettent à l’artiste de construire des architectures tout droit sorties du monde de la nuit, manipulant les troubles entre le clair et l’obscur. Après avoir travaillé sur des images projetées, au début des années 2000, il initie le mapping vidéo au sein du collectif Antivj et bouleverse les normes en sortant du cadre de projection sur l’écran quatre tiers.

       

      Pour l’exposition à La galerie Pictura, Olivier Ratsi propose une création inédite: « La chute ». Cette installation fixe l’image d’un éclat de néons lumineux immobilisés dans leur chute.

       

      Ode à l’apesanteur, à la légèreté éphémère, aux moments fragiles, au temps que l’on voudrait retenir, Olivier Ratsi sculpte ici l’instant suspendu.

       

       

       

      En jouant du trouble lumineux, l’artiste invite le visiteur à se déplacer dans l’espace. Le mouvement ainsi initié permet de découvrir tant l’architecture de la Galerie dont les perspectives sont rendues confuses, que les multiples facettes de l’œuvre saisissant l’instant fugace précédant l’effondrement.

       

      Saisir le temps qui passe, écrire dans l’espace, Olivier Ratsi réussit à  faire renaître ces instants figés des après-midis de l’enfance à observer la goutte de pluie accrochée à la vitre, la lumière des phares de voitures dans la nuit sur l’autoroute des vacances, l’équilibre délicat qu’il faut retenir sans attendre.

       

       

    • Archives de la critique d’art
    • 2023
    • CRITIQUE D’ART N°59 | Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain

    • Publication
    • 16.12.22 → 30.06.23
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Revue imprimée – 230 pages – Bilingue (FR/EN)
      /
      Revue en ligne
      7 464 notices bibliographiques et 3 982 notes de lecture en ligne sur journals.openedition.org/critiquedart

      Au sommaire
      De nouvelles expérimentations éditoriales : Brook et  Ròt-Bò-Krik | Pédagogies radicales et alternatives | Art et antipsychiatrie en France | Pratiques féministes de l’écriture | Les autres fonctions du design | Formes visuelles et littéraires arabes contemporaines | “Au commencement était…” | Abstraction et modernité artistique du monde arabe | ” De l’historien à l’homme-sandwich à bicyclette : une fiction d’archives”

      Portraits :
      Anita Molinero et Bice Curiger

      Auteurrices au sommaire :
      Philippe Artières | Anne Bertrand | Baptiste Brun | Yannis Hamilakis | Tom Holert | Marjolaine Lévy | Sven Lütticken | Lisa Marchi |Emanuele Quinz | Abigail Solomon-Godeau | Camille Viéville | Elvan Zabunyan
       
      36 € l’abonnement individuel (France) couplant revue imprimée + revue électronique
      Voir le détail des tarifs ici
      Abonnements et achats sur simple demande à aca-editions@univ-rennes2.fr
    • EESAB → Site de Quimper
    • 2022
    • Les Eaux composées

    • Exposition
    • 15.12.22 → 31.12.22
      Exposition
      EESAB → Site de Quimper
    • Un projet de recherche mené par Benjamin Rivière, avec les étudiant·es de l'EESAB-site de Quimper et des artistes invité·es : Marcel Dinahet, Julien Discrit, Christine Laquet, Quentin Montagne et Rika Tanaka

      Les Eaux composées est un projet de recherche conçu et mené par Benjamin Rivière, artiste et enseignant à l’EESAB-site de Quimper accompagné de nombreux·ses étudiant·es. Depuis 2019, il conduit cette recherche qui se concentre sur l’histoire et les évolutions des représentations scientifiques appliquées à l’observation de la biodiversité maritime. Elle se place également dans le prolongement de son travail artistique en résonance avec un territoire. Elle se développe en parallèle avec une résidence artistique à la Station Biologique de Roscoff (CNRS). Une page internet décrit le projet artistique et scientifique Les eaux composées et présente la maquette d’un film.

      Elle décrit l’objet, les objectifs, les axes de recherche, les résultats escomptés, le découpage, le contexte. Elle documente l’ensemble des rencontres, workshops et sorties en mer qui se sont déroulées durant l’année 2021.

      Elle réunit également une première sélection d’images réalisées et collectées à la Station biologique de Roscoff auprès des scientifiques que Benjamin Rivière, a rencontré depuis 2018. Cette présentation est une première étape de travail, envisagée comme le carnet de bord qui accompagne la recherche menée avec des étudiant·es sur la multitude des représentations découvertes et interprétées dans les laboratoires de la Station.

      Cette page permet aussi de partager la réflexion et l’avancement du projet avec les scientifiques, les artistes, les étudiant·es et les structures partenaires impliquées.

      Son contenu est mis à jour tout au long de ce travail qui se conclura par une journée d’études à la Station biologique de Roscoff ainsi que par une exposition au Quartier général de l’EESAB à Quimper pendant les vacances de Noël 2022.

      www.benjaminriviere.com/Les-Eaux-Composees

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • Exposition de groupe | Petits formats 2022-2023

    • Exposition
    • 15.12.22 → 27.01.23
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Vera Molnar, Norman Dilworth, François Morellet, Aurelie Nemours, Ode Bertrand, Yves Popet, Frédéric Bouffandeau, Olivier Petiteau, Nikolas Fouré, Philippe Cognée, Carole Rivalin et d'autres artistes de la galerie.

      En décembre, chaque année la Galerie Oniris accueille sa traditionnelle exposition de petits formats et d’oeuvres sur papier des artistes de la galerie qui symbolise la conclusion de l’année.

      L’exposition des Petits Formats est l’opportunité de revoir des oeuvres des artistes exposés pendant l’année écoulée, de découvrir un apperçu de ceux qui seront éxposés l’an prochain tout en intégrant des oeuvres des artistes de la galerie qui ne sont pas programmés à Rennes ou lors de nos participations aux foires pendant ces deux années.

      Cet accrochage est constitué d’œuvres de petits formats et/ou travaux sur papier des artistes de la galerie qui sont souvent inédites sur les murs de la galerie. Une présentation de groupe qui présente un panorama varié composé d’œuvres d’artistes exposés durant l’année qui se termine, mais aussi une évocation des expositions programmées en 2023 ou encore, des nouvelles œuvres des autres artistes qui n’ont pas fait l’objet d’une exposition personnelle durant la période.

      Cette présentation reste une occasion de (re)découvrir plus globalement la trentaine d’artistes que la galerie défend toute l’année. Comme une “réunion de famille” artistique de fin d’année qui se veut chaleureuse et colorée pour favoriser les rapprochements artistiques et le dialogue entre les membres de la famille Oniris.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Conférence François Piron “Contre-Vents” : expériences artistiques et luttes sociales en Bretagne (1960-2020)

    • Conférence
    • 12.12.22 → 12.12.22
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • François Piron “Contre-Vents” expériences artistiques & luttes sociales en Bretagne 1960-2020  

      François Piron présentera une partie de l’histoire et les enjeux du livre «Contre-vents». Ce livre-ressource trace des intersections entre les luttes paysannes et ouvrières, les questions identitaires et environnementales en Bretagne et en Loire-Atlantique à partir des années 1960 et jusqu’à aujourd’hui. Ce n’est pas un livre d’histoire, mais bien de généalogies, qui restitue avant tout des expériences artistiques et leur articulation avec ces combats :
      théâtre collectif d’Armand Gatti, poésie paysanne d’Anjela Duval, cinéma de lutte des collectifs Cent Fleurs et Torr e Benn, de René Vautier, de Carole Roussopoulos, de Nicole Le Garrec et de beaucoup d’autres. Ces œuvres engagent une pensée de l’émancipation qui a encore aujourd’hui des choses à nous apprendre.

      “Contre-vents: colères, espoirs, écologies et politiques dans l’Ouest de la France”, ouvrage dirigé par Guillaume Désanges et François Piron, coordonné par Clément Raveu. Design de Laure Giletti. Textes d’Isabelle Cambourakis, Jade Lindgaard, Élise Roullaud. Co-édition Paraguay Press (Paris) et Centre d’art contemporain – Le Grand Café (Saint-Nazaire), 2021.

      François Piron, est né en 1972 à Saint-Brieuc. Il est critique d’art, éditeur et commissaire d’expositions et a été professeur à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon jusqu’en 2020.
      Après avoir fondé et co-dirigé de nombreuses plateformes artistiques (revue Trouble, galerie Castillo/Corrales, Les Laboratoires d’Aubervilliers…), il a assuré la direction artistique de la Biennale de Rennes et rejoint depuis 2020 l’équipe curatoriale du Palais de Tokyo (Paris). https://fb.me/e/1VUY7VH7N

      Conférence exceptionnelle Lundi 12 décembre 2022
      18h30-20h, auditorium de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc

       

    • La Gare, Centre d’art et de design
    • 2022
    • La Super Braderie

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/flyer-A5-la-super-braderie--e1669299488122.jpg
    • 11.12.22 → 11.12.22
      Atelier
      La Gare, Centre d’art et de design
    • Dans une ambiance ultra conviviale, nous vous accueillons au sein de notre Super Braderie dans une douce odeur de vin chaud, de pop-corn qui font POP et d’un atelier ultra fun afin de créer un fanzine sauvage.

      L’atelier de création débutera dès 15h jusqu’à 17h et sera à prix libre.

      Vous y trouverez tout un choix d’éditions ainsi que nos toutes dernières publications : affiches, fanzines, posters, cartes et livres d’artiste à des prix doux !

      Vous pourrez découvrir en exclusivité le Calendrier Volontaire 2023 de l’Association Ultra réalisé en risographie ainsi que l’édition de sérigraphies et de t-shirts illustrés par les designers de Superpoly.

      Attention stocks limités !!!

      L’après-midi sera rythmé par un DJ set.

    • Le Comoedia
    • 2022
    • L’Artiste vous guide : Matthieu Dorval en visite commentée

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Matthieu-Dorval.png
    • 10.12.22 → 10.12.22
      Visites commentées
      Le Comoedia
    • Martine Kerbaol Vincent de Monpezat Jean-Bernard Susperregui Matthieu Dorval Man&Pia

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2022
    • Histoire et actualité des “Artists-Run Spaces” en contexte breton

    • Colloque
    • 08.12.22 → 08.12.22
      Colloque
      La Criée centre d’art contemporain
    • La double conjoncture de l’attractivité bretonne grandissante, d’une part, et de la remise en cause d’un passage artistique par Paris, d’autre part, a pour conséquence la création récente de nombreux espaces d’artistes autogérés et collectifs en Bretagne. Cette journée d’études souhaite s’intéresser à ce phénomène, à son histoire et son actualité en territoire breton et au regard des expériences nationales et internationales. 

      Dans quelles histoires – locale, nationale, internationale – ceux-ci s’inscrivent-ils ? À quels besoins et aspirations – artistiques, économiques, professionnels, etc. – répondent-ils ? Quelles sont leurs modalités de fonctionnement ? Quels liens se nouent avec le territoire sur lequel ils s’installent ? Quels effets – artistiques, économiques, symboliques, sociologiques – s’observent alors ? Le terme d’artist-run space est-il adéquat et recouvre-t-il la réalité des espaces gérés par des artistes aujourd’hui ?

      Lors de cette journée d’études, les contributions de la matinée poseront le cadre historique et théorique de ces espaces au travers d’exemples en provenance des États-Unis, d’Europe et de France, des années 1960 à aujourd’hui. Les présentations de l’après-midi permettront de découvrir trois aventures bretonnes, auxquelles feront écho un exemple du Grand Paris et un autre aux Pays-Bas. Les différentes interventions seront suivies d’échange entre les invité·es et avec la salle, afin d’ouvrir sur des questions et des partages d’expériences. 

    • Les ailes de Caïus
    • 2023
    • Le revers de la médaille. Thomas Tudoux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Baniere_evenement_FB-e1683705253118.jpg
    • 08.12.22 → 10.02.23
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Ce sont des regards d’enfants, des sourires joyeux, parfois malaisants, qui épousent les murs de la Galerie Net Plus cet hiver.

      Thomas Tudoux nous propose de nous mettre à hauteur d’élève pour regarder l’école et la société. Les couleurs douces des dessins se confrontent à des propositions qui, sur un ton faussement naïf, sont porteuses de changements radicaux. À partir de créations collectives développées avec des élèves de primaires et des futur·es enseignant·es, l’exposition interroge les modes de croyances dans le mérite et la manière dont cette notion structure notre quotidien et nos identités.

      En jouant sur les passages entre enfance/âge adulte et école/société, l’artiste examine de manière sensible les points de contact entre valeurs scolaires et valeurs sociales.

      À partir de créations collectives développées avec des élèves de primaires et des futur·es enseignant·es, l’exposition interroge les modes de croyances dans le mérite et la manière dont cette notion structure notre quotidien et nos identités. En jouant sur les passages entre enfance/âge adulte et école/société, Thomas Tudoux examine de manière sensible les points de contact entre valeurs scolaires et valeurs sociales.

      Ce projet s’inscrit dans un travail au long cours sur le mérite, mêlant arts plastiques et sociologie, développé avec Annabelle Allouch (Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Picardie-Jules Verne et chercheuse associée à l’Institut national de l’audiovisuel).

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Thomas Tudoux a une pratique très variée. Si techniques, modalités d’exposition, écritures graphiques et médiums sont nombreux, l’artiste n’en reste pas moins cohérent par ses questionnements. Portraits amusants et ironiques de notre société, les œuvres de Thomas Tudoux sont ancrées dans notre monde. L’artiste s’amuse en reprenant des éléments de l’histoire de l’art pour mieux parler des « travers » de notre époque.

      À travers une pratique individuelle d’atelier et des créations coopératives dans l’espace public et social, Thomas Tudoux explore notre rapport au temps, à l’activité, à la performance et à la compétition tel qu’il se manifeste dans le monde du travail, le système éducatif, dans l’espace urbain, ou à travers des fictions.

      Il a collaboré avec de nombreux lieux d’arts (FRAC Bretagne, La Criée – Centre d’Art Contemporain de Rennes, Art3 à Valence, Jeune Création à Paris, Atelier Tchikebe à Marseille, Lieux Commun à Montpellier, Bel Ordinaire à Pau, Halle14 à Leipzig (DE), Piano Nobile à Genève (CH), etc.) et ses travaux font partie de plusieurs collections publiques.

      Depuis 2019, il développe des créations en partenariat avec des chercheur·euse·s en Sciences Humaines et Sociales dans la volonté de renouveler le dialogue entre art, science et société.

      Site internet : ddabretagne

      Page instagram : @ttudoux

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2022
    • Méfiez-vous de l’eau qui dort – Margaux Janisset et Brieuc Maire

    • Exposition
    • 07.12.22 → 14.12.22
      Exposition
      APM-Résidences d’artistes
    • Margaux Janisset et Brieuc Maire

       L’exposition Méfiez-vous de l’eau qui dort, aux halles à Saint-Briac-sur-Mer, présente les œuvres de Margaux Janisset et Brieuc Maire réalisées durant les trois mois de résidence sur la presqu’île de Saint-Jacut-de-la-Mer aux APM-Résidences d’artistes.

      Diplômée en 2020 de l’École des Beaux-Arts de Paris-Cergy, Margaux Janisset vit et travaille actuellement à Rennes.
      Ses peintures sont réalisées à partir de gestes, en lien avec l’eau, le mouvement et le paysage qui l’entoure. À Saint-Jacut-de-la-Mer, elle a développé une série de peintures pensées comme une conversation avec l’eau : « marcher avec l’eau, apprendre à lui parler, flotter ». Pour cette série de peinture, elle a utilisé une technique d’impression ancienne, le Suminagashi, technique japonaise de marbrure à l’encre. Sur la surface de la toile s’imprime « la peau de l’eau » jouant avec le hasard et l’inattendu. 

      Diplômé en 2020 des Beaux Arts de Paris, Brieuc Maire vit et travaille aujourd’hui en région parisienne.
      Ses peintures nous transportent dans des compositions artificielles et ambiguës, mêlant l’anodin et l’énigmatique. Ses inspirations oscillent entre les primitifs flamands, les films d’horreurs de série B, ou les livres de Gombrowicz. Durant sa résidence, il a développé une série de peintures à l’huile et à l’acrylique autour de visages endormis et immergés. Les paysages et lumières bretonnes l’inspirent pour construire ses images. À la manière d’un théâtre d’objets, il met en scène différents éléments, issus de photographies personnelles, qui cherchent à cohabiter sur la surface de la toile. 

    • GALERIE DU DOURVEN
    • 2023
    • Souches ordinaires, de Brigit Ber

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Hiver_affiche_A4.png
    • 07.12.22 → 05.02.23
      Exposition
      GALERIE DU DOURVEN
    • Habituellement en sommeil durant les mois d’hiver, la Galerie du Dourven innove cette année en invitant un.e artiste du territoire à investir avec une création originale les vitres de son espace d’exposition. Pour cette première, c’est la plasticienne Brigit Ber qui viendra y déployer son regard sur le paysage de la pointe. Son installation, « Souches ordinaires », sera visible de l’extérieur, du 7 décembre au 5 février prochains. 

       

      Le projet « Souches ordinaires » est né à l’occasion de l’évènement « Vos paysages », organisé à la Galerie à l’automne 2022. Invitée à réaliser un atelier de découverte du cyanotype avec les publics, Brigit Ber a initié au Dourven un travail photographique autour du motif de la souche, à partir de son exploration du parc. Elle le prolonge et le décline ici en une fresque toute en transparence, dont les motifs en négatif vibrent dans un dialogue subtil entre le paysage extérieur et l’architecture de l’espace d’exposition.

      « La magie de la pointe du Dourven tient à un condensé d’images composées de lumière, de sons, d’une atmosphère singulière et de présence au naturel. Les arbres y sont les habitants privilégiés. Comme une coupe du visible, ces souches sont le résultat d’une collecte photographique d’anciennes présences du site. L’horizon s’y redresse pour nous plonger au creux de la forme. Ici et aujourd’hui, ombres et transparences du vivant, ce sont les négatifs des souches choisies qui se présentent aux regards. Les souches se retrouvent découpées à l’échelle des ouvertures de la galerie. Une nature des origines, toujours vivante, avec ses défauts et ses fulgurances. »  Brigit Ber.

       

      L’artiste

      Brigit Ber vit à Pleumeur-Bodou et travaille à Lannion. Elle est représentée par la galerie Réjane Louin à Locquirec.

      Diplômée en arts appliqués et en histoire de l’art à Paris, Brigit Ber interroge la fabrication des images. Elle sublime ce qui l’entoure (objets rencontrés naturels ou fabriqués) à travers sa maîtrise de différentes méthodes de création mêlant technologies d’aujourd’hui (photographie numérique, vidéo, VJing) et d’autrefois (gravure, cyanotype, anthotype, broderie).

       

      Souches ordinaires, de Brigit Ber

      Visible du 7 décembre 2022 au 5 février 2023 sur la devanture de la Galerie du Dourven.

      Finissage le samedi 4 février à 18h, en présence de l’artiste.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Conférence de Xavier Antin

    • Conférence
    • 06.12.22 → 06.12.22
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Conférence de Xavier Antin

      Xavier Antin (1981) vit et travaille entre l’Île-de-France et l’Isère. Formé au design graphique à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris puis au Royal College of Art de Londres, il développe depuis plus de 10 ans une pratique artistique articulée autour des outils imprimés, de l’autonomie, de l’histoire du travail et des luttes sociales. Son travail s’intéresse plus particulièrement à l’évolution des techniques industrielles, artisanales et amateures, ainsi qu’à la présence des gestes et du vivant en général à l’intérieur des dispositifs de production. Représenté par la galerie Crèvecœur depuis 2012 sa pratique prend la forme de sculptures, de choses imprimées et de livres d’artistes.

      Conférence mardi 06 décembre de 12h15-13h15 auditorium de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc

      https://www.arte.tv/fr/videos/057123-052-A/xavier-antin/?fbclid=IwAR0v8vt75RlGHuLCsGXV5y8dspiQXdig6K3gt7CRGa0A_aeoV_nNe_SJV9s

      https://fb.me/e/2mqGmCWSJ

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • La Folie argentée, l’orfèvrerie civile du 18e siècle

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Folies-argentees_WEB_2022_INSTAGRAM_1080-1.jpg
    • 04.12.22 → 08.01.23
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • En France, les pièces d’orfèvrerie des 17e et 18e siècles, sont rares car elles ont souvent été fondues lors de la Révolution pour être transformées en espèces sonnantes et trébuchantes. En Bretagne, et notamment en Morbihan, on en dénombre toutefois encore beaucoup, sauvegardées ou cachées face aux saisies révolutionnaires. Si les pièces d’orfèvrerie religieuse ont été très étudiées et valorisées, celles provenant des collections nobles et bourgeoises sont méconnues.

      Commandées par les nobles, les productions civiles des ateliers d’orfèvre du Vannetais au 18e siècle ont majoritairement été conservées au sein des familles.  Grâce aux propriétaires de deux d’entre-elles et au musée de Vannes, plus de 50 pièces inédites sont présentées au public. Reflets des goûts artistiques et des modes du 18e siècle, ces objets de luxe étaient majoritairement destinés aux arts de la table.

      Cette exposition présente des pièces inédites des maître-orfèvres vannetais tels Benjamin Roysard, Jean-Nicolas Billet, Joseph-Pierre-Marie Tiret ou François Perrigaud.

      Une folie morbihannaise

      Eté 1788. Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot, futur septième duc de Rohan, réalise un voyage en Bretagne sur les terres de ses ancêtres. Il est accompagné par Anne Louise Élisabeth de Montmorency, qu’il a épousée en juin 1785 et qui n’est jamais venue dans cette province du royaume. Après une étape au château de Blain et avant celui de Pontivy, ce périple les conduit à Kerguéhennec. Construit par les frères Hogguer, banquiers de la Compagnie des Indes en 1710 sur les plans de l’architecte Olivier Delourme, ce domaine est acquis en 1732, par le Chevalier de Rohan, Guy-Auguste de Rohan, comte de Chabot, qui est le grand-père d’Alexandre-Louis. 

      Le parc remarquable de ce château, fleuri et arboré d’essences rares, est le cadre idéal pour que ce dernier réserve une surprise à sa jeune épouse.

      Le futur prince de Léon fait dresser dans le parc une table fastueuse couverte d’argenteries sous une tonnelle de tissu précieux, une  folie, érigée pour sa venue à la mode de Versailles.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • Where do we go from here ? Exposition de jeunes diplômés de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_EESAB_A4_web.jpg
    • 04.12.22 → 05.03.23
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • AÛBE, BERNARD Eva, BOYER Marie, CADIC Aube, CANTELAUBE Alix, CHEMIN Francois, CORDINA, DANIEL Margaux, DELAITE Marie, DIBOINE Eloise, DUBOIS Merovee, GUIHARD Maldon, LE GAL Kim, NEVEU Jeanne, PRIOULT Juliette, REYES Isabella, SAVARY Emma et SUBTIL Romane

      Le Domaine départemental de Kerguéhennec invite cet hiver la jeune création à faire part de sa lecture du paysage.

      Amorce de récit, le titre de cette exposition vient questionner, par son double sens, la rencontre avec un lieu, un moment, un paysage. Par cet autre “Il était une fois”, le spectateur est invité à une balade à travers les œuvres de 17 artistes diplômés de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB).

      L’exposition décline une lecture du paysage en trois temps/espaces : Paysages extérieurs -Paysages intérieurs – Paysages des songes.

      Les artistes nous amènent à explorer partiellement, à tâtons, de manière itérative voire cyclique, le paysage ou la partie d’un territoire que nous pouvons appréhender par nos sens d’un point donné. Cette approche est un prisme de lecture, où les divers médiums et formes appellent chacun à voir ses paysages.

      Où allons-nous à partir d’ici ? / Qu’allons-nous faire maintenant ?

      Les deux questions impliquent également un rapport au monde. Elles suggèrent combien les différentes crises que nous traversons bouleversent ou bouleverseront encore notre perception de nos paysages extérieurs, intérieurs ou rêvés.

      Aux allures de conte contemporain, Where do we go from here ? vient tour à tour faire résonance aux regards d’une jeune génération d’artistes sur notre société, l’environnement, les ressources et nous confronte aux rôles que chacun d’eux se voit/accepte d’y jouer ou non, aussi poétiques soient-ils.

      Le commissariat de cette exposition collective a été confié à Sylvain Le Corre et Elen Cornec, co-fondateurs de l’Atelier Marcelin.

    • COMOEDIA
    • 2022
    • L’Artiste vous guide : une visite exceptionnelle par le duo Man&Pia

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ManPia.png
    • 03.12.22 → 03.12.22
      Visites commentées
      COMOEDIA
    • Martine Kerbaol Vincent de Monpezat Jean-Bernard Susperregui Matthieu Dorval Man&Pia

    • Les Moyens du Bord
    • 2022
    • Table ronde : Corps et paysages urbains

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_5186-scaled.jpg
    • 03.12.22 → 03.12.22
      Conférence
      Les Moyens du Bord
    • Guillaume Castel et l'Atelier Bivouac

      TEMPS FORT #1 : LE CORPS, UNE PARTIE PRENANTE DU PAYSAGE ?
      Cette saison, les Temps forts des Moyens du Bord abordent le sujet du paysage sous différents angles, à travers des tables rondes et des ateliers.
      > Gratuit, sur inscription via lesmoyensdubord.mdb@gmail.com ou au 02 98 88 25 62
       
      TABLE RONDE #2 – CORPS ET PAYSAGES URBAINS
      Les aménagements urbains sont-ils adaptés à nos corps ou est-ce nos corps qui s’y adaptent ? Souvent décrite comme un être vivant, la ville a son corps, son cœur et ses périphéries. Cependant, l’environnement dans lesquels les habitants vivent, les conditionnent-ils par la suite ? Entre urbanisme, praticité et bien-être, quelle est la relation entre architecture urbaine et paysage corporel ?
       
      Intervenant 1 : Guillaume Castel
      Guillaume Castel vit et travaille à Plouëgat-Guérand. Depuis des années, il sculpte la nature qui l’entoure. Passionné de botanique, il observe et étudie les plantes, leurs structures, leurs motifs, et extrait de son environnement des formes et des rythmes qu’il fixe dans ses sculptures. Ses matériaux de prédilections sont le bois et le métal. Ses œuvres naissent notamment de ce paradoxe : les formes du vivant fixé dans des matériaux industriels.
       
      Intervenant 2 : L’atelier Bivouac
      L’atelier Bivouac est un collectif de paysagistes rassemblés autour d’une aspiration commune : explorer de nouvelles manières de concevoir les projets d’espaces publics.
      Pour eux, l’expérimentation et la recherche sont indissociables de l’expérience physique du territoire: être présents et attentifs, vivre ici et maintenant.
      Leur pratique du projet se fonde sur une démarche d’immersion: nous proposons d’habiter pour un temps le lieu de la commande et d’y déployer un atelier à ciel ouvert. Cette présence sur le terrain leur permet de comprendre les besoins et aspirations de ceux qui vivent et font vivre les territoires pour formuler et construire une réponse appropriée, singulière et sensée.
      Par leur attention au « déjà-là », par leurs travaux d’inventaires, en se positionnant volontairement dans une économie de moyens, ils tirent parti des ressources en place, en suivant une logique de réemploi et de recyclage.
      Une partie de l’équipe est basée à Chirols en Ardèche et l’autre à Plougastel-Daoulas dans le Finistère.
    • Les Moyens du Bord
    • 2022
    • Corps dansé 

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/79835201_2598458940438817_710291542404759552_n.jpg
    • 03.12.22 → 03.12.22
      Atelier
      Les Moyens du Bord
    • Oriane Germser

      ATELIER CORPS DANSÉ – avec Oriane Germser
      Le corps mouvant et dansant dans l’espace urbain ouvre un espace de réflexion au­tour de notre environnement et notre capacité à l’habiter autrement. Par le biais de notre imaginaire et de notre poésie instinctive, l’atelier nous autorise à faire un pas de côté, via le mouvement, l’émotion ou l’E(motion).
      Il permet de faire corps avec l’architecture, mettant du cœur et de l’organique dans des paysages symboles de travail et de société hyper-active ; et nous autorise à les traverser avec le rythme qui nous convient. Ainsi, le corps dans sa présence poétique fait résonner l’architecture et le lieu autrement ; et, de manière très intime, trans­forme finalement ces espaces, le temps d’une échappée.
       
      Oriane Germser, artiste chorégraphe, travaille pour la scène et pour l’espace public depuis plusieurs année. Ici, il sera question pour elle de vous faire vivre un atelier/per­formance qu’elle nomme I.U.P.S. (Interventions d’Urgence Poétiques et Sauvages). Ces interventions, souvent hors les murs ou dans des espaces atypiques, racontent l’urgence de ramener de la Poésie dans notre façon d’habiter le monde. Le S pour Sauvage témoigne de l’aspect souvent unique et instinctif de ces performances/ate­liers ; car ce sont des temps courts qui poussent l’acteur/danseur à faire confiance au premier jet, à l’émotion brute, à l’instant présent, et au lâcher prise.
    • Les Moyens du Bord
    • 2022
    • Table ronde : le paysage intime

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1-nombrilbrode-6184-scaled.jpg
    • 02.12.22 → 02.12.22
      Conférence
      Les Moyens du Bord
    • Brigit Ber et Sarra Mezhoud

      TEMPS FORT #1 : LE CORPS, UNE PARTIE PRENANTE DU PAYSAGE ?
      Cette saison, les Temps forts des Moyens du Bord abordent le sujet du paysage sous différents angles, à travers des tables rondes et des ateliers.
      > Gratuit, sur inscription via lesmoyensdubord.mdb@gmail.com ou au 02 98 88 25 62
       
      TABLE RONDE #1 – PAYSAGE INTIME
      Représentant l’intimité de chacun et chacune, le corps est un paysage du vécu. Telle une protection, il est notre première définition et retrace les mémoires de moments passés. Faisant également lui-même parti du paysage, quelle est donc sa place ? Entre élément personnel tout et à la fois collectif, nous nous questionnerons sur la définition d’un paysage intime.
       
      Intervenante 1 : Brigit Ber
      Diplômée en arts appliqués et en histoire de l’art, Brigit Ber interroge la fabrication des images. Elle sublime ce qui l’entoure (objets rencontrés naturels ou fabriqués) à travers sa maîtrise de différentes méthodes de création mêlant technologies d’aujourd’hui (photographie numérique, vidéo) et d’autrefois (gravure, cyanotype, anthotype, broderie).
       
      Intervenante 2 : Sarra Mezhoud
      Sarra Mezhoud est doctorante contractuelle en histoire de l’art à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où elle est également chargée d’enseignement en historiographie de l’art. Sa thèse questionne le long processus d’apparition du tatouage dans le domaine artistique et son appropriation par les artistes, du XIXe siècle où l’image tatouage envahit les imaginaires collectifs, jusqu’à nos jours où le tatouage devient œuvre d’art à part entière. Ses recherches ont fait l’objet d’articles publiés dans différentes revues (Arte Cristiana, avril 2020 / La Peaulogie, mars 2022). Elle est aussi chargée de recherches et d’expositions pour la collection d’arts d’Afrique de l’association Meaning Africa (Le Kremlin-Bicêtre) qui vise à contribuer au rayonnement des arts et cultures d’Afrique.
    • Galerie de Rohan
    • 2023
    • Yann Kersalé, Expéditions Lumière

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/KERSALE-FACEBOOK-INSTA-1080X1080-V02.jpg
    • 02.12.22 → 02.01.23
      Exposition
      Galerie de Rohan
    • Depuis près de 40 ans, Yann Kersalé part en « Expéditions » à la rencontre de lieux, de paysages qui deviennent de véritables terrains de jeux et pour lesquels il imagine des structures sur mesure et in situ.

      L’exposition présente plusieurs grands projets imaginés ou mis en œuvre par le plasticien au cours de sa carrière. Du radiotéléscope d’Arecibo à la base de lancement de Cap Canaveral aux États-Unis, en passant par la pointe de la Torche en baie d’Audierne, chacune de ces expéditions est l’occasion de raconter le lieu et son histoire. Les maquettes, croquis, photographies et vidéos présentés sont autant de témoins de sa recherche artistique présentés dans une scénographie immersive inédite.
    • Archives de la critique d’art
    • 2022
    • Critique sur le pouce (12e édition)

    • Rencontre
    • 30.11.22 → 30.11.22
      Rencontre
      Archives de la critique d’art
    • La Neige rend aveugle | Rencontre publique

      Mercredi 30 novembre 2022
      à 14H00
      Archives de la critique d’art
      4 allée Marie Berhaut – Bât. B – 2e étage – Rennes

      Entrée libre

       

      Autour du livre La Neige rend aveugle lu et chroniqué dans la revue CRITIQUE D’ART par Estelle Boucheron
      /
      En présence d’Antonio Guzmán, auteur de « La nuit de quel oubli », essai publié dans La Neige rend aveugle.
      Photographies de Sandy Avignon, Jean-Yves Camus, Sébastien Lacroix, Emilie Salquèbre, Joël Van Audenhaege
      Saint-Max : Empreintes&Digitales Editions ; Bruxelles : ARP2, Art and Research Publishing, 2022

      Ces rencontres s’adressent à toutes celles et tous ceux qui souhaitent partager leur goût de la lecture,
      de l’écriture et de la discussion au sujet des livres sur l’art.

       

      Evénement organisé par les Archives de la critique d’art en partenariat avec la BU Centrale de l’Université Rennes  2

       

    • Les Abords – espace d’exposition UBO
    • 2022
    • La gravure cubaine (1962-2022) – Dissonances, fissures, marges

    • Exposition
    • 14.11.22 → 09.06.22
      Exposition
      Les Abords – espace d’exposition UBO
    • A l’initiative du Laboratoire HCTI (Héritages et constructions dans le texte et l’image), dans le cadre du colloque international Arts et migrations dans les Amériques et les Caraïbes (de 1940 à nos jours), exposition d’une cinquantaine d’artistes, tous issus du Taller Experimental de Grabado de l’ISA (Instituto Superior de Arte) de la Havane.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2022
    • Le Rance se fait Poulpe

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-le-poulpe-paysage.png
    • 14.11.22 → 17.12.22
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Massimo Dean, Céline Bouteloup, Richard Louvet

      « Le Rance se fait Poulpe » est la suite d’une aventure artistique et humaine autour d’une création théâtrale initiée en 2019 sous le nom « Le Rance n’est pas un fleuve ».

      Composée à la fois de comédien·nes, musicien·nes, poètes, photographes et plasticien·nes, cette troupe a présenté au printemps dernier un spectacle au TNB (Les Epiphaniques). Menés par le metteur en scène Massimo Dean, ils-elles poursuivent leurs recherches et posent leurs valises au PHAKT pour maintenant comprendre et expérimenter les liens qui les unissent. La galerie se transforme en atelier pour accueillir les différentes pratiques du groupe. Elle devient un point de rendez-vous pour transposer et rendre visible au public ce cheminement de création d’un futur spectacle. Ces liens qui nous unissent donnent également lieu à des ateliers quotidiens de création. Les résonances de ces croisements créatifs activent un mouvement commun : les 8 bras du poulpe.

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2022
    • Portes Ouvertes dans les ateliers des artistes en résidence

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-PO-Margaux-et-Brieuc-4-miroir-low-scaled.jpg
    • 12.11.22 → 12.11.22
      Atelier
      APM-Résidences d’artistes
    • Rencontre avec Margaux Janisset et Brieuc Maire, artistes en résidence depuis septembre à Saint-Jacut-de-la-Mer.

      Ils présenteront leurs recherches artistiques ainsi que les œuvres en cours de réalisation.

      Margaux Janisset réalise des peintures, à partir de gestes liés à des expériences avec l’espace, la lumière, et l’eau. Quant à Brieuc Maire, ses peintures nous transportent dans des compositions artificielles et ambiguës, mêlant l’anodin et l’énigmatique. 

    • Galerie Pictura
    • 2022
    • Andrea D’AMARIO, Crépuscule

    • Exposition
    • 10.11.22 → 14.12.22
      Exposition
      Galerie Pictura
    • Andrea d’Amario est un peintre, mais un peintre pas comme les autres. Ce dernier joue avec des tubes lumineux comme des pinceaux. Il dessine dans l’espace des architectures monumentales, trace des lignes, tire des traits, expérimente l’espace. Créant des paysages comme des galaxies, des constellations arbitraires, ce dernier nous invite à observer l’espace, le regard se perd en gravitation et se fixe tantôt sur une portion d’ombre, tantôt sur un éclat de lumière. Ces installations invitent le visiteur à se déplacer dans l’espace d’exposition dont la perception est totalement modifiée par les formes lumineuses vibrant dans la pénombre.

       

      « Comment concevoir le monde de manière plus ample, en cerner les contours, au-delà du domaine du rationnel, comment modifier notre perception pour pouvoir entrevoir la matrice derrière le voile de l’illusion ? Comment créer des pièces ou installations qui guiderons les regardeurs vers de nouveaux points de vue ?

      Là, réside mon choix de carrière, la direction de mon travail, devenir un passeur de rêves, un ouvrier poète, rapatriant des formes matérielles du royaume des idées, je tends à proposer des expériences sensorielles plus que de simples objets d’art, servant de pont entre les mondes. »

      Andrea d’Amario

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Conférence de Fabrice Gallis, fabriquant de ruban de Moebius,capitaine de corvette, maçon, chef indien, jardinier Fabrice Gallis est le fondateur du Laboratoire des Hypothèses. Ce labo est un groupe de gens d’âge, de milieu, de formes et de matières variées. Il travaille à faire d’une île abandonnée—l’île Pelée dans la rade de Cherbourg—une base autonome propice à l’expérimentation artistique. Si les espaces véhiculent des normes et assignent des pratiques, le labo s’attelle à les enrayer, en vue de déjouer les cadres d’analyses et d’actions dominantes qui appauvrissent nos expériences.

      Artiste atypique et inclassable Fabrice Gallis a fait de l’expérience vivante et de l’exploration des marges le centre de sa pratique. Il présentera ses expériences à l’intérieur et à l’extérieur de ce Laboratoire.

      https://www.facebook.com/events/980091619614413

      Mardi 08 novembre
      12h15-13h15, auditorium de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc

    • Conférence
    • 08.11.22 → 08.11.22
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2022
    • Rencontre avec les artistes Marc Didou et François Réau

    • Conférence
    • 06.11.22 → 06.11.22
      Conférence
      Domaine de Kerguéhennec
    • Venez rencontrer et échanger avec les artistes des expositions temporaires Marc Didou et François Réau, autour de leur travail, leurs inspirations et leur manière de voir l’art contemporain. Cette table ronde sera animée par Emmanuel Daydé, historien d’art, critique, journaliste et commissaire d’expositions.

    • Les Moyens du Bord
    • 2022
    • Salon de la petite édition d’artiste, Multiples #17

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Multiples2021.jpg
      Exposants salon multiples 2022
    • 29.10.22 → 30.10.22
      Atelier
      Les Moyens du Bord
    • Pour la dix-septième année, Les Moyens du Bord organisent la manifestation Multiples, un rendez-vous autour de la petite édition d’artiste au pôle culturel Le Roudour.
      Ce salon, qui permet de découvrir des livres d’artiste, gravures, vidéos, sérigraphies, objets et autres créations, en présence de leur auteur, est enrichi d’un programme d’expositions, d’ateliers, de rencontres et de débats.
      Cette année, plus de cinquante artistes, maisons d’éditions et collectifs présentent toute la richesse et la diversité du multiple d’artiste.

      Retrouvez l’ensemble du programme sur notre site www.lesmoyensdubord.fr

       

       

    • SUPRA – artiste et designer runspace
    • 2022
    • Iede Reckman, Restitution pour Territoires Extra

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG-20221026-WA0003.jpg
    • 28.10.22 → 28.10.22
      Exposition
      SUPRA – artiste et designer runspace
    • Iede Reckman

      Territoires Extra x SUPRA x Billy Town

      SUPRA participera cette année au programme Territoires Extra, coordonné par La Criée Centre d’Art Contemporain de Rennes et Passerelle Centre d’Art Contemporain de Brest, et soutenu par la région Bretagne et la DRAC Bretagne.

      Nous avons eu le plaisir de recevoir Iede Reckman de l’Artist Runspace Billy Town de La Haye (NL) pendant le mois d’Octobre 2022. Iede a pu rencontrer les élèves de l’école Saint Joseph de Saint Aubin des Landes pour y faire des ateliers pédagogiques autour de la céramique, il a également pu développer un projet de recherche dans l’atelier de SUPRA. Nous vous invitons a venir découvrir les recherches d’Iede le 28 Octobre à partir de 18h, et partager un moment de rencontre et d’échange avec l’artiste. Inès Dobelle est l’artiste sélectionnée par Billy Town pour venir en résidence pendant 1 mois chez Billy Town courant 2023. Nous ne manquerons pas de vous faire découvrir le travail d’Inès pendant sa résidence.

    • GALERIE DU DOURVEN
    • 2022
    • Vos paysages

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Automne_affiche_A4_vos-paysages.jpg
    • 22.10.22 → 06.11.22
      Atelier
      GALERIE DU DOURVEN
    • Brigit Ber, Isabel Bisson-Mauduit, Guillaume Castel, Jonas Delhaye, Guillaume Goutal, Claire Lesteven

      Pendant les vacances d’automne, la Galerie du Dourven prête ses murs aux amateurs!
      Ateliers de pratique artistique, conférence, visite nature, VOS PAYSAGES est nouveau rendez-vous artistique de la Galerie qui s’adresse à toutes et à tous et invite petits et grands à réfléchir, s’exprimer et créer autour de la notion de “paysages”.
      Encadrés par six artistes professionnels, les ateliers invitent les participants à expérimenter différents médiums, techniques et approches artistiques et à s’emparer de l’espace d’exposition pour y déployer leurs regards et représentations. 


      Artistes invités :
      Brigit Ber (cyanotype)
      Isabel Bisson-Mauduit (photographie-couture)
      Guillaume Castel (dessin)
      Jonas Delhaye (sténopé/dessin)
      Guillaume Goutal (gravure)
      Claire Lesteven (sténopé)


      Cette expérience artistique collective sera introduite par une réflexion sur le paysage dans l’art avec une conférence au Café Théodore, et clôturée par un voyage végétal sur la pointe du Dourven. 


      LES RENDEZ-VOUS


      Conférence
      Jeudi 27 octobre à 18h:
      “Jardin sauvage”, une réflexion sur le paysage dans l’art, avec l’historienne de l’art Véronique Boucheron. Au Café Théodore, Trédrez-Locquémeau. Gratuit.


      Ateliers
      Samedi 22/10:
      Atelier cyanotype avec Brigit Ber (10h-17h)
      Atelier dessin avec Guillaume Castel (14h30-17h30)
      Dimanche 23/10: 
      Atelier sténopé avec Claire Lesteven :  (10h-17h)
      Atelier dessin avec Guillaume Castel (14h30-17h30)
      Ateliers gratuits. Dès 6 ans. Sur inscription obligatoire au 02.96.05.92.52 ou à dourven@lannion-tregor.com


      Restitution des ateliers : VOS PAYSAGES
      Exposition du 29 octobre au 6 novembre à la Galerie du Dourven
      Ouvert tous les jours de 10h à 12 et de 14h à 18h. 
      Vernissage le samedi 29 octobre à 11h30. 
      Entrée libre


      Visite nature
      Dimanche 6 novembre à 15h:
      Visite commentée du parc du Dourven, “Un voyage végétal à travers les 5 continents”, avec War Dro an Natur. Gratuit. Sur inscription au 06.15.18.16.83

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2022
    • Exposition de Thierry Van Hasselt, Itinéraires graphiques du pays de Lorient #7

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Th-V-Hasselt-limitation-1-scaled.jpg
    • 15.10.22 → 10.12.22
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • L’imitation de la bande dessinée

      Thierry Van Hasselt est né en 1969. Dessinateur, graphiste, scénographe, éditeur et professeur à l’École Supérieure des Arts Saint-Luc à Bruxelles, il est membre fondateur des éditions Fréon et Frémok, qui portent haut les couleurs et les exigences de la littérature graphique. Il est également très impliqué dans la collaboration du Frémok avec La « S » Grand Atelier, centre d’art brut contemporain, notamment à travers la collection Knock Outsider.

      A ce titre, il a été invité à partager avec Christophe Desforges le commissariat des Itinéraires Graphiques du pays de Lorient #7.

      En parallèle de son rôle d’éditeur au sein du Frémok, Thierry Van Hasselt est dessinateur et peintre.
      À l’occasion des Itinéraires Graphiques, il présente dans la galerie de l’EESAB-Site de Lorient un ensemble de peintures à l’huile : L’imitation de la bande dessinée (une référence à ‘L’imitation du cinéma’ du cinéaste surréaliste belge Marcel Marien), dont le dispositif prend la forme d’un récit, d’un scénario improbable d’un film non-animé, structuré par des plans fixes. L’enchaînement des toiles, le montage des images suscitent l’idée d’un déplacement, d’un repérage dans les pièces d’une maison où s’alternent des points de vue entre les intérieurs et les extérieurs. Le jeu des cadrages focalise sur des natures mortes, des reflets, des tableaux, la présence des corps. Des indices qui s’accumulent et rythment la lente intrusion dans un espace intime.

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2022
    • L’Artiste vous guide : visite commentée par Vincent de Monpezat

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/lartiste-vous-guide-visite-commentee-de-la-galerie-par-vincent-de-monpezat.jpg
    • 15.10.22 → 15.10.22
      Visites commentées
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Martine Kerbaol Vincent de Monpezat Yves Picquet Jean-Bernard Susperregui Matthieu Venot

      Le samedi 15 octobre 2022à 11 heures, le sculpteur Vincent de Monpezat prend les commandes de la visite commentée du Comoedia, pour la première fois !

      Le temps d’une visite privilégiée, partez à la rencontre de l’artiste Vincent de Monpezat qui est aussi le scénographe de toutes les expositions du Comoedia ! La vision singulière de l’artiste vous accompagnera durant ce temps d’échange inédit.

      La visite se poursuit avec la présentation des œuvres des autres artistes exposés : une excellente manière de vivre l’exposition-vente ÉLÉMENTS, partie I tout en découvrant les choix artistiques qui ont guidé le scénographe dans l’installation des oeuvres !

      Je m’inscris à la visite commentée du Comoedia par Vincent de Monpezat ici ! 

    • Filière Granite
    • 2022
    • RENCONTRE BD ET ÉCOLOGIE #2 ET EXPOSITION des planches de Pierre Van Hove au Domaine de Keravel 

    • Rencontre
    • 15.10.22 → 15.10.22
      Rencontre
      Filière Granite
    • Pierre Van Hove

      L’association Filière Granite présente la 2 ème édition d’une rencontre autour de la BD et de l’écologie.
      Elle est organisée en partenariat avec le Domaine de Keravel et BD West et avec le soutien de l’ADAGP.

      Comme lors de la première édition en octobre 2021, cette rencontre sera l’occasion de réfléchir et échanger sur l’urgence climatique racontée en dessins.

      Nos invités nous parleront de leurs ouvrages, de leur rapport à l’écologie et du choix qu’ils ont fait de raconter leurs engagements à travers la bande dessinée.

      Pour cette nouvelle édition en public et animée par Philippe Audoin, journaliste BD bd pendant 20 ans et membre de l’ACBD, les 3 auteurs présents seront :
      ♦ Inès Léraud, Journaliste et documentariste française, pour l’album « Algues Vertes, l’Histoire Interdite ».
      ♦ Alessandro Pignocchi, chercheur et auteur français de bandes dessinées à l’aquarelle pour l’ouvrage “Ethnographie des Mondes à Venir”.
      ♦ Laëtitia Rouxel, illustratrice et autrice de bande dessinée engagée, pour l’album « Deux mains dans la Terre ».

      Cette rencontre sera suivie d’une séance de dédicaces et accompagnée d’une exposition des planches de l’illustrateur Pierre Van Hove pour l’album « Algues Vertes, l’Histoire Interdite ».
      La journée se déroulera en 2 temps :
      – Table ronde de 14h30 à 16h30
      – Dédicaces/échanges avec les autrices et auteurs de 16h30 à 18h00

      RÉSERVATION CONSEILLÉE

      direction-culturelle@keravel.com
      07 82 88 16 68

      Site de Filière Granite
      Site du Domaine de Keravel

      La vente de livres des intervenantes et intervenants sera assurée par la librairie spécialisée BD West de Saint-Brieuc.

      Quelques mots sur le lieu :
      Le Domaine de Keravel est un manoir datant de 1870 dans un parc boisé de 5ha situé au cœur des
      falaises de Plouha. Le lieu comprend des salles de réceptions, un restaurant et des locations de vacances
      situées au-dessus des plages de Plouha.
      Une activité culturelle est développée sur place au travers de rencontres, d’expositions, de résidences
      d’artistes ainsi que de workshops organisés par l’association Filière Granite.

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2022
    • Exposition peinture / installations Valérie DAUBÉ

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cosmo_836-ko.jpg
    • 15.10.22 → 18.12.22
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Valérie DAUBÉ construit son œuvre en observant ce qui fait son quotidien. Son regard se pose sur des formes géométriques souvent très élémentaires. Elle accumule des objets qui forment une collection, elle relève des formes et les assemble.

      De cet environnement, elle collecte aussi des couleurs : camaïeux subtils de tons, emprunts aux ciels bretons, palette de couleurs chaudes, pétillantes, presque fluorescentes.

      Dans ses installations ou ses peintures, la matière et la couleur dialoguent, donnent le ton, voire le rythme. Son œuvre se lit comme une partition de musique.

      L’accumulation et la répétition de formes évoquent des espaces aériens, fluides ou terrestres et figurent un monde tantôt mystérieux et poétique, tantôt inspiré du réel.

      Pour créer cet univers singulier, Valérie Daubé explore tous les champs des arts plastiques, dans un  travail de recherche de matières, jouant sur des contrastes de textures ou d’effets, invitant le spectateur à contempler un monde joyeux, laissant la place à la rêverie et au bien-être.

      C’est son univers qui est décliné sur l’ensemble des supports de communication du Service Culturel de la Ville tout au long de cette saison 2022/2023.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2022
    • Itinéraires Graphiques #7 au Lieu de la Photographie 
      Thierry Van Hasselt & Marcel Schmitz
      Barbara Massart & Nicolas Clément

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sans-titre-photographie-de-la-serie-Barbara-dans-les-bois-2013.-2-e1668527134643.jpg
    • 15.10.22 → 11.12.22
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Thierry Van Hasselt, Marcel Schmitz, Barbara Massart, Nicolas Clément

      Pour la 7ème édition, Les Itinéraires Graphiques du Pays de Lorient met à l’honneur le Frémok, une plateforme d’édition franco-belge, véritable carrefour créatif et expérimental, avant-garde graphique et narrative en matière de bande dessinée. Des expositions présentées sous la direction artistique de Thierry Van Hasselt et son commissariat d’exposition, Christophe Desforges.

       Fremok et l’association la « S » s’associent pour créer des œuvres à 4 mains. Le Lieu a ainsi le plaisir de présenter deux duos d’artistes autour de deux expositions, Barbara dans les bois de Barbara Massart et Nicolas Clément et FranDisco de Marcel Schmitz et Thierry Van Hasselt. 

      Barbara dans les bois

      Nicolas Clément photographie l’homme et son environnement au fil de ses errances, de ses rencontres et de ses expériences de vie, qu’elles aient lieu en Belgique ou à l’étranger. Lors d’une déambulation au sein des ateliers de la « S » Grand Atelier, centre d’art brut et contemporain, il fait la rencontre de Barbara Massart, artiste Outsider qui sculpte, tricote des couvertures, des séries de pull en laine aux dimensions démesurées dans l’atelier textile, elle lui raconte une histoire de cabane dans les bois… Intrigué par le personnage, son récit et ses créations, Nicolas Clément lui propose de la photographier vêtue de ses tricots.
      Les Itinéraires Graphiques et Le Lieu de la Photographie présentent trois films : Barbara dans les bois (tourné en Belgique) Santa Barbara (tourné en Espagne), Barbara III (work in progress), un ensemble de photographies ainsi que plusieurs productions de Barbara Massart.

       

      FranDisco

      Le travail de Marcel Schmitz repose principalement sur la recomposition d’une ville en carton et scotch qui n’en finit pas de croître. Cette ville utopique qu’il imagine c’est FranDisco, une installation de carton d’où émergent des immeubles, des tours, des ponts, des rues… Un décor propice à la fiction, à la déambulation. Thierry Van Hasselt dessine d’après nature la ville de Marcel, en constante évolution et construit un récit, une traversée des paysages urbains foisonnants où apparait le personnage principal : Marcel, constructeur- architecte démiurge. Parution de l’album “Vivre à FranDisco”, ed. Frémok en 2016 . FranDisco a voyagé dans des lieux prestigieux comme la Fondation Vasarely, le Palais du Facteur Cheval, la galerie Agnès B., ou le Cartoon Museum de Bâle.

      Les Itinéraires Graphiques présentent en partenariat avec Le Lieu de la Photographie une vidéo en réalité virtuelle Frandiscorama d’après l’œuvre de Marcel Schmitz, réalisée par Fabian Doreis Pais, Emeric Florence et Monsieur Pimpant, ainsi que les dessins originaux de Thierry Van Hasselt

    • Archives de la critique d’art
    • 2023
    • TRAVERSES | Appel à contribution 2023
      Date limite de dépôt des candidatures :  le 9 janvier 2023

    • Publication
    • 14.10.22 → 10.01.23
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • L’Institut français, en partenariat avec le ministère de la Culture – Direction générale de la création artistique et les Archives de la critique d’art s’associent pour promouvoir l’activité critique et théorique française portant sur la création artistique des années 1960 à nos jours et sa diffusion à l’international.

      « TRAVERSES » signifie l’originalité de tous ces sentiers qui appartiennent au domaine du sensible et qui relient l’art visuel à l’écrit. Le dispositif propose un chemin de traverse pour arriver plus vite depuis la création à la publication et à la diffusion de l’écriture critique.
      Le dispositif « TRAVERSES » a pour objet de soutenir la production, la publication et la diffusion d’un essai critique portant sur une actualité internationale dans le domaine de l’art contemporain.

      Il comprend une aide financière d’un montant de 3 500 euros permettant de couvrir les frais du lauréat pour un voyage et un séjour d’études à l’étranger en vue de produire son essai.
      L’article qui en sera issu, écrit en français, fera l’objet d’une publication bilingue (français/anglais) au sommaire du n°61 de « CRITIQUE D’ART » (automne/hiver 2023).

       

      Conditions d’éligibilité

      Afin de soutenir la production intellectuelle innovante dans le domaine de la critique d’art, ce dispositif de soutien est proposée à de jeunes auteurs, français ou vivant en France depuis au moins cinq ans, arrivés à un stade de première reconnaissance professionnelle, justifié par des publications conséquentes et la tenue de conférences.

       

      Evaluation des candidatures

      Un jury de professionnels du monde de l’art désigné à cette fin évaluera les candidats sur leur curriculum vitae et sur leur projet, son originalité et sa pertinence. Le projet d’article devra situer l’approche critique retenue par l’auteur et prendre appui sur l’actualité de la pensée critique et des débats théoriques. Il prendra nécessairement comme point d’ancrage une manifestation majeure de la scène artistique contemporaine à l’étranger (exposition, biennale, etc.). En alliant ces deux axes, le ou la candidate développera une réflexion soutenue sur le sujet choisi.

       

      Comment candidater ?

      Constitution du dossier (à rassembler un un seul fichier pdf) :

      • Curriculum vitae
      • Projet détaillé (4 000 signes) précisant le type de manifestation internationale qui sera analysée, le cadre d’analyse théorique prévu et l’articulation critique proposée
      • Budget prévisionnel (frais de voyage et de séjour)

       Le dossier est à envoyer en un seul fichier pdf à : aca-editions@univ-rennes2.fr

      Date limite de dépôt des candidatures :  le 9 janvier 2023
      Annonce des résultats :  le 14 février 2023

      Remise de l’essai à la revue CRITIQUE D’ART
      Date limite : au plus tard le 4 septembre 2023
      L’essai ne devra pas excéder 30 000 signes et fera l’objet d’une rémunération en droits d’auteur.

      Contact : Sylvie Mokhtari, Rédactrice en chef de CRITIQUE D’ART, sylvie.mokhtari@univ-rennes2.fr

      Lauréat·e·s 2016-2022 :
      2016 : Julie CRENN, pour « Scènes africaines vues par les femmes artistes = Who Run the World? South African Female Artists’ Relationship to History and Normativity »
      2017 : Clélia ZERNIK, pour le projet « L’Art japonais après Fukushima : au prisme des festivals = Japanese Art after Fukushima through the Prism of Festivals »
      2018 : Lilian FROGER, pour le projet « Repenser le design sous le soleil californien = The Illusion of an Endless Summer: Californian Design, Sun and Mirages »
      2019 : Florian GAITE, pour le projet « Plasticien du bled. De Sadek Rahim au hirak, l’art contemporain algérien en quête d’autonomie = Visual Artists from the Bled. From Sadek Rahim to the Hirak, Contemporary Algerian Art’s Quest for Autonomy »
      2020 : Camille AZAIS, pour le projet « La Campagne, le futur : art et ruralité au temps des crises = The Countryside, the Future: Art and Rurality in Times of Crisis »
      2021 : Georgia RENE-WORMS, « & J.L. »
      2022 : Marjolaine LEVY, « Entre Doha et Ithaca, où est l’abstraction arabe ? = From Ithaca to Doha: Where is Arab Abstraction? »

      Essais des lauréats en accès libre sur www.archivesdelacritiquedart.org et sur journals.openedition.org/critiquedart

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Chasseurs de Tempêtes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/briquomecc81rat-rebecca-brueder-scaled.jpg
    • 14.10.22 → 14.01.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Paulo Arraiano, Rebecca Brueder, Josèfa Ntjam, Pedro Valdez Cardoso

      Chaque jour, des milliers de tonnes de pétrole sont transportées par de grands navires au large des côtes d’Ouessant, en Bretagne, là où les courants turbulents de l’Atlantique rencontrent ceux de la Manche — un endroit connu des marins comme étant la route maritime la plus fréquentée, et ce malgré ses conditions de navigation extrêmes. Chaque hiver, l’Atlantique est le théâtre de la fureur océanique. Le vent souffle, la mer se déchaîne et les rochers sont des dents prêtes à mordre. Dans ces conditions tempétueuses, chaque navire transportant du pétrole représente une menace pour les riches écosystèmes marins et la faune locale. En 1979, le petit village de Portsall a connu l’une des plus grandes marées noires de l’histoire, causée par le naufrage du pétrolier Amoco Cadiz, qui déversa 230 000 tonnes de pétrole brut sur la côte, laissant toutes les plages, rivages et criques des 300 km environnants couverts de pétrole noir, visqueux et toxique. Il a fallu six mois à 40 000 professionnels et bénévoles pour nettoyer le littoral et plus de sept ans pour que les espèces marines, la flore et la faune locales se rétablissent complètement. Suite à cette tragédie écologique, la Marine française a mis en service l’Abeille Flandre, un navire de remorquage d’urgence en haute mer de 80 mètres de long, conçu pour prévenir les catastrophes humaines et écologiques. Avec un équipage de douze marins, communément appelés « Chasseurs de Tempêtes », ce remorqueur de sauvetage français peut affronter les vagues les plus violentes pour sauver les navires en difficulté. Grâce à ces hommes intrépides qui affrontent les colères des flots, aucune tragédie maritime n’a eu lieu dans la région depuis.

      Tirant ainsi son titre des courageux marins qui naviguent sur les eaux tumultueuses de l’océan pour prévenir les catastrophes humaines et écologiques, Chasseurs de Tempêtes [Storm Hunters] est une exposition collective qui aborde les problèmes environnementaux des régions côtières, tels que la pollution plastique et pétrolière. L’exposition reflète divers aspects du changement climatique anthropique et aux impacts plus larges de l’activité humaine sur les habitats naturels marins et côtiers. Réunissant des œuvres nouvelles et existantes de Paulo Arraiano, Rebecca Brueder, Josèfa Ntjam et Pedro Valdez Cardoso, l’exposition fait référence à plusieurs préoccupations contemporaines telles que la mondialisation, la pollution et le repositionnement de la matière comme sous-produit de l’ère coloniale. En adoptant le prisme de l’océan comme entité vivante, Chasseurs de Tempêtes [Storm Hunters]  se propose d’explorer différentes manières de s’engager avec les océans et l’intelligence aquatique en incarnant le sentiment et la pensée océaniques [oceanic feeling and thinking].

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Rafael Domenech, the other square with no corners

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Screenshot-2022-09-27-at-18-43-54-Passerelle-cac-@cacpasserelle-•-Photos-et-vidéos-Instagram.png
    • 14.10.22 → 14.01.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Rafael Domenech (né en 1989) investit Passerelle Centre d’art contemporain pour sa première exposition en France. C’est à New York qu’il s’est installé il y a quelques années après avoir quitté Cuba, son île natale, pour Miami. Finissant ses études à l’université de Columbia, il a été profondément marqué par les enseignements de son professeur artiste et ami, Rirkrit Tiravanija, chantre de l’esthétique relationnelle. Ce concept ne désigne pas spécialement un groupement d’artistes mais une manière de concevoir l’art en relation avec les autres. Domenech s’insère dans cette réflexion d’un art participatif et engageant le public. Ses œuvres sont ainsi des architectures à habiter ou des sculptures à manipuler et s’intéressent aux tissus sociaux et à l’histoire d’un territoire.

      Une des questions essentielles de Domenech en acceptant l’invitation d’une exposition en France, et en particulier en Bretagne, était de savoir comment se positionner en tant qu’américano-cubain dans un pays, un contexte et une culture dont il est étranger. Il désirait éviter tout hégémonie ou impérialisme culturel et cherchait un dialogue qui restait à définir. Lors de sa venue préparatoire à son exposition, lors de balades dans la ville, Domenech a été fasciné par la profusion de messages engagés dans le quartier Saint Martin où se situe Passerelle. Il a remarqué des vignettes antifascistes stylisées, des slogans graphiques ou encore des posters tantôt militants, tantôt annonçant différents événements citoyens. Il a donc souhaité pour son titre « the other square with no corners » [l’autre place sans les coins], entre hommage et rapprochement, évoquer la Place Guérin, célèbre place de Brest, connue pour son brassage de personnes et d’idées. Dans un esprit de cocréation et de mise en commun de l’outil qu’est le centre d’art, Domenech convie informellement des créateurs locaux qui produisent des images activistes à venir intervenir dans son exposition.

      En parallèle, le bâtiment même de Passerelle devient un camarade de jeu avec qui dialoguer. Son architecture brute et lumineuse mais aussi ses activités liées au spectacle vivant lui inspirent une installation sous la forme d’un théâtre en gradins qui permet de se reposer ou d’assister à des événements. Cherchant à comprendre l’histoire et le contexte du centre d’art, Domenech a également voulu mettre en lumière les archives de Passerelle et, en particulier, exposer le graphisme des expositions et des événements passés auquel il est sensible. En effet, le texte et le design graphique s’avèrent essentiels à sa pratique artistique, pour lui qui qualifie ses œuvres sculpturales de « livres ». Cela fait plusieurs années qu’il confectionne des objets à mi-chemin entre des ouvrages et des sculptures, qui comportent bien des pages tout en échappant aux canons classiques de ce qui définit un livre. Si Domenech utilise ce mot a priori décorrélé du champ des arts visuels, c’est aussi parce que ses objets peuvent être touchés et, d’une certaine manière, lus. Ce format lui permet également de voyager aisément avec ses œuvres et d’envisager le rapport aux transports et à la production d’un angle différent. L’artiste préfère réaliser un maximum de pièces in situ, toujours en rapport avec le lieu, et se contente d’ajouter les quelques livres conçus en amont dans son atelier. Il souhaite éviter d’absurdes et coûteux frais de transport et recycler des objets qu’il trouve localement. Il s’agit autant d’une démarche écologique qu’économiquement raisonnée.

      L’exposition de Passerelle se développe comme les livres qu’il collectionne avidement. Elle contient plusieurs chapitres, s’ouvre et se déploie comme un livre ; elle est à la fois intime et à partager mais aussi expérience sociale.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • Abstractions Cubaines | des années 50 à nos jours

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Casanueva-scaled.jpeg
    • 14.10.22 → 14.01.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Yeny Casanueva, Sandra Ceballos, Hugo Consuegra, Salvador Corratgé, Pedro de Oraá, Carlos García de la Nuez, Flavio Garciandía, Aimée Joaristi, Ernesto Leal, Guido Llinás, Raúl Martínez, Glexis Novoa, Umberto Peña, Loló Soldevilla, Juan Vázquez Martín, Antonio Vidal

      ’exposition collective « Abstractions cubaines – des années 1950 à nos jours » est la partie brestoise d’un projet plus vaste intitulé « Tout le poids d’une île. Collectionner l’art cubain » partagé entre le Musée des beaux-arts de Rennes, le centre d’art contemporain 40mcube et Passerelle à Brest. S’appuyant sur le fonds constitué par le collectionneur François Vallée, les expositions abordent autant des questions sociales ou politiques que formelles.

      Passerelle Centre d’art contemporain présente un corpus d’œuvres abstraites qui trouve ses racines dans le constructivisme russe et le concrétisme d’Amérique du Sud. Figure tutélaire de l’art cubain, Loló Soldevilla (1901-1971) sert de clef d’entrée à l’exposition. Attachée culturelle de Cuba à Paris et peintre, elle relie dans les années 1950 les nouveaux artistes abstraits d’Amérique latine à l’avant- garde européenne. Elle met en avant l’abstraction géométrique, notamment à travers sa galerie Color-Luz à La Havane qu’elle fonde avec Pedro de Oraá (1931-2020) en 1957. Avec des amis est fondé le groupe Los Diez Pintores Concretos [Les dix peintres concrets] en 1959. Cette constellation d’artistes s’est engagée dans les promesses idéologiques de l’abstraction. En effet, en 1959 le processus révolutionnaire s’achève avec le renversement du régime de Fulgencio Batista et l’art abstrait se place comme celui du changement et de l’idée d’une île de Cuba libérée. Mais dès 1961, au moment où l’art subit l’influence de la radicalisation idéologique de la politique culturelle du Gouvernement cubain qui le considérait comme une arme de la révolution et exigeait l’engagement social des artistes, l’art abstrait commence à être stigmatisé et tenu pour être une expression individualiste étrangère aux conflits historico-sociaux du moment. Voilà pourquoi « Les dix peintres concrets », comme Los Once [Les onze] avant eux (1953-1955), envisagent la capacité de l’art abstrait à engager un changement social radical. Fort de cette histoire liée à la révolution, de nombreux artistes utiliseront, et utilisent encore, ce langage formel pour critiquer les dérives du pouvoir en échappant à la censure tout en restant à distance des réseaux officiels.

      L’exposition s’intéresse à tous ces artistes qui ont travaillé entre les lignes, loin des ressors de la propagande d’état et qui ont adopté, pour un temps ou durant toute leur carrière, la forme de l’abstraction.

    • Frac Bretagne
    • 2023
    • Le Renne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSF2903-scaled.jpg
    • 14.10.22 → 15.01.23
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Fredrik Værslev

      L’une des voix les plus originales et reconnues de la peinture contemporaine, l’artiste norvégien Fredrik Værslev navigue entre différentes traditions picturales. Dans sa pratique, il met l’accent sur le processus de peinture, démontrant ainsi les possibilités et la pertinence de ce médium aujourd’hui. Ses œuvres naissent de la rencontre entre l’architecture et la peinture et prennent la forme de rendus peints de motifs de la vie quotidienne de l’artiste. Il traite ses peintures comme des objets, souvent créés par des processus plus ou moins laborieux, sériels ou déterministes, dans lesquels le temps lui-même, ainsi que divers facteurs externes, deviennent des co-créateurs actifs de l’œuvre.

      Dans plusieurs séries, il a laissé ses peintures à l’extérieur pendant de longues périodes, laissant le temps et l’usure extérieure les achever. D’autres œuvres utilisent des techniques, des motifs ou des citations de l’histoire de l’art apparemment clichés (par exemple, l’égouttement et l’éclaboussure). Fredrik Værslev remet également en question le processus de peinture en collaborant librement avec d’autres artistes ou en utilisant des outils de peinture non traditionnels, tels que des bombes aérosols ou des équipements utilisés pour peindre les routes et les stades. Ses peintures oscillent souvent entre l’abstraction et la représentation, comme en témoigne sa série Terrazzo, qui imite la matérialité des sols en pierre italiens tout en faisant appel à l’expressivité et à la spontanéité de l’expressionnisme abstrait. La série Canopy rappelle le modernisme et ses peintures à rayures, mais elle trouve plutôt son origine dans les auvents de la maison d’enfance de l’artiste.

      Cette exposition  à Rennes, fruit d’une discussion entamée en 2015 avec Etienne Bernard, directeur du Frac Bretagne et commissaire de l’exposition, se veut une étape importante de son parcours. Réunissant plus de 60 toiles dans la Grande Galerie Sud du Frac Bretagne, elle constitue, en effet, une forme de rétrospective de toute sa production depuis près de 15 années. L’artiste y présentera une nouvelle série de 40 toiles qui servira de « rail de re-lecture » de ses séries plus anciennes.

      L’exposition sera accompagnée d’un catalogue publié en Français et en Anglais à paraître aux éditions Dilecta, Paris.

    • Frac Bretagne
    • 2023
    • Les lézards, exposition des finalistes du Prix du Frac Bretagne – Art Norac

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Trombi_PDFBAN2022-scaled.jpg
    • 14.10.22 → 15.01.23
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Reda Boussella, Clémence Estève, Fanny Gicquel, Valérian Goalec

      Sans suivre un axe thématique, l’exposition qui regroupe les 4 artistes nommé.es au Prix du Frac Bretagne-Art Norac tente de mettre en exergue des postures, des tempéraments et des perspectives sur le monde qui mobilisent des régimes d’attention particuliers.
      A l’image des lézards qui surgissent soudainement pour disparaître aussitôt, les artistes ici réuni.es s’intéressent à des états transitoires, à des moments de passage d’une perspective à une autre, au corps dans son impermanence et sa fragilité. Certaines œuvres ont une vie éphémère puisqu’elles se développent en relation au lieu d’exposition pour ensuite disparaître ou persister sous une autre forme dans un autre lieu.

      Aux lézards, on doit l’origine des expressions “lézarder” et “faire le lézard” qui évoquent des états de stase et de manque de mouvement, souvent connotés négativement comme des moments d’improductivité. Mais l’immobilité du lézard ne se réduit jamais à l’immobilisme ni au simple repos car, immobile sous le soleil, le lézard est toujours en alerte. Pour le philosophe Jérôme Lèbre, auteur de « L’Eloge de l’immobilité », l’immobilité correspond à la décision d’occuper un lieu et de tenir une position. A l’ère de l’accélération, des impératifs de mobilité et de flexibilité, être artiste signifie avant tout faire le choix de s’arrêter, de se tenir dans un lieu non pour une volonté de repli du monde mais au contraire pour ouvrir l’espace des possibles. Par le prisme d’approches plastiques et conceptuelles très différentes, Reda Boussella, Clémence Estève, Fanny Gicquel et Valérian Goalec font appel à l’inaction, la lenteur, le rêve, l’horizontalité aussi bien qu’à la chute et l’échec pour leur potentiel de résistance face à la soif de verticalité, réussite et succès qui domine le temps présent. Cela peut par exemple prendre la forme, dans l’installation de Valérian Goalec, d’un détournement poétique de l’architecture standardisée des lieux de remise des prix, en questionnant subtilement la pertinence de la notion de compétitivité dans le champ artistique. Dans les sculptures de Reda Boussella, des objets d’entraînement des sports de combat peuvent se transformer en des éléments burlesques et la morsure effrayante d’un chien malinois en un tendre valse. Clémence Estève déforme la silhouette des grandes sculptures de l’histoire de l’art, la scoliose étant pour elle une façon d’interroger les injonctions sociales de redressement du corps ainsi qu’un moyen de dévier tout en restant figé, de saisir un mouvement là où le corps paraît immobile. A travers la lenteur et le ralentissement, les performances de Fanny Gicquel invitent à la contemplation jusqu’à créer des images proches du tableau vivant qui questionnent nos actuels modes de relation et de communication.

      Les artistes nous suggèrent que la vulnérabilité des corps et de notre environnement donne accès à la possibilité de développer de nouvelles formes de partage, de présence et de soin. Mais aussi d’inventer des nouvelles stratégies d’interaction et des nouveaux regards vis-à-vis de nos corps et leurs métamorphoses au niveau physique, intime et sociale.

    • Frac Bretagne
    • 2023
    • Publication : Fredrik Værslev Le Renne

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FV-FRAC-RZ-Cover-2209279-scaled.jpg
    • 14.10.22 → 15.01.23
      Publication
      Frac Bretagne
    • Catalogue de l’exposition Fredrik Værslev, Le Renne. Il est enrichi des textes critiques d’Etienne Bernard , Fiona He, Dieter Roelstraete et d’un entretien de l’artiste avec Allison Katz.
      En vente à la boutique du Frac Bretagne et en consultation à la Documentation du Frac Bretagne.

    • Archives de la critique d’art
    • 2023
    • Fanny Gicquel, une artiste en résidence aux Archives de la critique d’art

    • Résidence
    • 14.10.22 → 31.12.23
      Résidence
      Archives de la critique d’art
    • Dans le cadre de sa résidence créative aux Archives de la critique d’art, l’artiste Fanny Gicquel a convié une dizaine de critiques d’art, historien.ne.s et chercheur.e.s dont Philippe Artières, Camille Paulhan, Henri Guette, Nadia Fartas ou Clélia Barbut, à effectuer quelques gestes dans les archives de Nathalie Magnan, d’Alain Jouffroy et de nombreux autres auteur.e.s présent.e.s dans les collections publiques des Aca (www.archivesdelacritiquedart.org).
       
      Grâce au soutien de la Région Bretagne et de la Ville de Rennes, les Archives de la critique d’art ont pu poursuivre leur accompagnement de la jeune création. Fanny Gicquel, lauréate 2022 du Prix du FRAC Bretagne – Art Norac, a investi depuis octobre 2022 les collections dans le cadre d’une résidence qui donnera lieu à la création d’une œuvre sculpturale en 2023.
    • Les Moyens du Bord
    • 2022
    • Emanata*, oeuvres d’art imprimé

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/pierrelapolice-visuel-scaled.jpg
      Emanata Pierre La Police
    • 08.10.22 → 19.11.22
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Stéphane Blanquet - Clément Charbonnier bouet - Jérôme Dubois - Philippe Dupuy - Camille Lavaud - Loulou Picasso - Gabrielle Manglou -Amandine Meyer - Lisa Mouchet -Saehan Parc - Pierre La Police - Sammy Stein

      Emanata* dévoile douze créations originales qui témoignent de la singularité de l’art contemporain et des images. En affirmant une appartenance à l’imaginaire, les artistes proposent des recherches prospectives et expérimentales. Auteur·rices de bande dessinée ou artiste, l’exposition souligne les liens qu’entretient la bande dessinée avec les arts visuels au sein de la création contemporaine.

      Définissant des signes symboliques (traits de vitesse, gouttelettes de sueur, spirale d’étourdissement ou de folie) « émanant » d’un personnage pour manifester une émotion ou un mouvement,Emanata*invite chacun·e à se raconter sa propre histoire. À travers un terrain de rencontres et d’échanges de savoir-faire entre artistes et artisans d’art, le public est convié à découvrir ces multiples pratiques.

      * Commande nationale portée par le Centre National des Arts Plastiques (CNAP) en partenariat avec l’Association de Développement et de Recherche sur les Artothèques (ADRA) et la Cité Internationale de la bande dessinée et de l’Image d’Angoulême.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2022
    • « Quelques-uns riaient, d’autres pleuraient, la plupart restaient silencieux »

    • Exposition
    • 07.10.22 → 16.12.22
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Renaud AUGUSTE DORMEUIL, Denis BRIAND, Jacques CASTAN, Bruce CONNER, Dorian DEGOUTTE, Julie GIRAUD, Isao HASHIMOTO, Nicolas LELIEVRE, Jurgen NEFZGER, Jean-Gabriel PERIOT, Arzhel PRIOUL, Anais TONDEUR

       

       

      Cette exposition et les œuvres qui la composent, apportent quelques éléments de réflexions afin d’appuyer l’idée que “nul besoin d’être un savant en physique atomique pour avoir le droit moral et politique de penser le nucléaire”. L’intérêt de ces œuvres et documents ( photographies, films et affiches) sera de replacer la question nucléaire au sein du monde humain et de la réflexion plastique contemporaine. Les radionucléides qui sont maintenant partout tout en n’étant visibles nulle part, ou presque, prendront ici corps, sur les cimaises et les écrans. Leurs représentations nous aideront à dépasser le renoncement, afin d’étoffer une construction dialectique face aux pouvoirs technopolitiques et ainsi à éclairer certains des enjeux qui attendent l’humanité, notamment face à la gestion des millions de tonnes de déchets hautement radioactifs qui attend l’humanité pour les millénaires à venir.

       

      Évènements satellites :

      Ciné-Tambour « séance fission », le mercredi 12 octobre 2022, avec à 18 h, Bruce Conner, Crossroads, 1976, 37 mn, et Chris Marker, La Jetée, 1962, 28mn, puis à 20h30, Nicole et Félix Le Garrec, Plogoff, des pierres contre des fusils, 1980, 112 mn.

      Séminaire « Créer en des temps incertains », invités Anaïs Tondeur, Aurélien Portelli, Frederick Lamare, mardi 29 novembre, 14h (visio en ligne).

       

      Exposition en partenariat avec :
      le FRAC Ile-de-France, le FRAC des Pays-de-la-Loire, le Cabinet du Livre d’Artistes – éditions Incertain sens, la Collection Pinault, le CEA, Light Cone, la Ville de Rennes, la Fête de la science et l’EduLab Rennes 2.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2022
    • Contre-attaques : Book blocs et bibliothèques explosives

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/BookBlock10-scaled.jpg
    • 06.10.22 → 25.11.22
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Avec les œuvres de : Dominique Angel, Robert Barry, Jean-Sylvain Bieth, Barbara Bloom, Denis Briand, James Lee Byars, Amir Brito Cadôr, Stefano Calligaro, Philippe Cazal, Claude Closky, Aaron S. Davidson, Bruno Di Rosa, Juan D’Outremont, Melissa Dubbin, Frédéric Dumond, Sabrina Fernández Casas, Matheus Ferreira, Robert Filliou, Thomas Galler, Jean-Baptiste Ganne, Anne-Valérie Gasc, Jochen Gerner, Noreen Grahame, Rodney Graham, Sabine Hillen, Susan Hiller, Thomas Hirschhorn, Stéphane Le Mercier, Marianne Mispelaëre, Anne Mœglin-Delcroix, Jean-Luc Moulène, Louise Odes Nedearland, Antoinette Ohannessian, Yoko Ono, Adrian Piper, Présence Panchounette, Kiki Picasso, Loulou Picasso, Fabienne Radi, Babeth Rambault, Francis Raynaud, Ed Ruscha, Matthieu Saladin, Roman Signer, Ettore Spalletti, Sammy Stein, Taroop & Glabel, Endre Tót, Christophe Viart, Bernard Villers, Frédéric Vincent, Éric Watier, etc.

      “CONTRE-ATTAQUES : BOOK BLOCS ET BIBLIOTHÈQUES EXPLOSIVES”

      EXPOSITION 6 octobre . 25 novembre 2022
      COMMISSARIAT
      Marie Boivent, Vanessa Morisset, Aurélie Noury  
      COLLECTIONS Bibliothèque universitaire de Rennes 2, Cabinet du livre d’artiste, Centre des livres d’artistes (Saint-Yrieix-la-Perche), collections particulières, Salle principale (Paris)
      RESTITUTION PUBLIQUE DU WORKSHOP jeudi 6 octobre à 16h (Bois Perrin)
      VERNISSAGE DE L’EXPOSITION jeudi 6 octobre à 18h (CLA)
      JOURNÉE D’ÉTUDES & TABLE RONDE vendredi 7 octobre de 10h à 17h15, avec Marie Boivent, Jean-Baptiste Ganne, Anne- Valérie Gasc, Pauline Hachette, Claire Henry, Stéphane Le Mercier, Iragaëlle Monnier, Vanessa Morisset, Aurélie Noury, Véronique Pittolo, Babeth Rambault et Francis Raynaud
      JOURNAL N°60 par Anne-Valérie Gasc / texte de Vanessa Morisset

      Le phénomène des book blocs apparaît à Rome en 2010. À l’occasion d’une manifestation anti-Berlusconi, des étudiant·e·s de l’université La Sapienza ont fabriqué des boucliers de fortune, imitant des couvertures de livres réduites à l’essentiel : la seule mention d’un·e auteur·e et d’un titre en lettres manuscrites sur des supports colorés permettait d’identifier des ouvrages politiques, mais aussi des romans, des nouvelles, des essais théoriques, etc. Ce dispositif, mis au point dans l’urgence et depuis repris partout dans le monde, cristallise à la fois la volonté de se protéger, serait-ce symboliquement, mais aussi celle d’opposer aux forces de l’ordre et aux dirigeant·e·s la résistance de la connaissance, brandie avec ostentation. Ce principe est le point de départ de l’exposition «Contre-attaques : Book blocs et bibliothèques explosives»: à partir d’une sélection principalement issue du fonds du Cabinet du livre d’artiste, l’imprimé pourra être considéré comme objet d’attaque ou de résistance, à la fois métaphoriques et réelles.
      Cet événement s’accompagnera d’un workshop, mené par Jean-Baptiste Ganne, à l’occasion duquel les étudiant·e·s du master Recherche Arts plastiques et du master CAPS – Approches créatives de l’espace public travailleront autour de diverses formes d’objets de lutte, comme par exemple des Book blocs (restitution publique du workshop le jeudi 6 octobre, 16h au Bois Perrin). 


      Avec les œuvres de : Dominique Angel, Robert Barry, Jean-Sylvain Bieth, Barbara Bloom, Denis Briand, James Lee Byars, Amir Brito Cadôr, Stefano Calligaro, Philippe Cazal, Claude Closky, Aaron S. Davidson, Bruno Di Rosa, Juan D’Outremont, Melissa Dubbin, Frédéric Dumond, Sabrina Fernández Casas, Matheus Ferreira, Robert Filliou, Thomas Galler, Jean-Baptiste Ganne, Anne-Valérie Gasc, Jochen Gerner, Noreen Grahame, Rodney Graham, Sabine Hillen, Susan Hiller, Thomas Hirschhorn, Stéphane Le Mercier, Marianne Mispelaëre, Anne Mœglin-Delcroix, Jean-Luc Moulène, Louise Odes Nedearland, Antoinette Ohannessian, Yoko Ono, Adrian Piper, Présence Panchounette, Kiki Picasso, Loulou Picasso, Fabienne Radi, Babeth Rambault, Francis Raynaud, Ed Ruscha, Matthieu Saladin, Roman Signer, Ettore Spalletti, Sammy Stein, Taroop & Glabel, Endre Tót, Christophe Viart, Bernard Villers, Frédéric Vincent, Éric Watier, etc.

      Cet événement a reçu le soutien de la Bibliothèque universitaire de Rennes 2, de l’Équipe d’accueil “Pratiques et théories de l’art contemporain” de Rennes 2, et du Réseau documents d’artistes. Fédération des Documents d’artistes, qui soutient le travail de plusieurs centaines d’artistes contemporain·e·s et développe des actions de valorisation de leurs œuvres auprès d’un large public : www.reseau-dda.org. 
      Le travail d’Anne-Valérie Gasc est documenté par Documents d’artistes Provence-Alpes-Côte d’Azur : www.documentsdartistes.org.
      Remerciements à Clémentine Mélois et à Self Signal. 

       

       

    • Teenage Kicks
    • 2022
    • La Biennale d’Art Urbain revient donc à Saint-Malo en 2022, du 1er au 9 octobre, avec de nouvelles créations.          

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche-teenage-kicks-2022VF.jpeg
    • 01.10.22 → 09.10.22
      Exposition
      Teenage Kicks
    • Marija Tiurina, Dimitri Taxis, Brez, Rétro, Bob 59 et Mr Kern

    • 40mcube
    • 2022
    • Segundo Planes, Estructura Ósea del Cero

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/01_40mcube_cuba_segundoplanes.jpg
    • 30.09.22 → 23.12.22
      Exposition
      40mcube
    • 40mcube présente une exposition personnelle de l’artiste cubain Segundo Planes réunissant un ensemble de peintures et de dessins réalisés dans les années 1980.

      Segundo Planes fait partie d’une génération d’artistes qui, au début des années 1980, a transformé la pratique de la peinture à Cuba. Ses œuvres, caractérisées par un fort éclectisme, développent un univers fantasmagorique peuplé de créatures fantaisistes parfois inquiétantes. Pour son exposition à 40mcube, Segundo Planes présente un ensemble de peintures et de dessins réalisés dans les années 1980.

      Cette exposition fait partie de Tout le poids d’une île. Collectionner l’art cubain qui réunit cet automne et cet hiver 250 œuvres de plus de 100 artistes cubains dans trois institutions, les centres d’art 40mcube à Rennes, Passerelle à Brest et le Musée des beaux-arts de Rennes, et à l’Orangerie du parc du Thabor à Rennes.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2022
    • Soo-Kyoung Lee | Memoria |Exposition personnelle d’œuvres récentes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/211210CG_sRGB_A4-scaled.jpg
    • 30.09.22 → 10.12.22
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Cet automne, la Galerie Oniris expose pour la seconde fois l’artiste franco-coréenne Soo-Kyoung LeeEtant une adepte de la peinture abstraite et spontanée, elle avoue ne jamais faire aucune préparation avant d’entamer le travail. Pour elle, le plus important c’est le geste. La pensée et l’action sont simultanées et c’est dans cette continuité des gestes que la peinture devient tangible.

      Le nom de l’exposition « Memoria » (lat. mémoire) décrit le paradoxe auquel l’artiste est confrontée constamment durant son processus créatif : elle est tenue à chasser sa mémoire et, en même temps, travailler avec celle-ci.

      Même si dans sa technique Soo Kyoung Lee a dû s’éloigner des traditions d’Asie, une partie de l’exposition « Memoria » est empreint de sensibilité coréenne, de souvenirs d’enfance. Cette série, appelée « Munpei » [plaque de porte], renvoie à une vielle coutume coréenne qui consistait à mettre à côté de la porte un panneau rectangulaire sur lequel était inscrit le nom du résident de la maison. L’artiste travaille avec la substance et, en découpant le bois de manière totalement libre, elle remplace le nom spécifique par des formes abstraites. La série de « Munpei » contient 1000 pièces au total : chacune est unique et colorée comme un message à celui qui la regarde dans l’esprit de la tradition des plaques de porte en Corée.

      Dans cette nouvelle exposition à la Galerie Oniris, l’artiste présente des tableaux et œuvres sur bois réalisés ces deux dernières années. Ces œuvres illustrent l’évolution du procédé créatif de Soo-Kyoung Lee tout en gardant une spontanéité caractéristique.

       

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2022
    • Exposition collective : Quelle Nature !

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20220907_Arnaud_Oeuvre.jpg
    • 29.09.22 → 04.12.22
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Pierre-Olivier Arnaud, Isabelle Arthuis, Rémi Duprat, Éric Tabuchi et Nelly Monnier, Nikolas Fouré, Hamish Fulton, Goldschmied & Chiari, Étienne Hajdu, Tony Matelli, Benoît-Marie Moriceau, Pascal Rivet, Anna Solal.

      Beauté fragile qui concentre toutes les attentions à l’échelle mondiale, la Nature est encore et toujours un sujet de prédilection pour les artistes contemporains. Pour éveiller les consciences, souligner les paradoxes de l’activité humaine, alerter sur les enjeux environnementaux, rendre hommage au vivant, les artistes de cette sélection, confirmés ou émergents, posent, avec force et discernement, un regard sensible sur l’immensité et l’authenticité de la nature.

      Invitation à reconsidérer le monde dans sa globalité, le propos de cette exposition collective tente d’examiner cet écheveau de relations qui lient intrinsèquement l’humanité à son environnement.

       

    • Les ailes de Caïus
    • 2022
    • Les sillons d’Éole. Pascal Jounier Trémelo

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2-Visuel-Affiche-e1683714523837.jpg
    • 27.09.22 → 25.11.22
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Cet automne, dessin et sculpture sont à l’honneur à la Galerie Net Plus ! L’artiste rennais Pascal Jounier Trémelo investit les lieux pour une installation inédite.

      Elle marque le début d’un cycle qui interroge la relation dessin/œuvre qui n’a cessé d’évoluer depuis la Renaissance italienne.

      Maître et régisseur des vents, fils des dieux et complice – pour un temps ! – d’Ulysse, Éole se fait l’acolyte de Pascal Jounier Trémelo pour cette exposition inédite de l’artiste rennais. Invité à quitter son palais céleste pour sillonner la Galerie Net Plus, le dieu des vents s’immisce dans les interstices laissés, à dessein, par l’artiste. Une porte qui s’ouvre et se referme, les pas, mouvements et respirations des spectateurs… Le moindre courant d’air gonfle les voiles de ces grands dessins suspendus au mur. C’est une déambulation sur les traces d’Éole que nous propose Pascal Jounier Trémelo ; c’est un voyage au cœur de sa pratique artistique, riche dans sa forme et dans son propos, auquel il nous convie.

      « Il écorche un taureau de neuf ans ; dans la peau, il coud toutes les aires des vents impétueux, car le fils de Cronos l’en a fait régisseur : à son plaisir, il les excite ou les apaise. Il me donne ce sac, dont la tresse d’argent luisante ne laissait passer aucune brise ; il s’en vient l’attacher au creux de mon navire ; puis il me fait souffler l’haleine d’un zéphyr, qui doit, gens et vaisseaux, nous porter au logis… »

      INFORME N’EST PAS ABSTRACTION

      Si, à première vue, les œuvres de Pascal Jounier Trémelo semblent abstraites, quand on s’approche, nos yeux reconnaissent quelques motifs. On aperçoit différentes matières bien connues – laine et tissu d’ameublement – prises au piège du plâtre ou du béton, on discerne des cerclages de tuyauterie… Finalement, notre quotidien apparaît discrètement dans les sculptures de Pascal Jounier Trémelo. Ses œuvres s’attachent pleinement à la réalité, contrairement à l’art abstrait qui ne représente ni sujet ni objet, mais s’attache seulement aux couleurs et aux formes pour ce qu’elles sont.

      Malgré leur aspect informe, voire organique, les œuvres de cet artiste n’existent que par rapport à un référent réel. Objets de chantier et de la sphère domestique sont au centre de sa pratique, bien qu’ils soient difficilement reconnaissables, et pour cause ! Pascal Jounier Trémelo ne s’attache pas à la représentation de ces objets, mais à leur empreinte directe, au moyen du moulage.

      L’ART DU MOULAGE

      Inscrite dans l’Histoire depuis l’élaboration des premiers outils fondus par les hommes de la préhistoire, la technique du moulage a rapidement rejoint les rangs de l’art par le biais de la sculpture. Si l’antiquité regorge d’œuvres réalisées par ce procédé, il en va de même pour toute l’histoire de l’art. Pascal Jounier Trémelo s’inscrit alors clairement dans toute cette lignée d’artistes tels que Auguste Rodin ou Alberto Giacometti. Le moulage n’est cependant pas l’apanage de l’art, loin de là ! Le développement industriel des deux derniers siècles l’a pleinement intégré à nos vies. On ne compte plus les objets et meubles fabriqués ainsi, en usine. Le moulage lui-même fait partie de notre quotidien. Qui peut se targuer de n’avoir jamais utilisé un moule pour faire cuire un gâteau ?

      Seulement, Pascal Jounier n’use pas de moule classique pour couler ses œuvres. Car si Éole est bel et bien présent dans l’espace d’exposition, il est surtout le compagnon de l’artiste lorsque celui-ci travaille à l’atelier !

      Les sillons que le dieu creuse un peu plus chaque jour, ces petits vides dans lesquels se glisse les courants d’air, sont omniprésent ! Pourtant, nous n’y prenons pas garde. Un écart entre deux meubles, une fissure dans un mur, les creux et plis sculptés par un aspirateur qu’on passe sur un tapis, l’intérieur d’un bonnet de laine ou d’une canalisation ou d’une gaine… Cette multitude de passages dans lesquels le vent peut se faufiler sont la base-même des œuvres de Pascal Jounier Trémelo.

      « Les creux sont des moules. »

      Ces objets du quotidien et ces vides souvent oubliés sont ici propulsés sur le devant de la scène ! Pascal Jounier Trémelo les transforme en fait des moules pour ses œuvres.

      Il ne s’embarrasse cependant pas toujours de leur faire une coque en dur afin de maîtriser au mieux le processus de fixation de la matière, bien au contraire. Les moules sont mous, informes, si bien que le hasard et les enjeux physiques de la gravité donnent aux sculptures des formes aléatoires. Béton, plâtre ou glaise vont ainsi se figer en une masse informe créée par les aléas du tangible. Outre l’histoire de l’art, les mondes de l’architecture, de la biologie, de la géographie et des sciences de la terre font partie intégrante de son travail. Les sculptures de Pascal Jounier Trémelo s’amusent à tisser des liens avec le monde du vivant.

      « Je pratique une sorte de maçonnerie expérimentale. »

      MANIFESTER LA VÉRITÉ D’UNE EXISTENCE

      Pascal Jounier Trémelo laisse une grande part de liberté à la matière, il joue avec les hasards du séchage ou avec les fibres qui se prendront dans la matière lorsqu’il utilise des moules en tissu. La réalité de ces objets, leur vérité-même, s’incruste directement dans ses œuvres. C’est d’ailleurs la force du moulage : mouler, c’est faire une empreinte et donc prélever un morceau de réalité, un morceau de l’existant.

      Il en va de même pour ses dessins. Si l’artiste décide au préalable du motif – une ligne tirée d‘un référent réel – qu’il réalisera et répétera sur sa feuille, le fait de dessiner sur une table en béton aux nombreuses aspérités va venir déformer ses traits, leur donner plus de corps et de matière. Ce sont des sillons irréguliers qui se forment d’eux-mêmes sur le papier, en creux et en bosses. En outre, les différents modes de présentation de ces grandes feuilles, suspendues, encadrées ou posées sur des socles fixés au mur, démontrent une envie de spatialisation du dessin, comme on pourrait spatialiser une sculpture. L’artiste donne à ces œuvres en 2D une réalité concrète. D’ailleurs, béton ne se traduit-il pas par « concrete » en anglais ?

      L’objet de la démarche de Pascal Jounier Trémelo n’est pas d’inventer ou de représenter, mais de manifester la vérité d’une existence, de révéler le potentiel expressif contenu dans toute chose.

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Né à St Nazaire en 1976, Pascal Jounier Trémelo vit et travaille à Rennes. Après des études d’horticulture puis de musicologie à Paris, il s’installe dans la métropole rennaise et intègre l’université. Il obtient en 2004 un master en Arts Plastiques. L’ensemble de ses œuvres propose une relation sensible au réel.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2022
    • Charbel-joseph H. Boutros, “The Sun Is My Only Ally”

    • Exposition
    • 24.09.22 → 23.12.22
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    •  Après s’être levée à l’Est (à Home Works 8 / Beyrouth art center en 2019, sous un autre titre), puis avoir trouvé son zénith au Nord (au S.M.A.K Gand en 2020), l’exposition The Sun Is My Only Ally de Charbel-joseph H. Boutros termine sa course à l’Ouest, à La Criée centre d’art contemporain. Comme le soleil.
      Pour Rennes, Charbel-joseph H. Boutros rassemble un ensemble d’œuvres abstraites et poétiques qui composent un environnement – une géographie – dans lequel les histoires intimes s’enchâssent avec celles de l’art, du lieu ou du cours de l’histoire, le temps présent avec les traces du passé et les composants du réel avec l’alchimie des rêves.

       La variation rennaise de The Sun Is My Only Ally se déplie autour d’un espace central – qui enclos et prolonge les expositions précédentes – et d’espaces satellites, échos de nos amours qui muent et de nos rêves chaque nuit recommencés. À l’intérieur de cet ensemble, les œuvres de l’artiste rendent tangibles des perceptions physiques, mentales ou sentimentales le plus souvent fugaces ou insaisissables.

       « Une œuvre d’art n’est pas juste une œuvre accrochée au mur ou une sculpture qui s’installe dans une exposition. Une œuvre doit prendre en considération tout le large contexte qui l’entoure […] Pour moi, une exposition est un lieu magique, une nouvelle géographie qui reformule la réalité. De même, elle reformule et recanalise le milieu de l’art lui-même : tout devient matière première, du commissaire de l’exposition au premier visiteur qui la pénètre, au soleil qui l’éclaire jusqu’au musée lui‑même et au marché de l’art. »*

       Les versions précédentes de l’exposition, à Beyrouth et à Gand, ont été victimes des crises (politique, sanitaire) qui configurent notre présent : la première n’a été ouverte que le soir de son vernissage, la seconde a dû fermer un mois après son ouverture, puis a été prolongée. Celle de La Criée a, quant à elle, été repoussée d’un an. Elle porte donc en elle l’écho des remugles de l’histoire, autant que celui des longues rêveries qui l’ont fait patienter.

      Charbel-joseph H. Boutros : […] C’est quoi, pour toi, une exposition idéale ?

      Sophie Kaplan : Je dirais que c’est une exposition où seraient présentes à la fois les pensées profondes et l’expérience de la beauté […]

      CJHB : Il y a une phrase qui me revient, mais dont j’ai oublié le nom de l’auteur, qui dit : « Quand le mystère est trop impressionnant, on n’ose pas désobéir. » Je crois qu’une œuvre doit créer ce mystère et c’est pareil pour une exposition. […] . C’est un peu comme cela que je conçois une exposition « idéale » : c’est une exposition qui propose une nouvelle réalité au visiteur, une alternative au réel […]. J’aime penser une exposition comme une nouvelle géographie, qui obéit à ses propres lois. Cette nouvelle géographie / exposition devrait être une plongée poétique intense pour le visiteur… Cette rencontre devrait pouvoir dévier le cours des choses dans la vie de quelqu’un.

      SK : […] Je partage avec toi cette idée (cette conviction, cette utopie) d’une exposition qui puisse changer la vie de celui ou celle qui la traverse autant qu’il ou elle est traversée par elle. Une exposition qui changerait la vie au sens où elle changerait la façon de regarder, de ressentir. Au sens où elle élargirait la beauté.*

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2022
    • Le Télétour du Monde

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/©-Dessin-Diane-Rabreau-10.42.36.jpg
      Le Télétour du Monde de Diane Rabreau
    • 22.09.22 → 26.10.22
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Diane Rabreau et le commissariat "La Guerrière"

      Sur l’invitation de la Guerrière, l’artiste Diane Rabreau installe au PHAKT les bureaux du Télétour du Monde, entreprise fictive qui propose une expérience de voyage imaginaire dans une réalité ordinaire. Des témoignages recueillis par téléphone donnent lieu à des interprétations graphiques, dessin, peinture, collages… qui viennent orner les murs de la galerie d’exposition. Tout au long de l’expérience, le catalogue s’étoffe de nouvelles destinations grâce à la collecte active d’une équipe de terrain et/ou des visiteurs·euses.

       

      Lettre au·à la visiteur·se :

      Bonjour,

      Le Télétour du Monde développe une recherche [anthropologique, artistique, humaine, sensorielle, poétique …] autour de la question : « Allo, oui ? Bonjour, pourriez-vous me décrire ce que vous voyez par votre fenêtre ? » Entre base de recherche et agence de voyage, ce dispositif invite à parcourir le monde par téléphone ou bien à pied à la recherche de points de vue, d’histoires, et de voix. Finalement, c’est surtout une manière de se rencontrer.

      Une expérience peut durer 20 minutes ou 2 jours (ou +). En entrant dans l’exposition, vous trouverez un espace d’atelier, un coin détente, une zone camping et des œuvres un peu partout… Vous pouvez choisir entre la posture du télétouriste -> en mode passif·ve, vous déambulez dans les différents pôles de l’installation en vous laissant guider par la voix de l’audioguide ou la lecture des supports imprimés… Ou bien, dans une démarche proactive, vous décidez de rejoindre la recherche du TELETOUR DU MONDE en vous prêtant au jeu. Tout ceci pour vous dire qu’il ne s’agit pas d’un spectacle mais de la vraie vie qui est en train de se dérouler, avec des gens comme vous et moi. C’est aussi ça le monde.

      L’exposition est activée par une troupe de participant·es invité·es aux dates indiquées (*) ; il peut arriver que l’espace soit vide sans personne pour l’activer. L’exposition est en mode veille -> notre équipe doit être sur le terrain à collecter des points de vue dans le quartier Colombier. Ou bien elle se repose. Pas de panique, il vous suffit alors de vous asseoir dans l’exposition et la machine se réactivera d’elle-même.

       

      Diane Rabreau, le 28 août 2022

       

       

      Les dates à ne pas manquer

      -Jeudi 22 septembre, 18h30 : lancement du Télétour du Monde

      -Samedi 24 septembre 14h-18h : activation n°1 avec Fanny Alizon et Louceny Camara

      -Samedi 1er octobre de 14h à 18h : activation n°2 avec Oriane Charvieux et Maximin Le Claire

      -Samedi 8 octobre de 14h à 18h : activation n°3 avec la R22 Tout-Monde qui organisera un plateau radiophonique et les interventions de Stéphane Degoutin, Pierre Piallat et Francesco Carieri

      -Samedi 22 octobre, 17h : fête de clôture. Repas organisé par le groupe cantine Patapitipatapita avec des performances tatouages / peinture / musique de Trudy, Adèle Husson + invité·es surprises + tout·es les personnes qui auront participé.

       

      En partenariat avec le GPAS Bretagne et la R22 Tout-Monde.
      Avec le soutien du Géant des Beaux Arts et de la Générale de Bureautique.

       

       

      L’artiste

      Diane Rabreau lance des invitations à explorer – la campagne et la ville, le dehors et le dedans, le lointain et le proche, le réel et la fiction, nos rêves et nos rues – et se rencontrer. Diane est artiste, travailleuse sociale et pizzaïola. Elle collabore avec des adolescent·es, des pédagogues de rue, des anthropologues, des scientifiques, des skateurs, des ingénieur·es, des bâtisseur·ses, des artistes, des cuisinier·es. Elle imagine des jeux, des créations collectives, des performances. Elle mène des enquêtes, des expériences immersives. Elle dessine, tient des journaux de bord.

       

      Quelques projets de l’artiste :

      • Diane goes for you est un service alternatif personnalisé d’exploration du monde qui l’amène à consacrer une partie de sa vie à l’exploration des mystères de la vue satellite de la Terre.
      • La SATEX (Satellite Exploreur, le nouveau moteur de recherche) est une sorte d’entreprise nomade qui propose des enquêtes fictives sur le terrain avec ses habitant·es.
      • La Boiture est une sculpture déployable sur le toit d’une Peugeot 205, un mode de transport original mi-voiture mi-boîte.
      • Au sein de l’association GPAS, elle intervient dans la rue auprès des adolescents et organise des randonnées qui les amènent le long des frontières invisibles intercommunales, des colonies de vacances pendant lesquelles on enquête sur un animal imaginaire, ou d’autres mystères.
      • Diane est membre des collectifs Antenne Îlot-R (groupe de création sonore documentaire), la Glissade (recherche action, art et actions pédagogiques dans l’espace public) et Patapitipatapita (groupe de cantine collective).

      À travers ces tentatives se dégage la conviction que l’humain a besoin de jouer et de (se) raconter des histoires. Il s’agit de créer de nouveaux dispositifs pour permettre à des alternatives d’exister quelque part. Il y a cette soif de (re)connexion et le besoin de lutter contre la déshumanisation et l’aliénation dues à l’accélération de la vie et notre manque de racine.

      Site de l’artiste : http://dianerabreau.fr/

       

       

      Le commissariat

      La Guerrière est une galerie solidaire gérée par Charlotte Beltzung, Alix Desaubliaux, Lucie Desaubliaux et Inès Dobelle et située à Rennes. Espace d’exposition et de résidence, elle propose des expositions temporaires pour des binômes ou des trinômes d’artistes.

      La Guerrière souhaite mettre en valeur le travail, la production et les intérêts d’artistes contemporain·e·s aussi bien au niveau local que national. Qu’elles soient femmes, personnes trans, intersexes, non binaires, gender fluid ou tout simplement peu représenté·e·s, que leur travail parle d’intersectionnalité, témoigne d’un activisme marquant ou exprime une sensibilité personnelle, la Guerrière souhaite offrir ses armes afin de pouvoir, à sa mesure, proposer une visibilité, un accompagnement critique et solidaire ainsi que des moments de partage et d’échange autour des œuvres et des artistes invité·e·s.

      Site de La Guerrière : https://laguerriere.net/

    • Les Abords – espace d’exposition UBO
    • 2022
    • Lucile Viaud, La géoverrerie, de la rade de Brest aux îles du Ponant 

    • Exposition
    • 20.09.22 → 20.10.22
      Exposition
      Les Abords – espace d’exposition UBO
    • Lucile Viaud est artiste-chercheuse en résidence “Arts et Sciences” à l’UBO

      A l’occasion de l’année de la biologie du CNRS et de l’année du Verre, et grâce au soutien de la région Bretagne accompagné par a.c.b et le Service Culturel de l’UBO, l’artiste-chercheuse Lucile Viaud entame un travail autour de la coquille de palourde en rade de Brest avec l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM), dans le cadre du projet ClimClam mené par une équipe de recherche pluridisciplinaire et internationale. Elle est en résidence “Arts et Sciences” à l’UBO. Sa démarche en géoverrerie – archive du territoire par le verre – servira de démonstrateur et d’outil d’étude grâce à à la mise en comparaison d’un verre créé à partir de coquilles prélevées en 1990 et d’un autre issu d’un prélèvement en 2022. La coquille, véritable mémoire de l’environnement, est un élément central dans la démarche de Lucile Viaud, tant pour sa valeur chimique que symbolique. Les oligo-éléments et impuretés puisés par le coquillage et fixés dans sa coquille se dévoilent notamment par la couleur obtenue lors du processus de fusion et de vitrification. Le verre devient ainsi un outil d’archive et le marqueur de ces éléments.

      Dans le même temps, l’artiste poursuivra une autre résidence à l’EESAB (initiée en 2019) auprès des étudiant·es de Master Design de transition, dans le cadre de sa recherche pour la création de nouveaux matériaux à partir des ressources à valoriser sur les îles du Ponant et en quête d’une nouvelle forme d’artisanat insulaire.

      Ces deux résidences de Lucile Viaud donneront lieu à une exposition aux Abords en septembre 2022.

    • La Gare, Centre d’art et de design
    • 2022
    • Less Is More – Mona Luison

    • Exposition
    • 18.09.22 → 30.11.22
      Exposition
      La Gare, Centre d’art et de design
    • Mona Luison

      LESS IS MORE

      MONA LUISON

      & co-créations avec les salarié.es d’Ara Hôtel

      18 septembre – 30 novembre 2022

      Vernissage le 18 septembre dans le cadre des journées européennes du Patrimoine

      à partir de 14h

      Présentation inaugurale à 18h et apéritif/dégustation conviviale
      et locavore avec la cheffe Julie Tunas.

       

      Cette exposition propose de découvrir les œuvres récentes de Mona Luison, ainsi que deux années co-créations réalisées avec les salarié.es d’Ara Hotel de Landerneau. Elle présente également le film réalisé par Mégane Murgia dans le cadre de ce projet.

      Mona Luison est une artiste dont le travail s’articule autour des techniques liées au réemploi et à l’upcycling de la matière.

      Les oeuvres de Mona Luison se composent d’une myriade de particules colorées provenant d’univers hétérogènes, créant les trames d’un motif décliné à l’infini, se tissant de nos rêves comme de nos histoires et de tous ces liens qui nous unissent.

      Film, co-créations sculpturales et hybrides, mêlant bois et textiles, seront à découvrir tout au long de cette exposition. Un dressing inédit vous sera proposé, vous permettant de porter ces créations et ces parures le temps de votre visite !

      Mona Luison a bénéficié du soutien à la création dans le cadre de l’aide régionale exceptionnelle « Contre vents et marées »

      L’Association Ultra est soutenue par le CD 29 et la DRAC Bretagne dans le cadre du projet développé à Ara Hotel Landerneau. Cette exposition est également présente dans l’agenda de la COP Locale (7-20/11/2022) de Brest Métropole.

       

      Entrée libre

       

      L’exposition est ouverte au public du lundi au jeudi et samedi (14h-17h) 

    • La Tannerie
    • 2022
    • LA CONFIANCE / ΕΜΠΙΣΤΟΣΥΝΗ

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LA-CONFIANCE-scaled.jpeg
    • 17.09.22 → 30.10.22
      Exposition
      La Tannerie
    • ERIC STEPHANY

      Initiée par le Centre national des arts plastiques dans le cadre de son programme SUITE l’exposition constitue le second volet du projet de l’artiste présenté en 2022 à Athènes. 

      Par une installation in situ, l’exposition rejoue dans les espaces de La Tannerie, la reproduction à l’échelle 1 d’éléments d’un hall d’entrée typique des immeubles de rapport athéniens (Polikatoikia). Par ce dispositif, elle accueille une série d’œuvres : sculptures de marbre, néons, cadenas glanés par l’artiste dans la capitale grecque en lien avec les notions d’amour et de confiance. 

      Ainsi, LA CONFIANCE / ΕΜΠΙΣΤΟΣΥΝΗ d’Eric Stephany ouvre le champ de l’œuvre pensée comme un vecteur où circulent les plus fortes et les plus fragiles perceptions de nos rapports humains. 




    • Festival Photo La Gacilly
    • 2022
    • Soirée photographie humaniste

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/4-Ciel-de-saison_Baudouin-MOUANDA-2020-scaled.jpg
    • 16.09.22 → 16.09.22
      Conférence
      Festival Photo La Gacilly
    • Soirée photographie humaniste en partenariat avec la Scam

      Vendredi 16 septembre • 18h30 – 20h au Centre culturel Artémisia

      Gratuit, entrée libre – Réservation recommandée.

       

      Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, le Festival Photo La Gacilly propose une soirée dédiée à la photographie humaniste en présence du photographe lauréat Prix Roger Pic 2022, Baudouin Mouanda.

      Vous pourrez rencontrer le lauréat du Prix, découvrir son travail et sa démarche lors de cette soirée événement à La Gacilly qui célébrera également les 30 ans de la SCAM.

      Un événement organisé en partenariat avec la Scam et le magazine Fisheye, partenaire du Prix Roger Pic.

       

       

      + d'infos : https://www.festivalphoto-lagacilly.com/journees-europeennes-du-patrimoine
    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2022
    • Manon Riet et Thomas Portier, La dernière saison

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-scaled.jpg
    • 16.09.22 → 04.11.22
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Diplômés en 2016 de l’Ecole des Beaux-Arts de Rennes, Manon Riet et Thomas Portier travaillent à Rennes et sont membres du Vivarium – Atelier Artistique Mutualisé depuis 2017.

      Manon Riet et Thomas Portier écrivent à quatre mains des fictions prenant vie sous la forme de vidéos, d’installations et de performances. Colonisation de nos systèmes digestifs par des bactéries, volonté de leurrer le public en adoptant les techniques des pécheurs ou symbiose avec des espèces végétales, leurs récits sont habités par des notions d’hybridations et d’attention aux différentes formes de vivants.

      En véritables metteurs en scène, Manon Riet et Thomas Portier posent le décor. Dans la salle d’exposition de L’aparté règne une douce ambiance bleutée. Divers éléments sculptés forment un salon semblant tout droit sorti d’un aquarium. Des algues en plastique viennent prolonger l’illusion. Fontaine à eau, narguilé, brumisateur sont autant d’invitations à célébrer l’eau.

      Dans un monde sur le point d’être asséché, la fête devient une stratégie pour conjurer le mauvais sort. Avec La dernière saison, les artistes proposent une installation vidéo accueillant un personnage mi-humain mi-poisson et ses allié.e.s subaquatiques. Au sein de ce refuge festif, cette alliance inter-espèces permet de développer de nouvelles stratégies pour survivre et déjouer avec humour l’absurdité de la période que nous vivons.

    • SUPRA – artiste et designer runspace
    • 2022
    • Léa Maraszek, Fleurs Comestibles

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche-final.jpeg
    • 16.09.22 → 16.09.22
      Atelier
      SUPRA – artiste et designer runspace
    • Léa Maraszek

      Nous vous invitons à découvrir l’exposition de sortie de résidence de Léa Maraszek, Résidente SUPRA 2021-2022.

      Possibilité de participer à un Atelier dégustation gratuit autour des fleurs comestibles et du travail de Léa. Sur inscription par mail à supra.runspace@gmail.com (place limitées)

      Léa et l’équipe de SUPRA vous attendent nombreux.ses.

    • Le Bon Accueil
    • 2022
    • Sonic Sculptures
      Eirik Brandal

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sonic-sculptures-screen.png
    • 14.09.22 → 02.10.22
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • « Sonic Sculputres », première exposition en France de l’artiste norvégien Eirik Brandal, regroupe une série de sculptures inspirées du Freeform electronics et du constructivisme. Répondant aux noms mystérieux de ioalieia, Cwymriad, my rhøne les fragiles constructions de l’artiste forment une sorte d’écosystème qui réagit à la présence des visiteurs. Les stimuli extérieurs engendrent une série de processus électroniques que chaque sculpture rend perceptible et communique en générant des myriades de sons et de clignotements insectoïdes.

      Avec « Sonic Sculptures » Le Bon Accueil inaugure une nouvelle série d’expositions inspirées par Vermilion Sands, un recueil de nouvelles de J.G. Ballard publiées entre 1956 et 1970. L’auteur britannique y dresse une série de portraits de personnages passablement névrosés et désœuvrés, souvent artistes ou appartenant au monde de l’art, plongés dans la torpeur fin de saison d’une station balnéaire aride écrasée de soleil.
      Les sculptures sonores (Sonic sculptures) font partie d’une typologie d’œuvres récurrente dans différentes nouvelles du recueil, et pour reprendre les mots du personnes de M. Hamilton dans « Venus Smiles » sont du « dernier chic ». Les oeuvres d’Eirik Brandal exposées à Rennes auraient pu trôner dans l’une ou l’autre des villas de la station balnéaire arty de Vermilion Sands.

    • Artothèque de Brest
    • 2022
    • Sarah Laubie MASTER Papier Mystère

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Detail-dun-collage-scaled.jpg
      Sarah Laubie
    • 13.09.22 → 31.12.22
      Exposition
      Artothèque de Brest
    • Dans le cadre du dispositif Contre vents et marées, avec le soutien de la Région Bretagne et en collaboration avec a.c.b – art contemporain en Bretagne.

      Artiste et designer de formation, Sarah Laubie explore un répertoire de formes et de savoir-faire à la croisée de l’art, du design et de l’artisanat. Elle développe une pratique autour des matériaux oubliés considérés comme déchets en les explorant sous différentes formes.

      Matières plastiques, métal, papier… Ces rebuts quotidiens sont pour elle une ressource, qu’elle tente de sublimer avec poésie.

      Master, papier mystère est une exposition qui invite à voyager au travers de couleurs, de formes et d’objets réalisés à partir d’un mystérieux papier.

       

    • Galerie du Faouëdic
    • 2022
    • Tout est bien, tout va bien, tout va pour le mieux qu’il soit possible • Les diplômé(e)s 2022 de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne, site de Lorient

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carre-fly-exposition-EESAB_Faouedic.jpg
    • 10.09.22 → 18.09.22
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Du  10  au  18  septembre 2022,  l’École européenne supérieure d’art de Bretagne -Site  de  Lorient et  la Ville de  Lorient présentent la jeune création issue de la promotion 2022, formée/forgée durant les périodes de confinements, confrontée alors à un autre rapport au temps, dans l’attente et en quête d’expérience.


      En prenant place dans la galerie  du Faouëdic, l’institution et la municipalité offrent un espace d’exposition unique pour mettre en résonance les univers des 14 diplômé(e)s, mettant en lumière la richesse et la diversité des oeuvres de :
      Moira Ali, Fanny Baccus, Rahma Baradji, Alice Boylos-François, Clément Daups, Marie Delaite, Garance Diaconu, Eloïse Diboine, Ivan Duval, Ewen Gautier, Clémence Grall, Kim Le Gal, Etelle Le Moing et Isabella Reyes.
      Par l’installation, les arts numériques, le dessin, la sculpture et  la performance, l’œuvre des quatorze jeunes artistes témoigne de la résonance de cette “situation particulière” traversée depuis 2020 et – où quoi qu’il advienne – chacun(e) s’est mis en ordre de bataille pour préparer, pour vivre demain et relater  un jour.

      L’exposition sera orchestrée et scénographiée par Elen Cornec et Sylvain Le Corre, deux artistes résidant à Lorient, particulièrement sensibles à la jeune création qu’ils soutiennent notamment à travers des accueils en résidence à l’Atelier Marcelin.


      L’ouverture de l’exposition s’inscrit par ailleurs dans le cadre du week-end des ‘Ateliers ouverts’ qui fêtent cette année leur 19e édition les 10 et 11 septembre prochain; un parcours permettant de découvrir une cinquantaine d’artistes dans toute la ville !

      Commissariat d’exposition : Elen Cornec & Sylvain Le Corre
      Conception graphique du visuel : Atelier Marcelin

    • Galerie Pictura
    • 2022
    • Minimiam. Pierre Javelle & Akiko IDA

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/week-end1-print.jpg
    • 07.09.22 → 20.10.22
      Exposition
      Galerie Pictura
    • Pierre Javelle, Akiko Ida

      Il était une fois deux photographes à qui l’on proposa une commande.

      Akiko la japonaise, avec une sensibilité douce de la matière des aliments, et Pierre le français toujours porté par l’anecdote, s’associèrent pour élaborer en 2002 une dizaine de photographies pour illustrer des produits de l’agroalimentaire dans un salon professionnel.
      De ce premier galop d’essai, le concept, la forme, l’esprit, se développa pour créer la série Minimiam.

      Le concept : Prendre de la nourriture, souvent simple, brute, naturelle et s’en servir de décors, d’inspiration, de paysage pour y faire évoluer des petits personnages.

      Sublimer ce que l’on pourrait croire ordinaire et faire découvrir tous les trésors de la texture alimentaire parfois sur les aliments les plus commun.

      La forme : Le diptyque. Deux images cote à cote comme une mini bande dessinée, avec un gros plan, très proche, à la limite de l’abstraction qui nous interroge sur le sens, puis vient l’image d’ensemble, dévoilée avec les ressorts de l’intrigue où l’on comprend l’interaction entre l’action des personnages et de leur environnement culinaire.

      L’esprit : Le décalage et l’humour. Obtenir une proposition toujours la plus ouverte possible, la plus neutre afin de laisser le spectateur libre de continuer sa propre histoire, le laisser libre de créer lui-même son histoire sans l’enfermer dans une signature trop étroite.

      La série Minimiam a pour seul but d’amener l’enthousiasme et réanimer les sourires. Exalter l’imagination sans fin des enfants et réveiller l’enfance qui sommeil chez l’adulte.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2022
    • EXPOSITION D’INAUGURATION DU NOUVEAU CLA : “Typologie des publications d’artistes”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/martha.jpg
    • 01.09.22 → 30.09.22
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Denis Briand, Philippe Cazal, herman de vries, Bruno Di Rosa, Peter Downsbrough, Ernest T., Jean-Baptiste Ganne, Nicolas Geiser, Nicolas Giraud, Lefevre Jean Claude, Sara MacKillop, Roberto Martinez, Cédric Mazet Zaccardelli, Jean-Luc Moulène, Maurizio Nannucci, Benjamin Patterson, Michalis Pichler, Anne et Patrick Poirier, Hubert Renard, Matthieu Saladin, Marie Sochor, Mathieu Tremblin, Ann Tyler, Ben Vautier, Christophe Viart, Bernard Villers, Daniel Walravens, Éric Watier, etc.

      EXPOSITION du 1er au 30 septembre 2022
      INAUGURATION jeudi 15 septembre à 18h
      JOURNAL N°59 par Martha Rosler
      À l’occasion de l’installation du Cabinet du livre d’artiste au sein de la bibliothèque universitaire de Rennes 2 (Service commun de documentation), le premier événement sera consacré à la définition des publications d’artistes à travers leur typologie, et l’interrogation de leur statut dans le monde de l’imprimé : qu’est-ce qu’un livre d’artiste au milieu des livres ? Qu’est-ce qu’une publication d’artiste dans les publications généralistes ? Et par extension, quel est l’enjeu d’un fonds spécialisé comme celui-ci au sein d’une bibliothèque universitaire ?
      Avec : Denis Briand, Philippe Cazal, herman de vries, Bruno Di Rosa, Peter Downsbrough, Ernest T., Jean-Baptiste Ganne, Nicolas Geiser, Nicolas Giraud, Lefevre Jean Claude, Sara MacKillop, Roberto Martinez, Cédric Mazet Zaccardelli, Jean-Luc Moulène, Maurizio Nannucci, Benjamin Patterson, Michalis Pichler, Anne et Patrick Poirier, Hubert Renard, Matthieu Saladin, Marie Sochor, Mathieu Tremblin, Ann Tyler, Ben Vautier, Christophe Viart, Bernard Villers, Daniel Walravens, Éric Watier, etc.
    • APM-Résidences d’artistes
    • 2022
    • Portes Ouvertes dans les ateliers des artistes en résidence

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE-PO-Valerie-et-Thibault-BV.png
    • 27.08.22 → 27.08.22
      Exposition
      APM-Résidences d’artistes
    • Thibault Rabiller et Valérie Sonnier

      Artistes en résidence d’été, ils présenteront leurs recherches et les œuvres qu’ils ont réalisées durant leur temps de résidence. Thibault Rabiller questionne les systèmes de communication visuelle actuelle au travers de ses peintures figuratives, quant à Valérie Sonnier, elle explore les liens qu’entretiennent souvenirs intimes et mémoire collective de l’enfance avec ses dessins, ses photographies ou encore ses courts-métrages.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2022
    • Où Sont Les Filles ?, une exposition d’Antoine Vincens de Tapol

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/afiiche-A4-e1661522827560.jpg
    • 25.08.22 → 25.09.22
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Des jeunes filles invisibles.
      Le constat est général en France, en 2018 : les jeunes filles, à partir de 13-14 ans, commencent à déserter les maisons de quartiers, les centres socioculturels et autres espaces jeunes des villes de l’hexagone. Elles sont aussi bien moins présentes dans l’espace public, qu’elles traversent sans s’arrêter. Lorient n’échappe pas à ce constat, et c’est particulièrement vrai pour le quartier Bois du Château.

      L’objectif de ce projet était donc de toucher les jeunes filles à partir de 13 ans jusqu’à environ 25 ans. De manière collatérale, il était aussi question de toucher les familles ainsi que les garçons du même âge. Ce projet n’avait surtout pas vocation d’opposer les garçons aux filles, seulement de libérer sans concession une parole, un regard, mais toujours avec bienveillance.

      Cette exposition voit le jour à la suite d’une résidence réalisée entre 2017 et 2019, dans le cadre du dispositif Entre les images impulsé par le réseau Diagonal et soutenu par le Ministère de la Culture.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Les Fantômes de l’Opéra

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Boudry-Lorenz_5E77728-scaled.jpg
    • 24.08.22 → 04.09.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Basma Alsharif, Pauline Boudry & Renate Lorenz, Piero Gilardi, Jan Krizek, Jean-Julien Lemordant, Pascal Rivet, Nora Turato, Victor Yudaev

      En cette fin d’été, une sélection d’œuvres d’art contemporain issue de la collection du Frac Bretagne se déploie dans la rotonde, le foyer, la salle et la scène de l’Opéra de Rennes. Ces surprenants fantômes hantent ce bâtiment historique emblématique de la ville et en pimentent la visite. Une expérience sensible, étonnante et réjouissante pour toutes et tous.

    • méandres
    • 2022
    • enchevêtrements

    • Lecture
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_transformations_2022.png
    • 12.08.22 → 12.08.22
      Lecture
      méandres
    • méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (Dès lors).
      En écho à l’exposition les transformations silencieuses, en présence de Sylvain Le Corre.

      Au programme : Paul les oiseaux, d’Erwann Rougé et Le parti pris des choses (extraits), de Francis Ponge.

      Sophie Hoarau est entrée au théâtre par son premier métier de costumière et avec le goût du travail en compagnies. En Bretagne, elle a collaboré avec Éric Vigner au CDDB de Lorient, les compagnies 13-10ème en Ut à Rennes, a k entrepôt ou Fiat Lux à Saint-Brieuc, Jo Coop à Lorient, les Théâtres du Laid Cru et du Tapis Bleu, l’Atelier des Possibles… Elle a cofondé et porté pendant quinze ans avec Séverine Valomet La Quincaille, lieu et compagnie à Poullaouen.

      La poésie, aiguiseuse des perceptions et des expressions, constitue dès lors la matière première de ses projets de scène.

      Elle multiplie depuis les lectures publiques lors de rendez-vous mêlant poésie, performances et arts plastiques. En 2019, elle passe de la forme lue à la mise en scène avec le monologue poétique Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon.

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

    • Minoterie21
    • 2022
    • Où chante la rivière

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Rika4internet.jpg
    • 06.08.22 → 25.09.22
      Exposition
      Minoterie21
    • Poogy Bjerklie, Etienne Bossut, Gloria Friedmann, Rika Tanaka, Dennis Tomkins, Kathleen Vance

      Conçue avec et autour du travail de Rika Tanaka (artiste en résidence à Peillac), Òu chante la rivière aborde certaines questions concernant l’eau. Comme dans l’esprit du poème Le dormeur du val d’Arthur Rimbaud (dont s’inspire le titre de l’exposition), l’eau peut se présenter sous le signe de la beauté ou bien sous celui de la tragédie.

      Chacun des six artistes internationaux qui participent à cette exposition aborde le sujet de façon différente.

      Les oeuvres présentées sont prêtées par les artistes ou bien par des collections dont le Fonds régional d’art contemporain, le Fonds départemental d’art contemporain d’Ille et Vilaine, et le Fond communal de la Ville de Rennes.

    • Minoterie21
    • 2022
    • Kendall Glover, Lasso Errant

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Kendall4internet.jpg
    • 06.08.22 → 06.08.22
      Exposition
      Minoterie21
    • L’artiste américaine, Kendall Glover présente Lasso Errant, une nouvelle sculpture permanente réalisée pendant une résidence à Minoterie21 en été 2022.

    • Minoterie21
    • 2023
    • Yayoï Gunji, Herstory

    • Exposition
    • 06.08.22 → 15.07.23
      Exposition
      Minoterie21
    • L’artiste française d’origine japonaise, Yayoï Gunji, (vit et travaille à Nice) répond à l’invitation annuelle de Minoterie21 pour créer une nouvelle oeuvre pour le “panneau du pigeonnier”. Sa peinture Herstory de 250cm de haut et 500cm de large sera visible à l’extérieur pendant un an.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2022
    • Trois-quarts d’oeuvres Thierry Le Saëc, En chemin, 2012/2022

    • Rencontre
    • 22.07.22 → 22.07.22
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque-galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition En chemin, 2012/2022.

    • méandres
    • 2022
    • croisements. Les Phonotons, concert-performance

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_transformations_2022.png
    • 22.07.22 → 22.07.22
      Concert
      méandres
    • Les Phonotons

      Concert-performance d’Alexandre Berthaud & Bruno Kervern (Mille au carré).
      En écho à l’exposition les transformations silencieuses, en présence des artistes Julie Bonnaud & Fabien Leplae.

      Les Phonotons sont des objets technologiques, mi-sculptures, mi-instruments de musique, avec lesquels Alexandre Berthaud & Bruno Kervern interagissent.
      La musique electro-ambient et les paysages abstraits qu’ils génèrent avec leur installation suggèrent un voyage propre à l’imagination de chacun.
       
      Les Phonotons resteront exposés aux méandres du 23 au 29 juillet.

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

    • Les 3 CHA
    • 2022
    • Minuit, Fendre les flots

    • Exposition
    • 20.07.22 → 18.09.22
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Aquarelle et textile.

      Derrière Minuit se trouve Candice Quédec, jeune artiste brestoise. Les eaux des mers du monde sont ses principaux outils de travail pour créer des aquarelles singulières. Chaque eau est unique et raconte une histoire. Leur densité, leur couleur, leur salinité font qu’elles s’expriment différemment sur les supports choisis par l’artiste.

      Minuit créé des objets et des « espaces-univers » qui sont mis en scène. Au Donjon-Galerie, c’est un réel univers qui apparaît avec Fendre les flots. D’un rêve symbolique, celui d’une vague déferlant sur le monde, est née l’envie de réaliser une aquarelle à l’eau de mer sur une voile de bateau. Comme pour prendre le large vers un ailleurs en forme d’Atlantide.

      Accueil de l’artiste dans le cadre du dispositif Contre vents et marées, avec le soutien de la Région Bretagne et en collaboration avec a.c.b – art contemporain en Bretagne.

       

    • Les 3 CHA
    • 2022
    • Liz West, Our Colour Reflection

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/16.-Liz-West-Our-Colour-Reflection-2016.-Image-Credit-Hannah-Devereux-scaled.jpg
    • 09.07.22 → 18.09.22
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Couleurs et espace.

      Liz West sculpte la lumière et colore des espaces du monde pour inviter à regarder, à observer, à explorer ce que les couleurs vives et leurs rayons apportent aux lieux qu’elle investit. Après s’être arrêtée, en France, au Musée des Arts Décoratifs de Paris en 2018 et au Tripostal de Lille en 2021, c’est au centre d’art Les 3 CHA de Châteaugiron qu’elle va faire jouer les sens des visiteurs et faire vaciller l’atmosphère de la chapelle.

      Les 700 miroirs colorés de Our Colour Reflection qui tapissent le sol sont animés par les rayons du soleil et projettent sur l’architecture un décor sensible mais flamboyant. L’atmosphère créée laisse place à une déambulation illusoire. Transformation de l’espace et perturbation de la vision sont de mises.
      La couleur a un effet différent sur chacun de nous. Quel est celui rendu par l’installation sur votre corps… Confort, chaleur, énergie, joie ?

    • EESAB → Site de Quimper
    • 2022
    • Voilà l’été ! Expérience GENERATOR 2014-2022 Exposition en partenariat avec 40mcube – centre d’art contemporain.

    • Exposition
    • 09.07.22 → 20.08.22
      Exposition
      EESAB → Site de Quimper
    • Aude Anquetil, Anthedemos, Morgan Azaroff, Delphine Bertrand, Camille Bondon, Marie Boudet, Léa Bouttier, Claire Chassot, Maxence Chevreau, Charlotte Dalia, Ines Dobelle, Rémi Duprat, Aurélie Ferruel et Florentine Guédon, Lucie Férézou, Léo Fourdrinier, Louis Frehring, Makiko Furuichi, Hilary Galbreaith, Guillaume Gouerou, Kevin Hoarau, Brieg Huon, Louise Mervelet, Jean-Julien Ney, Stanislas Paruzel, Nicolas Pesquier, Harilay Rabenjamina, Camille Tan, Lauren Tortil, Amalia Vargas, Victor Vialles

      Voilà l’été !

      Expérience GENERATOR 2014-2022

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Festival Air de fête 2022

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20220705_140814_FB-scaled.jpg
    • 09.07.22 → 18.09.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Elsa Tomkowiak

      Dans les rues de Saint-Briac cet été, le Frac Bretagne et la commune proposent une nouvelle expérience artistique à ciel ouvert. Dans une dynamique d’immersion toujours renouvelée, le pavoisement de drapeaux plonge l’espace public sous une vague colorée : les rues et ruelles du village accueillent le travail d’Elsa Tomkowiak. Avec rythme, force et volupté, l’artiste s’empare des teintes les plus vives, joue de leurs vibrations et déploie pour les visiteuses et les visiteurs une expérience sensorielle inédite.

      L’ARTISTE

      Elsa Tomkowiak
      Née en 1981, vit et travaille à Douarnenez.

      « Dès ses premières années à l’école d’art, Elsa Tomkowiak conçoit la peinture comme un fait spatial. C’est-à-dire comme une pratique dynamique d’expansion de la couleur dans l’espace. La priorité est à la couleur. Aux couleurs, et à leur déploiement. Cette conception ignore d’emblée les frontières entre la peinture et la sculpture, puisque la peinture est, de facto, volume. (…)

      Son exploration est un bain de couleurs une immersion dans la composition. On s’y sent happé, attiré, mais libre comme dans une forêt. La peinture nous enveloppe sans nous submerger. Nous pénétrons dans un spectre puissamment articulé, dont les éléments se donnent tour à tour puis se réajustent entre eux. A chaque pas, nous décomposons et recomposons le tableau. Ou plutôt à chaque pas, le tableau se défait et se reforme autour de nous. La peinture respire, vit dans notre mouvement. (…)

      La couleur, comme la voix sont indissociablement liées au corps. C’est une pulsion organique, passé un instant par le filtre de la raison et du calcul pour trouver la justesse de sa tessiture et de sa structure. L’énergie ainsi libérée ne conduit pas au chaos. C’est pourquoi le déchaînement coloré des installations d’Elsa Tomkowiak n’est jamais une tempête. C’est une énergie folle insufflée dans une structure audacieusement ordonnée. Festives et méthodiques ses compositions obéissent à des systèmes rigoureux, mais elles ouvrent à des modalités inédites qui maintiennent la pratique de la peinture dans une voie constamment jubilatoire. »

      [Expansion de la couleur, Hubert Besacier, 2012 (extraits)]

      Découvrez le travail de l’artiste sur ddabretagne.org

      Une exposition organisée en partenariat par le Frac Bretagne et la commune de Saint-Briac

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2023
    • L’aparté dans le rétro

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2207-lapartedansleretro-Post-FB-scaled.jpg
    • 08.07.22 → 16.06.23
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Montfort Communauté fête ses 30 ans ! A cette occasion, L’aparté, lieu d’art contemporain de Monfort Communauté revient sur 12 ans de création.

      Né d’une volonté politique d’offrir une présence artistique professionnelle sur un territoire rural, et d’initier à l’art les publics, en particulier les scolaires, le lieu créé en 2010 a accueilli 77 artistes, présenté 64 expositions et réalisé 53 éditions.

      L’exposition rétrospective en plein air invite les visiteurs à voyager dans le temps à travers des photos, des chiffres-clés, des anecdotes…

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2022
    • C’est pas la mer à voir – Collectif 48+

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Moricette.jpeg
      photo femme marchant sur l'eau avec son ombre se détachant sur le ciel
    • 08.07.22 → 29.07.22
      Exposition
      Le Larvoratoire Photographique
    • Les artistes : Agathe Calmanovic-Plescoff, Emma Castaño, Hélène Desy, Camille Tirard, Milo Garcia, Louis Genieys, Dorian Vernet, Valentine Coqueron, Hugo Margaron, Moricette Schlosser, Ulysse Veyrier __ Commissariat et scénographie : Pierrick Guillou, Corinna Kranig, Antonia Le Paih, Matéo Picard

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2022
    • La Dérivante

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Exposition-La-derivante-PHAKT-Centre-Culturel-Colombier-Rennes-2.jpg
      Dans le cadre d'Exporama, l'exposition
    • 07.07.22 → 31.07.22
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Nyima Leray et Jonas Delhaye

      Dans le cadre de la 2ème édition d’Exporama, L’Oeil d’Oodaaq, le Lieu et le Phakt s’associent pour proposer un projet en trois volets intitulée la « La dérivante » imaginé par les artistes Nyima Leray et Jonas Delhaye :

      – 1 exposition dans la galerie du Lieu, local de L’Oeil d’Oodaaq, 20 rue Francis Joly

      – 1 programmation vidéo internationale présentée dans la galerie du Phakt – centre culturel Colombier

      – 1 sculpture flottante installée promenade du Lavoir à Rennes

       

      L’EXPOSITION

      Le travail collaboratif imaginé pour cette exposition, expression d’une histoire, sculpturale et performative, est le point de fixation et de liaison entre nos deux univers artistiques. Il se matérialise par la création d’une bouée, point de départ de la recherche, objet flottant qui rend sensible la jonction entre ciel et mer, visibles les reliefs de cette interface liquide et perceptibles les courants et les récifs.

      Sculpture flottante, elle traverse le paysage urbain telle une bouée météorologique dérivante qui donne des informations sur son milieu. Elle porte la symbolique du signe qu’elle incarne et de sa fonction reconnaissable, tout en se chargeant de l’étrangeté d’une forme inspirée par le polyèdre de La Mélancolie de Dürer. A la dérive, elle donne à revoir les fixités de nos villes et l’expression des trajectoires utiles et quotidiennes de nos corps citadins. Mélancolie du passant, de celui qui erre comme un situationniste ou simplement perdu dans sa pensée, de l’acuité au changement au simple plaisir d’être là et d’observer. L’objet flottant, son incongruité, offre aussi un espace de projection et d’évasion, comme un rappel à un accès possible à la mer ; et, parce qu’il éprouve le paysage, il se charge des traces de son immersion, se faisant surface de réception.

       

      LES ARTISTES

      Nyima Leray

      Né en 1978, Nyima Leray vit et travaille actuellement à Caen. Titulaire en 2005 d’une maîtrise de lettres modernes, il a suivi une formation d’art plastique et obtenu un master Art plastique spécialité «photographie et art contemporain» en 2012 à Paris 8.

      «Dans mon travail, je porte mon attention sur un monde de petites choses, de traces, d’événements infimes, d’objets fragmentaires issus du quotidien. Tous ces petits riens deviennent un terrain de jeu, une matière sensible que je m’approprie. Je collecte ces traces, matériellement ou photographiquement, je les regarde, les ordonne, les agence, leur associe parfois un élément graphique, un mot, un geste pour les conduire ailleurs ou prolonger ce que j’ai ressenti au moment de leur découverte. Ces petites choses m’apparaissent souvent lors de marches en ville, en périphérie, sur le port, le long d’une route… tels des signes, des apostrophes, des promesses silencieuses à emporter précieusement avec soi et à décrypter. S’absorbant presque totalement dans leur sillage, on finit par imaginer ou rêver les traces que l’on suit peut-être autant qu’on les découvre. Le résultat de ce travail peut prendre différentes formes. Je m’intéresse cependant particulièrement aux formes éditées, livres d’artistes, cartographies… pour la manipulation que ces formes induisent chez le regardeur qui associent alors les mains à l’œil, le toucher au regard, ainsi qu’aux liens textes-images pour cette manière de venir se mettre se mettre en tension et se compléter.»

      Lien vers le site de l’artiste : http://nyimaleray.com/

       

      Jonas Delhaye

      Jonas Delhaye, né en 1988, vit et travaille en itinérance. Diplômé de l’EESAB en 2011, il développe son travail artistique lors d’expositions et de résidences en France et à l’étranger. Jonas est finaliste du Prix découverte des Amis du Palais de Tokyo en 2014 et lauréat du Prix Yishu8 en 2019 grâce auquel il effectue en 2020 une résidence à Pékin.

      LE PROJET 5

      Son travail se définit dans une forme hybride où l’oeuvre et l’image sont envisagées au croisement de la sculpture et du performatif, de l’enregistrement au sens large. La démarche naît de l’immersion du corps dans l’espace, de son expérience du temps et témoigne de la mise en valeur d’une présence au monde par des modalités spécifiques d’apparition de l’image ou du langage. Cet engagement est un moyen pour penser l’oeuvre dans sa transversalité, ouvrir des potentialités de récits et de dialogues avec le paysage qui deviennent dès lors un moyen pour entrer en relation, comprendre… L’oeuvre apparaît le plus souvent comme la manifestation de ce lien, de l’interdépendance entre le lieu, le dispositif, le processus et l’empreinte ; trace sensible issue d’une rencontre avec le paysage.

      Lien vers le site de l’artiste : http://jonasdelhaye.fr/

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2022
    • Renc’art Thierry Le Saëc, En chemin, 2012/2022

    • Rencontre
    • 02.07.22 → 02.07.22
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque-galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre avec l’artiste à 17h pour découvrir l’exposition En chemin 2012/2022 plus en détail.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Les Pas

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/211007-PARCO_45_BD-scaled.jpg
    • 02.07.22 → 18.09.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Jean Jullien

      Reconnu internationalement pour ses illustrations produites pour des commanditaires prestigieux comme The New York Times, le Centre Pompidou, Les Inrocks, The Guardian, RCA Records, National Geographic ou encore Le Grand Palais, le Breton Jean Jullien développe depuis plusieurs années un commentaire graphique du monde contemporain aussi amusé qu’acerbe.

      Peuplé de ceux qu’il appelle ses Paper people (personnes en papier), l’univers de Jean Jullien puise autant dans la culture populaire de cet enfant des années 1980 que dans l’histoire de l’affichisme – de Ungerer à Savignac. Plus récemment, il est retourné sur la côte sud-finistérienne de son enfance pour s’adonner à la peinture. De Lesconil à la Torche, il y observe dunes, bateaux et surfeurs, avec tout le génie du trait qu’on lui connaît en donnant le sentiment de vouloir échapper à la schizophrénie du commentaire de presse pour coucher le temps long sur la toile.

      Pour son exposition personnelle Les Pas à Clohars-Carnoët, Jean Jullien investit la station balnéaire du Pouldu où se sont installés à la fin du XIXe siècle certaines illustres figues de l’École de Pont-Aven.

      Un de ses Paper people quitte la feuille de papier pour construire en volume et à échelle humaine un voyage sur les pas de ses illustres prédécesseurs. On le découvre ainsi attablé à la Buvette de la Plage où les peintres séjournèrent, tenue à l’époque par Marie Henry (aujourd’hui reconstituée à l’identique à la Maison Maison-Musée Gauguin), allongé sur la plage des Grands Sables dont les paysages et la fameuse lumière les inspirèrent tant ou encore au travail, pinceau à la main, dans la Chapelle Saint-Jacques, transformée en atelier d’artiste.

      Cette fiction artistique à travers le village se poursuit à La Longère par une une présentation retraçant l’histoire des Paper people dans la pratique de Jean Jullien.

      Découvrez le travail de l’artiste : jeanjullien.com
      Evénement organisé en partenariat avec la Ville de Clohars-Carnoët.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Inauguration de l’œuvre “Formes” en présence des artistes Adèle Favreau et Maxime Prou (alias Atelier Bingo)  

      En 2021, la Ville de Saint-Brieuc à travers sa galerie Raymond Hains a pu bénéficier du plan de relance « arts visuels » de la Région Bretagne intitulé « Contre vents et marées » et porté en partenariat avec le réseau “Art Contemporain en Bretagne”. Cette dotation lui a permis d’accompagner les recherches plastiques d’Adèle Favreau, artiste agissant seule, ou en duo avec Maxime Prou sous le nom de « Atelier Bingo », et ce, dans la perspective de concevoir une œuvre pour l’espace public de la ville. Un duo à la croisée des arts visuels et des industries créatives… « Atelier Bingo », récemment installé à Saint-Brieuc, développe des projets ancrés dans le champ des arts visuels et des industries créatives. Les productions du duo prennent la forme de collages, d’éditions, d’expositions, de céramique mais aussi de nombreuses collaborations avec les secteurs de la communication visuelle, du design textile et du design d’objet … Le duo a souhaité présenter un projet d’installation rejouant les formes des enseignes commerçantes. Son projet, composé d’un ensemble de 24 éléments graphiques colorés, présente la particularité de pouvoir être déplacé et ré-interprété, comme un alphabet abstrait, ré-agençable dans la ville par les artistes. Après présentation en 2021 des propositions de l’Atelier Bingo, la Ville de Saint-Brieuc a choisi de produire l’œuvre intitulée “Formes” en collaboration avec Saint-Brieuc Armor Agglomération qui offre à cette œuvre le support de sa toute première visibilité en mettant à disposition les murs de l’ancienne “Maison de l’Agglo”. L’œuvre a pour particularité de pouvoir être ré-inventée à l’occasion de futurs ré-accrochages où, comme des notes, les éléments seraient susceptibles de composer une nouvelle mélodie visuelle. … et des acteurs locaux… Outre le revalorisation du patrimoine bâti du centre ville, ce projet rend aussi visible le riche tissu d’acteurs locaux actifs dans les réseaux des industries créatives : ici, en l’occurrence, le tout jeune duo “Atelier Bingo”, nouvellement implanté à Saint-Brieuc et associé aux équipe d’Exokit et de Géraud de Bizien, implantés de plus longue date au port du Légué. … pour nouvelle initiative dans l’espace public Ce projet est porté dans le cadre de la saison “Hors les murs” de la galerie Raymond Hains. Il s’inscrit aussi dans une ambition plus vaste de la ville: celle de donner à voir, sur l’espace public, des œuvres, des créations d’artistes, d’interpeller, d’interroger, d’émouvoir les habitant.e.s et celles et ceux qui visitent notre ville. L’objectif étant d’amplifier, autant que possible, la commande publique auprès d’artistes contemporains. Il s’inscrit aussi dans le respect de la charte des valeurs du réseau Art Contemporain en Bretagne à laquelle adhère la Galerie Raymond Hains, en faveur de la reconnaissance du travail artistique mais aussi de l’équité homme-femme. Il a reçu le mécénat du bureau d’étude Rei-lux (Angers).

    • Exposition
    • 01.07.22 → 01.07.22
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • Daniel Buren, Au détour des routes et des chemins, 7 travaux in situ

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_Ok.pdf
    • 30.06.22 → 30.10.23
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • A l’invitation de la commune de l’Ile d’Arz, Daniel Buren, figure majeure de l’art contemporain, est venu découvrir l’île et son environnement exceptionnel dans le Golfe du Morbihan. De cette rencontre est né un parcours unique de 7 œuvres, intitulé « Au détour des routes et des chemins, 7 travaux in situ ».

      Cette exposition hors les murs, qui se tiendra du 30 juin 2022 au 30 octobre 2023, est une initiative de l’Ile d’Arz organisée avec le département du Morbihan et le soutien du Ministère de la Culture.

      Ces interventions, toutes réalisées sur place et dans les matériaux les plus simples, sont une invitation à saisir le charme de cette petite île de Bretagne. Du port de Béluré à la pointe de Liouse en passant par le bourg et le village de Penero, le visiteur cheminera à travers des portiques multicolores, des jeux de lumières et des alignements de couleurs. Venez découvrir ou redécouvrir l’Ile d’Arz, et laissez-vous surprendre au détour des routes et des chemins !

      https://www.mairie-iledarz.fr/

    • GALERIE DES PETITS CARREAUX
    • 2022
    • Léa BÉNÉTOU La Grande Répétition (bis)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/repetition-bis-web-benetou-2022.jpg
    • 30.06.22 → 31.07.22
      Exposition
      GALERIE DES PETITS CARREAUX
    • Depuis l’origine, les recherches de Léa Bénétou tournent autour de l’idée de construction et de jeu.

      A partir de cette base, Léa Bénétou ne cesse d’explorer (et d’exploiter)  des matériaux divers : ceux traditionnellement associés au travail artistique (dessin et peinture) mais aussi plus récemment, des matériaux de construction, justement : carrelage, ciment, parpaing, plâtre, brique.

      Sa pratique inclut également des céramiques, des grès, des mosaïques et la fabrication de bijoux. Et même pour sa dernière exposition des objets en tissus : dessus de lit, taies d’oreillers…

      Elle aime, en effet, jouer avec les formes et les matériaux. La transposition d’un objet de la vie quotidienne dans un autre matériau (grès émaillé, porcelaine), puis sa réplication, en troublent la perception: un moule pour mini châteaux de sable, une coupelle en verre Duralex, sont moulés pour obtenir une forme en grès émaillé et agencés avec d’autres identiques devenant ainsi les éléments d’une sculpture ou d’un relief au mur.

      Et puis il y a les “Châteaux Forts”, qu’elle décline en dessins, carrelages découpés, céramiques. Ce sont des formes qu’elle affectionne car elles associent le monde de l’enfance, du passé et du jeu. Ces châteaux, représentés de manière schématique dans son travail, lui offrent un répertoire de formes simples (triangles, carrés, parallélépipèdes) qu’elle agence entre elles comme le font certains jeux de construction.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2022
    • Marc Didou, Retour d’expérience

    • Exposition
    • 26.06.22 → 06.11.22
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Marc Didou explore les points de vue du regard et ceux de la vision.

      « Voir c’est croire en ses yeux. Mais derrière cette réalité se cache un autre possible ; celui d’un art qui cherche à prouver qu’il ne faut ni dessiner, ni peindre, ni sculpter comme l’œil voit. Vu de mon œil droit le monde se révèle en haute résolution.

      Vu de mon œil gauche il se projette en basse définition.

      Naturellement le cerveau a tendance à privilégier mon œil droit, puisque c’est lui le premier qui peut nourrir l’esprit d’informations nettes et précises, tandis qu’il doit faire des efforts et qu’il se fatigue vite à déchiffrer des images abstraites et floues, transmises par un œil nonchalant qui a oublié sa fonction. Alors il délaisse l’œil gauche et le déconnecte peu à peu.  L’œil risque l’engourdissement, voire la cécité.

      (…)

      Vu de mon œil gauche le monde se révèle en trompe-l’œil.

      Vu de mon œil droit il se projette en perce-voir. »

       

      Auteur de sculptures souvent monumentales impliquant une confrontation physique avec la matière, Marc Didou est aussi un artiste qui, en réaction à la notion de réalité virtuelle, développe un travail sur la perception par l’anamorphose, l’optique, la perspective et la lumière. Ses œuvres ouvrent le regard sur l’être et l’apparence, sur le réel et l’illusion.

      Marc Didou est un habitué du Domaine de Kerguehennec, « L’œil puits » et « Portail pour une inconnue » sont deux installations du parc de sculptures.

      Marc Didou est né en 1963 à Brest.

      Il partage son travail et sa vie entre la Bretagne et la Ligurie.

      Il collabore avec la Galerie Martini&Ronchetti de Gênes depuis 2002.

      www.marcdidou.com

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2022
    • François Réau, Le ciel, grand, plein de retenue splendide

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Com-ETE_WEB_2022_INSTA_1080.jpg
    • 26.06.22 → 06.11.22
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Genius loci est une locution latine traduisible en français par « esprit du lieu ». Son utilisation dans la culture populaire renvoie généralement à l’atmosphère distinctive d’un lieu. François Réau propose pour la Chapelle de la Trinité du Domaine de Kerguéhennec, un projet qui allie dessin et installation, et placera le visiteur au centre d’une expérience sensorielle. Un dispositif plastique qui interroge les relations du temps et de l’espace grâce à la poésie de Rainer Maria Rilke et à un choix d’objets et d’histoires issus du lieu, comme la chute de la météorite de Kernouve, tombée dans le Morbihan en 1869.

      « Avec cette proposition j’expérimente la part in situ de l’œuvre, ce qui m’amène à prendre en compte l’architecture du lieu et son histoire. Le sens de ce bâtiment historique donne une force à l’œuvre qui est enfin vue non pas seulement comme une forme autonome mais aussi comme une partie qui contient quelque chose de l’esprit du lieu. Grâce à ce dialogue c’est une histoire qui ne s’interrompt pas et il s’agit aussi de proposer un art contemporain qui peut restaurer notre regard sur le monument ou son histoire. Pour qu’en définitive tout puisse être en mouvement et vivant simultanément ».

      Le travail de François Réau s’articule dans des dispositifs plastiques de grande échelle, installations et dessins, paysage mental et paysage physique, l’immensément grand ou encore l’indicible. Prenant comme source de réflexion l’espace du paysage et ses processus de transformation, son travail interroge les liens entre l’homme et la nature. Beaucoup de ses travaux tissent des liens entre rêve et réalité.

      François Réau est un artiste français, né en 1978.
      Il vit et travaille à Paris.

      www.francoisreau.com

       

      Le ciel, grand, plein de retenue splendide est une proposition en partenariat avec L’Art dans les chapelles. Cette manifestation entend valoriser le patrimoine architectural en le faisant dialoguer avec le travail d’artistes contemporains. 

      http://www.artchapelles.com/accueil_/466-0-0

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2022
    • Beaux jours

    • Exposition
    • 26.06.22 → 28.08.22
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Estelle Chaigne, Léa Bénétou, Jean-Guy Coulange

      Estelle Chaigne

      Faire feu

      Galerie Laizé

       

      L’exposition de l’artiste Estelle Chaigne est le résultat d’une résidence de création sur le territoire de Couesnon Marches de Bretagne depuis l’automne 2021. Pour ses recherches, elle s’est intéressée à la chasse. Grâce à un procédé original, l’artiste redéfinit le geste du tir pour le considérer comme une action artistique et poétique. Elle propose aux chasseurs de tirer sur des boîtes noires dans lesquelles sont disposés du papier photosensible, c’est le procédé du sténopé. Une fois révélé, le papier fait apparaître une constellation de portraits de tireurs et de paysages. Elle ramène alors la chasse à une activité photographique dont la cible n’est plus l’animal mais la chasse elle-même. En parallèle, l’artiste a aussi proposé aux bénévoles et salariés des médiathèques et bibliothèques de Couesnon Marches de Bretagne un atelier de photographie expérimentale. Les productions issues de ces expérimentations forment une exposition itinérante qui sera visible dans ces espaces culturels.

      Projet soutenu par le Département d’Ille-et-Vilaine dans le cadre du dispositif FAAT (Fonds d’Accompagnement Artistique Territorial)

       

      Léa Bénétou

      Plan d’ensemble

      Parcours A ciel ouvert

      L’artiste Léa Bénétou a invité huit résident.e.s du foyer de vie de Bazouges à photographier les bâtiments de leur quotidien sous différents angles. Les clichés obtenues lors de ces prises de vues ont été imprimées en noir et blanc pour servir de base de travail à la réalisation de dessins. Pour faciliter le report des dessins en mosaïque sur des grilles de montage, les croquis ont été faits sur des feuilles quadrillées. L’ensemble des mosaïques réalisées par les résident·es a ensuite été assemblé pour former un plan fictif du foyer de vie. Ce plan a été installé sur un des murs extérieurs de la commune de Bazouges-la- Pérouse.

      Projet soutenu par la DRAC Bretagne dans le cadre du dispositif Culture/santé

       

      Jean-Guy Coulange

      Sillon

      Sémaphore de la pointe du Grouin

      De la fenêtre de son appartement malouin, tel un ornithologue caché dans son poste d’observation, Jean-Guy Coulange a observé, enregistré, photographié et dessiné les sons et les mouvements de la mer, les voix et les postures des marcheurs. Il a sillonné de bout en bout tous les angles de sa fenêtre comme le peintre qui négocie l’ensemble de sa toile. Cadre ou châssis, cette ouverture vers l’extérieur était le champ de bataille de l’artiste où les couleurs, les formes, les bruits et les corps formaient un tout changeant qu’il a saisi de l’aube au crépuscule à l’aide de son pinceau, de son appareil photographique et de son micro.

      Projet soutenu par le Département d’Ille-et-Vilaine et la RTBF.

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2022
    • Portes ouvertes des ateliers de Gabrielle Kourdadzé et Cléo Garcia Leroy

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE-CLEO-ET-GABRIELLE.png
    • 25.06.22 → 25.06.22
      Exposition
      APM-Résidences d’artistes
    • Gabrielle Kourdadzé et Cléo Garcia Leroy ouvrent les portes de leurs ateliers à l’occasion de leur fin de résidence aux apm, initié en janvier 2022. Les artistes peintres ont menées des recherches autour du médium de la peinture à l’huile et échangeront sur place auprès des publics afin de faire découvrir leurs œuvres réalisées ces derniers mois.

    • EESAB → Site de Quimper
    • 2022
    • peu après bien avant 11:13  

    • Exposition
    • 25.06.22 → 30.06.22
      Exposition
      EESAB → Site de Quimper
    • Eva Bernard, Lily Bonnand, Marie Boyer, Loann Cadic, Ema Calvez, Capucine David, Sophie Develay, Chloé Giraud, Malo Guihard, Vincent Hellou, Wilson Lamy, Juliette Prioult, Emma Savary, Cerise Schwab, Claire Vilsalmon

      Exposition des étudiant·es de 5e année

      Chaque année, l’EESAB-site de Quimper propose au public de découvrir le travail réalisé par les étudiant·es de 5e année, fraîchement diplômé·es ! En effet, iels viennent tout juste de passer leur Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique, valant grade de Master.

      Cette exposition s’inscrit également dans la pédagogie puisque le site de Quimper développe une mention intitulée Penser l’exposition qui se décline sous différentes formes : accrochages, espace performatif, édition, interventions dans l’espace public, expositions et ses métiers…

      Commissariat : Martial Déflacieux | Coordination de la 5e année : Antoine Dorotte.

    • Le Bon Accueil
    • 2022
    • Gabrielle Decazes,
      La couleur tombée du ciel : La lande foudroyée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-screen-GDecazes.png
    • 25.06.22 → 01.07.22
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Concluant le premier volet d’une série de trois résidences en Bretagne romantique, l’exposition personnelle de Gabrielle Decazes propose de découvrir une nouvelle série de dessins et sculptures inspirés du menhir de la Butte – situé sur la commune de Cuguen – et de la nouvelle La couleur tombée du ciel de H. P. Lovecraft. A l’aide de fusains réalisés à partir de végétaux collectés autour de la pierre levée, l’artiste a dessiné des paysages calcinés évoquant la « lande foudroyée » de la nouvelle, faisant du menhir de la Butte le vestige d’une météorite dotée d’une aura surnaturelle capable d’annihiler la couleur.

      L’exposition propose également de découvrir une série d’anthotypes et bas-reliefs réalisés dans le cadre d’une résidence d’artiste avec les élèves de l’école primaire de Cuguen.

      Commissariat et production : Le Bon Accueil – REVERB
      Partenaires : DSDEN 35 ; commune de Cuguen ; école primaire publique de Cuguen.
      La résidence d’artiste en milieu scolaire ainsi que l’exposition s’inscrivent dans le cadre d’une Contrat Local d’Education Artistique de trois ans (2022-2024) soutenu par la DRAC Bretagne et la Communauté de Communes Bretagne Romantique.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Motifs. Raisons d’agir

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/5_Khan-Dossos_5E77749-scaled.jpg
    • 25.06.22 → 02.10.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Jean-Pierre Bolmer, Christian Bonnefoi, Dector & Dupuy, Shirley Jaffe, Navine G. Khan-Dossos, Annick Lécuyer, Renée Levi, Linus Bill + Adrien Horni, Vera Molnar, Bernard Piffaretti, Jean-Michel Sanejouand

      À l’origine de l’exposition Motifs, raisons d’agir, il y a une récolte. Une collecte de motifs, principalement dans les œuvres peintes de la collection du Frac Bretagne.
      Cette sélection d’œuvres a été réalisée collectivement avec l’artiste Yoan Sorin, le Frac Bretagne, les groupes de la Maison de l’Argoat(association pour l’insertion) et de l’ESATCO (Établissement et Service d’Aide par le Travail) – site du Pays de Guingamp. Toutes et tous ont livré leurs affinités et leurs préférences, dépassé leurs doutes et leurs interrogations face aux œuvres, pour aboutir à une sélection de quinze pièces, petites ou monumentales, de onze artistes et collectifs, toutes générations confondues.

      « Je me suis focalisé sur le geste et les motifs dans les peintures de la collection. J’ai cherché des formes, qu’elles soient géométriques ou plus libres, qui pouvaient être repérées et répétées lors des ateliers. Une première sélection de plus d’une vingtaine de peintures a été faite puis j’ai réduit petit à petit le nombre d’œuvres choisies en prenant en compte les préférences des participantes et participants. » Yoan Sorin

      Les volumes fabriqués lors des ateliers de pratique artistique avec les groupes de La Maison de l’Argoat et de l’ESATCO viennent s’insérer dans l’accrochage et créer une joyeuse cohabitation. Qu’elles soient statiques ou mobiles, sonores ou silencieuses, œuvres ou décors, les formes façonnées dans des matériaux aussi variés que surprenants, entrent en relation avec les œuvres du Frac accrochées au mur, tout en conservant leur propre autonomie. Cerise sur le gâteau, un film dévoilant les coulisses des ateliers est à découvrir dans l’exposition.

      Avec des œuvres des artistes de la collection du Frac Bretagne : Jean-Pierre Bolmer, Christian Bonnefoi, Dector & Dupuy, Shirley Jaffe, Navine G. Khan-Dossos, Annick Lécuyer, Renée Levi, Linus Bill + Adrien Horni, Vera Molnar, Bernard Piffaretti, Jean-Michel Sanejouand

    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Inauguration de l’œuvre de Joachim Monvoisin, Le Voyageur, dédiée à la mémoire de Louise-Anne Gautier. Le 1er mars 2021 Louise-Anne Gautier est victime d’un accident alors qu’elle circule à vélo. Élue au conseil municipal de Saint-Brieuc de 2004 à 2020, ardente militante des mobilités douces, sa brutale disparition a ému les habitants et les élus de la ville de Saint-Brieuc qui ont souhaité lui rendre hommage à travers l’implantation d’une œuvre. Une œuvre particulière
      Le projet retenu par la Ville en concertation avec les proches de Louise-Anne Gautier, est l’œuvre de Joachim Monvoisin, artiste et enseignant de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc.
      Afin de rendre hommage à l’engagement de Louise-Anne Gautier pour le vivant et les enjeux écologiques, Joachim Monvoisin a souhaité imaginer une œuvre portant des valeurs d’accueil et de collectif, une œuvre qui encourage la transition vers de nouveaux usages, pour un meilleur futur. Créer un espace ouvert à la vie plus qu’un monument vertical. Un lieu pour se souvenir, se recueillir, mais aussi un lieu qui prolonge un peu l’engagement de l’élue disparue en contribuant à une facilitation des mobilités douces. Un signal de bienvenue, un point de ralliement, un espace hospitalier pour les mobilités douces, dans l’espace naturel de la vallée de Gouédic, en hommage à une femme investie pour sa ville et pour l’écologie. Le projet d’installation est en effet «praticable» : il est possible de s’y asseoir, s’y allonger, s’y retrouver. Il combine de manière poétique les conditions propices au recueillement et à la facilitation des mobilités douces (un dispositif d’accroche et de gonflage est intégré à l’installation). Le site d’implantation et les aspects ergonomiques ont été définis en collaboration avec l’association Vélo-utile, le comité de quartier de Robien et les services espaces verts de la Ville. Une attention particulière a été portée aux méfaits de l’étanchéification des sols (ici limitée à son minimum grâce à l’emploi de géotextile et de mulch qui permet également le confort des usagers en cas de pluie). Ce projet artistique a été porté par l’équipe de la galerie Raymond Hains dans le cadre de sa saison « Hors les murs » dont l’objectif est de diversifier les modes de rencontre avec l’art.
      Il s’inscrit dans une ambition plus vaste de la Ville de Saint Brieuc : celle de donner à voir, sur l’espace public, des créations d’artistes susceptibles d’interpeller ou d’émouvoir les habitant.e.s comme celles et ceux qui visitent la ville. L’objectif étant d’amplifier, autant que possible, la commande publique auprès d’artistes contemporains.
      Il s’inscrit aussi dans le respect de la charte des valeurs du réseau Art Contemporain en Bretagne à laquelle adhère la Galerie Raymond Hains, en faveur de la reconnaissance du travail artistique mais aussi de l’équité homme-femme.
      La saison “Hors les murs” a aussi donné lieu à la production d’une œuvre de l’atelier Bingo dores et déjà visible à l’angle des rues de la gare et du 71e RI.

    • Exposition
    • 25.06.22 → 25.06.22
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2022
    • Visite commentée par Royalti, L’Artiste vous guide

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-image-principale-visite-commentee-royalti-samedi-18-juin-2022-1.jpg
    • 18.06.22 → 18.06.22
      Visites commentées
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 13Bis / EpS / Kouka NTADI / L'Atlas / L'Outsider / Lady K / Le CyKlop / Levalet / Miss Tic / Nicolas Delpech / Numa Monsi / Pakone / Petite Poissone / Reso / Royalti / Sêma LAO / Stéphanie KILGAST / Tom GELEB / Xkuz

      Le samedi 18 juin 2022à 11 heures, le street-artiste historique brestois ROYALTI prend les commandes de la visite commentée du Comœdia dans le cadre de “L’Artiste vous guide”. 

      Partagez, le temps d’une rencontre, la vision d’un artiste sur l’expo-vente : Royalti, artiste majeur de la scène locale, revient durant cette heure exceptionnelle sur son parcours, en apportant un éclairage spécifique sur les œuvres qu’il présente durant Street Art.

      La visite se poursuit avec la présentation des œuvres des autres artistes exposés, avec toujours les commentaires du graffeur ! Un moment privilégié et une excellente manière de vivre l’expo-vente Street Art autrement et de rencontrer un street-artiste brestois !

      Je m’inscris à la visite commentée du Comœdia par Royalti ici.

    • La Gare, Centre d’art et de design
    • 2022
    • Nuits des Forêts

    • Exposition
    • 18.06.22 → 29.07.22
      Exposition
      La Gare, Centre d’art et de design
    • Dans le cadre de la manifestation les «Nuits des Forêts», l’Association Ultra vous propose une plongée artistique dans le bois de Kéroumen et à La Gare du Relecq-Kerhuon.

      Le temps d’une journée inédite, cet événement sera ponctué de découvertes et de surprises artistiques à l’adresse de tous publics. Nous vous inviterons ainsi lors d’un parcours de création à ressentir la nature sauvage, à faire émerger de nouvelles énergies par le DIY, à se relier aux pratiques artistiques écoféministes ou encore à découvrir La Gare, pensée comme un écosystème transgressif à travers l’exposition Forest-Forêt.

      Trouvant ses réalisations dans des espaces immédiats, la proximité et la constitution de micro-systèmes résilients temporaires, au sein de cette programmation, nous nous réunirons afin de repenser notre rapport à la forêt, au vivant et au sensible.

      • 16h : Promenade Graphique au Bois de Kéroumen, départ à La Gare. Parcours-jeu éditorial et créatif composé par Camille

      Bernicot et Yseult Hugon.

      • 17h30 : Atelier Eco-print à La Gare.

      • DJ Mix, temps convivial & guinguette.

      • 18h : Découverte de l’exposition immersive Forest-Forêt, avec les œuvres sonores et visuelles de Camille Bernicot et Yseult Hugon, ainsi que les œuvres de l’Artothèque du Musée des Beaux-Arts de Brest, accompagnées du mobilier d’écoute de Charlie Cann, Designer, et Michel-Ange Archimbaud.

      • 22h : Promenade Graphique de Nuit au Bois de Kéroumen, départ à La Gare, jusqu’à 23h.

      Dans le cadre de la programmation «Ça coule de ressources» de la Ville du Relecq-Kerhuon et des Nuits des Forêts portées par l’association @NuitsdesForets

    • GALERIE DU DOURVEN
    • 2022
    • Sentir le cœur de la montagne / Julie C. fortier

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sentir-le-coeur-de-la-montagne-Julie-C.-Fortier.jpg
    • 18.06.22 → 18.09.22
      Non classé
      GALERIE DU DOURVEN
    • SENTIR LE COEUR DE LA MONTAGNE
      Julie C. Fortier

      Au cours de sa résidence sur la pointe du Dourven, qui s’est étirée sur plusieurs mois depuis octobre 2021, Julie C. Fortier a pu faire l’expérience du paysage environnant ce lieu singulier, situé entre terre, roche et mer. Au fil de ses explorations, elle a prélevé des images et des végétaux, dont elle a extrait les odeurs et élaboré des parfums. Elle a aussi recueilli des récits de vie d’habitants du territoire entretenant un lien fort à ce paysage. L’exposition Sentir le coeur de la montagne s’est construite en glanant différents fragments qui évoquent des métamorphoses, du mouvement et des temps d’attente désirant. Les oeuvres proposées sont des expériences autant sensorielles que visuelles qui nous donnent à voir et à sentir le paysage depuis un point de vue intériorisé.

       

      Les rendez-vous
      9/07 et 27/08 – 11h. Visite de l’exposition en breton, avec Ti ar Vro
      13/07 et 6/08 – 10h30. Visite et atelier artistique en famille avec la médiatrice de la Galerie
      24/7 et 21/08 – 15h. Visite sensorielle du parc du Douven avec l’association War Dro an Natur
      17/09 – 17h. Finissage de l’exposition – visite de l’exposition en présence de Julie C. Fortier -performance chantée avec l’artiste invitée Géraldine Longueville. Pot offert.

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2022
    • Karen Knorr, Les animaux s’exposent  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Karen-Knorr-Nouvelles-fables-2.jpg.jpeg
    • 17.06.22 → 18.09.22
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Karen Knorr

      La Galerie d’art Albert Bourgeois clôture sa programmation 2021-2022 «Du Coq à l’Âne», consacrée aux animaux dans l’art, avec une exposition hors les murs de Karen Knorr.

      C’est de l’autre côté du miroir que nous emmène la photographe américaine Karen Knorr. Figure emblématique de la photographie contemporaine, elle appartient à une génération d’artistes ayant remis en question la nature de cet art, ne le considérant plus comme une pure expression de la réalité mais comme une image fabriquée. En montrant des renards ou des sangliers, des cerfs ou des hérons aventurés dans de somptueuses demeures d’ancien Régime ou égarés dans de sublimes palais indiens, l’artiste compose des situations improbables, dont le spectateur, partagé entre l’amusement et l’inquiétude, est réduit à n’être qu’un témoin dubitatif, selon un pacte tacite qui établit délibérément chaque image comme un subterfuge : une scène fictive voire fictionnelle. Autant d’évocations mythologiques et de références à l’histoire et à la littérature que propose une œuvre où l’allégorie participe autant d’une parodie des arts du passé que d’une critique du jugement et de la connaissance.

       

    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2022
    • Les forces heureuses – Céline Le Guillou

    • Exposition
    • 17.06.22 → 17.09.22
      Exposition
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • Céline Le Guillou (France, 1994) a pris part aux « Chantiers-résidence » pendant 3 mois, initiative portée par le centre d’art et Documents d’Artistes Bretagne. Le programme de résidence accueille chaque année deux artistes qui vivent en Bretagne ou sont diplômé.e.s d’une école de la région. Elaborée en étroite collaboration avec l’atelier de céramique de l’EESAB – site de Brest (Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne), l’exposition « Les forces heureuses » est le fruit du travail et des recherches menés par Céline Le Guillou pendant sa période brestoise.
      L’artiste s’est engagée dans une observation quasi-scientifique du corps et de l’organique, tout en demeurant dans le champ de la poésie. Elle a, par le passé, développé un corpus de peintures puis de sculptures et choisit d’augmenter ses compétences en céramique en étudiant récemment à l’Institut Européen des Arts Céramiques en Alsace. Forte de ce nouveau savoir-faire, elle a désiré élaborer son exposition autour d’une série de nouvelles sculptures, cuites à Brest. Elle a cherché à s’approprier l’espace en construisant un « dessin » en trois dimensions. Des formes molles, de textures différentes, se déploient sur un mobilier imaginé spécialement par l’artiste. Les socles font ainsi partie intégrante des oeuvres et suggèrent parfois du matériel scientifique.
      Céline Le Guillou a composé une discussion entre ses pièces, comme si un moyen de communication inconnu des oeuvres d’art préexistait. Elle considère ses formes comme un catalogue où elle vient piocher un vocabulaire ou une grammaire. Ses sculptures et ses peintures montrent l’intérieur des corps, ce qui est censé rester caché, et rappellent les travaux de dissection de la médecine et l’iconographie de « l’écorché », célèbre dans histoire de l’art depuis Rembrandt à Francis Bacon. Céline Le Guillou parle d’ailleurs de la céramique comme « une chair terrestre », évoquant le côté charnel et primordial de la matière. Les corps qu’elle façonne sont inclassables, à la fois attirants et repoussants. Elle se considère comme une « passeuse » entre une substance existante et une forme finale, l’oeuvre d’art. Le geste de l’artiste n’est qu’une étape naturelle dans l’ordre des choses. « Les forces heureuses », formule que Céline Le Guillou emprunte au philosophe Gaston Bachelard, s’apparentent à celles de la sculptrice britannique Barbara Hepworth qui recherchait une forme idéale et d’Henry Moore qui était parti en quête des mystères des formes. Le dispositif d’oeuvres présentées à Passerelle dévoile un processus de croissance naturelle millénaire, comme si les sculptures émergeaient seules ou étaient simplement accompagnées par l’artiste, devenant pour l’occasion
      obstétricienne, celle qui permet la naissance.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2022
    • TEN

    • Exposition
    • 17.06.22 → 21.09.22
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • JEAN-MICHEL ALBEROLA, FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU, PHILIPPE COGNÉE, ODILE DECQ, JOËL DENOT, SOO-KYOUNG LEE, DIDIER MENCOBONI, GUILLAUME MOSCHINI, OLIVIER PETITEAU et CAROLE RIVALIN

      Soo-Kyoung Lee, Rouge, 2021, acrylique sur toile

       

      Après avoir célébré le 35ème anniversaire de l’ouverture de la galerie pendant l’été 2021, une nouvelle exposition de groupe intitulée TEN vient fêter le dixième anniversaire de la reprise de la galerie Oniris par Florent Paumelle.

      Depuis une dizaine d’année, il dirige la galerie avec le souci de respecter la relation entre le travail des artistes établis avec celui d’une jeune génération d’artistes émergents qui partagent un langage conceptuel commun.

      Cette exposition met l’accent sur le travail des artistes qui ont rejoint la galerie depuis 2012 aux côtés de quelques œuvres d’artistes plus historiques.

      La sélection se veut évolutive au fur et à mesure de l’été et peut présenter un accrochage différent d’une visite à l’autre. 

      L’exposition présente des peintures, dessins et sculptures, dans les deux espaces d’exposition de la galerie Oniris situés au 38 er au 42 rue d’Antrain à Rennes.

       
      CETTE EXPOSITION FAIT PARTIE DU PROGRAMME EXPORAMA RENNES 2022

      Pendant tout l’été 2022, Exporama propose plusieurs dizaines d’offres complémentaires d’expositions, de performances, de ballades, d’animations  associant de nombreux acteurs locaux de l’art contemporain à Rennes, notamment Le Musée des Beaux-Arts, le FRAC Bretagne, les deux centres d’art contemporain de La Criée et 40mcube et de nombreux lieux à découvrir pour vous permettre de passer un bel été à Rennes sous le signe de l’art contemporain.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • À fleur de peau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/cao_fei-scaled.jpg
    • 17.06.22 → 17.09.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Ali Cherri, Cao Fei, Cui Jie, LaToya Ruby Frazier, François-Xavier Gbré, Pauline Ghersi, Cecilia Granara, Tirdad Hashemi, Rayane Mcirdi, Marilou Poncin, Romane de Watteville, Chloe Wise

      À travers le regard de douze artistes, l’exposition « À fleur de peau » met en exergue les rapports entre la ville et ses habitant.e.s. Plus précisément, il s’agit d’observer comment l’architecture et l’urbanisme peuvent modifier et influencer nos comportements, nos corps et nos psychés. « À fleur de peau » ne cherche pas l’exhaustivité et l’impartialité et tente de dresser un panorama engagé et poétique de différentes approches artistiques.

      Les villes évoluent, s’étendent, se fragmentent, parfois elles s’éteignent. Les habitant.e.s sont directement concerné.e.s et l’expérimentent tous les jours. Ces impacts sont très différents suivant l’origine sociale et les moyens financiers de chacun.e.

      La « gentrification », l’un des processus de modification urbaine le plus connu, a reçu de nombreux échos récents dans la littérature, la sociologie ou encore l’urbanisme. Ce terme, issu de l’anglais, désigne les transformations de quartiers populaires engendrées par l’arrivée de classes sociales plus aisées qui réhabilitent des logements et importent des modes de vie et de consommation différents. Les plus pauvres et fragiles sont chassé.e.s plus ou moins violemment par le système des promoteurs ou tout simplement par la hausse des prix. Vivre dans un état d’incertitude, dans la conscience d’un départ inévitable, parfois dans des conditions d’insalubrité marque profondément les habitant.e.s de ces lieux. Les artistes Cao Fei (Chine, 1978) et François-Xavier Gbré (France, 1978) évoquent ce sujet par l’angle de l’absurde dans une mégapole chinoise pour l’une et par une méthode d’archivage du démantèlement d’un quartier précaire d’Abidjan pour l’autre. Rayane Mcirdi (France, 1993) capte des récits de vie et des conversations d’habitants dans le contexte de la mutation de la banlieue parisienne où les immeubles neufs remplacent les barres des années 1960.

      Industrie, flux automobile, chauffage modifient l’air et les sols des villes. Certaines immenses agglomérations sont connues pour baigner dans des nuages de pollution opaques et permanents, modifiant les climats locaux et intoxiquant les habitant.e.s, tout autant que la faune et la flore. Dans les photographies de LaToya Ruby Frazier (Etats-Unis, 1982), les corps sont malades, marqués par des empoisonnements générés par des aciéries environnantes à un quartier résidentiel.

      La guerre et ses destructions traumatisent durablement et profondément les esprits et les corps. Des bâtiments en ruines sont conservés comme lieu de mémoire tel le dôme de Genbaku au Japon devenu le mémorial de la paix d’Hiroshima à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. Des quartiers de zones de conflits sont interdits et mortels tandis que d’autres sont fortifiés à l’image de la Zone verte de Bagdad en Irak où les dignitaires locaux et étrangers vivent coupé.e.s de la population. Ali Cherri (Liban, 1976) conte son enfance pendant la guerre civile où il lui était impossible de jouer ou se balader dans les rues devenues hostiles.

      De nombreuses thèses féministes étudient l’histoire des villes en regard de celle du patriarcat – l’autorité détenue par les hommes à l’exclusion des femmes. Les hommes sont célébrés dans l’espace public à travers des noms de rues, de bâtiments ou encore des statues et les femmes invisibilisées. Les hommes s’approprient la sphère publique, créant parfois des atmosphères de contrainte, et amènent à une peur, parfois inconsciente, de l’espace urbain marqué par des stratégies d’évitements afin d’éviter d’être importunée. En 2006, tel un symbole, la rappeuse Diam’s chantait « Y a comme un goût de viol quand je marche dans ma ville ». L’artiste Cecilia Granara (Arabie-Saoudite, 1991) exprime ce dégoût dans sa peinture qui témoigne de la colère silencieuse qu’elle accumule dans sa vie parisienne quotidienne.

      La ville est construite comme un réseau vivant en perpétuelle évolution. Elle porte en elle l’histoire de ses habitant.e.s telles des archives à ciel ouvert. De son côté, Pauline Ghersi (France, 1989) raconte l’histoire de quartiers et son appropriation par sa population dans une série de films. Marilou Poncin (France, 1992), elle, met en relation cartographie urbaine et radiographie des corps – la ligne de métro devient une artère battante. Chairs, esprits et rues se confondent au profit du collectif et du commun.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • Les forces heureuses

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cire-et-porcelaine-IV-2048x1536-1.jpg
    • 17.06.22 → 17.09.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Céline Le Guillou

      Céline Le Guillou (France, 1994) a pris part aux « Chantiers-résidence » pendant 3 mois, initiative portée par le centre d’art et Documents d’Artistes Bretagne. Le programme de résidence accueille chaque année deux artistes qui vivent en Bretagne ou sont diplômé.e.s d’une école de la région. Elaborée en étroite collaboration avec l’atelier de céramique de l’EESAB – site de Brest (Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne), l’exposition « Les forces heureuses » est le fruit du travail et des recherches menés par Céline Le Guillou pendant sa période brestoise.

      L’artiste s’est engagée dans une observation quasi-scientifique du corps et de l’organique, tout en demeurant dans le champ de la poésie. Elle a, par le passé, développé un corpus de peintures puis de sculptures et choisit d’augmenter ses compétences en céramique en étudiant récemment à l’Institut Européen des Arts Céramiques en Alsace. Forte de ce nouveau savoir-faire, elle a désiré élaborer son exposition autour d’une série de nouvelles sculptures, cuites à Brest. Elle a cherché à s’approprier l’espace en construisant un « dessin » en trois dimensions. Des formes molles, de textures différentes, se déploient sur un mobilier imaginé spécialement par l’artiste. Les socles font ainsi partie intégrante des œuvres et suggèrent parfois du matériel scientifique.

      Céline Le Guillou a composé une discussion entre ses pièces, comme si un moyen de communication inconnu des œuvres d’art préexistait. Elle considère ses formes comme un catalogue où elle vient piocher un vocabulaire ou une grammaire. Ses sculptures et ses peintures montrent l’intérieur des corps, ce qui est censé rester caché, et rappellent les travaux de dissection de la médecine et l’iconographie de « l’écorché », célèbre dans histoire de l’art depuis Rembrandt à Francis Bacon. Céline Le Guillou parle d’ailleurs de la céramique comme « une chair terrestre », évoquant le côté charnel et primordial de la matière. Les corps qu’elle façonne sont inclassables, à la fois attirants et repoussants. Elle se considère comme une « passeuse » entre une substance existante et une forme finale, l’œuvre d’art. Le geste de l’artiste n’est qu’une étape naturelle dans l’ordre des choses. « Les forces heureuses », formule que Céline Le Guillou emprunte au philosophe Gaston Bachelard, s’apparentent à celles de la sculptrice britannique Barbara Hepworth qui recherchait une forme idéale et d’Henry Moore qui était parti en quête des mystères des formes. Le dispositif d’œuvres présentées à Passerelle dévoile un processus de croissance naturelle millénaire, comme si les sculptures émergeaient seules ou étaient simplement accompagnées par l’artiste, devenant pour l’occasion obstétricienne, celle qui permet la naissance.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • Twin Islands

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Violaine-Lochu_Twin-islands-diary_2022_1--scaled.jpg
    • 17.06.22 → 17.09.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Sara Bichão, Violaine Lochu

      Les deux artistes proposent le projet « Twin Islands », où se jouent les notions de parité, de réciprocité et d’échange. Le projet a tout d’abord pris la forme de deux résidences de création simultanées qui se sont déroulées sur un mois, au cours duquel Sara Bichão et Violaine Lochu ont inversé leur territoire d’origine : Sara Bichão a séjourné sur l’Île d’Ouessant, située à l’extrême ouest de la France, tandis que Violaine Lochu est allée sur l’île São Miguel aux Açores à l’ouest du Portugal.

      Au fil de cette expérience, qui articule fiction et quotidien, elles ont travaillé en « réflexion » l’une de l’autre. Chacune sur son île, elles cherchent à inventer des modes de communication à distance, jouant de la notion d’insularité. D’est en ouest, du nord au sud, leurs mouvements sur l’île pour sortir, se diriger, travailler, communiquer, s’effectuent selon un protocole précis, et selon la géographie de l’île, par l’intérieur (centre), les pourtours (côtes), l’extérieur (espace marin). Au fil de ces rituels, il s’agit pour chacune d’éprouver quotidiennement les mouvements de l’autre en miroir, dans l’espace et le temps insulaires, pour en traduire l’expérience au plus près.

      Au cours de ces deux résidences parallèles qui se sont déroulées en février – mars 2022, des objets visuels, sonores et performatifs à « communiquer » sont produits. Un premier moment de restitution publique et d’activation de ces objets se déroule à Passerelle Centre d’art contemporain à Brest. Le tournage de ces activations aboutit à une vidéo-performance qui sera exposée ensuite à Carpintarias de São Lázaro – Centro Cultural à Lisbonne, à partir du 1er sept. 2022. Lors d’une deuxième phase d’expositions et de performances, les artistes expérimenteront différents agencements du travail réalisé aux Açores et à Ouessant.

    • Centre d’art GwinZegal
    • 2022
    • New York, Evelyn Hofer

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Evelyn-Hofer-Queensboro-Bridge-New-York1964.jpg
    • 16.06.22 → 16.10.22
      Exposition
      Centre d’art GwinZegal
    • Fuyant l’arrivée au pouvoir de Hitler, la famille d’Evelyn Hofer va d’abord émigrer en Suisse, où Evelyn suivra à Bâle et à Zurich les cours de photographie du charismatique Hans Finsler. Suivant le même chemin et les mêmes professeurs que Robert Frank, Evelyn Hofer s’installe à New York à l’âge de 24 ans. C’est l’endroit où il faut être, où les carrières artistiques se jouent. Alexey Brodovitch, directeur artistique du magazine Harper’s Bazaar, lui passe ses premières commandes pour des magazines prestigieux comme Vogue ou le New York Times. Mais elle montre peu de passion pour les commandes de mode et son industrie, et elle préfère, contrairement à William Klein et Robert Frank qui arpentent le bitume des mêmes trottoirs, adopter définitivement la chambre photographique et son lourd trépied comme outils de prédilection. Eux sont happés par la frénésie de la ville qu’ils saisissent au Leica, à la volée, marchant au cœur des foules, embrassant les visages et les situations de manière anonyme, puis tournant les talons, d’un sujet à l’autre, guidés comme des jazzmans ou des danseurs par la partition cinétique de la ville qui ne s’arrête ni ne sommeille jamais. Evelyn Hofer semble préférer les vraies rencontres, ses photographies de rue sont des portraits, toutes ses images sont des portraits, même les vues architecturales ou les objets de ses natures mortes semblent poser pour elle. Avec l’écrivain Victor Sawdon Pritchett, elle travaille à un projet de livre sur New York, et c’est dans ce cadre qu’elle réalisera la plupart de ses vues de la ville. Elle travaille alternativement en couleur et en noir et blanc, à une époque où la couleur reste exclue du champ des arts. Avant les grandes stars. Avant Eggleston. Avant Stephen Shore. Les tirages couleur d’époque, des dye transfers, nous baignent dans un sentiment nappé d’intemporalité. Si tous les portraits sont posés, ils n’en ont pourtant jamais l’apparence artificielle. Quand August Sander photographie des catégories sociales, Evelyn Hofer photographie tout simplement des personnes. Marchand de hot dogs, livreur de lait, portier ou policier de Brooklyn, Manhattan ou Harlem, la qualité des regards échangés avec ses sujets ne ment pas sur son tropisme pour les gens simples, pour ceux qui au quotidien font fonctionner cette cité de fer et de béton, qui domine par la hauteur et semble faire peu de cas des êtres et de leur survie. Les années des prises de vues, 1953 à 1975, sont aussi celles de Martin Luther King et des luttes pour les droits civiques, et l’affirmation de ces revendications semble transparaître dans les postures et les regards de nombreux clichés. Première exposition en France de cette photographe décrite par un critique du New York Times comme « la plus célèbre des photographes inconnus aux États-Unis ». Qui sait si c’est parce qu’elle est une femme, ou tout simplement parce qu’elle voulait rester discrète, fidèle à elle-même ?

      Exposition réalisée en partenariat avec la Galerie m, Bochum, Allemagne, et le Centre photographique Rouen Normandie.

      L’exposition est accompagnée de la projection du film Broadway by Light de William Klein (1958)

       
       
      New York, Evelyn Hofer
      Vernissage le 16 juin 2022
      Exposition du 17 juin au 16 octobre 2022

      Ouvert du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h 30.
      Horaires d’été du 13 juillet au 4 septembre ouvert de 11 h 30 à 18 h 30
      Entrée libre – Fermé les jours fériés

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2022
    • Ateliers photographie / cyanotype

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Anna_Atkins_algae_cyanotype.jpg
    • 15.06.22 → 15.06.22
      Atelier
      Espace Lucien-Prigent
    • Durant l’exposition photographique de Matthieu VENOT, deux ateliers sont proposées au public, autour de la photographie et plus spécifiquement du cyanotype.

      Les participants créeront des compositions à partir d’éléments naturels, qui, directement exposés à la lumière du soleil, s’imprimeront sur les feuilles comme de véritables photographies teintées de bleus profonds.

      – Mercredi 15 juin de 10h30 à 12h : enfants à partir de 8 ans.

      – Mercredi 13 juillet de 10h30 à 12h : adultes.

    • La Fourmi-e
    • 2022
    • IN CITE 7, Festival d’Arts Urbains  Du 23 mai au 18 juin – Callac, Châteauneuf-du-Faou et Rostrenen   

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche-A2-BAT2564_page-0001-scaled.jpg
      Crédit graphique : Florian Stéphant
    • 13.06.22 → 18.06.22
      Exposition
      La Fourmi-e
    • EMEMEM, Juliette Le Roux, AdeC, Collectif Espèces d'Espaces + Expo La Collective (Artistes locaux : Geoffroy Cresson, Muriel Rose Le Mercier, Berc'hed Cadoudal, Trusch Ramon, Colette Davis, Armano Jericevic, JEKO, Alan Elmokretar)

      Les 5 artistes en résidence de création : 

      Juliette Le Roux, Ememem, Collectif Espèces d’Espaces, AdeC 

       

      crédit photo Ememem : Eric Legret 

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2022
    • Thierry Le Saëc, En chemin, 2012/2022

    • Exposition
    • 11.06.22 → 30.07.22
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’exposition présentera un chemin sur 10 ans de travail en choisissant, pour chaque année, des œuvres significatives à mes yeux, peintures, dessins, volumes, livres d’artiste. Un espace sera consacré plus particulièrement à la gravure.

      Je crois que toute œuvre doit tendre à se libérer du fardeau des superstitions, elle doit participer à la libération de chacun d’entre nous. Je crois qu’il ne peut y avoir de réelle liberté sans art, il en est la substance, le passeur, le ciment qui nous lie tous par-delà les époques et les contingences.  Des grottes de Lascaux au Minotaure de Picasso, des miniatures persanes aux paysages peints de Per Kirkeby, l’art nous redit que nous sommes de ce Monde.  

       

    • Le Bon Accueil
    • 2022
    • La couleur tombée du ciel | Edouard Wolton & Charlotte Charbonnel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-screen.jpg
    • 11.06.22 → 03.07.22
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Edouard Wolton & Charlotte Charbonnel

      Entre peintures de paysages fantastiques aux ciels nacrés hyperboréens, photographies de minéraux semblant émettre dans un spectre lumineux impossible, les œuvres d’Edouard Wolton et Charlotte Charbonnel réunies pour cette exposition proposent une relecture au prisme de l’imaginaire lovecraftien de l’histoire et des légendes attachées au Mont-Dol.

      Et si les anciens cultes attestés dédiés à la déesse Cybèle, au dieu pétrogène Mithra, ou encore la marque de griffes qu’aurait laissée le diable sur un rocher du mont, n’étaient que les manifestations d’une même créature fantastique tombée du ciel il y a plusieurs siècles?

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • PAS SOMMEIL – LA FÊTE DANS TOUS SES ÉTATS

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CHA-PasSommeil-Kit-RS-1200x1200px-scaled.jpg
    • 11.06.22 → 18.09.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Marina Abramović, Boris Achour, Diane Arbus, Davide Balula, Marc-Camille Chaimowicz, Clément Cogitore, Zuzanna Czebatul, Edith Dekyndt, Rineke Dijkstra, Sylvie Fleury, Ceal Floyer, John Giorno, Nan Goldin, Dominique Gonzalez-Foerster, Andreas Gursky, Keith Haring, Julie Hascoët, William Kentridge, Yarema Malashchuk & Roman Khimei, Bernhard Martin, Jean-François Monier, Tania Mouraud, Mark Neville, Vincent Olinet, Christodoulos Panayiotou, Cécile Paris, Tony Regazzoni, Delphine Reist, Georgina Starr, Agnès Varda, Piotr Uklański, Bárbara Wargner & Benjamin de Burca, Gillian Wearing.

      L’exposition Pas sommeil propose d’envisager l’été 2022 comme le crépuscule de cette pandémie qui nous aura interdit de nous livrer aux formes d’errance entre chien et loup que nous affectionnons tant et qui sont profondément ancrées dans l’ADN rennais. L’été 2022 serait ainsi le (grand) soir au cours duquel sont de nouveau possibles les transgressions porteuses de la convergence collective, de la rencontre créatrice de sens et de formes.

      L’exposition se veut ainsi ouverte, festive, poétique, généreuse mais aussi contemplative, revêche et militante. Elle évoque la fête dans son acception élargie – du rassemblement populaire impromptu au dancefloor, de la kermesse de village au concert de rock, de la rave techno à la culture queer… – en réunissant des pratiques artistiques de tous horizons. La fête est envisagée comme le lieu de la réjouissance autant que celui de la résistance, de la revendication sociale, identitaire et culturelle, celui du spectaculaire comme de l’intime.

      En investissant l’univers de la fête, les œuvres présentées invitent le public à vivre une expérience singulière, collective ou individuelle, interpellant leurs sens, incitant à l’interaction avec les dispositifs proposés et à la mise en mouvement de leur corps. Les esthétiques, les ambiances, les signaux, les dispositifs extraits du monde festif sont transposés et mis au service des œuvres d’art, avec une bonne dose d’humour à la fois jubilatoire et pleine de dérision.

      Le public est libre de découvrir les trois volets de l’exposition au Musée des beaux-arts, aux Champs Libres et au Frac Bretagne selon l’ordre qu’il souhaite, en construisant son itinéraire. Dans chacun des lieux, le parcours interroge différents aspects et enjeux de la fête, faisant se croiser les lignes de force qui traversent toute l’exposition.

      Pas sommeil. La fête dans tous ses états est une exposition collective proposée par le Frac Bretagne, le Musée des beaux-arts de Rennes et les Champs Libres.

    • Minoterie21
    • 2022
    • Rika Tanaka, Résidence de recherche et de création à la Chapelle de la Congrégation à Peillac

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/RikaPic-1.jpeg
    • 07.06.22 → 06.08.22
      Résidence
      Minoterie21
    • Espace d’apparence
    • 2022
    • Escale #2—Aber Benoît

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Escale-2_Maison-des-Abers_Restitution_Sous-sol_20220605_160746_plusClair_w900.jpg
      Vue de la restitution de résidence [De la nature.Escale 2] à la Maison des Abers à Saint Pabu les 4 et 5 juin 2022.
    • 04.06.22 → 05.06.22
      Résidence
      Espace d’apparence
    • Elouan Cousin, Vincent Lorgeré et Marieke Rozé, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul et Marianne Rousseau

      Après la première étape du projet « De la nature » qui se déployait sur le territoire de Brest, les artistes plasticien.ne.s Elouan Cousin, Vincent Lorgeré et Marieke Rozé, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul et Marianne Rousseau sont parti.e.s à la conquête du pays des Abers, territoire entre terre et mer, dont le littoral constitué de récifs, d’îlots, de dunes et de marais, dispose à la fois d’un environnement naturel d’une remarquable richesse écologique et d’un patrimoine culturel particulièrement inspirant.

      Du 16 mai au 3 juin 2022, ils ont été accueilli par la Maison des Abers, espace muséographique dédié à la découverte des trois abers : l’aber-Wrac’h, l’aber-Benoît et l’aber-Ildut.

      Lors d’une restitution les 4 et 5 juin 2022 à la Maison des Abers, ils présenteront les recherches qu’il.elle.s ont menées et les productions réalisées pendant cette résidence.

      xxxxxxx

      LIEU

      Maison des Abers
      Chemin de Tariec
      29830 Saint Pabu

      xxxxxxx

      HORAIRES

      De 14h à 18h

      xxxxxxx

      INFOS +

      www.espacedapparence.fr/escale-2-aber-benoit

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2022
    • Passage | Claudine Doury & Jérôme Blin

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Passage-carton-e1654766875133.jpg
    • 03.06.22 → 31.07.22
      Non classé
      Le Lieu de la Photographie
    • Claudine Doury, Jérôme Blin

      Passage évoque ce temps de latence identitaire, celui de l’adolescence. Entre la campagne vendéenne et celle de la Crimée, nous voguons dans le même silence qui anime ces jeunes en quête d’avenir et de devenir. Dans une douceur et une bienveillance commune, les regards de ces deux photographes nous proposent un temps d’arrêt, un retour à cette période d’intenses émotions et questionnements.

      L’entretemps | Jérôme Blin

      Ni vraiment villes, ni vraiment campagnes : des entre-deux parfaits où l’on oublie les hommes. Les héros de Jérôme Blin n’ont de l’homme que l’essence, beaucoup sont des femmes, tous sont adolescents. Ils et elles sont en devenir et leur question n’est pas tant de savoir devenir quoi, mais où. Où aller ? Jusqu’à quand rester dans ces rues qui se perdent dans les champs, le bocage vendéen ou la métropole nantaise ? Blain, Les Herbiers, Saint-Herblain, comme une ritournelle contre le vent. Chez Jérôme Blin, les crépis passés ou les parkings vidés se transforment en scènes fabuleuses pour accueillir le plus vieux récit du monde : celui d’une adolescence en quête d’un destin.

      Artek | Claudine Doury

      Artek installe des adolescents dans un espace, dans un temps et dans des fonctionnements qui les détachent du réel, ils s’échappent de la contingence pour laisser s’exprimer leurs doutes, leur identité, leurs contradictions et leurs désirs. Ce camp se révèle un terrain privilégié pour l’approche de ce moment de la vie qui fascine Claudine Doury et qu’elle s’attache à mettre en images. Dans ce décor de rêve, alors qu’ils vivent une fiction qui les libère du quotidien, garçons et filles se laissent aller à l’exigence vitale de leur âge : ils jouent et ne jouent pas, adoptent des rôles qui les aident à contrôler ce qu’ils sont – chaotiques dans leurs désirs et leurs impulsions – plutôt qu’à se donner une image…

    • Les ailes de Caïus
    • 2022
    • Rencontres photographiques de ViaSilva #5. Françoise Beauguion, Emmanuelle Blanc

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-RVS-2022-725x1024-1.jpg
    • 02.06.22 → 02.09.22
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • Les Rencontres photographiques de ViaSilva sont de retour cet été, mettant en avant les œuvres de Françoise Beauguion et d’Emmanuelle Blanc, toutes deux en résidences à Cesson-Sévigné en 2021. Elles investissent la Galerie Net Plus pour une exposition exceptionnelle.

      Les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent chaque année à des artistes de s’installer sur ce territoire éponyme, le temps de quelques mois, afin de montrer leur vision du chantier et son évolution. Sans ligne artistique figée, ce programme se veut comme un révélateur de singularités, dans une perspective innovante et inclusive. Pour la cinquième édition, les photographes Françoise Beauguion et Emmanuelle Blanc ont parcouru le futur quartier pendant plusieurs mois et nous livrent des travaux narratifs à travers une exposition et deux monographies.

      À l’origine, lorsque le projet a été monté, deux expositions étaient prévues : l’une à la Galerie Net Plus, l’autre dans et près de la station de métro ViaSilva. Malheureusement, en raison des retards pris par la mise en service de la ligne B, cette dernière ne pourra avoir lieu.

      Françoise Beauguion et d’Emmanuelle Blanc offrent aux visiteur·ses un dialogue avec leurs œuvres. C’est une balade au sein de ViaSilva que les artistes proposent, nous invitant à découvrir ou redécouvrir les paysages de ce quartier en mouvement perpétuel.

      __________

      À propos de Françoise Beauguion

      Françoise Beauguion, bien qu’habitant aujourd’hui à Marseille, est originaire de Bretagne. Elle a commencé sa résidence début 2021 et l’a poursuivie durant plusieurs mois.

      Durant sa résidence mission Françoise Beauguion a documenté la vie du chantier, les nouvelles concertations, les comités scientifiques… La photographe a échangé dans la rue avec les passant·es, les ouvrier·ères, les curieux·ses et est allée à la rencontre des futur·es habitant·es et de ceux qui y vivent depuis quelques décennies.

      À la suite d’une phase d’observation Françoise Beauguion nous propose un travail photographique et littéraire qui met en scène les différents points de vue des personnes croisées durant cette année de résidence. L’artiste donne à voir une balade poétique à ViaSilva qui interroge les fantasmes, réalité et utopies.

      Site : Françoise Beauguion

      Instagram : @francoisebeauguion 

      À propos de Emmanuelle Blanc

      Cette artiste parisienne a passé plusieurs moi à ViaSilva pour en saisir des photographies argentiques et numériques qui traduises les impressions qu’elle a ressenties sur ce territoire

      Emmanuelle Blanc, en arrivant sur le territoire de ViaSilva, a eu le sentiment de se déplacer à l’intérieur d’une maquette, d’un endroit irréel pourtant bien présent. En travaillant à la fois au numérique et au moyen format (un appareil photo argentique), l’artiste s’est questionnée sur la temporalité du chantier : tout va très vite, le lieu est en mouvement perpétuel. Les activités fourmillent et les bâtiments poussent à une vitesse vertigineuse. L’artiste s’est également intéressée à cette projection que beaucoup ont de ViaSilva, un fantasme, un rêve, qui se confronte à une réalité faite de mouvements de terre et d’élévation d’immeubles. Dans un récit à la fois ludique et laborieux, elle multiplie les points de vue et contrebalance l’idée préétablie que la plupart d’entre nous s’est fait du projet ViaSilva.

       

      Site : Emmanuelle Blanc

      Instagram : @emmanuelleblancimages

    • Festival Photo La Gacilly
    • 2022
    • Festival Photo La Gacilly • Visions d’Orient

    • Exposition
    • 01.06.22 → 02.10.22
      Exposition
      Festival Photo La Gacilly
    • Cet été 2022, le Festival Photo La Gacilly part à la rencontre de photographes venu·e·s d’Afghanistan, d’Iran et du Pakistan.

      La 19e édition du Festival Photo La Gacilly s’organise autour des thématiques Visions d’Orient et Le Monde de demain pour offrir une expérience photographique immersive au cœur d’une vingtaine de galeries à ciel ouvert en libre accès.

      Visions d’Orient met en lumière les artistes venus de ces trois pays d’Asie du Sud-Ouest qui tous appartiennent à l’espace culturel persan ; foyer d’une civilisation millénaire, d’une créativité artistique unique, abritant des auteurs courageux et d’un modernisme déroutant ayant choisi pour arme la photographie.

      Plus que jamais, le Festival Photo La Gacilly veut faire la part belle à ces photographes qui nous transmettent par leurs clichés autant de germes d’espérance. Dans les galeries de notre village breton, dans nos venelles, dans nos jardins, sur les murs de nos ruelles, leurs œuvres sont exposées pour nous émerveiller, pour aider à réfléchir, pour nous émouvoir, pour susciter nos colères comme notre empathie, pour nous convaincre qu’il faut toujours aller par le chemin le plus court, et le plus court est le chemin tracé par la nature.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2022
    • Grande Expo « Les Chemins : arpentages – traces – mémoires »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Les-Chemins-A4-Vdef-copie.jpg
      GRANDE EXPO des adhérent.e.s du PHAKT Centre Culturel Colombier de Rennes
    • 01.06.22 → 25.06.22
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Durant cette année 2021-2022, comme chaque année, les ateliers arts plastiques du PHAKT ont exploré un thème commun, celui de la cartographie.

      Par la question de la carte sous différents prismes les ateliers dessin, BD, peinture, arts graphiques, photographie et arts plastiques ont travaillé de différentes manières pour aborder les déclinaisons d’une carte comme notion de représentation.

      La carte comme plan géographique ou parfois comme un plan d’anatomie; mais aussi la carte de la mémoire et de l’intime.

      À cette occasion vous retrouverez les animateurs des différents ateliers :

      Maria Revilla – Arts graphiques, Peinture, Dessin

      Céline Géraud – Arts graphiques, Arts plastiques, Peinture, Dessin

      Jacques Mahé – Arts plastiques, Bande dessinée

      Alexandre Texier – Photographie

       

      Cette exposition des travaux des adhérent.e.s du PHAKT sera suivi d’un concert de flûte à 19h.

    • Archives de la critique d’art
    • 2022
    • CRITIQUE D’ART N°58 | Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Couverture_58_Signature.jpg
    • 01.06.22 → 31.12.22
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Sommaire 

      Editorial
      “Repenser l’utopie = Redefining Utopia” par Maria Stavrinaki

      Opus
      “Paysage d’archives = Archival Landscape” par Mathis Berchery

      Articles
      “Quand les mondes entrent en collision = When Worlds Collide” par Alice Carabédian

      “Les Voies artistiques de l’enquête = Artistic Investigations” par Julien Séroussi

      “Cartographies politiques : art, technologies, (contre-)pouvoir = Political cartography: Art, technologies and (counter) power” par Jean-Paul Fourmentraux

      “Images sensibles à l’âge des nouvelles intelligences artificielles et écologiques = Sensory Images in a New Age of Artificial and Ecological intelligence” par Carla Marand

      “A propos de Theodore Roszak et de la contre-culture à venir = On Theodore Roszak and the Counterculture to Come” par Thomas Crow

       Portraits
      “Peter Szendy” par Claire Salles
      “Anne imhof” par Zora Schiffer

       Traduction
      « The “Negative Beauty” of Domestic Architecture », extrait du livre de Valérie MavridorakisSiah Armajani, pragmatisme et anarchie (1957-1988)

      L’Histoire revisitée
      “Historiographies de la modernité pendant la Guerre froide = Historiographies of Modernism in the Cold War” par Maria Bremer

      Archives
      “Secrets d’archives coloniales ou gouvernement en perte de contrôle ? Retour sur l’IGI 1300 = Secret Colonial Archives or a Government Losing Control? Revisiting IGI 1300” par Fabienne Chamelot

      Notes de lecture
      Livres par auteur – Livres collectifs – Catalogues Monographiques – Catalogues Collectifs

      Complétez votre lecture sur http://journals.openedition.org/critiquedart

      Les éditeurs annoncent

      Editeurs-Diffuseurs

      Librairies

      A lire sur http://journals.openedition.org/critiquedart 
      332 ouvrages francophones et internationaux repérés dans l’actualité éditoriale d’octobre 2021 à mars 2022.
      Toute la fabrique des notes de lecture en ligne sur http://journals.openedition.org/critiquedart

    • Galerie du Faouëdic
    • 2022
    • Écouter chanter les dunes // Virginie Barré

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ARM180205-039-scaled.jpg
    • 27.05.22 → 24.07.22
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • L’artiste plasticienne Virginie Barré a pensé l’exposition « Écouter chanter les dunes » comme on fredonne une chanson. Elle travaille depuis deux ans à l’écriture d’une comédie musicale « La plage des dames ». Cette exposition en est une préfiguration, elle est composée de chansons qui peuplent le scénario dont nous pourrons lire les paroles, de dessins et de prototypes d’objets qui vont traverser le film à venir. Toutes les œuvres possèdent une réelle autonomie mais elles sont également autant de promesses pour cette comédie à venir qui se déroulera sur deux plages du Finistère où l’artiste réside. Une exposition où objets et dessins, se côtoient, comme les variations d’une comédie musicale qui s’élabore doucement en chantonnant.

      « Écouter chanter les dunes » nous invite à parcourir une exposition ‘enchantée’.

      Le premier film de Virginie Barré écrit et réalisé avec ses deux amies Claire Guezengar et Florence Paradeis, « Odette Spirite » (2012), sera également projeté ; un film déjà musical lui aussi, en chanson, dans lequel on suit un esprit revenu sur terre car il lui manque une chose pour aller dans l’au-delà.

      REPÈRES BIOGRAPHIQUES :
      Virginie Barré est née en 1970 à Quimper. Elle vit et travaille à Douarnenez. Petite, tandis qu’elle est élevée dans une famille de créateurs, amateurs d’art et de chant, Virginie Barré se rêve héroïne de western et dessinatrice. Aujourd’hui, elle tente justement « de mettre en images et en couleurs des histoires rêvées, des histoires fantastiques en empruntant les langages de l’art et du cinéma ». L’œuvre de Virginie Barré se compose aussi bien de sculptures détonantes à l’ironie mordante, d’installations dans lesquelles des mannequins laissent entrevoir des scénarii improbables où la gravité et l’effroi tutoient le grotesque, de dessins en noir et blanc à la ligne claire et, plus récemment, de vidéos relevant de différents registres : approche intime ou nécessitant la mise en place d’une logistique collaborative et collective. Son univers s’inscrit dans le sillage de l’appropriationnisme* et est structuré par sa cinéphilie, marqué par son goût pour la bande dessinée, et se nourrit de fictions littéraires et de culture populaire.

      *appropriationnisme : genre artistique des années 1980 qui réemploie du matériel esthétique (œuvres, photographies de presse ou publicitaires, images d’archives, films, vidéos, textes, etc.). La réappropriation de ces objets et / ou images préexistantes à la réalisation de l’œuvre se fait avec peu voire sans transformation.


      Virginie Barré est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Nantes. Elle est représentée par la galerie Loevenbruck à Paris et la galerie ADN à Barcelone. Ses œuvres figurent dans les collections françaises de Saint-Cyprien, du FNAC (Fonds National d’Art Contemporain), des Frac (Fonds régional d’art contemporain) Bretagne, Basse-Normandie et Midi-Pyrénées (collections Les Abattoirs), et du musée des Beaux-Arts de Bordeaux, ainsi qu’au sein de collections privées en France, Belgique, Allemagne, Espagne et aux Etats-Unis. Virginie Barré enseigne à L’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne (site de Quimper).

      En savoir plus sur Virginie Barré : http://ddab.org/fr/oeuvres/BARRE

       

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2022
    • Katia Kameli, “Le Cantique des oiseaux”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_LaCriee_KatiaKameli-scaled.jpg
    • 21.05.22 → 28.08.22
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    •  La Criée centre d’art contemporain présente Le Cantique des oiseaux, exposition chorale et nouvelle production de Katia Kameli, dans laquelle l’artiste propose une variation, composée de céramiques musicales, d’aquarelles et d’un film, autour du célèbre texte éponyme du poète perse Farîd-ud-Dîn ‘Attâr. Avec Le Cantique des oiseaux, Katia Kameli poursuit son cheminement entre les cultures et se frotte à la terre, un matériau nouveau pour elle.

       Le texte d’Attâr (1174-1248) chante le voyage de milliers d’oiseaux en quête de Sîmorgh, oiseau fabuleux et figure centrale de la mythologie perse. Il s’agit d’un voyage initiatique, symbolique et spirituel, à travers les sept vallées successives du Désir, de l’Amour, de la Connaissance, de la Plénitude, de l’Unicité, de la Perplexité, du Dénuement et de l’Anéantissement. Guidés par la Huppe, symbole de la sagesse, seuls trente oiseaux parviennent à la fin du voyage.

      Katia Kameli s’est progressivement intéressée à ce texte majeur de la culture orientale à travers différentes traductions françaises : celle d’Henri Gougaud d’abord, celle de Jean-Claude Carrière ensuite et enfin celle, récente, de Leili Anvar, à laquelle elle emprunte son titre.
      Avec cette reprise du texte d’Attâr, l’artiste poursuit son exploration des récits, de leurs traductions successives, de leurs flux, ainsi que de l’épaisseur et de la polysémie qu’ils y gagnent.
      Elle s’intéresse par ailleurs à la dimension spirituelle du récit d’Attâr, à la quête intérieure qui s’y déploie à travers la figure de l’oiseau, animal qui relie la terre au ciel et dont le langage nous est à la fois si familier et si mystérieux.

      La traduction du Cantique des oiseaux que propose Katia Kameli est sensuelle et pluri‑sensorielle. Elle se décline en une série de céramiques, qui prennent la forme de quelques-uns des oiseaux du poème : la huppe, le paon, le rossignol, le héron, etc.
      Ces sculptures sont aussi des instruments de musique. On entend leur chant dans le film qui les accompagne et dans lequel une procession de musiciens les activent, ainsi qu’à l’occasion de performances, qui viennent faire résonner l’espace d’exposition.
      Des aquarelles, dont certaines ont servi de dessins préparatoires aux céramiques, complètent cet allegretto. Leurs inspirations sont multiples, des miniatures perses aux sculptures minoennes, en passant par Valentine Schlegel ou Asger Jorn. Réalisées sur des papiers de différents formats, certaines sont entourées de cadre en terre ; elles se situent à la croisée d’un art savant et d’un art populaire. Comme les sculptures, elles ont à voir avec la naissance et la mémoire du geste.

      Avec Le cantique des oiseaux, Katia Kameli propose une nouvelle expérience de la traduction – d’une œuvre dans une autre, d’un art dans un autre, d’un medium dans un autre, de l’indicible dans le visible, etc. –, productrice à la fois d’écarts et de mêlées.

       On n’invente rien, on réinterprète toujours dans une autre langue. Katia Kameli

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2022
    • Trois-quarts d’oeuvres André Scherb, Le chemin se fait en marchant

    • Rencontre
    • 21.05.22 → 21.05.22
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque-galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition Le chemin se fait en marchant.

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2022
    • L’Artiste vous guide : une visite commentée du Comoedia, expo-vente Street Art, par le graffeur Pakone. 

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-visite-commentee-artiste-vous-guide-pakone-21-mai-2022-le-comoedia-galerie-art-contemporain-exposition-vente-street-art-urbain-brest-finistere-bretagne.jpg
    • 21.05.22 → 21.05.22
      Visites commentées
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 13Bis / EpS / Kouka NTADI / L'Atlas / L'Outsider / Lady K / Le CyKlop / Levalet / Miss Tic / Nicolas Delpech / Numa Monsi / Pakone / Petite Poissone / Reso / Royalti / Sêma LAO / Stéphanie KILGAST / Tom GELEB / Xkuz

    • 40mcube
    • 2022
    • L’île de la résidence. Peintures d’Anne Brégeaut, texte d’Anne Langlois

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_annebregeaut_portrait_4.jpg
    • 20.05.22 → 27.08.22
      Exposition
      40mcube
    • Dans l’exposition L’île de la résidence, Anne Brégeaut déploie son univers sous la forme d’une série composée de peintures préexistantes et de nouvelles œuvres, dans laquelle s’insèrent des extraits d’un texte de fiction écrit par la commissaire Anne Langlois.

      L’œuvre d’Anne Brégeaut est rempli de paysages colorés, peuplé d’animaux ou de rares personnages stylisés qui évoluent dans des scènes narratives étranges. Énigmatiques, ses peintures laissent comme les rêves une grande part à l’interprétation. Sa série Mes insomnies s’apparente paradoxalement à des images et des histoires qui paraissent extraites de songes, dans une dimension psychanalytique.

      L’île de la résidence est un texte écrit par Anne Langlois, de l’ordre de la fiction, dont l’histoire se déroule dans le cadre d’une résidence créée par un mécène mystérieux dans la montagne. Quatre artistes s’y rencontrent et découvrent l’histoire et les histoires du village, ce qu’on leur raconte et ce qu’on leur cache. En parallèle se construisent leurs œuvres, avec les étapes de recherche et de production, les discussions et les validations, ainsi que les différentes phases de doute et de fulgurances par lesquelles ils et elles passent.

      Ainsi leurs histoires personnelles et celles du village se rejoignent, avant d’atteindre leur apogée dans ce qu’on appelle en théâtre l’acmé, et en anglais pour la littérature et le cinéma, le climax.

      À partir de ce moment-là, tout déraille.

      Dans l’exposition L’île de la résidence, Anne Brégeaut déploie son univers sous la forme d’une série composée de peintures préexistantes et de nouvelles œuvres, dans lequel s’insèrent des extraits du texte d’Anne Langlois, focalisés sur les paysages et les personnages. Recomposant ainsi sa lecture, l’exposition laisse transparaître une atmosphère commune aux œuvres et au texte, aborde la question du processus créatif, la manière dont la narration fait espace et la place que le texte y prend, ainsi que, plus largement, la question de la fiction dans le commissariat d’exposition.


      À cette occasion, L’île de la résidence d’Anne Langlois est publié dans un ouvrage incluant des peintures d’Anne Brégeaut.
    • méandres
    • 2022
    • les transformations silencieuses. Sylvain Le Corre, Julie Bonnaud & Fabien Leplae

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_transformations_2022.png
    • 14.05.22 → 04.09.22
      Exposition
      méandres
    • La relation entre les concepts de nature et de culture a toujours fait l’objet de nombreuses discussions pour dépasser la longue opposition qui a prévalu dans la philosophie occidentale. C’est précisément à cet endroit que travaillent Sylvain Le Corre, Julie Bonnaud & Fabien Leplae, revendiquant à chaque nouveau projet un travail de terrain et d’expérimentation. Leurs ateliers sont des observatoires, entre jardin et laboratoire. Ils cherchent dans différents domaines, non pas à hybrider mais à explorer ce qui est entre-deux, ce qui fait conversation, les créolisations, les contaminations de pensées et de gestes.

      Proches du quotidien, du menu, ils récoltent, jardinent, font entrer le dehors dedans, se demandent comment dessiner « comme une ortie » ou faire les gestes de la forêt. Ils mélangent les matières et les manières. Leurs œuvres ne sont pas figées, elles évoluent, prolifèrent, vivent. Prenant les végétaux, les cailloux ou les paysages comme idées et matériaux, se tournant autant vers le passé, le présent et le futur, ils s’inspirent de pensées philosophiques, de mythes et récits.

      Leurs démarches et projets nous renvoient tout autant à Michel Foucault, Gilles Deleuze, François Jullien, Vinciane Despret… et font écho à des questions urgentes sur notre rapport au monde.

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2022
    • Festival Oodaaq n°11

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/OODAAQ-22-_-INSTAGRAM-_1-scaled.jpg
    • 13.05.22 → 15.05.22
      Exposition
      L’Œil d’Oodaaq
    • Festival d'images nomades et poétiques, exposition et programmation d'une trentaine d'artistes français et internationaux

      Pour sa onzième édition, le Festival Oodaaq inaugure une nouvelle formule pour concentrer sa sélection 2022 en un lieu unique mettant à l’honneur les vidéos d’une trentaine d’artistes internationaux. Le temps d’un week-end, du 13 au 15 mai, la Parcheminerie (RENNES) vous propose d’embarquer avec nous pour de nouvelles expériences audiovisuelles singulières et multiples, captations d’horizons multiples que nous proposons à vos contemplations. Un week-end d’exploration spéléologique au coeur des images et du bâtiment, investi dans sa totalité par nos performances, expositions, programmes vidéos, rencontres et concerts.

       

      Des sous-sols aux étages, des loges à la scène, le théâtre de la Parcheminerie vibre aux impulsions sismiques de nos images poétiques et propose aux visiteurs une expérience complète, entre la traversée d’une exposition qui se déroule par paliers et la présentation en live d’expérimentations sur les images et les sons. 

       

      Intitulée Apnée, l’exposition de cette année peut en effet se vivre comme un travelling tour à tour mélancolique et sombre puis chargé d’espoir et d’énergies nouvelles, un cheminement audiovisuel initiatique au fil d’étapes qui invitent à une mue au coeur du bâtiment. 

       

      La même dualité, relevée dans notre appel à projet, vient structurer les deux soirées du festival : intériorité et plongées profondes en nous-même, puis expérimentations jouissives sans limites ! Un double mouvement de plis et replis qui préparent à mieux se déployer ensuite.

       

      Entre obscurités et lumières, à travers des gouffres scintillants, cette nouvelle programmation saura comme toujours vous désorienter tout au long d’un voyage ponctué de visions singulières et inédites, bain salvateur de regards azimutés.

       

      “Au fond, tout est plus foncé, plus froid. Alors le retour vers la lumière est incroyable”, Aurore Asso, apnéiste.

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2022
    • Exposition photographies Matthieu VENOT, Un jeu d’enfant

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/M.-Venot_prop°-visuel-affiches-cartons_1.jpg
    • 13.05.22 → 31.07.22
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Cet été, les murs de l’Espace Lucien-Prigent se parent des couleurs chaudes et des formes géométriques des photographies de Matthieu Venot !

      Originaire de Brest, il s’est fait connaître en photographiant sa ville sous un angle inédit, pleine de couleurs et de formes géométriques qui se détachent sur un grand ciel bleu…
      Il fait de la poésie avec de l’architecture brute en se baladant au fil des rues pour immortaliser les « perles cachées » : escaliers, fenêtres, angles de bâtiments, au service d’une composition pure et colorée.

      « Je voulais montrer Brest à ma manière. Je ne me retrouve pas dans les photos existantes, ce n’est pas ce que je vois. »

      Impossible de ne pas être immédiatement attiré par les couleurs pastel et le travail sur les lignes : la silhouette d’un immeuble jaune se détache sur un ciel bleu, un mur de couleur ocre est percé d’une étroite fenêtre aux reflets turquoise… Ne sortant que par jour de grand beau temps, il se sert de ce ciel immaculé comme d’un fond de studio, composant des images simples et graphiques. Les lignes se croisent et se superposent, les formes se détachent de ce fond bleu jusqu’à nous faire oublier ce que l’on regarde : un toit, un mur, une rambarde, un balcon.

      La couleur occupe une place primordiale dans ses photographies, comme pour répondre à une envie de voyage. Laissez de côté la supposée grisaille bretonne pour laisser place à des clichés qui évoquent la Californie ou la Floride, sans quitter le Finistère. Un optimisme communicatif !

       

      www.matthieuvenot.fr

    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Conférence de Kahina Loumi                 « Elle est retrouvée.
      Quoi ? – L’Éternité.
      C’est la mer allée
      Avec le soleil. »
      Arthur Rimbaud, Derniers vers, 1872 “Les oeuvres de Kahina Loumi respirent le bonheur, ou tout du moins le plaisir pris par leur auteure à conjuguer les formes avec les couleurs dans l’espace tendu, fictif, de la toile.
      Malicieusement qualifiée de « peinture optimiste », sa pratique picturale, à l’huile, apparait motivée par une sensibilité rare à la beauté de la nature proche, jusque dans ses infimes détails. Partout où le regard se pose, le temps semble tout à la fois suspendu et pleinement savouré, entre printemps et été, aube lumineuse et solstice rayonnant. Les titres donnés ont en cela une merveilleuse puissance évocatrice, ils agissent à la lecture comme une invitation à observer ici un oiseau (Vol, 2019), là des feuilles volantes (Blowing in the wind, 2019), à se remémorer les moments précieux (Premiers jours, 2019), à prendre conscience de sensations aussi simples que plaisantes (Pieds-Nus, 2017). […]” Extrait d’un texte de Marie Chênel, décembre 2020 . Version intégrale ici : http://base.ddab.org/kahina-loumi/text Conférence organisée en lien avec l’exposition de Kahina Loumi à La Galerie (Binic-Etables-sur-Mer) Commissariat Sarah Moyon.

    • Conférence
    • 10.05.22 → 10.05.22
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Espace d’apparence
    • 2022
    • Rendez-vous au vallon : Marianne Rousseau, Marie-Claire Raoul

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Rencontre-du-7-mai-au-vallon_Visuel-Instagram_850x850.jpg
    • 07.05.22 → 07.05.22
      Rencontre
      Espace d’apparence
    • Dans le cadre de l’exposition “Escale #1—Brest”, Espace d’apparence organise un après-midi au vallon du Stang-Alar autour de l’installation en saule vivant “Marcher sur l’eau blanche” de Marie-Claire Raoul et de la performance “Maillage en jus de couleurs” de Marianne Rousseau.

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      PROGRAMME
      13h30 > 15h00 / Prairie de Keravilin (rue Apollinaire à Guipavas)
      Autour de l’installation Marcher sur l’eau blanche, rencontre avec Marie-Claire Raoul et le vannier osiériculteur Christian Guérin
      15h00 > 16h30 / Prairie de Keravilin
      Exploration Nature avec l’association Bretagne vivante animée par David Noguès, éducateur Nature.
      16h30 > 18h00 / Départ de la prairie de Keravilin
      Balade philosophique avec Yan Marchand
      18h30 / jardin du Conservatoire botanique national de Brest CBNB
      Performance “Maillage en jus de couleurs” de Marianne Rousseau

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      INFOS +

      www.espacedapparence.fr/rencontres/rendez-vous-au-vallon-du-stang-alar

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2022
    • Les Week-ends de l’Art : visites commentées de Street Art au Comoedia

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-visite-commentee-street-art-le-comoedia-galerie-art-contemporain-exposition-vente-street-art-2022-brest-finistere-bretagne.jpg
    • 30.04.22 → 23.07.22
      Visites commentées
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 13Bis / EpS / Kouka NTADI / L'Atlas / L'Outsider / Lady K / Le CyKlop / Levalet / Miss Tic / Nicolas Delpech / Numa Monsi / Pakone / Petite Poissone / Reso / Royalti / Sêma LAO / Stéphanie KILGAST / Tom GELEB / Xkuz

      Durant cette heure privilégiée, venez découvrir les œuvres de nos street-artistes, afin de tout comprendre des arts urbains et de leur place dans nos villes et notre société ! Sculptures, peintures, collages et sérigraphies : toute la diversité de la scène urbaine est représentée dans cette expo-vente Street Art inédite et exceptionnelle.

       

      19 street-artistes des scènes locale, nationale et internationale

      Ville populaire et maritime, ouverte sur le monde et ses représentations, Brest fait partie des lieux incontournables et pionniers du Street Art en Bretagne. La galerie du Comœdia a donc mis l’accent sur la scène locale, en proposant à la vente les œuvres d’artistes émergents ou de renommée nationale : Pakone, graffeur incontournable de la cité du Ponant, fait son entrée au Comœdia avec ses mythiques cerisiers japonais en fleurs. Complice de Wen2 au sein du Cartel 29, ses créations sont présentées à la vente aux côtés des toiles de Royalti, autre street-artiste majeur brestois, qui mêle portraits photographiques de « ti zefs », bombe aérosol et affiches lacérées. L’expo-vente Street Art est aussi l’occasion de découvrir les créations de Tom Geleb, street-artiste originaire de Brest et qui s’est fixé pour mission de diffuser l’amour, partout, à travers l’Art et son personnage Téva.

      Sur les scènes nationale et internationale, les writers et street-artistes de l’abstraction proposent à la vente leurs dernières créations : XkuzL’Outsider ou encore L’Atlas utilisent la calligraphie pour jouer avec les notions de compréhension et créer un alphabet universel. Le CyKlop revient quant à lui au Comœdia avec de nouveaux potelets tirés des univers « comics » et une création spéciale pour la galerie. Enfin, Levalet présente des oeuvres inédites aux techniques variées, apportant un regard décalé sur notre société contemporaine.

       

      Le Street Art au féminin

      Pour cette seconde édition d’une expo-vente consacrée au Street Art, Le Comœdia permet aux femmes de nous toucher : Miss Tic, artiste de la galerie et pionnière du graff en France, s’exprime à travers la bombe aérosol sur pavé ou pochoir. Si Lady K nous fait entrer dans son univers psychédélique par la découpe de planches de skate, Petite Poissone nous entraîne de son côté à la recherche du temps perdu et pourtant si actuel, grâce à ses collages de « poèmes » sur des assiettes d’Art. Sêma Lao, quant à elle, met en valeur les émotions et les sentiments, dans ses créations figuratives représentant la joie, la tristesse ou l’inquiétude, sur des visages d’enfants et de femmes.

      Enfin, dans le cadre du dispositif d’aides « Contre Vents et Marées » de la région Bretagne et du réseau a.c.b (Art Contemporain Bretagne) dont la galerie est membre, Stéphanie Kilgast présente ses œuvres à la poésie mélancolique, alertant sur les dangers du réchauffement climatique.

       

      La place du skate et de la culture Hip Hop

      Objet emblématique et indissociable de la rue, le skate fait son entrée à la galerie, avec la création de pièces exceptionnelles présentées lors de la grande exposition « Art et Sport, La Rencontre » en 2021, à Saint-Jean-de-Monts. Parmi les graffeurs qui ont travaillé à la réalisation de ces skates, on retrouve 13Bis, Numa Monsi, Kouka Ntadi, Lady K, EpS, Nicolas Delpech et Reso !

      Je m’inscris aux visites commentées de Street Art ici

       

      Déroulement des visites

      Les visites commentées durent environ 40 minutes. Vous disposez ensuite de 20 minutes pour vos questions, vos achats, ou pour profiter du Comoedia et revoir librement les œuvres.

      Arrivée : 15 minutes avant le début de la visite pour le contrôle des billets. Fermeture des portes à 9 heures 30 et à 11 heures. Au-delà de ces horaires, il ne sera plus possible d’accéder à la visite.

       

      Informations pratiques

      Les visites commencent à 9 heures 30 et à 11 heures chaque samedi. Groupes limités à 20 places.

      Tarif de la visite : 10 € par personne. Le règlement s’effectue uniquement sur internet et votre billet numérique ou papier sera à présenter lors de votre venue.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2022
    • Mauvaise impression

    • Exposition
    • 29.04.22 → 10.06.22
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Oeuvres du Frac Bretagne (Thomas HIRSCHHORN, Dieter ROTH, Gil J WOLMAN, Fluxus...), de la Fanzinothèque – Poitiers, du Fanzinarium – Paris, de Zines of the zone, du Studio Aartus, de l'Atelier Mcclane et les artistes Julie Hascoët et Samuel Etienne

       

      Commissariat : Alexandrine Bonoron

       

      Le mouvement punk a profondément marqué les milieux culturels : musique, mode, photographie, zines. Bien que les racines de la contestation remontent au Moyen Âge (si l’on en croit Greil Marcus), le punk est pour toujours associé à des images devenues malheureusement aujourd’hui des stéréotypes. Cependant, ces stéréotypes, notamment graphiques et thématiques, vont être repris par différents mouvements, en particulier féministes, qui vont leur donner un nouveau souffle. Aujourd’hui, il faut rendre justice au punk du vent de révolte qu’il a soufflé sur la création contemporaine. Qu’il s’agisse de photographie, d’installation, ou d’édition, la création comtemporaine doit au punk une certaine esthétique de la marge.
      Marge en tant que thèmes : friches industrielles, concerts illégaux, affichage féministe sauvage… Marge en tant que médium : micro-édition, photocopie, sérigraphie, peinture sur journaux…
      Marge en tant que graphisme : déchirures, encrage aléatoire, écriture manuscrite parfois illisible, collage…
      Cette exposition s’attache donc à replacer le punk dans son contexte, par des oeuvres d’art, des créations inédites et des zines : ce qu’il doit à l’art des années 1960 à 1990, ce qu’il a généré dans les années 1970-1980, et ce qu’il a semé dans l’art contemporain.

      Une MAUVAISE IMPRESSION, qui dure encore.

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2022
    • Street Art

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-principale-pakone-les-amoureux-toile-le-comoedia-galerie-art-contemporain-exposition-vente-street-art-2022-brest-finistere-bretagne.jpg
    • 28.04.22 → 23.07.22
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 13Bis / EpS / Kouka NTADI / L'Atlas / L'Outsider / Lady K / Le CyKlop / Levalet / Miss Tic / Nicolas Delpech / Numa Monsi / Pakone / Petite Poissone / Reso / Royalti / Sêma LAO / Stéphanie KILGAST / Tom GELEB / Xkuz

      Pour cette seconde édition d’une expo-vente consacrée au Street Art, Le Comœdia galerie d’Art présente à la vente, du 28 avril au 23 juillet, les œuvres de 19 street-artistes, des scènes locale, nationale et internationale.

       

      19 street-artistes des scènes locale, nationale et internationale

      Ville populaire et maritime, ouverte sur le monde et ses représentations, Brest fait partie des lieux incontournables et pionniers du Street Art en Bretagne. La galerie du Comœdia a donc mis l’accent sur la scène locale, en proposant à la vente les œuvres d’artistes émergents ou de renommée nationale : Pakone, graffeur incontournable de la cité du Ponant, fait son entrée au Comœdia avec ses mythiques cerisiers japonais en fleurs. Complice de Wen2 au sein du Cartel 29, ses créations sont présentées à la vente aux côtés des toiles de Royalti, autre street-artiste majeur brestois, qui mêle portraits photographiques de « ti zefs », bombe aérosol et affiches lacérées. L’expo-vente Street Art est aussi l’occasion de découvrir les créations de Tom Geleb, street-artiste originaire de Brest et qui s’est fixé pour mission de diffuser l’amour, partout, à travers l’Art et son personnage Téva.

      Sur les scènes nationale et internationale, les writers et street-artistes de l’abstraction proposent à la vente leurs dernières créations: XkuzL’Outsider ou encore L’Atlas utilisent la calligraphie pour jouer avec les notions de compréhension et créer un alphabet universel. Le CyKlop revient quant à lui au Comœdia avec de nouveaux potelets tirés des univers « comics » et une création spéciale pour la galerie. Enfin, Levalet présente des oeuvres inédites aux techniques variées, apportant un regard décalé sur notre société contemporaine. 

       

      Le Street Art au féminin

      Pour cette seconde édition d’une expo-vente consacrée au Street Art, Le Comœdia permet aux femmes de nous toucher : Miss Tic, artiste de la galerie et pionnière du graff en France, s’exprime à travers la bombe aérosol sur pavé ou pochoir. Si Lady K nous fait entrer dans son univers psychédélique par la découpe de planches de skate, Petite Poissone nous entraîne de son côté à la recherche du temps perdu et pourtant si actuel, grâce à ses collages de « poèmes » sur des assiettes d’Art. Sêma Lao, quant à elle, met en valeur les émotions et les sentiments, dans ses créations figuratives représentant la joie, la tristesse ou l’inquiétude, sur des visages d’enfants et de femmes.

      Enfin, dans le cadre du dispositif d’aides « Contre Vents et Marées » de la région Bretagne et du réseau a.c.b (Art Contemporain Bretagne) dont la galerie est membre, Stéphanie Kilgast présente ses œuvres à la poésie mélancolique, alertant sur les dangers du réchauffement climatique.

       

      Pour la première fois à la galerie, 18 skates d’artistes proposés à la vente

      Objet emblématique et indissociable de la rue, le skate fait son entrée à la galerie, avec la création de pièces exceptionnelles présentées lors de la grande exposition « Art et Sport, La Rencontre » en 2021, à Saint-Jean-de-Monts. Parmi les graffeurs qui ont travaillé à la réalisation de ces skates, on retrouve 13Bis, Numa Monsi, Kouka Ntadi, Lady K, EpS, Nicolas Delpech et Reso !

       

      Autour de l’exposition : nos événements en galerie

      Comme à chaque expo-vente, la galerie Le Comœdia vous propose d’assister à divers événements permettant d’approfondir vos connaissances et vos goûts artistiques :

      • Retrouvez, tous les samedis matins, les « Week-ends de l’Art », visites commentées privées de la galerie, sur réservation ici.
      • Une fois par mois, « L’Artiste vous guide » : un samedi matin en mai, juin et juillet, c’est un artiste exposé qui prend les commandes de la visite guidée, afin de donner un autre point de vue sur l’exposition. Réservations à venir.
      • Le cycle de conférences du Comœdia continue le samedi 18 juin 2022 : sur réservation ici, rencontrez l’experte Violaine Pondard et les street-artistes de la galerie, pour une plongée au cœur des différents mouvements des arts urbains.
    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2022
    • Renc’art André Scherb, Le chemin se fait en marchant

    • Rencontre
    • 23.04.22 → 23.04.22
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque-galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre à 17h avec l’artiste pour découvrir l’exposition Le chemin se fait en marchant plus en détail.

    • Les 3 CHA
    • 2022
    • Patrick Nadeau, Magdala

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/210924_Eragrostis-02_Lamonzie-Saint-Martin_Quentin-Geffroy-Copie.jpg
    • 16.04.22 → 19.06.22
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Patrick Nadeau est designer et architecte. C’est dans les années 2000 qu’il entreprend une réflexion l’amenant à intégrer des plantes au cœur de ses projets de design d’objet ou d’espace. Pour lui, le développement souvent incontrôlable de l’urbanisation oblige à repenser le rapport de l’homme à la nature en imaginant de nouvelles frontières entre espaces construits et espaces dédiés au végétal.

      La chapelle, cet espace construit au XIIème siècle, n’y déroge pas. Pour ce printemps, Patrick Nadeau, accompagné de Marie-Marie Dutour, s’empare du lieu et crée une mise en scène monumentale et végétale aux reflets lumineux dorés. 55 000 tiges suspendues, sous lesquelles l’humain ne peut que s’émerveiller, relèvent la beauté des graminées séchées, comme une ode au règne végétal.

      Les fleurs présentes dans l’exposition ont été récoltées à l’été 2021 en Dordogne par Marcelline Smetek & Quentin Geffroy de la ferme florale Champ Tigré. Les structures accueillant les fleurs ont été réalisées par Germain Gaschet, designer. L’éclairage a été pensé par Christian Pinaud.

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2022
    • L’Artiste vous guide : visite commentée du Comœdia par le sculpteur brestois Jean-Paul Thaéron

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-visite-commentee-09-avril-2022-jean-paul-thaeron-le-comoedia-galerie-art-exposition-vente-brest-700x500-1.png
    • 09.04.22 → 09.04.22
      Visites commentées
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Le samedi 9 avril prochain, à 11 h, l’artiste Jean-Paul Thaéron prend les commandes de la visite commentée du Comœdia. 

      Pour la première fois, votre galerie vous propose de partager, le temps d’une rencontre, la vision d’un artiste : Jean-Paul Thaéron, le célèbre plasticien brestois dont les œuvres parent la cité du Ponant. L’artiste revient, durant cette heure exceptionnelle, sur son parcours, en apportant un éclairage spécifique sur les œuvres qu’il présente durant Nouvelle Vague bretonne.

      La visite se poursuit avec la présentation des œuvres des neuf autres artistes exposés. Les commentaires de Jean-Paul Thaéron apportent une nouvelle perception de l’art contemporain et des créations en Bretagne.

      Un moment privilégié et une excellente manière de vivre la Nouvelle Vague Bretonne de l’intérieur, sous le regard d’un artiste. 

    • méandres
    • 2022
    • les inattendus. Julie Aybes, brigitte Mouchel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_inattendus_2022.png
    • 09.04.22 → 01.05.22
      Exposition
      méandres
    • Une exposition du collectif et meutes (Julie Aybes & brigitte Mouchel)

      et meutes est un collectif d’artistes à géométrie variable, qui se donne comme objectif d’aller à la rencontre de visages et de paysages, de questionner, d’expérimenter, en coopération, explorant des démarches et médias artistiques pluriels.

      “Nous cherchons à donner à voir une image du monde qui ne soit pas rassurante, ni confortable, qui pousse à la vigilance, à l’attention pour ce qu’on entend, ce qu’on voit, ce qu’on perçoit. Nous tentons de montrer la complexité du monde contemporain, la manière fragmentée dont il nous arrive, là où l’histoire collective croise, traverse, se heurte aux histoires singulières, aux territoires parcourus en mémoire ou en rêve, à la recherche de lieux et de récits possibles. Nous cherchons à provoquer et mettre en éveil les sens, les perceptions, y compris l’intuition, et ce qui nous advient : l’imaginaire, les réminiscences, les songes.”

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2022
    • Dialogue entre Françoise Pétrovitch et Philippe Piguet

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Petrovitch-Francooise-Aveuglee-2020-huile-sur-toile-160-x-130-cm.-photo-A.-Mole-Courtesy-Semiose-Paris-scaled.jpg
    • 08.04.22 → 08.04.22
      Conférence
      APM-Résidences d’artistes
    • Françoise Pétrovitch est une artiste plasticienne née en France en 1964 à Chambéry. Elle travaille le dessin et la peinture, ainsi que la céramique et la vidéo.

      Né en 1946, Philippe Piguet est historien, enseignant et critique d’art. Il collabore à la revue L’OEil depuis 1985, ainsi qu’au magazine Art Absolument depuis sa création en 2002, et il enseigne à l’ICART (Institut Supérieur des Carrières Artistiques) à Paris depuis 1986.

      « Si le dessin est le vecteur cardinal de la démarche de création de Françoise Pétrovitch, l’artiste l’exerce à l’ordre de toutes sortes de médiums, de supports, de matériaux et de formes. Elle le met à l’épreuve de pratiques très diverses – peinture, scultpure, céramique, vidéo, etc. – avec une totale maîtrise en quête d’images inédites, tout à la fois étranges et familières. Aussi le monde qu’elle révèle ne manque jamais de nous interpeller parce qu’il nous renvoie à notre propre histoire, notre propre condition. »

      Ph. P.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2022
    • Mnémosyne // Josef Nadj

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-Mnemosyne-scaled.jpg
    • 06.04.22 → 17.04.22
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Un projet photographique et performatif de Josef Nadj.


      Située au coeur de la ville, à deux pas du Grand Théâtre, la galerie du Faouëdic propose régulièrement dans ses espaces des événements artistiques conçus en résonance avec les expositions et en dialogue avec d’autres acteurs du territoire. Proposé par le Théâtre de Lorient, l’accueil de Mnémosyne, projet artistique du chorégraphe, photographe et danseur, Josef Nadj dans les murs de la galerie du Faouëdic nous est donc vite apparu comme un évidence. Ce dispositif très original, à la fois installation photographique et performance scénique s’inscrit en effet pleinement dans notre volonté constante de surprendre les visiteurs, de les inviter à s’immerger dans des formes artistiques transcendant les frontières des disciplines.

      Hommage personnel et transversal à l’Atlas demeuré inachevé de l’historien d’art allemand Aby Warburg, Mnémosyne s’apparente à une oeuvre d’art totale, à la fois installation, performance et exposition, dont il reste pour chacun une image, ultime, qui interroge à la fois notre regard et notre mémoire : qu’avons-nous vu ?” Marylène Malbert, extrait d’entretien avec Josef Nadj.

      L’exposition est  présentée du mercredi 6 au dimanche 17 avril 2022, de 14h à 19h.
      La performance (durée : 20mn) est présentée samedi 9 et dimanche 10 avril aux horaires suivants : 14h, 15h30, 17h, 18h30.
      Le nombre de places étant limité, réservation indispensable à partir du 2 mars.

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2022
    • Les songes de la nuit influent sur le jour –
      Expo résidence d’Eunji Peignard Kim

    • Exposition
    • 06.04.22 → 05.06.22
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Dans nos mémoires collectives, nous pouvons constater fréquemment que des êtres imaginaires et des êtres réels partagent le même répertoire des êtres vivants. Dans l’encyclopédie “ d’Histoire naturelle” de Pline l’Ancien, l’éléphant combat le dragon, le phénix vit cinq cent neuf ans. La conquête du Nouveau Monde aura rempli les cabinets de curiosités amplifiant cet emmêlement. Les technologies nouvelles ouvrent l’accès aux mondes de l’infiniment petit, de l’infiniment profond, de l’infiniment loin. Les terriens continuent de rêver, Freud décode la pensée par la voie du rêve et les chamanes messagers interprètent les rêves et organisent les jours à venir.

      Comment nos connaissances peuvent-elles venir perturber la reconnaissance du monde. Notre certitude “d’avoir reconnu”, pourrait être à son tour remise à jour. C’est de ce perpétuel renouvellement de nos parcours collectifs que mes recherches reçoivent leurs substances, en espérant aussi, en devenir participante.

       

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2022
    • André Scherb, Le chemin se fait en marchant

    • Exposition
    • 02.04.22 → 28.05.22
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Le paysage n’est pas seulement affaire de « vue », mais de vivre (F. Jullien). 

      La proximité avec un fragment de végétal le fait exister, épiphanie qui ouvre à la grande respiration du vivant. Dans la translucidité de la matière, la peinture scrute le mouvant : 

      la lumière fuse entre les interstices des tracés gestuels. Quand la forme devient flux, le dessin intuitif sollicite le visible et le déborde. Le temps est dans sa durée retranscrit, l’espace dans sa traversée révélé. 

       

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2022
    • Découvrez l’expo-vente Nouvelle Vague Bretonne par une visite commentée en breton

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/le-comoedia-galerie-art-contemporain-exposition-vente-brest-finistere-visite-en-breton-02-avril-2022.jpg
    • 02.04.22 → 02.04.22
      Visites commentées
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Amoureux de langue bretonne, la galerie du Comœdia vous propose de découvrir son expo-vente Nouvelle Vague bretonne en… breton ! Le samedi 2 avril prochain, à 11 h, partez à la découverte des artistes du territoire, sélectionnés par votre galerie, lors d’une heure de visite commentée par l’artiste breton Steven Mazé. 

      Attention, le nombre de places reste très limité.

    • La Tannerie
    • 2022
    • LE PAYSAGE, c’est l’endroit où le ciel et la terre se touchent

    • Exposition
    • 02.04.22 → 06.06.22
      Exposition
      La Tannerie
    • Marie-Cécile Aptel, Guillaume Castel, Gilles Clément, Roland Cognet, Dominique de Beir, Amélie de Beauffort, Marcel Dinahet, Guillaume Linard Osorio, Evariste Richer et Iwan Warnet.

      LA TANNERIE FÊTE SES 10 PRINTEMPS À LA GALERIE DU DOURVEN

      La Galerie du Dourven et La Tannerie ont le plaisir de vous présenter “LE PAYSAGE, c’est l’endroit où le ciel et la terre se touchent”, exposition collective présentée du 2 avril au 6 juin, à la Galerie du Dourven.

      A l’occasion de sa dixième saison artistique, La Tannerie, espace d’art contemporain voisin et ami situé à Bégard, est invitée à investir les murs de la Galerie du Dourven au printemps. Elle vient y développer sa vision du paysage, dans une exposition sensible et conceptuelle, réunissant 10 artistes contemporains : Marie-Cécile Aptel, Guillaume Castel, Gilles Clément, Roland Cognet, Dominique de Beir, Amélie de Beauffort, Marcel Dinahet, Guillaume Linard Osorio, Evariste Richer et Iwan Warnet.
      « Sur la pointe du Dourven, il est question de cela ; un endroit où les éléments se touchent. Site remarquable et puissant, les éléments naturels rivalisent avec les œuvres présentées. Au Dourven, il faut se mettre au diapason, pour que résonnent les œuvres, là où le ciel et la terre se touchent. »

      Erwan Le Bourdonnec, président de La Tannerie et commissaire artistique invité

      Exposition co-organisée par Lannion-Trégor Communauté et La Tannerie.

       

       

       

       

      LA TANNERIE
      Située à Bégard, dans les Côtes d’Armor, La Tannerie est un espace d’exposition dédié aux rencontres entre l’art contemporain, le design et les projets sur l’espace au sens large. Elle propose un regard transversal et singulier entre les pratiques, par une sélection d’expositions exigeantes, mais sans élitisme. Construite en 1927, elle a été réhabilitée et ouverte au public en 2012. Elle est aujourd’hui un repère dans le paysage culturel et artistique des Côtes d’Armor.Depuis 2012, la programmation des expositions est gérée par l’association ADER – Art Design Espace Roudour. Elle accompagne des artistes dans leurs parcours, des collectionneurs et amateurs dans leurs choix. Elle conseille aussi des collectivités ou des entreprises dans leurs projets culturels et artistiques.L’association reçoit un soutien de la ville de Bégard, de la Communauté d’Agglomération de Guingamp Paimpol, du Conseil général des Côtes d’Armor, de la région Bretagne et de la DRAC Bretagne.

    • GALERIE DU DOURVEN
    • 2022
    • LE PAYSAGE, C’EST L’ENDROIT OU LE CIEL ET LA TERRE SE TOUCHENT

    • Exposition
    • 02.04.22 → 06.06.22
      Exposition
      GALERIE DU DOURVEN
    • Marie-Cécile Aptel, Guillaume Castel, Gilles Clément, Roland Cognet, Dominique de Beir, Amélie de Beauffort, Marcel Dinahet, Guillaume Linard Osorio, Evariste Richer et Iwan Warnet

      LA TANNERIE FÊTE SES 10 PRINTEMPS À LA GALERIE DU DOURVEN

      La Galerie du Dourven et La Tannerie ont le plaisir de vous présenter “LE PAYSAGE, c’est l’endroit où le ciel et la terre se touchent”, exposition collective présentée du 2 avril au 6 juin, à la Galerie du Dourven.

      A l’occasion de sa dixième saison artistique, La Tannerie, espace d’art contemporain voisin et ami situé à Bégard, est invitée à investir les murs de la Galerie du Dourven au printemps. Elle vient y développer sa vision du paysage, dans une exposition sensible et conceptuelle, réunissant 10 artistes contemporains : Marie-Cécile Aptel, Guillaume Castel, Gilles Clément, Roland Cognet, Dominique de Beir, Amélie de Beauffort, Marcel Dinahet, Guillaume Linard Osorio, Evariste Richer et Iwan Warnet.
      « Sur la pointe du Dourven, il est question de cela ; un endroit où les éléments se touchent. Site remarquable et puissant, les éléments naturels rivalisent avec les œuvres présentées. Au Dourven, il faut se mettre au diapason, pour que résonnent les œuvres, là où le ciel et la terre se touchent. »

      Erwan Le Bourdonnec, président de La Tannerie et commissaire artistique invité

      Exposition co-organisée par Lannion-Trégor Communauté et La Tannerie.

       

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2022
    • Camp de base

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Camp-de-base.jpg
      Exposition Camp de base d'Anthony Folliard au PHAKT - Centre Culturel Colombier
    • 01.04.22 → 21.05.22
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Anthony Folliard

      De l’été 2021 au printemps 2022, l’artiste a arpenté les méandres du quartier Colombier en imaginant divers protocoles d’exploration au fur et à mesure de sa résidence.

      A partir de prises de notes, de collectes d’objets et d’expériences sur le terrain, l’artiste réalise un inventaire sensible et intuitif d’un territoire et de son histoire. Au fil du temps, des passerelles se tissent entre les différents fragments, entre le passé et le présent, entre le dehors et le dedans.

      Au PHAKT, Anthony Folliard transforme l’espace d’exposition en un lieu imaginaire de projections et d’aventures, à mi-chemin entre le campement, le laboratoire graphique et l’atelier de bricolage. Contre-point d’une résidence menée exclusivement dans l’espace public, l’exposition Camp de base est à la fois la restitution d’un processus de recherche et le point de départ de nouvelles expéditions à venir explorant la pluralité du paysage urbain.

    • Archives de la critique d’art
    • 2022
    • Mathis Berchery | LES YEUX RIVES

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LES-YEUX-RIVES_Kakemono_2022.jpg
    • 31.03.22 → 18.05.22
      Exposition
      Archives de la critique d’art
    • Paysage d’archives amazoniennes

      Exposition présentée à l’Espace Frans Krajcberg, Centre d’Art Contemporain Art & Nature
      Chemin du Montparnasse – 21 avenue du Maine – Paris 75015

      A l’invitation des Archives de la critique d’art, Mathis Berchery, artiste et poète, s’est plongé, dans le Journal du Rio Negro de Pierre Restany, tenu à l’été 1978, qui contient le Manifeste du Naturalisme Intégral. Du « choc » produit par ce voyage en compagnie de Frans Krajcberg, autant esthétique que sensible et philosophique, Restany écrit l’éloge de la nature amazonienne, appelle à une conscience plus sérieuse des enjeux écologiques au sein de l’art, et à une sensibilité affective envers « la nature ». Tout en considérant les limites de ce discours à l’aune des outils intellectuels et sociaux contemporains, et au regard de la réception brésilienne et européenne d’alors, Mathis Berchery travaille à développer trois dispositifs qui offrent chacun une perspective singulière sur l’expérience du voyage, immobile ou réel, et sur les relations aux non-humains, qu’ils soient des vivants ou des images :

      • une installation qui explore l’archive tel un paysage, qui pousse la notion de naturalisme vers l’aberration, vers des gestes de découpage et de cadrage qui mettent en tension rigueur structurelle et fourmillement organique des formes
      • une performance qui envisage la bouche comme un environnement sonore où le langage est l’égal du son, le mot l’égal du cri, le silence l’égal de la respiration, où la parole se fait manger
      • un texte, intitulé Quand on devient une rivière, qui superpose les espace-temps du Journal du Rio Negro, d’une marche le long de La Vilaine, de l’exploration des méandres archivistiques, et d’autres bras de littérature parcourus en parallèle ou évoqués par Pierre Restany.

      LES YEUX RIVES est un projet issu d’une résidence aux Archives de la critique d’art (2021), associée au dispositif « Contre vents et marées », avec le soutien de la Région Bretagne et en collaboration avec a.c.b – art contemporain en Bretagne. Le projet reçoit le soutien du Centre national des arts plastiques – Cnap, des Archives de la critique d’art, de l’Espace Frans Krajcberg art & environnement, du centre d’art 40mcube, du lieu d’art et de performance Le Générateur, des Ateliers Blancarde / Dos Mares.

      Pour en savoir davantage : Dossier de presse de l’exposition

      Edition
      A l’issue de sa résidence aux Archives de la critique d’art, Mathis Berchery fera l’objet d’une invitation inédite dans le n°58 de la revue CRITIQUE D’ART. Parution prévue en mai 2022.

      Frans Krajcberg.jpg Plus d’informations sur L’Espace Frans Krajcberg, Centre d’Art Contemporain Art & Nature

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2022
    • Anita Conti | Regard sur la Guinée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Conti-Carton-invitation-e1648735636459.jpg
    • 31.03.22 → 22.05.22
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Anita Conti, née en mai 1899 et morte en 1997 est une océanographe et photographe. En 1943, le gouvernement d’Alger lui commande une recherche sur les ressources de poissons du littoral ouest africain et les méthodes de pêche traditionnelles qui y sont pratiquées ; ainsi, pendant presque dix ans, Anita Conti se consacrera à étudier et à prospecter les côtes de Mauritanie, du Sénégal, de la Guinée et de la Côté d’Ivoire, expérience qu’elle relatera dans son livre paru en 1957, Géants des mers chaudes. En partenariat avec les Archives de la Ville de Lorient, Marie Béatrice le Berrigaud, directrice du Lieu de la Photographie, propose une exposition inédite retraçant le passage d’Anita Conti sur les côtes de la Guinée.

      Une exposition en partenariat avec les Archives de la Ville de Lorient, le Festival pêcheurs du monde et la Médiathèque François Mitterand

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2022
    • Portes Ouvertes des ateliers d’artistes de Gabrielle Kourdadzé et Cléo Garcia Leroy 

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sans-titre-1.png
    • 26.03.22 → 26.03.22
      Rencontre
      APM-Résidences d’artistes
    • Gabrielle Kourdadzé et Cléo Garcia Leroy

      Gabrielle Kourdadzé et Cléo Garcia Leroy, les deux artistes en résidence à Saint-Jacut-de-la-Mer présenteront les œuvres réalisées jusqu’à ce jour durant leurs résidences de 6 mois qui s’achèvera le 30 juin 2022. Le travail de la première se déploie autour de la technique du dessin réaliste à l’encre en multiples portraits, tandis que la deuxième œuvre à une peinture du corps où la figure s’éclipse. 

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2022
    • L’Art contemporain en Bretagne : une conférence de Jean-Yves Bosseur 

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/nouveau-visuel-conference-samedi-26-mars-2022-le-comoedia-galerie-art-contemporain-brest-finistere-bretagne-exposition-vente-nouvelle-vague-bretonne.jpg
    • 26.03.22 → 26.03.22
      Conférence
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • SUR RÉSERVATION

      La galerie d’Art Le Comœdia vous donne rendez-vous le 26 Mars 2022, à 16H30, pour une conférence exceptionnelle sur le thème de l’Art contemporain en Bretagne : le compositeur et écrivain Jean-Yves Bosseur apportera un nouvel éclairage à l’expo-vente Nouvelle Vague Bretonne et déterminera les liens existant entre Art contemporain et Région Bretagne.

      Inscrivez-vous dès à présent, les places sont limitées !

    • Espace d’apparence
    • 2022
    • De la nature. Escale #1 — Brest

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-A3-Maison-de-la-fontaine-De-la-nature-Escale-1-BD.jpg
    • 22.03.22 → 06.06.22
      Exposition
      Espace d’apparence
    • Elouan Cousin, Alix Lebaudy, Vincent Lorgeré et Marieke Rozé, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul et Marianne Rousseau

      Le projet « De la nature » initié par l’association Espace d’Apparence, réunit des artistes et des intervenant.e.s associé.e.s (botanistes, géologues, historien en art contemporain, philosophe…) afin d’interroger la notion de nature, sa perception, sa représentation et questionner la relation de l’être humain à celle-ci. Depuis avril 2021, les plasticien.ne.s, accueilli.e.s au local de la Pointe et au sein de l’ex-Cercle naval, travaillent sur les territoires brestois : la rade, le Stang-Alar, les anciennes pêcheries, les fonds marins sont autant de terrains de recherche que de lieux d’inspiration.

      L’exposition “De la nature. Escale #1—Brest” est le résultat de ces investigations. Elle se déploie sur plusieurs sites à Brest et Guipavas et donne lieu à des rencontres, performances et ateliers.

      Curatrice : Badïa Larouci

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      LIEUX

      • Maison de la Fontaine, 18 rue de l’Eglise, Brest
      • Jardin des Explorateurs, 3 rue de la Pointe, Brest
      • Prairie de Keravilin, Guipavas
      • Jardin du Conservatoire national de Brest, 52 allée du Bot, Brest

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      INFOS +

      www.espacedapparence.fr/escale-1-brest

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2022
    • Belle saison

    • Exposition
    • 20.03.22 → 29.05.22
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Vincent Escalle, Myriam Ingrao, Mael Le Golvan

      Mael Le Golvan

      Les contemplateurs

      Parcours A ciel ouvert

      En 2019 et en 2020, Maël Le Golvan a mené un atelier photographique avec des résidents du foyer de vie de Bazouges-la-Pérouse. Tels des scientifiques voyageurs, ils ont contemplé le paysage qui les entoure à travers des expérimentations optiques. Pendant le temps de cette immersion visuelle singulière, cette nature et cet environnement familiers se sont transformés en objets d’analyses propices à la création d’instruments et d’installations optiques ludiques et expérimentales. Cette approche particulière du paysage a amené les résidents à appréhender leur environnement de manière différente et ainsi se réapproprier leur lieu de vie. Les photographies réalisées sont installées à l’extérieur dans l’enceinte du foyer de vie. Cette restitution accessible à tous rend compte grâce à l’illusion d’optique des différentes manières d’appréhender les thématiques du portrait et de l’autoportrait.

       

      Vincent Escalle

      Archéologie d’un tronc

      Parcours A ciel ouvert

      En 2021, la commune de Bazouges-la-Pérouse abat un tilleul qui s’apprêtait à s’effondrer sur des habitations. Afin de le réhabiliter, elle suggère au centre d’art de le récupérer et de le proposer à un sculpteur. L’artiste rennais Vincent Escalle accepte l’invitation. Il sculpte une partie de ce tronc en suivant un protocole qu’il développe depuis quelques années : révéler par la taille la forme interne de l’arbre pour mieux connaître son histoire. Ce travail assimilable à celui d’un archéologue permet de comprendre les différentes étapes de la vie d’un végétal. En faisant apparaître les cernes par la taille, l’artiste donne l’impression qu’elles se sont déployées telles les tubes d’une lunette télescopique comme si le temps en s’étirant avait atteint les origines de l’arbre.

       

      Myriam Ingrao

      La nuit des choses

      Galerie Laizé

      Myriam Ingrao réalise des univers archéologiques factices détachés de tout repère spatial et temporel. Des dessins et des gravures aux paysages cosmiques et minéraux échangent avec des installations où le bois est à la fois socle et sculpture, matériau brute et façonné. Les formes en terre crue qui simulent la pierre les soulignent de leurs courbes gracieuses tout en créant une rupture entre le naturel et l’artificiel. Cet antagonisme renvoie au paysage fabriqué sculpté ou peint et met en tension deux principes opposés chers à l’histoire de l’art : le fictif et le réel. Ainsi, tels des découvertes archéologiques muséifiées, les mondes illusoires de Myriam Ingrao sont figés et laissent croire à des activités humaines et végétales antérieures. Le visiteur est en permanence questionné par ces installations ambivalentes où le faux exhorte le vrai et le vrai convoque le faux. Ce jeu de va-et-vient renvoie également aux relations étroites qu’entretiennent le passé et le présent, l’archéologie et l’art contemporain.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2022
    • Manuela Marques, Lignes de faille

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Explosion-2-2022-impression-pigmentaire-sur-papier-baryte-encadre-verre-musee27-x-405-cm-Ed.-3-2-EA-scaled.jpg
    • 20.03.22 → 29.05.22
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Lignes de faille, une exposition de travaux photographiques et vidéographiques de Manuela Marques. Des œuvres élaborées à partir de phénomènes naturels, géologiques telluriques, lumineux. Dans le cadre de la saison Fran-Portugal 2022 – Institut Français.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2022
    • Léa Barbazanges, Ligne de Mica et Dessin sur tôle

    • Exposition
    • 20.03.22 → 29.05.22
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Saisissant le regard par des couleurs intenses ou d’étranges calligraphies, les dessins et sculptures de Léa Barbazanges mettent en valeur l’interdépendance entre le monde minéral, végétal et animal.

    • La Gare, Centre d’art et de design
    • 2022
    • ULTRA x ENOKI, Fermentation Générale

    • Exposition
    • 18.03.22 → 23.04.22
      Exposition
      La Gare, Centre d’art et de design
    • L’Association Ultra vous convie le vendredi 18 mars à 18h à La Gare au vernissage de l’exposition
      FERMENTATION GÉNÉRALE
      avec les oeuvres de
      Maya Minder
      Natsuko Uchino
      Thr34d5
      Louise Siffert
      Commissariat : Collectif Enoki
      —————————
      L’exposition Fermentation Générale est une invitation à questionner les liens que nous entretenons avec les formes de vie non humaines et d’explorer les potentialités offertes par ces êtres et les matériaux qui les composent. Prenant pour axe de réflexion l’idée du processus de fermentation – processus transformatif et générateur de formes de vie – les artistes et designers réuni.es ici explorent notre rapport l’autre et envisagent des formes de dialogues nouvelles avec ces entités non-humaines. Matériaux instables issus de processus naturels, ils sont une voie d’exploration de ces communautés au travers la création d’écosystèmes esthétiques, linguistiques et plastiques, nous renvoyant à la construction de notre propre socle social et culturel.
    • Quinconce galerie
    • 2022
    • Faisons-le nous-mêmes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/faisons-le-nous-mêmes-recto-scaled.jpg
    • 18.03.22 → 30.04.22
      Exposition
      Quinconce galerie
    • La classe de 5eD du collège Camille Guérin de Saint-Méen-le-Grand avec Camille Girard et Paul Brunet

      La fermeture hivernale de la galerie s’achève et
      …..une nouvelle saison s’annonce.

      Vous êtes conviés au vernissage de la première exposition de la saison, Faisons-le nous-mêmes, placée sous le signe du travail collectif.
      Projet conçu fin 2020 avec Camille Girard et Paul Brunet, duo d’artistes de Quimper, il a démarré en septembre 2021 par une visite au FRAC Bretagne et a pris fin la semaine dernière! Les élèves de la classe de 5eD du collège Camille Guérin de Saint-Méen-le-Grand ont été heureux de donner forme à des réalisations en commun, venez les découvrir au contact des oeuvres de Camille et Paul.

      Nous serons ravis de vous accueillir dès vendredi 18 mars à 18h .

      L’association montfortaise Envie de vie en ville s’associe à l’événement pour soutenir ce temps fort et notre projet:
      – Charlotte de Coctum sera présente dans la caravane EVV pour proposer du snacking “gourmand” et des boissons maison
      – dj Kleiz nous accompagnera aux platines
      Et le groupe rennais Super Crayon invité par Camille Girard et Paul Brunet  jouera à partir de 21h.
      https://lepivertgerot.com/supercrayo

    • Archives de la critique d’art
    • 2022
    • TRAVERSES | Dispositif de soutien à la critique d’art
      Lauréate 2022 | Marjolaine Lévy

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Levy_Marjolaine_Carre_PageAccueilSite.jpg
    • 15.03.22 → 01.09.22
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Aide proposée par l’Institut français, en partenariat avec le ministère de la Culture – Direction générale de la création artistique et les Archives de la critique d’art
      Afin de soutenir la production intellectuelle innovante et engagée dans le domaine de la critique d’art, cette aide permet à de jeunes auteurs, français ou vivant en France depuis au moins cinq ans, arrivés à un stade de première reconnaissance professionnelle, de visiter une ou plusieurs manifestations dans le champ de l’art contemporain à l’étranger, de publier et de diffuser l’essai critique qui résultera de ce voyage.

      Résultat du Jury
      TRAVERSES a pour objet de soutenir la production, la publication et la diffusion d’un essai critique portant sur une actualité internationale dans le domaine de l’art contemporain.
      Ce dispositif signifie l’originalité de tous ces sentiers qui appartiennent au domaine du sensible et qui relient l’art visuel à l’écrit. Il propose un chemin de traverse pour arriver plus vite depuis la création à la publication et à la diffusion de l’écriture critique.
      Le jury du 22 février 2022 a attribué l’aide financière TRAVERSES à Marjolaine LEVY pour son projet « Pour une autre histoire de l’abstraction à la lumière de la modernité artistique du monde arabe ».
      Marjolaine Lévy est la septième lauréate de l’aide à l’écriture et à la publication d’un essai critique, mise en place en 2015.

      Marjolaine Lévy est docteure en histoire de l’art contemporain de l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV), critique d’art et professeure d’histoire de l’art à l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD) et à l’Ecole européenne supérieure d’art (EESAB-Site de Rennes). Elle est l’autrice, parmi d’autres essais et catalogues d’exposition, de Les Modernologues (Mamco, 2017) et a dirigé l’ouvrage 20 ans d’art en France : une histoire sinon rien (Flammarion, 2018), vaste panorama de la scène artistique hexagonale de 1999 à aujourd’hui. Elle collabore régulièrement aux Cahiers du musée national d’Art moderne et à la revue Interwoven. On lui doit les expositions Des mots et des choses au FRAC Bretagne (2019), l’exposition itinérante dans les instituts français de Berlin, Brême et Munich 26 x Bauhaus (2019) et Histoires d’abstraction : le cauchemar de Greenberg à la Fondation Pernod Ricard (Paris). Elle travaille actuellement à une exposition sur le formalisme dans le paysage artistique contemporain.

      Le projet de Marjolaine Lévy, intitulé « Pour une autre histoire de l’abstraction à la lumière de la modernité artistique du monde arabe », a pour ambition de s’appuyer sur l’actualité de l’exposition Taking Shape: Abstraction from the Arab World, 1950s–1980s (Ithaca, NY), de la rétrospective Tête-à-tête : Huguette Caland (Wiels, Bruxelles) et du récent accrochage du Mathaf (Arab Museum of Modern Art, Doha) consacré à l’abstraction arabe. Dans un contexte artistique qui ne cesse, à juste titre, d’interroger les axiomes occidentalo-centrés et genrés de l’histoire de l’art, de quelle manière ces expositions offrent-elles ou n’offrent-elles pas une lecture inédite de cette abstraction récemment redécouverte ? Qu’est-ce que l’abstraction du monde arabe apporte à l’abstraction occidentale telle que nous la connaissons ? Comment figuration et abstraction se rejouent-elles dans l’abstraction arabe ? Quels rapports l’abstraction entretient-elle au langage à des fins non signifiantes ? La périodisation dans l’histoire de l’abstraction serait-elle remise en question dans ces expositions récentes ? De quelle manière un musée américain interroge-t-il l’abstraction arabe comparativement à un musée d’art moderne au Qatar ? Quelle place accorde-t-on aux artistes femmes dans les deux institutions ? Autant de questions auxquelles il s’agira de répondre par une plongée approfondie dans la logique théorique, curatoriale et scénographique des trois expositions. Cet essai tentera d’ouvrir d’autres voies réflexives sur l’abstraction moderne et contemporaine du monde arabe, à travers l’étude et l’analyse d’une actualité résolument inédite dans l’histoire des expositions consacrées à l’abstraction.

      Le texte de Marjolaine Lévy sera publié en français et en anglais dans la rubrique « Essai/Essay » au sommaire du n°59 de la revue CRITIQUE D’ART : actualité de la littérature critique sur l’art contemporain = The International Review of Contemporary Art Criticism [automne/hiver 2022]

      Aide attribuée par un jury composé d’historiens de l’art, de commissaires d’exposition, de critiques d’art membres de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art), de représentants de l’Institut français et des Archives de la critique d’art.

      Lire le rapport du jury sur www.archivesdelacritiquedart.org  

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2022
    • Trois-quarts d’oeuvres Eunji Peignard-Kim, L’errance d’une myope

    • Rencontre
    • 11.03.22 → 11.03.22
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque-galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition L’errance d’une myope.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2022
    • Bertille Bak – Le mouton est dans le salon

    • Exposition
    • 11.03.22 → 15.04.22
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • La promotion du master 2 Métiers et Arts de l’Exposition de l’université Rennes 2 a le plaisir de vous présenter l’exposition « Le mouton est dans le salon » dédiée à l’artiste Bertille Bak. Elle se tiendra du 11 mars au 15 avril 2022 à la Galerie Art & Essai, située sur le campus Villejean. Pensée en dialogue avec l’exposition « Dark-en-ciel » présentée à La Criée centre d’art contemporain du 22 janvier au 24 avril, l’exposition poursuit l’exploration du monde irréel et fantasmé de l’imaginaire enfantin, que le travail de Bertille Bak confronte à la réalité de l’exploitation capitaliste.

       

      En évoquant la présence du Grand Méchant Loup, à la fois figure malveillante des fables et métaphore du pouvoir corrompu et cruel, l’exposition fait se côtoyer l’univers des chasseurs-débardeurs de la forêt alsacienne et celui des travailleuses marocaines dans les usines de décorticage de crevettes. Les œuvres de Bertille Bak qui y sont présentées oscillent entre le joyeux et le maléfique, l’heureux et le sordide, s’inspirant de la morale abrupte et souvent ambiguë des contes populaires. « La différence est que le Il était une fois se conjugue ici au présent et que les loups d’autrefois ont revêtu le costume trois pièces des oppresseurs modernes », explique l’artiste. En explorant les ressorts narratifs de la fable, l’exposition souligne ce que Bertille Bak conçoit comme un recours à l’artifice dissimulant une réalité tragique et contemporaine, un conte social déchu. Arpentant un espace sombre et menaçant, le·la visiteur·euse est emporté·e dans un parcours jouant sur l’indistinction entre prédateur et proie, homme et bête, humain et monstre. La figure du Grand Méchant Loup glisse alors vers celle d’un être hybride énigmatique et ambivalent, directement issu d’un rêve merveilleux et effrayant.

       

       

      Biographie

      Bertille Bak est une artiste plasticienne et vidéaste française, née à Arras en 1983. Diplômée en 2007 de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, où elle a été formée dans l’atelier de Christian Boltanski, Bertille Bak se perfectionne ensuite au Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains à Tourcoing jusqu’en 2008. Son travail explore les notions de communauté, d’exploitation et de résilience à l’heure de la globalisation, qu’elle interroge principalement par le biais de vidéos, mais aussi au moyen d’installations, d’objets, de dessins et d’archives. Lauréate du prestigieux prix Mario Merz en 2019, Bertille Bak réalise de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l’international. Ses œuvres sont présentes dans des collections publiques de grande ampleur (Centre National des Arts Plastiques, du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, de différents FRAC, du MAC VAL), et au sein de collections privées renommées (Collection Pinault, Fondations Neuflize et Louis Vuitton).

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Conférence de Paul Pouvreau « Paul Pouvreau n’est pas quelqu’un de difficile. Pour concevoir ses photographies, il se contente d’espaces anodins (chantiers, trottoirs, greniers, zones commerciales) et d’objets tout aussi ordinaires pour ne pas dire quelconques (tables, chaises, cartons, journaux…). À partir de ces éléments, il construit des images humoristiques sur lesquelles on vient pourtant buter, comme si quelque chose faisait obstacle. La confusion naît des élans contradictoires qui sous-tendent ses photographies : réalisées avec des matériaux modestes mais avec une très grande minutie, drôles mais teintées d’une certaine gravité, toujours sur la ligne de crête entre sérieux et burlesque. En cela, le travail de Paul Pouvreau se rapproche des films de Buster Keaton, on y retrouve le même sens du déséquilibre, de la surprise et un même penchant pour l’incertitude.
      La simplicité du travail de Paul Pouvreau n’est toutefois qu’apparente. Il s’appuie en effet sur des recherches et des repérages précis, où cadrage et composition des plans sont essentiels.
      L’exposition Empreinte du reste, volume du manque présentée à L’imagerie de Lannion jusqu’au 26 mars 2022 rassemble une cinquantaine d’œuvres de Paul Pouvreau, datant de la fin des années 1990 à aujourd’hui. (…) On y perçoit de quelle manière l’artiste rejoue avec ses photographies certains genres majeurs de l’histoire de la peinture (la nature morte, le paysage) ou principes esthétiques de mouvements artistiques du XXe siècle (le pop art, l’art conceptuel).
      (…) Que ce soit dans ses dessins — où il retravaille des pages de journaux et des dépliants publicitaires par remplissage — ou dans sa nouvelle série photographique où il transforme par des jeux d’échelle et de lumière des sacs plastiques en d’éloquents masques de tragédie grecque, c’est toujours le même plaisir de faire qui l’anime. C’est ce plaisir de la fabrication qui lui permet de donner corps à des pensées et des formes, aussi fragiles soient-elles en apparence. » Synthèse du communiqué de l’exposition Empreinte du reste, volume du manque diffusé par le centre de photographie L’Imagerie (Lannion).

      Paul Pouvreau est diplômé de École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Bourges et a enseigné à l’école supérieure d’art du Mans ainsi qu’à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’ Arles. Son travail artistique a fait l’objet de nombreuses expositions (Centre Pompidou, MAC VAL, CRAC de Sète, Frac Basse-Normandie, Galerie Les Filles du Calvaire, Paris et Bruxelles, et récemment au Centre photographique d’Île-de-France avec « Le Magazine des jours »).

    • Conférence
    • 09.03.22 → 09.03.22
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Espace Lucien-Prigent
    • 2022
    • Expositions / sculptures

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE-250x500_expos-printemps-2022-scaled.jpg
    • 05.03.22 → 01.05.22
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Sculpteurs Bretagne, Juan Aranaga, Meghan Maucherat de Longpré, Thoma Ryse, Léa B-H, Anthony Boëffard

      Au printemps 2022, plusieurs expositions prennent place dans la ville de Landivisiau, mettant à l’honneur la création sculptée.

      Du 5 mars au 1er mai, l’Espace culturel Lucien-Prigent accueille les œuvres de deux artistes :

      > Au rez-de-chaussée, Juan ARANAGA, lauréat du Salon de sculpture 2020, présente des sculptures en acier, en granit et en verre, aux côtés d’œuvres picturales.

      > À l’étage, la plasticienne Meghan MAUCHERAT DE LONGPRÉ, originaire de Landivisiau, expose des volumes, dessins et installations créés pour le lieu.

      Aux mêmes dates, trois autres expositions vous invitent à déambuler dans la ville, résultats d’un appel à projets reconduit pour la 7e année consécutive :

      > Dans le parc de Kréac’h Kélenn : sculptures métal – Anthony BOËFFARD.

      > À la fontaine Saint-Thivisiau : installation aquatique – Léa B-H.

      > Sur le parvis de l’Hôtel de Ville : sculpture – Thoma RYSE.

      En parallèle, du 5 mars au 3 avril, place au 33e Salon de sculpture contemporaine, dans le hall de l’Hôtel de Ville.

      Organisé par la Ville de Landivisiau et l’Association Sculpteurs Bretagne, le Salon accueille cette année 36 sculpteurs et 98 œuvres. Ce rendez-vous permet aux publics de découvrir la pluralité des techniques et matériaux.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Prolongation “Je gagne en épaisseur” Clémence Estève  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vernissage_Clemence_Esteve_Saint-Brieuc_10Nov21-43_PhotographieMrEsteve-scaled.jpg
    • 02.03.22 → 21.05.22
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    •  

      Que je ferme les yeux ou que je les ouvre en grand, que j’en cligne un pendant que l’autre reste fixe, que je mette mon corps par-dessus ou par-dessous la couette : je gagne toujours en épaisseur.
      Quoi qu’il arrive je me stratifie, je me superpose, je me couche après couche l’une sur l’autre : quoi qu’il arrive je m’ajoute.

      Dans la société du 7/7, la transparence est de mise : architectures de verre, open spaces, objets en veille…
      Clémence Estève choisit de se tourner vers les espaces de l’intime, du repos, où l’on ne se soucie plus d’être vu ; les zones de retrait, de lâcher prise, de contemplation et d’oisiveté.
      Et si s’abandonner à la lassitude pouvait ouvrir d’autres voies de résistance et faire naître de nouvelles formes de résilience ?

       

      Cette exposition bénéficie du soutien de Documents d’Artistes Bretagne (DDAB) et des literies Valentin.

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2022
    • Yann Kersalé, le Sculpteur de lumière – Conférence

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/le-comoedia-image-conference-yann-kersale-26-fevrier-2022-expo-vente-nouvelle-vague-bretonne-yvon-daniel-brest-finistere-bretagne.jpg
    • 26.02.22 → 26.02.22
      Conférence
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Inédit en Bretagne !

      Le samedi 26 février, La Galerie D’Art Le Comœdia vous accueille de 16H30 à 18H00 pour une conférence exceptionnelle de l’artiste Yann Kersalé, qui reviendra sur ses 40 ans de pratique artistique et sur la genèse de ses projets à travers le monde, en regard des oeuvres que l’artiste international présente à la vente pour la première fois en Bretagne. Une manière privilégiée de tout comprendre du travail de celui qu’on surnomme le “Sculpteur de lumière”. 

      Réservation obligatoire : attention, le nombre de places est limité !

    • ASSOCIATION BRÈCHE
    • 2023
    • Lancement de Radio Brèche

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Capture-décran-2022-02-16-à-11.10.49.png
    • 21.02.22 → 21.02.23
      Publication
      ASSOCIATION BRÈCHE
    • Radio Brèche est un espace permettant de mettre en circulation des matières sonores en lien avec la programmation de l’atelier.

    • Le Bon Accueil
    • 2022
    • Le Murmure des Dieux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-screen.png
    • 18.02.22 → 12.03.22
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Els Viaene, Julien Grossmann

      Le Murmure des Dieux
      Els Viaene | Julien Grossmann

      Exposition présentée aux Ateliers du Vent
      52 rue Alexandre Duval
      du 18 février au 12 mars 2022
      Vernissage le 17 février à 18h30

      Exposition ouverte du mercredi au samedi de 14h00 à 18h00

      L’exposition « Le Murmure des Dieux » emprunte son titre au roman de Michel Bernanos (1923-1964) pour proposer une sélection d’œuvres des artistes Els Viaene et Julien Grossmann en utilisant celui-ci comme toile de fond. L’exposition tisse entre la fiction du romancier et les œuvres des deux artistes un réseau de relations notamment lié à un imaginaire de la forêt amazonienne, de l’Eldorado, aux vestiges de civilisations précolombiennes et l’exploitation par les occidentaux des ressources naturelles dans les empires coloniaux.

      Commissariat : Le Bon Accueil – Reverb
      Production : Le Bon Accueil – Reverb
      Partenaire : Les Ateliers du Vent

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • I’m Here, I’m not Here

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2022-Hoda-Kashiha-018.jpg
    • 18.02.22 → 14.05.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Passerelle Centre d’art contemporain accueille l’artiste iranienne Hoda Kashiha (1986, Téhéran) pour sa première exposition monographique institutionnelle en Europe. Développant une peinture pop, oscillant entre un cubisme décomplexé et une veine cartoonesque, Hoda Kashiha assume une œuvre joyeuse au premier abord qui s’avère parfois grave, étrange, et pleine de second degré. Elle utilise souvent l’humour afin de créer un lien intime avec le visiteur ; ce mécanisme lui permet également d’évoquer des sujets forts et sensibles liés au contexte social et au climat politique de son pays natal. Ses peintures traitent néanmoins de grands sujets contemporains sans frontières tels que les questions de genre et de la place de la femme dans la société. Elle déclarait récemment dans Maake Magazine que « mes peintures ne sont pas conformes aux normes de genre. La signification du masculin et du féminin, ainsi que leurs rôles et comportements sont un concept fluide qui change constamment entre les personnages de mes peintures. ». Chez Hoda Kashiha, les protagonistes militent sans le dire, vivent de différences sans fard et demeurent résolument optimistes.

       

      Ses œuvres sont souvent construites comme des sortes de collages. Différentes couches se superposent, des formes découpées apparaissent tandis que des images sont modifiées par le dessin et l’ordinateur. Cette manière de fragmenter les motifs provoque un dynamisme et une vitalité débordante, comme si les toiles cherchaient à nous empoigner et nous secouer ; à l’instar de la première peinture du parcours barrée du texte « AAAaaa », une dispute visuelle si bruyante !

       

      L’exposition s’articule autour de deux importantes séries récentes : I’m Here, I’m not Here et In appreciation of Blinking. Dans I’m Here, I’m not Here [Je suis là, je ne suis pas là], Hoda Kashiha répète le même motif d’une jeune femme joyeuse jusqu’à l’épuisement. Dans chaque toile, le corps est recouvert d’une marque rouge, d’une forme noire ou est déformé. Cette série montre comment nous pouvons être effacés, exécutés ou censurés par un pouvoir et la mort. Elle interroge également notre capacité à croire en l’existence de quelque chose ou de quelqu’un : si nous ne sommes pas capables de voir, alors cette « chose » n’existe pas. Des peintures autoportées, In appreciation of Blinking [En reconnaissance de cligner des yeux], disposées au centre de l’espace d’exposition, fonctionnent d’une manière similaire. Pour cette installation de 8 toiles, Hoda Kashiha observe le phénomène inévitable du clignement des yeux. Alternant entre noirceur et monde coloré, elle capture des moments et des sentiments paradoxaux de notre quotidien : amour et mort, jalousie et plénitude ou encore torture et bonheur. Le regard, les yeux, la confrontation entre sujet et spectateur sont omniprésents dans ses œuvres, comme si ces dernières scrutaient et sondaient les visiteurs, ou comme si nous étions épiés en permanence dans le monde contemporain. Ne sommes-nous pas constamment suivi.e.s par nos téléphones, enregistrés par les GAFA – les géants du web ? L’univers digital et les réseaux sociaux sont d’ailleurs de grandes inspirations pour l’artiste : des images pixellisés de type rétrogaming côtoient des formes d’émoticônes – des petites représentations graphiques stylisées et symboliques d’une émotion. Avec son foisonnement de couleurs et de formes, Hoda Kashiha réussit un mélange détonant des genres où Picasso furète sur le jeu vidéo Minecraft et les normes du passé explosent gaiement.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • L’invention d’une histoire vraie (2)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2022-Eric-Tabuchi-Nelly-Monnier-052.jpg
    • 18.02.22 → 14.05.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • L’exposition « L’invention d’une histoire vraie (2) » poursuit les pérégrinations de Nelly Monnier (1988, France) et d’Eric Tabuchi (1959, France) dans les campagnes françaises. Dans la continuité de leur récente exposition au centre d’art GwinZegal à Guingamp, le duo d’artistes présente une partie de leur Atlas des Régions Naturelles (ARN) et une série d’œuvres sculpturales et picturales qui en découlent.

      Tout commence avec une idée à la fois insensée et chronophage : photographier et documenter l’architecture vernaculaire dans l’intégralité des régions naturelles de France – une notion assez floue – depuis la Flandre française à l’Outre Forêt alsacienne, du Freto corse au Béarn et jusqu’au Léon finistérien. La tâche s’avère colossale, à mi-chemin entre une quête sortie d’une fiction d’Heroic Fantasy et une aventure saugrenue et drôle à la Monty Python. De leurs voyages, Monnier et Tabuchi ramènent des clichés très divers, s’attachant, en premier lieu à documenter le bâti, mais par extension à décortiquer les paysages et à comprendre l’incidence des humains sur leur habitat. Le duo photographie des paysages étonnants, des architectures étranges, des situations loufoques, des endroits de joie, ou encore des lieux tombés en désuétude. C’est un portrait multi-facettes de la France, tantôt touchant, parfois absurde, jamais jugeant, qu’ils réalisent durant leurs périples. Dans leur atelier, iels trient leurs photographies par géographie ou par thème. La démarche n’est pas sans rappeler celle de Bernd et Hilla Becher, un couple de photographes allemands connus pour leurs clichés frontaux d’architecture industrielle, ou celle de « La France » de Raymond Depardon qui documentait la France qui se modernisait, ou encore le travail de Walker Evans qui s’est distingué en portraiturant les Etats-Unis de la Grande Dépression de 1929 à la Seconde Guerre mondiale.

       

      Les camarades du centre d’art GwinZegal écrivaient très justement qu’à « l’ivresse de la vitesse de notre époque, Nelly Monnier et Eric Tabuchi opposent l’éloge de la lenteur et des petites routes. C’est dans une petite automobile, à vitesse réduite, qu’ils sillonnent discrètement le paysage, ponctuant cet atlas imaginaire d’innombrables arrêts. »

       

      À travers les œuvres de Monnier et Tabuchi, il n’y a pas de violence apparente mais elle se devine parfois sous-jacente. L’histoire récente de l’exode rural et des délocalisations se dessinent tout autant que des récits propres à chaque région. Les territoires français se révèlent dans toute leur pluralité architecturale : l’ardoise est marqueur des toits bretons tandis que les tuyés – de grand fumoirs – s’imposent dans le paysage du Haut-Doubs par exemple. L’exposition de Passerelle fait écho à son territoire, compilant essentiellement des images du Léon et du Trégor, rassemblant représentations de menhirs, de maraîchage, ou encore d’amers, parfois « augmentés » d’inscriptions depuis le désormais traditionnel « ACAB » au local « BZH Libre ». Une série de peintures et de collages introduit une certaine étrangeté au corpus plus documentaire des photographies, en tentant de tirer l’essence et l’âme des paysages visités par le duo. Ces peintures sont, d’une certaine manière, symboliques de la démarche qui est leur : in fine, le duo s’est lancé non pas dans un état des lieux de l’architecture hexagonale mais dans une épopée, dans une quête vaine et poétique d’un Graal immatériel – une histoire fictive de nos régions.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • The Smoken Ridge

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2022-Alan-Fertil-014.jpg
    • 18.02.22 → 14.05.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • L’exposition « The Smoken Ridge » est l’occasion de revenir sur l’œuvre graphique d’Alan Fertil (1982, Quimper – 2015, Bruxelles). Diplômé de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il a passé ses années de jeunesse et d’études entre la Bretagne, les Etats-Unis et l’Angleterre. À l’issue de son cursus, il s’installe à Berlin puis à Bruxelles en 2009 où il co-fonde le collectif « The Ister », une association, mêlant des artistes, des commissaires d’exposition et des travailleur.euse.s de l’art, qui a pour objectif de promouvoir la jeune création. Alan Fertil est alors connu pour son œuvre à quatre mains avec Damien Teixidor, s’intéressant au mobilier urbain, à la culture du skateboard et du bricolage. Le duo expose en France au MAMO – Centre d’art de la Cité Radieuse à Marseille, au centre d’art 40mcube à Rennes ou encore à Bruxelles à la MAAC, Maison d’Art Actuel des Chartreux. Alan Fertil développe, en parallèle, une pratique du dessin, jamais réellement exposée et largement inédite. Cette partie de son œuvre a fait l’objet d’une monographie intitulée « Alan Fertil, Drawings, Sketches and Notes », parue récemment aux éditions Zéro2 avec le soutien de la fondation Antoine de Galbert, de 40mcube et de Passerelle.

      Les allers-retours d’Alan Fertil entre pays anglophones et francophones, son goût pour la littérature, imprègnent ses œuvres dans lesquelles il intégrait de nombreux textes et mots, entre poésies, slogans ou réflexions. Tour à tour méthodiques et brouillons, ses travaux montrent la construction de l’espace qui nous entoure mais aussi un chaos en évolution. Ses dessins sont marqués par un usage du fusain et du graphite qui y confèrent une profondeur noire et obscure. On assiste à l’élaboration d’une cosmogonie inédite, la création d’un univers conçu dans l’esprit de l’artiste. La dernière série d’Alan Fertil s’intitule « Ether Triumph », évoquant tout autant la divinité primordiale grecque que le terme éther issu de la physique pré-Einstein (avant 1905). La définition de l’éther semble s’accorder avec les sentiments et les ambiances des dessins de l’artiste. En astronomie, il s’agissait du fluide subtil supposé remplir l’espace au-delà de l’atmosphère terrestre, tandis qu’en physique, l’éther était un milieu hypothétique extrêmement ténu et élastique, universellement répandu dans le vide comme dans la matière. Au sujet de cette série, Bitsy Knox écrit que « la matière vibre avec enthousiasme, circule et se contient à des échelles à la fois céleste et moléculaire. De grandes théories s’y déploient librement ; c’est la science sous l’emprise de l’intuition ».

       

      Le titre de l’exposition « The Smoken Ridge » [La crête enfumée] est emprunté à une œuvre de l’artiste. Elle évoque ses considérations inspirées de la science tout autant qu’un intérêt pour l’organique et le paysage. Si bon nombre de ses œuvres démontrent une abstraction totale puisqu’elles s’inspirent de l’espace et de l’astronomie, certaines se signalent par un ancrage plus prosaïque, plus dans « le réel », empruntant le vocabulaire de la botanique et de l’anatomie. Ainsi, des langues côtoient des mains inspirées de feuilles et des constructions rappellent le fameux Atomium de Bruxelles.

       

      Dans une note programmatique, Alan Fertil écrivait « Toutes les formes sont de valeurs égales, aucune ne mérite une attention particulière car aucune n’est indépendante des autres ».

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • Whatever remains from the ghosts

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2022-Caroline-Thieery-016.jpg
    • 18.02.22 → 14.05.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Durant près de 3 mois, Caroline Thiery (1997, France) a pris part au programme « Les chantiers-résidence » porté par Document d’Artistes Bretagne et Passerelle dans les murs du centre d’art. Il en résulte l’exposition « Whatever remains from the ghosts » [Tout ce qui reste des fantômes] qui inclut les œuvres réalisées sur place pendant le temps de la résidence.

       

      Les fantômes de Caroline Thiery nous sont connus et communs. Ils fabriquent le passé : sentiments vagues, souvenirs de conversations, chansons matraquées qui résonnent encore et encore dans les têtes, sourires fugaces dans les transports en commun et bien d’autres restes du quotidien. Partageant généreusement ses expériences, Caroline Thiery dresse une carte de nos rapports sociaux tant amoureux qu’amicaux, familiaux ou encore culturels. Elle traite en particulier notre recherche d’affection et d’amour, mis en tension par le désir ambivalent d’indépendance. Elle scrute les nouvelles méthodes de rencontres comme les applications de dating qui ont bouleversé la manière de « consommer » les relations. L’usage du numérique et d’internet, qui aboli toutes notions d’attente et de distance, a transformé les comportements de drague pour le meilleur et pour le pire : envoi de dick pics – des photographies de pénis – à des inconnu.e.s, usage de « disquettes » – des petites phrases censées être romantiques qui s’avèrent souvent lourdes voire grossières et autres nouveautés. Grâce au numérique, la recherche de relations amoureuses et de partenaires sexuel.le.s n’a jamais été aussi facilité pour la ou le candidat.e à la passion, caché.e derrière son écran de téléphone, planqué.e sous la couette, ou scrollant – faire défiler un contenu sur un écran informatique – assis dans les toilettes. Le titre de l’exposition évoque également le ghosting, une pratique, très répandue depuis l’avènement des sites de rencontre, consistant à mettre fin à une relation sans prévenir, en interrompant toute forme de communication.

       

      Au-delà des questions de cœur, Caroline Thiery s’interroge sur notre rapport à l’enfance et à l’adolescence, confectionnant divers talismans et objets totémiques qui forgent un potentiel passé, tels les « plaids fantômes » à motifs de chien, cigogne ou encore de paysage tropical, ornés de textes. Là où le monde adulte juge d’un mauvais œil certaines pratiques adolescentes telles les fanfictions – des récits dérivés de sagas littéraires, de films, de jeux ou de séries – ou l’attrait pour une musique pop considérée parfois comme kitch, Caroline Thiery décide de s’en emparer et de les ériger en symboles. Ainsi, elle réalise une sculpture en l’honneur de la chanteuse Priscilla qui a connu la célébrité dès ses 12 ans. Mettre en avant cette popstar française revient à réhabiliter cette culture dévalorisée d’un âge de transition que nous avons toutes et tous vécu et qui nous a façonné.

       

      Le texte tient une place essentielle dans l’exposition à la fois par des narrations rédigées par l’artiste, disponibles à la lecture dans les salles, mais aussi par la multiplication de phrases et de mots au sein même des œuvres. La culture du « mème internet » – un élément ou un phénomène repris et décliné en masse sur internet, souvent une image annotée – est une vaste source d’inspiration. Les mèmes, ce sont des punchlines, des slogans très contextuels qui nécessitent parfois des codes de compréhension pointus. Chez Caroline Thiery, ils prennent des formes originales, ils sont drôles, intimes, souvent universels. Les anecdotes et les récits, visuels ou écrits, que l’artiste déploie, s’entrecroisent sans réponses ; c’est au visiteur de créer sa propre histoire.

    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2022
    • Whatever remains from the ghosts

    • Exposition
    • 18.02.22 → 14.05.22
      Exposition
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • Durant près de 3 mois, Caroline Thiery (1997, France) a pris part au programme « Les chantiers-résidence » porté par Document d’Artistes Bretagne et Passerelle dans les murs du centre d’art. Il en résulte l’exposition « Whatever remains from the ghosts » [Tout ce qui reste des fantômes] qui inclut les œuvres réalisées sur place pendant le temps de la résidence.

      Les fantômes de Caroline Thiery nous sont connus et communs. Ils fabriquent le passé : sentiments vagues, souvenirs de conversations, chansons matraquées qui résonnent encore et encore dans les têtes, sourires fugaces dans les transports en commun et bien d’autres restes du quotidien. Partageant généreusement ses expériences, Caroline Thiery dresse une carte de nos rapports sociaux tant amoureux qu’amicaux, familiaux ou encore culturels. Elle traite en particulier notre recherche d’affection et d’amour, mis en tension par le désir ambivalent d’indépendance. Elle scrute les nouvelles méthodes de rencontres comme les applications de dating qui ont bouleversé la manière de « consommer » les relations. L’usage du numérique et d’internet, qui aboli toutes notions d’attente et de distance, a transformé les comportements de drague pour le meilleur et pour le pire : envoi de dick pics – des photographies de pénis – à des inconnu.e.s, usage de « disquettes » – des petites phrases censées être romantiques qui s’avèrent souvent lourdes voire grossières et autres nouveautés. Grâce au numérique, la recherche de relations amoureuses et de partenaires sexuel.le.s n’a jamais été aussi facilité pour la ou le candidat.e à la passion, caché.e derrière son écran de téléphone, planqué.e sous la couette, ou scrollant – faire défiler un contenu sur un écran informatique – assis dans les toilettes. Le titre de l’exposition évoque également le ghosting, une pratique, très répandue depuis l’avènement des sites de rencontre, consistant à mettre fin à une relation sans prévenir, en interrompant toute forme de communication.

      Au-delà des questions de cœur, Caroline Thiery s’interroge sur notre rapport à l’enfance et à l’adolescence, confectionnant divers talismans et objets totémiques qui forgent un potentiel passé, tels les « plaids fantômes » à motifs de chien, cigogne ou encore de paysage tropical, ornés de textes. Là où le monde adulte juge d’un mauvais œil certaines pratiques adolescentes telles les fanfictions – des récits dérivés de sagas littéraires, de films, de jeux ou de séries – ou l’attrait pour une musique pop considérée parfois comme kitch, Caroline Thiery décide de s’en emparer et de les ériger en symboles. Ainsi, elle réalise une sculpture en l’honneur de la chanteuse Priscilla qui a connu la célébrité dès ses 12 ans. Mettre en avant cette popstar française revient à réhabiliter cette culture dévalorisée d’un âge de transition que nous avons toutes et tous vécu et qui nous a façonné.

      Le texte tient une place essentielle dans l’exposition à la fois par des narrations rédigées par l’artiste, disponibles à la lecture dans les salles, mais aussi par la multiplication de phrases et de mots au sein même des œuvres. La culture du « mème internet » – un élément ou un phénomène repris et décliné en masse sur internet, souvent une image annotée – est une vaste source d’inspiration. Les mèmes, ce sont des punchlines, des slogans très contextuels qui nécessitent parfois des codes de compréhension pointus. Chez Caroline Thiery, ils prennent des formes originales, ils sont drôles, intimes, souvent universels. Les anecdotes et les récits, visuels ou écrits, que l’artiste déploie, s’entrecroisent sans réponses ; c’est au visiteur de créer sa propre histoire.

      INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES

      • Le compte @Whatever_remains est créé pour l’occasion sur Instagram comme une extension de l’exposition.
      • En partenariat avec Passerelle, Centre d’art contemporain
        Dans le cadre du programme Les Chantiers | Résidence avec le soutien de Suravenir, filiale du Crédit Mutuel ARKEA
      • Vernissage le 17.02.22 à 18:00
    • Capsule Galerie
    • 2022
    • Décapsuler l’art : Ouvrons l’œil ! – SÉANCE 3 –

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Decapsuler-lart-Ouvrons-loeil-14_page-0001-scaled.jpg
    • 17.02.22 → 17.02.22
      Conférence
      Capsule Galerie
    • Présenté par Etienne Schira

      Décapsuler l’art : Ouvrons l’œil !

      – Les rencontres apéritives en Histoire de l’art –

      SÉANCE 3 –  Espèces d’espaces.

      De l’invention de la perspective à la Renaissance jusqu’au Land art, en passant par De Stijl et le Constructivisme, rapide exploration de surfaces et de lieux habités par la création artistique.

      ______________

      Les rencontres apéritives en Histoire de l’art.

      Amis gourmands et amateurs d’art, venez échanger, rencontrer, apprendre autour d’un moment convivial ! Présentées par un enseignant-conférencier professionnel sur la base d’un menu thématique, ces rencontres vous invitent à savourer l’art et la manière d’aborder les oeuvres.

      Chaque séance aborde un thème précis par le biais d’un retour historique sur des artistes et mouvements incontournables de l’art contemporain.

      _________________

      1 jeudi par mois, de 19H00 à 21H00.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2022
    • Renc’art Eunji Peignard – Kim, L’errance d’une myope

    • Rencontre
    • 05.02.22 → 05.02.22
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque-galerie vous invite à une rencontre avec l’artiste à 17h pour découvrir l’exposition “L’errance d’une myope” plus en détail.

    • Les Moyens du Bord
    • 2022
    • Daniela Lorini, Une forêt sous la mer

    • Exposition
    • 04.02.22 → 19.03.22
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Le changement de nos rapports avec l’environnement passe très certainement par un réenchantement, un émerveillement face au vivant.
      Lors de ses observations de la nature, Daniela Lorini s’est intéressée aux algues, ces organismes qui composent Une forêt sous la mer. Ce matériau naturel offre une multitude de formes, de textures et de couleurs, avec lequel joue l’artiste pour présenter son exploration subjective. Entre expérimentation autour de la techniquedu cyanotype et découverte d’un monde sous-marin, l’exposition propose un dialogue entre science et art.

      À travers ses recherches, Daniela Lorini explore l’environnement et plus particulièrement la manière dont les organismes vivants cohabitent dans un même territoire. C’est en cherchant dans les détails de la nature qu’elle s’intéresse aux algues et à ce qui les compose. Offrant une multitude de formes, textures et couleurs, ce matériau naturel constitue aussi un écosystème riche et mystérieux.

      Grâce à un processus à la fois créatif et scientifique, l’artiste invite à découvrir sa propre interprétation du monde sous-marin. Alliant expérimentation et poésie, Une forêt sous la mer propose une déambulation entre imaginaire et réalité magique.

    • Artothèque de Brest
    • 2022
    • Nouvelles acquisitions de l’artothèque

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Jonesy-scaled.jpg
    • 01.02.22 → 28.08.22
      Exposition
      Artothèque de Brest
    • Béatrice Balcou, Virginie Barré, Julie Bonnaud et Fabien Leplae, Club Avant-Gardes, Gabrielle Decazes, Nicolas Desveronnières, Anaïs Dunn, Léah Geay, Sharon Kivland, Sylvain Le Corre, Elsa Tomkoviak, Anaïs Touchot et Vincent Malassis.

      Le développement et l’enrichissement d’une collection d’art contemporain constitue l’une des missions fondamentales d’une artothèque. Ils permettent de développer sa mission originale de transmission et de diffusion des œuvres auprès du public.

      Aussi, chaque année un travail collégial a lieu à l’artothèque à l’occasion d’une commission d’acquisition. Ce temps essentiel et précieux réunit des professionnels de l’art contemporain qui étudient les propositions d’acquisitions et échangent autour de projets artistiques précédemment sélectionnés.

      La collection présente les principaux courants de l’art contemporain et de la création émergente. Certaines œuvres viennent consolider le fonds acquis ces quarante dernières années, d’autres ouvrent de nouveaux axes de développement. Parmi ces axes d’ouverture, le dessin contemporain occupe une place particulière.

      Organisée dans le cadre du Printemps du dessin, cette exposition invite à découvrir un ensemble de dessins de jeunes artistes. 

       

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2022
    • Societas humana

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel.jpg
      Visuel Societas humana
    • 31.01.22 → 18.03.22
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Carlos Bernal, Anna Conzatti, Loïc Creff, Olivier Garraud, Julie Giraud, Cédric Guillermo, Angélique Lecaille, Sarah Lück, Cédric Martigny.

      Societas humana, donne à voir la société dans laquelle nous vivons, ses mécanismes, ses codes, son devenir. Que ce soit par les thèmes du travail, des loisirs, ou de l’écologie. Cette exposition est conçue pour réinterroger les interactions humaines et ce qui les régies. 

      Elle fait partie des quatre expositions thématiques conçues par L’aparté à partir des œuvres du fonds d’art contemporain de Montfort Communauté. Les trois autres circulent en parallèle dans les écoles du territoire en bénéficiant d’interventions d’artistes.
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2022
    • Stéphane Le Mercier “THÉÂTRE DE PAPIER #1”

    • Publication
    • 30.01.22 → 26.08.22
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • THÉÂTRE DE PAPIER #1
      Lecture à trois voix

      Stéphane Le Mercier



      Rennes, Éditions Incertain Sens, 2022.

      24 pages, agrafées, impression offset couleur, 28 x 27 cm.
      ISBN 978-2-914291-97-2
      5 € (publié avec le soutien de la Drac Paca).

      « Des photocopies réalisées au Centre International de Poésie Marseille, à l’École Supérieure d’Art et Design Saint-Étienne, au Cabinet du livre d’artiste à Rennes, aux archives Sohm à Stuttgart… Des photocopies fournies par des tiers ; envois postaux, enveloppes en Kraft.

      Des photocopies à peine consultées, parfois annotées, agrandies, recadrées. Des photocopies entassées dans des boîtes en carton, classées dans des pochettes en plastique.

      Des photocopies aujourd’hui délaissées, loin de leur nécessité d’origine – un travail de thèse consacré au colportage.

      Théâtre de papier : la possibilité d’un espace narratif, d’un texte à trois voix.

      Livret d’opéra + terrain des opérations = livret des opérations.

      PS : En 2022, Théâtre de papier est une collection de livres, d’ephemera, d’affiches déplaçant l’espace de mon atelier/bibliothèque vers d’autres espaces de consultation privés et publics. »

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2022
    • Bertille Bak

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LCR-2022-Bertille-Bak-083.jpg
    • 22.01.22 → 24.04.22
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Bertille Bak a pour habitude d’aller à la rencontre d’une communauté ou d’une collectivité, elle en observe les rites, les gestes et les objets. Elle imagine avec et pour elles une narration, entre documentaire et fiction.

      Pour son projet Mineur Mineur, qui s’intéresse au travail des enfants, elle expérimente de nouvelles collaborations à distance avec des complices en Inde, en Bolivie, en Indonésie, en Thaïlande et à Madagascar.

      Le master Métiers et Arts de l’exposition de l’université Rennes II présente une exposition de Bertille Bak du 11 mars au 22 avril 2022 à la Galerie Art & Essais.

    • 40mcube
    • 2022
    • Animalia ou la vie fantasmée des animaux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_animalia_portrait_4.jpg
    • 21.01.22 → 23.04.22
      Exposition
      40mcube
    • Bertille Bak, Clédat & Petitpierre, Bertrand Dezoteux, Nicolas Milhé, Maël Nozahic, Jean-Marie Perdrix, Luiz Roque, Darielle Tillon, Marie Voignier

      L’exposition Animalia ou la vie fantasmée des animaux regroupe des œuvres dans lesquelles la figure animale est présente, où elle joue même un rôle majeur, intégrée comme une actrice à part entière. Focalisées sur des animaux proches de nous, avec lesquels nous sommes en relation quotidiennement, animaux domestiques, d’élevage, ou ceux traditionnellement chassés, mais aussi ceux qui, pendant notre enfance, se cachent sous notre lit, dans la cabane au fond du jardin, dans les méandres du lac voisin, dans un pays lointain, et qui peuplent nos imaginaires.

      Avec des esthétiques et des modes narratifs différents, les œuvres rassemblées permettent de passer en revue un certain nombre de relations fantasmées que nous entretenons avec les animaux, qui suscitent chez nous une empathie, voire créent un phénomène d’identification forte, qui peuvent provoquer une fascination, parfois poussée jusqu’à la vénération, mais aussi une inquiétude ou une incompréhension. Ainsi l’animal devient symbole, nourrit nos peurs les plus profondes, explique ce qui échappe à notre entendement, se transforme en l’objet d’une quête existentielle.

      Prenant la forme de représentations réalistes ou stylisées, filmées, sculptées, peintes, ou composées par ordinateur, un crescendo se produit dans l’exposition avec un passage progressif entre réalisme et irréel assumé. Quand la sculpture et la performance de Clédat & Petitpierre introduisent une poche d’humour et de jeu dans le concret de l’exposition, le style documentaire de Marie Voignier ou de Nicolas Milhé sème le doute. Le réalisme de Bertille Bak, de Darielle Tillon ou de Jean-Marie Perdrix vrille assurément vers le surnaturel, tandis que Maël Nozahic nous emmène dans des scènes oniriques, jusqu’à ce que Bertrand Dezoteux ou Luiz Roque anticipent un futur où les animaux, dans un retournement de situation discret, prennent clairement la place des êtres humains – et le pouvoir sur eux.

      Ainsi, l’exposition Animalia ou la vie fantasmée des animaux n’est rien d’autre qu’un point de vue sur le monde dans sa dimension historique, politique, religieuse, et sociétale, dont l’animal est évidemment partie prenante.

      Anne Langlois

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Tauba Auerbach, [2,3] 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2.3Tauba-Auerbach_PhotosHDStevenProbert_bandeauWeb-scaled.jpg
      Tauba Auerbach, [2,3], 2011 Collection Frac Bretagne © Tauba Auerbach. Courtesy Paula Cooper Gallery, New York Crédit photographique : Steven Probert
    • 21.01.22 → 15.05.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • [2,3] – pour 2 et 3D –  est le titre du livre de l’artiste Tauba Auerbach entré dans la collection en 2021 et que le Frac Bretagne déploie pour la première fois à Rennes, du 21 janvier au 15 mai 2022.

      Cette œuvre, créée en 2011, se présente comme un livre pop-up : l’artiste a créé 6 formes géométriques et colorées qui émergent de ses pages comme des sculptures de papier. Elle propose ainsi d’envisager la sculpture, bien souvent synonyme de stabilité et de rigidité, dans la fragilité du papier et dans l’intimité de la lecture d’un livre. Il en ressort une expérience, à la fois, surprenante, spectaculaire, magique mais aussi simple et délicate.

      Ce développement des formes dans l’espace constitue une étape importante dans l’évolution du travail de l’artiste à l’aube des années 2010. Jusqu’alors cantonnées aux effets d’optiques sur la planéité de la toile (jeux d’ombres répliquant le volume), ses œuvres s’ouvrent à la troisième dimension et explorent de manière plus aboutie cet intérêt marqué pour la perception et l’animation de la surface.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Thomas Teurlai, Subsidences 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/T-Teurlai-Loots-2011-2021-en-collaboration-avec-UGO-SCHIAVI-bandeauWeb-scaled.jpg
    • 21.01.22 → 15.05.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Artiste habité par une histoire ensevelie des formes, de matériaux et de pratiques rituelles, Thomas Teurlai investit des espaces aux quatre coins du monde, du white cube aux espaces industriels déclassés. Exhumant des récits, bouturant sons, sculptures et sciences humaines, l’artiste redonne vie et mouvement à des objets et des histoires délaissées. De cette rencontre entre les mondes de l’alchimie, du bricolage et du sacré émergent des installations hybrides qui sollicitent nos zones érogènes. Le visiteur se retrouve impliqué, corps et âme, dans ces espaces d’une poésie décalée, où le temps semble se dilater.

      Pour son exposition au Frac Bretagne, Thomas Teurlai s’intéresse à la subsidence, phénomène géologique décrivant l’enfoncement des mégapoles dû au pompage des eaux souterraines et au bétonnage intensif. Cet affaissement global sert d’amorce à une errance filmique en vue subjective.
      Rêverie cyberpunk où un musée fantôme erre les pieds dans l’eau, périclitant sous les assauts répétés de spores et autres virus antédiluviens. Une déambulation à rebours du temps, tissant entre eux des espaces à priori éloignés.
      S’y croiseront les momies de street artists gisant sur les rives poussiéreuse d’une histoire mort-née.
      Un astrolabe de granit radioactif composant la bande son, comme un Thérémine monolithique inversé.
      Et un texte en rouet-épiléptique, filant la voie off pour sortir du tunnel.
      De l’autre côté du trou de ver teinté.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Jibade-Khalil Huffman, Brief emotion

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Huffman_Tempo-2018_The-Kitchen-Installation-view-001_L-106-bandeauWeb-scaled.jpg
      Jibade-Khalil Huffman, Tempo 2018, The Kitchen, New Yor, NY, Installation view - Courtesy ANAT EBGI
    • 21.01.22 → 15.05.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Le Frac Bretagne présente la première exposition de l’artiste américain Jibade-Khalil Huffman en France.

      Né à Détroit en 1981, Jibade-Khalil Huffman est un artiste et écrivain qui utilise archives et documents éphémères contemporains pour aborder le glissement de la mémoire et du langage, notamment à propos de notions de race et de visibilité. Travaillant souvent in situ, son travail prend la forme d’installations, de vidéos, de projections, de caissons lumineux photographiques et de collages photographiques imprimés sur des transparents et des papiers superposés. Mettant en avant la matérialité des médias numériques et leur dégradation au fil du temps, l’approche d’Huffman dissout le sens explicite afin de le reconstituer sous forme d’objets en perpétuelle évolution. Par la projection et la répétition, son travail évoque l’intraduisible, ruminant les qualités liminaires d’expériences singulières à travers l’aplatissement des hiérarchies symboliques et sémiotiques.Son travail se situe en grande partie aux croisements de l’écriture, de la poésie, des médias et du discours commun, souvent en coupant, échantillonnant et déplaçant des morceaux de vidéo et des extraits de texte dans de nouveaux formats. L’idée de l’effacement – de certaines voix, de certaines personnes et de certaines idées – comme sujet et comme technique est au cœur de sa pratique, dans la construction et le retrait de couches de matériaux dans ses vidéos et ses collages bidimensionnels.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Ghost Party

    • Exposition
    • 21.01.22 → 15.05.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Manon de Boer & Latifa Laâbissi

      L’artiste Manon de Boer et la chorégraphe Latifa Laâbissi se sont rencontrées en 2015 lors d’un workshop autour du travail d’Oscar Schlemmer et de la fluidité entre les différents médiums et langages artistiques. En effet, la pluridisciplinarité est essentielle dans chacune de leur pratique. Elles ont donc décidé d’approfondir leur collaboration dans une temporalité dilatée et distendue, à travers des contextes de travail diversifiés tels que des conversations itinérantes, le souvenir de lectures partagées, le jardinage, la correspondance et le collage.

      Leur dialogue s’éloigne de l’urgence d’un résultat, d’une régularité rigide ou de toute anticipation prévisible. Manon de Boer et Latifa Laâbissi ont toutes deux un cheminement et des méthodes de travail affirmés et voient dans leur collaboration une occasion de défier leurs processus, de se laisser altérer par l’autre pour élaborer différemment. C’est dans cette perspective qu’au fil du temps elles construisent un corpus d’images commun, une carte mentale qu’elles activent et explorent en se questionnant sur leur propre discipline et par le tâtonnement d’un terrain à priori inconnu.

      Le projet Ghost Party propulse la voix au premier plan, questionne son timbre, son langage, ses affects, ses accents.

      Le projet comporte 2 volets : l’un chorégraphique Ghost Party (1) et l’autre vidéo Ghost Party (2).

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2022
    • Drôle de bestiaire

    • Exposition
    • 21.01.22 → 20.03.22
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Edi Dubien, Gregory Forstner, Isabelle Lévénez, Françoise Pétrovitch, Lionel Sabatté, Barthélémy Toguo, Christelle Téa

      De la figure animale, l’histoire de l’art, qu’elle soit ancienne, moderne ou contemporaine, est riche de toutes sortes d’images. S’agissant de création contemporaine, on relève qu’elle est de plus en plus récurrente, appréhendée soit pour elle-même, soit dans une relation à l’humain, soit sur un mode plus symbolique. Sans se priver parfois d’une certaine dose d’humour tant l’animal et l’humain partagent toutes sortes de points communs. La sélection retenue vise à mettre en exergue la richesse tout à la fois plastique, matérielle et sensible de ce thème séculaire. Entre fable, métamorphose et caricature, un drôle de bestiaire !

      Philippe Piguet,

      commissaire de l’exposition

    • artothèque-galerie Pierre Tal Coat
    • 2022
    • Eunji Peignard – Kim, L’errance d’une myope

    • Exposition
    • 15.01.22 → 19.03.22
      Exposition
      artothèque-galerie Pierre Tal Coat
    • Longtemps, j’ai repoussé l’émergence d’une œuvre se saisissant du paysage, plus particulièrement de la forêt […]

      Depuis quelques années, j’interroge les empreintes de ces instants vécus, à la lisière d’un chemin vers la sombre forêt où tout a commencé.

      Les œuvres présentées sont le laboratoire d’où émanent les modalités de représentations de ces perceptions singulières et anecdotiques, elles proposent ces visions fragmentaires et les myopies d’un terrain.

    • Les 3 CHA
    • 2022
    • Kegrea, Transition

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1639653189715.jpg
    • 15.01.22 → 20.03.22
      Exposition
      Les 3 CHA
    • De gigantesques peintures longilignes et colorées flottant dans l’espace, tombent à hauteur des visiteurs. Tels des étendards servant d’emblèmes à quatre portraits d’acteurs de la transition écologique, les peintures sont des arrêts sur image d’un documentaire de l’artiste.

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2022
    • Les week-ends de l’Art : visites commentées de l’exposition Nouvelle Vague Bretonne

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Mathieu-Dorval-Penn-ar-Viler-Ouessant-image-principale-le-comoedia-art-contemporain-expositions-vente-nouvelle-vague-bretonne-peinture-sculpture-brest-finistere-bre.jpg
    • 15.01.22 → 16.04.22
      Conférence
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Yvon Daniel, Matthieu Dorval, Hélène Duclos, Yves Grouazel, Isthme, Yann Kersalé, Vincent de Monpezat, Ronan-Jim Sévellec, Jean-Paul Thaéron, Kathy Le Vavasseur.

      Tous les samedis à 9 heures 30 ou à 11 heures approfondissez vos connaissances et profitez d’une heure privilégiée pour une visite guidée générale du lieu et de l’exposition “Nouvelle Vague Bretonne”.

      Inscription sur www.artcomoedia.fr 

       
      Les visites se font dans le respect des conditions sanitaires actuelles. Le port du masque est exigé. 
    • L’IMAGERIE
    • 2022
    • Paul Pouvreau, “Empreinte du reste, volume du manque”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/9.Les-invasives.2018.63X95cm.-presse-scaled.jpg
      Paul Pouvreau, Les Invasives, 2018
    • 15.01.22 → 26.03.22
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • L’exposition Empreinte du reste, volume du manque rassemble une cinquantaine d’oeuvres de Paul Pouvreau, datant de la fin des années 1990 à aujourd’hui, proposant à la fois un cheminement parmi les images et dans les images elles-mêmes. Grâce à ce large éventail de sa production, on perçoit de quelle manière l’artiste rejoue avec ses photographies certains genres majeurs de l’histoire de la peinture (la nature morte, le paysage) ou principes esthétiques de mouvements artistiques du XXe siècle (le pop art, l’art conceptuel). Il en donne des versions pour ainsi dire bricolées, sans être dans l’imitation ni la parodie. Que ce soit dans ses dessins — où il retravaille des pages de journaux et des dépliants publicitaires par remplissage — ou dans sa nouvelle série photographique où il transforme par des jeux d’échelle et de lumière des sacs plastiques en d’éloquents masques de tragédie grecque, c’est toujours le même plaisir de faire qui l’anime. C’est ce plaisir de la fabrication qui lui permet de donner corps à des pensées et des formes, aussi fragiles soient-elles en apparence.

       

      Biographie :

      Paul Pouvreau est né en 1956 à Aulnay-sous-Bois. Il vit à Argenton-sur-Creuse et est professeur à l’École Nationale Supérieure de la Photographie (ENSP) à Arles. Son travail artistique a fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’étranger : Centre Pompidou, Les Rencontres de la photographie d’Arles, MAC VAL, CRAC de Sète, Frac Basse-Normandie, Caen, Frac Corse, Galerie Les Filles du Calvaire, Paris et Bruxelles, etc. Parmi ses dernières expositions personnelles, on peut citer citer Le Magazine des jours au Centre photographique d’Île-de-France (2019) ou encore Des choses à part à l’Artothèque de Vitré (2017). Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées et publiques : Centre national des arts plastiques (Cnap), FRAC Alsace, FRAC Corse, FRAC Franche-Comté, FRAC Limousin, FRAC PACA, Artothèque de Caen, Artothèque de Vitré, Musée de Valence, etc.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2022
    • Wang Bing à la trace

    • Exposition
    • 14.01.22 → 26.02.22
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Wang Bing

      Wang Bing à la trace présente 5 oeuvres vidéo et une série photographique qui témoignent, tantôt dans une veine historique, tantôt dans une veine anthropologique, des conditions de vie et de travail de tout une frange délaissée de la population chinoise d’hier comme d’aujourd’hui.

    • La Gare, Centre d’art et de design
    • 2022
    • Design Social Club, Mirage

    • Exposition
    • 14.01.22 → 26.02.22
      Exposition
      La Gare, Centre d’art et de design
    • Pour cette première exposition de l’année, nous avons invité Design Social Club a présenter une installation, une pièce simple et radicale qui vient prendre place chez nous, à la Gare et trace une ligne et horizon résilient pour 2022.

       

      Dépourvu de végétation, hostile à la moindre forme de vie, exposé en permanence à un soleil de plomb et balayé par des vents desséchants, le désert est un environnement extrême. Lieu mystique de la fuite, le désert ne stimule pas l’imagination, mais en ce lieu où il n’y a rien, c’est la pensée qui est mise à rude épreuve. Une expérience qui révèle à celui qui en revient un lien subtil entre un désert physique et psychologique.

      Désert de sable où vie désertique il peut être très loin ou bien très proche. Dans un quotidien privé de sens, orchestré par une mécanique qui rejette le libre arbitre pour imposer des croyances orientées par les peurs, les repères s’effacent et les sensations s’évincent, il perturbe le chemin et dissipe le but.
      Bousculé par les mirages, le sens de la vie se dissout pour devenir à son tour désertique etabsurde.
      L’oasis, illusion ou réalité, semble se dessiner soudainement dans ce paysage chaotique.
      Une mécanique naturelle qui rassure et offre un climat fertile pour se retrouver.
      Un refuge dont la structure particulière surprend et rassure. Une mécanique bien orchestrée qui offre abondance dans un milieu où rien ne prend vie.
      Obtenu par une symbiose de trois strates végétales, la plus élevée, celle du palmier dattier, s’ouvre comme un parasol dans ce milieu où l’ensoleillement est terrible.
      À l’ombre de cette canopée poussent les arbres fruitiers qui en plus d’offrir de généreux fruits assure la protection de la dernière strate, occupée quant à elle par un jardin varié où poussent céréales et légumes.
      Ce jouant de ces associations, la série Oasis suggère une réflexion sur une existence parfois désertique où se confondent mirages et réalités.
      Une poésie par l’objet qui prend la forme systémique d’une oasis et mime les différentes strates qui le composent. Table, luminaire et tapis entrent dans la salle à manger comme un mirage qui émerveille par des couleurs et des matières au contour flou. Un cadre propice aux moments de partage qui comme la source d’eau reste l’élément essentiel à la naissance de cet Oasis.

       

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      RENCONTRE DIALOGUÉE AVEC L’ARTISTE DE DESIGN SOCIAL CLUB

      le 15 janvier 2022 à 15h

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      VISITE CONTÉE LE SAMEDI 5 FÉVRIER À 15H ET À 17H

      Une création littéraire de Sophie d’Orgeval, compagnie La Rigole.

      Sophie d’Orgeval vous propose 3 contes autour de l’oeuvre de Design Social Club. Tous les sens sont ici convoqués pour s’immerger dans l’univers de l’oasis, espace de vie au milieu du désert, espace de repli

      pour le voyageur, fenêtre ouverte sur l’imaginaire du paradis perdu, du mirage et du rêve. Petits et grands peuvent goûter aux mots et aux histoires tout en s’imprégnant du lieu et de l’esthétique du Designer.

      Durée 30 mn/ sur réservation : 07 82 80 27 71 

      Tarif : 3,00 € ou 5,00 € (adultes)

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      PENDANT LES VACANCES SCOLAIRES

      Atelier de création « BUR’OASIS » à partir de 6 ans

      animé par Charlie Cann, Designer

      Dans le cadre de cet atelier, les participants seront invités un créer un espace de réflexion, de médiation et de rangement pour leur bureau. Ils pourront même voir apparaitre  dans le création un coucher de soleil!

      les 7, 8 et 9 février 2022

      14h — 17h

      tarif: 80 euros

       

       

      JEUNES PUBLICS

      POUR LES GROUPES (scolaires et hors temps scolaires)

      Accueil en visite – atelier de création,

      1h15 avec Charlie Cann, Designer

      du lundi au jeudi

      sur rdv.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2022
    • Mélodie des terres // Catherine Fontaine

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/fond-affiche-CF-2022-petite.jpg
    • 14.01.22 → 27.03.22
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Une bibliothèque de vases frappés de texte. Une pluie de lettres en porcelaine tombant du ciel. Une table basse accueillant des céramiques colorés. Des tissus brodés ou teintés sous verre. Des livres grand format. Catherine Fontaine explore toutes les techniques qui la relient à la matière et à la nature; entrez dans l’univers feutré de l’artiste plasticienne lorientaise.

      L’écriture a toujours été au coeur de mon travail. L’écriture poétique notamment, ou la prose, lorsqu’elle est habitée, comme la poésie, d’un désir et d’une impossibilité de faire corps avec le monde, d’en être une chambre d’écho. Il s’agit pour moi d’inscrire une écriture dans la matière comme si elle devait se ré-accorder au monde, comme si elle venait de très loin, là où elle n’était que traces, balbutiements, signes, fragments exhumés d’un lointain. C’est pourquoi l’écriture, visible ou invisible, habite mon travail, comme une musique ou une source d’inspiration“. Catherine Fontaine

      Autour de l’exposition :

      • Samedi 29 janvier à 15h : visite commentée par l’artiste, en dialogue avec l’écrivaine Marie-Hélène Lafon qui fera lecture de quelques textes en lien avec les thématiques de l’exposition.
      • Mardi 15 février à 12h30 : visite commentée par l’artiste
      • Samedi 12 mars à 15h : visite commentée par l’artiste enrichie d’une interprétation en langue des signes (LSF)
      • Jeudi 17 mars à 19h30 : concert proposé par le groupe Nachtigall du Conservatoire de Lorient. Un programme où dialogueront chant de travail sud-africain, élégie géorgienne, poésie en arabe classique du 12ème siècle, canon à boire italien baroque, rock des années 90, blues du début 20e et gospel traditionnel.
      • Samedi 26 mars à 15h : la musicienne et calligraphe Catherine Denis proposera une lecture des textes présents dans l’exposition “Neige de mots‘ et d’un texte de Virginia Woolf extrait du livre “Les vagues” en lien avec des créations musicales conçues pour ces textes par le guitariste Dimitri Masseboeuf.
    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2022
    • Nouvelle Vague Bretonne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Mathieu-Dorval-Penn-ar-Viler-Ouessant-image-principale-le-comoedia-art-contemporain-expositions-vente-nouvelle-vague-bretonne-peinture-sculpture-brest-finistere-bre.jpg
    • 13.01.22 → 16.04.22
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Yvon Daniel, Matthieu Dorval, Hélène Duclos, Yves Grouazel, Isthme, Yann Kersalé, Vincent de Monpezat, Ronan-Jim Sévellec, Jean-Paul Thaéron, Kathy Le Vavasseur.

      Pour la première fois, Le Comœdia a décidé de présenter exclusivement des artistes contemporaines du territoire breton. Depuis son ouverture, la galerie du Comœdia a toujours réservé une place de choix aux artistes bretons, émergents ou reconnus. En cette rentrée, le besoin pressant de mettre en lumière les talents du territoire régional s’est néanmoins fait ressentir, afin de déconstruire les stéréotypes et de valoriser la pluralité foisonnante de la scène artistique bretonne.

      Nouvelle Vague Bretonne est donc un clin d’œil au mouvement de la nouvelle vague cinématographique qui a fait souffler un vent de modernité sur le septième art, un hommage à la mer, élément majeur de l’inspiration de nos artistes, et au One Summit Ocean qui se tient à Brest. Place à une déferlante, au-delà du cliché !

       

      10 artistes bretons, dont Yann Kersalé 

      Pour la première fois, Yann Kersalé, le célèbre « sculpteur de lumière et de matière noire », complice des plus grands architectes internationaux, présente des œuvres issues de ses carnets et de ses projets, retraçant ainsi une « géopoétique » des lieux urbains.

      Côté sculpture, les volumes architecturés de Vincent de Monpezat répondent aux créations de Yann Kersalé par l’évocation de bâtiments et de balises, mêlant art, architecture et design.

      Jean-Paul Thaéron nous donne à voir une partie de son alphabet, constitué de formes anthropomorphiques et ludiques, quand Kathy Le Vavasseur explore les formes organiques des océans dans ses compositions en céramique.

      Côté peinture, Matthieu Dorval, peintre reconnu du monde de l’art contemporain, oscille entre figuration et abstraction, avec ses nouvelles séries d’œuvres qui capturent la mer et la côte bretonne chaque jour, durant une semaine.

      En parallèle, les toiles et collages d’Isthme figurent de manière abstraite les émotions ressenties par l’artiste lors de ses nombreux voyages en voilier et ses nuits passées en mer.

      Yvon Daniel, quant à lui, magnifie avec l’énergie et la puissance du geste les « éléments originels » : le vent, l’eau, le feu et la terre.

      Les créations d’Hélène Duclos nous entraînent dans un univers parallèle, dans lequel les paysages sont le théâtre de scènes familières et troublantes.

      Enfin, Le Comœdia présente l’artiste de renom Ronan-Jim Sévellec, qui expose deux de ses « boîtes » : des intérieurs dans lesquels le regard chemine et se perd parmi les objets immobiles de nos rêves et de notre mémoire. Dans ces reconstitutions semblables à des scènes de vie ordinaire, le temps se fige pour l’éternité, nous donnant à voir l’extraordinaire et insolite quotidien.

       

      Nouvelle Vague Bretonne sera animée de plusieurs événements : conférences, rencontres-signatures avec les artistes et visites commentées. Tous ces événements sont à retrouver sur le site de la galerie. 

      Retrouvez toute l’actualité du Comœdia et de son expo-vente sur le site de la galerie

       
    • Académie Malouine d'Arts Plastiques
    • 2022
    • Fabienne Houzé Ricard, artificialia

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/N°14-114X146.png
    • 12.01.22 → 01.04.22
      Exposition
      Académie Malouine d'Arts Plastiques
    • À l’origine du travail de Fabienne Houzé-Ricard, se trouve un double écheveau. Celui des brindilles entremêlées en des cercles aux diamètres de plus en plus restreints et qui finissent par former un nid – d’où l’on vient.

      Celui de la mémoire, aussi, qui, plus le temps passe, accumule les souvenirs en strates successives – si bien sûr l’on s’en tient à la stricte chronologie. Mais la mémoire nous joue des tours, et, pareille à l’oiseau avec ses brindilles lorsqu’il construit son nid, entremêlent les choses, les époques, les images, les événements qui forment une vie.

      Elle a entamé, il y a 15 ans, une série de peintures d’oiseaux dont on ne voit ni les yeux, ni le visage. Bien que de grandes dimensions, cette série a quelque chose du travail de l’entomologiste, ou des portraitistes du 19ème qui fixaient sur la toile hommes et femmes du monde et leur offraient ainsi l’immortalité.

       

      Métaphore du processus mémoriel, ces toiles expriment la lente élaboration de la personnalité et de l’identité qui varient d’un individu à l’autre, comme les formes et structures des multiples nids que l’artiste nous propose, suspendus dans ce vide qui est aussi le nôtre.

       

      Fabienne Houzé-Ricard pratique la peinture, le dessin sur papier ou sur toile, l’estampage, la couture, l’installation… ses projets se nourrissent l’un l’autre depuis de nombreuses années, toujours reliés entre eux par les thèmes du nid et de l’oiseau.

       

      Elle vit et travaille en Bretagne.

      Elle a exposé au Salon DDessin à Paris, à la galerie Méandres au Huelgoat, à l’espace d’art contemporain Le Village, à Bazouges-La-Pérouse et participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives en France.

      Thierry Clech

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2022
    • Le centre de désenvoûtement du capitalisme

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Centre-de-desenvoutement-du-capitalisme.jpg
      Exposition CENtre de désenvoutement du capitalisme - Anaïs Touchot
    • 07.01.22 → 19.03.22
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Anaïs Touchot

      Anaïs Touchot imagine une entreprise fictive comme différentes salles successives, salles d’attente. Comme dans une salle d’attente traditionnelle, vous trouverez à chaque étape : des magazines, des tableaux, des punchlines, des affiches de motivation, un panneau pédagogique, un design laid, des meubles de collectivité, des bandes sonores, fabriqués, pimpés par elle-même.
      Comme on dit « deux salles deux ambiances », chaque salle aura un thème et un karma qui apportera sa pierre à la thérapie. Anaïs a pensé cette exposition à la manière de l’installation Coral Reef de Mike Nelson, dans le style de Francesco Finizio, alliant une approche pleine d’humour et d’auto-ironie qui initie des relations avec les objets et les produits de consommation. En les utilisant de manière non prescrite comme Shana Moulton avec un humour ironique, une sensibilité low-tech et pop. L’exposition se présente dans une esthétique plus précaire et se fond au monde du bien-être.
      Avec des punchlines à la fois magico-politiques ou thérapeutiques, issues d’une surexploitation des codes de l’Art de la Communication; sans oublier le public, directement concerné, le visiteur doit traverser différents espaces, afin de procéder à chaque étape du désenchantement, tragique et comique.

      L’inauguration de l’exposition aura lieu le samedi 15 janvier 2022 de 14h à 18h.

    • Espace d’apparence
    • 2021
    • Rendez-vous rade #1 : Marie-Michèle Lucas

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Elle-va-monter-jusqu-a-quand-la-mer_21dec2021_Marie-Michele-Lucas_20211221_175852_w850.jpg
      Rendez-vous rade avec Marie-Michèle Lucas sur le rocher de l'impératrice à Plougastel-Daoulas
    • 21.12.21 → 21.12.21
      Performance
      Espace d’apparence
    • Dans le cadre de son projet Jusqu’à quand elle va monter… la mer !, Marie-Michèle Lucas organise sept rendez-vous dans différents lieux de la rade de Brest. Le 21 décembre, jour du solstice d’hiver, elle vous invite à la rejoindre sur le site archéologique du rocher de l’Impératrice à Plougastel.

      Étrange impression de se retrouver en haut du rocher de l’Impératrice, à l’endroit où, il y a 14000 ans, des chasseur.e.s-cueilleur.se.s pouvaient contempler une grande étendue steppique parcourue par de nombreux cours d’eau puisqu’alors la mer était loin du littoral actuel et commençait du côté de Ouessant.

      Équipée de son matériel d’enregistrement, Marie-Michèle Lucas proposera aux personnes présentes de décrire le paysage alentour.

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      LIEU ET HORAIRE

      Rendez-vous à 16H45 au parking de Kererault à Plougastel

    • Capsule Galerie
    • 2021
    • Décapsuler l’art : Ouvrons l’œil ! – SÉANCE 1 –

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Decapsuler-lart-Ouvrons-loeil-14_page-0001-scaled.jpg
    • 16.12.21 → 16.12.21
      Conférence
      Capsule Galerie
    • Présentées par Etienne Schira

      Décapsuler l’art : Ouvrons l’œil !

      – Les rencontres apéritives en Histoire de l’art –

       

      – SÉANCE 1 – L’art et le mot – 
      Si l’art n’était qu’un mot, quel sens pourrions-nous lui donner ? Séance aller-retour sur l’art et son discours.
      ________________

      Les rencontres apéritives en Histoire de l’art.

      Amis gourmands et amateurs d’art, venez échanger, rencontrer, apprendre autour d’un moment convivial ! Présentées par un enseignant-conférencier professionnel sur la base d’un menu thématique, ces rencontres vous invitent à savourer l’art et la manière d’aborder les oeuvres.

      Chaque séance aborde un thème précis par le biais d’un retour historique sur des artistes et mouvements incontournables de l’art contemporain.

      _________________

      1 jeudi par mois, de 19H00 à 21H00.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • Conférence de Guillaume Pellay « Guillaume Pellay manie la peinture avec une grande liberté. Souvent accompagnée de performances ou de sculptures, elle s’insère dans des contextes spécifiques et quotidiens, et provoque des va-et-vient entre espaces publics et espaces d’exposition. Cette pratique de la peinture est liée à d’autres activités comme la danse, l’édition, la lecture ou la cueillette. C’est de la rencontre entre ces différentes formes esthétiques que naissent les récits que l’artiste développe dans son travail. Ce goût pour les croisements se retrouve dans les nombreux autres projets qu’il mène avec d’autres. Depuis 2018, il réalise ainsi avec l’artiste Blaise Parmentier un travail qui s’enracine dans la pratique du graffiti et du tag, tandis qu’avec Mathieu Julien il a créé en 2013 les Éditions Peinture dédiées à la documentation et à la discussion autour des pratiques du graffiti actuel. Membre des collectifs Moderne Jazz, Monstrare et ÒÒÒ (Die Drei), il est aussi co-programmateur du festival de performances Setu. » Extrait du communiqué de l’exposition “Blé” de Guillaume Pellay, présentée à 40m3, Rennes jusqu’en décembre 2021.

    • Conférence
    • 14.12.21 → 14.12.21
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Exposition Mondes Radieux, Kahina Loumi et Louise Carbonnier
    • 2021
    • Mondes Radieux, Kahina Loumi et Louise Carbonnier

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MONDES-RADIEUX-AFFICHE-JPEG.jpg
    • 11.12.21 → 19.12.21
      Exposition
      Exposition Mondes Radieux, Kahina Loumi et Louise Carbonnier
    • Kahina Loumi, Louise Carbonnier

      Kahina Loumi et Louise Carbonnier présentent les œuvres réalisées durant leur résidence aux Ateliers du Plessix-Madeuc. Inspirée par des thèmes différents mais aux dialogues fertiles, cette exposition rend compte des univers qu’elles créent au fil de leurs recherches et observations sur les sentiments et territoires. Ce sont ces mêmes espaces – physiques et émotionnels – qui sont amenés à se transformer par les gestes libres ou protocolaires, pour devenir des peintures autonomes. Les œuvres sont ainsi semblables à des mondes organisés pour l’une, ou ressenties comme des espaces purs, colorés et radieux pour l’autre.

      Du 11 au 19 décembre 2021

      Vernissage le vendredi 10 décembre 2021.

      Galerie La Mouette Rieuse, l’Art Récréation de Saint-Jacut-de-la-mer (81 boulevard du Rougeret )

      14h à 18h en semaine

      11h à 18h le week-end 

       

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2022
    • FORSYTHIA, LILAC AND GERANIUM

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/REC1.jpg
    • 11.12.21 → 11.12.22
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • RAFFAELLA DELLA OLGA, CAMILA OLIVEIRA FAIRCLOUGH, ELSA WERTH

      LES ÉDITIONS INCERTAIN SENS PRÉSENTENT :
      RAFFAELLA DELLA OLGA, CAMILA OLIVEIRA FAIRCLOUGH, ELSA WERTH
      FORSYTHIA, LILAC AND GERANIUM

      Forsythia, Lilac and Geranium
      Rennes, Éditions Incertain Sens, 2021
      Texte de Jérôme Dupeyrat
      248 pages, dos cousu collé, jaquette américaine, impression offset noir & blanc, 29,7 × 21 cm.
      ISBN 978-2-914291-95-8, 20€
      Avec le soutien du Centre national des Arts plastiques (Cnap)
      et de Rennes Métropole dans le cadre de son plan de rebond(s).

      Forsythia, Lilac and Geranium est une édition d’artistes faisant suite à l’exposition éponyme de Raffaella Della Olga, Camila Oliveira Fairclough et Elsa Werth, qui s’est tenue du 4 février au 22 avril 2021 au Cabinet du livre d’artiste, dans un contexte de crise sanitaire et, par conséquent, sans public.
      Si l’événement a dû trouver d’autres modes d’existence – du storytelling aux imprimés qu’il a générés – ce sont ses vecteurs et rapporteurs indirects qui ont donné corps au projet d’édition : pièces de l’exposition, mais aussi cartons et affiches d’invitation, newsletters, fiches de salles, cartels, catalogues, photographies, archives, etc.
      L’accrochage in situ et la maquette du livre ont été réalisés par les trois artistes comme une seule entité créatrice. Des lors, le livre procède à une mise en commun de leurs pratiques qui se retrouvent ici dans une même égalité de traitement. Construit de façon instinctive, il propose différentes compositions obtenues par collages ou juxtapositions d’images, d’œuvres et d’objets issus de leurs répertoires respectifs.
      En prolongeant l’exposition dans l’espace de la page, la publication fonctionne à la fois comme un catalogue de leurs imprimés, précisément réunis au CLA, et un livre d’artiste hybride construisant un dialogue d’images. Forsythia, Lilac and Geranium intègre son contexte de production et déjoue les hiérarchies en mettant sur le même plan rétrospective et création, édition et exposition, production individuelle et démarche collective. L’espace imprimé est alors conçu comme une alternative discrète et adaptative aux formes traditionnelles de monstration de l’art et à ses contraintes actuelles. Ce livre-exposition – qui convoque dans son sillage certaines figures historiques du renoncement à l’exposition, comme Robert Barry ou Seth Siegelaub – est donc à considérer tant comme une pièce appartenant à cette dernière que comme l’unique manifestation concrète de cet événement fantôme.

      LANCEMENT ET SIGNATURE

      Samedi 11 décembre entre 14h et 21h
      Florence Loewy gallery/books
      9/11 rue de Thorigny, 75003 Paris
      En présence des artistes.

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • ciné villa en cours 3

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/WALDEN_1.5.1-300dpi.jpg
      Walden de Daniel Zimmermann
    • 10.12.21 → 12.12.21
      Projection
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Troisième et dernier temps fort proposé autour du cinéma à la villa Rohannec’h avec la projection de deux longs métrages documentaires : Là-haut perchés du costarmoricain Raphaël Mathié et Walden du réalisateur suisse Daniel Zimmermann, en présence des réalisateurs.

      Là-haut perchés de Raphaël Mathié
      2021, France, 107 minutes
      Fasciné par les gens ordinaire, Raphaël Mathié puise son inspiration dans le milieu rural. Après le succès de son film Dernière saison (Combalimon), portrait observateur et pudique de paysans attachés à leur terre, le cinéaste, installé à Plougrescant, revient avec son nouveau film documentaire Là-haut perchés. Le film raconte la vie d’une petite communauté villageoise, nichée à flanc de falaise, dans les Alpes-de-Haute-Provence. C’est une fresque intimiste et décalée qui questionne la condition humaine. Une détonante symphonie d’un monde en déshérence qui a décidé de se rallier à l’imaginaire et de se mettre en mouvement pour ne pas mourir.
      Diplômé du Centre universitaire de journalisme de Strasbourg (CUEJ) en 1993, Raphaël Mathié a pratiqué dans la presse écrite nationale une dizaine d’années avant de se former à la réalisation documentaire aux ateliers Varan à Paris. Il se consacre depuis au cinéma comme auteur-réalisateur.

      Walden de Daniel Zimmermann
      2018, Suisse, 106 minutes
      Après sa résidence à la villa Rohannec’h en août 2021, Daniel Zimmermann revient à Saint-Brieuc pour présenter son film multi-récompensé Walden. Le long-métrage est un commentaire méditatif et subtil sur l’absurdité de la rationalité économique que sous-tend la mondialisation. Dans la forêt du monastère d’Admont en Autriche, un arbre est abattu et transformé en milliers de lattes de bois. En train, en camion, en bateau et à la main, la pile de bois est transportée vers une mystérieuse destination finale au milieu de la forêt tropicale brésilienne, au Rio Negro.
      L’itinéraire des lamelles de bois suit l’une des voies centrales de commerce des matières premières mais, paradoxalement, à contre-sens de son acheminement. Avec treize plans panoramiques à 360°, le réalisateur s’engage dans la logique paradoxale des routes commerciales mondialisées. Chaque séquence de plans correspond à une étape.A l’image du roman éponyme de Henry David Thoreau, l’arbre effectue dans « Walden » un road trip paradoxal de 12’500 km. Une odyssée méditative et un subtil commentaire sur l’absurdité des logiques de rationalité économiques sous-tendant la mondialisation.

      Distinctions  de Walden (sélection) :
      2019 : Honorable Mention – CineEco Seia (Portugal)
      2019 : Cinéma du réel – Paris (France) – Compétition internationale
      2018 : Viennale – Vienna International Film Festival – Vienne (Autriche) – Sélection
      2018 : Karlovy Vary International Film Festival – Prague (République tchèque) – Documentary Special Jury Prize
      2018 : Zurich Film Festival – Zurich (Suisse) – Emerging Swiss Talent Award

      || INFOS PRATIQUES ||
      vendredi 10 décembre
      Là-haut perchés de Raphaël Mathié
      Séance à 20h en présence du réalisateur, salle de projection de la villa Rohannec’h (RDC)
      Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

      samedi 11 décembre
      Walden de Daniel Zimmermann
      Séance à 20h en présence du réalisateur, salle de projection de la villa Rohannec’h (RDC)
      Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

      dimanche 12 décembre à 11h
      Brunch-rencontre avec les réalisateurs Raphaël Mathié, Daniel Zimmermann
      Modération : Paul Wenninger, réalisateur et artiste associé à la villa Rohannec’h.
      Réservation fortement conseillée par mail à villa.rohannech@cotesdarmor.fr

      Villa Rohannec’h, 9 rue de Rohannec’h à Saint-Brieuc.
      Le passe sanitaire sera exigé pour accéder à la villa (certificat de vaccination, test RT-PCR négatif ou antigénique de moins de 72 h ou certificat de rétablissement).

    • Espace d’apparence
    • 2021
    • Point d’étape…De la nature

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel_Point-detape_De-la-nature_7-decembre-2021_Passerelle-recto-web.jpg
    • 07.12.21 → 07.12.21
      Rencontre
      Espace d’apparence
    • Elouan Cousin, Badïa Larouci, Alix Lebaudy, Marie-Michèle Lucas, Vincent Lorgeré et Marieke Rozé, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul, Marianne Rousseau

      Depuis avril 2021, dans le cadre du projet De la nature organisé par l’association Espace d’apparence, huit artistes en résidence à Brest, au local de la Pointe d’abord, dans l’ex Cercle naval ensuite, s’interrogent sur la notion de nature, sa perception, sa représentation et questionnent la relation de l’être humain à celle-ci. Ils et elles travaillent sur les territoires brestois ; la rade, le Stang-alar, les anciennes pêcheries, les fonds marins sont autant de terrains de recherche que de lieux d’inspiration. Pour enrichir leurs investigations, ils et elles ont établi un dialogue avec des chercheur.e.s et des professionnel.le.s des espaces naturels (botanistes, ethnologues, géologues, historien en art contemporain…).

      La journée d’étude Point d’étape…De la nature débutera par la diffusion d’une réflexion du philosophe Yan Marchand sur l’idée de la nature et de son évolution au cours du temps. Sous la coordination de la jeune curatrice Badïa Larouci, les artistes seront ensuite heureux.ses de vous exposer leur processus de recherche et de faire un état des lieux de leurs expérimentations en vue de l’exposition “Escale #1” à la Maison de la Fontaine au printemps 2022.

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      LIEU

      Passerelle centre d’art contemporain

      41 Rue Charles Berthelot, 29200 Brest

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      DATE ET HORAIRES

      Mardi 7 décembre • 14h – 19h30

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      INFOS + :

      www.cac-passerelle.com/rendez-vous/archives/point-detape-de-la-nature

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      COMPTE-RENDU :

      www.espacedapparence.fr/point-detape-de-la-nature-au-cac-passerelle

    • Les Moyens du Bord
    • 2022
    • Élodie Cariou, Impression Rurale

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CARTON-IMPRESSION-RURALE-ELODIE-CARIOU-FB2.jpg
    • 04.12.21 → 22.01.22
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Puisant son inspiration dans un dialogue avec la terre, Élodie Cariou propose une interprétation de son propre environnement. C’est en récoltant des éléments de son quotidien que l’artiste révèle la sensibilité du monde agricole. Au fil de l’exposition, à travers des traces et des empreintes accumulées et multipliées, Impression Rurale évoque la notion de répétition du geste, très présente dans le travail paysan.

      Par une approche expérimentale des outils agricoles, Élodie Cariou construit un jeu de lignes. Entre une apparence rigide et géométrique des machines et une lecture poétique et tangible des œuvres, le·a visiteur·se est amené·e à se questionner sur son territoire.

    • Archives de la critique d’art
    • 2022
    • CRITIQUE D’ART N°57 | Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CRITIQUEDART_57.jpg
    • 01.12.21 → 31.05.22
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Sommaire 

      Editorial
      “Les Saisons de l’histoire = The Seasons of History” par Toni Hildebrandt

       Articles
      “L’Objet d’art en réseau pendant la Guerre froide = The Networked Art Object of the Cold War” par John J. Curley

      “Entre vitalisme, métaphore et sublimation : le matérialisme dans tous ses états = Between Vitalism, Metaphor, and Sublimation: Materialism and Its Various States” par Larisa Dryansky

      “L’Art pense-t-il ? Des natures mortes hollandaises au pouvoir critique de machines qui dysfonctionnent = Does Art Think? From Dutch Still Lifes to the Critical Power of Dysfunctional Machines” par Muriel van Vliet

      “Pratiques curatoriales : un appel à l’action critique en architecture = Curatorial Practices: A Call for Architecture Critical Action” par Rute Figueiredo

       Portraits

      “Susan Schuppli” par Doreen Mende

      “Jean Dupuy” par Patricia Brignone

       Traduction

      « La couche sensorielle », extrait du livre de Benjamin Bratton : The Revenge of the Real: Politics for a Post-pandemic World 

      L’Histoire revisitée
      “Enchevêtrements : race et architecture moderne = Entanglements: Race and Modern Architecture” par Martin Bressani

       “Inventions et inventaires : nouvelles histoires de l’art contemporain africain = Inventions and Inventories: New Histories of Contemporary African Art” par Ninon Chavoz

       “Vers un art post-racial dans l’Atlantique noir : actualité d’un ajournement narratif = Towards a Post-racial Art in the Black Atlantic: Latest News about a Narrative Postponement” par Sandra Delacourt

       Essai

      “& J.L. | José Leonilson” par Georgia René-Worms

      Archives

      “Entre pratiques artistiques et contestation : l’art alternatif russe et soviétique au prisme du Réseau des archives d’art russes = Between Art Practice and Protest: Russian/Soviet Alternative Art through the Prism of the Russian Art Archive Network” par Anastasia Tarasova & Manuela Putz

      Notes de lecture

      Livres par auteur – Livres collectifs – Catalogues Monographiques – Catalogues Collectifs

      Complétez votre lecture sur http://journals.openedition.org/critiquedart

      Les éditeurs annoncent

       Editeurs-Diffuseurs

      Librairies

      A lire sur http://journals.openedition.org/critiquedart 

      310 ouvrages francophones et internationaux repérés dans l’actualité éditoriale d’avril à septembre 2021. Toute la fabrique des notes de lecture en ligne sur http://journals.openedition.org/critiquedart

    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • Conférence de Julien Meert
      Julien Meert est né en 1983, il vit et travaille à Bruxelles. Son travail, déployé dans une grande variété de médiums, tend à annuler la hiérarchie séparant les catégories du champ visuel par un mélange de langages, rassemblant au sein d’une même œuvre le geste débridé de l’expressionnisme abstrait et la rigueur technique d’un artisanat détaillé.

      Le travail de Julien Meert a récemment été montré dans les galerie Krieg, Hasselt (2020), Sorry we’re Closed, Bruxelles (2018), Clearing, Bruxelles, (2016), au Wiels – centre d’art, Bruxelles (2015) et dans la galerie Balice Hertling, New-York (2015).

    • Conférence
    • 23.11.21 → 23.11.21
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2021
    • Conférence – Le Hangar’t, l’aventure du Pop Art de Pont-Aven

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/le-comoedia-galerie-d-art-conference-hangart-yves-quentel-20-novembre-2021-agenda-sortie-culturelle-brest-finistere-bretagne-event-evenement-artistique-exposition-vente-new-pop.jpg
    • 20.11.21 → 20.11.21
      Conférence
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Conférence : « Le Hangar’t, l’aventure du Pop Art rural de Pont-Aven »

      Afin de compléter ses connaissances en Art et pour le plaisir, Le Comoedia Galerie D’Art propose chaque saison à ses clients et visiteurs un cycle de conférences : des moments d’écoute et d’échanges privilégiés autour d’un invité expert en son domaine, analysant les enjeux et ressources d’un thème, en rapport avec l’actualité de la galerie.

      Le samedi 20 novembre 2021 de 16 heures 30 à 18 heures, à la galerie Le Comœdia, Yves QUENTEL retracera l’aventure du Hangar’t, ce mouvement atypique qui, depuis 1992, transmet par la peinture la mémoire des paysans bretons et particulièrement des habitants du village de Nizon, façon Pop Art.

      Son idée : retrouver la mémoire rurale, mais en la transfigurant avec les couleurs d’aujourd’hui, celles du Pop Art. Il mobilise alors les habitants du village qui deviennent peintres amateurs et ravivent dans la bonne humeur leur histoire commune.

      De Nizon à Paris, en passant par New-York, Le Hangar’t porte haut les couleurs de la ruralité bretonne et expose ses Mamm-gozh depuis trois décennies dans les plus grands musées internationaux.

      Une aventure incroyable à découvrir lors de cette conférence.

      Tarif : 20 €. Nombre de places limité, réservation sur notre site obligatoire.

      Je m’inscris à la conférence

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Le voile du palais

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Voile-du-palais.jpg
      Exposition Le voile du palais
    • 19.11.21 → 18.12.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Au travers de la littérature d’imagination, le développement de l’instrumentation scientifique, de la phonétique et des technologies de l’enregistrement, «Le voile du palais» explore la notion d’artificialité liée à la voix, posant le chant comme technologie du corps et l’enregistrement comme technologie de la voix.

       

      Cet événement se décline en deux volets. 

      La première partie de l’exposition prend place au PHAKT – Centre Culturel Colombier.

      Les artistes présenté.e.s sont : Le collectif Void (BE), Mathilde Lavenne (FR), Richard Marnier (FR), Julien Nédélec (FR)

       

      La deuxième partie prend place à l’Edulab Pasteur.

      Les artistes présenté.e.s sont : Gert Aertsen (BE), Martin Riches (DE), Rainier Lericolais (FR), Melissa Dubbin et Aaron S. Davidson (USA), Alexander Kolkowski et Loré Lixenberg (GB).

       

      Un commissariat le Bon Accueil – REVERB,  et partenariat avec Edulab Pasteur.

    • Capsule Galerie
    • 2022
    • Maxime Voidy, Les géants d’acier

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MG_8570-scaled.jpg
    • 19.11.21 → 15.01.22
      Concert
      Capsule Galerie
    • Exposition personnelle de Maxime Voidy

      • EXPOSITION VISIBLE DU 19 NOVEMBRE AU 15 JANVIER 2021 • 

      Performance Live Musicale  – le 17 Décembre à 19H00 – 
      Médiation en présence de l’artiste le 12 Janvier 2022 –

       
       
      Projet réalisé dans le cadre d’une résidence « coup de pouce » en deux temps au centre d’art du Bel Ordinaire à Pau en octobre 2020 et en mars 2021.
       
      « J’ai mené mon enquête. J’ai cartographié les silos à l’aide de street view pour organiser mes déplacements sur le territoire. J’ai quadrillé le périmètre, ils ne m’échapperont pas.
      J’ai photographié les silos en arpentant les routes du département, de manière très méthodique. Quelques-uns étaient occupés, j’y retournerai plus tard. J’ai prélevé par la photographie des textures de rouille présentes sur ces structures, ces éraflures du temps sont des indices, j’en suis sûr. J’ai oxydé des petites plaques de métal avec divers produits afin de récréer cette rouille, rien ne se fige, elles changent de jour en jour.
      J’ai cherché à retrouver ces fameuses nuances colorées en imprimant machinalement les textures que j’avais prélevées, la sérigraphie fut mon alliée. J’ai ajouté de l’orange, du rouge, parfois un peu de brun. J’ai détouré certains silos, les ai extrait de leur environnement, isolé dans l’obscurité en les teintant de blanc. Ils ont pris pendant un court instant l’apparence de capsule spatiale, fausse piste ?
      J’ai ramassé un épi de maïs qui avait germé près d’un silo. En cultivant cette plante, j’en apprendrais peut-être plus sur ces structures qui servent à le conserver.
      J’ai rencontré un silo abandonné par ses agriculteurs, il a été très silencieux mais il m’a légué un morceau de lui-même afin que je puisse l’analyser. J’ai fait entrer en résonance ce même silo pour le réveiller. Je l’ai gratté, griffé, percuté, frappé, et bien sûr j’ai tout enregistré.
      J’ai été voir les montagnes pour m’aérer l’esprit, on réfléchit toujours mieux ensuite. Je suis retourné ensuite dans mon laboratoire. J’ai décidé de prendre le chemin inverse, ne faudrait-il pas prendre du métal déjà oxydé et venir le gratter, le poncer, le rayer et voir ce qu’il y a dessous ? Si je sérigraphie un silo sur une plaque l’acier, que je fais ensuite oxyder cette même plaque en y apposant une feuille préalablement humidifiée,obtiendrais-je un silo rouillé ? Et si je remplissais un jerrican avec de l’eau de pluie, que je faisais tomber une goutte d’eau toute les 10 secondes sur une petite plaque de métal dépourvue de rouille mais qui présente les mêmes caractéristiques physiques que le métal du silo ? Ou alors devrais-je peut-être recouvrir une photographie de silo par du maïs qui préalablement trempé plusieurs heures dans un bain d’eau et d’oxyde de fer ?
      Les feuilles sont déjà tombées, elles se décomposent lentement sur le sol humide. Le froid se fait sentir dans le laboratoire, j’ai dû oublier de payer la facture de gaz. Il est peut-être temps de rentrer de toute façon. J’y reviendrais plus tard, quand les bourgeons de maïs auront éclos. »
    • Le Carré d’Art
    • 2022
    • Territoires, Photographies de Stéphane Lavoué

    • Exposition
    • 18.11.21 → 12.01.22
      Exposition
      Le Carré d’Art
    • Depuis plusieurs années, Stéphane Lavoué répond à des commandes importantes en réalisant des portraits, essentiellement pour la presse française et étrangère.

      En parallèle, ses séries personnelles sont pour lui l’occasion de scruter le monde de manière plus détachée, parfois onirique, mais surtout en s’autorisant à travailler dans la durée.

      Pour cette exposition, Stéphane Lavoué s’est prêté au jeu d’une sélection parmi des séries importantes de sa carrière.

       

      The Kingdom

      Aux marges du territoire américain, près la frontière avec le Canada, dans l’Etat du Vermont, Stéphane Lavoué emporte le visiteur dans des espaces immenses, peu accessibles, où les paysages et les personnages semblent sortis d’un film de David Lynch. Royaume autoproclamé, The Northeast Kingdom a hanté Stéphane Lavoué, dont la quête n’eut qu’un seul but : retrouver le Roi…

       

      Comédie Française

      Pendant plusieurs semaines, et à la demande d’Eric Ruf, administrateur de la Comédie Française, Stéphane Lavoué a immortalisé les pensionnaires et les sociétaires de la troupe. Parallèlement, le photographe a pu ouvrir les portes des loges qui leur sont réservées, afin de nous livrer ces espaces feutrés, normalement inaccessibles.

       

      Tribu

      Les propriétaires du domaine viticole Château Castigno, dans l’Hérault, ont demandé à trois photographes, Stéphane Lavoué, Bertrand Meunier et Patrick Tournebœuf, de photographier leur domaine.

      En photographiant ces femmes et ces hommes, Stéphane Lavoué sacralise la tradition viticole d’un territoire du Languedoc. Ses mises en scène et ses lumières élaborées nous transportent à l’aube de l’humanité.

       

      Portraits de presse

      Cette sélection de portraits de personnalités rend compte de la collaboration très étroite que Stéphane Lavoué a pu avoir avec la presse, notamment le quotidien Libération.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2021
    • Cédric Martigny – L’ombre d’un geste

    • Exposition
    • 17.11.21 → 17.12.21
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Cédric Martigny

      L’ombre d’un geste imbrique dix séries de photographies, toutes issues
      de résidences d’artiste menées sur près de dix années.
      Les contextes de ces résidences offrent une grande diversité de
      situations mais ont en commun d’introduire le photographe dans
      le monde du travail contemporain et ses différentes composantes.
      L’artiste choisit de représenter celles et ceux qui travaillent en les
      associant à un degré variable à la construction de l’image, quels que
      soient leur profession, leurs conditions, leur histoire et leur corps.
      Les gestes mis en lumière incarnent la présence au travail comme un
      acteur incarne un personnage.
      Le temps de la résidence permet l’élaboration du lien entre l’artiste et
      les modèles, lien au coeur du processus artistique.
      Danse, peinture, clair-obscur et cinéma nourrissent les images, créant
      un lien familier avec le regardeur.
      La « fiction documentaire » photographique chez Cédric Martigny
      s’amplifie ici avec l’image vidéo, image en mouvement en collaboration
      avec des danseurs et musiciens. Le corps s’anime et danse le travail.
      Et le montage même, au sens quasi cinématographique, de l’exposition
      L’ombre d’un geste poursuit cette (en)quête du travail au corps.

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2021
    • Portes Ouvertes dans les ateliers de Louise Carbonnier et Kahina Loumi 

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VERSION-finale-scaled.jpg
    • 13.11.21 → 13.11.21
      Rencontre
      APM-Résidences d’artistes
    • Louise Carbonnier, Kahina Loumi

      Samedi 13 novembre 2021 (14h30-18h).
      Résidence SNCF. Saint-Jacut-de-la-Mer.
       
      Louise Carbonnier et Kahina Loumi, les deux artistes actuellement en résidence à Saint-Jacut-de-la-Mer présenteront leurs travaux en cours. La pratique de la première va du collage de papier sur toile jusqu’au livre d’artiste, tandis que la deuxième œuvre à une peinture optimiste, abstraite et colorée. 
       
      Les résultats des ateliers de pratiques artistiques, menés par les artistes auprès des jeunes de l’Espace jeune «Le Repaire» de Beaussais-sur-Mer et avec la Garantie jeune – mission locale de Dinan, seront également présentés à l’occasion de l’évènement. 
    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • “Je gagne en épaisseur” Clémence Estève Que je ferme les yeux ou que je les ouvre en grand, que j’en cligne un pendant que l’autre reste fixe, que je mette mon corps par-dessus ou par-dessous la couette : je gagne toujours en épaisseur.
      Quoi qu’il arrive je me stratifie, je me superpose, je me couche après couche l’une sur l’autre : quoi qu’il arrive je m’ajoute. Dans la société du 7/7, la transparence est de mise : architectures de verre, open spaces, objets en veille…
      Clémence Estève choisit de se tourner vers les espaces de l’intime, du repos, où l’on ne se soucie plus d’être vu ; les zones de retrait, de lâcher prise, de contemplation et d’oisiveté.
      Et si s’abandonner à la lassitude pouvait ouvrir d’autres voies de résistance et faire naître de nouvelles formes de résilience ? Clémence Estève, née en 1989 à Marseille, est dipômée de l’EESAB – site de Rennes, elle vit et travaille à Quimper.
      http://base.ddab.org/clemence-esteve Cette exposition bénéficie du soutien de Documents d’Artistes Bretagne (DDAB) et des literies Valentin.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CLEMENCEESTEVE©margotmontigny-0655.jpg
    • 12.11.21 → 11.02.22
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • méandres
    • 2021
    • Anne Desplantez — rencontre & lecture

    • Lecture
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_2021_desplantez.jpg
    • 06.11.21 → 06.11.21
      Lecture
      méandres
    • Présentation de La première nuit est toujours blanche (éd. isabelle sauvage, 2021) en présence de l’artiste, lecture d’extraits par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors).

       

      « L’équilibre que nous trouvons pour vivre ensemble est fragile, incertain mais précieux. » Il y a quelque chose de l’ordre de la bascule dans les photographies d’Anne Desplantez comme dans les paroles qu’elle a recueillies où des histoires intimes sont révélées mais aussitôt suspendues… Et beaucoup de tendresse dans cette fiction ordinaire du vivant.

       

       

      Dans le cadre de l’exposition ce qui nous lie — restitution des résidences de création dans les monts d’Arrée de Juliette Agnel & Anne Desplantez — focus sur les résidences passées et à venir organisées par l’association Poésie et pas de côté — éditions isabelle sauvage.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2021
    • Arrière-saison

    • Exposition
    • 17.10.21 → 12.12.21
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Julie Bonnaud et Fabien Leplae, Muriel Taragano

      Julie Bonnaud et Fabien Leplae

      Construire un feu//Arroser les plantes

       

      Julie Bonnaud et Fabien Leplae réalisent des installations où le réel et l’artificiel s’interagissent et interrogent les rapports que peuvent entretenir l’art, la nature et la machine. Dans leur travail récent, leurs corps s’imbriquent dans un dispositif scénique dont l’architecture est pensée comme une déambulation mentale et créative où chaque élément se renouvelle en fonction des autres. Plantes et dessins s’accommodent dans un environnement entre jardin et atelier semblable à une serre botanique expérimentale. L’informatique, l’horticulture et les arts plastiques se côtoient et forment un tout hybride
      aux multiples réseaux qui s’entrelacent. Ainsi, des ramifications sous-jacentes se créent et structurent un protocole où l’aléatoire et le programmé se plaisent à se contrarier mutuellement pour former une œuvre immersive et évolutive.

       

       

      Muriel Taragano

      Le chant de la pelle

      Dans le cadre du parcours d’œuvres À ciel ouvert, l’artiste Muriel Taragano a collaboré avec le Comité des fêtes de Bazouges-la-Pérouse. Ce partenariat a permis de valoriser la fête du Pommé, un événement traditionnel du territoire qui se déroule tous les ansau mois d’octobre. Cette fête consiste à réaliser pendant un week-end une pâte caramélisée constituée de pomme et de cidre doux. Celle-ci est créée dans des pelles, de grands récipients en cuivre chauffées au feu de bois en continu et dans lesquels les participants mélangent les deux ingrédients. C’est ce contenant que l’artiste a utilisé pour créer une œuvre installée à l’endroit où cette fête se déroule. Elle a moulé le fond d’une des pelles utilisées et créée en bronze une sculpture en forme de gong. C’est sur cet “instrument” que les faiseurs de pommé seront invités à taper à l’aide d’une mailloche géante pour annoncer l’ouverture de la fête.

       

    • méandres
    • 2021
    • Annabelle Amoros — rencontre & projection

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_2021_amoros.jpg
    • 16.10.21 → 16.10.21
      Projection
      méandres
    • Rencontre avec Annabelle Amoros autour de ses précédentes réalisations, un avant-goût du travail à venir sur le territoire des monts d’Arrée.
       

      « Annabelle Amoros est un drôle d’oiseau. Elle travaille dans une ruralité fantasmagorique, crée des univers comme des nids, visite ceux des autres et y arrête le temps puis s’efface. Sa vision de ces morceaux de vie, à priori assez morne, lui permet de transformer, sans avoir « l’air d’y toucher », chaque habitant en personnage de premier plan. On sent toute sa bienveillance et même son admiration pour ces petits mondes de la campagne dont elle est elle-même le fruit. » (Cyrille Putman)

       

      Les vidéos d’Annabelle Amoros sont des temps d’immersion, des explorations sensorielles, par les images et le son, mais surtout le hors-champ. Elles sont empreintes de mystère, d’étrangeté, portées vers la féerie et le fantasque. Elle envisage les monts d’Arrée comme le terreau d’un univers métaphorique, dont, peut-être, l’Ankou serait le filigrane, dans un monde bien actuel…

       

       

      Dans le cadre de l’exposition ce qui nous lie — restitution des résidences de création dans les monts d’Arrée de Juliette Agnel & Anne Desplantez — focus sur les résidences passées et à venir organisées par l’association Poésie et pas de côté — éditions isabelle sauvage.

    • Espace Lucien-Prigent
    • 2021
    • La moisson de nos langues. Floriane Durey et Vincent Gillois

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VINCENT-GILLOIS-4-©-JULIEN-BRANCO_1mo.jpg
    • 16.10.21 → 19.12.21
      Exposition
      Espace Lucien-Prigent
    • Cet automne, dans le cadre du Festival Moi les Mots (17-21 novembre 2021), nous avons fait appel à deux plasticiens dont les univers mêlent installations, poésie et scénographie lumineuse.

      Photographe, auteure, Floriane Durey se définit comme plasticienne de mots, crée des installations dans l’espace public, questionnant les liens entre la nature et l’urbain, la poésie du quotidien ou encore la mémoire. Elle veut réenchanter les espaces intimes et publics, d’une poésie du moindre interstice, les deux pieds dans ses pas, mais pas la langue dans sa poche.

      Vincent Gillois, alias Mister Bloom, est plasticien scénographe et metteur en scène. Créateur d’univers poétiques, son principal médium est la lumière. Ses installations plastiques, ses scénographies et ses spectacles plongent dans une beauté onirique et évanescente.

      Ensemble, ils ont été invités à investir l’Espace Lucien-Prigent pour imaginer une rencontre poétique, avec une mise en lumière des espaces extérieurs au moment de la fin du Festival Moi les Mots.

    • 40mcube
    • 2021
    • Guillaume Pellay, Temps des moissons au lieu des moissons

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_guillaumepellay_paysage_4.jpg
    • 16.10.21 → 16.10.21
      Performance
      40mcube
    • Temps des moissons au lieu des moissons s’intègre à l’exposition Blé de Guillaume Pellay à 40mcube. La performance réunit en public Sarah Blumenfeld, Thomas Delahaye, Louis Deschamps, Guillaume Pellay, Solène Robert et Lina Schlageter pour une dépense calorique nécessaire à l’engrangement calorique. Elle convoque comédie, ballade, œil caméra, réalisme, rock et danse, redéployant sources et éléments constitutifs de l’exposition : ses oies, Catherine Ringer et Marcia, la convoitise, le regard paysager ou la chaleur.

      Samedi 16.10.2021 – 15h-15h45

      Performance présentée dans le cadre de
      TELL ME | Manifestation de performances et de radio
      16.10.2021, 15:00 – 23:30

      TELL ME cherche à rendre compte d’une scène artistique qui associe pop culture et abstraction des formes.
      TELL ME 2021 s’intéresse à la scène émergente en Bretagne.

      Au programme : soap opera, stress&objets, standardistes, chansons insupportables, magie, apesanteur, récits&boissons, R’n’B onirique et vaporeux, langages informatisés.

      TELL ME est un projet du Frac Bretagne, du Musée des beaux-arts de Rennes, de La Criée centre d’art contemporain et de 40mcube.

      Avec DUUU* Radio, Morgan Azaroff, Mathis Berchery, Emilien Chesnot, Guillaume Pellay, Francis Raynaud, Rubie, Alisson Schmitt et Anaïs Touchot.

      40mcube
      15h | Guillaume Pellay
      Durée : 45 minutes

      Musée des beaux-arts
      16h15 | Morgan Azaroff
      Durée : 20 minutes
      17h | Francis Raynaud
      Durée : 20 minutes

      Frac Bretagne
      18h à 22h | Anaïs Touchot
      19h30 | Emilien Chesnot
      Durée : 30 minutes
      20h à 22h30 | Mathis Berchery
      21h | Alisson Schmitt
      Durée : 20 minutes
      De 22h30 à 23h30 | Rubie

      Plateau radio en continu dans Le Canyon du Frac Bretagne et en écoute sur www.duuuradio.fr
      En partenariat avec la Maison de la poésie – Rennes et avec le soutien de la Ville de Rennes

    • Refresh.bzh
    • 2021
    • Future -proof  inaugure le programme refresh.bzh

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Ritual-Theo-Triantafyllidis.jpg
    • 16.10.21 → 22.12.21
      Exposition
      Refresh.bzh
    • Mali Arun, Alice Bucknell, Stine Deja, Hoël Duret, Lawrence Lek, Lukas Marxt, Marcel Mrejen, Simone C. Niquille, OMSK Social Club, Julien Prévieux, Caroline Poggi et Jonathan Vinel, Rustan Soderling, Theo Triantafyllidis, Philip Ullman

      Cette exposition, épisode 0,  présente les œuvres filmiques de plusieurs artistes internationaux.
      Ces œuvres sont projetées dans les bureaux désaffectés de la DDE, choisis pour leur état de vacance et leur emplacement sur le port de Paimpol dans un espace en transition face à la mer.

      Future-Proof questionne l’enchevêtrement actuel des structures technologiques et humaines.
      À travers des utopies en décrépitude, des simulations de catastrophes écologiques et la gamification de réalités parallèles, cette exposition utilise la fiction spéculative pour observer les modèles anthropocentriques en décomposition d’aujourd’hui et avertir sur les futurs que nous sommes en train de façonner.

      En préambule au programme Refresh, Future-Proof pointe l’urgence à ne plus laisser ces futurs être contraints par le présent.

      Une décennie d’importantes transitions s’ouvre à nous. Les technologies ne suffiront pas si nous ne nous inscrivons pas dans une véritable vision qui nous incite à ré-imaginer notre façon d’habiter le monde. Un monde de diversité, d’inter-connectivité, d’interdépendance.
      Alors que nous naviguons vers des horizons incertains, Refresh est convaincu que les artistes continueront à planter les graines de futurs fertiles dans les décombres du monde d’avant.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • Poussière & Paillette

    • Exposition
    • 15.10.21 → 15.01.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Tour à tour peintre, sculpteur, organisateur d’expositions, pêcheur, Nicolas Rabant développe une pratique artistique atypique depuis plusieurs années. Né en 1988, il s’est installé à Brest afin de suivre les enseignements de l’école des beaux-arts tout autant que pour vivre près de l’océan. Il a créé un projet collectif singulier « Fishing with John » dont le titre est emprunté à une émission de télévision où des stars de cinéma s’exercent à la pêche. Nicolas Rabant procède de manière similaire en invitant des artistes à l’accompagner, canne à pêche en main, à participer à des cueillettes ou encore à l’aider à la conception de repas et de mets. Il en résulte des moments conviviaux et originaux, des expositions, des productions d’œuvres collectives et des concerts. Cette initiative est symptomatique de la démarche participative de Rabant ; il conçoit l’art dans une collaboration de tous les instants et se passionne pour le territoire qui l’entoure.

       

      Pour son exposition à Passerelle, il emprunte les noms de ses chats disparus : Poussière et Paillette. Au-delà de toute référence kawaï, la genèse de ce titre témoigne de son attrait pour l’univers animalier et marque une sorte d’hommage entre révérence et second degré assumé. La fascination pour la faune se lit dans bon nombre de ses travaux dont ses sculptures. Se détachant de toute question morbide, cherchant davantage à figer une beauté éphémère, Nicolas Rabant congèle des animaux de consommation tels que des poissons qu’il a pêchés ou des bêtes sauvages qu’il a prélevées – déjà mortes – dans la nature, dans l’objectif de leur donner une nouvelle vie dans une œuvre. Tantôt méditation ou exercice physique, tantôt expérience collective généreuse, le moment de la récolte prend ainsi une place primordiale dans l’œuvre. À l’instar de certains artistes, notamment ceux du land art, l’action de se balader devient performance, acte créatif et, in fine, œuvre. Pour l’exposition de Passerelle, Rabant a choisi de présenter une série de seiches et un goéland qui viennent habiter l’espace, devenant de simples motifs visuels mais également des éléments narratifs. 

       

      Poussière & Paillette, c’est aussi un slogan de peinture. Les toiles montrées sur la coursive supérieure du centre d’art manifestent un goût pour ces matières, pour un rendu coloré cosmique très particulier difficilement photographiable. Les titres sont empruntés aux leurres bariolés pour la pêche d’un artisan « designer pour poissons ». Par cette réappropriation révérencieuse, l’artiste ouvre une réflexion sur les notions d’art fonctionnel et d’utilité de la peinture. En effet, les œuvres de Nicolas Rabant peuvent être vues comme des ornements voire des scénographies – elles interrogent largement le principe de « qu’est-ce qui est décoratif ? » – mais elles existent surtout comme des paysages, champ principal de recherche et d’expertise de l’artiste. Dans ses larges formats abstraits, il rejoue les canons de la représentation de la mer ou du ciel. Les images sont digérées, recouvertes, repeintes, et reproduites de manière obsessionnelle jusqu’à l’épuisement du motif. Apparaissant comme un objectif vain, l’exploration de Nicolas Rabant de ces sujets infinis n’arrivera certainement jamais.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • The Grasshopper’s Ball

    • Exposition
    • 15.10.21 → 15.01.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Elevée en Californie, installée à Rennes, Hilary Galbreaith (née en 1989) a su associer l’influence américaine de la côte Ouest à la culture française. Son œuvre est profondément marquée par l’outil du tutorial et par le do it yourself occidental. Le « do it yourself », en français « faites le vous-même », comprend une philosophie de vie s’apparentant à la débrouillardise mais aussi des principes de partage de connaissances, de diffusion facilitée ou encore de recyclage. Souvent engagé socialement, ce précepte se pose comme une voie alternative au système marchand et de l’ultra-consommation ; il s’approche aussi des concepts de décroissance et d’auto-gestion. Toutes ces notions se retrouvent également au cœur de la pratique multimédia d’Hilary Galbreaith qui multiplie vidéos, sculptures bricolées et fanzines auto-édités.

       

      L’exposition The Grasshopper’s Ball est conçue comme une déambulation dans les méandres de l’univers acidulé et pop d’Hilary Galbreaith. Grâce à des rideaux teints avec des pigments naturels par l’artiste, l’espace se divise en plusieurs sections correspondant à différentes étapes de création. L’artiste élabore depuis plusieurs années une fiction intitulée Bug [insecte]. Cette histoire prend place initialement dans la ville de La Nouvelle Nouvelle-Orléans et se concentre sur une catastrophe touchant certain.e.s humain.e.s : une infection les transforme en insectes humanoïdes. L’intrigue évoque le cinéma d’horreur ou de science-fiction de Starship Troopers à District 9 jusqu’aux films de série B, mais en évacuant la conception binaire classique du « bien contre le mal ». Trois corpus distincts ont été imaginés par l’artiste : The Bureau, un fanzine explorant les origines et la création d’une administration complexe et absurde à destination de ce nouveau monde marginal ; Bug Eyes, une série vidéo mettant en scène des marionnettes dans une téléréalité ; et Parade, la partie la plus récente mêlant performances et films où des acteurs interprètent des mutants dans des situations du quotidien ou festives.

       

      Dans les films d’Hilary Galbreaith, les langues se mélangent, l’anglais et le français deviennent inaudibles. Les mots sont transformés en son d’ambiance tandis que la musique est improvisée par l’artiste ou composée par des collaborateur.rice.s. La compréhension en détail des choses n’est pas une finalité en soi et le sentiment de confusion est assumé. Il faut davantage les envisager comme des compilations, de sons donc, mais aussi de stéréotypes. C’est au moyen de son esthétique punk carnavalesque et joyeuse, rappelant celle des artistes californiens Mike Kelley et Marnie Weber, qu’Hilary Galbreaith arrive à examiner les mécanismes de rejet et d’exclusion. Son humour noir habille d’un voile léger « le bal de la cigale » – la traduction du titre de l’exposition – entre prélude de fête à venir et fin d’un monde désenchanté. Avec ses habiles détours, évitant la simple critique, Galbreaith cerne les dérives politiques, sociétales et écologiques dans lesquelles nous baignons davantage chaque jour.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2022
    • Cœur braisé

    • Exposition
    • 15.10.21 → 15.01.22
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Lauréat des Chantiers-résidence, Reda Boussella (né en 1994) a investi les murs du centre d’art pendant plusieurs mois. Diplômé de l’EESAB-site de Quimper en 2019 , Boussella est de ces artistes prolifiques, généreux dans la création, volontiers partageurs ; l’exposition, présentée au premier étage du centre d’art, rend bien compte de son investissement démesuré, d’un abandon total et boulimique dans le travail et la création de formes.

       

      Baigné de culture populaire depuis l’univers vidéoludique Pokemon jusqu’au rappeur 50 Cent, Reda Boussella absorbe les références de son quotidien et reconstruit son propre monde souvent loufoque. Lorsque l’on observe ses œuvres, la technique du collage – différents matériaux, techniques ou formels – apparaît immédiatement. Le collage, inventé par les artistes Picasso et Braque dans les années 1910, était utilisé pour « ouvrir » le spectateur à d’autres réflexions que celle de la peinture elle-même. En 1923, Picasso déclarait à son sujet : « Nous avons essayé de nous débarrasser du trompe-l’œil pour trouver le “trompe-l’esprit” ». En cela, les compositions de Boussella trouvent une origine dans cette conception révolutionnaire en son temps : l’assemblage d’éléments disparates ouvrent le spectateur à d’autres mondes. Le titre de l’exposition, Cœur Braisé, poursuit cette même logique : mix de cœur brisé et de poulet braisé, cette association évoque tant les amours adolescents déçus que les chips à goût chimique.

       

      Pour cette exposition, Reda Boussella s’attaque, sans aucun jugement, aux stéréotypes de la plage estivale. On y croise des corps bronzés, des couleurs criardes, du graillon, la France des vacances à la mer. Les paroles de Ah yah, rosé, jet-ski, playa du rappeur Jul se mêlent à celles de la Nationale 7 de Charles Trenet.

      « De toutes les routes de France d’Europe
      Celle que j’préfère est celle qui conduit
      En auto ou en auto-stop
      Vers les rivages du Midi
      Nationale 7 
      »

       

      Sur un ton semblant léger, Reda Boussella aborde la question du regard que l’on porte sur l’Autre. N’est-ce pas à la plage ou à la piscine que nous voyons des corps à moitié dénudés sans sensation de gêne ou de désir ? Grâce à une iconographie forte, l’artiste interroge également la notion de virilité et de machisme.  La « chemise ouverte, chaine en or qui brille » des années 1980-1990, la figure du mâle ont évolué et les anciennes normes disparaissent peu à peu. Cœur braisé se révèle être un portrait d’un été populaire de 2021 qui s’efface peu à peu, à la fois le spectacle d’une fête qui se termine mais aussi la fin d’un ancien monde obsolète.

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2021
    • Vera Molnar, par Jean-Roch Bouiller

    • Conférence
    • 11.10.21 → 11.10.21
      Conférence
      APM-Résidences d’artistes
    • Lundi 11 octobre 20h30 
      Abbaye de Saint-Jacut
      Entrée libre sur inscription

      Véra Molnar est née en Hongrie en 1924 et est installée en France depuis plus de 70 ans.
      Elle est une figure majeure de la peinture française contemporaine et de l’abstraction géométrique, dans laquelle elle s’inscrit depuis la fin des années 1940 tout en frayant librement entre art concret, art construit, art conceptuel.
      La conférence présentera les visages multiples de l’artiste en lien avec son histoire, ses collaborations et son intérêt pour l’apparition et le développement de l’art informatique.

      Jean-Roch Bouiller est docteur en histoire de l’art contemporain et actuellement directeur du Musée des beaux-arts de Rennes.
      Il est commissaire de l’exposition Vera Molnar Pas froid aux yeux.

      Pas froid aux yeux. Vera Molnar.
      Du 9 octobre au 2 janvier.
      Musée des beaux-arts de Rennes

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2021
    • 24èmes Rencontres Photographiques : Dérives

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Flyer-imp-jacket-petit-1.jpg
    • 09.10.21 → 12.12.21
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Gilbert Garcin, Léa Habourdin, Leslie Moquin, Eric Vassal, Elsa Leydier, Shinji Nabage, Marilia Destot, Christophe Beauregard, Antoine V. de Tapol, Baptiste Chauloux, Marion C. de Lauwe

      7 lieux | 11 artistes

      L’idée de Dérives est née lors du premier confinement où le temps de l’isolement nous était imposé. Cette période nous a renversés vers nous-mêmes et nous avons pu partir à la dérive de l’immobilisation.

      Dérive…
      Ce mot s’immisce dans les pensées, il s’installe et s’imbrique aux images des photographes connus ou découverts au gré des pages. Entre recherche technique ou manipulation scientifique, la dérive trouve sa place au fur et à mesure vers le documentaire, la représentation de l’individu et dépeint une conquête de l’ailleurs… De l’infiniment petit à l’infiniment grand.

      Les dérives que peuvent offrir la photographie sont au cœur de cette nouvelle édition des Rencontres Photographiques, comme une envie de sortir du cadre prédéfini. Entre plasticité des assemblages d’idées, de formes et de matières et originalité des montages édifiés, le décloisonnement sera total. A travers le travail de onze artistes, vous voguerez à la dérive dans ces univers protéiformes.


      Émilie Teulon
      Commissaire des expositions pour les 24e Rencontres Photographiques
      Directrice artistique et responsable de la pédagogie, Le Lieu 


      PROGRAMMATION

      Le Lieu de la photographie (Galerie Le Lieu)
      ‧ Gilbert Garcin, Mister G 
      ‧ Antoine Vincens de Tapol, Baptiste Chauloux, Marion Chombart de Lauwe, Les Odysséens

      Galerie du Faouëdic
      ‧ Elsa Leydier, Transatlantica
      ‧ Eric Vassal, Dagyde & Agnosis
      ‧ Antoine Vincens de Tapol, Baptiste Chauloux, Marion Chombart de Lauwe, Les Odysséens (partie II)

      EESAB – Site de Lorient
      ‧ Shinji Nagabe, Espinha

      Théâtre de Lorient
      ‧ Marilia Destot, The journey

      Médiathèque François Mitterrand 
      ‧ Leslie Moquin, Shanghaï Cosmetic

      Galerie La Rotonde
      ‧ Christophe Beauregard, Why Not Portraits?

      Galerie Pierre Tal-Coat
      ‧ Léa Habourdin, Sur les ruines

      Détail de la programmation sur notre site internet : https://www.galerielelieu.com/24e-rencontres-photographiques/

    • méandres
    • 2021
    • Arabat — projection & lecture

    • Lecture
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_2021_cranskens_claeys.jpg
    • 09.10.21 → 09.10.21
      Lecture
      méandres
    • – 16h : projection du film Prises de terre (2019, 1h55)
      – 18h30 : lecture d’extraits d’Arabat par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors)

       

      Arabat, le livre et ses deux films, Prises de terre et Au-Delà de Nous, de Élodie Claeys & Caroline Cranskens, interrogent le collectif, les lieux de résistance ou de révolte des monts d’Arrée à Notre-Dame-des-Landes en passant par les ronds-points des gilets jaunes, comme autant de cellules vivantes, d’histoires de vies qui entrent en résonance et en contradiction avec les aspirations et les colères du présent.

       

       

      Dans le cadre de l’exposition ce qui nous lie — restitution des résidences de création dans les monts d’Arrée de Juliette Agnel & Anne Desplantez — focus sur les résidences passées et à venir organisées par l’association Poésie et pas de côté — éditions isabelle sauvage.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2021
    • Shinji Nagabe, Espinha

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/shinjinagabe_plante_maisonblanche2-2.jpg
    • 09.10.21 → 11.12.21
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Espinha (colonne vertébrale) est un ensemble d’os et de cartilage qui supporte le corps. Mais il peut également être utilisé en référence à une structure, à un support de construction.


      Espinha est une invitation à visiter l’univers créé par le photographe brésilien, qui a grandi dans une famille japonaise traditionnelle.
      Le travail de Shinji a toujours été guidé par ces deux cultures et par un mélange de réalité et de fantaisie. On observe dans ses images une combinaison de poses formelles et statiques évoquant l’univers pictural japonais, composé de couleurs tropicales et d’accessoires typiques du culte syncrétiste brésilien.

      Journaliste de formation et bien qu’il ne travaille pas dans le domaine du journalisme, Shinji crée une symbiose intrigante entre réalité et fantaisie. Ses photos sont l’espace où les symboles du candomblé africain (religion afro-brésilienne pratiquée au Brésil) et du carnaval brésilien se combinent tout en conservant un formalisme asiatique typique.
      La série présentée a été prise dans cinq états brésiliens : Bahia, São Paulo, Pernambuco, Alagoas et Sergipe entre 2015 et 2017.

      Conçue comme une immersion dans le travail du photographe, l’exposition est constituée de vidéo-projections.

      Shinji Nagabe est né en 1975, vit et travaille à Madrid.

      www.shinjinagabe.com
      https://www.galerielelieu.com/24e-rencontres-photographiques/
    • Les 3 CHA
    • 2021
    • A.I.L.O, Géométrie augmentée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Simul-charpente2_©A.I.L.O-scaled.jpg
    • 09.10.21 → 12.12.21
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Lignes et infini.

      Derrière A.I.L.O. (Atelier d’Immersion Lumineuse et Obscure) se trouve Anna-Eva Berge, artiste plasticienne française qui produit des projets immersifs accompagnée d’une solide équipe lui ouvrant le champ des possibles, notamment Fabrice Leroux pour la création sonore.

      Ombre, lumière. Lumière, ombre. Dans le travail de l’artiste tout évolue rapidement. Les lignes de lumière fuient vers l’infini, rencontrent des miroirs ou des installations venant perturber les règles géométriques.

      Géométrie augmentée est pourtant bien le nom de l’exposition pensée pour le centre d’art. Le monument, plongé dans le noir, devient un espace de jeu pour la technologie, et sa grandeur ajoute une force à l’expérience. Le visiteur entre dans un monde lumineux et sonore où tout bouge sans cesse et dans lequel il sera difficile de marcher sur les lignes.

      Exposition en partenariat avec le Festival Maintenant 2021 

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Permanent presents

    • Exposition
    • 08.10.21 → 02.01.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Nathaniel Mellors

      Le Frac Bretagne réunit pour la première fois l’intégralité du projet autour de la figure de l’Homme de Néandertal produite par l’artiste britannique depuis 2012.
      Les œuvres de Nathaniel Mellors sont pleines d’humour, elles sont irrévérencieuses et absurdes parfois, poétiques souvent mais bien que décalées, elles évoquent les thèmes de la possession, de l’histoire et du pouvoir.
      Le premier opus du projet, le film The Sophisticated Neanderthal Interview (2012) met en scène une interview entre un homme « moderne » éthéré (Truson) et un homme de Néandertal apparemment réel. L’homme de Néandertal se révèle être plus intelligent que Truson. Il joue avec lui et ses aspirations au primitivisme.
      Dans Neanderthal Container (2014), Nathaniel Mellors fait réapparaitre ce personnage sous la forme d’un mannequin de Néandertal en chute libre permanente. En plus de filmer la silhouette tombant et rebondissant sur des arbres et des bâtiments dans et autour de Los Angeles, l’artiste largue la silhouette de Néandertal depuis un avion au-dessus de la vallée de San Joaquin.
      Dans Neanderthal Crucifixion (2021), dernier opus de la trilogie produit par le Frac Bretagne, on voit le Néandertalien faire une dépression au téléphone. Peut-être que le personnage est crucifié dans la pièce, comme une sorte de crucifixion à petite échelle.

       

      Nathaniel Mellors (1974, Grande-Bretagne)
      Diplômé du Royal College of Art de Londres en 2001. Son travail a été présenté au Hammer Museum de Los Angeles et à la Galerie art : concept, Paris (2014) ; à la 57e Biennale de Venise avec Erkka Nissinen pour le Pavillon Finlandais (2017) ; au New Museum de New-York (2018) et à la Matt’s Gallery de Londres (2019).

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Vent violet

    • Exposition
    • 08.10.21 → 02.01.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Louise Mutrel

      La Façade, nouveau programme d’exposition du Frac Bretagne, se déploie sur toute la longueur du bâtiment face au Parc de Beauregard. Photographie, illustration ou peinture, ces propositions XXL agissent comme un signal,une invitation monumentale aux publics.
      Première artiste invitée, Louise Mutrel conjugue, dans son travail, des icônes populaires et vernaculaires d’ici et d’ailleurs et s’ancre dans une esthétique photographique résolument saturée et pop.
      Présentées en grand format, ses images agissent comme des bumper stickers géants qui viennent corrompre la façade noire du très minimal Frac Bretagne. Ce mur de verre impénétrable s’illumine de ses photographies pour devenir un « wall » au sens numérique du terme sur lequel les images défilent, se déploient et construisent une aventure visuelle et rythmée. La supposée neutralité du bâti devient un champ de possibles, une page paradoxalement blanche qui s’animent des pérégrinations esthétiques de la jeune photographe.

       

      Louise Mutrel (1992, travaille entre Arles et Paris)
      Elle est diplômée de la Haute École d’Art du Rhin à Strasbourg et de l’École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles.
      En 2017, au Japon, elle collabore avec des artisans locaux en réalisant des expérimentations autour du Washi, un précieux papier traditionnel japonais. Depuis 2020, elle construit une histoire plastique et photographique avec l’impression en risographie. Son travail a été présenté notamment à la Villette, Paris en 2021, aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles en 2019 ou à l’Institut Français de Kyoto en 2018.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Ces dernières années

    • Exposition
    • 08.10.21 → 02.01.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Iván Argote, Maja Bajevic, Estelle Hanania, Piero Gilardi, Guerrilla Girls, Anna López Luna, Vincent Malassis, Randa Maroufi, Anita Molinero, Delphine Reist, Lucy Skaer, Anna Solal, Lucie Stahl

      L’exposition Ces dernières années propose de regarder ensemble en quoi les oeuvres entrées récemment dans la collection du Frac Bretagne se font les reflets des bruits de notre monde. Elles évoquent avec poésie et engagement les questions féministes, écologiques, les notions de repli sur soi et d’enfermement, de luttes populaires ou de conditions sociales.
      Automne 2021. Le monde semble sortir lentement de la léthargie imposée par la pandémie mondiale. Ce qui nous espérons toutes et tous comme un accident global de parcours aura agi comme un verre grossissant sur les inégalités sociales et sociétales. Si la planète entière a souffert de ce virus, force est de constater que nous n’avons pas été logé.e.s à la même enseigne selon notre condition sociale, notre couleur de peau, de notre genre ou notre pays. Au-delà de la crise du COVID-19, les dernières années qui viennent de s’écouler ont aussi généré de réelles prises de conscience qu’on espère durables. Qu’elles se révèlent par des revendications violentes comme pacifistes, légitimes comme discutables, elles ont cependant permis de « problématiser » un monde trop peu enclin à remettre en question ses fondamentaux.
      Parce que c’est aussi, et peut-être même avant tout, cela une collection publique d’art contemporain : une réunion d’expressions artistiques présentes et actives dans un ici et un maintenant.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Nouvelle édition : Nathaniel Mellors “Permanent presents”

    • Publication
    • 08.10.21 → 02.01.22
      Publication
      Frac Bretagne
    • Le catalogue Nathaniel Mellors : Permanent Presents est publié à l’occasion de l’exposition éponyme de l’artiste britannique qui se tient au Frac Bretagne du 8 octobres 2021 au 2 janvier 2022. Ce catalogue est enrichi des textes critiques de Marie de Brugerolle et de Clayton Eshleman et d’un entretien de l’artiste avec Mattia Tosti. L’édition est en vente à la boutique du Frac et en consultation à la documentation.

      Plus d’informations : https://urlz.fr/gBki

       

      Catalogue de l’exposition :

      Nathaniel Mellors : Permanent Presents

      Textes : Marie de Brugerolle, Clayton Eshleman, Nathaniel Mellors, Mattia Tosti

      Édition : Frac Bretagne, 2021

      Coproduction : Leeds Beckett University, Matt’s Gallery, Londres et Galerie Crèvecoeur, Paris

      Français/Anglais – 15 €

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2021
    • Fins programmées

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSC062832.jpg
    • 07.10.21 → 16.12.21
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Julien Blaine, Marinus Boezem, André Cadere, Vincent Carlier, Claude Closky, Simon Cutts, Frédéric Dumont, Ian Hamilton Finlay, Fred Forest, Benjamin Hochart, Jean-Marie Krauth, Brian Lane, Pascal Le Coq, Sol LeWitt, Sara MacKillop, Christian Marclay, Ryan McGinness, Maurizio Nannucci, Olaf Nicolai, Yoko Ono, Philippe Parreno, Ben Patterson, A.R. Penck, Pawel Petasz, Nicolas Richard, Dieter Roth, Matthieu Saladin, Patrick Sarmiento, Marie Sochor, Mathieu Tremblin, Ben Vautier, Bernard Villers, Éric Watier, Zhu Hong, etc.

      EXPOSITION 7 octobre . 16 décembre 2021
      COLLECTION Archives de la critique d’art (Rennes), Centre des livres d’artistes (Saint-Yrieix-la-Perche), Frac Bretagne (Rennes)
      COMMISSARIAT Marie Boivent
      VERNISSAGE jeudi 7 octobre à 18h00 au CLA
      JOURNAL N°58, réalisé par Sara MacKillop 

      Découper, déchirer, effeuiller, jeter, brûler ou plus simplement oublier, abandonner… Cette exposition réunit une sélection d’œuvres imprimées – livres, revues, ephemera, tracts – invitant de manière explicite ou implicite le lecteur à intervenir sur le support lui-même, entraînant une transformation irréversible de celui-ci, voire une destruction, partielle ou totale. Les raisons de cette invitation sont multiples, allant de l’acte gratuit ou symbolique à la construction d’une nouvelle pièce, en passant par la participation à une œuvre collaborative ; mais dans tous les cas, ces propositions, parfois injonctions, mettent le lecteur face à ses responsabilités et l’amènent à reconsidérer sa définition de l’œuvre.


      Avec : Julien Blaine, Marinus Boezem, André Cadere, Vincent Carlier, Claude Closky, Simon Cutts, Frédéric Dumont, Ian Hamilton Finlay, Fred Forest, Benjamin Hochart, Jean-Marie Krauth, Brian Lane, Pascal Le Coq, Sol LeWitt, Sara MacKillop, Christian Marclay, Ryan McGinness, Maurizio Nannucci, Olaf Nicolai, Yoko Ono, Philippe Parreno, Ben Patterson, A.R. Penck, Pawel Petasz, Nicolas Richard, Dieter Roth, Matthieu Saladin, Patrick Sarmiento, Marie Sochor, Mathieu Tremblin, Ben Vautier, Bernard Villers, Éric Watier, Zhu Hong, etc.
    • méandres
    • 2021
    • Frédérique de Carvalho — lecture

    • Lecture
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_2021_carvalho.jpg
    • 02.10.21 → 02.10.21
      Lecture
      méandres
    • Lecture par Frédérique de Carvalho de son livre Barque pierre (éd. isabelle sauvage, 2020) avec la compagnie Caméléon (Sophie Chénet et Bénédicte Jucquois — voix, flûtes et structures Baschet).

       

      Frédérique de Carvalho a fait de Plounéour-Ménez, et des paysages alentour, son pays d’attache. « La lande aura dressé / la table » d’écrire, et « la bogue hérissée de l’instant / est posée sur la table ». L’instant est fait des rencontres humaines, animales et géographiques, qui font de l’écriture un à-vif, « lieu soustrait » d’espace et de désir.

       

       

      Dans le cadre de l’exposition ce qui nous lie — restitution des résidences de création dans les monts d’Arrée de Juliette Agnel & Anne Desplantez — focus sur les résidences passées et à venir organisées par l’association Poésie et pas de côté — éditions isabelle sauvage.

    • Les Moyens du Bord
    • 2021
    • La bonne pioche, Trajectoires

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/La-Bonne-Pioche-Trajectoires.jpg
    • 02.10.21 → 13.11.21
      Non classé
      Les Moyens du Bord
    • Marlène GABORIAU, Line SIMON, Romane POYARD

      Le collectif La bonne pioche aborde le territoire breton en explorant ses diverses topologies. Depuis différents points de vue, Marlène, Line et Romane créent des reliefs en jouant sur la superposition d’encres, la diversité des supports et la multiplication des motifs. Grâce à une création artistique collective, La bonne pioche invite à la déambulation au sein de ses interprétations du paysage de la ville de Morlaix.

      Présence d’une médiatrice des Moyens du Bord dans l’exposition : mercredi 27 octobre après-midi

      Le 9 Octobre À 14H : Visite adaptée aux personnes malvoyantes et non-voyantes : à l’occasion de la journée mondiale du handicap – sur réservation

      Samedi 30 octobre à 14h, dimanche 31 octobre à 11h et lundi 1er novembre à 14h : Visite guidée par Line Simon du collectif La bonne pioche.

    • méandres
    • 2021
    • Juliette Agnel — rencontre & dialogue avec Yann Gilbert

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_2021_agnel.jpg
    • 01.10.21 → 01.10.21
      Rencontre
      méandres
    • Rencontre avec Juliette Agnel et le géobiologue Yann Gilbert autour du livre L’invisible (éd. isabelle sauvage, 2020).

       

      En ethnologue-photographe, Juliette Agnel a arpenté les monts d’Arrée en compagnie de Yann Gilbert, ressentant les énergies cosmiques, telluriques, l’énergie des hommes, l’histoire des lieux, la mémoire des roches, pour dresser une sorte de conservatoire du vivant sous un prisme esthétique, déploiement d’un paysage imaginaire indicible.

       

       

      Dans le cadre de l’exposition ce qui nous lie — restitution des résidences de création dans les monts d’Arrée de Juliette Agnel & Anne Desplantez — focus sur les résidences passées et à venir organisées par l’association Poésie et pas de côté — éditions isabelle sauvage.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2021
    • Fabien Gilles, AVE

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sacralite-scaled.jpg
    • 01.10.21 → 14.12.21
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Faisant de son nom et de son image la base de son travail, Fabien Gilles emprunte à différents médias comme le cinéma, la peinture, la musique et également la représentation politique, pour créer un univers fictionnel autour du personnage FABIEN GILLES. Il utilise la peinture, le dessin, la photographie, la sculpture, l’installation pour produire des pièces où FABIEN GILLES sera tour à tour dictateur, réalisateur, ou marque commerciale, empruntant les signes et les codes propres à ces différents domaines. C’est par l’accumulation de ses divers projets qu’il fabrique un monde à son image, tout en s’adressant à l’inconscient collectif du spectateur, donnant à ses pièces une plus grande profondeur, et parfois un regard sarcastique sur le monde.

      Pour L’aparté, Fabien Gilles oriente sa recherche esthétique autour du pouvoir et de ses représentations. Il en décrypte les signes et codes pour se les réapproprier. Son personnage FABIEN GILLES est ici chef de guerre, monarque, homme politique, sans que l’on puisse exactement situer le contexte temporel et géographique.
      A travers une série de tableaux de facture classique, l’artiste représente non seulement les étapes importantes de son personnage – la conquête, la victoire – mais aussi celles qui sont plus rarement le sujet de peintures officielles – l’enfance, le quotidien, la déchéance, la mort. Le choix de la peinture académique sur toile est un moyen d’ancrer son travail dans une histoire de la représentation du pouvoir. La peinture a souvent eu tendance à ne montrer que les étapes importantes de la vie du personnage historique. Ici, Fabien Gilles a porté une attention particulière aux lieux et aux événements plus anodins, laissant la place au visiteur
      de créer sa propre histoire.
    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Processus Placards Documents

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Arzhel-Prioul-Mathieu-Tremblin-Sailor-Moon-Optical-Protest-2009-Rennes-scaled.jpg
      Exposition Processus Placards Documents PHAKT Rennes
    • 01.10.21 → 05.11.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Mathieu Tremblin et Arzhel Prioul alias Mardi Noir

      En partenariat et dans le cadre de la 5ème édition du festival Teenage Kicks, « Processus Placards Documents » est une exposition-dossier autour des pratiques d’affichage libre par les artistes urbains Arzhel PRIOUL – Mardi Noir et Mathieu TREMBLIN.

      L’exposition rassemble des affiches, images, textes et documents sur le travail préliminaire d’observation et le processus créatif dans la ville, de sa documentation à son archivage.

      Les deux artistes rejouent et déplacent le format de l’exposition-dossier (présentation thématique des collections d’un musée) dans le champ de l’art urbain comme une réponse à la figure impossible de l’exposition des œuvres urbaines.

      Le 2 octobre 2021 aura lieu la rencontre publique avec les deux artistes au PHAKT, lors de cette journée des parcours pour découvrir les œuvres seront organisés.

       

       

    • L’IMAGERIE
    • 2021
    • Lise Gaudaire, Les Faiseurs de paysage

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/48_722256_-3_443924_2021-e1633789410716.jpg
      Lise Gaudaire, les faiseurs de paysage
    • 01.10.21 → 31.12.21
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Lise Gaudaire présente à L’Imagerie le résultat de la résidence de création qu’elle a menée dans le Trégor à partir de février 2020, sur la manière dont les paysages sont façonnés par l’homme. L’exposition rassemble les trois volets de son projet Les Faiseurs de paysage, initié en 2017 : « La Forêt » réalisé à Bazouges-la-Pérouse (Ille-et-Vilaine), « Le Bocage » à Pontmain (Mayenne) et « La Rivière », chapitre conçu le long du Léguer à Lannion et dans les environs.

      Associant photographies de paysages et portraits de ceux qui les construisent (paysans, techniciens, élus, pêcheurs, etc.), ces images interpellent sur ce qu’on considère aujourd’hui comme un « paysage naturel ».

    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    •  "Frontières" Conférence de Julie C. Fortier
      “Le Canada a la particularité d’avoir la frontière terrestre non militarisée la plus longue au monde : 8 891 km. J’ai grandi avec cette frontière comme un personnage fantôme, une présence absente. Elle était un personnage à part entière avec ses histoires de contre-bande au temps de la prohibition, d’immigration clandestine pendant la guerre, des amérindiens qui n’en n’avait cure et qui faisait le trafic de cigarettes par la forêt, les rivières et les lacs. Pour moi, travailler avec les odeurs c’est travailler en partie avec cette idée d’une impossibilité de la frontière. C’est nécessairement transgressif et politique. Les odeurs sont comme les amérindiens, elles se moquent des frontières. Elles font ce qu’elles veulent, elles se déplacent, vous embrasse, pénètre votre corps par la respiration et vous transforment.”

      Artiste d’origine canadienne dont le travail mélange son intérêt pour le paysage, la disparition et le temps d’une part, et d’autre part une pratique fondée sur des expériences olfactives et gustatives.
      Deux et Le quotidien de l’Art.

    • Conférence
    • 28.09.21 → 28.09.21
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • Résidence de création, Latifa Laâbissi et Manon De Boer, «Ghost Party»

    • Résidence
    • 27.09.21 → 03.10.21
      Résidence
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Résidence artistique pluri-disciplinaire avec la performeuse Latifa Laâbissi et la vidéaste néerlandaise Manon De Boer. Ghost Party est un projet artistique en deux parties, une performance et un film (dont l’intention n’est pas de filmer la performance). Il s’agit d’un montage sonore de conversations de personnes avec leur propre médium, qui propulse la voix au premier plan tout en questionnant ses accents, ses affects.

      Latifa Laâbissi est chorégraphe et danseuse. Mêlant les genres, redéfinissant les formats, ses créations font entrer sur scène un hors-champ multiple où se découpent des figures et des voix. La mise en jeu de la voix et du visage devient indissociable de l’acte dansé. Depuis 2011, Latifa Laâbissi assure la direction artistique d’Extension Sauvage, un programme artistique et pédagogique en milieu rural (Bretagne). Manon de Boer est diplômée de l’Académie des beaux-arts de Rotterdam et de la Rijksakademie des beaux-arts d’Amsterdam. Partant de la narration de soi et de l’interprétation musicale à la fois comme méthode et comme sujet, elle explore la relation entre le langage, le temps et la vérité.


      Production : Figure Project et Auguste Orts
      Coproduction (demandes en cours) : WIELS, Centre d’art contemporain, Bruxelles (BE) / Frac Bretagne (FR) / Kunstencentrum BUDA, Courtrai (BE) / la Communauté flamande de Belgique (BE) / Museum DhondtDhaenens, Deurle (BE) / Netwerk, Aalst (BE) / Kunstendecreet (BE) / Fondation Serralves (PT) / Théâtre de Poche, Hédé-Bazouges (FR) / Villa Rohannec’h – Conseil Départemental des Côtes d’Armor ( FR)

    • 40mcube
    • 2021
    • Guillaume Pellay, Blé

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_guillaumepellay_paysage_4.jpg
    • 25.09.21 → 18.12.21
      Exposition
      40mcube
    • Guillaume Pellay pratique la peinture sous des formes variées. Pour son exposition à 40mcube intitulée Blé, il réalise un ensemble de nouvelles œuvres qui jouent avec divers registres de la peinture et créent un environnement où se croisent oies et sculptures de beurre, gerbes de blé et Catherine Ringer, peinture traditionnelle et sèche-main électrique.

      Guillaume Pellay manie la peinture avec une grande liberté. Souvent accompagnée de performances ou de sculptures, elle s’insère dans des actions et à des contextes spécifiques et quotidiens, et provoque des va-et-vient entre espaces publics et espaces d’exposition.

      Cette pratique de la peinture est liée à d’autres activités comme la danse, l’édition, la lecture ou la cueillette. C’est de la rencontre entre ces différentes formes esthétiques que naissent les récits que l’artiste développe dans son travail. Ce goût pour les croisements se retrouve dans de nombreux autres projets que Guillaume Pellay mène en duo ou au sein de collectifs. Depuis 2018, il réalise ainsi avec l’artiste Blaise Parmentier un travail qui s’enracine dans la pratique du graffiti et du tag, tandis qu’avec Mathieu Julien il a créé en 2013 les Éditions Peinture dédiées à la documentation et la discussion des formes et pratiques du graffiti actuel. Membre des collectifs Moderne Jazz, Monstrare et ÒÒÒ (Die Drei), il est aussi co-programmateur du festival de performances Setu.

      Son exposition personnelle à 40mcube est constituée de peintures qui investissent tout l’espace, sol compris, et que l’on peut considérer de différentes manières, comme éléments architecturaux, tableaux, volumes, accessoires vestimentaires, voire tout cela à la fois. Les œuvres habitent l’espace d’exposition comme des personnages, avec leurs humeurs, leurs relations plus ou moins complexes…

      Jouant sur les échelles et les registres, l’artiste construit son exposition intitulée Blé comme un environnement pictural où se croisent des corps, des personnages et des animaux, déclinés dans différentes situations et parfois peints en série. Empruntant ses sujets à plusieurs sources iconographiques (logo sérigraphié sur une cagette de fruits, nature morte au motif d’une sculpture réalisée dans une motte de beurre, portrait de Catherine Ringer, interprétation d’un détail d’une peinture de Maxime Maufrat montrant le battage du blé, paysage céleste repris d’un clip musical…), Guillaume Pellay conduit ses œuvres à dépasser leur statut d’images et instaure une atmosphère où la nature communique avec le monde agricole et l’univers pop des Rita Mitsouko.
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2021
    • Elvia Teotski, « Molusma »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Image_ElviaTeotski_LaCriee.jpg
    • 25.09.21 → 19.12.21
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • En s’emparant de matières et de l’histoire de leurs usages, le travail d’Elvia Teotski explore le caractère précaire et transitoire de matériaux organiques et transformés.

      À La Criée, à partir de ses recherches le long des littoraux breton, marseillais et mexicain, elle réunit terre, algues et organismes vivants dans une composition fragile, qui interroge des cohabitations possibles.

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2021
    • ANIMA(L) – WAR!

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-ANIMAL-v4c-Moyen.jpg
      ANIMA(L) - WAR! 2021
    • 24.09.21 → 05.12.21
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Anima : du latin animalis qui désigne un être vivant mobile et qui dérive d’anima, souffle, souvent traduit par âme.
      La place des animaux dans notre monde dominé par l’espèce humaine, leur statut dans nos sociétés occidentalisées. Les animaux sont bien sûr une source d’inspiration artistique et d’émerveillement, ils nous tiennent compagnie et font l’objet d’études. Mais ils sont aussi torturés dans les laboratoires pour l’expérimentation, chassés ou pêchés pour le loisir, réduits
      en esclavage pour nous divertir, forcés de travailler, élevés, emprisonnés, torturés puis abattus pour finir dans nos vêtements et surtout dans nos assiettes. Ils sont comme des choses dont on dispose. Sauf rares exceptions, ils n’ont aucun droit…
      Nous savons pourtant qu’ils n’ont rien à voir avec des objets. Nous savons qu’ils sont dans leur immense majorité des êtres sensibles et conscients qui ont, comme nous autres humains, un intérêt à vivre et à ne pas souffrir.

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2021
    • Louise Carbonnier et Kahina Loumi, artistes en résidence

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Pharsale-124x90cm-scaled.jpg
    • 20.09.21 → 20.12.21
      Résidence
      APM-Résidences d’artistes
    • Louise Carbonnier, Kahina Loumi

      Les Ateliers du Plessix-Madeuc vous invitent à découvrir le travail de Louise Carbonnier et Kahina Loumi, en résidence du mois de septembre jusqu’au mois de décembre 2021.

      Louise Carbonnier

      Née en 1996 à Lille, elle y vit et travaille. Elle est diplômée de l’école supérieure d’art de Tourcoing en 2018. 

      Kahina Loumi

      Née en 1982, elle est diplômée de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne Quimper en 2018.
    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • La fabrique du patrimoine

    • Rencontre
    • 18.09.21 → 19.09.21
      Rencontre
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Comme en 2020, la villa Rohannec’h ouvre ses portes pour les Journées européennes du patrimoine 2021. Qu’est-ce que le patrimoine ? Quelles sont les choses qui font patrimoine à la Villa ? Peut-on l’aborder comme quelque chose d’intime, propre à chacun ? Le patrimoine se résume-t-il à des faits et éléments historiques ou peut-on plutôt l’envisager comme un continuum fait de vécus humains, d’une construction de nos mémoires, individuelles et collectives ? Autant d’interrogations auxquelles les artistes en résidence et hôtes de la Villa sont invités à répondre tout au long de la saison culturelle.
      Mises en espace pour les journées du patrimoine, ces réponses forment une fabrique du patrimoine. Ces journées seront l’occasion de partager des mémoires du lieu et conter les histoires en train de s’écrire.

      Entrée gratuite.

    • Quinconce galerie
    • 2021
    • Peau nue et souffle d’orgue

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Peau-nue-et-souffle-dorgue.pdf
    • 18.09.21 → 10.10.21
      Exposition
      Quinconce galerie
    • John Cornu, Alice Delanghe, Grégory Delauré, Camille Girard et Paul Brunet, Manoela Prates, Vincent Malassis

      Dernier événement à la galerie avant la fermeture hivernale et en partenariat avec Le Bon Accueil pour l’exposition Machines Pneumatiques avec Dominique Blais et Michele Spanghero dans la chapelle Saint-Joseph de Montfort.
       

      Quinconce présente Peau nue et souffle d’orgue, une collision douce entre la chair des corps peints, dessinés ou photographiés par sept artistes avec les sons enregistrés de l’orgue de l’église de Montfort Saint Louis-Marie Grignion par Vincent Malassis à l’occasion du relevage de l’instrument.

      Des images de nu telles des peaux sensitives au contact du regard et des pulsations de l’orgue.
       
      vernissage vendredi 17 septembre à 18h30
      ouverture du mercredi au dimanche de 16h à 19h
      du 18/09 au 10/10
      avec
      John Cornu, Alice Delanghe, Grégory Delauré, Camille Girard et Paul Brunet, Vincent Malassis, Manoela Prates.
       
      Dans le cadre de l’ouverture des Journées européennes du patrimoine, ce projet a été soutenu par la Ville de Montfort.
    • Le Lieu de la Photographie
    • 2021
    • Nicolas Hergoualc’h, Toucher aux limites

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Carton-dinvitation-Nico-e1629289516188.jpg
    • 17.09.21 → 03.10.21
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Nicolas Hergoulac'h, Vincent Raude

      Vendredi 17 Septembre – Soirée de projection dans les jardins de l’Hôtel Gabriel du projet de Nicolas Hergoualc’h : Toucher aux limites

      Au programme : Un diaporama photographique de 30 minutes autour des entretiens et d’une musique originale composée et interprétée par Vincent Raude, présentation de l’édition et rencontre avec les deux artistes.

       

      « Toucher aux limites a été réalisé auprès de personnes rencontrées dans la rue ou à travers leur lieu de confinement, durant la période du 24 avril au 5 mai 2020 dans le Pays de Lorient (56).

      65 portraits associés à un entretien autour de 5 questions ouvertes, sur le changement dans le quotidien, la découverte de soi et la représentation des autres, les craintes et espoirs du déconfinement. De ces simples questions ressort une grande diversité, ni triste ni joyeuse, faite d’espoir, d’attente, de retour sur soi, de soumission à la règle ou de recherche de failles. Des prises de conscience que ce rythme doit être celui que nous devons conserver pour nous, ou des souhaits que tout reparte comme avant. Des colères. Des espoirs de décroissance, de ralentissement et de prise de conscience écologique, souvent d’avance bridé par l’intuition d’une société qui ne va pas se remettre en question même après çà. Des thèses complotistes et de la punition divine aussi.Un moment exceptionnel pour échanger et faire un point sur ce qu’on vit.

      Toucher aux limites est une des étymologies de Confiner. »

    • Le Carré d’Art
    • 2021
    • Un futur possible par le Collectif Nouveau Document

    • Exposition
    • 17.09.21 → 06.11.21
      Exposition
      Le Carré d’Art
    • Aurianne Albert, Quentin Bassetti, François Faguet, Jérémy Fruchaud, Pierre Golier, Jason Guilbeau, Fred Liverdon, Léonie Pondevie et Maxime Voidy

      Jason Guilbeau / Collectif Nouveau Document

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Nouvelle publication : Francesco Finizio, “Go Ghost!”

    • Publication
    • 16.09.21 → 11.09.22
      Publication
      Frac Bretagne
    • Une publication numérique a été réalisée à l’occasion de l’exposition de Francesco Finizio Go Ghost! au Frac Bretagne (19 mai au 19 septembre 2021) avec un entretien entre Francesco Finizio, Etienne Bernard et Alice Malinge, un texte de Géraldine Gourbe et une conception graphique de Jean-François Peschot.

      Elle est à découvrir sur le site du Frac Bretagne : https://bit.ly/3EnF5iR

       

      Go Ghost!

      Textes : Etienne Bernard, Francesco Finizio, Géraldine Gourbe, Alice Malinge

      Édition : Frac Bretagne, 2021

      Français/Anglais

    • méandres
    • 2021
    • ce qui nous lie. Juliette Agnel, Anne Desplantez

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_residences_2021.png
    • 11.09.21 → 07.11.21
      Exposition
      méandres
    • Présentation du travail réalisé lors de résidences de création organisées dans les monts d’Arrée par les éditions isabelle sauvage / association Poésie et pas de côté.

      • Juliette Agnel (photographe, vidéaste) — présentation de L’invisible (2019) — avec l’aimable autorisation de la Galerie Françoise Paviot (Paris)
      « Le monde est d’une variété infinie, et nous n’en voyons qu’une partie infime. Peut-être même que nous n’en voyons rien de ce qu’il est vraiment. Il faudrait pouvoir voir à travers. »
      • Anne Desplantez (photographe) — présentation de La première nuit est toujours blanche (2020)
      Anne Desplantez est partie à la rencontre d’habitants vivant dans une nature à la fois superbe et sans concession. Le travail qui en découle est profondément intime tout en étant pudique, silencieux et de grande écoute envers ce qui est, envers ce qui vient.
    • SUPRA – artiste et designer runspace
    • 2021
    • Inauguration de SUPRA le 11 et 12 Septembre 2021 / Exposition – Echanges – Visites

    • Atelier
    • 11.09.21 → 12.09.21
      Atelier
      SUPRA – artiste et designer runspace
    • Exposition d'une sélection d'œuvres du Fond Départemental d'Art Contemporain, de l'Artothèque de Vitré et d'un commissariat de l'équipe SUPRA

      Nous avons le plaisir de vous accueillir le week-end du 11 et 12 Septembre 2021 pour vous présenter le projet SUPRA. 

      Nous ouvrirons les portes du lieu sur l’intégralité du week-end et vous proposons l’exposition d’une sélection d’œuvres effectuée en co-commissariat avec le FDAC Ille et Vilaine et l’Artothèque de Vitré. 

      Ouvertures des ateliers, visite du lieu, présentation du projet. 

      Rencontres et échanges avec l’équipe du projet et la lauréate du programme de résidence SUPRA 2021/2022, Léa Maraszek. A partir de 19H le Samedi 11 Septembre.  

      Vernissage de l’exposition inaugurale le 11.09.21 à partir de 18h. 

      Concerts / Dj Set / Petite Restauration.

       

       

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2021
    • Les week-ends de l’Art : visites commentées de l’exposition New Pop

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-visites-commentees-des-expos.jpg
    • 11.09.21 → 18.12.21
      Visites commentées
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Avec : Jacques Blanpain, Mélanie Bourget, Chanoir, Richard Di Rosa, Erdeven Djess, Fred Ebami, FenX, Speedy Graphito, Masayoshi Hanawa, Athéna Menekratis, Yannick Michelet, Vincent de Monpezat, Kiki Picasso, Reso, Nelly Sanchez, Neila Serrano, Soone, Tiwan, Mounia Youssef

      Tous les samedis à 9 heures 30 ou à 11 heures approfondissez vos connaissances et profitez d’une heure privilégiée pour une visite guidée générale du lieu et de l’exposition “New Pop”.

      Inscription sur www.artcomoedia.fr 

       
      Les visites se font dans le respect des conditions sanitaires actuelles. Le port du masque est exigé. 
    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2021
    • New Pop

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/le-comoedia-galerie-art-contemporain-brest-finistre-bretagne-exposition-vente-new-pop-speedy-graphitopeinture-sculpture-photographie-mikael-traore-scaled.jpg
    • 09.09.21 → 23.12.21
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Avec : Jacques Blanpain, Mélanie Bourget, Chanoir, Richard Di Rosa, Erdeven Djess, Fred Ebami, FenX, Speedy Graphito, Masayoshi Hanawa, Athéna Menekratis, Yannick Michelet, Vincent de Monpezat, Kiki Picasso, Reso, Nelly Sanchez, Neila Serrano, Soone, Tiwan, Mounia Youssef.

      La nouvelle exposition-vente New POP au Comœdia explore les mouvements du post pop-art.

      Né dans les années 1950 au Royaume-Uni, le Pop Art est « populaire, éphémère, jetable, bon marché, produit en masse, jeune, spirituel, sexy, astucieux, glamour et une affaire qui rapporte beaucoup », selon les caractéristiques données par Richard Hamilton, l’un des fondateurs du mouvement en 1957. Actuellement, tout peut être qualifié de pop culture et de pop art. Non seulement les référents varient selon les pays, mais aussi, selon les générations.

      Le Pop Art est certainement le mouvement artistique le plus foisonnant et vivace du XXIe siècle, tant il englobe de courants et de techniques. L’exposition NEW POP que propose la galerie réunit les œuvres de 18 artistes qui explorent les thèmes de la culture de masse et de la contre-culture. Le nom de l’exposition, « New Pop », est d’ailleurs un clin d’œil à la série culte de Paolo Sorrentino, avec Jude Law et John Malkovitch : The new Pope, tout comme la toile « In illo tempore » créée spécialement par Jacques Blanpain.

       

      A l’honneur, 19 artistes dont le street artiste Speedy Graphito

      Honneur à Speedy Graphito, l’un des premiers street-artistes en France à avoir renouvelé le Pop Art sur les murs, avec ses personnages issus de Disney, des BD ou autres dessins animés. Dans cette mouvance des arts urbains, les femmes de FenX et de Reso s’affichent aux côtés des super-héros de Yannick Michelet et des samouraïs de Soone ; tandis que Chanoir s’amuse à mettre ses « cha » à la sauce Hip-Hop.

      Sur un ton léger et ludique propre au grand sculpteur de la Figuration Libre, Richard Di Rosa expose deux sculptures issues des chansons populaires «Les pouces en l’air » et «Moderato (du groupe les têtes raides) ».

      Parallèlement, Fred Ebami s’affirme entièrement artiste Pop en glorifiant les icônes noires de la musique, du sport et de la politique. Son propos est renforcé par les œuvres résolument féministes de Mounia Youssef.

      Frontalement, la société de consommation et le mélange des cultures sont critiqués avec les sculptures de Vincent de Monpezat issues de la série « Nouvelles Idoles », des têtes de pitbulls ou primitives mêlant des symboles nous entraînant vers un fatal mélange des genres. Il en est de même pour les collages surréalistes de Nelly Sanchez, qui s’attaquent aux archétypes de notre société.

       

      Une plongée dans l’Outsider POP

      Le tatoueur Tiwan qui expose pour la première fois ses aquarelles et ses stencils boards dans le style Old School, fait le lien entre la définition du Pop Art ayant pour origine la notion de populaire (soit le contraire de l’art élitiste) et le Pop Art issu de la culture underground.

      En effet, le tatouage catalogué comme art singulier et marginal se classe depuis le début des années 2000 dans les arts populaires. Il accompagne ainsi les artistes dits de l’Outsider Pop représentés par les bustes de Mélanie Bourget, les dessins de Neila Serrano, l’univers du japonais Masayoshi Hanawa et les œuvres oniriques d’Erdeven Djess, entièrement réalisées aux stylos à bille.

      Enfin, à la place de créer des œuvres imaginaires à partir des codes du Pop Art avec des logos et des marques, Kiki Picasso, figure emblématique de la contre-culture à partir des années 1970, présente des éditions de véritables affiches réalisées pour les séminaires de l’Ecole des Hautes Etudes En Sciences Sociales sur le thème des drogues et de leurs usages dans nos sociétés. Pour clore cette exposition, de multiples lithographies, sérigraphies et estampes de grands noms du Pop Art comme Erro, Obey, Peter Klasenou Jacques Villeglé sont aussi disponibles à la vente.

      Toutes les informations sur New Pop sur le site du Comoedia

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2021
    • Nos plus belles cussettes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/cussettes_acb.png
      affiche de l'exposition
    • 08.09.21 → 16.09.21
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • étudiant·e·s diplômé·e·s du Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique (DNSEP) en juin 2021

      Chaque année se déroule en juin le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), conférant grade de master (niveau Bac+5).


      Pour les étudiant·e·s, c’est un moment décisif où ils·elles montrent leurs projets, leurs recherches, dans les conditions d’une exposition face à un jury constitué de professionnel.les de la culture.
      Ce moment est la conclusion d’un parcours, de rencontres et le préambule vers de nouveaux horizons.

      L’exposition présente une sélection des projets (dessin, volume, sculpture, installations photographiques, sonores ou vidéos, performances et formes scéniques…), des travaux d’une génération dans une exposition collective, permettant de prendre la mesure de leurs expériences, recherches et productions et de conclure ainsi un cycle d’études passé sur le site de Lorient.
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2021
    • « Anthologie de la revue Véhicule »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_3684.jpg
    • 06.09.21 → 30.09.21
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Emmanuel Adely, Marcel Alocco, Didier Aschour, Edouard Boyer, Boris Charmatz, Anne-James Chaton, Sonia Chiambretto, Julia Cima, Nicolas Couturier, Matali Crasset, Melaine Dalibert, Jean-Claude da Silva, Antoine Davenne, Florent Delval, Pierre di Sciullo, Garance Dor, Frédéric Dumond, Alexis Fichet, Yves-Noel Genod, Grand Magasin, IKHEA@SERVICES, Mette Ingvartsen, Jacques Jouet, Maud Le Pladec, David Liver, Violaine Lochu, Dominique Mathieu, Vincent Menu, Aurélie Noury, Mickael Phelippeau, Nicolas Richard, Sébastien Roux, Roland Sabatier, Vincent Thomasset, Yoann Thommerel, Éric Watier, Sébastien Zaegel

      LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      _ANTHOLOGIE DE LA REVUE VÉHICULE

      EXPOSITION + ACTIVATIONS
      EXPOSITION : 6 . 30 septembre 2021
      COMMISSARIAT : Garance Dor, Vincent Menu, Aurélie Noury
      ACTIVATIONS des partitions de la revue jeudi 16 septembre 2021 à partir de 17h au CLA
       

      Véhicule est une revue d’artistes dédiée aux partitions contemporaines. Conçue par Garance Dor et Vincent Menu, elle paraît depuis 2010.
      « Véhicule propose des partitions à activer par le lecteur. Véhicule diffuse des œuvres à faire par tous et partout : chez vous, dans un square, dans un espace d’exposition, dans un théâtre, dans une école, sur un stade. Seul ou à plusieurs : peignez-vous les avants-bras en rose, mettez tout de biais, perdez-vous dans la taïga, jouez avec la lumière, comptez, chantez, dansez, mettez la scène dans une salle d’exposition, vrillez la partition, balayez les spectateurs, inventez le désert. Ceci n’est plus une revue c’est un spectacle, une performance, un geste, une danse, une exposition, une musique, un service à mettre en œuvre.
      Les lire c’est déjà les activer.
      Faites-les vivre, encore, différemment. C’est à vous. »
       


      Avec les partitions de : Emmanuel Adely, Marcel Alocco, Didier Aschour, Edouard Boyer, Boris Charmatz, Anne-James Chaton, Sonia Chiambretto, Julia Cima, Nicolas Couturier, Matali Crasset, Melaine Dalibert, Jean-Claude da Silva, Antoine Davenne, Florent Delval, Pierre di Sciullo, Garance Dor, Frédéric Dumond, Alexis Fichet, Yves-Noel Genod, Grand Magasin, IKHEA@SERVICES, Mette Ingvartsen, Jacques Jouet, Maud Le Pladec, David Liver, Violaine Lochu, Dominique Mathieu, Vincent Menu, Aurélie Noury, Mickael Phelippeau, Nicolas Richard, Sébastien Roux, Roland Sabatier, Vincent Thomasset, Yoann Thommerel, Éric Watier, Sébastien Zaegel.

       


      PROGRAMME DU 16 SEPTEMBRE 2021 AU CLA, DÈS 17H
      – Jean-Claude da Silva « Obra Publica » et « Box Seat » de Dominique Mathieu
      – Garance Dor « Ballet » et « Do it (Herzog) »
      – Melaine Dalibert « Litanie »
      – Charline Grand « Clausus »  d’Aurélie Noury
      – Vincent Menu « Passages » et « Voyage en Uchronie » de Matali Crasset
      – Nicolas Richard « Papapartition » et « Déchiqueter Déchanter »
      – David Liver et Florent Delval « Désert » (visio-performance par David Liver)
    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • Open air disco

    • Non classé
    • 04.09.21 → 04.09.21
      Non classé
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Seanapse
      de 12h à 22h00
      L’association Seanapse de Plouha nous invite à plonger dans l’univers de la musique disco à l’occasion d’une manifestation festive et intergénérationnelle accueillie dans le parc de la villa : « Open air disco » ! Une proposition à multiples facettes : la musique, le lien à la nature et à la mer toute proche, les circuits-courts, la sensibilisation au tri des déchets, et une programmation très riche et le plus locale possible avec des DJ’s et des ateliers récréatifs et ludiques pour rendre le public acteur et faire évoluer la décoration du site tout au long de la journée.


      Restauration et mobilier invitant à la détente dans le site.
      Programmation et dossier de presse à venir (association Seanapse).
      Cette manifestation était initialement prévue en septembre 2020 et a été annulée en raison du contexte sanitaire.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Natura

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche-A1.jpg
    • 01.09.21 → 30.09.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Grande Expo des adhérent.e.s

      Comme chaque saison, les adhérent.e.s (petits et grands) des ateliers arts visuels du PHAKT présentent les productions réalisées dans les ateliers à partir d’une thématique commune à tous.

      C’est travaux ont été réalisés sous la conduite de nos intervenants, Céline Géraud et Maria Revilla pour les arts plastiques et graphiques, Jacques Mahé pour la Bande Dessinée et Alexandre Texier pour la photo.

       

      Le thème de la saison 2020 – 2021 : Une découverte subjective d’un monde végétal rural, sauvage et urbain.

      La nature et le végétal sont des thèmes centraux en art. Longtemps traité comme décor durant des siècles, la nature reste toutefois un élément narratif ou symbolique important dans un tableau. Elle devient un sujet autonome au 16ème siècle avec la peinture de paysage. La volonté des artistes est alors de sublimer la nature pour en faire un genre à part entière aussi important que le portrait ou la nature morte. Avec l’arrivée de la photographie ou encore les tubes de peintures au 19ème siècle, de nouvelles approches artistiques apparaissent, avec par exemple les Impressionnistes qui s’intéressent à saisir l’instant et peignent alors une nature suggérant avant tout une émotion. Sujet inépuisable, au 20ème siècle la nature devient support avec le mouvement du Land Art et reste au cœur des sujets traités par les artistes aujourd’hui avec l’implication écologique.

      Vous trouverez dans cette exposition l’ensemble des travaux des adhérent.e.s juxtaposés les uns aux autres, pour révéler un panorama de paysages présentant une nature parfois fantasmée, parfois symbolique ou réaliste.

      Une exposition révélant la nature comme paysage, trace du temps mais aussi comme écosystème parfois modelé ou dominé par l’Humain, amenant donc à nous poser la question de notre impact et notre place dans notre environnement ?

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2021
    • Portes Ouvertes dans l’atelier de Valentin Guichaux

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_PO_aout2021_27juillet-scaled.jpg
    • 28.08.21 → 29.08.21
      Rencontre
      APM-Résidences d’artistes
    • Valentin Guichaux

      Samedi 28 et dimanche 29 août (14h-19h).

      Résidence SNCF. Saint-Jacut-de-la-Mer.

      Valentin Guichaux, artiste en résidence, présentera les œuvres qu’il a réalisées durant sa résidence à Saint-Jacut-de-la-Mer. Les réalisations faites durant l’été, auprès des publics, seront également exposées.
       
      L’artiste est soutenu dans le cadre du dispositif Contre vents et marées, avec le soutien de la Région Bretagne et en collaboration avec a.c.b – art contemporain en Bretagne.
    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • La villa en court 2

    • Non classé
    • 28.08.21 → 29.08.21
      Non classé
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Depuis octobre 2019, la villa Rohannec’’h, maison-atelier dédiée à l’’accueil d’’artistes en résidence, a expérimenté une résidence sur un temps long avec le chorégraphe et cinéaste Paul Wenninger. Durant son séjour, il a pu tourner et réaliser entièrement à la villa son film d’’animation, O, actuellement sélectionné et diffusé dans les plus prestigieux festivals d’’animation internationaux (Annecy, Tampere, Oberhausen…).
      Désormais artiste associé à la villa, Paul est invité à poursuivre son travail personnel tout en s’impliquant dans la programmation de la villa.
      Pour La villa en court 2, Paul Wenninger propose au public de découvrir une sélection de courts métrages d’animation et expérimentaux inédits ainsi que deux installations.

      Installations

      Les murs ont des oreilles – Julian Palacz
      Austern – Judith Albert

      Programme de courts métrages

      The Spine – Chris Landreth
      Angry Dogs – Shaun Clark
      Movements – Jeong Dahee
      Reruns – Rosto
      Pause et échange avec le public
      Inside – Yann Chapotel
      Peripheria – David Coquard-Dassault
      O – Paul Wenninger
      GRID – Alexandra Alagôa
      Train again – Peter Tscherkassky

      **
      Samedi 28 et dimanche 29 août 2021
      Séances à 18h et 21h
      Gratuit, sous chapiteau (dans le parc de la villa Rohannec’h). 
      Programme pour les adultes et adolescent.e.s

      Le pass sanitaire est exigé pour accéder aux projections (certificat de vaccination, test RT-PCR négatif ou antigénique de moins de 72h ou certificat de rétablissement). Les enfants et jeunes de moins de 18 ans ne sont pas concernés par le pass sanitaire.

    • méandres
    • 2021
    • peuplements

    • Lecture
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_monde_2020.jpg
    • 13.08.21 → 13.08.21
      Lecture
      méandres
    • En écho à l’exposition Faire un monde, méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau.

      Textes puisés dans le catalogue des éditions isabelle sauvage : Incantation pour nous toutes, d’Anna Milana, LE SOIR LA NUIT LE JOUR, de Vianney Lacombe & autres surprises…

       

       

      Sophie Hoarau est entrée au théâtre par son premier métier de costumière et avec le goût du travail en compagnies. En Bretagne, elle a collaboré avec Éric Vigner au CDDB de Lorient, les compagnies 13-10ème en Ut à Rennes, a k entrepôt ou Fiat Lux à Saint-Brieuc, Jo Coop à Lorient, les Théâtres du Laid Cru et du Tapis Bleu, l’Atelier des Possibles… Elle a cofondé et porté pendant quinze ans avec Séverine Valomet La Quincaille, lieu et compagnie à Poullaouen.

      La poésie, aiguiseuse des perceptions et des expressions, constitue dès lors la matière première de ses projets de scène.

      Elle multiplie depuis les lectures publiques lors de rendez-vous mêlant poésie, performances et arts plastiques. En 2019, elle passe de la forme lue à la mise en scène avec le monologue poétique Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon.

       

       

      Nous partagerons ensuite un apéritif gourmand !

    • Minoterie21
    • 2022
    • Quentin Montagne, Pellucidar

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Quentin-Montagne-detail_for_web.jpg
    • 08.08.21 → 23.07.22
      Exposition
      Minoterie21
    • Œuvre extérieure, visible en permanence pendant un an. Quentin Montagne puise aussi bien dans l’histoire de l’art que dans certaines facettes de la culture de masse, à la recherche de ce qu’il appelle “des éléments liés au Merveilleux”. Son œuvre monumentale, Pellucidar, créée pour Minoterie21, semble évoquer un paradis alternatif et exotique

    • Minoterie21
    • 2021
    • Stéfan Tulépo

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/S_Tulepo_2018ACB.jpg
    • 08.08.21 → 26.09.21
      Exposition
      Minoterie21
    • Dans le cadre des résidences d’artistes soutenues à l’initiative du Conseil Régional et de la Drac, la commune de Peillac en partenariat avec Minotere21 accueille en résidence l’artiste, Stéfan Tulépo. Agisant comme un archéologue du présent et de la mémoire collective, la pratique de Stéfan Tulépo est résolument pluridisciplinaire. L’exposition proposée à la fin de sa résidence mélange des photographies d’installations éphémères, puis des objets trouvées donnant lieu à des sculptures réalisées à la meuleuse, à des projections à partir de fragments de verre ou encore à des gravures sur des surfaces inattendues.

    • Quinconce galerie
    • 2021
    • Les mondes bricolés

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/evenements-facebookDEF.jpg
    • 04.08.21 → 10.09.21
      Exposition
      Quinconce galerie
    • Olivia Hernaïz, Joséphine Kaeppelin, Martin Le Chevallier, Benoit Razafindramonta, Thomas Tudoux, Carey Young.

      Commissaire associée à la galerie Quinconce, Doriane Spiteri propose le cycle TACTIQUES composé de deux expositions collectives. Installations, protocoles, jeu de société et vidéos : cette première exposition explore la manière dont les artistes se font tacticiens pour se jouer du monde du travail. 

      En bricolant leur monde, les artistes présenté.e.s interrogent la financiarisation de la société, la place de l’individu dans le monde du travail. Ils.elles pointent les failles du système, les codes et espaces du pouvoir face à l’efficacité et la compétitivité. Alors que les nouvelles techniques de management ont récupéré à leur compte les capacités créatives des individus, modifiant profondément notre rapport au travail, les artistes usent de tactiques et de ruses en injectant une marge de créativité à l’intérieur d’un système à bout de souffle. 

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2021
    • Ateliers de pratique artistique avec Valentin Guichaux

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche2.jpg
    • 02.08.21 → 05.08.21
      Atelier
      APM-Résidences d’artistes
    • Valentin Guichaux

      Du 2 au 5 août (tous les jours 10h-12h30) 
      Venez rencontrer Valentin Guichaux (artiste en résidence) dans son atelier et expérimenter avec lui les techniques de la peinture.

      “Les ateliers portent sur la pratique picturale, soit par la découverte ou approfondissement de ce médium. La thématique de ces ateliers est de représenter la nature à son moment de beauté, dans la simplicité et l’ordre. Le point de départ est d’explorer les possibles picturaux nourris par les observations du paysage environnant. L’objectif est la création d’œuvres personnelles en conversation avec la pratique picturale de Valentin Guichaux. La prise de photographies en extérieur servira d’outil pour la recherche picturale. Les participants mèneront une recherche individuelle dans l’atelier pour peindre à partir des images récoltées. Un temps sera consacré à la découverte ou le perfectionnement de la technique à l’huile. Une accrochage des productions sera conçu le dernier jour de rencontres.” 


      Durée : 4 matinées. Ouvert à tous à partir de 12 ans (en dessous de cet âge, l’enfant devra être accompagné).
      Lieu : Ateliers du Plessix-Madeuc, Résidence SNCF. Saint-Jacut-de-la-Mer. Sur inscription : contact@ateliersduplessixmadeuc.com / 06 24 31 00 04
      Tarif : 60€/personne (matériels fournis)

      Programme détaillé 

      Lundi 02/08 10h-12h30
      Rencontre avec Valentin Guichaux, visite de son atelier et présentation de sa pratique artistique. Présentation du programme des 4 jours d’ateliers (atelier). Réalisation des images (prise photographique ou dessin en extérieur)

      Mardi 03/08 10h-12h30
      Expérimentations picturales et/ou dessin et élaboration d’une palette à partir d’objets choisis. Initiation et perfectionnement à la peinture l’huile.
      Choix et tests autour des motifs de chacun (atelier). 

      Mercredi 04/08 10h-12h30
      Peinture à l’atelier, choix des motifs. Peinture sur papier d’après les prises photographiques. (atelier)

      Jeudi 05/08 10h-12h30
      Peinture à l’atelier, chacun poursuit ses recherches et le développement de son travail (atelier) Mise en place de l’accrochage (pour la présentation)

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • Résidence de création, Daniel Zimmermann, «Der Wurf»
      Avec Dana Michel, Linda Samaraweerova, Yoan Sorin, Robert Steign

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1.testfilm_still_DER-WURF©beauvoirfilms.ch_.jpg
      © Beauvoir Films Der Wurf - Daniel Zimmermann
    • 01.08.21 → 31.08.21
      Résidence
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • De nationalité suisse, Daniel Zimmermann est artiste plasticien, dramaturge et réalisateur. Formé initialement à la sculpture sur bois, il réalise aujourd’hui des films, installations et performances. Dans
      son travail il répond à des situations et à l’environnement en questionnant le sens et la durabilité des actions humaines. Aujourd’hui, son travail est présenté à la fois dans des musées et des festivals de film. Il est le cofondateur avec la chorégraphe Amanda Piña de nadaproductions une plateforme de projets transdisciplinaires.

      Note d’intention
      L’une des visions les plus persistantes de la modernité est l’effondrement du monde. Pour l’éviter, DER WURF développe des stratégies qui transforment les simples spectateurs en individus engagés. Au début du film, le réalisateur meurt. S’en suit un voyage onirique. Dans un enchaînement successif de séquences développées en collaboration avec des artistes, des performeurs et des chorégraphes, la recherche de formes de conscience est documentée et rendue tangible en 12 tableaux. Chaque séquence se déroule dans un lieu qui permet au ressenti subjectif et à la réalité objective de fusionner. La caméra tourne autour de son propre axe. Le thème est décliné tout au long du film qui devient lui-même une performance documentaire. Ceux qui s’y laissent entraîner accèdent à une intériorité cinématographique déployée sur une période de 100 minutes.
      DER WURF fait suite au dernier film de Daniel Zimmermann, WALDEN (primé à Zurich, Karlovy Vary et montré au festival de Sundance, etc). Avec les artistes participants à son projet, il se lance une fois de plus dans un voyage. Dans un processus exploratoire ouvert, des paraboles filmiques sensuelles et poétiques, impalpables et rationnellement inexplicables doivent être créées. Cela se déroule à travers les méthodes, les approches et les perspectives des participants, les situations et la dynamique des lieux ainsi que les rituels et leur signification.
      Après Vienne, le désert près d’Arad, Tel Aviv et un alpage dans les montagnes suisses, la villa Rohannec’h à Saint-Brieuc est le prochain lieu de recherche (et de tournage) pour développer des stratégies artistiques, chorégraphiques et cinématographiques.

      Dana Michel (CA), Linda Samaraweerova (AT), Robert Steijn (NL), Yoan Sorin (FR), Bernhard Braunstein (AT) et Daniel Zimmermann partageront leur instinct créatif et leur intuition pour répéter des
      actions et des mises en scène qui seront enregistrées sous forme de plans d’essai. (Texte officiel de D. Zimmermann)

    • GALERIE DES PETITS CARREAUX
    • 2021
    • Damien Marchal, Une pensée se perd dans l’inconnu chromatique

    • Exposition
    • 31.07.21 → 18.09.21
      Exposition
      GALERIE DES PETITS CARREAUX
    • Il craignait que la couleur bleu marine ne l’atteigne, le submergeant d’une mélancolie douceâtre. Par l’entrebâillement de la porte des connaissances, on percevait les bruits d’une sirène de plage, grinçante, envoûtante. Le pêne défectueux avait menti sur son usage. Les oiseaux auraient dû migrer sans encombre, atteindre l’île idyllique d’une épaisseur antique, mais aucune douleur ne pouvait décrire la force absente des ailes fatiguées… Fragilité des mers calmes…lignes droites… Radeau indécis d’une chambre avec vue. Goélands, mouettes et corps mourants s’échouaient sur le matelas d’une rêverie indécise. Falaise du naufragé, îlot où trépasser, la vie erre au-devant du danger.
      Casiers jonchés d’algues, hachures véloces, bleu de lumière, reflet d’un bord. Mort qui vit d’une douceur électrique. Adieu, Mary Shelley, adieu royaume.
      Bonjour rivage, bonjour souvenir, bonjour autre jour.
      La lumière traverse les lames du store. Vision fragmentée d’un magasin effacé au rayon vide de place. D’un coup d’œil elle embrasse et se perd de doute, d’un second clignement s’interroge convaincue.
      Tout était à comprendre, mais rien ne le permettra.
      Il n’y avait qu’à voir cela comme un exercice de style.
      Une pensée qui lâche et se perd dans l’inconnu chromatique.

    • méandres
    • 2021
    • déplacements

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_monde_2020.jpg
    • 23.07.21 → 23.07.21
      Rencontre
      méandres
    • En écho à l’exposition Faire un monde, méandres vous propose un moment de conversation parmi les œuvres avec Virginie Gautier.

      Virginie Gautier s’attache aux lieux pour parler des corps, cherche des approches, se nourrit du paysage, trace et emmêle des lignes.
      Elle étudie en école d’art puis développe une pratique artistique autour des questions d’espace, de perception et de déplacement qu’elle poursuit aujourd’hui en dessinant et en écrivant.
      Elle est publiée aux éditions du Chemin de Fer, Joca Seria, et Publie.net ; et codirige chez ce dernier éditeur la collection L’esquif/poésie.
      Après avoir enseigné les arts visuels, elle est engagée dans la recherche-création en littérature. Docteure en « Pratique et théorie de la création littéraire », elle est chargée de cours et d’ateliers à l’université de Cergy-Pontoise et dans divers lieux d’enseignement et de formation.

      Nous partagerons ensuite un apéritif gourmand !

    • Festival Photo La Gacilly
    • 2021
    • Vivre dans le Grand Nord • Soirée littérature et photographie

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Ragnar-Axelsson-Arctic-Heroes-Screen22.jpg
    • 22.07.21 → 22.07.21
      Conférence
      Festival Photo La Gacilly
    • En présence de l’écrivain Olivier Truc et du photographe Ragnar Axelsson. Le public rencontrera ces 2 grands artistes qui échangeront sur leurs œuvres, l’importance du récit et la relation avec le vivant. Une séance de signature est prévue à l’issue de cette rencontre. Événement organisé dans le cadre de Plein Nord, 18e édition du Festival Photo La Gacilly, en partenariat avec la librairie gacilienne La Grande Évasion.

    • Minoterie21
    • 2021
    • Félicia Atkinson, l’Espace est un instrument

    • Installation
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/F_Atkinson.jpg
    • 18.07.21 → 19.09.21
      Installation
      Minoterie21
    • Dans le cadre du Programme Suite 2021 du CNAP (Centre National des Arts Plastiques), Minoterie 21 présente une nouvelle composition sonore de Félicia Atkinson. Elle sera installée à l’intérieur du dôme, Paysage Imaginaire, oeuvre de Roland Cognet (hommage à John Cage). Félicia Atkinson décrit cette pièce comme une interrogation “sur les liens tenus par l’art minimal avec la musique expérimentale et électro-acoustique, notamment sous les prismes de l’écoute, du féminisme et de sa place dans les marges de l’histoire de l’art et de la musique.”

    • Les 3 CHA
    • 2021
    • Cyrille André, Avenir

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/yeux-du-ciel-détail-alu-2-NB.jpg
    • 17.07.21 → 19.09.21
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Rêverie et gigantisme.

      Un monde XXL aux proportions démesurées offrant un univers chargé d’espoir pour un avenir doux, dans lequel l’Homme respecte le vivant et s’autorise à conserver en lui la joie et l’innocence de l’enfance.

      Cyrille André est un sculpteur vivant à Marseille. Son travail grand format propose de prendre part à ce qui l’intéresse : questionner l’Humain et ce qui reste de ses origines, de la part animale qui l’habite encore.

    • EESAB → Site de Quimper
    • 2021
    • La Grande Diagonale

    • Exposition
    • 17.07.21 → 20.08.21
      Exposition
      EESAB → Site de Quimper
    • Neven ALLANIC, Tom BARBAGLI, Népheli BARBAS, Simon BÉRARD, Jeanne BERBINAU-AUBRY, Arnaud BIAIS, Diane BLONDEAU, Valentin FALINE, Jean-Baptiste GANNE, Tom GIAMPIERI, Guillaume GOUEROU, Ludovic LIGNON, Xavier MICHEL, Morgan PATIMO, Omar RODRIGUEZ SANMARTIN, Justin SANCHEZ, Cédric TEISSEIRE, Agathe WIESNER, Anne-Laure WUILLAI.

      Ce projet entre La Station (Nice), Bellevue (Douarnenez) et l’EESAB (Quimper), fait suite à des échanges entre des artistes-enseignants : Cédric Teisseire (fondateur de La Station) et Bruno Peinado (artiste-enseignant à l’EESAB). Il prend la forme d’une exposition en deux volets à Nice et à Quimper, avec une extension à Douarnenez. La Grande Diagonale est aussi l’occasion de développer une réflexion théorique pointue sur la notion de scènes régionales et de réseaux ; sur la structuration de ces lieux d’exposition et de résidences, nés de collectifs d’artistes : les artist-run spaces.

    • Les Moyens du Bord
    • 2021
    • Élise Hallab, Riad

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/RIAD-VISUEL.jpg
    • 17.07.21 → 19.09.21
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Riad, c’est l’idée d’un jardin en arabe, un jardin cultivé, que l’on entretient, que l’on compose en fonction de la saisonnalité, de ses fruits, des couleurs. Dans l’architecture maghrébine, le Riad est un espace circonscrit, un jardin de l’intime. !

      Pour sa première exposition personnelle, Élise Hallab explore la dualité de la composition des jardins, entre le dessin de massifs et la création de motifs végétaux ornant le foyer. Le processus de création mis en œuvre se joue entre extérieur et intérieur, entre le temps de la cueillette et celui de la réalisation des couleurs et de l’impression en sérigraphie. 

      Ici, les végétaux sont autant les matériaux utilisés que l’objet de la représentation. Un jeu s’opère entre les plantes, leur couleur et l’espace coloré qu’elles créent ainsi qu’avec l’imaginaire qu’elles suggèrent. L’architecture du lieu entre alors en résonance avec celle d’un Riad, le temps d’un été.

      «
      Cultiver un jardin, en manger les fruits
      et dessiner avec.
      S’asseoir et contempler le paysage.
      Dessiner un jardin et composer
      l’implantation des massifs.
      Regarder le jardin pousser.
      À un certain moment,
      Cueillir les fleurs, les feuilles, les fruits
      et parfois les écorces du jardin.
      Mélanger séparément.
      Imprimer le jardin.
      Composer une étendue colorée.
      Observer les rapports de couleurs
      »

    • Les 3 CHA
    • 2021
    • Résidence artistique, Olivier Valla, Typha Latifolia

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VALLA_Olivier_Projet-ChateauGiron.jpg
    • 09.07.21 → 27.08.21
      Résidence
      Les 3 CHA
    • A la fin de l’été, l’étang de Châteaugiron se pare d’une œuvre cinétique pérenne, pensée pour (re)découvrir le château. De la création de Typha Latifolia à son installation les pieds dans l’eau, Olivier Valla vous fait vivre toutes les étapes durant sa résidence.

      En complément, des animations sont proposées tous les vendredis de l’été du 9 juillet au 27 août pour lier création contemporaine, patrimoine et nature. Cette programmation, appelée “Les vendredis au bord de l’eau”, propose divers événements : ateliers autour de l’environnement et des sens, des concerts, des balades… tout cela dans un cadre convivial et familial.

       

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • Les échos du vendredi

    • Rencontre
    • 09.07.21 → 10.09.21
      Rencontre
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Tout au long de leur résidence, les artistes de Méta Locaux vous invitent chaque semaine à les rejoindre le temps d’une balade et ainsi découvrir, regarder, écouter les avancées de leur création-collectage.

      Ce deuxième volet de Méta-Locaux, fait suite à la résidence de création « Méta-Locaux 1 » qui s’est déroulée en 2020. En 2021, pendant 10 semaines, quatre artistes (arts visuels / théâtre / littérature / son) s’implanteront sur quatre quartiers de la ville de Saint-Brieuc : Balzac, Le Légué, Les Villages, Robien. Accueillis par la villa Rohannec’h, ils partiront à la rencontre des habitants et usagers de ces quartiers pour les interroger sur ce qui fait centre dans leur quartier dans la ville de Saint-Brieuc. A partir de ces rencontres, ils écriront des textes, penseront des installations, des images, des mouvements, des créations sonores.

      Du 6 au 12 septembre, les artistes présenteront leur création dans l’espace public des quatre quartiers.

      Tous les vendredis soirs, ils proposent une balade artistique de quartier.

      • vend.09.07 de Balzac à Rohannec’h
      • vend. 16.07 du Légué à Rohannec’h
      • vend. 23.07 des Villages à Rohannec’h
      • vend. 30.07 de Robien à Rohannec’h
      • vend. 06.08 du centre à Rohannec’h
      • vend. 13.08 du Légué à Rohannec’h départ à 18h au Carré Rosengart (16 Quai Armez)
      • vend. 20.08 des Villages à Rohannec’h départ à 18h à Bonjour Minuit (place Nina Simone)
      • vend. 2708 de Robien à Rohannec’h départ à 18h du Parking (rue Pierre de Coubertin)
      • vend. 03.09 de Balzac à Rohannec’h départ à 18h de la Maison du projet (Tour n°12 rue Balzac)
      • vend. 10.09 Rohannec’h au centre départ à 18h de la villa Rohannec’h (rue de Rohannec’h)

      Inscription préalable : assotopos@gmail.com / 07 81 63 58 30

    • Le Bon Accueil
    • 2021
    • Julien Grossmann, The Ripple Effect : Kokin (…) Slendro

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JGrossmann-ACB.jpg
    • 08.07.21 → 30.07.21
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • L’installation sonore Kokin (…) Slendro concentre les thèmes majeurs qui parcourent le travail de Julien Grossmann nourri par l’ethnomusicologie et les relations entre musique, pouvoir et identité.

      L’oeuvre composée de six dioramas sonores rotatifs nous propose de parcourir le monde au travers de six échelles musicales représentées chacune par une petite île posée au centre d’un disque vinyle. Sur les six disques, six compositions musicales différentes de l’artiste jouée au synthétiseur reprenant une des six gammes musicales et le timbre d’un instrument traditionnel. Se jouant de notre perception et de nos représentations, l’artiste utilise la musique comme marqueur géographique, sans qu’il n’y ait de concordance réelle entre le paysage insulaire et la musique qui l’accompagne. Au travers cet exotisme sonore et visuel du diorama, c’est notre relation à l’imaginaire des lointains, lui-même colonisés par l’héritage colonial, que nous propose d’explorer Julien Grossmann.

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2021
    • DIALOGUE entre Claude BRIAND-PICARD, artiste et Louis DOUCET, critique d’art.

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ARA-BLEU-IMG_3019_light.jpg
    • 08.07.21 → 08.07.21
      Conférence
      APM-Résidences d’artistes
    • Jeudi 8 juillet 2021 20h30
      Abbaye de Saint-Jacut  
      Entrée libre sur inscription sur le lien suivant

      “La couleur et son rôle dans la peinture constituent, depuis des siècles, un enjeu de déchirements entre deux armées campant sur des positions antithétiques, un extrême étant défendu par Poussin, l’autre par Delacroix. Claude Briand-Picard renvoie ces deux points de vue dos à dos en ne faisant plus de l’acte de peindre, comme il l’a été pendant des siècles, une pratique de recouvrement d’une surface mais une démarche expérimentale de collecte et d’assemblage. Il renie ainsi, d’emblée, toute velléité d’identification. Il s’inscrit dans la démarche initiée par Duchamp, empruntant matériaux colorés et formes élémentaires au monde de la grande consommation ou à celui de l’industrie. Dans cette démarche, essentiellement ludique, qui enchaîne, non sans une certaine dose d’humour et d’ironie, appropriation, détournement puis réhabilitation – voire transfiguration – du banal, il définit un autre mode de relation du corps de l’artiste à l’œuvre en gestation. Il altère et redéfinit également, de façon tout aussi radicale, la relation du spectateur à l’œuvre, l’engageant dans une démarche inverse de celle de l’artiste : de la délectation visuelle à la prise de conscience de la banalité des matériaux constitutifs.”
      Louis Doucet

      Claude BRIAND-PICARD
      Né en 1946, il vit et travaille à Paris et Saint-Armel (Morbihan).
      Claude Briand-Picard se comporte comme un héritier des mouvements de l’abstraction américaine et européenne des années 70, notamment de Supports-Surfaces, un héritier qui en aurait soldé les aspects théorisants pour ne retenir et ne développer que deux de ses composantes essentielles : la relation du corps de l’artiste et du regardeur à la peinture, et la libération de la couleur et de la forme de leurs carcans traditionnels.

      Louis DOUCET
      Louis Doucet mène de front, depuis près de 50 ans, une activité de dirigeant de grandes entreprises du secteur privé, de collectionneur d’art contemporain, d’enseignant, d’écrivain, de commissaire d’expositions, de critique d’art, d’éditeur de livres d’art et de conseil auprès de plasticiens.

      Galerie Rejane Louin
      Cynorrhodon – FALDAC

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2022
    • Nouvelle parution : Pierre Escot “Piotr”

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/piotr1g.jpg
    • 07.07.21 → 07.07.22
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Pierre Escot

      LES ÉDITIONS INCERTAIN SENS PRÉSENTENT :
      PIERRE ESCOT PIOTR
      Postface de Denis Lavant.

      Rennes, Éditions Incertain Sens, 2021.
      48 pages, dos carré cousu collé, impression offset noir & blanc, 17 x 10,5 cm.
      Dépôt légal juin 2021, 500 exemplaires.
      ISBN 978-2-914291-94-1, 5 €.

      Écrit en une nuit, à l’âge de 21 ans par Pierre Escot, Piotr est le possible monologue intérieur d’un comédien, aux prises avec l’omniprésence de son personnage, tour à tour héroïque ou cruel. Un combat face à lui-même, à son double, à la fois inspirant et paralysant. Un texte que Denis Lavant a créé en lecture au Théâtre Ouvert en 1989 et qui en signe ici la postface.

      “1987.
      Je viens d’avoir 21 ans, j’écris Piotr en une nuit, d’un trait. Je vais voir Denis Lavant au théâtre Bobigny, je lui donne le texte, il me rappelle en pleurs. Nous nous voyons régulièrement, j’ai droit à des lectures de Michaux, de Pessoa, de Rimbaud, de Char, des nuits entières. À chaque fois, il reprend Piotr, me le lit à haute voix. Une lecture publique se présente. Puis, Denis est happé par le tournage des Amants du Pont-Neuf.
      2019.
      Denis souhaite enregistrer le texte.

      2021.
      Aurélie Noury et les Éditions Incertain Sens publie Piotr, avec une postface de Denis Lavant : « (…) une émotion-commotion assez profonde comme lorsque l’on est témoin de grandes retrouvailles romantiques, fiction ou réalité. Ou, lors de la révélation et de la réappropriation d’une destinée que l’on croyait irrémédiablement égarée. Ainsi de ce texte qui nous revient enfin, bel et bien édité après un séjour de plus de trente ans dans les limbes (…) ».”

      > LECTURE PAR DENIS LAVANT SUR VIMEO (2019)

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • Résidence de création : TOPOS, Diane Giorgis, Aurélie Le Maître, Étienne Sibéril

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Créditphoto_Topos-e1622543754854.jpg
      Topos
    • 05.07.21 → 12.09.21
      Non classé
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Diane Giorgis est autrice, comédienne, metteuse en scène. Aurélie Le Maître est plasticienne. Etienne Sibéril est metteur en scène, comédien. Avec le corps, les arts plastiques et les mots, les trois artistes du collectif Topos questionnent le territoire et celles et ceux qui l’habitent, le traversent. En rencontrant des habitants, associant des acteurs locaux, Topos veut rendre la capacité d’imaginer, de ressentir et d’interroger notre société.

      Ce deuxième volet de Méta-Locaux, fait suite à la résidence de création « Méta-Locaux 1 » qui s’est déroulée en 2020. En 2021, pendant 10 semaines, quatre artistes (arts visuels / théâtre / littérature / son) s’implanteront sur quatre quartiers de la ville de Saint-Brieuc : Balzac, Le Légué, Les Villages, Robien. Accueillis par la villa Rohannec’h, ils partiront à la rencontre des habitants et usagers de ces quartiers pour les interroger sur ce qui fait centre dans leur quartier dans la ville de Saint-Brieuc. A partir de ces rencontres, ils écriront des textes, penseront des installations, des images, des mouvements, des créations sonores.

      Du 6 au 12 septembre, les artistes présenteront leur création dans l’espace public des quatre quartiers.

      Tous les vendredis soirs, ils proposeront une balade artistique de quartier.

      Le premier volet de Méta Locaux à Saint-Brieuc dans le quartier Balzac a donné lieu à l’édition d’un livre-objet.

      Équipe artistique

      • Mise en scène : Étienne Sibéril
      • Écriture : Diane Giorgis
      • Installations : Aurélie Le Maître
      • Création sonore : Jérémie Moreau
      • Interprétation : Diane Giorgis, Ali Khélil, Jean-Christophe Maas

      https://associationtopos.tumblr.com
      Avec le soutien de : la Ville de Saint-Brieuc, Bonjour Minuit, La Passerelle Scène nationale de Saint-Brieuc

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2021
    • Valentin Guichaux, artiste en résidence.

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cactus-Opuntia-monotypes-60x80-cm-2020.jpg
    • 05.07.21 → 30.08.21
      Résidence
      APM-Résidences d’artistes
    • L’artiste est soutenu dans le cadre du dispositif Contre vents et marées, avec le soutien de la Région Bretagne et en collaboration avec a.c.b – art contemporain en Bretagne.

       

      Valentin GUICHAUX

      Né en 1996, il est diplômé de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne Lorient en 2019.

      valentinguichaux.wordpress.com

      Les Ateliers du Plessix-Madeuc vous invitent à découvrir le travail de Valentin GUICHAUX lors des portes ouvertes le samedi 28 et dimanche 29 août (14h-19h)

       

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Elsa & Johanna | Festival Air de Fête

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-10_Elsa-Johanna-Cochrane-de-la-série-Beyond-the-shadows-2018-©-Paris-Adagp-2021.jpg
    • 03.07.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Elsa & Johanna

      Dans la peau des autres, Elsa & Johanna en ont fait leur obsession. Se glissant dans le quotidien d’étrangers, elles parcourent les territoires géographiques et culturels pour faire corps avec d’autres réalités.

      Formé en 2014, le duo de photographes crée des autofictions. Elles s’immiscent derrière et devant l’objectif pour mettre en scène dans la posture, le décor et le vestiaire des situations vécues, observées et rêvées. Par une maîtrise cinématographique du temps et de l’environnement, Elsa & Johanna scénarisent des fictions habitées par des personnages qu’elles interprètent. L’appareil photographique devient ainsi le narrateur omniscient qui capture les vies de figures, disent-elles, « véritables ».

      Invitées par le Frac Bretagne à « pavoiser » les rues de Saint-Briac-sur-Mer, les deux artistes investissent une cinquantaine de drapeaux de leurs scènes et paysages fictifs issus de leurs dernières séries, projetant ce petit bourg de bord de mer dans les pérégrinations de leurs regards conjugués.

    • GALERIE DES PETITS CARREAUX
    • 2021
    • Nikolas Fouré, Sommes ciel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/com-sommesciel.jpeg
    • 03.07.21 → 27.07.21
      Exposition
      GALERIE DES PETITS CARREAUX
    • Comme les oiseaux, nous sommes bipèdes et aériens. Comme le sol sur lequel nous reposons, nous habitons le ciel, l’atmosphère est notre milieu. Par rapport à l’horizontalité de nos territoires et leurs représentations cartographiques, le ciel nous paraît toujours vierge, au-dessus et étendu, une immensité inatteignable et commune. Il est pourtant tout à fait construit, mesuré, conquis et traversé.

      Nous nous déplaçons et communiquons, en partie, en traversant les airs par avion mais aussi via les ondes électromagnétiques (radio, téléphonie, wi-fi). Après la conquête de notre atmosphère par ces technologies (et de façon plus globale par l’industrialisation et la motorisation carbonée), les constellations de satellites envahissent aujourd’hui l’orbite terrestre basse (située juste au-dessus de notre fine pellicule atmosphérique) pour balayer toujours plus efficacement la surface de notre globe et alimenter les clouds qui agrègent nos masses de données. Notre conquête du pétrole mais aussi d’autres ressources nous emmène de l’autre côté, à descendre de plus en plus profondément dans les couches géologiques profondes. Sol et ciel n’ont jamais été aussi reliés, aussi interdépendants, mais de plus en plus distants.

      La galerie des Petits Carreaux, enterrée mais éclairée d’une lumière zénithale, attise paradoxalement notre relation à l’au-dessus. Dans cet espace replié, mes propositions mêlant gestes et motifs, construiront de possibles récits : relier l’infime échelle à l’immensité, répéter des gestes comme des gouttes de pluie, récolter des données empiriques et fictives, tracer des lignes d’horizon verticales, cartographier le bleu du ciel, édifier des représentations atmosphériques…

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2021
    • Peut-on suspendre une ombre ? – Mathilde GELDHOF et Alexandre LUU

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-Mathilde-Alexandre-RVB2.jpg
    • 03.07.21 → 29.08.21
      Exposition
      APM-Résidences d’artistes
    • Mathilde Geldhof, Alexandre Luu

      Peut-on suspendre une ombre ?

      Mathilde GELDHOF et Alexandre LUU

      Artistes en résidence 

      Mathilde Geldhof et Alexandre Luu sont en résidence à Saint-Jacut-de-la-Mer. Ils y ont mené un travail de recherche, qui les a conduit à la réalisation de nouvelles œuvres photographiques et de dessins. Ils ont choisi de les rendre visibles grâce à des impressions sur tissus accrochés dans les jardins de l’abbaye. Les images créées deviennent des formes singulières, jouant avec les caractéristiques de la matière et de son installation. En écho aux usages du lieu, l’exposition est pensée comme une déambulation, où les images sont à la fois objet et décor.

      Jardins de l’Abbaye de Saint-Jacut
      3 rue de l’Abbaye 22750 Saint-Jacut-de-la-Mer

      Du 3 juillet au 29 août 2021
      Entrée libre tous les jours de 10h à 19h

      Vernissage le 2 juillet 2021 à 17h (dans le cadre du Festival « La houle les mots »)
      Visites guidées tous les mardis à 17h30

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2021
    • Maxime Voidy, Alors que la nuit tombe

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_6032-20cm.jpg
    • 02.07.21 → 21.11.21
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Par le biais de la photographie, la conception éditoriale et la vidéo Maxime Voidy propose un autre regard sur les diverses formes architecturales, qu’elles soient dans un paysage urbain ou rural. Il axe sa recherche sur des territoires inhabités ou inhabitables et s’efforce de révéler leurs spécificités. Il parle de l’homme et de son impact sur l’environnement à travers la trace qu’il laisse derrière lui.

      « La maison dans laquelle se tient L’aparté était la résidence secondaire de mon arrière-grand-père Pierre Guyard, habitant et maire de Boisgervilly de 1935 à 1944. Il venait très souvent au domaine afin d’assouvir ses deux passions ; la chasse à courre et la pêche en bateau. Mon grand-père, né en 1937, a passé une partie de son enfance près de ce lac, ses souvenirs sont vagues, mais son sourire en coin en dit long sur les beaux moments qu’il a pu vivre dans cette campagne. Ce domaine était déjà entièrement dédié aux activités de loisirs, c’était un lieu de rassemblement pour la famille, les amis, un petit bout de nature à l’écart du monde où il faisait bon vivre. On y venait pour manger, se promener, se baigner, faire du bateau, pêcher, chasser, faire la fête… Rien de bien différent des activités de nos jours. »

      Alors que la nuit tombe se présente comme l’assemblage de deux expériences menées en parallèle ; un travail de mémoire et d’archives de cette histoire familiale et une recherche sensible sur le territoire par la photographie. Au fil des saisons, Maxime Voidy a exploré les berges du lac à la nuit tombante accompagné de son appareil photographique et des souvenirs glanés auprès de ses proches. Il en résulte un paysage fantasmé où viennent s’entremêler les songes d’un territoire épargné et les anecdotes du passé.

    • Festival Photo La Gacilly
    • 2021
    • PLEIN NORD • 18e édition du Festival Photo La Gacilly

    • Exposition
    • 01.07.21 → 31.10.21
      Exposition
      Festival Photo La Gacilly
    • Sune Jonsson, Pentti Sammallahti, Tiina Itkonen, Ragnar Axelsson, Tine Poppe, Sanna Kannisto, Erik Johansson, Helena Blomqvist, Jonas Bendiksen, Jonathan Näckstrand, Olivier Morin, Nick Brandt, Mathias Depardon, Pascal Maitre, Catalina Martin-Chico, Ulla Lohmann, Florence Joubert, Aglaé Bory, Imane Djamil, Florence Goupil, Brieuc Weulersse

      Le festival fait cap au Nord et met en lumière la puissance créatrice et poétique des artistes venu·e·s d’Europe du Nord. Par la diversité de leur approche photographique, explorant pour certains la rudesse de leur environnement, pour d’autres la complexité de nos évolutions modernes, ces photographes éveillent nos consciences à mieux appréhender le monde de demain.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Replay

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Replay.jpg
      Exposition Replay au Phakt - Centre Culturel Colombier
    • 30.06.21 → 30.07.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Atelier d’enseignement de projet d’architecture

      Suite à des ateliers encadrés par les enseignants Vincent Jouve et Pauline Marchant auprès d’étudiants de Licence 3 de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne, le projet s’intéresse à la transformation d’un fragment urbain dont la situation est représentative des problématiques contemporaines d’habiter dans un centre ville. Les réflexions menées dans l’atelier intègrent la prise en compte d’un héritage urbain et la formalisation d’une stratégie de reconquête par l’espace public et le logement qui génèrent de nouvelles conditions d’habiter.

       

      En partenariat avec l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne

    • Lendroit éditions
    • 2021
    • Babeth Rambault, Sirsasana

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/35-cm-x-32-cm-CENTRALE.jpg
    • 30.06.21 → 04.09.21
      Exposition
      Lendroit éditions
    • La galerie accueille l’artiste rennaise Babeth Rambault pour une exposition d’été yogique et sculpturale.

       

      Vernissage le 30 juin à 17h en présence de l’artiste et avec les bières de la Brasserie de l’ombre.

      Sortie publique de Cause Départ Vol.II

    • Lendroit éditions
    • 2021
    • Erik Van Der Weijde, 4X3 – Niemeyer  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/04-1.jpg
    • 30.06.21 → 29.09.21
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Erik Van der Weijde a voyagé dans des villes comme Brasilia, Sao Paulo, Rio de Janeiro, Paris, Milan, Le Havre et bien d’autres pour photographier l’architecture moderniste d’Oscar NiemeyerNiemeyer. Il a photographié plus de 100 bâtiments, et la petite sélection de ses vastes archives montre les préférés de l’artiste. Ayant lui-même vécu entre le Brésil et l’Europe pendant de nombreuses années, Van der Weijde s’intéresse à la dualité présente dans l’œuvre de Niemeyer : le tropical et le modernisme, le Brésil et l’Europe (Niemeyer a vécu pendant près de deux décennies en exil en France), le béton armé et la courbe…

       

      Porté par l’association Lendroit éditions, le projet artistique 4X3 a été proposé et élu au budget participatif de la ville de Rennes. Installés 75 avenue Aristide Briand à Rennes, trois panneaux grands formats accueillent d’immenses affiches d’artistes visibles par tous, comme autant de fenêtres ouvertes sur le paysage artistique actuel.

      Chaque année, quatre artistes sont invités à présenter une sélection de 6 images de 4 mètre sur 3 mètres  que le public pourra découvrir à tout moment, 7 jours sur 7 et 24h/24.

      L’art contemporain s’invite dans l’espace public, à ciel ouvert. Venez découvrir 4X3, une initiative unique et accessible à toutes et tous.

       

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2021
    • Beaux jours

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/muriel-taragano-gunnera-manicata.jpg
    • 27.06.21 → 05.09.21
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Muriel Taragano

      Muriel Taragano

      Muriel Taragano traite l’artificiel et le vivant comme deux pendants complémentaires, deux frères jumeaux qu’elle relie par la technique et le savoir faire. De cette fusion en ressort des oeuvres symptomatiques d’une société du fictif et de l’artificiel où le faux remplace le vrai et la réalité se fond dans un chaos médiatique et technologique. Pour ce faire, elle part du vrai, de la terre, de la nature démiurge. Elle commence par le vivant, celui qui l’entoure, la campagne où elle habite, les aliments qu’elle consomme et les sols qu’elle arpente. Elle récolte feuilles et déchets alimentaires qu’elle stocke avec finesse dans des boites d’archives ou des récipients de laborantins. Elle collecte des tapisseries, traces d’histoires, reflets d’une époque et d’un passé encore vivant mais qui tend à disparaitre. L’organique et le mémoriel, ces vivants matériels et mentaux se rejoignent ainsi dans l’atelier de l’artiste proche du laboratoire et du cabinet de curiosité. L’expérimentation plastique côtoie la science expérimentale et vice et versa et les oeuvres qui résultent de ces recherches sortent de l’espace de travail telles des végétaux sortis de la terre. Car ici, les choses naissent et meurent et se renouvellent en permanence. La moisissure se développe, puis s’éteint, puis se réinvente, les tapisseries s’effacent et réapparaissent en traces mémorielles, les feuilles s’habillent d’un cocon de latex et disparaissent pour laisser place à leurs congénères artificiels. Un éternel recommencement, un va-et-vient permanent entre le vivant et l’artificiel, entre l’unique et son duplicata.

    • Les 3 CHA
    • 2021
    • Georges Dussaud, Œuvres de la collection du Frac Bretagne, Hors les murs

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2A21031.jpg
    • 26.06.21 → 29.08.21
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Images et humanisme.

      Cette exposition photographique du Frac Bretagne autour de Georges Dussaud est présentée dans le donjon de Châteaugiron dans le cadre du projet Une traversée photographique en Bretagne. Georges Dussaud est castelgironnais et est aussi un citoyen du monde, qu’il parcourt à la rencontre des populations depuis le début des années 80. Du Portugal à la Grèce, de l’Irlande à l’Inde, ou sur le chemin des douaniers en Bretagne, ses pas le mènent à la découverte de territoires ruraux empreints de traditions ancestrales qu’il a à cœur de documenter.

      Photographe humaniste, reporter de la vie ordinaire, c’est par l’usage de photographies noir et blanc, souvent au format panoramique, qu’il fonde sa détermination à englober l’humanité dans son entier. Ses reportages donnent lieu à des séries d’images sur lesquelles sont imprimés le labeur et la solidarité, communs à ceux qui, façonnés par la nature, y puisent force et dignité.

      Représenté dans la collection du FRAC Bretagne depuis le début des années 80 par un ensemble de plusieurs séries, son travail a quelque chose d’universel et de sensible, prenant un sens poétique face à l’homme et sa condition.

      En partenariat avec le FRAC Bretagne (œuvres de sa collection) et les Petites Cités de Caractère® de Bretagne

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Georges Dussaud | Photographies de la collection du Frac Bretagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-9_Georges-Dussaud-Telmado-de-la-série-Tras-os-montes-août-1981-collection-Frac-Bretagne-©-Georges-Dussaud.jpg
    • 26.06.21 → 29.08.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Georges Dussaud

      Georges Dussaud, bien que castelgironnais depuis de nombreuses années, est aussi et avant tout un citoyen du monde, qu’il parcourt à la rencontre des populations depuis le début des années 1980.

      Du Portugal à la Grèce, de l’Irlande à l’Inde, ou sur le chemin des douaniers en Bretagne, ses pas le mènent à la découverte de territoires ruraux empreints de traditions ancestrales qu’il a à cœur de documenter.

      Photographe humaniste, reporter de la vie ordinaire, c’est par l’usage de photographies noir et blanc, souvent au format panoramique, qu’il fonde sa détermination à englober l’humanité dans son entier. Ses reportages donnent lieu à des séries d’images sur lesquelles sont imprimées le labeur et la solidarité, communs à ceux qui, façonnés par la nature, y puisent force et dignité.

      Représenté dans la collection du Frac Bretagne depuis le début des années 1980 par un ensemble de plusieurs séries, son travail a quelque chose d’universel et de sensible, prenant un sens poétique face à l’homme et sa condition.

       

      Exposition à découvrir au donjon du château de Châteaugiron

       

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • La villa en court – 3 WE de cinéma

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image4-e1622543853707.jpg
      Xi Chen - The Six
    • 26.06.21 → 27.06.21
      Projection
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Projections cinéma, série de courts métrages d’animation et expérimentaux à la villa Rohannnec´h 3 week-ends de projection cinéma à la villa et dans le parc, les 26-27 juin, 28-29 août et en novembre 2021. Au programme : des courts métrages d’animation et expérimentaux inédits, choisis par Paul Wenninger, artiste associé à la villa, à travers les dernières sélections des festivals d’Europe. Et une installations multimédia de l’artiste Julian Palacz.

      Les samedi 26 et dimanche 27 juin : séances à la villa à 15h, 17h, 19h et 21h. Jauge réduite (en raison de la situation sanitaire). Les samedi 28 et dimanche 29 août : séances dans le parc sous chapiteau, à 18h et 21h.

      En novembre : dates à confirmer.

      GRATUIT.
      Public : adultes.
      Sans réservation, la villa vous accueille dans la limite des places disponibles !

    • Festival Photo La Gacilly
    • 2021
    • PLEIN NORD • Rencontres avec les photographes

    • Conférence
    • 26.06.21 → 26.06.21
      Conférence
      Festival Photo La Gacilly
    • En amont de l’ouverture du Festival, nous vous invitons à venir à la rencontre des photographes de la 18e édition toute la journée le samedi 26 juin à partir de 10h dans les différentes galeries d’expositions.

      Toutes les informations ici

    • EESAB → Site de Quimper
    • 2021
    • Exposition des diplômé·e·s DNSEP Art 2021 + exposition des travaux des cours publics

    • Exposition
    • 26.06.21 → 02.07.21
      Exposition
      EESAB → Site de Quimper
    • Chaque année, une cinquantaine d’étudiant·e·s sont diplômé·e·s du site de Quimper. Le cursus en 3 ans – Diplôme National d’Art (grade licence) – et celui en 5 années – le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (grade master) – permettent aux étudiant·e·s de poursuivre des études artistiques/culturelles, ou d’intégrer la vie professionnelle. Le passage du diplôme est donc un moment marquant dans le parcours de l’étudiant·e. Il vient clôturer, en juin, un cursus de plusieurs années ponctué de temps dédiés à la pratique, la théorie, aux rencontres et aux stages en milieu professionnel. Cette exposition présente les productions des étudiant·e·s de 5e année. 

      Les cours publics représentent une part importante de l’activité de l’EESAB, au côté et en cohérence avec le cycle de l’enseignement supérieur, dont c’est la mission principale. À Quimper en particulier, ces cours sont nombreux, dispensés sous la responsabilité d’artistes enseignant·e·s. Ils s’adressent aux enfants à partir de 6 ans et aux adultes qui souhaitent développer une pratique personnelle dans les domaines de la peinture, du dessin, de la gravure et des pratiques artistiques numériques. L’enseignement se fonde sur des approches expérimentales, ouvertes, progressives suivant l’âge et le niveau des élèves, en regard avec l’histoire de l’art, l’actualité artistique et ses évolutions les plus récentes. L’exposition proposée à la fin de l’année sera l’opportunité de découvrir le travail réalisé par les élèves enfants, jeunes et adultes.

      > Ouverture le samedi 26 juin, de 15h à 18h. Puis du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 17h.

    • Lendroit éditions
    • 2021
    • Rencontre avec Antoine Giard

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/capture-decran-2021-03-26-a-153332.jpg
    • 25.06.21 → 25.06.21
      Rencontre
      Lendroit éditions
    • Rencontre avec l’artiste Antoine Giard à l’occasion de sa résidence à Rennes (Maison de la poésie / Lendroit éditions).

      Présentation et discussion autour de son travail.

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2021
    • Un monde irréel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20210625_Ph_Expo_Ext.jpg
    • 25.06.21 → 19.09.21
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Les photographies de Robert et Shana ParkeHarrison sont comme des tours de passe-passe. L’oeil, séduit et fasciné, s’y attarde et ne peut s’empêcher de se demander ce qui est réel ou non ; et comment ce qu’il voit a été réalisé. Ce sont des images aux teintes surannées et à la grammaire onirique. Elles semblent provenir d’un monde étrange, où des personnages anonymes s’emploient à toutes sortes de tâches loufoques : recouvrir un morceau de terre abîmée avec un tapis d’herbes ou réparer la branche cassée au seul arbre encore debout dans une nature déforestée.

    • Artothèque de Brest
    • 2021
    •  Pascal Rivet, Faut pas pousser 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Pascal-Rivet-Le-peloton-1993-94-glycéro-sur-voliges-de-sapin-10-pièces..jpg
    • 19.06.21 → 29.08.21
      Exposition
      Artothèque de Brest
    • Le Tour de France prend le large ! Brest est la ville départ de la 1ère étape du Tour de France ce 26 juin 2021. En guise de clin d’œil à la célèbre course cycliste, le musée propose à Pascal Rivet d’y faire étape.

       

      Figure atypique de l’art contemporain français, Pascal Rivet (né en 1966 , vit et travaille à Brest) a toujours célébré le dialogue entre art et culture populaire. Son travail immersif dans l’univers du sport et notamment du cyclisme est le point de départ de cette exposition.

      Le travail des années 1993-94 sur le monde du cyclisme où l’artiste se met en scène dans des situations burlesques et « dérisoires » au service d’une carrière fictive de cycliste professionnel sera présenté au sein des collections permanentes. La série Les Silhouettes, ensemble de 10 silhouettes de bois peint représentant des champions cyclistes d’équipes professionnelles différentes permettent aux visiteurs de se mettre dans la peau d’un coureur ! 

      Exposition en partenariat avec le centre d’art contemporain Passerelle qui présente dans le patio Les géants et Documents d’Artistes Bretagne. Documentation en ligne du travail de Pascal Rivet par Documents d’Artistes Bretagne : ddab.org/rivet

       

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2021
    • Marilia Destot, La promesse

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LAPROMESSE1_22_201301_HOME_fissure__MG_5144_photocopyrightMariliaDestot_V5.jpg
    • 18.06.21 → 22.08.21
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Je vais essayer de demeurer là encore un moment, à écouter, parce que j’ai toujours l’impression que je suis sur le point de comprendre ce que l’Océan me dit. Je ferme les yeux, je souris, et j’écoute… Il me reste encore de ces curiosités.»
      Romain Gary, La promesse de l’aube.

      Originaire de Grenoble, Marilia Destot a étudié la photographie à l’ENS Louis Lumière et le multimédia au CNAM, à Paris, avant de s’installer à New York en 2006.

      Son travail photographique personnel porte le plus souvent, à travers des séries de portraits, danse et paysages, sur une narration intime et sensible du temps et de l’espace traversés. La mémoire subjective et poétique est au cœur de sa recherche.

      La promesse est mon journal poème : la promesse du couple, de l’enfant à venir, du monde à découvrir. Un journal débuté il y a vingt ans, que je dé- et recompose au fil du temps, des lieux. Visages, paysages, et détails du quotidien se font écho et dessinent en filigrane le film de nos souvenirs. Les attentes et les absences, les cycles et les ruptures, les bonheurs et les fêlures… du désir d’enfant à la maternité, vers l’enfance retrouvée, « la promesse » célèbre les petits vertiges, les peurs souterraines, les miracles ordinaires de la vie, et trace une mémoire contemplative du temps qui passe.

      En 2020, les Editions Filigranes publient la promesse en un coffret de trois carnets, accompagnés des textes de Dominique A, Sabine Huynh et Keren Ann.

      En 2021, La Galerie le Lieu accueille la première exposition de la promesse en France, et la première présentation publique du livre.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2021
    • Oniris, 35 ans !

    • Exposition
    • 12.06.21 → 28.05.21
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Morellet, Molnar, Nemours, Dilworth, Asse, Knifer, Viallat, Cognée, Bonnefoi, Antoniucci, Clement, Soo-Kyoung Lee...

      François Morellet, 10 lignes au hasard hybrides n°3, 2007

       

      Ouverte en septembre 1986, la galerie Oniris est heureuse de vous inviter à fêter ses 35 ans avec une exposition évènement pendant tout l’été 2021.

       

      Célébration ou fête de famille, c’est avant tout l’occasion de réunir les artistes, les collectionneurs et les passionnés qui suivent le projet de la galerie Oniris dans ses évolutions successives depuis plus de trois décennies et demie.

       

      Cette exposition anniversaire occupera les deux espaces de la galerie à Rennes. Dans la galerie du 38 rue d’Antrain, une sélection d’œuvres de ses artistes emblématiques issus de son univers de géométrie abstraite parmi lesquels François Morellet, Aurelie Nemours, Vera Molnar ou Norman Dilworth.

       

      Dans l’autre espace situé dans la Cour du 42 rue d’Antrain, un ensemble d’œuvres d’artistes tels que Claude Viallat, Philippe Cognée, Jean-Pierre Pincemin ou Christian Bonnefoi issus du second groupe d’artistes que la galerie défend depuis 1986.

       

      Dès la mi-juin, une visite virtuelle des deux espaces permettra aux invités distants de participer à l’évènement.

    • Lendroit éditions
    • 2021
    • Over the rainbow

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/otr-web.jpg
    • 12.06.21 → 19.09.21
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Les artistes invités : documentation céline duval, Julien Duporté, Super Terrain, Marielle Paul, Guillaume Pellay, Jean-François Karst, Marine Bouilloud

      Over the rainbow propose sept creations inédites de sept artistes revisitant les couleurs de l’arc-en-ciel. Les créations se succèdent tout au long de l’été sur le billboard positionné sur le toit de Lendroit éditions.

       

      Un événement visible gratuitement 7/7.

       

      ARTISTES INVITÉS

      Du 12 au 25 juin

      Mauve — documentation céline duval

      Du 26 juin au 10 juillet

      Bleu marine — Julien Duporté

      Du 11 au 25 juillet

      Bleu ciel — Super terrain

      Du 26 juillet au 8 août

      Vert — Marielle Paul

      Du 9 au 22 août

      Jaune — Guillaume Pellay

      Du 23 août au 5 septembre

      Orange — Jean-François Karst

      Du 6 au 19 septembre

      Rouge — Marine Bouilloud

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Les géants

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2021-Pascal-Rivet-001.jpg
    • 11.06.21 → 11.09.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Fruit d’un partenariat entre le musée des beaux-arts de Brest et Passerelle Centre d’art contemporain, l’exposition Les géants rassemble les œuvres récentes de l’artiste Pascal Rivet (né en 1966 à Quimper, France).  Voyant le jour dans le contexte du Tour de France, Brest ville départ de l’édition 2021, Les géants est à la fois une occasion de découvrir les dernières peintures de l’artiste et une célébration du cyclisme.

      Depuis les années 1990, Pascal Rivet s’intéresse au monde du sport en s’appropriant l’image de champion.e.s ou en rejouant des moments clefs de compétions. Il s’est grimé en footballeur avec Eric Cantona, en joueuse de tennis avec Mary Pierce ou encore en cycliste avec Marco Pantani. Le cercle du vélo a été une inspiration particulière mêlant la figure héroïque et sérieuse du coureur à un humour tantôt bienveillant, tantôt grinçant. C’est ainsi qu’en 2021 l’on retrouve la fascination de Pascal Rivet pour ce monde à part entière.

      Se considérant comme un artiste-ethnographe, il déclare volontiers, non sans second degré, « Au lieu de tracer une route rectiligne, j’ai essayé de me perdre ». S’il a débuté sa carrière en empruntant le langage formaliste et minimal des grands sculpteurs abstraits dont Anthony Caro ou Richard Serra, il a rapidement choisi de maquiller la réalité avec des sculptures réalistes mais bancales, réalisées dans des matériaux – a priori – inappropriés.

      Ce nouveau projet Les géants est une réponse de Pascal Rivet à l’invitation de Passerelle dans le cadre du Tour de France. Cette année, Brest est la ville départ du tour, un événement rare et festif ; c’est ce contexte réjouissant et rassembleur qui sert d’inspiration à l’artiste.

      Le titre « Les géants » rend hommage autant au caractère présumé héroïque des cyclistes d’une grande peinture éponyme de l’artiste, qu’à leur taille puisque l’œuvre mesure près de 8 m de long. Le motif n’est pas réaliste, il est brouillé, comme si l’image avait subi une onde de choc. Les sportifs de la peinture chutent, la dislocation de l’image laisse place à celle des corps des hommes. Cet accident devient hallucination, évoquant tout autant la prise de substance comme des drogues récréatives ou dopantes, qui sont indéniablement liées – malheureusement – à l’histoire du cyclisme moderne, qu’à l’instant immédiat après la chute durant lequel l’état de K.O. brouille la vision et altère les sens. Ce spectacle de débâcle évoque les grandes peintures de batailles épiques comme celles d’Uccello, le maître de la Renaissance florentine ou celles de moments désastreux à l’image du fameux Radeau de la Méduse (1818-1819) de Géricault. Cette chute dans laquelle les cyclistes sont entraînés est irrémédiable, aussi cruelle qu’elle puisse être, elle fait partie de ce sport et de ses enjeux compétitifs. En outre, cette peinture contrariée est, pour l’artiste, le miroir de cette période troublée que nous vivons.

      Cette immense peinture fonctionne également tel un puzzle dans l’exposition elle-même. Une série de peintures complète l’œuvre centrale ; elles sont des fragments réduits de la grande peinture. Si l’image était encore lisible dans sa version intégrale, elle s’échappe ici au regard en devenant complètement abstraite. L’œuvre de Pascal Rivet possède ce caractère permanent du ludique, celui d’une création joyeuse malgré les circonstances.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Les Arrivées

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Achraf-Touloub-007.jpg
    • 11.06.21 → 11.09.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Passerelle accueille la première exposition monographique d’Achraf Touloub en institution en France. Dans son œuvre, Achraf Touloub (né en 1986 à Casablanca) s’applique à penser les dimensions initiatiques et immersives propres aux outils technologiques qui, de manière paradoxale, font écho aux stratégies de représentations d’un temps primordial.

      Pour lui, l’art dit « Traditionnel » est porteur d’une dimension immersive qui brouille les frontières entre l’objet observé et l’observateur. Les représentations qu’il génère ne fonctionnent pas comme des fenêtres sur le monde, mais plutôt comme des environnements permettant d’accéder à d’autres univers ou d’autres états de conscience. D’après l’artiste, l’une des grandes clefs de compréhension de notre temps consiste à « saisir les liens complexes et intimes entre le développement de la technologie (notamment la dématérialisation) et la tradition, qui toutes deux invitent à des expériences charnelles et immersives ».

      L’artiste s’interroge sur ce qui construit et définit aujourd’hui le « réel » ; notre rapport au numérique et son influence sur nos vies le questionnent particulièrement. Avec Internet, un univers immatériel avait déjà vu le jour, échappant à toute régulation mais s’avérant de plus en plus maîtrisé et contrôlé. De fait, les réseaux sociaux et les géants du net dissèquent nos comportements et s’immiscent dans nos habitus pour anticiper nos besoins, nos désirs. En définitive, le réel serait devenu en partie dématérialisé, le temps distendu. L’invisible aurait pris le pas sur le visible. Ce constat infuse son travail qui cherche à proposer un espace de respiration au « tout numérique ». Son œuvre se dérobe au regard et demande du temps à la lecture. C’est également une tentative de revenir à l’essence de l’art. De manière sous-jacente, Achraf Touloub pose cette question essentielle : comment décrypter une image et quelle relation faut-il engager avec elle ?

      Un corpus de peintures inédites, associé à des œuvres plus anciennes, prennent place dans la galerie supérieure de Passerelle, réarrangée pour l’occasion. L’exposition « Les Arrivées » est construite telle une atmosphère, un sentiment diffus. Les murs et le sol sont peints d’une couleur uniforme, un gris neutre rappelant la teinte des calques et fenêtres de logiciel de retouche d ‘image. Achraf Touloub connecte ses grandes toiles à cet espace homogène recherchant un effet immersif. Il s’agit de rendre physique l’expérience du visiteur et de s’affranchir du simple plaisir de l’œil. La peinture centrale intitulée Première Scène (as they split the horizon) dévoile un moment immémorial et fondateur : deux figures communiquent une expérience pour la première fois. On pourrait parler de transmission orale, éventuellement de théâtre ou de fiction, mais il est surtout question ici de l’invention d’une nouvelle réalité. Ces temps primitifs et immémoriaux fascinent l’artiste à la fois conceptuellement et formellement. Chez l’artiste, les formes schématiques et les couleurs naturelles rappellent autant un caractère ancestral et sensible de l’art, la nature dans son ensemble depuis la voute céleste à des paysages, que des artefacts anciens. Ces traditions antédiluviennes se retrouvent réinterprétées et recontextualisées dans le présent ultra connecté. A travers ce titre énigmatique, « Les Arrivées », Achraf Touloub ouvre un nouveau chapitre, celui de la peinture et celui d’un monde qui revient à son origine.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Turfur

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2021-Johanna-Cartier-008.jpg
    • 11.06.21 → 11.09.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Depuis 2013, Passerelle Centre d’art contemporain et Documents d’Artistes Bretagne accompagnent chaque année deux artistes issu.e.s du terreau breton pour une résidence. Les lauréat.e.s sont invité.e.s à résider à Brest, investir l’atelier du centre d’art pendant une période de 3 mois et produire un résultat sous la forme d’une exposition inédite. Rendant compte de sa résidence, Johanna Cartier (née en 1996) présente ainsi Turfur à l’étage de Passerelle. Diplômée de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Rennes en 2019, Johanna Cartier développe depuis plusieurs années des œuvres s’imprégnant des codes adolescents, résonnant de musiques populaires ou encore scrutant entre empathie et admiration les territoires ruraux.

      Après s’être prise de passion pour les concours canins, c’est ici une autre compétition animale qui a fasciné Johanna Cartier : celui du monde hippique. Rassemblant des films, des sculptures et des peintures, l’exposition Turfur résulte de l’observation de cet univers si particulier naviguant entre sport et pari d’argent. Ce monde très masculin est celui du PMU, du bar de quartier ou de cité, celui du jeu Amigo de la Française des Jeux®. Le design y est vieillot ou kitsch, l’atmosphère est celle d’une France invisible et invisibilisée, bercée par les chaînes d’information allumées en continu.

      Le titre Turfur est un mot-valise tenant en plusieurs niveaux de lecture. Tout d’abord, le mot « turf », de l’anglais « gazon », désigne le lieu où se font les courses de chevaux et par extension le hippisme et les activités liées aux courses. De plus, ce titre rappelle le verlan de « futur », le fameux « turfu » aujourd’hui largement utilisé dans le langage urbain notamment le rap. Il évoque également l’anglais fur signifiant la fourrure, un élément – toujours synthétique chez l’artiste – qu’elle aime manipuler et qui a la part belle dans l’exposition.  Enfin, Turfur est un mantra, une exclamation issu d’un monde encore méconnu !

      À travers deux films, cette exposition est aussi l’occasion d’inverser les rôles, les situations et les présupposés. Le cavalier y est tapageur et excité, tandis que l’adepte des rodéos urbains en moto s’avère tendre et attentionné avec sa monture mécanique. Les deux ont en commun d’être héroïques tout en étant déconcertants. Ils mêlent des intérêts, a priori, de « bourgeois » – l’apologie de l’art équestre – à ceux du « gars de cité » tel que la fascination pour les grosses cylindrées à deux roues.

      Turfur observe une marge de la société que l’on croise tous les jours, celle du carrefour d’à côté du travail ou près du boulanger. On le comprend : derrière les formes colorées flashys, les slogans et punchlines ravageurs, et les matériaux soyeux et bon marché qui servent de bases au vocabulaire de Johanna Cartier, c’est en sous-jacent une lutte des classes sans bons ni mauvais qui s’opère.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Là où est la mer…

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP2021_La-ou-est-la-mer_web-01.jpg
    • 11.06.21 → 11.09.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Achille Adonon (Bénin), Amina Agueznay (Maroc), Clay Apenouvon (Togo), Imane Ayissi (Cameroun), Yancouba Badji (Sénégal), Alun Be (Sénégal), Soly Cissé (Sénégal), Beya Gilla Gacha (France-Cameroun), Willys Kezy (RD Congo), Ange Arthur Koua (Côte d’Ivoire), Bunny Claude Massassa (Gabon), Amébédé Mouleo (Togo), Ghizlane Sahli (Maroc), Chéri Samba (RD Congo)

      Autour du thème de la mer, l’exposition met en lumière le rapport de l’Humain à l’Océan, en Afrique de l’Ouest et Centrale, entre peurs et fascination. Quatorze artistes issu.e.s de pays côtiers africains abordent des questions écologiques telles la pollution des océans, la gestion des déchets plastiques et la biodiversité menacée. Quand d’autres affrontent la question de l’immigration, des conditions de vie difficiles sur le continent africain et de la nécessité d’une traversée périlleuse sur des embarcations dangereuses pour certain.e.s candidat.e.s à l’exil, notamment à travers le témoignage d’un artiste qui a fait le long voyage.

      Git aussi dans les flots une déesse aux allures de sirène, l’effrayante Mami Wata qui séduit les hommes pour mieux les entrainer aux fonds des eaux, et qui n’est pas sans rappeler la princesse Dahut dans la légende bretonne… Certain.e.s artistes ont choisi de la convoquer. Mami Wata peut parfois incarner la femme forte et moderne, et donc dérangeante, dans les sociétés africaines. Enfin, les visiteurs seront plongés dans les traditions culturelles et artistiques Vaudou liées au culte de Mami Wata, extrêmement présent en Afrique sub-saharienne.

      Cette exposition s’inscrit dans la Saison Africa2020 mise en œuvre par l’Institut français, qui invite à regarder et comprendre le monde d’un point de vue africain.

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • Workshop enseignement supérieur (MEM Arras), autour de la médiation du patrimoine et de la transition écologique et sociétale

    • Workshop
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Créditphoto_MEMArras.jpg
      MEM Arras
    • 07.06.21 → 10.06.21
      Workshop
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • La villa Rohannec’h accueille pour une semaine de création le Master en apprentissage en alternance pour les métiers du musée. Une formation collaborative, professionnalisante, transdisciplinaire et itinérante. Les 22 étudiantes sont accompagnées par Isabelle Roussel-Gillet et Serge Chaumier, scénographe et muséologue. Semaine de travail découpée en 2 temps de travail individuels puis un temps de travail sur des sujets de transition écologique et de société et l’engagement des publics en lien avec la villa Rohannec’h.

    • Minoterie21
    • 2021
    • Stéfan Tulépo, Résidence de recherche et de création à la Chapelle de la Congrégation à Peillac

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/S_Tulepo_2018ACB.jpg
    • 07.06.21 → 06.08.21
      Résidence
      Minoterie21
    • Dans le cadre des résidences d’artistes soutenues à l’initiative du Conseil Régional et de la Drac, la commune de Peillac en partenariat avec Minotere21 accueille en résidence l’artiste, Stéfan Tulépo. La résidence a lieu dans la Chapelle de la Congrégation, rue de la mairie à Peillac et sera suivie par une exposition au même endroit (voir les informations dans l’agenda)

    • Archives de la critique d’art
    • 2021
    • CRITIQUE D’ART N°56 | Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain

    • Publication
    • 01.06.21 → 30.11.21
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Revue imprimée – 176 pages – Bilingue – 16 €

      324 notes bibliographiques et critiques sur journals.openedition.org/critiquedart

      Périodicité semestrielle – 32 € l’abonnement (France) couplant revue imprimée + revue électronique

      Abonnements et achats sur simple demande à aca-editions@univ-rennes2.fr

      Editorial

      “La Critique d’art en ligne et son économie = Online Art Criticism and its Economy” | Elsa Bourdot

      « S’il avait été écrit il y a un an, cet éditorial aurait sûrement débuté par des mots différents. Après une année de pandémie, de réunions en visio, d’expositions virtuelles, de colloques en ligne et de débats en live sur Instagram, interroger la place et la forme du discours critique au sein des plateformes numériques occidentales prend une dimension forcément toute autre. Il y a un an, ces plateformes occupaient déjà une place centrale dans le réseau de l’art, mais Internet n’était pas le lieu quasi exclusif d’échanges et de circulation de l’information qu’il est aujourd’hui – qui plus est dans l’attente de la réouverture des lieux où l’art est habituellement montré, discuté, critiqué et vendu. Avant cette hégémonie contextuelle forcée, la liste des plateformes numériques de premier plan sur lesquelles lire  de la critique d’art était longue : e-flux, Hyperallergic, […]

      Articles

      “Des Mods aux Young British Artists = From Mods to Young British Artists” | Mathilde Bertrand

      “Imager le pouvoir = The Images of Power” | Nicolas Liucci-Goutnikov

      “De l’éco-anxiété au temps de la résilience = From Eco-anxiety to Resilience” | Paul Ardenne

      “Le Paysage, entre le proche et le lointain = Landscapes Near and Far” | Pieter Uyttenhove

      “Les Alternatives du passé : l’art produit sous le socialisme d’Etat au regard de quelques publications récentes = Alternatives from the Past: Some Thoughts on Recent Writing on Art Produced under State Socialism” | Nikolas Drosos

      “Déculturalisation. Féminismes, expositions et retour de Carla Lonzi = Deculturalisation. Feminisms, Exhibitions and the Return of Carla Lonzi” | Maria Antonietta Trasforini

      Portraits

      Michel Thévoz par Baptiste Brun

      John Akomfrah par Elvan Zabunyan

      Traduction

      « Introduction », extrait de Habiter l’exposition : l’artiste et la scénographie | Mathilde Roman

      L’Histoire revisitée

      “Dakar, laboratoire critique des arts de l’Afrique = Dakar, a critical laboratory for African art” | Coline Desportes

      Archives

      “New York, Rio, Moscou : fragments de récits de voyages = New York, Rio, Moscow: fragments of narrative about travels” | Antje Kramer-Mallordy

      Notes de lecture

      Livres par auteur – Livres collectifs – Catalogues Monographiques – Catalogues Collectifs

      Complétez votre lecture

      http://journals.openedition.org/critiquedart

      Les éditeurs annoncent

      Editeurs-Diffuseurs

      Librairies

      A lire en plus sur http://journals.openedition.org/critiquedart 

      324 ouvrages francophones et internationaux repérés dans l’actualité éditoriale d’octobre 2020 à mars 2021.
      Toute la fabrique des notes de lecture en ligne sur http://journals.openedition.org/critiquedart

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • Résidence de création : Anaïck Moriceau

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/portraitanaickmoriceau.jpeg
      Anaïck Moriceau
    • 31.05.21 → 24.08.21
      Résidence
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Repenser la question de l’atelier. Cette résidence va permettre à l’artiste Anaïck Moriceau de retrouver une pratique artistique personnelle, après plus de dix ans passés à travailler dans l’édition d’art. Ce projet, un atelier de sérigraphie auto-conçu, sera évolutif et les plans de l’atelier seront partagés en open source.


      Après la découverte de la sérigraphie à l’école des Beaux-Arts de Rennes elle se spécialise dans cette technique qu’elle aime pour « son côté magique et spontané», à l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles.
      Anaïck Moriceau est originaire de Saint-Brieuc et vit à nouveau dans sa ville.
    • 40mcube
    • 2021
    • Laura Gozlan, Onanism Sorcery

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_lauragozlan_portrait_2.jpg
    • 29.05.21 → 28.08.21
      Exposition
      40mcube
    • Pour son exposition personnelle à 40mcube, Laura Gozlan crée un environnement sculptural dans lequel est diffusé un cycle de micro-fictions vidéos mettant en scène une évocation du féminin monstrueux.

      Dans ses installations composées de sculptures et de vidéos, Laura Gozlan s’intéresse aux liens entre contre-culture et post-humanisme, à leurs mythes fondateurs tels que le New Age et la cybernétique, et à leurs dystopies.


      Elle crée des vidéos qui fonctionnent sur le mode d’un flux continu en assemblant de manière non hiérarchique des images qu’elle emprunte ou tourne elle-même, sur des pièces sonores dont les motifs induisent des états de conscience modifiés. Elle développe aussi des environnements sculpturaux qui se caractérisent par des projections proches de l’héritage de l’Expanded Cinema de Gene Youngblood [1]. Par des opérations de fragmentation, de froissement et de réflexion, elle recherche une forme de tri-dimensionnalité dans l’image projetée.

      Le travail de Laura Gozlan s’inspire autant du giallo [2] que du film d’anticipation et des documents scientifiques. Tous trois recèlent des archétypes et des mythes techno-utopiques qui résonnent avec l’occultisme et les idéologies de ces contre- cultures.

      Pour son exposition à 40mcube, l’artiste présente une série de vidéos diffusées dans un environnement de sculptures. Elle y interprète MUM, un personnage qui s’origine dans le “Féminin-Monstrueux”, et en embrasse différentes formes : mère archaïque, vampire, sorcière. Barbara Creed [3] envisage cet archétype dans le cinéma d’horreur comme le reflet de l’idéologie patriarcale présentant la femme comme monstrueuse et abjecte en ce que sa sexualité et sa « fonction reproductive » s’opposent à la loi symbolique patriarcale. Les rites que l’artiste met en scène fusionnent des archétypes propres à la sorcellerie et des programmes du transhumanisme.

      MUM déjoue les binarismes masculin-féminin et côtoie l’abject lorsqu’elle se défonce aux vapeurs de momie avec un urinal féminin, en guise de cure de jouvence. La « biopolitique de la salle de bain » [4] avec sa construction sociale des corps et son assignation des genres est balayée d’un revers lorsque MUM s’affranchit des dictats de l’industrie cosmétique relatifs à la conservation de la jeunesse des femmes. C’est dans un nouveau cycle, empruntant aux tutoriels didactiques, que MUM refait surface et s’exerce à la magie sexuelle. Aussi diffuse qu’insaisissable dans ses origines, cette pratique consiste à manipuler la volupté comme une énergie destinée à faire advenir des vœux.
Loin du voyeurisme auquel l’auto-érotisme est souvent associée, il s’agit de la déplacer sur le terrain de l’horreur grotesque, l’humour permettant à la fois de l’aggraver et de s’en distancier.

      Les sculptures présentées dans l’exposition sont autant d’objets activables lors des performance de MUM : corps tendus, fragments anatomiques, prothèses etc. Ces artefacts créent un environnement feutré et minimal, à mi-chemin entre le laboratoire et le boudoir.

      [1] Dans son ouvrage Expanded Cinema paru en 1970, le théoricien des médias Gene Youngblood est le premier a considérer la vidéo comme une forme d’expression artistique.


      [2] Genre cinématographique italien qui mélange polar, horreur et érotisme.


      [3] Barbara Creed, The Monstrous-Feminine – Film, feminism, psychoanalysis, 1993.


      [4] Paul B. Preciado, « Biopolitique à l’ère du capitalisme pharmacopornographique », in Chimères, 2010/3 (no74).

    • Chapelle des Ursulines
    • 2021
    • Cheminements – Xavier Krebs

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/invit-Xkrebs.jpg
    • 29.05.21 → 10.10.21
      Exposition
      Chapelle des Ursulines
    • Figure du mouvement abstrait après-guerre, influencé par l’abstraction lyrique, l’art japonais, ses voyages en Inde, l’artiste suit un parcours original et méconnu. Né en Bretagne, il entame une carrière de peintre en 1950 à Pont-Aven, dans l’ancien atelier de Paul Gauguin. Il participe à des expositions collectives au Salon d’automne à Paris et travaille pour la faïencerie Keraluc à Quimper. Il aura successivement son atelier à Auvers-sur-Oise, puis en Touraine, pour enfin s’installer en 1977 dans le Tarn. Au côté de Benrath, Degottex, Hantaï, Loubchansky… ses oeuvres sont conservées et exposées dans de grandes collections muséales comme au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, ou encore au Fonds national d’art contemporain.

      UN PARCOURS EN TROIS TEMPS

      Le parcours de l’exposition présente la diversité des cheminements artistiques de Xavier Krebs. Elle retrace
      l’histoire d’une démarche vers l’abstraction, la contemplation et la méditation. L’exposition se déroule dans trois lieux qui
      dialoguent entre eux :

      Labyrinthes

      À la Chapelle des Ursulines, l’histoire est principalement contée en peintures ce sont les des premières oeuvres figuratives jusqu’aux ultimes lagunes qui sont présentées, en passant par les grands formats des années 2000 dans lesquels jaillissent les réminiscences des couleurs bretonnes. Une sélection d’une cinquantaine de peintures issues de collections publiques et privées sont présentées suivant une ligne chronologique.

      Échappées

      À la Maison des Archers, il est question des échappées, tant à travers les lieux que l’artiste cherche à quitter, depuis son enfance en pays quimperlois, qu’à travers les nouveaux espaces que Xavier Krebs se crée. Outre l’intimité de l’artiste, tels ses liens familiaux ou ses carnets, sont présentées ici ses collaborations dans une dimension architecturale, ainsi qu’une évocation de son atelier.

      Mémoires

      À la médiathèque, la dimension mémorielle est essentielle, qu’il s’agisse de la mémoire des livres et des influences littéraires et artistiques qui ont compté pour son travail, ou de la mémoire de l’artiste, telles les photographies d’Inde qui lui permettent de renouer avec son propre passé. Une sélection d’ouvrages provenant de la bibliothèque de Xavier Krebs sont exposés, compagnons de route et sources d’inspiration.

       

      Coordination et organisation : Pôle Culture et Patrimoine de la Ville de Quimperlé
      Commissariat :
      Fanny Drugeon

      Scénographie : Benjamin Krebs
      Graphisme : Olivier Gagliardo – Traduction Grafik
    • 40mcube
    • 2021
    • Margaux Janisset

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_margauxjanisset_3_web.jpg
    • 24.05.21 → 11.07.21
      Résidence
      40mcube
    • À travers l’expérience de la couleur, de la lumière ou du toucher, le travail de Margaux Janisset explore la pratique de la peinture sous différentes formes. L’artiste joue avec l’espace et la temporalité du regard, proposant une expérience sensible de la peinture. Parfois sur papier ou carnets peints, elle se prolonge dans des interventions in situ et s’insère dans l’architecture. Selon les mots de l’artiste, elle développe ainsi une pratique site-responsive plutôt que site-specific. Les œuvres ne sont pas séparées de leur processus de réalisation et des conditions de présentation.

      Le contexte architectural est le point de départ du travail de Margaux Janisset. Il détermine une ambiance, une atmosphère, un climat. Elle intervient dans des espaces d’exposition, mais aussi des espaces interstitiels (un couloir, une fenêtre). Les éléments architecturaux sont les supports, les points d’appui de gestes et de couleurs. Ses interventions font corps à l’architecture, et elle cherche à révéler, à dévoiler, les lumières, les ombres et les traces, les textures, les imperfections des murs. En s’appuyant sur ce qui est déjà présent, elle agit avec l’espace, accompagne son mouvement, et semble collaborer avec lui.

      Par des gestes discrets et légers, à la limite du perceptible, apparaît une incertitude entre ce qui est déjà là et les interventions de l’artiste. Guidée par des sensations, elle induit un flottement propre à chaque lieu, une tonalité. Ses interventions sont des indices, des pistes disséminées qui réagissent avec l’espace pour laisser place aux intervalles et donner son importance au vide qui participe du rythme de l’ensemble. Le temps s’étire et permet de révéler les nuances, les couleurs affleurent, apparaissent et disparaissent dans un mouvement perpétuel de coloration et de décoloration.

      Margaux Janisset propose une expérience de l’espace, de la lumière, du temps et se concentre sur leurs changements permanents. Elle invite le spectateur à adopter un regard flottant, aérien. La discrétion de certaines peintures participe d’un espace en mouvement où chaque changement devient événement. Il ne s’agit plus seulement de regarder l’œuvre à distance, mais de l’habiter, de vivre un moment en sa présence.

    • Les 3 CHA
    • 2021
    • Eric Vassal, Dessus / Dessous

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20181024_153815_NB.jpg
    • 22.05.21 → 04.07.21
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Rondeur et reflet

      Le nuage, réel symbole divin dans l’Histoire de l’art, est, de façon onirique et contemporaine, mis en forme dans Dessus / Dessous. L’installation sensorielle en trois dimensions que l’artiste propose est composée de mille ballons, invitant à se retrouver la tête dans les nuages et dans la voûte grâce à un miroir pouvant faire rougir la galerie des Glaces du Château de Versailles. Il s’agit de vivre une déambulation ludique, poétique et peut-être un peu déstabilisante dans cet univers cotonneux et doux. Prenez garde, le dessus se mêle littéralement au dessus.

      Eric Vassal est un artiste pluridisciplinaire puisque son travail s’est développé à travers un échange constant entre la sculpture, la peinture, l’estampe et la photographie. Il a d’abord été illustrateur pour des journaux prestigieux comme Le Monde ou Le Figaro avant de se lancer dans les arts visuels. Pour ses installations, il réfléchit bien sûr au lien que l’œuvre entretient avec l’espace, mais il prend également en compte le fait que ce dernier devienne collectif par la présence du public et de son parcours.

    • méandres
    • 2021
    • Faire un monde

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_monde_2020.jpg
    • 22.05.21 → 29.08.21
      Exposition
      méandres
    • Julie Aybes, Samuel Beckett, Denis Colin, Fabienne Houzé-Ricard, Laurent Millet, Brigitte Mouchel, Mathieu Pernot, Till Roeskens

      Parce que nos sociétés sont traversées par des questions qui concernent le territoire, la liberté d’aller et venir, l’obligation de migrer, la fermeture des frontières, l’espace vital en danger, les zones à défendre… Là — coins, mondes, terrains, archipels, îles, maisons, places… lieux — s’inventent et se pensent des possibles.
      Interroger le lieu comme espace ouvert, penser en territoire sans bords, sans identité, nommer, tâtonner, déborder, écouter les lieux, entendre des animaux qui traversent, le vent, ce qui sourd, élargir, déplacer les montagnes, laisser fuir (les “lignes de fuite” de Gilles Deleuze), dériver.
      Interroger le lieu comme espace qu’on invente, bricoler, construire, peupler, tracer le lieu (les “lignes d’erre” de Fernand Deligny), inventer des cabanes, des asiles, se poser, rêver, saisir, défaire, prendre lieu, déplier, revenir.

      Inviter des artistes qui écoutent des lieux, qui inventent des territoires ou des abris, qui ouvrent des brèches, qui explorent des interstices :
      Faire parler les images par le temps mis à tourner autour de leurs secrets, montrer les étapes de la quête d’un lieu qui va. (Julie Aybes — photographe, vidéaste)
      « […] c’est-à-dire, faire un endroit, un petit monde, faire un petit monde, il sera rond, cette fois il sera rond, ce n’est pas sûr. » (Samuel Beckett — écrivain, poète, dramaturge)
      Habiter là — et pourquoi pas — dans des cabanes bricolées de charme et de gravité, ruines retournées comme des chaussettes. (Denis Colin — plasticien)
      Coudre au fil rouge les espaces ouverts, la possibilité d’un retour au nid. (Fabienne Houzé-Ricard — plasticienne)
      Construire le fragile, donner sa profondeur et sa respiration à l’espace inventé, bâtir de l’image sur le réel et, de l’image, extraire du réel. (Laurent Millet — photographe, plasticien)
      Passer outre, repérer l’interstice dans un paysage urbain saturé, la respiration, le trou où se glisser. (Brigitte Mouchel — écrivain, plasticienne)
      Remplacer la ligne de mire par des lignes d’horizon. (Mathieu Pernot)
      Dessiner des lignes qui s’entrecroisent, finissent par dérouler une topographie, signaler des lieux, bâtir des maisons, indiquer des parcours. (Till Roeskens — photographe, vidéaste)

      Une exposition. Y déambuler.
      Se confronter à l’expérience d’un lieu, l’hypothèse d’un lieu, la tentative d’un lieu.

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2021
    • Estival Oodaaq, un été d’images nomades et poétiques

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/52-2.jpg
    • 21.05.21 → 27.05.21
      Atelier
      L’Œil d’Oodaaq
    • 120 artistes de diverses nationalités, à retrouver sur le programme

      En mai 2020 devait avoir lieu le 10e Festival Oodaaq, une édition anniversaire et rétrospective qui voulait mettre en lumière 10 années de programmation vidéo. D’abord annulée, puis reportée et enfin repensée : le Festival Oodaaq perd son F pour devenir « L’Estival Oodaaq, un été d’images nomades et poétiques ». Si nous déplorons l’impossibilité de nous réunir encore, nous espérons compenser un peu cette contrainte imposée par une saison riche en propositions artistiques, qui seront visibles successivement dans les lieux partenaires et dans la galerie du Lieu à Rennes. 

       

      Avec L’Estival Oodaaq, vous pourrez découvrir tour à tour, entre le 21 mai et le 27 juillet, le programme 4 saisons, rétrospective présentant 100 vidéos coups de coeur de ces dernières années, une sélection d’œuvres issues de l’appel à projet lancé en 2020, des expositions, des ateliers de fabrication d’images, des résidences et une projection en plein air.

       

      Retrouvez toutes les informations sur le site internet https://www.loeildoodaaq.fr et sur le Facebook https://www.facebook.com/LŒil-dOodaaq-785050491626215 

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2021
    • Jockum Nordström, “Pour ne pas dormir”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2021_1_JockumNordstum_affiche.jpg
    • 19.05.21 → 29.08.21
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Figure majeure de la scène artistique suédoise, Jockum Nordström déploie depuis plus de trente ans une œuvre facétieuse, qui mêle vie quotidienne et vie rêvée, monde humain et monde animal, abstraction et art naïf, nature et architecture. À La Criée centre d’art contemporain, il présente une sélection d’œuvres récentes : collages, dessins et sculptures en carton.

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • (No)Time de Pauline Boudry & Renate Lorenz

    • Exposition
    • 19.05.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Pauline Boudry & Renate Lorenz travaillent ensemble à Berlin depuis 2007. Elles produisent des films, des installations et des sculptures fortement liés à la performance, chorégraphiant la tension entre narration et abstraction, visibilité et opacité. Leurs interprètes sont des chorégraphes, des artistes et des musicien·ne·s, avec lesquel·les elles ont de longues discussions concernant les conditions de la performance et l’histoire violente du regard, mais aussi sur la camaraderie, le glamour et la résistance.

      Leurs travaux ont notamment fait l’objet d’expositions au n.b.k, Berlin (2020), au Centre culturel Suisse, Paris (2018), au Contemporary Art Museum, Houston – USA (2017). Elles ont, par ailleurs, représenté la Suisse lors de la 58e Biennale d’art contemporain de Venise (2019).

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Go Ghost! de Francesco Finizio

    • Exposition
    • 19.05.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • À travers une esthétique « fait-main » et une approche spontanée pleine d’humour et d’ironie, Francesco Finizio développe une pratique basée sur l’observation d’incidents et de phénomènes qui interrogent autant les notions de transaction et de valeur, que de signification de nos constructions culturelles. Ses installations sont à la fois des modèles et des événements. Ainsi la représentation d’espaces planifiés pour des activités commerciales, pour l’habitat, l’exposition, la construction, l’archivage ou encore le travail, ont un aspect programmatique qui permet de spéculer activement sur les usages, les statuts et les sentiments que ces espaces cultivent.

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Mauve Zone
      Exposition des finalistes du Prix du Frac Bretagne – Art Norac

    • Exposition
    • 19.05.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Corentin Canesson, Hilary Galbreaith, Camille Girard & Paul Brunet, Samir Mougas, Alisson Schmitt, Anaïs Touchot

      “L’exposition « Mauve Zone » regroupe les sept artistes nommé·e·s pour le Prix du Frac Bretagne – Art Norac 2021.

      Tous et toutes se connaissent de plus ou moins loin.
      Certain·e·s sont né·e·s en Bretagne et/ou y ont fait leurs études, d’autres s’y sont installé·e·s récemment. Que cela soit depuis Brest, Quimper ou Rennes, chacun·e d’entre eux·elles entretient une relation spécifique à cette région sans que l’on puisse aisément déceler dans quelle mesure elle influence leurs pratiques respectives. L’exposition propose d’envisager de manière ouverte leur appartenance à une « scène bretonne » pour mieux appréhender les autres zones – sensibles, fictionnelles, géographiques – que leurs travaux investissent.”

    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • Jason Glasser, Music For Evenings 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/jason-1.jpg
    • 18.05.21 → 15.10.21
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Jason Glasser est un artiste protéiforme : plasticien et musicien, il prend plaisir à brouiller les pistes, transmettant une énergie pop à ses œuvres plastiques et intégrant des approches expérimentales à ses projets musicaux (chant, violoncelle, guitare…).
      Ses œuvres s’inspirent de la culture pop américaine dans laquelle il a grandi : de la mythologie du Far Ouest en passant par les conquêtes esthétiques d’Andy Warhol, les aventures naïves de Phillip Guston ou les extravagances colorées de Ken Price.
      Il produit des peintures sur pare-brise, sur tissus, sur filet ou sur toile ; des dessins fixes et animés ou des installations dont l’apparente simplicité lui permet d’orchestrer d’innombrables nuances poétiques entre abstraction et figuration.

      Music For Evenings est le titre d’une récente série de peintures de Jason Glasser. Il évoque pour l’artiste l’ambiance contemplative de l’« heure dorée » où la couleur s’intensifie juste avant de se dissoudre dans la nuit.

      Cette série de grandes toiles est le résultat d’expériences croisant la peinture à des techniques empruntées à la gravure, au collage et au cyanotype (l’ancêtre de la photographie, inventé au début du XIXe siècle).
      Des silhouettes, des formes simples, des paysages apparaissent par un jeu de faibles contrastes sur des plages de couleurs très intenses et fluides.
      Elles forment une série d’images qui semblent imprimées par le soleil et invitent l’imaginaire à compléter ce qui est parfois à peine révélé.

      Jason Glasser tente ici d’incarner la nature transitoire de la vision dans le milieu statique de la peinture.

      Deux œuvres vidéo de Jason Glasser sont présentées dans le salon de projection : “Anthem” (2021), est un prolongement animé des expériences menées pour la série Music For Evenings auquel se joint une composition musicale chantée par l’artiste. “Charms” (1996), est un extrait d’une de ses premières expériences vidéo, produite à l’époque de ses études à New-York, où l’intérêt pour les impressions solaires et les compositions “low fi*” apparaît déjà.
      _
      Né en 1968 dans le Connecticut (USA), Jason Glasser vit et travaille à Paris.
      Il est diplômé du Hunter College (New-York).
      Depuis la fin de ses études, son travail se nourri de collaborations dans le champ de l’art (Mains d’Oeuvres ; La Chapelle St-Jacques centre d’art de St-Gaudens ; Parker’s Box gallery New-York ; Superéditions Paris…), de la musique (groupes Clem Snide et Fruitkey ; collaborations avec Etienne de Crécy) et du design (scénographie du spectacle “Sur les Chemins de Patti Smith” ; design de textiles pour la créatrice Vanessa Seward).
      _
      * Lo-fi (abr. de low-fidelity, « de basse fidélité ») est une expression apparue à la fin des années 198O aux Etats Unis pour désigner certains groupes ou musiciens underground adoptant des méthodes d’enregistrement primitives pour produire un son « sale », volontairement opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires.

    • Les Moyens du Bord
    • 2021
    • Yuna Amand, Dasson

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-Dasson-YunaAmand.jpg
      Dasson Yuna Amand
    • 17.05.21 → 27.06.21
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • L’association Les Moyens du Bord a convié Yuna Amand à intervenir dans le cadre d’un projet d’éducation artistique et culturel (EAC) co-construit avec l’école publique bilingue du Poan Ben à Morlaix.
      À partir d’une sélection d’oeuvres de l’artothèque des Moyens du Bord, ils ont déterminé ensemble un univers sonore en lien avec ces dernières.
      Dans la découverte de la bidimension de cet art imprimé, et de la tridimension du son, comment pouvons-nous créer des interactions ? À partir de la création de paysages sonores, comment peut-on exprimer des sensations, des émotions?

      Plus d’information sur l’exposition sur le site des Moyens du Bord, ICI.

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Photographies de la collection du Frac Bretagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-13_Stephen-Shore-Natural-Bridge-New-York-31-juillet-1974-collection-Frac-Bretagne-©-Stephen-Shore.jpg
    • 13.05.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Olga Chernysheva, Gilles Ehrmann, Anita Gauran, Raymond Hains, Estelle Hanania, Bethan Huws, Guillaume Janot, Gabriel Orozco, Alain Roux, Maryvonne Rocher-Gilotte, Stephen Shore, Eric Tabuchi et Nelly Monnier, Hervé Thoby

      Cet été, les grilles de l’ancien Tribunal de Pontivy se parent d’un florilège de photographies issues de la collection du Fonds régional d’art contemporain Bretagne. Riche de plus de 5 000 œuvres, le Frac Bretagne a pour mission de faire voyager l’art contemporain en Bretagne depuis quarante ans. C’est un service public de la Culture, soutenu depuis son origine par la Région et l’Etat. À Pontivy, c’est donc naturellement qu’il investit les grilles du Tribunal, bâtiment emblématique en cours de transformation pour accueillir les équipes de proximité de la Région et de nouveaux services à la population. D’ici et d’ailleurs, ces photographies présentent un aperçu de ce que ce patrimoine commun recèle, et s’inscrivent dans le parcours estival Une traversée photographique en Bretagne qui propose de sillonner la région à travers plus de 15 expositions. 

    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • Conférence de Jason Glasser
      Jason Glasser évoquera en Facebooklive les points de départs et les évolutions récentes de ses recherches artistiques ; son parcours et ses collaborations dans le champ de l’art, de la musique et du design ainsi que l’exposition qu’il a conçue pour la galerie Raymond Hains (à découvrir à partir du 19 mai). Le public pourra poser des question sous forme de commentaire. Jason Glasser est un artiste protéiforme, plasticien et musicien, il prend plaisir à brouiller les pistes entre les deux domaines, transmettant une énergie pop à ses œuvres plastiques et intégrant des approches expérimentales à ses projets musicaux (chant, violoncelle, guitare.). Ses œuvres s’inspirent de la culture pop américaine dans laquelle il a baigné pendant son enfance, de la mythologie du Far Ouest aux cartoon en passant par les conquêtes esthétiques d’Andy Warhol ou les aventures naïves de Phillip Guston. Il produit des peintures sur verre, sur tissus, sur filet ou sur toile ; des dessins fixes et animés et des installations dont l’apparente simplicité lui permet d’orchestrer d’innombrables nuances poétiques entre abstraction et figuration. Né en 1968 dans le Connecticut (USA), Jason Glasser vit et travaille à Paris. Il est diplômé du Hunter College, City University of New York & University of Massachusetts Le centre d’art La Chapelle Saint-Jacque a produit un entretien illustré avec l’artiste consultable ici : http://lachapelle-saint-jacques.com/…/jason-glasser…/

    • Conférence
    • 11.05.21 → 11.05.21
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • Résidence de création : Julie Vacher

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JulieVacher4.png
      Julie Vacher
    • 03.05.21 → 02.07.21
      Résidence
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Julie Vacher, diplômée des Beaux-Arts de Lyon en 2013 et du Fresnoy-Studio National des Arts Contemporains en 2018, analyse, interroge et met en scène les rapports d’interprétation et de transformation entretenus par les humains et les non-humains avec leurs environnements. Le champ de ses expérimentations s’étend de l’imaginaire écologique au fantasme sanitaire en passant par l’univers du travail. Via un travail d’écriture, elle explore le langage et son oralité, dont elle relève la poétique et les mécanismes de construction à travers le son, la vidéo, l’automatisation ou encore le web. Ancrés dans le réel, ses récits sont spéculatifs et hybrident le documentaire et la fiction expérimentale, le naturalisme et l’artificiel, le faux-semblant et les néologismes. Dédiés à une expérience collective, ils se cristallisent en exposition sous forme d’installations agissantes.
      La réalisatrice Julie Vacher profitera de sa résidence à la villa Rohannec’h et dans la baie de Saint-Brieuc pour terminer l’écriture et réaliser le tournage de son film Chimère song.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Archives Publiques

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ArchivesPubliques.jpg
      Exposition Rennes - Phakt Centre Culturel Colombier
    • 01.05.21 → 20.05.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Archives publiques est une exposition éphémère d’images anciennes du Colombier installées sur un parcours traversant le quartier :

      • 20 affiches collées directement dans l’espace public, dont les images proviennent des Collections du Musée de Bretagne.
      • Chaque affiche est accompagnée des crédits photographiques et d’un QRcode renvoyant à une google maps qui géolocalise les affiches dans le quartier.

      Le projet est en partenariat avec, notamment, la ville de Rennes et le Musée de Bretagne.

       

       

       

       

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2021
    • Mathilde Geldhof et Alexandre Luu, artistes en résidence

    • Rencontre
    • 12.04.21 → 03.07.21
      Rencontre
      APM-Résidences d’artistes
    • Mathilde Geldhof, Alexandre Luu

      Les Ateliers du Plessix-Madeuc vous invitent à découvrir le travail de Mathilde Geldhof et Alexandre Luu, en résidence jusqu’au 3 juillet 2021.

      Mathilde Geldhof 

      Née en 1988 à Reims, elle vit et travaille à Paris. Elle est diplômée de l’école des Beaux-Arts de Paris en 2014. 

      Alexandre Luu

      Né en 1987, il vit et travaille à Paris. Diplômé en 2015 de l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris.

       

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Home Movie

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/HomeMovie.jpg
    • 06.04.21 → 29.05.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot

      HOME MOVIE  est le titre de l’exposition dans laquelle sont présentés les fragments d’un film intitulé Colombia …

      Entre le lieutenant Columbo, prince des séries TV, et Colomba, héroïne de Prosper Mérimée, en passant par la navette Columbia ou la société de production du même nom, …
      Corentine Le Pivert & Nicolas Gérot nous invitent à découvrir une fiction mystérieuse aux allures d’étrange promenade urbaine.

    • Le Carré d’Art
    • 2021
    • Aux étoiles le poids de la terre. Juliette Agnel, Émilie Houssa

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSCF1547.jpg
    • 31.03.21 → 19.06.21
      Exposition
      Le Carré d’Art
    • Juliette Agnel (photographies), Émilie Houssa (texte)

      Invitée en résidence durant l’été 2020, Juliette Agnel a œuvré de nuit pour mieux voir ce qui reste caché. Comment voir dans le noir, ce qui nous entoure – la nature, la ville, et la perméabilité entre les deux ? La photographe a pris le temps, elle s’est autorisée des pauses longues lui permettant de dévoiler peu à peu  les éléments obscurs d’une cité qui se révèle sous de nouvelles formes durant les mois de confinement. Entre les habitats plongés dans le silence et le retour  insolite de la végétation, elle a produit des images puissantes où tout n’est plus que surface, réceptacle des ombres.

      Émilie Houssa de son côté a fait cueillette de mots, de sensations, d’images, pour rédiger une nouvelle dont le protagoniste est un peintre de nuages, un cueilleur de nuées qu’il reporte sur les murs qu’il trouve au gré de ses pérégrinations. Les paysages de Juliette Agnel reconstruits entre jour et nuit, sont, pour elle,  supports de fiction. Ce sont des lieux magiques et poétiques, qui laissent le temps d’arriver à pas feutrés, d’entrer dans la pierre, d’éprouver le poids de  l’espace et  le frisson du temps, de construire un monde.

       

      Aux étoiles le poids de la terre fait l’objet d’une publication aux éditions Contrejour.
      L’ouvrage d’art sera disponible en librairie à partir de fin mars 2021.

       

      Partenariat avec l’association L’art à l’ouest, dans le cadre du programme Territoire rêvé Bretagne :

      Au bout de la Bretagne prend fin l’Europe occidentale. Cette situation, ouverte sur la mer et tendue vers d’autres horizons, imprime l’identité bretonne et ses  territoires, elle relie ses paysages et ses habitants à la manière d’un port d’attache, mi-terre, mi-mer, ancrage réconfortant en même temps que matières à   utopies. C’est ici, depuis cet « espace tangible » que s’imagine Territoire rêvé Bretagne, un programme triennal de résidences, qui offre à six artistes – trois  photographes et trois écrivains – d’explorer librement la géographie des lieux traversés pour créer une œuvre poétique qui capte quelques rêves, relie le visible et l’invisible sans oublier d’interroger les interstices et les marges. Avec Aux étoiles le poids de la terre, Chartres de Bretagne, située en lisière de Rennes, est la  seconde ville après Saint-Malo à accueillir ce programme avec les photographies de Juliette Agnel accompagnées d’une nouvelle d’Émilie Houssa, Sinon les  nuages.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2021
    • Belle saison

    • Exposition
    • 21.03.21 → 30.05.21
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Olivier Garraud, Pascal Pellan

      Olivier Garraud

      LA CONVERGENCES DES FORMES

      Dans sa pratique Olivier Garraud oppose un style graphique sobre et enfantin emprunté aux coloriages, à la bande dessinée et une ligne éditoriale acerbe, critique proche des slogans de journaux satiriques. La plupart de ses œuvres sont répertoriées à L’Office de dessin, une forme de cabinet que l’artiste a imagine et créé en 2016. Il regroupe une collection de séries de dessins dans laquelle il pioche au grés des lieux d’exposition où elles sont montrées.

      Dans ses expositions, les phrases chocs côtoient dessins et sculptures illustrant un monde en noir et blanc qui met en exergue l’absurdité de la société et ses incohérences. A travers des scénographies immersives, l’artiste pousse les visiteurs à se questionner sur leurs propres contradictions. Il les invite à prendre part aussi aux sujets qu’il soulève comme notamment l’écologie, l’éthique et la politique. Derrière un esprit provocateur cher à nos caricaturistes, la liberté d’expression d’Olivier Garraud montre à quel point le monde actuel, binaire et manichéen, noir ou blanc, comme la gamme chromatique qu’il utilise, laisse peu de place aux débats philosophiques et constructifs.

      Dans le cadre de son exposition à la galerie Laizé, l’artiste poursuit ce travail autour du stéréotype et de l’image onomatopéique chère à la bande dessinée. Un langage universel dont le message instantané et direct va à l’essentiel. Le cliché poussé à l’extrême est ainsi pour l’artiste une façon d’aller droit au but. Le proverbe “Il n’y a pas de fumée sans feu” correspond à cet esprit sans équivoque formalisé par la série de sculptures Signaux noirs. Ces objets à la fois sculpturaux et graphiques représentent une forme commune à tous : le nuage de fumée noire. Ce symbole de l’industrie polluante, dont les volutes nauséabondes sont provoquées par la négligence humaine, se diffusent bien au-delà des territoires urbains. Les œuvres renvoient en quelque sorte à des phylactères en trois dimensions qui illustrent la déliquescence.

       

      Pascal Pellan

      RENCONTRE DU TROISIÈME TYPE

      et les élèves de la section ferronnerie
      du lycée professionnel du Mont Chatelet de Varsy.

      Artiste pluridisciplinaire, Pascal Pellan pratique la peinture, l’art sonore et la performance. A partir de ces différents médiums, il réalise des œuvres aux formes multiples inspirées notamment d’arpentages effectués dans des paysages urbains ou ruraux.

      Dans le cadre du vernissage des expositions de printemps, l’artiste présente la pièce Rencontre du troisième type. Cette œuvre conçue sur le principe du tourniquet a été réalisée en collaboration avec des élèves de la section ferronnerie du lycée professionnel du Mont Chatelet de Varsy. Elle raconte une histoire sonore, celle d’un palmier qui tente de communiquer avec une parabole.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • Conférence de Manon Cezaro et Alexis Jamet
      Alexis Jamet est designer graphique et illustrateur. Après plusieurs années à travailler pour des studios et marques en Espagne, Amérique du Nord et Angleterre, il vit désormais à Paris et travaille pour les domaines de la culture, la mode, l’art, et la musique. Il partage son temps entre travaux de commandes et projets personnels dirigés vers les arts visuels. Manon Cezaro a obtenu son diplôme des arts décoratifs de Strasbourg dans la section illustration en 2016. A l’école elle co-fonde le collectif Zuper, un collectif d’auto édition de cinq membres qui travaillent autour de l’objet imprimés, ensemble ils réalisent des revues expérimentales, livres, posters… Manon partage désormais son temps à Paris entre sa pratique d’illustratrice et plasticienne et la réalisation de décors dans le domaine du set design. Manon et Alexis collaborent depuis trois ans sur des projets d’édition, d’expositions et de résidences. Dans un premier temps à distance, puis depuis peu dans un atelier partagé, ces projets communs sont l’occasion d’expérimenter et de mêler leurs savoir-faire.
      Toujours à la recherche d’une harmonie de nuances, de formes et de tons, ils composent leurs images parallèlement ou ensemble en ne se limitant pas à une technique ou à un médium.

    • Conférence
    • 16.03.21 → 16.03.21
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2021
    • 1 2 1 2 1

    • Exposition
    • 13.03.21 → 26.05.21
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Norman Dilworth

       

      Norman Dilworth s’intéresse au phénomène des nombres. Ses choix ont une base purement abstraite, pas de référence à la nature, bien que ses œuvres achevées donnent souvent raison à des associations dans ce sens. Il s’y réfère avec humour par « la nature des choses ».

      Norman Dilworth se concentre sur les rangées mathématiques simples, croissantes ou décroissantes, inclinées, les angles d’un degré précis etc. Pourtant, le résultat est confusément complexe et le plus souvent difficile à expliquer. Ses matériaux favoris sont le bois, teinté en noir. Aussi, dans son travail récent, il utilise par exemple l’acier traditionnel combiné avec de l’inox, et même de la ficelle. La couleur originelle du matériau joue un rôle essentiel dans la plupart de ces nouvelles sculptures murales.

      L’exposition personnelle « 1 2 1 2 1 » célèbre les 90 ans du sculpteur anglais qui expose depuis 2004 à la galerie Oniris à Rennes et lors de ses participations aux foires d’art contemporain à Paris et à l’étranger.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • MOUBILISATION GÉNÉRALE !
      A compter du 9 mars 2021 et jusqu’à réouverture des lieux culturels Depuis Mars 2020, les panneaux d’affichages annoncent des événements annulés ou reportés. Les lieux d’art n’accueillent plus nos moments de rêve, de danse ou de respiration commune. Nos vies associatives, artistiques et culturelles sont au ralenti. Fatigués de ne plus pouvoir vibrer ensemble, nous lançons un appel à la protestation par la créativité. CROQUONS NOS AMI.E.S LÉTHARGIQUES, NOS ENFANTS INACTIFS, NOTRE CHAT AVACHI, DESSINONS NOTRE AUTOPORTRAIT DANS UN MOMENT D’ENNUI ET AFFICHONS NOS DESSINS SUR LE PANNEAU D’AFFICHAGE LIBRE LE PLUS PROCHE DE CHEZ NOUS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX, MERCI DE PARTAGER VOS CONTRIBUTIONS AVEC #fetedudessin #moubilisation _ Proposition de l’artiste Clémence Estève et de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc dans le cadre de son programme renouvelé de “Fête du dessin”. L’école des beaux-arts de Saint-Brieuc est un service de la ville de Saint-Brieuc. Ce projet est soutenu par Sennelier.

    • Fête
    • 09.03.21 → 09.03.21
      Fête
      Galerie Raymond Hains
    • Les Moyens du Bord
    • 2021
    • Megamix, David Renault et Mathieu Tremblin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MEGAMIX_Carton__VFINAL-RECTO-1.pdf
    • 20.02.21 → 24.04.21
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • David Renault et Mathieu Tremblin alias Les Frères Ripoulain

      Les Frères Ripoulain est un duo d’artistes français formé à Rennes en 2006. David Renault est né en 1979, il vit à Écouan (près de Paris) et travaille en France. Mathieu Tremblin est né en 1980, il vit à Strasbourg et travaille en Europe. David Renault et Mathieu Tremblin se sont rencontrés en 1999 à l’université à Rennes et ont formé à l’issue de leurs études en arts plastiques le duo les Frères Ripoulain en 2006.

      En solo ou en duo, ils privilégient des formes de créations contextuelles.

      Tel des travailleurs de la voirie, ils explorent et réalise des enquêtes de terrain sur les relations entre urbanité et urbanisme. Ils rendent compte de leur travail et observations par le biais d’espaces de consultation inspirés des bureaux d’étude.

      David Renault et Mathieu Tremblin œuvrent dans les espaces en jachère de la ville et développent des protocoles d’action urbaine autour des notions de contre-façon, d’abandon et de dégradation, d’expression autonome et spontanée, de langage cryptique et de désobéissance civile.

      Vendredi 19 février 2021 de 14h > 19h : Inauguration de l’exposition avec visites privées en compagnie des Frères Ripoulain (Sur réservation)

      Samedi 20 février 2021  de 14h > 18h : Visites privées en compagnie des Frères Ripoulain  (Sur réservation)

      Mars 2021 : Rencontre Débat en visioconférence, avec Les Frères Ripoulain + Guests (Sur inscription)

      Visites commentée de l’exposition tous les jeudis à 17h30

       

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2021
    • PORTES OUVERTES dans les ateliers d’Ymane Chabi-Gara et d’Iwan Warnet

    • Rencontre
    • 20.02.21 → 20.02.21
      Rencontre
      APM-Résidences d’artistes
    • Ymane Chabi-Gara, Iwan Warnet

      Rencontre avec Ymane Chabi-Gara et Iwan Warnet, artistes en résidence à Saint-Jacut-de-la-Mer.
      L’occasion de découvrir leurs recherches artistiques et les œuvres qu’ils réalisent.

      Samedi 20 février 2021
      10h00- 13h00 et 13h3-17h30
      Sur RENDEZ-VOUS 

      Entrée libre (accueil selon le protocole sanitaire en vigueur)
      Les Ateliers du Plessix-Madeuc
      Résidence SNCF 1 rue de Dinan à Saint-Jacut-de-la-Mer
       
    • RESIDENCE COLLECTIVE : Astérismes, avec Anaïs Touchot commissaire d’exposition Chiens, humains et autres partenaires
    • 2021
    • Résidence collective : Astérismes, avec Anaïs Touchot commissaire d’exposition Chiens, humains et autres partenaires

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Astérismes_CréditPhoto_AnaïsTouchot2-e1622544646851.jpg
      Astérismes photo Anaïs Touchot
    • 17.02.21 → 27.02.21
      Non classé
      RESIDENCE COLLECTIVE : Astérismes, avec Anaïs Touchot commissaire d’exposition Chiens, humains et autres partenaires
    • Julie Béasse, Reda Boussella, Elise Carron, Francesco Finizio, Charlotte Khouri, Vincent Malassis, Anouchka Oler et Pauline Uguen.

      L’association de production et de diffusion d’art contemporain finistérienne Astérismes propose chaque année à un artiste d’organiser une exposition dans le fort de Combrit (29). Cette année leur résidence s’est déroulée exceptionnellement à la villa Rohannec’h.
      L’artiste plasticienne Anaïs Touchot s’est entourée de : Julie Béasse, Reda Boussella, Elise Carron, Francesco Finizio, Charlotte Khouri, Vincent Malassis, Anouchka Oler et Pauline Uguen. Ensemble, ils ont créé et présenté (du 1er au 25 mars à l’école des Beaux Arts de Saint-Brieuc) l’exposition « Chiens, humains et autres partenaires ».
      Exposition en coproduction avec le Centre d’Art Contemporain Passerelle (Brest)

    • 40mcube
    • 2021
    • Ariane Loze, Utopia

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_arianeloze_1.jpg
    • 12.02.21 → 07.05.21
      Exposition
      40mcube
    • Le titre de l’exposition d’Ariane Loze à 40mcube recouvre deux films : Utopia et Mainstream (1). Basés sur le même principe de réalisation, l’artiste y incarne plusieurs personnages et plusieurs voix qui se font entendre à tour de rôle.

      Le premier est filmé dans un environnement architectural épuré d’un bleu de sérénité que l’artiste arpente, seule, habillée d’un jaune qui produit un contraste lumineux (2). Dans cet espace beau mais désespérément vide, son texte résonne comme un discours au ton prophétique qui se meut en échange entre plusieurs personnages supposés réunis dans cette agora contemporaine, et que l’on distingue par un changement de coiffure, un accent, une intonation. Il y est question de démocratie, de besoins vitaux, de représentation collective, de bien commun, de différence, de changer les choses, de sortir d’un moule, et enfin : d’imaginer une utopie.


      Le film s’éteint et sur le mur gauche de l’espace d’exposition apparaît la première image de Mainstream. Plus sombre, dans des ton ocres et gris, celui-ci prend place dans un dîner où plusieurs personnes prennent tour à tour la parole dans une conversation qui ressemble davantage à une succession de monologues entremêlés qu’à un véritable échange. Là aussi, tout un vocabulaire se déploie, ponctué de chiffres et de termes anglais dans des affirmations pleines de certitudes, sur un ton de conseil qui prend des tournures d’injonctions. Il s’agit de manager une équipe, de réussite, de stratégie pour y parvenir, de régime de vie pour survivre à la pression. Quelques rares éléments permettent d’identifier une activité qui découlerait de ce langage comme l’élevage de canards ou la culture. Les personnages se modifient subtilement au fur et à mesure du déroulement du film, leurs vêtements évoluent, leur attitude aussi et le discours d’un cynisme éclatant se termine sur l’acceptation toute libérale de la disparition même du patron. Apparaissant comme une lueur d’espoir, cette dernière idée ouvre la voie à Utopia, qui reprend la main en démarrant à nouveau sur le mur principal de l’espace d’exposition.

      Ainsi dans la réunion et la mise en boucle de ces deux films, qui trouvent leur propre place et leur propre temps dans un espace commun, se figent deux opposés qui ne sont que le reflet de la cohabitation de différents mondes. Les deux langages extraits de tout contexte deviennent métalangages et résonnent d’autant plus puissamment que nous les observons aujourd’hui par le prisme de la crise sanitaire et sociale que nous vivons.

      Sans manichéisme, le choix de nommer l’exposition Utopia plutôt que Mainstream pointe cependant un désir de privilégier des valeurs collectives et démocratiques, même si ce discours peut apparaitre dans notre société d’une désincarnation criante.

      Anne Langlois

      1. Emprunté à l’anglais, le terme mainstream désigne les idées, les comportements ou les activités qui sont considérés comme dominants et partagés par la plupart des gens.


      2. Utopia a été tourné dans l’installation Eurotopie de Traumnovelle et Roxane Le Grelle, présentée dans le pavillon belge à la biennale d’architecture de Venise en 2018.



      Ariane Loze est représentée par Michel Rein (Paris, Bruxelles).

    • Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • 2021
    • Renc’art Christophe Desforges et Guy Prevost, Fausse piste

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Photo-Guy-ACB.jpg
    • 06.02.21 → 06.02.21
      Rencontre
      Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • Christophe Desforges et Guy Prevost

      Les Renc’arts sont des visites accompagnées qui vous invitent à prendre le temps de découvrir la démarche des artistes et leur processus de création. Il s’agit d’un temps d’échanges convivial, ouvert à tous.

      Christophe Desforges et Guy Prevost seront présents pour cette rencontre.

      Entrée Libre – 17h

       

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2021
    • Forsythia, Lilac And Geranium  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Couv.jpg
    • 04.02.21 → 25.03.21
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • RAFFAELLA DELLA OLGA, CAMILA OLIVEIRA FAIRCLOUGH & ELSA WERTH

      LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :

      RAFFAELLA DELLA OLGA, CAMILA OLIVEIRA FAIRCLOUGH & ELSA WERTH
      “FORSYTHIA, LILAC AND GERANIUM”

      EXPOSITION 4 février . 25 mars 2021
      COMMISSARIAT Raffaella della Olga, Camila Oliveira Fairclough & Elsa Werth
      COLLECTIONS Archives de la critique d’art, Archives des artistes, BU d’Angers,
      Centre des livres d’artistes, CLA

      EXPOSITION SANS PUBLIC, OUVERTE SUR RDV SELON LES CONDITIONS SANITAIRES.

      Le CLA est heureux de réunir, pour la première fois, trois artistes de la scène éditoriale contemporaine : Raffaella della Olga, Camila Oliveira Fairclough et Elsa Werth. Outre la présentation de leur production imprimée respective, elles ont choisi de convoquer la figure de Mary Ellen Solt (1920-2007), artiste américaine dont les travaux de poésie concrète entrent en résonance graphique et conceptuelle avec leurs propres publications et dont l’incontestable actualité contribue à maintenir le lien entre des générations d’artistes.


      Depuis près d’un an, le Cabinet du livre d’artiste est soumis aux restrictions imposées par la pandémie. Dans ce contexte, de nombreuses expositions ont été fermées ou annulées. Pour celle des trois artistes, prévue de longue date, il a été décidé de maintenir l’événement, en admettant d’exposer sans public. Dès lors, cette exposition, livrée à elle-même le temps de sa propre tenue, doit pouvoir trouver un autre mode d’existence, du storytelling aux imprimés qu’elle a et va générer. Ainsi, le carton d’invitation et le journal de l’exposition seront diffusés comme à l’accoutumée, les cartels et fiches de salle seront répartis dans l’espace d’exposition et reproduits en ligne, des photographies de l’accrochage seront réalisées et accessibles sur notre site internet et surtout, la conception, le transport, l’accrochage, le contenu, l’inauguration, la documentation et la médiation autour de cette exposition seront transposés et rendus par l’intermédiaire d’une publication d’artistes, conçue et réalisée collectivement par les trois plasticiennes. Prolongeant l’exposition dans l’espace de la page, la publication fonctionnera à la fois comme un catalogue de leurs imprimés, précisément réunis au CLA, et un livre d’artiste hybride construisant un dialogue d’images. Ce livre-exposition est donc à considérer tant comme une pièce appartenant à cette dernière que comme l’unique manifestation concrète de cet événement fantôme.
    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • Conférence de Yoan Sorin
      Yoan Sorin vit et travaille à Marseille. Il est diplômé de l’École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole et des universités de Montréal et de Cuenca.  
      Yoan pratique la performance au même titre que la sculpture ou la peinture dont le tout participe autant d’une pensée de la trace que d’une forme de Chaos Monde pour emprunter à Edouard Glissant quelques notions. Et en effet, à la manière du journal de bord, la pratique de Yoan Sorin se décline selon des mythologies éclatées que l’artiste actualise à mesure de dessins et d’installations, de peintures et de performances. Comme il exerce son regard caustique et parfois acide, Yoan Sorin conjugue la prise de notes et la confection d’objets qui s’appréhendent sous le mode de rébus, slogans ou d’aphorismes, lieux de collusions de représentations. Prolixe et incisive, à l’image de ses nombreux carnets de dessin qu’il remplit de façon régulière, sa production conjugue craft et low tech, mauvais esprit et sens de la dérision.
      Son travail a été présenté, entre autres, à la Friche la Belle de Mai (Marseille, 2015), au Frac des Pays de la Loire (Nantes, 2016), au MNAC (Bucarest, 2016), au Nada lokal (Vienne, 2018), à la Hunter East Harlem Gallery (New York, 2018), au CAC Bretigny en 2019. Il est accompagné par la galerie 14n61w à Fort de France depuis 2018.
      En ligne avec Facebook Live de l’école.

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Yoan-Sorin.jpg
    • 02.02.21 → 02.02.21
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Le Carré d’Art
    • 2021
    • Alexa Brunet, Beads and brickdust

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/alexa_brunet_NOLA-21.jpg
    • 29.01.21 → 24.03.21
      Exposition
      Le Carré d’Art
    • “Les superstitions font partie de notre folklore, rares sont ceux qui en soupçonnent la richesse, et plus rares encore ceux qui y croient. Pour ma part, les croyances populaires m’inspirent, de par leur incongruité et leur poésie. Dans une série précédente, Abrégé des secrets, qui explore des superstitions françaises, j’ai eu le sentiment de découvrir une langue presque morte, avec ses variantes locales, son vocabulaire, qui évolue et parfois s’éteint, en même temps que disparaissent ses locuteurs. Les mettre en scène, c’est l’occasion de les faire revivre, pour en fabriquer des images contemporaines. Mes photographies, questionnent leur statut et la réalité de pratiques non rationnelles, interrogeant autant les « secrets » de la nature que ceux de la nature humaine.

      Dans la continuité de ce travail, je poursuis cette exploration des croyances, dans des régions où elles cohabitent avec la modernité. La Louisiane a cette particularité d’avoir d’abord été une colonie française aux 17ème et 18ème siècles. Les premiers colons européens à s’y être installés étaient des Français, paysans, parias, filles de petite vertu, ils apportèrent avec eux leurs coutumes et leur religion souvent mâtinées de superstitions. Celles-ci furent très vite enrichies par les apports des différentes populations d’esclaves africains et créoles ; ceux-ci débarquant souvent avec pour seul bagage les rites de leur pays d’origine. Alors qu’en France les croyances populaires n’ont guère évolué depuis deux siècles, elles ont en Louisiane eu tout le loisir de se mélanger et d’acquérir leur typicité. Toujours vivaces, elles sont aujourd’hui un des piliers de la culture locale. Leur survivance et leur transmission m’ont portée vers cette région si distincte du reste des États-Unis, où le surnaturel, dans une certaine mesure, fait partie du quotidien.

      Dans cette série de photographies intitulée Beads and brickdust (perles et poussière de brique, ingrédients qui entrent dans certaines recettes), j’ai choisi d’illustrer les croyances de la Nouvelle-Orléans, ville multiculturelle s’il en est, au folklore particulièrement riche et imagé. Ici, chacun s’arrange avec les aléas de la vie et tente d’en influencer le cours, jadis pour éloigner loup-garou et ouragan, provoquer des transports amoureux, favoriser les récoltes ou honorer les esprits, aujourd’hui pour chasser les fantômes d’une maison, avoir de la chance au jeu ou prédire l’avenir.

      Prenant pour périmètre le quartier métissé de Bywater, j’ai proposé à ses habitants d’interpréter de façon très personnelle un rituel qu’ils pratiquent, ou qu’ils ont choisi par affinité. Dans cette série, j’illustre le lien qui unit les membres des différentes communautés à leurs objets, leur maison, leur quartier, aux éléments et au spirituel. Je m’attache ainsi à donner corps à ces rituels étranges, parfois drôles ou poétiques, tout en soulignant l’héritage culturel d’une ville américaine aux histoires multiples.” Alexa Brunet

      Série réalisée avec le soutien de l’aide à la photographie documentaire du CNAP et du New-Orleans Art Center.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2021
    • Raphaëlle Peria, Ariditatis et inundatio

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/R_Peria-Epecuen-techniques-mixtes-20-x-30cm-2019-web.jpg
    • 29.01.21 → 18.06.21
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • A travers des photographies quʼelle prend lors de ses voyages, Raphaëlle Peria fait du souvenir lʼune de ses inspirations premières. D’un moment vécu, d’un sentiment ressenti, d’une rencontre inattendue, elle livre au spectateur un instantané déjà loin. Plus loin encore, car l’artiste se laisse le droit de les oublier avant de commencer à les travailler.

      En attaquant la matérialité de la photographie ou de la plaque de cuivre, Raphaëlle Peria efface, préserve et révèle ce qui lui semble important. Elle tente de figer par la déformation de ses souvenirs personnels, un instant de notre mémoire collective, un fragment de notre Histoire qui sans cesse se réécrit.

      A L’aparté, Raphaëlle Peria présente un travail basé sur un voyage en Argentine dans la ville d’Epecuén, qui questionne les ravages sur l’environnement causés par l’exploitation touristique d’un lac salé. Le sel, symbole du développement de cette ville, devient un fléau pour sa population. Dans ce nouveau projet, l’artiste fait du sel un matériau à part entière, venant altérer les plaques de cuivre ou simuler le dépôt de sel laissé par les eaux.

    • Capsule Galerie
    • 2022
    • Décapsuler l’art : Ouvrons l’œil ! – SÉANCE 2 –

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Decapsuler-lart-Ouvrons-loeil-14_page-0001-scaled.jpg
    • 20.01.21 → 20.01.22
      Conférence
      Capsule Galerie
    • Présenté par Etienne Schira

      Décapsuler l’art : Ouvrons l’œil ! – SÉANCE 2 – Les rencontres apéritives en Histoire de l’art –

      SÉANCE 2 : Images consommables.

      Hors des espaces clos, l’art se rend aussi accessible par le biais des revues, pochettes et affiches. Regards sur la dimension populaire des ces différentes productions graphiques.
      _________________

      Les rencontres apéritives en Histoire de l’art.

      Amis gourmands et amateurs d’art, venez échanger, rencontrer, apprendre autour d’un moment convivial ! Présentées par un enseignant-conférencier professionnel sur la base d’un menu thématique, ces rencontres vous invitent à savourer l’art et la manière d’aborder les oeuvres.

      Chaque séance aborde un thème précis par le biais d’un retour historique sur des artistes et mouvements incontournables de l’art contemporain.

      _________________

      1 jeudi par mois, de 19H00 à 21H00.

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2021
    • Les week-end de l’art : visions d’Afrique

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-visites-commentées-des-expos.jpg
    • 16.01.21 → 24.07.21
      Visites commentées
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • Tous les samedis à 9 heures 30 ou à 11 heures approfondissez vos connaissances et profitez d’une heure privilégiée pour une visite guidée générale du lieu et de l’exposition “Visions d’Afrique“.
       
      Inscription sur www.artcomoedia.fr 
       
      Les visites se font dans le respect des conditions sanitaires actuelles. Le port du masque est exigé. 
    • Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • 2021
    • Christophe Desforges et Guy Prevost, Fausse piste

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Photo-Guy-ACB.jpg
    • 15.01.21 → 20.03.21
      Exposition
      Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • Christophe Desforges et Guy Prevost

      L’un et l’autre pratiquent le dessin. Ce qui les réunirait aussi serait l’intérêt pour les images, celles qui proviennent de mondes enchevêtrés appartenant à la littérature, au cinéma, à la peinture, des histoires lointaines et proches. Le paysage serait éventuellement un thème sur lequel ils se retrouveraient. Pourtant beaucoup de choses les opposent formellement, l’un choisira l’opacité de la pierre noire, l’autre la transparence de la couleur et de la cire.

    • GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 2021
    • Visions d’Afrique

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/le-comoedia-espace-art-galerie-brest-exposition-visions-d-afrique-pierre-bodo-almighty-god-bodo-fils-shula-mosengo-1.jpg
    • 15.01.21 → 24.07.21
      Exposition
      GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
    • 13 Bis, Abou Traoré, Benjamin Deroche, Bienvenu Nanga, Chéri Chérin, Didier Ahadji, Euloge Glèlè, Bodo Fils, Franklin Mbungu, Fred Ebami, Géraldine Tobé, Gopal Dagnogo, Jean-Bernard Susperregui, Jean-Yves André, Kifouli Dossou, Kouka Ntadi, Kwame Akoto dit Almighty God, Leslie Amine, Loïc Madec, Marc Piano, Mounia Youssef, Pierre Bodo, Shula Mosengo, Soly Cissé, Thomas Godin, Vincent de Monpezat, Wabi Dossou, William Adjété Wilson, Idole & Divine

      Visions d’Afrique s’impose comme la première exposition organisée en Bretagne sur le thème de l’Afrique réunissant autant d’artistes issus du milieu de l’art contemporain. Un événement majeur pour une galerie qui souhaite rayonner au-delà des frontières régionales avec une sélection exigeant et de qualité.

      Du Street Art au Pop Art en passant par la sculpture, la peinture, la photographie, la gravure et le collage, cette exposition met à l’honneur la multiplicité des points de vue et la variété des créations des artistes invités. A travers cette ligne artistique, Adeline de Monpezat, souhaite changer le regard et notre vision occidentale : “notre œil et notre esprit ont été formés depuis le début du XX ème siècle dans le sillage des cubistes de l’art dit primitif, c’est à dire considérer des pièces sacrées et traditionnelles pour leurs formes et non pour leurs fonctions. Les “arts premiers” sont grandement appréciés, mais l’art africain actuel est largement méconnu et souvent empreint de clichés. Il n’existe pas un art africain uniforme et homogène, mais une diversité d’artistes qui possèdent chacun leurs techniques, leur sensibilité et leur imaginaire”.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2021
    • Macula Nigra, Playground

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CARTON-PHAKT-e1608286238417.jpg
      Exposition Playground de Macula Nigra
    • 09.01.21 → 20.02.21
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Playground, ce terme évoque à la fois l’aire de jeu, mais aussi par extension le terrain de jeu de l’artiste. A partir de formes universelles et géométriques, Macula Nigra questionne la part d’enfance qui ne nous quitte jamais vraiment. La pratique formelle de l’artiste rejoint celle de l’enfant, dans une posture d’architecte, jouant sur les échelles afin de déployer cet imaginaire dans un espace réduit.

       

      A l’origine de nos premières expériences visuelles et motrices, il y a les formes et les couleurs. Ces éléments que nous manipulons dès l’enfance ne nous quittent pas si facilement à l’âge adulte. Cette réminiscence amène Macula Nigra à considérer le graphisme et l’architecture comme des jeux de construction ludiques.

       

      Macula Nigra développe une pratique de l’image imprimée et de l’édition, créant des univers utopiques (ou dystopiques) via un travail de collage et d’associations d’images, provenant de sources iconographiques hétéroclites.

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2021
    • Ymane Chabi-Gara et Iwan Warnet, artistes en résidence

    • Résidence
    • 06.01.21 → 31.03.21
      Résidence
      APM-Résidences d’artistes
    • Ymane Chabi-Gara, Iwan Warnet

      Les Ateliers du Plessix-Madeuc vous invitent à découvrir le travail de Ymane Chabi-Gara  et Iwan Warnet, en résidence jusqu’au 31 mars 2021.

      YMANE CHABI-GARA

      Née en 1986 à Paris, elle vit et travaille à Montévrain. Elle est diplômée de l’Ecole des beaux-arts de Paris en 2020.

      IWAN WARNET

      Né en 1996, il vit et travaille à Brest.
      Il est diplômé de la Haute Ecole des Arts du Rhin en 2019.

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • Le plasticien Eric Le Vergé alias Yuri Cardinal en résidence au Lycée Le Dantec (Lannion), avec la villa Rohannec’h

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_6992-300x157-1.jpg
      Yuri Cardinal au Lycée Le Dantec
    • 01.01.21 → 30.06.21
      Résidence
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • « Cogito, ergo sum » (je pense, donc je suis), Descartes, Discours de la méthode, 1637. Peut-on penser ou créer à partir d’internet ? Les flux de l’information continue répétitive qui inondent les réseaux sociaux sont-il compatibles avec le temps de la réflexion ou celui de la lecture ?

      Cette année, la villa Rohannec’h est partenaire d’un projet d’Education Artistique et Culturelle en lien avec le lycée Le Dantec de Lannion et l’artiste-plasticien Yuri Cardinal. Une première pour la villa, qui affirme un des axes forts de la politique départementale : le soutien à l’éducation artistique et culturel sur tout le territoire.

      Afin de favoriser la rencontre entre les jeunes et l’art, le lycée Félix Le Dantec et sa professeure d’Arts Plastiques Marie-Line Nicol ont souhaité accueillir au sein de l’établissement, le plasticien Eric Le Vergé en résidence de création, de janvier à juin 2021. Pendant six mois, les lycéens (les 1ères et terminales option Arts Plastiques) collaborent avec l’artiste et leur professeur autour de la question de la plasticité des images numériques. L’artiste quimperois Eric Le Vergé est ainsi accueilli depuis le mois de janvier 2021, au cœur du lycée : deux jours par semaine, sa présence favorise les échanges avec les élèves. Les adolescents côtoient l’artiste et peuvent échanger sur sa démarche artistique. Parallèlement, il a mené une série d’ateliers avec les 1ères et Terminales option arts plastiques et les a accompagné dans une démarche de pratique artistique avec production individuelle.

      Le projet « LEGO ERGO TWITTO » ou comment le flux d’information peut devenir objet artistique
      “A la recherche d’un nouvel espace de travail à la croisée de l’intérêt que je porte à l’art, à l’information et à internet, j’ai entrepris en janvier 2014 sous le pseudonyme/projet Yuri Cardinal, un work in progress consistant à expérimenter artistiquement au sein du contexte internet donné par le réseau social Twitter […]. ” (Eric Le Vergé). C’est ainsi que l’artiste présente son travail et c’est dans cette perspective qu’il entreprend sa résidence en milieu scolaire au lycée Le Dantec. « Peut-on penser ou créer à partir d’internet ? Les flux de l’information continue répétitive qui inondent les réseaux sociaux sont-il compatibles avec le temps de la réflexion ou celui de la lecture ? » Autant de questions qui habitent le travail d’Eric Le Vergé et qui rencontrent l’univers des adolescents, grands utilisateurs des réseaux sociaux. Un travail qui doit amener les élèves à se questionner et à travailler à partir des flux d’images Internet, à les détourner et les positionner dans les espaces publics du lycée.

      La démarche d’Eric Le Vergé, artiste plasticien
      Le plasticien est présent sur le réseau social Twitter, sous le pseudo Yuri Cardinal, où il est possible de voir ses créations numériques. Il twitte des citations issues d’ouvrages traitant d’art, d’information, d’écologie ou d’Internet qui se retrouvent dans le flux puis, métamorphosées en images par une capture d’écran, sont injectées à nouveau dans le réseau mondial pour être de nouveau prélevées dans la toile en un dernier geste d’« arrêt sur flux ». Ces citations (références et auteurs crédités) s’installent in fine dans leurs nouveaux lieux de dialogue et d’interaction que sont les divers espaces pédagogiques et lieux de vie du lycée.

      Pour en savoir plus sur la démarche artistique :

      • L’artiste tient un journal numérique de résidence et publie très régulièrement sur son fil Twitter ses créations.
      • Blog de résidence : http://residence.blog-lycee-ledantec.fr/category/yc2021/

      Enseignante référente : Marie-Line Nicol, professeure d’Arts Plastiques.
      En partenariat avec la Villa Rohannec’h à Saint-Brieuc.
      Avec le soutien de la DRAC Bretagne / Ministère de la culture, de la Région Bretagne, du Conseil départemental des Côtes d’Armor et du Lycée Félix Le Dantec.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • «Des clins d’œil en cascade» de Clémence Estève “RE-GARDER : se saisir de ce que l’on voit, de ce qu’on nous montre.
      Regarder en arrière pour proposer un “en avant”.
      Alors comme échauffement, j’ai envie de commencer par fermer un oeil, le faire cligner et puis, pourquoi pas, de fermer les deux… et faire défiler mes minces archives.
      C’est une forme de perception à rebours, qui oublie, transgresse, altère, puisqu’après tout, toute bonne histoire est avant tout affaire de point de vue.
      Retrouvons-nous, les yeux ouverts ou fermés, un mardi, à midi.” Clémence Estève
      Clémence Estève est née en 1989 à Marseille, diplômée de l’EESAB – site de Rennes, elle vit et travaille à Quimper. La galerie Raymond Hains lui consacrera une exposition personnelle en septembre 2021

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/clémence-estève.jpg
    • 08.12.20 → 08.12.20
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • APM-Résidences d’artistes
    • 2020
    • Inauguration des nouveaux ateliers et Portes Ouvertes

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-InaugurationPO-Novembre20-VF.jpg
    • 07.11.20 → 07.11.20
      Rencontre
      APM-Résidences d’artistes
    • Lise Stoufflet, Clémentine Chalançon

      Les Ateliers du Plessix-Madeuc vous invite à l’inauguration de ses nouveaux ateliers à 14h à la Résidence SNCF  (1 rue de Dinan) à Saint-Jacut-de-la-Mer.

      Portes Ouvertes dans les ateliers de Lise Stoufflet et Clémentine Chalançon, artistes en résidence, de 14h à 18h.

      Entrée libre.

      Accueil dans le respect des règles imposées par le protocole sanitaire en vigueur.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Frontières, conférence de Julie C. Fortier

    • Conférence
    • 03.11.20 → 03.11.20
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • “Le Canada a la particularité d’avoir la frontière terrestre non militarisée la plus longue au monde : 8 891 km. J’ai grandi avec cette frontière comme un personnage fantôme, une présence absente. Elle était un personnage à part entière avec ses histoires de contre-bande au temps de la prohibition, d’immigration clandestine pendant la guerre, des amérindiens qui n’en n’avait cure et qui faisait le trafic de cigarettes par la forêt, les rivières et les lacs. Pour moi, travailler avec les odeurs c’est travailler en partie avec cette idée d’une impossibilité de la frontière. C’est nécessairement transgressif et politique. Les odeurs sont comme les amérindiens, elles se moquent des frontières. Elles font ce qu’elles veulent, elles se déplacent, vous embrasse, pénètre votre corps par la respiration et vous transforment.”

      Artiste d’origine canadienne dont le travail mélange son intérêt pour le paysage, la disparition et le temps d’une part, et d’autre part une pratique fondée sur des expériences olfactives et gustatives.
      Deux et Le quotidien de l’Art.

    • Les Moyens du Bord
    • 2020
    • MULTIPLES – salon de la petite édition d’artiste

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/multiples2020_nwsletter.png
    • 31.10.20 → 01.11.20
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Pour la quinzième année, Les Moyens du Bord organisent la manifestation Multiples, un rendez-vous autour de la petite édition d’artiste au pôle culturel du Roudour.
      Ce salon, qui permet de découvrir des livres d’artiste, gravures, vidéos, sérigraphies, objets et autres créations, en présence de leurs auteurs, est enrichi d’un programme d’expositions, d’ateliers, de rencontres et de débats.
      Cette année, plus de 55 artistes, maisons d’éditions et collectifs présentent toute la richesse et la diversité du multiple d’artiste.


      Salon de la Petite Edition – Multiples #15
      Le Roudour – Pôle Culturel
      Rue Park ar Roudour
      29600 Saint-Martin-Des-Champs

       

      Programme détaillé

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2020
    • Quentin Montagne, “Il est, au pays d’Hémonie, une région boisée…” – partie 2

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Into-the-Woods-detail.jpg
    • 16.10.20 → 11.12.20
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Quentin Montagne sélectionne dans les champs de l’Histoire de l’art, de l’architecture et de la culture de masse, des éléments liés au Merveilleux. Un terme à entendre comme tout ce qui se rapporte, pour l’individu, aux différents modes d’évasion du réel immédiat, ce qui inclut la religion comme le cinéma ou l’utopie. Bien qu’il utilise essentiellement la peinture, le dessin et le collage, Quentin Montagne ne cherche à privilégier aucun medium, sinon l’exposition comme mise en œuvre d’articulations possibles entre ses travaux.

       

      Au départ, il n’est question que de ruines. Des ruines classiques, pittoresques. Des temples antiques ou des cathédrales gothiques désertés par l’homme, perdus au fond des bois. Des sortes de caprices, des paysages fantasmés par le dessin et le collage. Au fur et à mesure, ces ruines se sont faites de plus en plus modernes, de plus en plus récentes. Toujours nourris de visions romantiques et environnés d’une nature luxuriante, des blocs de ciment et d’aciers se sont comme imposés sous la plume de l’artiste. Dômes géodésiques, tours métabolistes[1] et barres d’habitations sont alors à leur tour transfigurés par une faune et une flore abondantes, plus féériques qu’inquiétantes. Une manière peut-être de réconcilier ces deux univers a priori antithétiques que sont la modernité et le monde naturel ?

       

      De sujet premier, la ruine est passée au second plan. La végétation ne met plus en valeur les aspérités et les nuances d’une architecture oubliée. C’est cette dernière qui sert de support aux excentricités des plantes et de refuge aux bêtes. La ruine ne s’efface pas pour autant sous les feuillages et les ailes des oiseaux. Elle se déploie au contraire. Sa signification, sa portée s’appliquent aujourd’hui à l’ensemble des êtres qui peuplent les compositions de Quentin Montagne : insectes, reptiles, poissons, mammifères, herbes, fleurs et fougères… tous vestiges d’un monde que l’on sait en sursis.  

      [1]   Mouvement d’architecture originaire du Japon de l’après-guerre, qui met en rapport les mégastructures avec les principes biologiques de la croissance.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Le festin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2020-Caroline-Mesquita-015_2.jpg
    • 16.10.20 → 16.01.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Passerelle Centre d’art contemporain présente pour la première fois une exposition monographique de Caroline Mesquita (née en 1989) en Bretagne. La native de Brest construit un projet in situ inédit puisant dans un imaginaire formel local mêlé à son vocabulaire personnel proche de celui de la science-fiction.

      Une sculpture monumentale et monolithique investit le patio du centre d’art, mimant un restaurant bâti selon une architecture traditionnelle bretonne en ardoise. A là fois sublime et merveilleux, l’édifice-sculpture rappelle le monde des contes de fées tout en comportant cette part de drôlerie chère à l’artiste. Ce restaurant « fermé pour vacances » n’est pas accessible, il semble réel mais en s’approchant son caractère factice s’affirme. Et pour cause, il est constitué de carton et de peinture acrylique, célébrant le bricolage. Par ailleurs, cette sculpture magnifie l’architecture industrielle de béton si caractéristique de Passerelle, offrant au visiteur un dialogue entre tradition et modernité. Au premier étage du centre d’art, des sculptures en métal sont exposées à la manière de plats de restaurant, dévoilant des mets issus d’une gastronomie fantasmée. Divergente d’un héritage sculptural réaliste, Caroline Mesquita s’engouffre dans une représentation figurative fantastique et onirique. Le noir-ardoise tranchant du restaurant laisse la place à un doré cuivré soyeux ; les échelles sont faussées : la bâtisse se retrouve miniaturisée et les aliments du menu du restaurant deviennent gigantesques.

      Cherchant à éviter toute grandiloquence intellectuelle, Caroline Mesquita ramène dans le champ de l’art la notion du plaisir de l’acte créatif. L’exposition se fait ainsi méditation et narration ouverte, laissant une grande part à la divagation et au rêve. En s’appropriant l’espace ouvert et central de Passerelle, l’artiste démontre une capacité à l’ouverture et à un art généreux qui se porte au devant du public. Le festin évoque pour tou.te.s un moment convivial mais aussi une certaine idée du somptueux et de la démesure. Il est le temps des retrouvailles païennes ou religieuses, amicales ou familiales, le temps de la fête gustative dans toutes les cultures depuis les célébrations du nouvel an à l’Aïd ou de Noël à Hanouka. Cette simple joie – le rassemblement – a disparu en 2020 à cause du
      contexte sanitaire. Caroline Mesquita essaye ici de ramener ce plaisir fondamental de manière conceptuelle et formelle. L’exposition se développe avant tout comme une célébration de « l’ensemble » et du commun.

      Depuis quelques années, Caroline Mesquita a étudié le corps humain sous toutes ses formes, depuis la question de l’identité à sa permanence dans le temps. Pour Le festin, elle observe « ce qui fait fonctionner la machine », de la nourriture comme carburant. Il s’agit également d’éprouver l’idée du ralentissement, du slow life. Les tendances
      actuelles de l’ultra-communication et de l’ultra-mobilité sont destinées à s’inverser. « Qu’est ce qui est essentiel à notre existence ? » pourrait en être la question sous-jacente de l’exposition. La réponse de l’artiste, évitant tout lieu commun, est dans la simplicité et l’authenticité : l’art, le temps pour soi, le bien vivre et donc le bien manger.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Hello Dog, Hello Sir!

    • Exposition
    • 16.10.20 → 16.01.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Passerelle Centre d’art contemporain accueille la première exposition personnelle institutionnelle d’Apostolos Georgiou en France. Né en 1952 à Thessalonique en Grèce, Georgiou a tout d’abord étudié l’architecture à Vienne avant de poursuivre des études de peinture à Florence de 1973 à 1975. Il vit et travaille entre Athènes et l’île de Spokelos où il développe une œuvre picturale atypique entre peintures de grands formats et dessins. Ses oeuvres sont conservés par de grands musées depuis le Centre Pompidou à la National Gallery of Victoria à Melbourne. L’exposition Hello Dog, Hello Sir! est une présentation d’une vingtaine d’oeuvres récentes. Le titre, volontairement absurde, évoque tout d’abord une toile présentée dans l’exposition mais surtout l’univers ubuesque à la Jacques Tati de l’artiste.

      Les personnages de Georgiou ont une existence étonnante, prenant part à des situations souvent inattendues et incohérentes. L’imaginaire est convoqué à travers des scénettes proposant autant d’histoires personnelles que de regardeurs. Georgiou aime raconter, parler des détails de ses toiles mais ne souhaite pas imposer son discours ou ses narrations – ses oeuvres sont toutes dépourvues de titre afin d’éviter tout parasitage linguistique. Amateur de métaphore, il compare l’œuvre d’art à l’être aimé.e : il existe une relation de charme unique entre regardeur.euse et peinture. Georgiou pose son regard sur toutes les strates de la société, alternant ses représentations entre des intérieurs bourgeois, des foules compactes regroupées pour des raisons énigmatiques – des manifestations ou des discours, peut-être des concerts ? –, et des extérieurs qui évacuent la question du paysage. Chaque toile, sauf à de rares exceptions, se construit comme un non-lieu, sans caractéristiques propres, accentué par des fonds gris atones. C’est dans cette négation des repères que cette peinture affirme sa forme tout en pouvant paraître déroutante. Il est ainsi impossible de décrire un contexte précis et  les personnages eux-mêmes sont interchangeables, marqués par des traits tranchés mais lambda.

      En soi, la peinture de Georgiou rappelle une certaine sorte du théâtre contemporain qui s’attache à effacer toutes références pour conserver l’essence même de la forme et du propos. Cette manière de construire les compositions, de se concentrer sur une expression essentielle amène le spectateur à observer une simple situation entre microaction et un micro-événement. Souvent autobiographiques, ces instantanés mêlent quotidienneté banale et réflexion sur la condition humaine mâtinées d’un humour absurde ou noir. Il se dégage de ces peintures une impression de sérénité et une sensation ambivalente oscillant entre bienveillance et malaise. En 2013 dans la revue Frieze, Georgiou décrit le sentiment qu’il recherche : « une peinture doit posséder une tension pour nous pousser à la regarder ; pour nous réveiller d’un état d’indifférence ». [A painting must have the tension to provoke us to look at it; to wake us up from a state of indifference].

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2021
    • Je te cavernerai

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2020-Elen-Hallegouet-011.jpg
    • 16.10.20 → 16.01.21
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Dans le cadre des Chantiers-résidence, en partenariat avec Documents d’artistes Bretagne, Elen Hallégouët présente sa première exposition personnelle dans un centre d’art. La résidence a spécialement été rallongée suite au contexte sanitaire et l’exposition reportée de juin à septembre 2020. Elen Hallégouët s’est nourrie du terreau breton afin de concevoir une grande installation immersive qui se déploie à l’étage du bâtiment, mêlant notamment histoire de la sculpture religieuse, à un engagement politique et un imaginaire de l’eau et de ses légendes.

      L’artiste emprunte son titre « Je te cavernerai » « I’ll cavern you […] » à une gradation du poète John Keats extraite de ses correspondances, se référant au style du roman gothique. Cet écrit est une clef de compréhension du constat politique de l’artiste : l’Église malgré ses millénaires d’existence n’a pas réussi à gommer entièrement les traditions qui lui survivait, tandis que le système néo-libéral a pu en l’espace de quelques années effacer des rituels et des cultures éternels. Si la période que l’artiste observe, pour l’exposition, est antérieure à celle de Keats, l’idée du bestiaire fantastique et des survivances païennes tout autant qu’une fascination pour l’appropriation d’univers passés se retrouvent au cœur du projet. Elen Hallégouët s’est emparée de formes existantes ; elle a moulé des sculptures sur différentes églises et éléments architecturaux des enclos paroissiaux du Finistère. Ces formes – des dragons, des sirènes et d’autres figures fantastiques – héritent d’une nouvelle vie, tout en transparence, et sont associées à d’autres, abstraites, qui jouent également sur la question du visible. Des sculptures de verre en forme de grillage délimitent des espaces et constituent un espace flottant, évoquant un monde aquatique. Au sol, des sculptures évoquant des agrégats minéraux sont disposées, accompagnant les visiteurs dans leur déambulation et construisant une carte cosmique terrestre. Elen Hallégouët construit un parcours sensoriel, jouant avec la clarté et l’impression de réel. Ombres et lumières, qu’elle met en scène, se référent autant au poème de Keats qu’à l’allégorie de la caverne de Platon. L’artiste manipule les matériaux en les détournant de leur usage traditionnel : le plastique devient ainsi délicat tandis que le verre se transforme en mur et en vestiges célestes. Chez Elen Hallégouët, l’archéologie se conjugue au futur et les légendes quittent l’imaginaire pour se matérialiser dans le présent.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • 5e fête du dessin / Bric à Brac

    • Fête
    • 14.10.20 → 14.10.20
      Fête
      Galerie Raymond Hains
    • Participez à un marathon de dessin au cœur d’un musée imaginé à partir de trésors prêtés par la communauté Emmaüs des Côtes d’Armor.

       

      Rendez-vous, au Forum de La Passerelle – scène nationale de Saint-Brieuc, muni d’un crayon et d’un carnet pour croquer les plus fous assemblages de couleurs, de textures, de motifs et de figures.

       

      Prenez ensuite vos carnets de dessin en photo et postez-les sur Instagram avec le hashtag #fetedudessin pour graver pour l’éternité le catalogue fait main de cette collection d’un jour, entre cabinet de curiosité, diorama et grand bazar.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Conversation avec les éléments, conférence de François Feutrie

    • Conférence
    • 13.10.20 → 13.10.20
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • François Feutrie a étudié l’art, la géologie et le design graphique, trois disciplines qui nourrissent encore aujourd’hui sa pratique d’artiste.
      Il s’intéresse aux représentations de la nature, comme aux arts décoratifs ; aux propriétés des matériaux comme au temps qui passe.
      Il aime à faire migrer ses projets d’un médium à un autre (volume, dessin et image imprimée ou en mouvement) et d’un état à un autre: d’une main légèrement crayonnée dans la tendresse d’un bois sculpté à la viscosité d’un béton, du froid au chaud d’une plaque de cuivre, des profondeurs de la terre jusqu’aux architectures vernaculaires les plus fragiles. Ses recherches sont marquées par les questions de flux (d’informations, d’énergies) et de transformation (de matériaux, de paysages).

      Né au Mans en 1983, François Feutrie est diplômé de l’EESAB-site de Rennes et vient de rejoindre l’équipe de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc où il enseigne les pratiques élargies du dessin auprès des étudiant·e·s de la classe préparatoire.

    • Atelier d’Estienne
    • 2020
    • Monkeybird, “Anastylose”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/121024146_840360183374518_3009384627838584808_n.jpg
    • 10.10.20 → 20.12.20
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • L’Atelier d’Estienne accueille les Monkeybird>Anastylose.
      Une exposition immersive dans un paysage utopique ou le temps est en suspend. Ils se réapproprient les ruines témoignant d’un temps révolu afin de créer un paysage nouveau, ou évoluerait une nouvelle civilisation, en quête de cohésion sociale et culturelle.

      DOSSIER DE PRESSE

    • 40mcube
    • 2020
    • Que du plaisir. Exposition des diplômé·e·s en art de l’école européenne supérieure d’art de Bretagne.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_queduplaisir_web_2.jpg
    • 10.10.20 → 18.10.20
      Exposition
      40mcube
    • Accueillie par 40mcube au HubHug de Liffré, l’exposition Que du plaisir réunit les diplômé·e·s en art de l’école européenne supérieure d’art de Bretagne. Elle témoigne de leur joie de se retrouver après 5 ans d’étude dans un même établissement qui se répartit sur différents sites (Brest, Lorient, Quimper, Rennes), et après une fin de cursus marqué par une situation inédite qui a bouleversé la vie de tous ces artistes.

    • L’IMAGERIE
    • 2020
    • Juliette Agnel, La Mémoire des roches

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/planche23_1210-e1601046948513.jpg
    • 10.10.20 → 31.12.20
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • EESAB → Site de Lorient
    • 2020
    • Itinéraires Graphiques #6 – Undergraphisme…45 ans de production graphique alternative

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/11_copyright_daisuke_ichiba_courtesy_artsfactory_le_dernier_cri.jpg
    • 10.10.20 → 12.12.20
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Bazooka Production // Elles sont de sortie // Placid et Muzo // CBO // Le Dernier Les 4 Mers, Blanquet, Charles Burns, Pierre La Police, Sophie Dutertre, Caroline Sury, Pakito Bolino, Blex Bolex, Daisuke Ichiba, Keiichi Ota, Tom de Pekin,

      La majeure partie des artistes présentés dans le cadre des Itinéraires Graphiques #6 ont débuté, ou entretiennent des liens très étroits avec le graphzine et l’auto-édition. L’exposition « Undergraphisme » propose un panorama historique (1975-2020) de la scène française et de ses ramifications avec l’underground japonais et américain. De Bazooka à Blanquet via Charles Burns, Le Dernier Cri, Blexbolex ou Icinori, cette chronologie sélective illustre le dynamisme et l’inventivité d’une production dont les racines sont profondément ancrées dans les réseaux alternatifs et indépendants.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2020
    • Itinéraires Graphiques #6 – Exposition de Jean Lecointre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Itineraire-Graphique.jpg
    • 10.10.20 → 13.12.20
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Jean Lecointre

       Les Itinéraires Graphiques sont une manifestation biennale du pays de Lorient dédiée à la scène graphique contemporaine qui regroupe les travaux d’artistes confirmés et de jeunes créateurs. Pour cette sixième édition, La galerie Le Lieu accueille l’artiste et illustrateur Jean Lecointre.

      Artiste atypique, Jean Lecointre est un véritable chirurgien du collage numérique. Elève de Roman Cieslewicz, il puise son inspiration en disséquant toutes sortes de vieux papiers – magazines de mode, journaux, romans photos – pour livrer des ambiances étranges, évoquant tout à la fois l’univers de David Lynch période « Eraserhead » ou les associations déstabilisantes de Luis Buñuel. Depuis 1995, il produit des illustrations pour Libération. En 2003, Jean Lecointre passe à l’animation avec «Turkish Delights», une collection de péripéties pâtissières diffusée sur Canal +. En parallèle, il s’essaye avec succès à l’édition jeunesse en signant « Les Dents du loup » (2002), «Les Animaux domestiques» (2007) et « À la mode » (2010), puis se consacre à l’adaptation en animation de ces ouvrages. En 2010, les éditions Cornélius publient «Greenwich», une imposante monographie revenant sur quinze années de créativité débridée. Jean Lecointre assure également en 2016, la conception graphique des décors et costumes de l’Opéra «Macbeth» de Verdi, mis en scène par Olivier Fredj à Bruxelles et Poznan en Pologne. 

      L’exposition présentée à la galerie Le Lieu propose une immersion dans la réalité alternative de Jean Lecointre à travers une sélection de collages, photomontages numériques et courts-métrages.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2020
    • Itinéraires Graphiques #6 – Ciné*Aventures // Simon Roussin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2_copyright_simon_roussin_courtesy_artsfactory.jpg
    • 10.10.20 → 13.12.20
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Les grands espaces et le souffle de l’aventure s’invitent à la galerie du Faouëdic !
      Dessinateur, illustrateur et cinéphile érudit, Simon Roussin est sans nul doute l’un des illustrateurs les plus inventifs de sa génération. L’exposition Ciné*Aventures aborde toutes les facettes de son récent, mais déjà riche parcours.
      De l’âge d’or de Hollywood aux figures mythiques du cinéma populaire français, une centaine de classiques sont présentés via un ensemble de sérigraphies, dessins aux feutres et peintures à l’huile aux couleurs flamboyantes. Un travail qui porte de façon récurrente sur la figure du héros, ses récits cherchant inlassablement à retrouver le souffle de ses lectures d’enfant.

    • Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • 2020
    • Itinéraires Graphiques #6 – Hugues Micol, Whisky

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/hugues_micol_1.jpg
    • 09.10.20 → 12.12.20
      Exposition
      Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • Pour cette 6ème édition des Itinéraires Graphiques, la programmation artistique a été confiée à Laurent Zorzin et Effi Mild de la galerie Arts Factory.

      Hugues Micol sera invité à la galerie avec sa série WHISKY dans laquelle il livre sa vision du Far West. Mélangeant avec subtilité la gouache et l’aquarelle, il fait naître en improvisant à partir d’une simple forme, une vallée, un cactus ou une silhouette. Cette méthode de travail spontanée – sans composition préalable – fait écho à l’allégorie du cavalier solitaire, s’affranchissant avec panache des frontières et des lois. 

       

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2020
    • Ludovic Chemarin © “Kentia : une plante sans qualité ?”

    • Exposition
    • 08.10.20 → 26.11.20
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LUDOVIC CHEMARIN©

      LUDOVIC CHEMARIN© “KENTIA : UNE PLANTE SANS QUALITÉ?”

      EXPOSITION 8 octobre . 26 novembre 2020
      COMMISSARIAT
      Ludovic Chemarin©
      COLLECTIONS
      Archives des artistes, Cabinet du livre d’artiste
      VERNISSAGE Jeudi 8 octobre 2020 . 18h00
      CONFÉRENCE de Ludovic Chemarin© au Frac Bretagne, date à venir
      LANCEMENT du livre d’artiste Kentia : samedi 7 novembre 2020 à La BF15 à Lyon


      En 2005, Ludovic Chemarin décide de mettre fin à sa carrière d’artiste. En 2011, Damien Beguet et P. Nicolas Ledoux se proposent de la réactiver en lui rachetant son nom et ses droits sur l’intégralité de son œuvre. Dès lors, ils se mettent à produire des pièces sous le nom de Ludovic Chemarin© au sein desquelles la figure du kentia apparaît depuis quelques années, comme une affiliation directe avec deux artistes références du projet copyright : Marcel Broodthaers et Philippe Thomas.

      L’exposition au CLA, réalisée à l’occasion de la sortie du livre Kentia aux Éditions Incertain Sens, sera l’occasion de présenter l’ensemble des productions imprimées des artistes, de proposer une mise à jour de la biographie de Ludovic Chemarin© et de réunir un certain nombre de pièces et documents autour du motif du kentia, plante fétiche de l’artiste ©.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2020
    • Ludovic Chemarin © “Kentia : une plante sans qualité ?”

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/air-france.jpg
    • 08.10.20 → 26.11.20
      Conférence
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LUDOVIC CHEMARIN©

       

      EXPOSITION 8 octobre . 26 novembre 2020
      COMMISSARIAT Ludovic Chemarin©
      COLLECTIONS Archives des artistes, Cabinet du livre d’artiste
      VERNISSAGE Jeudi 8 octobre 2020 . 18h00
      CONFÉRENCE de Ludovic Chemarin© au Frac Bretagne, mercredi 7 octobre 2020 . 17h30-18h45

      En 2005, Ludovic Chemarin décide de mettre fin à sa carrière d’artiste. En 2011, Damien Beguet et P. Nicolas Ledoux se proposent de la réactiver en lui rachetant son nom et ses droits sur l’intégralité de son œuvre. Dès lors, ils se mettent à produire des pièces sous le nom de Ludovic Chemarin© au sein desquelles la figure du kentia apparaît depuis quelques années, comme une affiliation directe avec deux artistes références du projet copyright : Marcel Broodthaers et Philippe Thomas.


      L’exposition au CLA, accompagnant la sortie du livre Kentia aux Éditions Incertain Sens, sera l’occasion de présenter l’ensemble des productions imprimées des artistes, de proposer une mise à jour de la biographie de Ludovic Chemarin© et de réunir un certain nombre de pièces et documents autour du motif du kentia, plante fétiche de l’artiste ©.
    • Les Moyens du Bord
    • 2020
    • Binômes, hommage à Hiroko Okamoto

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-binomes-newsletter.jpg
    • 03.10.20 → 14.11.20
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Hiroko Okamoto, Atsuko Ishii, Claire Auszenkier, Didier Hamey, Éric Fourmestraux, Eva Largo, Hélène Baumel, Hiroé Katagiri, Jeanne Rebillaud, María Chillón, Marie Belorgey, Masaaki Ohya, Mikami Jumpei, Mikio Watanabe, Nathalie Grall, Noriko Fuse, Tomas Zemla, Olga Verme-Mignot, Pierre Vaquez, Sabine Delahaut, Sophie Domont, Suo Yuan Wang, Ximena de León Lucero

      «Binômes» est une exposition réunissant une vingtaine d’artistes graveurs autour de l’œuvre d’Hiroko OKAMOTO
      (1957-2007). La grande variété de l’estampe contemporaine est ainsi rendue visible grâce à la participation
      d’un nombre important d’artistes au parcours riche et dynamique.

      L’exposition, pensée comme un dialogue entre deux estampes, met face à face une œuvre créée spécialement
      pour ce projet et une gravure d’Hiroko Okamoto. Un détail, un point de vue, une sensation… chaque binôme
      nous fait pénétrer un peu plus dans l’univers de l’artiste japonaise.

      Visites commentées au pôle culturel Le Roudour les jeudis à 17h30 – sur réservation.

      Dimanche 1er novembre à 10h30 : Visite commentée de l’exposition avec Ximena de León Lucero au Roudour – sur réservation.

    • Archives de la critique d’art
    • 2020
    • Critique sur le pouce IX. Nicolas Bouvier – Paul Vidal de la Blache

    • Conférence
    • 30.09.20 → 30.09.20
      Conférence
      Archives de la critique d’art
    • Critique sur le pouce (9e édition)

      Olivier Lugon, Nicolas Bouvier iconographe (La Bibliothèque de Genève)
      lu et chroniqué par Alexandrine Bonoron
      /
      Paul Vidal de la Blache : carnet 9 : Allemagne & Varia (Macula)
      lu et chroniqué par Nathalie Boulouch

      Le rendez-vous trimestriel de la revue CRITIQUE D’ART à la BU. Une heure le mercredi pour discuter de l’actualité de la littérature critique sur l’art des XXe-XXIe siècles !
      Ces rencontres s’adressent à toutes celles et tous ceux qui souhaitent partager leur goût de la lecture, de l’écriture et de la discussion au sujet des livres sur l’art.

      Mercredi 30 septembre 2020 – 13H
      BU centrale Rennes 2
      Salle de rencontres – 1er étage
      Entrée libre

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Conférence d’Étienne Bernard : Le nouveau projet du Frac Bretagne

    • Conférence
    • 29.09.20 → 29.09.20
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Le Frac Bretagne constitue, depuis 1981, une collection d’art contemporain au service du territoire régional. À travers un programme d’expositions à Rennes, de diffusion en Bretagne et de documentation de la collection ainsi que de nombreux dispositifs à destination des publics, son projet artistique et culturel intitulé « Faire archipels », interroge l’avenir de l’institution à l’aune des aspirations légitimes de notre société contemporaine.

      Étienne Bernard est depuis 2019, directeur du Fonds régional d’art contemporain (Frac) Bretagne à Rennes, après avoir dirigé Passerelle Centre d’art contemporain à Brest (2013-2019), le Festival International de l’Affiche et du Graphisme de Chaumont (2007-2009) ainsi qu’un programme d’expositions dédié au graphisme au CAPC Musée d’Art Contemporain de Bordeaux (2007-2009).

       

       

      Étienne Bernard, directeur du Frac Bretagne

    • 40mcube
    • 2020
    • Bellevue. Thomas God, Guillaume Le Clouërec, Boris Régnier

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_bellevue_web_2.jpg
    • 26.09.20 → 27.09.20
      Exposition
      40mcube
    • Fondé en 2019 par les artistes Thomas God, Guillaume Le Clouërec, et Boris Régnier, Bellevue est accueilli en septembre 2020 par le centre d’art contemporain 40mcube au HubHug pour une résidence. La restitution proposée le temps d’un week-end permet de découvrir les œuvres réalisées durant ce temps d’expérimentation et de production.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2020
    • Mathis Collins avec Paul Collins, « Mime »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/GCC-2019-Mathis-Collins-004-recadre.jpg
    • 26.09.20 → 30.12.20
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Mathis Collins taille dans le bois des figures rieuses ou pleureuses, moqueuses et muettes. Il dégrossi d’abord différents plans dans l’épaisseur de planches puis creuse leur surface à coups de gouge si bien que la force, l’angle, l’attaque de chaque coup marque définitivement leurs volumes et textures.

      Il rehausse ces bas-reliefs de couleurs obtenues là aussi par retrait : il peint certaines surfaces qu’il ponce pour retrouver les couleurs incrustées dans les creux de la matière. En plus d’être imprévisible (un nœud dans le bois et un trou lui saute au nez), cette technique est très lente et tarde à révéler les faces barbouillées, l’éclairage blafard de lampadaires, l’aurore de soleils pâles. D’autodidacte Mathis Collins est passé maître, mais il partage avec d’autres qu’on dit bruts une fameuse peur du vide. Pour cette exposition, il poursuit ce travail de taille et introduit des parties mobiles à ses compositions. Prises en sandwich entre deux planches, leurs rouages rudimentaires s’animent pour révéler tour à tour des mots, sons, signes, au creux de larges bouches grandes ouvertes.

      Tout ce labeur pour voir émerger des formes à peine dégrossies donne à ces personnages errants le temps nécessaire pour remonter des limbes de leurs micro-histoires à la surface d’une planche de tilleul. Ils reviennent de loin, parfois par morceaux, par leurs bouches, pieds, nez, accessoires, costumes. Leur scène originelle se situe à Paris, entre le théâtre de la Comédie Française et les tréteaux des théâtres de rue, vers 1680. Voilà pour la grande histoire : le théâtre qui s’invente dans les foires est au cœur des rivalités entre la Comédie Française et la comedia dell’arte. Celle qu’on appelle “la troupe du Roi”,  élitiste et dépeuplée, jalouse la popularité de ses concurrentes et obtient de Louis XIV le monopole du dialogue. La censure s’exerce sur la parole et est portée par les bras armés de la police. Très vite, les troupes dissidentes bravent le contrôle de l’Etat par des tours de passe passe : marionnettes et funambules parlent ; les mimes gesticulent ; les acteur·rice·s monologuent, donnent la réplique depuis la foule ou lui passent le relais ; on sort des panneaux-phylactères… On invente alors un tas de parades dialogiques qui font disjoncter l’académisme du théâtre classique.

      Cette scène où émergent des proto-contre-cultures populaires portées par des voix dissonantes devient pour Collins à la fois une source iconographique et les fondements d’un récit transhistorique qu’il suit du doigt jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à lui : le départ quasi mythique d’un contrôle qui s’exerce sur les voix, les corps, les comportements porté par un réseau de mimes polis qui l’ont rendu plus discret, plus nuancé, plus démocratique. Parce que l’exercice abusif du pouvoir habite aujourd’hui tous les rôles, l’artiste adopte tous les costumes. Son travail est peuplé de ces figures comiques et solitaires, alter ego de l’artiste-clown, -éducateur, -flic, archétypes d’une imagerie populaire, nées dans la commedia dell’arte, les carnavals, les bistrots, la nuit, dans les programmes d’éducation artistique et culturelle pour des Zones de Sécurité Prioritaires. Il est le mime qui sait forcer le trait, qui passe devant ou derrière les palissades, doué d’un silence ambigu. Il est le flic qui surveille et frappe à l’occasion, il est le préfet qui commandite, le médiateur qui réconcilie, le clown qui s’efforce de faire le pitre, il est le public volontaire ou celui qui débarque avec son idée de l’art, il est aussi son père  artiste qu’il invite ici pour inventer avec lui encore une autre esthétique dialogique. À travers eux, il mime.

      Émilie Renard

    • 40mcube
    • 2020
    • Florian & Michael Quistrebert, Water Color Music

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/04_40mcube_florianmichalequistrebert.jpg
    • 25.09.20 → 19.12.20
      Exposition
      40mcube
    • Pour leur deuxième exposition solo à 40mcube, Florian & Michael Quistrebert présentent une nouvelle série d’œuvres ésotériques et optiques produites pour l’occasion.

      En 2008, Florian & Michael Quistrebert faisaient l’une de leur première exposition solo en France, Abstract Lady Guardian, à 40mcube. Depuis, leur carrière s’est poursuivie avec de nombreuses résidences, expositions monographiques et collectives en France et à l’étranger, prix… En résidence à New-York puis à la Rijksacademy à Amsterdam, ils ont été nommés pour le prix Marcel Duchamp en 2014. Ils sont représentés par la galerie Crèvecœur à Paris, par Upstream Gallery à Amsterdam et par 313 Art Project à Séoul.

      L’œuvre de Florian & Michael Quistrebert s’est déployée en séries, se déclinant sous la forme de toiles et de vidéos. Visitant à chaque fois différents aspects de la peinture, ils mêlent des références aussi variées que la peinture romantique, la musique minimale et psychédélique, le minimalisme, l’abstraction géométrique, l’art optique. Celles-ci se concrétisent dans la peinture mais aussi dans des matières diverses comme des enduits dédiés à la construction qu’ils peuvent employer, auxquelles ils intègrent parfois des éléments d’électroniques comme des diodes, ou des dispositifs de présentations mobiles et automatisées. Poursuivant un cheminement, leur travail a ainsi évolué en traversant plusieurs phases, coloristes, matiéristes, voire technologiques, mais ayant comme point commun de chercher à produire un effet de fascination, hypnotique, qui absorbe la personne face à l’œuvre.

      Mettant constamment en œuvre des ambivalences, voire des contradictions, les artistes présentent dans leur exposition des tableaux à la fois ésotériques et optiques, s’apparentant à ce qu’ils nomment du minimalisme flamboyant.

      Faisant souvent référence à la musique, leurs peintures peuvent se regarder comme de la musique visuelle, avec pour références les expérimentations minimales et psychédéliques de Terry Riley, Brian Eno, Eliane Radigue ou Laurie Spiegel. Modulaires comme des synthétiseurs, ces peintures comprennent des répétitions, des associations, des dégradés de formes et des enchevêtrements qui peuvent être perçues comme des versions visuelles d’effets sonores tels que la reverb, le delay, l’écho, des distorsions et saturations. Autant de formes simples et précises qui, répétées, superposées, évoquent des espaces infinis, des symboles à remplir de sens.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2022
    • Stéphane Le Mercier “Semaine ouverte”

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mail.jpg
    • 23.09.20 → 17.07.22
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • SEMAINE OUVERTE
      Stéphane Le Mercier

      Rennes, Éditions Incertain Sens, 2020.
      Affiche
      Papier Avorio 85g – Fedrigoni, impression typographique noire, Europe 8 pts demi-gras, 35 x 24 cm.
      Achevée d’imprimer à 300 exemplaires sur les Presses Typographiques (Marseille), le 1er mai 2020.
      ISBN 978-2-914291-93-4
      10€.

      La publication de Trisidus chez Éric Pesty Éditeur s’accompagne de l’édition d’une affiche par Incertain Sens, composée par Grégoire Sourice et intitulée SEMAINE OUVERTE.



      « En 1972, P. Cazal auto-édite Semaine fermée.
      La même année, le père de Stéphane Le Mercier, alors âgé de huit ans, participe activement à la grève de l’usine du Joint Français, à Saint-Brieuc, qui demeure occupée quatre mois.

      En 2011, débute une fructueuse collaboration entre Stéphane Le Mercier et Incertain Sens.
      En 2016, Incertain Sens réédite Semaine fermée de P. Cazal, imprimée à l’Annexe Typographique, Marseille, par Éric Pesty.

      En 2020, Trisidus, le premier livre de poèmes de Stéphane Le Mercier est publié chez Éric Pesty éditeur. Il est né de l’observation d’espaces domestiques en Hongrie, Irlande, Allemagne, d’assemblages ruraux : “Je voulais parler d’Europe alors je me suis concentré sur les poutres et les terrains communaux”.
      Dans la foulée, Incertain Sens édite Semaine ouverte de Stéphane Le Mercier, imprimée en pleine période de confinement à l’Annexe Typographique, Marseille, par Grégoire Sourice.

      Stéphane Le Mercier et P. Cazal ne se sont jamais rencontrés. »

    • Les 3 CHA
    • 2020
    • Philippe Desloubières, Inverse

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MjAxODEwNzNlYjc2N2VjOWM4YmViYjE4MDQ4NWMyYWNlMWU2OGI.jpg
    • 19.09.20 → 28.11.20
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Philippe Desloubières travaille avec des feuilles d’acier formées, découpées, soudées, tel un tailleur. Ce matériau lisse et résistant lui arrive souvent comme contraignant : il engage un affrontement avec la matière qui doit se plier à ses souhaits. Une fois formées, en couleur, les sculptures affirment leur caractère ludique, lyrique, dynamique, laissées brutes, elles manifestent davantage leur matérialité et leur densité.

      Le centre d’art a donné envie à l’artiste de repenser la sculpture. Avec Inverse, il investit l’espace en partant des poutres et non du sol comme il le fait toujours ! Il s’agit de découvrir une pièce en suspension qui tel un oiseau vient troubler et enrichir l’espace créé par ses sœurs installées au sol et venant dialoguer avec elle.

    • Le Bon Accueil
    • 2020
    • Flavien Théry, Sound Reveries of Trips We Won’t Go On

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/flavien-thery_visuel-ACB.jpg
    • 19.09.20 → 18.10.20
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • L’exposition “Sound Reveries…” réunit une sélection d’œuvres de Flavien Théry autour de l’un de ses thèmes de prédilection : l’exploration spatiale et son imaginaire. Un imaginaire collectif qui tout au long du 20ème siècle s’est autant construit sur la spéculation de mondes habités, que sur les représentations élaborées par la science-fiction et l’iconographie astronomique. Sol aride du Far West martien, mélancoliques trous noirs, constellations inconnues traversent les œuvres de l’artiste qui nous propose avec cette exposition une exploration poétique des confins et une évocation de l’âge d’or de la science-fiction.

      Evènement autour de l’exposition :
      Concert de Thomas Poli le dimanche 11 octobre à 16h00

    • Festival Photo La Gacilly
    • 2020
    • Le droit d’auteur à l’heure du numérique

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vignette-Saif-Jep.jpg
    • 19.09.20 → 19.09.20
      Conférence
      Festival Photo La Gacilly
    • Samedi 19 septembre – 14h30

      Dans notre environnement numérique, on oublie trop souvent que les multiples « visuels » qui circulent sur les réseaux numériques sont des œuvres créées par des auteurs et que leur utilisation implique légalement la prise en compte de leurs droits d’auteur.
      En tant que société d’auteurs dédiée aux arts visuels et à l’image fixe, la SAIF présentera les différents recours dont dispose l’auteur afin de contrôler au mieux l’exploitation numérique de ses images. La récente directive européenne adoptée en 2019 affirme enfin la responsabilité des grandes plateformes du WEB (réseaux sociaux, sites de partage) au regard du droit des auteurs ; la SAIF conclura cette présentation en évoquant les nouveaux enjeux ouverts par cette directive (en cours de transposition dans la législation française) pour la reconnaissance professionnelle des auteurs et la garantie de leur rémunération.

      Avec Olivier Brillanceau, Directeur Général de la SAIF et Stéphanie Retière-Secret, Directrice du Festival Photo La Gacilly

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Anthony McCall, Sarkis, L’eau et les rêves

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Image-leau-et-les-rêves.jpg
      L'eau et les rêves
    • 19.09.20 → 18.12.20
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • « C’est près de l’eau que j’ai le mieux compris que la rêverie est un univers en émanation, un souffle odorant qui sort des choses par l’intermédiaire d’un rêveur. » Gaston Bachelard, “L’eau et les rêves – essai sur l’imagination de la matière”, 1942

       

      Anthony McCall, figure majeure du cinéma expérimental des années 70, est avant tout connu pour ses « solid lights » sculptant dans l’espace des volumes mouvants et changeant au grès des mouvements des visiteurs. “Line describing a Cone” est l’œuvre la plus emblématique des ses recherches. Oscillant entre sculpture, dessin et vidéo, son travail offre au spectateur une expérience tant physique que visuelle.

       

      En dialogue avec cette installation immersive sont présentées deux vidéos extraites de la série “D’après Caspar David Freidrich” de Sarkis approchant elles aussi, le moment éphémère du processus de création à travers la peinture et l’image en mouvement.

       

      Exposition produite en partenariat avec le Frac Bretagne.

       

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      Anthony McCall

       

      “Né en Angleterre en 1946, Anthony McCall a développé à partir du début des années 1970 un travail au croisement de l’art minimal, de l’art conceptuel, de la performance et du cinéma, aujourd’hui considéré comme central dans le développement de l’art de ces trente dernières années.

      C’est d’abord à partir de recherches sur le paysage et d’interventions in situ que l’artiste développe un travail de performances, rapidement modifié par son intérêt pour le cinéma. Le film, d’abord utilisé par l’artiste pour enregistrer ses actions et installations éphémères, devient l’objet même de ses recherches. En 1973, année de son départ pour New York, Anthony McCall réalise avec Line describing a cone (ligne décrivant un cône) son premier “solid light film” (film de lumière solide). Se concentrant sur les composants premiers du cinéma (la lumière, la durée), son film en propose un renversement complet : le film n’est plus sur l’écran mais dans l’espace. Projeté dans un espace enfumé, il se construit entre le projecteur et l’écran, dans l’espace même du spectateur. Là où le cinéma traite traditionnellement d’un espace-temps déplacé (un autre lieu, un temps révolu), les films d’Anthony McCall sont, à la manière des sculptures de l’art minimal, “ici et maintenant” (…).

       

       

      Anthony McCall, “Line describing a Cone”

       

      C’est à partir de cette révolution, que l’artiste produira pendant une dizaine d’années une série d’œuvres pour projecteurs uniques ou multiples, véritables environnements lumineux où la rigueur conceptuelle n’a pour équivalent que le sentiment d’émerveillement provoqué par l’expérience de ces œuvres.

      Au début des années 2000, Anthony McCall a trouvé dans l’outil numérique la possibilité de poursuivre son travail dans des dimensions jusque-là inusitées, tout en conservant les fondements de celui-ci. Ainsi, à partir de 2005, émerge une nouvelle série d’œuvres verticales et monumentales rompant définitivement avec la position horizontale du cinéma, pour nouer de nouveaux liens avec la sculpture mais également repenser les frontières du cinéma élargi des années 1960 et 1970.” Extrait du texte de l’exposition “Anthony McCall – Solid light works”, Olivier Michelon, extrait du texte de l’exposition “La lumière comme matériau : Anthony McCall”, Les Abattoirs, Toulouse, 2013

       

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      Sarkis

       

      Né à Istanbul dans une famille arménienne, Sarkis fait des études d’architecture et décide de devenir peintre dans les années cinquante. Depuis le début des années quatre-vingt, la transmission et la pédagogie sont au coeur des préoccupations de l’artiste, qui accorde une place importante à la mémoire, qu’elle soit personnelle ou collective. Il réalise au milieu des années quatre-vingt, des performances filmées. C’est à cette période, lors de son séjour à l’atelier Calder, que l’aquarelle apparaît en regard de ses vidéos. « Sans doute une affinité profonde relie-t-elle aux yeux de Sarkis cette matière fluide, intensément lumineuse, susceptible de diffusion, à celle du film.

      “D’après Caspar David Friedrich” est une série constituée de huit vidéos dans lesquelles l’artiste réalise des aquarelles dans l’eau d’après les tableaux du peintre romantique allemand. La caméra cadre le livre où sont reproduites les œuvres ainsi que le mouvement du pinceau diluant la couleur dans un bol. L’œuvre questionne ainsi la temporalité et le moment éphémère du processus de création à travers la peinture et l’image en mouvement.

       

       

      Sarkis, “D’après Caspar David Friedrich, Deux hommes au crépuscule”, 2007

       

      *Caspar David Friedrich (1777-1840) est un peintre romantique allemand.

    • Espace d’apparence
    • 2020
    • Nous qui avons une histoire

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/4-Exposition-NousQuiAvonsUneHistoire-20200919_115521-w1200.jpg
      Vue de l'exposition Nous qui avons une histoire à la Maison des syndicats à Brest, septembre 2019
    • 19.09.20 → 20.09.20
      Exposition
      Espace d’apparence
    • Ghada Amer, Virginie Barré, Sonia Delaunay, Isabelle Lévénez, Najia Mehadji, Vera Molnar, Aurélie Nemours, Françoise Petrovitch, Marie-Claire Raoul, Niki de Saint Phalle, Kiki Smith, Nancy Spero

      En parallèle aux Journées européennes du patrimoine, le Collectif des brestoises pour les droits des femmes a souhaité organiser l’événement « Matrimoine et Maison du peuple, histoire et héritage d’un rêve collectif » dans lequel s’inscrit l’exposition « Nous qui avons une histoire ». La sélection proposée d’œuvres d’artistes femmes issues de la collection de l’Artothèque du Musée des beaux-arts de Brest associée aux travaux de la plasticienne Marie‑Claire Raoul met en avant l’apport des femmes dans le monde, et dans le domaine des arts plastiques en particulier, et témoigne des combats qu’elles ont menés pour conquérir leur place dans la société civile et politique. Elle permet par ailleurs de montrer la créativité des brestoises d’aujourd’hui qui ont participé à la fresque textile « Paroles et images de femmes ».

      La fresque participative « Paroles et images de femmes » a été réalisée en 2018 par un groupe de 17 femmes et deux petites filles lors d’ateliers publics animés par Marie-Claire Raoul dans le cadre d’une résidence de l’artiste à la Maison de la Fontaine. Elle a été exposée pour la première fois le 8 mars 2018 au sein de l’exposition « Paroles et images de femmes, de Brest à Kiel ». Les personnes ayant participées à cette fresque sont : Almira A., Baya Ayari, Marie-Odile Camus, Jocelyne Coustaud, Sonia et Cintia Cunha, Murielle Diruit, Adèle et Alix Lebaudy, Murielle Diruit, Régine Djourdene, Nina Dubois, Muriel Florentin, Gaëlle et Lenaïg M’Bola, Sarah Mingant, Lydie Moulin, Chantal Pinvidic, Régine Péron, Marielle Wingerter Lecomte.

      Commissariat d’exposition : Vanessa Che et Marie-Claire Raoul

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      LIEU

      Maison des Syndicats, Brest

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      PARTENAIRES

      Collectif des brestoises pour les droits des femmes

      Artothèque du Musée des beaux-arts de Brest

      Ville de Brest

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      VISITES COMMENTÉES

      Visites commentées avec Sonia de Puineuf et Marie-Claire Raoul
      Dimanche 20 septembre à 11h et 12h
      Sur inscription, places limitées à 25 personnes.
      Inscription au 02.98.00.80.80 ou sur Brest.fr

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      ENSEMBLE RÊVONS POUR DEMAIN
      Samedi 19 septembre à 14H00
      Atelier pancartes et slogans avec Marie-Claire Raoul.

      « Exprimons nos convictions, nos colères, nos questionnements et nos rêves d’un avenir pour tous et toutes en imaginant slogans, affiches, pancartes… »

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      FEMMES DE L’OUEST ET D’AILLEURS : BATAILLES ET CONQUÊTES
      Samedi 19 septembre à 20H00
      Table ronde

      • Diffusion du podcast Aux grandes femmes, la matrie reconnaissante (conférence d’Aurore Evain au Printemps des fameuses à Nantes le 22 mars 2019)
      • Projection du film documentaire Joséphine Pencalet, une pionnière réalisé par la journaliste et réalisatrice Anne Gouérou
      • Conférence L’invisibilisation des femmes artistes d’Arlette Gautier, professeure en sociologie à l’Université de Bretagne occidentale
      • Temps d’échange sur le matrimoine et sur l’invisibilisation des femmes et en particulier des femmes artistes

       

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2020
    • Lise Stoufflet et Clémentine Chalançon, artistes en résidence

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LiseStouffletClémentineChalancon.jpg
    • 14.09.20 → 20.12.20
      Résidence
      APM-Résidences d’artistes
    • Lise Stoufflet, Clémentine Chalançon

      Les Ateliers du Plessix-Madeuc vous invitent à découvrir le travail de Lise Stoufflet et Clémentine Chalançon, en résidence jusqu’au 20 décembre 2020.

      Lise Stoufflet

      Née en 1989, elle vit et travaille à Paris après ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.

      Clémentine Chalançon

      Née en 1995 à Lyon, où elle vit et travaille. Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art et de Design de Saint-Etienne.

       

       

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2020
    • “Ce qu’il y avait dans la cale”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/cequilyavaitdanslacalevisuel.jpg
    • 12.09.20 → 23.09.20
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • étudiant·e·s diplômé·e·s de L'EESAB-Lorient

      «Il est temps de sortir ce qui fut mis en réserve.
      Il n’est pas question de précipitation, même face à certains bouleversements.
      Nous avons eu le temps de digérer et de rêver.
      Loin d’être le départ d’un récit d’aventurier isolé sur son île, cherchant à reconstituer la civilisation occidentale, cette exposition est la réunion de regards singuliers sur un monde partagé.
      Volumes, dessins, peintures, photographies, vidéos, performances et installations habiteront l’espace d’exposition le temps d’une semaine, avant d’être de nouveau rangés, pliés, emportés.
      La cale c’est le lieu où reposent nos imaginaires et qui avance avec nous où que l’on aille.»

      Nous rencontrons une période très étrange, bouleversée par un virus qui a mis à mal nos projets, nos désirs, notre quotidien. Dans une école d’art, juin est la période des diplômes, le DNA* et le DNSEP* ; ce dernier, qui confère le grade de master, se déroule en temps normal avec un jury de professionnel·le·s de l’art et de la culture. Pour les étudiant·e·s, c’est un moment décisif où ils·elles exposent leurs projets, leurs recherches dans les conditions d’une exposition. Cette cinquième année est également la conclusion d’un parcours, de rencontres et le préambule vers de nouveaux horizons. Ce mois de juin, tout juste sortis du confinement, il ne nous fut pas possible d’organiser un diplôme dans les conditions normales. L’équipe enseignante et sa direction ont décidé d’attribuer le diplôme sous forme de contrôle continu. Ce DNSEP fut en quelque sorte privé de sa saveur attendue, sans la possibilité d’exposer et sans l’opportunité de la rencontre et du dialogue avec les membres du jury.


      L’exposition Ce qu’il y avait dans la cale présente donc les projets, les travaux de cette génération, dans un autre contexte, permettant de prendre la mesure d’un parcours fait d’expériences, de recherches et de productions et de conclure ainsi un cycle passé sur le site de Lorient.

       

      *Diplôme national d’art, sanctionne un cursus de trois années d’études
      *Diplôme national supérieur d’expression plastique, sanctionne un cursus de cinq années d’études

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2022
    • Ludovic Chemarin © KENTIA

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/01.jpg
    • 07.09.20 → 28.08.22
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Ludovic Chemarin©

      KENTIA
      Ludovic Chemarin©

      Rennes, Éditions Incertain Sens, 2020.

      Avec les textes de Pierre-Olivier Albano, Ludovic Chemarin©, Laurence Corbel, Émeline Jaret et Nathalie Leleu.
      126 pages, dos carré cousu collé, couverture à rabats, impression offset couleur, 24 x 17 cm.
      70 illustrations couleur.
      Dépôt légal septembre 2020, 800 exemplaires.
      ISBN 978-2-914291-90-3, 19 €.

      En 2005, Ludovic Chemarin décide de mettre fin à sa carrière d’artiste. En 2011, Damien Béguet et P. Nicolas Ledoux se proposent de la réactiver en lui rachetant son nom sous la forme d’une marque et l’intégralité des droits patrimoniaux de son œuvre. Ludovic Chemarin© voit ainsi légalement le jour comme une personne morale de droit privé et comme la cheville ouvrière d’une fiction artistique conforme aux codes économiques, juridiques et sociaux du monde de l’art. En produisant des œuvres et des expositions sous cette appellation, Ludovic Chemarin© devient un acteur critique du réseau institutionnel et du marché de l’art, qu’il infiltre pour en interroger les enjeux et en tester les limites. Dès lors, les conditions de la vie et de la mort des œuvres d’art, l’institution muséale et ses mécanismes, ou encore l’identité et le statut de l’artiste, constituent autant d’axes de recherche d’un projet en perpétuelle autoanalyse. « Faire art sans faire de l’art » : le programme de Ludovic Chemarin© réactualise la critique du système de l’art engagée par les artistes conceptuels et appropriationnistes de la fin des années 1960 aux années 1980 et dispose, pour ce faire, d’une panoplie d’attributs, d’outils ou d’usages appartenant à l’artiste contemporain générique.

      Dans cet ensemble, le kentia – appartenant à la famille des palmiers – tient une place privilégiée. Plante fétiche de Ludovic Chemarin©, il est en effet un motif récurrent dans plusieurs de ses productions, un objet d’étude particulier et une affiliation directe avec deux artistes références : Marcel Broodthaers et Philippe Thomas.

      Cet ouvrage largement illustré, à mi-chemin entre le livre d’artiste, l’essai et le catalogue, entend donc explorer cette réminiscence du kentia sur plusieurs registres : comme une espèce végétale, possédant ses propres caractéristiques ; comme un accessoire, utilisé dans l’aménagement mobilier ou dans les dispositifs d’exposition ; et comme un symbole, nourri par l’histoire de l’art et les œuvres qu’elle a générées. Le kentia devient alors un archétype ou un nouvel artifice dans le spectacle de l’art : une plante, d’apparence sans qualité, qui divertit et décore les salles d’exposition autant que les tableaux, les foires d’art autant que les installations, les salons des collectionneurs autant que les salles d’attente.

       

      SOMMAIRE

      Note de l’éditeur
      “Les kentias et les marges invisibles de l’institution”

      Chapitre 1 / Le kentia comme espèce végétale
      Pierre-Olivier Albano : “Le kentia : origine, botanique et culture”

      Chapitre 2 / Le kentia dans l’histoire de l’art
      Nathalie Leleu : “Histoires d’un stipe”

      Chapitre 3 / Le kentia chez Marcel Broodthaers
      Laurence Corbel : “Planter le décor, ou comment ne pas faire du palmier une œuvre d’art”

      Chapitre 4 / Le kentia chez Philippe Thomas
      Émeline Jaret : “Le décor chez Philippe Thomas ou le « double jeu de la mise en scène »

      Chapitre 5 / Le kentia chez Ludovic Chemarin©
      Damien Beguet & P. Nicolas Ledoux : “Kentia, une plante sans qualité ?”

      Biographie des auteurs

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2020
    • Mathilde Rives, L’horizon de la ligne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-entier.jpg
    • 07.09.20 → 09.10.20
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Mathilde Rives interroge les rapports entre langage et image par le biais du dessin. A L’aparté, elle déploie dans l’espace d’exposition, comme dans l’édition qui l’accompagne, l’histoire d’une société où la communication a pris le pouvoir.

      Le langage n’est plus un outil, ni un moyen, mais une réalité autonome, un phénomène indépendant : toutes les paroles prononcées prennent forme, se matérialisent, et occupent l’espace. Les fautes (d’orthographe, de prononciation, d’accord) se réalisent tout autant. Les expressions et les métaphores ont peu à peu disparu des conversations. La parole doit être efficace et ciblée. Ainsi, les individus, par manque de place, ne se parlent plus ou peu. C’est un monde où les individus croulent sous le poids des mots, ils sont empêchés d’agir. La pensée se cogne, se heurte à toute cette accumulation.

      Nous voilà dans un monde compliqué. Le seul avenir envisageable est donc en toute logique, un futur compliqué. Mais quelqu’un a entendu dire qu’il existerait un futur simple. L’enjeu est là : faire basculer le futur compliqué vers le futur simple. Mais comment s’y prendre pour dévier le futur ? Quels moyens, quels outils, quelles techniques, quelles formules, quels rituels utiliser ? Le bruit court qu’il faut le remettre dans le bon sens.

      Mathilde Rives nous fait assister au moment invraisemblable de la découverte de la possibilité du futur simple. Elle creuse explicitement la question du langage en image, et questionne sa place dans la société.

      Exposition organisée dans le cadre du PAZAPA BD « Nos futurs » de Montfort Communauté programmé du 1er septembre au 14 novembre 2020. En partenariat avec l’association Le Chantier et le réseau des médiathèques Avélia.

    • Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • 2020
    • Eric Courtet, Apparent(é)s

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/3.Eric-courtet.jpg
    • 01.09.20 → 03.10.20
      Exposition
      Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • Eric Courtet

      “D’où viennent nos pères ? Qui sont-ils ? Que transmettent-ils ? Et qu’attendent les fils ?

      A partir de ces interrogations, je choisis de m’approcher de certains d’eux. A la lisière de leur histoire. Les moments
      partagés naissent ainsi devant moi, deviennent précieux à travers l’objectif. Les gestes se font, doucement, les regards se trouvent, souvent.

      Les mots se disent, parfois. Et les choses se répercutent.

      “Apparent(é)s” se révèle, sous le signe du lien…”

    • Le Bon Accueil
    • 2020
    • Écoute, écoute

    • Installation
    • 26.08.20 → 27.08.20
      Installation
      Le Bon Accueil
    • Félicia Atkinson, Mélodia, Dawne Scarfe

      Le Bon Accueil propose trois diffusions sonores pour kiosque à musique au parc du Thabor dans le cadre de Cet été à Rennes :

       

      Dawne Scarfe (UK), Bee strings

      L’installation « Bee strings » proposée par Dawn Scarfe est basée sur le fréquence de battement d’un aile d’abeille (200hz) qui sur la gamme équivaut à un sol/sol# (2), cette composition pour haut-parleurs mélange sons d’abeilles et de violon. La force et la poésie de cette oeuvre repose sur la simplicité de son principe et des rapports entre musique et nature.

       

      Félicia Atkinson (FR), Night vision, it touched my neck
      Félicia Atkinson prend comme source les ultrasons de chauve-souris en voie de disparition de l’Indiana, enregistrés par Stuart Hyatt alias Field Works, pour composer ce morceau aux atmosphères naturalistes à partir d’instruments organiques et d’arrangements électroniques.

      Ce morceau est extrait de l’album « Ultrasonic » (label Temporary Residence) réunissant un groupe d’artistes invité par Suart Hyatt (Field Works) pour créer de nouvelles pièces musicales à partir de ses samples et fields recordings dont les écholocations de chauve-souris.

       

      Melodia, Federico Durand (ARG) & Tomoyoshi Date (JPN), The spirit of rain arrives to the forest
      Melodia propose une pièce musicale extraite de l’album Saudades (label Own Records) qui mêle field recording et sons cristallins pour créer une atmosphère poétique.

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2020
    • Méta Locaux, de cœurs de ville à cœurs de vie

    • Résidence
    • 17.08.20 → 27.09.20
      Résidence
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Diane Giorgis , Aurélie Le Maître, Etienne Sibéril

      Camp de base, observatoire décentré, la villa Rohannec’h accueille en résidence le collectif Topos, pour une plongée dans Saint-Brieuc, à la recherche de son “centre” : “A la télé, dans les journaux, sur toutes les bouches, de Rostrenem jusqu’à Panam, lorsqu’on évoque Saint-Brieuc, émerge toujours la question : Dévitalisation _ Désertification _ Que reste-t-il du centre-ville ? Et la rumeur court au sein même des ruelles… D’aucuns dénoncent, d’autres s’exaltent, tous s’interrogent… Est-il malade ? Démissionnaire ? Coupable ou victime ? Mais avant même son procès, avocats et procureurs, jurés et parties civiles, se sont-ils demandés qui était-il vraiment ?” Étienne Sibéril

      Portes-ouvertes de l’atelier chaque semaine en septembre, restitution finale les 26 et 27 septembre 2020.

    • méandres
    • 2020
    • les inattendus

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_inattendus_2020.png
    • 01.08.20 → 30.08.20
      Exposition
      méandres
    • Julie Aybes, Claire Barbier, Cécile Borne, Denis Colin, Sterenn Depret, Alexandra Duprez, Béatrice Giffo, Fabienne Houzé‑Ricard, Myriam Martinez, Lucy Morrow, Brigitte Mouchel, Annelise Nguyên, Isabelle Richard, Gérard Rouxel, éditions isabelle sauvage, Marion Zylberman

      La crise sanitaire nous contraint à chambouler la programmation des méandres. L’exposition Faire un monde, qui devait avoir lieu de mai à septembre 2020, est reportée en 2021.
      Nous souhaitons malgré tout ouvrir la galerie cet été, en essayant de rester au plus proche de nos convictions : un espace d’art est un lieu de partage du sensible, créer des échanges et des conversations en présence d’œuvres d’art est essentiel.

      Soucieux de soutenir les artistes et de créer des moments de rencontres avec eux, entre eux et avec le public, nous avons imaginé les inattendus.
      Dans un esprit de fidélité et de compagnonnage, nous avons choisi de mettre en avant des artistes de la région proche en construisant un ensemble cohérent et, comme toujours, un accrochage exigeant, valorisant et porteur de sens.

      Cette exposition a été conçue par solidarité envers les artistes.

      Dans cette période de crise sanitaire, les artistes ont vu leurs expositions annulées, les revenus des ventes d’œuvres se sont effondrés, ainsi que leurs activités annexes : ateliers, résidences, lectures… Les artistes-auteurs ont un statut de travailleurs indépendants. Peu d’entre eux ont eu accès aux fonds d’urgence mis en place par l’état.

      C’est le moment d’acheter des œuvres à des artistes vivants !

    • La Tannerie
    • 2020
    • Sous Couleur

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Marie-Cécile-APTEL.png
    • 25.07.20 → 20.09.20
      Exposition
      La Tannerie
    • Marie-Cécile Aptel, Soo-Kyoung Lee, Flora Moscovici

      Cette exposition fera la part belle à la couleur, couleurs que ces trois peintres explorent dans leur pratique contemporaine. Espace embrassé, surface d’étalement, volumes, signes sous-jacents, expansion chromatique, dessins et recouvrements, inscription de la forme et compositions libres, rien ne semble leur être étranger.

       

      Cette liberté est la marque d’une belle résistance de la peinture dans la pratique contemporaine des arts visuels.

       

      A bientôt à La Tannerie !

    • Centre d’art GwinZegal
    • 2020
    • Rencontre avec Jean-François Chevrier, historien d’art et critique d’art, autour de l’exposition Le grand ordonnateur et autres nouvelles des prisons de Maxence Rifflet.

    • Rencontre
    • 22.07.20 → 22.07.20
      Rencontre
      Centre d’art GwinZegal
    • Le grand ordonnateur et autres nouvelles des prisons de Maxence Rifflet

      Historien de l’art, critique et commissaire d’expositions, Jean-François Chevrier a été professeur aux Beaux-arts de Paris de 1988 à 2019, où il anima pendant quinze ans un séminaire-forum qui donna lieu en 2001 à l’exposition Des territoires. Il envisage la photographie dans sa relation à l’art moderne (« entre les beaux-arts et les médias ») et n’a jamais dissocié l’histoire de l’art de la littérature et de la poésie. Il accompagne le travail d’artistes très divers – peintres, photographes, architectes.

      Depuis 1987 il conçoit des expositions accompagnées de livres-catalogues : Une autre objectivité /​Another Objectivity (Londres, Paris, Prato, 1988–1989) ; Foto-Kunst (Stuttgart, Nantes, 1989–1990) ; Walker Evans & Dan Graham (Rotterdam, Marseille, Münster, New York, 1992–1994) ; Öyvind Fahlström (Barcelone, Newcastle, Lucca, Villeurbanne, 2001–2002).
      Parmi ses expositions et publications récentes :

      • Art i utopia /​L’Action restreinte. L’art moderne selon MallarméMACBA, Barcelone, 2004, et Musée des beaux-arts de Nantes, 2005 ; cat. Hazan.
      • Formes biographiques. Construction et mythologie individuelle, Musée Reina Sofia, Madrid, 2013, et Carré d’art, Nîmes, 2015 ; cat. Hazan.
      • Agir, contempler, Musée Unterlinden, Colmar, 2016 ; cat. Artlys.
      • Jeff Wall, Hazan, 2013.
      • De Bâle. Herzog & de Meuron, Birkhäuser, 2016.
      • Bernard Réquichot. Zones sensibles, Flammarion, 2019.

      Les Éditions L’Arachnéen ont publié huit volumes de ses écrits, de Proust et la photographieLa résurrection de Venise (2009) et La Trame et le hasard (2010) à L’Hallucination artistiqueDe William Blake à Sigmar Polke (2012) et Œuvre et activité. La question de l’art (2015).

    • Centre d’art GwinZegal
    • 2020
    • Visite de l’exposition et de la prison en Breton 

    • Visites commentées
    • 19.07.20 → 19.07.20
      Visites commentées
      Centre d’art GwinZegal
    • Dimanche 19 juillet à 15h

      Visite de l’exposition et de la prison en Breton avec Ti ar Vro, Centre culturel Breton et l’association des amis du patrimoine.

      Entre 2016 et 2018, Maxence Rifflet a réalisé des photographies dans sept prisons françaises. Évitant la fascination du fait divers et le pathos des anecdotes personnelles, il tente de mettre à nu le mécanisme même de l’enfermement. Lors d’ateliers, il partage avec des détenus cette expérimentation : photographier derrière ces lourdes portes, entre ces murs épais, sans pour autant réduire l’espace ou écraser davantage les perspectives, et sans que l’appareil photographique ne crée un registre supplémentaire de surveillance et de paranoïa. Ensemble, ils observent et documentent l’espace exigu qui leur est dévolu – cette privation d’espace −, devenant tantôt le théâtre d’une fable, tantôt celui d’une performance. Et si l’œuvre de Maxence Rifflet nous renvoie à des questions de société essentielles, elle déploie dans l’espace du Centre d’art GwinZegal, dans une ancienne prison, des formes singulières et expérimentales, entre photographies, installations, volumes… L’artiste nous pousse à nous interroger sur l’histoire de ce lieu, sur la cohérence et l’acuité de sa réhabilitation patrimoniale, et sur notre impunité à y déambuler librement.

    • 2020
    • Estelle Hanania

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Image-format-newsletter.jpg
      Estelle Hanania, Cassandro el Exotico (détail), 2018 © Estelle Hanania
    • 17.07.20 → 20.09.20
      Exposition
    • Masques et déguisements, marionnettes ou hommes des champs, les figures affables et créatures inquiétantes de la photographe française Estelle Hanania pavoisent les rues de St-Briac-sur-Mer. Une flânerie estivale en 50 drapeaux pour mêler découverte d’un village de caractère et rencontre avec la création contemporaine.

      Diplômée de l’école des beaux-arts de Paris en 2006, Estelle Hanania est primée la même année au Festival international de mode et de photographie de Hyères. En 2010, elle fait également partie des lauréats du magazine américain Photo District News, PDN’s 30, qui récompense 30 photographes émergents. Elle associe rapidement à son travail personnel des commandes pour la presse et collabore avec de grandes marques de mode comme avec de célèbres magazines Lifestyle.
      Son travail se décline en séries qu’elle réalise à la faveur de rencontres parfois insolites et toujours humainement fortes.

      Masques et déguisements sont des motifs récurrents de son iconographie, marionnettes ou hommes des champs, hésitant entre figures affables et créatures inquiétantes. Les traditions en elles-mêmes l’intéressent pour leur théâtralité et la richesse de leurs détails insolites. Mais au-delà de l’aspect traditionnel, rituel des événements, ce qui la pousse vers toutes ces “communautés” est plutôt une fascination pour le groupe. La façon dont les gens s’unissent et créent des liens forts entre eux, liens qui régissent certains principes de leur vie.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2020
    • Fabriqueurs d’Images

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/01-300dpi.jpg
    • 11.07.20 → 31.08.20
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Estelle Chaigne, Nicolas Hergoualc’h, Mael Le Golvan, Marie Rameau, Gauthier Sibillat, Carolina Valladores

      Cette exposition collective, rassemble six photographes bretons travaillant sur la fabrication des images à travers plusieurs anciens procédés et montages photographiques (manuels et numériques). Ils nous invitent à découvrir une réappropriation de l’histoire de la photographie, avec les objets photographiques et expérimentations de :

       

      Estelle Chaigne, Nicolas Hergoualc’h, Mael Le Golvan, Marie Rameau, Gauthier Sibillat, Carolina Valladores.

       

    • L’IMAGERIE
    • 2020
    • 42e Estivales photographiques du Trégor, Les Contours du monde

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/EmmanuelGourdon_Entredeuxmondes-e1590506388233.jpg
      Emmanuel Gourdon
    • 11.07.20 → 26.09.20
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Emmanuel Gourdon, Florence Joubert, Aurélie Scouarnec

      Emmanuel Gourdon, Florence Joubert et Aurélie Scouarnec transforment le paysage en territoires de fictions originelles, et explorent les limites géographiques et temporelles.

      Les mondes qu’ils inventent apparaissent à la marge de la représentation, oscillant entre un ancrage profond dans la matière des éléments naturels et une forme d’indicible, de sacré.

      En salle 1, Florence Joubert présente « Gardiens du Temps » (photographie, textes et sons, 2017 – 2020), un reportage réalisé sur le météosite du Mont Aigoual, dernier observatoire météorologique habité de France, situé sur le toit des Cévennes, où les quatre salariés qui y travaillent encore apparaissent tels les divinités d’un autre temps, ancestral et panthéiste.

      En salle 2, Emmanuel Gourdon propose un ensemble de plusieurs séries qui attestent de sa faculté à recréer des mondes poétiques à partir d’éléments naturels : « Théâtre d’ombre » (2000), « Résurgence » (2004 – 2005), « Entomologie » (2006 – 2010) et « Entre deux mondes » (2015 – en cours).

      En salle 3, deux séries photographiques d’Aurélie Scouarnec (« Anaon », 2016-2018, et « Anamnesis », 2019-2020) se répondent, évoquant chacune les liens élémentaires entre corps et paysage, formel et informel, visible et invisible.

    • Vivarium – Atelier Artistique Mutualisé
    • 2020
    • L’autre loi de la jungle

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/scène-de-rue-kapchorwa-town-ouganda.jpeg
    • 09.07.20 → 09.08.20
      Exposition
      Vivarium – Atelier Artistique Mutualisé
    • Nicolas Desverronnières, Julien Duporté, François Feutrie, Folklore Tapes, Lise Gaudaire, Julia Gault, La Collective, Jade Moulin, Margaux Parillaud, Thomas Portier, Manon Riet, Mathilde Vaillant, Charlotte Vitaioli.

      Exposition collaborative avec Les Ateliers du Vent, Le Bon Accueil, La Capsule Galerie et la Collective.

      “Nous sommes tous des lichens.”
      Scott  F. Gilbert

      Après un printemps trouble, c’est avec joie et détermination que cinq structures rennaises s’associent autour d’un événement collaboratif qui inscrit les œuvres, les artistes, les publics et le territoire au sein d’un écosystème heureux. L’attention est portée au vivant et au mouvant, aux formes de coopération et aux rituels qui lient humains, nature et culture. Loin d’une conception de l’art comme système concurrentiel de production et de diffusion d’objets, des dispositifs collectifs invitent à partager repas ou boissons fermentées. D’autres œuvres évoluent dans le temps sous l’action des quatre éléments. Des représentations de paysages rappellent les liens complexes entre humains et leurs environnements. Une collection de vinyles et des objets en bois sculpté évoquent des rites passés ou à réinventer. Sans former de bloc homogène et figé, les différentes propositions font coexister différences, pluralités et points de rencontre, faisant surgir une énergie commune des frottements qui s’y opèrent.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2020
    • Sur les murs j’écris ton nom

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-SUR-LES-MURS-avec-texte.jpg
    • 06.07.20 → 25.08.20
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Partir en promenade, choisir ses parcours, regarder les murs, peindre la ville, laisser des messages, apposer sa signature, laisser sa marque, habiter le territoire… Faire de la ville un terrain de jeu, de présentation et de découverte.

       

      Les œuvres nous y invitent et nous proposent mille façons de faire, et de nous laisser faire.

       

      Le PHAKT dispose d’une collection d’œuvres originales et de multiples d’artistes qui circule toute l’année dans des écoles, des associations, des structures médico-sociales et autres lieux, pour permettre à chacun et chacune de découvrir et côtoyer au plus près la création d’aujourd’hui.

      Le temps de l’été, ces œuvres réintègrent les locaux du PHAKT et se déploient dans la galerie pour permettre aux rennais et aux rennaises de découvrir, réfléchir, s’amuser et pratiquer !

    • Minoterie21
    • 2020
    • Pierre Ardouvin, La Chose (Le Retour)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/PArdouvinLaChoseLeRetourSmall4site.jpg
    • 05.07.20 → 05.09.20
      Exposition
      Minoterie21
    • Comme souvent dans la pratique de Pierre Ardouvin, cette œuvre monumentale met en question les limites de la sculpture par son étrange présence. Comme toute sculpture, il s’agit d’un objet à priori inanimé, sauf que La Chose semble respirer grâce à un système de soufflerie qui la gonfle et la redégonfle légèrement et en permanence.

    • Minoterie21
    • 2021
    • Jason Glasser, La Transition

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JasonSmall4site.jpg
    • 05.07.20 → 31.07.21
      Exposition
      Minoterie21
    • Œuvre extérieure, visible en permanence pendant un an. L’artiste américain vit actuellement à Paris. Aussi connu par les adeptes de rock indé que ceux de l’art contemporain, Jason Glasser est aussi à l’aise avec une camera vidéo, un pot de peinture ou sa guitare. Son œuvre de grand format présentée à Minoterie21, témoigne de cette richesse de forme, de couleurs et d’expression qui traverse sa pratique pluridisciplinaire.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2020
    • Exposition Quentin Montagne, “Il est, au pays d’Hémonie, une région boisée…”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/RapahelUrbinas_2019web.jpg
      Quentin Montagne, Raphael Urbinas, 2019. Illustrations découpées et collées sur papier, 80 x 60 cm.
    • 04.07.20 → 30.08.20
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Quentin Montagne sélectionne dans les champs de l’Histoire de l’art, de l’architecture et de la culture de masse, des éléments liés au Merveilleux. Un terme à entendre comme tout ce qui se rapporte, pour l’individu, aux différents modes d’évasion du réel immédiat, ce qui inclut la religion comme le cinéma ou l’utopie. Bien qu’il utilise essentiellement la peinture, le dessin et le collage, Quentin Montagne ne cherche à privilégier aucun medium, sinon l’exposition comme mise en œuvre d’articulations possibles entre ses travaux.

      Pendant cinq ans, son travail s’est focalisé sur l’univers subaquatique et l’un de ses principaux médias, l’aquarium. Plus qu’un dispositif populaire, scientifique ou de loisir, cet objet se caractérise par des mises en scène où règnent l’anachronisme et l’hétérogénéité. Ses recherches le portent aujourd’hui vers les représentations de la nature et, plus largement, à questionner les rapports que l’homme entretient avec le monde sauvage.

      Au départ, il n’est question que de ruines. Des ruines classiques, pittoresques. Des sortes de caprices, des paysages fantasmés par le dessin et le collage. Au fur et à mesure, ces ruines se sont faites de plus en plus modernes, de plus en plus récentes. Toujours nourris de visions romantiques, environnés d’une végétation luxuriante, des blocs de ciment et d’acier se sont comme imposés sous la plume de Quentin Montagne. Une manière peut-être pour l’artiste de réconcilier ces deux univers a priori antithétiques que sont la modernité et le monde naturel ?

    • Centre d’art GwinZegal
    • 2020
    • Cet été venez pratiquer et expérimenter la photographie

    • Atelier
    • 01.07.20 → 30.08.20
      Atelier
      Centre d’art GwinZegal
    • TOUS LES JEUDIS ET LES VENDREDIS
      une série d’ateliers vous est proposée de 15h à 17h

      Truquer les images
      Parfois il suffit de changer son point de vue, de jouer avec les perspectives, de photographier à travers un miroir pour changer l’apparence des choses qui nous entourent.
      Les 25 (à partir de 5 ans) et 26 juin (14 ans et plus)
      Les 30 (à partir de 5 ans) et 31 juillet (14 ans et plus)

      Atelier d’images animées
      Combiner des photographies et donner à voir du mouvement. Différentes techniques seront abordées, certaines qui datent de plus d’un siècle, d’autres de quelques années seulement.

      La première semaine pour découvrir ces techniques la seconde pour réaliser son projet.
      Je découvre : le 2 juillet (à partir de 5 ans) et le 3 juillet (14 ans et plus)
      Pour aller plus loin : les 9 et 10 juillet
      Je découvre : le 20 août (à partir de 5 ans) et le 21 août (14 ans et plus)
      Pour aller plus loin : les 27 et 28 août

      Cyanotype
      Le cyanotype est un procédé photographique monochrome par le biais duquel on obtient un tirage photographique bleu de Prusse, bleu cyan. Cette technique a été mise au point en 1842 par le scientifique et astronome anglais John Frederick William Herschel.
      Les 16 (à partir de 5 ans) et 17 juillet (14 ans et plus)
      Les 6 (à partir de 5 ans) et 7 août (14 ans et plus)

      Sténopé
      Le Sténopé est un dispositif optique très simple qui permet d’obtenir un appareil photo dérivé du principe de la camera obscura. À l’aide d’un papier photosensible il sera possible de réaliser une photographie en Noir et Blanc.
      Les 23 et 24 juillet et les 13 et 14 août

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2020
    • Expositions été 2020  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Photographie-©-ouest-magazine.com_.jpg
    • 28.06.20 → 11.10.20
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Cathryn Boch / Anne-Lise Broyer / Fabien Leplae / Julie Bonnaud / Erik Samakh / Edouard Sautai / Marc Didou / Barreau et Charbonnet

       

      Cathryn BOCH

      Au terme d’une résidence de création au sein du Domaine de Kerguéhennec, Cathryn Boch présente un ensemble d’œuvres réalisées sur site. L’artiste travaille à partir de cartes routières, vues aériennes, relevés topographiques, qu’elle redessine et qu’elle coud. Elle nous invite à déambuler dans un dédale constitué de dessins suspendus

       

      Anne-Lise BROYER

      Oraison (La mort de la phalène)

      Une série de photographies, dont certaines retravaillées par l’artiste à la mine graphite, rend compte d’une expérience du paysage, vécue lors de sa résidence au Domaine de Kerguéhennec.

      La vie y est perçue dans ses moindres reliefs et dans son mouvement le plus infime, le plus délicat.

       

      Fabien Leplae et Julie Bonnaud

      Performance et installation, Construire un feu //Arroser les plantes articule une pratique expérimentale de dessin liée à la croissance hors-sol de végétaux. L’exposition présentera les dessins résultant de ce dispositif.

       

      Erik SAMAKH – CHAPELLE DE LA TRINITE –

      La chapelle des ronces. Chapelle de la Trinité, domaine de Kerguéhennec

      Dans le cadre de L’art dans les chapelles

      MAIS AUSSI :

      •   Une permanence architecturale dans le potager par le duo de designers Barreau et Charbonnet – penser un jardin destiné aux enfants et à leurs familles, repenser les formes, les couleurs !
      •   Création et installation d’une micro-architecture immersive d’Edouard Sautai dans une de zones les plus sauvages du Domaine. Deux abris et des hamacs tendus au-dessus du ruisseau.

      Installation de 2 œuvres de l’artiste Marc Didou  dans le potager

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2020
    • Rencontres, ateliers, visites thématiques

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Domaine-de-Kerguéhennec-Département-du-Morbihan-©-Emmanuel-Berthier-2019-4.jpg
    • 28.06.20 → 30.08.20
      Visites commentées
      Domaine de Kerguéhennec
    • Un riche PROGRAMME de rencontres, ateliers, visites thématiques
      Du mercredi au dimanche – 4 visites différentes -Entrée gratuite, uniquement sur réservation

      • Découverte des nouvelles œuvres installées cet été au domaine
      • Nouveauté cette année : Vie quotidienne au château (tlj sauf le samedi)
      • Visite de l’espace Tal Coat (tlj sauf le samedi)
      • Visites des expositions d’été (tlj sauf le samedi)
    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2020
    • Ateliers « Art et Nature »  

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Photogarphie-©-Département-du-Morbihan-4.jpg
    • 28.06.20 → 30.08.20
      Atelier
      Domaine de Kerguéhennec
    •  

      Mercredi et jeudi 15h à 17h ateliers et rencontres avec les artistes suivis d’un goûter

      En famille – enfants à partir de 5 ans accompagnés d’un adulte

      Tarifs : 6 € – 4 € dès la 2ème personne

      Réservation conseillée

       

      Mercredi :

      Mercredi 15 juillet et 5 août : « La Fabrique des images » avec Julie Bonnaud et Fabien Leplae

      Mercredi 22 juillet* et 12 août** : « L’Instant Nature » avec Jeanne Marty

      Mercredi 29 juillet et 26 août : « Conte du jardiner» avec Inès Cassigneul

       

      Mercredi 19 août : « L’Instant Zen » avec Sylvain Prunenec

       

      Jeudi :

       

      Jeudi 16 juillet : « L’Instant Zen » avec Marine Chesnais

      Jeudi 23 juillet : « La Fabrique des images / Lumières de crépuscule » avec Jules Chardonnet et Nicolas Barreau

      Jeudi 30 juillet et 20 août : « L’Instant Nature » avec Michel Martino

       

      Jeudi 6 août : « La Fabrique des images » avec Julie Bonnaud et Fabien Leplae

       

      Jeudi 13 août : « L’Instant Zen » avec Florence Casanave

       

      Jeudi 27 août : Visite couplée avec la manifestation l’Art dans les chapelles

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2020
    • Belle saison

    • Exposition
    • 28.06.20 → 30.08.20
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Georges Peignard, Werner Pfarr, Jean-Philippe Lemée

      Galerie Laizé

      Georges Peignard

      Lande délaissée

       

      Exposée sur une cimaise à l’entrée de l’espace du rez-de-chaussée de la galerie Laizé, une peinture représente une vieille pendule et indique 20h59. Cet horaire qui annonce le soir, ouvre les portes de la galerie aux visiteurs et les invite à se rendre dans l’univers suspendu de Georges Peignard. Artiste au parcours atypique, il pratique et aborde plusieurs techniques et disciplines artistiques. Enseignant à l’école des beaux-arts de Lorient, sculpteur et peintre, scénographe, marionettiste et auteur d’histoires, il navigue en toute quiétude dans ces champs divers de la création contemporaine. Tout en gardant une vision poétique des choses, son travail référencé et engagé questionne le monde politique, social et économique sous la forme d’expositions, de spectacles et de livres.

      L’exposition Lande délaissée présentée à Bazouges-la-Pérouse reprend une forme caractéristique et essentielle du travail de l’artiste : le récit. De l’horloge d’antan, en passant par le pneu, les sculptures de hangars et les petits formats de paysages et d’intérieurs peints exposés au premier étage, le visiteur est invité à se perdre dans ce méandre d’images stéréotypes glanées au fil des déambulatons de l’artiste sur le territoire et ailleurs. Cette iconographie commune à tous nous renvoie à nos propres souvenirs et agite nos images mentales enfouies dans nos mémoires.

       

       

      Galeries Rapinel et Thébault

      Werner Pfarr

      De vibrante main

       

      Werner Pfarr est diplômé de l’École nationale supérieure d’art la Villa Arson. Son travail de dessin renvoit à deux modes de création chers aux impressionnistes : travailler sur le motif et saisir l’instant. Cette volonté de capturer et figer des variations de lumière et de mouvements furtifs observés dans le paysage confère à ses oeuvres une facture qui louvoie entre légèreté et expressivité, duveté et frénésie. Les traits soutenus et foncés côtoient les lignes souples et délicates. De cette conjonction naissent des instants photographiques de paysages où le temps semble paradoxalement mobile. Les jeux d’oppositions entre les pleins et les vides engendrés par les noirs et les blancs et l’oblicité et la verticalité des arbres, créés une frontalité et l’illusion d’une profondeur de champ semblables aux estampes japonaises.

      Dans les séries Landscapes ou Ombres des fleurs l’artiste instaure un dialogue entre lui et la nature. A travers son papier et son crayon, il communique avec elle comme pour mieux la pénétrer et s’y fondre. Cette capacité par le trait à saisir ces instants de nature où la réalité côtoie parfois l’abstraction, apporte aux dessins une matérialité, une sensation factuelle du paysage.

      Dans le cadre de cette exposition, l’artiste présente des oeuvres réalisées à partir de photographies et non sur le motif. Ce changement de méthode de travail est lié à deux facteurs importants. Lors de son premier séjour à Bazouges-la-Pérouse en novembre dernier, la pluie et le vent l’ont contraint à substituer son papier et son crayon pour un appareil photographique qui a capté les paysages de la région. Puis, le confinement imposé en mars, a empêché l’artiste à poursuivre son travail de dessin sur le territoire et l’a définitivement astreint a dessiner à partir de ces traces photographiques. Ces deux contraintes ont bouleversé sa manière d’appréhender le dessin et l’ont poussé à aborder le paysage d’une toute autre manière.

       

       

      À ciel ouvert

      Jean-Philippe Lemée

      Hall de la mairie de Bazouges-la-Pérouse, Guerre et paix

      Château de la Ballue, I love châteaux

       

      Invité par le centre d’art en 2009 dans le cadre du festival Métissages Turquie, Jean-Philippe Lemée a impliqué des habitants de la commune a participer à la réalisation de l’exposition Les turqueries de Bazouges. Reprenant sa recette qu’il applique depuis les années 90, il a proposé aux bazougeais de dessiner avec rapidité des oeuvres de l’histoire de l’art qui était à cette occasion en lien avec ce pays. Il a numérisé et uniformisé par le trait et la couleur l’ensemble de ces dessins qu’un peintre en lettres a ensuite reporté sur toiles.

      Pour Guerre et paix et la série I love château, l’artiste a repris ce protocole et a créé ces oeuvres à partir de dessins d’anonymes réalisés à partir de peintures de Henri Matisse et de Henri Rousseau et de différentes images de châteaux prestigieux. La différence est qu’elles ne sont plus réalisées sur toile mais directement imprimées sur PVC blanc. Comme à son habitude, Jean-Philippe Lemée questionne avec une pointe d’ironie l’acte artistique et remet en question l’image de l’artiste romantique et démiurge. Il le place comme metteur en scène où l’anonyme et l’amateur tiennent la place d’acteurs et de générateurs d’oeuvres. Ainsi, les peintures numériques qui en découlent sont décomplexées et s’accomodent aisément d’un mélange de style où l’esprit enfantin associé à une facture de copiste amateur forment des ensembles colorés et joyeux.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Claude Viallat, Exposition personnelle

    • Exposition
    • 27.06.20 → 19.09.20
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    •  

      La peinture de Claude Viallat se caractérise par une forme neutre, ni naturelle ni géométrique, qui est répétée sur une toile libre, sans châssis, déterminant la composition de l’œuvre.

      Viallat décline de manière régulière son empreinte sur des supports divers tels que bâches, toile de tentes, tissu d’ameublement ou de parasols et autres supports qui se présentent à lui.

      Influencé par la nature même du support (sa couleur, ses motifs ou sa découpe) il travaille des techniques d’imprégnation de la couleur sans cesse renouvelées, comme la peinture mais aussi la solarisation de la toile, l’imprégnation, la capillarité de la peinture.

      Cette forme simple, reproduite inlassablement à l’aide d’un pochoir et de pinceaux coudés de radiateurs sur des tissus colorés, induit sa part d’aléatoire de par son exécution manuelle. La répétition et l’agencement de ce motif, unique à l’artiste, crée des espaces divers, modulés selon le jeu de textures et de couleurs des supports qui la portent.

      L’exposition de l’été 2020, célèbre les 30 ans de collaboration entre Claude Viallat et la galerie Oniris. En plus des douze expositions personnelles de Viallat à Rennes, Oniris l’a exposé à de nombreuses reprises lors de ses participations aux foires d’art en France et à l’étranger au cours des trois dernières décennies.

    • Les 3 CHA
    • 2020
    • Anne Poivilliers, Partition sismique

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FFF.jpg
    • 27.06.20 → 30.08.20
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Anne Poivilliers est plasticienne, vit et travaille en Auvergne. Elle travaille le calque en volume, ce papier léger qui, malgré sa légèreté, permet de dégager une énergie. 

      Pour le centre d’art, Partition Sismique est une recherche sur les connexions. L’installation figure un ensemble de fibres reliées entre elles qui propagent les vibrations. Ces dernières proviennent des mouvements des visiteurs, de l’air et se propagent de façon aléatoire, chaque élément en est déterminant : c’est un rhizome, tout est lié. A l’instar des réseaux sociaux, une connexion globale s’organise. L’installation prend tout l’espace et est constituée de filaments de calque pliés et de charbon de bois.

    • Le Bon Accueil
    • 2020
    • Maxime Thoreau, Cathode

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/maxime_screen.png
    • 27.06.20 → 31.08.20
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Inspiré par un objet conservé dans les collections de l’Université de Rennes 1, Maxime Thoreau a imaginé une sculpture monumentale présentée au Thabor durant tout l’été.

      L’œuvre très géométrique, jouant sur la symétrie, l’articulation de plans et la répétition de structures géométriques simples, conserve cependant un fort pouvoir évocateur.
      On se prend en effet vite à imaginer de quelle manière cet objet mystérieux est arrivé là. Car sous cette apparence abstraite, on a rapidement l’impression de se trouver devant une sorte de balise échouée loin des côtes ou d’un satellite d’un autre temps qui serait venu s’abîmer dans le parc.

      Coproduction : Le Bon Accueil – arts sonores – / Lycée Mendès France
      Partenaires : Partenaires : L’oeuvre Cathode a été réalisée dans le cadre d’une résidence d’artiste au Lycée Mendès France soutenue par la Région Bretagne et la Drac Bretagne.
      Remerciement : service des collections de l’Université de Rennes 1, la Ville de Rennes, les élèves et enseignants de la section « Gros oeuvre » du Lycée Pierre Mendès France.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Les artistes de la galerie

    • Exposition
    • 27.06.20 → 29.08.20
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pierre Antoniucci, Christian Bonnefoi, Frédéric Bouffandeau, Alain Clément, Philippe Cognée, Soo-Kyoung Lee, Guillaume Moschini

       

      Tout l’été à la galerie Oniris, les peintures et sculptures de Pierre Antoniucci, Christian Bonnefoi, Frédéric Bouffandeau, Alain Clément, Philippe Cognée, Soo-Kyoung Lee, Guillaume Moschini, Jean-Pierre Pincemin sont à re-découvrir pendant l’exposition consacrée à Claude Viallat (dans la galerie sur rue).
       
      La galerie Oniris a toujours eu à cœur de proposer une cohérence et d’exposer des artistes qui font liens. Pour cette exposition, leur rapport à la couleur mais aussi différentes générations d’artistes qui se sont croisés, rencontrés ou qui ont seulement partagé les mêmes murs à la galerie, à Nîmes ou ailleurs.

    • Lendroit éditions
    • 2020
    • Projet 4×3 – Nina Childress

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSC_0641-copie-png.png
    • 26.06.20 → 27.09.20
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Nina Childress

      Lendroit éditions a l’honneur de vous annoncer la troisième session du projet 4X3 avenue Aristide Briand à Rennes. L’artiste Nina Childress succède à Myriam Mechita et propose six images visibles dans l’espace urbain, 7/7 et 24/24 durant trois mois. Le public pourra ainsi découvrir à ciel ouvert les créations de cette artiste de renommée internationale.

      Issue de la scène punk alternative parisienne comme chanteuse et auteur du groupe Lucrate Milk, Nina Childress a joué avec Einstürzende Neubauten lors de la Biennale de Paris en 1983. Elle participe ensuite au collectif de peintres Les Frères Ripoulin jusqu’en 1989. En 2011, Nina
      Childress peint L’enterrement, une réinterprétation personnelle et toute féminine de L’enterrement à Ornans de Gustave Courbet. Depuis 2013, elle expose des corps féminins maladroits et sensuels à contre-courant des fantasmes masculins.
      Après avoir exposé dans de très nombreuses institutions culturelles et artistiques françaises et européennes (au Palais de Tokyo à Paris, au MAMCO-Musée d’art moderne et contemporain à Genève, au CRAC-Centre Régional d’Art Contemporain Languedoc-Roussilon à Sète parmi tant d’autres),l’artiste américaine Nina Childress expose ses silhouettes féminines et son univers acidulé à ciel ouvert.

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Parrathon, une rétrospective de Martin Parr

    • Exposition
    • 13.06.20 → 24.01.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Première rétrospective en France depuis plus de quinze ans du célèbre photographe britannique, l’exposition présentée retrace quarante années de la carrière de l’artiste à travers quatorze séries emblématiques.
      Près de 500 photographies colorées et décalées, pleines de dérision et d’ironie, jalonnent cette course de fond à la sauce Parr qui balade le visiteur des espaces du Frac Bretagne aux jardins du Thabor à Rennes.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2020
    • Face à la mer

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/extra-tropical-ouazzani-carrier.jpg
    • 12.06.20 → 12.09.20
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • GIULIA ANDREANI, AMANDINE ARCELLI, HERA BÜYÜKTAŞÇIYAN, HOËL DURET, NATHANAËLLE HERBELIN, BOUCHRA KHALILI, FLORIAN MERMIN, MIGUEL MICELI, NI YOUYU, MARIE OUAZZANI & NICOLAS CARRIER, INGRID POLLARD, LILIANA PORTER, YVAN SALOMONE, MOSTAFA SARABI, ALLAN SEKULA, ANA VAZ, CHARLOTTE VITAIOLI

      Dans sa chanson Face à la mer, le rappeur Passi chantait avec Calogero le départ du Congo pour la France où il a grandi. La saison été 2020 de Passerelle Centre d’art contemporain, coïncidant initialement avec les Fêtes maritimes internationales de Brest (reportées en 2021), est consacrée au littoral, plus précisément à une infrastructure, colonne vertébrale de Brest : le port.

      Les ports sont des surfaces d’échanges par excellence, associés à l’aventure et au commerce dans un imaginaire romantique. Cependant, ils évoquent évidemment bien plus, depuis les nouveaux enjeux écologiques aux mouvements contestataires, et des migrations à la mémoire de l’esclavage.
      Sans chercher à être exhaustive, l’exposition Face à la mer tente d’aborder chacun de ces axes à travers le travail de 18 artistes de générations et d’origines différentes. Cette grande exposition collective se déploie sur les deux étages du centre d’art, entrecroisant ces nombreux sujets et mêlant des œuvres d’une grande diversité de médiums dont de nouvelles productions spécifiques.

      Dans The Seaman (2012), Bouchra Khalili recueille le témoignage d’un travailleur philippin décrivant la vie en mer, écho d’un commerce mondialisé aux méthodes de travail peu reluisantes. Le duo Marie Ouazzani & Nicolas Carrier filme dans le port de Brest des palmiers, symbole d’une flore globalisée et d’un changement climatique global. Les peintures de Mostafa Sarabi penchent, elles, du côté de la poésie et du fantasme évoquant une mer mélancolique et sombre. Par ses collages de photographies, Ni Youyu examine subtilement les destins de migrants, entre rêves brisés et espoir légitime d’une vie meilleure. Autour du film d’un repas, Ana Vaz examine une histoire de la colonisation via le prisme maritime, tandis qu’Yvan Salomone rend compte dans ses grandes aquarelles de son voyage en cargo depuis la métropole à la Guyane.

      L’exposition Face à la mer ne se veut pas illustrative et invite le public, en observant nos ports, à rêver et vagabonder, tout autant qu’à s’interroger sur l’avenir de la mondialisation, son empreinte écologique et les grands enjeux sociaux du XXIe siècle.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2020
    • À bout de mer
      Habiter la mer et déshabiller la côte et réciproquement

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/QUEER-STORY2.jpg
    • 12.06.20 → 12.09.20
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • JULIE CHAFFORT, LILIAN FROGER, LAURELINE GALLIOT, LÉAH GEAY, THOMAS PAUSZ, CAMILLE DE SINGLY, LOUISE COLLET, SYLVIE UNGAUER et les étudiants de l’EESAB : ONDINE BERTIN, QUENTIN HIDRIO, COLINE LE MOINE-VEILLON, THÉO SAUVÉ

      L’exposition À bout de mer est le résultat d’un projet de recherche initié en 2019 par Sylvie Ungauer, artiste et enseignante à l’EESAB, École européenne supérieure d’art de Bretagne, et Camille de Singly, historienne de l’art et du design. Habiter la mer, déshabiller la côte, et réciproquement, telle est la formule qui a guidé les premières intuitions de ce projet visant à réfléchir au devenir de l’homme sur le littoral, selon une approche articulant savoir scientifique, formes artistiques et design critique.

      Il a pour objectif d’étudier, de fantasmer et de penser la façon dont l’homme habitera dans le futur ce bout de mer. Volontairement pluridisciplinaire, l’équipe de recherche associe designers, artistes, cinéastes et théoriciens, ainsi qu’un groupe d’étudiants de master à l’EESAB – site de Brest.

      Plusieurs journées d’études et de découvertes du littoral ont également permis de se familiariser avec le territoire maritime et de prendre connaissance de recherches menées actuellement par des scientifiques de l’IUEM (Institut Universitaire Européen de la Mer), sur le campus universitaire de Plouzané. En mars 2020, un workshop d’une semaine avec l’artiste Julie Chaffort a été organisé en partenariat avec Océanopolis, qui a exceptionnellement ouvert ses portes et ses coulisses à un groupe d’étudiants de l’EESAB – site de Brest.

      L’exposition À bout de mer rend compte d’une année de recherche et d’échanges entre les douze membres de l’équipe du projet, ayant conduit à la production d’œuvres aux formes multiples : films, objets, pièces sonores, écrits. On y croise des sirènes qui slament, un tapis de plage développé pour la drague en bord de mer, des artistes cherchant à communiquer avec les dauphins, une danseuse glissant sur la mer gelée, et des algues à foison. Réalité et fiction y cohabitent souvent, tant les frontières entre les deux sont particulièrement malléables dès que l’imaginaire marin entre en jeu.

      Pour accompagner cette exposition, une publication sur l’ensemble du projet À bout de mer est à paraître en octobre 2020. Cette édition présentera les différentes étapes de recherche et regroupera la documentation sur les œuvres et objets produits.

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2021
    • Résidence artiste associé 2020-2021 : Paul Wenninger

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carte_com_PW-version1.jpg
    • 01.06.20 → 30.09.21
      Résidence
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Accueilli en résidence en 2019, le réalisateur Paul Wenninger devient artiste associé et propose différents rendez-vous autour du cinéma et de la création, tout en poursuivant son travail personnel dans son atelier basé à la villa. Son film « O », entièrement réalisé dans les murs de la villa est dans la sélection officielle de plusieurs festivals, dont le festival international du film d’animation d’Annecy 2021.

      Deux installations de Paul Wenninger à la villa :
      - Light Villa, 2019 et Light Villa 2, 2020
      - Portraits, 2021, installation vidéo – prévue en janvier 2021 et annulée en raison du couvre-feu

      Deux films d’animation

      • « O » un film d’animation, 5 min (2020) – entièrement tourné à la villa Rohannec’h
        Le film de Paul Wenninger « O » met en scène le réalisateur, qui est aussi danseur et chorégraphe, dans une pièce de la villa. Défilent alors derrière les fenêtres des images (time-lapse), tantôt des paysages, des lumières, la mer, des arbres… Un film de cinq minutes qui fait vivre au spectateur une expérience sensorielle inédite. Il sera présenté en compétition officielle au Festival international du film d’Oberhausen (Allemagne) en mai 2021 (vote en ligne, du 1er au 10 mai), au festival international du film d’animation d’Annecy et au festival de Viennashorts (Autriche).
      • « A cause des animaux » (titre provisoire)
        Paul Wenninger a commencé un travail de recherche et création autour de films d’animation très courts, intégrant des portraits d’animaux, en expérimentant une technique d’animation appelée rotoscopie. Le mouvement dans le film est créé en ajoutant et en soustrayant de la couleur, image par image, à raison de 24 images par seconde. Quelques mois de tournage en perspective, dans le studio créé pour l’occasion dans l’une des salles de la villa.

      Les projets artistiques mis en place par Paul Wenninger à la villa en 2021:

      • Des artistes invités en résidence, entre juillet et septembre 2021, autour de projets pluridisciplinaires mêlant les arts visuels, le cinéma et la danse comme Latifa Laâbissi (France) ou Daniel Zimmermann (Suisse).
      • Une programmation cinéma, en extérieur et intérieur, rythmant le fil des saisons, de l’été à l’hiver, à la villa.
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2020
    • Amadou Sanogo, « De paroles en paraboles, on se sert »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AmadouSanogo_affichejpg.jpg
    • 26.05.20 → 30.08.20
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Amadou Sanago présente à La Criée centre d’art contemporain un ensemble de quinze toiles de grand format spécialement réalisées pour l’occasion. Elles composent un inventaire à La Bruyère d’une société malienne contemporaine évoluant entre la richesse de son héritage culturel et l’énergie et la complexité du présent.
      Les peintures d’Amadou Sanogo, au style direct et synthétique, sont immédiatement reconnaissables : un personnage (plus rarement deux) se détache sur un fond monochrome auquel vient se superposer un carré ou rectangle, souvent composé de motifs répétitifs. Les corps, masses sombres, parfois morcelées, sont porteurs d’éléments à forte valeur symbolique, comme les fleurs (pour signifier l’importance de l’harmonie entre les hommes) ou les gants (pour dire la nécessité du combat).
      Les personnages d’Amadou Sanogo semblent soit en suspension, soit dans un équilibre précaire. Ils sont porteurs d’un questionnement, voire d’une inquiétude, que vient adoucir le choix de couleurs franches pour le fond des toiles, les rehauts de blanc, de rouge ou de jaune et la vibration des motifs – principalement des ronds et des points. Les toiles d’Amadou Sanogo présentées à La Criée sont toutes basées sur des proverbes bambaras. Elles sont l’écho du quotidien de l’artiste, qu’il s’agisse d’interrogations ou d’événements personnels ou liés à l’actualité sociale, politique, économique. Ainsi, par exemple, “Ka kun kolo di mama nika nɛkun minɛna (On lui a confié la tête mais arraché la langue)”, où l’on voit un personnage assis à une table sur laquelle est posée une langue, illustre à la fois le proverbe bambara qui donne son titre à la toile et un événement récent : lors des dernières rencontres photographiques de Bamako le directeur de la biennale a été littéralement privé de parole lors du vernissage.
      Les œuvres d’Amadou Sanogo ont une portée à la fois critique et humaniste. En prise directe avec les aléas de la vie quotidienne, le recul qu’induit leur dimension philosophique est d’autant plus saisissante : elles sont des sagesses peintes.

    • L’IMAGERIE
    • 2020
    • Marine Lanier, L’île fauve

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Marine_Lanier_affiche_RGB.jpg
    • 19.05.20 → 20.06.20
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Réouverture de L’Imagerie à partir du 19 mai, aux horaires habituels.
      Prolongation de l’exposition L’île fauve de Marine Lanier  jusqu’au samedi 20 juin inclus.

      L’Imagerie est heureuse de ré-ouvrir ses portes et de vous retrouver !

      Marine Lanier développe une pratique photographique qui s’enracine dans la fable documentaire, déployant un univers visuel poétique qui mêle récits intimes et mythologies collectives. Son exposition L’île fauve présente deux séries récentes, amples et qui se font écho : Le Soleil des loups (2018) et Le Capitaine de vaisseau (2014 – en cours).

      Son univers se situe à la lisière du familier et de l’exotisme, du prosaïque et de l’étrange, du clan et de l’aventure. Des lieux intimes sont le support de fantasmes fictionnels où se rencontrent, pays imaginaires, cartes aux régions inconnues, climats perdus, civilisations disparues. Comme deux fils qui se croisent, elle ranime des souvenirs familiaux sur le mode sensoriel à travers l’image et l’écriture. Sa recherche se situe dans cet interstice, ce pli, à la frontière du passé, du présent et de l’anticipation — les apparitions résiduelles d’époques anciennes reviennent à la surface d’un continent intérieur. La Nature se montre dans sa dimension à la fois lyrique et primitive pour questionner la puissance du sauvage qui nous entoure. Elle affleure par ses éléments irréductibles tels l’eau, le feu, la terre, la glace, la végétation, le vent, la peau, le sang, la poussière. Le tout entre en collision avec l’autobiographie — elle réverbère alors quelque chose de plus large, de plus grand, qui dépasse le particulier pour se tourner vers la mémoire collective, transgénérationnelle, vers nos mythologies, tabous, peurs primaires, cosmos invisibles. Son appréhension du temps questionne alors les notions de limite, de transgression et de métamorphose.

      Née à Valence en 1981, Marine Lanier vit et travaille entre Crest et Lyon. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2007, elle est représentée par la Galerie Jörg Brockmann à Genève. Elle expose son travail en France et à l’étranger. En 2019, elle est finaliste du « Prix de l’eau » de la Fondation François Schneidder (Watwiller). Elle est par ailleurs lauréate du Prix Unveil’d 2017 (Londres), du Prix Fotofilmic 2016 (Vancouver), du Prix Arca Swiss 2007 (Genève) et du Prix Photographie Maison Blanche#3 dans le cadre de Marseille-Provence 2013. Elle est sélectionnée pour les prix La Nuit de l’instant (Marseille), Les Boutographies (Montpellier), Descubrimientos, PHoto España (Madrid), Voies off (Arles), Encontros da imagem (Braga), First Book Award / Mack (Londres).

      www.marinelanier.com

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Hauts en couleurs !, Exposition des artistes de la galerie

    • Exposition
    • 12.05.20 → 20.06.20
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Soo-Kyoung Lee, Guillaume Moschini, Alain Clément, Bruno Rousselot, Frédéric Bouffandeau, Pierre Antoniucci, Christian Bonnefoi

      Guillaume Moschini

       

      La galerie Oniris réouvre ses portes au public le mardi 12 mai 2020 dans le respect des règles visant à lutter contre la propagation du Covid-19.

      A cette occasion, nous vous proposons une exposition post-confinement intitulée « Hauts en couleurs« , une sélection d’oeuvres colorées de grands formats d’artistes de la galerie. Cette exposition de groupe précède notre rendez-vous d’été consacrée à Claude Viallat.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2020
    • Marie Voignier, Il n’est pas question d’explication 

    • Exposition
    • 27.03.20 → 30.04.20
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • L’équipe du master Métiers et Arts de l’Exposition organise une exposition dédiée au travail cinématographique de l’artiste contemporaine Marie Voignier. S’apparentant au registre documentaire, ses films explorent différentes régions du monde afin de déceler les paradoxes propres aux enjeux du monde contemporain et au phénomène de la globalisation. Des œuvres et des objets issus des collections du Frac Bretagne, du Musée de Bretagne et de l’université Rennes 1 dialoguent avec des films de Marie Voignier, successivement projetés dans l’espace d’exposition. Cette proposition évolutive fait écho au rythme singulier qui découle du montage dans les films de l’artiste. Fondée sur le collage, l’exposition ouvre des potentialités d’interprétation. Chaque visiteur est invité à vivre sa propre expérience, entre contemplation et réflexion. 

      Plusieurs événements culturels rythmeront l’exposition. Des médiations et des ateliers seront organisés à l’intention de publics variés dans la Galerie Art & Essai.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2020
    • L’histoire chuchotée de l’art, de Robert Filliou

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Couvfb-performance-michard-2020.jpg
    • 17.03.20 → 17.03.20
      Concert
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • En 1963, dans son poème Whispered Art History, Robert Filliou a suggéré qu’il y a 1.000.000 d’années, il n’y avait pas d’art, seulement la vie. Puis un jour quelqu’un a laissé tomber une éponge sèche dans un seau d’eau et comme ça, l’Art est né.
      Ainsi, chaque 17 janvier, se fête l’anniversaire de l’art selon Robert Filliou, une histoire racontée dans son texte « L’histoire chuchotée de l’art », récit qui se ponctue au rythme du 17 de chaque mois à suivre…

      Ce 17 mars, un mardi en toute liberté, Alain Michard accompagné de Lucas Pizzini et Angèle Prunenec, nous propose une interprétation personnelle de ce texte, en convoquant 2 artistes de son panthéon et qui l’ont accompagnés de nombreuses fois en influences, complicités, dialogues… Robert Filliou lui-même et Daniel Johnston.
      Entre “L’histoire chuchotée de l’art” et “Story of an artist”, se décline une approche musicale et libre pour nous faire revisiter les méandres de la création.

    • Centre d’art GwinZegal
    • 2020
    • Maxence Rifflet, Le grand ordonnateur et autres nouvelles des prisons

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CARTON_GUINGAMP2.jpg
      Jeu de main…, 2020
    • 14.03.20 → 06.09.20
      Exposition
      Centre d’art GwinZegal
    • Exposition présentée du 14 mars au 6 septembre 2020

      Centre d’art GwinZegal – 4 rue Auguste Pavie – Guigamp

       

      Entre 2016 et 2018, Maxence Rifflet a réalisé des photographies dans sept prisons françaises. Évitant la fascination du fait divers et le pathos des anecdotes personnelles, il tente de mettre à nu le mécanisme même de l’enfermement. Lors d’ateliers, il partage avec des détenus cette expérimentation : photographier derrière ces lourdes portes, entre ces murs épais, sans pour autant réduire l’espace ou écraser davantage les perspectives, et sans que l’appareil photographique ne crée un registre supplémentaire de surveillance et de paranoïa. Ensemble, ils observent et documentent l’espace exigu qui leur est dévolu – cette privation d’espace −, devenant tantôt le théâtre d’une fable, tantôt celui d’une performance. Et si l’œuvre de Maxence Rifflet nous renvoie à des questions de société essentielles, elle déploie dans l’espace du Centre d’art GwinZegal, dans une ancienne prison, des formes singulières et expérimentales, entre photographies, installations, volumes… L’artiste nous pousse à nous interroger sur l’histoire de ce lieu, sur la cohérence et l’acuité de sa réhabilitation patrimoniale, et sur notre impunité à y déambuler librement.

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2020
    • La couleur au jour le jour (Normandie Impressionniste 2020)
      Par Philippe Piguet, critique d’art et commissaire général de Normandie Impressionniste 2020  

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/APM-Monet-Claude-La-rue-Saint-DenisWEB.jpg
    • 13.03.20 → 13.03.20
      Conférence
      APM-Résidences d’artistes
    • Pour sa quatrième édition, le festival Normandie Impressionniste 2020 propose tout un ensemble d’événements et de manifestations pluridisciplinaires. Autour d’un noyau d’expositions impressionnistes, il s’applique à souligner comment l’impressionnisme a bouleversé les habitudes perceptives de l’époque tant d’un point de vue du contenu que de la technique.

      C’est pourquoi Normandie Impressionniste 2020 fera une place particulièrement importante à la création contemporaine. Aussi, nous nous attacherons à faire valoir les liens prospectifs entre attitudes et pratiques d’hier et d’aujourd’hui.

      Philippe Piguet, commissaire général de Normandie Impressionniste 2020

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2020
    • Exposition “Conceptual Comics”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sa_image00007-2.jpg
    • 12.03.20 → 30.04.20
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Ida Applebroog, Luis Aranguri, Glen Baxter, Alexis Beauclair, Julien Berthier, Edouard Boyer, Denis Briand, Fernando Bryce, Eugenio Carmi, Enrique Chagoya, Marcelo Cipis, Clément de Gaulejac, Alvaro de Sá, Aline Dias, Ana Luiza Dias Batista, Claudio Ferlauto, Aldo Fortes, Pedro Franz, Yona Friedman, Tim Gaze, Jochen Gerner, Ingo Giezendanner, Guillermo Gómez-Peña, Simon Grennan, Laura Huzak, Tiago Judas, Allan Kaprow, Omar Khouri, Warja Lavater, Bertrand Lavier, Olivier Lebrun, Stefanie Leinhos, Julio le Parc, Sol LeWitt, Fernando Lindote, João Loureiro, Ricardo Macêdo, Ilan Manouach, Antonio Manuel, Christian Marclay, Laurent Marissal, François Morellet, Matt Mullican, Cyprian Mureşan, Lamberto Pignotti, Ad Reinhardt, Luiz Rettamozo, Diter Roth, Niklaus Rüegg, Francesc Ruiz, Frédérique Rusch, Marco sem S, Lætitia Shudman, Christopher Sperandio, Bernard Villers, Martín Vitaliti, Lawrence Weiner, Vadim Zakharov

      LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      — “CONCEPTUAL COMICS”

      FEATURING : Ida Applebroog, Luis Aranguri, Glen Baxter, Alexis Beauclair, Julien Berthier, Edouard Boyer, Denis Briand, Fernando Bryce, Eugenio Carmi, Enrique Chagoya, Marcelo Cipis, Clément de Gaulejac, Alvaro de Sá, Aline Dias, Ana Luiza Dias Batista, Claudio Ferlauto, Aldo Fortes, Pedro Franz, Yona Friedman, Tim Gaze, Jochen Gerner, Ingo Giezendanner, Guillermo Gómez-Peña, Simon Grennan, Laura Huzak, Tiago Judas, Allan Kaprow, Omar Khouri, Warja Lavater, Bertrand Lavier, Olivier Lebrun, Stefanie Leinhos, Julio le Parc, Sol LeWitt, Fernando Lindote, João Loureiro, Ricardo Macêdo, Ilan Manouach, Antonio Manuel, Christian Marclay, Laurent Marissal, François Morellet, Matt Mullican, Cyprian Mureşan, Lamberto Pignotti, Ad Reinhardt, Luiz Rettamozo, Diter Roth, Niklaus Rüegg, Francesc Ruiz, Frédérique Rusch, Marco sem S, Lætitia Shudman, Christopher Sperandio, Bernard Villers, Martín Vitaliti, Lawrence Weiner, Vadim Zakharov, and more.

      EXPOSITION DU 12 MARS AU 30 AVRIL 2020
      VERNISSAGE JEUDI 12 MARS À 18H
      COMMISSARIAT AMIR BRITO CADÔR
      COLLECTIONS BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE DE RENNES 2, CABINET DU LIVRE D’ARTISTE, CENTRE DES LIVRES D’ARTISTES (SAINT-YRIEIX-LA-PERCHE), COLEÇAO LIVRO DE ARTISTA/UFMG, COLLECTIONS PARTICULIÈRES, FRAC BRETAGNE
      VISITE GUIDÉE DE L’EXPOSITION PAR LE COMMISSAIRE, AMIR BRITO CADÔR, JEUDI 12 MARS À 16H30

      L’édition aujourd’hui, en tant que pratique artistique, est sujette à de nombreuses discussions, concernant l’objet (le livre d’artiste) mais aussi le processus (comment s’insère un livre dans l’œuvre d’un artiste). L’emploi fréquent d’un terme générique comme « publication » est révélateur d’une volonté de franchir les limites traditionnelles entre les livres d’artistes et d’autres formes de production indépendante, comme les fanzines ou les bandes dessinées. De plus en plus, des bandes dessinées sont incluses dans les expositions de livres d’artistes, ce qui démontre leur potentiel critique et expressif. On peut identifier trois types de publications associés aux bandes dessinées : les livres d’artistes qui, occasionnellement, adoptent des éléments propres aux bandes dessinées ; les bandes dessinées indépendantes qui usent d’un métalangage ; et les bandes dessinées ayant une approche plus critique, produites par des auteurs qui circulent entre ces deux milieux jusque-là opposés. Dès lors, plusieurs caractéristiques de la bande dessinée (la séquence, le récit graphique, le mouvement, le temps, etc.) sont repérables dans certaines pratiques contemporaines, en particulier les livres d’artistes. Forte de ce constat, cette exposition mettra en résonances des exemples issus de la poésie concrète mais aussi de la production récente, engagée dans le détournement, la bande dessinée abstraite et l’utilisation du métalangage comme outil de réflexion et de critique sur le médium.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2020
    • Conférence de Mathias Courtet, commissaire

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Capture-d’écran-2020-02-26-à-10.48.43.png
    • 10.03.20 → 10.03.20
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Depuis quelques années nous assistons à une porosité des nomenclatures sagement définies.
      Le mot Design est utilisé à foison, tout autant que celui de savoir faire ou bien des métiers d’art.
      Les apprentissages du Design ont intégré les Écoles des Beaux arts, on y soude comme on y moule.
      Après avoir fait disparaître des ateliers de pratiques, ces grandes écoles d’art renforcent à tour de bras les compétences intellectuelles et techniques en re-créant ces ateliers disparus ou en jachère. Toutes ces écoles structurantes ont ouvert les vannes.
      Depuis les premières années 2000, on assiste de nouveau à des rapprochements féconds aussi bien dans les formes que dans une langue commune.
      Nous sommes témoins d’une renaissance à bien des égards entre ce que l’on peut encore nommer Artisan et Artiste.
      Au travers d’exemples précis dans l’histoire des arts et aussi sur ce salon résonance[s] nous tenterons de voir et de comprendre comment cette relation entre l’Artiste et l’Artisan se retisse avec une certaine évidence. De l’art dans les mains, tout autant que dans les esprits.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2020
    • Vincent Malassis, Post Prod’

    • Workshop
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/stage-post-prod-vincent-malassis-phakt.jpg
    • 07.03.20 → 07.03.20
      Workshop
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Venez doublez et faire la bande son de films d’archives avec l’artiste Vincent Malassis.

    • Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • 2020
    • Trois-quarts d’oeuvres Eric Courtet, Apparent(é)s

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/APP9.jpg
    • 06.03.20 → 06.03.20
      Visites commentées
      Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • L’artothèque d’Hennebont vous invite à découvrir des oeuvres de sa collection en lien avec l’exposition “Apparent(é)s” d’Eric Courtet.
      Une occasion privilégiée de goûter la richesse du fonds de l’artothèque et d’aborder en toute simplicité une démarche artistique, une technique, un courant… Le principe est simple, chacun apporte son panier repas et sa curiosité.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2020
    • Vincent Malassis, Appartement témoins

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/malassis_vincent_appartement_temoins_phakt_2020.jpg
    • 06.03.20 → 23.05.20
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Depuis l’été 2019, Vincent Malassis s’est installé au Colombier pour une année de résidence artistique. Il a parcouru le quartier à la recherche de son histoire explorant simultanément les archives officielles et les tiroirs des habitant·e·s pour récolter images et documents d’époques,enregistrer et photographier les témoins.

      Appartement témoins retrace une exploration du quartier Colombier, utopie architecturale et urbaine des années 60. Eprouvant le concept de ville idéale, l’artiste Vincent Malassis se réapproprie, avec la complicité de ses habitant·e·s, l’histoire et la plasticité d’un territoire dans un jeu entre passé et présent, public et privé.

      Cette exposition s’inscrit dans un projet plus large intitulé Une Histoire de Quartier (unehistoiredequartier-colombier.org). Ce projet explore l’histoire du quartier Colombier en s’appuyant sur les archives et souvenirs personnels des résidents mis en dialogue avec des documents conservés dans les différents fonds d’archives institutionnels.

       

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2020
    • Rencontre aléatoire #3
      « Critiques d’art, commissaires d’exposition : contamination » Un partenariat AICA-France / C-E-A
      Cet événement accompagne les 30 ans des Archives de la critique d’art

    • Non classé
    • 05.03.20 → 05.03.20
      Non classé
      EESAB → Site de Rennes
    • Rencontre aléatoire #3
      « Critiques d’art, commissaires d’exposition : contamination »
      EESAB-site de Rennes – Auditorium
      11H-13H
      Entrée libre

      À l’occasion des 30 ans des Archives de la critique d’art, et de la résidence curatoriale autour de la critique initiée par l’Association française des commissaires d’exposition / c⎮e⎮a, AICA France et c⎮e⎮a  invitent chaleureusement leurs membres, tout autre professionnel du monde de l’art et simples curieux à participer au troisième opus du cycle de « Rencontres aléatoires », le jeudi 5 mars à l’auditorium de l’EESAB de 11h à 13h, pour échanger autour de la porosité des pratiques critiques et curatoriales.
      La parole circulera librement sur le thème « Critiques d’art, commissaires d’exposition : contamination ».
      D’importantes questions de société apparaissent (écologie, anthropocène, post- ou néo-colonialisme, féminisme,..) qui sont l’indice de tendances, voire révélatrices d’une nouvelle conception de l’espace public. Ces orientations témoignent de l’invention de théories en acte, où se mêlent l’engagement intellectuel et la recherche-création. Comment le commissariat et la critique coévoluent-ils dans ce contexte ? Quels nouveaux cadres d’expressions et de langage se développent avec les artistes, au cœur ou en marge de l’art contemporain ?
      C’est aussi l’occasion d’une rencontre entre professionnel·le·s de l’art de Rennes et d’ailleurs, qui se poursuivra dans l’après-midi avec la visite de lieux d’exposition en présence de leurs directeur·rice·s et commissaires d’exposition. Vous en trouverez le programme en ligne ici

      Cette journée entre en résonance avec Constellations critiques, un programme proposé le 4 mars après-midi par les Archives de la Critique d’art au Musée des Beaux-arts de Rennes, à l’occasion de leurs trente ans. Programme en ligne ici

       

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2020
    • Rencontres aléatoires #3

    • Conférence
    • 05.03.20 → 05.03.20
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • À l’occasion des 30 ans de Les Archives de la critique d’art, et de la résidence curatoriale autour de la critique initiée par l’ CEA / Association française des commissaires d’exposition, l’ AICA-France, C-E-A et l’EESAB-site de Rennes invitent chaleureusement leurs membres, tout autre professionnel du monde de l’art et simples curieux à participer au troisième opus du cycle de « Rencontres aléatoires » pour échanger autour de la porosité des pratiques critiques et curatoriales.

      La parole circulera librement sur le thème
      “Critiques d’art, commissaires d’exposition : contamination”
      D’importantes questions de société apparaissent (écologie, anthropocène, post- ou néo-colonialisme, féminisme,..) qui sont l’indice de tendances, voire révélatrices d’une nouvelle conception de l’espace public. Ces orientations témoignent de l’invention de théories en acte, où se mêlent l’engagement intellectuel et la recherche-création.
      Comment le commissariat et la critique coévoluent-ils dans ce contexte ?
      Quels nouveaux cadres d’expressions et de langage se développent avec les artistes, au cœur ou en marge de l’art contemporain ?

      Rencontres en présence d’Anabelle Lacroix, lauréate de la bourse C-E-A pour la résidence curatoriale aux Archives de la critique d’art, du Réseau Documents d’Artistes et de l’ADIAF Émergence.
      Avec la participation des membres Léa Bismuth, Florence Cheval et Constance Juliette Meffre.

    • Musée des beaux-arts de Rennes
    • 2020
    • Le 4 mars 2020 les Archives de la critique d’art se mettent sur leur 31 !
      Point d’orgue de la programmation d’anniversaire, l’événement public « Constellations critiques » propose un focus sur les évolutions récentes du monde de l’art, ses institutions, expositions et images qui ont marqué, en tant qu’objets « critiques », les activités internationales des critiques d’art, ces auteurs et passeurs au sein de la culture et des médias.

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel_ConstellationsCritiques.jpg
    • 04.03.20 → 04.03.20
      Conférence
      Musée des beaux-arts de Rennes
    • Le 4 mars 2020 les ACA se mettent sur leur 31 !
      Point d’orgue de la programmation d’anniversaire, l’événement public « Constellations critiques » propose un focus sur les évolutions récentes du monde de l’art, ses institutions, expositions et images qui ont marqué, en tant qu’objets « critiques », les activités internationales des critiques d’art, ces auteurs et passeurs au sein de la culture et des médias.

      • 14h ∙ Mot d’accueil de la Ville de Rennes & de Jean-Roch Bouiller (directeur du Musée des beaux-arts)
      • 14h15∙15h15 Constellations institutionnelles
        Table ronde
        Modérateur : Christophe Domino (critique et théoricien d’art, enseignant à l’ESAD-TALM, site du Mans)
        Intervenants : Éric de Chassey (directeur général de l’Institut national d’histoire de l’art), Olivier David (président de l’université Rennes 2), Jacques Leenhardt (président honoraire de l’AICA International), Jean-Marc Poinsot (président fondateur des ACA)
      • 15h15∙16h45 Constellations critiques
        Table ronde
        Modérateur : Éric de Chassey (directeur général de l’Institut national d’histoire de l’art), Élisabeth Couturier (journaliste et critique d’art, présidente de l’AICA France), Catherine Francblin (historienne et critique d’art, membre du comité de direction d’Art Press), Florian Gaité (critique d’art et chercheur en philosophie, lauréat 2019 du prix AICA-France et de l’aide à l’écriture et à la publication d’un essai critique INHA-Institut français), Élisa Rusca (critique d’art et commissaire d’exposition indépendante), Tristan Trémeau (critique d’art, professeur à l’ESAD-TALM, Site de Tours)
      • 16h45∙17h15 Pause
      • 17h15∙18h15 Constellations d’archives
        Conférence de Georges Didi-Huberman (philosophe et historien de l’art, directeur d’études à l’EHESS, lauréat du prix AICA International 2017)
      • 18h15 Discussion avec le public

      Télécharger le programme

    • Frac Bretagne
    • 2020
    • Rencontres : L’art d’accommoder les restes

    • Conférence
    • 03.03.20 → 03.03.20
      Conférence
      Frac Bretagne
    • L’art d’accommoder les restes

      Art contemporain et musées : paradoxes de conservation et de restauration
      Les matériaux fragiles et périssables utilisés dans certaines œuvres, dont la disparition à terme est prévisible, posent de nombreuses questions aux collections d’art contemporain. Cette dimension éphémère vient, en effet, contredire un certain fantasme d’éternité associé à l’œuvre d’art traditionnelle.
      Quelles questions se posent les restauratrices et restaurateurs face à des œuvres où s’invitent des matériaux organiques, comme la graisse, le lait, le miel, caractéristiques des œuvres de Joseph Beuys ou de Dieter Roth ? Comment travailler avec des objets, des installations, des collages qui vieillissent très vite ? Quels partis adopter lors de la restauration d’œuvres réalisées par des artistes dont l’une des visées est d’aller contre l’idée même de musée et de conservation du patrimoine ?
      Ce sont ces quelques questions qui seront abordés par des restauratrices et historien.nes de l’art au Frac Bretagne.

       

      Intervenantes :

       

      14h15-15h

      Déborah Laks

      Déborah Laks est chargée de recherches au CNRS, Centre Chevrier UMR 7366 de l’Université de Dijon. Elle travaille actuellement à l’histoire de la pédagogie artistique au XXe siècle, s’interrogeant sur ce que la pratique d’enseignement fait à la pratique artistique. Elle est l’autrice de l’ouvrage Des déchets pour mémoire. L’utilisation de matériaux de récupération chez les nouveaux réalistes (1955-1975), tiré de sa thèse et prix Olga Fradiss 2018. Elle enseigne à l’Université de Genève et à l’École du Louvre.

      Intervention
      Poser la question de la durabilité d’une œuvre c’est aussi regarder précisément ce que les matériaux entraînent avec eux de temporalités et de mémoires mêlées. Dans les œuvres des nouveaux réalistes, le choix de matériaux usés, délabrés, obsolètes raconte des histoires sans héros, où les visages et les gestes individuels se fondent dans la masse des usagers successifs. Les œuvres qui entrent dans les musées en étant des presque ruines engagent ainsi à modifier notre regard sur leurs composants : chacun bruisse, suggère et évoque. Nous proposons de dévider ensemble les pelotes de significations et d’images qui s’enchevêtrent dans la chair des matériaux des nouveaux réalistes.

       

      15h15-16h

      Héléna Bülow

      Conservatrice-restauratrice du patrimoine, spécialité matériaux et œuvres contemporaines (matériaux plastiques et composites, œuvres interactives, lumino-cinétiques, à composantes électriques et électroniques) exerce en Bretagne depuis 2015 et travaille pour plusieurs institutions publiques et privées. (http://h-bulow.e-monsite.com)

      Intervention
      Les techniques de création des œuvres contemporaines diffèrent de celles des œuvres d’art classiques (par exemple, tous les matériaux existants sur terre peuvent être utilisés, les techniques de création ne sont plus nécessairement réalisées dans le but de les rendre pérennes). Ces œuvres contemporaines nécessitent également des traitements de conservation-restauration. Ces traitements ayant la même finalité que ceux réalisés sur les œuvres classiques doivent alors être pensés et menés différemment. L’intervention propose de présenter quelques exemples de restauration (Robert Filliou, Joachim Pfeufer) afin de mettre en avant certaines réflexions propres à la conservation-restauration de l’art contemporain.

       

      16h15-17h

      Gwenola Furic

      Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie et de l’Institut National du Patrimoine. Spécialiste de la conservation-restauration du patrimoine photographique depuis 2003, essentiellement auprès institutions du Grand Ouest (conservation préventive et curative, formation). Participation à la réflexion sur le patrimoine régional au sein de diverses commissions. (https://gwenola-furic.jimdofree.com/)

      Intervention
      La conservation-restauration des photographies contemporaines, entre les attentes des institutions et la réalité de terrain : un retour d’expérience.

       

      Modérateur : Baptiste Brun

       

      en partenariat avec le Master Gestion et Mise en valeur des œuvres d’art, des objets ethnographiques et techniques (MAGEMI) et le Master Arts et Métiers de l’exposition (MAE) de l’Université Rennes 2

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2020
    • Conférence d’Anne Bertrand, photographe

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/anne-bertrand.jpg
    • 26.02.20 → 26.02.20
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Le mercredi 16 février à 18h, l’EESAB-site de Rennes vous invite à la rencontre d’Anne Bertrand, photographe.

      -Lewis Baltz, de la photographie aux textes-

      Né en 1945 à Newport Beach en Californie, mort en 2014 à Paris, l’artiste américain Lewis Baltz a commencé à la fin des années 1960 aux États-Unis une carrière de photographe influencée par l’art conceptuel et caractérisée par une recherche d’objectivité. Parallèlement à son activité plastique, il écrit bientôt des textes critiques sur d’autres photographes, de Walker Evans à Robert Adams, ainsi que sur son propre travail.
      En 1985 il s’installe en Europe et se livre désormais à une création hybride, se référant toujours à l’art conceptuel et utilisant encore le médium photographique, mais de façon non exclusive, procédant par projets divers dont certains ne seront pas réalisés. Il écrit par ailleurs sur ses pairs, photographes et artistes contemporains, de Jeff Wall à Felix Gonzalez-Torres, mais aussi sur le cinéma, et aborde le traitement de sujets politiques en art. Avec The Deaths in Newport (1995), il atteint enfin à une réussite littéraire saisissante.
      Critique d’art et enseignante, Anne Bertrand a établi l’édition française des Textes de Lewis Baltz, publiée en 2019 par la Haute école des arts du Rhin à Strasbourg.

    • Les Moyens du Bord
    • 2020
    • La Fabrique de proximités en-ménage ! Acte II

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/La-Fabrique-de-Proximités-en-ménage-BASSE-DEF.jpg
      La Fabrique de proximités en-mébage ! Acte Iii
    • 17.02.20 → 29.02.20
      Atelier
      Les Moyens du Bord
    • Bertrand Menguy, Gaêlle Ben el Hocine, Béatrice Le Moal, Valérie Guillet, Brigitte Mouchel, Ty-paper

      Les Moyens Du Bord proposent une expérimentation d’un plateau de production dédié au multiple d’artiste, ouvert à tous, tout au long des vacances ! Venez découvrir les machines pour créer, imprimer et s’exprimer !

      Pratiques autonomes : en matinée, artistes et amateurs peuvent venir travailler en autonomie avec la présence d’un.e référent.e (sérigraphie, typographie, taille douce…).

      Des ateliers pour petits et grands afin de vous initier en famille aux techniques liées à l’estampe et au multiple d’artiste…

      Des formations pour les bénévoles à destination des personnes souhaitant s’impliquer dans le projet de l’association. Pour les curieux en visiteurs libres, n’hésitez pas, la porte est ouverte !

      Le programme sur https://lesmoyensdubord.wordpress.com/2020/02/04/la-fabrique-de-proximite-a-la-manu-du-17-fevrier-au-1er-mars-2020/

    • Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • 2020
    • Renc’art Eric Courtet, Apparent(é)s

    • Rencontre
    • 15.02.20 → 15.02.20
      Rencontre
      Artothèque galerie Pierre Tal Coat
    • Les Renc’arts sont des visites accompagnées qui vous invitent à prendre le temps de découvrir la démarche de l’artiste et le processus de création. Il s’agit d’un temps d’échanges convivial, ouvert à tous.

      Eric Courtet sera présent pour cette rencontre.

      Entrée Libre – 17h

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2020
    • Contemporaines – Immersion #8 – Performances Sonores

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/immersion.jpg
    • 15.02.20 → 15.02.20
      Performance
      EESAB → Site de Rennes
    • Chaque année, ContemporaineS offre un aperçu de la création artistique d’aujourd’hui : pratiques croisées, musiques expérimentales, improvisation… Hommage à Luciano Berio, invitation du compositeur Robert Pascal et partenariat avec le festival Autres Mesures sont les fils rouges de ce temps fort haut en sonorités.

      Restitution du workshop Instants Sonores et performances croisées de pratiques sonores pour partager une expérience d’improvisation collective.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2020
    • Conférence de Soizic Lebrat, musicienne violoncelliste

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/soizic.jpg
    • 13.02.20 → 13.02.20
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • L’EESAB-site de Rennes vous invite, le jeudi 13 février, à la rencontre de Soizic Lebrat. Elle présentera son travail de création en musique qui s’est structuré depuis 2009 autour d’une démarche de « recherche-création », à partir d’exemples (Ope1000, Fabrique de musique, Bleu solo, Double Frictional Wheel, Radiophonium, Solo Suite, Bach to 3D, IN(ec)OUT …).

      Soizic Lebrat est invitée par Luc Larmor, enseignant à l’EESAB-site de Rennes, chercheur en pratiques sonores et musicales actuelles, concepteur de design sonore.

    • Archives de la critique d’art
    • 2020
    • Critique sur le pouce VIII

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Critique-sur-le-pouce_12-02_AD-.jpg
    • 12.02.20 → 12.02.20
      Conférence
      Archives de la critique d’art
    • La Critique sur le pouce (8e édition)

      Félix Fénéon / Alain Jouffroy

      Félix Fénéon : critique, collectionneur, anarchiste
      lu et chroniqué par Etienne Schira
      /
      Alain Jouffroy, un demi-siècle de poésie vécue : mouvements surréalistes et ostinato lyrique
      lu et chroniqué par Pierre Ruault

       

       

      Le rendez-vous trimestriel de la revue CRITIQUE D’ART à la BU. Une heure le mercredi pour discuter de l’actualité de la littérature critique sur l’art des XXe-XXIe siècles !
      Ces rencontres s’adressent à toutes celles et tous ceux qui souhaitent partager leur goût de la lecture, de l’écriture et de la discussion au sujet des livres sur l’art.

       

       

      Mercredi 12 février 2020 – 13h
      BU centrale Rennes 2
      Salle de rencontres – 1er étage

      Entrée libre

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2020
    • Conférence d’Antonio Viola, architecte et théoricien

    • Conférence
    • 11.02.20 → 11.02.20
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • L’EESAB-site de Rennes vous invite le mardi 11 février 2020 à la rencontre d’Antonio Viola, architecte et théoricien.

      “Les hommes et les femmes dont nous tombons amoureux ne sont pas toujours les plus beaux ni plus intelligents ni encore les plus riches. Ce sont celles et ceux que nous reconnaissons. La rencontre avec notre maison n’est pas différente. Nous en visitons mille et tombons amoureux d’une seule. Lorsqu’on nous demande : pourquoi lui ou elle ? Nous évoquons les sensations, les émotions, qu’un siècle de littérature psychologique nous a appris à verbaliser. Mais si on nous demande pourquoi nous sommes tombés amoureux de notre maison, en plus de dire qu’elle est grande ou petite, lumineuse ou bien exposée, comment pouvons-nous verbaliser les sensations et les émotions qu’elle nous donne à ressentir ? Quels mots avons-nous pour raconter notre maison idéale ?”

      Antonio Viola est invité par Tony Côme, enseignant d’Histoire et théorie du design et de l’architecture à l’EESAB-site de Rennes, agrégé d’arts appliqués et docteur en histoire de l’art.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Iris, Narcisse, Violette & cie, conférence de Laure Bente
      Cette conférence propose d’aborder largement la question de la représentation florale dans l’histoire de l’art. Des sujets religieux aux vanités, de la Tulipomania aux sciences naturelles, nous aborderons également l’art moderne à partir des coquelicots de Claude Monet et des tournesols de Van Gogh qui nous amèneront vers des approches plus abstraites autour des dessins, papiers collés et peintures de Matisse ou encore des sérigraphies d’Andy Warhol. Les révolutions et les fleurs féministes de Georgia O’Keeffe et Judy Chicago nous permettront d’ouvrir à la création contemporaine. Laure Bente est enseignante en histoire de l’art à l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc et commissaire d’exposition.

    • Conférence
    • 11.02.20 → 11.02.20
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • EESAB → Site de Rennes
    • 2020
    • Conférence de Gilles Clément, jardinier, paysagiste, botaniste, entomologiste, biologiste et écrivain français

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/gilles-clément.jpg
    • 10.02.20 → 10.02.20
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Le jeudi 10 février à 18h, l’EESAB-site de Rennes vous invite à la rencontre de Gilles Clément.

      Dès le début des années 70, Gilles Clément conçoit et réalise des jardins pour une clientèle privée en France et à l’étranger. En 1977, il cesse cette activité pour se consacrer à « l’espace public » et fonde l’Atelier Acanthe en 1985. Il s’installe de façon indépendante en tant qu’artiste en 2000 et organise ses prestations en co-traitance avec les ateliers de paysage, en particulier Coloco à Paris.
      Le concept de Jardin en Mouvement, né d’une expérimentation dans son propre jardin dans la Creuse trouve une application en espace public pour la première fois dans le Parc André Citroën dès 1986. L’ouvrage portant le même nom parait en 1991. De nombreux ouvrages suivront (plus d’une vingtaine), certains abordant d’autres concepts importants : Le Jardin planétaire (exposition à la Villette en 1999/2000), Le Tiers-Paysage (2003), traduit en plusieurs langues.
      L’exposition itinérante « Toujours la vie invente », crée en 2013 à Saint-Benoît du Sault, installée au Centre Culturel de rencontre de Noirlac (2014) puis à l’école d’architecture Paris Val de Seine (2015), à la Biennale internationale d’art contemporain de Melle (2015), au centre d’art de Meyrin à Genève (2016), au parc de Trévarez en Bretagne (2017) est présentée à Lausanne en 2019.
      Plusieurs prix consacrent son œuvre dont le « Grand prix du paysage » en 1998.
      Le Parc André Citroën (en co-conception), le Domaine du Rayol dans le Var, les Jardins de l’Arche à Nanterre, les Jardin de Valloires dans la Somme, le parc Matisse à Lille, le jardin du Musée du quai Branly – Jacques Chirac à Paris, Le toit de la Base sous marine de Saint Nazaire (Jardin du Tiers-paysage) font partie des projets les plus connus du public.
      Enseignant à l’École Nationale Supérieure de Versailles de 1980 à 2012 il assure, en 2011/12 des cours au Collège de France dans le cadre de la chaire de création artistique et poursuit une activité d’enseignant vacataire sous forme d’ateliers en Italie, Espagne et France.

      Gilles Clément est invité par Nicolas Floc’h artiste plasticien et enseignant en sculpture et installations et Reynald Drouhin, artiste plasticien et enseignant en architecture et urbanisme à l’EESAB-site de Rennes.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2020
    • Journée portes ouvertes de l’EESAB-site de Rennes

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Capture-d’écran-2020-01-22-à-09.58.58.png
    • 08.02.20 → 08.02.20
      Rencontre
      EESAB → Site de Rennes
    • Vous avez toujours souhaité découvrir une école d’art et de design de l’intérieur ? Vous rêvez d’entrer dans nos nombreux ateliers techniques ? Vous avez pour souhait d’intégrer une école de la création ? Venez rencontrer les étudiant·e·s et les enseignant·e·s de l’EESAB à l’occasion de nos journées portes ouvertes !

      Au programme de cette journée d’effervescence :
      – Assistez à la présentation de l’école et du site de Rennes par sa directrice Odile Le Borgne
      – Visitez le site de Rennes, situé au 34 rue Hoche, avec un·e étudiant·e et/ou librement
      – Découvrez les ateliers des étudiant·e·s
      – Assistez aux démonstrations dans les ateliers techniques de l’école : Labfab, ateliers bois, métal, terre, résine, céramique, gravure, lithographie, sérigraphie, vidéo, les laboratoires “argentique” et “numérique
      – Rencontrez les étudiant·e·s
      – Discutez avec les enseignant·e·s, tou·te·s professionnel·le·s du monde de l’art et du design, afin d’en savoir plus sur les attentes de l’équipe pédagogique
      – Profitez de la séance photo proposée par le studio photo de l’école pour reparti avec un souvenir de votre visite à l’école

      L’École européenne supérieure d’art de Bretagne, c’est une école installée dans 4 sites géographiques qui se complètent pour vous proposer une offre pédagogique en art et en design complète. Ne manquez pas les portes ouvertes de chaque lieu de l’EESAB :
      ···· Journée portes ouvertes de l’EESAB-site de Lorient:
      le samedi 1 février 2020
      ···· Journée portes ouvertes de l’EESAB-site de Brest :
      le samedi 8 février 2020
      ···· Journée portes ouvertes de l’EESAB-site de Rennes :
      le samedi 8 février 2020
      ···· Journée portes ouvertes de l’EESAB-site de Quimper :
      le mercredi 12 février 2020

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2020
    • Luiz Roque, República

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Republica.png
    • 08.02.20 → 02.05.20
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Depuis les années 2000, Luiz Roque (né en 1979 au Brésil) bâtit une œuvre profondément ancrée dans les problématiques contemporaines, en naviguant entre un passé primitif et un avenir marqué du sceau de la science-fiction. Travaillant essentiellement avec l’image en mouvement, souvent en super 8, il apporte un très grand soin à la qualité de ses textures et à l’esthétique de ses films. A partir du 7 février 2020, Passerelle Centre d’art contemporain présente la première grande exposition personnelle de Luiz Roque dans une institution française. Rassemblant un tout nouveau film de 2020 et une sélection d’œuvres de 2004 à 2019, l’exposition “República” est envisagée comme une déambulation dans les méandres de l’esprit de l’artiste.

      L’exposition se développe sur les deux étages du centre d’art. Au rez-de-chaussée, quatre films sont notamment présentés évoquant tour à tour une terre sans humain dominée par un chien avec Zero (2019), un monde souterrain où le langage a été remplacé par la danse dans S (2017), une nouvelle sorte de monument qui unifie au lieu de magnifier avec O Novo Monumento (2013) et un paysage intemporel maîtrisé d’une serre dans Estufa (2004). Dans nombre de ses expérimentations, Luiz Roque suggère des figures historiques du néo-concrétisme brésilien tel qu’Amílcar de Castro (1920-2002) et Franz Weissmann (1911-2005) qui définissaient l’art comme un espace vivant engageant le spectateur. Les films montrés dans l’exposition atteignent un autre degré d’implication physique en incluant largement la danse.

      Au premier étage de Passerelle, une salle entière est dédiée à República (2020), le nouveau film de l’artiste. Reprenant les codes du documentaire, Luiz Roque réalise une exploration du quartier LGBTQ+ de São Paulo appelé República. L’artiste y filme sa vie nocturne en s’attachant à représenter le contexte urbain et architectural du quartier. Il utilise la technique du super 8 créant une dichotomie entre l’emploi d’une ancienne technologie dépassée et la représentation de la ville numérique du XXIe siècle.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2020
    • Fanny Gicquel, Des éclats

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_8617.png
    • 08.02.20 → 02.05.20
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • À l’occasion du programme « Les chantiers-résidence » mené en collaboration avec Documents d’Artistes Bretagne, Passerelle Centre d’art contemporain accueille Fanny Gicquel pour sa première exposition personnelle. Diplômée en 2018 de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Rennes, cette artiste a suivi en amont une formation en agencement d’espace, révélatrice de ses recherches actuelles.

      L’exposition Des éclats se déploie dans deux salles à l’étage du centre d’art et mêle installations, sculptures et vidéo, envisagées comme un tout. Fanny Gicquel a souhaité répondre au contexte océanique de Brest en s’inspirant de l’ouvrage poétique Ode Maritime (1915) de Fernando Pessoa, écrivain portugais engagé du début du XXe siècle. De cette poésie en prose, elle a tiré une série de vers sondant le rapport de l’humain à la mer et projetant les notions de départ et de déplacement, tel que « Je veux partir avec vous, partout où vous êtes allés. ».

      Cependant, les messages se retrouvent codés grâce à une technique particulière bien connue des marins : l’alphabet sémaphore, un moyen de communication qui, employant des drapeaux tenus à bout de bras, crypte l’alphabet latin. Les extraits de la poésie deviennent ainsi des « vers sémaphoriques » qui prennent la forme de sculptures, d’un film et de performances activées à des temps définis durant toute la durée de l’exposition. Fanny Gicquel conçoit les salles de Passerelle comme une scène, déroulant des filets semblables à des rideaux de théâtre, colorisant des murs devenant décors, et des sculptures de métal utilisées comme des accessoires par les acteurs. Avec Des éclats, elle questionne la durabilité de l’événement de la performance et sa subsistance dans une exposition, tout autant que la dimension d’un langage codé qui perd de son sens.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2020
    • Journée d’études – Design & Sécrétions, vers de nouveaux rituels

    • Rencontre
    • 04.02.20 → 04.02.20
      Rencontre
      EESAB → Site de Rennes
    • Participation à la journée sur inscription, par ici : https://frama.link/designsecretionsinscription

      Pendant des décennies, les designers semblent avoir travaillé pour des usagers dont les corps jamais ne devaient sécréter. Grâce aux “pulsairs” et autres brise-soleil conçus par Le Corbusier, les chemises du Modulor ne risquaient pas, elles, d’être auréolées. Josephine, la femme américaine moyenne inventée par Henry Dreyfuss, n’était pas inquiète de son aménorrhée. Embarqués très tôt dans la course vers le confort, les designers – d’objets comme d’interfaces – ont contribué à l’invisibilisation de nos sécrétions, jugées rebutantes, et par là même à la normalisation de nos cadres de vie, de nos moeurs, de nos rapports de genre…
      Aujourd’hui, de la gigantesque infrastructure des égouts au plus intime des dispositifs contraceptifs en passant par le mécanisme de la chasse d’eau dont est tributaire l’habitabilité même du gratte-ciel, partout, “l’utopie d’un corps incorporel” craque. Lors de cette journée d’étude, des designers, artistes, anthropologues s’immisceront dans ces récentes brèches et ouvriront, pour les corps qui sécrètent, de nouvelles perspectives.

      Programme non-détaillé :
      9h30 – Accueil
      9h45 – “ô ironie des sécrétions !” : introduction à la journée d’étude. Par Tony Côme (historien du design)
      10h15 – Faire salon ou faire pipi : comment améliorer les sanitaires des collèges ? Par Agathe Chiron (designer)
      10h45 – Métabolisme urbain et corporéités : la miction féminine en perspectives. Par Marine Legrand (anthropologue) & Louise Raguet (designer)
      11h30 – Eaux usées, égouts et égoutiers : une approche anthropologique. Par Agnès Jeanjean (anthropologue)
      12h – Questions, échanges avec le public
      12h30 – Pause déjeuner
      14h – Figures morveuses : de Jean sans Peur à Marcel Wanders. Par Thibault Philip (étudiant en design)
      14h30 – Prolégomènes à une histoire de la sueur. Par Juliette Pollet (conservatrice du patrimoine)
      15h – 28 jours plus tard : d’une pensée queerisée de la gestion des règles à la promesse d’un genre fluidifié par le design. Par Saul Pandelakis (théoricien du design)
      15h30 – The Great Hold up ! : problématiques de design et de représentation autour d’une méthode contraceptive par remontée testiculaire. Par Pauline Simon (artiste et chorégraphe), Lucile Sauzet (designer) & Maxime Labrit (infirmier)(vidéo)
      16h15 – Questions, échanges avec le public.
      17h – Crachoirs : formes pour l’informe. Inauguration de l’exposition dans le Cloître de l’EESAB-site de Rennes

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Olivier Petiteau, Travaux Récents

    • Non classé
    • 01.02.20 → 14.03.20
      Non classé
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Depuis son arrivée à la galerie en 2015, Olivier Petiteau poursuit ses recherches sur les courbes, les diagrammes et toutes formes de représentations de statistiques. Il ne s’agit jamais de s’intéresser aux chiffres ou données pour leur caractère informatif mais plus à l’aspect visuel de la représentation graphique et de la saturation provoquée par leur omniprésence dans les médias. En arrière plan, la géométrie est toujours présente dans toutes ses oeuvres.

      Olivier Petiteau aime confronter des courbes qui n’ont rien en commun (« abeilles & bittorent » ou « meubles et glyphosate ») pour leur complémentarité esthétique et dans la réalisation, il associe de la même façon il peut associer la technique si précise de la marqueterie avec un élément réalisé en ciment brut.

      Cette exposition de « travaux récents » met en avant la multiplicité et les évolutions récentes du travail d’Olivier Petiteau.

      L’exposition à la galerie est également une introduction à son exposition personnelle « Capture d’écran » programmée au Musée de Cholet du 06 mars au 28 août 2020.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2020
    • Denis Briand, Ne pas attendre à ne rien faire

    • Exposition
    • 31.01.20 → 05.03.20
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Commissariat : Mathilde Dupré et Marion Hohlfeldt

      Dessin, peinture, volume, vidéo… c’est par un parti pris de la diversité – celle des formes, des techniques, des médiums – que l’œuvre de Denis Briand s’est développée. Cette diversité participe également des registres a priori disparates auxquels le travail se réfère : bande dessinée, abstraction picturale, cartographie, géopolitique… L’exposition présente les pistes nombreuses que l’œuvre a suivies pour faire percevoir les logiques souterraines qui s’y expriment et la part qu’y prennent les jeux de langage.

      _

      Le peintre peut décider que lor viendra illuminer le cacao

      Depuis 1989, Denis Briand compose une série de petits formats de bois et de carton sur lesquels s’étalent des reliquats d’activités picturales : fonds de pots de peinture et essuyages de pinceaux. Comme en cuisine, l’idée est de ne pas laisser perdre les restes. Ces Essuyages et ratages composent depuis lors une sorte d’articulation du travail entre investigation artistique et recherche théorique en Arts plastiques.

      Au départ DB peint, tout en s’interrogeant sur ce geste. Il démonte ensuite le tableau pour en analyser ses constituants : le châssis, la toile, la couleur, l’image. Ce travail tente de montrer d’hypothétiques réponses plastiques à des questions telles que : « Quelle est la différence entre peindre et essuyer son pinceau ? Comment faire de la couleur sans peinture ? Comment faire une toile sans sujet ? Comment faire de la peinture sans toile ? Ou, plus largement, que faire en art ? »

      Cette série des Essuyages et ratages donne naissance à une liste d’anagrammes créée à partir de l’énoncé « RESTE DE PEINTURE ». Celles-ci semblent alors révéler les différentes significations que la première phrase contient implicitement : « durée très peinte », « désir nu et répété », « tendre et épuiser », « site du repère net ». Lire un tableau est-ce comme lire des mots peints ?

      Au sein d’une pratique qui demeure ouverte, aujourd’hui DB reste « attaché » à la peinture et au tableau comme motif, accordant toujours un intérêt particulier à la dimension chromatique. La couleur s’étale, dessine, révèle, couvre, recouvre, dissimule. Comme les anagrammes, ses œuvres se composent et se décomposent pour se rassembler ailleurs, ou plus tard, sous une autre configuration. Conservant parfois une dimension expérimentale, elles sont toujours en devenir. Une certaine hétérogénéité des travaux crée l’impression d’un registre dans lequel sont consignés des faits jour après jour, comme dans un carnet de bord, à la manière d’un feuilletage qui procède à la fois de l’empilement de textes et d’images, et de la consultation de pages illustrées que l’on tourne sans s’attarder.

      Depuis longtemps, Denis Briand est sensible aux images des situations de conflits, de troubles politiques, d’actes de guerre et de terrorisme. De plus, une attention pour le document imprimé a généré de multiples petites collections d’images et d’illustrations où se retrouvent ces situations, qu’elles proviennent de bandes dessinées, de coupures de presse, de manuels scolaires, de livres de géographie, de cartes ou d’atlas.

      L’évocation de la frontière, lieu privilégié de ces troubles, s’est concrétisée par la confection de petites maquettes ou de dessins de postes-frontières et par le tracé de cartes « muettes ». Ces dernières sont associées à une nomenclature de nuanciers aux couleurs vives ou douces et de signes ou symboles cartographiques. Ce travail éminemment graphique, mais là encore très pictural, se complète par l’énonciation de noms de pays, inscrits sur des vestes militaires ou de grandes nappes dressées qui invitent à la « table des négociations ». Ces travaux ne sont pas étrangers à la question des frontières de l’art et de la portée de l’acte artistique. À part les bords du tableau, où sont ses limites ? L’expérience de direction et de commissariat d’exposition à la galerie Art & Essai de l’université Rennes 2, et la proximité avec le travail de certains artistes, ont accentué cette préoccupation.

      Des œuvres plus récentes, en réaction à des turbulences économiques ou des revendications sociales, ont incité DB à renouer avec l’utilisation de matériaux non conventionnels dans le domaine artistique, mais emblématiques, comme le cacao ou la poudre explosive.

      La présence récurrente de l’écriture et de l’image dans son travail, le passage de l’une à l’autre, leur mélange ou leur superposition semble indiquer une impossibilité de choisir entre les deux ou peut-être la nécessité presque vitale de les faire exister ensemble.

      Les essuyages et ratages sont aussi les malheurs de tout un chacun. Lorsque l’on s’intéresse aux jeux de substitutions textuelles, il suffit de changer une lettre pour passer de la couleur à la douleur. Denis Briand se décrit souvent comme un bricoleur. Cependant, ses travaux manuels nous éclairent très sérieusement sur la nature du monde, tout en nuances. À des éléments presque affectifs, des petites collections d’images, de lectures, de souvenirs, se superposent des évènements violents du monde.

      La vie est faite de ténèbres et de lumière mais on n’en choisit pas l’ordre dapparition. En revanche le peintre peut décider que lor viendra illuminer le cacao !

      MD

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2020
    • project room : Marc Geneix

    • Exposition
    • 31.01.20 → 05.03.20
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Commissariat : John Cornu

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      Cette project room présente un ensemble de productions jamais montrées de l’artiste français Marc Geneix (né en 1975), qui s’inspirent du réservoir médiatique et culturel de la société contemporaine tout en combinant des savoir-faire et des cultures traditionnelles.

      ……………..

      – John Cornu : J’aimerais entamer cet échange en abordant un point très pragmatique à savoir la relation à la technique. Je pense même à une forme de jeu dialogique qui peut s’établir entre l’outil et le matériau. Je me souviens que, lors d’une récente rencontre au Frac Bretagne1, tu expliquais que tu mettais en place des projets qui, par la suite, se vérifiaient par des réalisations physiques. On pourrait reprendre ici les mots de Tim Ingold, et dire qu’il y aurait un modèle mental façonné dans l’imagination de l’architecte avant d’être appliqué à la matière2. Il me semble que tu attaches une grande importance aux savoir-faire et à la pratique d’atelier. Je sais aussi que tu vas te renseigner auprès de professionnels pour acquérir des compétences (en lutherie par exemple). Pourrais-tu donc nous décrire – au regard des œuvres présentées dans cette exposition – les interactions qui s’établissent entre les techniques, les outils, l’atelier et les choix opérés en termes de projets ?

      – Marc Geneix : C’est vrai que je travaille un peu comme un artisan, dans le sens où mes projets sont dessinés ou pensés avant d’être réalisés, et que, dans mes travaux récents notamment, j’emploie des techniques précises liées à l’ébénisterie et à la lutherie. Je suis très intéressé par le fait d’ancrer mon travail dans une histoire où formes et pratiques interagissent. Je n’utilise pas une technique pour simplement parvenir à un résultat, mais j’essaie d’exploiter son potentiel de parabole pour l’engager pleinement dans l’œuvre. Mes volumes par exemple, qui sont aussi des caisses de résonance, sont fabriqués selon des procédés de lutherie – aussi bien anciens que contemporains. En les réalisant, je répète des gestes acquis et validés par des siècles d’expériences pratiques, mais aussi de modes, de tendances, qui ont elles-mêmes générées des formes spécifiques, des codes, des savoir-faire, etc. En m’emparant d’un métier, en l’apprenant, en m’en servant, j’use ainsi de sa charge historique comme d’un matériau. J’aime penser qu’une guitare ou un violon, mais c’est aussi le cas d’une enceinte par exemple, est à la fois un objet et un son dans une totale interaction. En d’autres termes, j’aime que la fabrication même de l’objet agisse sur le son qu’il produit, et que le son recherché guide la fabrication de l’objet. C’est une construction mentale très conceptuelle dont la réalité est absolument matérielle et empirique. Ce genre de rapprochements guide beaucoup ma façon de penser mon travail. En tant que plasticien, je ne cherche pas à créer des sons, mais j’utilise le potentiel qu’ont les objets à raconter leur histoire comme une parole, et c’est pourquoi l’image de la caisse de résonance me semble pertinente.

      – Benoît Lamy de La Chapelle : Il y a donc un rapport évident avec la musique dans tes œuvres, sans oublier que tu as pu être toi-même musicien. Les codes liés au monde de la musique transpirent de tes productions, que ce soit dans tes toutes premières pièces, le pull tricoté Sonic Youth (2002), ou dans tes dernières « sculptures instruments ». C’est à première vue le rock ou le blues que l’on pourrait imaginer s’extraire des volumes. Pourtant, leur aspect totémique voire chamanique, pourrait également nous emmener vers d’autres types de cultures musicales…

      – MG : Le monde de la musique a toujours constitué pour moi un réservoir important de codes et d’images. La musique traverse le temps. Elle est présente dans toutes les sociétés et a toujours une fonction précise. Bien que cela n’ait pas toujours été le cas, je peux dire aujourd’hui que c’est la plateforme depuis laquelle je travaille. Plus généralement, je m’intéresse beaucoup aux cultures populaires car elles sont génératrices d’énormément d’icônes, de légendes et de mythes que je peux utiliser. Ce sont pour moi des matériaux. C’était déjà le cas pour Sonic Youth3 qui est effectivement une de mes premières pièces. L’idée était de rapprocher le nom du groupe et le merchandising, à la confection unique et laborieuse d’un pull en laine tricoté main. Les cultures « savantes » aussi ont générées beaucoup de formes, on le voit bien dans la confection d’un luth par exemple, ou d’un clavecin, dans son ornementation, son rapport avec les codes architecturaux ou religieux de l’époque, etc. Je suis aussi touché par le caractère transcendantal de la musique – quelle qu’elle soit – et par les formes qu’elle produit. La musique sert toujours une célébration. Il est aisé – c’est presque un poncif – de comparer la transe d’un concert de rock ou d’une fête électro, aux rituels indiens ou aux derviches tourneurs. Mes sculptures en forme de totem par exemple – qui ressemblent à des enceintes hifi – ont pour référence ces grandes fêtes d’appartement organisées par des puristes du son4. La danse et la fête y sont érigées au rang de façon de vivre, c’est quelque chose de très communautaire, d’hyper occidental, d’hyper urbain, et en même temps de complètement connecté à des formes relevant de cultures primitives. Par jeu, j’essaie ainsi de rapprocher ces différentes cultures, histoires et formes, de faire qu’elles s’entrechoquent et qu’elles se marient. De ce point de vue, si je ne crois pas qu’il y ait de musiques particulières qui s’échappent de mes sculptures,  je pense en revanche qu’elles diffusent un « son » composé de petits bouts de cultures assemblés, de savoir-faire, de formes iconiques, de choses prélevées dans différentes histoires.

      – JC : Tu nous éclaires ici sur ta manière de voir les choses mais pouvons-nous réellement mettre sur le même plan la dimension cathartique de la musique, et l’activité plus contemplative d’une visite d’exposition composée d’objets aussi virtuoses soient-ils ? En d’autres termes, comment modélises-tu dans cet entre-deux – expérience vs réification – la trajectoire sensible et intelligible que tu proposes au visiteur ? Art as experience5 nous disait John Dewey… Ces questions ontologiques ne sont pas forcément évidentes.

      – MG : Je réagis d’abord rapidement sur le mot virtuose, qui est un mot fort s’il m’est destiné. Mon travail est en réalité plein d’approximations et de ratés bien que l’ensemble présente un aspect plutôt fini. Cela s’explique par le fait que je joue un jeu – celui d’endosser l’habit de l’orfèvre par exemple – et que j’essaie d’être techniquement méticuleux par respect pour le travail, bien qu’il m’arrive de tricher en employant des techniques numériques. Toutefois je ne suis pas artisan ni compagnon, et je n’ai pas suivi de formation qui me permette de maitriser parfaitement les techniques : les ratés et approximations, que l’on peut observer dans mon travail, rendent donc paradoxalement justice aux métiers que je convoque et qui demandent – pour être maîtrisé parfaitement – un long temps d’apprentissage.

      Pour en revenir à ta question, c’est un point qui peut soulever une ambiguïté, surtout par rapport à l’analogie de certaines de mes pièces avec des instruments de musique. Mais ces analogies sont formelles et empruntent à une pluralité de cultures et de langages iconiques. Si mon champ d’investigation est évidemment la musique, j’y entre par la porte iconographique, et non par celle du sonore. C’est une base à partir de laquelle je tisse des associations d’idées, des rapprochements sémantiques… Je ne convoque pas directement l’expérience d’une musique comme d’autres artistes ont pu faire d’un concert ou d’une soirée historique6 par exemple ; je travaille par additions de formes. D’une certaine façon, je m’intéresse plus aux cultures à travers la musique qu’à la musique en soi. En ce sens, il y a beaucoup de citations dans mon travail. Certains détails formels ou certains titres sont clairement empruntés à l’histoire de la musique, des métiers, de l’art, etc. D’autres choses ne sont pas ouvertement citées, mais plus suggérées par la convocation de la mémoire collective par exemple. Les techniques employées, les références, les possibles associations d’idées… il y a bien sûr toujours plusieurs niveaux de lecture au sein d’une exposition, et cela fonctionne avec des allers-retours entre le détail et l’ensemble. Le détail – qui comme tu le dis – convoque plus l’expérience sensorielle, parce qu’il y a la façon, l’intelligence de la main comme la décrit Richard Sennett7, et que l’on est dans le sensible ; et l’ensemble, dans lequel les idées apparaissent et les liens se font, et dans lequel on peut réifier mentalement des objets. On navigue constamment entre les deux, mais j’imagine que c’est la manière la plus naturelle pour cheminer dans une exposition.

      – JC : Je me permets une question commune étant donné que Benoît est critique et commissaire d’exposition8, et que Marc a certes une activité d’artiste mais a aussi participé à de nombreuses entreprises curatoriales et éditoriales9. Je m’interroge depuis longtemps sur le seuil d’intégrité du format « œuvre d’art » et celui du format « exposition ». Les travaux de Gérard Genette10 déconstruisent et clarifient assez bien ce problème, même si cette question est de nouveau posée par la figure du curator/curatrice. Boris Groys nous dit, par exemple, que de nos jours, il n’existe plus de différence « ontologique » entre faire de l’art et exposer de l’art11. Si Groys affine ce postulat au fur et à mesure de sa réflexion, il m’intéresse d’appréhender vos compréhensions au regard de vos activités respectives. La question est donc multiple. Comment vivez-vous la partition artiste/curator en termes de micro pouvoirs ? L’artiste doit-il laisser du terrain au curator ou à la curatrice quant à la création des œuvres et à leur mise en exposition globale ? Comment envisagez-vous ce « take caring » de l’artiste ? Peut-il passer par une approche vertueuse ? Sur quels critères ?

      – BLdLC : Pour ma part, ma méthode reste somme toute très classique et ne rentre pas vraiment dans le débat de l’artiste/curateur ou du curateur/auteur. J’estime que ma pratique du commissariat consiste à choisir des artistes à partir de certains critères, de manière cohérente par rapport à la programmation globale du lieu d’exposition, de les accompagner dans leur projet, de leur mettre à disposition un budget correct, un lieu intéressant, des moyens techniques, une équipe compétente et de les payer. Je les laisse faire, tout en restant disponible pour les conseiller et discuter de leur projet (et de ses limites), je me mets en retrait tout en leur soumettant des idées. D’après mon expérience, certes encore jeune, les artistes sont souvent ennuyés par les curateurs trop intrusifs. Ma méthode n’est pas aussi créative qu’un curateur/auteur, je ne signe d’ailleurs jamais les expositions monographiques que j’organise, d’ailleurs, avec mon équipe. Mais puisqu’il s’agit surtout de parler de Marc ici, je dirais qu’il n’a pas eu non plus cette pratique d’artiste/curateur dans le sens où il a dû mettre son travail d’artiste de côté pendant au moins quatre ans pour s’occuper de la direction artistique de son lieu, ce pourquoi il a mis un terme à cette activité. Je pense qu’il n’est pas souvent aisé de faire coïncider ces deux pratiques à moins qu’elle ne soit inhérente à la démarche de l’artiste, et encore… Selon moi, le fond de la démarche de Marc est plutôt éloigné de ces questionnements bien qu’un artiste soit toujours le curateur de ses expositions. Il me semble qu’une fois disposées dans l’espace, les sculptures de Marc ne dirigent pas l’attention vers leur environnement spatial ou contextuel (à la manière du minimalisme historique) mais davantage vers elles-mêmes, voir à l’intérieur d’elles-mêmes parfois, grâce aux « ouïes » par exemple. Si certaines s’apprécient en surface, et laissent littéralement glisser le regard, d’autres invitent le regard à pénétrer dedans.

      – MG : Je n’ai pas vraiment de vision générique sur cette question. Il y a aujourd’hui des commissaires qui signent des expositions, peut-être certains réunissent-ils des objets qui ne sont plus forcément des œuvres d’artistes. Dans mon cas, s’il a pu m’arriver de créer des scénographies en tant que commissaire pour In extenso12 – et ce à la toute fin d’ailleurs –, je ne me suis pour autant jamais vraiment considéré comme commissaire, et il me semble que j’ai, malgré tout, toujours travaillé depuis la position de l’artiste. Par ailleurs, il est vrai que mon expérience associative, la pratique de la musique aussi peut-être, font que je suis plutôt à l’aise avec les interférences, les changements de position, le dialogue, même si je mène aujourd’hui mon travail d’artiste d’une manière assez conventionnelle.

      – JC : Je reviens ici à la question précédente car j’aimerais que nous nous focalisions sur ta position d’artiste au regard du curateur.rice. Comment appréhendes-tu cette relation avec un ou une commissaire en termes de contrainte et d’accompagnement ?

      – MG : Pour moi cela ne peut pas être une contrainte car, comme je l’ai dit précédemment, j’apprécie l’idée de groupe, d’une œuvre réalisée en commun, c’est un peu mon ADN. D’autre part, concernant mon travail, il y a encore tant de questions en suspens que l’apport d’une expérience autre m’enthousiasme plus que cela ne m’embarrasse. C’est aussi intéressant de travailler avec celui ou celle qui connait l’espace et les expositions passées. Il y a des attentes et des désirs… Qu’est-ce qui n’a pas encore été fait dans ce lieu, quelle idée n’a pas encore été traitée… Pour cette exposition à la Galerie Art & Essai par exemple, il est clair que The Beginning est une pièce directement issue de nos conversations autour du contexte et du lieu. Avec ce grand rideau de scène, j’ai réagi à des idées que tu me soumettais, de plus, et cela m’a permis de lier les deux espaces qui me sont dédiés.

      – JC : Lorsque je regarde ta production – celle qui est visible sur ton portfolio – j’ai la sensation qu’il y a un glissement entre une attitude un peu « punk » – Benoît évoquait la pièce Sonic Youth – et des réalisations plus nettes, plus « slick ». Est-ce une interprétation de ma part, ou cela fait-il partie d’une forme d’évolution plus ou moins conscientisée dans ta pratique ?

      – MG : Étudiant, je fréquentais beaucoup les petites salles de concert et les lieux alternatifs. J’ai fait des petits films autour de la musique, le film d’une tournée, un film militant sur la fermeture d’un lieu, etc. Tout ce qui tournait autour de la culture alternative m’intéressait beaucoup. Tout cela a forcément ruisselé dans mes premiers travaux, le pull Sonic Youth, ou VideoDrum où l’on voit un personnage masqué se déchaîner sur une batterie. Mais au-delà de la musique, ce qui m’intéressait c’était les images mythiques, cultes, les figures sorties de l’Histoire populaire ou des médias. J’ai utilisé, par exemple, la figure du cow-boy dans plusieurs vidéos13. Ces premiers travaux étaient assez rugueux, je faisais aussi des découpages dans des journaux ou dans des séquences de films pour faire des boucles des jeux de sens, il est vrai que beaucoup de ces pièces relevaient du bricolage. Aujourd’hui ma pratique s’est cristallisée autour du fait de travailler à partir de codes iconographiques prélevés dans différentes cultures, populaires, savantes, et adaptés au sein d’objets relevant de la culture musicale. La fabrication de mes sculptures, notamment, nécessite l’emploi d’un savoir-faire particulier. C’est un élément nouveau et désormais important dans mon travail. Je l’intègre comme un outil mais aussi comme un matériau, dans le sens où l’histoire qu’il transporte agit sur la résonance du travail. D’autre part, le rapport au faire qu’il suppose m’a permis de faire évoluer ma pratique et le caractère de mes pièces. J’ai appris les bases – je complète là ma réponse à ta première question – en allant visiter des ateliers, en discutant – ou correspondant par email – avec des luthiers, en suivant des tutos sur Youtube, etc. Ce fut le cas notamment lors de la fabrication de Expressway to your skull, qui est par ailleurs la seule sculpture que j’ai réalisée et qui soit aussi, potentiellement, un instrument. Je suis rentré d’une certaine manière dans une forme de culture d’un savoir-faire qui, lui-même, m’a apporté de nouveaux matériaux, de nouvelles matières, de nouvelles formes à traiter. Cela a beaucoup modifié mon attitude, la façon dont j’envisage mon travail, le souci du détail, la maitrise, mais cela va bien au-delà. C’est aussi une posture que je revendique : « le faire » fait, pour moi, beaucoup écho à la culture de l’artisanat que défend Richard Sennett14 en tant que modèle vertueux de travail, et comme chaînon manquant entre pratique et théorie, une thèse selon laquelle « faire, c’est penser ».

      – BLdLC : Cette exposition arrive après quelques années de travail à l’atelier et présente certaines œuvres pour la première fois. Comment as-tu choisi d’exposer cette sélection de pièces et que cherches-tu à exprimer à travers cette nouvelle présentation ?

      – MG : Il s’agit surtout de montrer une continuité dans un travail qui a maintenant quelques années, mais dont les pièces n’avaient pas encore été montrées. En fait, l’exposition est un mix entre des productions très récentes et un peu plus anciennes. Pour les pièces anciennes, Black Black a été réalisée en 2015, Burn est une peinture de 2016, et Expressway to your skull est datée de 2017. Il y a eu un gap de deux/trois ans entre Expressway et mes toutes dernières pièces car j’ai pris du temps pour réaliser d’autres projets personnels. Durant ce laps, j’ai néanmoins beaucoup pensé mon travail, et cette exposition me permet aussi de vérifier le potentiel de ces pièces et les futures pistes à emprunter. Tant que les pièces restent dans l’atelier et qu’elles ne sont pas présentées ou exposées, certaines questions restent en suspens, notamment en ce qui concerne leur statut. Par exemple les pièces de la série Conjonctions ou les peintures sont destinées à être montrées au mur, mais leur qualité d’objet (sculptures ? volumes ?) me demande de réfléchir à un mode d’accrochage qui ne soit pas forcément celui d’un tableau. Comme un objet ou comme une sculpture, il s’agit alors de les poser sur un support, mais alors quel support ? et quel statut lui donner ? J’ai dû imaginer des solutions. Ce sont des problèmes qui sont moins liés aux œuvres qu’à leur exposition. De façon plus large, il y a dans l’ensemble de mon travail beaucoup de jeux de dualités et de dichotomies, voire d’antagonismes. On peut trouver ainsi des jeux d’échelles (et cela touche également au statut des objets) entre une dimension humaine – celle de la maison – et des références discrètes à l’univers même si il y a dans les deux cas l’idée d’un cosmos, je pense à Gaston Bachelard qui dans La poétique de l’espace15 nous montre combien la maison est notre premier univers… Expressway est, par exemple, en même temps l’agrandissement d’une possible guitare en forme de fusée et la maquette architecturale d’une cathédrale. La volonté est ici de condenser deux idées en apparence antagoniques dans un seul objet, bien que les deux soient aussi mues par l’idée pragmatique ou symbolique de s’élever. Cette sculpture tente donc de faire le lien entre deux échelles, celle de l’espace et celle du corps16.

      Certains jeux sur les formes et les matières renvoient aussi à des identités doubles. Dans la série Conjonctions, il y a une analogie entre des motifs issus de différentes cultures et des effets de rapprochement d’objets célestes qu’on appelle justement en astronomie des « conjonctions » (les éclipses en font partie par exemple). Ce jeu sur la sémantique des mots et des formes a toujours fait partie de ma façon de travailler. Dans ces pièces-là, les veines du bois imitent d’ailleurs très bien le dessin géologique des astres vus de loin, ou du moins de l’idée que l’on peut s’en faire.

      C’est un peu la même chose pour la série Interiors. Ce sont des sculptures en forme de totems, elles se présentent comme des empilements d’enceintes hifi en placage bois. Leur forme et leur matière font vraiment référence à la sphère privée, parce que l’on a l’habitude de les voir dans des appartements, le placage bois est un matériau qui évoque l’intérieur chaleureux d’un lieu de vie. D’une manière paradoxale, et sans jamais perdre cette identité/qualité d’intérieur/intériorité, le fait de montrer ces enceintes nues et empilées renvoie à des sculptures d’idoles, le placage redevenant métaphoriquement le bois de la sculpture primitive. Je trouve d’ailleurs qu’une enceinte vide à quelque chose de très brut, de très primitif. Comme je l’ai un peu évoqué au début, ces sculptures appellent implicitement l’idée de la fête et de la danse à travers les cultures.

      – BLdLC : Le titre de ta sculpture hybride, à la fois guitare rock métal et cathédrale gothique, Expressway to your skull (2017) évoque des titres classiques du rock tels que Highway Star de Deep Purple, Stairway to Heaven de Led Zeppelin ou encore Highway to Hell de AC/DC. Il y a à chaque fois dans ces chansons une puissance ascendante, presque platonicienne et donc transcendantale, de la même manière que les cathédrales gothiques étaient à l’origine prévues pour diriger les âmes des fidèles vers le ciel, grâce à leur hauteur et leur diaphanéité. Comme semble le montrer Dan Graham dans Rock my religion (1983-1984), poursuis-tu ce regard sur les rapports entre rock et culture populaire, et la manière dont ils tendent à remplacer la présence du divin depuis les années 60 dans nos sociétés ?

      – MG : Oui, le frottement qui existe entre rock, culture populaire, et croyances m’intéresse, et je m’en sers dans mes pièces. Toutefois, le traitement que j’en fais passe davantage à travers les objets – instruments, enceintes, rideaux de scène – qu’à travers la musique elle-même. Cela crée une sorte de distanciation par rapport à l’approche très cathartique de Dan Graham – pour reprendre le terme employé par John – même si les questions restent proches. De maniere pragmatique, je joue avec des codes symboliques, je les colle les uns aux autres sans hiérarchie, j’intercale des références à la cosmologie, à la nature avec l’idée de faire dialoguer une cathédrale, un totem, des rosaces, des plantes et un coucher de soleil.

      1. Rencontre menée dans le cadre du séminaire Contacts (Université Rennes 2 / Frac Bretagne) : https://www.fracbretagne.fr/seminaire-contacts-john-cornu-rennes-2-2019/

      2. Tim Ingold, Marcher avec les dragons, Bruxelles, Zones sensibles, 2013, p. 275.

      3. Sonic Youth, 2002 – Pull en laine tricoté (remerciements à C. Frison et J. Taub).

      4. David Mancuso. The Loft, New-York, fin 1970/début 1980.

      5. Cf. John Dewey, Œuvres philosophiques, t. 3 : L’art comme expérience, traduit de l’américain par Jean-Pierre Cometti, Christophe Domino, Fabienne Gaspari et al., Pau-Paris, Publications de l’Université de Pau / Farrago, 2005.

      6. Je pense notamment à la vidéo Last Night de Martin Beck (2016), présentée au Frac Lorraine en 2017.

      7. Cf. Richard Sennett, Ce que sait la main – la culture de l’artisanat, Paris, Albin Michel, 2008.

      8. Benoit Lamy de la Chapelle est actuellement le directeur du Centre d’art contemporain – la synagogue de Delme.

      9. Je pense à la programmation de In extenso à Clermont-Ferrand et de La belle revue qui lui est associée : https://labellerevue.org/ (page consultée le 05-01-2020)

      10. Cf. Gérard Genette dans L’Œuvre de l’art, t.1 : Immanence et transcendance, Paris, Éditions du Seuil, 1994. Gérard Genette, L’Œuvre de l’art, t. 2 : La relation esthétique, Paris, Éditions du Seuil, 1997.

      11. Boris Groys, En public, poétique de l’auto design, Presse Universitaire de France, Paris, 2015, p.56.

      12. La nuit nous verrons clair, La station, Nice, mars 2013 ; et Du clocher on voit la mer, Petirama, Documents d’artiste, Marseille, sept. 2013.

      13. Même pas mort, 2006 – vidéo et néon, et Never ending Western, 2007 – boucle vidéo.

      14. Cf. Richard Sennett, Ce que sait la main – la culture de l’artisanat, op. cit.

      15. Cf. Gaston Bachelard, La poétique de l’espace, Paris, Presse Universitaires de France, 2001.

      16. Elle est aussi la double citation de deux œuvres de deux époques radicalement différentes. Son titre est un emprunt au morceau éponyme du groupe Sonic Youth (Evol, SST/Blast First, 1986) et quelques uns de ces détails sont tirés du tableau Les Ambassadeurs de Hans Holbein le jeune de 1516, dans lequel un luth est entre autres posé à côté d’un crâne anamorphosé.

       

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2020
    • Dorian Cohen, nous danserons un jour ensemble

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/dorian_cohen1.jpg
    • 31.01.20 → 27.03.20
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • En résidence du 18 novembre 2019 au 31 janvier 2020

      Exposition du 31 janvier au 27 mars 2020

      Du lundi au vendredi de 13h30 à 17h30

      Vernissage le vendredi 31 janvier à 18h30

       

      Dorian Cohen s’intéresse, par le biais d’une peinture figurative réaliste, à ces lieux publics banals, ces urbanités, ces architectures, ces jardins, là où le beau n’est pas une évidence là où ni même le laid n’est flagrant. Il s’attache à révéler ces espaces contemporains à travers l’anachronisme d’une image peinte de tradition classique.

       

      A L’aparté, Dorian Cohen présente nous danserons un jour ensemble, une série de peintures inédites dans lesquelles les arbres semblent nous inviter à danser. Comment redonner de l’humanité aux arbres ? Et si les arbres dansaient ? Rêverie ou justesse du regard ? L’arbre tant représenté en peinture, cet être majestueux et vulnérable à la fois, devient acteur de ses tableaux.

       

      En observant les arbres de Dorian Cohen, nous pouvons prendre conscience des capacités, tel que l’affirme le botaniste Francis Hallé*, des arbres à communiquer entre eux. Leur courbure et leur échange nous incitent à nous allier, êtres humains, à cette communion.

       

       

      * Plaidoyer pour l’arbre, Ed. Actes Sud, 2005.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2020
    • Denis Briand, Travaux imprimés

    • Colloque
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20140814_211539.jpg
    • 30.01.20 → 05.03.20
      Colloque
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      — DENIS BRIAND
      « Travaux imprimés »

      EXPOSITION DU 30 JANVIER AU 5 MARS 2020
      VERNISSAGE JEUDI 30 JANVIER À 17H00
      COMMISSARIAT AURÉLIE NOURY
      COLLECTIONS ARCHIVES DENIS BRIAND, CLA

      + EXPOSITION à la GaIerie Art & Essai :
      « Ne pas attendre à ne rien faire » (vernissage le jeudi 30 janvier à 18h)
      + COLLOQUE :
      « … intéressé par la peinture sans jamais m’y résoudre tout à fait…» (MSHB les 30 et 31 janvier 2020)

      Denis Briand nous a quittés le 23 avril 2018.
      L’université lui rend hommage à travers deux expositions et un colloque qui témoigneront de l’éminence de ses engagements artistiques et scientifiques.
      Les expositions auront lieu au Cabinet du livre d’artiste et à la galerie Art & Essai. Ces deux lieux, situés sur le campus de l’université Rennes 2, permettront de donner toute la mesure du travail artistique, de montrer les dialogues que l’œuvre établit entre différents médiums, entre différents champs d’activité, la part qu’y prend le langage et l’importance donnée à l’imprimé.

      Lié aux métiers de l’imprimerie, Denis Briand consacrait en effet une attention particulière aux imprimés en tant que chercheur mais aussi en tant qu’artiste. Les Éditions Incertain Sens ont ainsi édité quatre de ses publications, dont la dernière à titre posthume. Le Cabinet du livre d’artiste présentera l’ensemble exhaustif de ses publications : livres, brochures, affiches, et notamment, paru en 2011, le leporello V.L.D.D.P.* (VIVE LA DICTARIAT DU PROLETATURE), reproduisant une inscription prélevée sur le fronton du bâtiment B du campus Villejean.

      Remerciements à Mathilde Dupré.

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2020
    • Ciné rencontre avec Paul Wenninger

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Paul-Wenninger-tournage.creditvillaRohannech-BD.jpg
      Tournage de
    • 30.01.20 → 30.01.20
      Projection
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • La villa Rohannec’h accueille depuis quelques semaines, le réalisateur autrichien Paul Wenninger, par ailleurs installé dans les Côtes d’Armor depuis un an. Cette résidence de création, d’une durée de cinq mois, doit permettre à l’artiste de réaliser son projet de film animé expérimental : l’installation vidéo et spatiale qu’il a imaginée s’appuie sur un dialogue entre une caméra, un performer, l’artiste lui-même,  et l’espace qui les entoure, ici, une pièce de la villa Rohannec’h. Artiste fascinant, également danseur et chorégraphe, Paul Wenninger a déjà démontré sa singularité créative par ses précédents courts métrages maintes fois primés dans les festivals internationaux dont le festival d’Annecy (mention pour un premier film en 2013 pour Trespass) ou le Prix des Sommets du cinéma d’animation (Québec–Montréal) en 2013 ou encore aux César en 2017 (nomination pour le Meilleur film d’animation – Uncanny Valley). Paul Wenninger se filme image par image dans un décor toujours en mouvement, créant un film très maîtrisé où chaque élément semble dépasser les contraintes de l’espace et du temps. Membre fondateur du collectif Kabinett ad Co., Paul Wenninger est un artiste à la recherche de nouvelles expériences visuelles et sensorielles et trouve à la villa un nouveau sujet d’exploration visuelle.


      EXPERIENCE VISUELLE
      Ses précédents films nous ont permis d’apprécier la maîtrise que Paul Wenninger a su développer au fil de ses projets qui utilisent tous la technique de la pixilation. Il s’agit d’une technique d’animation en volume, image par image, dont le rendu à l’écran est saisissant, créant un semblant de magie : des personnages glissent, des objets ou des personnages apparaissent subitement et se meuvent étrangement… Paul Wenninger crée alors des images déroutantes et poétiques mettant les corps et les objets en mouvement, en un étrange ballet.

      “as if…” : UN COURT METRAGE SINGULIER ET INEDIT
      A la villa Rohannec’h, la caméra et le performer tournent l’un autour de l’autre à l’intérieur de la pièce. Paul Wenninger se filme lui-même, se déplaçant selon des mouvements lents et décomposés, très précis et maîtrisés, renouant avec ses pratiques artistiques premières, la danse et la chorégraphie mais aussi la performance scénique.
      La technique de la pixilation produit ainsi l’impression que seul l’espace tourne autour du performer. Elle est en dialogue direct avec l’espace architectural qui, dans son immobilité manifeste, semble à son tour, un court instant, suspendu. Paul Wenninger trouble nos perceptions de l’espace et de l’image puisque étrangement, c’est l’espace lui-même qui semble être en mouvement. Dans cette installation, Paul Wenninger peaufine la recherche de ses oeuvres  cinématographiques et dioramas qui opèrent une poésie de changement permament de point de vue, entre réalité et fiction ; recherche qui pose, entre autres, la question de l’enchevêtrement permanent de ces deux concepts. L’illusion est bien réelle et la réalité n’est que le produit d’une perception qui a brièvement oublié sa propre participation à l’image réelle “as if…”.

      A PROPOS DE PAUL WENNINGER
      Né en 1966 à Vienne. Danseur indépendant, auteur de pièces chorégraphiques et cinéaste spécialisé dans la pixilation et l’animation. Depuis 1999, il est
      directeur artistique de Kabinett ad Co., une plateforme de travail pour des projets interdisciplinaires axés sur le corps. Collaborations avec divers chorégraphes et compagnies, par exemple en France avec la Cie Catherine Diverrès au Centre Chorégraphique National de Rennes et Bretagne. Ses oeuvres ont été  présentées à l’échelle internationale et ont reçu plusieurs prix.

      www.kabinettadco.at/

       

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2020
    • Conférence de Stéphane Boudin-Lestienne, chercheur & commissaire d’exposition

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/boudin.jpg
    • 29.01.20 → 29.01.20
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Le mercredi 29 janvier à 18h, l’EESAB-site de Rennes vous invite à la rencontre de Stéphane Boudin-Lestienne, chercheur et commissaire d’exposition.

      Léonard de Vinci composait des divertissements pour la cour de Milan, Michel-Ange participait à diverses célébrations à Rome ou Florence. L’implication des créateurs dans ce champ hybride d’événements festifs, a pu parfois susciter des expériences remarquables. De par sa nature éphémère ce type d’exercice a pu être souligné ici ou là mais fut le plus souvent traité de manière marginale, anecdotique. Pourtant depuis le XIXe siècle les bals deviennent un sujet pour les artistes, non plus seulement comme prestataires répondant à des commandes, mais aussi pour eux-mêmes devenant porteurs de propositions festives. N’y aurait-il pas quelque intérêt à considérer cette réappropriation de la fête par les artistes comme une pratique en soi, une production à part, un langage singulier ? A la lisière des arts appliqués, du spectacle, de l’architecture et des beaux-arts, la fête, peut s’envisager comme un carrefour pluridisciplinaire, une plateforme d’échange synesthésique : elle sort l’artiste de ses pratiques habituelles et nous propose de dévier des pratiques courantes de consommation esthétique. Fédérant des groupes très divers, le bal d’artistes réunit et brasse les catégories socio-culturelles, devenant un point de rencontre intense entre l’art et la société. De fait, sous l’aspect superficiel, la fête exprime un message, une réponse aux données de l’époque dans laquelle elle s’inscrit.

      Stéphane Boudin-Lestienne, docteur en histoire de l’art et de l’architecture, est commissaire et chercheur. Il travaille en binôme avec Alexandre Mare à la villa Noailles, à Hyères, dont ils assurent la programmation des expositions historiques. Ensemble ils se sont consacrés à la redécouverte de créateurs des années 1920-30 : Marcel Breuer, Elise Djo-Bourgeois, Georges Hugnet, Jean Hugo, Robert Mallet-Stevens. Dans cette logique d’exploration des sources inédites, ils ont livré un important ouvrage sur Charles et Marie-Laure de Noailles, mécènes du 20ème siècle et travaillent régulièrement avec la fondation Civa à Bruxelles. Stéphane Boudin-Lestienne qui s’apprête à publier la première monographie sur Paul Tissier, architecte des fêtes des Années Folles, enseigne à l’Ecole Camondo et collabore également à différents titres de presse : Artpress, Hippocampe, etc. et participe à divers événements liés à la scène contemporaine.

    • 40mcube
    • 2020
    • Geologia. Guillaume Gouerou, Julien Loustau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_geologia_portrait_2.jpg
    • 25.01.20 → 26.04.20
      Exposition
      40mcube
    • L’exposition Geologia est l’un des épisodes d’une série d’expositions qui se déploient dans le temps de la programmation de 40mcube. Après Archeologia, qui s’est déroulée en 2013, et avant Animalia, qui verra le jour en 2021, ces expositions abordent des relations documentées, imaginaires ou fantasmées que des artistes entretiennent avec l’histoire, la géographie, et le vivant.

      L’exposition Geologia réunit des œuvres de Guillaume Gouerou et de Julien Loustau. Menant une recherche scientifique à des fins artistiques, Guillaume Gouerou a mis au point une machine fabriquée à partir de plusieurs fours micro-ondes, qui permet de créer de la pierre. Ici, l’artiste rivalise avec un dieu en produisant artificiellement un élément naturel, puis exploite ces pierres sous forme de bijoux. Tous les éléments de la chaîne, de la machine étrange aux pierres produites, de leurs images prises au microscope jusqu’aux bijoux sertis, sont rassemblés dans l’exposition.

      Cette installation s’appréhende dans la projection du film Sub de Julien Loustau. Étirant le temps, celui-ci nous emmène dans les profondeurs de la terre avec l’exploration supposée du lac Vostok, vaste étendue d’eau prisonnière sous les glaces de l’Antarctique et isolée du reste du monde depuis des millions d’années.

      Par l’association de ces deux œuvres, l’exposition Geologia crée une atmosphère favorisant la contemplation et une situation contrastée, à l’image des relations que l’humanité entretient avec son environnement : du naturel à l’artificiel, de la découverte à la recherche, de l’exploitation à la production.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Geneviève Asse, Bleu

    • Exposition
    • 24.01.20 → 07.03.20
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Du 24 janvier au 7 mars, la Galerie Oniris présente une sélection inédite de tableaux et d’œuvres sur papier de Geneviève Asse.

      Dans l’œuvre de Geneviève Asse, le bleu est synonyme d’infini, de lointain et de plénitude, pour le peintre cette teinte est la seule qui, couvrant le support de la toile permette aussi de la traverser. Pour se situer dans la profondeur, le bleu a besoin d’une architecture, l’artiste dit d’elle-même que « L’espace se compose de formes sommaires et sensibles qui s’équilibrent par la masse et par la lumière, une architecture se crée ».

      Vue d’exposition, Geneviève Asse, avril 2018

      C’est avec la peinture que l’artiste aborde pleinement le thème de l’ouverture, de porte, d’architecture élémentaire qui ouvre un espace clos et qui permet à la lumière de s’infiltrer. Cette forme d’ouverture est donnée par des lignes qu’elles soient horizontales ou verticales scindant la toile en deux.
      De nombreuses expositions nous ont déjà dévoilées l’œuvre de Geneviève Asse qui, des natures mortes de ses débuts, à l’abstraction de ses toiles bleues, questionne et privilégie le thème de la lumière.
      Dans ses toiles, Geneviève Asse nous dévoile une de ses préoccupations premières : la division. Ses toiles sont comme déchirées, incisées d’un fin trait parfois rouge, parfois blanc, comme une cicatrice de lumière. Cette division récurrente dans son œuvre, pose le problème de la partition et de la réunion du plein et du vide, cet acte essentiel pour l’artiste distingue alors deux parties sur la toile, pour ensuite mieux les sceller dans le tout.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2020
    • Conférence de Stéphanie Solinas, photographe

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/solinas.jpg
    • 23.01.20 → 23.01.20
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • L’EESAB-site de Rennes vous invite le jeudi 23 janvier à 18h, à la rencontre de Stéphanie Solinas, photographe.

      Stéphanie Solinas (1978, France) explore la pensée à l’œuvre dans l’opération même de « voir » et le tissage complexe du visible et de l’invisible, du rationnel et de la croyance, de la dynamique entre soi et l’autre, qui forme nos identités. Formée à la photographie à l’ENS Louis Lumière, docteure en Arts Plastiques, son champ d’investigation s’étend du XIXe siècle jusqu’au XXIe siècle, d’Alphonse Bertillon à l’intelligence artificielle.

      Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles en France et à l’étranger (Rencontres d’Arles, Carré d’Art de Nîmes, Fraenkel LAB et Headlands Center for the Arts à San Francisco, FOAM à Amsterdam, La Maison Rouge à Paris, etc.) Stéphanie Solinas a publié Dominique Lambert, Sans titre (Monsieur Bertillon) et Déserteurs aux éditions RVB Books. Elle a reçu le Prix SCAM de l’Oeuvre Expérimentale pour Ne Me Regarde Pas, son court-métrage pour l’Opéra de Paris / 3e Scène, la bourse franco-américaine pour l’art contemporain Etant Donnés de l’Institut Français pour son travail aux USA, le Prix Edouard Barbe (CNAC Le Magasin). Stéphanie Solinas était pensionnaire 2017-18 de la Villa Médicis, Académie de France à Rome.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Bouquet. Julie Budet, Eva Taulois, Anaïck Moriceau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/tim-lahan-daisies.jpg
    • 23.01.20 → 29.03.20
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Exposition du 23 janvier au 29 mars 2020
      Entrée libre du mercredi au dimanche, de 15h à 18h, sauf jours fériés.

      Depuis l’antiquité et jusqu’à la période la plus contemporaine, des catalogues d’ameublement jusqu’aux révolutions, oeillets, roses, jasmins & consorts nourrissent les imaginaires. C’est du côté d’un héritage graphique et pictural à la croisée de la peinture, du dessin et des arts décoratifs que cette exposition s’aventure.

      Amoureuse des formes simples et du travail sur la couleur, Anaïck Moriceau porte depuis plus d’une dizaine d’année un projet indépendant d’édition de multiples d’artistes. Après ses études aux beaux-arts de Rennes puis de Bruxelles, elle installe son atelier de sérigraphie à Saint-Brieuc, sa ville natale, où, elle invite des artistes des quatre coins du monde à venir collaborer dans le cadre de résidence qu’elle auto-produit. Sa collection compte aujourd’hui plus de 150 sérigraphies et parmi elles, plus de 30 estampes figurant des fleurs. La sélection qu’elle présente dans le cadre de cette exposition permet de croiser des figures emblématiques de différents champs des arts visuels : design graphique, illustration, peinture, céramique et dessin.).

      Eva Taulois, regarde de près des savoir-faire artisanaux et industriels et se les approprie. Elle dessine, taille, recouvre, modèle, peint, orchestre des scénographies. Ses oeuvres et agencements d’objets sont marqués par le purisme, doctrine moderne définie en 1918 par Amédée Ozenfant et Le Corbusier, préconisant une fusion de l’art et de la vie, autour de formes simples, permutant peinture, sculpture, architecture, design, mobilier, vêtement… Elle crée ici une grande peinture murale et assemble plusieurs volumes, sculptures et peintures en dialogue avec les éditions d’Anaïck Moriceau.

      Emboîtant les pas de Robert Filliou qui nous a dit que “l’art, c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art”, Julie Budet choisit d’aller puiser sa matière dans la pratique actuelle de l’art floral en allant à la rencontre d’une amatrice inscrite au club de composition florale de Saint Donan, qu’elle prend pour point de départ d’un projet filmique nourri d’une approche sonore ASMR (“L’ASMR – de l’anglais Autonomous Sensory Meridian Response, que l’on peut traduire par « réponse autonome sensorielle culminante » – est un sigle qui décrit une sensation distincte, agréable et non sexuelle de picotements ou frissons au niveau du crâne, du cuir chevelu ou des zones périphériques du corps, en réponse à un stimulus visuel, auditif, olfactif ou cognitif (…).” source Wikipédia).

      Aujourd’hui, le regard porté sur le vivant change et de nouveaux questionnements – souvent inquiets – sur la relation de l’homme à son environnement se posent. Sans y apporter de réponses univoque, cette exposition se veut faire écho à la récente tribune des écoles de design et d’arts décoratifs, revendiquant de ne pas se situer “ dans la perspective comptable et finie d’un monde exploitable et litté­ralement profitable, mais dans l’horizon incalculable et infini d’un monde habitable et hospi­talier”. (Libération, 9 décembre 2019).

      Sérigraphies : Claire Decet, Anne Brugni, Atelier Bingo, Brigade cynophile + Harrisson, Jessica Hans, Fanny Gentle,  William Luz, Mary Manning, Marchus Oakley, Françoise Petrovitch, Nicolas Peuch, Andy Rementer, Andreas Samuelsson, Paul Wackers – éditions Anaïck Moriceau.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • conférence sandwich Eva Taulois  

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Conférence-dEva-Taulois.jpg
    • 21.01.20 → 21.01.20
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    •  

      Eva Taulois a grandi au bord de la mer. Après plusieurs années passées à Paris, elle vit désormais à Nantes, où elle a installé son atelier dans une ancienne piscine. Elle raconte des histoires avec des formes et donne très souvent des titres de morceaux de musique à ses oeuvres. Elle aime s’assoir dans des expositions comme on s’assoit devant un paysage.

      Depuis sa formation à l’école des beaux-arts de Brest, Eva Taulois s’intéresse à la souplesse des matériaux, à leur capacité à recouvrir un objet. Elle regarde de près des savoir-faire artisanaux et industriels et se les approprie. Elle dessine, taille, recouvre, modèle, peint, orchestre des scénographies. Ses oeuvres et agencements d’objets sont marqués par le purisme, défini en 1918 par Amédée Ozenfant et Le Corbusier, doctrine moderne préconisant une fusion de l’art et de la vie, autour de formes simples, permutant peinture, sculpture, architecture, design, mobilier, vêtement. Dans ses récentes propositions, l’exposition devient le théâtre des objets qu’elle crée. Elle se plaît à imaginer ses oeuvres comme des personnages qui dialogueraient entre eux, qui « vivraient leur vie» entre art minimal et art de la scène ainsi qu’entre abstraction et codes culturels.

       

       

       

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2020
    • Présentation de la revue “Plages” 

    • Exposition
    • 07.01.20 → 23.01.20
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      — Revue “PLAGES”, une rétrospective

      EXPOSITION DU 7 AU 23 JANVIER 2020, préparée par Emma Bringel et Aïda Dera Illa Salifou,
      dans le cadre du séminaire de master « Art et édition »
      PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION JEUDI 23 JANVIER À 17H, par Emma Bringel et Aïda Dera Illa Salifou

      En 2011, s’acheva la publication de Plages, une revue qui réussit à maintenir, depuis sa création en 1978, un espace artistique totalement libre. Près de 800 artistes et 44 collectifs ont contribué à cette aventure éditoriale inédite, imaginée et orchestrée par Roberto Gutierrez, artiste argentin émigré en France au milieu des années 1960. 

      Outre une longévité exceptionnelle, Plages est remarquable par la manière dont elle a repoussé, au fil des numéros, les limites tant physiques que conceptuelles du médium revue, explorant une nouvelle manière d’envisager l’art, sa circulation et sa réception. 

      Cette exposition, organisée à la suite d’une importante donation au Cabinet du livre d’artiste, est ainsi l’occasion de découvrir des projets singuliers, qui « débordent » de la revue et amènent à reconsidérer l’implication des contributeurs autant que celle des lecteurs. Cette présentation mettra notamment l’accent sur l’engagement des artistes : espace alternatif s’il en est, la revue a non seulement permis de contourner ou se positionner face aux institutions artistiques de l’époque mais aussi de donner libre court à diverses formes de protestation, comme le démontrent certains numéros ainsi que de nombreux éditoriaux militants de l’éditeur, Roberto Gutierrez. 

      Exposition présentée à l’occasion d’une donation au Cabinet du livre d’artiste.
      Remerciements à
      Madeleine Arnold, Marie boivent et Francis Colin.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2020
    • Pépinière 19

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Pepiniere19.png
      Visuel de l'exposition
    • 15.12.19 → 01.03.20
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Claire COLIN-COLLIN, Jaemin JANG, Frédéric MESSAGER, Christophe ROBE

      L’exposition collective (Claire Colin-Collin, Jaemi Jang, Frédéric Messager et Christophe Robe) présente une sélection d’œuvres (peintures, dessins, sculptures) réalisées lors de résidences de recherche et de création durant l’été et à l’automne 2019.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2020
    • Éléonore Saintagnan, L’Œuf pondu deux fois

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/afficheweb.jpg
    • 14.12.19 → 23.02.20
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Intitulée L’Œuf pondu deux fois, l’exposition d’Éléonore Saintagnan à La Criée centre d’art contemporain rassemble une sélection de films, présentés dans des cabanes construites à partir de techniques et de matériaux glanés aux alentours. Des objets, jeux et poteries fabriqués par l’artiste, complètent cet ensemble.

      Le titre de l’exposition est emprunté à un roman de Richard Brautigan dans lequel l’écrivain dresse une liste de livres jamais publiés, que le personnage principal recueille dans une bibliothèque dont il est le gardien*. L’Œuf pondu deux fois, est l’un de ces livres. Pour Béatrice Quinn Porter, son auteure, « [il est] la quintessence de toute la sagesse et la philosophie qu’elle [a] acquises en vingt-six ans passés à s’occuper d’un élevage de poules, à San José »*. Éléonore Saintagnan avait déjà utilisé le titre d’un des livres imaginaires de ce roman pour sa première exposition monographique, Dieu et la Stéréo. Selon elle, les personnages de ses films sont un peu comme les auteurs de ces livres non publiés.

      L’artiste s’est d’abord fait connaître par ses films. Fruits d’un long travail de terrain et d’un art de la rencontre et du partage, ceux-ci imbriquent avec humour et sagacité réalité et fiction, conte et ethnographie, communautés et individus. S’y déroulent des micro-histoires, bien réelles bien que souvent fantaisistes (Les Malchanceux, La grande nouvelle) ou librement inspirées de la réalité (Une fille de OuessantLes petites personnes), qui font écho à la grande Histoire. Elle y développe un goût pour l’absurde, mêlé à des saillies d’humour et de dérision, ainsi qu’une tendresse furtivement mélancolique, souvent liée à l’enfance.

      Ce goût pour l’absurde, doublé d’un intérêt nouveau pour l’artisanat, se retrouve dans ses objets. Ainsi, elle présente pour la première fois un ensemble de pots qui ont formes de visages et dont les motifs empruntent aux vocabulaires à la fois moderniste et primitiviste, qu’elle métisse avec humour, voire insolence, et élégance. Un tapis de jeu, confectionné par l’artiste en Asie à partir de costumes traditionnels coréens et japonais, permet aux visiteurs d’expérimenter et de réapprendre des jeux folkloriques oubliés.

      Une autre expérience proposée aux visiteur·se·s – des cabanes dans lesquelles il faut grimper et s’installer pour regarder les films –, donne à l’exposition un air de campement néolithique et/ou utopique. On retrouve dans ces constructions la volonté de l’artiste de faire avec les mains, mais aussi son art de la rencontre, puisqu’elle a imaginé et réalisé ces cabanes en étroite collaboration avec l’équipe technique de La Criée, des stagiaires et des artisans locaux.

      Les œuvres de l’exposition d’Éléonore Saintagnan L’Œuf pondu deux fois sont comme les différentes portes d’entrée ou chapitres d’un récit plurimédia et pluridimensionnel, qui se regarde et s’écoute autant qu’il se pratique. Ce récit serait celui d’une bibliothécaire attachée à nous faire connaître des histoires inconnues, minorées et pourtant riches, épaisses et parfois miraculeuses.

      * Richard Brautigan, L’avortement : une histoire romanesque en 1966, 1970 (traduit en 1973 par Georges Renard)

    • L’IMAGERIE
    • 2020
    • Stéphane Mahé, Somewhere

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/somewhere_stephane_mahe_01_ld.jpg
    • 14.12.19 → 04.01.20
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Depuis une quinzaine d’années, Stéphane Mahé mène un travail photographique intime et pictural qui révèle un voyage intérieur à la fois hors du temps et de l’espace. Sa série Somewhere déploie un univers onirique et cinématographique puissant où l’errance apparaît comme une quête photographique. Somewhere 2018 : « C’est un lieu où le temps s’estompe. Un lieu où les contours physiques de la matière s’effacent. Ici la photographie retrouve la délicatesse des pictorialistes du 19ème siècle. Dans sa proposition, Stéphane Mahé ouvre une fenêtre sur un ailleurs impalpable et nous invite a faire un pas de côté, en quête d’une réalité seconde. Quelque part au bord du monde. Le lieu, le temps importe peu… Ici, celui qui regarde interprète, invente, raconte son histoire, ses histoires. Somewhere est une séquence d’images qui s’articulent comme une respiration fébrile dans laquelle chaque photographie est en revanche autonome et offre au regard la possibilité d‘un commencement. Somewhere c’est bien sûr quelque part : quelque part entre hier et demain, quelque part entre le coin de la rue et le bout du champ ; un endroit si familier et pourtant, à un détail près, si différent, qu’on a envie de venir doucement s’y perdre ».  Stéphane Mahé Biographie : Photographe depuis une quinzaine d’années, membre fondateur de l’agence 360ouest spécialisée dans la photographie sphérique 360°, Stéphane Mahé a pendant un certain temps pratiqué intensivement la photo 360° et collaboré ponctuellement avec différents sites internet d’informations. L’envie de s’orienter vers une photographie plus personnelle a donné naissance à une première collaboration avec les Éditions de Juillet et Arnaud Le Gouëfflec pour le livre Terminus Saint-Malo dans la collection Villes Mobiles et diverses expositions. Aujourd’hui, l’aventure photographique continue avec la série Somewhere : un livre éponyme a été publié aux Editions de Juillet en 2018, et la série a été exposée en 2019 à la Tour Bidouane à Saint-Malo, aux Promenades Photographiques de Vendôme, à la librairie Dialogues à Brest…

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Maki Suzuki, “Du travail infantile : les travers de l’exploitation”
       
       

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Maki-Suzuki.jpg
    • 03.12.19 → 03.12.19
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • “Cette conférence a été écrite en réponse à une question de ma fille de sept ans (alors) : est-ce que tu fais des choses sans moi ?
      La réponse n’est pas venue tout de suite car effectivement mon travail d’artiste et mon travail de graphiste l’incluent la plupart du temps,
      j’ai donc mis en place une série de questions que je me pose sur les statuts de nos collaborations. Est-ce que je l’exploite?” Maki/Åbäke

      Åbäke est un collectif fondé par Patrick Lacey, Kajsa Stahl, Maki Suzuki et Benjamin Reichen.
      Åbäke est un collectif aux activités multiples : designers graphiques, Dj’s, peintres, photographes, curateurs ou professeurs, ils conçoivent des éditions, du mobilier,
      des installations… Leurs projets impliquent souvent des collaborations avec des personnes extérieures au collectif. Åbäke a notamment co-fondé la maison d’édition
      Dent de Léone et a également enseigné le design graphique au Royal College of London
    • Frac Bretagne
    • 2020
    • Sans réserve, plongée dans une collection d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Illustration-Kebbi.jpg
    • 30.11.19 → 26.04.20
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Isabelle Arthuis, Jean Charles Blais, Étienne Bossut, Mohamed Bourouissa, Philippe Cazal, Olga Chernysheva, Robert Filliou, Roland Fischer, Goldschmied & Chiari, Jean Hélion, Jacob Holdt, Bethan Huws, Katia Kameli, Alain Le Quernec, Renée Levi, Cyrille Mariën, Gordon Matta-Clark, Tania Mouraud, Gabriel Orozco, Gina Pane, Enrique Ramirez, Martha Rosler, Bruno Serralongue, Ahlam Shibli, Seton Smith, Iren Stehli, Sturtevant, Jacques Villeglé, Erika Vogt

      Du 30 novembre 2019 au 26 avril 2020, le Frac Bretagne présente à Rennes l’exposition Sans réserve, plongée dans une collection d’art contemporain.

       

      Première saison d’expositions d’Etienne Bernard, nouveau directeur du Frac Bretagne qui a pris ses fonctions en juillet 2019, Sans réserve est une plongée dans les quelques 5 000 œuvres que compte cette grande collection d’art contemporain conservée à Rennes. C’est l’occasion pour lui d’annoncer la couleur de son projet d’établissement.
      Dans une déambulation étonnante, on y découvre des œuvres, comme autant d’opportunités offertes à chacun d’échanger, de partager et d’inventer, mais aussi l’envers du décor c’est-à-dire comment elles sont conservées et comment on en prend soin.

       

      Une collection qui parle du monde sans (aucune) réserve

       

      À travers une sélection de près de 50 œuvres, Sans réserve revendique la collection comme le lieu où s’amorce le débat et qui ne craint pas de problématiser ce qui anime notre monde contemporain.
      L’exposition est une plateforme d’échanges citoyens où sont évoquées sans retenue les questions liées au climat et à l’ère industrielle avec Goldschmied & Chiari ou Étienne Bossut, aux identités culturelles et aux minorités avec Katia Kameli ou Mohamed Bourouissa, au travail et aux luttes sociales avec Jean Hélion ou Olga Chernysheva.

       

      Une collection qu’on habite, une collection plateforme de l’expérience collective

       

      En point nodal de l’exposition, une installation praticable de l’artiste lorientais Cyrille Mariën est présentée. Il s’agit d’une petite architecture qui ressemble à un abri ou à un kiosque à musique.
      À partir d’elle, l’exposition devient le support de l’expérience collective à travers débats d’idées (sur les problématiques qui animent notre monde), performances, programmations interdisciplinaires,…
      La collection du Frac Bretagne est un patrimoine ouvert à vivre, à jouer et à partager.

       

      Une collection qui habite l’architecture d’Odile Decq

       

      Depuis 2012, le Frac Bretagne a la chance d’habiter un magnifique écrin architectural créé par la Française Odile Decq. Emblème du Frac Bretagne, le bâtiment est à la fois le bateau amiral de ses activités en région et le lieu où est conservée la collection.
      Sans réserve, les œuvres sortent des réserves et des salles d’exposition pour entrer en dialogue avec le bâtiment. Dans le hall, au détour d’un escalier ou d’un pan de mur, les œuvres surgissent, jouent avec l’architecture, ses circulations, son échelle.

       

      Une collection dont on prend soin

       

      Sans réserve constitue également une plongée au cœur du fonctionnement de la collection. En effet, à la faveur d’un incident climatique survenu dans la réserve de peintures, un programme de traitement et de récolement de la collection est engagé et choix a été fait d’y associer les publics à travers un dispositif de médiation spécifique.
      Ainsi, une des galeries d’exposition se transforme en réserve dans laquelle les publics sont invités à entrer pour découvrir les coulisses d’une collection : la façon dont on traite, on inventorie, on restaure… c’est-à-dire comment on s’occupe et on prend soin de la collection.

    • Archives de la critique d’art
    • 2020
    • CRITIQUE D’ART – N°53 – Nouvelle parution

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CRITIQUEDART_53.jpg
    • 30.11.19 → 31.05.20
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Nouvelle parution

      Revue imprimée – 220 pages – Bilingue
      16 €
      298 notes bibliographiques et critiques sur journals.openedition.org/critiquedart
      Périodicité semestrielle – 32 € l’abonnement (France) couplant revue imprimée + revue électronique
      Abonnements et achats sur simple demande à aca-editions@univ-rennes2.fr

      Sommaire

      Editorial
      « Des Boutures d’expositions » par Mathieu Copeland

      Articles

      • « Nouvelles de l’outre-terre : récits depuis les profondeurs du monde / News From Beyond The Earth: Tales From The Depths of The World » Bénédicte Ramade
      • « Friction(s) dans la représentation : comment penser les artistes face aux événements ? / Friction(s) in Representation: How Are We to Think about Artists in the Face of Events? » Paula Barreiro López
      • « Mutation du paysage artistique africain à la Biennale de Venise / The Landscape of African Art: Transformations at the Venice Biennale » Dagara Dakin
      • « Noir sur blanc : décoloniser le regard / Black on White : Decolonising the Gaze » Jérôme Duwa
      • « Le Livre peut-il encore tuer l’édifice ? / Can The Book Still Kill The Building?  » Thibaut de Ruyter
      • « Encyclopédie de silences : préhistoire et modernité / Encyclopaedia of Silences: Prehistory and Modernity » Riccardo Venturi

      Portraits

      • « Beatriz Colomina » par Valéry Didelon
      • « Santu Mofokeng » par Katja Gentric

      Traduction

      • « Institutions artistiques caribéennes, critique et sphère publique », extrait de Beyond Representation in Contemporary Caribbean Art: Space, Politics, and the Public Sphere
        Carlos Garrido Castellano
        Introduit par / Introduced by Sylvie Mokhtari

      Essai

      • « Plasticien du bled. De Sadek Rahim au hirak, l’art contemporain algérien en quête d’autonomie / Visual artists from the “Bled”. From Sadek Rahim to the hirak, contemporary Algerian art’s quest for autonomy » Florian Gaité
        Introduit par / Introduced by Elitza Dulguerova

      L’Histoire revisitée

      • « Situation de l’Art brut / The Art Brut Situation » Marc Décimo
      • « Dubuffet, l’Art brut et le « primitivisme » / Dubuffet, Art Brut and « Primitivism » Kent Mitchell Minturn

      Archives

      • « European-art.net », relais international et communauté solidaire / “European-art.net”, an International Staging-post and a United Community » Emil Sennewald

      Notes de lecture / Reviews
      Livres par auteur – Livres collectifs – Catalogues Monographiques – Catalogues Collectifs
      Complétez votre lecture sur journals.openedition.org/critiquedart

      298 ouvrages francophones et internationaux recensés dans l’actualité éditoriale d’avril à septembre 2019.
      Livres, catalogues et créations de revues ont été confiés à 90 auteurs chargés d’évaluer la littérature sur l’art contemporain produite ces six derniers mois.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Petits Formats et Oeuvres sur papier

    • Exposition
    • 23.11.19 → 18.01.20
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Jean-Michel Alberola, Pierre Antoniucci, Geneviève Asse, Ode Bertrand, Christian Bonnefoi, Frédéric Bouffandeau, Alain Clement, Philippe Cognée, Odile Decq, Norman Dilworth, Gerhard Doehler, Soo-Kyoung Lee, Didier Mencoboni, Vera Molnar, François Morellet, Guillaume Moschini, Aurélie Nemours, François Perrodin, Olivier Petiteau, Jean-Pierre Pincemin, Yves Popet, Marine Provost, Carole Rivalin, Bruno Rousselot, Marie-Thérèse Vacossin, Claude Viallat

      Comme chaque fin d’année, entre décembre et janvier, la galerie Oniris fait la part belle aux “petits formats et œuvres sur papier”, l’occasion de découvrir ou redécouvrir un panorama de la richesse artistique des artistes de la galerie.  

      Comme une “réunion de famille” de fin d’année, l’exposition rassemble les invités des précédentes expositions de l’année 2019 et ceux des mois à venir en 2020. Une réunion chaleureuse et colorée qui favorise les rapprochements artistiques et le dialogue.

      Cet accrochage plus dense que ceux pratiqués habituellement, rassemble la majorité des artistes d’Oniris grâce à une sélection d’œuvres qui évolue au fur et à mesure des semaines de l’exposition.

    • Centre d’art GwinZegal
    • 2020
    • Contrôle+Z  

    • Exposition
    • 23.11.19 → 23.02.20
      Exposition
      Centre d’art GwinZegal
    • Broomberg & Chanarin, Esther Hovers, Daniel Mayrit, John Miller, Thomas Ruff, Jules Spinatsch, Hasan Elahi, Jeff Guess, Mishka Henner, Michaël Wolf et Julien Prévieux

      Les millions d’images générées automatiquement par des machines (webcams, Google cars, caméras de vidéosurveillance sont versées dans un océan de data. Ces données permettent de profiler nos comportements, d’anticiper nos besoins, voire de les modeler… Usant des ressorts de l’investigation, de l’humour, du détournement, de la poésie… Des artistes, dans un sursaut de résistance, tentent de retourner ces outils de surveillance contre leurs créateurs.
      Être observé ne signifie plus nécessairement que quelqu’un nous observe. Les rayons lumineux des millions d’images générées aujourd’hui automatiquement par des machines (webcams, Google cars, caméras de vidéosurveillance, lunettes connectées…) n’impriment plus la rétine d’observateurs humains, ni non plus une quelconque surface photosensible, mais ils sont versés à la vitesse de la lumière dans un océan abstrait de data. Toute l’ambivalence de notre société se loge dans notre capacité à discerner la part de confort et de sécurité que nous apporte cette modernité technologique de la part d’aliénation qu’elle exerce. Sans succomber au fantasme complotiste, on ne peut nier la valeur des données privées collectées tous les jours sur le Net, le big data est l’eldorado de notre temps — la capitalisation boursière des géants de l’Internet dépasse toutes les richesses du monde. Ces données massives permettent aux sociétés « privées » ou « publiques » qui nous gouvernent de profiler nos comportements, d’anticiper nos besoins, nos envies, nos habitudes, voire de les modeler, de court-circuiter nos systèmes de pensée, de susciter nos désirs, d’influer sur des processus politiques, et pourquoi pas de faire basculer une élection. Usant tantôt des ressorts de l’investigation, de la satire, de l’humour, du détournement, de la parodie, de la poésie… des artistes, dans un sursaut de résistance, mettent en lumière cet état de fait en retournant, contre leurs créateurs les outils de surveillance et de contrôle qu’ils ont confectionné.

       

    • Galerie Réjane Louin
    • 2020
    • Guillaume Goutal, œuvres récentes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Guillaume-Goutal-Littoral-breton-a-ceinture-doréen-La-pointe-du-Corbeau-à-Locquirec-détail-acb.jpg
    • 23.11.19 → 04.01.20
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Archives de la critique d’art
    • 2019
    • Critique sur le pouce – VIIe édition

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20_Nov_2019_AfficheVerticale-e1573826452521.jpg
    • 20.11.19 → 20.11.19
      Rencontre
      Archives de la critique d’art
    • « L’Art au corps à corps »

      En présence de :
      Antoine Idier, Responsable de la recherche, ésam Caen/Cherbourg et auteur du livre Pureté et impureté de l’art : Michel Journiac et le Sida à paraître aux éditions Sombres torrents

      Le rendez-vous trimestriel de la revue CRITIQUE D’ART à la BU. Une heure le mercredi pour discuter de l’actualité de la littérature critique sur l’art des XXe-XXIe siècles !
      Ces rencontres s’adressent à toutes celles et tous ceux qui souhaitent partager leur goût de la lecture, de l’écriture et de la discussion au sujet des livres sur l’art.

      Mercredi 20 novembre 2019 – 13H
      BU centrale Rennes 2
      Salle de rencontres – 1er étage
      Entrée libre

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2020
    • project room : LA PUCE À L’OREILLE

    • Exposition
    • 15.11.19 → 16.01.20
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Arman, Art Press, ArTitudes, Gretchen Bender, Aline Dallier-Popper, Dirk de Bruyn, Marcel Duchamp, Don Foresta, Le G.R.A.V., Otto Hahn, Pierre Henry, Pontus Hultén, Alain Jouffroy, Kanal Magazine, Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, Robert Lebel, Babette Mangolte, Orlan, Gina Pane, Paris Experimental, François Pluchart, La Quinzaine Littéraire, Pierre Restany, Mimmo Rotella, Michael Snow, Tacet : Experimental Music Review, Wolf Vostell

      Commissariat : Anabelle Lacroix

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      La Puce à l’Oreille est une exposition thématique qui propose une traversée des Archives de la critique d’art sous l’angle de l’expérimentation. S’écartant de toute définition d’une pratique, le projet s’attache surtout à mettre en valeur le choix de vocabulaire des critiques d’art pour appréhender la création contemporaine. En effet, dire qu’une exposition ou un événement artistique est « expérimental » peut faire référence à une vraie méthodologie artistique, ou trahit au contraire un manque de vocabulaire, faute de mots pour décrire une pratique qui n’est pas encore comprise – puisque ce qui est expérimental ne cesse d’évoluer avec le temps.

      L’expérimentation reste une notion d’importance pour les artistes qui l’utilisent pour remettre en cause l’ordre établi. La Puce à l’Oreille est ancrée dans l’acte fondateur de Marcel Duchamp, Katherine Dreier et Man Ray d’avoir créé le premier musée dit « expérimental » à New York : la Société Anonyme (1920-1950). Au travers de l’expérimentation, l’exposition vise à créer des liens entre les pratiques artistiques et l’avant-garde tout au long du XXe siècle. Avoir « la puce à l’oreille » c’est se douter de quelque chose, penser qu’il y a quelque chose « d’autre » qu’il reste peut être à définir. C’est une image surréaliste qui fait ainsi un clin d’œil au rôle des critiques d’art.

      En partenariat avec les Archives de la critique d’art (ACA) et C-E-A (Association française des commissaires d’exposition).

       
    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2020
    • L’intolérable ligne droite

    • Exposition
    • 15.11.19 → 16.01.20
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Une exposition proposée par le programme de recherche et d’expositions Art by Translation avec de nouvelles œuvres de Silvia Kolbowski, Julia E. Dyck, Maíra Dietrich, Falk Messerschmidt et Pedro Zylbersztajn.
      Réactivation du projet “i.e.” par des étudiant.e.s du Master arts plastiques de l’université Rennes 2, de l’ESAD TALM Angers et de l’ENSA Paris-Cergy. Performances du collectif moilesautresarts.

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      Équipe de recherche et curatoriale : Maud Jacquin, Sébastien Pluot, Yann Sérandour et Anne Zeitz.

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      Toute production de texte ou d’objet, dès lors qu’elle se détache de son auteur, est destinée à se confronter à des contextes plus ou moins imprévisibles qui en transforment les significations. Loin d’être autonomes, les œuvres mutent ; elles disparaissent et réapparaissent, dépendent des soins qu’elles reçoivent et des systèmes de valeurs qu’elles rencontrent. Certains artistes conçoivent des projets en considérant leur évolution, leur réception et donc leur traduction dans d’autres contextes temporels. Cette exposition a été conçue à partir des enjeux et des effets soulevés par une œuvre évolutive de Silvia Kolbowski successivement intitulée Enlarged From the Catalogue: Michael Asher (1990) et Missing Asher (2017) à laquelle elle ajoute aujourd’hui un nouveau volet pour la galerie Art & Essai.

      Cette œuvre cite une autre œuvre réalisée par Michael Asher en 1973 à la Galerie 167 de l’University of California at Irvine pour une exposition collective impliquant des professeur.e.s et des étudiant.e.s. L’artiste conceptuel américain, reconnu comme l’un des initiateurs de la « critique institutionnelle », avait cloué au mur une plaque de verre découpée au format moyen des œuvres accrochées dans l’exposition. Interrogeant les conventions d’exposition, la vitre supposément transparente reflétait le contexte du white cube et révélait la granulosité de la peinture blanche généralement considérée comme neutre. Enlarged From the Catalogue, que Silvia Kolbowski réalise en 1990, est une image photographique de la documentation de l’œuvre d’Asher dans le catalogue Michael Asher, Writings 1973-1983 on Works 1969-1979 agrandie au format de la vitre originale puis encadrée. En 2017, Kolbowski réalise un film qui retrace la trajectoire de son œuvre sur une période de 30 ans en examinant les conditions culturelles, politiques et économiques des contextes qu’elle a traversés. Elle interroge notamment les conventions de monstration des œuvres à différentes époques, l’évolution du statut d’auteur à travers une réflexion sur la notion d’individualisme aux États-Unis, l’attribution de valeur et la préservation des œuvres conceptuelles, ainsi que la manière dont l’archive peut être générative de nouvelles formes.

       

      Cette exposition a été élaborée collectivement au cours d’un séminaire de recherche mené par Art by Translation, des chercheur.se.s de l’équipe PTAC de Rennes 2 et des invités tels que l’historien de l’art Sven Lütticken. Ce fut l’occasion d’examiner un certain nombre d’enjeux liés à la notion de trajectoire générés par l’œuvre de Kolbowski : la dissémination des œuvres à travers les publications et le discours critique ; les pratiques qui citent ou font référence aux projets d’autres artistes ; la transformation entropique des œuvres ; l’influence des modes de préservation et de restauration sur la trajectoire des œuvres ; les traductions inhérentes aux processus d’historisation.

       

      En réponse à ces questions, les quatre artistes participant au programme Art by Translation ont conçu de nouvelles œuvres présentées dans cette exposition.

       

      Julia E. Dyck (Canada) transpose les principes d’une partition de John Cage aux archives d’une radio indépendante féministe à Montréal. Des entretiens avec des artistes invitées dans le cadre d’émissions de radio sont retranscrits littéralement, incluant les silences, les soupirs, les hésitations de la voix (etc.) pour devenir de nouvelles partitions ouvertes à l’interprétation performative. Par cette opération, Julia E. Dyck interroge les mécanismes de légitimation des œuvres qui conduisent à l’invisibilisation de pratiques non-conventionnelles, en particulier celles des artistes femmes ou encore celles de collectifs. Par ailleurs, elle engage à prendre la mesure des suppléments et pertes consécutives à la transposition du langage oral à l’écrit.

       

      Dans une installation vidéo, Maíra Dietrich (Brésil) performe les mots et les attitudes d’artistes, écrivain.e.s et personnalités publiques qui l’ont influencée, parmi lesquelles la cinéaste Chantal Akerman, l’écrivaine Chris Kraus ou l’activiste brésilien Ailton Krenak. En rejouant les paroles d’autrui, elle considère la citation comme un geste incarné constituant à la fois une appropriation et un hommage. C’est aussi pour elle une manière de réaffirmer l’importance de ces paroles dans notre présent.

       

      Un film de Falk Messerschmidt (Allemagne) met en scène des documents photographiques liés à l’histoire coloniale de l’Allemagne tirés des archives du Leibniz Institut für Länderkunde (Institut Leibniz pour la géographie régionale). Il s’intéresse au regard que nous portons sur ces images aujourd’hui et à la manière dont elles ont voyagé à travers les différentes époques et les différentes transformations des techniques de reproduction. La manipulation physique des archives lui permet d’interroger sa propre position vis-à-vis de ces images.

       

      A travers une installation récréant une salle d’attente où les visiteurs sont invités à s’asseoir et à interagir avec des textes et des images mettant en jeu différents processus de lecture, d’interprétation et de traduction, Pedro Zylbersztajn (Brésil) propose de faire l’expérience de l’attente comme un moment de suspension où toutes les trajectoires sont encore possibles. Au cours d’une performance utilisant l’application Whatsapp, plusieurs participant.e.s interprètent en sifflant la même mélodie dans différents endroits du campus. A chaque instant s’accumulent des variations sur le même thème, créant ainsi des effets de désaccord et d’inadéquation interrogeant la possibilité même de la simultanéité.

       

      Les étudiant.e.s du master arts plastiques de l’université Rennes 2, de l’ESAD TALM, de l’ENSA Paris-Cergy, ainsi que le collectif moilesautresarts proposent une extension du projet « i.e. » initié en 2017 avec l’artiste Mark Geffriaud.  Ils.elles conçoivent des œuvres prenant place dans deux boîtes mobiles mais destinées à en sortir afin d’être disséminées en dehors de l’espace de la galerie et de rencontrer des contextes qui vont les traduire.

       

      Les œuvres présentées dans cette exposition organisent des trajectoires incertaines et complexes évoquant les dessins exécutés par le héros éponyme du roman de Laurence Sterne La Vie et les Opinions de Tristram Shandy  pour représenter les lignes narratives sinueuses qui traversent son récit. Tirée du roman du 18e siècle, l’expression « l’intolérable ligne droite » est une manière de signifier combien les nombreuses traductions auxquelles les œuvres sont soumises les font immanquablement dévier d’une trajectoire linéaire.

       

      Art by Translation est un programme de recherche et d’expositions. Cette plateforme internationale qui a débuté en 2015 produit des œuvres, expositions, colloques, séminaires, workshops et publications sur un thème spécifique. Le thème de la première session porte sur les questions de traduction dans les arts. Constituée comme une unité de recherche de troisième cycle pour les pratiques artistiques, Art by Translation sélectionne chaque année quatre artistes cherchant à approfondir leurs connaissances et expériences à travers la création de nouveaux projets et auprès de chercheur.euse.s et artistes invité.e.s. Cette communauté grandissante d’artistes, de chercheur.euse.s et d’étudiant.e.s représente aujourd’hui plus d’une centaine de personnes.

      Art by Translation est dirigé par Maud Jacquin et Sébastien Pluot. La structure est portée par l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy et l’École Supérieure d’Art et de Design TALM Angers. Elle est soutenue par le ministère de la Culture et collabore avec de nombreuses institutions universitaires et artistiques en France et à l’étranger.

      _

      L’exposition “L’intolérable ligne droite” est organisée avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, de l’ESAD TALM Angers, de l’ENSA Paris-Cergy, et de l’équipe Pratiques et théories de l’art contemporain PTAC EA 7472.

       
       
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • Mathieu Tremblin, La copie mieux que l’original

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/tremblin1.jpg
    • 08.11.19 → 19.12.19
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • EXPOSITION DU 8 NOVEMBRE AU 19 DÉCEMBRE 2019
      INAUGURATION VENDREDI 8 NOVEMBRE :
      17H30 AU CLA = CONVERSATION entre Mathieu Tremblin et Richard Louvet
      18H AU CLA = VERNISSAGE de l’exposition de Mathieu Tremblin “La copie mieux que l’original”
      19H À LA GALERIE ART&ESSAI = RESTITUTION du work in progress “Paper Tigers Collection et caetera”

       


      « La copie mieux que l’original » propose une sélection de multiples, autocollants, cartes postales, affiches, fanzines, livres d’artistes conçus par Mathieu Tremblin ou par ses invités dans le cadre des Éditions Carton-pâte. Cette exposition explore les perméabilités entre usages vernaculaires et gestes artistiques — collection, action, publication — à la croisée des espaces public, urbain et numérique.

      Le corpus présenté fait autant écho à la ligne éditoriale des Éditions Carton-pâte qu’à la pratique artistique de Mathieu Tremblin en solo ou en collaboration et rassemble des documentations photographiques, des récits d’expérience, des essais visuels, des collections autour des notions d’appropriation, de processus, de langage, de code, de protocole.

       

      Mathieu Tremblin est né au Mans en 1980,

      il vit à Strasbourg et travaille en Europe.

      Mathieu Tremblin s’inspire des pratiques et expressions anonymes, autonomes et spontanées dans l’espace urbain et met en œuvre des processus ou des actions simples et ludiques pour questionner les systèmes de législation, de représentation et de symbolisation de la ville.

      Il privilégie l’intervention situationnelle dans l’espace urbain, la marche et la visite, la création d’outils, le détournement d’objets, et recourt à des récits, éditions, installations, photographies, et vidéos pour documenter ou réinvestir ses expérimentations.

      En miroir de sa pratique artistique en solo, duo ou collectif, Mathieu Tremblin développe une recherche par l’art autour des liens entre pratiques artistiques indépendantes, urbanités et métropolisation. Elle prend la forme de curation d’exposition, de direction éditoriale, ou encore de responsabilité artistique pour des propositions collaboratives et résidences de création en collaboration avec des artistes, des chercheurs et des structures associatives ou institutionnelles : Éditions Carton-pâte (2007), Porte-parole (2010), Paper Tigers Collection (depuis 2010), Office de la créativité (2011-2013), Post-Posters (depuis 2018).

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • PAPER TIGERS COLLECTION ET CAETERA X VINGT-ET-UNE

    • Exposition
    • 06.11.19 → 08.11.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • PAPER TIGERS COLLECTION ET CAETERA
      sur une proposition de Mathieu Tremblin
      — work in progress les 6, 7 & 8 nov. 2019
       
      X
       
      VINGT-ET-UNE
      Marion Balac, Emma Cozzani, Souad El Maysour, Hélène Leflaive, Tania Mouraud, Catherine Rannou
      & project room : Pierre Akrich, John Cornu, Benoit Police
      — vernissage le vendredi 8 nov. à 19h
       

      Sur une proposition de Mathieu Tremblin, « Paper Tigers [Tigres de papier] » est une collection d’oeuvres ornementales, processuelles, contextuelles, archivées sous forme de notices et dont la matrice est la feuille de papier de format A4 colorée. L’activation du projet est ici proposée aux étudiants en arts de l’Université Rennes 2 dans le cadre d’un work in progress.

      Cet événement est organisé en partenariat avec le Cabinet du livre d’artiste qui présente « La copie mieux que l’original », une exposition personnelle de Mathieu Tremblin du 8 novembre au 19 décembre 2019.

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2020
    • Paul Wenninger en résidence de création

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/C_PaulWenninger1.jpg
      Paul Wenninger,
    • 01.11.19 → 29.02.20
      Résidence
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • La villa Rohannec’h accueille depuis quelques semaines, le réalisateur autrichien Paul Wenninger, par ailleurs installé dans les Côtes d’Armor depuis un an. Cette résidence de création, d’une durée de cinq mois, doit permettre à l’artiste de réaliser son projet de film animé expérimental : l’installation vidéo et spatiale qu’il a imaginée s’appuie sur un dialogue entre une caméra, un performeur, l’artiste lui-même, et l’espace qui les entoure, ici, une pièce de la villa Rohannec’h.

      Artiste fascinant, également danseur et chorégraphe, Paul Wenninger a déjà démontré sa singularité créative par ses précédents courts métrages maintes fois primés dans les festivals internationaux dont le festival d’Annecy (mention pour un premier film en 2013 pour Trespass) ou le Prix des Sommets du cinéma d’animation (Québec–Montréal) en 2013 ou encore aux César en 2017 (nomination pour le Meilleur film d’animation – Uncanny Valley). Paul Wenninger se filme image par image dans un décor toujours en mouvement, créant un film très maîtrisé où chaque élément semble dépasser les contraintes de l’espace et du temps. Membre fondateur du collectif Kabinett ad Co., Paul Wenninger est un artiste à la recherche de nouvelles expériences visuelles et sensorielles et trouve à la villa un nouveau sujet d’exploration visuelle.

      Expérience visuelle
      Ses précédents films nous ont permis d’apprécier la maîtrise que Paul Wenninger a su développer au fil de ses projets qui utilisent tous la technique de la pixilation. Il s’agit d’une technique d’animation en volume, image par image, dont le rendu à l’écran est saisissant, créant un semblant de magie : des personnages glissent, des objets ou des personnages apparaissent subitement et se meuvent étrangement… Paul Wenninger crée alors des images déroutantes et poétiques mettant les corps et les objets en mouvement, en un étrange ballet.

      “As if” : un court métrage singulier et inédit
      A la villa Rohannec’h, la caméra et le performeur tournent l’un autour de l’autre à l’intérieur de la pièce. Paul Wenninger se filme lui-même, se déplaçant selon des mouvements lents et décomposés, très précis et maîtrisés, renouant avec ses pratiques artistiques premières, la danse et la chorégraphie mais aussi la performance scénique.

      La technique de la pixilation produit ainsi l’impression que seul l’espace tourne autour du performer. Elle est en dialogue direct avec l’espace architectural qui, dans son immobilité manifeste, semble à son tour, un court instant, suspendu. Paul Wenninger trouble nos perceptions de l’espace et de l’image puisque étrangement, c’est l’espace lui-même qui semble être en mouvement.


      Dans cette installation, Paul Wenninger peaufine la recherche de ses oeuvres cinématographiques et dioramas qui opèrent une poésie de changement permament de point de vue, entre réalité et fiction ; recherche qui pose, entre autres, la question de l’enchevêtrement permanent de ces deux concepts. L’illusion est bien réelle et la réalité n’est que le produit d’une perception qui a brièvement oublié sa propre participation à l’image réelle “As if”.

      À PROPOS DE PAUL WENNINGER
      Né en 1966 à Vienne. Danseur indépendant, auteur de pièces chorégraphiques et cinéaste spécialisé dans la pixilation et l’animation. Depuis 1999, il est directeur artistique de Kabinett ad Co., une plateforme de travail pour des projets interdisciplinaires axés sur le corps. Collaborations avec divers chorégraphes et compagnies, par exemple en France avec la Cie Catherine Diverrès au Centre Chorégraphique National de Rennes et Bretagne. Ses oeuvres ont été présentées à l’échelle internationale et ont reçu plusieurs prix.
      http://www.kabinettadco.at/

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Atelier “Famille” avec Sylvain Le Corre, artiste plasticien.

    • Atelier
    • 30.10.19 → 31.10.19
      Atelier
      Domaine de Kerguéhennec
    • Atelier autour de la pratique de l’aquarelle avec Sylvain Le Corre, artiste plasticien, autour de l’exposition “Flora Maxima”.

    • La Galerie des petits carreaux évolue…
    • 2020
    • La Galerie des petits carreaux évolue…

    • Non classé
    • 26.10.19 → 30.01.20
      Non classé
      La Galerie des petits carreaux évolue…
    • Notre structure va changer de lieu, de nom et d’objectif

       La GPC devient Meyer Zevil Art Projects, l’équipe s’agrandit en accueillant Nicolas de Ribou, commissaire

      A partir de l’été 2020, elle sera domiciliée à la Ferme du Golf à Lancieux. Ce bâtiment ancien en cours de restauration se situe au milieu de 7 has de terres et tout près de la mer (baie de Lancieux), il est entouré de sites protégés. 

      Tout en gardant son équipe d’artistes, Meyer Zevil Art Projects va travailler dans une logique de “projets ” et de productions plus particulièrement dédiés au paysage et à l’environnement, en partenariat avec des entreprises. 

      Dernière exposition au Grand Vaupiard à Saint-Briac  

      Du 26 /10/2019 au 30/01/2020 : Gwenn MÉREL J’ai vu des terres nées d’une plaine liquide” 

      Salons/Art Fairs

       Du 17 au 20 Octobre 2019 : GALERISTES, Carreau du Temple,  Paris: Where’s my body gone. On landscapes” 

      John TIMBERLAKE – MAZACCIO & DROWILAL – Yves TREMORIN – BOTTEREAU & FIQUET – MAISON MOCHE

      Du 8 au 10 Novembre 2019 : a ppr oc he, Le Molière, 40 rue de Richelieu, 75001, Paris

      Sébastien REUZÉ, Trip

       

      Artiste topographique, qui pratique promenades et pérégrinations solitaires, Gwenn Mérel déambule, s’arrête, se penche, recueille, scrute et cadre l’« étendue de pays que l’oeil peut embrasser dans son ensemble”.

      Gwenn Mérel a participé à la dernière édition des Rendez Vous À Saint-Briac : elle a animé des ateliers avec les enfants de l’Ecole des Cap Horniers qui ont débouchés sur une exposition.

      Elle a présenté à cette occasion les  travaux réalisés avec les enfants et ses dessins

      Suite à sa résidence au printemps 2019 à la Galerie des Petits Carreaux, Gwenn Mérel propose à la galerie des petits carreaux un panorama des tableaux rencontrés lors de ses déambulations à Saint-Briac et alentours.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Atelier “Famille” avec Jean-François Baudé, artiste plasticien.

    • Atelier
    • 23.10.19 → 24.10.19
      Atelier
      Domaine de Kerguéhennec
    • Atelier autour de la pratique du “Dessin” avec Jean-François Baudé, artiste plasticien, autour des expositions.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2021
    • La Popularité des conflits

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/maquette-la-popularité-des-conflits-3.jpg
    • 21.10.19 → 18.10.21
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • La Popularité des conflits
      Matthieu Saladin

      Rennes, Éditions Incertain Sens; Toulouse, BBB Centre d’Art, 2019.
      [208 pages], dos carré cousu collé, jaquette, offset une couleur, 14,8 × 9 cm. 
      Dépôt légal octobre 2019, ISBN 978-2-914291-89-7, 500 exemplaires, 8€.

      Publié avec le soutien de la Région Bretagne et de l’EA 7472 PTAC (Pratiques et théories de l’art contemporain) de l’université Rennes 2, à l’occasion de l’exposition « Temps partiels II. Flextime » au BBB centre d’art.

       

      La Popularité des conflits est l’histoire d’un livre rouge qui pâlit.

      Il réunit cent sondages d’opinion publiés au lendemain de manifestations, grèves et autres mouvements sociaux dans différents organes de presse. Ces sondages ont la particularité de mesurer la sympathie d’une population pour tel ou tel conflit, donnant à lire, sous la forme d’un pourcentage, le degré présumé d’adhésion populaire à la manifestation d’une protestation elle-même populaire. Les sondages sont présentés par ordre de popularité décroissant, le pourcentage de soutien devenant ici le pourcentage de couleur rouge de l’aplat correspondant.

      Le rouge ayant servi d’étalon pour ce livre provient, quant à lui, d’une gravure ornant la page de garde de la première édition (1967) de l’ouvrage de Maurice Dommanget, Histoire du drapeau rouge.

       

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2019
    • Arrière-saison

    • Exposition
    • 20.10.19 → 08.12.19
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Pascal Pellan, Jean-Guy Coulange

      – Galerie Laizé

      Pascal Pellan

      Cheminement

      Pascal Pellan présente une série de peintures réalisée à partir de photographies prises lors de randonnées pédestres qu’il a effectué dès l’automne 2018 entre Rennes et Bazouges-la-Pérouse. Ces oeuvres rendent compte des perceptions temporelles, visuelles et sensorielles que l’artiste a éprouvé lors de ces traversées paysagères. Il a parcouru cette quarantaine de kilomètres qui sépare la commune de la ville, en observant au fil de ses marches le passage ostensible et lent qui sépare l’urbanité de la ruralité pour petit à petit s’immerger dans la campagne et s’accommoder de ses caractéristiques. L’aboutissement de ces arpentages oscille entre picturalité et photographique, réalisme et abstraction et documentaire et fiction. A travers cette série, l’artiste invite les visiteurs a vivre ces instants ascétiques fomentés par la marche. Ces fragments de peinture constituent un territoire à la fois tangible et mental comme si à l’inverse, le paysage avait traversé l’esprit de l’artiste et s’était immergé dans son corps empreint de cette expérience visuelle et physique.

      En parallèle à cette exposition, l’artiste présente un autre versant de ce travail artistique aux Ateliers du Vent du 07 au 30 novembre et au parlement de Bretagne du 12 octobre au 17 novembre dans le cadre de l’exposition des projets lauréats des Bourses d’Aide à la Création de la Ville de Rennes.

       

       

      – Galeries Rapinel et Thébault

      Jean-Guy Coulange

      Route Finistère Sud

      Jean-Guy Coulange aime arpenter et traverser le paysage et s’y confronter pour capter à travers lui les histoires et les réalités sociales de territoires maritimes, fluviaux ou industriels. Que se soit à l’aide d’un crayon, d’un micro, d’un appareil photo ou de pinceaux, il réalise des portraits de mers, de fleuves, d’îles ou de villes dont les quintessences se diffusent et se déploient dans des essais radiophoniques, des écrits, des aquarelles, des photographies ou des vidéos. Ces oeuvres protéiformes enveloppent l’esprit et l’invitent à naviguer le long de ces chemins parcourus et expérimentés par l’artiste. A la fois politiques et sociologiques, poétiques et enthousiastes, elles convient le public à se plonger posément dans ces fragments et moments paysagers marqués par la réalité du temps qui passe.

      Dans le cadre d’une collaboration avec Le Village qui se clôturera l’automne 2020, Jean-Guy Coulange nous propose en guise d’introduction de découvrir un ensemble d’oeuvres réalisé principalement en Bretagne. A la galerie Rapinel et à la galerie Thébault il présente une rétrospective de ces travaux plastiques et sonores réalisés depuis 2011 et une nouvelle création radiophonique accompagnée de son livre Route Finistère Sud édité par Hippocampe éditions.

      A l’occasion de cette exposition, l’artiste présente des vidéos de l’artiste Jean-François Robic et des dessins de l’architecte Vincent Andrieu.

    • 40mcube
    • 2019
    • Hélène Bertin, Éléonore False, Ingrid Luche, Bertfalhe

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/02_40mcube_bertfalhe.jpg
    • 19.10.19 → 21.12.19
      Exposition
      40mcube
    • Dans le cadre du programme Suite initié par le Centre national des arts plastiques en partenariat avec l’ADAGP, 40mcube présente l’exposition collective Bertfalhe qui réunit les artistes Hélène Bertin, Éléonore False et Ingrid Luche.

      Les œuvres d’Hélène Bertin, d’Éléonore False, d’Ingrid Luche, réunies dans l’exposition Bertfalhe ont comme point commun d’être liées à un voyage, à la découverte de villes et de territoires, témoignant d’un intérêt chez ces artistes pour l’ailleurs, d’une forme d’altérité.

      Chacune d’entre elles a donc entrepris un voyage, Éléonore False est partie au Japon, Ingrid Luche à Los Angeles, Hélène Bertin à Cucuron. De destinations dont les cultures nous sont lointaines à des imageries familières car portées par les médias au niveau d’un mythe, à des contrées proches de chez nous dont certaines pratiques peuvent nous paraître parfaitement étrangères, l’exposition relativise la notion d’ailleurs – toujours ethno-centrée – et celle du déplacement.

      Outre l’attrait pour diverses cultures, ces artistes s’intéressent plus précisé- ment à des rituels ou des rites, à la construction de croyances. Partir vérifier des mythes, explorer des cultures en voie de disparition ou revenir aux sources enquêter sur une procession ancestrale qui perdure, telles sont leurs démarches respectives. Chacune d’entre elles a pour méthode de travail une phase d’immersion et de recherche documentaire, qui se manifeste ensuite différemment dans leur pratique. L’édition ou la conférence peuvent faire œuvre dans le travail d’Hélène Bertin, Éléonore False associe des documents en tant que tels à des objets, tandis qu’ils deviennent partie intégrante plus ou moins identifiable des œuvres d’Ingrid Luche.

      Enfin, ces artistes partagent un usage de techniques artisanales – céramique, textile, tissage, travail du verre, qu’elles expérimentent, recherchant la meilleure formalisation de leurs idées. Elles témoignent également toutes d’un intérêt pour le motif, avec ce qu’il représente en termes d’appartenance à une culture, une communauté ou un groupe. Un motif qu’elles décontextualisent et détournent pour le transposer sur des supports inattendus et par le biais de techniques inhabituelles. Une photographie préalable à une œuvre de Richard Prince devient le motif d’une robe ou d’une cape d’Ingrid Luche, les dessins abstraits d’un livre trouvé au Japon deviennent une installation murale d’Éléonore False, l’Arbre de mai de Cucuron devient matière première de nouvelles œuvres et s’infuse dans les céramiques d’Hélène Bertin.

      Si les pots, vases et tasses de cette dernière peuvent se fondre au retour de la céramique dans le design actuel, les objets d’Éléonore False, dénués de fonctionnalité, s’éloignent de ce domaine, tout comme les vêtements impossibles à porter d’Ingrid Luche. Ces derniers prennent corps dans des sculptures, n’endossant aucun usage.
      Ainsi l’exposition, qui condense et fait cohabiter de manière entremêlée les univers, les objets et les motifs d’Hélène Bertin, d’Éléonore False, et d’Ingrid Luche, devient un lieu à part entière, un territoire autonome composé d’éléments de différentes cultures et contrées. Nommé Bertfalhe, il appelle à son tour un imaginaire permettant à chacun·e de choisir où le situer sur une carte.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2019
    • Sarah Lück, Entre ici et là

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sarah_luck.jpg
    • 18.10.19 → 06.12.19
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Résidence du Sarah Lück aborde l’art comme une rencontre de possibilités. Construire y devient un jeu de compositions. Un jeu avec des matériaux, leurs apparences et l’espace dans lequel ils s’inscrivent. A L’aparté, il s’agit d’assemblages qui prennent principalement deux formes : sculptures et collages.

      Les sculptures de Sarah Lück s’insèrent dans un processus dans lequel chaque recherche de forme en engendre une autre. L’artiste se laisse guider par les matières mêmes qu’elle utilise, par les résonances et contrastes qui surgissent de leurs associations. C’est à partir d’un stock de matériaux de construction et d’éléments naturels, qu’elle invente les formes au moment même de la fabrication.

      Pour ses collages, l’artiste procède aussi par assemblages, juxtapositions, superpositions. Les éléments qui les composent semblent avoir été récupérés sur un chantier ou dans un atelier. Les résidus de peintures de couleurs vives, la poussière, les herbes sèches ont été balayées puis prélevées. Tout cela est maintenu et pressé entre deux plaques transparentes, à la manière des préparations pour microscope.

      Le travail de Sarah Lück, c’est d’abord une rencontre entre divers matériaux et une réelle audace dans la manière de créer des formes nouvelles, de jouer avec le bon goût, de s’arrêter avant que tout devienne lisse.  

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Marcel Dinahet et ses critiques

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2-18-Cherrueix-1-WEB.jpg
      Marcel Dinahet, Cherrueix, 2018 © Marcel Dinahet
    • 16.10.19 → 16.08.19
      Conférence
      Frac Bretagne
    • À l’occasion de la parution de l’ouvrage Marcel Dinahet/Sous le vent et dans le cadre du 30e anniversaire des Archives de la critique d’art, le Frac Bretagne et les ACA vous invitent à la rencontre Marcel Dinahet et ses critiques le mercredi 16 octobre à 18H30 au Frac Bretagne.
      Il y sera question des liens que l’artiste entretient avec ceux qui accompagnent et qui commentent son œuvre.
    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Stéphanie Katz, conférence autour de l’exposition «Flora Maxima».

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vue-dexposition-Damien-Cabanes-Exposition-Flora-Maxima-Domaine-de-Kerguéhennec-Département-du-Morbihan-Photo-Illés-Sarkantyu-©-Adagp-2019.jpg
    • 06.10.19 → 06.10.19
      Conférence
      Domaine de Kerguéhennec
    • Stéphanie Katz, critique d’art, animera une conférence sur l’exposition collective « Flora Maxima ».

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Conférences sandwich

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Les-choses-dun-monde-autre-visite-avec-Bruno-Persat.jpg
    • 06.10.19 → 05.11.19
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Dimanche 6 octobre, à 17h
      Visite avec Bruno Persat de l’exposition
      Les choses d’un monde autre//

       

       

      Mardi 8 octobre de 12h15 à 13h15 Conférence-sandwich 

      Zéro de Conduite
      Refaire l’école : étude de cas de pédagogies alternatives par Pedro Morais//

       

       

      Mardi 5 novembre de 12h15 à 13h15

      Conférence-sandwich de Joachim Monvoisin

    • Les Moyens du Bord
    • 2019
    • Thierry Le Saëc, Mano a Mano

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ThierryLeSaec-ManoAMano.png
      Thierry Le Saëc, Mano a Mano
    • 05.10.19 → 10.11.19
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • L’exposition Mano a Mano est une exposition à quatre mains réalisée sous la direction de Thierry Le Saëc, artiste plasticien et éditeur. Elle présente une sélection de livres d’artiste (textes et estampes) édités aux éditions de la Canopée, sous la direction de Thierry Le Saëc. 

      L’exposition s’organise en deux parties :


       – Aux Moyens du Bord, Thierry Le Saëc invite Frédérique Lucien et Robert Christien.
       – Au Roudour, Thierry Le Saëc invite Frédérique Lucien, Robert Christien et Marie-Claude Bugeaud, Gilles du Bouchet, Claude Hassan, Loïc Le Groumellec et Vladimir Skoda
    • Atelier d’Estienne
    • 2019
    • Marc Antoine Mathieu, Horizon

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Carte-SENS-127-2-copie-visuel-dp.jpg
    • 05.10.19 → 22.12.19
      Non classé
      Atelier d’Estienne
    • HORIZON

      Trait particulier : in-visible

      L’horizon le symbole de ce que l’on peut voir et qui n’existe pas.
      Il est sans dimension. Il est partout et nulle part.
      L’horizon du paysage est le seuil de l’invisible.
      L’horizon des événements est la limite au delà de laquelle réside
      l’Autre, le méconnu définitif ; Il est l’inaccessible.
      L’horizon du regard fonde le voyage et la création.
      À l’Atelier Estienne, j’invite durant quelques semaines cet horizon.
      Ligne, fil conducteur ou simple trait, il est ici le complice
      de l’image fixe ou mouvante, l’épicentre de la rêverie.
      Le premier tracé dessiné par l’homme fut peut-être un horizon…

      PINK ROOM
      “Le vol d’étourneaux”
      Marc Antoine Mathieu

    • Centre d’art GwinZegal
    • 2019
    • Rencontre Champs/contre-champs    

    • Colloque
    • 05.10.19 → 05.10.19
      Colloque
      Centre d’art GwinZegal
    • Pascal Beausse, François Piron, Jean Marie Dréan et Les Scotcheuses

      Rencontre ce samedi 5 octobre autour de l’exposition de Bruno Serralongue et de son travail sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes

       

      Dans le cadre de l’exposition En bas et à gauche de Bruno Serralongue, le Centre d’art GwinZegal organise une rencontre entre artiste, militant, philosophe, naturaliste, historien de l’art, autour de leurs expériences et de leurs travaux menés sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
      Lieu de questionnement sur les pratiques agricoles, laboratoire de vie collective, lieu de création – le spectre de ces territoires en lutte dépasse très largement la représentation de conflit qui en est donnée par les médias.

      13h30
      Accueil au foyer du Théâtre du Champ au Roy, Guingamp

      14h
      Pascal Beausse, responsable de la collection photographique du Centre National des Arts Plastiques, nous proposera une lecture du travail photographique de Bruno Serralongue réalisé à Notre-Dame-des-Landes. Ce travail s’inscrit dans la continuité de son œuvre et d’une recherche plus large qui le mène depuis plus de vingt ans sur le théâtre de différents lieux de conflits aux côtés des hommes forcés de défendre leurs droits et leurs terres, au Mexique, à Cuba, aux Etats-Unis ou à Calais…
      Jean Marie Dréan, membre du collectif des naturalistes en lutte témoignera des actions menées par ce collectif militant dont le travail méticuleux de recensement des espèces naturelles protégées a permis de bloquer durablement l’avancement des travaux de construction de l’aéroport.
      François Piron, critique d’art, enseignant et commissaire de l’exposition Contre-vents, racontera un chapitre de l’histoire sociale et politique de la Bretagne et de l’Ouest français, en s’intéressant aux formes d’actions qui se sont manifestées dans des luttes et dans les mouvements contestataires de 1968 à nos jours.

      16h
      Les scotcheuses collectif de cinéma artisanal expérimente une façon de faire un cinéma horizontal et partagé, où les hiérarchies et les divisions du travail sont sans cesse remises en question. Boudant la technologie numérique et filmant uniquement en pellicule, ils projetteront, en super 8, leurs deux films Sème Ton Western (2014, 25 min) et No Ouestern (2015, 27 min) réalisés et produits sur la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes.

      17h30
      Verre de l’amitié et visite de l’exposition En bas et à gauche de Bruno Serralongue en compagnie des différents intervenants au Centre d’art GwinZegal.

       

       

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2020
    • Anna Solal, Le jardin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ballon.jpg
    • 05.10.19 → 04.01.20
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • ANNA SOLAL

      Les œuvres d’Anna Solal mettent en jeu un système de figuration quasi-primitif. Ou plus exactement : primordial. C’est-à-dire qu’ils remettent à plat toutes les catégories intrinsèques qui d’ordinaire appareillent notre regard, fondamentalement orientées par le rapport au réel. Tout le système artistique occidental, ses mythes fondateurs, ses développements et son armature conceptuelle, repose sur une perpétuelle oscillation entre ces deux pôles extrêmes que sont le réalisme et l’abstraction. A ce système, Anna Solal n’oppose pas une différence de degré, mais bel et bien de nature. Elle s’en extirpe. Si ces assemblages paraissent primitifs ou primordiaux, c’est qu’on ne peut dès lors les appréhender selon les coordonnées usuelles, pour la simple raison qu’ils font appel à une troisième catégorie encore : ni réalistes, ni abstraits, ils sont réels. Réels, au sens où leur processus de fabrication procède de l’espace-temps situé qui est celui de l’artiste, de sa position au sein d’une géographie, d’une organisation socio-économique et de symboles intégrés à l’imaginaire collectif.

      À ce titre, les assemblages et les dessins d’Anna Solal, ainsi que leur recontextualisation en installations au fil de chaque exposition, se lisent comme autant d’infra-mondes adhérant à la méthodologie des « savoirs situés ». Née en 1988, l’artiste, aujourd’hui basée en proche banlieue parisienne, se fait connaître par des assemblages qu’elle réalise à partir de matériaux urbains vernaculaires – des déchets, donc -, trouvés ou sourcés dans des circuits locaux et informels. Ecrans de smartphone brisés, semelles de chaussures de foot, rasoirs jetables, chaînes de vélo et divers bouts de ficelle et autres parties de métal, plastique et tissus sont manuellement cousus ou noués ensemble. Ils recomposent alors des horloges, des cerf-volants ou des hirondelles. Une manière, explique-t-elle, d’entrer le moins possible en relation de domination avec les matériaux.

      À Passerelle, l’artiste se concentre sur l’espace du jardin. Les hirondelles s’y retrouvent, indice de l’impossibilité d’échapper au dehors, à ces matériaux déclassés de la rue, et à travers eux, à l’emprise totale qu’exerce sur chaque être humain, même chez lui, même dans ces lieux censément privés, d’un système où la dématérialisation permise par les technologies de communication pénètre les murs, informe les chairs et propulse le local dans l’échelle globale.

      Texte (extrait) : Ingrid Luquet-Gad
      Commissaire de l’exposition : Etienne Bernard

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2020
    • De la Terre à la Lune

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/5D29638.jpg
    • 05.10.19 → 04.01.20
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • WILFRID ALMENDRA, CÉCILE BART, ÉTIENNE BOSSUT, MARCEL BROODTHAERS, PATRICE CARRÉ, ANNE DELEPORTE, GABRIELE DI MATTEO, MARCEL DINAHET, NICOLAS FLOC’H, NIKOLAS FOURÉ, GLORIA FRIEDMANN, MICHEL GOUÉRY, GUILLAUME LEBLON, BRIAC LEPRÊTRE, RICHARD LONG, ANITA MOLINERO, STEVEN PIPPIN, ALEXANDRE PONOMAREV, OLIVIER TOURENC, MARION VERBOOM

      Vingt ans après la dernière présentation des œuvres de la collection du Frac Bretagne à Passerelle, et au moment même où Etienne Bernard vient d’en être nommé nouveau directeur, cette exposition présente une sélection d’œuvres issues des dernières acquisitions, en regard de pièces plus historiques, invitant le spectateur pour une expédition onirique, de la Terre à la Lune.

      La première idée d’exposition suivait la thématique du voyage et de la mer, dans le contexte du retour du Canot de l’Empereur à Brest, après plus de 70 ans d’absence pour cause de guerre. On évoquait Homère, Conrad, Rimbaud, les grandes épopées et nous faisions un premier choix entre esthétique des œuvres et thématique, sans oublier notre propre plaisir de la découverte, parmi les 5000 œuvres du Frac. Et tout cela avec la collaboration de sa directrice d’alors, Catherine Elkar.

      Après quelques péripéties et imprévus, il fallut faire une deuxième sélection qui nous a entraînés audacieusement de la Terre à la Lune, à travers une trentaine d’œuvres qui se croisent, se répondent, déambulent entre l’air et l’eau, le minéral et les galaxies, l’énergie et le monde du rêve non sans humour et même une dose de dérision et en filant les métaphores. Ce sont pour beaucoup des acquisitions récentes mais nous ne nous sommes pas interdit de faire des filiations.

      L’Abrestoise d’Olivier Tourenc et Les Grands Sélénites de Di Matteo nous entraînent dans un voyage de la Terre à la Lune, qui passe par l’Ithaque de Marcel Dinahet ou Maya, l’île perdue d’Alexandre Ponomarev. Le No Pipe d’Etienne Bossut donne la mesure, Guillaume Leblon et Stephen Pippin parlent du temps, Marcel Broodthaers rêve. Richard Long marche dans le paysage et y crée ses cercles magiques comme Wilfrid Almendra et son Grand Opus quand Nikolas Fouré et les Mesures, Marion Verboom et ses Concrétions ou Nicolas Floc’h nous ramènent sur terre. Gloria Friedman voit Le Soleil levant sur la rivière, à travers des tuyaux de plastiques, près des têtes de Méduses en terre cuite de Michel Gouéry. La Ventrue d’Anita Molinaro expose son extravagance et ses outrances, confrontée à la pureté des formes de Briac Leprêtre.

      Vous voyez, nous ne sommes pas sérieux mais nous espérons faire partager le plaisir de voir ou de revoir des œuvres dans un espace qui permet le voyage.

      Commissaires : Françoise Terret-Daniel et Bruno Chevillotte

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2019
    • Empreinte(s) : la villa comme matrice

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/6-Broches-en-biscuit-de-porcelaine_-c-Pi¿ces-Unique.jpg
    • 28.09.19 → 29.09.19
      Atelier
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • La villa Rohannec’h accueille le temps d’un week-end la céramiste et designer costarmoricaine Émilie Pedron. Soutenue par le Département des Côtes d’Armor
      pour son projet de séjour dans des hauts lieux de production de céramique (Dehua en Chine et Kyoto au Japon) où elle souhaite se former à de nouvelles techniques, elle animera un atelier à la villa Rohannec’h. Ouvert à tou.te.s cet atelier donnera lieu à une ouverture publique l’après-midi du dimanche 29 septembre afin de découvrir les pièces réalisées.

      Un atelier en dialogue avec la villa
      Émilie Pedron travaille depuis plusieurs années sur la thématique “Emprunt / Empreintes”. Sensible aux traces d’éléments existants, trouvés, sélectionnés réinterprétés puis revalorisés par leur re-production en céramique, elle amènera les participants à vivre avant tout une expérience
      sensible à la villa Rohannec’h qui présente de multiples traces de vies et d’usages antérieurs. Lieu à forte identité, la villa sera le support premier d’inspiration pour le groupe et l’artiste invitera les participants à travailler l’argile brute en procédant à des empreintes dans et à l’extérieur du bâtiment. Des productions individuelles et collectives seront réalisées et présentées au public le dimanche 29 septembre (de 14h30 à 19h00) en rez-de-chaussée de la villa.

      Samedi 28 septembre de 10h à 17h et dimanche 29 septembre de 10h à 14h30.
      Atelier gratuit à la villa Rohannec’h, public adulte (+ de 18 ans).
      Sur réservation au 02 96 62 62 22 ou par mail à contact@cotesdarmor.fr

      Dimanche 29 septembre de 14h30 à 19h.
      Exposition des créations.
      Entrée libre et gratuite, ouvert à tou.te.s. Rez-de-chaussée de la villa Rohannec’h.

      A propos d’Emilie Pedron

      Diplômée de l’École Duperré (département “Céramique” puis “Mode et environnement”) elle poursuit sa formation dans différents ateliers (auprès d’Helena Klug et Jean-Pierre Goujard). Lauréate de programmes de résidences de création au Japon, à la Villa Kujoyama, et en Chine elle tisse des liens avec des céramistes asiatiques. Elle explore ainsi de nouvelles possibilités de création associant démarche artistique et pratique artisanale. “Depuis plusieurs années, je développe deux générations d’objets, points d’ancrage de mon travail : EMPRUNT et EMPREINTE. Cette recherche questionne les notions d’identité et d’auteur. Alliant savoir-faire et création, je défends la possibilité d’associer démarche artistique contemporaine et pratique artisanale. Un des aspects qui m’intéresse peut-être le plus en céramique, au-delà de sa richesse plastique est l’exploration de ses possibles et ses limites […] Des collaborations avec des designers, stylistes, architectes ponctuent mon parcours et m’offrent aussi dans la rencontre, l’opportunité de chercher le juste équilibre entre maîtrise et non-maîtrise, question inhérente au matériau terre.”
      http://emiliepedron.com/

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2019
    • Marie-Thérèse Vacossin, Histoires de gris

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20180905_124243-001.jpg
    • 27.09.19 → 16.11.19
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • La Galerie Oniris vous invite à découvrir “Histoires de gris“, quatrième exposition personnelle d’oeuvres récentes –tableaux, papiers et plexiglas – de Marie-Thérèse Vacossin.

      Depuis plusieurs décennies, Marie-Thérèse Vacossin (née à Paris et vivant aujourd’hui à Bâle), poursuit une œuvre tout à fait conséquente. A la fois conceptuelle dans sa méthode, celle de « l’art concret », son travail est enraciné dans une tradition picturale « impressionniste ». C’est une peinture où la rationalité et le sentiment s’équilibrent.

      En effet, si le travail est au départ fondé sur la logique et la géométrie, les tableaux colorés créés par Marie-Thérèse Vacossin sont liés avant tout à une expérience sensorielle vécue. Au premier abord, les images apparaissent monochromes, mais en fait elles permettent à la couleur de vibrer. Les peintures ne sont pas fondamentalement le lieu d’une matérialisation de la surface colorée ; les lignes qui les parcourent, leurs fréquences et leurs largeurs, leurs nuances produisent des superpositions, des changements, que nous percevons comme des polyphonies colorées.

      Les superpositions, les modulations, l’organisation plastique des couleurs créent des mouvements : d’avant en arrière, de haut en bas, de l’intérieur vers l’extérieur : les œuvres jouent dans l’espace, avec l’espace.

      Vue d’atelier

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2019
    • Workshop de l’EESAB à la villa Rohannec’h

    • Non classé
    • 26.09.19 → 27.09.19
      Non classé
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • En tenant compte de l’environnement paysager de la villa Rohannec’h et des denrées locales de la baie de Saint-Brieuc, les étudiants devront imaginer un repas convivial et original, en s’appuyant sur des références à l’histoires de l’art. A partir des dîners «Eat Art» donnés par les Nouveaux Réalistes, et des gargantuesques festins qui jalonnent le cinéma italien entre autres, les étudiants devront dresser leur propre table et s’en servir comme support pour produire des dessins, des photos, des volumes… Ceci, tout en interrogeant les enjeux esthétiques et conceptuels qu’un évènement éphémère peut susciter.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2019
    • Seulgi Lee, Le plus tôt c’est deux jours mieux 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/SeulgeeLee_affiche1.jpg
    • 21.09.19 → 17.11.19
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Intitulée “LE PLUS TÔT C’EST DEUX JOURS MIEUX”, d’après le proverbe breton ’N abretañ ar gwellañ (en français : Le plus tôt c’est toujours mieux), l’exposition de Seulgi Lee à La Criée centre d’art contemporain présente un ensemble d’œuvres nourries de collaborations proches ou lointaines. Elle explore la notion de trope, une figure de style entraînant un changement ou un détournement de sens.

      L’artiste emprunte la notion de trope à Richard Sennett[1]. Définissant l’artisanat au‑delà d’un savoir‑faire spécialisé, le sociologue réévalue la contribution fondamentale de celui‑ci au développement des pratiques, mais aussi des théories humaines. L’approche de Richard Sennett trouve un écho dans l’œuvre de Seulgi Lee, qui « travaille depuis quelques années en étroite collaboration avec des artisans, dans une tentative de rendre visible le lien entre l’artisanat et la culture orale »[2].

      Le titre est le premier trope de l’exposition : l’écart de sens est lié ici à une mauvaise compréhension du proverbe par l’artiste, qui joue avec humour de son rapport d’étrangeté à la langue française. On retrouve également la figure de style dans l’ensemble d’œuvres “U”, dont six couvertures sont présentées à La Criée. Sur celles-ci, des compositions géométriques sont réalisées dans la technique traditionnelle du Nubi, chacune figure un proverbe très usité en Corée. Deux détournements se produisent simultanément via le traitement imagé de la langue et la puissance symbolique des dessins. Ainsi, dans 짚신도 짝이 있다. Jip-sin-do Jjak-i It-da (Même la sandale en paille trouve sa paire), qui veut dire « une âme sœur existe pour chacun·e », on peut effectivement voir deux sandales dans les ovales en tissus colorés de la couverture qui se superposent légèrement.

      L’intérêt pour la transmission orale amène Seulgi Lee à s’intéresser à la culture immatérielle des régions françaises à travers leurs répertoires de chansons traditionnelles. Les deux films présentés dans l’exposition en témoignent. Le premier, intitulé “DEPATTURE”, très proche du documentaire, recueille les chants et témoignages de chanteuses et chanteurs du Poitou, animés par leur goût pour le chant autant que par la défense de leur répertoire. Y fait écho la fiction “L’ÎLE AUX FEMMES”, tournée cet été dans le Trégor, dans laquelle deux jeunes femmes chantent et dansent dans le crépuscule qui s’épaissit.

      L’exposition de Seulgi Lee à La Criée floute les frontières et opère à des glissements multiples de l’artisanat à l’art, de la transmission orale à sa fixation, de l’universel au singulier, de l’immémorial passé au fugace contemporain. L’artiste transforme La Criée par la couleur et réunit pour la première fois des couvertures de Tongyeong, des papiers chamans du mont Gyeryong ou de l’île Jéju en Corée, de la vannerie Ixcatèque du Mexique, de la poterie rifaine du Maroc ou des chants des pays de Gargantua, ponctués par deux grands stabiles en métal peint – représentations abstraites et géantes de sexes féminins. Seulgi Lee propose de “plier l’espace de La Criée pour ensuite le déplier lentement afin de faire (re)sortir les lumières du crépuscule”.

      1 – Richard Sennett, Ce que sait la main, Albin Michel, 2010
      2 – Seulgi Lee, correspondance avec Pierre Déléage, 17 juillet 2019

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • LIAM EVERETT, GET UP WITH IT

    • Exposition
    • 20.09.19 → 24.10.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Cette exposition présente un ensemble d’œuvres picturales et sculpturales inédites de l’artiste américain Liam Everett (né en 1973 à Rochester, New York).

      Elle est réalisée en collaboration avec le Musée des beaux-arts de Rennes qui présentera, en parallèle de l’exposition à la galerie Art & Essai, un polder au sein de ses collections permanentes (6 octobre – 10 novembre 2019), et avec le soutien de la galerie kamel mennour.

      Commissariat : John Cornu

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • project room : LEONOR ANTUNES, KATINKA BOCK, HELEN MIRRA

    • Exposition
    • 20.09.19 → 24.10.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Le poids. L’attractivité sourde d’une matière dont on ne sait ni l’évidence ni la source. Les piètements, les structures et surtout le laiton. La finition relève d’une réinvention de certaines lignes. En premier lieu, je pense aux meubles de Marcel Gascoin et à l’idée d’une « respiration de l’espace »1. En second lieu, à l’approche vernaculaire : ce vieux pêcheur portugais qui raccommode ses filets. Modernisme et savoir-faire traditionnels feraient-ils bon ménage ? Existe-t-il une forme de mémoire des savoirs via nos pratiques contemporaines ?

      La toile. L’espace d’un instant : une représentation improbable d’un univers, d’un plan. Je pense aux peintures aborigènes. Celles d’Alice Springs. Là, il s’agit de composer. Soient des espaces cartographiques et poétiques, une méthode, peut-être même une philosophie.

      La mesure. S’autoriser un paysage mental et réfléchir aux finalités humaines, aux dynamiques. Je pense ici au Parti pris des choses de Francis Ponge2 et à ce film de Jean-Daniel Pollet : Dieu sait quoi3.

      Je pense enfin à Giovanni Anselmo lorsqu’il nous dit : « Moi, le monde, les choses, la vie, nous sommes des situations d’énergie et l’important est justement de ne point cristalliser ces situations, mais bien de les maintenir ouvertes et vivantes en fonction de nos vies.4»

      – John Cornu

       

      1. Marcel Gascoin, Design utile, Paris, Editions Piqpoq, 2011, p. 14.
      2. Francis Ponge, Le parti pris des chosesSuivi de Proemes, Paris, Éditions Gallimard, 
      3. Jean-Daniel Pollet, Dieu sait quoi, Belgique, France, 85 minutes, 35 mm, 1993.
      4. Giovanni Anselmo, Catalogue monographique, Édition Régie Autonome des Musées, Nice, 1996, p.11.

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Bruno Persat, Les choses d’un monde autre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/BrunoPersatcartonRV_Page_1.jpg
    • 19.09.19 → 08.12.19
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • “Avec pour toile de fond l’Ouest américain et le territoire indien Hopi, l’exposition propose une expérience sur les matérialités de l’image et de la mémoire. Entre scénographie, récit de voyage et fiction, l’exposition rejoue pour le visiteur le moment de la découverte d’un lieu. Les Hopis qui peuplent ce lieu accueillent de longue date artistes et chercheurs mais ont choisi dans les années 40 de ne plus laisser documenter de leur territoire par d’autres qu’eux-mêmes. A la manière de l’enquête, Bruno Persat ébauche un itinéraire fantasmatique et cinématique, où s’impressionnent paysage et Histoire, souvenir et documentaire, idée et sentiment des choses.” Frederic Emprou

       

      • Conférence de Bruno Persat : mercredi 18 septembre à 12h15
    • 40mcube
    • 2019
    • Kahina Loumi, Premiers jours

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_hubhug_kahinaloumi_3.jpg
    • 14.09.19 → 15.09.19
      Exposition
      40mcube
    • Kahina Loumi propose une peinture optimiste qui interroge le langage de l’abstraction et le rapport à l’espace. À l’issue de sa résidence d’un mois au HubHug, elle présente les œuvres réalisées durant ce temps de recherche et de production.

      Le travail de Kahina Loumi s’inscrit dans une réflexion sur l’histoire de la peinture. Dans ses œuvres, abstraites et minimales, l’artiste invente de nouvelles manières de « faire peinture » en croisant les disciplines et les procédés, et aborde le langage pictural en dehors de l’espace du tableau. Elle s’intéresse aussi aux conditions de présentation de la peinture à travers l’usage de la série et de l’installation. Déconstruire les gestes picturaux en opérant des déplacements l’amène souvent à faire de la peinture le sujet même de ses œuvres.

      Sensible à la lumière, au rythme et à l’espace, Kahina Loumi construit ses œuvres en relations avec ces notions. Intéressée par la matérialité de la peinture, elle réa- lise un travail sur les surfaces qu’elle peint. Les outils et les supports jouent sur ce point un rôle important. En résulte une peinture qui mélange les gestes floues et les textures aériennes aux teintes douces et transparentes, sans se départir des codes de l’abstraction.

    • 40mcube
    • 2019
    • HubHug Sculpture Project – Nouvelles œuvres de Laurence de Leersnyder et de We Are The Painters

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_pds_hubhug_2019_18.jpg
    • 14.09.19 → 14.09.19
      Exposition
      40mcube
    • Inauguré en 2017 avec les œuvres de 18 artistes, le HubHug Sculpture Project accueille deux nouvelles œuvres qui prennent place sur Le Rack : une série de sculptures réalisées en 2018 par Laurence De Leersnyder lors de sa résidence au sein de l’entreprise Rousseau Clôtures coordonnée par 40mcube, et Bouche Céleste, une peinture du duo We Are The Painters qui reprend le motif d’une bouche entrouverte, motif récurrent dans les œuvres des artistes.

      Depuis sa création en 2001, 40mcube met en place des projets et présente des œuvres dans l’espace public. En 2016, en partenariat avec la Ville de Liffré, 40mcube crée à 15 km de Rennes l’atelier et lieu de résidence le HubHug, et étend son parc de sculptures en milieu rural sur une parcelle de 20 000 m2, le HubHug Sculpture Project.
      Sur cette parcelle prend place un mobilier extérieur conçu par les designers Erwan Mével & Thomas Le Bihan à partir d’une forme unique, une plaque de béton mise à disposition par l’entreprise Rousseau Clôtures. Victor Vialles conçoit la signalétique du site et Samir Mougas l’identité graphique de l’atelier. Ce dernier présente aussi une série de trois sculptures qui confrontent une esthétique industrielle et une nature invasive. Laurent Duthion implante un verger d’arbres polygreffés. Cyril Zarcone présente Volée hélicoïdale, qui reproduit en bois une volée d’escalier habituellement préfabriquée en béton. Pascal Rivet utilise cet espace comme un observatoire d’une œuvre mise à l’épreuve du temps et de la météo : une réplique en bois d’un camion de convoyage de fonds égaré et abandonné sous un arbre…

      Inauguré en juin 2017, Le Rack est un dispositif de stockage redessiné qui s’apparente à un support de rangement transposé à l’échelle de l’espace public, un mobilier de présentation d’œuvres, une collection de sculptures en plein air qui se constitue progressivement. De 6 mètres de haut sur 12 mètres de long et 2 mètres de large, Le Rack permet de rassembler des œuvres sur trois niveaux, de réaliser une exposition collective construite en hauteur, une composition jouant des contrastes entre des esthétiques figuratives et débridées ou sobres et minimales.

      Depuis 2017, 40mcube invite des artistes à concevoir des œuvres destinée à être présentées sur Le Rack, composant une sculpture collective en évolution constante. 9 œuvres réalisées par Étienne Bossut, John Cornu, Rémi Duprat, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Hilary Galbreaith, Camille Girard & Paul Brunet, Laurent Le Deunff, Briac Leprêtre, Samir Mougas sont aujourd’hui regroupés sur Le Rack. D’autres viendront régulièrement y prendre place, comme celles de Laurence De Leersnyder et du duo We Are The Painters en septembre 2019.


      Le Rack propose ainsi une exposition permanente ouverte à tous jour et nuit, 7 jours sur 7.
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • Aplats et plages colorés : les monochromes et les livres d’artistes 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/villers_lemonde_2.jpg
    • 12.09.19 → 04.11.19
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Alphonse Allais, John Baldessari, Cécile Bart, Pierre Bismuth, Irma Blank, Daniel Buren, James Lee Byars, Cecily, Claude Closky, herman de vries, Raffaella Della Olga, Leif Eriksson, Robert Filliou, Ian Hamilton Finlay, Jochen Gerz, Ellsworth Kelly, Yves Klein, Sol LeWitt, Béatrice Lortet, Laurent Marissal, Albert Metz, Bruno Munari, Bruce Nauman, Aurélie Noury, Camila Oliveira Fairclough, Dimitris Papadatos & Corinna Triantafyllidis, Émilie Parendeau, Claude Rutault, Matthieu Saladin, Sarkis, Pierre Schwerzmann, Ettore Spalletti, Simon Starling, Niele Toroni, Mathieu Tremblin, Christophe Viart, Bernard Villers, Daniel Walravens, Ian Whittlesea, etc.

      EXPOSITION DU 12 SEPTEMBRE AU 4 NOVEMBRE 2019
      VERNISSAGE JEUDI 12 SEPTEMBRE À 18H00
      COMMISSARIAT Aurélie Noury.
      COLLECTIONS CLA, Raffaella Della Olga, Frac Bretagne, Frac Normandie Rouen, Frac Paca, Stéphane Le Mercier, Anne Mœglin-Delcroix, Camila Oliveira Fairclough, Bernard Villers.
       

      Cette exposition aborde la question de l’imprimé et du livre d’artiste par le biais de la couleur. En effet, de nombreux artistes réservent une ou plusieurs pages de leurs ouvrages à de larges plages colorées monochromes, forme minimale et radicale offrant à la fois une respiration dans la lecture et un espace abstrait grâce auquel le volume accède à d’autres dimensions : picturales sans aucun doute, mais peut-être aussi sculpturales.

       

      Avec : Alphonse Allais, John Baldessari, Cécile Bart, Pierre Bismuth, Irma Blank, Daniel Buren, James Lee Byars, Cecily, Claude Closky, herman de vries, Raffaella Della Olga, Leif Eriksson, Robert Filliou, Ian Hamilton Finlay, Jochen Gerz, Ellsworth Kelly, Yves Klein, Sol LeWitt, Béatrice Lortet, Laurent Marissal, Albert Metz, Bruno Munari, Bruce Nauman, Camila Oliveira Fairclough, Dimitris Papadatos & Corinna Triantafyllidis, Émilie Parendeau, Claude Rutault, Matthieu Saladin, Sarkis, Pierre Schwerzmann, Ettore Spalletti, Simon Starling, Niele Toroni, Mathieu Tremblin, Christophe Viart, Bernard Villers, Daniel Walravens, Ian Whittlesea, etc.

    • Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • 2019
    • Les M Studio, fête de fin de résidence Villa Valais

    • Fête
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Window-Les-M-Studio-2.pdf
    • 08.09.19 → 08.09.19
      Fête
      Le Domaine départemental de la Villa Rohannec’h
    • Fête de fin de résidence des M Studio, Anaïs Morel et Céline Merhand, designers.

      En 2018, avec le soutien de la DRAC et de la Région Bretagne, la villa Rohannec’h, l’association des amis et usagers de la plage du Valais et l’association Documents d’Artistes Bretagne s’associent pour inviter de jeunes artistes plasticien.ne.s en résidence.

      Les artistes Stéfan Tulépo, Valentin Ferré et le duo de designer les M Studio s’immergent sur le territoire pendant trois mois. De la Villa Rohannec’h aux cabanons du Valais, de 1000m² à 20m², la résidence Villa Valais offre aux artistes des espaces contrastés et atypiques, tous deux marqués par l’environnement littoral et les points de vues maritimes.

      Pour les M Studio, elle prend fin cet été avec l’installation d’un mobilier unique créé pour le parc de Rohannec’h.

    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2019
    • Restitution de résidence M Studio à la Villa Rohannec’h

    • Fête
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Window-Les-M-Studio.jpg
    • 08.09.19 → 08.09.19
      Fête
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • M Studio

      Fête de fin de résidence des M Studio, Anaïs Morel et Céline Merhand, designers. La Villa Rohannec’h, Saint-Brieuc, ouvre ses portes le temps d’une après-midi pour vous faire découvrir l’œuvre “Window” réalisée par le duo de designers M Studio pour le parc de la Villa. 

       

      En 2018, avec le soutien de la DRAC et de la Région Bretagne, la villa Rohannec’h, l’association des amis et usagers de la plage du Valais et l’association Documents d’Artistes Bretagne s’associent pour inviter de jeunes artistes plasticien.ne.s en résidence.

       

      Les artistes Stéfan Tulépo, Valentin Ferré et le duo de designer les M Studio s’immergent sur le territoire pendant trois mois. De la Villa Rohannec’h aux cabanons du Valais, de 1000m² à 20m², la résidence Villa Valais offre aux artistes des espaces contrastés et atypiques, tous deux marqués par l’environnement littoral et les points de vues maritimes.

       

      Pour les M Studio, elle prend fin cet été avec l’installation d’un mobilier unique créé pour le parc de Rohannec’h.

    • Le Volume
    • 2019
    • La revanche des milieux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Martine-Feipel-et-Jean-Bechameil-Un-monde-parfait-2013-installation-matériaux-divers-dimensions-variables-©-Martine-Feipel-et-Jean-Bechameil-1.jpg
    • 07.09.19 → 12.10.19
      Exposition
      Le Volume
    • Bertille Bak ; Dector et Dupuy ; Martine Feipel & Jean Bechameil ; Mona Hatoum ; Suzanne Husky ; Jézy Knez ; Studio Orta

      La 22ème biennale d’art contemporain Vern Volume présente un ensemble d’oeuvres qui reconfigurent notre rapport à l’espace urbain comme rural et questionnent nos manières d’habiter le monde. Quand l’espace prend sa revanche, les citoyen.e.s se soulèvent et clament haut et fort leur droit de résister.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2019
    • Claire Astigarraga & Sophie Dang Vu, Murmures Sylvestres

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel_com_taureau_bleu.jpg
    • 06.09.19 → 11.10.19
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Claire Astigarraga et Sophie Dang Vu sont deux illustratrices de Nantes et Paris, habituées à collaborer sur différents projets de création. Leur travail les conduit souvent à explorer des territoires à travers l’étude artistique de la faune et de la flore. Elles attachent une importance à la représentation de la nature à travers un regard et un trait qui leur sont propres, que ce soient les plantes colombiennes ou les oiseaux de bord de Loire.

      Dans le cadre de la résidence à L’aparté, elles conjugueront une fois de plus leurs univers autour de la thématique des animaux légendaires bretons et de l’illustration de l’un des contes de Brocéliande, Le Taureau Bleu.

       

      Exposition organisée dans le cadre du PAZAPA BD de Montfort Communauté programmé du 6 septembre au 13 novembre 2019. En partenariat avec l’association Le Chantier et le réseau Avélia.

    • APM-Résidences d’artistes
    • 2019
    • Camille Girard et Paul Brunet, artistes en résidence – Portes Ouvertes

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ImagesFond-light.jpg
    • 31.08.19 → 31.08.19
      Rencontre
      APM-Résidences d’artistes
    • Rencontre avec Camille Girard et Paul Brunet dans leur atelier. 
      Présentation des œuvres réalisées durant la résidence. 
      Présentation des productions réalisées pendant les ateliers de pratiques artistiques avec les jeunes du territoire. 

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Rendez-vous avec… Le dessin performatif chez Marcel Dinahet

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MarcelDinahet_Souslevent_FracBretagne_2019_dessins_photoMacDomage_2.jpg
      Vue de l'exposition Marcel Dinahet Sous le vent, présentée au Frac Bretagne, Rennes, du 14 juin au 10 novembre 2019 - Crédit photo : Mac Domage
    • 24.08.19 → 24.08.19
      Visites commentées
      Frac Bretagne
    • Le samedi 24 août 2019, le Frac Bretagne propose une visite « focus » de 30 minutes autour du dessin performatif chez Marcel Dinahet.

      Marcel Dinahet dessine avec ses pas, foulant au pied de la gouache noire sur des feuilles étendues au sol de son atelier. Ces œuvres sont la mémoire d’autres courses et piétinements, exécutés sur les plages de Bretagne et d’ailleurs. À l’occasion de l’exposition Sous le vent, le Frac Bretagne vous propose de prendre 30 minutes pour découvrir de manière privilégiée le dessin performatif chez Marcel Dinahet.

    • Centre-bourg
    • 2019
    • AIR DE FÊTE, 50 artistes pavoisent Saint-Briac

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/019_Fr_BR_vernissage-Saint-Briac-2019.jpg
      Vue de l'exposition Air de fête à Saint-Briac-sur-Mer, Babeth Rambault, Eva Taulois, été 2019 - Crédit photo : Frac Bretagne
    • 22.08.19 → 22.08.19
      Visites commentées
      Centre-bourg
    • Isabelle Arthuis, Virginie Barré, Léa Bénétou, Hervé Beurel, Camille Bondon, Étienne Bossut, Jean-Yves Brélivet, David Michael Clarke, Jocelyn Cottencin,Christophe Cuzin, Bruno Di Rosa, Marcel Dinahet, Florence Doléac, Antoine Dorotte, Julien Duporté, Laurent Duthion, Clémence Estève, Christelle Familiari, François Feutrie, Nicolas Floc’h, Julie C. Fortier, Nikolas Fouré, Camille Girard et Paul Brunet, Ron Haselden, Anabelle Hulaut, Sharon Kivland, Yvan Le Bozec, Hervé Le Nost, Angélique Lecaille, Jean-Philippe Lemée, Olivier Lemesle, Briac Leprêtre, Véfa Lucas, Erwan Mahéo, Didier Mencoboni, Joachim Monvoisin, Flora Moscovisci, Samir Mougas, Karim Ould, Bruno Peinado, Guillaume Pinard, Babeth Rambault, Francis Raynaud, Pascal Rivet, Sylvie Ruaulx, Yann Sérandour, Yoan Sorin, Eva Taulois, Thomas Tudoux, Jacques Villeglé, Charlotte Vitaioli

      L’équipe du Frac Bretagne et la commission Culture de Saint-Briac vous proposent une visite commentée de l’exposition AIR DE FÊTE qui anime tout l’été les rues de Saint-Briac.

    • La Tannerie
    • 2019
    • Siècle

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/0-Vincent-Dulom-Posée-1011111010111101-.jpg
    • 20.07.19 → 15.09.19
      Exposition
      La Tannerie
    • Laurent Derobert, Vincent Dulom, Guillaume Linard-Osorio, Frederic Mathevet, Colin Roche, Denis Thomas, Anne-Charlotte Yver

      Pour sa quinzième exposition la Tannerie propose de faire une pause dans le flux incessant d’informations que produisent nos sociétés modernes, de faire contrepoint aux injonctions souvent contradictoires dont nous sommes les spectateurs ou les cibles.

      SIECLE invite au ralentissement, au ré-apprivoisement d’un rythme ou d’une pulsation qui nous serait propre, à prendre le temps, à le retrouver, à en réapprécier la saveur si particulière, à se le réapproprier, en excluant les notions de précipitation, d’impératif ou d’urgence.

      Le mot « siècle », intitulé de notre exposition, ne définit pas la période de cent ans que nous connaissons tous, mais désigne étymologiquement la temporalité de la vie en contraste avec le temps céleste et éternel qu’est celui de la mort. 

      SIECLE met en lumière des artistes contemporains dont la durée est l’enjeu et le matériau principal de leurs recherches : temporalité du regard, temporalité de la matière, ou temporalité organique de l’artiste. Notre exposition dévoile une toute petite partie du foisonnement créatif dont ils font preuve quand ils interrogent la chronologie, la périodicité, le séquençage, la permanence, le rythme ou même l’érosion.

      Si toutes les œuvres présentées ici sont de facto issues d’un processus témoignant d’une antériorité, l’exposition s’éloignera du champ strict de la mémoire, pour l’ouvrir au concept de dynamique, dont le temps et la durée sont par essence le phénomène.

      Qu’il s’agisse de peinture, interrogeant le temps de regard et la façon dont l’œil construit ou déconstruit la perception lorsqu’il fait face à un objet pictural, qu’il s’agisse de monochrome lorsque le temps altère la densité de la couleur et en constitue un jeu et un enjeu esthétique, ou bien qu’il s’agisse de musique dont la matière sonore s’absente, ou au contraire se dilate dans des proportions encore inouïes, ou bien encore de sculpture dont le temps constitue un matériau de construction à part entière, chaque œuvre présentée ici manifeste des nombreuses préoccupations dont les artistes de notre époque se saisissent.

      Il est étonnant de constater combien cette question traverse aujourd’hui la création. Comment les artistes s’en emparent et ouvrent des champs d’expérimentation et de nouvelles perspectives. L’exposition est un instantané, une proposition non exhaustive des voies qu’empruntent ou défrichent les artistes qui font de cette notion leur préoccupation première.

      A l’objet fini, achevé, inerte et souvent présenté comme un aboutissement dans le cadre d’exposition, SIECLE oppose ici des œuvres qui témoignent plus du processus et du cheminement. À l’exception de quelques pièces, les œuvres n’appartiennent plus au registre de l’achèvement mais à celui du témoignage, de la phase de réflexion, d’une étape, ou d’un processus. Le statut de l’œuvre s’en trouve donc modifié. Il interrogera notamment l’idée du séquençage, de la périodicité et de la fragmentation comme support ou système de

      La singularité des pièces exposées conduit également à interroger le contexte de l’exposition comme espace dans lequel les codes usuels de regard peuvent être déportés. Ici l’exposition n’est plus le siège d’œuvres sanctuarisées, mais devient un laboratoire au sein duquel elles se construisent toujours, se modifient encore, se prolongent ou s’altèrent avec temps.

      SIECLE tente une synthèse entre l’atelier et l’exposition en mettant à l’honneur des œuvres qui refusent la dichotomie entre temps d’élaboration et temps d’observation, et qui ouvrent une perspective dans laquelle chacune trouve son propre battement et génère un temps qui l’affranchit du geste qui l’a conçu.

      Nous vous invitons par conséquent sans doute moins à les observer, qu’à découvrir, à unifier et à harmoniser un rythme qui vous serait commun.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Les Mercredis de Kerguéhennec [juillet]

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_7182.jpg
    • 10.07.19 → 31.07.19
      Atelier
      Domaine de Kerguéhennec
    • C’est l’été ! Et pour l’occasion, le Domaine de Kerguéhennec vous donne rendez-vous tous les mercredis, de 15h à 17h, pour créer en famille.

      • LE PROGRAMME – JUILLET 2019 :

      10 Juillet. “Jeux buissonniers”
      → Atelier artistique durant lequel Maxence Cadet, animateur nature, vous propose de fabriquer de petits instruments de musique en bois.

      17 Juillet. “Marcher, créer”
      → Atelier artistique qui vous propose de « marcher et créer » autour de l’œuvre de Tal Coat. Balade, mine de plomb et aquarelle seront au programme.

      24 Juillet. Visite d’atelier
      → Temps-fort qui vous propose de découvrir l’atelier de Frédéric Messager, actuellement en résidence au domaine. Cette visite sera suivie d’un moment d’échange ainsi que d’un atelier autour de sa pratique.

      31 Juillet. Peindre avec la nature
      → Atelier artistique durant lequel l’association Des graines et des brouettes vous initie à la peinture végétale (reconnaissance de plantes, fabrications de pinceaux avec des éléments de la nature et d’une palette d’encres végétales, etc.)

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Les dimanches “découverte”

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_7263.jpg
    • 07.07.19 → 25.08.19
      Atelier
      Domaine de Kerguéhennec
    • Ateliers d’art plastique, de 15h à 17h, en lien avec l’exposition temporaire Flora Maxima.

    • La Tannerie
    • 2019
    • Franck Mas, Hello Dolly – Finissage

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/17-2-Table-de-travail-Mouton-catcheur-et-Tableaux-noirs-de-lAvare-alphabétique-effacé-.jpg
    • 06.07.19 → 07.07.19
      Exposition
      La Tannerie
    • Alphabet :

      Avec humour, le titre HELLO DOLLY, emprunté au film de Gene Kelly, évoque aussi la première brebis clonée et le concept de duplication.

      HELLO DOLLY est la première grande exposition monographique de l’œuvre de Franck MAS. Elle interroge les notions de relecture, de réinterprétation de textes fondateurs dont l’ADN est d’être perpétuellement transformé, renouvelé et commenté. Issu du spectacle vivant, cet artiste redessine les limites de la représentation scénique et des enjeux de la mise en scène. Il s’engage depuis plusieurs années à déconstruire systématiquement les modus operandi des représentations théâtrales, et des textes fondateurs, en usant d’un protocole aussi simple que radical : l’alphabet.

      Il réorganise selon l’ordre alphabétique l’ensemble des mots d’une œuvre écrite.

      Bien que simple dans son processus, ce geste interroge le temps, le support et comment ils conditionnent la lecture d’une œuvre. C’est donc sous forme d’impressions, d’installations, de performances, ou de vidéos que Franck Mas explore inlassablement ce protocole aux visées infinies.

      Pietro Seminelli, curateur complice, éclaire l’exposition qui est consacrée à l’œuvre de Franck Mas ce printemps à La Tannerie.

    • Ville de Saint-Briac-sur-Mer
    • 2019
    • Air de fête – 50 artistes pavoisent Saint-Briac

    • Exposition
    • 06.07.19 → 15.09.19
      Exposition
      Ville de Saint-Briac-sur-Mer
    • Isabelle Arthuis, Virginie Barré, Léa Bénétou, Hervé Beurel, Camille Bondon, Étienne Bossut, Jean-Yves Brélivet, David Michael Clarke, Jocelyn Cottencin, Christophe Cuzin, Bruno Di Rosa, Marcel Dinahet, Florence Doléac, Antoine Dorotte, Julien Duporté, Laurent Duthion, Clémence Estève, Christelle Familiari, François Feutrie, Nicolas Floc’h, Julie C. Fortier, Nikolas Fouré, Camille Girard et Paul Brunet, Ron Haselden, Anabelle Hulaut, Sharon Kivland, Yvan Le Bozec, Hervé Le Nost, Angélique Lecaille, Jean-Philippe Lemée, Olivier Lemesle, Briac Leprêtre, Véfa Lucas, Erwan Mahéo, Didier Mencoboni, Joachim Monvoisin, Flora Moscovisci, Samir Mougas, Karim Ould, Bruno Peinado, Guillaume Pinard, Babeth Rambault, Francis Raynaud, Pascal Rivet, Sylvie Ruaulx, Yann Sérandour, Yoan Sorin, Eva Taulois, Thomas Tudoux, Jacques Villeglé, Charlotte Vitaioli

      Pour leur onzième année consécutive de collaboration, dans le cadre du festival d’art, la commune de Saint-Briac et le Frac Bretagne poursuivent leur démarche en faveur de la sensibilisation à l’art contemporain et proposent une exposition à ciel ouvert dans les rues du centre bourg.
      Pour cet événement intitulé AIR DE FÊTE. 50 ARTISTES PAVOISENT SAINT-BRIAC, il s’agit, pour les artistes invités, d’inventer ou de réinventer un drapeau. Clin d’oeil aux univers légers et enchantés de Jacques Tati et Jacques Demy, AIR DE FÊTE ambitionne de faire découvrir la pluralité de la création plastique contemporaine à travers un support commun et unique, une bannière de toile comme page blanche à investir.

    • Galerie Réjane Louin
    • 2019
    • Une exposition toute blanche ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/digression-dessin7-Page622019_33x23_encres_-peintures_impacts-sur-impression_papier-1-acb.jpg
    • 06.07.19 → 01.09.19
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Olivier Aubry, Brigit Ber, Leïla Brett, Claude Briand-Picard, Guillaume Castel, Claire de Chavagnac, Vincent Chenut, Dominique De Beir, Philippe Desloubières, Natalia Jaime-Cortez, Kacha Legrand, Frédérique Lucien, Olivier Michel, Patrice Pantin, Thomas, Dominique de Varine, Marine Vu

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Marc Couturier, Tutto per tutti

    • Exposition
    • 30.06.19 → 03.11.19
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Marc Couturier s’est fait connaître par son travail sur les « Barques en lévitation ». C’est au début des années 90 que le concept de « Redressement » lui est venu : sous ce terme, Marc Couturier a réuni un ensemble d’œuvres « non faites de main d’homme » (en grec ancien acheiropoiète) dont la forme évoque providentiellement figures et paysages, facilement identifiables. Il nous les donne à voir, sans les modifier. Une feuille d’aucuba devient vitrail ; une plaque de placoplâtre devient un « Redressement » ; une promenade dans Amiens donne naissance aux « Cabochons », redressement virtuel d’éléments d’architecture ; une douelle* de foudre, trouvée dans un chai au Portugal, forme une sculpture primitive ; la présentation et la mise en lumière de fragments de douelle en « Teatrini » deviennent un ensemble de petits paysages…

      Parallèlement, il développe une oeuvre «faite de main d’homme» qui invite à la contemplation ou à d’autres voyages : des « Lames » de samba recouvertes à la feuille d’or sont fichées dans les murs (exposition «Formes simples », Centre Pompidou Metz, juin 2014) ; les « Dessins du troisième jour », tracés à la mine de plomb sur papier ou au graphite pur sur d’immenses wall drawings (Musée de la Chasse et de la Nature, 2012 / Palais de Tokyo, exposition « Inside », oct-nov. 2014) évoquent la création dans la Genèse ; les dessins à la pointe d’argent sur toile préparée ou réalisés en wall drawings (MUDAM, Luxembourg / Exposition « Traces du Sacré » au Centre Pompidou, 2008) et tout dernièrement les pastels.

      Marc Couturier est né en 1946, il vit et travaille à Paris.
      Il est représenté par la galerie Laurent Godin, Paris

      Source : Texte issu du site internet de l’Art dans les Chapelles : consultable ici

    • Atelier d’Estienne
    • 2019
    • L’art chemin faisant, 2019 – Paysages de formes 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/SITE-AE-8-Lart-chemin-faisant-2019-3638.jpg
    • 30.06.19 → 15.09.19
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • HANS OP DE BEECK, MARION BEERNAERTS, JEANINE COHEN, ELLIOT KERVYN & LISA EGIO, CAROLINE LE MÉHAUTÉ, ATHINA IOANNOU, BENOIT MAIRE, TINKA PITTOORS, BENOIT PLATÉUS, ORIOL VILANOVA, TATIANA WOLSKA.

      L’art Chemin faisant… 21ème édition  – Parcours d’art contemporain

      “Paysages de formes”

       

      30 JUIN> 15 SEPTEMBRE 2019
      VERNISSAGE —30 JUIN 10H30

      Commissariat Yolande de Bontridder

      HANS OP DE BEECK, MARION BEERNAERTS, JEANINE COHEN, ELLIOT KERVYN & LISA EGIO, CAROLINE LE MÉHAUTÉ, ATHINA IOANNOU, BENOIT MAIRE, TINKA PITTOORS, BENOIT PLATÉUS, ORIOL VILANOVA, TATIANA WOLSKA.

      La question du paysage est au coeur des préoccupations de notre société.
      Invitée comme commissaire de l’exposition « Paysages de formes » de l’été 2019 à Pont-Scorff, 21e édition de L’art Chemin Faisant, Yolande De Bontridder a voulu donner à douze artistes contemporains d’horizons différents l’opportunité de partager le regard singulier qu’ils portent sur les liens tissés entre l’homme et son milieu naturel. Elle les a invités à investir le riche patrimoine historique, architectural et environnemental de Pont-Scorff – paysages, maisons anciennes, église ou manoir – pour revisiter ces lieux sous les formes les plus diverses, réalistes, poétiques, imaginaires, mentales, symboliques ou sociétales.
      Ainsi, Marion Beernaerts mettra en lumière le souterrain dans les bois et, dans le manoir une vidéo se souvient des crues et décrues du Scorff. Tatiana Wolska construira et déploiera des « socio-sculptures » dans les jardins du manoir, occasion de méditer ou de partager des produits du potager au moment de l’inauguration. À l’Atelier d’Estienne, les rêves colorés des céramiques de Tinka Pittoors se confronteront aux bidons tout aussi colorés de Benoît Platéus en sous-sol. Dans la Pink room, la vidéo de Hans Op de Beeck fera surgir et s’éteindre d’étranges mondes parallèles. Enfin, les installations de Caroline le Méhauté, Benoît Maire, Athina Ioannou et Oriol Vilanova solliciteront notre imagination, comme autant de haltes réflexives dans cette poétique déambulation d’un lieu à l’autre de Pont-Scorff. Pour « Paysages de formes » Jeanine Cohen crée une oeuvre in-situ sur bâche, par la composition d’aplats de couleurs. Ces nouveaux paysages révèlent une forme de fragilité, une recherche d’objectivité, où le stimulus sensoriel de la couleur vient contrebalancer l’apparente froideur.

      DOSSIER DE PRESSE

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Flora Maxima

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FLORA-1550-X-2000.jpg
    • 30.06.19 → 03.11.19
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Janos Ber, Marie-Claude Bugeaud, Damien Cabanes, Christine Crozat, Marine Joatton, Bernard Joubert, Sylvain Le Corre, Manuela Marques, Charles Maussion, Bernard Moninot, Josef Nadj, Anne Tastemain.

      A Kerguéhennec, étonnamment, les fleurs sont davantage présentes dans les motifs ornementaux et les décors peints du château que dans les jardins. L’exposition Flora Maxima propose de les faire entrer au cœur même des espaces d’exposition. Douze artistes, dans la diversité de leurs sensibilités et de leurs moyens d’expression,  nous proposent une promenade dans un monde pictural nourri de nombreuses références à l’histoire de l’art et à la nature.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2020
    • Nouvel Espace Tal Coat

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/TC-BQ-1550-X-2000.jpg
    • 30.06.19 → 01.03.20
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Le Département du Morbihan inaugure cet été, au cœur du Domaine de Kerguéhennec, un nouveau parcours permanent dédié à l’artiste Pierre Tal Coat (1905-1985), dont il conserve un ensemble exceptionnel de plus de 1200 œuvres. Au premier étage du château, huit salles permettent de parcourir 60 ans de recherche et de création. Ce fils de marin-pêcheur breton, ami d’Alberto Giacometti, s’est imposé comme une figure majeure de la peinture française de la seconde moitié du XXe siècle (Biennale de Venise en 1956, rétrospective au Grand Palais en 1976, exposition au New Museum de New York en 1985).

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Édouard Sautai, Still life

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/EXPORT-STILL-LIFE-12339-page-001-bis.jpg
    • 30.06.19 → 03.11.19
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Deux personnages, portant un cadre sur lequel est tendue une toile translucide, déambulent dans le parc du Domaine de Kerguéhennec, à travers les sous-bois et les hautes herbes. Le cadre devient le réceptacle de scènes sans cesse renouvelées, présentant une succession de tableaux.

      En coproduction avec La Maréchalerie, Centre d’art contemporain (Versailles)

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Lee Hyun Jae, Le pavillon de peinture

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Capture1.png
    • 30.06.19 → 03.11.19
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Le Lieu de la Photographie
    • 2019
    • Brigitte Bauer et Emmanuelle Blanc, Ce que nous sommes 

    • Exposition
    • 28.06.19 → 29.09.19
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • “Ce que nous sommes” c’est la rencontre des travaux de deux photographes au sujet des lieux de leur enfance, des lieux qu’elles n’habitent plus aujourd’hui. Pour l’une, la Bavière, la Haute-Savoie pour l’autre. C’est la stupéfaction de constater que les images de l’une pourraient raconter les paysages de l’autre et vis versa. L’envie leur est alors venue de travailler ensemble afin de montrer ces séries conjointement pour qu’elles poursuivent le dialogue esquissé. Les points communs ne se limitent pas à la typologie des paysages et l’environnement social et économique. Si les affinités paraissent évidentes, les deux singularités restent affirmées et se rejoignent dans le questionnement des lieux de leurs origines, des lieux que ni l’une ni l’autre n’habitent plus mais qui, eux, continuent à les habiter.

    • Espace François-Mitterrand
    • 2019
    • Correspondances
      Œuvres de la collection du Frac Bretagne choisies par des élèves et habitants de la ville de Guingamp

    • Exposition
    • 26.06.19 → 06.10.19
      Exposition
      Espace François-Mitterrand
    • Virginie Barré, Muriel Bordier, Samuel Buri, Robin Collyer, Gabriele Di Matteo, Bruno Di Rosa, Goldschmied & Chiari, Emma Kay, David Mach, Robert Morris, Tania Mouraud, Pascal Pinaud, Julien Prévieux, Sarkis

      Et si élèves et habitants se lançaient le défi de concevoir une exposition sur le principe du « marabout-bout de ficelle » ?
      Telle est la proposition que le Frac Bretagne et la Ville de Guingamp ont fait à deux classes de primaire et à un groupe d’adultes séduits par cette aventure artistique. Ce projet intergénérationnel placé sous le signe de la convivialité, a réuni petits et grands pour agir collectivement dans les coulisses de l’exposition, de la conception jusqu’à l’ouverture au public.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2019
    • Beaux jours

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/J.M.Nicolas-copie.jpg
    • 23.06.19 → 01.07.19
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Laurent Huron, Julien Laforge, Jean-Marc Nicolas. Commissariat Philippe Collin.

      LA PRÉSENCE DE L’ABSENCE

      C’est à l’initiative de Philippe Collin, commissaire de l’exposition, que le projet « La présence de l’absence » débute en septembre 2016. Attaché au rituel de la marche, il se réfère au projet « La Ballade de Bazouges-la-Pérouse » comme point de départ de sa réflexion (projet mené en 2015 par l’artiste Yves Trémorin et les élèves de CM2 de l’école publique de Bazouges-la-Pérouse). Il invite à cette occasion le poète Laurent Huron à s’immerger dans le paysage bazougeais en lui proposant de découvrir un ancien chemin des écoliers. Cette première expérience a ensuite permis à l’ensemble du projet artistique et culturel de se construire autour de la marche.

      Les plasticiens Julien Laforge et Jean-Marc Nicolas ont rejoint Laurent Huron dans cette aventure. Pendant trois années, chacun a eu l’occasion de développer une pratique exploratoire et de produire un travail artistique à partir du quotidien, du paysage, des traditions et du patrimoine de la commune et ses environs. Le projet d’exposition tend à rendre compte des différentes expériences vécues par les artistes au travers des particularités environnementales, sociologiques et anthropologiques du site de Bazouges-la-Pérouse.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2019
    • Vera Molnar, Alchimie des lignes

    • Exposition
    • 22.06.19 → 21.09.19
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Durant tout l’été, l’exposition « Alchimie des Lignes » explore les nombreuses recherches de Véra Molnar sur la ligne depuis plus de soixante-dix ans. Véra Molnar crée un langage à partir de lignes calculées et programmées. Toute son œuvre repose sur une construction stricte où la ligne et la couleur sont les seules bases structurelles.

      « Dans mon travail, il y a des formes. Ce sont des lignes qui se referment sur elles-mêmes, qui se mordent la queue. Cela donne des carrés, des rectangles et d’autres quadrilatères. Il y a aussi des cercles, des triangles, des pentagones. » Véra Molnar, Inventar, 1946/1999

      Véra Molnar, Love Stories, 2013

      Véra Molnar parle d’alchimie des lignes comme Arthur Rimbaud parlait d’alchimie des verbes : une quête commune de transformer la réalité banale en une fiction poétique. Toutefois, une certaine émotion s’échappe de ses compositions linéaires, et ce sentiment est renforcé par des titres choisis avec justesse, ajoutant une pointe de poésie à l’œuvre.

      Ses œuvres, réalisées à main levée, à l’ordinateur ou avec des collages sont des représentations géométriques, mais en apparence seulement. Les cercles, rectangles ou carrés sont seulement empruntés et manipulés pour illustrer les recherches que l’artiste mène en série, telles des expériences scientifiques. En partant d’un système presque « machinique », Véra Molnar réalise des formes simples, épurées et impersonnelles, et les soumet à de multiples variations. Dans les années 70s et 80s, les mutations s’opèrent grâce à des calculs mathématiques et informatiques, mais l’artiste laisse toujours une petite place au hasard et à l’imaginaire. Véra Molnar puise son imagination dans un ensemble de thèmes connus : les lettres de sa mère, les paysages de la montagne Sainte Victoire, les tableaux de grands peintres comme Monet, Malevitch, Dürer, …elle crée ensuite ses propres représentations aux formes géométriques et épurés, où les lignes se suffisent à elles-mêmes. Cette ligne omniprésente dans l’œuvre de Véra Molnar est selon ses mots : « un curriculum vitae, à l’image de l’ensemble de mes activités passées :  somme de ma vie ».

      Depuis ses premiers essais en 1968, Véra Molnar est devenue l’une des pionnières de l’utilisation de l’ordinateur dans la création artistique, un outil qui, selon ses termes, lui permet de « se libérer d’un héritage classique sclérosé » tout en conservant la pleine maîtrise de ses compositions. Vera Molnar enrichit aujourd’hui une œuvre déjà renommée par de nouvelles constructions systématiques aux couleurs éclatantes, et son travail a trouvé sa place dans les plus grandes institutions et collections nationales et internationales.

      En 1995, Oniris exposait pour la première fois les œuvres de Véra Molnar à l’occasion du dixième anniversaire de la galerie. Une collaboration historique avec des présentations personnelles lors des foires internationales (FIAC Paris en 2002, Artissima Turin en 2014, Art Brussels en 2016, Volta New-York en 2018, Art Paris au Grand-Palais en 2019) qui s’affirme une nouvelle fois à travers cette dixième exposition personnelle à Rennes.

      L’exposition « Alchimie des lignes » propose un voyage dans l’œuvre de Véra Molnar à travers différentes périodes et techniques : dessins générés par ordinateur dans les années 70s, tableaux, œuvres sur papier et une sculpture. Les œuvres exposées mettent en lumière l’importance du travail en série dans son approche comme « Love stories » ou « Java de 24 carrés », montrant la recherche constante dans la variation et la transformation des formes au cours de ces dernières années.

    • L’IMAGERIE
    • 2019
    • 41e Estivales Photographiques du Trégor, Nos Pères

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_NOSPERES-41E-2019_2.jpg
    • 22.06.19 → 05.10.19
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Frédérique Aguillon, Taysir Batniji, Pere Formiguera, Grégoire Korganow, Colette Pourroy, Quentin Yvelin et La Conserverie

      Avec Frédérique Aguillon, Taysir Batniji, Pere Formiguera, Grégoire Korganow, Colette Pourroy, Quentin Yvelin et La Conserverie

      La thématique des 41e Estivales place la figure paternelle au centre des questionnements photographiques. Nos pères : le possessif induit que le point de vue est collectif et tourné vers les générations précédentes. Car pour qu’il y ait un père, il faut qu’il y ait nécessairement un enfant, et donc un regard porté sur lui. Le regard des sept auteurs invités est sans équivoque, qui tous ou presque intitulent leur série « Père ». Sans fioriture, sans adjectif, comme un constat, cependant empreint de questionnements. Quels ont été nos pères ? Comment ont-ils été ?

      Et qu’est-ce qu’un père ? Victor Hugo dans La Légende des siècles le décrit ainsi : Le père c’est le toit béni, l’abri prospère, / Une lumière d’astre à travers les cyprès, / C’est l’honneur, c’est l’orgueil, c’est Dieu qu’on sent tout près. Cette figure de la toute puissance, c’est celle du pater familias, archétype hérité de la Rome antique et fondement de nos sociétés patriarcales. Dans cette conception traditionnelle, le père se définit dans un rôle social déterminé : il est le chef, ayant droit de vie ou de mort sur les siens. Il est celui qui doit subvenir aux besoins de la famille et transmettre les valeurs morales. La remise en cause de cette figure d’autorité, qui s’inscrit dans une re-interrogation sociétale des concepts de masculinité et de parentalité, redéfinit ainsi le(s) rôle(s) du père. En se tournant vers cette figure, les auteurs interrogent également les notions d’héritage, de modèle, d’engagement, de lien. La programmation propose un parcours en trois temps, qui s’articule du collectif à l’intime, de l’histoire sociétale aux fictions individuelles.

    • Artothèque de Vitré Communauté
    • 2019
    • David Michael Clarke, Madame Orain et le coco paimpolais

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DMC-Madame-Orain.jpg
    • 16.06.19 → 22.09.19
      Exposition
      Artothèque de Vitré Communauté
    • La maison « haricot » est une maquette de la maison de madame Orain située à Brélévenez, près de Lannion et conçue par l’architecte Roger Le Flanchec. À l’image de cette maison, conviviale et ouverte sur l’extérieur, David Michael Clarke a choisi de présenter à l’intérieur de cette structure architecturale, des œuvres du Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine. Ce geste d’emprunt est directement relié à la démarche de DMC qui intègre très souvent des œuvres, directement prêtées par des artistes ou des institutions, à ses propres créations.

      Artiste invitée : Elsa Tomkowiak. Avec des oeuvres de : Isabelle Arthuis, Hervé Beurel, Alain Bizeau, Muriel Bordier, Etienne Bossut, Marine Bouilloud, Jocelyn Cottencin, Christine Crozat, Marcel Dinahet, Julien Duporté, Laurent Duthion, Camille Girard & Paul Brunet, Vincent Victor Jouffe, Olga Kisseleva, Jan Kopp, Angélique Lecaille, Didier Lefèvre, Jean-Philippe Lemée, Damien Marchal, Nicolas Milhé, Benoit-Marie Moriceau, Samir Mougas, Paul Pouvreau, Mathieu Renard, Les Frères Ripoulin, Pascal Rivet, Mathilde Seguin, Yann Sérandour, Eva Taulois, Pascal Jounier Trémolo, Yves Trémorin, David Zérah.

      Œuvres issues du Fonds départemental d’Ille-et-Vilaine (FDAC). Avec la participation du FRAC Bretagne. En collaboration avec La cuisine, centre d’art et de design, Nègrepelisse (82)

       

    • Artothèque de Vitré Communauté
    • 2019
    • David Michael Clarke, Solarium

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DMC-Solarium.jpg
    • 16.06.19 → 22.09.19
      Exposition
      Artothèque de Vitré Communauté
    • Conçu par David Michael Clarke, Solarium est un meuble, une bibliothèque, dont la forme s’inspire du toit de La villa Savoye de l’architecte Le Corbusier. D’une longueur de 6,70 m, il peut se diviser en onze modules.

      L’artiste a proposé aux bibliothèques de Vitré Communauté d’accueillir, durant plusieurs mois, un de ces modules dans leur lieu.

      Les bibliothèques d’Argentré-du-Plessis, Brielles, Bais, Châteaubourg, Châtillon-en-Vendelais, Domalain, La Guerche-de-Bretagne, Mondevert, Montreuil-sous-Pérouse, Moulins, Pocé-les-Bois, Saint-Aubin-des-Landes, Saint-Didier et Vitré ont fait appel aux habitants, aux associations et aux établissements scolaires et de santé de leur commune pour participer à ce projet sous différentes formes : ateliers de pratiques artistiques, ateliers créatifs, ateliers d’écriture.

      Dans les étagères de ces modules, à nouveau réunis, sont classées des réalisations faites par les habitants invités à dessiner, illustrer, écrire sur des feuilles de carton mises à leur disposition, leur passion, leur implication et leur vie à l’échelle de leur commune afin de dresser un visage de l’intercommunalité.

       

       

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2019
    • At the Gates

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_AttheGates_LaCriee-e1559660234474.jpg
    • 15.06.19 → 25.08.19
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Maja Bajevic, Camille Ducellier, Monique Frydman, Navine G. Khan-Dossos, Jesse Jones, Teresa Margolles, Olivia Plender, Artists’ Campaign to Repeal the Eighth Amendment

      At the Gates met à l’honneur les voix puissantes et singulières d’artistes engagées dans les histoires sociales et la politique de l’intime. Défiant la loi et les institutions, les œuvres se font ici l’écho de la lutte pour l’émancipation des femmes et pour leur droit à disposer de leur corps. La révocation historique du huitième amendement de la Constitution irlandaise, la légalisation de l’avortement en 2018 et les luttes qui l’ont précédées sont l’une des sources à partir desquelles l’exposition prend corps.

      At the Gates présente huit artistes ou collectifs internationaux dont les œuvres se confrontent à la loi ou aux institutions à travers des récits de violence, de militantisme, de réparation et d’exploitation liés à l’expérience des femmes. Irriguée par les théories de Silvia Federici, qui observe une corrélation entre les origines de l’accumulation du capital et l’oppression systématique des femmes, At the Gates reflète la longue lutte menée par les femmes pour trouver, préserver et même restaurer leurs voix. Ces artistes et leurs projets témoignent de la force de ces voix, de ces images, de ces bannières, de ces objets et de ces œuvres à mesure qu’ils s’accumulent et alimentent le débat public.

      Le titre est en partie inspiré de Devant la Loi de Franz Kafka. Dans cette nouvelle, un homme passe sa vie devant les portes de la Loi dans l’attente de s’y voir accorder le droit d’entrée. At the Gates renvoie également à l’appel lancé par la suffragiste Lavinia Dock en 1917 : « Dehors, les gardiens de la morale, dehors, les individualistes, dehors, les réactionnaires. La jeunesse est à vos portes ! » At the Gates met à l’honneur des artistes qui ne demandent pas la permission. Pour citer Ailbhe Smyth (coprésidente de Together for YES, le mouvement irlandais officiel pour le droit à l’avortement) : « Vous devez d’abord déranger, vous devez d’abord perturber, il faut d’abord qu’il y ait un soulèvement… Quand la chair devient pierre, et quand la pierre devient chair… À l’image des sorcières, vous saviez exactement ce que nous devions faire, ce que nous devions entendre, ce que nous devions voir, ce que nous devions craindre. »

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Marcel Dinahet Sous le vent

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cherrueix_2018_MarcelDinahet_WEB.jpg
      Marcel Dinahet, Cherrueix, 2018 © Marcel Dinahet
    • 14.06.19 → 10.11.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Du 14 juin au 10 novembre 2019, le Frac Bretagne accueille Sous le vent, une exposition personnelle de Marcel Dinahet. Pour la plupart inédits, un ensemble important d’œuvres vidéo ainsi que de puissants dessins en différents formats, seront montrés dans l’intégralité des espaces.

       

      Artiste voyageur, et plongeur, Marcel Dinahet (né en 1943 dans le Finistère) prend le paysage pour sujet. Son élément premier est l’eau, la mer le plus souvent. De Kaliningrad à Beyrouth, de Calais à Ouessant, il rapporte des vues extraordinaires à travers lesquelles le spectateur est amené à expérimenter le paysage de façon radicalement nouvelle. Les dispositifs qu’il invente : filmer sous l’eau, poser la caméra à la ligne de flottaison, regarder le rivage depuis l’espace aquatique, réaliser des performances jusqu’à épuisement du mouvement et de ses forces, sont pour lui les moyens d’affirmer, en dépit de l’utilisation d’outils numériques sophistiqués, un rapport essentiel au corps, à la matière, au son.

      Alternant vidéo-projections, films sur écran, dessins accrochés au mur ou déployés sur le sol, l’exposition invite à une succession d’expériences, à embrasser le monde à la mesure d’un homme, à en explorer les frontières, la dernière en date étant Fordlandia, aux confins de l’Amazonie. Pour témoigner d’un mode de travail qui « embarque », qui aime à partager, – aujourd’hui avec des artistes comme autrefois avec des étudiants -, le parcours accueille une sélection d’œuvres des artistes et chercheurs qui composent le collectif Suspended Spaces auquel Marcel Dinahet participe depuis 10 ans.

      Autour de l’exposition, la programmation culturelle fera en particulier écho à l’action menée par l’artiste dans le cadre de l’association Finis Terrae qui accueille en résidence de jeunes artistes internationaux, des écrivains, des critiques d’art, au Sémaphore de l’Île d’Ouessant.

      Une monographie éditée par le Frac Bretagne accompagne l’exposition et sortira à l’automne 2019. Elle comprend des textes de Jean-Marc Huitorel, Françoise Parfait,
      Dominique Abensour, Tanguy Viel et Sophie Kaplan ainsi que de très nombreuses illustrations en couleur.
      Le graphisme est signé Jocelyn Cottencin.

    • Galerie de Rohan
    • 2019
    • Christelle Familiari Vincent Mauger
      Promenade sur terre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FracB-VisuelLanderneau2019-WEB.jpg
      Christelle Familiari, Vue d'atelier, Peaux, 2019 © ADAGP, Paris 2019 et Vincent Mauger, Sans titre, 2015 ©ADAGP, Paris 2019. Crédit photo : Aurélien Mole
    • 08.06.19 → 03.11.19
      Exposition
      Galerie de Rohan
    • Invités à investir les espaces de la galerie de Rohan à Landerneau, Christelle Familiari et Vincent Mauger développent chacun une oeuvre qui s’inscrit dans les registres de la sculpture et de l’installation. Ils font partie d’une génération d’artistes qui ne se soucie pas de la séparation entre art et artisanat et emploie indifféremment des éléments existants, des objets qu’ils façonnent eux-mêmes ou dont ils confient la réalisation à autrui, au service de leur projet artistique. De même, si leur travail témoigne d’une attention au contexte, il n’obéit pas strictement à la notion d’in situ : chaque proposition ayant la potentialité d’être transposée, réinterprétée pour un autre temps, un autre lieu.

      L’invitation à Landerneau s’est faite sous le signe d’une matière minérale, la terre, la municipalité ayant le grand projet d’ouvrir à la visite pour l’été 2019, une ancienne briqueterie aujourd’hui en l’état de vaste ruine à ciel ouvert. En écho, l’exposition à la galerie de Rohan, présentera un état de la réflexion et des expérimentations des deux artistes entre art, technique et science.

       

      Ils ont en partage la recréation de paysages avec des matériaux et des formes simples, vernaculaires parfois, modulaires souvent. Et cette modularité contient en elle un potentiel d’expansion à l’infini. Détournant et déplaçant les usages de la terre, brique et porcelaine, les deux artistes transforment les espaces de la galerie. Ils ont en commun également de bouleverser des usages, de renverser les modalités usuelles : faire de la brique une paroi horizontale où le geste de détruire construit le paysage, faire d’un maillage de fine porcelaine un paysage d’une souplesse telle qu’elle évoque les « mappings » 3D. Ensemble, ils créent un milieu, une réalité sensible dont chaque visiteur est à même de faire l’expérience, en marchant, en regardant.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2019
    • RENC’ART Jean-Jacques Dournon, Territoires, Traces, Ecritures

    • Rencontre
    • 01.06.19 → 01.06.19
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Les Renc’arts sont des visites commentées qui vous invitent à prendre le temps de découvrir la démarche de l’artiste et le processus de création. Il s’agit d’un temps d’échanges convivial, ouvert à tous.

      Entrée Libre – 17h

    • Chapelle des Ursulines
    • 2019
    • Design – Escales Bretonnes

    • Exposition
    • 01.06.19 → 06.10.19
      Exposition
      Chapelle des Ursulines
    • Le terme « design » souvent mal compris, s’étend à plusieurs domaines d’application (design d’objet, design graphique, design d’espace, écodesign etc). C’est une discipline qui se réinvente sans cesse. Pensé pour et par une société, le design est le reflet des usages actuels et souvent futuristes.

      Organisée par la Ville de Quimperlé, en partenariat avec l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne (EESAB) et la Ville de Landerneau, l’exposition « Design. Escales bretonnes » aborde la question des enjeux contemporains du design liés au territoire breton. En effet, la Bretagne se distingue aussi par sa force créatrice et son esprit d’entreprendre dans l’innovation, particulièrement dans les filières, les matières, les métiers du design.

      Inspirée de la topographie des rias du pays quimperlois, la scénographie propose un point de vue panoramique du design en Bretagne. Prenant la forme d’îles, des escales divisent l’espace en cinq grandes parties : design social, industriel, en lien avec l’artisanat, écodesign, parmi lesquelles la maritimité est plus particulièrement mise à
      l’honneur, péninsularité armoricaine oblige.

      Cet évènement inédit présenté à la Chapelle des Ursulines et à la Maison des Archers rassemble 32 designers, parmi lesquels les créateurs bretons Erwan et Ronan Bouroullec, Florence Doléac, Philippe Daney ou encore Olivier Mourgue.

      De Quimperlé à Landerneau, autant d’escales questionnent les visiteurs sur le rapport étroit qui existe entre la création et les réalités économiques, sociales et environnementales qui l’entourent. Une nouvelle occasion de faire dialoguer patrimoine et ,création contemporaine.

      32 DESIGNERS 26 ATELIERS DE DESIGN

      Steven Akoun – François Azambourg – Ronan et Erwan Bouroullec – Philippe Daney Sylvain Descazot – Romain Diroux (Studio Monsieur) – Florence Doléac – Marion Excoffon – Edgar Flauw – Alban Sébastien Gilles – Kévin Gouriou – Guillian Graves (Big Bang Project) – Victor Guérithault – Jennifer Hardel – Valérian Henry – Manuel Irles – Julie Kelberine  – Sarah Laubie – Manon LeBlanc (Studio Monsieur) – Anne Le Gars – Lucie Le Guen – Céline Merhand (Les M) – Erwan Mével – Antoine Minguy (Kloum) – Anaïs Morel (Les M) – Xavier Moulin – Olivier Mourgue – Owen Poho – Clotilde Pointillat – Bénédicte Rousset (Kloum) – Philippe Starck – Marie Aurore Stiker-Metral

    • GALERIE DES PETITS CARREAUX
    • 2019
    • Rendez-vous à Saint-Briac, parcours d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/RDVASB19_ACB.gif
    • 30.05.19 → 02.06.19
      Exposition
      GALERIE DES PETITS CARREAUX
    • Boris Achour, Juliette Agnel, Jean-Marc Ballée, Gilles Barbier, Stéphane Batsal, Léa Bénétou, Bilos, Chantal Blanchy, Etienne Bossut, Pierre Budet, Blanca Casas Brullet, Philippe Chancel, Franck Chalendard, Combo, Sophie Coroller, Stephan Crasneanscki, Benjamin Deroche, Amélie Dubois, Jean-Jacques Dumond, Éditions Antoine & Julien, Lydia Flem, Nicolas Floc’h, Bruno Fontana, Fortuyn O’brien, Pierre-Yves Freund, Gao-Bo, Marie-Laure Gerard Becuwe, Jérémy Gobé, Daiga Grantina, Rune Guneriussen, Ron Hasselden, Kevin Hoarau, Maxime Kerneis,Tarik Kiswanson, Vincent Kolher, Neil Lang, Eugène Lambourdière dit « Maurice », Claude Lévêque, Jonathan Llense, Aki Lumi, Macula Nigra, Christian Maillard, Vincent Malassis, Charlotte de Maupeou, Maya Memin, Gwenn Mérel, Ézekiel Messou,  David Michael Clarke, Paint 3000, Raphaëlle Peria, Fabienne Radi, Esteban Richard, Rochegaussen, Noémie Sauve, Eric Tabuchi, Rika Tanaka, Blair Thurman, Anaïs Touchot, Thomas Tudoux, Charlotte Vitaioli, Pierre Zarcate…

      La quatrième édition de Rendez-vous à Saint-Briac aura lieu pendant le week-end de l’Ascension,

      un rendez-vous incontournable pour ceux que l’art contemporain intéresse, intrigue, passionne…

      Quatre jours durant lesquels le village se met au diapason de l’art contemporain.

      L’occasion de faire une balade dans le joli bourg de Saint-Briac-sur-Mer tout en découvrant les expositions de
      9 galeries d’art contemporain, 5 lieux de diffusion de l’art,1 collection et 1 residence d’artistes qui investissent le temps d’un long week-end, des lieux municipaux comme le restaurant scolaire, l’ancien presbytère, les halles, le couvent de la Sagesse, la chapelle de la Sagesse, le centre d’affaires l’Estran, la Vigie (conférences), ainsi que leJardin Atelier de Monik Rabasté.

      Une offre artistique prestigieuse et abondante, avec toujours plus de galeries…

      L’association Festivart a invité quatre nouvelles galeries : Capsule Galerie, Céline Arnal, Odile Ouizeman et School Gallery / Olivier Castaing.
      En tout neuf galeries s’installent pour le week-end (Françoise Paviot, Melanie Rio Fluency, les petits carreaux, le Moineau écarlate, l’Artichaut galerie). 

      Le retour de plusieurs exposants et une collection privée: 40mcube, lieu de diffusion et de promotion de jeunes artistes, Les Ateliers du Plessix-Madeuc, résidence d’artistes et une sélection des œuvres de la collection Colette Tornier, s’ajoutent aux trois structures de diffusion invitées (Lendroit éditions, l’artothèque de Vitré, Le Village – site d’expérimentation artistique).

    • Archives de la critique d’art
    • 2019
    • Collections suisses d’art graphique

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Critique_sur_le_pouce_CollectionsSuisses-e1557998475550.jpg
    • 22.05.19 → 22.05.19
      Conférence
      Archives de la critique d’art
    • 100/125 : cent ans de la Société suisse de gravure
      lu et chroniqué par Louise Quentel
      /
      Uniques : carnets écrits, dessinés, inimprimés
      lu et chroniqué par Elodie Le Beller

      Le rendez-vous trimestriel de la revue CRITIQUE D’ART à la BU. Une heure le mercredi pour discuter de l’actualité de la littérature critique sur l’art des XXe-XXIe siècles !
      Ces rencontres s’adressent à toutes celles et tous ceux qui souhaitent partager leur goût de la lecture, de l’écriture et de la discussion au sujet des livres sur l’art.

      Mercredi 22 mai 2019 – 13H
      BU centrale Rennes 2
      Salle de rencontres – 1er étage
      Entrée libre

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Nuit européenne des musées 2019 Entrée libre, de 20h à minuit

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/NDM19-Facebook-1200x628px-V2.png
    • 18.05.19 → 18.05.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Le 18 mai 2019, à Rennes, le
      Frac Bretagne participe à la Nuit européenne des musées et ouvre ses portes gratuitement de 20h à minuit. Découvrez le programme !

       

      Visite libre des expositions Collection. La composante Peintures et Des mots et des choses

      • Tout public
      • Sans réservation

       

      Découverte inédite des réserves

      Le Frac Bretagne ouvre les portes de ses réserves ! À quoi servent-elles ? Lieu de conservation des œuvres, mais aussi d’étude et de recherche, c’est l’espace dans lequel s’effectue le travail d’inventaire et de restauration des œuvres. On y prépare activement les expositions : les réserves sont les coulisses de la collection, le cœur de toute l’activité du Frac Bretagne.

      • Départ à 20h15, 21h15, 22h30, dans le hall
      • Public adulte
      • Dans la limite des places disponibles
      • Réservation conseillée : accueil@fracbretagne.fr

       

      Projections, L’art en personne

      De courts films documentaires en regard des expositions, pour mettre un visage et une voix sur des noms d’artistes croisés lors de la visite des expositions en cours.

      • En continu entre 20h et minuit, auditorium
      • Tout public
      • Sans réservation

       

      Rendez-vous avec un tableau

      30 minutes pour rencontrer un tableau de la collection…

      • Entre 21h et minuit, toutes les 30 minutes, dans les salles de l’exposition
        Collection. La composante Peintures
      • Tout public
      • Dans la limite des places disponibles
      • Sans réservation

       

      Atelier Fait ton portrait abstrait !

      Se sentir rose, adorer porter du orange… Sur les traces de l’artiste allemand Imi Knoebel et ses portraits abstraits de manière farfelue et poétique.

      • En continu de 20h à 23h, salles du service des publics du Frac Bretagne
      • Tout public
      • Dans la limite des places disponibles
      • Sans réservation

       

      Déambulation sonore

      Partager la sensibilité d’un groupe de jeunes face aux œuvres, écouter leur parole secrète, spontanée, à voix haute ou à voix basse. Un dispositif imaginé avec le groupe de participants du projet théâtre, en collaboration avec La Caravane Cie et le Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD) de Chateaugiron (35).

      • À 20h30, rendez-vous dans le hall d’accueil
      • Tout public
      • Dans la limite des places disponibles
      • Réservation conseillée : accueil@fracbretagne.fr

       

      En son quartier du chorégraphe Alain Michard

      Venez vivre une expérience spectaculaire et sensorielle dans le bâtiment du Frac Bretagne et dans son quartier  : un parcours où se mêlent le sensible, l’imaginaire, le jeu et la fiction.

      Conception et chorégraphie : Alain Michard
      avec Guiomar Campos, Alain Michard, en collaboration avec Fanny Gicquel
      et avec la participation de Candice Labrousse, Hugo Le Fèvre et Sarah Lemay

      Production LOUMA
      Avec : Frac Bretagne, Les Champs Libres, Les Tombées de la Nuit – Rennes
      Partenaire : École Européenne Supérieure d’art de Bretagne, site de Rennes (EESAB)
      Soutien : Ville de Rennes
      LOUMA est soutenue par le Ministère de la Culture-DRAC Bretagne, Région Bretagne, Ville de Rennes

      • Deux séances : 15h et 21h30
      • Se présenter 15 minutes avant la représentation
      • Tout public, dès 8 ans
      • Dans la limite des places disponibles
      • Réservation conseillée : accueil@fracbretagne.fr

       

      Restaurant

      Venez déguster des galettes et des crêpes entre deux animations dans l’espace du restaurant. Pour une ambiance festive, les 3 DJ : 8ft, DUPONT DJ set et Tordeonde viennent mixer durant la soirée !

      • Tout public
      • Restauration en continu de 20h à 23h30

    • 40mcube
    • 2019
    • Suave Sueur. Morgan Azaroff, Lucie Férézou, Léo Fourdrinier, Louise Mervelet.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_hubhug_suavesueur_3.jpg
    • 18.05.19 → 26.05.19
      Exposition
      40mcube
    • 40mcube présente l’exposition Suave Sueur, qui réunit Morgan Azaroff, Lucie Férézou, Léo Fourdrinier, Louise Mervelet, artistes lauréats de GENERATOR #5, formation professionnelle pour laquelle ils ont passé sept mois à Rennes. L’exposition donne à voir leur travail respectif et une articulation de leurs œuvres créées simultanément et côte à côte durant ces sept derniers mois.

      Les artistes Morgan Azaroff, Lucie Férézou, Louise Mervelet, Léo Fourdrinier, lauréats de GENERATOR #5, ont passé sept mois à Rennes pour développer leur pratique artistique, produire des œuvres, élargir leur réseau et apprendre les bases juridiques, administratives et comptables. À l’issue de ce temps de travail, ils proposent Suave Sueur, une exposition donnant à voir leur travail respectif et une articulation de leurs œuvres créées simultanément et côte à côte durant ces sept derniers mois.

      L’énergie, la sensualité, la générosité, la technicité sont autant de moyens différents pour aborder la sculpture. De l’ambiguïté à la magie, l’exposition Suave Sueur réunit les propositions de Morgan Azaroff, de Lucie Férézou, de Léo Fourdrinier et de Louise Mervelet.

      Morgan Azaroff était stressé, mais pour cette exposition au HubHug, il va mieux.

      Lucie Férézou travaille sur la subjectivité du paysage à travers la sculpture et l’installation, entre résonance de la matière et une certaine esthétique des couleurs.

      Louise Mervelet situe son travail dans le champs de la culture pop. « Criard, putassier, vulgaire, glamour, théâtral, frivole, superficiel, grossier, outrancier, exagéré, futile », telle est sa devise.

      Léo Fourdrinier explore les tensions d’une paranoïa contemporaine à travers un espace domestique et mythologique.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2019
    • Jean-Jacques Dournon, Territoires, Traces, Ecritures

    • Exposition
    • 11.05.19 → 21.07.19
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Pas de concept mais du senti et du ressenti dans cette présentation des œuvres récentes de l’artiste. Une invitation à venir partager les sensations du peintre face à l’actualité mondiale.

      Les notions de Territoires, de Traces, d’Ecritures prennent vie et apportent un nouveau regard sur ce qui se passe aux frontières de l’Humanité de l’Humain. Un témoignage d’une extrême sensibilité mais aussi un cri d’angoisse et d’amour.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2019
    • Marine Provost, Tu vois-tu ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/lumière.jpg
    • 10.05.19 → 22.06.19
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • La pratique artistique de Marine Provost est étroitement liée à la perception du quotidien, à l’influence qu’a notre environnement sur ce que nous sommes. Les matériaux, les outils qui lui servent sont ceux qui se trouvent au sein du lieu où elle se trouve. Son travail répond cependant toujours à une logique esthétique propre à l’abstraction géométrique et à son histoire.

      Les objets qu’elle exploite sont systématiquement sortis de leur fonction première. Ils sont considérés pour leur matérialité et le potentiel que celle-ci offre, au service d’une pensée plastique.

      Pour cette exposition, c’est une forêt de sculptures revêtues de franges colorées qui s’offrent au regard du visiteur. Dans un équilibre instable, elles basculent sans jamais tomber.

      Une bande sonore propose le résultat des recherches de la NASA pour capter les vibrations électromagnétiques présentes à proximité des planètes de notre système solaire.

      A travers cette exposition, c’est toute la magie de l’œuvre de Marine Provost que l’on explore. On croit entendre une aération, un sèche-linge ou un aspirateur alors qu’en réalité on écoute le Cosmos. On croit voir une œuvre d’art, alors qu’on regarde un similicuir de voitures des années 1950 et une brosse de lavage. Dans l’œuvre de l’artiste Marine Provost, tout est une question de point de vue et de sensibilité.

      « Marine Provost dédramatise ainsi la fonction de l’art, le syndrome de l’œuvre d’art originale et inspirée. Elle pose les règles d’un jeu désinvolte en apparence, entre vandalisme et évidente beauté qui nous aurait échappé. »

      Extrait du texte de Sandra Doublet à l’occasion de l’exposition « Le cœur des collectionneurs ne cesse jamais de battre », 2018, Nantes.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • Le cristal qui songe

    • Exposition
    • 09.05.19 → 06.06.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • François et Bernard Baschet, Cécile Beau et Emma Loriaut, Dominique Blais, Thomas Brun, Julien Discrit et Thomas Dupouy, Guillaume Gouerou, Angélique Lecaille, Julien Nédélec, Marion Auburtin et Benjamin L. Aman, et une sélection de minéraux inspirée du « Poème des pierres précieuses » de Marbode de Rennes

      Commissariat : Damien Simon

      Cette exposition s’inspire et emprunte son titre au roman de science-fiction de Theodore Sturgeon, paru en 1950 aux États-Unis, dans lequel il est question d’étranges cristaux vivants, provenant d’un autre monde, capables de générer en rêve des êtres organiques.
      Le roman puise, pour partie dans un imaginaire collectif, un réseau des croyances selon lesquelles certaines pierres, cristaux, météorites seraient dotés de vertus ou pouvoirs magiques. Un imaginaire diffus, kaléidoscopique, partagé dans le temps et l’espace par de nombreuses sociétés, qui offre la possibilité de mettre à profit les outils de la transtextualité pour convoquer les figures d’Ernst Chladni, Marbode de Rennes ou encore Jack London. Une exposition laissant place à l’imaginaire, conçue un peu à la manière des « trois petits chats », comme un roman à tiroirs où chaque tiroir aurait un double-fond. 

      L’exposition « Le Cristal qui songe » est co-produite par le Bon Accueil – lieu d’art sonores et la Galerie Art & Essai de l’Université Rennes 2, avec un prêt de l’Université Rennes 1 – Collection de Géologie et le soutien du Conseil régional de Bretagne.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • project room : Nelson Aires, Mappam

    • Exposition
    • 09.05.19 → 06.06.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Réalisée en collaboration avec l’espace d’exposition X³ 2, cette project room présente une grande installation picturale de l’artiste d’origine portugaise Nelson Aires (né en 1981).

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Les livres d’artistes pour enfants et la photographie, conférence-Sandwich de Paul Cottin

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Conférence-de-Paul-Cottin.jpg
    • 07.05.19 → 07.05.19
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Dans l’histoire des ouvrages destinés à l’enfance et à la jeunesse, ceux illustrés par la photographie, viennent rarement à l’esprit. La richesse et la diversité de cette production mérite pourtant qu’on s’y intéresse, d’autant que de grands noms de la photographie ont été des acteurs de cette production : Balthasar Burkhard, Claude Cahun, Robert Doisneau, Duane Michals, Sarah Moon, Alexandre Rodtchenko, Cindy Shermann, William Wegman… (…) Les photographes ne sont pas les seuls a s’être saisi de l’outil photographique pour produire des œuvres à destination de l’enfance et la jeunesse. Cela concerne également des personnalités du monde de l’art. Au-delà de la caractéristique internationale et ancienne de cette production, ce qui surprend est la grande diversité des formes, des écritures et l’entremêlement des modes d’expression, entre photographie, texte, graphisme, montage. C’est à la découverte d’une part de cet univers d’une grande liberté de ton et de forme que se propose de partager cette conférence.

      Paul Cottin a effectué un parcours professionnel au sein du monde de l’art et de la culture, entre théâtre et photographie. C’est à La Filature, Scène Nationale de la ville de Mulhouse qu’il intègre son intérêt ancien pour la photographie à son parcours professionnel. Pendant dix ans, de l’ouverture de La Galerie de La Filature consacrée à la photographie, à son départ pour fonder et diriger le Centre d’Art GwinZegal, il conçoit une cinquantaine d’expositions, d’André Kertész à Jacob Holdt, en passant par Sonja Braas, Sven Johne, Nathalie Czech, Kenneth Josephson, Malick Sidibé, Jan Svoboda, Jakob Tuggener…

    • Les 3 CHA
    • 2019
    • Elodie Boutry, Archipel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/56757205_10156504631734005_7322564346532331520_n.jpg
    • 04.05.19 → 07.07.19
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Elodie Boutry est une artiste française vivant et travaillant entre Paris et la Normandie. Son travail consiste à interroger l’interactivité entre la peinture et l’espace, utilisant des formes et des couleurs uniques.
      Son processus de création, suppose tout d’abord de déterminer l’espace de travail, ici la chapelle. Il s’agit ensuite pour elle d’installer un territoire, une surface de peinture, en combinant invasion, légèreté et efficacité. Ce dispositif est donc déterminé par les caractéristiques architecturales de l’ espace, ses contraintes, au sens où elles impliquent un lien entre la peinture et l’architecture.

      Le projet Archipel, installation monumentale, a été pensé avec des couleurs douces en rapport avec l’atmosphère du lieu. L’idée est de créer une installation bienveillante et en harmonie avec cet ancien lieu de recueillement…

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • Bibliothèque estudiantine #11

    • Exposition
    • 02.05.19 → 06.06.19
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      “BIBLIOTHÈQUE ESTUDIANTINE #11” : exposition collective réunissant huit écoles d’art

      EXPOSITION DU 2 MAI AU 6 JUIN 2019
      VERNISSAGE JEUDI 2 MAI À 18H

       
      L’exposition consacrée à la création étudiante réunit cette année huit écoles d’art, invitées à présenter, au sein d’une exposition collective, leurs meilleurs travaux de l’année.

       

      BIBLIOTHÈQUE ESTUDIANTINE #11
      avec les travaux des étudiants de :
      EESAB Rennes
      ENSA Limoges
      ESA Tourcoing
      ESADHAR Rouen
      ESADSE Saint-Étienne
      ISDAT Toulouse
      PN ENSBA Paris
      Université Rennes 2
       
    • 40mcube
    • 2019
    • Mobilier Peint, Tout cela n’est rien, c’est la vie

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_mobilierpeint_2.jpg
    • 27.04.19 → 20.07.19
      Exposition
      40mcube
    • Flora Moscovici et Yoan Sorin développent chacun leur travail respectif et, depuis 2015, un travail commun d’installation mêlant peinture et sculpture, sous le nom de Mobilier Peint. Ils réalisent également des performances en lien avec des lieux et des objets du quotidien, dans un rapport familier à l’art qui donne lieu à une pratique intuitive, comme une conversation prenant une forme plastique et picturale. Leur exposition à 40mcube est conçue comme un espace spécifique accueillant leurs nouvelles œuvres créées pour l’occasion.

      Au croisement de leurs deux pratiques, Flora Moscovici et Yoan Sorin s’emparent de meubles et d’objets qu’ils peignent, transforment, démantèlent et réassemblent. Ainsi, à partir de ces objets empruntés et d’un choix arbitraire et limité de couleurs, ils explorent la place de la peinture dans l’histoire de l’art et sa relation avec le support sur laquelle elle prend place.

      Dans le prolongement de ce rapport à l’objet, Flora Moscovici et Yoan Sorin abordent l’espace d’exposition comme un lieu domestique et le travail d’exposition en lui-même en termes d’aménagement. Ils conçoivent l’espace dans son ensemble, à la fois divisé en plusieurs sections par des peintures-stores et unifié par une moquette peinte qui recouvre l’intégralité du sol. Des sculptures y prennent place de manière systématique, comme une déclinaison en plusieurs variations d’une même installation. Dans cette manière d’habiter l’espace d’exposition, des posters prennent place aux murs, des supports tels des socles, des étagères et assises sont autant de meubles-sculptures qui conservent leur fonction et leur usage. Ces objets du quotidien deviennent à la fois les supports de la peinture, des sujets à peindre, dans une mise en espace de la peinture. Pour les artistes, « le centre d’art ne mime pas la maison mais devient un espace habité par des œuvres domestiques ».

      Parallèlement à la création de ces formes et de ces espaces, Mobilier Peint développe une nouvelle recherche qui concerne l’écrit sur l’art. Ils commandent un texte sur leur travail à un auteur, Théo Robine-Langlois, qu’ils confient ensuite au musicien Julien Perez pour le mettre en musique. Cette musique, diffusée dans l’exposition, en constitue une bande sonore. En chantant sur et dans la peinture, les artistes proposent une autre relation au discours, créant par l’atmosphère une certaine familiarité dans le rapport aux œuvres et à l’exposition, proposant un moment à vivre que sous un titre nonchalant ils relativisent : « Tout cela n’est rien, c’est la vie ».

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • L’art du week-end – 50 événements d’art contemporain en Bretagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADWK-bandeau.jpg
    • 27.04.19 → 28.04.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Les 27 et 28 avril 2019, à Rennes, le Frac Bretagne participe à
      l’Art du week-end. Découvrez le programme !

       

      Organisé par Art Contemporain en Bretagne, L’art du week-end rassemble pendant 3 jours une pléiade d’événements proposés par les structures membres du réseau. Au programme de cette première édition: vernissages, projections, rencontres avec des artistes, performances, ateliers de pratique artistique, visites commentées, festival, ouverture d’un nouveau lieu et plus de 40 expositions.

       

      SAMEDI 27 AVRIL

      Les Voyageurs immobiles #8
      De micro à macro & vice versa

      À partir d’une photographie agrandie, les participants suivent l’artiste Francois Feutrie dans une exploration des pixels et des couleurs de l’image pour y créer un nouveau paysage.

      14h30
      > Public : 7-12 ans accompagnés d’un adulte
      > 3 € Sur réservation : accueil@fracbretagne.fr
      +En savoir plus sur l’atelier en famille

       

      Visite commentée des expositions
      Collection. La composante Peintures et Des mots et des choses

      16h
      > Gratuit
      > Dans la limite des places disponibles
      En savoir plus sur la visite commentée

       

      Projection en avant-première
      Bruno Di Rosa, La nuit qui vient

      Reportant les soins médicaux qui lui sont préconises, Alexandre part subitement à Rome auprès de son père malade qu’il n’a pas vu depuis des années. Une avant-première de ce récit d’autofiction à forte dimension symbolique.

      17h
      > En présence de l’artiste
      > Gratuit
      > Dans la limite des places disponibles (104 places)


      DIMANCHE 28 AVRIL

      Atelier en famille
      Autour du livre d’artiste

      Découvrir des livres crées par des artistes et les utiliser comme de petits tremplins pour notre imagination. Avec les éditions de Valérie Mrjeren, Claude Closksy, El Lissitsky et Alighiero Boetti.

      14h-17h
      > Gratuit


      Visite commentée des expositions
      Collection. La composante Peintures et Des mots et des choses

      16h
      > Gratuit
      > Dans la limite des places disponibles
      En savoir plus sur la visite commentée

       

      Projection
      Bruno Di Rosa, La nuit qui vient

      Reportant les soins médicaux qui lui sont préconises, Alexandre part subitement à Rome auprès de son père malade qu’il n’a pas vu depuis des années. Une avant-première de ce récit d’autofiction à forte dimension symbolique.

      17h
      > Gratuit
      > Dans la limite des places disponibles (104 places)

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Bruno Di Rosa, La nuit qui vient | Avant-première

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/La-nuit-qui-vient_2.jpg
      Bruno Di Rosa, La nuit qui vient (Capture), 2015-2018. Collection Frac Bretagne © Bruno Di Rosa
    • 27.04.19 → 28.04.19
      Projection
      Frac Bretagne
    • Bruno Di Rosa

      Dans le cadre de l’Art du week-end, organisé par
      Art Contemporain en Bretagne du vendredi 26 au dimanche 28 avril, le Frac Bretagne propose une projection en avant-première du film La nuit qui vient de Bruno Di Rosa, en présence de l’artiste.

       

      Le film La nuit qui vient, débuté en 2015 et achevé en 2018, constitue une étape particulière dans son travail. L’écriture y prend la forme d’un scénario de récit d’autofiction.

      Alexandre – dont un diagnostic de cécité prochaine vient de lui être révélé – décide de partir précipitamment à Rome au chevet de son père malade qu’il n’a pas vu depuis plusieurs années. Il fait le choix de reporter les soins médicaux qui lui sont préconisés pour tenter de reprendre in extremis le fil d’une histoire familiale interrompue. Telle une allusion au déclin visuel qui frappe le personnage, les images du film laissent place à plusieurs reprises à de longues séquences de noir total ou seule la voix off du narrateur déroule le fil de l’histoire.

      Accompagné des images solaires de la photographe Isabelle Arthuis, de la bande musicale de
      Jean-Yves Evrard et des intermèdes fantomatiques de Lionel Estève, le scénario progresse de la lumière du levant vers la noirceur de la nuit comme un symbole du chemin à parcourir, du compte à rebours enclenché.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • L’eau des limbes, Dewar et Gicquel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Leau-des-limbes-Daniel-Dewar-et-Grégory-Gicquel.jpg
    • 26.04.19 → 30.06.19
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    •  

      Nés respectivement en 1976 à Forest of Dean (Royaume Uni) et en 1975 à Saint Brieuc, Daniel Dewar et Grégory Gicquel – qui se sont rencontrés en école d’art en 1998 et collaborent toujours ensemble depuis – ont pris le parti d’un amateurisme assidu et autodidacte. Ils se sont appris à travailler la terre crue, la céramique, la pierre, le tissage et plus récemment, le bois, allant parfois jusqu’à construire eux-mêmes les outils (métier à tisser géant, four a bois…) nécessaires à leur production.

      Il y a une étrangeté persistante, presque une inconvenance, dans les croisements anatomiques, zoologiques, érotiques ou pastoraux qui s’opèrent dans l’iconographie du duo, et le fait qu’elle prenne souvent la forme de mobilier domestique ne fait que l’accentuer.

      Leurs sculptures sont classiquement et sans aucun complexe figuratives, mais ne tentent pas de représenter le réel comme l’art figuratif le fait si souvent ; elles emploient des techniques populaires, vernaculaires (vues de loin, elles pourraient sembler toutes droit sorties d’un tranquille chalet de montagne), mais sapent le langage habituel de cette tradition ; elles semblent démodées, mais sont également conceptuelles et résolument contemporaines ; et finalement, leurs effets sont séduisants mais en quelque sorte trop impolis et déconcertants pour plaire directement. A la fois sublimes et ridicules – comme l’a relevé Zoé Gray – elles posent la question de la différence entre sculpture et objet de design, entre art et décor, entre artiste et artisan, entre une chose à contempler et une chose a utiliser, entre majeur et mineur.

    • Artothèque de Vitré Communauté
    • 2019
    • David Michael Clarke, Chez soi, demain maintenant

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DMC-Chez-Soi.jpg
    • 26.04.19 → 19.07.19
      Exposition
      Artothèque de Vitré Communauté
    • Cette exposition prend comme point de départ le célèbre collage, Just what is it that makes today’s homes so different, so appealing ? réalisé par Richard Hamilton en 1956.

      Afin d’évoquer chaque élément constituant l’image, et pour tisser un ensemble de relations complexes qui persiste dans nos foyers aujourd’hui comme d’hier et hier comme demain, DMC n’a pas seulement fait appel à sa propre pratique artistique, il a cherché des talents dans son entourage, dans la collection de l’artothèque de Vitré communauté et de celle d’autres collections publiques. Cette exposition est l’occasion de découvrir ou redécouvrir un ensemble d’artistes et de designers ainsi que la pratique protéiforme de DMC, artiste, designer, commissaire, scénographe.

      David Michael Clarke en compagnie de :

      Valentin Alizer / Patrice Carré / Dominique Delpoux / Tristan Diguet / Christelle Familiari / Nils Guadagnin / Jean-Olivier Hucleux / Anabelle Hulaut / Robert Indiana / Christian Marclay / Pascal Mirande / Marion Norman / Pauline Pô / Atelier Polyhedre / Babeth Rambault / Tapio Wirkkala

    • Le Volume
    • 2019
    • Peter Keene, Lost Science Revisited

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/avrilChromasonic.jpg
    • 24.04.19 → 25.05.19
      Exposition
      Le Volume
    • Peter Keene

      Retenir, explorer, remettre sur l’établi pour les basculer dans le champ de l’art — les quelques dispositifs fondamentaux de l’histoire des technologies et des sciences est le propos premier de Peter Keene. Par l’étude de différents possibles via un work in progress mené sur plusieurs années, l’artiste anglais replace les œuvres de la science et de la technique dans le fil du temps artistique. : F.-C. Judd, pionnier de la radio et de la Synesthesia Music — les champs électromagnétiques de Nicolas Tesla— le Theremin — l’oscillateur aux ondes multiples de Georges Lakhovsky — Daphné Oram et l’oramics machine …

      Son, lumière, mouvement, énergie… Les dispositifs de Peter Keene cherchent la symbiose, dans des œuvres où la machine sert à percevoir l’onde, le temps de l’évaporation, la couleur de la note ou le chant de la saucisse…

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2019
    • Aurelie Nemours , Polychromies

    • Exposition
    • 17.04.19 → 31.05.19
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • A l’occasion de la publication du catalogue raisonné d’Aurelie Nemours, la galerie Oniris lui consacre une nouvelle exposition intitulée « Polychromies ». Cette exposition présente des oeuvres pour la plupart inédites à la galerie avec des tableaux, oeuvres sur papier et estampes.

      Nemours, Polychromie, 1991

      Aurelie Nemours s’était engagé dans la voie de l’abstraction à partir de 1949, développant une peinture abstraite, construite, à partir de couleurs pures et de formes géométriques issues du carré, mais sans dogmatisme ni systématisme.  Ses compositions sont strictement disposées dans le plan, fondées sur le croisement de l’horizontale et de la verticale.

      André Lhote lui aurait appris tout ce qui « pouvait être transmis en matière de peinture », et Fernand Léger a été le moyen pour elle d’une « purification » : « chez lui, on vivait quelque chose de merveilleux, dans le sens qu’on vivait à fond la peinture… Je l’admirais, mais je ne pouvais pas le suivre ».

      Sa peinture ne comporte en général que peu de couleurs (parfois elle ne met en jeu que le noir et le blanc), mais joue toujours sur l’intensité des champs colorés. La peinture met en oeuvre des accords de couleurs qui peuvent évoquer des tons, des sonorités, décrire des climats.

      Son travail se caractérise à la fois par sa rigueur mais aussi par une très forte sensibilité, voire une grande spiritualité. Pour Aurelie Nemours, peindre, c’était « chercher la vérité du monde ». Elle avait, disait-elle, « la peinture dans le cœur et dans la tête ».

      Aurelie Nemours est décédée le 27 janvier 2005 à Paris à l’âge de 94 ans, quelques mois après que le Centre Beaubourg lui ait rendu hommage en organisant une grande rétrospective de son oeuvre. Elle avait consacré sa vie à la peinture.

    • L’IMAGERIE
    • 2019
    • Sophie Zénon, “Ce que murmurent les fantômes”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ZENON_RosaMarchetti_BD.jpg
    • 13.04.19 → 08.06.19
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Ce que murmurent les fantômes redessine le fil du parcours artistique de Sophie Zénon au travers de quinze années de création puisant dans différents médiums d’expression (photographies, livres d’artistes, vidéos, installations).

      Neuf séries, une installation, quatre livres d’artistes et une vidéo se déploient ainsi dans les deux premières salles de L’Imagerie, de ses premiers voyages fondateurs en Asie – Haïkus Mongols (1996-2004), Suite sibérienne (2000-2001), Roads over troubled water (2005-2007) – jusqu’à ses travaux les plus récents (Pour vivre ici, 2017), en passant par Sicile, sous le volcan (2008) et son récent cycle intitulé Arborescences autour de la mémoire familiale et de ses origines italiennes (Maria e Giovanni, 2010 ; L’Homme-Paysage (Alexandre), 2015 ; Dans le miroir des rizières (Maria), 2016).

      Sophie Zénon prolonge cette trilogie avec une nouvelle série produite spécialement pour l’exposition et qu’elle présente pour la première fois, Enfance (2017), une série d’autoportraits réalisés dans la maison de son enfance et de son adolescence, juste avant qu’elle ne s’en sépare en octobre 2017.

      En avant-première également, Sophie Zénon présente son nouveau livre d’artiste Pour vivre ici publié en avril 2019 aux éditions Loco, une variation plastique de son travail sur le site vosgien du Hartmannswillerkopf, complétant la vidéo et les photographies présentées dans l’exposition.

      Exposition présentée avec le soutien de la ville de Lannion, du conseil départemental des côtes d’Armor, du Conseil régional de Bretagne et du Ministère de la culture (Drac Bretagne).

      L’Imagerie remercie la Fondation des Treilles pour le prêt des œuvres de Sophie Zénon issues de sa collection et le service Espaces verts-environnement de la Ville de Lannion.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2019
    • Luc Choquer,  De la rue à l’intime 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/©-Luc-Choquer-_-Femmes-distanbul-2-1.jpg
    • 12.04.19 → 16.06.19
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Luc Choquer est un photographe français.

      Il est l’auteur d’une œuvre personnelle inspirée par une approche singulière de ses contemporains.

      Publié une première fois dans le magazine Photoreporter, il signe en 1980 les images d’un sujet paru dans Libération, sur le premier village de Pologne rallié au syndicat Solidarité. Commence dès lors une collaboration suivie avec plusieurs magazines, notamment  Actuel, Marie Claire, Times, Newsweek et GEO.

      La couleur, dont la presse magazine se montre de plus en plus grande consommatrice, oriente bientôt sa démarche esthétique qui lui associe l’usage du flash à contre-courant pour l’époque. Un premier exercice de style sur la France profonde reçoit en 1985 le prix Kodak de la critique photographique.

      > Visites commentées :

      – le vendredi 26 avril à 12h30 par Émilie Teulon
      – le dimanche 12 mai à 15h30 par Luc Choquer
      – le vendredi 14 juin à 18h30 par Luc Choquer

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Les ateliers des vacances de printemps

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/30708136_938212439671882_4409393539148083105_n.jpg
    • 10.04.19 → 18.04.19
      Atelier
      Domaine de Kerguéhennec
    • Jean-Marie Flageur, Jean-Baptiste Cautain

      Profitez des vacances de printemps pour développer votre esprit créatif !

      Quatre séances sont organisées :

      > 10 et 11 avril 2019 : Ateliers “sculpture” en famille avec Julien Perrier (artiste). 14h30-16h30.

      > 17 et 18 avril 2019 : Ateliers “gravure” en famille avec le Collectif La Maison, composé des artistes Jean-Marie Flageul et Jean-Baptiste Cautain. 14h30-16h30.

      Ces rendez-vous sont payants et sur réservation.

      Faites vite, les places sont limitées !

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2019
    • Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains

    • Exposition
    • 06.04.19 → 26.05.19
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Dove Allouche, Basma Alsharif, Burkard Blümlein, Charbel-joseph H.Boutros, Maggie Madden, Anthony McCall, Evariste Richer, Yoan Sorin et Florian Sumi, Stéphanie Saadé, Ana Vaz

      À l’inquiétude, à la démesure, aux replis qui nous traversent, à cet âge de la terre accéléré précipité, la nouvelle exposition collective de La Criée centre d’art contemporain répond en proposant une pause, une suspension. Elle le fait avec la candeur oublieuse promise par le jour qui se lève.

      Son titre, Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains, est le dernier vers d’un célèbre poème d’amour du poète et peintre américain e.e. cummings, écrit en 1931.

      Rassemblant des œuvres qui se caractérisent par une attention à l’invisible, au fugace, Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains oppose à la fureur tapageuse de nos quotidiens la beauté fragile de ce qui pousse et bat lentement.

      Comme le poète, qui floute les frontières entre l’humain et la nature en personnifiant la pluie, les œuvres de cette exposition se situent au point de jonction entre artefacts naturels et objets fabriqués, entre sensation et sentiment.

      Comme le poète, qui prête des mains à la pluie et inversement, les œuvres rassemblées ici interrogent une distance – au temps, à l’espace, au présent – qui, se mesurant, se réduit ou du moins s’apprivoise.

      Comme le poète, qui aime, l’exposition se veut le reflet d’une tendresse, sinon d’un éblouissement.

      Et demain nous retournerons au feu.

    • Galerie Réjane Louin
    • 2019
    • Brigit Ber, Coquillages et crustacés

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/coussinderequin5110-Carton-impression-acb.jpg
    • 06.04.19 → 30.06.19
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Pour sa première exposition personnelle à la galerie Réjane Louin, Brigit Ber associe le geste et l’image par l’intermédiaire de procédés anciens et contemporains de gravure et photographie numérique. Elle collecte, enregistre, dessine et imprime un monde singulier où l’objet trouvé insuffle des rencontres visuelles n’appelant en définitive qu’à un retour aux formes initiales.

      Ici à Locquirec, Brigit Ber propose une immersion dans un univers marin à mi-chemin entre archéologie quotidienne et pirouette visuelle.
    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Daniel Pontoreau, Daniel Pontoreau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/BASSEDEF-lunardelli-couleur-homme-qui-marche.jpg
    • 31.03.19 → 02.06.19
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Daniel Pontoreau porte une très grande attention à ses accrochages. Ainsi, profitant de l’espace vacant entre deux expositions, il est venu essayer quelques pièces in situ pour voir la manière dont les choses existaient dans les grandes nefs des anciennes écuries. Au-delà des sculptures elles-mêmes, c’est tout l’espace qui est à considérer, l’air entre les choses, le blanc sur les murs entre les objets, les vides.

      À partir d’un vocabulaire minimal, essentiel, souvent rudimentaire, l’artiste façonne une cosmogonie complexe, d’une grande charge poétique et d’une profonde singularité. C’est dans ce monde qu’il nous proposera de déambuler à Kerguéhennec :

      « Comme Henri Michaux, je voudrais pouvoir dessiner les effluves qui circulent entre les personnes. Je m’intéresse aux concepts, aux signes, qui peuvent être perçus par les hommes de toutes les cultures. Il y a un langage des formes qui parle à tous. »

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Michel Mousseau, Territoire des origines

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSC_4378.jpg
    • 31.03.19 → 02.06.19
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Michel Mousseau se consacre essentiellement à la peinture qu’il élabore à l’atelier. Il développe égale-ment un travail de dessin sur le motif, dans lequel il s’attache à extraire la substance profonde du paysage. Durant ses trois mois de résidence à Kerguéhennec, l’artiste a arpenté le site, s’est arrêté en certains endroits pour travailler.

      102 dessins à la mine de plomb, tous de même format, datés, nous donnent à voir la chronologie du développement de sa recherche alors que se dessine une cartographie singulière de ses arpentages.

      « Il ne s’agit pas de décrire le paysage mais de transmettre la nature particulière du Domaine, à la fois solennelle et agricole. Le sujet, c’est l’incarnation formelle de mon sentiment de la nature face à cet univers. Arpenter le lieu, s’immerger. Aux aguets, l’œil voit et, sur le papier, la main transcrit des extraits du territoire. Ainsi s’impose le dessin », nous dit Michel Mousseau.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Collectif La Maison, À travers champs

    • Exposition
    • 31.03.19 → 02.06.19
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Membres du collectif La Maison, Jean-Marie Flageul et Jean-Baptiste Cautain pratiquent la gravure à partir du réel, d’expériences sensibles donnant lieu à des créa-tions originales.Les artistes, en résidence artistique au collège Saint-Louis de Saint-Jean-Brévelay y ont installé leur atelier de gravure. Durant six semaines, ils ont alterné des moments de création avec des temps d’ateliers de gravure auprès des collégiens et des résidents d’une maison de retraite. Ce projet intitulé Poétiser son paysagea invité les élèves et les résidents à observer le paysage et à échanger sur leur manière d’y vivre. Par la gravure et par l’écriture, chacun propose son histoire, son regard poétique sur ce paysage.

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Collection. La composante Peintures

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Image4.png
      Miriam Cahn, Sans titre, 2013. Collection Frac Bretagne © Miriam Cahn. Crédit photo Courtoisie Galerie Jocelyn Wolff
    • 30.03.19 → 26.05.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • John M. Armleder, Silvia Bächli, Martin Barré, Yves Bélorgey, Christian Bonnefoi, Stéphane Bordarier, Miriam Cahn, Alan Charlton, David Diao, Noël Dolla, Jean-François Dubreuil, Esther Ferrer, Hreinn Fridfinsson, Bernard Frize, Simon Hantaï, Hessie, Gottfried Honegger, Jim Isermann, Shirley Jaffe, Peter Joseph, Julije Knifer, Imi Knoebel, Karolina Krasouli, Robert Mangold, Vera Molnar, Richard Monnier, Olivier Mosset, Maria Nordman, Michel Parmentier, François Perrodin, Bernard Piffaretti, Guillaume Pinard, Pascal Pinaud, Bruno Rousselot, Hassan Sharif, Paul Van der Eerden, Claude Viallat, Ian Wallace

      Comme toute exposition réalisée à partir d’une collection, d’un étant-donné, Collection. La composante Peintures opère un prélèvement. À partir de celui-ci, cinq « rapprochements » sont élaborés sans autre ambition que de relire a posteriori et donner à voir les raisons pour lesquelles ces œuvres ont été choisies pour figurer dans l’un des ensembles importants du Frac Bretagne.

       

      Au début du parcours, Dépeindre la ville se veut un écho à la grande exposition du musée de Bretagne, Rennes, les Vies d’une ville (20 octobre 2018 – 25 août 2019). Au sein de la grande galerie se succèdent ensuite quatre séquences, la première est dédiée au monochrome et à l’art concret, la deuxième réunit des expressions sensibles de la couleur, la troisième mêle librement différentes manières de faire de la peinture et, pour conclure, un espace plus intime met en évidence l’écart parfois infime qui existe entre peinture et dessin. Centrée, sans exclusivité, sur l’art abstrait, Collection. La composante Peintures réunit 75 œuvres de 38 artistes, qui s’emploient à prolonger et sans cesse réinventer une aventure qui traverse le temps depuis la préhistoire, celle de la peinture.

       

      Dépeindre la ville : dans la galerie Est du Frac Bretagne, deux utopies se font face. L’une, peinte puissamment par Yves Bélorgey, rend compte de l’habitat collectif des années 60 et 70. L’autre est le projet d’une cité nouvelle, où l’homme et la nature coexistent en harmonie, telle que la rêve et tente de la construire Maria Nordman. Entre les deux, Ian Wallace livre encore une autre vision de la ville, une ville qu’il regarde comme un tableau.

       

      Le champ élargi de la peinture est le propos de la galerie Sud, en quatre salles consécutives. Un premier ensemble, sous l’égide des pionniers que furent Malevitch et Kandinsky, déploie différents moyens pour poursuivre les recherches de l’art concret et approfondir le champ du monochrome : citation, détournement, utilisation de nouveaux outils (l’ordinateur), persistance et exploration d’un même motif, la peinture est ici débarrassée de tout accessoire, réduite à l’essentiel et invite le spectateur à un face-à-face radical.

       

      Dans la lignée des œuvres acquises au début des années 80 sous le signe du critique d’art Charles Estienne et appartenant de près ou de loin à l’abstraction lyrique, la deuxième salle confronte différents espaces sensibles de la couleur.

       

      Simon Hantaï en est la figure tutélaire qui, par pliage et nouage, invente autant de façons de faire advenir la couleur. Il s’agit pour les neuf artistes réunis dans cette salle d’analyser les relations externes du tableau avec l’espace réel, et le jeu interne, celui que tissent la toile, la surface, et les formes géométriques ou organiques qui l’animent.

       

      En forme de prolongement le troisième espace met en évidence une gamme de diverses manières de faire de la peinture. Huit artistes, d’origine et de générations différentes, ont en partage l’appropriation d’objets de récupération, l’adoption de savoir-faire artisanaux créant des dialogues inédits entre « grand art » et culture populaire. Toile de récupération, couture, tricot, empreinte… l’humilité des supports et des outils emporte des réalisations audacieuses tant sur le plan formel que conceptuel.

       

      Le parcours s’achève par Un cabinet de peintures. Les œuvres qui dialoguent dans cet espace relèvent de formes et d’esthétiques parfois très éloignées ; leur point commun est de se situer sur un fil très ténu et parfois indécidable, celui qui sépare peinture et dessin.

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Des mots et des choses

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/WALTHER-Franz-Erhard_FEW.jpg
      Franz Erhard Walther, FEW (Fewa), de l’ensemble Wortbild, 1958. Collection Frac Bretagne © Franz Erhard Walther
    • 30.03.19 → 26.05.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Une sélection d’œuvres et de livres d’artistes de la collection du Frac Bretagne

       

      Commissaire : Marjolaine Lévy

       

      Dans le cadre de la biennale Exemplaires – Formes et pratiques de l’édition en partenariat avec l’EESAB-site de Rennes

       

      Le commerce entre l’image et le langage a un riche passé qui a connu de nouvelles péripéties grâce à l’âge conceptuel.
      La résolution linguistique de tout événement plastique a en effet été prônée par les artistes conceptuels. Inversement, le pop art a transformé le mot, l’énoncé en une image.
      À partir d’une trentaine d’œuvres issues de la collection du Frac Bretagne, réparties en six thématiques le livre muet, le livre exposé, la peinture catalogue, quand le mot s’expose, quand le mot devient chose, quand les mots deviennent monde, l’exposition Des mots et des choses célébrera la rencontre entre le langage et les images, des premières peintures de mots de Franz Erhard Walther et de Rémy Zaugg, à la photographie de mot de Ceal Floyer, en passant par les WORD PIECE de Peter Downsbrough et les manipulations sémantiques de Raymond Hains.
      Ces œuvres s’articuleront autour d’une longue vitrine présentant plus d’une centaine de livres d’artistes, véritable trésor de la collection – des premières éditions de Ed Ruscha, de Vito Acconci ou de Hamish Fulton aux livres les plus récents de Pierre Leguillon et de Hippolyte Hentgen.

    • Atelier d’Estienne
    • 2019
    • Louis Granet, Cartoon Optimist

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Site-ACB-Louis-Granet©-S.jpg
    • 30.03.19 → 02.06.19
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Formé à la bande-dessinée, Louis Granet en déplace les codes dans le champ pictural pour mieux exploiter son potentiel expérimental. Le recours à la structure narrative, le découpage de la toile en cases et l’emploi de couleurs vives dans ses oeuvres reconduisent ainsi les principes du genre, même si les glissements qui s’y opèrent ne se limitent pas à un simple changement de support. La peinture en grand format lui offre plutôt l’occasion de s’émanciper des contraintes de lecture de la planche pour aborder l’image dans son rapport à l’espace, quand, d’un point de vue purement plastique, l’ajout de matière et un recours aux aplats plus assumé lui permet de prendre ses distances avec la représentation réaliste. Locale ou totale, l’abstraction rompt en effet avec la dimension illustrative de la bédé et traduit la volonté de l’artiste de travailler la composition et la perception des formes, par laquelle son oeuvre se rattache définitivement au projet pictural.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Conférences-sandwich / Aurélie Ferruel et Florentine Guédon

    • Conférence
    • 26.03.19 → 26.03.19
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • À la source de la pratique d’Aurélie Ferruel et Florentine Guédon se trouve un intérêt partagé pour la tradition, en tant que lien générationnel, vecteur de transmission de gestes et de savoirs. Outre leurs héritages culturels respectifs, leur travail plastique intègre des codes identitaires de divers groupes tels que des tribus, des confréries locales, des cercles familiaux, que les deux artistes observent et traversent à la manière d’anthropologues et dont elles s’approprient les cultes et les esthétiques pour en créer de nouveaux. Cette conférence s’inscrit dans le cadre du projet Une villa à soi, une résidence mobile pour dix artistes femmes, entre la Villa Rohannec’h à Saint-Brieuc et Cette Arts Danube en Roumanie.

       

      Mardi 26 mars 12h15

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • Biennale Exemplaires 2019 : formes et pratiques de l’édition // “Enseigner et Apprendre”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/joseph.jpg
    • 25.03.19 → 25.04.19
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Le Cabinet du livre d’artiste présente :
       “Enseigner et apprendre”

      Exposition du Lundi 25 mars au jeudi 25 avril 2019
      Vernissage vendredi 29 mars à 17h30

      “De l’abécédaire à l’essai de didactique, en passant par l’encyclopédie, le livre de grammaire, le manuel de botanique ou l’atlas, l’exposition propose une sélection de publications d’artistes sur le thème de la transmission et de l’appropriation du savoir. C’est ainsi l’occasion de voir comment, par l’édition, les artistes s’interrogent sur ce que signifie transmettre, enseigner et apprendre. Cette sélection met en évidence la manière dont ils remettent en cause les outils et méthodes pédagogiques classiques ou encore reconsidèrent les sujets dignes d’être transmis. Tous s’ingénient ainsi à proposer des alternatives, qu’elles soient sur le mode de la parodie ou du détournement, ludiques ou critiques, voire volontairement en marge, décalées, tant dans leur forme que dans le sujet traité ou même le public visé.”

      Avec :
      Erick Beltrán, Anders Bonnesen, Denis Briand, Amir Brito Cadôr, Waltercio Caldas, Claude Closky, Chiara Colombi, Andrew Dadson, Dector & Dupuy, Bruno Di Rosa, Robert Filliou, Yona Friedman, Rainer Ganahl, Paul-Armand Gette, Dorothy Iannone, Florence Inoué, Pierre Joseph, Julien Julienne, Jarosław Kozłowski, Jean-Marie Krauth, Jean-Benoît Lallemand, Yvan Le Bozec, Antoine Lefebvre, Legoville, Thomas Lélu, Miller Levy, Violaine Lochu, Richard Marnier, Bruno Munari, Maurizio Nannucci, Olaf Nicolai, David Poullard, Guillaume Rannou, Dorothea Schulz, Nicolas Simarik, Daniel Spoerri, Batia Suter, Éric Tabuchi, Endre Tót, Bernar Venet, Ian Whittlesea.

      Exposition conçue et réalisée par le Cabinet du livre d’artiste et les étudiantes du Séminaire édition du master Arts plastiques de l’université Rennes 2 encadrées par Marie Boivent et Yann Sérandour.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • Pour en finir avec les chiffres ronds : 50 numéros de Sans niveau ni mètre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/snnm1.jpg
    • 25.03.19 → 29.03.19
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • À l’occasion de la parution du cinquantième numéro de notre journal, par Claude Horstmann, l’édition 2019 du Festival K-barré invite le Cabinet du livre d’artiste à présenter l’ensemble des numéros parus depuis 2007, dans le couloir du bâtiment Érève et à la bibliothèque de l’université Rennes 2, du 25 au 29 mars 2019.

      ***50 numéros : MERCI!!!***

      Finissage le vendredi 29 mars à 17h30 (pendant le vernissage de la biennale Exemplaire 2019 : “Formes et pratiques de l’édition”, puisqu’un clou chasse l’autre)

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • Zineb Sedira, Outside The Lines

    • Exposition
    • 22.03.19 → 30.04.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Une exposition du master 2 Métiers et Arts de l’Exposition 


      Au croisement de la photographie et de la vidéo, l’œuvre de Zineb Sedira (née à 1963) crée des narrations visuelles à la fois subjectives et culturelles en interrogeant l’histoire coloniale.

       

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2019
    • Najah Albukaï, dessins et gravures

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/najah_albukai_acb.jpg
    • 22.03.19 → 25.04.19
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Le 13 août 2018, le journal Libération consacrait 5 pages aux dessins et au témoignage de Najah Albukai. Professeur de dessin à l’Université de Damas, il a été arrêté par le régime syrien et incarcéré 11 mois.
      Son reportage dessiné montrait des pratiques de tortures dignes du moyen-âge et des pires régimes totalitaires. Invité à l’EESAB-site de Lorient en octobre 2018 Najah Albukai est intervenu en conférence et en workshop avec les étudiants du nouveau master arts visuels pour le journalisme.
      À l’issue de cette première rencontre lorientaise, l’école l’a invité à exposer ses dessins et une série de gravures inédites, publiées spécialement par l’EESAB de Lorient, avec le soutien de l’Académie des Beaux-Arts de Paris.
      « Depuis que ce reportage a été publié je pense qu’aucun dessinateur ne ressortira vivant ou avec les yeux saufs. Parler, c’est fort mais un dessin, une image, c’est encore plus perturbant ! Dessiner, graver sont pour moi des moyens de témoigner, de ne pas baisser les bras et de remplir mon devoir de mémoire. »
      Najah Albukai

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • “Mains gantées et pieds bottés” Conférence + finissage

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mgpb29.jpg
    • 19.03.19 → 19.03.19
      Conférence
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      “Mains gantées et pieds bottés : Représentations d’armées de femmes et corps collectifs féminins”

      FINISSAGE + CONFÉRENCE
      MARDI 19 MARS
      *15h-17h30 : finissage de l’exposition “Mains gantées et pieds bottés” au CLA, en présence d’Agnès Geoffray et Lise Lerichomme.
      *17h30-19h30 : conférence de Lise Lerichomme dans le cadre des “Mardis de l’égalité” + entretien avec Agnès Geoffray
      Amphi du pôle numérique – bât. T

      EXPOSITION DU 17 JANVIER AU 19 MARS 2019
      COMMISSARIAT LISE LERICHOMME

      Les femmes en bataillons sont souvent représentées à la façon de caricatures, assignées à n’être que la répétition mécanique ou érotique d’un personnage générique. Pourtant ces alignements de pieds bottés et de mains gantées sont également des motifs émancipateurs. Face aux représentations qui ne laissent pas de place aux identités choisies et moins encore aux héroïnes, nombre d’artistes inventent de nouveaux modèles de corps collectifs et d’armées de femmes.

      Avec : Atelier McClane, Nina Childress, Coco Fusco, Agnès Geoffray, Grandville, Guerrilla Girls, Marie-Ange Guilleminot, Sharon Kivland, Barbara Kruger, Suzanne Lacy, Lennep, Violaine Lochu, Alex Martinis Roe, Meg Mateo Ilasco, Mashid Mohadjerin, Lisa Robertson & Matthew Stadler, Robida, Rosambeau, Xavier Sager, See Red Women’s Workshop, Taroop & Glabel, Miwa Yanagi, Rote Zora, etc., et les fonds iconographiques de la bibliothèque Marguerite Durand.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2019
    • Belle saison

    • Exposition
    • 17.03.19 → 26.05.19
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Gilles Le Guennec, Stéphane Bernigaud, Pascal Pellan

      Galerie Laizé

       

      Gilles Le Guennec

      Relevons les babioles

       

      L’exposition que présente Gilles Le Guennec rejoint à plus grande échelle les particularités artistiques de L’arbre à Barbe, œuvre réalisée pour le parcours d’œuvres dans l’espace public À ciel ouvert. Elle invite les visiteurs à reconsidérer et à relier entre elles des petits objets réduits à des fonds de tiroirs et dont l’utilité première a été délaissée : « Le propos global sur l’art et la technique consiste à revisiter ces babioles promises à la déchetterie. Il ne s’agit pas tant de les recycler que de les sortir de ce cycle utilitariste pour considérer la capacité technique à l’origine de leur élaboration. Pour changer le regard sur ce monde des fonds de tiroir, la monstration envisagée se veut une analyse de leur manipulation. Les dispositifs présentés sont soutenus par une démarche plastique qui met les choses en relation. Bref, ce sont les choses telles qu’elles font qui tiennent le devant de scène. Et scène il y aura, avec un chantier expérimental pour interroger ce qui se fait à notre insu quand on fait, comment ça se fait et ça ne se fait pas. »

      Pour complémenter cette exposition, des fonds de tiroir ont été récoltés auprès des habitants de Bazouges-la-Pérouse.

       

       

       

      Galerie Rapinel et Galerie Thébault

       

      Stéphane Bernigaud

      Stuli laboratorium

       

      Les deux espaces d’exposition présentent des œuvres anciennes, récentes ou en cours de l’artiste Stéphane Bernigaud. Les publics peuvent ainsi appréhender plus facilement le parcours artistique de l’artiste, les enjeux de sa pratique et le processus de création.

      Ainsi, Stéphane Bernigaud propose à la galerie Thébault un ensemble d’œuvres qui témoigne de son intérêt récent pour la peinture et, à la galerie Rapinel, une installation proche du laboratoire où les publics sont invités à découvrir tout au long de la saison la fabrication de son matériau de prédilection : « Ce laboratoire sera une sorte d’antichambre de l’exposition, les matières premières y seront méticuleusement dosées, pesées, combinées et broyées. Les résultats seront consignés, testés sur papier ou toile, et validés. C’est une « cuisine » que j’apprécie tout particulièrement car ce contact direct avec les matières me procure un réel plaisir, une grande satisfaction. Ces tests et ces notes seront exposés. Soit ils seront laissés bruts, soit ils seront recouverts de dessins, de peinture, ou inversement au gré de mes impressions. »

       

       

      Le petit lieu

      Le petit lieu est un espace dédié aux projets éducatifs du Village. C’est un espace d’expérimentation et de restitution des productions réalisées lors d’ateliers avec l’équipe du centre d’art ou avec un artiste.

       

      Pascal Pellan

      Cheminement

       

      Dans le cadre de son exposition Cheminement qui aura lieu l’automne prochain à la galerie Laizé et aux Ateliers du Vent, Pascal Pellan présente les prémices du travail qu’il a débuté en octobre 2018. Cette restitution met en perspective les premières recherches picturales issues de marches que l’artiste a effectuées entre Rennes et Bazouges-la-Pérouse. Ces esquisses annoncent un questionnement sur les perceptions temporelles, visuelles et sensorielles que l’artiste éprouve lors de ses randonnées et traversées paysagères.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2019
    • Olivier Garraud, L’Office du dédain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/O.Garraud_office_dedain.jpg
    • 15.03.19 → 26.04.19
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Un univers noir et blanc, quadrillé, formellement délimité : enfermé dans un tel scénario, fort à parier qu’un artiste se sentirait vite prisonnier. Bien au contraire, en dessins et en mots, Olivier Garraud y déploie son imaginaire avec la plus grande liberté.

      Depuis 2016, l’artiste développe un projet d’envergure L’Office du dessin, qui comptabilise aujourd’hui plus de 150 dessins numérotés. « Dans la forme, Olivier Garraud défend une esthétique modeste, « qui n’aurait l’air de rien » : son support, la feuille quadrillée, renvoie aux dessins des cahiers d’école, de ceux qui comblent l’ennui et autorisent de petites et grandes échappées. […] De facto, le dessin d’Olivier Garraud ne pavane pas, il va à l’essentiel, en empruntant des chemins de non virtuosité, des représentations parfois maladroites, des perspectives qui n’en sont pas vraiment. […] »*

      L’exposition L’Office du dédain, présentée à L’aparté, tire son titre du voisinage phonétique avec la série au long cours de L’Office du dessin. Sur un mode allusif et éclaté, l’artiste aborde dans son travail les grands enjeux idéologiques contemporains, dont il compile les événements quotidiennement dans ses carnets de recherches. A travers l’exposition L’Office du dédain, Olivier Garraud nous offre une vision salutaire, parfois frontale et teintée d’un humour à froid.

       

      * Extrait du texte « Quadriller le sens de la vie » de Eva Prouteau, écrit à l’occasion de la résidence du Centre d’Art de Pontmain en 2018.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Rencontre et visite de l’exposition en présence de l’artiste Daniel Challe.

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_20181019_145316.jpg
    • 03.03.19 → 03.02.19
      Visites commentées
      Domaine de Kerguéhennec
    • Visite de l’exposition, Malansac, un portrait photographique de Daniel Challe en présence de l’artiste. La visite sera suivie d’un moment d’échange autour d’une boisson chaude.

    • Le Volume
    • 2019
    • Pierre Galopin, Salonfäheg

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/marsPierre-Galopin.jpg
    • 28.02.19 → 03.04.19
      Exposition
      Le Volume
    • Pierre Galopin

       

      Le projet Salonfaheg rassemble trois étapes de travail de l’artiste Pierre Galopin sur les territoires de Vern-sur-Seiche et Vitré. L’artiste Pierre Galopin vient à la rencontre des habitants afin de questionner leur lien à la peinture à travers l’installation d’œuvres dans leurs lieux de vie.

      Trois étapes : la rencontre avec la peinture, le reportage photographique de l’installation chez l’habitant, et l’édition de ces espaces intimes.

      Il sera question de couleurs, de matières, de textures, mais surtout de rencontre, de choix et de prise de risque.

    • Archives de la critique d’art
    • 2019
    • La Critique sur le pouce

    • Rencontre
    • 27.02.19 → 27.02.19
      Rencontre
      Archives de la critique d’art
    • Mercredi 27 février 2019 – 13H
      BU centrale Rennes 2
      Salle de rencontres – 1er étage

      Créées à Rennes en 1989, les Archives de la critique d’art fêtent cette année leurs 30 ans. Pour marquer cette date anniversaire, « La Critique sur le pouce » vous invite exceptionnellement à découvrir une sélection de films et de documents sonores choisis et commentés à cette occasion.
      Invitées : Béatrice Didier, co-directrice du Point du Jour (centre d’art/éditeur) , Antje Kramer-Mallordy, enseignante-chercheuse à Rennes 2
      Rencontre animée par Sylvie Mokhtari

      Entrée libre

    • Musée des beaux-arts de Rennes
    • 2019
    • Echos magnétiques, Christina Kubisch  

    • Exposition
    • 16.02.19 → 14.04.19
      Exposition
      Musée des beaux-arts de Rennes
    • Échos magnétiques présente le travail de l’artiste allemande Christina Kubisch (née en 1948), qui explore depuis les années 1970 le potentiel sonore des champs électromagnétiques générés par notre environnement urbain et technologique. L’exposition s’organise autour de l’oeuvre Cloud (« work in progress » depuis 2011), proposant l’écoute d’ondes imperceptibles à l’oreille nue et questionnant le rapport entre le visible et l’audible. Présentée pour la première fois en France, cette installation est accompagnée d’une constellation de documents d’archives – partitions, photographies, dessins, vinyles, cassettes – issus du travail de Christina Kubisch et d’artistes qui lui sont lié.e.s, ainsi que des collections de l’INHA-Archives de la critique d’art.

      L’ensemble, qui couvre la période allant des années 1970 à nos jours, parcourt ses rencontres, transferts et échanges artistiques autour des arts sonores et s’arrête sur certains moments phares de sa trajectoire.

      Exposition coproduite par Le Bon Accueil, lieu d’arts sonores et le Musée des beaux-arts de Rennes,  en collaboration avec Goethe Institut, ACA/INHA, Université  Rennes 2.

       

      Mardi 2 avril 2019 : journée d’études à l’auditorium du musée des beaux-arts de Rennes

      Sound Unheard, journée d’études sur les seuils de la perception et les dimensions inaudibles, non-entendues et inouïes dans l’art contemporain. Organisation : Anne Zeitz, Séverine Cauchy et Yann Sérandour, séminaire Écouter l’archive, équipe Pratiques et Théories de l’art contemporain (Université Rennes 2) en collaboration avec l’Uni­versität der Künste Berlin.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • Atelier de pratiques artistiques avec Jean-François Baudé

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/KerguehennecAtelier_4673-retouche.jpg
    • 13.02.19 → 14.02.19
      Atelier
      Domaine de Kerguéhennec
    •  

      Animés par Jean-François Baudé, artiste plasticien régulièrement invité par le Domaine, ces ateliers autour des expositions en cours sont à partager en famille.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2019
    • RENC’ART Dialogue(s)… Reprises. Maryvonne Le Caignec, Marie-Josée Croizer

    • Rencontre
    • 09.02.19 → 09.02.19
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Les Renc’arts sont des visites commentées qui vous invitent à prendre le temps de découvrir la démarche de l’artiste et le processus de création. Il s’agit d’un temps d’échanges convivial, ouvert à tous.

      Entrée Libre – 17h

    • 40mcube
    • 2019
    • Anca Benera & Arnold Estefan, The Last Particles

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_beneraestefan_1_web.jpg
    • 08.02.19 → 13.04.19
      Exposition
      40mcube
    • Dans le cadre de la Saison France-Roumanie 2019, 40mcube présente une exposition du duo Anca Benera & Arnold Estefan, réalisée à l’issue d’une résidence dans le centre d’art.

      Suite à leur résidence à 40mcube, Anca Benera & Arnold Estefan présentent une exposition constituée d’œuvres existantes et d’œuvres produites à cette occasion. À travers des formes variées (installations, sculptures, vidéos, performances, etc.), les artistes examinent les relations de pouvoir, les lois et conventions qui régissent nos sociétés et leurs citoyens, qu’ils proposent de réinventer constamment.

      Leurs œuvres mettent également en jeu les stratégies d’institutionnalisation du pouvoir et la tension entre l’individu et les systèmes hiérarchiques auxquels il est confronté. En imaginant de nouvelles affiliations nationales, culturelles ou ethniques, Anca Benera & Arnold Estefan s’intéressent aussi à la notion d’identité et questionnent notre mémoire collective.

      Les artistes donnent ainsi une nouvelle perspective pour percevoir les frontières nationales (Conflict Lines, 2018), qui peuvent varier en fonction de choix géopolitiques, et les paysages dont la topologie peut être modifiée par les conflits (Debrisphere. Landscape as an extension of the military imagination, 2017 – en cours).

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2019
    • Soo-Kyoung Lee, Yo I Tang

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/SKL-image-actus.jpg
    • 01.02.19 → 23.03.19
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pour la première fois, la Galerie Oniris présente le travail de Soo-Kyoung Lee avec des tableaux, des peintures sur bois et des œuvres sur papier.

       

       « Dans le temps de l’épreuve picturale, je suis devant a surface vierge comme face au vide, dans une impasse. Les heures s’enchaînent sans qu’il ne se passe rien ; je ne vois rien, puis, soudain, un surgissement… Dans le cours du travail, penser et agir sont simultanés. La pensée se dévoile progressivement dans l’action de peindre. Le décalage entre penser et voir est étroit. Une action en entraîne une autre, les couleurs se confrontent et s’harmonisent dans un cheminement qui mène à l’œuvre. »

      Soo-Kyoung Lee

      L’œuvre de Soo-Kyoung est délibérément spontanée et informelle. Aucune étude préparatoire précède la réalisation d’une toile ou d’un dessin. Chaque peinture est le résultat d’une série d’étapes orchestrées par un geste libre, tout en mouvement. Le premier geste est de recouvrir le fond dans sa totalité. La couleur apposée est le point de départ : la surface est apprêtée, lisse et donne la tonalité pour la suite. Ce fond souvent monochrome permettra à l’œil du spectateur de se concentrer sur la forme. Une forme qui nait grâce à des juxtapositions, et des recouvrements de couleurs. Cette forme, ni pensée ni imaginée, apparait au fur et à mesure des passages du pinceau, et se donne à voir comme des nœuds de peinture ou des rubans qui ne cessent d’être en mouvement. Ces formes qui ne ressemblent à rien de nommable ont un aspect organique et poétique, et une énergie s’en dégage. Le mouvement semble palpable.

      Les formes épurées laissent ressentir l’énergie dans le mouvement, et le geste de la main est encore perceptible une fois l’œuvre achevée. La matière est visible et donne une force supplémentaire au tableau. Soo-Kyoung Lee joue avec la consistance de la peinture, parfois utilisant une pâte lisse et riche, avec une densité de pigmentation presque palpable, parfois au contraire en utilisant une peinture très fluide, tels des jus colorés étirés sur la toile. Ces oppositions de matières accentuent les contrastes de couleurs. L’artiste corréenne aime associer des tons foncés et profonds avec des tons beaucoup plus lumineux et vifs.

      Techniquement, Soo-Kyoung Lee explore sur la toile toutes les possibilités qu’offre l’acrylique. Sur papier, l’artiste se tourne davantage vers des juxtapositions d’acrylique et d’encre et varie les supports, comme par exemple avec la superposition de papier et de rhodoïd.

      À la suite d’une longue phase de réflexion sur le support de la peinture, Soo-Kyoung Lee a fait évoluer son œuvre en travaillant sur des éléments en bois, découpés et peints. Bien qu’en relief, il ne faut pas les considérer comme des sculptures mais plutôt comme des éléments complémentaires aux œuvres sur toile. Avec les peintures sur bois, c’est comme si les motifs des toiles étaient détachés pour vivre de manière autonome dans un espace tangible.

      Pour la première exposition personnelle de Soo-Kyoung Lee, la Galerie Oniris expose toutes les facettes du travail de l’artiste franco-coréenne : des toiles, des œuvres sur bois et des œuvres sur papier sont à découvrir. L’exposition intitulée « Yo I Tang », onomatopée coréenne utilisée pour signaler le départ d’une course, marque le début d’une nouvelle collaboration, agrandissant la liste des artistes « nouvelle génération » de la galerie Oniris.

       

      Exposition réalisée avec le soutien aux galeries / expositions du CNAP — Centre National des Arts Plastiques

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • project room : Capucine Vandebrouck, Variations

    • Exposition
    • 01.02.19 → 07.03.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • John Cornu : C’est avec plaisir que nous présentons à Art & Essai certaines de tes pièces sous l’égide d’un titre : « Variations ». Tu élabores cette exposition depuis quelques temps maintenant et une première question se fait sentir. Pas des moindres… Pourrais-tu essayer de nous décrire les étapes relatives à la création de tes pièces ? Existe-t-il des constantes (intentions, références, intuitions, accidents, hasards…) et penses-tu différemment la création du format « pièce » et la mise en œuvre du format « exposition » ?

      Capucine Vandebrouck :S’il existe une constante, ce serait celle de la connivence que j’entretiens avec l’ordinaire. Je rencontre les matériaux avec lesquels je travaille dans mon environnement proche, là où je vis ou travaille. Par exemple, j’ai commencé à travailler avec l’eau en 2014 lors d’un long séjour à Montréal, où la neige et la glace étaient des matériaux omniprésents et gratuits. Puis, l’année dernière, de violents orages ont endommagé les murs de mon atelier en laissant ainsi la possibilité à l’eau de s’infiltrer pour y former plusieurs flaques. L’eau est un matériau fascinant, insaisissable, qui semble-t-il me poursuit. Quant à ta seconde question, j’élabore dans mon travail des scénarios de l’ordre d’un « faire être » ou d’un « faire exister », les éléments matériologiques que j’utilise relèvent bien souvent d’une condition performative. Le format « pièce » est le temps dans lequel s’inscrit l’écriture de scenarii pour les matériaux, et le format « exposition » est celui de la mise en scène de dispositifs autour de processus vivants ou survivants. Ces dispositifs sont des arrêts sur images, des incarnations transitoires d’une forme de temporalité.

      J.C. : L’eau, le feu, la pierre et la cristallisation, la lumière… Autant de nourritures poétiques qui pourraient nous évoquer des lectures comme celles de Gaston Bachelard, de Roger Caillois, de Gilbert Durant ou encore des productions littéraires comme celles d’Albert Camus ou de François Augiéras… Peux-tu nous dévoiler un peu les lectures qui accompagnent ou participent à ton imaginaire ?

      C.V. : J’admire particulièrement l’œuvre de Gaston Bachelard, notamment lorsqu’il parle « d’imagination matérielle ». En analysant et transformant différents phénomènes naturels (un feu de cheminée, une rivière qui coule…), il dilate notre perception de la matière. Lorsque je lis L’Eau et les rêvesou La Flamme d’une chandelle, j’ai la sensation qu’il sculpte notre rapport avec l’espace et les quatre éléments, et nous propose une nouvelle façon d’habiter la réalité qui nous entoure. Son exploration des propriétés oniriques de la matière nous rappelle que la poétique de l’ordinaire se construit grâce à la mémoire, à ce qu’apportent au présent les souvenirs passés et les réminiscences d’images archaïques. Cette idée qu’une matière puisse témoigner intrinsèquement de multiples temporalités, celle d’un présent, d’un passé et peut-être d’un futur, accompagne mon imaginaire.

      « L’eau est vraiment l’élément transitoire. Il est la métamorphose ontologique essentielle entre le feu et la terre. L’être voué à l’eau est un être en vertige. Il meurt à chaque minute, sans cesse quelque chose de sa substance s’écoule. La mort quotidienne n’est pas la mort exubérante du feu qui perce le ciel de ses flèches ; la mort quotidienne est la mort de l’eau. L’eau coule toujours, l’eau tombe toujours, elle finit toujours en sa mort horizontale. »1

      André Breton – Les Vases communicants,Nuccio Ordine – L’utilité de l’inutile, Ghérasim Luca – Héros-Limite, Rimbaud – Une saison en enfer, Illuminations,Paul Virilio – Esthétique de la disparition: sont les livres qui habitent ma table de nuit. Je tiens également à partager un poème que j’affectionne particulièrement en ce moment, rempli de sens, plein de non sens, mais pas vide de bon sens !

      « le vide vidé de son vide c’est le plein le vide rempli de son vide c’est le vide le vide rempli de son plein c’est le vide le plein vidé de son plein c’est le plein le plein vidé de son vide c’est le plein Je vide vidé de son plein c’est le vide le plein rempli de son plein c’est le plein le plein rempli de son vide c’est le vide le vide rempli de son vide c’est le plein le vide vidé de son plein c’est le plein le plein rempli de son vide c’est le plein le plein vidé de son vide c’est le vide le vide rempli de son plein c’est le plein le plein vidé de son plein c’est le vide le plein rempli de son plein c’est le vide le vide vidé de son vide c’est le vide c’est le plein vide le plein vide vidé de son plein vide de son vide vide rempli et vidé de son vide vide vidé de son plein en plein vide »2

      J.C. : Le fait d’utiliser ton quotidien, de travailler avec « ton environnement proche » me ramène au livre de Clément Rosset intitulé Le réel et son double(vieille lecture que j’aime re-parcourir) et plus particulièrement le chapitre orienté sur « L’illusion métaphysique »… L’auteur tente d’expliquer, entre autres, que le monde que nous qualifions de réel dans le langage courant n’est en fait qu’un « mauvais double », une « duplication falsifiée »… Bref nos modalités sensibles, perceptives et interprétatives impliqueraient une forme de réalité certes analogique – au moins en partie – mais aussi le fait de représentations mentales qui troublent d’emblée l’idée d’une réalité au sens strict du terme. Ces questionnements interviennent-ils dans le « logiciel créatif » qui anime et détermine tes productions ?

      C.V. : Dans ta précédente question tu parles de « nourritures poétiques ». Le terme de poésie renvoie au verbe grec poieinqui signifie faire, produire, transformer de la matière en avenir, et Aristote dans la Poétiqueen réduit l’usage à la représentation du réel (ou mimésis) obtenue par des moyens langagiers spécifiques. En déplaçant des matériaux de leur contexte initial, et en jouant avec les codes du réel et de sa représentation, mon travail se situe dans une démarche poétique. Cette posture sert mon « logiciel créatif » dans son approche de la réalité et du réel. Si le réel est l’effectif ou le concret, alors la réalité est le sentiment du réel. Je souhaite parler de réalité à partir du réel. En créant bien souvent de la présence dans un lieu d’absence, je tente de fournir la preuve de cette réalité imperceptible, un entre deux dans la compréhension et la lecture du réel. Mon champ d’action se situe dans cet espace entre le tangible et l’intangible.

      J’admire particulièrement les œuvres de certains peintres, comme Sébastien Stoskopff, artiste alsacien du XVIIesiècle, avec ses différentes natures mortes aux verres ou Gerhard Richter pour sa série autour de la bougie. Dans les deux cas, c’est un jeu poétique constant entre la représentation matérielle de la réalité et le réel, dans une volonté de nous rappeler le caractère transitoire de toute chose. Ils se situent à mon sens dans une forme d’intemporalité en prenant comme sujet même le temps qui passe. Ils magnifient un quotidien oublié, non pas par la sacralisation de l’objet, mais plutôt en mettant en avant toute la complexité qui peut en jaillir en le rendant singulier. Cette quête de l’émerveillement est quelque chose qui m’anime, c’est un engagement intérieur essentiel et c’est aussi un acte de résistance, lutter pour ne pas succomber à la cécité. Les réalités les plus évidentes, les plus perceptibles et sans doute les plus fondamentales, sont souvent les plus difficiles à voir.

      J.C. : C’est réellement intéressant de comprendre ton positionnement référentiel au regard de tes productions artistiques. J’aimerais terminer ce petit échange par une autre interrogation. Tu es probablement au fait d’un ouvrage sous la direction d’Yves Citton au sein duquel un des auteurs, Martial Poirson, s’exprime en ces termes : « Nous évoluons dans un environnement de plus en plus stylisé, scénographié et scénarisé où l’activité artistique se voit désormais incorporée à l’univers économique, réinscrite dans le monde marchand, au titre de mode de signalisation ou de système d’alerte, autrement dit de sélection, à la manière des « signaux coûteux » décrits par Schaeffer à propos des oiseaux-berceaux […] »3.

      En d’autres termes, l’idée d’économie de l’attention recoupe l’approche de Michel Menger et il est facile de vérifier que beaucoup d’acteurs du monde de l’art – dont certains artistes – instrumentalisent ce système pour exister/co-exister. Beaucoup de foires, de galeries, de revues se complaisent dans des logiques ostentatoires et vont produire une sorte d’adhésion alors même que l’on ne parle plus vraiment d’art. En revanche, j’ai la sensation que cette approche de l’économie de l’attention pourrait se retourner comme un gant au regard de tes propos mais aussi au regard d’autres artistes comme Dominique Ghesquière, Guillaume Leblon et pourquoi pas Michel Verjux ou Nancy Holt. Soient des artistes dont la production implique le fait de « réapprendre » à voir aussi bien dans l’acte de création que dans l’acte de réception. Les pièces que tu as sélectionnées pour Art & Essai sont-elles sous-tendues par cette idée d’un déplacement de nos habitusen terme d’attention ?

      C.V. : Toute la complexité est là, garder une juste mesure entre la réalité vénale du marché de l’art, et une approche intègre et singulière à l’égard de son travail. Ce déplacement d’attention dont tu parles pertinemment bien, intervient chez moi grâce à la curiosité et à l’étonnement qui permettent à mon regard de se rendre mobile. L’étonnement n’est pas un sentiment qu’on éprouve souvent, et c’est pour cette raison qu’il est intense. S’étonner pour moi, c’est l’amorce qui nous offre la possibilité de contourner une vérité qu’on pense absolue dans l’attention que l’on porte aux choses. C’est un travail sur le long terme, ça s’apprend, se cultive et se partage. C’est aussi une sorte de rite processuel du regard et de la pensée, je dirais qu’il faut prendre le temps, ne pas aller trop vite, contempler, ressentir, être en alerte, revenir, comme lorsque l’on cherche à croiser un animal sauvage en forêt.

      _
      1. Gaston Bachelard, L’Eau et les rêves, Essai sur l’imagination de la matière, Paris, Librairie générale française, 1998, Le Livre de Poche-Biblio Essais,  p. 13.

      2. Ghérasim Luca, Autres Secrets du Vide et du Plein (1913-1994) – Héros-Limite (1953), éditions Le Soleil Noir, réédité par les éditions Corti en 1985.

      3. Martial Poirson, « Capitalisme artiste et optimisation du capital attentionnel » in L’économie de l’attention, Nouvel horizon du capitalisme ?, sous la direction de Yves Citton, Éditions La Découverte, 2014, p. 273.

      _
      Née en 1985 (France), Capucine Vandebrouck vit et travaille à Strasbourg.

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • Estèla Alliaud & Claire Chesnier, Une réserve de nuit

    • Exposition
    • 01.02.19 → 07.03.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Respectivement sculpteur et peintre, Estèla Alliaud et Claire Chesnier souhaitent faire de cette exposition le lieu d’une rencontre des regards considérant le temps qui se dépose avec lui. Leurs œuvres silencieuses et puissamment arrimées à la présence, seule, nue, sans anecdote, dialoguent naturellement de tensions douces en chocs arides. « Réserve de nuit », titre emprunté au poète Philippe Jaccottet, dit le lien ténu mais éprouvé dans la résistance, d’œuvres pleines de l’épaisseur de l’air, de gestes qui sombrent, d’appels clairs.

      Estèla Aillaud : S’il est toujours difficile de se souvenir le moment précis où une relation a pris une nouvelle tournure, je crois que nos échanges se sont chargés d’une nouvelle densité le jour où nous nous sommes trouvées cette bibliothèque commune. Un ensemble de livres auxquels nous portions le même attachement. Je crois me souvenir qu’il faisait nuit et que c’était devant un café.

      J’évoque la nuit parce que le rapport à la lumière traverse nos préoccupations à chacune, sa présence comme son absence. C’est pourquoi, je crois, emprunter un fragment à une de nos lectures communes (Philippe Jaccottet), comme titre de cette exposition nous est apparu comme une évidence. Je me souviens que nous nous sommes demandées si dire la lumière ce n’était pas oublier la nuit mais dans cette hésitation elle trouve sa place, je crois, comme dans nos travaux à toutes les deux. Je crois que ce qui est intéressant c’est justement ce moment où le regard hésite entre la nuit et le jour, l’ombre ou la lumière, c’est justement dans ces incertitudes visuelles que tout semble possible.

      Tout à l’heure tu m’évoquais ces rapprochements en gestes et en matière ?

      Claire Chesnier : Oui, les gestes pour étendre sont aussi ceux de la nuit. Ils cherchent à taire tout en faisant la lumière. Une histoire de nuit qui se dépose sans faire le noir. La matière se définit mal, elle tangue avec l’incertitude du regard qui glisse d’une incandescence à un « socle de brume ». La coïncidence de ces écrits qui nous lient fonde un rien, un très peu, presque faible. Pas le hasard, mais un simple compagnonnage. C’est pourtant un commencement. Une certaine conscience du pas, de la main qui pose le blanc, le bois, le métal et l’encre. Un certain balancement du cœur aussi, au ras de terre. C’est un peu comme si le bougé des couleurs trouvait son reflet sans image dans la compacité d’un blanc de plâtre qui n’a rien de l’oubli, qui marque le lieu et la rencontre.

      Le blanc habiterait-il pour toi une « réserve de nuit » ?

      E.A. : J’aime bien l’idée que tu me poses cette question tout en sachant que rédiger sa réponse blanchira ma nuit.

      Il y a toutes sortes de blancs et si le blanc peut dire la lumière, il peut tout aussi bien dire la nuit. C’est justement toute la question de la sculpture : comment l’ombre et la lumière cohabitent ou se frictionnent pour donner forme au volume.

      C’est ce qui m’intéresse dans l’utilisation du plâtre comme matière première : réduire la palette au minimum, une seule teinte de départ : le blanc, mais dont les nuances vont être données par les creux et les aspérités de la forme. Il s’agit de parler des variations de teintes de façon très resserrée.

      Je suis très heureuse que pour cette exposition nos travaux entrent en résonnance car, justement, nous abordons la couleur de façon très différente. J’aimerai que tu évoques ton rapport à la réserve, celle du papier, là où la couleur ne va pas ou bien a contrariolà où la couleur déborde. J’ai pensé à cela en voyant à l’atelier tes peintures récentes, au mur. Je me souviens m’être approchée pour lire les bords de ta peinture, voir où le support s’arrêtait, alors que sur certaines de tes productions plus antérieures, toute la liquidité de l‘encre est contenue à l’intérieur du format, entourée du blanc du papier, un geste du bord qui dessine une forme.

      C.C. : Ton blanc reçoit l’ombre. Il est cette modulation fine qui révèle l’espace qu’il habite. Le blanc de mon papier est un excès. Qu’il soit rendu visible comme dans les précédents travaux par une couleur, retenue en ses bords, ou qu’elle soit seulement perceptible du dessous de voiles d’encre, elle est ce qui déborde. Les peintures ici mises en regard avec tes sculptures sont des plein ciels. Avec elles, j’accepte le débord (lumière excessive, matière excentrique et geste de débordement). Avec lui, le vertige. Je n’ai plus de repère, presque plus de composition, de dessin. La réserve de blanc est à demeure de la couleur, pans de transparence. L’épousage du papier à l’encre est ce qui retient l’opacité dans le clair, réserve l’ombre aux transparences du sombre.

      Peut-être cette rencontre de nos nuits peut-elle être le lieu d’une infusion de ton blanc dans mes couleurs et que les couleurs renvoient leur reflet sans sujet dans le ramassé de tes blocs de gestes et de temps.

      _
      Estèla Alliaud et Claire Chesnier, nées toutes deux en 1986 (France), vivent et travaillent à Paris. Leurs œuvres sont régulièrement exposées en France et à l’étranger et visibles dans plusieurs collections publiques et privées. 

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Elsa Sahal & Guillaume Pinard, Cloune

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cloune-proposition.jpg
    • 25.01.19 → 07.04.19
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Elsa Sahal, Guillaume Pinard

      Cloune est une des nombreuses graphies que le personnage théâtral puis circadien – mieux connu sous le terme anglo-saxon de clown – a connu. Ce mot viendrait du germanique klönne qui signifie motte de terre. On trouve également cette source dans les mots anglais clod et clot qui signifient aussi bien motte que balourd, plouc. Le clown désigne donc ce bouseux qui arrive à la ville et qui va en dérégler les convenances par son comportement. On comprend alors mieux pourquoi le duo de l’Auguste et du clown blanc s’est imposé ; un couple dans lequel l’imprévisible et la maladresse advient sous le regard atterré d’un représentant de l’ordre et de la bienséance.
      Dans cette exposition qui fait se rencontrer Guillaume Pinard et Elsa Sahal, il s’agit bien d’un numéro. Et s’ils n’ont pas transformé la galerie Raymond Hains en piste aux étoiles, les atours d’un spectacle clownesque sont présents.
      Auguste ? Le maquillage, le masque, le grotesque et les postures dégingandées traversent les figures en céramique émaillée d’Elsa Sahal.
      Clown Blanc ? Guillaume Pinard renvoie la balle à sa co-exposante en dé-mesurant certaines de ses œuvres dont il exacerbe les matières et les formes organiques dans des décors monumentaux en trompe l’œil.
      Aussi, cette exposition est-elle un jeu de miroirs déformants entre deux artistes qui aiment utiliser des techniques classiques, les contraintes orthodoxes de traditions pour les corrompre et mieux s’en amuser

      _

      « Abstraites et figuratives, adorables et abjectes, élégantes et dégingandées, masculines et féminines, pathétiques et percutantes, les céramiques d’Elsa Sahal donnent naissance à un monde aussi troublant que réjouissant. »

      Parce que cette phrase de Mara Hoberman pourrait tout aussi bien s’appliquer aux œuvres de Guillaume Pinard ; parce que ces deux artistes, tous les deux à leur façon ancrés dans un XXIème siècle de retour à la forme et à son développement dans l’espace, renouvellent les techniques dites traditionnelles – pastels, peinture, fusains pour l’un ou céramique et émaux pour l’autre – nous faisons le pari de les inviter à une première collaboration.

    • Le Bon Accueil
    • 2019
    • The Mirror of Daisy Bell, Mariska de Groot

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mariska_screen.jpg
    • 25.01.19 → 24.02.19
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Inspirée par l’histoire du son optique au cinéma, entre archéologie des médias et cinéma élargi, Mariska de Groot développe depuis plusieurs années des installations -sonores, lumineuses et cinétiques- , des performances, en se réappropriant le Variophone de Yevgeny Sholpo (1891-1951). Le Variophone,  l’un des systèmes mis au point en URSS dans les années 30 pour créer par impression  directe sur la bande optique des sons de synthèse, avait la particularité de se composer d’un système de roues diversement perforées pour moduler la lumière.

      L’artiste néerlandaise s’est réapproprié ce dispositif, qui d’objet technique destiné à la seule impression sur film, devient l’élément central de son installation composée de grands disques ajourés. Ces derniers, mis en rotation, laissent passer par intermittence la lumière d’un projecteur dirigé vers une cellule photoélectrique avec pour fonction de traduire en signal électrique les variations d’intensité lumineuse. Une chaine de transductions qui aboutit à la génération de vibrations sonores diffusées dans l’espace d’exposition.
      En déplaçant au centre de l’œuvre ce qui se trouve habituellement derrière le spectateur, dans la cabine de projection où le studio de montage, Mariska de Groot  invite à une expérience de cinéma élargi, où le dispositif devient le film.

      Le titre de l’exposition fait pour partie référence au sélénium, un oligoélément utilisé dans les capteurs photoélectriques utilisés dans la technique du son optique. L’inventeur du photophone, Alexander Graham Bell, pensait nommer sa fille “Selenium” avant de renoncer et lui donner le nom de Daisy.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2019
    • Maryvonne Le Caignec, Marie-Josée Croizer, Dialogue(s)… Reprises

    • Exposition
    • 19.01.19 → 13.04.19
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Exploration des corps-territoires sous deux regards, deux affinités au travers de volumes, de dessins, d’installations. Le lieu investi par les deux artistes devient atelier où s’exposent leurs confrontations, leurs questionnements dans un dialogue permanent.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2019
    • David Horvitz, La forme d’une vague à l’intérieur d’une vague

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_DavidHorvitz_LaCriee_V12.jpg
    • 19.01.19 → 10.03.19
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Pour son exposition personnelle, l’artiste californien David Horvitz propose une variation et un échange autour de nos perceptions du temps et de l’espace. Son travail prend forme dans des médias variés, que ceux-ci soient matériels (photographies, livres, performances, sculptures) ou immatériels (interventions sur le web, récits, rumeurs). Héritier des romantiques autant que des conceptuels, il pratique un art du jeu, de la surprise, du rhizome et de la circulation.

      À La Criée centre d’art contemporain, David Horvitz choisit un élément de la culture immatérielle bretonne comme matière première de l’œuvre centrale de l’exposition : Berceuse pour un paysage est une installation de quarante cloches tubulaires en laiton, suspendus à la charpente du bâtiment, qui composent les quarante notes de la mélodie traditionnelle Luskellerez Vor (Berceuse de la Mer). Les cloches sont activés à deux occasions par des musiciens professionnels, lors de performances. Le reste du temps, c’est à chaque visiteur de les mettre en musique et d’en proposer une interprétation, à son rythme autant qu’à sa mesure.

      La place du·de la visiteur·se est centrale pour David Horvitz, qui se plaît à créer un rapport d’échange avec lui·elle et à l’inclure dans le processus de son œuvre. Ainsi, pour toi, nuage, pluie, rivière, source, mer, océan, lac, neige, rosée, glace, buée, onde, le·la spectateur·rice est invité·e à utiliser librement les tampons encreurs posés sur une table, à proximité d’un tas de feuilles, puis à repartir avec sa composition. De même avec Nostalgia (15 000 photographies numériques, supprimées à La Criée à Rennes, France, entre le 18 janvier et le 10 mars 2019), un diaporama de quinze-mille images issues des archives photographiques de l’artiste. Un programme informatique diffuse chacune d’elle puis la supprime définitivement : nous sommes les seuls à la voir à cet instant et les seuls à la voir disparaître.

      Issu d’une pratique nomade, simple et quotidienne, l’art de David Horvitz est également un art du déplacement. Carte de Bretagne un mercredi est un bouquet composé des mêmes fleurs, provenant de différents lieux – électifs – de Bretagne, mais collectées le même jour. Les affiches de Propositions pour horloges sont dispersées dans la ville, s’offrant subrepticement au regard des passants. Temps et espace s’entrecroisent ainsi pour créer une géopoétique, où la subjectivité de l’artiste se mêle à nos imaginaires.

      Il y a chez David Horvitz une joie et une simplicité à vivre et à œuvrer, à modeler des idées autant que des formes, à flouter les limites entre art et vie, temps et espace, qui relèvent de l’évidence. De l’échappée aussi.

      Le titre de l’exposition de David Horvitz (The shape of a wave insite of a wave) est emprunté à un poème de David Antin.

    • L’IMAGERIE
    • 2019
    • Un bout de chemin... Œuvres de la collection du Frac Bretagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Nils-Udo-Windfloss-1979-coll.-Frac-Bretagne.jpg
    • 19.01.19 → 30.03.19
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Geneviève Asse, Nina Childress, François Dilasser, Nicolas Fédorenko, Anne-Marie Filaire, Hamish Fulton, Raymond Hains, Bertrand Lavier, Claire Lucas, Tony Matelli, Jean-Marc Nicolas, Nils-Udo, Guy Prévost, Thomas Ruff, Yvan Salomone, Sarkis, Gérard Schlosser, Sigurdur Arni Sigurdsson, Jacques Villeglé

      Poursuivant une collaboration entamée il y a une trentaine d’années, le Frac Bretagne et L’Imagerie ont conçu ensemble une exposition originale pour célébrer le quarantième
      anniversaire de la galerie.
      Sont conviées les œuvres de la collection du Frac Bretagne qui ont marqué depuis 1986 les rendez-vous bisannuels, selon un accrochage construit en deux temps.

      Un premier espace propose un parcours à travers le thème du paysage, un second s’ouvre sur le travail d’artistes de la région. Deux sujets et focus qui réunissent L’imagerie et le Frac Bretagne dans leurs réflexions respectives autour de la création contemporaine. Grande thématique de l’histoire de l’art à travers les siècles, le paysage constitue toujours un sujet majeur pour les artistes contemporains qui ne cessent d’en renouveler l’approche. Y portant un regard d’observateur, un œil critique ou amusé, les artistes choisis dans cette sélection s’inspirent de la nature à travers l’utilisation de médiums variés : photographie, dessin, vidéo, peinture, sculpture.
      Attentifs aux détails (Gérard Schlosser, Tony Matelli) ou privilégiant une vision plus globale et panoramique du monde (Nina Childress, Anne-Marie Filaire), ils envisagent le réel par le biais d’un décalage propre à susciter la réflexion. Si le paysage peut être le lieu d’un témoignage, à caractère documentaire (Anne-Marie Filaire), il est aussi parfois le point de départ d’une fiction, s’inscrivant au-delà du strict format du cadre (Sigurdur Arni Sigurdsson, Bertrand Lavier).

      L’emprunt, la citation et le détournement (Sarkis,
      Sigurdur Arni Sigurdsson, Thomas Ruff) sont aussi des moyens de questionner un certain rapport à l’Histoire, générale ou particulière. Lieu de déambulation par excellence, le paysage, rural comme urbain, est souvent l’occasion d’une expérience physique et personnelle à travers laquelle l’artiste promeneur, arpenteur, collectionneur (Hamish Fulton, Nils-Udo, Yvan Salomone) convoque le spectateur par procuration.
      La deuxième salle d’exposition de L’Imagerie est consacrée à la présentation d’œuvres d’artistes de la région. Si le sujet ne constitue pas en lui-même une thématique, il témoigne avant tout de l’intérêt majeur que les deux structures partenaires portent à la création sur le territoire depuis de nombreuses années. Les figures emblématiques que représente le duo complice des années 50/70, Raymond Hains et Jacques Villeglé, voisinent avec les peintures remarquables de Geneviève Asse et François Dilasser.
      Une autre génération d’artistes est représentée par les œuvres sur papier ou en volume de Guy Prévost, Nicolas Fédorenko et Claire Lucas. Pour clore l’exposition, une attention singulière est réservée à l’artiste Jean-Marc Nicolas dont la découverte du travail récent pourra se poursuivre dans un autre espace de L’Imagerie à partir du mois de février.

       

    • 40mcube
    • 2019
    • Virginie Barré, Romain Bobichon, Julien Gorgeart, La cascadeure

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/lacascadeur_4_web2.jpg
    • 17.01.19 → 19.01.19
      Projection
      40mcube
    • Initiée par les artistes Virginie Barré, Romain Bobichon et Julien Gorgeart, la série La cascadeure est un projet collectif rassemblant les artistes Pierre Budet, Camille Girard & Paul Brunet, Lili Reynaud Dewar, Florence Doléac, Olivier Nottellet, Bruno Peinado, Yoan Sorin. Celle-ci prend sa source dans une combinaison de faits concrets et de références multiples.

      La première de ces références est le roman Saga (1997) de Tonino Benaquista. Dans celui-ci, une chaîne de télévision privée doit produire un feuilleton pour répondre aux impératifs de création française imposés par les pouvoirs publics. Ne songeant qu’à réduire les frais, elle se décide pour une sitcom tournée avec un strict minimum de moyens financiers, qu’elle diffusera au beau milieu de la nuit. Certaine d’une audience extrêmement réduite, elle engage pour écrire le script quatre scénaristes au chômage : Louis, un has-been, Jérôme, un fan de science-fiction paumé, Mathilde, une romancière à l’eau de rose, et Marco, un débutant (le narrateur).

      Les scénaristes, libres de toute pression d’Audimat, se voyant offrir une totale liberté d’imagination, créent des personnages et des situations totalement décalés. Grâce aux insomniaques, aux malades et aux travailleurs de nuit, la série, baptisée Saga, connaît un immense succès…

      Réalisée par un groupe d’artistes ayant un point d’ancrage à Douarnenez de façon permanente ou temporaire, on ne peut s’empêcher de faire un parallèle entre les scénaristes oubliés de Saga et les artistes éloignés du Finistère.

      La cascadeure s’inspire également des avant-gardes historiques qui, à Paris au début du XXe siècle, ont donné lieu à des collaborations artistiques et à des œuvres collectives d’une grande nouveauté comme le ballet réaliste en un acte Parade (1917), écrit par Jean Cocteau, dont les décors et costumes ont été réalisés par Pablo Picasso et la musique écrite par Érik Satie.

      Le projet La cascadeure est donc une œuvre collective, écrite, réalisée, montée, fabriquée par un groupe d’artistes plasticiens passionnés de séries, de fantastique et de surnaturel, réunis ici à la fois pour leurs compétences variées et leurs univers respectifs, particulièrement marqués. Des situations étranges mises en scène par Virginie Barré aux dessins sombres d’Olivier Nottellet, des performances de Lili Reynaud Dewar à l’esthétique pop des sculptures de Bruno Peinado, des aquarelles éthérées de Julien Gorgeart ou de celles de Camille Girard & Paul Brunet aux peintures de Romain Bobichon, des objets plein d’humour de Florence Doléac aux installations de Yoan Sorin… Autant d’univers qui ouvrent l’imaginaire.

      Partant d’une situation et d’une géographie donnée, la série La cascadeure est centrée sur un personnage, Amédée, qui revient dans sa ville natale après un accident qui ne lui permet plus d’exercer son métier de cascadeuse. Elle y retrouve sa mère et des connaissances qui au fil des épisodes deviennent de plus en plus étranges. Des phénomènes inexpliqués, comme la nuit qui tombe à n’importe quel moment de la journée, se produisent. Nous découvrons alors un passé personnel chargé et une histoire collective marquée par le traumatisme…

      Avec une légèreté surprenante et non sans humour, la série s’enfonce progressivement dans un monde paranormal – mais réaliste –, jusqu’à s’y retrouver totalement immergée. Il y est donc question de frontières mouvantes, de mondes parallèles, de passages, de renversements et de retournements.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • “MAINS GANTÉES ET PIEDS BOTTÉS : Représentations d’armées de femmes et corps collectifs féminins”

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-2.jpg
    • 17.01.19 → 19.03.19
      Conférence
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • EXPOSITION DU 17 JANVIER AU 19 MARS 2019
      COMMISSARIAT LISE LERICHOMME
      VERNISSAGE JEUDI 17 JANVIER À 18H
      FINISSAGE MARDI 19 MARS DE 15H À 17H30
      CONFÉRENCE PAR LISE LERICHOMME MARDI 19 MARS DE 17H30 À 19H30

      Les femmes en bataillons sont souvent représentées à la façon de caricatures, assignées à n’être que la répétition mécanique ou érotique d’un personnage générique. Pourtant ces alignements de pieds bottés et de mains gantées sont également des motifs émancipateurs. Face aux représentations qui ne laissent pas de place aux identités choisies et moins encore aux héroïnes, nombre d’artistes inventent de nouveaux modèles de corps collectifs et d’armées de femmes.

      Avec : Atelier McClane, Nina Childress, Coco Fusco, Agnès Geoffray, Grandville, Guerrilla Girls, Marie-Ange Guilleminot, Sharon Kivland, Barbara Kruger, Suzanne Lacy, Lennep, Violaine Lochu, Alex Martinis Roe, Meg Mateo Ilasco, Mashid Mohadjerin, Lisa Robertson & Matthew Stadler, Robida, Rosambeau, Xavier Sager, See Red Women’s Workshop, Taroop & Glabel, Miwa Yanagi, Rote Zora, etc., et les fonds iconographiques de la bibliothèque Marguerite Durand.

      + FINISSAGE DE L’EXPOSITION “Mains gantées et pieds bottés” mardi 19 mars 2019, en présence d’Agnès Geoffray et Lise Lerichomme, suivi d’une CONFÉRENCE de Lise Lerichomme, de 17h30 à 19h30, dans le cadre des “Mardis de l’égalité”, Amphi du Pôle numérique – Bât.T.
      Université Rennes 2 / Place du recteur Henri Le Moal
    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Guillaume Pinard

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Rosso.jpg
    • 15.01.19 → 15.01.19
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Guillaume Pinard développe une œuvre polymorphe, où le dessin, la peinture et l’écriture ont une bonne part.
      Artiste doté d’une palette graphique considérable, Guillaume Pinard scrute avec une douce ironie les occurrences et les significations cachées dans toutes les formes de discours, en cherchant à vicier les hiérarchies.

      Depuis le personnage archétypal de “con-con” que l’on trouve dans ses premières expositions, jusqu’à ses œuvres récentes, son travail tient pour dénominateur commun une certaine simplicité formelle et la mise en présence de personnages énigmatiques.

      Adepte des zones et des états transitoires, Guillaume Pinard reprend volontiers à son compte la phrase de Walter Benjamin dans Le livre des passages : « Les constructions de l’histoire sont comparables à des ordres militaires qui tourmentent et casernent la vraie vie. À l’inverse, l’anecdote est comme une révolte dans la rue. Elle nous rend les choses spatialement proches, elle les fait entrer dans notre vie (…) il faut conserver cette technique de la proximité pour toutes les époques de l’histoire, au niveau du calendrier. »

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • LJC Notations 1977-2007

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/cover-CG6.jpg
    • 15.01.19 → 13.06.19
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LJC Notations 1977-2007
      Lefevre Jean Claude

      Rennes, Éditions Incertain Sens, coll. “Grise” vol. 6, 2019.
      456 pages, dos carré cousu collé, couverture à un rabat, impression offset noir & blanc, 22,5 x 18,5 cm.
      Dépôt légal janvier 2019, ISBN 978-2-914291-87-3, 25€.

      Cet ouvrage a bénéficié du soutien à l’édition du Centre national des arts plastiques, ainsi que du concours du Frac Bretagne, de la Région Bretagne et de l’université Rennes 2 (Département Arts plastiques et UFR Arts, Lettres, Communication).

      LJC Notations 1977-2007, volume 6 de la collection «Grise», est une vaste enquête sur l’art, menée pendant trente ans par un artiste pour lequel les archives constituent un matériau artistique à part entière. La méthode de travail de Lefevre Jean Claude peut être considérée comme une sorte d’observation participante, dans la mesure où, durant toute cette période, et jusqu’à aujourd’hui, il a pris une part active à la vie de l’art : correspondances et conversations avec ses amis artistes; participation à des projets communs; collecte de documents variés à l’occasion de visites dans les galeries et musées, de vernissages et autres manifestations du monde de l’art; écriture de textes exposés, publiés en livres et revues ou lus en public lors de «lectures expositions». Ce «travail de l’art au travail», ainsi que le nomme Lefevre Jean Claude, a abouti, en 1983, à la fondation de «LJC Archives», constituées de notations quotidiennes sur les pratiques artistiques observées, de la description et du classement des documents rassemblés, ainsi que de tout un travail de réécriture à partir de ce matériau, en réponse à des invitations ou à des commandes. Tel est le cas de ce texte, à la fois œuvre et documentation, qui restitue et analyse, du point de vue de l’artiste engagé dans l’art de son temps, la réalité du fonctionnement de l’institution artistique et l’histoire de trois décennies d’art contemporain en France. C’est enfin une réflexion personnelle sans concession sur la création en acte et ses exigences, artistiques et philosophiques, que Lefevre Jean Claude propose ici.

      Lefevre Jean Claude est né à Coutances en 1946. Il réside et travaille à Gentilly depuis 1985. Autodidacte, il entreprend dès 1977 un travail de notations et d’archivage, faisant de l’écriture son médium de prédilection. Entre 1993 et 2018, il réalise vingt-cinq «Lectures expositions»; en 2016, il participe à « Une rétrospective d’expositions fermées », organisée par Mathieu Copeland au Fri Art, Kunsthalle de Fribourg. En 2017, il s’engage, à l’invitation des Éditions Incertain Sens, dans la rédaction de LJC Notations 1977-2007. On trouvera la liste de ses publications dans le catalogue raisonné : Lefevre Jean Claude. Publications / Éditions, 1972-2007 (Saint-Yrieix-la-Perche, Centre des livres d’artistes, 2008).

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2019
    • Exposition Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot, “J’aimerais que Yono Ono vienne à mon vernissage. – Mais yes !”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/C.LePivert_N.Gerot_expo_aparte.png
    • 14.01.19 → 01.03.19
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot ont entamé leur collaboration en 2010 par le biais d’abord de la musique puis rapidement sous la forme d’un projet artistique commun où se mêlent rêves d’exploration, storytelling, bricolage, science-fiction des années 1950 et une certaine improvisation.

      Tout au long de leur temps de résidence à L’aparté, les deux artistes ont entretenu une correspondance écrite, façonnant ainsi le récit comme fil conducteur de leur travail. Entre divagations prosaïques et fictions à quatre mains, l’exposition matérialise ces échanges sous forme d’installations mêlant plusieurs techniques (sculpture, vidéo, dessin) et permet aux artistes de poursuivre le développement d’un univers personnel empreint d’étrangeté, tout en partageant leurs dialogues avec le spectateur. Une sélection de ces textes figure dans l’édition Correspondance, à la fois point de départ et notice de l’exposition.

      Pour ces deux rennais originaires de Brest, Trémelin leur est apparu comme un lieu qui semblait hors de notre espace-temps. Le récit fictionnel qu’ils développent dans l’édition Correspondance traite de la disparition prochaine de l’univers. Alors que l’univers s’évapore, la seule zone visible est le lac de Trémelin, théâtre de différentes histoires où plusieurs personnages venant de mondes parallèles se croisent sans toujours se voir : Arthur et Martha, Georges Brassens, une jeune fille, des motards rockeurs, deux cosmonautes…

      À l’entrée de la salle d’exposition, un petit écran de télévision nous montre l’errance d’un cosmonaute perdu. Son scaphandre et sa combinaison sont posés au sol. Deux acryliques sur contreplaqué ainsi qu’une bannière en toile de coton font office de décor. Le monde, lui, est en train de disparaître figure, comme son titre l’indique, un effacement progressif du paysage, presque doux, comme si petit à petit l’univers se gommait. Anagramme de « L’aparté Trémelin », Art lent, rime pâle se situe entre message codé et carte géographique.

      Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot accordent une place importante à la construction de leur propre mobilier. Ici, il s’agit d’une armoire de style moderniste transformée en table et étagères. Ces éléments servent de support à une série de trente-cinq sculptures en argile composée de figures de jeu d’échecs ainsi que de formes variées. Les pièces ne constituent pas un jeu d’échecs complet : les règles sont à réinventer. Quant au mobilier, il date peut-être de l’époque où Yoko Ono avait imaginé, dans l’œuvre Chess (1966), un jeu d’échecs composé uniquement de pions blancs.

    • Atelier d’Estienne
    • 2019
    • François Avril, Perspectives      

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB-A4-AFFICHE-FRANÇOIS-AVRIL-11.jpg
    • 12.01.19 → 17.03.19
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Cécile Bart, Effet d’hiver

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CecileBart_Visuel4_afficheOK_RVB.jpg
    • 21.12.18 → 10.03.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • À partir du 21 décembre 2018, le Frac Bretagne présente Effet d’hiver, une exposition où Cécile Bart déploie les différents registres de son oeuvre : peintures/écrans, peintures/collages, Lisses et, plus récemment développées, les images, qui combinent images fixes, images animées et surfaces colorées.

      Selon ses propres mots, Cécile Bart est peintre et, en forgeant à la fin des années 1980 ce qui deviendra son outil privilégié, les peintures/écrans, elle a ouvert une voie nouvelle au monochrome, au mode d’apparition des images, au concept-même d’exposition. Dans les espaces du Frac Bretagne, l’artiste construit un parcours qui donne à voir dans le même temps, de multiples configurations des peintures/écrans, de nouvelles versions de Silent Show (CCC OD, Tours 2017-2018), de Virevoltes (Musée des beaux-arts, chapelle de l’Oratoire, Nantes, 2009-2010), des Deux Dames (Musée des Beaux-arts de Dijon, 2005) et des dispositifs aux affinités théâtrales qui, par l’association de différents éléments au mur et dans l’espace, proposent une oeuvre totale, quasi immersive.

      À travers Effet d’hiver, exposition dont l’ampleur est inédite, le visiteur est convié à faire l’expérience d’un art qui tire force et liberté d’une forme de simplicité, de la justesse de ses propositions et qui, continûment, s’enrichit de ses propres prémices.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2018
    • Finissage de l’exposition « One Piece at a Time : les arts tactiques au travail »

    • Finissage
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LaPerruque_PackShot_Deroule-1.png
    • 20.12.18 → 20.12.18
      Finissage
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Finissage de l’exposition « One Piece at a Time : les arts tactiques au travail » :

      -Visite guidée du nouvel accrochage

      -Présentation de la revue La Perruque par Olivier Bertrand + lancement du dernier numéro

      -Présentation de la maison d’édition Surfaces Utiles par Olivier Bertrand et Pierre Martel + lancement de la dernière publication Musée Beaux Arts

       

       

      Le Cabinet du livre d’artiste est heureux de conclure l’événement « One Piece at a Time : les arts tactiques au travail » par un finissage de l’exposition se déroulant sur un après-midi en présence des commissaires.

      Dès 15 h, Jil Daniel et Jan Middelbos présenteront un nouvel accrochage de l’exposition, réunissant notamment l’ensemble des numéros de la revue La Perruque, parus depuis 2016.

      Puis, à partir de 16 h 30, Olivier Bertrand exposera plus précisément le projet économique de sa revue, dont le dernier numéro, coédité avec Sans niveau ni mètre, met à l’honneur le caractère typographique utilisé dans le journal : l’étrange Covington bricolé par Derek Vogelpohl.

      Enfin, il étendra la réflexion engagée aux tactiques de production de la maison d’édition Surfaces Utiles, en présence de Pierre Martel, auteur de leur dernière publication : Musée Beaux Arts.

       

      http://la-perruque.org/

      La Perruque est une revue de 1 × 90 cm qui édite et diffuse des spécimens typographiques. Cet étrange format glané chez les imprimeurs définit le modèle économique de sa publication.

      Avec la volonté de limiter et de valoriser les chutes, La Perruque passe des « deals » avec des imprimeurs qui lui permettent d’exploiter les espaces vacants en marge de leurs impressions courantes. Ces espaces vierges sont ensuite proposés à une communauté de typographes qui s’en saisissent et les requalifient pour dresser le portrait d’une certaine communauté typographique contemporaine.

       

      http://surfaces-utiles.org/

      À la poursuite des expérimentations économico-éditoriales de La Perruque, Surfaces Utiles déploie une pratique basée sur un ensemble de tactiques d’appropriations et de détournements de ce que la voie normative de production laisse de côté. En passant des marchés avec les industriels, la maison d’édition tire parti de leurs rebuts pour concevoir les livres qu’elle publie. C’est une forme de pratique artisanale qui s’éprouve au contact de l’industrie et qui s’exprime avant tout dans l’acte de construire ensemble. Le rebut industriel et l’accès à des techniques de productions à petites ou grandes échelles sont les terrains de jeux du modèle contributif que la maison d’édition expérimente. Avec ruse et parfois en douce, il est question de jouer entre l’art de la débrouille et les machines bien huilées aux cadences vertigineuses.

       

      http://surfaces-utiles.org/musee-beaux-arts.html

      Dans Musée Beaux Arts, Pierre Martel colle avec finesse des cartels d’expositions à côté des objets les plus triviaux que renferme le musée dans lequel il les a extorqué. En mettant en récit cette somme de libres associations, il parcourt pêle-mêle les grands thèmes de l’histoire de l’art dans un nœud de langage plaisant à défaire.

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • project room : Quentin Lefranc & Jean-Luc Moulène

    • Exposition
    • 14.12.18 → 24.01.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Commissariat : John Cornu

      _
      Cette proposition émane d’un rapprochement intuitif entre deux œuvres : d’une part celle de Quentin Lefranc (né en 1987) qui consiste en des structures de chaises non abouties ou en cours de montage (Chairs, 2013-2018) reparties dans l’espace d’exposition, et au mur une sélection de trois des sept affiches Le démon du passage de Jean-Luc Moulène (né en 1955) – appartenant la collection du Frac Bretagne – qui proposent des stills (arrêts sur image) d’un film de Pierre Coulibeuf.
      Le choix curatorial procède ici d’une conjugaison des contraires et de la mise en dialogue d’un simple couple notionnel : intuitif vs didactique.

       

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2019
    • Mateï Bejenaru, Prut

    • Exposition
    • 14.12.18 → 24.01.19
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Commissariat : Bruno Elisabeth

      _

      2011 – En cours
      Une étude anthropologique visuelle de la région rurale de la vallée de la rivière Prut, située à l’est de la Roumanie.

      Le projet Prut est une étude interdisciplinaire relative à la région de la vallée de la rivière Prut, située dans l’est de la Roumanie. Dans ce travail Matei Bejenaru se focalise sur ce territoire à travers ses villages, ses modes de vies, ses mentalités, ses dynamiques sociales ou encore son économie.
      La région du Prut est une des régions les plus orientales de l’Union Européenne, située face à la Moldavie, elle est aussi l’une des plus pauvres. Les photographies présentées dans cette exposition s’appuient sur une pratique sociale de l’art, sur l’interaction de l’artiste avec le contexte local. Ces images documentaires sont toutes des prises de vues argentiques, prises à la chambre, elles s’inscrivent dans une approche esthétique de la photographie envisagée comme tableau. Elles sont réalisées sans manipulation et pensées de manière à se départir des influences issues du sensationnalisme des thèmes et sujets photo-journalistiques.

    • Archives de la critique d’art
    • 2018
    • Critique sur le pouce

    • Conférence
    • 12.12.18 → 12.12.18
      Conférence
      Archives de la critique d’art
    • « Design californien : soleil et mirages »
      par Lilian Froger, lauréat 2018 de l’aide à l’écriture et à la diffusion d’un essai critique proposée par l’INHA et l’Institut français

      Le rendez-vous trimestriel de la revue CRITIQUE D’ART à la BU. Une heure le mercredi pour discuter de l’actualité de la littérature critique sur l’art des XXe-XXIe siècles !
      Les rendez-vous proposés dans le cadre de la « Critique sur le pouce » impliquent, à chaque nouvelle rencontre, un jeune chercheur et un auteur plus confirmé.
      Ces rencontres s’adressent à toutes celles et tous ceux qui souhaitent partager leur goût de la lecture, de l’écriture et de la discussion au sujet des livres sur l’art. Nous vous invitons à venir échanger autour de publications récentes chroniquées dans la revue CRITIQUE D’ART.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • “Dans la forêt profonde”, Léo Delarue

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/A3-LeoDelarue-2018.jpg
    • 12.12.18 → 10.03.19
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Léo Delarue a été accueillie en résidence au Domaine de Kerguéhennec à l’été 2018 : « J’ai passé le plus clair de mon temps dehors. J’ai marché, marché dans la forêt, marché le long de l’étang ; j’ai dessiné dans mon petit carnet, ces dessins de marche que j’affectionne particulièrement (…) J’ai laissé venir cette envie de voir profondément, de m’aventurer outils en mains dans le paysage. Ce paysage alors devint intérieur, son organisation, sa structure devint organique (…) Les travaux d’atelier sont différents, l’enjeu est tout autre. De retour de la forêt, il s’agit de réinventer ce qui a été perçu, à la suite de ce qui déjà a été fait, des motifs ou des gestes (…) Ce n’est pas la mémoire mais la sensation de la présence de la terre, des feuilles sèches et des bois morts, des troncs et des feuillages, qui peut alors faire paysage. » 

       

      L’exposition présentera des suites de dessins et des aquarelles, réalisés sur le motif ou de retour à l’atelier, ainsi que des extraits des carnets de dessins de marche.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2019
    • “Malansac, un portrait photographique”, Daniel Challe 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/A3-DanielChalle-Hiver.jpg
    • 12.12.18 → 10.03.19
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Galerie Réjane Louin
    • 2019
    • Dominique De Beir invite Karine Bonneval et Seitoung, Annexes et Digressions 2

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VUE-DDB-SITE.jpg
    • 02.12.18 → 06.01.19
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • A Locquirec, en compagnie de la plasticienne Karine Bonneval qui au travers de formes sculpturales concentre sa recherche sur les relations paradoxales que nous entretenons avec le vivant et avec Samuel Etienne (Seitoung), géomorphologue de formation qui publie des fanzines depuis 1984 et dont la philosophie artistique a toujours reposé sur le DIY (do-it-yourself), Dominique De Beir propose de nouvelles expérimentations qui engagent le regard au delà de la surface, une évocation immédiate aux paysages stratifiés et sous-sols éreintés.

      Annexes et Digressions 2 est le second volet d’un cycle d’événements en 5 chapitres dans 5 lieux différents : Artothèque de Vitré, Galerie Réjane Louin  Locquirec, Galerie Jean Fournier Paris, Frac Provence-Alpes-Côte-d’Azur Marseille et Galerie 604 Busan (Corée).

      Ce projet bénéficie du soutien du Fonds National des Arts Graphiques et Plastiques (FNAGP)

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • Romain Guillet, conférence-sandwich, 12:15

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/c5e1874806e03ab0_3322-w400-h504-b0-p0-home-design.jpg
    • 20.11.18 → 20.11.18
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    •  

      Romain Guillet développe son travail de designer dans divers contextes (aménagement, scénographie, mobilier…). Dès la fin de ses études, il rejoint pendant 2 ans lʼéquipe de Mathieu Lehanneur et co-fonde simultanément le studio STATUE. STATUE est primé au VIA design 2013 et expose ses projets textiles à Amsterdam, Milan, et Paris. Parallèlement, il signe des projets dʼaménagement pour le Centre Pompidou, le musée des Beaux-Arts de Paris, le Printemps de septembre à Toulouse ou la Fondation Lafayette Anticipation. Il collabore régulièrement avec
      la plasticienne et scénographe Nadia Lauro sur des installations pour la danse contemporaine, ainsi quʼavec de nombreux artistes tels que Camille Blatrix, Jean-Luc Moulène ou Olaf Nicolai.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Jean-Charles de Quillacq, LE REMPLAÇANT

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-J-C-de-Quillacq-©PierreAntoine-WEB.jpg
      Jean-Charles de Quillacq - LE REMPLAÇANT -© Pierre Antoine
    • 18.11.18 → 18.11.18
      Rencontre
      Frac Bretagne
    • Dans le cadre de la sixième édition des Ateliers de Rennes intitulée À Cris Ouverts, l’artiste Jean-Charles de Quillacq invite qui veut à interagir avec lui durant une après-midi. Chaque interaction obéira au contrat suivant : en échange de la disponibilité totale de l’artiste envers le⋅a volontaire, le⋅a volontaire cède à l’artiste une empreinte de son nez. Toutes les personnes intéressées sont priées de lire soigneusement le protocole DU REMPLAÇANT, ci-dessous, où Jean-Charles de Quillacq décrit précisément les engagements de chacun·e.

       

      Une fois que vous aurez demandé à me rencontrer, le personnel du Frac Bretagne vous conduira auprès de mes deux assistant·e·s, qui prendront une empreinte de votre nez. Vous serez venu·e·s seul·e ou à deux personnes maximum, et vous pourrez revenir dans la limite de mes disponibilités horaires.

       

      En attendant que le plâtre sèche sur votre visage, mes assistant·e·s vous conduiront à moi et vous laisseront en ma compagnie durant six minutes. Nous serons à huis clos dans une salle bien éclairée ; je porterai moi-même un masque résultant du moulage de mon propre visage (le remplaçant). Vous interagirez avec moi exactement comme bon vous semble et je ferai tout ce que vous me direz de faire. J’exclus toutefois entre nous les actions violentes ou de nature à blesser les personnes ; je préférerais aussi que vous ne parliez pas de la situation au moment où il vous faut la vivre avec moi.

       

      Demandez-moi plutôt de faire le mort, la roue, d’échanger nos tee-shirts, mes chaussettes, d’imiter ma mère, d’être vous-même, etc. Au bout des six minutes (ou avant s’il vous plaît de ne pas aller jusqu’au bout), mes assistant·e·s vous reprendront en charge et procéderont au démoulage. Le moulage de votre nez restera ma propriété.

       

      J.-Ch. de Q.

    • Les 3 CHA
    • 2019
    • Angela Glajcar, Carte Blanche

    • Exposition
    • 17.11.18 → 19.01.19
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Angela Glajcar est une artiste contemporaine allemande exposant aux quatre coins du monde. Le principe de ses œuvres est simple, elle aligne des feuilles, les découpe ou les déchire pour former des excavations inspirées des glaciers, de la roche, de vortex imaginaires… Son matériau de prédilection pour la conception de ses œuvres est le papier blanc.

      La formation de couches de papier forme des tunnels de lumière hors du commun. Chaque pièce est composée d’un trou béant déchiré. L’accumulation de plusieurs objets crée un effet de tunnel. Son travail est une exploration du contraste entre ombre et lumière, ainsi que l’expression simultanée de la fragilité et de la force.

      Au centre d’art, Angela Glajcar travaille sur Carte blanche…

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Jean-Charles de Quillacq, LE REMPLAÇANT

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-J-C-de-Quillacq-©PierreAntoine-WEB.jpg
      Jean-Charles de Quillacq - LE REMPLAÇANT -© Pierre Antoine
    • 17.11.18 → 17.11.18
      Rencontre
      Frac Bretagne
    • Dans le cadre de la sixième édition des Ateliers de Rennes intitulée À Cris Ouverts, l’artiste Jean-Charles de Quillacq invite qui veut à interagir avec lui durant une après-midi. Chaque interaction obéira au contrat suivant : en échange de la disponibilité totale de l’artiste envers le⋅a volontaire, le⋅a volontaire cède à l’artiste une empreinte de son nez. Toutes les personnes intéressées sont priées de lire soigneusement le protocole DU REMPLAÇANT, ci-dessous, où Jean-Charles de Quillacq décrit précisément les engagements de chacun·e.

       

      Une fois que vous aurez demandé à me rencontrer, le personnel du Frac Bretagne vous conduira auprès de mes deux assistant·e·s, qui prendront une empreinte de votre nez. Vous serez venu·e·s seul·e ou à deux personnes maximum, et vous pourrez revenir dans la limite de mes disponibilités horaires.

       

      En attendant que le plâtre sèche sur votre visage, mes assistant·e·s vous conduiront à moi et vous laisseront en ma compagnie durant six minutes. Nous serons à huis clos dans une salle bien éclairée ; je porterai moi-même un masque résultant du moulage de mon propre visage (le remplaçant). Vous interagirez avec moi exactement comme bon vous semble et je ferai tout ce que vous me direz de faire. J’exclus toutefois entre nous les actions violentes ou de nature à blesser les personnes ; je préférerais aussi que vous ne parliez pas de la situation au moment où il vous faut la vivre avec moi.

       

      Demandez-moi plutôt de faire le mort, la roue, d’échanger nos tee-shirts, mes chaussettes, d’imiter ma mère, d’être vous-même, etc. Au bout des six minutes (ou avant s’il vous plaît de ne pas aller jusqu’au bout), mes assistant·e·s vous reprendront en charge et procéderont au démoulage. Le moulage de votre nez restera ma propriété.

       

      J.-Ch. de Q.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Corps, fluidité et rituels de résistance

    • Conférence
    • 17.11.18 → 17.11.18
      Conférence
      Frac Bretagne
    • Avec Barbara McCullough, Paul Maheke et Céline Kopp

      En partant de l’expérience de Barbara McCullough au lendemain des émeutes de Watts, et de Water Ritual (1979), considéré comme un film expérimental précurseur du féminisme noir, les intervenants évoqueront la persistance du motif de l’eau et de la notion de fluidité comme concept et stratégie de résistance, en considérant cette présence dans le travail de Paul Maheke.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Volmir Cordeiro, Rue

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VolmirCordeiroRue2015@MezliVega-WEB.jpg
      Rue, Volmir Cordeiro @ Mezli Vega
    • 17.11.18 → 17.11.18
      Performance
      Frac Bretagne
    • Danseur et chorégraphe brésilien, Volmir Cordeiro crée en 2015 trois solos Ciel, Inês et Rue. Accompagnée par le percussionniste Washington Timbó, la pièce qui se déroulera le samedi 17 novembre à 15h au Frac Bretagne, est une réponse chorégraphique à la lecture des poèmes sur la guerre de Bertolt Brecht.

       

      En partenariat avec le TNB – Centre Européen Théâtral et Chorégraphique

    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2018
    • Projections de vidéos d’artistes

    • Projection
    • 15.11.18 → 17.11.18
      Projection
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • Du jeudi 15 au dimanche 18 novembre, la Ville de Rennes et les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain, proposent “Rennes Art Weekend”, un événement de quatre jours, temps-fort pour les arts visuels : 15 expositions, 20 performances, rencontres, événements et 91 ateliers d’artistes ouverts à tous dans toute la ville.
      Dans le cadre du Renne Art Week-End, l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne – site de Rennes accueille un pôle de rencontres avec Documents d’Artistes Bretagne et Generator, acteurs de la création émergente en Bretagne.

      ⚫️ PROJECTION VIDÉOS
      Auditorium : projection des films / tous les jours de 14h à 18h

      Documents d’Artistes Bretagne en association avec 40mcube vous proposent une programmation de films et vidéos d’artistes actifs en région : Virginie Barré, Hoël Duret, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Francesco Finizio, Hilary Galbreaith, Martin Le Chevallier, Thibault Pellant, Babeth Rambault, Alisson Schmitt, Sylvie Ungauer.

      —————————————————————-
      Dans le cadre du Renne Art Week-End, l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne – site de Rennes accueille un pôle de rencontres avec les acteurs de la création émergente en Bretagne

      ⚫️ PÔLE DE RENCONTRES
      de 14h à 18h à la cafétéria de EESAB-site de Rennes
      Venez rencontrer les équipes de Documents d’Artistes Bretagne et de 40mcube qui mettent en œuvre depuis quelques années BASE – Ddab-Eesab, Les Chantiers-Résidence et Generator, des dispositifs d’accompagnement professionnel à destination des jeunes artistes, sortis pour la plupart des écoles d’art.

      ⚫️ ACCROCHAGE D’ŒUVRES
      Cloître : accrochage d’œuvres de Anita Gauran et de Victor Vialles

      —————————————————————-

      ⚫️ Évènements du jeudi 15 novembre :
      – 15h-17h : Des artistes ayant participé à ces programmes seront présents pour échanger avec le public.
      – 18h : Diffusion en avant-première de La Cascadeure, série originale en 7 épisodes, écrite et réalisée par Virginie Barré, Romain Bobichon et Julien Gorgeart.

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2018
    • Vidéo/Bars

    • Projection
    • 10.11.18 → 24.11.18
      Projection
      L’Œil d’Oodaaq
    • Pierre-Yves Clouin, Akova Duygu Nazli, Mari Floenes, Jeymer Gamboa, Guillaume Lepoix, Hortense Le Calvez & Mathieu Goussin, Alex Mira, Annegien Van Doorn, Lucia Veronesi

      Pour Vidéo/Bars 2018, L’Œil d’Oodaaq réitère son partenariat avec Culture Bar-Bars et la ville de Nantes pour proposer un parcours vidéo ponctué d’évènements insolites et de découvertes rythmiques dans cinq bars et lieux de Nantes.

      De bars en bars, une programmation de vidéos issues du catalogue de l’association présentera une dizaine d’artistes nationaux et internationaux. Pendant la semaine Culture Bar-Bars, des live expérimentaux et des performances artistiques et poétiques agrémenteront ce parcours.

      Cette année, la rue aussi se met en scène, et devient lieu de projection, avec la diffusion de vidéos en vitrine du coiffeur La Mèche Rebelle.

      Déroulé de l’évènement à retrouver sur : www.collectif.loeildoodaaq.fr

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Ode Bertrand, Travaux noirs & blancs

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sculpture-1.jpg
    • 09.11.18 → 08.12.18
      Non classé
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pour la troisième fois à la galerie, la Galerie Oniris expose des œuvres d’Ode Bertrand qui consacre depuis cinquante ans son œuvre à l’abstraction géométrique et à l’épuration formelle qui en découle.

      D’une apparente simplicité, l’œuvre d’Ode Bertrand se veut pourtant complexe car son travail est fondé sur des rapports subtils et des équilibres savants entre les éléments. Au sein des œuvres existe une tension entre deux états placés en concurrence : l’ordre et le chaos. L’ordre est prédominant dans la construction de la forme mais il y a toujours un évènement, un point, qui altère le pur équilibre.

      Nièce d’Aurélie, et présente à ses côtés à l’atelier durant 35 ans, Ode Bertrand a retenu la même rigueur tant dans l’épuration de la forme que dans l’exactitude de la facture. Néanmoins, Ode Bertrand acquière rapidement sa propre identité artistique en jouant sur les contrastes et sur les rythmes. L’artiste fait l’éloge du trait car celui-ci impose une économie de matière : il ne permet aucun aplat ou superposition et garde visible la rigueur du geste.

      « J’ai tout de suite su que c’était le trait qui m’intéressait, ainsi que le rythme. En disant cela, j’évacue de mes préoccupations le sujet au sens traditionnel du terme. Je n’ai pas connu comme certains artistes de l’art concret une expérience figurative se radicalisant peu à peu jusqu’à l’abstraction totale. J’ai choisi dès le départ la voie de cette abstraction. »

      Sur toile ou sur papier, Ode Bertrand travaille par famille d’œuvres. Chaque réalisation en appelle à une autre. Ce travail sériel met en avant les variations existantes d’une composition à l’autre et révèle toute la richesse de la règle de composition. La série prend fin lorsque la lassitude s’installe et que l’appel vers une autre composition se fait sentir.

      A travers ses compositions géométriques, il n’est pas question de science ou de mathématique. Ses œuvres sont avant tout emprunt d’une présence, remplies d’énergies, et ne sont pas le simple résultat d’un problème plastique.

      Pour cette nouvelle exposition à Rennes, le noir et le blanc ont la primauté sur la couleur, comme c’est le cas également dans le travail de l’artiste. Ode Bertrand rejette la couleur pure, et ne l’aime que dans les tons sombres ou dans des tons extrêmement pâles, tentés par le blanc. Dans la construction de l’œuvre, l’artiste trace systématiquement un quadrillage de lignes droites sur une surface blanche, elle applique par la suite le noir qui a pour fonction graphique de structurer l’espace.

      « Je travaille avec une grille, car j’ai besoin d’un soubassement pour donner une sorte de règle de jeu préalable à l’apparition des lignes. En faisant se rejoindre les points de cette grille, je fais apparaître des formes géométriques. »

      L’exposition à la galerie Oniris met à l’honneur le noir et le blanc, et souligne l’importance du travail sériel. A travers des séries comme Ogives, ou Epure, le visiteur peut saisir les variations de composition entre chaque œuvre. Les différentes techniques utilisées : l’encre, la mine de plomb et la peinture permettent de mettre en valeur la rigueur dans le tracé dont Ode Bertrand fait preuve quelle que soit la matière.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Nul homme n’est une île | Dominique Marchais

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-NHNUI.jpg
      Affiche Nul Homme n'est une île © Dominique Marchais
    • 04.11.18 → 04.11.18
      Projection
      Frac Bretagne
    • Projection en partenariat avec Comptoir du Doc

      Dans le cadre du 19Mois du film Documentaire : opération nationale orchestrée par Images en bibliothèques, le Frac Bretagne et l’association Comptoir du Doc proposent la projection du film Nul homme n’est une ile de Dominique Marchais.

      « Chaque homme est un morceau du continent, une partie de l’ensemble ». Le film est un voyage en Europe, de la Méditerranée aux Alpes suisses et autrichiennes, où l’on découvre des hommes et des femmes qui travaillent à faire vivre localement l’esprit de la démocratie et à produire le paysage du bon gouvernement. Le local serait-il le dernier territoire de l’utopie ?

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • RENC’ART 5ème édition des Itinéraires Graphiques. Damien Deroubaix, Maël Nozahic

    • Rencontre
    • 27.10.18 → 27.10.18
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Les Renc’arts sont des visites commentées qui vous invitent à prendre le temps de découvrir la démarche de l’artiste et le processus de création. Il s’agit d’un temps d’échanges convivial, ouvert à tous.

      Entrée Libre – 17h

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Jean-Charles de Quillacq, LE REMPLAÇANT

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-J-C-de-Quillacq-©PierreAntoine-WEB.jpg
      Jean-Charles de Quillacq - LE REMPLAÇANT -© Pierre Antoine
    • 21.10.18 → 21.10.18
      Rencontre
      Frac Bretagne
    • Dans le cadre de la sixième édition des Ateliers de Rennes intitulée À Cris Ouverts, l’artiste Jean-Charles de Quillacq invite qui veut à interagir avec lui durant une après-midi. Chaque interaction obéira au contrat suivant : en échange de la disponibilité totale de l’artiste envers le⋅a volontaire, le⋅a volontaire cède à l’artiste une empreinte de son nez. Toutes les personnes intéressées sont priées de lire soigneusement le protocole DU REMPLAÇANT, ci-dessous, où Jean-Charles de Quillacq décrit précisément les engagements de chacun·e.

       

      Une fois que vous aurez demandé à me rencontrer, le personnel du Frac Bretagne vous conduira auprès de mes deux assistant·e·s, qui prendront une empreinte de votre nez. Vous serez venu·e·s seul·e ou à deux personnes maximum, et vous pourrez revenir dans la limite de mes disponibilités horaires.

       

      En attendant que le plâtre sèche sur votre visage, mes assistant·e·s vous conduiront à moi et vous laisseront en ma compagnie durant six minutes. Nous serons à huis clos dans une salle bien éclairée ; je porterai moi-même un masque résultant du moulage de mon propre visage (le remplaçant). Vous interagirez avec moi exactement comme bon vous semble et je ferai tout ce que vous me direz de faire. J’exclus toutefois entre nous les actions violentes ou de nature à blesser les personnes ; je préférerais aussi que vous ne parliez pas de la situation au moment où il vous faut la vivre avec moi.

       

      Demandez-moi plutôt de faire le mort, la roue, d’échanger nos tee-shirts, mes chaussettes, d’imiter ma mère, d’être vous-même, etc. Au bout des six minutes (ou avant s’il vous plaît de ne pas aller jusqu’au bout), mes assistant·e·s vous reprendront en charge et procéderont au démoulage. Le moulage de votre nez restera ma propriété.

       

      J.-Ch. de Q.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Visite accompagnée par les commissaires Étienne Bernard et Céline Kopp

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FracBretagneADR2018-600x450_Jean-MarcBallee_1.jpg
      © Jean Marc Ballee
    • 21.10.18 → 21.10.18
      Visites commentées
      Frac Bretagne
    • Le dimanche 21 octobre à 16h, les commissaires de la 6e édition des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain, proposent une visite gratuite de l’exposition À Cris Ouverts au Frac Bretagne,  sur présentation du billet d’entrée.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Jean-Charles de Quillacq, LE REMPLAÇANT

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-J-C-de-Quillacq-©PierreAntoine-WEB.jpg
      Jean-Charles de Quillacq - LE REMPLAÇANT -© Pierre Antoine
    • 20.10.18 → 20.10.18
      Rencontre
      Frac Bretagne
    • Dans le cadre de la sixième édition des Ateliers de Rennes intitulée À Cris Ouverts, l’artiste Jean-Charles de Quillacq invite qui veut à interagir avec lui durant une après-midi. Chaque interaction obéira au contrat suivant : en échange de la disponibilité totale de l’artiste envers le⋅a volontaire, le⋅a volontaire cède à l’artiste une empreinte de son nez. Toutes les personnes intéressées sont priées de lire soigneusement le protocole DU REMPLAÇANT, ci-dessous, où Jean-Charles de Quillacq décrit précisément les engagements de chacun·e.

       

      Une fois que vous aurez demandé à me rencontrer, le personnel du Frac Bretagne vous conduira auprès de mes deux assistant·e·s, qui prendront une empreinte de votre nez. Vous serez venu·e·s seul·e ou à deux personnes maximum, et vous pourrez revenir dans la limite de mes disponibilités horaires.

       

      En attendant que le plâtre sèche sur votre visage, mes assistant·e·s vous conduiront à moi et vous laisseront en ma compagnie durant six minutes. Nous serons à huis clos dans une salle bien éclairée ; je porterai moi-même un masque résultant du moulage de mon propre visage (le remplaçant). Vous interagirez avec moi exactement comme bon vous semble et je ferai tout ce que vous me direz de faire. J’exclus toutefois entre nous les actions violentes ou de nature à blesser les personnes ; je préférerais aussi que vous ne parliez pas de la situation au moment où il vous faut la vivre avec moi.

       

      Demandez-moi plutôt de faire le mort, la roue, d’échanger nos tee-shirts, mes chaussettes, d’imiter ma mère, d’être vous-même, etc. Au bout des six minutes (ou avant s’il vous plaît de ne pas aller jusqu’au bout), mes assistant·e·s vous reprendront en charge et procéderont au démoulage. Le moulage de votre nez restera ma propriété.

       

      J.-Ch. de Q.

       

    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2018
    • Villa Valais, Rohannec’h, Saint-Brieuc – fête des résidences artistiques

    • Fête
    • 19.10.18 → 21.10.18
      Fête
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • Valentin Ferré, Stéfan Tulépo, Les M Studio

      Depuis le printemps 2018, la Villa Rohannec’h, site départemental en Côtes d’Armor, accueille les artistes Stéfan Tulépo, Valentin Ferré et Les M Studio – Céline Merhand et Anaïs Morel. Ils ont été invités à travailler pendant trois mois sur un espace de recherches élargi, se déployant en frange littorale de Saint-Brieuc, du site de Rohannec’h à la plage du Valais.

      Une documentation sur ces résidences est consultable sur le site dédié, publié par DD’AB :

      >>>  www.rohannech.ddab.org

      Programme des évènements

      Vendredi 19 octobre
      – 14h-18h30 exposition Le sable du château de Stéfan Tulépo dans la Villa Rohannec’h

      Samedi 20 octobre
      – 14h-18h Le sable du château, exposition de Stéfan Tulépo
      – 15h30-17h Vaudou et chaloupe, marche sonore de Valentin Ferré.
      Départ de la Villa Rohannec’h, balade accompagnée d’environ 3kms, retour en navette. Prévoir des chaussures adaptées à la marche (passages moyennement difficiles sur le GR34). Sur réservation au 02 96 62 62 22 (limité à 20 personnes)
      – 18h-19h Parcours d’un binôme, apéro-rencontre avec les M Studio, Anaïs Morel et Céline Mérhand
      – 19h45-20h15, Performance musicale de Maxwell Farington, artiste invité par Stéfan Tulépo

      Dimanche 21 octobre
      – 10h30-12h Vaudou et chaloupe, marche sonore de Valentin Ferré. Départ de la Villa Rohannec’h, balade accompagnée d’environ 3kms, retour en navette. Prévoir des chaussures adaptées à la marche (passages moyennement difficiles sur le GR34). Sur réservation au 02 96 62 62 22 (limité à 20 personnes)
      – 14h-18h Le sable du château, exposition de Stéfan Tulépo
      – 15h-18h Les eaux nourricières, installation sonore de Valentin Ferré

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Julie Bonnaud et Fabien Leplae, Plasmes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JBFL-dessin-en-cours-2018web.jpg
    • 19.10.18 → 07.12.18
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Julie Bonnaud et Fabien Leplae travaillent ensemble la peinture et le dessin depuis 2015. Au sein de dispositifs échafaudés par la trame de leurs dialogues, ils tissent en laborantins des conversations entre diverses sphères. La collection, comme répertoire de formes et de concepts, parc de sens et de couleurs ; la stratification des étapes de travail, où le sujet peut devenir l’outil et l’outil le sujet ; et encore la fiction, en tant que principe moteur et grille de lecture.

      A L’aparté, le duo travaillera au troisième volet d’un cycle d’expositions à la suite d’Adventices et d’Une étrange créature hybride, développant des savoir-faire qui œuvrent en combinant les principes de métamorphose, de contre-emploi avec celui de biotope ou encore d’émergence. Chaque œuvre est le rouage d’une vaste mécanique d’ensemble elle-même en gestation. Au même titre que le fusain, le graphite et la peinture, les intuitions, les mots et les références sont convoqués comme autant de matière à pétrir. Rendre visible des réels, depuis, vers et par le dessin.

    • EESAB - Brest, Lorient, Quimper
    • 2019
    • Le Navire invisible

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1080-717lenavireinvisible-acb.jpg
    • 18.10.18 → 06.01.19
      Exposition
      EESAB - Brest, Lorient, Quimper
    • 35 étudiants et 4 enseignants en art et communication de l’EESAB ont travaillé sur le thème du camouflage dans l’espace marin. Ils se sont d’abord intéressés aux jeux d’optique du Razzle Dazzle, technique de camouflage issue du début du XXe siècle. Puis ils se sont inspirés du biomimétisme des poissons des côtes bretonnes. à la recherche d’un bateau à camoufler, ils livrent aujourd’hui leurs  projections artistiques comme autant de tentatives à imaginer sur un navire… invisible.
      Cité de la Voile Eric Tabarly
      Lorient La Base

    • Archives de la critique d’art
    • 2018
    • Critique sur le pouce

    • Conférence
    • 17.10.18 → 17.10.18
      Conférence
      Archives de la critique d’art
    • Mercredi 17 octobre 2018 – 13H
      BU centrale Rennes 2
      Salle de rencontres – 1er étage

      Aperçues de Georges Didi-Huberman
      lu et chroniqué par Pierre-Henry Frangne
      /
      Robert Smithson – Mémoire et enthropie
      lu et chroniqué par Adrien Abline

      Le rendez-vous trimestriel de la revue CRITIQUE D’ART à la BU. Une heure le mercredi pour discuter de l’actualité de la littérature critique sur l’art des XXe-XXIe siècles !
      Les rendez-vous proposés dans le cadre de la « Critique sur le pouce » impliquent, à chaque nouvelle rencontre, un jeune chercheur et un auteur plus confirmé. Ces rencontres s’adressent à toutes celles et tous ceux qui souhaitent partager leur goût de la lecture, de l’écriture et de la discussion au sujet des livres sur l’art.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2018
    • Arrière-Saison

    • Exposition
    • 14.10.18 → 09.12.18
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Lise Gaudaire, Mael Le Golvan, Thierry Lapeyre

      Lise Gaudaire

      LES FAISEURS DE PAYSAGES

      Lise Gaudaire développe depuis plusieurs années un travail artistique sur les territoires ruraux et leurs mutations. Ses photographies et les entretiens sonores qu’elle réalise nourrissent une réflexion sur les transformations du paysage et les rapports que l’homme entretient avec la nature. Dans le cadre d’une résidence d’artiste, soutenue par le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine, l’artiste a parcouru pendant deux ans le territoire de Couesnon Marches de Bretagne, questionnant son paysage rural et ses évolutions. Pour mener à bien son projet, elle a rencontré des élus, des gardes forestiers, des techniciens de la voirie, des agriculteurs, des paysagistes, des géographes et des historiens qui lui ont apporté de nombreux témoignages théoriques, historiques et techniques sur la manière dont les paysages se métamorphosent au fil du temps et selon les époques. Riche en documents sonores et photographiques, cette matière récoltée durant sa résidence est présentée à la galerie Laizé dans une exposition rétrospective.

       

      Mael Le Golvan

      FABLE DE RECHERCHE

      Les œuvres de Maël le Golvan sont des dispositifs qui allient la simplicité à l’ingéniosité. Ils transportent le spectateur dans un univers artistique sensible où l’étrangeté côtoie la science expérimentale et la machinerie poétique. Vidéos, photographies et installations sonores captent l’imperceptible et révèlent de l’incongru. Les aiguilles de feuilles de houx remplacent les saphirs des platines disques, les ondulations de l’eau, générées par des fréquences sonores, apparaissent sur du papier photographique ou le flamboiement d’une lampe torche théatralise tout un environnement forestier.

       

      Thierry Lapeyre

      2,7

      Diversité des matériaux et des techniques, facture déterminée, couleurs saturées… Voici ce qui notamment caractérise l’univers artistique de Thierry Lapeyre. Ses peintures, généralement réalisées sur des plaques transparentes, sont des confrontations formelles et visuelles où trace, tache, ligne et forme s’entrechoquent dans des espaces picturaux aux effets de transparence et d’opacité. Palimpsestes ou processus de création donnés à voir, les œuvres de l’artiste brouillent les pistes et jouent d’un permanent va-et-vient entre l’achevé et l’inachevé. « Le but est de proposer un autre regard esthétique, d’inviter le spectateur à considérer simultanément les deux extrêmes de toute analyse, celles des moyens et de la fin. »Thierry Lapeyre. Note d’intention (extrait), 2018.

    • L’IMAGERIE
    • 2018
    • René Tanguy, Absences

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche_René_Tanguy.jpg
    • 13.10.18 → 01.12.18
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Depuis 25 ans, René Tanguy invente une déambulation où s’entremêlent tribulations réelles et cheminements intérieurs, dont le déroulement aime à s’égarer dans les replis secrets de l’être et les recoins sombres de la mémoire. Il y est toujours question de déracinement, de partance viscérale – ce désir irrépressible d’être ailleurs -, inoculés dès l’enfance. L’exposition “Absences” présente une sélection de travaux réalisés entre 1998 et 2018.

      “ L’étranger provisoire” avait déjà pour thème la mémoire et l’ailleurs. Pendant dix années d’un voyage initiatique, entre recherche d’identité et souci d’altérité, René Tanguy abordait le sentiment d’étranger : étranger aux autres, étranger à soi. Yann Le Goff, dans la préface du livre (éd. Filigranes 1998) écrit : “ Il imagine pour lui seul ce voyage comme le révélateur de ses rêves, qu’il fixe pour toujours ”. René Tanguy se réfère aussi à Fernando Pessoa : “ La vie est ce que nous en faisons. Les voyages, ce sont les voyageurs eux-mêmes. Ce que nous voyons n’est pas fait de ce que nous voyons, mais de ce que nous sommes. Nous ne débarquons jamais de nous-mêmes.”

      Le second volet s’appelle “Les chiens de feu”, traduction française du nom Tanguy. Il y est encore question de mémoire et d’intime, mais aussi de passé et de présent, à travers l’album de famille revisité, “musée imaginaire et théâtre d’ombres où les figures anonymes peuplent les

      images de rites et de fantômes”. En parcourant les lieux de l’enfance, ceux de l’origine, René Tanguy photographie le territoire de cette mémoire familiale : “ les photographies de famille disent mon existence avant mon existence, dans cette filiation, dans cette masse d’individus plus ou moins anonymes, à qui je dois ma présence au monde. Que leur dois-je d’autre ? La conscience d’être dans une destinée commune ? Une ressemblance ? Une différence ? Ou tout simplement, et enfin, l’acceptation du temps qui marche ”.

      Avec “Le chemin de cécité ”, il est de nouveau question d’arpenter les lieux de l’enfance, ceux de ce village d’Afrique où René Tanguy a vécu il y a plus de quarante ans. C’est là que sont nées ses premières émotions conscientes, là où se sont initiés ses premiers rêves d’avenir, avant que ceux-ci, au fil du temps, ne soient remplacés par les souvenirs d’adulte. La mémoire se confronte aussi à l’histoire, la sienne et celle collective de ce pays d’accueil. Il y est question de disparition, celle de son enfance, mais aussi de puissance, celle de la vie qui s’écrit dans la permanence du temps, dans cette Afrique lointaine et proche à la fois, mystérieuse et secrète, envoûtante et inaccessible.

      Cette démarche s’est nourrie récemment de deux autres projets : celle d’une nouvelle déambulation à Valparaiso sur les traces de Pablo Neruda et Sergio Larrain, “du monde vers le monde, Escale à Valparaiso” , en compagnie d’Anne-Lise Broyer, où s’entremêlent là encore, littérature, exil et cheminement intérieur. Jean-Luc Germain écrit : « En duel, en partage, deux visions se croisent, se cherchent, s’épousent, s’éloignent pour mieux se retrouver. Deux regards funambules se promènent en équilibre toujours instable sur le plus fragile des filigranes : le Chili de Sergio Larrain, où l’histoire et la géographie se fondent dans une vibration poétique et universelle qui abolit le temps et l’espace ».

      Le dernier ensemble, “Sad Paradise”, est consacré à l’amitié désespérée et à la correspondance inédite entre Jack Kerouac, écrivain américain et Youenn Gwernig, poète breton exilé à New-York dans les années 60. René Tanguy y rebat les cartes du voyage. Orpailleur fétichiste, il traque les miettes de destinée de ses deux « grands frères » éclaireurs, sur les deux rives de l’Atlantique, guidé par leur absence et leur présence. Comme pour ses autres travaux, tout n’y est pas certain, rien n’est arrêté, l’horizon se fait la belle et le flou, existentiel l’emporte souvent sur le point d’ancrage. On peut alors y voir un état de grâce primitive d’un monde volontairement indéfini, cueilli juste avant son effacement imminent.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2018
    • Massinissa Selmani, Episodes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Lhorizon-était-la-67-x-98-cm-HD-Massinissa-Selmani-ACB.jpg
    • 13.10.18 → 14.12.18
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Massinissa Selmani dessine sur feuille ou dans l’espace les scènes absurdes des comportements humains face à l’architecture des pouvoirs. Ces dessins ne se veulent pas seulement être des anecdotes surréalistes d’un récit inspiré des drames de notre monde. Ils sont à la fois un hurlement et un chuchotement, un éclatement de fureur et une douceur infinie. Ils sont la folie d’une brûlure intérieure dans la question de l’Humanité.

      La passion de Massinissa Selmani n’est pas faite de politique et de violence. Non ! Elle dessine une chose insensée, d’une urgence qui sauve tout face au désespoir, à la solitude et à l’épouvante : la révolte pour tenir debout.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • Damien Deroubaix, Maël Nozahic, 5ème édition des Itinéraires Graphiques

    • Exposition
    • 12.10.18 → 15.12.18
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Partenariat : 5ème édition des Itinéraires Graphiques du Pays de Lorient

      Le Travail de Maël Nozahic et celui de Damien Deroubaix sont avant tout des poèmes sombres sur notre société actuelle. Deux pamphlets qui tirent leurs essences pour l’une comme pour l’autre dans l’histoire de l’art, nos contes d’enfants et légendes, la publicité et internet.

    • Archives de la critique d’art
    • 2018
    • Colloque international de clôture du programme de recherche PRISME
      EA 1279 Université Rennes 2, GIS Archives de la critique d’art, Fondation de France, MSHB, Région Bretagne

    • Colloque
    • 11.10.18 → 12.10.18
      Colloque
      Archives de la critique d’art
    • Le colloque international Reframing the (Art) World / Redéfinir le monde (de l’art) a pour objectif de clore trois années intenses de recherche collective, menée dans le cadre du programme pluridisciplinaire PRISME. Il envisage la critique d’art, au-delà du seul discours esthétique, comme un terrain dynamique des débats de la société qui lui est contemporaine. En prenant comme point d’ancrage les archives de l’Association Internationale des Critiques d’Art (AICA), il s’agissait, d’une part, d’identifier les acteurs et réseaux de la critique d’art internationale du second XXe siècle et d’examiner, d’autre part, les enjeux forts de leurs débats et échanges sur la façon de penser le monde.
      Inséparables du contexte de la Guerre froide, de la décolonisation et du début de la mondialisation, les archives révèlent les critiques  en tant que médiateurs et acteurs publics influents, non seulement dans les « Mondes de l’art », définis par la sociologie interactionniste d’un Howard Becker, mais dans le monde.
      L’objectif du colloque est d’établir un relevé précis d’un chapitre encore peu connu de l’histoire culturelle, afin de repenser la critique d’art, tel un prisme historique et épistémologique, à l’aune des enjeux internationaux depuis la seconde moitié du XXe siècle.

      Voir le programme complet du colloque : Reframing-the-Art-World-Programme

    • Atelier d’Estienne
    • 2018
    • Érik Lorré, Cocons

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-Cocons-newsletter.jpg
    • 11.10.18 → 23.12.18
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Les 3 CHA
    • 2018
    • Nils Völker, Paddling Pools, expo-mouvement #2

    • Exposition
    • 06.10.18 → 27.10.18
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Nils Völker est un artiste allemand travaillant autour du média, de l’art et la technologie. D’abord communiquant, il s’est ensuite orienté vers l’informatique physique qu’il a su allier à la création contemporaine. Sa pratique artistique est basée sur la programmation électronique, combinée à une fascination pour les objets de tous les jours et les matériaux fragiles.

      L’artiste réalise des sculptures à grande échelle et des installations cinétiques spécifiques aux sites sur lesquels il évolue. Le rythme mécanique est au centre de son travail. En incorporant des composants sonores et simples tels que des objets du quotidien exposés en mouvement, ses œuvres minimalistes portent une profondeur poétique et émotionnelle, changeant constamment le cadre de l’espace d’exposition.

      Au centre d’art, Nils Völker travaille sur une proposition plongée dans le noir et en mouvement pour la seconde exposition-mouvement de la saison. Nouvelle manière d’appréhender le lieu et la création !

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Discussion entre l’artiste Erika Vogt et Elsa Vettier, historienne et critique d’art

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ErikaVogt.jpg
      IreneVolcano, 2017, Polyurethane, acrylic, linen, resin, owers 96 x 154 x 156 cm © Erika Vogt
    • 02.10.18 → 02.10.18
      Rencontre
      Frac Bretagne
    • Dans le cadre de la sixième édition des Ateliers de Rennes, À Cris Ouverts, Erika Vogt présente une nouvelle production intitulée Rattler. Sa présence à Rennes est l’occasion de revenir sur la pratique que l’artiste a développée depuis 2004, date à laquelle le Frac Bretagne a acquis trois de ses œuvres.

       

      Erika Vogt (née en 1973 à East Newark, New Jersey) est une sculptrice qui vit et travaille à Los Angeles, en Californie. Elle a effectué son Master aux Beaux-Arts de Californie et sa licence aux Beaux-Arts de la Tisch School of the Arts de New York. Ses sculptures prennent le plus souvent la forme d’installations à grande échelle et de projets de théâtraux collaboratifs. Sa pratique s’articule autour de plusieurs médiums et met alternativement l’accent sur la forme et la surface. Ses objets catalysent le mouvement de la figure humaine. Ses plus récents travaux s’inspirent de l’histoire de l’art ancien.

       

      Le New Museum, New York, le Hepworth Wakefield, West Yorkshire et Triangle France, Marseille lui ont consacré des expositions monographiques. Ses travaux ont également été présentés et projetés dans de nombreuses institutions telles que le MIT List Visual Arts Center, Cambridge MA. ; le Metropolitan Museum of Art, New York ; le Los Angeles County Museum of Art ; le Whitney Museum of American Art, New York ; le Hammer Museum, Los Angeles ; le Museum of Modern Art, New York ; le Centre Pompidou, Paris ;  l’Anthology Film Archives, New York ; et REDCAT, Los Angeles. Elle est diplômée du California Institute of the Arts et de la Tisch School of the Arts de NYU, New York.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • Madison Bycroft, conférence-sandwich, 12:15

    • Conférence
    • 02.10.18 → 02.10.18
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Conférence en anglais avec traducteur

       

      Madison Bycroft (1987, Australie) produit, à lʼinvitation de la galerie Raymond Hains et des Ateliers de Rennes – biennale dʼart contemporain, sa première exposition dʼenvergure en centre dʼart. Ses recherches balaient le spectre des communications, navigant de lʼarticulé à lʼinarticulable. Sa production se déploie sous forme de vidéos, de performances et de sculptures.


      Après son master au Piet Zwart Institute of Fine Art (Rotterdam) en 2016, Madison Bycroft a montré ses travaux à la Biennale de Sharjah (Beyrouth, Liban), à Adelaïde (Marseille) en association avec Triangle France, ainsi quʼà Münster (Allemagne), Athènes (Grèce), Christchurch (Nouvelle-Zélande) et New-York (USA).

    • 40mcube
    • 2018
    • Pauline Boudry/Renate Lorenz, I Want

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/01_40mcube_adr_boudrylorenz_low.jpg
    • 29.09.18 → 01.12.18
      Exposition
      40mcube
    • Pauline Boudry et Renate Lorenz collaborent depuis plus de dix ans à la réalisation de films, d’installations et de sculptures. Elles qualifient leur recherche d’ « archéologie queer », une manière d’identifier dans l’histoire et de réanimer des figures, des corps qui se sont donnés le droit de se définir eux-mêmes.

      40mcube présente l’installation vidéo I Want (2015). Le film s’ouvre sur l’entrée d’une protagoniste, lunettes fumées sur le nez, qui, rapidement, prend la parole : « Installez vous confortablement car ces expositions d’art contemporain peuvent être d’un ennui mortel ». Si elle s’exprime à la première personne, on comprend pour autant que son « je » est au minimum celui de la poète punk new-yorkaise Kathy Acker et de la lanceuse d’alerte Chelsea Manning. Avant de transitionnel vers son identité de femme, cette dernière était un soldat de l’armée américaine envoyé en Irak, connu pour avoir téléchargé et diffusé un certain nombre de rapports militaires secrets, menant ainsi à son incarcération. Dans le discours que la protagoniste délivre face caméra se confondent alors des fragments de textes, de prises de parole de Kathy Acker et de Chelsea Manning qui convergent autour de plusieurs sujets : l’anti-militarisme, le sexe, l’identité, la subversion. À travers ses prises de position et les rôles qu’elle incarne, il est question de transformer la société comme de se révolutionner soi-même.

    • 40mcube
    • 2018
    • A Hard Edge With a Soft Core

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_hubhug_biennaleoff_acb.jpg
    • 29.09.18 → 21.10.18
      Exposition
      40mcube
    • Pierre Clément, Kahina Loumi, Mobilier Peint, Nicolas Momein, Samir Mougas, Sylvain Rousseau, Eva Taulois, Victor Vialles

      L’exposition collective A Hard Edge With a Soft Core, qui réunit neuf artistes dont un duo, est en germe depuis une rencontre en résidence à la Cité Internationale des Arts entre Pierre Clément, Nicolas Momein et Samir Mougas. Son pari est de rassembler des artistes travaillant avec des matières molles en cours de solidification qui enregistrent les traces d’un geste.

      Les œuvres de Pierre Clément et Nicolas Momein balisent le spectre du territoire exploré par cette exposition. Au pôle le plus aride, Pierre Clément présente des images numériques sur-tramées avec des motifs réalisés en série dans une impossible projection de l’esprit au fil du parcours de cordelettes synthétiques. À l’autre pôle de ce monde, Nicolas Momein surfe sur les volutes capricieuses d’un matériau de moulage qu’il contraint avec force drippings, contenus dans des shaped-canvases en Plexyglas. Il brouille les pistes entre sculptural et pictural avec ses incroyables chaos figés.

      D’autres rencontres ont rendu la réalisation de ce projet nécessaire : les œuvres de Kahina Loumi démêlent le nœud gordien de cette exposition. Derrière ses couleurs peintes en camaïeux souples, on trouve l’exigence de la composition qui appareille des gestes picturaux avec des éléments de tissu préparés, découpés et cousus entre eux. Ses œuvres croissent ainsi à l’extrémité des ramifications où le pictural et le sculptural se mêlent inextricablement.

      Les objets bien visibles et très dessinés présentés par Eva Taulois et Victor Vialles sont campés au sol de l’espace du HubHug. Le geste d’inscription dans un espace à trois dimensions est renouvelé avec une grâce nerveuse dans les œuvres de Victor Vialles. Impossible de ne pas visualiser le matériau dont serait fait un trait tracé, impossible de manquer les lignes de forces évoquées par la gamme d’objets assemblés autour de ses barres de pole-dance. Cette dimension animiste offerte par les circonvolutions de la matière s’exprime encore davantage dans les œuvres d’Eva Taulois. Elle invoque dans notre dimension deux entités sculpturales singulières, véritables golems de matériaux en expansion renforcés des pouvoirs de la couleur mate. Elles communiquent avec nous en s’exprimant dans un langage fait d’intuitions et d’émotions plus que de mots et de concepts.

      Collant tout à fait à la matière molle qui durcit peu à peu, le dessin projeté par Sylvain Rousseau à une échelle démesurée démontre qu’une forme lisible est une peau vivante. Elle est composée d’éléments fondamentaux, comme l’énergie de l’extrusion qui la fait s’étendre sur une surface et la volonté de pousser l’expérience jusqu’au moment où l’habillage est complet. Les dessins de Samir Mougas sont projetés en creux dans la matière fusible, leurs empreintes sont révélées comme on relève avec du plâtre les indices du passage d’une bête antédiluvienne dans la boue pétrifiée. Ses formes croquées à l’échelle d’un Post-it serpentent dans la résine polyester et rayonnent de l’énergie noire qui porte le spectre de toutes les couleurs visibles jusqu’à nos yeux.

      A Hard Edge With a Soft Core n’aurait rien d’un pari sans la carte blanche offerte au duo d’artistes Mobilier Peint, composé de Flora Moscovici et Yoan Sorin. Flora Moscovici diffuse habilement la peinture dans l’environnement qui en devient le support. Ses œuvres rendent la couleur tangible, palpable et aussi mystérieuse que le serait un phénomène physique inconnu. Yoan Sorin dispose de plusieurs cordes à son arc : ses travaux couvrent plusieurs registres de gestes et annexent différentes formes du temps. Il travaille souvent avec son propre corps qui vectorise une énergie projetée vers l’audience. Mobilier Peint approche le geste qui empreinte la matière en puisant dans une vaste typologie de matériaux, de surfaces et de supports, qui parle au nom de tous les artistes de A Hard Edge With a Soft Core.

      Samir Mougas

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2018
    • Meriem Bennani, Siham & Hafida

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Copy-of-mb-23.jpg
    • 29.09.18 → 02.12.18
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • À Cris Ouverts – titre de la 6édition des Ateliers de Rennes, Biennale d’art contemporain – s’entend différemment qu’il ne s’écrit : « à cris ouverts », « à crise ou-vert / vers ». Il vise ainsi à énoncer la possibilité d’une multiplicité de présences et d’étreintes avec l’inconnu, activant d’autres modes d’existence et d’appartenance, par dissonances, contestations, ruptures de sens.

      En lieu et place d’une thématique visant à poser de facto un cadre auquel les œuvres auraient à s’ajuster, les deux commissaires, Céline Kopp et Étienne Bernard, souhaitent mettre en lumière une pluralité de pratiques artistiques qui opèrent dans les fissures des systèmes régissant nos sociétés contemporaines. La biennale sera ainsi l’aboutissement d’un dialogue rassemblant une trentaine d’artistes de dimension internationale, de générations et d’origines diverses, dont les œuvres façonnent d’autres manières d’habiter le monde et d’imaginer l’être collectif. Les expositions présenteront des corpus d’œuvres importants, dans lesquels figureront de nouvelles productions spécifiquement conçues pour la biennale.

      Dans la continuité de la réflexion menée depuis 2008 par les Ateliers de Rennes autour des liens entre art et économie, les artistes réunis par les commissaires pour cette 6édition délaissent la vision dominante selon laquelle la subordination et le contrôle d’autres subjectivités humaines, non-humaines ou post-humaines s’est imposée comme le seul modèle d’extraction et de maintenance de la valeur, et donc, d’habitation du monde social et naturel.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • Paul Maheke, Dans l’éther, là, ou l’eau

    • Exposition
    • 29.09.18 → 02.12.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • À Cris ouverts, 6e édition des Ateliers de Rennes, Biennale d’art contemporain

      Commissariat : Étienne Bernard & Céline Kopp

      À en juger les petites flaques d’eau qui subsistent au fond des aquariums et les traces humides qui colorent le bord des rideaux, il semblerait que la Galerie Art & Essai ait été inondée puis que l’eau s’en soit retirée, charriant avec elle des résidus de cheveux et de poussière. Chez Paul Maheke, l’eau, élément primordial qui nous constitue et nous entoure, entretient un fort rapport au corps. Elle est dans son travail une matière féministe, politique et poétique, une manière d’envisager l’identité et la mémoire comme un terrain fluide, porteur de nombreuses strates. Une lumière tamisée et légèrement colorée baigne “Dans l’éther, là, ou l’eau” (2018), première exposition personnelle de l’artiste dans un centre d’art en France. Les objets domestiques comme les aquariums et les rideaux y cohabitent avec une dimension cosmologique incarnée par la vaste fresque représentant la planète Jupiter. Il s’y joue quelque chose de l’ordre de la transparence, celle du liquide et du verre, mais également de l’invisible. Dans l’opacité se camouflent peut-être des histoires de fantôme ou d’occultisme. Dans une pièce adjacente, les mains d’un magicien filmées en République dominicaine opèrent une série de gestes qui font apparaître et disparaître du feu, des cartes. Ponctuellement, l’installation est investie par des corps en mouvement qui prennent la parole, chantent. Ainsi les trois performeuses de I took everything and made it my own (the ghost is an appropriationist) entremêlent des récits d’apparition et de visions oraculaires, tissent des références empruntées à la littérature d’Édouard Glissant, d’Audre Lorde comme aux chorégraphies de Michael Jackson. Plus tard, ce seront l’artiste, sa sœur Alix et son frère Simon qui y exploreront le Kindoki, un système de pensée et pratique magiques originaires du Bas-Congo.
      A familiar familial place of confusion poursuivra dans le contexte de la fratrie l’investigation du corps, les énergies et mémoires qui le traversent, ses ombres.

      Né en 1985, Paul Maheke vit et travaille à Londres.

       

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • À Cris Ouverts, 6e édition des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FracBretagneADR2018-600x450_Jean-MarcBallee_1.jpg
      © Jean Marc Ballee
    • 29.09.18 → 02.12.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Terry Adkins, Richard Baquié, Raymond Boisjoly, Pauline Boudry / Renate Lorenz, Volmir Cordeiro, Enrico David, Virgile Fraisse, Kudzanai-Violet Hwami, Yves Laloy, Basim Magdy, Barbara McCullough,Senga Nengudi, Sondra Perry, Jean-Charles de Quillacq, Wu Tsang, Mierle Laderman Ukeles

      Créée il y a dix ans par Art Norac, l’objectif de la biennale d’art contemporain – Les Ateliers de Rennes, est de penser les liens entre l’art et l’économie au travers de pratiques artistiques.

       

      « À cris ouverts » fait suite aux éditions Valeurs Croisées et Ce qui vient (2008 & 2010, Raphaële Jeune), Les Prairies (2012, Anne Bonnin), Play Time (2014, Zoë Gray) et Incorporated! (2016, François Piron). L’édition 2018 de cette manifestation d’envergure internationale a été confiée à Céline Kopp, directrice de Triangle France  (Marseille) et Etienne Bernard, directeur du centre d’art la Passerelle (Brest), assistés par Elsa Vettier.

       

      À travers les aspérités d’un titre intraduisible qui s’entend différemment qu’il ne s’écrit, À Cris Ouverts (« à crise ou-vert/vers ») souhaite se placer au-delà d’une vision dominante – orthodoxe – de l’économie et évoquer ce qui réside en dehors des logiques de régulation. Les artistes réunis improvisent et agissent dans les intersections et fissures des systèmes. Ils façonnent des valeurs nécessairement transitoires, dessinent des mondes qui se réalisent en relations, où les actions peuvent être à la fois calmes, imprévisibles, désordonnées ou discrètes.

       

      Commissaires : Étienne Bernard et Céline Kopp

       

       

      Exposition produite par l’association Art Norac, dans le cadre des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain

       

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • Madison Bycroft, International Waters

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1Madison-Bycroft_Jolly-RogerAndFriends-vidéo-extraite-de-l-installation-International-Waters_Co-production-galerie-Raymond-Hains-et-Ateliers-de-Rennes.jpg
    • 29.09.18 → 02.12.18
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    •  

      Madison Bycroft (1987, Australie) produit, à lʼinvitation de la galerie Raymond Hains et des Ateliers de Rennes – biennale dʼart contemporain, sa première exposition dʼenvergure en centre dʼart. Ses recherches balaient le spectre des communications, navigant de lʼarticulé à lʼinarticulable. Sa production se déploie sous forme de vidéos, de performances et de sculptures.

      Têtes de Minotaure en papier mâché, mollusques langue pendue, personnages grimés ; telles sont les figures auxquelles Madison Bycroft donne vie dans ses vidéos, sculptures et performances. Souvent au coeur de dispositifs théâtraux, et ce quʼils comprennent comme décors, travestissements et monologues, ces personnages examinent la façon dont nous communiquons entre individus, espèces et les [im] possibilités de la traduction dʼune parole, dʼune émotion. Récemment, lʼattention de lʼartiste sʼest portée sur les homophones, ces mots similaires à lʼoreille mais dont les orthographes et significations diffèrent. Au-delà des jeux sur le langage quʼil induit, lʼhomophone a une dimension plastique et politique : sous une uniformité de surface se cache une multiplicité de sens ; sous une même bannière peuvent se solidariser des identités résolument différentes.

      M. Bycroft envisage cette question dans « International Waters », un ensemble de nouvelles productions présentées à la galerie Raymond Hains. À travers plusieurs vignettes, le film Jolly Rodgers and Friends (2018) conte notamment lʼhistoire de deux femmes pirates embarquées sur un bateau sous les traits dʼhommes. Lʼandrogynie des personnages, les jeux de camouflage participent dʼune dramaturgie qui sʼarticule avec le reste de lʼinstallation dans laquelle on pénètre en montant sur scène. Juché·e·s sur lʼestrade, comme si nous étions les acteur·ice·s de la pièce, nous faisons face à plusieurs sculptures étranges qui sʼavèrent être notre propre public (Bad Crowd, 2018). (…)

       

      Après son master au Piet Zwart Institute of Fine Art (Rotterdam) en 2016, Madison Bycroft a montré ses travaux à la Biennale de Sharjah (Beyrouth, Liban), à Adelaïde (Marseille) en association avec Triangle France, ainsi quʼà Münster (Allemagne), Athènes (Grèce), Christchurch (Nouvelle-Zélande) et New-York (USA).

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Didier Mencoboni, Portrait de Famille

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Slim-Beijing-3-acrylique-sur-papier-marouflé-sur-dibond-52x30x45cm-2016.jpg
    • 28.09.18 → 03.11.18
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • « J’aime l’idée de faire de belle chose, de rendre la vie plus agréable, de me placer du côté du joyeux et surtout du vivant. »

       

      Pour sa première exposition personnelle à la galerie Oniris, Didier Mencoboni présente des toiles, œuvres sur papier et sculpture récentes du 28 septembre au 03 novembre 2018.

       

      L’œuvre de Didier Mencoboni répond à trois points essentiels : l’abstraction, le concept et la couleur. Son œuvre est constituée autant de petits formats que de grands formats et appelle de manière périodique différents supports comme la toile, le papier, le tissu voire le plexiglas ou d’autres matériaux. L’œuvre de Didier Mencoboni se veut délibérément expérimentale. Il est nécessaire pour lui de varier les disciplines afin de ne pas se créer d’habitudes avec un médium. Son travail n’est pas séquencé, au contraire, chaque technique est le prolongement de l’autre : il y a l’idée de sortir du tableau pour passer au volume ou plutôt prolonger le tableau.

       

      Pour Didier Mencoboni, peindre n’est pas un geste immédiat. Il a mis en place un programme, une sorte de protocole qui l’amène à peindre quotidiennement. Il ne s’agit pas seulement du tableau, mais de ce qu’il y a autour. Contrairement aux installations, dessins ou sculptures qui lui apparaissent de manière évidente, sa relation à la peinture en tant que matière peut sembler complexe, car il y voit un outil difficile à appréhender. Didier Mencoboni recherche comment utiliser au mieux la peinture, et sa quête de l’œuvre parfaite se retrouve dans une forme d’épuisement de la matière à travers le recouvrement intégrale des toiles. La peinture nait du cadre, mais tend à s’en échapper.

       

      Qu’il s’agisse de dessins ou de peintures, le travail de Didier Mencoboni se caractérise par des œuvres au sein desquelles le regard s’engouffre dans la densité des lignes et dans les harmonies colorées que l’artiste déploie. La couleur est l’essence même de son travail. Didier Mencoboni considère qu’être coloriste est une chose innée qui ne peut pas être acquise, même avec un important travail.

       

      « Lorsque vous êtes coloriste, vous prenez n’importe quelle couleur et vous en faites ce que vous voulez. Rien de parait jamais impossible. […] La couleur est donc devenue une présence permanente dans mon travail, soit en jouant avec elle, soit au contraire en ne l’utilisant pas. »

       

      Son travail questionne l’occupation et le dépassement de l’espace, la nécessité de la couleur mais aussi la dimension temporelle. Ses œuvres sur papier ou ses peintures ne peuvent pas se lire dans l’instantanéité d’un regard. La répétition du geste et du motif demande à l’œil de s’arrêter sur les détails après avoir perçu l’ensemble du tableau ou du dessin. Sur la toile ou le papier, une durée ne s’exprime plus en seconde mais en gestes. Dans cette répétition, Didier Mencoboni cherche aussi l’accident. Avec l’accumulation d’un même motif, on peut imaginer que la réalisation de l’oeuvre va aller de soi et avancer jusqu’à son terme. Mais à un moment, « soit c’est l’outil qui flanche, soit c’est le corps qui lâche parce qu’il a mal », marquant une parenthèse dans la répétition du motif.

       

      Pour cette première exposition, la Galerie Oniris propose au visiteur de se plonger dans l’univers coloré de Didier Mencoboni à travers trois salles définies. L’artiste occupe les murs et le plafond dans un premier espace avec ses mobiles en plexiglass. Un second espace montre des œuvres sur papier avec un mode d’accrochage et une composition qui laisse imaginer que les œuvre sont posées sur une ligne invisible. L’exposition se clôt sur une nouvelle version de l’œuvre « Portrait de famille » réalisée pour la première fois en 2001 et actualisée pour cette exposition.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • RENC’ART Présentation des nouveautés de l’artothèque 

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1.-Guillaume-Goutal.jpg
    • 22.09.18 → 22.09.18
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Les Renc’arts sont des visites commentées qui vous invitent à prendre le temps de découvrir la démarche de l’artiste et le processus de création. Il s’agit d’un temps d’échanges convivial, ouvert à tous.

       

      Entrée Libre – 17h

    • Les 3 CHA
    • 2018
    • Le Comte, concert électro / 21h

    • Concert
    • 21.09.18 → 21.09.18
      Concert
      Les 3 CHA
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2018
    • One Piece at a Time : les arts tactiques au travail

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bogoto.jpg
    • 20.09.18 → 20.12.18
      Conférence
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • “ONE PIECE AT A TIME : LES ARTS TACTIQUES AU TRAVAIL”


      EXPOSITION DU 20 SEPTEMBRE AU 20 DÉCEMBRE 2018
      JOURNÉE D’ÉTUDES JEUDI 20 SEPTEMBRE DE 10H À 17H30
      VERNISSAGE JEUDI 20 SEPTEMBRE À 18H
      COMMISSARIAT JIL DANIEL, JAN MIDDELBOS, AURÉLIE NOURY

      « One Piece at a Time » présente un inventaire (provisoire, non-exhaustif et subjectif) de propositions et documents résultant de conduites tactiques et d’attitudes de résistance menées à partir du poste de travail. L’exposition prend la forme d’une bourse du travail parallèle mettant en partage des savoirs (autour d’ateliers, de conférences, de projections et de présentations de documents) ; des moyens de production (perruques, détournements, retournements…) ; des réalisations (dons, échanges).


      Plusieurs intérêts sont à l’origine de cette proposition :
      – Opter pour un regard distancié et critique sur nos cadres et conditions de travail.
      – Adopter les contraintes imposées par ces conditions de travail pour tenter de les retourner au profit d’actions ou de productions parallèles.
      – Engager des processus de résistances à partir d’un quotidien vécu au travail.
      – Produire des « enquêtes » en tentant de rendre compte – à l’extérieur – d’un point de vue de l’intérieur, et à partir des moyens – ou données – accessibles depuis nos postes de travail.
      – Générer de la discussion autour des conditions de travail actuelles et de résistances possibles aujourd’hui.

      « One Piece at a Time » est aussi l’occasion de vérifier l’actualité de ces pratiques et d’en éprouver les limites, que ce soit dans le domaine de l’art ou au-delà. Enfin, cette exposition offre l’opportunité de s’introduire dans les entreprises, et cela par le biais des acteurs de ces mondes : les salariés. Il s’agit de rendre visible ce qui est habituellement caché derrière les portes closes des univers privés de la production et d’assumer collectivement et publiquement le caractère politique que peuvent revêtir ces formes de réappropriation/redistribution directe des savoir-faire, des moyens de production et du temps travail, pratiques habituellement individuelles et (semi-)clandestines. S’ouvre ainsi la possibilité de générer du « faire avec » en résistance, et de produire des « micro-utopies » travaillées à partir du réel.

      + JOURNÉE D’ÉTUDES : “Les arts tactiques au travail”
      20 septembre 2018 / Salle R101 (bâtiment R : ÉRÈVE)
      Université Rennes 2 / Place du recteur Henri Le Moal
      Organisation : Jan Middelbos, Équipe d’accueil Pratiques et Théories de l’Art Contemporain EA7472

      Le poste occupé par les salariés dans l’entreprise peut être retourné de multiples façons au profit d’une production parallèle. Les travailleurs peuvent ainsi chaparder, perruquer (1), jouer, saboter, enquêter, documenter (photo, vidéos, audio ou écrit,…), y mener différents types de grèves (perlées, zélées ou d’occupations,…) et, par leurs actions, se jouer des innombrables contraintes propres à l’entreprise. Si chacune de ces pratiques sont spécifiques – et il ne s’agit pas ici de leur ôter leurs particularités –, il semble qu’elles puissent avoir en commun d’appartenir à ce qu’on pourrait appeler des arts tactiques. Des arts tactiques, au sens où Michel de Certeau disait de la tactique qu’elle « n’a pour lieu que celui de l’autre » puisque, contrairement à la stratégie, elle doit « jouer avec le terrain qui lui est imposé tel que l’organise la loi d’une force étrangère » (2). Dans la continuité de l’investigation menée par Michel de Certeau – qui se proposait d’ « exhumer les formes subreptices que prend la créativité dispersée, tactique et bricoleuse des groupes ou des individus pris désormais dans les filets de la “surveillance (3)” » –, l’ambition de cette journée d’études sera d’offrir un espace de réflexion et d’échange autour de ces arts (ou manières) de faire qui ont cours sur nos lieux et pendant notre temps de travail. Ces rencontres seront alors l’occasion d’interroger les méthodes artistiques au regard d’autres façons de rendre compte – ou d’agir sur – les mondes du travail et d’entamer ainsi une discussion avec des acteurs qui, à partir de points de vue divers (de l’enquête ethnographique, aux récits d’expériences ouvrières…), proposent à leur tour d’autres « versions » de ces mondes et de leurs retournements possibles. Se confronter de cette façon à ces arts rusés au travail nous amènera alors à prendre en considération un certain nombre d’enjeux communs à la fois aux mondes de l’art et à ceux du travail : condition de production et rémunération, place de l’artiste et du salarié dans la division sociale du travail, résistance et subordination, aliénation et épanouissement individuel et collectif, créativité, ingéniosité et retournement des contraintes, rareté et unicité des objets fabriqués en dehors de la production réglementaire et captation possible par les marchés, etc.


      Nous chercherons alors à déployer un éventail de propositions suffisamment large – entre l’action discrétionnaire et celle, plus manifeste, entre l’action fictionnelle et celle, plus en prise avec le réel, entre l’action qui se réclame de l’art et celle qui ne s’en réclame pas, et entre l’action critique et celle récupérée – nous permettant de comprendre différentes tactiques activables à partir de la position de salarié et, dans un même temps, en espérant que ces formes exhumées de créativité et d’inventivité nous incitent, nous donnent envie de faire à notre tour.

      1. Le travail en perruque consiste dans un contexte salarial (sur le lieu et pendant le temps de travail) en la réappropriation individuelle ou collective des moyens de production disponibles (matériaux et outils de production) afin de fabriquer ou transformer un objet en dehors de la production réglementaire de l’entreprise.
      2. Michel de Certeau, L’Invention du quotidien tome 1 : arts de faire, Paris, Gallimard, 1990, p. 60-61.
      3. Ibid., p. XL. Nous soulignons.

      PROGRAMME DE LA JOURNÉE D’ÉTUDES

      10h00 Accueil des participants
      10h15 Introduction de la journée par Jan Middelbos
      10h30 Sophie Lapalu : Peut-on faire des œuvres qui ne soient pas d’art?
      11h15 Robert Kosmann : La perruque ouvrière, définition et débats
      12h15 Repas
      14h00 Olivier Lapert : Je vis du vol et…
      14h45 Véronique Moulinié : Faire et se créer : manipulation de savoirs technologiques et mise en scène de soi.
      15h30 Laurent Marissal : Parler c’est déjà peindre #47
      16h00 Pause
      16h15 Johanna Viprey (par vidéo conférence) : De l’artiste en chauffeur de taxi à l’artiste en commissaire
      16h45 Table ronde des participants et échanges avec le public
      17h30 Fin de la journée d’études
      18h00 Participants et public sont conviés au vernissage de l’exposition « One Piece at a Time : Les arts tactiques au travail » au Cabinet du livre d’artiste.
      Robert Kosmann (né en 1948) entre chez Renault en 1973 où il est fraiseur et syndicaliste CGT. Licencié en 1991 après la fermeture de l’usine de Saint-Ouen, il entre alors dans une période de chômage et de précarité, où il s’inscrit à l’université Paris 8. Il est ensuite salarié de l’administration des impôts et syndiqué à l’Union syndicale Solidaires.  Perruqueur confirmé pendant son temps passé à l’usine, il publie plusieurs articles dans la presse syndicale à ce sujet. Retraité en 2011, il se consacre à la réalisation de biographies ouvrières pour le dictionnaire Maitron et prépare un ouvrage sur la perruque Sorti d’usines (à paraître chez Syllepse, nov. 2018) qui reprend et élargit ses anciens travaux.

      Sophie Lapalu est critique d’art, commissaire d’exposition, docteure en esthétique et science de l’art, elle enseigne à l’École supérieure d’art de Clermont Métropole. Elle est également membre du comité de rédaction de La Belle Revue, matelot du Laboratoire des Hypothèses, correspondante pour *DUUU radio ; elle écrit régulièrement dans des catalogues et a publié plusieurs ouvrages (CUL DE SAC, Astérides, 2014, Rien n’est vrai, tout est permis, Piano Nobile, 2014, De l’action à la conversation, Frac Franche Comté / Les Presses du Réel, 2014). Ses recherches sur l’action furtive l’ont menée à expérimenter les formats au travers d’invitations, d’expositions contées ou de festivals de l’inattention (Glassbox, 2016, L’œil de poisson, Québec, 2018, Clermont Ferrand, 2018).

      Olivier Lapert, Je vis du vol, ma patience est parfois récompensée, et ce que je ramasse est plus intense que ce que j’en fais, en bon suiveur de Filliou et d’autres, quoique je fasse j’essaie d’en faire autre chose. J’aime ce qui n’a pas l’air d’être ce que c’est, les pommes de terres et les oiseaux.

      Laurent Marissal, peintre au bleu (entre autres).

      Véronique Moulinié est anthropologue et directrice de recherche au CNRS (IIAC- équipe LAHIC). Elle travaille, entre autres, sur la culture ouvrière, le bricolage et les environnements singuliers. En somme, sur les réalisations de ceux qu’elle a qualifiés d’« oeuvriers ».  Elle a publié plusieurs articles sur ces divers sujets.

      Johanna Viprey (née en 1979 à Besançon, vit à Genève) a réalisé un Master en Arts visuels à la Head de Genève. Elle poursuit une recherche sur les modes de restitution de l’expérience et les questions de subjectivité liées à la traduction et à la médiation de celle-ci, et ce, à travers des formes et des références interdisciplinaires.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • Elsa Sahal, conférence-sandwich, 12:15

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Elsa-Sahal-Acrobate_2012_original-1_large.jpg
    • 19.09.18 → 19.09.18
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    •  

      Toute lʼœuvre dʼElsa Sahal est marquée par un décalage singulier entre la céramique, une technique très ancienne souvent associée à lʼartisanat, et un propos contemporain, incarné et vivant. Apparue sur la scène artistique à la fin des années 90, Elsa Sahal a suivi lʼenseignement de Jeanclos à lʼÉcole nationale des beaux-arts de Paris. Au fil du temps, elle a développé un vocabulaire personnel oscillant entre une figuration inquiétante et une abstraction joyeuse, mettant en place un répertoire biomorphique étrange, un langage par lequel le corps et la féminité, sans cesse interrogés, se déploient à travers des organes et orifices isolés, ou encore des motifs viscéraux soulignés par des couleurs fortes et par lʼémail recouvrant le grès.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • Philippe Cazal, Aveuglante Lumière

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/pochoir.jpg
    • 15.09.18 → 15.09.19
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • PHILIPPE CAZAL, Aveuglante Lumière
      Rennes, Éditions Incertain Sens, 2018.
      Pochoir avec lettres et filets en découpe sur carton gris d’1 mm d’épaisseur, 29 x 29 cm.
      Glissé sous enveloppe en papier blanc, 30 x 30 cm.
      50 exemplaires numérotés et signés au dos
      Dépôt légal septembre 2018, ISBN 978-2-914291-88-0, 80 €.

      AVEUGLANTE LUMIÈRE [2006] 2018
      À PROPOS DE QUELQUES UTILISATIONS DU POCHOIR…
      ON PEUT – SUR UN MUR OU TOUT AUTRE SUPPORT – DESSINER AU TRAIT OU
      PEINDRE À LA BOMBE, LES LETTRES ET LES FILETS
      ON PEUT, AUSSI, POSER CELUI-CI CONTRE UN POINT D’APPUI, L’ÉPINGLER AU MUR,
      L’ENCADRER OU LE LAISSER DANS SON ENVELOPPE.
    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2019
    • Louidgi Beltrame, Mesa curandera

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Louidgi-Beltrame-047.jpg
    • 15.09.18 → 05.01.19
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Le projet Mesa curandera de Louidgi Beltrame poursuit son exploration des modes d’organisation humaine à travers l’histoire contemporaine. Ses recherches filmiques l’ont ainsi mené dans des lieux aussi chargés qu’Hiroshima, Chandigarh ou encore Brasilia. Aujourd’hui, c’est aux pratiques magiques des guérisseurs du désert côtier péruvien que l’artiste s’intéresse.

      En 2015, il rencontre le curandero José Levis Picon Saguma dont le travail s’inscrit dans la continuité des rituels de guérison précolombiens. Sa pratique de curandero, terme qui signifie « guérisseur » en espagnol, pourrait être englobée dans celle plus large du chamanisme. José Levis pratique cette forme de médecine vernaculaire, à la limite de la clandestinité, dans des espaces situés à la périphérie des villes, lors de cérémonies de guérison appelées mesas. Sa plante maîtresse est le San Pedro, un cactus psycho-actif dont les premières traces d’utilisation rituelles remontent à quelques 3000 ans.

      La pratique des curanderos intéresse Louidgi Beltrame avant tout en tant que forme de résistance postcoloniale. Le syncrétisme qui la caractérise peut être vu comme un camouflage adaptatif développé par les populations andines pour survivre à l’inquisition, puis à la répression coloniale. La forme actuelle de cette médecine traditionnelle est caractéristique des influences culturelles successives qui ont été présentes sur le territoire andin, mettant ainsi en évidence la permanence d’éléments préhispaniques liés aux pratiques chamaniques, lesquelles s’appuient notamment sur l’usage de plantes psychotropes.

      Pour filmer ces cérémonies sans en compromettre le déroulement, Louidgi Beltrame fait équiper sa caméra d’un dispositif infrarouge spécifiquement pensé. Très loin de l’esthétique usitée de la caméra de surveillance, les tonalités rosées accentuent la dimension immersive du film. L’image semble étrangement naturelle même si on perçoit que les participants ne maîtrisent pas tout à fait l’espace dans l’obscurité qui pour nous reste abstraite.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2019
    • Corita Kent, We have no art, we do everything as well as we can

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Sister-Corita-Kent-018.jpg
    • 15.09.18 → 05.01.19
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Corita Kent

      En 1962, Soeur Mary Corita Kent, religieuse au couvent du Cœur Immaculé de Marie à Los Angeles, se rend à la Ferus Gallery pour y voir la fameuse exposition où Andy Warhol adopte la sérigraphie avec sa série Campbell Soup.

      « Sister Corita », comme on l’appelle, a rejoint les ordres à 18 ans, mais elle n’est pas novice en art et la sérigraphie est déjà son médium de prédilection. Elle a suivi des cours à Otis College of Art and Design, au Chouinard Art Institute et possède une maîtrise d’histoire de l’art de l’Université de Californie du Sud. Elle est depuis professeure à l’Université du Cœur Immaculé. Pourtant, ce moment va être déterminant et la conforter dans la direction qui fera d’elle la « Nonne du Pop Art ».

      Artiste, femme, pédagogue, et religieuse Corita ne rentre dans aucune case. Ses sérigraphies montrent une approche célébratoire de la société de consommation, en contrepied des tenants du Pop comme Robert Rauschenberg, Jasper Johns ou Richard Hamilton, chez qui les failles du matérialisme apparaissent plus froidement. 1962, c’est également l’année où Jean XXIII convoque le Concile Vatican II initiant un grand mouvement d’ouverture de l’Église à la culture contemporaine. Dans ce contexte d’émancipation, Corita s’approprie le langage de la publicité et laisse la couleur et les mots exploser de liberté. Slogans, paroles de chansons, versets bibliques et citations d’auteur·e·s s’inscrivent librement sur le papier dans une recontextualisation engagée, indissociable de sa foi, véhiculant des valeurs de tolérance mais aussi de résistance face aux inégalités.

      Les œuvres rassemblées au centre d’art Passerelle (couvrant une période de 1963 à 1967) attestent de cet optimisme, de son approche radicale de l’enseignement artistique et d’une ouverture grandissante vers l’activisme. Sous le mot « TENDER », la Vierge est par exemple décrite comme riant de « cette émeute de son et de couleur ». Corita organisait également les parades des célébrations Mariales de son campus où les œuvres réalisées avec ses étudiants étaient brandies comme des pancartes. Elle les encourageait à se rendre dans les supermarchés, les garages, au contact des communautés locales. L’engagement de Corita pour la justice sociale grandit au contact d’amis comme Daniel Berrigan prêtre, poète, et militant pacifiste à qui elle fait référence dans son œuvre POWER UP (1965). Anarchiste chrétien, celui-ci devient l’un des dix fugitifs les plus recherchés par le FBI en 1968 dans le contexte des mouvements contre la guerre du Vietnam, tandis que Corita, quitte les ordres cette même année, sous la pression de l’archidiocèse choqué par une œuvre de 1964 utilisant un slogan pour sauce tomate célébrant la Vierge comme « la plus juteuse de toutes ».

      En 1968 et 1969, comme le montrent les œuvres exposées au Musée des Beaux Arts, sa transition dans le monde séculaire est marquée par l’inclusion de motifs photographiques, l’utilisation d’encres fluorescentes chères au mouvement psychédélique, et par des références décomplexées à des figures “désobéissantes” telles que le philosophe anti-esclavagiste Henry David Thoreau, ou encore son ami Joe Pintauro, ancien prêtre, écrivain et poète homosexuel. Elle cite E.E. Cummings : « Que tout soit damné sauf le cirque! ».

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2019
    • Alexandre Lavet, Everyday, I don’t

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Alexandre-lavet-010.jpg
    • 15.09.18 → 05.01.19
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Le travail d’Alexandre Lavet a pour particularité de se fondre dans son environnement, d’éviter tout effet spectaculaire, tout en refusant pour autant de disparaître complètement. Si un nombre non négligeable d’artistes ont choisi, depuis les années 601, de mettre un terme à leur pratique artistique face au système de production des expositions, du gaspillage, du spectaculaire marchand, de la décoration et de la monumentalité exubérante, tel n’est pas la voie suivie par Alexandre Lavet qui préfère y opposer l’effacement, la discrétion et la vacuité. À l’instar de Douglas Huebler qui déclarait en 1969, « le monde est rempli d’objets plus ou moins intéressants ; je ne souhaite pas en rajouter2 », l’artiste tente à sa manière, de ne rien rajouter, mais par le biais d’une stratégie différente qui ne saurait nier l’objet et la matière. Aussi, ces œuvres agissent par simulation et copie de ce qui se trouve potentiellement au sein des espaces d’exposition normés et de leur emblématique « white cube ».

      En cela, il a choisi de continuer à produire des œuvres qui, une fois appréhendée dans l’espace d’exposition, peuvent être considérées par erreur comme des ready-made. Mais ces œuvres sont en réalité des anti-ready made, car la question à l’œuvre dans la démarche d’Alexandre Lavet interroge les alternatives possibles à ce modèle, lorsqu’on a choisi de ne rien rajouter au surplus d’œuvres d’art, encore et toujours produites, exposées ou stockées dans des port-francs, et souvent, par conséquent, vidées de leur sens.

      Ce sont donc bien des sculptures, des peintures, des dessins, des actes, des images ou encore des pièces sonores qui habitent son corpus d’œuvres et s’ajustent aux caractéristiques du lieu dans lesquelles elles agissent : on passe à côté d’un ticket de caisse négligemment laissé au sol… En

      revenant vers l’objet, on s’aperçoit qu’il s’agit d’un simulacre réalisé par l’artiste, qui a scrupuleusement recopié son contenu à la mine de plomb ; il ne s’agit pas pour autant de la simple reproduction d’un papier abandonné : l’artiste par ce travail d’orfèvre tient à y faire tenir tout un

      monde, celui d’un système de production, de consommation, toute une série de biens achetés dont ce ticket représente l’ultime trace une fois que ces derniers ont été dispersés. Une manière ultra minimale et silencieuse de représenter l’absurde consommation de masse actuelle. Aussi ce ticket se déplace de l’espace personnel de l’artiste (son atelier) à un autre, plus collectif et communautaire (celui des vernissages, des expositions ouvertes au public…). Ce corpus absorbe en outre son contexte de production, les moments de vie de l’artiste, et contient l’historique de son activité, comme en témoigne l’exemple des canettes de bières « Jupiler », typiques des vernissages et de l’environnement bruxellois, lieu de vie de l’artiste depuis maintenant plusieurs années. Là encore, l’artiste reproduit à l’identique le logo et les couleurs de la marque à l’acrylique tout en échappant au ready-made grâce à son augmentation par le truchement du geste de peintre.

      Le titre des pièces nous informe parfois de la charge autobiographique de ces œuvres. En toute  discrétion, l’apparente insignifiance des œuvres laisse entrevoir le parcours de l’artiste et sa construction en tant que tel, faite de rencontres, d’occupations, d’activités rémunérées ou bénévoles,

      de déplacements, de passages dans certains lieux et de découvertes… En somme, une présence par l’absence marquant la charge des épisodes du temps, nous épargnant l’effet généré d’une œuvre d’art trop physique, volumineuse ou monumentale qui s’imposerait à nous et nous enjoindrait à l’état de passivité face à l’évidence de son existence.

      À Passerelle Centre d’art contemporain, l’exposition Everyday, I don’t propose au sein de la programmation un espace a priori vide, chose étrange dans le cadre d’un parcours où le visiteur, passant d’une exposition à l’autre, est en droit de s’attendre à voir des œuvres. De ce fait, elle sème

      le trouble : l’artiste y met en scène une histoire possible de l’espace d’exposition entre montage et démontage, dans lequel le visiteur se risque à pénétrer pour tomber sur un espace apparemment vide d’œuvres, en attente. Peut-on seulement y entrer ? Faut-il oser ? La banalité apparente des objets présents laisse songeur et questionne à la fois le statut de l’exposition et celui de l’œuvre d’art.

      L’impulsion négative du titre pourrait en effet indiquer la décision de ne rien faire de la part de l’artiste, ce qui expliquerait cet état d’abandon latent. Il nous invite, sous la forme d’un paradoxe, à nous questionner sur le concept du travail, imperceptible et difficilement quantifiable, dans le champ

      artistique. Disséminées et fondues dans leur environnement, les œuvres invitent alors le visiteur à fournir un effort de recherche, à questionner les statuts de l’œuvre et de l’artiste dans le cadre normé de l’espace d’exposition à l’ère du tournant spectaculaire et consumériste de la culture.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2019
    • Katia Kameli, Ya Rayi

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Katia-Kameli-001.jpg
    • 15.09.18 → 05.01.19
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Katia Kameli

      Ya Rayi est une réflexion sur l’évolution du raï, musique populaire algérienne. En arabe, raï signifie « opinion ». Les artistes y expriment les conditions de vie difficiles et les tabous auxquels les Algériens doivent se plier. Le raï est le reflet de la culture algérienne par sa créolité musicale et textuelle. C’est une musique underground qui a modifié et mixé les codes de différents répertoires existants pour sortir des schémas établis et rendre audible ce qui socialement se murmure.
      Le personnage principal de Ya Rayi est un jeune homme. Son walkman rejoue en boucle des chansons de raï enregistrées sur K7. Il déambule à travers Oran et Paris, s’arrête au magasin Disco Maghreb d’Oran ou flâne dans le quartier de Barbès à Paris, hauts lieux de la culture raï des années 1990.
      Aujourd’hui, le raï est un genre musical peu connu des jeunes générations, plus attirées par la culture pop et le rap. Les visages évanescents des stars d’autrefois, Chab Hasni et Cheikha Rimiti ou Rhaled se superposent aux façades des vieux bâtiments et évoquent une autre temporalité. Pourtant, les K7 de raï restent un objet de désir. Elles sont vendues et collectionnées dans de rares magasins connus des habitués. Le raï incarne à la fois un espoir de renouveau et un sentiment de nostalgie, il est une forme de substitut à l’absence d’échanges entre hommes et femmes, entre jeune et ancienne génération dans un espace muselé par la morale. Aborder la question du raï d’hier et d’aujourd’hui, c’est proposer une réflexion sur ce qui se joue culturellement et socialement en Algérie mais aussi dans la société musulmane contemporaine.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2018
    • Salon MAD

    • Salon
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/39933950_1675003725942336_5725473520494837760_o.jpg
    • 14.09.18 → 16.09.18
      Salon
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Les Éditions Incertain Sens seront au salon MAD, à la Monnaie à Paris pour présenter leurs nouveautés. À cette occasion, Stéphane Le Mercier et Éric Watier donneront une lecture.

    • Le Bon Accueil
    • 2018
    • ØjeRum (DK)
      Silent Figure With Landscape

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Ojerum-silent-LBA.jpg
    • 14.09.18 → 18.11.18
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Le bon Accueil propose régulièrement de découvrir des artistes, souvent  eux-mêmes musiciens, dont le travail est largement influencé par la musique ou des univers musicaux. Après Félicia Atkinson  (2012), Una Hamilton Helle (2014) et Graham Dunning (2016), Le Bon Accueil invite pour sa rentrée l’artiste Paw Grabowski aka øjeRum.

      L’exposition « Silent Figure with Landscape » propose de découvrir une sélection de collages du graphiste et musicien ØjeRum. Dans le lignée des « artistes iconographes » et du maître du genre John Stezaker,  ØjeRum créé ses collages principalement à partir d’images glanées, de reproductions de portraits issus de l’histoire de l’art partiellement évidés pour laisser place à des paysages.

      La scénographie de l’exposition, conçue par le duo rennais Urbagone, articule une cinquantaine de collages issus de la série « Silent Figure With Landscape », ainsi qu’une sélection de cassettes, LP, Cd de l’artistes ou provenant de labels ayant utilisé une de ses images.
      Le public aura également la possibilité de découvrir la musique d’ ØjeRum par le biais d’une série de disques  vinyles à l’unité réalisés pour l’occasion.

      En lien avec l’exposition, une cassette en série limitée sera produite et mise en vente (ØjeRum, “Silent Figure With Landscape”, Mastering Taylor Deupree).

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2019
    • Nouvelle parution : Éric Watier “L’Inventaire des destructions” (volume double)

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/couvertureg.jpg
    • 10.09.18 → 06.09.19
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LES ÉDITIONS INCERTAIN SENS PRÉSENTENT :
      — ÉRIC WATIER
      L’Inventaire des destructions (nouvelle édition revue et augmentée)

      Rennes, Éditions Incertain Sens, 2018
      [200] pages, dos carré collé, impression offset noir & blanc, 19 x 13,5 cm.
      1000 exemplaires
      Dépôt légal septembre 2018, ISBN 978-2-914291-86-6, 12€.

      Ouvrage publié avec le soutien à l’édition du Centre national des arts plastiques, de la Région Bretagne et de la Région Occitanie.

      En 2000, paraissait l’un des premiers livres d’artistes des Éditions Incertain Sens : L’Inventaire des destructions d’Éric Watier. Le projet allait susciter de nombreuses autres publications : un post-scriptum un an après, une reprise dans le BLOC du même artiste aux Éditions Zédélé, des traductions, notamment chez Boabooks (en anglais, portugais, japonais, etc.).
      L’Inventaire des destructions présente, les uns après les autres et sur chacune de ses pages, des artistes ayant volontairement détruit leurs propres œuvres. Convoqué par des formules brèves et sobres, mais non sans commentaires discrets de l’auteur, chaque cas de destruction interroge la création dans ce qu’elle a d’essentiel : objet ? Processus ? Attitude à l’égard du monde ?
      Dix-huit ans après, les Éditions Incertain Sens en publient une nouvelle version, augmentée de cent nouveaux cas de destructions volontaires, recueillis auprès de cent autres artistes. L’ensemble, constituant un travail de recherche mené pendant près de vingt ans, est réuni au sein d’un volume se voulant lui-même vulnérable, sans couverture ni page de titre, et qui consacre sa dernière formule à sa propre présentation.

       

      ///// LANCEMENT SAMEDI 15 SEPTEMBRE À PARTIR DE 17H30 /////
      À L’OCCASION DU SALON MAD À LA MONNAIE DE PARIS :
      LECTURE, PAR ÉRIC WATIER, SUIVIE D’UNE SIGNATURE.
    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Ihcar, Voyage aux centres du multivers

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-def-ihcar.jpg
    • 07.09.18 → 28.09.18
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • IHCAR est autrice de bandes dessinées et illustratrice à Nantes. Installée à l’atelier Manu Manu de Maison Fumetti, elle y développe un style graphique qui s’appuie sur la texture, la forme et le contraste.

      A L’aparté, réflexions et recherches ont amené l’artiste vers l’exploration d’une narration plus abstraite et conceptuelle, mais toujours en quête de sens et d’esthétisme. C’est donc tout naturellement sur ces pistes graphiques et narratives que les questionnements en lien avec l’astronomie et la métaphysique se sont posés.

      Voyage aux centres du multivers aborde ces mondes parallèles et inconnus qui ne cessent de provoquer chez l’être humain fantasmes, angoisse et curiosité. Ici il est question de perdre ses repères, le temps d’une exposition, afin de flirter avec ce qui n’est pas tangible : dans une géométrie familière et orthonormée s’immiscent des passerelles et des formes qui défient les lois physiques.

      Et si l’expérience fait naître un certain sentiment d’étrangeté, n’est-ce pas un passage obligé pour avoir un regard neuf sur ce qui nous entoure ? Une question qui résonne avec le triptyque final de l’exposition, L’Origine des mondes.

      Dans le cadre de la résidence elle édite également un court récit en bande dessinée, Atlantisme. L’occasion pour IHCAR de parler des eaux troubles de nos souvenirs sentimentaux…

       

      Exposition organisée dans le cadre du PAZAPA BD de Montfort Communauté programmé du 7 septembre au 27 octobre 2018. En partenariat avec l’association Le Chantier et le réseau Avélia.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2018
    • Pierre, feuille, ciseau, robot

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Facebook-Event-2_Page_1.jpg
    • 06.09.18 → 04.10.18
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Marjorie Abily, Steven Akoun, Julie Béasse, Raphaëlle Beaurin, Paul Bienvault, Hoda Chaib, Norah Cottencin, Pierre-Thomas Deillon, Alice Delanghe, Iris Ferré, Juliette Gautier, Juliette Hamon, Julie Henry, Yi-Ping Huang, Marie Lannou, Chloé Le Cam Gadby, Denis Macrez, Florian Meca, Sarah Montreuil, Maud Oliveira, Lucie Pajot, Yoann Philouze, Candice Quedec, Anaïs Rospars, Pauline Rouet, Guillaume Thireau, Léo Thomas.

      Pierre, feuille, ciseau, robot

      Une exposition d’art et de design en partenariat avec l’entreprise Maillard & Maillard au Parlement de Bretagne.

      Découvrez le travail des artistes et designers de demain

      Durant l’année scolaire 2017-2018, l’École européenne supérieure d’art de Bretagne-site de Rennes et l’entreprise Maillard et Maillard, spécialisée dans le travail de la pierre, ont organisé un concours à destination des options art et design.

      Les 29 étudiant·e·s participant à cet atelier de recherche et de création ont eu le privilège de visiter les ateliers de l’entreprise à Saint-Pierre-de-Plesguen et de découvrir les nombreuses techniques de taille de pierre. Leurs réflexions autour des matériaux pierreux les ont amené·e·s à imaginer des projets singuliers convoquant l’utilisation d’une technologie de pointe, la modélisation 3D et l’alliance de matières, développant ainsi leurs capacités de recherche et d’expérimentation.

      Ce partenariat a fait émerger un ensemble de projets novateurs  — sculptures, pièces de mobilier, suspension lumineuse, urne funéraire, abreuvoir à oiseaux… — mettant en avant les savoir-faire de l’entreprise Maillard et Maillard. Quatre lauréat·e·s ont été récompensé·e·s. Leurs pièces ont été réalisées en taille réelle par le robot d’usinage de l’entreprise — permettant d’accélérer la fabrication des pièces tout en conservant un haut niveau de précision — et finis à la main par un sculpteur.

      L’EESAB-site de Rennes

      Acteur de premier plan sur le territoire culturel breton, l’EESAB-site de Rennes dispense un enseignement public de haut niveau habilité par les ministères de la Culture et de l’Enseignement supérieur. Ses étudiant·e·s en art, design graphique et design développent une pratique personnelle engagée dans la société contemporaine et sont amené·e·s, après leur diplôme, à exercer dans le milieu de la création et de la recherche.

      Maillard & Maillard

      Cette entreprise familiale depuis cinq générations a été créée au début des années 1900. Depuis 1996, Eric et Loïc Maillard, deux frères engagés avec passion, y amènent leur vision créative. Maillard & Maillard est spécialisée dans le travail de la pierre pour l’agencement sur mesure d’espaces, la restauration du patrimoine et la création de pièces uniques de décoration.

      Les étudiant·e·s/artistes et designers

      Marjorie Abily, Steven Akoun, Julie Béasse, Raphaëlle Beaurin, Paul Bienvault, Hoda Chaib, Norah Cottencin, Pierre-Thomas Deillon, Alice Delanghe, Iris Ferré, Juliette Gautier, Juliette Hamon, Julie Henry, Yi-Ping Huang, Marie Lannou, Chloé Le Cam Gadby, Denis Macrez, Florian Meca, Sarah Montreuil, Maud Oliveira, Lucie Pajot, Yoann Philouze, Candice Quedec, Anaïs Rospars, Pauline Rouet, Guillaume Thireau, Léo Thomas.

      Commissariat

      Christelle Familiari et Alban Gilles, enseignant·e·s à l’EESAB-site de Rennes

      Coordination

      Maëva Blandin

       

      >> Avec le soutien de Prototype concept.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • Présentation des nouveautés de l’artothèque

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1.-Guillaume-Goutal.jpg
    • 01.09.18 → 29.09.18
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque a invité Gwenola Furic, spécialiste de la photographie patrimoniale, à porter son regard sur les nouvelles acquisitions de l’artothèque. Cette dernière propose une exposition mettant l’accent sur les matériaux choisis par les artistes.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2018
    • Jules-Eugène Auclair,  La France voyageuse des années 30

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Auclair-1.jpg
    • 03.08.18 → 30.09.18
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Jules-Eugène Auclair, un photographe français des années 30.

      Le nom et la personnalité de Jules-Eugène Auclair ne sont connus ni du grand public, ni même des historiens de la photographie. Pourtant sa production iconographique fait partie du patrimoine collectif français pour avoir été vue par des générations de voyageurs.

      Jules-Eugène Auclair était photographe indépendant. Les compagnies de chemin de fer ont été pendant 10 ans (de 1929 à 1939) ses principaux commanditaires.

      Né dans l’Indre en 1895, c’est en 1929 que Auclair entreprend un périple vers le Finistère pour mettre en pratique sa connaissance, récemment acquise, de la technique de prise de vue à la chambre.

      Auclair les propose à la vente à la Direction de la Compagnie de l’Etat à Saint-Lazare, qui dessert l’ouest de la France. Une vaste opération de promotion des régions et de développement du tourisme ferroviaire est montée.

      De commande en commande, Auclair devient imperceptiblement le fournisseur officiel, à qui la SNCF (devenue compagnie nationale en 1936), va faire dresser un constat topographique, architectural et ethnologique de la France des années 30.

      En 1939, Jules-Eugène Auclair se positionne à nouveau en précurseur. Il ouvre un studio laboratoire photographique qu’il équipe d’agrandisseurs sur rails LORION : les négatifs sont projetés au mur et la réalisation des tirages au mètre carré est rendue possible.

      Grâce à ce procédé, Auclair se lance dans la réalisation de découvertes photographiques et commence à conquérir le marché du décor de cinéma.

      Janvier 1940: Auclair est démobilisé à Bourges; il en revient en août. 1949 marque la fin de ses activités et de sa vie.

      Clotilde Leroy L’image Sartony

    • Les 3 CHA
    • 2018
    • Hanna Maria Ograbisz-Krawiec, À propos de rien

    • Exposition
    • 07.07.18 → 16.09.18
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Hanna Maria Ograbisz-Krawiec est une artiste polonaise. Son travail artistique met l’accent sur la dépendance de la forme sculpturale par rapport à l’espace et plus largement par rapport à l’environnement.

      Pour le centre d’art, l’artiste propose d’intervenir avec des formes abstraites monumentales qui prendront place dans la chapelle. Suspendues, à terre ou à mi-chemin, elles formeront un parcours unique pour le regard. Leur texture permettra de jouer avec la transparence et la vision du visiteur.

    • L’art dans les chapelles
    • 2018
    • L’art dans les chapelles – 27e édition

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche2018-artchapellesWEB.jpg
    • 06.07.18 → 16.09.18
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Joan Ayrton, Cécile Beau, Charlotte Charbonnel, Roland Cognet, Marc Couturier, Vincent Dulom, Pascal Pinaud, Laura Gozlan, Silvia Hestnes, Henri Jacobs, Adam Jeppesen, David Renaud, Emilie Satre, Emmanuel Saulnier & Rémy Yadan, Peter Soriano, Marie Zawieja

      17 artistes contemporains / 22 sites patrimoniaux / 3 circuits
      Chaque été depuis 27 ans, L’art dans les chapelles invite des artistes nationaux et internationaux à intervenir dans des lieux patrimoniaux remarquables dont la plupart ont été érigés entre le XVe et le XVIe siècle. Chaque artiste invité conçoit une oeuvre spécifique pour la chapelle qui lui est attribuée.
      Trois circuits vous feront découvrir les paysages du Pays de Pontivy et de la vallée du Blavet, ils vous conduiront aux chapelles où ces créations uniques n’attendent plus que vous pour se dévoiler.
      L’art dans les chapelles est une invitation à découvrir la scène artistique de notre époque et à porter un regard nouveau sur notre patrimoine.

    • Les 3 CHA
    • 2018
    • Alisa Andrasek & José Sanchez, Bloom Games

    • Installation
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/P.20_BloomGames3©JoseSANCHEZ-Copie-1.jpg
    • 06.07.18 → 08.07.18
      Installation
      Les 3 CHA
    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Exposition Julie Giraud, Motels

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/juliegiraudmotel006.jpg
    • 06.07.18 → 26.08.18
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Julie Giraud détourne les images, les construit, les déconstruit pour mieux les analyser et nous en offrir, par la juxtaposition des médiums, une nouvelle perception.

      Ses sujets sont régulièrement travaillés en série : les explosions, la brume, les nuages… A L’aparté, l’artiste propose une invitation au voyage à travers une mise en scène de sérigraphies et de peintures représentant des motels*. Son intérêt pour l’architecture des motels, et l’imaginaire qui s’y rattache, naît d’un voyage en Amérique du Nord.

      En installant une enseigne lumineuse rose sur la façade de L’aparté, l’artiste invite le visiteur à pénétrer dans ce « MOTEL » improvisé. Dans l’exposition, deux mondes se complètent : l’un évoquant la nuit, les lumières des néons, le crissement des gravillons, l’autre, le jour, le paysage écrasé sous la chaleur où tout semble immobile. Pour les intérieurs des chambres de motels, à la décoration à la frontière du kitsch, l’artiste joue avec les motifs et des univers colorés saturés.

      Tous les amoureux de Paris Texas**, des atmosphères désolées des tableaux d’Edward Hopper, des errances à travers les États-Unis, en un mot d’un certain imaginaire américain né de l’immensité géographique du territoire, trouveront dans l’exposition Motels de Julie Giraud source à réflexions… et à contemplation.

      * Contraction de motor car, automobile, et hôtel. Né en Amérique du Nord, le motel est un type d’hébergement hôtelier situé à proximité des grands itinéraires routiers, permettant aux automobilistes de passage de faire une halte.

      ** Paris, Texas est un film franco-allemand réalisé par Wim Wenders, sorti en 1984.

    • Les 3 CHA
    • 2018
    • FLOE, cirque contemporain / 16h et 20h30

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/redimen.jpg
    • 30.06.18 → 30.06.18
      Performance
      Les 3 CHA
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Philippe Cognée, exposition personnelle, travaux récents sur papier.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cogne-2018-Projet-3-2.jpg
    • 30.06.18 → 22.09.18
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pendant l’été 2018, la Galerie Oniris consacre pour la première fois une exposition personnelle à Philippe Cognée. Cette exposition met à l’honneur les travaux récents sur papier de l’artiste Nantais du 30 juin au 22 septembre.

      « Je pars d’une peinture réaliste pour aboutir à une peinture d’illusions,

      d’où le réalisme s’échappe. »

      Philippe Cognée

       

      De part sa technique inimitable, les toiles de Philippe Cognée sont facilement identifiables. Le fondu de la cire obtenu au fer à repasser donne une texture, une odeur et un flou devenus une marque de fabrique.

      Les toiles de Philippe Cognée ont été exposées dans des expositions majeures, et sont présentes dans les collections des plus grandes institutions françaises. Toutefois, son œuvre ne s’arrête pas à ce support, ni à cette technique. Le travail de Philippe Cognée est en fait beaucoup plus riche et complexe, comme en témoignent ses œuvres sur papier.

      « Le dessin crée peut-être dans son œuvre un espace à part. […] Il s’agit d’un univers beaucoup plus libre, plus spontanée, moins construit que l’univers de la peinture où l’on va reconnaitre immédiatement une œuvre de Philippe Cognée. » (Guy Tosatto, dans Œuvres sur papier, ed. Dilecta, p.15)

      Le dessin n’est pas un travail préparatoire à la peinture, mais existe comme un champ d’exploration à part entière. Philippe Cognée développe à travers ses œuvres sur papier un langage complémentaire qui devient presque indispensable à l’appréhension de son œuvre peinte. Les œuvres sur papier abordent des sujets identiques aux toiles : architecture, paysage, foule, vanité… mais d’une manière plus libre. Alors que sur toile l’artiste part d’une image ou une photographie, les dessins sur papier semblent être fait sur le vif ou naissent de l’imaginaire. Une sensation d’immédiateté se dégage des œuvres sur papier, où dès les premiers coups de crayon ou pinceau le dessin prend sa forme finale.

      Par ailleurs, avec le dessin, Philippe Cognée ne passe pas par toutes les étapes orchestrées de la peinture sur toile. Du dessin résulte une spontanéité que l’on ne retrouve pas dans son travail sur toile. Le hasard dû au fer à repasser est sur papier remplacé par un geste plus libre, moins cantonné aux procédures de réalisation. Le geste de la main se fait visible contrairement au support sur toile où par la technique, l’intervention de la main n’est plus visible.

      Si l’encaustique sur toile est le résultat de beaucoup d’expérimentation, on retrouve cette exploration des techniques sur le papier à travers la diversification des matériaux utilisés : l’aquarelle, le fusain, le pigment sur papier photo, l’encre et même parfois l’encaustique. Toutes ces techniques se déploient sur du papier blanc qui structure et offre un cadre au sujet, contrairement aux toiles qui fonctionnent comme des all-over.

      Sur papier comme sur toile, Philippe Cognée s’inspire de vues familières et banales puisées dans son environnement géographique ou personnel (architectures, containers, objets, foules, scènes d’intérieurs…). Ses techniques picturales lui permettent de transcender la banalité quotidienne, qui devient mystérieuse en perdant le sujet dans le flou. L’artiste peint ou dessine des sujets qui semblent l’habiter tant ils sont récurrents. Ses thématiques deviennent aussi un moyen d’identifier son travail.

      A travers les œuvres sur papier exposées, la Galerie Oniris propose d’entrer dans l’univers de Philippe Cognée, en mettant au jour un travail riche et intimiste que le public commence seulement à découvrir, prenant ainsi conscience de toute l’étendue de son œuvre.

      Exposition du 30 juin au 22 septembre 2018

      Vernissage le samedi 30 juin de 16h à 19h en présence de l’artiste

       

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2018
    • Vincent Gicquel, C’est pas grave

    • Exposition
    • 23.06.18 → 26.08.18
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • La Criée centre d’art contemporain invite Vincent Gicquel pour sa première exposition personnelle dans un centre d’art. L’artiste réalise pour l’occasion une série inédite de grandes aquarelles.

      C’est pas grave est produite par La Criée centre d’art contemporain en parallèle de l’exposition Debout ! de la Collection Pinault à Rennes, où l’artiste présente de nouvelles peintures.

      Si la peinture coule dans les veines de Vincent Gicquel, comme l’artiste se plaît à le dire, la pratique du dessin lui est également chevillée au corps. Travailleur infatigable, le dessin, le plus souvent à l’aquarelle, est pour lui tour à tour étude préparatoire, exutoire momentané des ratés et autres impasses où la peinture le mène parfois, idée arrivée soudainement et jetée dans l’urgence, idée ruminée longuement et passée ici à tabac du trait, etc.

      Dans la série de grandes aquarelles imaginées pour La Criée, Vincent Gicquel reprend et développe ses sujets de prédilections, à la fois sujets de peintre et sujets d’Homme : place du motif décoratif dans la peinture, place de la figure dans la composition,  place tragico‑comique, misérable et risible, mais aussi et par là-même jubilatoire, de l’Homme dans la société et dans le monde : Ecce Homo.

      En parallèle et prolongement de sa peinture, les aquarelles de Vincent Gicquel permettent de prendre la mesure de l’extrême urgence à vivre et à peindre de l’artiste, observateur écorché et amusé de la comédie humaine, condensée ici dans son expression la plus nue.

    • L’IMAGERIE
    • 2018
    • Estivales photographiques du Trégor 2018 : 40

    • Exposition
    • 23.06.18 → 29.09.18
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Été 1979, sous la houlette de Guy Le Querrec conseiller artistique du 1er Festival Photographique du Trégor, Willy Ronis, Dennis Stock et Bruno Barbey arpentent les rues de Lannion à la découverte des expositions d’une manifestation créée par Jean Bichet, artisan photographe local, et par quelques passionnés de photographie.

      1984, l’équipe du Festival inaugure, grâce au soutien de la Ville de Lannion qui met à sa disposition des locaux au centre ville, L’Imagerie, galerie permanente consacrée à la photographie.

      Été 2018, la manifestation devenue depuis Estivales Photographiques fête sa 40e édition et retrace, à partir du fonds photographique de L’Imagerie pour l’essentiel et de quelques prêts d’œuvres de photographes ou de leurs galeries, cette aventure de quatre décennies.

      Le fonds photographique constitue à partir de 1984 est composé d’achats aux artistes exposés, de dons de ceux-ci ou de réalisations lors de résidences et comprend actuellement plus de 400 œuvres – dont cent trente seront aux murs de la galerie – réalisées (millésime oblige !) par une quarantaine de photographes.

      Regroupées thématiquement dans les 500m2 de la galerie, en 3 salles et cinq ensembles, ces photographies couvrent un large champ de l’image classique comme contemporaine.

    • Atelier d’Estienne
    • 2018
    • L’art chemin faisant… Bifurquer  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/pieuvre-végétale-2015-papier-maché-ciment-sur-bois.jpg
    • 17.06.18 → 16.09.18
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • MARTA CARADEC, PIERRE HYBRE, PAULINE JULIER, LAURENT LE DEUNFF, QUENTIN MONTAGNE, PASCAL PELLAN, NOEMIE SJÖBERG, ADRIEN VERMONT

      BIFURQUER
      “Pour aller où l’on ne sait pas, il faut passer par où l’on ne sait pas.”
      Juan de Yepes (Saint Jean de la Croix)

      Bifurquer, nouvelle édition de l’Art chemin faisant, la vingtième, poursuit cette idée
      d’un parcours artistique sur le territoire de Pont-Scorff, le cheminement d’une œuvre à l’autre, la rencontre d’un projet inscrit dans des sites, des lieux singuliers appartenant au patrimoine, à l’histoire et la mémoire de la cité.
      Bifurquer implique le mouvement, la mobilité, s’autoriser un changement de cap, tenter le plaisir de l’égarement. C’est peut-être aussi la faculté de ne pas se figer sur une idée fixe, de déplacer son point de vue, frôlant la lisière pour surprendre l’inconnu proche ou lointain.
      Dans une pratique artistique, l’auteur peut renoncer à une voie déjà tracée, abandonnant une direction pour une autre et risquer l’expérience de l’écart, du détour non balisé, de l’imprévu… et toujours à l’affût, en quête d’impression, de sensations, d’idée en cheminement…
      L’exposition rassemble huit artistes dont les œuvres, dessins, photographies, vidéos, peintures et installations, affirment une pluralité des sensibilités et la singularité des points de vue. Elle est conçue comme un trajet et invite les visiteurs à en être les arpenteurs.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2018
    • Beaux jours 2018

    • Exposition
    • 17.06.18 → 26.08.18
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Marine Bouilloud, Cécile Degouy, Livia Deville, Thierry Farcy, Yann Lestrat, Sarah Lück, Isabelle Maarek, Erwann Tirilly

      GALERIE LAIZÉ

       

      Thierry Farcy et Isabelle Maarek

      Pierre, feuille, ciseaux

      Suite à une première collaboration en 2015 au Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle de Caen, Thierry Farcy et Isabelle Maarek se réunissent à nouveau et proposent une vision singulière des caractéristiques paysagères de Bazouges-la- Pérouse et de ses alentours. Au rez-de-chaussée de la galerie Laizé, les dessins et les dispositifs lumineux de Thierry Farcy transportent le spectateur dans un univers fantasmagorique. Les paysages de Bazouges et du château de la Ballue semblent surgir d’un monde parallèle. Ces doubles évanescents symbolisent non sans ironie notre incapacité à “saisir” les enjeux écologiques et environnementaux et évoque la disparition. A travers l’archivage et l’inventaire, Isabelle Maarek interroge la place de la végétation dans les paysages normés et urbanisés. Un catalogage d’arbres et de feuilles du territoire revisite l’herbier et personnifie ces éléments naturels. Tels des habitants, l’artiste les répertorie et les identifie pour mieux revendiquer leurs présences et leurs personnalités sur un territoire normalisé et réglementé.

       

       

      GALERIE RAPINEL ET GALERIE THÉBAULT

       

      Livia Deville, Cécile Degouy et Erwann Tirilly

      Flux et autres arrangements #2

      Ces trois artistes peintres se sont réunis pour revendiquer la pratique de la peinture, médium qui réapparaît en France depuis quelques années et qui fait l’objet d’un regain d’intérêt. Cette pratique, ils la développent à partir d’un même protocole : la réalisation d’images picturales à partir de photographies glanées sur internet, tirées de journaux ou issues de fonds personnels.
      A travers sa peinture, Cécile Degouy dénonce une société où l’image est omniprésente. Par des jeux de confrontation formelle et intellectuelle, elle déconstruit les images pour mieux les mettre face à leurs contradictions.
      Livia Deville utilise principalement des photographies de corps téléchargées sur le web. Celles-ci sont ensuite modifiées sur un logiciel de retouche d’images puis reportées sur la toile. Ses compositions plastiques mettent en avant des jeux d’oppositions telles que l’abstrait et la figuration, le visible et l’invisible, le fond et la forme.
      Les œuvres d’Erwann Tirilly sont réalisées à partir d’images religieuses ou médicales. Il créé des univers étranges formés de ces iconographies fusionnées. En résultent des compositions picturales hybrides, symboles d’une société empêchée et aliénée.

       

       

      ESPACE PUBLIC

      À ciel ouvert, parcours d’oeuvres dans l’espace public

       

      Yann Lestrat

      Sans titre

      Agrémenté d’une dimension faussement ludique et participative, le travail de Yann Lestrat mêle radicalisme et légèreté à travers des propositions protéiformes, où des objets banals, chargés de leur utilité première mais extraits de leurs contextes initiaux, dévoilent la réalité d’un monde qui induit des dysfonctionnements tant éthiques que psychologiques. Dans le cadre d’À ciel ouvert, l’artiste présente une sculpture qui conjugue deux objets typiques de la campagne : la rose des vents et l’éolienne. Sans vent, le nord est indiqué grâce à une lettre N en équilibre. Dès que le vent souffle, l’éolienne se met à tourner et la rose des vents perd son utilité première.

       

      Marine Bouilloud

      Motifs panoramiques

      Les formes géométriques et colorées qui composent les peintures de Marine Bouilloud sont agencées et pensées telle la formule d’un scientifique ou le croquis d’un architecte. Chaque couleur et chaque forme posées sur du papier, de la toile ou sur un mur ont leurs utilités et identités propres et se soutiennent mutuellement pour créer un tout ordonné et harmonieux. Son travail s’appuie et se réfère à de multiples sources théoriques et artistiques. Ses oeuvres décoratives et éminemment picturales revisitent la peinture géométrique et redéfinissent la place de la couleur dans l’espace public et privé. Sur le pignon extérieur de la galerie Laizé, l’artiste propose une peinture murale réalisée à partir des particularités architecturales et paysagères proches.

       

      Sarah Lück

      Arrivages

      Les sculptures de Sarah Lück sont des assemblages de matériaux usinés et industriels comme le parpaing, le plexiglas, des lattes de parquet ou des briques en verre. Elle pioche dans un stock constitué à l’atelier et, par un jeu de combinaison, conçoit des œuvres éphémères ou pérennes. Les formes et les matières s’imbriquent et constituent des structures colorées et instables qui questionnent le rebut comme reflet d’une société de consommation poussée à son paroxysme. A Bazouges, elle présente une œuvre constituée d’un toit végétal et de sculptures. Intitulée Cairns, elle fait allusion à une tradition ancestrale qui consiste à superposer des éléments naturels récoltés lors de balades pour indiquer un lieu marquant. Les oeuvres installées sur le sol sont réalisées à partir de ce principe : l’artiste a répertorié les éléments industriels et architecturaux caractéristiques de la commune et, par assemblage, les a réunis pour créer des formes sculpturales.

       

    • 40mcube
    • 2018
    • Benoît-Marie Moriceau, The Relative Size of Things and The Vertigo of The Infinite

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_lcl_bmm_web.jpg
    • 16.06.18 → 04.11.18
      Exposition
      40mcube
    • Le travail de Benoît-Marie Moriceau prend des formes et des proportions particulièrement variées. De l’infime transformation de l’espace d’exposition jusqu’à l’intervention à l’échelle du paysage, ses œuvres ont en commun la prise en compte du contexte dans lequel elles sont présentées ou le point de vue qui permet de les appréhender. Quel que soit sa typologie, le travail de Benoît-Marie Moriceau a donc à voir avec le site, de sa configuration spatiale à son histoire et ses usages.

      Pour son projet aux Champs Libres à l’invitation de 40mcube, l’artiste réunit et met en dialogue plusieurs aspects distincts de sa pratique et de son parcours artistique : une exposition immersive qui donne à voir une collection d’œuvres représentées sous la forme de modèles réduits et une installation visible depuis le panorama de la bibliothèque. À partir de cet espace de transmission du savoir et de son implantation dans la ville, il développe une exposition en deux volets qui met en dialogue, par échantillonnage, des lieux et des temporalités multiples et fragmentaires.

    • Lendroit éditions
    • 2018
    • Jean-Jacques Dumont, Sans autres modifications

    • Exposition
    • 16.06.18 → 01.09.18
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Lendroit éditions ouvre ses portes tout l’été, du samedi 16 juin au samedi 1er septembre, à l’occasion de l’exposition de Jean-Jacques Dumont, Sans autres modifications. L’artiste y présente une sélection d’œuvres – pièces uniques, multiples, éditions et, éphéméras produits ces dernières années – ainsi qu’une sérigraphie inédite.

       

      À travers un travail protéiforme, Jean-Jacques Dumont – qui n’hésite pas à se qualifier d’artiste « multi-cartes » – interroge les valeurs associées au travail et l’économie de la production, toujours avec une pointe d’humour. Cet intérêt pour celles-ci s’inscrit en partie dans une recherche de longue date, initiée en 2011 sous le nom de « comptoir des restrictions » suite à la découverte d’un ouvrage de 1940 intitulé Recette de cuisine et conseils ménagers en période de restrictions.

       

      Le travail manuel est, de fait, emblématique du vocabulaire formel de Jean-Jacques Dumont, notamment par l’emploi d’outils et ustensiles domestiques. Dans ses œuvres, ceux-ci oscillent entre un esthétisme léché, semblant tout droit sortis d’usine, et l’ambiguïté des failles qu’il introduit, en interdisant l’usage. Détournés, modifiés, façonnés à l’identique dans d’autres matériaux que ceux d’origine, ces objets acquièrent un statut hybride et permettent de repenser nos usages à l’ère de la surproduction – voire de la surconsommation.

       

      D’autre part, à travers l’utilisation de l’édition comme médium artistique ou comme prolongement de ses pièces uniques, Jean-Jacques Dumont manipule les signes empruntés au monde du travail, à l’économie ou à la communication. À la façon des objets détournés, dont la fonctionnalité est réduite à néant, il ne reste de ces secteurs que des réminiscences visuelles. Un bulletin de salaire est notamment symbolisé par son plus simple archétype et se déploie en plusieurs versions, selon la nature du contrat.

      Les systèmes de représentations économiques ou communicationnelles sont quant à eux réinterprétés au moyen d’associations de symboles, dessins et objets triviaux. L’ensemble questionne leur pertinence, tant dans un monde qui en est saturé, que lorsqu’ils s’appliquent au monde de l’art.

       

      L’exposition Sans autres modifications présente, sans hiérarchie, des œuvres multiples – dont Selfie*, un multiple édité par Lendroit éditions au début de l’année – aux côtés de quelques « intrus » et d’une sérigraphie inédite. Cette conception plurielle de la création entre ainsi en résonnance avec les spécificités de Lendroit éditions, à la fois maison d’édition, librairie et espace d’exposition.

      __

       

      *Selfie interroge avec ironie la pratique qui s’est répandue dans notre quotidien depuis quelques années et son aspect parfois meurtrier (notamment pour les personnes risquant leur vie au profit d’un selfie spectaculaire). Le multiple est un couteau qui se transperce lui-même (retour à l’envoyeur !) dont la lame joue à la fois le rôle d’un cadre vide et d’un miroir déformant.

    • L’art dans les chapelles
    • 2018
    • Rencontre avec Adam Jeppesen

    • Rencontre
    • Le Lieu de la Photographie
    • 2018
    • Juliette Agnel, L’épaisseur du temps 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Nocturnes2.jpg
    • 08.06.18 → 25.07.18
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Pendant près de 10 ans, Juliette Agnel a été en route. Elle a traversé des territoires, voyagé au Mali où les routes sont rouges, en Côte d’Ivoire où elles apparaissent vertes ou bien encore au Niger où on les découvre jaunes. De l’Afrique, jusqu’à la Corée, de l’Islande à la Norvège, son appareil photo et sa caméra se sont fait le réceptacle de contrées à explorer, de rencontres à faire.

      «J’ai cru pendant longtemps que j’allais faire du documentaire », explique-t-elle. C’est de cette première ambition, grâce à laquelle elle a travaillé avec les équipes de Jean Rouch et s’est confrontée à l’ethnographie, que lui est resté le goût pour les voyages et la découverte. Mais, dit-elle encore : « les paysages étaient toujours pour moi à la fois traversés et imaginés, des supports de fiction».

      C’est dans ce sens qu’il faudra comprendre sa série Laps, réalisée entre 2003 et 2005 au Niger, en Côte d’Ivoire et en Guinée, série éminemment subjective dans laquelle elle filme des routes en Super 8, ces routes qui sont aussi celles de ses racines puisque c’est là, sur ces terres lointaines, que sa grand-mère est née. Les images, fruit d’un flux arrêté, sont pleines de grain, mais la lumière de l’Afrique semble avoir laissé sa marque sur ces routes à n’en plus finir.

      C’est avec la série Coréenne, puis celle des Éblouis que pour la première fois des visages émergent de l’obscurité. Chargés d’une intense picturalité, ces portraits sont réalisés grâce à un dispositif de camera obscura numérique. Une chambre noire nous ramène aux origines de la photographie et permet la création d’une image originelle. Témoignant du monde, apparition, ou disparition, les images obtenues, conservent ce halo dans lequel se forme une zone d’incertitude visuelle où le temps se dilate.

      Léa Bismuth

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2018
    • Web télé Festival Oodaaq n°8

    • Projection
    • 05.06.18 → 09.07.18
      Projection
      L’Œil d’Oodaaq
    • L’intégralité de la programmation vidéo du Festival Oodaaq n°8 est à retrouver sur la web télé de notre partenaire italien Visual Container, du 5 juin au 9 juillet.

      Basée à Milan, en Italie, Visual Container est une plate-forme d’art vidéo. Leur web télé diffuse des vidéos d’artistes à l’internationale depuis 2009.

      > Web télé par ici <

    • L’art dans les chapelles
    • 2018
    • Rencontre avec Cécile Beau

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/albedo-060WEB.jpg
    • 30.05.18 → 30.05.18
      Rencontre
      L’art dans les chapelles
    • Rencontrez Cécile Beau et découvrez en avant-première son installation pour la 27e édition de L’art dans les chapelles.
      GRATUIT
      En savoir plus sur l’artiste http://www.artchapelles.com/les_artistes_2018_Ccile_Beau/936-948-0

    • L’art dans les chapelles
    • 2018
    • Rencontre avec Charlotte Charbonnel

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/asterisme-3web.jpg
    • 30.05.18 → 30.05.18
      Rencontre
      L’art dans les chapelles
    • Rencontrez Charlotte Charbonnel et découvrez en avant-première son installation pour la 27e édition de L’art dans les chapelles.
      GRATUIT
      En savoir plus sur l’artiste : http://www.artchapelles.com/les_artistes_2018_Charlotte_Charbonnel/936-949-0

    • L’art dans les chapelles
    • 2018
    • Rencontre avec Joan Aytron

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sans-titre-Islande-WEB.jpg
    • 30.05.18 → 30.05.18
      Rencontre
      L’art dans les chapelles
    • Rencontrez Joan Ayrton et découvrez en avant-première son installation pour la 27e édition de L’art dans les chapelles.
      GRATUIT
      En savoir plus sur l’artiste : http://www.artchapelles.com/les_artistes_2018_Joan_Ayrton/936-947-0

    • Archives de la critique d’art
    • 2018
    • CRITIQUE D’ART N°50

    • Publication
    • 30.05.18 → 30.11.18
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain
      Revue imprimée – 184 pages – Bilingue – 16 €
      343 notes bibliographiques et critiques sur http://journals.openedition.org/critiquedart
      Périodicité semestrielle – 32 € l’abonnement (France) couplant revue imprimée + revue électronique
      Abonnements et achats sur simple demande à aca-editions@univ-rennes2.fr

      EDITORIAL – Edition et critique d’art
      “En 1991, les Archives de la critique d’art rapprochaient les éditeurs et le public de l’art contemporain dans le cadre d’un colloque sur l’édition d’art organisé à Rennes. A l’initiative du ministère de la Culture, mais aussi des éditeurs et des critiques d’art présents, Critique d’art lança son premier numéro en mai 1993. Elle se donne pour ambition d’associer une exigence critique à une information pratique afin de faciliter la diffusion des ouvrages sur l’art contemporain, avec parmi d’autres modèles le bulletin québecois Artexte.
      Jean-Pierre Criqui, Elisabeth Lebovici, Jacques Leenhardt, Roland Recht, Daniel Soutif et Andrzej Turowski rejoignirent le premier comité de rédaction. Critique d’art se donnait alors une première exigence de complétude dans le traitement des publications françaises (livres et catalogues). Ainsi la revue allait constituer progressivement un observatoire sur l’activité des éditeurs et des auteurs dans le domaine de l’art contemporain en France et dans le monde francophone. Cumulant les avantages de l’outil bibliographique, du guide de lectures et du support de réflexions critiques, Critique d’art allait fournir des clefs de lecture pour comprendre la fabrique de la littérature sur l’art des XXe et XXIe siècles. Très vite, il est apparu que la revue ne pouvait remplir cette mission qu’en s’ouvrant à l’international. Dès lors la couverture de l’actualité devint sélective sans pour autant se limiter aux seules scènes dominantes ni négliger les minorités et leurs questionnements.
      C’est ici que la spécificité de Critique d’art s’est construite. […]”

    • L’art dans les chapelles
    • 2018
    • Rencontre avec Vincent Dulom

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/3.-Vincent-Dulom-1.jpg
    • 26.05.18 → 26.05.18
      Rencontre
      L’art dans les chapelles
    • Rencontrez Vincent Dulom et découvrez en avant-première son installation pour la 27e édition de L’art dans les chapelles.
      GRATUIT
      En savoir plus sur l’artiste : http://www.artchapelles.com/les_artistes_2018_Vincent_Dulom/936-953-0

    • L’art dans les chapelles
    • 2018
    • Rencontre avec Roland Cognet

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/gd-sequoia-3.jpg
    • 26.05.18 → 26.05.18
      Rencontre
      L’art dans les chapelles
    • Rencontrez Roland Cognet et découvrez en avant-première son installation pour la 27e édition de L’art dans les chapelles.
      GRATUIT
      En savoir plus sur l’artiste http://www.artchapelles.com/les_artistes_2018_Roland_Cognet/936-951-0

    • L’art dans les chapelles
    • 2018
    • Rencontre avec David Renaud

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2016-Les-iles.jpg
    • 24.05.18 → 24.05.18
      Rencontre
      L’art dans les chapelles
    • Rencontrez David Renaud et découvrez en avant-première son installation pour la 27e édition de L’art dans les chapelles.
      GRATUIT
      En savoir plus sur l’artiste

    • Archives de la critique d’art
    • 2018
    • Les 25 ans de la revue « CRITIQUE D’ART » – Rétro/prospective

    • Conférence
    • 23.05.18 → 23.05.18
      Conférence
      Archives de la critique d’art
    • Le RDV de la revue “CRITIQUE D’ART”
      BU centrale de l’Université Rennes 2 – Salle de rencontres – 1er étage
      Entrée libre

      Intervenants : Jean-Marc Poinsot, Président des Archives de la critique d’art – Sylvie Mokhtari, responsable éditoriale

      Cette rencontre s’adresse à toutes celles et tous ceux qui souhaitent partager leur goût de la lecture, de l’écriture et de la discussion au sujet des livres. Elle est envisagée comme un espace pensé pour encourager une vision généreuse et ouverte de l’actualité éditoriale nationale et internationale sur les arts contemporains. Par son biais, nous souhaitons encourager les lecteurs, les chercheurs et les auteurs à partager les connaissances diffusées dans les publications récentes et par ailleurs chroniquées dans la revue « CRITIQUE D’ART ».

      « CRITIQUE D’ART » invite depuis 1993 ses contributeur·trice·s à développer des analyses originales au format de notes de lecture qui sont publiées sur un double support, imprimé et électronique sur http://journals.openedition.org/critiquedart. La revue a ouvert en 2012 un Atelier de formation à l’écriture de notes de lecture. Cette formation possède un caractère transdisciplinaire et réunit des étudiants-chercheurs actifs dans les disciplines des sciences humaines : histoire de l’art, arts plastiques, études cinématographiques, humanités digitales, lettres, langues, etc. Deux fois par an, les chercheuses et chercheurs inscrits au sein des Ecoles doctorales de l’Université Rennes 2 et Bretagne Loire sont formés aux Archives de la critique d’art à la pratique de l’évaluation critique. Des livres, dont les contenus rayonnent au niveau national et international leurs sont confiés en vue de recensions qui sont elles aussi in fine publiées dans « CRITIQUE D’ART ». Leurs contributions viennent enrichir ce qui se pense et ce qui s’écrit sur l’art. Invités à contribuer aux côtés d’autres acteurs du champ artistique et scientifique, ces jeunes chercheurs découvrent et portent un regard critique sur l’activité d’autres auteurs plus expérimentés à travers leurs publications récentes.
      Les rendez-vous proposés dans le cadre de « La Critique sur le pouce » prolongeront ce travail de lecture et d’écriture en impliquant à chaque nouvelle rencontre un ou deux jeunes chercheur·se·s et un·e auteur·e plus confirmé·e. L’idée sera d’inviter chacun à reformuler, sous une forme orale et publique cette fois, l’évaluation critique qu’il ou elle a précédemment développée autour des contenus d’une ou deux publications repérées dans l’actualité éditoriale récente. La discussion engagera ensuite un échange plus soutenu avec l’auteur·e invité·e autour de sa pratique d’écriture, elle-même justifiée par la parution récente d’une de ses publications.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • RENC’ART Christophe Robin, Prétexte

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Christophe-Robin.jpg
    • 19.05.18 → 19.05.18
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Les Renc’arts sont des visites commentées qui vous invitent à prendre le temps de découvrir la démarche de l’artiste et le processus de création. Il s’agit d’un temps d’échanges convivial, ouvert à tous.
    • L’art dans les chapelles
    • 2018
    • Rencontre avec Silvia Hestnes

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/nefs-1.jpg
    • 19.05.18 → 19.05.18
      Rencontre
      L’art dans les chapelles
    • Rencontrez Silvia Hestnes et découvrez en avant-première son installation pour la 27e édition de L’art dans les chapelles.
      GRATUIT
      En savoir plus sur l’artiste : http://www.artchapelles.com/les_artistes_2018_Silvia_Hestnes/936-938-0

    • L’art dans les chapelles
    • 2018
    • Rencontre avec Peter Soriano

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/17_10_cresta13635.jpg
    • 19.05.18 → 19.05.18
      Rencontre
      L’art dans les chapelles
    • Rencontrez Peter Soriano et découvrez en avant-première son installation pour la 27e édition de L’art dans les chapelles.
      GRATUIT
      En savoir plus sur l’artiste : http://www.artchapelles.com/les_artistes_2018_Peter_Soriano/936-958-0

    • 40mcube
    • 2018
    • Marielle Chabal, As Free As Ones Could Claim

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_mariellechabal_1.jpg
    • 18.05.18 → 21.07.18
      Exposition
      40mcube
    • Marielle Chabal crée des fictions qui prennent des formes variées : romans, recueils de nouvelles, sculptures, installations, films, affiches, maquettes, etc. Les sociétés dystopiques qu’elle invente sont modelées autant par la théorie que les études de genre et l’esprit du temps. Elle examine à travers elles les paradoxes inhérents à l’idée de confort, avec un fort intérêt pour les communautés, le sentiment d’aliénation et la politique.


      Pour l’artiste, une exposition fonctionne comme un livre. Ce sont tous les deux des cubes blancs qui offrent des idées et des mines d’images et de formes. Ses histoires et, par la suite, les installations qui en découlent, sont des successions de descriptions, de regards, de situations, de bâtiments, de références, de sculptures et de paysages post-apocalyptiques et/ou fantastiques.

      Pour son exposition à 40mcube intitulée As Free As Ones Could Claim, Marielle Chabal présente une série d’œuvres qui fait écho à son dernier récit, Al Qamar, dans lequel elle met en scène les personnages à l’origine de la communauté des Halmens et de la ville d’Al Qamar. Créée en 2023, cette cité utopique se développe autour de bâtiments créés par des artistes et destinés aussi bien au travail qu’à des activités de loisirs. L’exposition, construite comme un vaste dispositif documentaire, rassemble différentes œuvres (sculptures, maquettes, affiches, films, documentation, etc.) qui éclairent sur les origines et le développement d’Al Qamar. L’artiste propose ainsi aux visiteurs de pénétrer au cœur d’un dispositif fictionnel.
    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Rika Tanaka, Une question de temps

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Rika_Tanaka72dpi.jpg
    • 18.05.18 → 28.06.18
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Un capharnaüm. C’est la première impression que donne l’espace de travail de Rika Tanaka. Une fois passé le seuil de son atelier, quelques pas seulement nous entraînent au cœur d’un véritable méandre de croquis, de volumes en plâtre, de plaques de bois, de photographies et d’une vaste panoplie d’outils et d’objets hétéroclite. C’est dans ce désordre dont l’artiste ne peut se passer que sont conçues ses productions graphiques et sculpturales.

      Les murs sont littéralement tapissés de dessins agrémentés de chiffres et autres notes d’abord tracés dans de vieux carnets. Bien qu’il ne s’agisse que d’esquisses, voire de pense-bêtes qui remplissent déjà plusieurs cartons empilés dans un coin de l’atelier, le choix du papier est primordial. Sa couleur, son état de conservation ou encore le motif imprimé qu’il propose influencent directement la main de Rika Tanaka. Quelques pages restent même vierges et rejoignent l’immense collection d’objets éparses de l’artiste : cartes anciennes, coquillages fossilisés, fruits séchés, minéraux, flacons de verre, plumes d’oiseaux, miroirs, etc.

      Aucun ne se distingue par sa rareté ou une quelconque valeur pécuniaire. Précautionneusement classés selon leurs formes, leur taille ou leur origine, la plupart sont issus de collectes en milieu naturel, de brocantes et de dépôts-vente. Leur statut est en tout point similaire aux ébauches scotchées aux murs. Ils sont les germes, les prémisses de projets à venir. Certains engendreront des formes nouvelles et abstraites, certains se multiplieront par la technique du moulage ou de la photocopie, quand d’autres seront préservés pour leurs qualités intrinsèques. Environnée de ses matériaux de préparation, l’artiste déploie son laboratoire. Les expériences sont multiples et simultanées ; peu de résultats en revanche quittent l’atelier pour une présentation publique. L’obtention d’un seul moulage de mains jointes en ciment ne demande pas seulement la réalisation préalable de divers modèles en plâtre afin de trouver la forme et le geste adéquats. Plusieurs tirages successifs sont nécessaires, en plâtre, en pierre reconstituée, en silicone et finalement en ciment pour définir le meilleur matériau comme la meilleure manière de l’utiliser. Chaque pièce est le fruit de lentes et parfois difficiles opérations. Le titre de l’exposition est sans ambiguïté. Le temps est une donnée fondamentale dans la pratique de Rika Tanaka. Pourtant, ni le labeur ni la patience observée par l’artiste ne transparaissent dans ses œuvres. Ses interventions sont ténues, discrètes, au point de se confondre avec les marques du roulis des vagues sur un coquillage ou les rognures d’insectes xylophages sur un morceau de bois. Son travail se limite parfois à un simple surlignage de ces effets de la nature auxquels on ne prête généralement pas attention. Après plusieurs mois de séchage et d’observation par exemple, la simple incrustation de feuilles d’or et d’argent relève et révèle tout à la fois le relief si particulier d’un épi de maïs. Cette mise en valeur d’objets naturels n’est pas sans rappeler la longue tradition occidentale des cabinets de curiosités. À l’instar des savants européens de la Renaissance, l’artiste se plaît d’ailleurs à réunir des éléments volontairement disparates selon des analogies de forme, de couleur et de texture. Ces rapprochements d’objets extraits de leurs cadres habituels ne sont pas non plus sans rappeler un certain surréalisme en faisant émerger une esthétique, un onirisme de l’étrange*. Ces deux références ne sont après tout pas si éloignées. Il n’est que de se rappeler la décoration étonnante de l’appartement d’André Breton aujourd’hui visible au Centre Georges Pompidou. Or, plus encore que ces sources occidentales que reconnaît volontiers l’artiste, les compositions présentées à L’aparté semblent davantage témoigner d’une philosophie — et l’on serait tenté de parler d’une sensibilité — toute japonaise, celle du Wabi-Sabi. Appliquée dès le XVᵉ siècle par le moine Murata Jukō, cette pensée unit « le wabi (solitude, simplicité, mélancolie, nature, tristesse, asymétrie, irrégularité…) au sabi (altération par le temps, décrépitude des choses vieillissantes, patine des objets…), pour faire l’apologie de l’éphémère, de la fragilité, de la beauté des choses imparfaites et modestes**». Ainsi pourrait s’expliquer le goût de l’artiste pour les matériaux a priori pauvres et sans attrait que sont les boutons de vêtement ou les copeaux de bois ramassés au gré de ses promenades autour de l’étang de Trémelin. En les disposant sur des supports sobres mais néanmoins ouvragés, l’artiste dévoile toute la singularité de ces objets de rebut. Plus encore qu’à une observation méticuleuse de ces spécimens, elle nous invite à leur contemplation. Tout comme des suiseki, ces pierres aux formes de paysages collectionnées par les lettrés nippons, chaque élément, aussi humble soit-il, se pare de mille et un parements jusqu’à la simple peau de courgette qui, sous le regard attentif de Rika Tanaka, se transfigure en modèle cosmographique. « Ainsi le minuscule, porte étroite s’il en est, ouvre un monde. Le détail d’une chose peut être le signe d’un monde nouveau, d’un monde qui comme tous les mondes, contient les attributs de la grandeur***».

       

      Texte écrit par Quentin Montagne, mai 2018

       

      * Abraham Moles, Psychologie du kitsch, Paris, Pocket, 2016, p.32.

      ** Magali Laigne, « Transient Beauty (wabi sabi) », Techniques & Culture, n°57, 2011, pp.256-267.

      *** Gaston Bachelard, La Poétique de l’espace, Paris, PUF, 1998, p.146.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2018
    • Des artistes à l’école. Résidences d’artistes au milieu scolaire: Antoine Vincens de Tapol, Eric Bouttier, Simon Augade et Thomas Daveluy

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/V_31md.jpg
    • 17.05.18 → 26.05.18
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • La Galerie Le Lieu accueillera du 17 au 26 mai trois Résidences d’artistes au milieu scolaire:

      • RÉSIDENCE ILES DU PONANT – GROIX / BELLE ILE

      Antoine de Tapol (photographe)

      « L’adolescence dans les îles»

      Collège des îles du Ponant et Collège Michel Lotte de Belle île.

      Le photographe Antoine VINCENS de TAPOL est représenté par

      la Galerie Le Lieu.

      Il a réalisé avec les collégiens, une série photographiques où les

      élèves ont été les acteurs de leurs histoires.

      Projet porté par la Galerie Le Lieu

      • RÉSIDENCE BIEUZY LES EAUX et GAVRES

      Eric Bouttier (photographe)

      « Le Territoire du quotidien – Cartes Postales»

      École Roland Le Merlus, Bieuzy-les-Eaux – École Anita Conti, Gâvres.

      L’idée a été d’établir, par le biais de la carte postale envisagée à la fois comme

      médium artistique et comme outil de communication sociétale, une

      correspondance visuelle et écrite entre deux classes, de deux écoles différentes :

      une école de bord de mer et une école de campagne.

      Projet porté par la Galerie Le Lieu

      • RÉSIDENCE ÉCOLE DE KEROMAN – LORIENT

      Simon Augade et Thomas Daveluy

      « Micro-morphose»

      École primaire de Keroman.

      Dans le cadre du dispositif “Des artistes à l’école”, deux artistes de l’association

      Multi-Prises ont été invités à construire des ateliers artistiques.

      L’idée a été de concevoir et réaliser un échiquier à partir de la création de pièces

      en 3D, permettant ainsi la rencontre entre le monde de l’éducation, de la création

      et des nouvelles technologies.

      Projet porté par le Domaine de Kerguéhennec.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • Le cristal qui songe

    • Exposition
    • 16.05.18 → 14.06.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • François et Bernard Baschet, Cécile Beau, Dominique Blais, Thomas Brun, Julien Discrit et Thomas Dupouy, Guillaume Gouerou, Angélique Lecaille, Julien Nédélec et une sélection de minéraux inspirée du " Poème des pierres précieuses" de Marbode de Rennes

      L’exposition s’inspire et emprunte son titre  au roman de science-fiction de Theodore Sturgeon, paru en 1950 aux Etats-Unis, dans lequel il est question d’étranges cristaux vivants, provenant d’un autre monde, capables de générer en rêve des êtres organiques.
      Le roman puise pour partie dans un imaginaire collectif, un réseau des croyances selon  lesquels certaines pierres, cristaux, météorites seraient dotés de vertus ou pouvoirs magiques.  Un imaginaire diffus, partagé dans le temps et l’espace par de  nombreuses sociétés, kaléidoscopique,  qui offre la possibilité de jouer avec l’intertextualité pour convoquer les figures d’Ernst Chladni, Marbode de Rennes ou encore  Jack London. Une exposition laissant place à l’imaginaire, conçue  un peu à la manière  des “trois petits chats”, comme un roman à tiroirs ou chaque tiroir aurait un double-fond.

      *Une première version de cette exposition a été présentée à la Galerie d’art Albert Bourgeois de Fougères du 20 janvier au 17 mars 2018.

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2018
    • Festival Oodaaq n°8

    • Concert
    • 16.05.18 → 10.06.18
      Concert
      L’Œil d’Oodaaq
    • La 8ème édition du Festival Oodaaq présente les œuvres de 36 artistes internationaux. Au programme, une réflexion autour des images nomades et poétiques dans une douzaine de lieux : projections d’art vidéo, expositions, performances, concerts, rencontres, pique-niques.

      Rennes – 16 > 20 mai :

      Le Lieu / Maison des associations / LISAA / Office de tourisme / Bistro de la Cité / Lieu mystère

      Saint-Malo – 30 mai > 10 juin:

      La Grande Passerelle / L’Académie malouine d’arts plastiques / Maison du Québec à Saint-Malo / Intra muros

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • Christophe Robin, Prétexte

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Christophe-Robin.jpg
    • 12.05.18 → 14.07.18
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • “Je recherche une forme, une couleur, une musique, une poésie… en somme un prétexte. C’est à partir du texte que je puise le plus souvent ma source. Le mot est mon matériau, il devient motif.” Aujourd’hui, l’artiste développe davantage l’idée d’un prétexte dans le but d’habiller/habiter l’espace. “À la fois atelier et lieu de résidence, entre intimité et exhibition, la galerie s’empare d’un quotidien pour réinventer la rencontre, le dialogue.”

    • Le Volume
    • 2018
    • Laurent Guizard, Faites de chaque instant

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/expo-laurent-Guizard-web.jpg
    • 11.05.18 → 09.06.18
      Exposition
      Le Volume
    • Laurent Guizard

      Petits et grands, jeunes ou vieux,  nous vivons ces petits riens, ces choses simples, cette étincelle qui nous met le cœur en joie, l’esprit en fête. Le projet est de collecter, donner à voir et à entendre ces instants fugaces mais qui reviennent dans nos quotidiens de façon aléatoire. Faites de chaque instant une fête.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2018
    • Bibliothèque estudiantine #10

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/462f38104ea18e5a957519a9d118f906.jpg
    • 03.05.18 → 31.05.18
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      — “BIBLIOTHÈQUE ESTUDIANTINE #10”
      Exposition collective réunissant neuf écoles d’art francophones.

      EXPOSITION DU 3 AU 31 MAI 2018
      VERNISSAGE JEUDI 3 MAI DE 14H À 17H


      L’exposition consacrée à la création étudiante s’ouvre, à partir de cette année, à plusieurs écoles d’art françaises, suisses et belges afin de réunir les meilleurs travaux réalisés dans l’année au sein de chaque structure partenaire.

      BIBLIOTHÈQUE ESTUDIANTINE #10
      avec les travaux des étudiants de :
      EESAB Rennes
      PN ENSBA Paris
      ESA Tourcoing
      ESADHaR Rouen
      ESADSE Saint-Étienne
      HEAD Genève
      La Cambre Bruxelles
      Université Lille 3
      Université Rennes 2

      Avec : Steven Akoun, Gwladys Alonzo, Clémence Althabegoïty, Quentin Alves, Océane Azeau, Liloë Bartnik, Audrey Bertoïa, Brigida Bocini, Léa Bouttier, Anaïs Caron, Paul Caharet, Lou Celli, Simon Chemineau, Pauline Cordier, Nelly Courtois, Ben Dabush, Barbara Decrook, Juliette Dérutin, Alexis Etienne, Caroline Etter, Typhaine Faunière, Clemens Fellmann, Sabrina Fernandez, Julie Gaubert, Victor Gogly, Juliette Green, Karl von Hammerstein, Christelle Herbert, Yi-Ping Huang, Alma Hosseini-Oskouei, Marie Johannot, Anton Kessel, Sarah Laaroussi, Morgane Lainier, Raphaël de la Morinerie, Fleur Leclère, Marcel Mariotte, Amandine Ostak, Mathias Pfund, Léa Ripoche, Marie Rosier, Alizée Ségard, Mathilde Segonds, Pauline Soulier, Laura Spozio, Tina Schwitzgebel, Laëtitia Szuzurek, Antoine Tarkowski, Hélène Thomas, Alexandre Texier, Léa Valet, Lucie Vidal, Jee Yeongseo, Zhao Yu, et bien d’autres.

      Remerciements à Marie Boivent, Yves Chaudouët, Dominique De Beir, Nathalie Delbard, Océane Delleaux, Veronika Doszla, Laurent Duthion, Barbara Fédier, Véronique Goudinoux, Anne Goy, Odile Le Borgne, Pierre Leguillon, Stéphane Le Mercier, Laurence Lépron, Anne-Émilie Philippe, Valérie Poifol, Fabienne Radi, Catherine Schwartz, Yann Sérandour, Muriel Taragano et Élodie Wysocki, et à l’ensemble des étudiants participants

    • L’art dans les chapelles
    • 2018
    • Rencontre avec Marie Zawieja

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMA3184_2WEB.jpg
    • 28.04.18 → 28.04.18
      Rencontre
      L’art dans les chapelles
    • Rencontrez Marie Zawieja et découvrez en avant première son installation pour la chapelle Saint-Tudgual (Quistinic).
      En savoir plus sur l’artiste : http://www.artchapelles.com/les_artistes_2018_Marie_Zawieja/936-937-0E

    • Lendroit éditions
    • 2018
    • Icinori, Barrages

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Barrage_web.jpg
    • 27.04.18 → 10.06.18
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Du vendredi 27 avril au dimanche 10 juin, Lendroit éditions accueille une exposition du duo d’artistes Icinori, Barrages, dans le cadre de la 2e édition de Spéléographies, Biennale des écritures.

       

      Mayumi Otero et Raphael Urwiller explorent les confins du dessin à quatre mains sous le nom d’Icinori depuis 2008. Depuis cette date, ils créent des œuvres teintées d’onirisme, des illustrations pour la presse (Le Tigre, le Monde, le NY Times) ou pour des albums jeunesse (Issun Bôshi, Actes Sud Junior). Icinori est aussi le nom de la maison d’édition avec laquelle ils expérimentent l’art imprimé et questionnent l’objet livre sous des formes et formats divers : via leur imprimante RISO 12 couleurs, leur presse taille douce, leur atelier de sérigraphie ou encore en travaillant à partir de presse typographique (celle, dite « antique » des frères Riby à Orléans), par exemple.

       

      À Lendroit éditions, Icinori présente un panorama de leur production, depuis les livres imprimés sur presse typographique, leurs gravures ainsi qu’une sélection de dessins issue des séries Barrages et Centrales. L’ensemble interroge, par la minutie du dessin, les oppositions entre nature et culture, paysage et industrie.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Les artistes de la galerie

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Néon-version-2-001.jpg
    • 21.04.18 → 09.06.18
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Avec Frédéric Bouffandeau, Didier Mencoboni, Marine Provost, Olivier Petiteau, Carole Rivalin, Guillaume Moschini

      Cet accrochage de printemps offre l’opportunité de découvrir sur nos murs une sélection d’œuvres des artistes de la galerie Oniris inédites ou très peu exposées lors des précédentes expositions à la galerie.

      Par exemple, l’exposition présente la nouvelle édition Oniris avec Frédéric Bouffandeau qui a réalisé pour cette occasion “Sans titre (réf. N-E012)”, une œuvre néon à dix exemplaires présentées ci-dessous.

      Lors de cette exposition d’avril-mai 2018, l’accent est mis particulièrement sur les artistes qui ont rejoint la galerie au cours des cinq dernières années. Dans l’accrochage initial, on retrouve par exemple :

      Frédéric Bouffandeau — avec des œuvres en néons récents “Sans titre”

      Guillaume Moschini — avec des œuvres sur papier issues des dernières productions

      Didier Mencoboni — avec des peintures sur toiles ovales “etc…”

      Olivier Petiteau — avec des peintures sur dibond issues des dernières productions

      Marine Provost — avec des œuvres sur papier de la série des “Valorisations”

      Carole Rivalin — avec des œuvres sur papier

      L’accrochage de cette exposition des Artistes de la galerie n’est pas figé ; il varie au cours des semaines c’est pourquoi la sélection des œuvres et des artistes exposés peut varier d’une visite à l’autre.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • Rencontre avec Stéphane Le Mercier

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/un-artiste-de-la-faim-2016.jpeg
    • 17.04.18 → 17.04.18
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Durant les années 1990-2000, la pratique artistique de Stéphane Le Mercier s’est principalement développée à l’étranger (Dublin dans le cadre de la Villa Médicis Hors Les Murs, Budapest et Stuttgart). Depuis lors, mettant en tension des éléments hétérogènes (ready-made textuel et livre d’artiste, typographie et sculpture post-minimale), il tente de faire émerger des formes, des récits «polyglottes».

      Stéphane Le Mercier est né en 1964 à Saint-Brieuc, doctorant à l’Université de Rennes, il vit et travaille à Marseille et enseigne à l’Ecole Supérieure d’Art et Design Saint-Étienne. Il mène actuellement un workshop avec ses étudiants à la Villa Rohannec’h, qui est notre partenaire dans l’organisation de cette conférence.

    • Pooya Abbasian
    • 2018
    • Pooya Abbasian, Living discreetly behind your face

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/unnamed-1-1.jpg
    • 14.04.18 → 25.06.18
      Exposition
      Pooya Abbasian
    • L’exposition sera visible jusqu’au 25 juin et pendant les rendez-vous à Saint-Briac.

    • L’IMAGERIE
    • 2018
    • Didier Frouin-Guillery, Serial Collector

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Serial-collector_Didier-Frouin-Guillery_2.jpg
    • 10.04.18 → 09.06.18
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Photographe et plasticien, Didier Frouin-Guillery est aussi un collectionneur de collections en tous genres. Dans cette exposition, il met en scène un parcours qui combine une collecte d’images et d’objets, glanés ces vingt cinq dernières années, avec des créations aux techniques diverses (photographie, collage, assemblage, sculpture, dessin).

      Au fil du temps, la photographie a pris une place majeure dans le travail de l’artiste qui se définit comme un « chasseur-cueilleur » d’images. Sa pratique s’énonce dans un double mouvement. Observateur de tous les événements du quotidien, le photographe fait de ses captures de choses anodines, ou qu’on ne voit plus, des curiosités poétiques à interroger. Il est aussi “guetteur” dans les divers espaces du monde de l’art, attentif aux visiteurs tout autant qu’aux œuvres. Grand amateur d’histoire de l’art, le photographe dit que son regard a beaucoup, voire tout appris de la peinture.

      Didier Frouin-Guillery ne présente pas de photos individuelles. Après le temps de la prise de vue, il entame systématiquement un travail de montage de deux ou trois images. Ses diptyques ou triptyques prennent la forme de curieuses associations et d’assemblages inédits. L’artiste joue ainsi d’allers-retours de sens et d’énigme entre la chose et sa photographie, et entre les photographies à l’intérieur de chacun de ses ensembles. On peut y chercher des correspondances de sujets ou d’histoires, de lieu ou de temps, et des accords, ou des oppositions, de couleur, de forme et de composition. Chaque montage constitue une sorte de haïku visuel qui concentre et déroute en même temps le regard.

      Dans son cheminement, l’artiste trace une arborescence de signes nourrie de culture populaire et d’histoire de l’art, d’histoire personnelle et d’histoires collectives. Il compose un récit poétique où chacun peut se reconnaître, questionner sa mémoire et son imaginaire.

      Didier Frouin-Guillery est né à Rabat (Maroc). Après une formation de sociologie et d’ethnologie, il poursuit, sous la direction de Bernard Teyssèdre, des études d’arts plastiques à l’Université de Paris 1. Il vit et travaille à Quimper.

    • Les 3 CHA
    • 2018
    • Marc Georgeault, INsect’ INside

    • Exposition
    • 07.04.18 → 16.06.18
      Exposition
      Les 3 CHA
    • Marc Georgeault est un sculpteur breton proche de la nature et affecté par notre façon de vivre avec elle. Ses compétences techniques autour du métal et du bois lui permettent de produire des œuvres pertinentes et originales, en dialogue avec le lieu et son public, toujours nourries de ses valeurs éthiques dans un souffle de création contemporaine.

      Au centre d’art, le changement d’échelle des différentes installations et sculptures modifiera la perception de notre rapport aux insectes et engagera la réflexion quant à notre position d’espèce auto-proclamée supérieure. En passant la porte, c’est une ouverture symbolique sur un autre présent que vous franchirez.

      Tenez-vous prêts pour l’invasion d’insectes et ouvrez l’oeil dès le franchissement des douves !

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • À bonne enseigne

    • Exposition
    • 06.04.18 → 06.07.18
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Raymond Hains
      et
      Francis Baudevin, Claude Closky, François Curlet, Ryan Gander, Gavillet & Rust, Manon Recordon, Michael Riedel, Franck Scurti, Alain Séchas

      « Et, dans Le Parti pris des choses, son plus récent ouvrage, revenant sur cette assimilation des mots à une coquille sécrétée par l’homme, il s’enchante d’imaginer ces coquilles vidées, après la disparition de notre espèce, aux mains d’autres espèces qui les regarderaient comme nous regardons les coquillages sur le sable.
      « Ô Louvre de lecture, qui pourra être habité, après la fin de la race peut-être par d’autres hôtes, quelques singes, par exemple, ou quelque oiseau, ou quelque être supérieur, comme le crustacé se substitue au mollusque dans la tiare bâtarde. (…)»»

      Note de lecture de Raymond Hains publiée dans “Raymond Hains – J’ai la mémoire qui Planche”, éd. Centre Georges Pompidou, Paris, 2001, p. 106 ; citant Jean-Paul Sartre, “Situations I”, Paris, Gallimard, 1947, p. 232 [à propos de : ] Francis Ponge, “Le Parti pris des choses”, Paris, Gallimard, 1942.

       

      « Quel serait le dénominateur commun entre Raymond Hains et des artistes aussi différents que Francis Baudevin, Claude Closky, Ryan Gander, Manon Recordon, Michael Riedel, Franck Scurti et Alain Séchas ? L’exposition « À bonne enseigne », imaginée avec l’École européenne supérieure d’art de Bretagne  — site de Rennes et le département Arts plastiques de l’Université Rennes 2, nous donne une réponse en deux faces.

      Face A : une manière de synthèse de ce qu’est l’œuvre de l’enfant du pays, Raymond Hains. Des premières photographies hypnagogiques réalisées dès le milieu des années 1940 aux Macintoshages, sorte de captures d’écrans d’images de la culture populaire et savante manipulées dans Photoshop et tirées en grand format, en passant par ses images de dérives urbaines où signes typographiques et enseignes se transforment finement en un calembour ou un jeu de mots.

      Face B : un ensemble d’œuvres qui font écho, à leur manière à l’un des aspects de l’œuvre de Hains. Des mots, encore des mots, toujours des mots, au regard du papier peint Marabout de Closky, comme les interminables conversations de Hains. Les reflets d’une enseigne lumineuse, celle d’une croix verte de pharmacie, brouillés dans une flaque d’eau, promus au rang de sculpture par Franck Scurti, nous rappellent les déformations hypnagogiques du verre cannelé hainsien. La métamorphose opérée par François Curlet, du logo d’Ebay en peinture abstraite, par la soustraction de sa typographie, résonne idéalement avec l’obsession de Hains pour le signe et l’enseigne.
      De la même manière, le puissant signe de la coquille jaune et rouge, logo de la compagnie pétrolière Shell, photographiée, manipulée à de maintes reprises par Hains, trouve dans la virginale Shell d’Alain Séchas la promesse d’une belle rencontre.
      Le groupe de recherche a mené ce dialogue, parfois inattendu, entre Hains et ces artistes, avec en tête la logorrhée, aux multiples digressions et détours, de cet infatigable joueur de mots.

      « À bonne enseigne » est un objet curatorial singulier qui, modestement, avec légèreté et humour, crée une rencontre fictive entre des artistes, à la manière d’une conversation entre amis, autour d’une chope de Heineken.» [Marjolaine Lévy]

       

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2018
    • Francis Raynaud, “Les six faces d’un chapeau”

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FrancisRaynaud.jpg
    • 06.04.18 → 19.05.18
      Performance
      La Criée centre d’art contemporain
    • L’œuvre de Francis Raynaud, “Objets de prestidigitation”, jusque-là, “en sommeil” est activée par des performeurs et prestidigitateurs. Faire des tours de magie, c’est quelque part faire du bricolage et de la sculpture. Cette performance crée un lien entre art, “bricologie” et prestidigitation.

       

      “Objets de prestidigitation” est exposée à La Criée pour l’exposition “Sculpter (faire à l’atelier)”

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Geneviève Asse – Art Paris Art Fair, Paris

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Asse.jpg
    • 05.04.18 → 08.04.18
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • La galerie Oniris vous donne rendez-vous sous la Nef du Grand-Palais pour une exposition personnelle de GENEVIÈVE ASSE dans le cadre du salon ART PARIS ART FAIR, du 5 au 8 avril 2018.

       

      Peintre de la lumière, Geneviève Asse est d’abord identifiée aujourd’hui par une couleur incomparable, le « bleu ASSE ». Présente dans les plus grandes collections publiques et dans de multiples expositions internationales, elle est une artiste majeure de la scène française depuis le début des années 50.

      Dès les années 40, Geneviève Asse se nourrit de ces rencontres en se rapprochant de l’avant-garde : Nicolas de Staël, Poliakoff, Bram Van Velde, Samuel Beckett, Pierre Lecuire… Après une interruption, due notamment à son engagement depuis les débuts de l’Occupation, comme conductrice ambulancière dans la 1èredivision blindée durant la Libération avec qui elle participe notamment à la libération du camp de Terezin, elle poursuivra son évolution auprès de ces peintres et poètes.

      Ainsi depuis le début des années 1950, l’artiste décline les innombrables modulations de sa couleur de prédilection. Geneviève Asse s’aventure peu à peu dans le territoire sans limite de l’abstraction. L’inimitable bleu Asse s’obtient donc avec des ocres, des blancs et des noirs. Un savant mélange inspiré par la lumière du golfe du Morbihan qui varie sans cesse.

      Le mystère de sa peinture, ouverte sur l’infini, s’ancre dans ce pays où ciel et mer se confondent. Aujourd’hui Geneviève Asse partage son temps entre son atelier à Paris, et celui de sa maison à l’île-aux-Moines, en Bretagne.

      Des années soixante à aujourd’hui, Geneviève Asse a tout d’abord dévoilé des objets, des nus et des paysages. Ces formes ont laissé place progressivement à une exploration abstraite de l’espace, rendue par les seules vibrations atmosphériques de la lumière. Sont intervenues des allusions architecturales, comme des fenêtres diffusant cette chère lumière. Mais à 94 ans l’artiste nous comblent avec des toiles aux aplats de ce bleu puissant et serein à la fois, il envahit peu à peu l’intégralité du support sans jamais viser la monochromie absolue.

      Dès lors, la forme n’est plus qu’un prétexte à cueillir la lumière. La peinture ne se dévoile que progressivement au spectateur, elle s’apprivoise au fur et à mesure que l’œil en perçoit les nuances. L’architecture de la toile n’est pas apparente et la composition se construit simplement dans la lumière. Seule la ligne comme un chemin nous amène à cette lumière en posant une limite. Souvent cette ligne ouvre le tableau en profondeur. L’artiste n’intervient pas dans la peinture, le dessin est alors inscrit dans la peinture, ils ne font qu’un. Chaque toile devient une fenêtre ouverte sur les échappées possibles.

       

      Informations complémentaires : http://www.galerie-oniris.fr/actus/salons/art-paris/

    • Lendroit éditions
    • 2018
    • Fabienne Radi, CECI PAS CELA

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CECI-PAS-CELA-copie2.jpg
    • 04.04.18 → 14.04.18
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Au printemps, Lendroit éditions propose un focus sur le travail éditorial de Fabienne Radi, artiste et auteure suisse adepte du déplacement.

       

      Fabienne Radi manie les mots : ceux qu’elle emprunte aux mondes du cinéma (P. 117 / P. 94), de la littérature, du théâtre, de l’art contemporain ou ceux qu’elle invente sous la forme de fictions (Cent titres sans Sans titre).

       

      Mais l’artiste manipule aussi les images, en confrontant notamment l’univers domestique, l’art et le cinéma (Vingt-quatre images ; Mire), architecture et coupe de cheveux (Poil et Bâtiment).

       

      Ainsi, détournements linguistiques et visuels seront au rendez-vous !

       

      Dans le cadre de l’événement, Lendroit éditions présente une affiche sérigraphiée inédite intitulée 35 écrivains en sonotraduction dont le sens n’apparaît qu’une fois le texte lu à haute voix.

    • ART PARIS 18
    • 2018
    • ART PARIS ART FAIR 18

    • Salon
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Unknown.jpeg
    • 04.04.18 → 08.04.18
      Salon
      ART PARIS 18
    • Nikolas Fouré, Pierre Galopin, Ron Haselden, Yves Trémorin

      Sous la nef du Grand Palais

      Artistes présentés : Nikolas Fouré, Pierre Galopin, Ron Haselden, Yves Trémorin

    • Galerie Réjane Louin
    • 2018
    • Olivier Michel, Pierre-Alexandre Remy, Assonance résonante

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-recto.jpg
    • 31.03.18 → 24.06.18
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Idée de la répétition d’un même système (assonance) doublée de son amplification (résonance) .


      «Il est rare, lors d’une expo en duo, que les œuvres présentées entretiennent des liens si organiques qu’il est parfois difficile, sans le recours des cartels, d’en attribuer la paternité à l’un où l’autre artiste » Cédric Loire / Entre-Deux (2015)

      Cette exposition d’Olivier Michel et Pierre-Alexandre Remy à la galerie Réjane Louin est la deuxième collaboration de ces artistes qui aiment à éprouver le travail de l’un au regard de celui de l’autre. Ici, tous les deux jouent selon une partition linéaire : quand pour l’un elle serpente et envahie le papier, pour l’autre elle s’élève et se déploie dans l’espace. Dans un mouvement d’écho amplifié, les œuvres convoquées relèvent d’un système de répétition de lignes assonantes qui entrent en résonance sur les murs et dans l’espace de la galerie. Qu’il soit réalisé au stylo bic, ou en acier, qu’il se perde en méandres de pvc souple, ou qu’il trouve sa voie en suivant le filigrane d’un verre torsadé ; le trait relie intimement les deux artistes, qui aiment à se promener de concert sur ce chemin de traverse.

      Les œuvres sont nées dans l’atelier de chacun, de manière indépendante et non concertée, mais leurs auteurs ont pris soin de les choisir précisément pour qu’elles puissent s’entendre et rentrer en résonance. L’une d’elle pourtant, est née de discussions téléphoniques intenses, se construisant au fil des points joués en un ping-pong hertzien. Olivier et Pierre-Alexandre avaient construit l’ensemble de leur première exposition sur ce principe, et l’on peut entendre qu’ils ont retrouvé avec gaieté leurs règles de composition.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • Sammy Baloji, Arracher quelques bribes précises au vide qui se creuse 

    • Exposition
    • 30.03.18 → 30.04.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Du 30 mars au 30 avril 2018, la promotion du master 2 Métiers et arts de l’exposition de l’université Rennes 2 présente à la Galerie Art & Essai une exposition consacrée à l’artiste contemporain Sammy Baloji.

       

      Né en 1978 à Lubumbashi en République démocratique du Congo, Sammy Baloji vit et travaille entre sa ville d’origine et Bruxelles. Sa pratique se déploie dans des installations qui confrontent des documents d’archives, des vidéos, des photographies et des objets manufacturés. Via ce procédé de collage, il interroge l’histoire de son pays d’origine et l’inscrit dans le champ des interactions globalisées.

       

      L’exposition commence par la traversée d’une carte du Katanga dont les légendes ont été effacées. Cette œuvre inédite devient, au même titre que la photographie d’un paysage, un espace de projections multiples. Les œuvres ne font plus écho à des lieux identifiés dans les régions minières du Congo, mais à des territoires défigurés. Evoquant l’industrie du cuivre au Katanga, des douilles d’obus ouvragées par les poilus dans les tranchées sont au centre de l’espace. Reprenant une pratique populaire, l’artiste les transforme en pots pour des plantes congolaises acclimatées aux intérieurs européens. Suivant un processus analogique, ces objets hybrides suggèrent un impact sur les paysages qui renvoie à la fois aux marques de l’extraction minière au Katanga et aux champs de bataille ravagés de la Première guerre mondiale. De la même manière, des plaques de cuivres, martelées de motifs de scarifications, enregistrent la violence du geste sur la matière comme sur la peau. Or ces blessures visibles induisent une cicatrisation – la peau se répare, l’eau recouvre les mines et les plantes poussent. Elles témoignent ainsi d’une volonté de dépasser une situation économique, sociale, politique et écologique désastreuse causée par les différentes formes d’exploitation qui persistent encore aujourd’hui.

       

       

      Plusieurs événements rythmeront l’exposition. Une rencontre avec l’association mósso, qui propose des résidences d’artistes entre l’Afrique et la Belgique, se tiendra au FRAC Bretagne. Une projection cinématographique sera organisée au Tambour en partenariat avec le Festival de Douarnenez, dont le thème de l’année 2018 est Congo(s). Enfin, une médiation contée permettra de découvrir ou redécouvrir l’exposition en famille.

       

      The Tower, film de Sammy Baloji et de l’anthropologue Filip de Boeck, sera le point de départ d’une journée d’études. Après sa projection, plusieurs intervenants seront invités à questionner les enjeux qu’il soulève selon différentes perspectives (cinéma, philosophie, architecture, histoire de l’art, économie), avec, pour points de convergence, des problématiques relevant de l’urbanisme et de l’émancipation dans le champ postcolonial.

      Un ouvrage consacré à la pratique artistique de Sammy Baloji prolongera l’exposition. Cette édition sera constituée de textes originaux de spécialistes issus de différentes disciplines.

    • Le Bon Accueil
    • 2018
    • Stephen Cornford, STACK | FLOCK | STACK

    • Exposition
    • 30.03.18 → 06.05.18
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • L’exposition “STACK | FLOCK | STACK” de l’artiste anglais Stephen Cornford  propose une lecture critique de l’imaginaire techno-utopique promulgué par l’industrie des nouvelles technologies et de son économie  basée sur l’obsolescence, le cycle d’achat et d’élimination de produits  électroniques.

      A mesure que ces machines tombent en panne, deviennent obsolètes et passent au rebus, elles signent l’échec de la  promesse  d’un monde nouveau et d’un mode de vie révolutionnaire vendus par l’industrie. En donnant une seconde vie à ces e-déchets, Stephen Cornford crée de œuvres contemplatives interrogeant nos habitudes de consommation.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • RENC’ART Georges Peignard, Varlamov

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Georges-Peignard.jpg
    • 24.03.18 → 24.03.18
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Les Renc’arts sont des visites commentées qui vous invitent à prendre le temps de découvrir la démarche de l’artiste et le processus de création. Il s’agit d’un temps d’échanges convivial, ouvert à tous.
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2018
    • Lancement parisien du livre de Jérôme Dupeyrat “Entretiens : perspectives contemporaines sur les publications d’artistes” + lectures

    • Lecture
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/cover_site_CG5_ok_3.jpg
    • 24.03.18 → 24.03.18
      Lecture
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • LES ÉDITIONS INCERTAIN SENS PRÉSENTENT :
      — JÉRÔME DUPEYRAT
      Entretiens : perspectives contemporaines sur les publications d’artistes


      Avec les entretiens de Laurence Aëgerter, antoine lefebvre editions, Pierre-Olivier Arnaud, Ludovic Burel, Claude Closky, Daniel Gustav Cramer, documentation céline duval, Ben Kinmont, Sharon Kivland, Stéphane Le Mercier, Sara MacKillop, Mazaccio & Drowilal (Élise Mazac & Robert Drowilal), Jonathan Monk, Julien Nédélec & Éric Watier, Camila Oliveira Fairclough, Michalis Pichler, Hubert Renard, Joachim Schmid, Yann Sérandour, David Shrigley, Derek Sullivan, Batia Suter et Nick Thurston.

      > LANCEMENT, LECTURES ET DISCUSSION À LA LIBRAIRIE FLORENCE LOEWY – PARIS


      Le lancement à la librairie Florence Loewy sera l’occasion d’une discussion entre Jérôme Dupeyrat
      et cinq artistes interviewé.e.s dans le livre. Ces derniers proposeront aussi tout au long de la journée des interventions et/ou lectures :
      16h – Rencontre avec Sara MacKillop
      17h– Camila Oliveira Fairclough, Inspirez Expirez (lecture par Hugo Pernet)
              – Stéphane Le Mercier, Gift (lecture)
      18h – Discussion autour du livre Entretiens, Perspectives contemporaines sur les publications d’artistes, avec Jérôme Dupeyrat et les artistes présents
      19h – Hubert Renard, Les discours de vernissage (lecture)
      + antoine lefebvre editions & Farah Khelil, All the Memory in the World / Toute la mémoire du monde, vidéo, 12’12.

      Ce livre réunit vingt-trois entretiens avec vingt-cinq artistes qui font de l’édition une pratique artistique. Dans un contexte où les publications d’artistes suscitent l’intérêt de nombreux acteurs du champ de l’art, il s’agit d’offrir des perspectives contemporaines sur ce phénomène, marqué par une tension entre des positionnements alternatifs et la recherche d’une reconnaissance institutionnelle. Les propos des artistes sollicités ont ainsi été collectés afin de dessiner un panorama des publications d’artistes aujourd’hui, et pourront être lus au regard d’un double questionnement : quels sont, parmi les outils qui ont permis de penser la pratique du livre d’artiste ces dernières décennies, ceux qui restent opérants pour en comprendre les manifestations actuelles ? Quels sont les enjeux qui semblent spécifiques à ces manifestations récentes et quelle est la nature des évolutions dont ils témoignent, en lien avec un contexte élargi de l’art et de l’édition ?

      Bien que les pratiques actuelles n’induisent pas une remise en cause radicale des hypothèses et des arguments proposés jusqu’à ce jour au sujet des publications d’artistes, ces entretiens suggèrent des enjeux formulés différemment, et donnant lieu à de nouvelles attitudes. Ce sont ces dernières dont ce livre rend compte, à travers un matériau de première main.

      Rennes, Éditions Incertain Sens, coll. “Grise” vol. 5, 2017.
      312 pages, dos carré cousu collé, couverture à un rabat, offset quadrichromie, 22,5 x 18,5 cm.
      Dépôt légal décembre 2017, 800 exemplaires, ISBN 978-2-914291-78-1. 25€.
      Ouvrage publié avec le concours des Abattoirs – Frac Midi-Pyrénées, du Frac Bretagne, du Frac Haute-Normandie, du Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, de l’Institut supérieur des arts de Toulouse, du Ministère de la Culture et de la Communication – Drac Bretagne, de la Région Bretagne, de l’Université Rennes 2, de l’équipe d’accueil Pratiques et théories de l’art contemporain (PTAC, EA 7472) et de la Ville de Rennes.

       

      Entrée gratuite, dans la limite des places disponibles.
      Librairie Florence Loewy
      9 rue de Thorigny
      75003 Paris
      www.florenceloewy.com
      Événement Facebook

    • Galerie du Faouëdic
    • 2018
    • Oscar Yana, Sueños y Paso a paso

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/id®e-visuel-1.jpg
    • 23.03.18 → 20.05.18
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • A travers ses créations plastiques, Oscar Yana parle d’histoire et de son histoire, une œuvre qui s’inscrit dans un va et vient entre modernité et tradition. S’inspirant de figurines et de motifs picturaux des cultures andines, qu’il transfigure par des techniques artistiques occidentales, l’artiste nous renvoie à la question de nos origines, de notre identité.

      Son accueil à la galerie du Faouëdic  est une belle opportunité pour mettre en lumière toutes les facettes de son travail : peinture en grand format, art postal, installation, gravure…
      Scénographie : Matthieu Bouland.
      En savoir plus : Galerie du Faouëdic

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • Georges Peignard, Varlamov

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Georges-Peignard.jpg
    • 17.03.18 → 28.04.18
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Cette exposition composée essentiellement de sculptures, est conçue à l’image d’un paysage, une étendue, comme seule une plaine immense le permettrait. Les figures et les choses qui le traversent se distinguent par leur inquiétude à espérer un lieu qui puisse enfin être un ici.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2018
    • Hervé Beurel, Récolement

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/herve-beurel-recolement-phakt-2018.jpg
    • 16.03.18 → 20.04.18
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Une exposition photo de l’artiste Hervé Beurel sur les oeuvres de la commande publique et leur devenir dans la ville.

      Le projet d’Hervé Beurel débute par l’acquisition dans un dépôt-vente d’un livre édité en 1969 par la caisse des dépôts et consignations et sa filiale la société centrale immobilière, la SCIC. Ce livre intitulé L’art présent dans la cité est un ouvrage grand public préfacé par L. P. Leroy président de la SCIC et accompagné d’un second texte rédigé par le critique d’art, Adam Saulnier. Il comprend une centaine de page d’illustrations d’oeuvres réalisées dans l’espace public, au sein même des nombreux programmes immobiliers que la SCIC construit dans les années 60 pour résorber la pénurie de logements sociaux. Pour la nouveauté du projet éditorial, pour la qualité de la maquette, pour le caractère emblématique du choix des oeuvres et des artistes oeuvrant dans l’espace public dans la France des années 60, enfin pour le ton prophétique et enthousiaste des textes annonçant la réalisation d’une utopie, Hervé Beurel a décidé de revisiter chacun des sites consignés dans l’ouvrage.

       

      Formé à l’Ecole des Beaux-Arts de Lorient, Hervé Beurel poursuit depuis 1986 une recherche photographique qui s’attache à capter le réel en mettant à distance la subjectivité ou l’anecdote. Il s’intéresse à la réalité des matières et des formes pour en donner une vision abstraite en privilégiant toujours un vocabulaire visuel minimum : prise de vue frontale, un cadrage très serré, à l’échelle de l’objet. L’espace urbain est devenu l’un de ses thèmes de prédilection depuis 2004, date à laquelle il débute la série Collections publiques, issue de déambulations dans les villes au gré de ses déplacements. L’artiste repère alors tout ce qui relève du décor mural, le plus souvent commande publique liée au 1% artistique, et dont le statut demeure incertain.

    • Le Volume
    • 2018
    • Leyto

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Grimm-leyto-web.jpg
    • 16.03.18 → 25.04.18
      Exposition
      Le Volume
    • Leyto

      Dans le travail de Leyto les couleurs se dérobent mais ne s’excusent pas, les courbes sont des prétextes à la panique des supports face à l’invasion des éclats. Les motifs abstraits traités en aplat créent un ballet tantôt menaçant, tantôt rassurant : Leyto écrit entre les lignes, sort du cadre, transgresse les codes.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2018
    • Vivement lundi !

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Dimitri-VivLundi-2017_acb.jpg
    • 16.03.18 → 12.04.18
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • StoryBoard, stop-motion, animation-volume…, la nouvelle exposition présentée dans la galerie de l’école se penche sur les films d’animation.

      L’EESAB – site de Lorient, dont le projet pédagogique est lié à la notion de récit, est depuis longtemps sensible au film d’animation. Des auteurs, réalisateurs, storyboarders, producteurs ont été invités à travailler avec les étudiants, répondant ainsi à leur intérêt et leur fascination pour cette forme de récit.

      Ces diverses invitations ont notamment amené l’école à se rapprocher de la maison de production Vivement Lundi ! installée à Rennes, qui fête cette année ses 20 ans d’existence. Elle produit des documentaires mais aussi des films d’animation, basés sur la mise en mouvement d’objets en volume.

      Pour célébrer cet anniversaire, des étudiants et enseignants de l’école ont choisi de montrer les différentes étapes de la conception d’un film en stop-motion, à partir de 5 films produits par Vivement lundi ! Croquis, scenari, storyboards, animatiques, éléments de décors, marionnettes ou personnages … sont rassemblés et mis en espace, permettant de découvrir l’ampleur et la complexité que représente l’élaboration de ces œuvres filmées.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Julie Meyer, Entre chien et loup

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Julie_Meyer1web.jpg
    • 16.03.18 → 04.05.18
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Julie Meyer développe un travail photographique questionnant la construction du paysage et la place occupée par l’humain dans son environnement.

       

      En résidence au bord du lac de Trémelin, elle réalise des images mettant en avant son caractère hybride : base de loisirs activée par ses usagers aux beaux jours, le lac et ses environs sont plongés dans l’immobilité pendant l’hiver.

       

      Inspirées par la peinture romantique allemande, les photographies réalisées pour L’aparté mettent en scène des personnages à l’aube et à la tombée de la nuit, entre chien et loup. A l’ombre des bois, des silhouettes se confondent avec la nature, faisant émerger l’étrangeté des lieux. Le territoire est donné à voir dans une lumière hivernale et crépusculaire en préservant le mystère qui s’y cache.

       

      Julie Meyer réalise en pyrogravure la vue depuis les baies vitrées de son atelier à L’aparté. Les menuiseries déterminent le cadre de ses dessins, attribuant à l’architecture un pouvoir de composition du panorama. L’artiste grave dans le bois un paysage immobile, vierge de toute présence humaine, à la manière d’une photographie qui vient figer tout mouvement.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2018
    • Sculpter (faire à l’atelier)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sculpter_LilianBourgeat_web.jpg
    • 14.03.18 → 27.05.18
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Wilfrid Almendra, Pierre Ardouvin, Béatrice Balcou, Élisabeth Ballet, Davide Balula, Richard Baquié, Virginie Barré, Julien Berthier, Dominique Blais, Olivier Blanckart, Katinka Bock, Étienne Bossut, Lilian Bourgeat, Jean- Yves Brélivet, Patrice Carré, Stéphanie Cherpin, Clédat & Petitpierre, John Cornu, Dewar et Gicquel, Julien Dubuisson, Laurent Duthion, Christelle Familiari, Richard Fauguet, Aurélie Ferruel et Florentine Guédon, François Feutrie, Adelaïde Feriot, Dominique Ghesquière, Célia Gondol, Séverine Hubard, Véronique Joumard, Pascal Jounier Trémelo, Pierre Labat, Guillaume Leblon, Laurent Le Deunff, Didier Marcel, Vincent Mauger, Théo Mercier, Anita Molinero, Richard Monnier, Benoît-Marie Moriceau, Samir Mougas, Patrick Neu, Gyan Panchal, Bruno Peinado, Francis Raynaud, Hugues Reip, Sylvie Réno, Pascal Rivet, Élsa Sahal, Ernesto Sartori, Elodie Seguin, Rika Tanaka, Éva Taulois, Stéphane Thidet, Laurent Tixador, Francisco Tropa, Morgane Tschiember, Sergio Verastegui, Marion Verboom, Jacques Vieille, Raphaël Zarka

      Le Musée des beaux-arts, le Frac Bretagne et La Criée centre d’art contemporain s’associent pour proposer une exposition collective sur la sculpture depuis les années 80 en France.
      Le faire et l’atelier sont au cœur de la problématique de cette manifestation, qui dessine les filiations, remises en jeux et extensions opérant d’une génération ou d’un contexte à l’autre, à travers les œuvres d’une soixantaine d’artistes français ou vivant en France.

      “Sculpter (faire à l’atelier)” présente l’atelier du sculpteur comme le lieu du faire, mais également comme celui de la pensée, de l’expérimentation et de la recherche. Les artistes font feu de tout bois : utilisant aussi bien la pâte à modeler que le granit, le plastique que le végétal, des matériaux bruts autant que manufacturés, le geste aussi bien que le produit du geste, le corps, etc. Une place importante est ainsi accordée au matériau, à la matière première, qu’elle soit assemblée, transformée, déformée, composée ou recyclée. À l’atelier, on fabrique : parmi les artistes invités certains maîtrisent seuls la réalisation de leur œuvre, en s’appuyant parfois exclusivement sur la maîtrise d’une technique traditionnelle ou artisanale – le faire se revendique alors savoir-faire –, d’autres préfèrent s’entourer d’experts issus parfois du hors-champs de l’art, des scientifiques, en particulier ceux qui consacrent leur recherche aux matériaux, pour réaliser leurs œuvres.

      “Sculpter (faire à l’atelier)” se veut une exposition sans barrière ni de génération ni de matériaux ni de techniques, non plus que de style. Pour rendre compte de cette volonté, elle est conçue sans discontinuité entre les trois lieux et sans séparation ni cimaise à l’intérieur des salles ; elle privilégie donc la circulation d’œuvre en œuvre par capillarité plutôt que par thématiques ou générations. De ces proximités, naîtront, nous l’espérons, le même type d’accidents et autres miracles que ceux qui surviennent dans l’espace de l’atelier.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Sculpter (faire à l’atelier)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sculpter_LilianBourgeat_web.jpg
    • 14.03.18 → 27.05.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Wilfried Almendra, Béatrice Balcou, Davide Ballula, Richard Baquié, Virginie Barré, Dominique Blais, Katinka Bock, Lilian Bourgeat, Etienne Bossut, Patrice Carré, Julien Dubuisson, Laurent Duthion, Richard Fauguet, Adélaïde Feriot, François Feutrie, Guillaume Leblon, Laurent Le Deunff, Didier Marcel, Théo Mercier, Bruno Peinado, Elsa Sahal, Elodie Seguin, Eva Taulois, Francisco Tropa, Sergio Verastegui, Marion Verboom, Raphaël Zarka

      Le Musée des beaux-arts, le Frac Bretagne et La Criée centre d’art contemporain s’associent pour proposer une exposition collective sur la sculpture depuis les années 80 en France.

      Le faire et l’atelier sont au cœur de la problématique de cette manifestation, qui dessine les filiations, remises en jeux et extensions opérant d’une génération ou d’un contexte à l’autre, à travers les œuvres d’une soixantaine d’artistes français ou vivant en France.

      Sculpter (faire à l’atelier) présente l’atelier du sculpteur comme le lieu du faire, mais également comme celui de la pensée, de l’expérimentation et de la recherche. Les artistes font feu de tout bois : utilisant aussi bien la pâte à modeler que le granit, le plastique que le végétal, des matériaux bruts autant que manufacturés, le geste aussi bien que le produit du geste, le corps, etc. Une place importante est ainsi accordée au matériau, à la matière première, qu’elle soit assemblée, transformée, déformée, composée ou recyclée. À l’atelier, on fabrique : parmi les artistes invités certains maîtrisent seuls la réalisation de leur œuvre, en s’appuyant parfois exclusivement sur la maîtrise d’une technique traditionnelle ou artisanale – le faire se revendique alors savoir-faire -, d’autres préfèrent s’entourer d’experts issus parfois du hors-champs de l’art, des scientifiques, en particulier ceux qui consacrent leur recherche aux matériaux, pour réaliser leurs œuvres.

      Sculpter (faire à l’atelier) se veut une exposition sans barrière ni de génération ni de matériaux ni de techniques, non plus que de style. Pour rendre compte de cette volonté, elle est conçue sans discontinuité entre les trois lieux et sans séparation ni cimaise à l’intérieur des salles ; elle privilégie donc la circulation d’œuvre en œuvre par capillarité plutôt que par thématiques ou générations. De ces proximités, naîtront, nous l’espérons, le même type d’accidents et autres miracles que ceux qui surviennent dans l’espace de l’atelier.

      Commissariat : Anne Dary, Catherine Elkar et Sophie Kaplan.
    • Le Lieu de la Photographie
    • 2018
    • Muriel Bordier, Nos nouvelles cathédrales 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MurielBordier_LaLecondeNatation-serieLesThermes_ok-2.jpg
    • 09.03.18 → 29.04.18
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Muriel BORDIER

      « Nos nouvelles cathédrales » par Céline Raymond

      La relation d’un artiste avec sa contemporanéité est souvent perceptible dans son travail. Il se veut ou pas de son temps. Il le cautionne ou non. Si tel est le cas, la confrontation peut être violente et souvent dérangeante pour le spectateur. 

      Ce qui est d’abord frappant chez Muriel Bordier, tient dans cette évidence : elle « colle » à son époque, que ce soit par ses choix techniques, ses thèmes et les problématiques qu’elle met en avant. Elle nous interpelle avec un humour parfois léger, grinçant ou une gravité qui révèle la profondeur de sa réflexion au-delà de l’anecdote. Muriel Bordier met en scène notre modernité pour mieux en soulever les aberrations, les ridicules, les violences, les absurdités et les carences. Elle s’intéresse à ses contemporains et paraît les mettre sous un microscope, pour mieux les observer. Ce recul est capital en ce qu’il révèle le regard justement distancié de l’artiste. Ses représentations humaines sont de la sorte volontairement de très petites tailles mais souvent individualisées, ce qui pourrait s’avérer contradictoire alors qu’en réalité c’est une vraie bonne idée. Comment aborder en effet ces individus personnalisés qui pourraient être nos voisins, des membres de notre famille, face à l’immensité de l’espace qui les contient ? Gagnent-ils ou perdent-ils leur humanité avec leur identité ? Peut-on encore parler d’humanisme quand ces êtres bien réels évoluent dans des sortes de boites que l’artiste observe telle une entomologiste ? On se promène dans les œuvres de Muriel Bordier pour découvrir ces détails qu’on ne perçoit pas à priori et l’on sent qu’on est baladé par l’artiste qui aime faire des pieds de nez à ses contemporains et à nous, par la même occasion.

      Le rapport de l’artiste avec son époque est d’abord affaire d’espace, un espace qu’elle maîtrise avec beaucoup de soin. Ses espaces sont monumentaux, qu’il s’agisse de piscines ou « d’open space ». Elle va jusqu’à en montrer les reflets, ténus. En démiurge qu’elle est de son monde, elle instaure ainsi une sorte de théâtre dans lequel elle disposera ses personnages pour suggérer une situation porteuse de sens, ou, le comble de tout, des situations surréalistes lorsqu’elle touche à l’absurde. Il en est ainsi de ses nageuses, presque mécanisées. L’espace de Muriel Bordier est un espace actuel de part sa monumentalité, et, aseptisé, quand il ne sent pas carrément le chlore. Il constitue aussi une sorte de temple austère de notre modernité, du capitalisme en col blanc avec ses accessoires comme les petits ou grands écrans d’ordinateurs. La série des Open Space est d’une gravité voulue. L’espace est traité en un clair-obscur admirable qui donne une intériorité à ces scènes. Ces œuvres sont intelligentes en ce qu’elles savent réconcilier le passé et le présent dans une réussite évidente. Cet espace est en réalité une sorte de cathédrale laïque dans lequel on sent que l’homme moderne est peu de choses. Muriel Bordier va d’ailleurs jusqu’à baptiser l’une de ses œuvre « l’annonciation ». Elle représente aussi une réunion qui a tout de la « Cène » de Vinci. Quant au conférencier, il évoque un prêcheur mais qui prêcherait dans le désert, car, malgré ces thèmes bibliques ces espaces sont sans Dieu, et l’homme est peu de choses, ici, même s’il lui arrive de gesticuler. 

      Les moyens de Muriel Bordier puisent aussi dans un classicisme assumé. Il se traduit par l’expressivité des personnages, le jeu des gestes et des regards qui rappellent les grandes compositions à personnages multiples du XVIIe siècle. De même le choix du clair-obscur est dans la lignée d’un Caravage et de ses suiveurs. Notre artiste ne fait donc pas table rase de l’histoire de l’art. Elle ne se pose pas en opposition ou en rupture avec les siècles passés. Son œuvre s’inscrit au contraire dans un prolongement presque naturel qui devrait la rendre pérenne parce qu’elle lui donne une vraie universalité.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2018
    • Gilgian Gelzer, Nix

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/K3-GilgianGelzer_strokes2009-2017PhotoSarkantyu-900.jpg
    • 04.03.18 → 27.05.18
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • En 2015, Gilgian Gelzer était intervenu dans une pièce du château dans le cadre de l’exposition Mur/Murs avec un dessin mural inspiré du bassin de la cour d’honneur de Kerguéhennec.
      Il revient ce printemps en investissant l’étage entier du château avec Nix*, une exposition qui permet de déployer toute l’étendue de son travail, en explorant les liens qu’entretiennent les différents médiums (dessin, peinture et photographie), et la manière dont ils se nourrissent mutuellement.

      * « Nix [rien en langue allemande] pourrait évoquer ce processus où l’on part de rien pour arriver nulle part mais où le trajet, comme quête, constitue tout le sujet et donne corps et sens à l’œuvre ».  Gilgian Gelzer

      Exposition présentée en collaboration avec la Fondation Fernet-Branca, Saint-Louis, Alsace

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2018
    • Nicolas Fedorenko, Peindre est un présent

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FedorenkoPhotoIllesSarkantyu-acb900.jpg
    • 04.03.18 → 27.05.18
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • C’est dans un foisonnement presque étourdissant de figures et d’images qu’est plongé le visiteur en entrant dans cette exposition inédite conçue en lien avec l’artiste. Nicolas Fedorenko est un artiste protéiforme. Il s’autorise tous les possibles mêlant, avec une parfaite maîtrise, une multitude de techniques et de références qui empruntent autant à la tradition des beaux-arts qu’à la culture populaire. Peintures, dessins, gravures, livres, sculptures… au mur, dans l’espace, dedans, dehors, en vis-à-vis et…, surtout, toujours, profondément, en regard. Peindre est un présent est une invitation à vivre une expérience singulière dans l’univers de Nicolas Fedorenko.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2018
    • Facing the sky

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LIU-Juanjuan-TALM-DSC_0037-900.jpg
    • 04.03.18 → 27.05.18
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Kerstin Abraham, Doro Brübach, Tereza Burianova, Julie Castagné, Maya Cunat, Annette Herbers, Noria Kaouadji, Liu Juanjuan, Loïc Pasteur, Zoé Raymond, Joris Valenzuela

      Facing the sky, cette évocation poétique est aussi…
      … le nom choisi par onze étudiants d’écoles européennes d’art* pour leur projet de recherche dans le domaine de la céramique ;
      … le titre de l’exposition réunissant, dans le parc de Kerguéhennec, les créations de ces étudiants ;
      … une aventure humaine et artistique partagée par des artistes en devenir, leurs enseignants et des professionnels de la terre cuite. C’est au sein même de la briqueterie Rairies Montrieux (Val-de-Loire) qu’ils ont été accueillis au printemps 2017 pour un workshop leur offrant des conditions de travail exceptionnelles… avec pour finalité la création d’œuvres pour le Domaine de Kerguéhennec.

      *École nationale supérieure d’art et de design, Nancy ; École supérieure des beaux-arts TALM, site Le Mans ; Muthesius Kunsthochschule, Kiel (Allemagne).

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2018
    • Illés Sarkantyu featuring Jean-Pierre Vielfaure, La Disparition (remix)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/04_Sarkantyu_Vielfaure-900.jpg
    • 04.03.18 → 04.11.18
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Entre 1995 et 2000, Jean-Pierre Vielfaure (1930-2015) a régulièrement résidé au Domaine de Kerguéhennec. Il a rassemblé, dans des Carnets (photos, collages, dessins et annotations), une mémoire du lieu dans l’effervescence de son activité artistique et des traces de son passé historique et architectural avant les travaux de restauration.
      Illés Sarkantyu propose une interprétation de ces Carnets dans une mise en forme inédite, poursuivant ainsi son propre travail de « collecte » sur l’histoire du Domaine.

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2018
    • Le Hublot d’Oodaaq

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Painting-incomplete.-Gabriel-Castaño-foto.jpg
    • 01.03.18 → 29.03.18
      Projection
      L’Œil d’Oodaaq
    • Gabriel Castaño, Alejandro Ramírez, Anniegen Van Doorn

      L’Œil d’Oodaaq collabore avec la ville de Saint-Malo et diffuse des vidéos d’artistes sur l’écran géant de la Grande Passerelle, chaque jeudi de 19h à 19h30. En mars, l’association donne carte blanche au Proyector Festival.

      Chaque septembre, à Madrid (Espagne), le festival investit la rue, les espaces alternatifs, les ateliers d’artistes, afin de générer un espace pour la création audiovisuelle contemporaine.

      El camino más largo III / Alejandro Ramírez (ESP) /21’16 / 2010-2011

      Domestic Science / Anniegen Van Doorn (PB) / 2’52 / 2013

      Painting Incomplete II / Gabriel Castaño (ESP) / 5′ / 2014

    • L’art dans les chapelles
    • 2018
    • Rencontre avec Daniel Tostivint

    • Rencontre
    • 17.02.18 → 17.02.18
      Rencontre
      L’art dans les chapelles
    • Daniel Tostivint travaille depuis une quarantaine d’années à l’adjonction de formes géométriques et colorées à travers des compositions rigoureuses sur mélaminé. Il participe du mouvement dit de l’art concret ou encore art construit.
      Invité à L’art dans les chapelles en 2013, il nous accueillera dans son atelier pour nous présenter son travail en cours et les logiques qui le composent pour le dernier rendez-vous STUDIO/STUDIO de la saison.

      Plus d’informations : http://danieltostivint.com/

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • Valentin Carron, Gioia e Polvere

    • Exposition
    • 15.02.18 → 22.03.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • L’exposition « Gioia e Polvere » présente un ensemble d’œuvres récentes de l’artiste Valentin Carron (né en 1977 à Martigny – Suisse). Elle est organisée en partenariat avec le Musée des beaux-arts de Rennes, qui présente à cette occasion un polder dans ses collections permanentes.

      John Cornu : De prime abord, il se dégage de ta pratique une forme d’incertitude ou de décalage, une sorte de surprise et d’irrévérence comme le souligne Olivier Mosset(1). Cette approche hautement improbable est-elle de l’ordre du calcul ou de l’intuition ? En règle générale, cherches-tu à actualiser une idée préalable — le fait de déléguer une grande partie de ta production à des professionnels va dans ce sens — ou est-ce d’avantage l’expérimentation qui dirige ton œuvre ? Les deux peut-être ?

      Valentin Carron : Pour moi, il est difficile de séparer le calcul de l’intuition ou vice et versa, ce que je trouve déjà triste en soit. Je délègue surtout ma production pour garder mes mains douces. Je pense que je travaille avec un type de « sentiments », un accent ou encore un arrière-goût si tu veux, et que celui-ci se camoufle derrière différentes formes.

      Il n’empêche que certains artistes comme Blinky Palermo ou Helmut Federle s’inscrivent plus dans un registre sensible ou intuitif, dans une tonalité « sentimentale »… D’autres en revanche, comme Sherrie Levine, Joseph Kosuth ou encore François Curlet, opèrent de façon disons plus didactique. Bien que très différents, ces derniers procèdent avec des logiques de compréhension identifiables. Il ne s’agit ni d’un jugement de valeur, ni d’imposer une vision manichéenne des choses, mais juste de comprendre comment tu conjugues des éléments déterminés et d’autres plus aléatoires ou relevant d’une sorte de feeling, d’un « arrière-goût ».

      Je pense avoir une attirance presque naturelle mais entretenue pour le désuet, le morbide et l’échec. Je pourrais te dire que les événements les plus glamour dans la région où je vis sont les enterrements, ou encore que ma mère avait toujours une pile de Nouveau Détective à côté de son lit. En parlant de Blinky Palermo, sais-tu que je suis né juste un jour avant sa mort sur l’île de Kurumba le 18 février 1977 ? Alphonse de Lamartine disait que le pathétique seul est infaillible dans l’art(2). Je m’accroche à cette sentence. Pour revenir à ta question je procède comme un architecte qui travaille avec des contraintes (situation du terrain, règlement communaux, contexte environnemental, volonté du maître d’ouvrage, ingénierie, histoire de l’architecture), et qui a finalement très peu de liberté. C’est après avoir sculpté, donc éliminé, une par une ces données cadres et déterminé le peu de liberté qu’il lui reste, qu’il peut y mettre de « l’expression ». Je pense qu’en art le processus est similaire mais que les paramètres sont beaucoup plus nombreux, et pire encore que c’est nous-mêmes qui nous nous les imposons. Je me dois donc de trouver les interstices. Tu connais la chanson de Vasco Rossi La Nostra Relazione(3) ?

      Non… ma culture dans ce domaine n’a pas dépassé Umberto Tozzi. Je suis plus connaisseur de chansons françaises à texte (Jean Ferrat, Edith Piaf, Charles Dumont, Léo Ferré, Danielle Darieux, Boris Vian, ou encore Alain Bashung, Renaud Papillon Paravel, Daniel Darc, Brigitte Fontaine, etc.). La liste pourrait être longue. Une question ici : opères-tu des passages entre ton univers culturel musical et ta production artistique ?

      Oui absolument. À douze ans, j’ai commencé à faire du skate et tout un univers (le rêve californien) s’est ouvert à moi. Musicalement je suis passé de Mylène Farmer et de Jacques Higelin à ce que l’on appelait du skate punk. Je me souviens avoir mis sur pause les génériques de fin des vidéos de skate pour recopier le nom des groupes que j’entendais sur les runs. C’est de cette façon que j’ai découvert Dinosaur Jr, Black Flag ou Bad Religion. Deux mois après ma rentrée aux Beaux-Arts de Sion, je me souviens avoir vu une couverture d’artpress avec une photo d’une poupée en laine rouge de Mike Kelley. Cette poupée rouge était aussi la couverture de l’album Dirty(4) de Sonic Youth. Depuis, je vois la vallée dans laquelle je vis comme un half-pipe géant.

      C’est drôle de voir comment notre génération (celle des quadras actuels) a été marquée par ces formes culturelles. Thrasher, Sonic Youth ou encore The Gun Club sont pour moi des références… J’aimerais ici tenter également un rapprochement entre ton travail et des œuvres littéraires : je repense notamment à cette nouvelle de Jorge Luis Borges, Pierre Ménard, auteur du « Quichotte »(5), car je trouve là une forme d’écho à ta pratique artistique. Certes, il serait simple de rapprocher tes recherches et tes productions de celles d’artistes « citationnistes » ou « appropriationnistes » (Louise Lawler, Elaine Sturtevant, etc), toutefois il me semble que, par le truchement des matériaux et des situations d’expositions, tu opères une forme de geste critique. La notion de critique n’est, ici, pas péjorative. Peux-tu nous décrire un peu les cheminements qui t‘ont amenés à cette attitude de création ?

      Je pense avoir une approche naturaliste de ce que l’on pourrait appeler des « appropriations ». Ces formes (bassins, sculptures modernistes etc.) sont là, elles se présentent à moi ou parfois je les cherche. J’essaye à travers elles, en me les appropriant, de rejouer les motivations de leurs auteurs ou de leurs commanditaires, comme le ferait un anthropologue, mais bien sûr cela reste très approximatif. Je ne connaissais pas cette nouvelle de Jorge Luis Borges, mais à la différence de celui-ci je n’utilise pas de prête-nom. À mon propos, je préfère transformer la citation que Tomasi di Lampedusa fait dire à Tancredi dans le film Le Guépard : « il faut que tout change pour que rien ne change », et dire — de façon un peu plus progressiste — « il ne faut rien changer pour que tout change ».

      C’est digne de Lao-Tseu ! Cela dit lorsque tu reproduis à l’ « identique » ces bassins, comme c’est le cas de ceux présentés à Art & Essai, il y a bien une sorte d’intérêt ou d’affect de départ. Penses-tu pouvoir expliquer ces attirances ou s’agit-il juste d’une pulsion sans logiques apparentes ?

      Je sens une pointe d’ironie dans ta référence à Lao-Tseu, non ? Il y a effectivement un affect au départ : la déception du mensonge liée aux constructions artificielles des identités à travers ces objets soi-disant authentiques, et la perpétuation sans fin de celles-ci. Tout cela pour finir en préjugés ou au mieux en clichés. Le groupe folklorique et patoisant de mon village a, lui aussi, été fondé en 1977. Les costumes ont été créés à ce moment-là, puis les membres du groupe ont commencé à orthographier et à figer une langue qui n’était jusqu’alors que transmise par la parole.

      Il me semble qu’une pointe d’ironie socratique ne fait pas de mal si elle est investie de bienveillance… mais dans le fond si on lit la chose suivante :

      « Celui qui s’adonne à l’étude

      Augmente de jour en jour.

      Celui qui se consacre au Tao

      Diminue de jour en jour.

      Diminue et diminue encore

      Pour arriver à ne plus agir.

      Par le non-agir

      Il n’y a rien qui ne se fasse.

      C’est par le non-faire

      Que l’on gagne l’univers.

      Celui qui veut faire

      Ne peut gagner l’univers. »(6)

      Il me semble qu’on peut voir là une sorte d’écho… J’ai lu aussi que ta pratique relève de la « sculpture documentaire », et je me souviens t’avoir entendu parler de « take caring » lorsque que tu travailles à partir d’éléments architecturaux du Valais ou de sculptures préexistantes dans l’espace public notamment. Peux-tu nous éclairer sur l’idée de sculpture documentaire, sur l’idée de prendre soin d’un patrimoine ?

      La première fois que j’ai entendu l’expression de « take caring » c’était à la télévision, et de la bouche de Martine Aubry pendant les primaires du parti socialiste pour l’élection de 2012. Ce concept — tellement paternaliste finalement — était en soit déjà une appropriation, l’expression étant reprise du domaine médical anglophone. Ce qui me touche dans ces éléments (bassins, éléments architecturaux, sculptures modernes médiocres), à part leurs qualités plastiques, c’est cette manière qu’ont les régions périphériques de se raccrocher désespérément à cette typologie. Ces éléments ne deviennent plus que des « meeting points ». On se retrouve à la fontaine près du cimetière, ou en dessous de la Nana de Niki de Saint Phalle à la gare de Zurich.  Dans un sens je me dis qu’en exfiltrant ou en déplaçant ces objets de leur contexte, en les montrant sèchement nus dans des espaces d’exposition, en prenant le temps et le luxe de les reproduire, que c’est une manière pour moi de leur rendre leurs vérités intrinsèques. Grâce à leurs changements de matérialité, ces derniers ne redeviennent plus que l’image de celle-ci.

      Je remarque aussi que tu portes un intérêt et un soin particulier au format « exposition » alors que ta production relève généralement de l’objet. Tu sembles avoir mis en place une boîte à outils ou un vocabulaire plastique capable de s’adapter — au cas par cas — aux situations de mise en vue. Comment cela se passe-t-il lorsque tu abordes un nouveau lieu ? Quelle est ta méthode de travail ?

      Je m’efforce d’appliquer le principe KISS (Keep It Simple, Stupid) ou plutôt le principe KISSS (Keep It Simple, Stupid, Sensitive).

      Pourtant le choix des pièces et des couleurs apposées sur les murs de l’espace Art & Essai, tout comme les propositions de peintures faites au Musée des Beaux-Arts de Rennes, ne me semblent pas être opérés à la légère… Il en est de même pour Gioia e Polvere, titre que tu as donné à ton exposition, pourrais-tu m’éclairer sur ce dernier ?

      Oui bien sûr, je peux t’éclairer : la traque ; Untergeschoss, Erdgeschoss, Obergeschoss, Dachgeschoss ; la mort la nuit novi nihil ; Icaria Speranza ; il nostro rifugio ; il tuo rifugio ; il tuo rifugio, la notte — ton refuge, la nuit ; il tuo rifugio, la tua notte ; ton refuge, ta nuit ; la mort la nuit ; il tuo rifugio e la morte — ton refuge la mort ; la nuit la mort ; le jour la mort ; PROSSIMO COMA ; cane sporco cane randagio ; cane sporco e polvere-chien sale et poussière ; cane e polvere sporchi ; il cane sporco e la polvere — le chien sale et la poussière ; cane sporco polvere — chien sale poussière ; cane sporco e polvere — chien sale et poussière — ALLEGRAMENTE POLVEROSO ; la poussière et la joie ; la polvere e la gioia ; POLVERE E GIOIA ; GIOIA E POLVERE. Je voulais te montrer ici, de manière brute, le développement de la recherche du titre. Mais pour finir GIOIA est le synonyme en italien du titre d’une pièce qui est dans l’exposition Bottle Man (Blithely), et POLVERE est le nom de la couleur RAL 7037 gris poussière que j’ai choisie pour peindre les colonnes de l’espace. Et toi peux-tu me dire pourquoi les plus belles chansons d’amour parlent de rupture ?

      Je n’ai pas de réponse… C’est parfois le cas, et là je pense précisément à cette reprise très cathartique de Led Zeppelin, Babe I’m Gonna Leave You(7), qui est un classique. On pourrait aussi évoquer Where The Wild Roses Grow(8) de Nick Cave & The Bad Seeds / Kylie Minogue. Mais il existe aussi des intermédiaires anarchiques avec Hey(9) des Pixies ou l’exact opposé Je t’aime… moi non plus(10) interprétée par Jane Birkin et Serge Gainsbourg. Bref, cela navigue entre dysphorie et euphorie… Quand je lis le développement de ta recherche pour le titre, qui pourrait d’ailleurs passer pour le fragment d’un morceau, je ne peux m’empêcher de me demander si l’écriture poétique est chevillée avec ta pratique. Existe-t-il une vapeur de Lautréamont dans l’ADN de tes productions?

      De Lautréamont non, mais de Hubert-Félix Thiéfaine sûrement… Depuis quelques temps je suis fasciné par des groupes français comme Scorpion Violente, Noir Boys George, Ventre De Biche.

      J’ai un faible pour Ventre De Biche et cela confirme finalement un peu cette idée d’une alter-culture assez déterminante. Je pense ici au film YP de Karina Bisch et de Nicolas Chardon, présenté dans une des project rooms d’Art & Essai en 2014, dont la bande son n’était autre que le titre Exposition(11) de Charles de Goal. Bref, Il existe pour sûr une certaine porosité entre des références et des apports culturels, même populaires, et l’élaboration d’une approche plastique. Dans ton cas, pourrait-on dire que ta production procède d’une logique autobiographique ? Cette dernière est-elle importante dans la lecture de ton travail ?

      Je pense que chaque artiste procède ainsi, je ne vois pas comment cela serait possible autrement. Je me sens parfois plus dans le rôle d’un interprète, d’un traducteur ou d’un chef d’orchestre qui jouerait et/ou ferait rejouer pour la énième fois tels ou tels morceaux, en cherchant à se rapprocher au plus près de la partition d’origine du compositeur, ou au contraire à prendre des libertés. Tiens, je suis en train d’écouter Hallelujah(12) de Jeff Buckley…

      Morceau culte et j’entends ton idée d’éternel retour… Pour ma part, je dédie la bande son de Neil Young, pour le film Dead Man(13), en hommage à ton Bottle Man (Blithely).

      ……………………………..

      1. Olivier Mosset, « Notes sur l’art de Valentin Carron d’après Michael Bracewell et Orson Welles » in Valentin Carron, Catalogue monographique – centre d’art contemporain de Genève, Letzigraben, jrp I ringier, 2006, p. 45-47.

      2. Cf. Alphonse de Lamartine, Graziella, Paris, Poche, 1979.

      3. La Nostra Relazione est le premier titre de l’album Ma cosa vuoi che sia una canzone de Vasco Rossi sorti en 1978.

      4. L’album Dirty du groupe Sonic Youth est sorti en 1992 et a été réédité en version de luxe en 2003.

      5. Cf. Jorge Luis Borges, « Pierre Ménard, auteur du “Quichotte”» in Fictions, trad. de l’espagnol par P. Verdevoye, Ibarra et Roger Caillois, nouvelle éd. augmentée, Paris, Gallimard, 1993, Folio 614.

      6. Lao-Tseu, Tao-tö king, Paris, Gallimard, nouvelle éd. 2002, Folio, p. 70.

      7. Écrite à l’origine par Anne Bredon à la fin des années 1950, la chanson Babe I’m Gonna Leave You, réarrangée par Jimmy Page et Robert Plant, est le second titre du premier album du groupe, Led Zeppelin, sorti le 12 janvier 1969.

      8. Where the Wild Roses Grow est le cinquième titre de l’album Murder Ballads de Nick Cave & The Bad Seeds sorti en 1996.

      9. Hey est le treizième titre de l’album Doolittle des Pixies sorti en 1989.

      10. Je t’aime… moi non plus est le premier titre du 33 tours Jane Birkin – Serge Gainsbourg sorti en 1969.

      11. Exposition est le premier titre de l’album Algorythmes de Charles de Goal sorti en 1980.

      12. Hallelujah est le sixième titre de l’album Grace de Jeff Buckley sorti en 1994.

      13. Dead Man est un album de Neil Young sorti en 1996, et la bande originale issue du film éponyme de Jim Jarmusch.
      _
      Une publication intitulée « Valentin Carron, Gioia e Polvere » paraît à l’occasion de l’exposition – co-édition ART & ESSAI & Musée des Beaux-Arts de Rennes & cultureclub-studio.

      Valentin Carron est représenté par kamel mennour, Paris/London et la Galerie Eva Presenhuber, Zurich/New York.

       

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • Project room : Postpop, avec Aude Anquetil, Hilary Galbreaith, Brieg Huon, Nicolas Pesquier
      Artistes du programme GENERATOR, 40mcube / EESAB / Self Signal

    • Exposition
    • 15.02.18 → 22.03.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • “The exhibition is a kind of theatre, where several perceptions successively make their appearance; pass, repass, glide away, and mingle in an infinite variety of postures and situations.”

      David Homme, Traité de la culture humaine

      Il fait noir dans la salle. Quelques heures restent encore avant que le public arrive.

      Entre D.H., par la gauche.

      Il porte une veste taillée dans un tissu d’une couleur blême, par-dessus un jogging noir zébré de chaque côté par deux fins traits blancs. Il marche avec conviction jusqu’au point exact du milieu de la scène, les paupières baissées, à demi, comme Bowie.

      On entend le claquement du spot qui allume brusquement un cercle lunaire autour de la figure silhouettée contre le long rideau rigide et sombre.

      Puis, par un mouvement lent de brassage de pieds, le spectacle est annoncé. Il lève la tête, les pupilles dilatées sous la lumière chauffante, fixées sur un point imperceptible au-dessous des sièges vides. Un bruit, presque un ronron, s’échappe de ses lèvres dépliées. Derrière lui, le rideau rouge se froisse, puis s’élève sans un bruit, dévoilant un orchestre symphonique dont les cuivres rutilent et les cordes, soudain, vibrent.

      (D’après une reprise de Lollipop)

      POSTEPOP, POSTPOPE ou POSTPOP,

      Un peu provoque, court, qui sonne bien,

      POSTPOP, c’est ici immédiatement,

      Si LOLLIPOP est une douceur sucrée,

      POSTPOP pique car trop salé,

      POSTPOP dessèche mais brille,

      POSTPOP glisse comme l’anis,

      POSTPOP c’est déjà fini.

      D’une main, le chef d’orchestre esquisse une volute, les lumières s’éteignent, à l’exception du cercle brillant.

      D.H. inspire, une goutte de sueur perle sur son front, tressaille, s’envole :

      “Tant va la croyance à la vie, à ce que la vie a de plus précaire, la vie réelle j’entends, qu’à la fin cette croyance se perd. Nous sommes beaux, jeunes et fiers, et l’art que nous produisons nous rend éternels. Nous ne mâchons pas nos mots, nous avons le même socle, les power rangers et la couleur chez Nicolas Poussin, les volutes d’opium des Orientalistes et les pupilles dilatées des clubs parisiens, l’érotisme de Bataille et les Eloïs asexués de Wells, les kilts des clans écossais et les hooligans du Manchester United, la raison des effets pascalienne et la chaleur suave d’un restaurant familial, l’Art and Craft de W. Morris et la construction du barbecue d’Homer Simpson…”

      Sa paupière tremble, le regard se perd dans la foule, et la poussière brille dans l’atmosphère moite du théâtre lugubre.

      “Nous nous battrons, frères, sœurs, jusqu’à l’avènement du post-pop. Nous n’avons que faire du quotidien monotone, des bassesses du réel, nous ne nous battrons que pour élever la fiction au rang d’absolu, nous basculons dans un monde, affolés, d’où plus jamais nous ne sentirons la poussière âcre du commun. Plus de post-modernisme, plus de post-internet, plus de post-punk, non, nous voilà entrés dans une nouvelle ère, celle du post-pop. Le pop est mort, vive le Postpop !”

      Une porte claque au loin, dans l’immensité sombre du théâtre, par-delà les rangées de sièges vides. D.H. lorgne la foule invisible avec un sourire bienveillant, adresse un clin d’œil à son auditoire prochain et quitte la scène.

      H.G., A.A., N.P., B.H.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2018
    • Ours, colophon, achevé d’imprimer : le livre d’artiste et le péritexte

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/filliou-copie.jpg
    • 15.02.18 → 19.04.18
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Adel Abdessemed, Jean-Michel Alberola, Ian Baxter, Jérémie Bennequin, Alain Bernardini, Julien Berthier, Riccardo Boglione, Anders Bonnesen, Marcel Broodthaers, Waltercio Caldas, Ulises Carrion, Philippe Cazal, Simon Cutts, Wynn Dan, Mirtha Dermisache, herman de vries, Peter Downsbrough, Michael Dumontier, Julien Duporté, Jean Dupuy, Laurent Duthion, Robert Filliou, Fluxus, Gloria Glitzer, David Jourdan, Lucien Kroll, Mikko Kuorinki, Pascal Le Coq, Lefevre Jean Claude, Jean Le Gac, Lucas Lenglet, Letaris, Micah Lexier, Gilles Mahé, Laurent Marissal, Ross Martin, Sara MacKillop, Richard Nonas, Jean-Michel Othoniel, Paul Petritsch, Hubert Renard, Dieter Roth, Lone Rrose, Romy Rüegger, Claude Rutault, Colin Sackett, Matthieu Saladin, Sarkis, Alain Sechas, Nicolas Simarik, Nicole Six, Daniel Spoerri, Taroop & Glabel, Ellen Tongzhou Zhao, Patrick Thévenon, Nick Thoenen, Roland Topor, Félix González-Torres, Uri Tzaig, Ultralab, Ben Vautier, Richard Venlet, Bernard Villers, Daniel Walravens, Éric Watier, Lawrence Weiner, Emmet Williams.

      LE CABINET DU LIVRE D’ARTISTE PRÉSENTE :
      — “OURS, COLOPHON, ACHEVÉ D’IMPRIMER : LE LIVRE D’ARTISTE ET LE PÉRITEXTE”
      Exposition collective

      EXPOSITION DU 15 FÉVRIER AU 19 AVRIL 2018
      VERNISSAGE JEUDI 15 FÉVRIER À 18H
      Si le colophon est un élément historiquement intrinsèque au livre, réunissant un certain nombre d’informations légales obligatoires comme le nom de l’imprimeur ou la date de dépôt, comment les artistes l’intègrent-ils à leurs publications et plus largement, comment abordent-ils la question essentielle du péritexte ?
      Avec les livres d’Adel Abdessemed, Jean-Michel Alberola, Ian Baxter, Jérémie Bennequin, Alain Bernardini, Julien Berthier, Riccardo Boglione, Anders Bonnesen, Ulises Carrión, Philippe Cazal, Simon Cutts, Wynn Dan, Mirtha Dermisache, herman de vries, Peter Downsbrough, Michael Dumontier, Julien Duporté, Laurent Duthion, Robert Filliou, Fluxus, Gloria Glitzer, David Jourdan, Lucien Kroll, Mikko Kuorinki, Pascal Le Coq, Lefevre Jean Claude, Jean Le Gac, Lucas Lenglet, Letaris, Gilles Mahé, Laurent Marissal, Ross Martin, Sara MacKillop, Julien Nédélec, Richard Nonas, Jean-Michel Othoniel, Paul Petritsch, Hubert Renard, Dieter Roth, Romy Rüegger, Claude Rutault, Colin Sackett, Matthieu Saladin, Sarkis, Alain Sechas, Nicolas Simarik, Nicole Six, Daniel Spoerri, Taroop & Glabel, Patrick Thévenon, Nick Thoenen, Ellen Tongzhou Zhao, Félix González-Torres, Uri Tzaig, Ultralab, Ben Vautier, Richard Venlet, Bernard Villers, Daniel Walravens, Éric Watier, Lawrence Weiner, Emmet Williams, et bien d’autres.
      Issus des collections des Archives de la critique d’art, du Cabinet du livre d’artiste, du FRAC Bretagne et d’Anne Mœglin-Delcroix.
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2018
    • Yann Sérandour, L’art toute une histoire !

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Portrait-Yann-Serandour-300x400.jpg
    • 14.02.18 → 14.02.18
      Rencontre
      La Criée centre d’art contemporain
    • En 2018, La Criée s’associe à la bibliothèque des Champs Libres pour programmer un cycle de rencontres tous publics, invitant des artistes à raconter leur histoire subjective de l’art.

      Pour cette première, Yann Sérandour, artiste associé au cycle artistique Alors que j’écoutais moi aussi […] partage ses classiques, de la peinture renaissance et baroque aux objets du quotidien, en conversation avec Sophie Kaplan.

      Une rencontre à la confluence de l’histoire de l’art et de la création contemporaine.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • Rencontre avec Anaïck Moriceau

    • Conférence
    • 13.02.18 → 13.02.18
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Rencontre à 12h15 avec Anaïck Moriceau, sérigraphe et éditrice.
      Après ses études à l’EESAB de Rennes puis à l’Ecole Nationale des arts Visuels de La Cambre (Bruxelles) où elle développe son goût pour le dessin, la couleur et les formes simples, Anaïck Moriceau a choisi d’installer son atelier de sérigraphie à Saint-Brieuc où elle collabore depuis 2007 avec des artistes et des illustrateurs français tels que Bruno Peinado, Jochen Gerner, Mrzyk et Moriceau, Jean Jullien… ou étrangers dont Misaki Kawai (Japon), Olimpia Zagnoli (Italie), Andy Rementer (USA) ou encore Geoff McFetridge (Canada)…
      www.cargocollective.com/anaickmoriceau

       

    • 40mcube
    • 2018
    • We Are The Painters, Whisper to the Landscape

    • Exposition
    • 10.02.18 → 28.04.18
      Exposition
      40mcube
    • Pour la réouverture de son espace d’exposition à Rennes, 40mcube invite le duo We Are The Painters. Leur exposition Whisper to the Landscape fait partie d’une vaste narration que les artistes construisent au fur et à mesure, l’un des éléments d’un puzzle plus global qui prendra dans un futur indéterminé la forme d’un film intitulé Paint for Ulma.

      We Are The Painters est un duo d’artistes, Nicolas Beaumelle et Aurélien Porte. Sous ce nom revendicatif, ils mènent une recherche artistique centrée, comme leur nom l’indique, sur la peinture. Ils la pratiquent dans la nature, dans des formats de toiles démesurés, en volume avec des chaises comme supports, sur des personnages activés dans le cadre de performance…, mais aussi de façon plus traditionnelle sur châssis avec des portraits de femmes et des paysages. Ces différentes œuvres prennent place dans une narration plus vaste qu’ils construisent au fur et à mesure de leurs expositions, devenant les éléments d’un puzzle plus global qui prendra dans un futur indéterminé la forme d’un film nommé Paint for Ulma.


      Dans un principe de personnification, ils font de la peinture, de leurs œuvres et de la nature les personnages de leur film. La nature est omniprésente dans leur travail, peuplée de Chevelures et de Bouches Célestes… Dans leurs vidéos Paint for Sheep (Écosse, 2005), Paint For Huppe (Charente-Maritime, 2007) et Paint For Hochwechsel (Autriche, 2010), les artistes vont se perdre dans la nature pour la représenter sur une toile de grand format, qu’ils abandonnent ensuite aux êtres – humains ou animaux – qui y passent et y vivent. Une version grande échelle, in situ et non matérialiste de la peinture, l’œuvre restant sur place se détériorer jusqu’à sa disparition. Ainsi habitées de ces expériences, les œuvres et les expositions de WATP dégagent une atmosphère mystérieuse voire mystique, renforcée par l’activation de performances qui se figent durant l’exposition. Ils s’emparent de cette dernière pour y déployer leur univers dans lequel tout est peinture, des toiles constituant le fond de scènes dans lesquelles des personnages de peinture prennent place. Chaque exposition devient un environnement à vivre mais aussi un studio de tournage, des scènes de leur film y étant tournées, sans public.

      Ainsi Paint for Ulma, sous le couvert de la fiction, intègre et concrétise son propre développement dans le temps, la méthode de travail, le mode de production mais aussi le réseau de collaboration des artistes, allant d’un éleveur de chèvres aux différents lieux d’exposition qui permettent à une nouvelle étape de voir le jour et d’être financée. Une histoire qui intègre des références à l’histoire de l’art – y compris des clichés que les artistes regardent avec humour – et qui se construit comme un mythe, avec des personnages et des rituels non situés dans le temps mais qu’ils inscrivent parfois dans la réalité. Ainsi, une chèvre de race Boer devient Ulma, une œuvre qui tente d’intégrer la collection d’un musée d’art contemporain. Les expositions qui découlent de ce projet global et qui l’alimentent s’emboitent les unes dans les autres. Whisper to the Landscape en est une séquence composée de nouvelles peintures de très grand format qui recouvrent et segmentent l’espace, une trame de fond sur laquelle s’intègrent des éléments en relation avec les personnages et l’univers du film Paint for Ulma.

      De l’atmosphère de l’œuvre de WATP se dégage une certaine poésie, qui apparaît notamment dans les titres que les artistes donnent à leurs œuvres, dont plusieurs sont construits sur le même modèle : Paint for…, She Looks Like a Mountain… Par ces titres, ils adressent leur travail, prenant en compte une tierce personne qui rencontre, reçoit, perçoit, regarde leurs œuvres, et ainsi participe à leur univers et à leur fiction. Ainsi, ils peignent pour Ulma, Muse jusqu’à ce jour absente de toute représentation, et ils murmurent au paysage…
    • La Criée centre d'art contemporain
    • 2018
    • Éric Giraudet, Yvain, mout fus or oublians

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ESPE_08.jpg
    • 08.02.18 → 16.02.18
      Exposition
      La Criée centre d'art contemporain
    • La Criée s’associe à l’École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE Bretagne) et au Réseau Canopé pour développer un projet de recherche, de création et de transmission avec l’artiste Éric Giraudet et les étudiants, enseignants en Master « Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation ».
       
      Pour sa résidence à l’ESPE en janvier 2018, Éric Giraudet a souhaité explorer la notion de rite de passage (de l’élève/ étudiant à l’enseignant) dans une ouverture mythologique. Le récit de la transmission l’intéresse également.
      Comment verbaliser le savoir, faire du savoir un récit ? Prenant appui sur les cours et ressources de l’ESPE en sport, théâtre, musique, littérature,…
       
      Eric Giraudet investit la galerie Ec’arts comme le décor du tournage d’un film, réalisé avec les étudiants M2 et les collégiens de la Binquenais. À partir de protocoles d’improvisation, de performances, de lectures textes/voix, ils revisitent la figure de l’homme sauvage, la question de l’apprentissage du langage et en particulier le roman chevaleresque en vers Yvain, le chevalier au lion de Chrétien de Troyes.
       
    • Archives de la critique d’art
    • 2018
    • Critique sur le pouce

    • Conférence
    • 07.02.18 → 07.02.18
      Conférence
      Archives de la critique d’art
    • Le RDV de la revue “CRITIQUE D’ART
      BU centrale de l’Université Rennes 2 – Salle de rencontres – 1er étage
      Entrée libre

      Intervenants : Adam Evrard, doctorant en Histoire de l’art – Jean-Marc Huitorel, critique d’art, à l’occasion de la sortie de son livre, aux éditions du Regard, sur l’un des représentants du Nouveau Réalisme, Gérard Deschamps – Sylvie Mokhtari, responsable éditoriale.

      Cette rencontre s’adresse à toutes celles et tous ceux qui souhaitent partager leur goût de la lecture, de l’écriture et de la discussion au sujet des livres. Elle est envisagée comme un espace pensé pour encourager une vision généreuse et ouverte de l’actualité éditoriale nationale et internationale sur les arts contemporains. Par son biais, nous souhaitons encourager les lecteurs, les chercheurs et les auteurs à partager les connaissances diffusées dans les publications récentes et par ailleurs chroniquées dans la revue « CRITIQUE D’ART ».

      « CRITIQUE D’ART » invite depuis 1993 ses contributeur·trice·s à développer des analyses originales au format de notes de lecture qui sont publiées sur un double support, imprimé et électronique sur http://journals.openedition.org/critiquedart. La revue a ouvert en 2012 un Atelier de formation à l’écriture de notes de lecture. Cette formation possède un caractère transdisciplinaire et réunit des étudiants-chercheurs actifs dans les disciplines des sciences humaines : histoire de l’art, arts plastiques, études cinématographiques, humanités digitales, lettres, langues, etc. Deux fois par an, les chercheuses et chercheurs inscrits au sein des Ecoles doctorales de l’Université Rennes 2 et Bretagne Loire sont formés aux Archives de la critique d’art à la pratique de l’évaluation critique. Des livres, dont les contenus rayonnent au niveau national et international leurs sont confiés en vue de recensions qui sont elles aussi in fine publiées dans « CRITIQUE D’ART ». Leurs contributions viennent enrichir ce qui se pense et ce qui s’écrit sur l’art. Invités à contribuer aux côtés d’autres acteurs du champ artistique et scientifique, ces jeunes chercheurs découvrent et portent un regard critique sur l’activité d’autres auteurs plus expérimentés à travers leurs publications récentes.
      Les rendez-vous proposés dans le cadre de « La Critique sur le pouce » prolongeront ce travail de lecture et d’écriture en impliquant à chaque nouvelle rencontre un ou deux jeunes chercheur·se·s et un·e auteur·e plus confirmé·e. L’idée sera d’inviter chacun à reformuler, sous une forme orale et publique cette fois, l’évaluation critique qu’il ou elle a précédemment développée autour des contenus d’une ou deux publications repérées dans l’actualité éditoriale récente. La discussion engagera ensuite un échange plus soutenu avec l’auteur·e invité·e autour de sa pratique d’écriture, elle-même justifiée par la parution récente d’une de ses publications.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2018
    • Rayon vert – Alors que j’écoutais la bibliothèque Kandinsky

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JBAndré_2.jpg
    • 06.02.18 → 06.02.18
      Concert
      La Criée centre d’art contemporain
    • Pour répondre à l’invitation des 40 ans du Centre Pompidou,La Criée a convié tout au long de l’année 2017 différentes personnalités – un acrobate, un musicologue, deux chercheuses d’art et cinq artistes – à prendre pour objet d’études, d’aventures et de curiosités le fonds de la bibliothèque Kandinsky, centre de documentation et de recherche du Musée national d’art moderne.

      Une soirée rythmée par une discussion entre Yann Sérandour et Didier Schulmann, autour des publications de Yann, Julien Bismuth et Virginie Yassef, des sons concoctés en direct par Félicia Atkinson et en différé par François Bonnet, la lecture d’un texte co-écrit par Sophie Kaplan & Sophie Lapalu, lu avec la participation de Amandine Braud, le tout agrémenté d’intermèdes acrobatiques conçus “in situ” par Jean-Baptiste André.

       

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2018
    • Frédéric Teschner

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Teschner-014.jpg
    • 03.02.18 → 28.04.18
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Le travail graphique de Frédéric Teschner se forge dans l’exploration empirique permanente, dans une question lancée, une photo prise à l’Iphone ou un crobard fébrile jeté dans son Moleskine. Il s’invente chercheur, non pas un de ces laborantins qui étudient et décortiquent un sujet mais un observateur boulimique, toujours à l’affût de la rencontre avec un penseur, un artiste, une œuvre, de la découverte d’une bizarrerie architecturale, une craquelure dans un mur, une image insolite… Il devient un flâneur au sens dix-neuvièmiste du terme pour qui le monde qui l’entoure compose un paysage à arpenter où débusquer icônes et expériences et dont la traversée provoque les idées en cascade. Dans ses pérégrinations récurrentes sinon quotidiennes, il glane des formes, des textures, des symptômes, des usages pour composer sa « matériauthèque ». C’est un socle, une base de données hirsute comme on en trouve dans bien des disques durs d’artistes. Les items qu’elle recèle échafaudent des scénarii graphiques comme autant de stratégies narratives et poétiques dont l’épilogue sera une affiche, un livre ou une exposition. Sa démarche de conjugaison d’icônes relève de l’alchimie, d’une tentative de transformation, de transmutation qui dépasse la simple manipulation et confrontation d’éléments préexistants.

      Frédéric Teschner était, jusqu’à sa disparition en 2016, le graphiste de Passerelle. L’hommage que nous lui rendons cette saison n’a pas de caractère rétrospectif mais se veut une plongée dans sa matière visuelle et graphique.

      Cette exposition a été sélectionnée par la commission mécénat de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques qui lui a apporté son soutien

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2018
    • Jonathan Uliel Saldanha, Vocoder & Camouflage : tactics of Decay

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Jonathan-Uliel-Saldanha-005.jpg
    • 03.02.18 → 28.04.18
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • L’installation Vocoder & Camouflage joue sur la notion de toxicité électrique à travers une jungle technicolor habitée par des organismes spectraux, des ruines de voix et des aperçus de lumière filtrée. Environnement immersif, une forêt suspendue, carcasse massive de débris floraux est activée par des vibrations de lumière, de son et de fumée expirés par le procédé organique de la décomposition végétale. L’amas végétal devient écran, la surface de tiges et de feuilles, le support décadent d’optimisme numérique dans un malström de voix artificielles, d’échos, de rayonnements et d’odeurs.

      Vocoder & Camouflage est le dernier opus d’une recherche de longue date, menée par Jonathan Uliel Saldanha sur les acoustiques souterraines, l’inconscient collectif de la Terre et de ses machines verticales et animistes.

      Pendant le festival DañsFabrik, l’installation Vocoder & Camouflage sera contaminée par deux activations intitulées « Tactics of Decay ». Ces procédures intercepteront la jungle chromatique installée à Passerelle en modulant sa toxicité intrinsèque.

      Cette exposition s’inscrit dans un partenariat de production initié en 2014 avec Le Quartz, Scène nationale de Brest. Chaque année, dans le cadre du festival DañsFabrik, la scène nationale et le centre d’art contemporain questionnent ensemble les porosités et frictions entre danse contemporaine et arts visuels. Ou comment l’exposition se nourrit des pratiques chorégraphiques et vice-versa.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2018
    • Edouard Le Boulc’h, Peripheral Feed

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Edouard-le-BoulcH-034.jpg
    • 03.02.18 → 28.04.18
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • On regarde une émission télé, a priori française, a priori un peu datée, des années 1980 peut-être. Sur le plateau se jouent des codes cathodiques qu’on qualifierait volontiers aujourd’hui de vintage avec son lot de cols roulés, de fond de scène neutres, d’écrans à balayage et de tables transparentes. Le tout dans une tonalité chromatique étrangement terne pour le petit écran, sorte de noir et blanc en couleur… Interrogé par un présentateur, un maître yogi américain présente un nouveau programme de communication réflexologique de son invention supposé révolutionner la nature des rapports entre êtres de conscience. A plusieurs reprises, le signal TV saute, glitch, comme sur une vieille VHS qui commence à fatiguer.

      Et tout ceci de résumer assez bien l’approche d’Edouard Le Boulc’h quelque part entre sophistication, humour pince-sans-rire et sagacité.

      Aussi sombre soit-il, il serait hasardeux de réduire son univers à une expression simple et appliquée d’une anxiété générationnelle. Toujours est-il que le jeune artiste appartient à la première génération qui n’aura pas connu le monde d’avant la révolution numérique – celle de l’accès à tout en quelques clics, de la communication dématérialisée, de l’immédiateté – et, de fait, à la première génération à se demander comment fonctionnait et ce qu’impliquait la communication avant.

      Y aurait-il à voir une certaine nostalgie ? Une lucidité à toute épreuve, plutôt. Et à l’évidence, pour l’artiste, le passé et ses occurrences sont avant tout matière à éclairer le présent. Dans un monde qui, quarante ans après le cathartique Soleil vert (Richard Fleischer, 1974), propose des repas normés de substitution à notre alimentation variée, force est de lui donner raison.

      Peripheral Feed est une partition fictionnelle à la fois visuelle et sonore. Une variation sur une certaine fin du monde…

       

      Le film Affect TV, 2018 est réalisé en collaboration avec Antonin Gerson, Gwénaël Bodet et Isaac Foxsyth.

       

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2018
    • Directing the Real. Films d’artistes et vidéos des années 2010

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2018-Directing-the-Real-005_3.jpg
    • 03.02.18 → 28.04.18
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • BASMA ALSHARIF, DANILO CORREALE, ALESSANDRA FERRINI, LOUIS HENDERSON, BASIR MAHMOOD, REBECCA MOSS, ARASH NASSIRI, EMILIJA ŠKARNULYTĖ, DRIANT ZENELI

      Directing the Real. Films d’artistes et vidéos des années 2010, sous la direction de Leonardo Bigazzi, rassemble des œuvres vidéo monocanal de neuf artistes internationaux, dont la plupart sont présentés en France pour la première fois. Cette génération d’artistes, née après 1980, opère à une époque où la confrontation avec le «réel» et sa représentation deviennent souvent nécessaires et inéluctables. Notre expérience du monde qui nous entoure est cependant de plus en plus médiatisée et altérée par les écrans et les technologies électroniques, au point que la frontière entre réel et virtuel peut être floue. Le passage de l’analogique au numérique et l’accélération de l’internet et des nouveaux médias influencent profondément le langage vidéo en générant des choix esthétiques et formels désormais bien reconnaissables dans leurs œuvres.

      Comment les artistes répondent-ils aujourd’hui à une société mondialisée où les images et les informations sont si souvent construites et manipulées pour altérer la réalité? Et comment les révolutions technologiques de ces dernières années, et la rapidité avec laquelle ces images sont partagées et consommées, ont influencé leur (et notre) vision du monde? Comment représenter un monde de plus en plus dominé par des intérêts économiques, divisé par les guerres et l’injustice sociale, et où la relation entre l’homme et l’environnement atteint un point critique? Dans un tel contexte, quel est le rôle et le potentiel de l’art et de l’espace d’exposition en tant que lieu physique de réflexion et de partage?

      Directing the Real. Films d’artistes et vidéos des années 2010 vise à offrir un aperçu de la production de neuf artistes internationaux qui ont fait de certaines de ces questions le thème central de leur pratique. Les travaux sont divisés en trois programmes thématiques. Les effets aliénants et exploiteurs du capitalisme sur le travail sont l’objet du Programme n.1; tandis que les artistes inclus dans le Programme n ° 2 ont décidé de filmer ou de créer des paysages et des lieux qui deviennent des personnages centraux de l’œuvre afin de témoigner d’une utopie ratée ou d’un futur apocalyptique possible. Enfin, les vidéos du programme n.3 ont été réalisées dans des situations où les artistes ont été contraints à des limites géographiques spécifiques pour des raisons politiques, économiques ou artistiques.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2018
    • François Matton

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/img075-light.jpg
    • 02.02.18 → 23.02.18
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • François Matton est l’auteur de livres mêlant textes et dessins publiés par les éditions P.O.L. Goût marqué pour des expérimentations formelles relevant tout à la fois de la dérive poétique, de la philosophie pratique et du haïku néo-Beat. Le dessin se présente alors comme une occasion d’étendre à l’écriture les signes de la main en vue de pointer vers la présence qui toujours se dérobe.


      Derniers livres parus : Oreilles Rouges et son maître (P.O.L 2015) et Exercices de poésie pratique (P.O.L 2017)
    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2018
    • Le Hublot d’Oodaaq

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/confettis.jpg
    • 01.02.18 → 22.02.18
      Projection
      L’Œil d’Oodaaq
    • Anthony Bodin, Hélène Leflaive

      L’Œil d’Oodaaq collabore avec la ville de Saint-Malo et diffuse des vidéos d’artistes sur l’écran géant de la Grande Passerelle, chaque jeudi de 19h à 19h30. En février, découvrez :

      Pharmacie / Anthony Bodin / 6′ / 2011

      « J’indique ma présence de façon percutante avec ma vidéo de croix de pharmacie à diodes robustes et élégantes. De cette façon, les passants ne manqueront pas de remarquer ce choix de croix de pharmacies lumineuses et animées et de poser leur attention sur ma vidéo. Parce que signaler sa présence, devenir un point de repère, se démarquer et se différencier de ses confrères et refléter son dynamisme et sa modernité est primordial, je réalise une vidéo de croix de pharmacie la plus adaptée à votre besoin. »

      Confettis / Hélène Leflaive / 11’20 / 2012

      Prendre un sac de confettis. Trier les confettis par couleur. Les coller ensuite en créant une organisation géométrique. Quelle fête !

    • L’IMAGERIE
    • 2018
    • Une histoire de résidence, Fonds photographique de la Ville Pérochon à Niort

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Marie-Mons-vitrine-site2.jpg
    • 27.01.18 → 24.03.18
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Boštjan Pucelj, Lisa Wiltse, Ayaka Yamamoto, Mimi Youn, Estèla Alliaud, Israel Ariño, Melania Avanzato, Anaïs Boudot, Sabine Delcour, Patrizia Di Fiore, Arno Fabre, Ivars Gravlejs, Mana Kikuta, Karen Miranda Rivadeneira, Marie Mons, Anne, Montaut, Francesco Morandin, Marie Moroni, Quentin Pradalier

      Cette exposition est menée en partenariat avec la Villa Pérochon de Niort.

      Les 19 photographes présents à l’Imagerie cet hiver ont été accueillis en résidence par le Centre d’Art Contemporain Photographique de Niort (La Villa Pérochon) entre 1996 et 2017.

      Chaque printemps depuis 1994, le festival Les Rencontres de la jeune photographie internationale réunit à Niort, la première quinzaine d’avril, 8 artistes internationaux émergents en résidence de création, autour d’un conseiller artistique, grand nom de la photographie internationale. Sont ainsi venus Arno Rafael Minkinnen, Klavdij Sluban, Jane Evelyn Atwood, Tom Drahos… tous anciens « invités » de l’Imagerie tout comme Corinne Mercadier qui sera la conseillère 2018.

      Les œuvres créées durant ces résidences constituent aujourd’hui un fonds de 2700 œuvres parmi lesquelles Patrick Delat, directeur du CACP et Jean-François Rospape pour l’Imagerie, ont retenu les créations de dix-neuf artistes autour des notions de territoire (salle 1) et de relations humaines (salle 2).

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Guillaume Moschini, Strict & Léger

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Portrait-Guillaume-Moschini-dans-latelier-Nîmes-janvier-2017-crédit-photo-Galerie-Oniris.jpg
    • 26.01.18 → 17.03.18
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Nouveau venu parmi les artistes que représente la galerie Oniris depuis 2014, Guillaume Moschini aborde sans état d’âme la question de son métier de peintre. Début 2018, il présente à la galerie une seconde exposition personnelle d’oeuvres récentes intitulée “Strict et léger”

      Guillaume Moschini s’en remet totalement à la couleur. C’est à main levée, d’un geste sûr et précis qu’il crée la forme ou plutôt les formes directement sur un support brut.

      La palette est vive et contrastée : harmonie de jaune et de vert, d’orangés et de bleu… mais aussi accords plus feutrés, du beige au gris. Les formes sont des plus simples : deux rectangles en déséquilibre avec de grandes respirations données par les blancs ou les tons écrus de la toile vierge. Les formes s’opposent sur la surface de la toile, l’une ascendante, l’autre descendante, écrit Marielle Barascud. Mais elles peuvent aussi se compléter par leur couleur ou leur valeur, creuser la surface du tableau, le déstabiliser. Parfois la difficulté du choix impose le monochrome, les deux formes ne sont plus alors qu’un murmure, juste quelques traits de contour en négatif, mangé par la couleur. Pour certaines séries c’est le dessin qui intervient, pour d’autres, c’est le rapport du positif au négatif ou encore la trace, le report, la mémoire, la réserve.

       

      L’évolution de son œuvre est constante et les recherches de Guillaume Moschini sur la peinture sont perceptibles dans ses travaux. Dans les séries les plus récentes, les couleurs sont moins tranchées et arborent des nuances plus marquées. Toujours dans l’étude des couleurs, l’artiste en crée des nouvelles et ose superposer différentes couches de couleurs aux tons très différents afin d’obtenir une teinte ou un effet singulier. Ces passages successifs sur la toile ou le papier apportent une dimension plus dynamique à l’œuvre. En ce sens, l’artiste utilise ponctuellement la craie pour souligner les angles, et il n’hésite pas à mettre au premier plan l’absence de couleur qui devient l’élément principal de certaines œuvres. Ces recherches ne s’arrêtent pas aux couleurs, mais s’étendent aux supports bruts et non préparés qui participent entièrement à la construction de l’œuvre. Les papiers et toiles utilisées présentent différents grammages et densités. Chacun absorbe la matière de manière différente, et révèle une profondeur et une intensité propre à chaque support.

      La couleur mêlée d’encre et d’acrylique est très fluide et chaque fois elle se donne différemment sur les toiles et papier. Les peintures sont travaillées en séries et chaque série a son processus propre. On repère cependant quelques constantes : avant de commencer une série, l’atelier est toujours rangé. La scansion doit trouver son tempo dans un espace libéré avec ses temps de pose, de réflexion, de peinture à blanc qui forment le quotidien de la peinture de Guillaume Moschini. Ensuite, pour chaque série, l’artiste cherche la bonne tension de la toile, le bon pinceau, les bons outils en fonction du format, généralement de type marine ; et les couleurs et les tons sont inventés pour chaque nouvelle suite de variations.

      La peinture de Guillaume Moschini est d’une « illusoire simplicité », car il est question dans son œuvre d’un travail sur le rythme de l’espace et des couleurs qui doivent être pensées et ressenties. Guillaume Moschini puise ses forces dans la peinture abstraite américaine : Morris Louis, Kenneth Noland, Ellsworth Kelly. Tous sont des peintres de la couleur, souveraine !

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • RENC’ART Myriam Ingrao, Les bruissements de l’aube

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Myriam-Ingrao.jpg
    • 20.01.18 → 20.01.18
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Les Renc’arts sont des visites commentées qui vous invitent à prendre le temps de découvrir la démarche de l’artiste et le processus de création. Il s’agit d’un temps d’échanges convivial, ouvert à tous.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2018
    • Rayon vert – Festival Autres mesures

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/HANATSU.jpg
    • 20.01.18 → 20.01.18
      Concert
      La Criée centre d’art contemporain
    • HANATSU miroir, Will Guthrie

      Programme :

      Samuel Andreyev, 5 pièces / Passage
      Malika Kishino, Monochromer Garten VII
      Joli Yuasa, Clarinet solitude
      Kenji Sakai, Howling-Whirling
      Will Guthrie, Improvisation

       

    • Le Bon Accueil
    • 2018
    • Adam Basanta, Variations sur un thème

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Adam-Basanta-214.jpg
    • 19.01.18 → 25.02.18
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Cette première exposition personnelle en France de l’artiste canadien Adam Basanta propose de découvrir une sélection d’installations visuelles et sonores basées sur des dispositifs techniques représentatifs de l’ère de la reproductibilité technique du son: enregistreur, microphone, haut-parleur.
      Le temps de l’exposition, voix se répétant à l’infini, chuintements et cliquetis, sons aériens composent une évocation aurale teintée de mélancolie d’une société des médias basée sur l’enregistrement, la reproduction et l’amplification de messages (sonores).
    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2018
    • Myriam Ingrao, Les bruissements de l’aube

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Myriam-Ingrao.jpg
    • 13.01.18 → 03.03.18
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’exposition présente un patient ouvrage de dessin, en écho aux formes du végétal. Les sculptures composent des microcosmes où les matières se répondent. Offerte à la lumière, une autre nature bruisse de mille métamorphoses.

    • Atelier d’Estienne
    • 2018
    • Tatiana Wolska Étude…une semaine et une main

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20180109_132857-3.jpg
    • 13.01.18 → 04.03.18
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Tatiana Wolska tisse des formes comme on prolongerait des traits aléatoires, imaginant des ramifications secrètes d’organismes inconnus jusqu’à l’apparition de leur cohérence. Elle déploie pour cela une grammaire de l’ambiguïté, conjuguant à la pesanteur des matières la légèreté de la forme pour fomenter un monde complexe, faisant de chacun de ses travaux une force de vie en gestation, autonome et singulière.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2018
    • La Taupe & l’Autruche

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/marche-noir-phakt-2018.jpg
    • 12.01.18 → 23.02.18
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Anna Boulanger,  Maud Chatellier, Loïc Creff, Julien Duporté, Anthony Folliard, Julie Giraud, Emeric Guémas, Agathe Halais, Perrine Labat, Julien Lemière, Eric Mahé, Charlotte Piednoir et Antoine Ronco

      L’association LE MARCHÉ NOIR organise chaque année depuis 2012 un festival de la micro-édition à Rennes. Un événement ouvert à tous et participatif dans lequel il est possible de rencontrer des acteurs de la micro-édition indépendante venue de France et de Navarre, d’assister à des démonstrations décalées autour des arts imprimés, et de découvrir des expositions d’artistes ou de collectifs expérimentant au quotidien les techniques de l’estampe.
      LE MARCHÉ NOIR est née en 2012 de la réunion de 4 collectifs d’artistes rennais :
      – L’Atelier du Bourg
      – L’atelier Barbe à Papier – La Presse Purée
      – L’atelier L’Imprimerie

      L’association LE MARCHÉ NOIR a pour dessein :
      • la promotion et la diffusion des arts imprimés
      • la sensibilisation aux techniques d’impression manuelle • la valorisation des œuvres et artistes de la micro-édition • l’expérimentation et le partage des savoirs

      Depuis le 15 décembre 2015, l’association LE MARCHÉ NOIR développe ses activités dans un espace de 200 m2 mis à disposition par la Ville de Rennes. L’espace est constitué d’un grand atelier de 130 m2, d’une salle d’insolation, d’une salle de nettoyage, d’un espace archives et d’une cuisine.

      L’atelier constitue un espace de recherche et de création pour les 14 artistes du Marché Noir.

    • Lendroit éditions
    • 2018
    • Please, save the date!, Commissariat : Marie Boivent

    • Exposition
    • 12.01.18 → 24.03.18
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Avec des calendriers de Harold Ancart, Maurizio Cattelan et Pierpaolo Ferrari (Toilet Paper), Paul Chidester, Claude Closky, Jeanne Dunning et Hirsch Perlmann, Brendan Fowler et Andrea Longacre-White, Matthew Geller, General Idea (FILE), Dominique Gonzalez-Foerster et Tommasi Corvi Mora pour E Il Topo, Jesse Harris, Sara MacKillop, Sophy Naess et Carmelle Safdie, Pierre-Guilhem, Marie-Amélie Porcher pour Yvette et Paulette, Manuel Raeder, Colin Sackett, Matthieu Saladin, Patrick Sarmiento, Erica Van Horn, Marijke van Warmerdam, Lisa Young, etc.

      Please, save the date! réunit des calendriers « prêts à l’emploi » conçus par des artistes, une façon pour eux de souligner le temps qui passe ou d’en bouleverser le déroulé, de s’immiscer dans le quotidien, tout en proposant des alternatives aux informations textuelles et à l’imagerie attendues du calendrier, autant de propositions qui jouent avec ses codes, ses usages et ses enjeux.

       

      Le Calendrier 2018 de Claude Closky ainsi que le Calendrier des révoltes 2018 de Matthieu Saladin sont édités dans le cadre de l’exposition. Un catalogue dirigé par Marie Boivent est également à paraître.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Loïc Creff, Des Astres Artificiels

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Champ-dhorreur150dpi.jpg
    • 12.01.18 → 02.03.18
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Loïc Creff, alias Macula Nigra, élabore un travail de collage et de citation, qui traite à la fois d’utopie et de dystopie, de la posture contrainte de l’homme dans son environnement et de son rapport ambigüe aux images.

      En s’inspirant de documents d’archives, et de découvertes par sérendipité, Loïc Creff propose à L’aparté une relecture graphique des symboles iconographiques de La Grande Guerre, qui prenait fin il y a juste un siècle.

      Le travail de la lettre vernaculaire, son utilisation au service de la propagande, de la mémoire, l’argot fleuri des poilus, le souvenir photographique sont autant d’éléments qui, sous une forme parfois anecdotique, reflètent le quotidien de ceux qui l’ont vécue, et en furent éprouvés. Le plomb des munitions se couche sur le papier, le mémorial prend la forme d’une estampe domestique, et le dernier pigeon reçoit les honneurs de la nation. En somme, La Grande Guerre revisitée par la petite histoire.

      —————————

      L’exposition de Loïc Creff, “Des Astres Artificiels” est présentée dans le cadre du PAZAP’ART 1918-2018.

      L’année 2018 marque le Centenaire de la fin de la Grande Guerre. Afin que ce Centenaire soit un véritable moment de commémoration et de transmission, Montfort Communauté met l’accent sur la dimension culturelle. Toute l’année, les initiatives seront variées : spectacles, lectures, concerts, productions artistiques, conférences, projections, expositions…

      Cette programmation sera déployée du 9 janvier au 23 mars 2018 sur l’ensemble du territoire communautaire et sera accessible au plus grand nombre à travers des temps de rencontre et de médiation.

      Le PAZAP’ART 1918-2018 est la première étape de cette plongée dans l’Histoire. Il propose de questionner notre mémoire via la création contemporaine à travers le prisme de la littérature, de l’art et du cinéma.

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2018
    • Le Hublot d’Oodaaq

    • Projection
    • 04.01.18 → 25.01.18
      Projection
      L’Œil d’Oodaaq
    • Carla Chan, Magda Gebhardt

      L’Œil d’Oodaaq collabore avec la ville de Saint-Malo et diffuse des vidéos d’artistes sur l’écran géant de la Grande Passerelle, chaque jeudi de 19h à 19h30. En janvier, découvrez :

      “Black Moves Volume III” / Carla Chan / 2016 / 7’45

      Black Moves Volume III est une narration spatiale d’un paysage virtuel qui simule la formation et le démantèlement d’une masse noire amorphe. Cet ensemble d’algorithmes de bruit réinterprète des motifs organiques trouvés dans la nature. L’artiste tente ainsi de “naturaliser” des images numériques. Ces transformations magiques désorientent et fascinent à la fois, créant un riche voyage dans notre psyché intérieure.

      “Atlas” / Magda Gebhardt / 2013 / 8′

      Un plan séquence d’enchaînement de paysages, dans lequel le processus de création est mis à nu. Pour l’artiste, ses gestes de superposition et de recouvrement s’apparentent à ceux du peintre, paral­lèle qui évoque la naissance du genre du paysage.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2018
    • Jérôme Dupeyrat, Entretiens : perspectives contemporaines sur les publications d’artistes

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/cover_site_CG5_ok_3.jpg
    • 04.01.18 → 06.02.18
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • JÉRÔME DUPEYRAT, Entretiens : perspectives contemporaines sur les publications d’artistes
      Avec les entretiens de Laurence Aëgerter, antoine lefebvre editions, Pierre-Olivier Arnaud, Ludovic Burel, Claude Closky, Daniel Gustav Cramer, documentation céline duval, Ben Kinmont, Sharon Kivland, Stéphane Le Mercier, Sara MacKillop, Mazaccio & Drowilal (Élise Mazac & Robert Drowilal), Jonathan Monk, Julien Nédélec & Éric Watier, Camila Oliveira Fairclough, Michalis Pichler, Hubert Renard, Joachim Schmid, Yann Sérandour, David Shrigley, Derek Sullivan, Batia Suter et Nick Thurston.

      Rennes, Éditions Incertain Sens, coll. “Grise” vol. 5, 2017.
      312 pages, dos carré cousu collé, couverture à un rabat, offset quadrichromie, 22,5 x 18,5 cm.
      Dépôt légal décembre 2017, 800 exemplaires, ISBN 978-2-914291-78-1.
      25€.

      Ce livre réunit vingt-trois entretiens avec vingt-cinq artistes qui font de l’édition une pratique artistique. Dans un contexte où les publications d’artistes suscitent l’intérêt de nombreux acteurs du champ de l’art, il s’agit d’offrir des perspectives contemporaines sur ce phénomène, marqué par une tension entre des positionnements alternatifs et la recherche d’une reconnaissance institutionnelle. Les propos des artistes sollicités ont ainsi été collectés afin de dessiner un panorama des publications d’artistes aujourd’hui, et pourront être lus au regard d’un double questionnement : quels sont, parmi les outils qui ont permis de penser la pratique du livre d’artiste ces dernières décennies, ceux qui restent opérants pour en comprendre les manifestations actuelles ? Quels sont les enjeux qui semblent spécifiques à ces manifestations récentes et quelle est la nature des évolutions dont ils témoignent, en lien avec un contexte élargi de l’art et de l’édition ?
      Bien que les pratiques actuelles n’induisent pas une remise en cause radicale des hypothèses et des arguments proposés jusqu’à ce jour au sujet des publications d’artistes, ces entretiens suggèrent des enjeux formulés différemment, et donnant lieu à de nouvelles attitudes. Ce sont ces dernières dont ce livre rend compte, à travers un matériau de première main.

      Jérôme Dupeyrat est l’auteur d’une thèse de doctorat consacrée aux livres d’artistes (Les Livres d’artistes entre pratiques alternatives à l’exposition et pratiques d’exposition alternatives, sous la dir. de Leszek Brogowski, Université Rennes 2, 2012). Ses activités, souvent collectives (L’agence du doute, <o> future <o>, La Bibliothèque grise), incluent la recherche, la critique, l’édition, le commissariat d’exposition et l’enseignement. Depuis 2010, il est professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Institut supérieur des arts de Toulouse, où il est également co-responsable du programme de recherche « LabBooks – écritures éditoriales ». Ses recherches portent en particulier sur les publications d’artistes, et plus largement sur les liens entre art, édition, images et médias.

      Ouvrage publié avec le concours des Abattoirs – Frac Midi-Pyrénées, du Frac Bretagne, du Frac Haute-Normandie, du Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, de l’Institut supérieur des arts de Toulouse, du Ministère de la Culture et de la Communication – Drac Bretagne, de la Région Bretagne, de l’Université Rennes 2, de l’équipe d’accueil Pratiques et théories de l’art contemporain (PTAC, EA 7472) et de la Ville de Rennes.

      ///// SOIRÉES DE LANCEMENT /////
      MERCREDI 7 FÉVRIER AU CABINET DU LIVRE D’ARTISTE À RENNES ET À VENIR À LYON ET TOULOUSE.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2018
    • Alors que j’écoutais moi aussi David, Eleanor, Mariana, Genk, David, Jean, Mark, Daphne, Shima, Simon, Zin, Christian et Virginie

    • Exposition
    • 16.12.17 → 18.02.18
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • David Antin, Eleanor Antin, Mariana Castillo Deball, Jean Dupuy, Mark Geffriaud, gerlach en koop, David Horvitz, Daphne Oram, Pierre Paulin, Shimabuku, Simon Starling, Zin Taylor, Christian Xatrec et Virginie Yassef.

      Alors que j’écoutais moi aussi David, Eleanor, Mariana, Genk, David, Jean, Mark, Daphne, Pierre, Shima, Simon, Zin, Christian et Virginie est la dernière exposition du cycle de La Criée centre d’art contemporain autour du récit.
      Elle est la face B, le miroir légèrement déformé de la première exposition du cycle, qui présentait quasiment les mêmes artistes, exceptions faites de Daphne Oram, qui succède à Delia Derbyshire et de Christian Xatrec, proche de Jean Dupuy.
      Des histoires sont arrivées aux œuvres présentées dans la première exposition, qui les ont parfois transformées, parfois projetées dans le passé, dans le futur, dans les nuages même…et toujours épaissies.
      Ainsi, certaines œuvres sont simplement retournées et laissent apparaître leur face habituellement cachée : après avoir vu les rectos des cartes postales d’Eleanor Antin, nous en découvrons les versos et donc certains des destinataires auxquels ces cartes avaient été envoyées.
      L’exposition se compose par ailleurs de différentes archives, pour la plupart inédites, et pose ainsi la question de la pérennité de l’œuvre par la trace, par ses marges aussi. Ainsi, après avoir écouté Delia Derbyshire, c’est une autre pionnière de la musique électronique, Daphne Oram, dont on peut découvrir quelques morceaux, partitions et projets ; après avoir présenté un ensemble d’œuvres réalisées par Jean Dupuy à partir du souvenir de performances dont il fut acteur et initiateur dans le New York des années 80, sont présentées les affiches, de la main de l’artiste, qui annonçaient ces mêmes performances : back and forward donc. De David Antin, on découvre les archives du projet des Sky Poems : deux poèmes écrits dans le ciel par des avions fumigènes publicitaires, dont chaque vers était écrit sur une distance d’environ un kilomètre et demi. Quant à David Horvitz, après avoir interrogé la connivence entre l’eau des nuages et celle des robinets, il rassemble ici un certain nombre d’indices témoignant du potentiel artistique de l’océan.
      L’exposition prolonge également les rencontres entre destins individuels, histoire de l’art et Histoire. Après avoir présenté des catalogues de musées découpés, Mariana Castillo Deball, nous raconte ici, à travers l’histoire d’un (autre) livre, le difficile passage (ou rapt) de culture entre colonisateurs et colonisés ; 10 ans après sa première aventure en canoë, qui nous avait emmené à la recherche de l’Okapi, Simon Starling nous propose quant à lui, dans une toute nouvelle vidéo, de tenter de traverser la Mer Morte d’Israël à la Jordanie.
      Certains artistes ajoutent un nouveau chapitre aux histoires qu’ils avaient commencé l’hiver dernier : relisant une pièce de Ray Bradbury, Virginie Yassef nous en présente les premiers personnages, après nous en avoir laissé deviner le décor ; Zin Taylor nous dévoile ce qu’il est arrivé depuis un an aux figures et formes qu’il avait dessiné sur les murs du centre d’art; gerlach en koop proposent de nouveaux Pillow Objects dont les formes et les sens découlent de ceux exposés l’hiver dernier ; et l’on suit avec jubilation Shimabuku dans la suite de ses aventures avec les pieuvres.
      Enfin, avec Mark Geffriaud, Christian Xatrec et Pierre Paulin, la question est à nouveau posée et toujours ouverte: est-ce qu’une œuvre peut vivre seulement par les récits qu’on en fait?
      Pour renforcer et interroger cet effet de répétition dans les œuvres, les œuvres de chaque artiste sont placées au même endroit ou presque que dans la première exposition.
      Avec Alors que j’écoutais moi aussi […], nous vous proposons donc de faire avec nous ce rêve étrange et pénétrant d’une exposition qui ne serait jamais ni tout à fait la même ni tout à fait une autre.
      Et de nous demander : qu’est-ce qui varie d’une exposition, d’un récit, d’une œuvre à l’autre? En quoi l’œuvre d’art est-elle une variation, une traduction, une transmission, une attitude?

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Rayon vert – Christian Xatrec, point de vue, 61′ (16 décembre 2017 – 15h)

    • Rencontre
    • 16.12.17 → 16.12.17
      Rencontre
      La Criée centre d’art contemporain
    • Pour la première fois depuis des décennies Christian Xatrec, partage son œuvre avec le public, mais hors l’espace de l’exposition, en présentant sa pièce la plus récente et spécialement composée pour l’occasion :
      “point de vue – 61’ (16 décembre 2017 – 15h).”
       
      Christian Xatrec vous donne rendez-vous samedi 16 décembre à 15h00, dans l’atelier de l’artiste rennais, Marcel Dinahet :
      21 rue Alphone Guérin 35000 Rennes.
       
      Christian Xatrec
      Né en 1954 à Salammbô, Tunisie
      Il vit et travaille à New York, État-Unis
       
      La pratique artistique de Christian Xatrec est théorique. Elle est fondée sur des recherches heuristiques, et herméneutiques dont la production s’est affranchie de toute dépendance économique ou logistique. Parallèlement à ces recherches, il est depuis 2004 l’un des directeurs, de la Emily Harvey Foundation (New York/Venise) où il a développé un programme artistique expérimental et collectif à distance des réseaux officiels et institutionnels du monde de l’art. Sous sa direction, l’espace de la Emily Harvey Foundation s’est imposé à New York comme l’un des rares lieux dédiés à un art expérimental.
      Avec Julia Robinson il a été le commissaire de l’exposition ± I96I, au Musée Reina Sofia, à Madrid en 2013, de plusieurs lectures/performances sur le travail de Jean Dupuy (CAPC – Bordeaux, 2013, La Station, Nice, 2014 et In vivo, Centre George Pompidou, 2015). Depuis de nombreuses années, Christian Xatrec, développe une pratique qu’il ne souhaite pas rendre publique ou alors occasionnellement sous la forme d’une conversation “à deux voix”.
       
      L’invitation qui lui a été faite par les commissaires de l’exposition “Alors que j’écoutais moi aussi […]”, l’a conduit à accepter de partager avec un plus large public.
    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Pascal Rivet, Rase campagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/PascalRivet_RASECAMPAGNE_FracBretagne_2018_Credit-JR-Lorand_3_Web.jpg
      Vue de l'exposition Pascal Rivet RASE CAMPAGNE, présentée au Frac Bretagne, Rennes, du 15 décembre 2017 au 18 février 2018 - Crédit photo : JR Lorand
    • 15.12.17 → 18.02.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Pascal Rivet présente au Frac Bretagne du 15 décembre 2017 au 18 février 2018, une exposition dont le titre Rase Campagne dit sans détour le projet. De son parcours ponctué de séries aux stratégies diverses – détournement, infiltration, travestissement, reproduction –, marquées par l’emploi d’outils et de médiums aussi variés que l’assemblage, le dessin, la photo et la vidéo, la peinture et la pyrogravure, Pascal Rivet entend faire le point. Non pas en manière de rétrospective mais en une position d’observateur, à juste distance, avec ce qu’il faut d’empathie et de légère ironie pour évoquer son élément : le monde rural, ses hommes et ses paysages.

      Loin du folklore, l’artiste voit depuis longtemps se produire à bas bruit le choc d’une société paysanne traditionnelle avec un monde contemporain globalisé. Pour évoquer cette profonde mutation autrement qu’en termes productivistes ou déclinistes, Pascal Rivet use de ses armes favorites l’imitation, la construction (en bois lambda) à échelle réelle d’objets petits (tronçonneuses) ou grands (tracteurs), la réalisation de tableaux de genre (paysages ruraux, concours agricoles), ou d’engins – ces puissants tracteurs, symboles de « progrès » et souvent objets de compétition – au moyen de la pyrogravure ou encore de la broderie. Des
      matériaux et techniques rudimentaires qui s’ils n’excluent pas un façonnage de titan, semblent dater d’avant la Révolution industrielle. Il y a aussi les sigles, les noms, les titres poétiquement détournés de La France agricole, autant de signes traduisant tout autant la détresse que la fierté.
      Sur le grand plateau de la galerie Sud du Frac Bretagne, la scène est prête pour que se joue là un acte fort, une nouvelle façon d’envisager les relations entre l’art et
      les traditions populaires.

       

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Ron Haselden Les Enfants

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Ron-Haselden_Soeur_Aubenas_2015_CreditphotoGaryGrosvenor_WEB.jpg
      Ron Haselden, Soeur. Aubenas, 2015 - Crédit photo : Gary Grosvenor
    • 09.12.17 → 04.03.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Du 9 décembre 2017 au 4 mars 2018, en partenariat avec le Frac Bretagne, la Ville de Landerneau présente à la Galerie de Rohan  l’exposition Ron Haselden Les Enfants. Ron Haselden donne ici un prolongement spécifique à l’une de ses œuvres en cours depuis 2007 : Brothers and Sisters.
      Le projet consiste à demander à de jeunes enfants de faire le portrait de leur frère ou sœur. L’artiste transpose ensuite ces dessins à grande échelle reprenant le tracé au moyen d’une guirlande de leds, chaque portrait acquérant ainsi une forme de monumentalité immatérielle. A chacune des étapes (Londres, Blackpool, Brighton, Aubenas, Plouër/Rance, Rennes et Luxembourg, par exemple), Ron Haselden augmente l’œuvre et lui donne une configuration particulière.
      Pour l’artiste : Brothers and Sisters est une œuvre sculpturale qui change avec chacun de ses contextes d’apparition. Les enfants sont toujours inextricablement liés aux événements socio-politiques actuels, comme lors de la récente présentation dans Grosvenor Square à Londres où ils figuraient à la manière d’une fête d’école devant l’ambassade américaine ou, plus tôt dans l’année, dans la vitrine d’un magasin abandonné de Plouër/Rance. À Landerneau, une structure complexe et labyrinthique supporte les portraits, s’élevant au-dessus de ceux qui souhaitent y entrer et expérimenter ces entrelacs lumineux décrivant les pensées et les idées d’enfants de tous âges et de nombreuses nationalités.

      Entrée libre
      Horaires du 9 décembre 2017 au 7 janvier 2018 : de 14h à 19h
      Horaires du 8 janvier au 4 mars 2018 : de 14h à 18h

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2017
    • Le Hublot d’Oodaaq

    • Projection
    • 07.12.17 → 28.12.17
      Projection
      L’Œil d’Oodaaq
    • Hortense Le Calvez & Mathieu Goussin, Mari Floenes

      L’Œil d’Oodaaq collabore avec la ville de Saint-Malo et diffuse des vidéos d’artistes sur l’écran géant de la Grande Passerelle, chaque jeudi de 19h à 19h30. En décembre, découvrez :

      “Disoriented” / Hortense Le Calvez & Mathieu Goussin / 2017 / 4′

      Ce duo d’artistes-plongeurs utilise les fonds de la mer Égée comme lieu d’expérimentations sculpturales sous-marines. L’immersion entraîne le déplacement des matériaux grâce à leur flottabilité, aux courants ou à l’air sous pression. Leur dernière réalisation met en scène les déplacements du cocotier, capable de dériver au-dessus de l’océan pendant de nombreux mois en attendant de rencontrer un terrain pour se développer. Les palmiers qui s’élèvent, sur les îles anciennement stériles, sont souvent le résultat d’un tel voyage.

      “Porte-voix” / Mari Floenes / 2013 / 3’43

      Improvisation filmée de l’intérieur d’un gigantesque mégaphone, installé sur le port de Trondheim en Norvège, donnant vue sur le fjord. Les mouvements de la danseuse parlent des échanges entre le dedans et le dehors ; l’extérieur agissant visuellement sur l’intérieur de ce mégaphone, lui-même une ouverture sur le monde.

       

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • Rencontre avec Françis Benincà

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/studio.jpg
    • 02.12.17 → 02.12.17
      Rencontre
      L’art dans les chapelles
    • Studio/Studio
      Un programme de visite d’ateliers d’artistes pour passer de l’autre côté du miroir et prendre le temps de discuter d’art et de création.

      A l’image de la nature, Francis Benincà utilise la double courbure pour trouver la résistance. Il organise la matière en structures courbes, aériennes, à la fois imposantes et légères. Il cintre, il tresse, il tisse l’acier sous la forme du fer à béton. Bien souvent, ce sont les plantes qui habillent, modèlent et fleurissent ses sculptures, en toute liberté.

    • Archives de la critique d’art
    • 2018
    • “CRITIQUE D’ART : actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain”

    • Publication
    • 01.12.17 → 31.05.18
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain
      Revue imprimée – 196 pages – Bilingue – 16 €
      323 notes bibliographiques et critiques sur http://critiquedart.revues.org
      Périodicité semestrielle – 32 € l’abonnement (France) couplant revue imprimée + revue électronique
      Abonnements et achats sur simple demande à aca-editions@univ-rennes2.fr

      • Editorial
        Le Présent revisité
        « Lorsque se prépare un numéro de Critique d’art, nous avons une idée encore assez floue de ce que nous allons retenir de l’actualité éditoriale, malgré nos anticipations et les suggestions formulées par les membres de nos comités. Ce à quoi nos lecteurs pourraient répondre que nous avons nos marottes. Une partie d’entre eux attendraient même que nous continuions à creuser les mêmes sillons. Ceci dit, nous essayons de garder la capacité de découverte ou de stimulation intellectuelle que suscite la présence des ouvrages arrivés en attente d’affectation à une rubrique ou à des rédacteurs. […] » (Jean-Marc Poinsot)

        Complétez votre lecture
        323 ouvrages francophones et internationaux repérés dans l’actualité éditoriale d’avril à août 2017.
        Livres, catalogues et créations de revues ont été confiés à des auteurs chargés d’évaluer la littérature sur l’art contemporain produite ces six derniers mois.
        Toute la fabrique des notes de lecture en ligne sur http://critiquedart.revues.org

       

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2018
    • Livres et revues d’artistes : une perspective brésilienne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Augusto-de-Campos2.jpg
    • 30.11.17 → 08.02.18
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Wlademir Dias-Pino, Augusto de Campos, Julio Plaza, Paulo Bruscky, José Resende, Waltercio Caldas, Regina Silveira, Fabio Morais, Lucia Mindlin Loeb, Marilá Dardot, Fabio Zimbres

      « Livres et revues d’artistes : une perspective brésilienne » offre l’occasion de découvrir une dimension de la scène artistique brésilienne encore méconnue en France. Cette exposition, qui constitue une première dans l’hexagone, propose à travers une large sélection de publications, un aperçu des tendances qui caractérisent la production brésilienne actuelle à laquelle sont associés quelques ouvrages, qui marquent les prémices de l’histoire brésilienne du livre d’artiste. Sont réunies un peu moins d’une centaine de publications, livres et revues d’artistes réalisés sur une période de plus de six décennies qui rassemblent les travaux de plusieurs générations d’artistes : des pionniers comme Wlademir Dias-Pino, Augusto de Campos, Julio Plaza, Paulo Bruscky, José Resende, Waltercio Caldas et Regina Silveira aux héritiers – Fabio Morais, Lucia Mindlin Loeb, Marilá Dardot, Fabio Zimbres – qui expérimentent les supports du livre et de la revue (commissariat : Laurence Corbel et Paulo Silveira).

      EXPOSITION du 30 novembre 2017 au 8 février 2018
      VERNISSAGE le jeudi 30 novembre 2017 à 18h
      JOURNÉE D’ÉTUDES vendredi 1er décembre (avec Amir Brito Cadôr, Laurence Corbel, Eduardo Jorge, Antoine Lefebvre, Regina Melim, Paulo Silveira) 10h / 17h, MSHB, salle 005.

      Avec le soutien de la Maison des Sciences de l’Homme de Bretagne

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Appels à résidences de création 2019 – artistes plasticiens

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/atelier4.jpg
    • 28.11.17 → 02.03.18
      Résidence
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Lieu de résidence et d’exposition, L’aparté permet aux artistes d’y poursuivre leurs recherches et d’y proposer des projets d’exposition originaux qui peuvent donner lieu à une édition.

      L’aparté propose quatre temps de résidence de six à huit semaines.

      L’aparté développe un programme de médiation autour de chaque exposition.

       

       

      Résidences proposées en 2019 :

      • 4 février – 15 mars (exposition du 15 mars – 26 avril)
      • 1 avril – 10 mai (exposition du 10 mai – 22 juin)
      • 27 mai – 6 juillet (exposition du 6 juillet – 25 août)
      • 9 septembre – 18 octobre (exposition du 18 octobre – 6 décembre)

       

       

      CRITÈRES DE SÉLECTION

       

      Résidence ouverte à un(e) artiste plasticien(ne) professionnel(le) ou collectif d’artistes pouvant témoigner d’une expérience artistique solide.

      La création d’une œuvre ou plusieurs œuvres originales est le point d’orgue des résidences de L’aparté.

      L’artiste sera sollicité(e) pour des temps de rencontre avec le public scolaire, au nombre de 3 journées ou 6 demi-journées.

      Il/elle sera également amené(e) à proposer un temps fort grand public autour de son travail en cours de résidence (de préférence sous forme d’une présentation du travail en cours et d’un atelier famille).

      Pour la résidence d’été, une création extérieure sera exigée. Cette œuvre présentée dans un espace en accès libre ne sera pas assurée.

       

       

      HÉBERGEMENT ET CONDITIONS FINANCIÈRES

       

      L’artiste résidera à L’aparté sur le domaine de Trémelin à 40km de Rennes. L’artiste doit être autonome dans ses déplacements et posséder un véhicule. Pas de transport en commun jusqu’à Trémelin (bus jusqu’à Iffendic et train à Montfort-sur-Meu).

      Montfort Communauté met gratuitement à disposition de l’artiste un appartement ainsi qu’un atelier.

       

       

      L’artiste bénéficie d’une bourse artistique de 1500 euros (TTC et toutes charges sociales comprises).

      La bourse artistique de 1500 euros comprend :

      • les honoraires pour la création et de monstration de l’œuvre
      • le règlement par l’artiste des cotisations sociales et fiscales relatives à ces honoraires
      • la participation à l’accrochage, au démontage et prise en charge du retour des œuvres
      • la présentation par l’artiste de son travail de création en cours de résidence et l’animation d’un atelier famille
      • la présence obligatoire de l’artiste au vernissage

       

      Les interventions avec le public scolaire font l’objet d’une rémunération complémentaire (150 euros la demi-journée).

       

      Montfort Communauté prend en charge les frais de production à hauteur de 1500 euros maximum selon les modalités suivantes : achat et fourniture de matériaux et commande de prestation de service. La somme de 700 euros pourra être ajoutée aux frais de production si l’artiste présente une œuvre en extérieur.

       

      En accord avec l’artiste, une des œuvres réalisée au cours de la résidence pourra, en fonction du support, entrer dans un fonds intercommunal d’œuvres, à vocation pédagogique.

       

      Les frais restant à la charge de l’artiste :

      • la restauration
      • les déplacements personnels

       

       

      CONTENU DU DOSSIER DE CANDIDATURE

       

      Pour être recevable, le dossier de candidature doit comprendre :

      • un curriculum vitae
      • un dossier illustré représentatif du travail général (sur papier uniquement). Les œuvres qui sortent du cadre des techniques traditionnelles (performances, vidéos, etc.) sont évidemment prises en considération. Un DVD doit alors être joint au dossier.
      • une garantie professionnelle (MDA, AGESSA, numéro de SIRET).

      L’artiste devra spécifier s’il/elle est affilié(e) ou assujetti(e) auprès de la MDA ou l’AGESSA  et s’il/elle est dispensé(e) ou non de précompte (joindre les pièces justificatives).

      • une note relative aux motivations et aux intentions de l’artiste sur ce projet.
      • la description précise du projet où figureront la démarche artistique, les moyens mis en œuvre pour sa réalisation et sa présentation au public, une fiche technique et un budget prévisionnel. Une note sur les propositions de médiation (scolaire et tout public) serait un plus.

       

       

      Dossier à envoyer (uniquement par courrier) pour le 2 mars 2018, cachet de la Poste faisant foi.

      Les dossiers envoyés par e-mail ne seront pas étudiés.

       

       

      Montfort Communauté

      A l’attention d’Eloïse Krause

      Hôtel de Montfort Communauté

      4 place du Tribunal – CS 30150

      35162 Montfort-sur-Meu

       

       

      Contacts : Eloïse Krause ou Sophie Marrey

      Renseignements : culture@montfortcommunaute.bzh ou 02 99 09 77 29

       

       

      La sélection se fera au mois d’avril 2018. La décision du comité de sélection est sans appel et sera communiquée par courrier aux candidats au mois de mai 2018 (prévoir une enveloppe affranchie pour le retour du dossier artistique).

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2018
    • Appel à résidence de création autour de la BD contemporaine

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSC06617web.jpg
    • 28.11.17 → 15.02.18
      Résidence
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Lieu de résidence et d’exposition, L’aparté permet aux artistes d’y poursuivre leurs recherches et d’y proposer des projets d’exposition originaux. Depuis 3 ans, L’aparté s’associe à l’association Le Chantier, organisatrice du festival de BD à Bédée « Pré en Bulles » et propose une résidence pour un(e) auteur(e) de bande dessinée.

      L’auteur(e) sélectionné(e) sera invité(e) à penser une création BD qui donnera lieu à une exposition et à une micro-édition autour de « La mer », thématique du festival « Pré en Bulles » 2018. Quoi de plus naturel pour un festival qui prend ses sources dans cette Bretagne entourée d’eau. La mer si bleue et transparente sur nos plages de sable fin, agitée et violente les jours de tempête. Mais aussi noire et défigurée par la pollution, souillée par nos déchets, complice innocente des passeurs d’hommes, ou théâtre de combats navals et de pirateries d’hier et d’aujourd’hui.

       

       

      CRITÈRES DE SÉLECTION

       

      Résidence ouverte à un(e) auteur(e) de bande-dessinée professionnels(le) qui doit témoigner d’une expérience artistique solide.

      L’auteur(e) sera sollicité(e) pour des temps de rencontre et devra impérativement participer au festival de BD « Pré en Bulles », à Bédée, le dimanche 23 septembre 2017.

      Le choix de l’auteur(e) et la première rencontre avec les partenaires (L’aparté et les organisateurs du festival de BD) se feront à la fin du mois de février 2018.

       

       

      TEMPS DE RÉSIDENCE

       

      Durant la résidence, l’auteur(e) sera logé(e) à L’aparté situé au bord du lac de Trémelin à Iffendic (40km de Rennes).

      Résidence de 6 semaines minimum, en 2 temps, à définir en fonction de la disponibilité de la résidence, dont une présence impérative du lundi 16 au vendredi 27 juillet.

      Disponibilités de la résidence :

      • 1er temps : 20 mars – 6 avril 2018
      • 2ème temps : 10 juillet – 7 septembre 2018

       

       

      TEMPS DE MÉDIATION

       

      3 demi-journées (scolaire, loisirs ou grand public)

      Présence au festival « Pré en Bulles » le dimanche 23 septembre 2018

       

       

      L’EXPOSITION

       

      L’exposition sera présentée à L’aparté du 7 au 28 septembre 2018

      Accrochage entre le 3 et le 7 septembre 2018

      Vernissage le vendredi 7 septembre 2018 à 18h30

      La micro-édition devra être disponible pour le 3 septembre 2018 (Charge à l’auteur(e) en résidence de veiller à la réalisation de la maquette en fonction de cette date de livraison)

       

       

      HÉBERGEMENT ET CONDITIONS FINANCIÈRES

       

      L’auteur(e) doit être autonome dans ses déplacements et posséder un véhicule. Pas de transport en commun.

      L’auteur(e) bénéficie d’une bourse artistique de 1500 euros (TTC et toutes charges sociales comprises).

      La bourse artistique de 1500 euros comprend :

      • les honoraires pour la création et la monstration des œuvres
      • le règlement des cotisations sociales et fiscales relatives à ses honoraires
      • la participation à l’accrochage, au démontage et la prise en charge du retour des œuvres
      • la présence obligatoire au vernissage et au festival Pré en Bulles
      • Les temps de médiation (scolaire, loisirs ou grand public) font l’objet d’une rémunération complémentaire (150 euros la demi-journée).

       

      Montfort Communauté prend en charge les frais de production à hauteur de 1500 euros maximum selon les modalités suivantes : achat et fourniture de matériaux, commande de prestation de service.

      Cette somme comprend :

      • La production des œuvres
      • La production et l’impression de l’édition

      En accord avec l’artiste, une des œuvres réalisée au cours de la résidence pourra, en fonction du support, entrer dans un fonds intercommunal d’œuvres, à vocation pédagogique.

       

      Les frais restant à la charge de l’auteur(e):

      • la restauration
      • les déplacements personnels

       

       

      CONTENU DU DOSSIER DE CANDIDATURE

       

      Pour être recevable, le dossier de candidature doit comprendre :

      • un curriculum vitae
      • un dossier illustré représentatif du travail général (sur papier uniquement).
      • une garantie professionnelle (MDA, AGESSA, numéro de SIRET…)

      L’auteur(e) devra spécifier s’il/elle est affilié(e) ou assujetti(e) auprès de la MDA ou l’AGESSA  et s’il/elle est dispensé(e) ou non de précompte (joindre les pièces justificatives)

      • une note relative aux motivations et aux intentions de l’auteur(e) sur ce projet
      • la description du projet où figureront la démarche artistique, les moyens mis en œuvre pour sa réalisation et sa présentation au public, une fiche technique et un budget prévisionnel. Une note sur les propositions de médiation serait un plus.

       

       

      Dossier à envoyer (uniquement par courrier) pour le 15 février 2018, cachet de la Poste faisant foi.

      Les dossiers envoyés par e-mail ne seront pas étudiés.

       

      Montfort Communauté

      A l’attention d’Eloïse Krause

      Hôtel de Montfort Communauté

      4 place du Tribunal – CS 30150

      35162 Montfort-sur-Meu

       

      Contacts : Sophie Marrey ou Eloïse Krause

      Renseignements : culture@montfortcommunaute.bzh ou 02 99 09 77 29

       

       

      La sélection se fera fin février. La décision du comité de sélection est sans appel et sera communiquée par courrier aux candidats (prévoir une enveloppe affranchie pour le retour du dossier artistique).

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2017
    • RENC’ART Danica Bijeljac, Un passant dans le temps qui passe, une ombre au soleil…

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Danica.jpg
    • 25.11.17 → 25.11.17
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Les Renc’arts sont des visites commentées qui vous invitent à prendre le temps de découvrir la démarche de l’artiste et le processus de création. Il s’agit d’un temps d’échanges convivial, ouvert à tous.
    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • Felice Varini, Quatre cercles à cinq mètres 

    • Exposition
    • 23.11.17 → 19.01.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • La Galerie Art & Essai est heureuse de présenter l’œuvre Quatre cercles à cinq mètres de Felice Varini. Appartenant aux collections du Frac Bretagne, cette pièce a pour spécificité d’être composée de quatre cercles rouges créés à partir de quatre points de vue différents, visibles depuis les quatre angles de l’espace. Par la multiplicité et la fragmentation des formes qu’elle propose, Quatre cercles à cinq mètres se livre ainsi au travers d’une rencontre singulière de la peinture et de l’architecture.

      John Cornu : Ton travail va à l’encontre d’une peinture objectale, et ce au profit d’une œuvre ouverte, d’une situation esthétique plus large. Est-il toujours aussi important, aujourd’hui, de défendre l’idée d’œuvre comme situation à part entière ?

      Felice Varini : Je ne me place pas comme un artiste militant, comme un artiste qui doit défendre une religion à tout prix contre d’autres attitudes, d’autres démarches. Je suis arrivé à faire ce que je fais par des glissements successifs. À un moment donné, je me suis dit : « C’est dans ce territoire et dans ce sillon que je veux développer mon travail. » Et c’est dans ce sillon là que je pense être juste encore aujourd’hui. Certes, le monde autour de moi évolue à grands pas. Des idées de toutes sortes fleurissent chaque jour et il faut bien se confronter à cette évolution, mais cela ne m’empêche pas de continuer à développer mon travail.

      Ton travail interagit essentiellement avec les traits de l’architecture, mais te laisses-tu porter par d’autres aspects contextuels comme l’aspect fonctionnel du site, son histoire ou encore d’autres critères ?

      Je ne suis jamais dans le symbole, ni dans le récit. Je me concentre sur l’architecture à laquelle je ramène des figures géométriques très simples. Parfois, mon attention se fixe sur les lumières de l’espace et je cherche, par exemple, à utiliser l’évolution de la lumière naturelle pour stabiliser ou mettre en déséquilibre le travail. Ce paramètre « lumière » est d’ailleurs très important pour moi. Je ne me contente jamais de regarder mes pièces qu’une seule fois. Je reviens à différents moments pour observer les variations qui interviennent en fonction de la luminosité ambiante. Selon l’heure ou la saison, la pièce n’est jamais la même. La vraie question est alors de savoir ce qu’est la pièce. De combien de visions et d’expériences cette dernière se constitue ? C’est la même chose avec la musique. Sur cent cinquante écoutes du Requiem de Mozart, je n’ai jamais la même expérience.

      À chaque fois que je vais voir un Monet, c’est toujours une nouvelle relation qui s’établit.

      Lors de la réactualisation d’une de tes pièces – comme aujourd’hui à Rennes – doit-on faire appel à toi systématiquement ou est-ce que le propriétaire peut fabriquer la pièce librement ?

      Tant que je suis vivant et valide, je tiens à ce que cela passe par moi : c’est même une des conditions. Il est important pour moi de voir l’évolution de chaque réalisation et de rester proche de cette aventure. En revanche, avec le certificat, la référence visuelle d’origine et un minimum de savoir-faire, quelqu’un d’autre peut réaliser la pièce. Il suffit juste de respecter les différentes règles.

      J’ai d’ailleurs suffisamment d’assistants pour que ce savoir-faire puisse se perpétuer au-delà de moi. Je forme beaucoup de personnes, car je sais qu’à un moment donné il me faudra déléguer.

      Parmi ces règles, comment définis-tu les qualités propres aux futurs lieux d’actualisation ? Car s’il est question de déplacer ces peintures, il s’agit aussi de trouver des lieux compatibles, non ?

      Je ne sais pas si on peut parler de « lieux compatibles », mais disons que pour chaque pièce il y a une définition, une description pour expliquer comment elle peut être actualisée. Je n’ai jamais encore fait de pièces qui disent que le caractère de l’architecture doit être moderne ou baroque, etc. Je parle plus de volume et d’espace en général, ainsi que du placement des points de vue. Il y a donc des pièces un peu complexes, car nées dans des espaces complexes, qui vont trouver difficilement d’espaces équivalents dans le futur. Je pense par exemple à l’œuvre intitulée Le Tour de 1994, qui appartient à la Collection Billarant et que nous avons fait avec Cécile Bart et Michel Verjux. Nous avions alors divisé l’espace de monstration par plans ou par couches, dans le sens de la hauteur, Cécile Bart intervenait en bas, moi au centre et Michel Verjux en haut. Nous n’avons jamais actualisé cette dernière car elle nécessite un lieu extrêmement spécifique. Elle trouvera peut-être un jour un espace qui lui correspond. Je me rappelle avoir visité un musée en Allemagne et m’être dit qu’il pourrait convenir.

      À la Galerie Art & Essai, il s’agit de l’actualisation d’une œuvre Quatre cercles à cinq mètres déjà montrée auparavant : peux-tu nous en dire plus ?

      Oui, il s’agit de la troisième actualisation. Cette pièce a été présentée pour la première fois à la Galerie Jennifer Flay à Paris en 1992. À l’issue de cette première apparition, le Frac Bretagne a décidé d’acquérir l’œuvre, et Catherine Elkar m’a demandé de l’actualiser une première fois en 1998 au sein de l’Ecole Suzanne Lacore à Saint-Jacques-de-la-Lande. Il y a eu ensuite une deuxième actualisation en 1999 au Centre d’art Passerelle à Brest, et la troisième a lieu ici à la Galerie Art & Essai. On peut donc dire qu’il y a eu en tout quatre présentations, dont trois actualisations. J’aime utiliser le mot actualisation, car pour moi il s’agit de rendre « actuelle » une pièce qui existe quelque part. Je tiens d’ailleurs assez à ce distinguo, car il existe des pièces que j’ai présentées mais qui n’ont jamais été actualisées, qui attendent dans mes réserves d’être un jour actualisées, et d’autres qui n’auront très probablement d’ailleurs jamais d’actualisation.

      Peux-tu nous dire quelques mots sur les intentions qui ont présidé à l’œuvre Quatre cercles à cinq mètres 

      À l’époque où j’ai conçu cette œuvre, c’est-à-dire en 1991, je m’intéressais à la coexistence d’un point de vue unique et de sa fragmentation, et à l’expérimentation par le spectateur de cette double réalité. Jusque-là, toutes mes pièces possédaient généralement un seul point de vue. Je veux dire par là, qu’à un moment donné, la forme se construit et qu’elle devient cohérente. Évidemment, lorsqu’on arrive au point de vue, et que tout se met en place, on considère que c’est magique. Pourtant contrairement à la magie, tout est montré dans mes dispositifs, et tout a une importance égale. Ces formes qui se trouvent dans l’espace, avant ou après le point de vue, comme entités abstraites issues de la rencontre entre le point de vue et l’espace, sont tout aussi importantes que le point de vue. Elles sont toujours en mouvement en raison de notre propre mobilité. Et c’est ce que je recherche vraiment, et cela va au-delà de mon désir, de mes intentions pour générer des formes abstraites ayant leur propre autonomie, leurs propres significations. Ma quête se situe à ce niveau : le point de vue est la perpétuation d’une connaissance, d’un savoir, d’une tradition ; mais si je l’utilise, c’est pour le déconstruire, le triturer et le détruire.

      Ainsi pour en revenir à Quatre cercles à cinq mètres,

      cette œuvre a été imaginée pour la Galerie Jennifer Flay, peu de temps après une pièce intitulée Cercles contre cercles (1990). Cette dernière proposait deux points de vue face à face, l’un d’un cercle composé, l’autre d’un cercle décomposé. Disons plutôt que les deux cercles étaient tous deux composés, mais que lorsque tu faisais l’expérience d’un des deux points de vue, l’autre paraissait décomposé.

      Cette galerie présentait à l’époque un espace presque carré, peu complexe sur le plan architectural, et j’ai eu envie de jouer avec les quatre points de vue qu’offraient les quatre angles de l’espace, et de construire quatre cercles. Depuis chaque angle, j’obtenais alors dans le même temps un point de vue avec un cercle construit, et trois cercles décomposés en éclats. Le cercle construit était complètement en présence des fragmentations des trois autres cercles qui avaient une présence physique tout aussi importante. La projection des quatre cercles me permettait ainsi d’être toujours dans le déséquilibre et l’équilibre. Quatre cercles à cinq mètres est de fait très importante pour moi, car elle m’a permis de pousser à l’extrême la fragilité du point de vue et la non pertinence du point de vue comme seule quête du travail. L’œuvre n’est ici jamais à sa place, elle est toujours en mouvement, elle est toujours en reconstruction, en décomposition, en étirement, et puis à un moment donné, elle prend sa forme. En somme, je pourrais presque dire que le point de vue est mon alphabet, et que la pièce dans l’espace est la poésie.

      Fragments d’entretiens menés entre 2008 et 2017.

      Né en 1952 à Locarno (Suisse), Felice Varini vit à Paris.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2018
    • Project room : Ivan Liovik Ebel, De temps en temps

    • Exposition
    • 23.11.17 → 19.01.18
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Au sein de la project room de la Galerie Art & Essai, Ivan Liovik Ebel conçoit une double exposition personnelle qui interroge, entre différence et répétition, nos perceptions. L’artiste poursuit ici ses recherches picturales et sculpturales au regard de leur reproductibilité technique. Avec « De temps en temps », les espaces et les temporalités se dédoublent ou se redoublent presque à l’identique : le réel et son double…

       

      John Cornu : Ton travail implique souvent l’idée de répétition, de reconstruction au point de démultiplier le réel et de créer une sorte de jeu fictionnel au sein d’une réalité bien physique. Peux-tu nous dire quelques mots à ce sujet ?

       

      Ivan Liovik Ebel : La répétition d’une image ou d’une situation, en produisant deux espaces identiques et parallèles, parasite la perception en provoquant, dans l’expérience du spectateur, une sorte d’anachronisme. En même temps elle nécessite souvent de tenter de reproduire un geste, et donc un instant. Cette tension m’intéresse, car elle met en jeu la relation complexe espace/temps, et permet d’interroger cet espace particulier qu’est le présent, qui dans sa fuite nous retient captifs.

       

      J’ai la sensation qu’il existe un peu deux formats dans ton travail : celui de l’exposition et celui de chaque pièce. Comment penses-tu le « seuil d’intégrité » de ces deux formats ?

       

      Mon travail est d’abord un travail d’atelier, dans le sens où je produis la plupart du temps des pièces en-dehors de tout contexte d’exposition, sans penser nécessairement à leur présentation. En revanche, j’aime envisager l’exposition comme un médium en soi, un support sur lequel les œuvres se déploient. Cela implique une part de travail in situ et peut, parfois, donner à mes pièces une dimension installative. Quant à la question de l’intégrité, je suis prêt à assumer une certaine ambiguïté dans l’imbrication des œuvres et de leur installation, si cette dernière fait sens tout en permettant de révéler les œuvres pour elles-mêmes.

       

      Lorsque tu entreprends un projet s’agit-il pour toi de vérifier matériellement une idée antérieure ou de te laisser porter par les aléas de l’expérimentation ? Les deux peut-être ?

       

      Probablement un peu des deux. Si la plupart de mes projets découlent de façon plus ou moins directe de réflexions théoriques – bien qu’il ne s’agisse pour autant pas de vérifier une idée à la manière d’un scientifique – ; bon nombre de pièces sont également nées du hasard de l’expérimentation dans l’atelier.

       

      Comment réfléchis-tu le travail des autres artistes et notamment ceux qui recoupent certaines de tes interrogations ? Je pense par exemple au travail de Jonathan Monk et à sa double exposition « Time Between Spaces » au Musée d’art moderne de la Ville de Paris et au Palais de Tokyo en 2008 ; ou à certaines propositions de Michel François. On pourrait citer encore Guiseppe Penone et ses Essere Fiume [Être fleuve]. Peux-tu nous décrire plus largement ton cadre référentiel et la manière dont tu le penses ? 

       

      Je n’aurais pas spontanément évoqué ces exemples comme faisant explicitement partie de mon cadre référentiel, encore que les contours de celui-ci soient assez perméables. Il est clair que mon travail est traversé par de multiples influences et références plus ou moins exprimées, plus ou moins conscientes, et je vois bien le type de parenté que l’on peut établir entre ces œuvres et mes recherches. Mais si je devais signaler une référence par rapport au projet que je présente à Rennes, en dehors des quelques citations explicites que l’on peut y rencontrer, je pourrais mentionner le très beau projet de Gregor Schneider intitulé Die Familie Schneider, présenté à Londres en 2004 ainsi que La reprise de Kierkegaard que j’ai lu il y a plusieurs années et qui n’a jamais cessé de m’interroger depuis.

       

      En effet l’approche de Gregor Schneider peut raisonner avec tes préoccupations, et nous aurions pu aussi évoquer le travail de Bernard Piffaretti, mais ma question focalise plus sur l’attitude de l’artiste au regard de ses contemporains. Nous sommes issus d’un contexte culturel relativement proche et cela peut entrainer des raisonnements ou des attitudes types. Reste à savoir si dans ton processus créatif tu cherches une sorte de filiation, ou au contraire une volonté de singularité ?

       

      Je n’ai jamais réellement senti le besoin de me situer dans un rapport particulier de filiation. Au contraire, il m’est souvent apparu nécessaire de brouiller légèrement les pistes, afin d’échapper peut-être à une catégorisation trop rapide. Ce qui ne signifie pas non plus que je cherche à tout prix à me singulariser.

       

      Quel est par ailleurs ton ressenti vis-à-vis des curateurs avec lesquels tu as travaillé ? Comment envisages-tu le rôle de ces derniers et jusqu’où les laisses-tu intervenir dans les choix d’œuvres et de mise en espace ?

       

      J’ai vécu des expériences positives, et extrêmement variées. Certains curateurs se sont contentés de m’inviter et de me remettre les clés de l’espace, ce qui témoigne de leur grande confiance ; et d’autres se sont impliqués totalement dans mes projets. Je pense notamment à Eric Emery, curateur de l’espace zqm à Berlin. Eric m’a accompagné, du début jusqu’à la fin, dans la réalisation de ma pièce X’ = X + A ; Y’  = Y + B, instaurant entre nous une vraie dynamique de travail d’équipe. Il me faisait part de ses doutes et de ses idées, et c’était très agréable. Cela impliquait une grande confiance et une certaine connivence. Mes relations avec les curateurs prennent des formes à chaque fois différentes. Cela varie selon l’attitude de chacun et la nature du projet, mais je crois être assez ouvert sur ce plan.

       

      L’école Suisse est assez représentative de la mouvance Néo-Géo. Il se trouve que la géométrie est omniprésente dans ton travail. S’agit-il d’un héritage de ta formation ? Considères-tu que la Suisse est un contexte d’expérimentation particulier, et si oui sur quels critères ?

       

      C’est une bonne question, bien qu’il me soit difficile d’y répondre. J’ai été formé dès mes seize ans à l’art et à la communication visuelle, lorsque j’ai commencé mon apprentissage à l’Ecole d’arts appliqués de La Chaux-de-Fonds. Cette école a une forte tradition : le dessin géométrique, l’étude des volumes, ainsi que l’étude de la couleur selon les théories de Johannes Itten, y occupent une place importante, du moins était-ce le cas à l’époque. Naturellement cela a laissé des traces, je ne cherche pas à les effacer, mais je ne revendique pas non plus absolument cet héritage. Par la suite, j’ai étudié à Berne, et l’école est quant à elle traversée par d’autres courants et influences. Aujourd’hui, je vis à Berlin, et ce depuis plusieurs années, et mon travail a pas mal évolué, si bien que je ne saurais me définir comme étant issu d’un contexte particulier.

       

      Il me semble que ton projet pour la project room de la Galerie Art & Essai s’inscrit dans le prolongement de l’exposition « Every Now and Then » réalisée chez Gilla Lörcher, ta Galerie Berlinoise, l’année passée. Comment projettes-tu ta production aux regards des impératifs symboliques et économiques d’une galerie ?

       

      Oui, pour Rennes, l’idée était de repartir du projet présenté l’année dernière chez Gilla Lörcher, et de réaliser une nouvelle interprétation de ce dernier, en fonction de l’espace de la projet room, et en tenant compte des contraintes et du potentiel du lieu. En d’autres termes, j’ai opéré une traduction. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai conservé le même titre, et que ce dernier a simplement été traduit en français. Pour répondre à ta question par ailleurs, j’ai la chance de travailler avec une galerie qui me laisse une grande liberté, notamment celle de proposer des projets qui n’ont pas d’implication commerciale directe. C’était par exemple le cas lorsque j’y ai présenté ma performance Im Nebel qui consiste en une lecture dans le brouillard. Jusqu’à présent, je n’ai pas été tellement confronté à des impératifs de production liés à des logiques économiques. J’essaie d’ailleurs, dans la mesure du possible, de rester libre par rapport à de tels impératifs, tout en sachant que ma production d’atelier, mes peintures, mes sculptures ou encore mes tissus imprimés, restent des objets tout à fait commercialisables et commercialisés.

       

      _

      Né en 1983 à Neuchâtel (Suisse), Ivan Liovik Ebel vit et travaille à Berlin.

       

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Rayons vert Concert des élèves de Musique ancienne du conservatoire de Rennes 2

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2017_4_serandour_DSC_3460_3840_.jpg
    • 19.11.17 → 19.11.17
      Concert
      La Criée centre d’art contemporain
    • L’exposition Pièces pour clavecin de Yann Sérandour ayant pour sujet le clavecin et son histoire, l’artiste a tout naturellement souhaité, dans le cadre des Rayons verts, proposer aux élèves des classes de Musique ancienne du Conservatoire de Rennes de se produire à La Criée pour une heure de musique baroque.

      Programme :
      François Couperin (1668-1733)
      La Paix du Parnasse, Sonade en trio : Gravement, Saillie, Rondement, Vivement
      Johann Sebastian Bach (1685-1750)
      Sonate pour clavecin et flûte en sol mineur BWV1020 : Allegro, Adagio
      Arcangelo Corelli (1653-1713)
      Sonate pour violon et basse continue en ré mineur Opus V n° VII : Preludio, Corrente, Sarabanda, Giga
      Johann Sebastian Bach (1685-1750)
      Sonate pour clavecin et flûte en si mineur BWV1030 : Andante
      François Couperin (1668-1733)
      L’Espagnole

      Interprété par :
      Emilie Aubricet, Juliette Faure, Nour Trottier : traversos
      Martin Roux : hautbois
      Jean-Marie Thoorens : violon
      et Pascal Dubreuil : clavecin

      Clavecin de Titus Crijnen (Bussum, 2004) d’après J. Ruckers (Anvers, 1624)

      Ce programme a été conçu par Pascal Dubreuil, claveciniste et professeur au conservatoire à rayonnement régional de Rennes.

    • Galerie Réjane Louin
    • 2018
    • Claude Briand-Picard, Ma vie de dessins depuis 1970

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20170705_175532-1.jpg
    • 18.11.17 → 07.01.18
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Claude Briand-Picard, 1992, Grammaire, couverture de manuel scolaire, 52 x 41 cm

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • Studio/Studio Novembre

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/studio.jpg
    • 17.11.17 → 17.11.17
      Rencontre
      L’art dans les chapelles
    • Suliane Hamon

      STUDIO/STUDIO : Un programme de visite d’expositions et d’ateliers d’artistes et d’expositions, pour passer de l’autre côté du miroir et prendre le temps de discuter d’art et de création.

      Rencontre avec Suliane Hamon dans le cadre du projet BOOK & D’ARTISTES

      En partenariat avec la médiathèque de Pontivy
      Projet mené par le Département du Morbihan & l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB)- Site de Lorient :
      Du 14 novembre au 16 décembre

    • Le Bon Accueil
    • 2017
    • KIUASKIVI, sauna chaud, techno froide

    • Installation
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Wonder-jpg-72-dpi-1.jpg
    • 17.11.17 → 10.12.17
      Installation
      Le Bon Accueil
    • Collectif Wonder (Maxime Fourcade, Guillaume Gouerou, Simon Nicolas, Nelson Pernisco, Basile Peyrade) et la participation de Consternation (Gare sud, Le Matin, Rouge gorge, Cachette à Branlette....), Tapetronic, Rodolphe Alexis, Frédéric Nogray, Morgan Daguenet, Machinefabriek, Dauw, Slaapwell, Félicia Atkinson, Umor Rex, Hylè Tapes, Shelter Press, CanalB, Bobby Vapeur (Lost Dogs), Hendiadys

      Kiuaskivi propose au public de venir écouter de la musique écrasé par la chaleur dans un sauna sonorisé au moyen  de transducteurs transformant le bois des parois en membrane de haut-parleur.
      Si l’idée de mettre le visiteur en nage tout en écoutant de la musique est une évocation du club et de sa chaleur, de la sueur qui colle aux vêtements après une nuit agitée et chaloupée, l’installation propose également de créer une situation d’écoute spécifique.
      A Rennes, le Collectif Wonder a confié la programmation sonore et musicale du sauna au Bon Accueil qui propose en retour  de faire découvrir une sélection de labels et artistes œuvrant dans la musique électronique, ambient, le paysage sonore, avec un focus sur le label rennais et ses artistes, Consternation.
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Rayons vert – Pascal Dubreuil et Lujza Markova

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/recital.jpg
    • 16.11.17 → 16.11.17
      Concert
      La Criée centre d’art contemporain
    • L’exposition Pièces pour clavecin de Yann Sérandour ayant pour sujet le clavecin et son histoire, l’artiste a tout naturellement souhaité, dans le cadre des Rayons verts, proposer un programme et a invité des clavecinistes pour quatre récitals à La Criée.

      Pascal Dubreuil le jeudi 21 septembre à 20h30
      Siebe Henstra le jeudi 5 octobre à 20h30
      Clémence Schweyer le jeudi 19 octobre à 20h30
      Pascal Dubreuil et Lujza Markova (pour deux clavecins), le jeudi 16 novembre à 20h30

      Ce programme a été conçu avec la collaboration de Pascal Dubreuil, claveciniste et professeur au conservatoire à rayonnement régional de Rennes.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Any colour you like

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/couv_even_fb.jpg
      Any colour you like par les étudiants en communication de l'EESAB-site de Rennes
    • 15.11.17 → 28.11.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Eugénie, Quentin, Côme, Milly

      L’exposition Any colour you like, menée par des étudiants en communication de l’EESAB-site de Rennes, présentera à l’Hôtel Pasteur un ensemble de seize affiches produites entre 2005 et 2012 par Cyan, studio de design graphique berlinois.

      Dans les couloirs de ce lieu atypique qu’est l’Hôtel Pasteur, dans ces espaces un temps abandonnés, nouvellement réinvestis, les spectateurs seront plongés au coeur de l’univers graphique vibrant, coloré et explosif du duo berlinois.

      Un projet coordonné par Isabelle Jégo et Marjolaine Lévy

      Avec les étudiants en troisième année communication Quentin Alves, Eugénie Bidaut, Milly Boulet, Côme Guérif

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2017
    • Sans brides, ni mors, ni rêne…

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/guillaume-robert-sbnmnr-phakt-2017.jpg
    • 10.11.17 → 15.12.17
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Kader ATTIA, Bertille Bak, Ruth EWan, Clarisse Hahn, Guillaume Robert, Liv SCHULMAN

      Commissariat d’exposition de Doriane SPITERI – Un exposition collective qui rassemble des artistes et oeuvres qui, avec irrévérence, déploient des formes de résistances permettant d’élargir les conditions du réel.

      Les formes de résistances dans la création artistique

       

      Cette exposition collective rassemble des artistes et oeuvres qui, avec irrévérence, déploient des formes de résistances permettant d’élargir les conditions du réel.

       

      Désordres sociaux, insurrections, agitations politiques, insoumissions et désobéissances : les oeuvres présentées ne se résignent à rien. L’exposition propose un espace de liberté, indocile et récalcitrant contre le cynisme et le désoeuvrement permanent.

       

      Insistantes, impertinentes, des voix décalées s’élèvent.

       

      Dans la durée de l’exposition, des soirées et actions seront organisées.

       

      Commissaire d’exposition et critique d’art, Doriane SPITERI développe des recherches sur les liens entre arts, éducation et démocratie liés à une nouvelle conception du spectateur à partir des années 1960. Elle a co-fondée en 2013 le collectif de commissariat et de création de projets culturels Contrefaçons. De 2015 à 2017, elle a été administratrice et coordinatrice de l’association Pôle Art.Santé ainsi que programmatrice du Printemps Art & Santé.

       

      Durant la saison 2017-2018, Doriane SPITERI sera également accueillie comme commissaire en résidence au sein de l’école élémentaire Jacques Prévert et du collège Les Chalais, à Rennes.

    • Lendroit éditions
    • 2017
    • Atelier McClane, Black Books, Daily Life

    • Non classé
    • 20.10.17 → 23.12.17
      Non classé
      Lendroit éditions
    • À partir du 20 octobre et jusqu’au 23 décembre, Lendroit éditions ouvre ses portes au duo d’artistes Atelier McClane pour l’exposition Black Books, Daily Life et publie à cette occasion l’édition éponyme. 

       

      Atelier McClane est né en 2013 – presque comme une évidence – de la rencontre entre les univers et le dessin de Julia Crinon et Hugo Marchal. Le dessin à quatre mains est donc, dès leur début, caractéristique de líidentité du collectif. Depuis, les McClane explorent, toujours ensemble, d’autres médiums tels la sérigraphie, l’auto-édition, l’installation, la création d’affiches*, etc. À travers eux, c’est aussi la découverte d’autres systèmes de diffusion, de scènes alternatives qui ont ouvert au collectif de nouvelles voies, tant plastiques que thématiques.

       

      Les récentes images proposées par le collectif apparaissent comme les reflets de miroirs tendus au monde contemporain. Le travail, la place de l’individu dans une société normée à l’extrême ou encore les systèmes de domination sont autant de notions à travers lesquelles les McClane prennent position – sans que le ton ne soit jamais péremptoire, les images symboliques offrant toujours plusieurs degrés de lecture. Cela se traduit, dans leurs œuvres, par un emploi radical du noir et blanc, par la précision du trait du dessin que vient contrebalancer la gestuelle de la peinture ou par l’association de référents divers par le collage.

       

      Avec Atelier McClane, l’exposition est à l’image d’une pratique jamais figée, semblant toujours à la recherche d’elle-même. Qu’elle survienne comme l’aboutissement d’un processus créatif lié à une thématique précise, le compte rendu d’un voyage ou d’une expérience collective vécue, elle apparaît comme un prétexte à déployer et juxtaposer sans hiérarchie leur production protéiforme au sein des espaces investis. Ainsi de Black Books, Daily Life, exposition prenant possession de Lendroit éditions. “Black Books” est une référence double aux lectures qui les inspirent et à l’espace privilégié pour leurs expérimentations visuelles. Au sein d’un mobilier conçu pour l’exposition à partir de matériaux de récupération, correspondant à l’esprit DIY qui traverse leur pratique depuis le début, une sélection de leurs éditions est mise à disposition du public. En toile de fond, le duo d’artistes investit le mur de l’espace díexposition. L’ensemble illustre la notion de “Daily Life”, soit un univers singulier rappelant l’atelier des McClane, à la fois lieu de vie et espace de travail ouvert – un mode de vie devenant positionnement.

       

      À l’occasion de l’exposition, la publication Black Books, Daily Life est éditée.

       

      _

       

      * Atelier McClane réalise notamment depuis le mois de juin les affiches des concerts de Dj Burzum@Ikea, invité à jouer le soir du vernissage.

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2017
    • Mécaniques de l’image et du son

    • Projection
    • 19.10.17 → 19.10.17
      Projection
      L’Œil d’Oodaaq
    • Sophie Bouloux, Louise Bourque, Charles-André Coderre, Clint Enns, Rob Feulner, Marc Grenon, Yuka Sato, Brian Virostek

      Dans le cadre de Vidéo Project, biennale d’art vidéo, L’Œil d’Oodaaq propose une soirée d’expérimentations autour de l’image et du son à l’Hôtel Pasteur.

      19h : Projection Multiformes, une programmation réalisée par Guillaume Vallée et Audrey Brouxel (Vidéographe, Montréal, Québec).

      Les œuvres de ce programme, toutes issues des récentes acquisitions de Vidéographe, questionnent de manières différentes la représentation de l’image à travers la matérialité du média et le processus créatif de l’artiste. Par les techniques du Found footage (Feulner), de l’autoportrait (Bourque, Bouloux, Sato), de l’hommage (Enns), du film de voyage (Coderre) ou bien des caméras de surveillance (Virostek, Grenon), les œuvres cherchent avant tout à dévoiler leur mécanisme, leur organicité, leur processus et surtout leur propre représentation.

      21h : Performance visuelle et sonore.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Rayons vert – Clémence Schweyer

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/recital.jpg
    • 19.10.17 → 19.10.17
      Concert
      La Criée centre d’art contemporain
    • L’exposition Pièces pour clavecin de Yann Sérandour ayant pour sujet le clavecin et son histoire, l’artiste a tout naturellement souhaité, dans le cadre des Rayons verts, proposer un programme et a invité des clavecinistes pour quatre récitals à La Criée.

      Pascal Dubreuil le jeudi 21 septembre à 20h30
      Siebe Henstra le jeudi 5 octobre à 20h30
      Clémence Schweyer le jeudi 19 octobre à 20h30
      Pascal Dubreuil et Lujza Markova (pour deux clavecins), le jeudi 16 novembre à 20h30

      Ce programme a été conçu avec la collaboration de Pascal Dubreuil, claveciniste et professeur au conservatoire à rayonnement régional de Rennes.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Hors les murs – Oniris participe à YIA Art Fair Paris #11 – pendant la FIAC 2017

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/logo-YIA.png
    • 19.10.17 → 22.10.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Véra Molnar et Odile Decq

      La galerie Oniris est présente régulièrement sur les foires parisiennes et européennes depuis plus de vingt ans. Fin octobre 2017, pendant la semaine de la FIAC , Oniris participe pour la première fois à la foire YIA ART FAIR #11 au Carreau du Temple.

      A l’occasion de sa première participation à la foire YIA ART FAIR #11, la galerie Oniris rapproche les univers artistiques d’ODILE DECQ et celui de VERA MOLNAR. On retrouve dans leurs travaux un sens commun dans la recherche sur l’espace avec le tracé géométrique qu’il soit par la peinture, le dessin, la photo ou les sculptures/suspensions mobiles.

       

      ODILE DECQ

      Personnalité iconoclaste, ODILE DECQ revendique une approche transversale de l’architecture qui ne se cantonnerait pas à une profession stricte mais engloberait d’autres aspects tels que le design et la création plastique. En véritable touche-à-tout elle dessine des bâtiments, du mobilier, des luminaires… tout comme elle crée des œuvres sculpturales ou photographiques.

      « J’interviens comme artiste lorsque j’expose des interventions dans l’espace, ou réalise des objets qui évoquent mes préoccupations dans le domaine de l’architecture, mais qui prennent alors un autre sens ; je m’affranchis du statut d’architecte, afin d’interpréter moi-même mes créations en tant qu’artiste. » – O. Decq

      ODILE DECQ expose des travaux récents qui ont en commun leur origine : les premiers coups de crayon d’un projet et des images issues d’autre. Que ce projet devienne bâtiment ou autre chose, les premiers traits et les premières courbes donnent l’équilibre à l’ensemble. Cette recherche d’épure et de simplicité dans le trait semble très éloignée du projet final.

      Cette présentation offre l’opportunité de redécouvrir ses premières sculptures mobiles qui ont été exposées en janvier à la galerie. Constituées de fibre de carbone et d’aluminium, elles apportent la légèreté à la matérialisation des traits où chaque ligne et chaque forme s’exprime sans bavardage ni fioriture.

      La galerie Oniris présente régulièrement les créations d’ODILE DECQ lors des foires parisiennes depuis 2012.

      VÉRA MOLNAR

      Si on a coutume d’associer l’œuvre plastique de VÉRA MOLNAR au langage scientifique, c’est avant tout pour des questions de méthodes et d’outils. Grande figure de l’art construit, l’artiste réalise ses œuvres à partir de systèmes préétablis et rigoureux. Ses motifs de prédilection, la ligne, le quadrilatère ou l’ovoïde, sont ainsi soumis à de multiples variations de composition en mettant en jeu les notions de symétrie, d’équilibre et leurs contraires.

      Vers la fin des années 1960, l’apparition du micro-ordinateur a été déterminante dans la démarche de VÉRA MOLNAR, qui a été l’une des premières à se saisir de cette opportunité et à mener une réflexion sur l’utilisation de ce nouvel outil dans le champ de la création. Cofondatrice du groupe « Art et informatique » en 1967 et membre depuis 1980 du centre de recherche expérimentale et informatique des arts visuels, VÉRA MOLNAR utilise les techniques les plus avancées, qui lui permettent ainsi d’épuiser tous les possibles en proposant une infinité de réponses formelles. Modifiant de façon intime certains paramètres de sa composition originelle, comme l’espacement entre les figures par exemple, elle crée des entrechoquements et des superpositions qui modifient complètement le profil de l’œuvre. Si la démarche est quasi scientifique, le propos demeure résolument plastique.

      L’oeuvre de VERA MOLNAR est régulièrement exposée par la galerie Oniris qui lui avait consacré un “one-man-show” très remarqué à la FIAC Paris… dès octobre 2001 !

       

       Stand ONIRIS ● n°34
      Présentation complète sur notre site à l’adresse : http://www.galerie-oniris.fr/actus/salons/yia-art-fair-2017/
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Rayons vert – les élèves de Musique ancienne du conservatoire de Rennes

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2017_4_serandour_DSC_3460_3840_.jpg
    • 16.10.17 → 16.10.17
      Concert
      La Criée centre d’art contemporain
    • L’exposition Pièces pour clavecin de Yann Sérandour ayant pour sujet le clavecin et son histoire, l’artiste a tout naturellement souhaité, dans le cadre des Rayons verts, proposer aux élèves des classes de Musique ancienne du Conservatoire de Rennes de se produire à La Criée pour une heure de musique baroque.

       

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2017
    • Arrière-saison

    • Exposition
    • 15.10.17 → 10.12.17
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Aurélie Ferruel et Florentine Guédon, Gilles Le Guennec, Cédric Martigny, Yves Bougeard, Ronan Descottes, Lise Gaudaire

      Aurélie Ferruel et Florentine Guédon

      CLUB

      Entre réalité et fiction, l’univers artistique d’Aurélie Ferruel et de Florentine Guédon réinvestit et réinvente les spécificités sociologiques et esthétiques de traditions françaises ou étrangères. Pour l’exposition Club, les deux artistes ont organisé des entrevues avec des joueurs, des supporters et des fans de clubs sportifs amateurs en Sarthe, Loire atlantique et en Vendée, dans des disciplines sportives différentes telles que le football, le basketball ou le handball. À Bazouges-la-Pérouse, elles sont allées à la rencontre de l’équipe féminine de football. Des contacts avec ces clubs sportifs amateurs de communes rurales est née une proposition inédite pour le Village qui se présente sous la forme d’une installation mêlant sculptures et vidéos, traduisant la vision singulière des deux artistes autour de cet univers..

       

      Yves Bougeard

      AQUARELLES

      Entre 1973 et 1993, la personnalité d’Yves Bougeard et son enseignement ont marqué les étudiants du département Arts Plastiques de l’Université Rennes 2. Lors de ses cours de peinture et de dessin, il transmettait les préoccupations esthétiques et conceptuelles qu’il développait en parallèle dans sa pratique picturale : « Le réel n’est pas donné. Ce que l’on ne voit pas sont tous ces rapports nouveaux qu’établissent les choses entre elles si l’on s’interroge sur leurs cohabitions, hors de l’utilitaire ou de la simple reconnaissance, sans évacuer la sensation reçue*. ». C’est à travers une sélection d’aquarelles que le public est invité à décourvir une partie de son oeuvre à la fois ludique et joyeuse, complexe et empreinte d’une rigueur formelle et intellectuelle.

      * Entretiens. http://yves.bougeard.pagesperso-orange.fr

       

      Ronan Descottes

      CHANGER TOUT EN RESTANT LE MÊME.

      Ronan Descottes a engagé un travail de peinture grâce à sa rencontre avec Yves Bougeard. Ses premières oeuvres, inspirées de son enseignement, représentent un jeu de recouvrement séquentiel d’expressions plastiques antinomiques comme la disparition et l’apparition, l’apparence et la transparence, le faire et le défaire. Depuis, cette idée de mémoire illustrée par l’agglomération de couches successives sur la toile se retrouvent dans des monotypes, technique artistique spontanée et radicale. Les formes empreintées s’apparentent à des fragments de corps évanescents et mémoriaux.

       

      Gilles Le Guennec

      L’ARBRE À BARBE

      La sculpture de Gilles le Guennec est formée d’un tronc de palmier entouré à sa base d’éléments d’une ancienne embouteilleuse étiqueteuse pour le cidre. Ce stipe est retenu par des câbles sur lesquels seront disposés des bibelots le temps de l’inauguration de l’oeuvre. L’arbre à barbe renvoie au mât de cocagne, jeu populaire d’europe et d’amérique du sud dont l’objectif est d’attraper des objets ou de la nourriture suspendus le haut d’un poteau. A travers cette oeuvre, l’artiste traite non sans ironie du rapport ambigu qu’entretient l’homme avec la nature et de son désir de tout posséder.

       

      Cédric Martigny

      LES TERRIENS

      La série photographique Les terriens a été réalisée dans le cadre d’une résidence d’artiste que Cédric Martigny a effectué de l’automne 2016 à l’été 2017. Après son immersion dans l’entreprise Riaux en 2014 et son intervention au foyer de vie dans le cadre du projet Aire(s) de je en 2016, l’artiste a collaboré avec le monde agricole. Il a photographié les gestes du travail que les agriculteurs et les éleveurs du territoire réalisent au quotidien. Une sélection de ses œuvres est présentée sur l’un des murs de la commune, s’ajoutant ainsi au parcours.

       

      Lise Gaudaire

      PAYSAGES MONUMENTS

      Dans le cadre de sa résidence financée par le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine, Lise Gaudaire présente dans la galerie Le petit lieu une première phase de son travail réalisé sur le territoire de Couesnon Marches de Bretagne. Photographies, vidéos et installation illustrent ce premier temps de réflexion autour du paysage rural et de sa transformation, préfigurant une exposition exhaustive qui aura lieu à l’automne 2018.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2017
    • APARTE – Danica Bijeljac, Un passant dans le temps qui passe, une ombre au soleil…

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Danica.jpg
    • 14.10.17 → 14.10.17
      Performance
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Danica Bijeljac navigue entre photographie et cinéma, élaborant un univers visuel poétique qui l’amène à explorer l’un de ses territoires d’origine de la lumière : l’Adriatique.
      Danica Bijeljac vous propose une performance sensorielle et sonore dans la galerie.
    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2017
    • Vincent Malassis, La gaule

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vincent-MalassisBrochet1-2017_acb.jpg
    • 13.10.17 → 08.12.17
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Vincent Malassis

      Photographe, compositeur et artiste sonore, Vincent Malassis développe un travail à la fois plastique et sociologique où l’expérimentation constitue le socle d’une démarche artistique paradoxalement documentaire.

      Questionnant le réel, il s’approprie un territoire à la fois géographique et intime pour témoigner de la vie d’une communauté humaine.

      Actif dans le domaine de la performance et de l’installation, ses pièces sonores sont généralement en corrélation avec ses photographies.

      « Trémelin, le paradis des pêcheurs », voici le point de départ de la résidence de Vincent Malassis à L’aparté, situé en bordure du lac de Trémelin. Comme une invitation à entrer dans l’espace d’exposition, un néon lumineux turquoise, sur lequel est inscrit « La gaule »*, donne le ton. Pour son exposition intitulée La gaule, l’artiste revisite le thème de la pêche à travers un travail photographique, lumineux et sonore.

      Dans une démarche artistique et documentaire, Vincent Malassis réalise des portraits photographiques de pêcheurs du territoire. La photographie vient figer le temps, à l’image des heures d’attente du pêcheur en quête du poisson qui fera sa fierté. Dans le paysage, ou en studio, les modèles posent, le regard perdu dans leurs pensées, à la recherche d’un souvenir de pêche ou rêvant à leur pêche idéale. La fiction s’invite dans les photographies de Vincent Malassis, se distinguant ainsi d’une pratique purement documentaire.

      Ce jeu de balancement entre réalité et fiction s’affirme dans la pièce sonore A lifetime of fishing memories, présentée sous la forme d’une cassette transparente violette, qui mêle les récits des pêcheurs narrant leur pêche idéale, du field recording** et de la musique électro-acoustique. Vincent Malassis offre une lecture différente de ses photographies sous l’influence du son, mais ne l’impose pas ; c’est au visiteur d’appuyer (ou non) sur la touche « play » du ghetto-blaster***.

      Ainsi, elle présente à L’aparté une bande dessinée dont les dialogues sont exclusivement extraits des exercices de traduction ainsi que des dessins dictés par les titres évocateurs des leçons. Les couleurs jaune et rouge sont à l’honneur, couleurs italiennes par excellence dans l’imagerie de l’artiste.

      * Synonyme de canne à pêche

      ** Paysage sonore

      *** Radiocassette des années 1980

    • Musée des beaux-arts de Rennes
    • 2018
    • 327 pas de l’une à l’autre Réflexions d’artistes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/327_pas_de_lune_a_lautre.png
    • 13.10.17 → 28.01.18
      Exposition
      Musée des beaux-arts de Rennes
    • Sur une proposition du Musée des Beaux-Arts et en relation à l’exposition “Le fabuleux destin” et en partenariat avec l’EESAB, 14 jeunes élèves et anciens élèves de l”EESAB-site de  Rennes investissent deux joyaux du patrimoine architectural de Rennes : les églises Toussaint et Saint-Germain.
      Leurs travaux sont une réflexion autour de la relation entre l’oeuvre et son lieu d’exposition.
      Commissariat : Vincent-Michaël Vallet et Fanny Gicquel

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2017
    • Images en surface

    • Exposition
    • 12.10.17 → 02.11.17
      Exposition
      L’Œil d’Oodaaq
    • Thibault Jehanne, Eduardo Restrepo, Clément Richem, Borja Rodríguez Alonso, Sébastien Sénéchal, Saša Tatić

      Pour sa participation à Vidéo Project, biennale d’art vidéo, L’Œil d’Oodaaq installe ses images en vitrine à Rennes, les offrant à la nuit tombée aux passants qui cherchent leur chemin, quelque part entre Lendroit et Le Lieu.

      Toujours en quête de nouveaux modes de présentation des images, L’Œil d’Oodaaq a souhaité s’associer à ces deux partenaires dont le nom évoque des espaces privilégiés dans lesquels naissent et se montrent de multiples projets artistiques.

      Frontière habituellement invisible, qui délimite l’intérieur d’un lieu, à regarder de l’extérieur de la rue ou inversement, la vitrine, quand elle accueille une vidéo, devient une surface sur laquelle l’œil s’arrête, un écran qui nous propose de nouveaux espaces à découvrir.

      Une vidéo par semaine dans chaque vitrine, de 10h à 22h au Lieu et de 18h à 00h à Lendroit éditions.

      Le vernissage de la vitrine vidéo à Lendroit éditions sera aussi l’occasion de lancer officiellement l’édition de la Sélection Oodaaq 2017, qui sera projetée lors de la soirée.

    • Lendroit éditions
    • 2017
    • Images en surface

    • Projection
    • 12.10.17 → 02.11.17
      Projection
      Lendroit éditions
    • Saša Tatić, Borja Rodríguez Alonso, Clément Richem

      Du 12 octobre au 02 novembre, Lendroit éditions accueille la programmation de l’Œil d’Oodaaq dans le cadre de VIDEOPROJECT. Les vidéos de Saša Tatić, Borja Rodríguez Alonso et de Clément Richem se succéderont sur la vitrine de Lendroit éditions, à la tombée de la nuit. La programmation est également visible sur la vitrine du Lieu, avec des œuvres de Eduardo Restrepo, Thibault Jehanne et Sébastien Sénéchal.

       

      Rendez-vous jeudi 12 octobre pour un vernissage en deux temps :

      – Le Lieu, à 18h30 – 2, rue Docteur Roux, 35000 Rennes

      – Lendroit éditions, à 20h. Le vernissage de la vitrine vidéo à Lendroit éditions sera aussi l’occasion de lancer officiellement l’édition de la Sélection Oodaaq 2017, qui sera projetée lors de la soirée.

       

      ____

       

      Pour sa participation à Vidéo Project, biennale d’art vidéo, L’Œil d’Oodaaq installe ses images en vitrine à Rennes, les offrant à la nuit tombée aux passants qui cherchent leur chemin, quelque part entre Lendroit et Le Lieu.

      Toujours en quête de nouveaux modes de présentation des images, L’Œil d’Oodaaq a souhaité s’associer à ces deux partenaires dont le nom évoque des espaces privilégiés dans lesquels naissent et se montrent de multiples projets artistiques.

      Frontière habituellement invisible, qui délimite l’intérieur d’un lieu, à regarder de l’extérieur de la rue ou inversement, la vitrine, quand elle accueille une vidéo, devient une surface sur laquelle l’œil s’arrête, un écran qui nous propose de nouveaux espaces à découvrir.

      Une vidéo par semaine dans chaque vitrine, de 10h à 22h au Lieu et de 18h à 00h à Lendroit éditions.

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2017
    • L’Artothèque s’expose à la médiathèque

    • Exposition
    • 10.10.17 → 22.10.17
      Exposition
      L’Œil d’Oodaaq
    • Ismaïl Bahri, Cécile Benoiton, Gérôme Godet, Marcel Dinahet

      Une sélection d’œuvres vidéo de la collection de l’artothèque d’Angers, invitée par L’Œil d’Oodaaq, sera présentée à la médiathèque de la Grande Passerelle de Saint-Malo.

      Cette exposition est organisée dans le cadre de Vidéo Project, biennale d’art vidéo qui se déroule à l’automne 2017, pour laquelle L’Œil d’Oodaaq organise des évènements dans les villes d’Angers, Nantes, Rennes et Saint-Malo.

      Le vernissage sera accompagné d’une rencontre avec l’équipe de l’artothèque et l’association 24+1 (Angers).

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Visite de traverse – Quentin Foureau

    • Non classé
    • 08.10.17 → 08.10.17
      Non classé
      La Criée centre d’art contemporain
    • Quentin Foureau, auteur et conteur, propose une visite de traverse de l’exposition de Yann Sérandour, Pièces pour clavecin, qui mêle contes traditionnels européens, fables et nouvelles abordant la transmission du son, de la musique et les animaux domestiques, thèmes traversant la pratique de l’artiste Yann Sérandour.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2017
    • Danica Bijeljac, Un passant dans le temps qui passe, une ombre au soleil…

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Danica.jpg
    • 07.10.17 → 09.12.17
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Danica Bijeljac navigue entre photographie et cinéma, élaborant un univers visuel poétique qui l’amène à explorer l’un de ses territoires d’origine de la lumière : l’Adriatique.

      Partenariat : 22ème Rencontres Photographiques, Galerie Le Lieu, Lorient

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2017
    • Le Hublot d’Oodaaq

    • Projection
    • 05.10.17 → 30.11.17
      Projection
      L’Œil d’Oodaaq
    • Cécile Benoiton, Gérôme Godet, Jacqueline Gueux, Amandine Portelli, Cécile Pradère, Olivier Richard, Lucia Veronesi

      L’Œil d’Oodaaq collabore avec la ville de Saint-Malo et diffuse des vidéos d’artistes sur l’écran géant de la Grande Passerelle, chaque jeudi de 19h à 19h30.

      En octobre, dans le cadre de Vidéo Project, biennale d’art vidéo, l’association 24+1 (Angers) a carte blanche et propose sa programmation vidéo. Elle a proposé un appel à projet spécifique afin de répondre à l’invitation de L’Œil d’Oodaaq et sélectionner des vidéos d’artistes correspondant à ce format de diffusion.

      En novembre, L’Œil d’Oodaaq propose deux vidéos de Lucia Veronesi, qui construit ses vidéos en utilisant le stop motion ainsi que de petits trucages, afin de donner vie à ses tableaux réalisés à partir d’images récupérées dans des catalogues.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Rayons vert – Siebe Henstra

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/recital.jpg
    • 05.10.17 → 05.10.17
      Concert
      La Criée centre d’art contemporain
    • L’exposition Pièces pour clavecin de Yann Sérandour ayant pour sujet le clavecin et son histoire, l’artiste a tout naturellement souhaité, dans le cadre des Rayons verts, proposer un programme et a invité des clavecinistes pour quatre récitals à La Criée.

      Pascal Dubreuil le jeudi 21 septembre à 20h30
      Siebe Henstra le jeudi 5 octobre à 20h30
      Clémence Schweyer le jeudi 19 octobre à 20h30
      Pascal Dubreuil et Lujza Markova (pour deux clavecins), le jeudi 16 novembre à 20h30

      Ce programme a été conçu avec la collaboration de Pascal Dubreuil, claveciniste et professeur au conservatoire à rayonnement régional de Rennes.

    • Musée des beaux-arts de Rennes
    • 2018
    • Julie C. Fortier

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Julie-C-1.jpg
    • 30.09.17 → 04.02.18
      Exposition
      Musée des beaux-arts de Rennes
    • En écho au Fabuleux destin, Julie C. Fortier, artiste québécoise née en 1973 et vivant à Rennes, est invitée à investir le patio du musée par une oeuvre monumentale.
      Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles à la galerie Art & Essai à Rennes en 2005, à la VF galerie à Marseille en 2007, au Centre Clark à Montréal en 2008, à La Criée, Centre d’art contemporain de Rennes en 2010, à la Galerie Florence Loewy à Paris en 2014.
      Ses médiums essentiels sont ceux de la performance, la vidéo, la photo et l’installation. Depuis peu elle a ajouté à son répertoire un travail avec les odeurs et la nourriture.
      Pour le patio, Julie C. Fortier réalise deux pièces ; la première installation propose de recouvrir l’intégralité d’un mur de touches à parfum, de manière à recréer un nuage. Trois zones très denses à hauteur de nez sont ménagées pour recevoir trois odeurs différentes.
      La seconde installation comportant une cabane abritant une vidéo, convoque des motifs récurrents dans son travail, la route et la maison qu’elle considère comme « des objets frontière entre réalité et fiction, entre décor et espace quotidien, entre moment présent et souvenirs ».

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • “Saâdane Afif : Fontaines, publications, disques & multiples”

    • Colloque
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-afif-copie.jpg
    • 29.09.17 → 23.11.17
      Colloque
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • À l’occasion des 100 ans de Fountain, œuvre emblématique de Marcel Duchamp, le CLA est très heureux d’inviter Saâdane Afif autour de son vaste projet de collecte, initié en 2008, consistant à prélever les reproductions imprimées de l’urinoir traquées dans diverses publications (catalogues, revues, monographies, etc.). La collection engagée, comptant à ce jour plus de 900 pages arrachées de leur ouvrage d’origine puis encadrées sous verre, vise l’objectif de 1001 entrées, à travers chacune desquelles se posent les questions de reproduction, d’authenticité et de diffusion. Face à certaines pièces fondatrices de l’archive — pages arrachées et/ou livres retranchés —, Saâdane Afif viendra confronter d’autres projets — publications, disques ou multiples —  faisant écho à la Fontaine et provenant de sa propre collection.

      + Dans ce cadre : Journée d’études le vendredi 29 septembre 2017
      “De Fountain au fontaines, 1971-2017, un siècle d’appropriation”
      Amphi Castel de la MSHB (Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne, 2 av. Gaston Berger)
      Journée d’études organisée par Bertrand Clavez et l‘Équipe d’accueil “Pratiques et théories de l’art contemporain” EA 7472.

      En cette année de centenaire du coup d’éclat de Duchamp, l’exposition de Saâdane Afif au Cabinet du livre d’artiste est l’occasion de revenir sur les stratégies d’appropriation qui ont émaillé le dernier siècle de l’art. Il apparaît incontestable que Fountain a redéfini les rapports du regardeur à l’œuvre, en étant le produit d’un geste appropriationniste, celui que réalise l’artiste en déplaçant un objet du quotidien de sa sphère d’origine vers les modalités de l’objet d’art : cette stratégie caractéristique des Ready-Made devient l’acte fondateur de l’autonomie du statut de l’artiste contemporain et de son rôle social.

      Mais les appropriations vont au-delà de l’épisode héroïque de 1917 : d’abord par les différentes répliques qu’en réalisa Duchamp, mais également par les échos de Nauman, Koons, Gober ou Bidlo, les attaques de Pinoncelli, ou les bronzes polis de Levine. De ce point de vue, l’œuvre de Saâdane Afif constitue le parachèvement, voire la clôture, de ce processus en révélant l’ampleur du consensus narratif et de l’emprise de Fountain sur la doxa artistique.

      Enfin, Fountain est suspectée d’être l’appropriation d’une œuvre d’Elsa Freytag von Loringhoven par Duchamp, ce qui bouclerait la boucle de ce siècle d’appropriation par un geste encore plus violent : c’est au dernier qui s’en réclame qu’appartient finalement l’objet, sinon en droit, du moins en fait, rappelant ainsi combien la modernité s’est aussi construite sur l’accaparement économique, la conquête coloniale, l’appropriation culturelle, la ségrégation raciale et la domination sexiste. Par-delà l’ouverture des catégories artistiques incarnée par Fountain se trouve peut-être une contre-histoire de la contemporanéité qui rappelle que toute appropriation est aussi une expropriation.

      PROGRAMME :
      10h00 > Accueil des participants
      10h15 > Introduction de la journée par Bertrand Clavez
      10h30 > Laurence Corbel : Fountain en héritage
      11h15 > Jan Middelbos : Ready-Made, mais par qui ?
      12h00 > Discussion
      12h15 > Repas
      14h00 > Leszek Brogowski : Appropriation et répétition
      14h45 > Marc Décimo : Fontaine, n’est-ce pas encore un coup de Rrose Sélavy, ça ?!?
      15h30 > Discussion
      16h00 > Pause
      16h15 > Saâdane Afif : Intervention
      16h45 > Table ronde des participants et échanges avec le public
      17h30 > Fin de la journée d’études
      18h00 > Vernissage de l’exposition de Saâdane Afif au Cabinet du livre d’artiste (Bâtiment Érève) : “FONTAINES, ÉDITIONS, DISQUES & MULTIPLES

    • Le Bon Accueil
    • 2017
    • Graham Dunning, Museum of Peripheral Collections

    • Exposition
    • 29.09.17 → 29.10.17
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • L’exposition “Museum of Peripheral Collections” de l’artiste anglais Graham Dunning explore les liens entre archives personnelles, musées amateurs, accumulation compulsive  d’objets  de consommation de masses et collections de disques. Une exposition qui célèbre et érige la collection au rang d’acte créatif.
      A l’occasion du vernissage de l’exposition, Graham Dunning donnera sa performance jubilatoire et ingénieuse  “Mechanical Techno”, tenant autant d’un Dj set Techno que du “Mecanium” de Pierre et  du Turntabulism de Christian Marclay.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Alain Clément, Exposition personnelle Peintures et sculptures

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20170720_113213-002.jpg
    • 29.09.17 → 25.11.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Fin septembre, pour sa huitième exposition personnelle à Rennes, ALAIN CLÉMENT expose à la galerie Oniris des travaux récents : peintures, reliefs muraux et sculptures.

      Dans le travail d’ALAIN CLÉMENT, les jeux de couleurs, en priorité des couleurs primaires, jouent un rôle déterminant dans la composition, tout comme ces formes, des rubans ou arabesques qui s’entrelacent et se recoupent pour former un enchevêtrement, un signe abstrait qui appel notre regard. L’ancienne trame géométrique des toiles ou des gouaches sur papier avec l’utilisation de bandes colorées, laisse place à ces rubans et à une nouveauté qui réside sur le fond de la toile.

      Cette nouvelle exposition est composée d’œuvres qui démontrent le rapport étroit entre peinture et sculpture qui est depuis les années soixante-dix une constante dans le travail d’ALAIN CLÉMENT. L’ensemble des œuvres présentées ont été réalisées après 2012, qui correspond à la période depuis sa précédente exposition de l’artistes à la galerie.

      De grands tableaux aux couleurs vives rythmés par des entrelacs de peinture noire épaisse et vibrante sont confrontés à des reliefs muraux qui répondent avec des courbes similaires mais avec une approche complémentaire dans l’usage des matériaux et la couleur. Chaque oeuvre fait partie d’un ensemble où le jeu d’équilibre est déterminent, et propose au spectateur d’entrer dans une sorte de chorégraphie autour de rubans colorés ou du noir.

      Dans les toiles comme dans les sculptures, il s’agit d’un travail faussement « gestuel », moins spontané qu’il n’y paraît. Tous ces travaux sont préalablement construits, dessinés, les compositions ne sont pas le fruit d’un simple geste, mais d’une profonde réflexion. Le geste de l’écriture prend en charge la constitution de l’espace et comme chez tous les grands formalistes, la forme contribue à dessiner le fond. Pour ALAIN CLÉMENT, le travail de sculpture est, non seulement métaphoriquement mais matériellement, issu de la peinture.

      Un ensemble de petits tableaux (presque miniatures) et des gouaches sur papier travaillés avec les trois couleurs primaires et le crayon rythment l’exposition et évoquent l’importance du dessin préparatoire. En effet, le processus de création des reliefs muraux et sculptures qui accompagnent les toiles débute par des dessins préalables au crayon ou à la gouache. Une fois reportés sur les feuilles de tôle, ces dessins constituent les lignes de découpe et de pliage de la plaque : ce qui était inscrit dans le plan devient alors un volume dans l’espace. Comme pour les toiles, le choix de couleurs éclatantes pour les sculptures joue un rôle important dans leur appréhension.

      Dans l’œuvre d’ALAIN CLÉMENT, la sculpture participe à une évolution de la peinture : elle lui a permis non seulement de se débarrasser de tout illusionnisme, de renforcer le travail de la couleur, d’assouplir les formes, de faire des œuvres plus simples, avec moins de superpositions de plans, de couleurs… Bref, de renforcer la présence de l’objet peinture, par sa frontalité, son unité.

      Depuis une vingtaine d’années, ALAIN CLÉMENT a présenté, exposition après exposition, l’évolution de son travail à Rennes. Cette huitième exposition montre l’étendue et la variété de son travail récent avec des œuvres inédites dont certaines ont été exposées au Musée de Céret lors de son exposition personnelle au printemps 2017.

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Laurent Tixador, Trasher

    • Exposition
    • 28.09.17 → 10.11.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • project room : FRANCIS RAYNAUD ETHER

    • Exposition
    • 28.09.17 → 10.11.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Poussé par une envie constante d’expérimenter, Francis Raynaud (né en 1984 à Clermont-Ferrand) imagine toutes sortes de sculptures, d’objets et d’installations qui marient des éléments aussi hétérogènes qu’instables et informes. Chez ce dernier, il est toujours question de changements d’états ou de capillarités, et chacune de ses productions affiche une dynamique d’indétermination perpétuelle, qui propose au spectateur une expérience intrusive et dégénérescente de la matière.
    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2017
    • Pascal Broccolichi

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LM-2015-Pascal-Broccolichi-028.jpg
    • 27.09.17 → 09.12.17
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Pascal Broccolichi explore les phénomènes de l’écoute sous de multiples formes. Né en 1967 à Antibes, il construit depuis le début des années 90 un vaste programme de recherche acoustique et mène une réflexion sur les rapports mémoriels qu’entretient l’auditeur avec les espaces physiques et fictionnels.

      Ses installations sont exposées dans des centres d’art et des musées comme La maréchalerie centre d’art contemporain, Château de Versailles, la Fondation Maeght, Saint-Paul de Vence, l’Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux, le Palais de Tokyo, Paris, le CAPC musée d’art contemporain, Bordeaux, le Laboral Centro de Arte y Creaciòn Industrial, Gijon et dans des festivals tels que le French May, Hong Kong, le Korea Roadshow, Gyeongju-Seoul, le Festivalde Flandre, Courtrai.

       

      Une étude détaillée de l’œuvre de Pascal Broccolichi est développée par Thierry Davila dans sa dernière monographie« Cartographie de l’inouï » publiée aux presses du réel.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2017
    • Jochen Dehn, Climate Control And The Summer Of Love

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Light_JochenDehnExpostiionBullePoseeIMG4542.jpg
    • 27.09.17 → 03.12.17
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • « Ça commence avec un sac de ciment qui tombe du ciel et qui produit un trou dans la toiture d’une maison de la banlieue de Moscou.

      Je m’intéresse à la protection, aux bulles et aux idéologies, aux danses de la pluie et à d’autres technologies comme le brise-nuage de Wilhelm Reich et aussi aux environnements contrôlés tels que Monte Veritas et Biosphère 2.

      Je parle des limites, du contrôle et de la libération. Ma question principale c’est : est-ce que les erreurs, les irritations et les échecs doivent marquer les limites d’un système ou est-ce qu’ils peuvent en constituer la base ? » Jochen Dehn

      « Climate Control and The Summer of Love » est une performance centrée sur une bulle de savon gelée. Cette performance prend la forme d’une visite guidée d’un espace frigorifié. La bulle qui gèle – un cristal sphérique de la taille d’une orange – flotte sur un faible courant d’air produit par un système de ventilation dans cet espace. La présentation de la bulle est accompagnée d’un récit concernant les efforts de l’Homme à maîtriser la nature, la sienne incluse.

      Quelques images de la dernière performance de JochenDehn (photographies : Renaissance Society, Chicago, septembre 2017): http://www.renaissancesociety.org/events/1182/intermissions-jochen-dehn/

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Exposition des diplômés 2017 “She paints with chili sauce”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Expo-diplomes-EESAB.jpg
    • 23.09.17 → 30.09.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Master Art : Oyku Aras, Morgan Azaroff, Alix Doyen, Claire Lagneau-Guetta, Elsa Leroy, Salomé Marine, Line Simon et Vincent-Michael Vallet. Master Communication-Design graphique : Camille Bonnivard, Mathilde Julan, Zoé Lecossois, Pierre Martel, Malou Messien, Loriane Panel et Lucie Soquet. Master Design : Déborah Baëlen, Pierre Brongniart, Paul Delprat, Marine Douaud, Mahona Drean, Marlène Gaboriau, Valerian Henry, Maxime Kerneis, Marine Portal. Commissariat : Étudiantes du Master MAE (Métiers et arts de l'exposition), Université Rennes 2.

      “She paints with chili sauce”

      Cette année les étudiants en Master de l’EESAB-site de Rennes organisent eux-mêmes l’exposition de leur diplôme. L’Hôtel Pasteur accueillera les installations, sculptures, peintures, éditions, affiches, objets et mobiliers design. Sous le regard aguérri des étudiantes en Master Métiers et arts de l’exposition de l’Université Rennes 2, les diplômés de l’école d’art de Rennes exposeront leurs travaux qui représentent l’aboutissement de cinq années d’expérimentations et de recherches en art, communication et en design. Cette exposition vous donnera l’envie de suivre leurs projets à venir !

       

      > Hôtel à Projets Pasteur
      2 Place Pasteur – 35000 Rennes
      Ouverture tous les jours. Entrée gratuite.

    • Galerie Réjane Louin
    • 2017
    • Maëlle Labussière, sans façon

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/recto-maelle.jpg
    • 23.09.17 → 12.11.17
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Rayons vert – Pascal Dubreuil

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/recital.jpg
    • 21.09.17 → 21.09.17
      Concert
      La Criée centre d’art contemporain
    • L’exposition Pièces pour clavecin de Yann Sérandour ayant pour sujet le clavecin et son histoire, l’artiste a tout naturellement souhaité, dans le cadre des Rayons verts, proposer un programme et a invité des clavecinistes pour quatre récitals à La Criée.

      Pascal Dubreuil le jeudi 21 septembre à 20h30
      Siebe Henstra le jeudi 5 octobre à 20h30
      Clémence Schweyer le jeudi 19 octobre à 20h30
      Pascal Dubreuil et Lujza Markova (pour deux clavecins), le jeudi 16 novembre à 20h30

      Ce programme a été conçu avec la collaboration de Pascal Dubreuil, claveciniste et professeur au conservatoire à rayonnement régional de Rennes.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • B.O.A.T® – L’exposition

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/boat.jpg
    • 20.09.17 → 20.10.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Depuis 2015 l’EESAB s’est doté d’un navire de recherche artistique et pédagogique pensé comme un atelier mobile, une plateforme de travail, une annexe de l’École allant à la rencontre d’autres territoires.

      Cette exposition sera l’occasion de découvrir les productions et expérimentations réalisées à bord ou à quai par les étudiants au cours de ces 2 dernières années.

      Boat Of Artistic Research Trip

      B.O.A.T. ® est constitué de recherches artistiques et pédagogiques menées à bord d’un ancien chalutier baptisé « Le grand largue ». Dans le cadre de l’attention accrue portée à l’économie de la mer depuis une dizaine d’années, ce navire participe à la révélation de nombreuses facettes de la Bretagne, dotée de ressources marines et littorales exceptionnelles. Il est pensé comme un atelier mobile, sorte d’annexe de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB) qui permet aux étudiants et aux créateurs invités d’envisager leur pratique dans une mise en mouvement transversale : art et sciences, art et économie maritime, design et énergies renouvelables… L’environnement marin est un vecteur d’imaginaire très fort. En se confrontant à ses enjeux économiques et environnementaux et en expérimentant la vie à bord, ces étudiants et créateurs seront en mesure d’initier des propositions : regards, récits, objets… pour former un ensemble élargi porteur de connaissances.

       

       

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Yann Sérandour, Pièces pour clavecin

    • Exposition
    • 16.09.17 → 19.11.17
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Yann Sérandour interroge les phénomènes de transmission par la collecte et la relecture de sources historiques. Il relie, découpe, recadre et superpose les époques. Mêlant approche conceptuelle et circonvolutions baroques, son exposition a pour source principale l’histoire du clavecin, un instrument de musique de l’Ancien Régime dont la sonorité fut réinventée tout au long du XXe siècle.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2017
    • RENC’ART Regard(s)

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Circular-I.jpg
    • 16.09.17 → 16.09.17
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Les Renc’arts sont des visites commentées qui vous invitent à prendre le temps de découvrir la démarche de l’artiste et le processus de création. Il s’agit d’un temps d’échanges convivial, ouvert à tous.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • Journées européennes du patrimoine

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/adlc2017lartdansleschapelles105-e1504453760352.jpg
    • 16.09.17 → 17.09.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Henri Jacobs, Polly Apfelbaum, Armanda Duarte, Thierry De Mey, Claire Colin-Collin

      Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine (16 et 17 septembre) et pour marquer la fin de la 26e édition de L’art dans les chapelles, nous vous proposons un week-end de visites et une rencontre avec un des artistes de la programmation !


      PROGRAMME DU WEEKEND :
      SAMEDI 16 SEPTEMBRE • Visite accompagnée des chapelles

      14h : Rendez-vous aux Bains Douches, point accueil de la manifestation à Pontivy.
      14h30 : Découverte de l’œuvre d’Henri Jacobs à la chapelle Sainte-Tréphine, Pontivy.
      15h15 : Découverte des œuvres de Thierry de Mey à la chapelle Sainte-Noyale, Noyal-Pontivy.
      15h45 : Découverte des oeuvres de Polly Apfelbaum à la chapelle Saint-Jean, Le Sourn.
      16h30 : Découverte de l’œuvre d’Armanda Duarte à la chapelle de la Trinité, Castennec, Bieuzy.
      DIMANCHE 17 SEPTEMBRE • Après-midi en compagnie de CLAIRE COLIN-COLLIN à la chapelle Saint Tugdual, Quistinic
      12h30 : Déjeuner à la crêperie Au Coin Tranquille à Quistinic près de la chapelle Saint Tugdual.
      Menu des chapelles (11€) :
      Kir breton + galette complète + crêpe caramel au beurre salé + bolée de cidre

      ATTENTION : RÉSERVATION REPAS OBLIGATOIRE au 02 97 27 97 31 ou par mail à mediation@artchapelles.com

      14h30 : Rencontre et discussion avec Claire Colin-Collin autour de l’œuvre Pour que quelqu’un les ait vues (2016) et de l’édition d’art Au secours, Philip (2017).
      15h30 : Lecture du texte Les Mains négatives, de Marguerite Duras, par Bertrand Vermersch, lecteur-conteur.
      17h : Pot offert par la mairie de Quistinic.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Rencontre avec Yann Sérandour

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/05_YS_LC_Schwarzkopf.jpg
    • 16.09.17 → 16.09.17
      Rencontre
      La Criée centre d’art contemporain
    • Yann Sérandour vous attend pour une discussion autour de son exposition Pièces pour clavecin.

    • Frac Bretagne
    • 2017
    • Nicolas Floc’h, Glaz

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/NicolasFlochOuessant.jpg
      Nicolas Floc’h, Paysages productifs, macro-algues, - 8 m, Ouessant, 2016 - Adagp, Paris 2017 - Crédit photo : Nicolas Floc’h
    • 15.09.17 → 26.11.17
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Du 15 septembre au 26 novembre 2017, Nicolas Floc’h présente au Frac Bretagne une vaste exposition, Glaz, qui déploie une grande partie de son travail réalisé dans et avec l’élément marin, en particulier les Structures productives. Sculpture, photographie, peinture, performance, dialogue avec les milieux scientifiques, sont les moyens par lesquels ce « nouvel explorateur » propose au public de réfléchir – et agir ? – avec lui aux points de rencontre entre l’art et la science.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2017
    • Anita Gauran, Scrapshow

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/anita-gauran-scrapshow-phakt-2017.jpg
    • 14.09.17 → 20.10.17
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Anita Gauran développe une recherche photosensible, à la fois étrange, inquiétante et savante, et dans le même temps ludique et généreuse. L’artiste travaille à partir d’une matière photographique prélevée dans les musées et dont les différents éléments sont ensuite mis en perspective les uns les autres. Ils font l’objet de photomontage et autres ajouts qui à la fois les altèrent et les révèlent.

      DES FIGURES DU PASSÉ

      A l’heure du tout numérique, Anita Gauran développe une posture singulière au sein d’une génération qui fait sienne la réappropriation d’images largement disponibles sur le web. Munie d’un appareil argentique, l’artiste arpente les musées et les sites archéologiques dont elle exhume des figures séculaires, statuaires antiques, bas reliefs médiévaux, reliques, pour en faire les sujets de sa production photographique. Sans nostalgie ni passéisme, l’artiste dresse le portrait intime d’une civilisation aussi vénérable qu’hétérogène. Autour des points de vues resserrés en noir et blanc, attachés aux corps et aux détails, le hors champ photographique produit une atmosphère mystérieuse, hors du temps, un vide à investir dont l’artiste s’empare avec une irrévérence bienveillante.

      UN TRAVAIL DE LABORATOIRE

      De retour au laboratoire, Anita Gauran travaille avec le processus du développement photographique argentique en introduisant des déplacements dans sa technique même ou en imitant des procédé spécifique au médium. Il peu s’agir d’ajout d’objets extérieur au laboratoire posé sur le papier sensible qui créer des silhouettes en réserves blanches. Les endroits n’ayant pu être traversés par la lumière de l’agrandisseur restent vierges à l’inverse des endroits entièrement exposés qui révèle l’image initiale.

      NOTRE RAPPORT A l’HISTOIRE

      Avec pour point de départ des figures existante plus ou moins connu, des trouvaille archéologique, des faits historique, Anita Gauran les confronte, les remet en jeux en utilisant l’empreinte, le photomontage, le display.

      Pour chacune de ses figures historiques, Anita Gauran détermine un objet d’altération. Ainsi s’établit un rapprochement entre la représentation de l’image et l’objet posé sur le papier qui va laisser son empreinte en blanc. Cette technique du photogramme a été utilisée dès les origines de la photographie, le mot rayogramme quant à lui, a été inventé par Man Ray (en référence à son propre nom). Les sujets sont ainsi mis à l’épreuve d’un processus de caviardage en tout genre, des plus intimes aux plus ornementaux, donnant lieu à des associations poétiques, incongrues presque irrévérencieuses. Il se crée alors entre l’image et le signe une œuvre qui interroge notre rapport à l’art et à l’histoire dans un acte de démystification, entre pratique vaudou et jeu formel… exploration des potentialités dormantes d’une image.

      Pour le PHAKT- Centre Culturel Colombier, Anita Gauran réalisera une exploration photographique autour du cabinet de curiosités et un travail plastique autour des analogies possibles entre une feuille de papier photo et le drapé antique.

      L’exposition fait suite à une résidence d’artiste coordonnée par le PHAKT à l’école Jacques Prévert où Anita Gauran a installé son atelier de novembre 2016 à juin 2017.

      Anita Gauran est diplômée de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne – site de Rennes en 2013, après un cursus Erasmus à l’Athens School of Fine Arts en 2010-2011. Depuis 2009, son travail a fait l’objet de plusieurs expositions collectives à Rennes, Lorient et Paris. Elle a participé également à des expositions à l’étranger et notamment à Athènes et à l’Académie des Beaux Arts de Finlande à Helsinki. Dernièrement, elle a été invitée à exposer à la galerie Eva Vautier à Nice, à la galerie du 48 à Rennes et au château de Kerjean en Finistère. Elle est actuellement en résidence d’artiste à l’Ecole Jacques Prévert à Rennes.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Lancement d’édition : Bureau d’Investigation Photographique “Kyrielle”

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/kyrielle-1.jpeg
    • 14.09.17 → 14.09.17
      Rencontre
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Antoine Chaudet, Bruno Elisabeth, Richard Louvet, Damien Mousseau, Émilie Traverse, Mathieu Tremblin, Philémon Vanorlé.

      LES ÉDITIONS INCERTAIN SENS PRÉSENTENT :
      — BUREAU D’INVESTIGATION PHOTOGRAPHIQUE (B.I.P.) Kyrielle

      SOIRÉE DE LANCEMENT
      VENDREDI 15 SEPTEMBRE À 18H00
      CABINET DU LIVRE D’ARTISTE – CAMPUS VILLEJEAN
      En présence d’Antoine Chaudet, Bruno Elisabeth et Richard Louvet.
      BUREAU D’INVESTIGATION PHOTOGRAPHIQUE (B.I.P.) Kyrielle
      Antoine Chaudet, Bruno Elisabeth, Richard Louvet, Damien Mousseau,
      Émilie Traverse, Mathieu Tremblin, Philémon Vanorlé.
      Rennes, Éditions Incertain Sens / Bureau d’Investigation Photographique, 2017.
      Leporello, [72 pages et un feuillet volant], impression offset quadrichromie, 22 x 16 cm.
      Dépôt légal juin 2017, 300 exemplaires, ISBN 978-2-914291-79-8.
      15€
      .
      Le leporello Kyrielle vient clôturer 10 ans de travail mené, entre 2005 et 2015, par le Bureau d’Investigation Photographique (BIP).
      Le BIP est un collectif de sept photographes réunis par la volonté d’aller sur le terrain, et de proposer l’image là où elle fait œuvre de partage et d’expérience. Il développe des modes de diffusions alternatifs, notamment au travers d’expositions, de bulletins et autres projets éditoriaux alliant graphisme et photographie, conçus en partenariat avec des acteurs culturels, associatifs, institutionnels ou privés. Sa démarche mêle la rigueur documentaire aux libertés d’une photographie plasticienne et s’inscrit à rebours du sensationnalisme, en pointant le caractère à la fois trivial et furtif de certaines évolutions de notre société.
      Le corpus de photographies qui compose ce leporello es construit selon le principe du jeu des kyrielles. À partir d’un ordre déterminé grâce à un tirage aléatoire, un premier photographe fait le choix d’une image à laquelle le suivant répond par association d’idées, en fonction de sa propre subjectivité, et ainsi de suite.
      Ce principe a été initié à l’occasion d’une carte blanche présentée à la Bodega lors du Festival de photographie de Phnom Penh sur invitation de l’agence Melon Rouge en 2009, puis lors d’une soirée de projection « Antennes » dans le cadre du Off des Rencontres d’Arles en 2010. C’est finalement lors d’une résidence aux Verrières – Résidences ateliers de Pont-Aven en 2011 que ce corpus fut établi. Cette résidence donna ainsi lieu à une forme singulière d’atelier d’écriture photographique collective, dont ce livre, sorte d’exposition de poche, restitue la substance.
      Au-delà de cette édition, Kyrielle constitue aussi une banque d’images plus vaste consultable en ligne : www.bipkyrielle.com
    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Exposition des cours publics

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/banniere-facebook-cp-2017.jpg
    • 11.09.17 → 15.09.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Pour la première fois les élèves des cours publics jeunes & adultes de l’École d’art de Rennes exposeront au public leurs productions réalisées pendant l’année 2016-17.Venez découvrir les peintures, dessins, photographies, objets design, éditions, gravures et sérigraphies des élèves des cours publics. L’occasion de puiser de l’inspiration !

      ____________________________________

      + Inscriptions aux cours jeunes & adultes 2017-18
      Toutes les infos sur les ateliers, les inscriptions et les tarifs sur  www.eesab.fr/courspublics

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    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • KISS KISS BANG BANG

    • Exposition
    • 11.09.17 → 15.09.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Dita Adirahmawaty, Eléonore Aublayd, Mégane Bénard, Anouk Chardot, Tarik Chebli, Alix Doyen, Aristide Gripon, Grÿeg, Claire Guetta, Rémi Le Guillois, Jérémy Legionnetn Elsa Leroy, Célestine Pelletier, Léïla Tascon, Thomas Terrier, Stedy Theodore, Vincent-Michaël Vallet

      Commissariat : John Cornu & Guillaume Pinard

      _

      Après l’exposition-programme «Hibiscus» – dont le premier volet s’était déroulé en 2012 au Vivarium et le second en 2016 à la Galerie Art & Essai –, kiss kiss bang bang inaugure une synergie nouvelle en réunissant les œuvres picturales, sculpturales, installatives, performatives ou encore vidéographiques d’une quinzaine de jeunes artistes de l’EESAB-site de Rennes et de l’université Rennes 2.

      Echappant à tout display thématique ou programmatique, KKBB expose différentes attitudes, prises de position ou encore mouvances qui animent la scène contemporaine.

      Procédant d’une ouverture, KKBB présente une génération émergente aux prises avec les paradigmes poétiques actuels.

    • Le Volume
    • 2017
    • VERN VOLUME 2017 : Et le plancton

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VERN-VOLUME-Martin-Creed-Work-n°-262-Half-the-Air-in-a-Given-Space-2001.-Collection-FRAC-Languedoc-Roussillon-©M.-Brucker.jpg
    • 09.09.17 → 18.10.17
      Exposition
      Le Volume
    • La 21ème édition de la biennale d’art contemporain Vern Volume accueille huit artistes (Julien Boucq, Martin Creed, Nicolas Daubanes, Aurélie Ferruel & Florentine Guedon, Anaïs Hay, Francis Raynaud et Johanna Rocard) autour du thème de la fête.
      Les oeuvres inédites explorent le rituel social de la fête, tel que Boris Vian le décrit dans son ouvrage “Vercoquin et le plancton”. La fête est alors un jeu répétitif de séduction et de transe, profondément superficiel, où les dialogues tournent en rond et dans le vide. Le plancton, organisme vivant en milieu aquatique évoluant en nuages aux formes indéfinies, est ici utilisé en métaphore de l’étrange corps social mouvant formé par les participants à une festivité.
      Isabelle Henrion, commissaire d’exposition indépendante
    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles , Visite commentée

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 09.09.17 → 09.09.17
      Visites commentées
      L’art dans les chapelles
    • Élisabeth Ballet • Claire Colin-Collin • Armanda Duarte • Bernard Pagès

      Venez découvrir les œuvres du circuit rouge de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point relais, chapelle Saint Nicodème, 56930 Pluméliau.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Salon “Wiels Art Book Fair” 2017

    • Salon
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/WIELS-Art-Book-Fair-2017-.jpg
    • 08.09.17 → 10.09.17
      Salon
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • WIELS présente la 3ème édition de la WIELS Art Book Fair, réunissant quelque 50 artistes, éditeurs et collectionneurs autour d’ouvrages d’art, livres de photos, éditions d’artistes, catalogues, périodiques et autres publications artistiques. Au programme de ce week-end : présentations, conférences, workshops…

      WIELS Art Book Fair 2017 BRUXELLES
      Opening: vendredi 08.09.2017, 18:00-21:00
      Open: samedi 09 & dimanche 10.09.2015, 11:00-18:00

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2017
    • Anna Conzatti, L’amour en x leçons et en x jours

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AnnaConzatti-serigraphie-acb.jpg
    • 08.09.17 → 29.09.17
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Dessinatrice de BD et illustratrice franco-italienne née en 1990, Anna Conzatti vit et travaille à Nantes à l’atelier Manu Manu, au sein de la Maison Fumetti à Nantes. Elle navigue entre expositions, résidences et publications : sa pratique artistique se transforme au gré des récits. Elle a publié deux bandes dessinées en Italie, présentées lors des festivals italiens Napoli Comicon, Lucca Comics & Games. Elle présente à L’aparté l’exposition L’amour en x leçons et en x jours.

      Née d’une mère française et d’un père italien, la question du double langage intervient forcément dans le parcours artistique d’Anna Conzatti.

      S’inspirant d’un livre de leçons « Méthode 90 » avec lequel sa mère apprenait l’italien, elle prélève dans ce langage très prosaïque des extraits aux sens multiples, et les agence pour créer des histoires de rencontres. Ainsi, elle présente à L’aparté une bande dessinée dont les dialogues sont exclusivement extraits des exercices de traduction ainsi que des dessins dictés par les titres évocateurs des leçons. Les couleurs jaune et rouge sont à l’honneur, couleurs italiennes par excellence dans l’imagerie de l’artiste.

      Anna Conzatti présente également deux éditions réalisées dans la cadre de sa résidence.

    • Lendroit éditions
    • 2017
    • Nicolas Floc’h, Kuroshio, le courant noir

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/4x3-1-web-copie.jpg
    • 07.09.17 → 07.10.17
      Exposition
      Lendroit éditions
    • À la rentrée, Lendroit éditions met à l’honneur le travail effectué par Nicolas Floc’h pendant une résidence d’un mois passée à bord de la goélette Tara (expédition Tara Pacific*). L’événement offre plusieurs entrées dans la pratique de l’artiste : deux éditions, la présentation d’une sélection d’œuvres produites sur Tara à Lendroit éditions du 07 septembre au 07 octobre et dans les rues de Rennes avec un projet d’affichage, préambule à « L’art en 4×3 », pendant le courant de l’automne.

       

      L’univers maritime est récurrent dans l’œuvre de Nicolas Floc’h. En 2008, il découvre les récifs artificiels, ces architectures immergées en vue d’une exploitation halieutique ou pour renouveler l’écosystème sous-marin. Depuis cette date, il répertorie ces constructions en béton avant leur immersion, constructions qu’il reproduit ensuite sous la forme de sculptures à l’échelle 1/10ème. Enfin, l’artiste plonge et photographie les véritables récifs après leur colonisation par la faune et la flore sous-marines. Une résidence d’un mois passée à bord de la goélette Tara entre Tokyo et Keelung lui a permis d’étendre cette recherche aux architectures animales : les récifs coralliens qui jalonnent le « courant noir » (traduit du japonais, « Kuroshio »).

       

      À Lendroit éditions, Kuroshio, le courant noir présente, en exclusivité, l’un des quatre tirages qui seront affichés dans l’espace urbain à l’automne, dans le cadre du préambule au projet « L’art en 4×3 »**. Ce dernier vise à investir des panneaux dits 4×3 comme support artistique. Une synthèse du projet de Nicolas Floc’h en quatre images présente les transformations induites par le réchauffement climatique, l’acidification des océans et le blanchiment du corail.

       

      À cette occasion, Lendroit édite un multiple, déclinaison fragmentée d’un récif artificiel et le n°14 de la collection BOP***, reproduction d’une photographie incarnant l’étrangeté de l’univers marin. L’invisible s’offre ainsi aux yeux de chacun, à Lendroit éditions et dans l’espace public.

       

      _

       

      * La Fondation Tara Expéditions organise des expéditions pour étudier et comprendre l’impact des changements climatiques et de la crise écologique sur nos océans. À chaque expédition, la goélette Tara embarque plusieurs artistes en résidence, sélectionnés par un jury présidé par agnès b.

       

      ** Le projet a été soumis par Lendroit éditions à la ville de Rennes dans le cadre du budget participatif de la Fabrique citoyenne et élu par ses habitants. Il consiste en une programmation artistique annuelle sur des panneaux « 4×3 », programmation qui débutera en 2018.

       

      *** BOP – Big Offset Posters est une collection de posters éditée tous les ans. 800 exemplaires pliés sont envoyés gratuitement à plus de 200 lieux artistiques et culturels à travers le monde. 200 exemplaires non pliés sont destinés à la vente.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2017
    • Regard(s)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Circular-I.jpg
    • 02.09.17 → 23.09.17
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque invite l’artiste Jean-Pierre Baillet à porter son regard sur les oeuvres qui viendront enrichir la collection en 2017. Celui-ci propose un dialogue entre les nouveautés et les productions réalisées dans le cadre d’ateliers de l’ESAT d’Hennebont, qu’il anime depuis plusieurs années.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Visite commentée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 02.09.17 → 02.09.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Polly Apfelbaum • Erwan Ballan • Alain Fleischer • Henri Jacobs

      Venez découvrir les œuvres du circuit vert de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Visite commentée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 31.08.17 → 31.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Florence Chevallier • Thierry De Mey • Fabienne Gaston-Dreyfus

      Venez découvrir les œuvres du circuit bleu de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Visite commentée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 26.08.17 → 26.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Dove Allouche • Polly Apfelbaum • Henri Jacobs • Bertrand Rigaux

      Venez découvrir les œuvres du circuit jaune de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Visite commentée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 24.08.17 → 24.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Élisabeth Ballet • Claire Colin-Collin • Armanda Duarte • Bernard Pagès

      Venez découvrir les œuvres du circuit rouge de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point relais, chapelle Saint Nicodème, 56930 Pluméliau.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Atelier

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 22.08.17 → 22.08.17
      Atelier
      L’art dans les chapelles
    • Bernard Pagès

      Venez réaliser un atelier de création “Sculpture & nature” autour de l’oeuvre de Bernard Pagès en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Rendez-vous à la chapelle Saint Adrien à Saint-Barthélémy
      14h – 17h

      Tarif plein : 6€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Visite commentée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 19.08.17 → 19.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Polly Apfelbaum • Erwan Ballan • Alain Fleischer • Henri Jacobs

      Venez découvrir les œuvres du circuit vert de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles : rencontre & balade contée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 18.08.17 → 18.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Alain Fleischer

      En partenariat avec l’association Polyculture,  une rencontre est organisée autour de l’œuvre d’Alain Fleischer à la chapelle Notre Dame du Moustoir à Malguénac, pour clôturer la balade contée du festival Arts des villes, arts des champs.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Visite commentée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 17.08.17 → 17.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Florence Chevallier • Thierry De Mey • Fabienne Gaston-Dreyfus

      Venez découvrir les œuvres du circuit bleu de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Visite commentée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 12.08.17 → 12.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Dove Allouche • Polly Apfelbaum • Henri Jacobs • Bertrand Rigaux

      Venez découvrir les œuvres du circuit jaune de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Visite commentée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 10.08.17 → 10.08.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Élisabeth Ballet • Claire Colin-Collin • Armanda Duarte • Bernard Pagès

      Venez découvrir les œuvres du circuit rouge de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point relais, chapelle Saint Nicodème, 56930 Pluméliau.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles  • Atelier

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 08.08.17 → 08.08.17
      Atelier
      L’art dans les chapelles
    • Dove Allouche

      Venez réaliser un atelier de création “Paysage & abstraction” autour de l’oeuvre de Dove Allouche en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Rendez-vous à la chapelle Notre-Dame-des-Fleurs à Moustoir-Remungol (commune déléguée de la commune nouvelle d’Evellys)
      14h – 17h

      Tarif plein : 6€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

       

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles : À dimanche au canal !

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/téléchargement.jpg
    • 06.08.17 → 06.08.17
      Rencontre
      L’art dans les chapelles
    • Florence Chevallier

      RENCONTRE & DISCUSSION
      Désir d’image, les plaisirs 

      En partenariat avec les Canaux de Bretagne, venez découvrir l’œuvre Les plaisirs de Florence Chevallier à la chapelle Saint Drédeno à Saint-Gérand, et profiter d’un pique-nique sur les bords du canal de Nantes à Brest.

      11h – 13h30
      Gratuit

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Visite commentée

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 05.08.17 → 05.08.17
      Visites commentées
      L’art dans les chapelles
    • Polly Apfelbaum • Erwan Ballan • Alain Fleischer • Henri Jacobs

      Venez découvrir les œuvres du circuit vert de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • Visite commentée

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 03.08.17 → 03.08.17
      Visites commentées
      L’art dans les chapelles
    • Florence Chevallier • Thierry De Mey • Fabienne Gaston-Dreyfus

      Venez découvrir les œuvres du circuit bleu de la manifestation lors d’une visite commentée en compagnie du médiateur de la manifestation.

      Départ de la visite du point accueil, les Bains Douches à Pontivy.
      9h30 – 12h30

      Tarif plein : 5€ • Tarif réduit : 3€ • Gratuit pour les enfants de – de 12 ans

      Réservation impérative avant la veille à 17h au 02 97 27 97 31.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2017
    • Jazz à Kerguéhennec

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/KerguehennecJazz2016_900.jpg
    • 30.07.17 → 30.07.17
      Concert
      Domaine de Kerguéhennec
    • C’est au Domaine de Kerguéhennec, dans un cadre exceptionnel, que Jazz en ville, le festival de la Ville de Vannes, programme chaque année sa journée de clôture. Du déjeuner sur l’herbe à l’apéro musical, ce rendez-vous très attendu du public et des musiciens, promet, une nouvelle fois, d’être festif, convivial et enthousiasmant !

      De l’univers d’Amaury Faye, jeune et talentueux pianiste de la nouvelle génération qui explore et crée des liens entre différentes cultures dans son trio, à la voix généreuse de Yasmine Kyd et en passant par les mélodies élégantes des Selkies, le jazz dans toute sa diversité résonnera autour du château pour le plus grand plaisir des visiteurs et festivaliers.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Salon Miss Read 2017

    • Salon
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/KH-MR17-web-400px.jpg
    • 14.07.17 → 16.07.17
      Salon
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • MISS READ: Berlin Art Book Festival 2017
      July 14th – 16th, 2017

      at Haus der Kulturen der Welt
      John-Foster-Dulles-Allee 10
      10557 Berlin
      FREE ENTRY

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Bureau d’Investigation Photographique, Kyrielle

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/cover-kyrielle.jpg
    • 11.07.17 → 16.09.17
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Antoine Chaudet, Bruno Elisabeth, Richard Louvet, Damien Mousseau, Émilie Traverse, Mathieu Tremblin, Philémon Vanorlé.

      Kyrielle
      Bureau d’Investigation Photographique (B.I.P.)
      Antoine Chaudet, Bruno Elisabeth, Richard Louvet, Damien Mousseau,
      Émilie Traverse, Mathieu Tremblin, Philémon Vanorlé.

      Rennes, Éditions Incertain Sens / Bureau d’Investigation Photographique, 2017.
      Leporello, [72 pages et un feuillet volant], impression offset quadrichromie, 22 x 16 cm.
      Dépôt légal juin 2017, 300 exemplaires, isbn 978-2-914291-79-8, 15€.

      Le leporello Kyrielle vient clôturer 10 ans de travail mené, entre 2005 et 2015, par le Bureau d’Investigation Photographique (BIP).
      Le BIP est un collectif de sept photographes réunis par la volonté d’aller sur le terrain, et de proposer l’image là où elle fait œuvre de partage et d’expérience. Il développe des modes de diffusions alternatifs, notamment au travers d’expositions, de bulletins et autres projets éditoriaux alliant graphisme et photographie, conçus en partenariat avec des acteurs culturels, associatifs, institutionnels ou privés. Sa démarche mêle la rigueur documentaire aux libertés d’une photographie plasticienne et s’inscrit à rebours du sensationnalisme, en pointant le caractère à la fois trivial et furtif de certaines évolutions de notre société.
      Le corpus de photographies qui compose ce leporello es construit selon le principe du jeu des kyrielles. À partir d’un ordre déterminé grâce à un tirage aléatoire, un premier photographe fait le choix d’une image à laquelle le suivant répond par association d’idées, en fonction de sa propre subjectivité, et ainsi de suite.
      Ce principe a été initié à l’occasion d’une carte blanche présentée à la Bodega lors du Festival de photographie de Phnom Penh sur invitation de l’agence Melon Rouge en 2009, puis lors d’une soirée de projection « Antennes » dans le cadre du Off des Rencontres d’Arles en 2010. C’est finalement lors d’une résidence aux Verrières – Résidences ateliers de Pont-Aven en 2011 que ce corpus fut établi. Cette résidence donna ainsi lieu à une forme singulière d’atelier d’écriture photographique collective, dont ce livre, sorte d’exposition de poche, restitue la substance.

      Au-delà de cette édition, Kyrielle constitue aussi une banque d’images plus vaste consultable en ligne : www.bipkyrielle.com

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • lancement du fanzine Apocryphe

    • Rencontre
    • 11.07.17 → 11.07.17
      Rencontre
      La Criée centre d’art contemporain
    • Lancement des deux premiers numéros du fanzine Apocryphe, un projet écrit par Pierre Galopin et Johanna Rocard et porté par La Collective.

      Apocryphe, c’est la part de l’histoire, écrite, non reconnue et dont l’authenticité n’est pas établie. Il y aurait alors plusieurs récits, un, officiel, calibré, et un autre, quelque part, plus fort ou plus faible c’est selon, racontant l’intimité de la démarche artistique.
      Quelle place faite ici à la parole de l’artiste émergent dans un contexte où la caution vient d’un tiers ou des pairs ?
      Apocryphe donc pour un fanzine gratuit, collectif et indépendant, un espace fugace laissant la place au regard sincère de l’artiste sur son propre travail par le biais d’un texte critique guidé par une grande volonté de raconter. Publié au gré des rencontres et diffusé auprès du plus grand nombre, Apocryphe est à l’initiative de Pierre Galopin et Johanna Rocard, portée par La Collective, avec le soutien de La Criée centre d’art contemporain.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2017
    • Paul Duncombe

    • Exposition
    • 08.07.17 → 25.08.17
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Invité en résidence à L’aparté, Paul Duncombe s’est attaché à l’observation de l’écosystème forestier à proximité de l’étang de Trémelin et propose un projet artistique qui allie les richesses botaniques locales et les outils de développement numérique utilisés en art contemporain. À l’aide de ces technologies, il s’est intéressé aux microcosmes singuliers du domaine, nous donnant à voir et à entendre les organismes qui nous entourent, mais qui nous sont invisibles et inaudibles parce que trop petits, trop rapides ou trop lents.

       

    • Galerie Réjane Louin
    • 2017
    • Plié + Déplié

    • Exposition
    • 08.07.17 → 03.09.17
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Claude Briand-Picard, Sylvie Houriez, Natalia Jaime-Cortez, Maëlle Labussière, Patrice Pantin, Laurence Papouin

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles 26e édition

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADLC-invit-1.jpg
    • 07.07.17 → 17.09.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Dove Allouche • Polly Apfelbaum • Erwan Ballan • Élisabeth Ballet • Florence Chevallier • Claire Colin-Collin • Thierry De Mey • Armanda Duarte • Alain Fleischer • Fabienne Gaston-Dreyfus • Henri Jacobs • Bernard Pagès • Bertrand Rigaux

      Depuis sa création en 1992, L’art dans les chapelles a invité plus de 400 artistes nationaux et internationaux à intervenir dans ces lieux patrimoniaux remarquables dont la plupart ont été érigés entre le XVe et le XVIe siècle.
      Chaque œuvre est pensée spécifiquement pour être montrée dans la chapelle attribuée à l’artiste. Un budget de production est mis à la disposition de chacun afin de réaliser une œuvre inédite et in‑situ.
      Que celles-ci s’appuient sur les qualités architecturales des lieux ou bien jouent avec les espaces et la lumière qui les traverse, les œuvres sont toujours pensées dans l’idée de confronter le point de vue de l’artiste avec le lieu qui abrite son travail.
      La manifestation offre donc la possibilité de voir s’établir des liens forts entre la création artistique contemporaine et un patrimoine exceptionnel.

      Direction artistique
      Éric Suchère enseigne l’histoire et la théorie des arts à l’École supérieure d’art et design de Saint‑Étienne, est membre de l’AICA (Association internationale des critiques d’art). Il codirige avec Camille Saint-Jacques la collection « Beautés » et a publié de nombreux ouvrages sur l’art.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • visite de traverse par Griselda Drouet

    • Conférence
    • 01.07.17 → 01.07.17
      Conférence
      La Criée centre d’art contemporain
    • Les visites de traverse sont l’occasion de découvrir chaque exposition par le prisme d’une autre discipline artistique ou d’un autre champ de la connaissance.

      La Criée invite la linguiste Griselda Drouet pour une rencontre autour de l’exposition Sibyl Sybil de Julien Bismuth.

       

    • Artothèque de Brest
    • 2017
    • Guillaume Pinard, Les retrouvailles

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vitaioli_Retrouvailles300DPI.jpg
    • 01.07.17 → 26.11.17
      Exposition
      Artothèque de Brest
    • Le musée des beaux-arts de Brest propose à Guillaume Pinard de s’approprier la collection du musée et d’imaginer un ensemble de combinaisons possibles entre des œuvres de la collection sorties des réserves, pour la plupart inédites ou rarement exposées, et la création contemporaine.

      À l’invitation de celui-ci, une dizaine d’artistes se prêtent au jeu de la réinterprétation pour faire de cette exposition un espace d’expérimentations originales. Vous pourrez ainsi découvrir les œuvres d’Henni Alftan, Azadeh Ardalan, Victor Calliat, Maurice Chabas, Anne-Sophie Convers, Sonia Delaunay, Hélène Farges, Vidya Gastaldon, Guillaume Guillon-Lethière, James Hamilton Hay, Paul Leroy, François Lunven, Paul Mathey, René Ménard, Marie-Claire Mitout, Vera Molnár, Guillaume Pinard, Henri Rivière, Anne-Marie Rognon, Elsa Sahal, Julia Scalbert, Utagawa Kuniyoshi, Charlotte Vitaioli, ainsi qu’un ensemble d’ex-voto romains du 2e siècle avant J.-C.

      « Nous serons en été quand le musée des beaux-arts de Brest accueillera cette exposition. J’imagine alors cette maison comme un beau jardin au clair de lune, dans lequel chacun d’entre nous pourra prendre le temps de laisser bailler son existence, de se rendre disponible aux rencontres. Je sais que nos émotions comme notre pensée sont irréductibles aux mensurations de l’intelligence, que le profil de notre vie ne vaut pas son visage, que chacun d’entre nous : artiste de la collection du musée, artiste invité, visiteur d’un jour ou habitué, aura des raisons singulières de se trouver dans ce jardin. Aussi, je ne veux pas gâcher cette fête par un ordre du jour, imposer mon parcours, mais simplement ouvrir la porte au plaisir des retrouvailles. », Guillaume Pinard.

      L’exposition est réalisée en partenariat avec BASE, projet initié par Documents d’Artistes Bretagne et l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne.

      Infos pratiques :
      Exposition du 1er juillet au 26 novembre 2017
      Vernissage le 1er juillet à 11h
      Musée des Beaux-Arts de Brest, 24 rue de Traverse.
      Contact : Musée des Beaux-Arts de Brest

    • Archives de la critique d’art
    • 2018
    • Entre élection et sélection : le critique face à ses choix, Dijon : Les Presses du réel ; Vitry-sur-Seine : MAC/VAL, 2017. Sous la dir. de Claire Leroux & Jean-Marc Poinsot

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/EntreElectionEtSelection.jpg
    • 01.07.17 → 31.08.18
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Une approche historique et un état des pratiques actuelles de la critique d’art, à travers les contributions d’une douzaine de spécialistes réalisées dans le cadre de journées d’étude organisées au MAC VAL.

      Entre élection et sélection : le critique face à ses choix, Dijon : Les Presses du réel ; Vitry-sur-Seine : MAC/VAL, 2017. Sous la dir. de Claire Leroux & Jean-Marc Poinsot

      Textes de Alexia Fabre, Jean-Marc Poinsot, Jacinto Lageira, Richard Leeman, Claire Leroux, Marie Castaing, Stefanie Schwabe, Julie Sissia, Adrian Glew, Yves Chevrefils-Desbiolles, Paula Barreiro-Lopez, Frédéric Herbin.

      14 x 21 cm (broché)
      256 pages (ill. n&b)
      18.00 €
      ISBN : 978-2-84066-959-3

      Les textes rassemblés dans cet ouvrage ont été écrits dans le cadre de journées d’étude organisées au MAC VAL. Leur projet est issu d’une rencontre entre Claire Leroux, critique d’art, responsable scientifique des archives Raoul-Jean Moulin, et Céline Latil, responsable de la documentation du musée d’une part qui s’interrogeaient sur la mise en valeur des archives de Raoul-Jean Moulin et l’équipe des Archives de la critique d’art d’autre part. Une concertation ultérieure élargie à l’équipe du musée a débouché sur l’idée d’organiser deux journées d’études permettant de juxtaposer une approche historique et un état des pratiques actuelles. L’étape de la publication a pris son autonomie et a trouvé la forme proposée dans les pages qui suivent. Elle se décompose en une série d’approches historiques s’appuyant fortement sur des sources archivistiques, dont un aperçu est donné avec la présentation des archives de Raoul-Jean Moulin, et, en parallèle, une réflexion plus générale due à Jacinto Lageira,et Richard Leeman. Cette orientation, plus historienne que nombre des travaux marquants récents sur la critique, s’appuie sur la conviction explicitée plus loin que certains lieux communs tendent à occulter la réalité même des pratiques et l’impact de celles-ci dans le champ de l’art contemporain, mais aussi plus largement dans l’espace public.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2017
    • Bernard Pagès, Dispersion

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/PagesLe-BalconDetail-900.jpg
    • 25.06.17 → 05.11.17
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2017
    • Jocelyne Alloucherie, La Chambre des ombres

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Select-JA_fils_et_sable_mur-900.jpg
    • 25.06.17 → 05.11.17
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • C’est une « promenade du regard sur les choses » que Jocelyne Alloucherie, artiste visuelle québécoise, suggère au visiteur pour parcourir son exposition.
      Elle a imaginé une déambulation, entre réel et rêverie, entre histoire et mémoire, où photographies, dessins, volumes et vidéos habitent le château et témoignent d’expériences sensibles vécues dans le paysage.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2017
    • Yang Jung-Uk

    • Exposition
    • 25.06.17 → 05.11.17
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • C’est au cours de sa résidence* à Kerguéhennec ce printemps, que Yang Jung-Uk, jeune plasticien coréen, a pu s’imprégner des lieux pour créer une œuvre spécifiquement pour la chapelle. Il y a réalisé l’une de ses fascinantes « machines » dont la poésie émane d’un bricolage soigneusement sophistiqué.

      *dans le cadre du programme Odyssée (Réseau des Centres culturels de rencontre) et en partenariat avec le Gyeonggi Creation Center, le plus important site de résidences en Corée du Sud.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2017
    • Philippe Collin, Titre

    • Exposition
    • 25.06.17 → 05.11.17
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Philippe Collin, critique de cinéma et réalisateur, présente dans la bibliothèque, au rez-de-chaussée du château, son projet de lecture implicite, débuté en 1998, en mettant à la disposition des visiteurs une collection de titres d’ouvrages fictifs tirés de sa seule imagination.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2017
    • Tal Coat, Guillevic et la préhistoire

    • Exposition
    • 25.06.17 → 05.11.17
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Cette exposition porte un regard sur les relations qu’entretiennent l’œuvre de Pierre Tal Coat et l’art préhistorique, accompagné de la poésie d’Eugène Guillevic, lui-même fortement nourri des paysages mégalithiques.
      Elle confronte des œuvres du fonds départemental Tal Coat à des objets issus des collections de la Société polymathique du Morbihan provenant du Musée de Vannes.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2017
    • Beaux jours

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/©-atelier-polyhedre-1.jpg
    • 25.06.17 → 03.09.17
      Non classé
      Superflux, voir l’art se faire
    • Cécile Bellat, Grégory Valton et Camille Hervouet, Gislaine Trividic, atelier Polyhedre, Gwenn Mérel

      Galerie Laizé

      Cécile Bellat (Liz Bastard)

      CE NUAGE-LÀ…

      Dans le cadre d’une résidence mission portée par le centre culturel Jovence de Louvigné-du-Désert et financée par le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine, l’artiste Cécile Bellat présente une installation dans laquelle les visiteurs sont invités à déambuler dans un monde douillet et feutré, jalonné d’une atmosphère sonore poétique et aérienne. L’artiste propose une promenade intimiste où une mise en scène sensible et contemplative associée à l’univers de l’enfance éveillent nos sens. En parallèle, l’artiste présente au premier étage des travaux plastiques réalisés dans le cadre de cette résidence en collaboration avec des élèves du collège Saint-André d’Antrain et du centre de loisirs de Louvigné-du-Désert. Elle expose des recherches photographiques et sonores inspirées de l’univers de Ce nuage-là…

      Le dispositif est conçu pour 3 personnes avec un départ toutes les 20 minutes.

       

      Galerie Rapinel

      Gislaine Trividic

      CARCASSE #3

      Gislaine Trividic développe un travail artistique autour d’une réflexion sur l’espace architectural et la notion de lieu. Au travers de sculptures, d’installations réalisées in-situ mais aussi de médiums comme le dessin ou la gravure, l’artiste évoque les gestes du constructeur. Elle façonne l’argile et assemble des éléments, les organisent pour créer des structures dépouillées, des habitats possibles, figés, à la frontière de la ruine et de la construction.

       

      Galerie Thébault

      Camille Hervouet & Grégory Valton

      GLISSÉ AMOUREUX

      À partir du fragment d’un discours amoureux de Roland Barthes, Camille Hervouet et Grégory Valton ont imaginé une installation à géométrie variable et entrées multiples : photographies de paysage et de mise en scène du couple, vidéos, collectes de photographies et de plantes, tracés etc. Tous ces éléments qui évoquent un cabinet de curiosités, interrogent les représentations du sentiment amoureux et sa capacité de glissement voire de fusion avec le paysage. Le Village participe à l’édition Glissé amoureux qui est présentée au public à l’occasion de cette exposition. Elle regroupe l’ensemble de leurs recherches réalisées depuis 2009.

      À ciel ouvert

      Gwenn Mérel
      POINTS DE VUE

      Gwenn Mérel présente une oeuvre “domestique” dans les vitrines d’un ancien commerce situé place du monument. Sous la forme de rideaux que les propriétaires de la maison pourront utiliser, elle représente un panorama emblématique de Bazouges- la-Pérouse. Ce paysage complété d’autres éléments significatifs de la commune, caractérise la légère élévation du bourg. Réalisé en broderie, il renvoie également aux techniques ancestrales et aux traditions vestimentaires et décoratives territoriales.

       

      Atelier Polyhedre

      DI DÉ PLA CÉ

      Les céramistes Baptiste Ymonet et Vincent Jousseaume proposent une oeuvre réalisée en lien avec l’une des particularités historiques locales. Lors de la Révolution Française, les habitants ont déplacé des élèments architecturaux de l’église de Bazouges pour solidifier, étayer et décorer leurs bâtisses. C’est cette idée de déplacement que les artistes symbolisent dans Di dé pla cé. Au nombre de dix, les briques rangées sur une étagère attendent patiemment leurs futures migrations vers des espaces vacants sur les murs de la commune.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2018
    • Tal Coat, Guillevic et la préhistoire

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/TalCoatGuillevicPrehistoire-Kerguehennec2017_900.jpg
    • 25.06.17 → 27.05.18
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Prolongation de l’exposition jusqu’au 27 mai 2018
      Cette exposition porte un regard sur les relations qu’entretiennent l’œuvre de Pierre Tal Coat et l’art préhistorique, accompagné de la poésie d’Eugène Guillevic, lui-même fortement nourri des paysages mégalithiques.

    • Artothèque de Vitré Communauté
    • 2017
    • Paul Pouvreau

    • Exposition
    • 24.06.17 → 30.09.17
      Exposition
      Artothèque de Vitré Communauté
    • Depuis plus de vingt ans, Paul Pouvreau nourrit notamment une double affection pour la photographie et pour les cartons d’emballage usagés au point de les combiner et d’en faire depuis plusieurs années le principal matériau de ses œuvres. De fait, il situe son œuvre à l’encontre de la tradition qui associe spontanément l’idée de beauté à celle de noblesse des matériaux

      La photographie, médium principal de son travail, tente selon lui « de porter une attention à ces petits riens dans lesquels se loge souvent presque tout ». Il s’intéresse aux formes variées des emballages et à leurs effigies, comme autant de signes visuels dialoguant avec notre espace quotidien. Ce recyclage visuel s’agence principalement par rapport à l’espace photographique où insidieusement, «les signes deviennent des choses tandis que les choses deviennent des signes». Les photographies s’apparentent ainsi à des constructions visuelles dont les formes et le sens s’appréhendent de façon plurielle et instable, comme autant de couches sensibles à la surface des choses.

      Ses œuvres (photographies, vidéos, installations) produites sur les sites du SMICTOM Sud-est 35 seront visibles dans la galerie de l’artothèque dans le réseau des déchèteries géré par le syndicat mixte pour la Collecte et le Traitement des Ordures Ménagères

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Julien Bismuth, Sibyl Sybil

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CP_JulienBismuth_LaCriee.jpg
    • 24.06.17 → 20.08.17
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Chère Marion,

      Je n’arrête pas d’effacer ce que je viens d’enregistrer, sans l’écouter, en recommençant rien qu’avec le souvenir de ce que je viens d’effacer.

      J’ai du mal à décrire l’exposition ou ses œuvres. J’ai du mal à les faire entrer dans l’espace du langage de cette manière-là, à cet endroit-là. Je préfère vous raconter autre chose. Je préfère vous parler du titre par exemple. La sibylle est une figure de la mythologie grecque. C’est une prophétesse, dont les prédictions sont écrites sous forme énigmatique sur des feuilles de chêne, qui sont ensuite dispersées par le vent. Héraclite parle de sa « bouche délirante ». Virgile décrit les « cent portes immenses » de sa demeure qui « s’ouvrent spontanément et lancent dans les airs les réponses » de la sibylle.

      Je voulais accrocher cette exposition à un nom comme on accroche un manteau à un portemanteau. Je voulais que ce nom soit celui d’une figure et la figure qui m’est venue à l’esprit fut celle de la sibylle. Il y en a en fait plusieurs.

      Je pourrai vous décrire les œuvres en cours. Je pourrai vous dire qu’il y aura une vidéo, des images, des objets, mais aussi des marques et des traces au mur, au sol, aux fenêtres ou aux portes. Et que je montrerai aussi des collections, des collections de choses que je croise et que je récolte, et qui prennent domicile dans mon atelier, et servent de jalons à mes pensées.

      Mais je préfère continuer à parler de la sibylle. J’aime l’idée d’un texte qui est reçu, capté. J’aime l’idée d’un texte en fragments dispersés. Il y a une passivité dans ce qu’on appelle le processus créatif. Une réceptivité qui permet de recevoir ou de rencontrer une phrase, une forme, une idée. Une chose aveugle, à tâtons de sa forme.

      Julien Bismuth, mai 2017

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Rencontre avec Julien Bismuth

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/WillyNillyStill-2.jpg
    • 24.06.17 → 24.06.17
      Rencontre
      La Criée centre d’art contemporain
    • Julien Bismuth vous attend pour une discussion autour de son exposition Sibyl Sybil.

    • 40mcube
    • 2021
    • HubHug Sculpture Project

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_hubhug_pds_victorvialles_vv_1_low.jpg
    • 24.06.17 → 25.06.21
      Exposition
      40mcube
    • Virginie Barré, Étienne Bossut, Claire Chassot, John Cornu, Rémi Duprat, Laurent Duthion, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Camille Girard & Paul Brunet, Laurent Le Deunff, Briac Leprêtre, Erwan Mével & Thomas Le Bihan, Samir Mougas, Bruno Peinado, Pascal Rivet, Victor Vialles

      40mcube inaugure au HubHug de Liffré le HubHug Sculpture Project, un parc de sculptures réunissant 15 artistes et duo d’artistes invités à réaliser une œuvre pour ce lieu situé à l’orée de la forêt de Rennes.

      Depuis sa création en 2001, 40mcube met en place des projets et présente des œuvres dans l’espace public. Son histoire est étroitement liée à celle de l’urbanisme de la ville, 40mcube ayant occupé depuis sa création six bâtiments succes-sifs dont quatre dans le laps de temps avant démolition.

      Dès 2003 et 2005, les expositions Chantier public #1 et Chantier public #2 abordaient les relations entre art, architecture, urbanisme, construction, etc., et prenaient place dans différents lieux à Rennes. Plus imposantes, les œuvres Psycho de Benoît-Marie Moriceau, Matériaux de construction Campus de Beaulieu Rennes de Lara Almarcegui réalisée dans le cadre du programme des Nouveaux commandi-taires de la Fondation de France, ou Street Painting #7 de Lang/Baumann ont vu le jour à Rennes de façon temporaire ou pérenne.

      Les collaborations avec deux éditions consécutives de la Biennale de Belleville ont également donné lieu à la présentation des œuvres de Julien Berthier ou de Nicolas Milhé dans l’espace public à Paris. En n la collaboration avec les Champs Libres à Rennes a permis les interventions d’Antoine Dorotte, Vincent Mauger et bientôt de Benoît-Marie Moriceau directement sur l’architecture de Christian de Portzamparc.

      En 2010, installé à Rennes dans des locaux mis à disposition par la Ville qui comprennent un espace extérieur de 500 m2, 40mcube met en place le Parc de sculptures urbain, concentré de parc de sculptures dans un univers de béton au cœur d’une ZAC.

      En 2016, en partenariat avec la Ville de Liffré, 40mcube crée à 15 km de Rennes l’atelier et lieu de résidence le HubHug, et étend son parc de sculptures en milieu rural sur une parcelle de 20 000 m2, le HubHug Sculpture Project.

      Sur cette parcelle prend place un mobilier extérieur – bar et assises – conçu par les designers Erwan Mével et Thomas Le Bihan à partir d’une forme unique, une plaque de béton mise à disposition par l’entreprise Rousseau Clôtures. Victor Vialles conçoit la signalétique du site et Samir Mougas l’identité graphique de l’atelier. Laurent Duthion implante un verger d’arbres polygreffés, et Claire Chassot investit l’architecture des jardins, la serre.

      Enfin Pascal Rivet utilise cet espace comme un observatoire d’une œuvre mise à l’épreuve du temps et de la météo. Un camion de convoyage de fonds égaré et abandonné sous un arbre…

      Le HubHug Sculpture Project intègre un projet resté dans l’ordinateur pendant plusieurs années, le Rack. Comme son nom l’indique, le Rack s’apparente à un support de rangement transposé à l’échelle de l’espace public. Entre stockage et exposition, ce dispositif accueille les œuvres produites et les œuvres existantes de Virginie Barré, Étienne Bossut, John Cornu, Camille Girard & Paul Brunet, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Laurent Le Deunff, Briac Leprêtre, Samir Mougas, Bruno Peinado. De 6 m de haut sur 12 m de long et 2 m de large, ce Rack permet de rassembler des œuvres sur trois niveaux, de réaliser une exposition collective construite en hauteur, une composition jouant des contrastes entre des esthétiques figuratives et débridées ou sobres et minimales.

    • 40mcube
    • 2017
    • Guillaume Pellay, Pantomimes aux feuillus

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_hubhug_residence_guillaumepellay_1_low.jpg
    • 24.06.17 → 24.06.17
      Performance
      40mcube
    • Guillaume Pellay manie la peinture – centrale dans son travail – avec une grande liberté, qu’il accompagne d’une performance, d’une vidéo, d’une sculpture… Souvent liée à des actions et à des contextes spécifiques et quotidiens, elle provoque des va-et-vient entre espaces publics et espace d’exposition.

      En résidence au HubHug d’avril à juin 2017, Guillaume Pellay travaille à Link in Bio, un projet qui prendra place sur le bord de la voie express entre Rennes et Brest. Lors de l’un de ses déplacements, Guillaume Pellay avait repéré et pris en photo une banderole accrochée entre deux arbres sur laquelle était inscrit : « Bientôt station service». Cette photographie qui a déjà intégré son travail, a donné naissance à un projet de nouvelle banderole, une peinture, qui viendra se substituer à la première banderole aujourd’hui disparue mais dont le fils persiste.

      Le 24 juin, Guillaume Pellay présente une performance qui prend comme toile de fond le travail mené dans le cadre de sa performance au HubHug.

    • L’IMAGERIE
    • 2017
    • Les Estivales photographiques du Trégor 2017 : Bretagne(s)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mail-Bernard-Plossu-Molène-.jpg
    • 24.06.17 → 07.10.17
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Laurent Bellec, Philippe Caharel, Vincent Gouriou, Stéphane Lavoué, Zeng Nian

      Après Guy Le Querrec dont l’oeil incisif traçait à l’automne dernier le portrait de la Bretagne de nos parents et grands-parents, c’est le regard d’auteurs contemporains sur notre région qui fait l’objet des Estivales 2017. Une région, ses femmes et ses hommes, ses architectures agricoles et industrielles, ses paysages traduisant la réalité des mutations humaines et économiques.

      Après les paysages de sa Chine d’origine, remarqués au fil des festivals ces dernières années, du World Press à la baie de Saint-Brieuc, Zeng Nian a croisé lors de sa résidence en Bretagne durant l’hiver dernier et au printemps 2017, paysans, marins, artisans et ouvriers. Tous lui ont offert leur regard, un peu de leur temps et confié beaucoup de leur vie. Ses formats noir et blanc plus grands que nature rendent hommage, dans la précision et la vigueur de leurs détails, à la force et à la dignité de « ces courageux et passionnés bretons, fiers », comme le dit le photographe, « de leur métier et de leur région ».

      C’est aussi de courage qu’il est question chez Stéphane Lavoué, qui dans de somptueux polyptyques alliant portraits et paysages, fait l’éloge de ces hommes et femmes du pays bigouden qui, À terre, à la criée, dans les conserveries et les chantiers de réparation navale, font partie de cette grande confrérie des travailleurs de la mer au quotidien difficile, souvent au delà de l’exigence.

      Tout comme chez Stéphane Lavoué, l’empathie est grande chez Vincent Gouriou pour ses modèles dont il observe la différence au plus près de l’intime. Il sait se faire oublier, se fondre dans leur univers, aller au plus profond du regard et du corps. Sa lumière et sa colorimétrie retenue se font complices de ce refus des normes dans de longues poses patientes qui mènent au « lâcher-prise » dans lequel le photographe voit son « instant décisif ».

      Dans une Bretagne agricole en profonde mutation, les usines de stockage et de production de nutrition animale rythment champs et bocages. Leurs silos monumentaux dominent prairies et talus. Laurent Bellec les documente patiemment et méthodiquement depuis plusieurs années, en Bretagne d’abord puis à travers le monde. Le noir et blanc de ses débuts ici présentés et qui n’étaient pas sans rappeler les typologies d’un fameux couple d’outre-Rhin a fait place à la couleur et l’Australie, le Brésil et le Japon ont succédé aux vallons costarmoricains mais la rigueur architecturale de ses prises de vue est toujours présente.

      Tout aussi constante est la démarche de Philippe Caharel qui sillonne depuis des lustres la région de village en village. Époques et styles se confrontent, le calvaire y côtoie le café et la croix le silo, le château le barnum, l’histoire le présent. Les photographies de Caharel, sont à l’image de cet « artiste du silence », pleines de retenue.

    • Les Moyens du Bord
    • 2017
    • Besoins d’artistes ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Carton_besoins-dartistes-jpeg.jpg
    • 24.06.17 → 17.09.17
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Éric Choisy, Majan Dutertre, Olivier Garraud et TT ENTREPRENDRE (Titi Bergèse et Thalie Dumesnil)

      Cette question volontairement provocante fait écho à un travail de remise à plat du projet des MDB qui s’interrogent sur leur capacité à agir vis-à-vis de leurs fondamentaux. Comment continuer aujourd’hui à accompagner les artistes dans un contexte économique fragile et dans un paysage politique qui ignore encore la condition de l’artiste-auteur ?

      À travers des résidences, aux Jardins Solidaires et dans la baie de Morlaix, une exposition collective à la Manufacture des Tabacs et des initiatives sur le territoire, les Moyens du Bord ouvrent un espace de parole, de réflexion et de création invitant les artistes plasticiens à se saisir des problématiques liées à leur profession et à exprimer leurs attentes vis-à-vis d’une société en mutation.

      Pour cette exposition collective, Les Moyens du Bord mettent en avant trois artistes plasticiens : Éric Choisy, Majan Dutertre et Olivier Garraud.

      Éric Choisy vous fera découvrir son univers poétique par le biais d’une installation inédite : L°st Parad/se.

      Majan Dutertre a choisi d’observer le paysage morlaisien et de nous livrer une interprétation graphique de sa ville natale. Voir l’interview réalisée

      Au mois de juin, Olivier Garraud sera accueilli en résidence aux Jardins solidaires de Morlaix, jardin partagé porté par le Comité de chômeurs et solidaires. À cette occasion, il continuera de développer son projet l’Office du dessin.

      Les réalisations des trois artistes seront visibles tout l’été aux Moyens du Bord.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Julien Bismuth, Lettres à l’exposition

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/BesanconBesideACB.jpg
    • 23.06.17 → 29.06.17
      Performance
      La Criée centre d’art contemporain
    • En 2015, Julien Bismuth débute une série de performances dans lesquelles il s’adresse au public par écrit. À chaque fois, les textes sont improvisés et les performances se finissent une fois que la surface sur laquelle il écrit (un morceau de papier ou une page sur un écran d’ordinateur) est remplie.
      Pour La Criée, il fera trois interventions, en écrivant une série de Lettres à l’exposition racontant l’exposition, les œuvres qui la composent mais aussi d’autres choses plus éloignées, présentes au moment de l’élaboration de l’exposition.

      Les trois premiers de ces textes seront composés à La Criée aux dates indiquées ci-dessous.

    • Atelier d’Estienne
    • 2017
    • L’art chemin faisant…19ème édition
      Dépaysements  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/art-chemin-faisant.jpg
    • 18.06.17 → 17.09.17
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • BERTILLE BAK, GAELLE CHOTARD, DELPHINE GIGOUX-MARTIN, NYLSO, RAPHAELLE PERIA, CHRISTOPHE ROBE, SIMON FAITHFULL, DAVID RENAUD. Commissariat Christophe Desforges.

      Dépaysements est une exposition pensée comme un trajet. Les oeuvres avec leurs différences et leur autonomie abordent des thématiques telles que l’exploration d’espaces proches ou lointain, l’occupation d’un territoire, la marche, la présence animale, la vision onirique de la nature. Avec le dessin, la peinture, la vidéo, la photographie, l’installation, le son les artistes livrent leur vision à travers des points de vue singulier et des expériences nourries de différents tensions, sources de création, d’invention et d’imaginaire. Dans le sillage de ces oeuvres, il est possible de revisiter les relations complexes que nous entretenons avec la nature, le paysage, un pays.

    • Le Bon Accueil
    • 2017
    • Mael Le Golvan, [nwa:z]  

    • Exposition
    • 17.06.17 → 30.07.17
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Concert/performance sonore d’Octave Courtin et Tristan Philippon Chopin le vendredi 16 juin à partir de 18h30, suivi du vernissage.

      Cette exposition personnelle de Mael Le Golvan propose de découvrir deux installations sonores, deux mondes se retournant sur eux-mêmes  à regarder comme des images: l’un contenu dans une barque échouée remplie de son propre déluge, l’autre comme un système planétaire au centre duquel un houx viendrait tendre ses branches pour sentir la vibration des orbes d’acétate.

       

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Suzanne aux yeux noirs

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Suzanne-aux-yeux-noirs.jpg
    • 16.06.17 → 20.10.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Suzanne aux yeux noirs
      Thunbergia Alata White

      • Plantations : de mai à septembre 2017
      • Fleurissement : été 2017
      • Vernissage : le vendredi 16 juin 2017 à 12h30 au Café du Thabor

       

      Suite à l’exposition “Thabor avec vues”, en mai 2016, un petit groupe d’étudiant en art de l’EESAB site de Rennes a travaillé en étroite collaboration avec les jardiniers et le service des jardins de la Ville de Rennes pour la confection et la réalisation du Jardin à la française, de la terrasse et des monticules du Parc du Thabor. Les agents municipaux ont répondu positivement et avec leur compétence reconnue pour accueillir les projets parfois surprenants des jeunes artistes.
      Cette année les usagers du parc pourront découvrir ce nouveau millésime été 2017 haut en couleurs !

      • Projet du jardin à la française : Anouk Chardot, Fanny Gicquel et Elsa Leroy en collaboration avec Estèle Couvreur et Fabien Touchais.
      • Projet de la terrasse : Julia Berrubé et Victor-Olivier Jacquet en collaboration avec Christian Bouget et Romain Le Helley.
      • Projet des monticules : Pauline Guémas et Louis Guillaume en collaboration avec Christian Bouget et Romain Le Helley.
      • Stagiaires : Charly Graviassy et Charlotte Hamon.
      • Projet encadré par Christelle Familiari, assistée de Thierry Bordais et Michaël Harpin.
      Remerciements à Bertrand Martin / Direction des Jardins-Exploitation Ville de Rennes, Francine Lieury / Responsable du fleurissement à la Ville de Rennes et Jérôme Hossard/ Référent des jardins du secteur centre de la Ville de Rennes, ainsi qu’aux jardiniers de la ville de Rennes!

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • 30 ans – Non rétrospectif ! – exposition collective autour des 30 ans de la galerie Oniris

    • Exposition
    • 10.06.17 → 16.09.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pierre ANTONIUCCI, Geneviève ASSE, Ode BERTRAND, Christian BONNEFOI, Frédéric BOUFFANDEAU, Alain CLÉMENT, Philippe COGNÉE, Norman DILWORTH, Gerhard DOEHLER, Julije KNIFER, Walter LEBLANC, Didier MENCOBONI, Vera MOLNAR, François MORELLET, Aurelie NEMOURS, François PERRODIN, Olivier PETITEAU, Jean-Pierre PINCEMIN, Marine PROVOST, Carole RIVALIN, Bruno ROUSSELOT, Marie-Thérèse VACOSSIN, Claude VIALLAT

      Pendant l’été 2017, la galerie Oniris propose une exposition avec plusieurs artistes qui est intitulée (30 ANS) ● NON-RÉTROSPECTIF ! pour clôturer sa trentième année.

      En 1986, le pari d’Yvonne Paumelle d’ouvrir une galerie à Rennes était risqué, mais grâce à nos artistes, nos collectionneurs, ainsi qu’à toutes les personnes qui ont poussé la porte, Oniris existe depuis plus de trente ans en Bretagne.

      En septembre 2016, nous célébrions une première fois cet anniversaire, avec une exposition événement regroupant trois artistes inédits sur nos murs  : JEAN-MICHEL ALBEROLA, DIDIER MENCOBONI et PHILIPPE COGNÉE, sur une invitation de Philippe Piguet.

      Pour clôturer cette trentième année de la galerie, nous avons souhaité mettre à l’honneur les artistes avec une seconde exposition qui ne peut, en aucun cas, être rétrospective. Cet accrochage de groupe qui dure tout l’été est l’occasion de rendre hommage aux artistes de la galerie et de les remercier pour avoir contribué au succès de la galerie.

      Cette exposition évenement réunit successivement les deux univers artistiques historiques de la galerie avec des artistes issus de la géométrie abstraite comme  NORMAN DILWORTH, JULIJE KNIFER, VÉRA MOLNAR, FRANÇOIS MORELLET ou encore AURELIE NEMOURS mais également, dans un second temps, l’autre groupe de peintres abstraits avec des figures telles que PIERRE ANTONIUCCI , CHRISTIAN BONNEFOI , ALAIN CLÉMENT, PHILIPPE COGNÉE, JEAN-PIERRE PINCEMIN et CLAUDE VIALLAT.

      Lors de cette longue exposition d’été, nous vous proposons un accrochage d’œuvres importantes qui ont pu être déjà exposées à la galerie ou sur les foires aux côtés d’œuvres nouvelles ou encore jamais dévoilées. Cette exposition anniversaire aura pour singularité d’être mouvante. Autrement dit, l’accrochage évoluera au fil des semaines. A travers ces variations, nous souhaitons vous faire revivre les temps fort comme lors des foires qui, depuis plus de vingt ans, restent des rendez-vous privilégier entre nos artistes et les collectionneurs.

      Que la collaboration entre l’artiste et la galerie date de trente ans ou de quelques mois seulement, Oniris a toujours souhaité partager avec vous les créations les plus récentes de ses artistes. Exposition après exposition, nous avons pu ensemble dérouler l’histoire et découvrir l’évolution artistique de chacun au travers des étapes successives.

      Trente ans d’existence ne peuvent pas se résumer en quelques œuvres, c’est pourquoi (30 ANS) ● NON-RÉTROSPECTIF ! vous invite tout l’été, aux rythmes des ré-accrochages, à découvrir ou redécouvrir nos artistes, leurs tableaux, œuvres sur papier et sculptures.

      exposition à découvrir à la galerie Oniris ● au 38 rue d’Antrain ● JUSQU’AU SAMEDI 16 SEPTEMBRE 2017

      Plus d’informations sur la page d’exposition de notre site

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • La Période Brune (Origines moqueuses et Scepticisme du doute)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/unnamed-2.jpg
    • 03.06.17 → 02.09.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • L’idée de période dans l’art est souvent associée à la «période bleue» de Pablo Picasso (1901-04), décrite comme un résultat de luttes personnelles et de perte. Les dernières productions de l’artiste norvégien Steinar Haga Kristensen émergent dans ce qu’il définit comme notre temps très «brun» marqué par les troubles politiques, moraux et identitaires du monde contemporain. Il l’appelle donc sa «Période Brune». On en trouve trace dès 2008 dans une exposition personnelle à Asker en Norvège sobrement intitulé «Brunt og Vanskelig» (Brown and Difficult). Depuis, cette coloration s’est développée dans un corpus riche, quoique légèrement plus polémique qui procède entre autres de la répétition de motifs subjectivement primitifs.

      Ancré dans une mélancolie productive et un certain romantisme, le travail de Steinar Haga Kristensen est porté par une grande connaissance historique de l’art, un réel engagement sociopolitique, une rapidité de penser, de faire des liens, une vaste production, une vision et un dévouement à ses œuvres. Apparemment drôles, ses pièces peuvent avoir un fort point de départ politique ou sombre. Il utilise un langage visuel vernaculaire qui brise toutes les traditions dans la façon dont il est utilisé. Steinar Haga Kristensen n’est pas intéressé par le catalogage de quelque manière que ce soit mais peut néanmoins être vu comme un rebelle avec une cause. La forme de son travail s’étend des résultats d’événements, de la performance, de la sculpture et de la peinture aux interventions vidéo et télépathiques.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • Ola Vasiljeva, Zefiro Torna

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Ola_Vasiljeva_Dear_Jargot_2.jpg
    • 03.06.17 → 02.09.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • En empruntant les moments de l’histoire, de la littérature et des mouvements contre- culturels, Ola Vasiljeva crée des environnements imaginaires dans lesquels se mêlent la sculpture, le dessin, la vidéo et les objets trouvés. Elle s’intéresse aux traces laissés laissées, aux restes, aux matériaux et éléments qui indiquent ou suggèrent. Ses installations témoignent souvent d’un désordre vivant, jonchés d’indices de performances invisibles, d’activités obscures et souvent absurdes, comme autant de substituts pour des personnages supposément hors-champ.

      Pour son exposition à Brest, l’artiste prend appui sur Zefiro Torna, un des madrigaux de Monteverdi dans lesquels les sentiments humains s’expriment, des plus légers aux plus profonds, incarnés par une musique d’une étonnante modernité. Loin de mettre en musique la pièce du maître italien, Ola Vasiljeva en interprète ce qui se passe – ou peut se passer – de l’autre côté du rideau de fond de scène, dans les coulisses, les corridors, les loges… Elle ne déroule pas une histoire ou une action mais les laisse entrevoir, incomplètes, non finies ou résolues comme si ce qui doit se jouer ici était recherché par l’espace lui-même. Dans un désordre poétique où les œuvres trouvent leur place aussi intuitivement que spontanément, l’exposition est vivante et mouvante. Elle devient un environnement suggestif mais aussi trompeur, confus, rempli de références intimes qui plonge les visiteurs dans les méandres narratifs. Artiste, œuvres et regardeurs participent alors d’une même communauté pour produire un sens a priori caché.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • Clémence Estève, Les vedettes, on ne s’en sépare pas

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/haha.jpg
    • 03.06.17 → 02.09.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • «Je n’aime pas trop les musées» écrivait, volontairement provocateur, Paul Valery en introduction de son désormais célèbre essai «Le problème des musées» en 1960. S’il semblerait hasardeux de penser que la jeune artiste française Clémence Estève souscrit à cette déclaration, il n’en reste pas moins que, dans le sillon creusé par l’écrivain, son exposition à Brest constitue avant tout une problématisation poétique de ce qu’est le musée: le lieu de la tension entre le sensible et le scientifique, entre le désir, la recherche de plaisir esthétique et le travail d’organisation et de conservation.
      Enigmatiquement intitulée Les vedettes, on ne s’en sépare pas, l’exposition est une invitation au voyage à travers des représentations de ces œuvres iconiques ou anodines qui jalonnent nos institutions et composent la collection de référence dont l’ordinateur de l’artiste regorge. Ici, pas de cohérence historique ou stylistique à chercher. Du modernisme au néo-classicisme en passant par la Grèce antique, tout y passe. En conservatrice omnipotente, Clémence Estève dispose et impose son musée.
      Car ce qui se joue ici, c’est la construction du regard de l’artiste. Les vedettes dont elle ne se sépare pas, sont celles qui fondent son rapport aux formes qu’elle offre en partage. A travers un accrochage où les éléments scénographiques s’inventent sculptures, Clémence Estève invite le visiteur à une déambulation délicate dans un espace où s’entrechoquent les catégories, où les images sont autant magnifiées qu’altérées, où se joue le problème des musées.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • Aurélien Froment, Allegro, largo, triste

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Fotolia_47776626_S-848x375.jpg
    • 03.06.17 → 02.09.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Aurélien Froment tente de porter à l’écran la musique de Franco Melis, en en suivant les lignes. Ce musicien sarde, sonneur de launeddas est le dernier représentant de l’une des deux longues lignées d’artistes à avoir été formé de manière traditionnelle. La formation d’un musicien se faisait alors en partageant les journées d’un maître, depuis le travail agricole et domestique le matin jusqu’aux leçons de musique l’après-midi, sans discontinuité entre l’art et la vie. Le maître transmet à son élève les bases de chaque sonate à partir desquelles l’élève affirmera plus tard sa personnalité de sonneur. C’est une musique relationnelle, qui passe d’un souffle à l’autre sans aucun support matériel, ni partition, ni enregistrement.

      Chaque instrument est composé de trois sections de différentes longueurs de roseaux chacune pourvue d’une anche simple que le sonneur de launeddas façonne lui même. À main droite, un roseau à 5 trous. À main gauche, un second roseau également à 5 trous couplé à un troisième roseau sans trou, le bourdon. Le sonneur joue des trois roseaux simultanément, produisant une sonate complexe à lui seul et d’un souffle continu.
      Informé par le travail de recherche et d’analyse réalisé à la fin des années 50 par l’anthropologue danois Andreas Fridolin Weiss Bentzon et par celui de l’artiste Michel Aubry, l’artiste français est allé à la rencontre de Franco Melis pour essayer de reproduire à l’écran cette musique polyphonique d’un seul homme.
      Le ruban du film passe à travers les engrenages de la caméra comme l’air circule du nez à la bouche du musicien lorsqu’il joue. Chaque morceau de musique filmé donne sa durée aux plans, sans coupe ni interruption. Les plans du film s’enchaînent comme les phrases musicales d’une sonate et jamais ne se répètent. Les lieux de tournage choisis pour porter la musique à l’écran inscrivent le son dans les différents champs de la réalité du sonneur de launeddas contemporain, reflétant autant des changements de paradigmes sociaux que la permanence d’un geste, loin de la simplification folklorique : au musée d’archéologie de Cagliari où est conservée une statuette de bronze représentant un sonneur 1000 ans avant notre ère (c’est le document le plus ancien qui atteste de la présence de l’instrument sur l’île) ; sur une colline face à Tuili, le village de Franco, site probable d’un nurraghe (constructions primitives en pierre que l’on trouve sur chaque point culminant d’un paysage, sans doute pour défendre un territoire et communiquer à distance) ; en bord de ruisseau – là où poussent naturellement les roseaux ; à l’atelier où naissent les premiers sons de la transformation patiente du matériau ; dans la cour d’une maison, là où la musique fait danser ; à l’église où les traditions païennes et chrétiennes se rejoignent ; enfin au musée local où Franco enseigne et où l’on assiste à la décomposition d’une sonate.
      Sans commentaire et sans parole, le film est le lieu d’une exposition et de la représentation d’une musique. Avec toute l’allégresse, la puissance et la mélancolie de l’original.

    • Lendroit éditions
    • 2017
    • Vincent Kohler, Mic-Mac

    • Exposition
    • 02.06.17 → 02.09.17
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Passionné par ces « (…) petites choses agréablement ridicules qui comblent les temps morts de la vie : des châteaux de purée, des animaux en patate, des bonshommes en papier, etc. », Vincent Kohler participe à réenchanter les gestes créatifs les plus simples et l’esthétique du quotidien.

       

      Son travail prend des formes aussi diverses que la peinture, la sculpture, l’installation ou l’édition. Au-delà de cette variété formelle, c’est à travers le détournement, le changement d’échelle ou l’association de plusieurs éléments familiers que l’artiste métamorphose le banal. Parmi les thèmes que Vincent Kohler affectionne, sa pratique tend à investir l’imaginaire de la nature, celui du grand Ouest américain ou à s’approprier d’autres univers comme celui de la musique.

       

      Ainsi, visseries, endives, bottes de cow-boy deviennent des sujets picturaux ou des sculptures monumentales. La nature se teinte d’animisme ou se mue en dispositif artificiel ; un buffet rustique se transforme en instrument de musique, les caisses d’une batterie accueillent des paysages alpestres ; autant d’exemples significatifs de la façon dont Vincent Kohler revisite l’imagerie populaire.

       

      Première exposition de l’artiste en Bretagne, Mic-Mac s’intéresse à ses pratiques éditoriales, depuis ses gravures, lithographies et sérigraphies jusqu’à ses multiples. L’édition est tantôt utilisée comme un prolongement de ses pièces uniques (Woodcut, 2008 ; Cancan, 2013), tantôt appréhendée dans une dimension plus autonome pour ses propriétés plastiques (Alien, 2006 ; Telecaster, 2005). Elle est également un prétexte à initier de nouvelles collaborations, au croisement de l’art et de la musique (Flexible, 2011-2014) ou de la musique et de l’artisanat (Crash, 2014). À l’occasion de l’exposition, une linogravure sera éditée.

    • Archives de la critique d’art
    • 2017
    • CRITIQUE D’ART N°48
      Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain
      Printemps/été 2017

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CRITIQUEDART_48-1.jpg
    • 01.06.17 → 30.11.17
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain
      Revue imprimée – 184 pages – Bilingue – 16 €
      395 notes bibliographiques et critiques sur http://critiquedart.revues.org
      Périodicité semestrielle – 32 € l’abonnement (France) couplant revue imprimée + revue électronique
      Abonnements et achats sur simple demande à aca-editions@univ-rennes2.fr

      Editorial
      L’Atelier de l’histoire et de la critique
      « Pour la critique en arts visuels, on a pu croire un moment que le paradigme de construction de la valeur que représentait le modèle historique avait été disqualifié sous les effets conjugués du postmodernisme et de la mondialisation. Or, tant la multiplicité des chantiers, dont les contributeurs de Critique d’art se font l’écho, que les objets qu’ils ont choisis pour cristalliser leur propos prouvent que cette histoire est redevenue le questionnement, l’outil, l’enjeu majeur de nombreux ouvrages sur l’art récent, mais aussi sur son passé un peu plus distant. Pour autant l’histoire en art, l’art dans l’histoire et l’histoire comme projet politique de l’œuvre sont loin de constituer une matière homogène. […] » (Jean-Marc Poinsot)

       

      Complétez votre lecture
      395 ouvrages francophones et internationaux repérés dans l’actualité éditoriale d’octobre 2016 à mars 2017.
      Livres, catalogues et créations de revues ont été confiés à des auteurs chargés d’évaluer la littérature sur l’art contemporain produite ces six derniers mois.
      Toute la fabrique des notes de lecture en ligne sur http://critiquedart.revues.org

    • Chapelle des Ursulines
    • 2017
    • Yann Kersalé, Ursulumes – D<->D 

    • Exposition
    • 27.05.17 → 08.10.17
      Exposition
      Chapelle des Ursulines
    • Yann Kersalé utilise la lumière pour faire l’art, comme d’autres se servent de multiples matériaux d’expression. Il choisit la nuit, lieu d’élection du sensible comme terrain d’expérimentation. En mettant en mouvement espaces et constructions, il propose de nouveaux récits à la ville contemporaine.


      Depuis trente ans, il parcourt le monde et explore différentes formes de paysage, du crépuscule à l’aube. Parmi ses oeuvres, figurent la mise en lumière du musée du quai Branly à Paris, les docks de Saint-Nazaire, le MuCEM à Marseille, les aéroports internationaux de Denver et Bangkok, One Central Park à Sydney en Australie…

      L’exposition à la Chapelle des Ursulines se poursuit à la Maison des Archers par la présentation des croquis, dessins, esquisses et maquettes du créateur.
      Une sorte de boîte noire qui permettra à chacun de découvrir quelques arcanes de l’univers artistique de Yann Kersalé.

      À découvrir également dès la tombée de la nuit, le “Chemin bleu” sur les berges de l’Isole, première réalisation du parcours géopoétique conçu par Yann Kersalé en juin 2016.
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Salon MAD#3

    • Salon
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Logo3D-MAD3-RVB.jpg
    • 26.05.17 → 28.05.17
      Salon
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Les Éditions Incertain Sens sont au Salon MAD#3, à la Maison Rouge à Paris, du 26 au 28 mai 2017.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2017
    • Alun Williams et Julien Crépieux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Light__ALUN-WILLIAMS-LesTroisGraces_2011_GalerieRaymondHains_Light.jpg
    • 24.05.17 → 09.07.17
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Je n’oublie jamais un visage, mais pour vous je ferai une exception
      Entre imaginaire et solide enquête, Alun Williams travaille avec des personnages issus de l’histoire. Il peint tous styles, époques ou situations, mais ses toiles ont toutes pour point commun une tache de couleur en leur sein. Énigmatique au premier regard, sa recherche obéit pourtant à une logique tout aussi  originale que méthodique autour de la notion de portrait.
      Exposition produite avec la collaboration de la galerie Anne Barrault, du FRAC Limousin, du musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc et de la collection Massini (Nice).

      Microfilm
      Microfilm est une transcription, comme on l’entend en musique, de Pick Up On South Street de Samuel Fuller. La caméra de Crépieux rejoue chaque coupe, mouvement et axe de caméra en plaçant au centre de l’action un ou plusieurs moniteurs diffusant le film original mis en espace dans une demeure inhabitée. Le film ainsi rejoué danse avec le spectateur dans un décor seulement hanté par la discrète présence horschamp du corps filmant.

      Que ce soit à travers des films, des installations, des sculptures ou des collages, le travail de Julien Crépieux s’intéresse essentiellement au mouvement et à la combinaison des images qu’il explore dans des dispositifs originaux. Partant le plus souvent d’images fixes ou animés déjà produites, il en détourne l’usage habituel pour les réinvestir d’une valeur d’usage différente, empreinte d’une toute nouvelle dimension, aussi bien formelle que poétique.

    • Le Bon Accueil
    • 2017
    • Other side, break

    • Exposition
    • 22.05.17 → 31.05.17
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Clea Coudsi & Eric Herbin

      Installation sonore présentée à l’Antipode MJC dans le cadre du temps fort arts sonores & jeune public “Les Sonorines” présenté par Le Bon Accueil du 16 mai au 4 juin à Rennes.

      Vernissage précédé du concert de Tomoko Sauvage & Alexandre Joly à l’Antipode MJC à 18h.

      Ludique et ingénieuse, l’installation “Other side, break” est un circuit de voitures réalisé à partir de disques vinyles découpés et réassemblés. Lancés à pleine vitesse, deux camions miniatures équipés de têtes de lectures (Soundwagon) mixent les époques et les styles musicaux au gré de leur parcours.

       

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2017
    • Violaine Fayolle, les désailés : migration d’oiseaux au désespoir de voler

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Violaine-Fayolle-Visuel-4.jpg
    • 20.05.17 → 15.07.17
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Une espèce hybride se débat dans l’écosystème et la chaîne alimentaire. Êtres patauds mêlant le végétal et l’animal, les désailés de Violaine Fayolle n’ont peut-être pas leur place dans notre monde. Venez voir si vous trouvez votre place dans le leur.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Félicia Atkinson et Élise Ladoué, Omega

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_0267web.jpg
    • 20.05.17 → 20.05.17
      Performance
      La Criée centre d’art contemporain
    • Élise Ladoué, Félicia Atkinson

      À l’occasion de la Nuit européenne des musées.

      Félicia Atkinson et la danseuse Élise Ladoué proposent la performance sonore et chorégraphique Omega de 21h à 23h.

      Partant du roman court de Don DeLillo Point Omega dont l’intrigue se passe dans un musée et dans un désert de l’ouest américain, la danseuse Élise Ladoué et Félicia Atkinson proposent un duo contemplatif de deux heures où chacune communique depuis son langage : celui de la danse et celui de la musique et de la sculpture.

      Bougeant à peine, une main se tend, un pied s’arc-boute, une boule de terre se forme entre deux doigts, un drone de guitare prend lentement forme.

      Improviser dans un temps étendu, partager un territoire sans parler la même langue, composer un “suspens” non résolu, convier le public à une contemplation proche de celle du paysage, à la fois mystérieuse et jamais entière, telles sont les matières qui composent Omega.

      Élise Ladoué est née en 1982. Elle est danseuse et chorégraphe formée au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et à l’école de danse de l’Opéra de Paris.

      Élise Ladoué et Félicia Atkinson se sont rencontrées en 2003 lors du project Bocal de Boris Charmatz.

    • Le Bon Accueil
    • 2017
    • Shimmering sounds

    • Exposition
    • 18.05.17 → 04.06.17
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Alexandre Joly ; Tomoko Sauvage

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Vincent Rouard, La Parole du geste

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_5182Web.jpg
    • 13.05.17 → 13.05.17
      Visites commentées
      La Criée centre d’art contemporain
    • Le conteur Vincent Rouard mêle histoires et jeux amérindiens à celles et ceux de l’exposition Spoken Word (une chanson parlée) de Félicia Atkinson.


      Vincent Rouard se passionne pour les Amérindiens depuis sa jeunesse. Charpentier et tailleur de pierres de profession, il est devenu conteur et s’est naturellement tourné vers les légendes des indiens d’Amérique. Il narre les histoires des origines, celles qui racontent qui nous sommes et expliquent la Terre où nous vivons. Il s’est rendu au Mexique, au Canada, dans les terres indiennes, où il a reçu le soutien des Apsalookas (la nation Crow) pour faire circuler cette parole empreinte d’une vision du monde particulière, “la philosophie du cercle”. Passionné, il décrit les sociétés des différentes nations, leurs cosmologies, raconte les mythes fondateurs. Pour conter, il se sert des mots et des gestes. Il a appris la langue des signes amérindienne, véritable lingua franca pour communiquer entre les nations.

    • Frac Bretagne
    • 2017
    • Collection. Remonter le temps

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/e-pont-brisé-cmjn-éclaircie.jpg
      Visuel de l'exposition Collection. Remonter le temps - Frac Bretagne
    • 13.05.17 → 27.08.17
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Bernd et Hilla Becher, Christian Boltanski, Guy de Cointet, Gérard Collin-Thiébaut, Hannah Collins, David Diao, Ângela Ferreira, Daan van Golden, Georg Herold, Jacob Holdt, Ilya Kabakov, Louise Lawler, Jean Le Gac, Gilles Mahé, Erwan Mahéo, Museum In Progress, Natacha Nisic, Martha Rosler, Malick Sidibé, Haim Steinbach, Francisco Tropa, Christophe Viart, Andy Warhol

      Du 13 mai au 27 août 2017, le Frac Bretagne présente un ensemble d’œuvres de sa collection. Dans une diversité d’approches et de pratiques, les pièces exposées abordent et questionnent la figure, la vie, l’œuvre de l’artiste.

      Conçue comme une suite à Collection. Un rêve d’éternité (13 décembre 2014 – 26 avril 2015), l’exposition Collection. Remonter le temps propose un parcours où s’entrelacent biographies et autobiographies dans divers systèmes de représentation appartenant pour la plupart aux musées. Autrefois largement fondée sur la biographie des artistes depuis « Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes » (1550) de Giorgio Vasari, l’histoire de l’art a, au cours du vingtième siècle, progressivement incorporé d’autres champs, comme la philosophie, la psychanalyse, la sociologie…

      Au-delà d’une historiographie linéaire qui allait crescendo des années de formation à celles de la reconnaissance, la discipline était en quête de méthodes mieux à même d’éclairer tous les ressorts de la création. Dans le même temps, la vie de l’artiste, exemplaire ou monstrueuse, devenait pour les artistes eux-mêmes plus qu’un sujet, une matière première. Se faisant historiens ou critiques d’art, ils utilisent alors codes et outils muséaux, déploient divers formats d’exposition, jouent des qualités testimoniales de l’archive et du documentaire pour lier l’intime et l’universel.

      Centrale dans le parcours, l’œuvre d’Ilya Kabakov, 52 Entretiens dans la cuisine communautaire, pose tout ensemble les questions du rôle de l’artiste dans la société, son rapport à l’histoire, l’influence du contexte et la résistance à celui-ci sur le développement d’une oeuvre, la valeur collective d’un discours sur soi. C’est ainsi, par différentes approches, poétiques et politiques, statistiques et narratives, objectives ou métaphoriques, que l’exposition tente de répondre à ce programme ancien mais toujours à recommencer : l’artiste, sa vie, son œuvre.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • PRÉ-VERNISSAGE • Fabienne Gaston-Dreyfus

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Fabienne-Gaston-Dreyfus-e1494493890714.jpg
    • 13.05.17 → 13.05.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Découvrez les œuvres de la 26e édition de L’art dans les chapelles en avant-première et en présence des artistes. Rendez-vous à 15h30 avec Fabienne Gaston-Dreyfus. À cette occasion, l’artiste présentera son œuvre, une création in situ réalisée à l’invitation de L’art dans les chapelles.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • PRÉ-VERNISSAGE • Henri Jacobs

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Henri-Jacobs.jpg
    • 13.05.17 → 13.05.17
      Non classé
      L’art dans les chapelles
    • Découvrez les œuvres de la 26e édition de L’art dans les chapelles en avant-première et en présence des artistes. Rendez-vous à 17h00 avec Henri Jacobs. À cette occasion, l’artiste belge présentera son œuvre, une création in situ réalisée à l’invitation de L’art dans les chapelles.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • L’art dans les chapelles • PRÉ-VERNISSAGE • Bertrand Rigaux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Bertand-Rigaux.jpg
    • 13.05.17 → 13.05.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Découvrez les œuvres de la 26e édition de L’art dans les chapelles en avant-première et en présence des artistes. Rendez-vous à 18h30 avec Bertrand Rigaux. À cette occasion, l’artiste présentera son œuvre, une création in situ réalisée à l’invitation de L’art dans les chapelles.

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2017
    • Festival Oodaaq #7

    • Fête
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2017_OODAQ-VISUEL_OK.pdf
    • 10.05.17 → 28.05.17
      Fête
      L’Œil d’Oodaaq
    • Pierre-Yves Brest, Alex Chevalier, Vincent Chevillon, Arthur Debert, Clara Denidet, Marc Geneix, Rémi Groussin, Jean-Benoît Lallemant, Lise Lerichomme, Qingmei Yao

      Le Festival Oodaaq #7 se déroulera cette année à Rennes du 10 au 14 mai, à Nantes du 19 au 21 mai, et à Saint-Malo du 24 au 28 mai. Il sera composé de projections d’art vidéo, performances, expositions, concerts et rencontres.

      La programmation du Festival inclut notamment une exposition d’art contemporain : Danse sur le fil, regard terre à terre.

      Cette année, les propositions artistiques questionnent ce qui fait image, mais aussi ce qui fait écran. Interfaces entre nous et le monde, les écrans montrent autant qu’ils occultent, constituent des espaces à investir autant que de seuils à franchir. Face à une actualité troublée et surexposée, le positionnement artistique implique nécessairement d’interroger nos outils de représentation et le filtre des multiples médiations qui s’interposent entre nous et la réalité.

      L’exposition s’adaptera dans chaque ville aux espaces qui l’accueillent :

      • RENNES / Ateliers du Vent.

      • NANTES / Ateliers de la Ville en Bois.

      • SAINT-MALO / Académie malouine d’arts plastiques.

      4e lieu, La Grande Passerelle.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Hanne Lippard

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Reading-The-6th-Moscow-Biennale-of-Contemporary-Art-Moscow-RU-copyWEB.jpg
    • 10.05.17 → 10.05.17
      Performance
      La Criée centre d’art contemporain
    • Hanne Lippard

      Dans le cadre de son exposition personnelle à La Criée Félicia Atkinson invite Hanne Lippard pour une performance.

      Dans sa pratique artistique, Hanne Lippard explore la voix comme un médium. Ses textes sont visuels, rythmiques et performatifs plutôt que purement informatifs,son travail se développe à travers des courts‑métrages, des pièces sonores, des installations et des performances.

      Pour sa performance à La Criée elle choisit parmi son corpus de texte, ceux d’entre eux qui font écho ou contre point à l’exposition de Félicia Atkinson.


      Hanne Lippard est née en 1984 à Milton Keynes, Grande-Bretagne, Bretagne, elle vit et travaille à Berlin, Allemagne.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2017
    • Pierre Galopin, Franchir le Rubicon

    • Exposition
    • 05.05.17 → 23.06.17
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Pierre Galopin se pose en premier spectateur de sa propre pratique artistique. Son regard valide le résultat de gestes, souvent simples, effectués dans une temporalité réduite.

      Un jeu subtil entre hasard et maîtrise, urgence et prise de recul, crée alors des œuvres qui sont la visualisation d’une pensée autant que d’une méthode. Des dessins concrets qui portent les marques paradoxales d’une réalisation mécanique et manuelle, aléatoire et contrôlée.

    • Lendroit éditions
    • 2017
    • Jean-François Karst, Planche contact

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/jfkarst-aluminium-acb.jpg
    • 04.05.17 → 27.05.17
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Dans son rapport à la peinture, Jean-François Karst se réfère volontiers à une légende rapportée par Pline l’Ancien, au sujet de l’art du portrait. Pour conserver la mémoire de son amant, Butadès de Sicyone aurait tracé les contours de son visage sur un mur, à l’aide de son ombre portée. Son père, potier, y appliqua ensuite de l’argile avant de faire durcir le relief avec le reste de ses poteries. Jean-François Karst se plait également à citer la découverte des sculptures du prince Rahotep et de son épouse Nofret (datées du IIIe siècle avant notre ère) par l’égyptologue Auguste Mariette, en 1871. A l’époque de leur création, il était d’usage d’utiliser des pierres précieuses en vue d’imiter parfaitement les yeux des défunts (quartz, cristal de roche, etc.), si bien que ceux des deux sculptures enfouies dans une nécropole au sud du Caire scintillèrent au contact de la lumière naturelle, provoquant une vague de terreur chez les ouvriers les ayant découvertes.

       

      Ces deux références évoquent la propension de l’art, depuis sa création, à conserver une empreinte du réel, à « imiter » (mimèsis) mais aussi à se jouer de la propriété des matériaux. Le travail pictural de Jean-François Karst interroge précisément cette faculté à faire illusion, à travers la notion de faux-semblant. En 2003, il inaugure une série de peintures dont le sujet est la matérialité même de la peinture. Les tableaux consistent, en apparence, en de simples châssis ayant subi des déformations. Il s’agit en vérité de l’empreinte de véritables châssis, reproduite à partir d’un moule en latex et de mousse polyuréthanne, la peinture agissant comme trompe-l’œil. Afin de repousser les limites de la peinture, les techniques employées par l’artiste incluent tout aussi bien de la mousse polyuréthanne, de la résine, du latex, soit autant de matériaux empruntés au domaine de la sculpture et du bas-relief.

       

      Dans la continuité de ces recherches, Jean-François Karst a initié en 2016 une série de multiples, Planche contact, érigeant le relief de matériaux quotidiens en motifs : feuilles de métal froissées, OSB, polystyrène, enrobé, crépi, mosaïque, etc. Après en avoir moulé un détail, l’artiste matérialise picturalement leurs empreintes avant de transférer le résultat sur une planche de bois. Ces multiples modifient notre perception de la peinture, celle-ci s’offrant à voir dans une dimension haptique. À la question « pourquoi peins-tu ? », Jean-François Karst répondait en 2009 : « Parce que ce qu’on voit est souvent différent de ce qu’on croit voir et pour ce qui se passe dans ces moments-là. Pour la perception qui se développe à force d’y faire attention et pour les effets que cela procure. (…) Pour réactiver des sensations. ». Les multiples de la série Planche contact apparaissent en effet comme une invitation à reconsidérer ces textures qui nous abritent ou nous entourent, que nous foulons du pied quotidiennement ou encore celles que nous destinons au rebut.

       

      À l’occasion de l’exposition, quatre multiples sont produits par Lendroit éditions, dans la continuité d’Aluminium (2016). La série est présentée aux côtés des peintures élaborées selon la même technique en tirage unique et d’une peinture réalisée à la tempera, référence à un autre pan de l’œuvre de l’artiste, consacré à la notion de motif.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Le portrait comme essai photographique

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/expo-portrait-tremorin.jpg
      Le portrait comme essai photographique
    • 04.05.17 → 26.05.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Célia Calvez, Chloë Claeyssen, Caroline Delemer, Ioulia Didier, Pauline Guémas, Yi-Ping Huang, Camille Kerzerho, Inès Kozic, Amélie Loron, Gabrielle Lubliner, Matthieu Renaud, Anaïs Rospars et Alexandre Texier

      Le portrait commme essai photographique est une réflexion contemporaine sur la constitution d’ensembles de photographies et sur l’utilisation du magazine comme support d’expression plastique. Pendant un workshop avec Patrick Faigenbaum et Yves Trémorin, treize étudiants en art ont élaboré un portrait photographique d’une personne de leur choix en s’inspirant du modèle imposé par W. E. Smith au magazine américain LIFE.

      En résulte le numéro 0 de la revue d’art : RÉALITÉ à découvrir dans les galeries du cloître accompagnée d’une sélection de photographies.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Bibliothèque estudiantine #9

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/photo_etudiants9.jpeg
    • 04.05.17 → 18.05.17
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • “Bibliothèque estudiantine #9”
      Exposition du 4 au 18 mai 2017
      Vernissage le jeudi 4 mai à 17h

      Pour la neuvième année consécutive, le CLA expose les travaux des étudiants de Licence 2 Arts Plastiques de l’université Rennes 2 réalisés dans le cadre de l’atelier “Pratique livres d’artistes” des groupes de Marie Boivent, Laurent Duthion, Yann Sérandour et Muriel Taragano. Pour la première année, cette exposition accueille également les travaux des étudiants du Pôle numérique des Beaux-arts de Paris – Workshop auto-édition / livres d’artistes. Cette collaboration avec une structure extérieure sera la première d’un cycle de confrontation des productions des étudiants :

      Le Pôle numérique des Beaux-arts de Paris – Workshop auto-édition / livres d’artistes est un atelier d’exploration éditoriale, tant au niveau du contenu que du façonnage (reliure). Le livre est interrogé d’une manière très large : pour lui-même, et aux croisements des disciplines (numérique, nouveaux matériaux, inter-médias). Chaque étudiant construit son projet avec un apport de références singulières et une mise en œuvre s’ingéniant à trouver la forme juste. Au-delà, Il s’agit de penser une relation particulière à l’exposition, d’inscrire une pratique d’artiste par l’auto-édition, des démarches diverses jusqu’aux plus subversives.”

      Direction PN Beaux-Arts de Paris : Vincent Rioux
      Équipe Workshop auto-édition / livres d’artistes : Valérie Poifol et Veronika Doszla.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2017
    • Bernard Descamps, Où sont passés nos rêves?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ISLANDE-2015_w.jpg
    • 04.05.17 → 23.07.17
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Où sont passés nos rêves?


      Le titre de cette exposition est une interrogation qui n’amène aucune réponse mais permet de suivre un fil dans ce labyrinthe que construisent peu à peu les choses vues, les instants et les lieux piégés ou révélés par la photographie de Bernard Descamps.

      Choisir ce titre, c’est à la fois marquer une étape, poser un regard sur le travail passé à un moment de l’existence où l’on sent que les perspectives se referment progressivement, dans un monde où les rêves ne sont plus pris pour argent comptant. C’est aussi reconnaître et mettre en avant la qualité “rêveuse” d’un regard, poser le caractère à la fois idéaliste et incertain de cette curieuse pratique, la photographie, qui ne capte que des ombres, des instants qui seraient insignifiants sans les liens infinis que nous tissons entre ce que nous montre une image et nos propres souvenirs.

      Bernard Descamps a fait de nombreux voyages, mais sa photographie, s’appliquant a donner une image à ces voyages et à ces rencontres, est toujours un peu tournée vers le ciel, l’eau, les lointains, et les personnages qui l’habitent semblent parfois flotter dans l’espace d’un rêve. C’est avant tout une photographie du voyage intérieur, jouant en virtuose des possibilités du cadre et de l’abstraction du noir et blanc.
      S’agissant de caractériser la photographie de Bernard Descamps, On pourrait parler de “ligne claire”. Le monde s’y ordonne dans une forme simple en apparence, mais où l’évidence et le mystère s’équilibrent.
      Cette photographie de la simplicité, proche de l’abstraction, était déjà le sujet d’une de ses séries les plus anciennes, “Sahara”, dans laquelle la lumière découpait les formes élégantes des dunes et de leurs ombres. Elle est aussi celle de ses nombreuses images de neige, dont la blancheur raréfie les lignes du paysage. Et elle trouve peut-être son aboutissement dans une magnifique série réalisée au fil des années, images de figures minimalistes dessinées par des vols d’oiseaux.
      Quel espace plus éternellement rêveur que le ciel pour tenter d’apporter une réponse à la question posée ?


      Didier Brousse

      Directeur de la galerie camera obscura, Paris

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Conférence Mathilde Villeneuve

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSC_3760.jpg
    • 03.05.17 → 03.05.17
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Mathilde Villeneuve est codirectrice des Laboratoires d’Aubervilliers depuis 2013. Diplômée de Littérature Moderne à La Sorbonne, Paris, et de Humanities and Cultural Studies à Birbeck University, Londres. De 2006 à 2012 elle a programmé l’espace d’exposition parisien de L’Ecole d’arts de Cergy, La Vitrine, et mené différentes missions à l’école. En tant que commissaire et critique d’art indépendante elle a organisé plusieurs expositions et résidences et écrit pour différents revues et catalogues d’artistes.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2017
    • Philippe Baudelocque, Sur tout sur Terre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sur-tout-sur-terre-philippe-baudelocque-phakt-2017.jpg
      Philippe BAUDELOCQUE, exposition
    • 28.04.17 → 24.05.17
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Teenage Kicks est la première biennale d’art urbain créé en 2013 à Rennes. A l’initiative de l’association Graffiteam, Aryz, Vhils, Seth, Delta, Bates, et une cinquantaine d’autres artistes le pari est d’interroger notre regard sur la ville à travers la réalisation d’œuvres dans l’espace public.

      Pour le PHAKT Centre Culturel Colombier, Graffiteam invite l’artiste français Philippe Baudelocque, qui via un travail à la craie ou au pastel à l’huile conçoit des fresques urbaines constitués de formes et motifs complexes. Pour le PHAKT Centre Culturel Colombier, l’artiste investit la galerie d’exposition afin de réaliser une intervention picturale monumentale et éphémère.

    • Académie Malouine d’Arts Plastiques
    • 2017
    • Steven Pennaneac’h ` “Autres situations”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/barque.jpg
    • 25.04.17 → 20.05.17
      Exposition
      Académie Malouine d’Arts Plastiques
    • Ce que je peins a pour point de départ une rencontre. Cela peut être un lieu, une personne, une image sortie d’un journal, un instant dont j’aurais gardé une empreinte intérieure.Quelque chose me retient, fait que je souhaite m’attarder davantage. Et ma manière de m’attarder c’est de concevoir un objet, une peinture. Partant d’une photographie, d’un instantané, je donne à ce sujet choisi le temps nécessaire pour se déployer jusqu’à se libérer de mon seul point de vue, jusqu’à ce qu’il devienne autonome, libre d’interagir avec qui le regarde; Un temps suspendu, vertical, ouvert et qui invente d’autres espaces où chacun peut inventer sa propre histoire.

      Steven Pennaneac’h

    • Le Volume
    • 2017
    • Sculpture club, Laurent Perbos

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Rainball-2-2net.jpg
    • 20.04.17 → 01.06.17
      Exposition
      Le Volume
    • Laurent Perbos

      Dans certaines de ses œuvres, Laurent Perbos opère une récupération de jeux déjà existants, comme les tables de ping-pong ou les ballons de footballs, dont il détourne les codes. Le spectateur se voit proposer des jeux, a priori bien définis qui, à un moment donné, s’éloignent de leurs buts, transgressent leurs règles et proposent une autre réflexion sur les notions d’échec et de réussite, de compétitivité et de concurrence, de divertissement ou de travail.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Michel Verjux, Sélection

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1984-Verjux-DPVAVcoll.-Billarant-CCC-2014-a.jpg
    • 14.04.17 → 24.05.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Note n° 21 199

       

      Sélection

       

      …/…

       

      Orientation, variation et sélection : évolution.

       

      Le lieu, l’éclairage et le visiteur : des jeux d’orientation, de variation et de sélection, dans lesquels des éléments, facteurs et paramètres relevant du hasard et de la nécessité interviennent tout le long de l’évolution du parcours du visiteur, du cheminement de son corps, de son regard et de sa réflexion, çà et là, dans une direction ou dans une autre.

       

      Que montrer ?

       

      « Ma méthode a toujours été de partir de quelque chose de vague mais d’énigmatique, de quelque chose qui paraît indubitable mais que je ne peux exprimer avec précision. Je passe par des phases dont la première serait comme de voir quelque chose à l’œil nu, et la dernière de l’examiner au microscope. »

      Bertrand Russell (My Philosophical Development, 1959)

       

      Un choix volontairement restreint de quelques œuvres de 1977 à 2017, parmi lesquelles :

      Plâtre, une petite sculpture de 1977, prétentieusement dédiée à Antoni Tàpies et accompagnée, un peu naïvement, d’un court poème (depuis mon d’adolescence, je faisais souvent ainsi : mes dessins fonctionnaient en parallèle avec des poèmes) ;

      Température, de 1983, une installation avec 30 thermomètres fixés en duo, çà et là, dans tout l’espace — une œuvre créée à Cassel, en Allemagne, pour Germinations, une exposition de groupe de jeunes artistes, à l’époque où je réalisais aussi mes dernières performances, juste avant d’inventer mes premiers « éclairages » ;

      Poursuite en angle, mi-rasante mi-frontale, de 1990, créée à cette époque à la galerie Liliane et Michel Durand-Dessert, à Paris, et appartenant depuis à Jean Brolly : le projeteur posé directement au sol, comme je le fais souvent, depuis mes premiers « éclairages », dès 1983, pour affirmer l’aspect physique de la lumière ;

      Etc.

       

      L’idée d’un titre pour cette exposition personnelle :

      Sélection.

      L’envie de ne pas avoir de commissaire ou de curateur, comme c’est la mode, depuis un moment. Ou bien alors de choisir, ironiquement, le seul qui pourrait prétendre à ce titre, à savoir :

      Charles R. Darwin, Senior Curator.

      Le titre pourrait très bien être aussi : Orientation. Ou bien : Variation. Ou encore : Évolution.

      Mais le terme de Sélection me semble plus direct, plus rude et plus juste, ici, vu que je ne vais montrer que peu de choses.

       

      …/…

       

      Michel Verjux, Extrait des Notes numérotées à mon nombre de jours de vie (2017)

       

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Project room : Ce sont des mirages dans des chemises

    • Exposition
    • 14.04.17 → 24.05.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Claire Chassot, Kevin Hoarau, Jean-Julien Ney, Mélanie Villemot

      L’exposition “Ce sont des mirages dans des chemises” réunit et présente le travail des artistes de la troisième édition de GENERATOR, programme de professionnalisation initié par 40mcube en partenariat avec l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne. Derrière des formes variées, les recherches qu’ils partagent dans leurs pratiques respectives apparaissent, comme la question du recouvrement, de l’enveloppe et de la surface ; de l’empreinte de l’image, de l’objet et du corps ; de l’enregistrement et de la trace… Ils se réunissent ainsi sous ce titre énigmatique, paroles d’Alain Bashung détournées qui constituent une référence commune.

      _

      Claire Chassot associe dans son travail artistique deux pratiques distinctes, celle de la scénographie pour le théâtre et celle de la sculpture, sans que l’une se soumette à l’autre. Intéressée par l’espace, la construction et ses matériaux, elle crée des liens subtils entre ces deux pratiques. Dans le cadre de “Ce sont des mirages dans des chemises”, elle présente une série de sculptures qui conservent la mémoire des formes et recyclent le matériau d’une performance à venir.

      _

      Kevin Hoarau met en place des processus sculpturaux qui sont le fruit d’actions simples et ténues. Chaque étape constitue une œuvre à la fois autonome et en lien avec les autres. Ainsi pour “Ce sont des mirages dans des chemises”, il présente le moulage de sculptures antérieures, accompagné de leur modèle d’origine.

      _

      Jean-Julien Ney base sa production sur une imbrication de sculptures et d’images planes qu’il met en relation. Ses installations hybrident des matériaux et des images relevant aussi bien du registre utilitaire que de celui de la nature. Il emprunte des éléments archaïques comme actuels, reprend des objets industriels existant tout en en fabriquant artisanalement d’autres. Pour son intervention dans l’exposition “Ce sont des mirages dans des chemises”, l’artiste réalise une série de sculptures qui reprennent différents outils ou dispositifs de fabrication et de prise de vue de l’image.

      _

      Mélanie Villemot conçoit la peinture au sens large, partant du principe que celle-ci relève autant du domaine artistique que d’une pratique fonctionnelle. Elle prend également en considération les relations singulières qui s’établissent entre les usagers, le produit et le public de cette activité. L’artiste convie régulièrement des personnes ayant une autre pratique de la peinture, comme une esthéticienne spécialisée dans le Nail Art ou un aérographeur. Dans l’exposition “Ce sont des mirages dans des chemises”, elle présente une spatialisation d‘une peinture de Laszlo Moholy Nagy opérée en deux temps. Deux rideaux plissés rose pâle suspendus face au mur sont traversés par des barres métalliques sur lesquelles sont suspendues des formes géométriques noires, blanches et rouges. Cette peinture tridimensionnelle abandonne pour quelques heures son immobilité lors du vernissage. Les cercles et rectangles se font costumes pour revêtir deux drag queens, personnages/peintures faits de caoutchouc et de maquillage mêlant leur identité à celle de la peinture.

      Anne Langlois

    • 40mcube
    • 2017
    • Ce sont des mirages dans des chemises. Claire Chassot, Kevin Hoarau, Jean-Julien Ney, Kevin Hoarau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/01_40mcube_generator_gae_1_low.jpg
    • 13.04.17 → 24.05.17
      Exposition
      40mcube
    • L’exposition Ce sont des mirages dans des chemises réunit et présente le travail des artistes de la troisième édition de GENERATOR, programme de professionnalisation initié par 40mcube en partenariat avec l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne. Derrière des formes variées, les recherches qu’ils partagent dans leurs pratiques respectives apparaissent, comme la question du recouvrement, de l’enveloppe et de la surface ; de l’empreinte de l’image, de l’objet et du corps ; de l’enregistrement et de la trace… Ils se réunissent ainsi sous ce titre énigmatique, paroles d’Alain Bashung détournées qui constituent une référence commune.

      Claire Chassot associe dans son travail artistique deux pratiques distinctes, celle de la scénographie pour le théâtre et celle de la sculpture, sans que l’une se soumette à l’autre. Intéressée par l’espace, la construction et ses matériaux, elle crée des liens subtils entre ces deux pratiques. Dans le cadre de Ce sont des mirages dans des chemises, elle présente une série de sculptures qui conservent la mémoire des formes et recyclent le matériau d’une performance à venir.

      Kevin Hoarau met en place des processus sculpturaux qui sont le fruit d’actions simples et ténues. Chaque étape constitue une œuvre à la fois autonome et en lien avec les autres. Ainsi pour Ce sont des mirages dans des chemises, il présente le moulage de sculptures antérieures, accompagné de leur modèle d’origine.

      Jean-Julien Ney base sa production sur une imbrication de sculptures et d’images planes qu’il met en relation. Ses installations hybrident des matériaux et des images relevant aussi bien du registre utilitaire que de celui de la nature. Il emprunte des éléments archaïques comme actuels, reprend des objets industriels existant tout en en fabriquant artisanalement d’autres. Pour son intervention dans l’exposition Ce sont des mirages dans des chemises, l’artiste réalise une série de sculptures qui reprennent différents outils ou dispositifs de fabrication et de prise de vue de l’image.

      Mélanie Villemot conçoit la peinture au sens large, partant du principe que celle-ci relève autant du domaine artistique que d’une pratique fonctionnelle. Elle prend également en considération les relations singulières qui s’établissent entre les usagers, le produit et le public de cette activité. L’artiste convie régulièrement des personnes ayant une autre pratique de la peinture, comme une esthéticienne spécialisée dans le Nail Art ou un aérographeur. Dans l’exposition Ce sont des mirages dans des chemises, elle présente une spatialisation d‘une peinture de Laszlo Moholy Nagy opérée en deux temps. Deux rideaux plissés rose pâle suspendus face au mur sont traversés par des barres métalliques sur lesquelles sont suspendues des formes géométriques noires, blanches et rouges. Cette peinture tridimensionnelle abandonne pour quelques heures son immobilité lors du vernissage. Les cercles et rectangles se font costumes pour revêtir deux drag queens, personnages/peintures faits de caoutchouc et de maquillage mêlant leur identité à celle de la peinture.

      Anne Langlois

    • Les Moyens du Bord
    • 2017
    • Hors flux, de Yuri Cardinal

    • Exposition
    • 07.04.17 → 14.05.17
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • HORS FLUX est la première exposition personnelle d’Eric Le Vergé sous son pseudonyme/projet YURI CARDINAL. Depuis janvier 2014, ce work in progress interroge par l’appropriation et le détournement les nouveaux véhicules virtuels de communication et d’information.

      Pour cette première transposition en galerie, Yuri Cardinal présente diverses déclinaisons des virus poético-visuels qu’il crée et diffuse sur les réseaux sociaux : une installation pour graffitweets, poésie sonore reconstructrice et vitraux laïques numériques ; desposters de chambre signés pour une création musicale en duo ; un diptyque lumineux post télescopage temporel ; des poèmes iconiques décadrés de freeze flows.

      En clin d’œil aux Moyens du Bord qui l’accueillent à Morlaix, l’artiste présente également un road movie sentimental à trois volets adapté de sa série « The Places To Be », non-vidéos issues des errances virtuelles d’un artiste frustré qui se soigne grâce à internet !

      Plus d’info : http://yuricardinal.blogspot.fr/

    • Galerie Albert Bourgeois
    • 2017
    • Emilie Renault, Défricher#2

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/défricher-Jean-jacques-et-nadia-2016-Emilie-Renault-1.jpg
    • 07.04.17 → 03.06.17
      Exposition
      Galerie Albert Bourgeois
    • Née en 1979 à Caen. Vit et travaille à Thonon-les-Bains.

      À première vue, Émilie Renault est une dessinatrice mais avant tout, elle est une scrutatrice. Au bout de sa mine affûtée, elle décortique le monde, millimètre par millimètre, pour en saisir finement toutes les mécaniques. Elle s’accroche à tous les détails et à force d’observer au microscope les personnes qu’elle interroge, elle en perçoit tous les battements, les émotions, les non-dits, tout ce qui fait l’intensité de leur vie.
      Invitée en résidence sur le territoire, Emilie Renault souhaite travailler sur l’histoire de la chaussure. Le quotidien des habitants sera évoqué au travers de portraits grand formats et d’extraits d’entretiens installés dans la rue. L’artiste désire également impliquer les habitants dans une collection de rêves et d’objets issus des usines de Fougères. Cette récolte prendra la forme d’une installation composée d’une collection d’objets et de rêves qui ouvrira sur l’avenir en proposant des connexions entre passé et futur.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Clémence Estève, Remise en jeu

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/voir2.jpg
    • 07.04.17 → 23.03.17
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Dans le cadre de son cycle artistique Alors que j’écoutais moi aussi […] et d’un partenariat inédit avec l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), La Criée centre d’art contemporain invite l’artiste Clémence Estève à développer un projet de création autour du chantier de fouilles de l’Hôtel‑Dieu, îlot de la Cochardière à Rennes, en lien avec l’école élémentaire Torigné, de septembre 2016 à avril 2017.

       

      La résidence a donné lieu à la production d’œuvres présentées dans une exposition à l’hôtel Pasteur.
      Clémence Estève présente une installation qui fait dialoguer les images des vestiges découverts par les archéologues avec ceux fabriqués par les enfants.
      Elle met en jeu et en scène la notion d’interprétation dans un dispositif qui mêle photographies, sons et récits.

       

      Plus d’infos

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Projection de Phoenix, de Christian Petzold, co-scénarisé par Harun Farocki

    • Projection
    • 02.04.17 → 02.04.17
      Projection
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Dans l’Allemagne d’après-guerre, Phoenix raconte l’histoire de la chanteuse Nelly Lenz (Nina Hoss), gravement dévisagée suite à son calvaire à Auschwitz. Avec son amie Lene (Nina Kunzendorf), employée de l’Agence Juive, elle revient dans un Berlin  complètement dévasté et tente de retrouver son mari Johnny (Ronald Zehrfeld) qui la pense morte.

       

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Félicia Atkinson, Spoken Word (une chanson parlée)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FeliciaAtkinson_ACB-e1487684841119.jpg
    • 01.04.17 → 28.05.17
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • L’exposition personnelle de Félicia Atkinson est un paysage où l’on n’arrive jamais. C’est une pièce sonore-île déserte dans laquelle on peut se promener. C’est un film muet, filmé dans le désert de l’ouest américain, qui cache une musique inouïe. C’est une série de petites et de grandes sculptures activables sans objet. C’est un jeu sans règles auquel on peut jouer à deux. C’est une frise de miroirs aux reflets déformés. Ce sont des formes colorées peintes sur les murs.

    • Galerie Réjane Louin
    • 2017
    • Marta Caradec

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Caradec.jpg
    • 01.04.17 → 02.07.17
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Rencontre avec Félicia Atkinson

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/portraitWeb.jpg
    • 01.04.17 → 01.04.17
      Rencontre
      La Criée centre d’art contemporain
    • Félicia Atkinson vous attend pour une discussion autour de son exposition, Spoken Word (une chanson parlée)

    • Le Grand Cordel MJC
    • 2017
    • Lei Saito, Volume d’oubli

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/P2085357_72dpi.jpg
    • 30.03.17 → 30.05.17
      Exposition
      Le Grand Cordel MJC
    • Avec son exposition Volume d’oubli, l’artiste Lei Saito vient clôturer notre cycle d’exposition 2016-2017, et questionner pour la dernière fois notre thématique Back to the Future.
      C’est en prenant pour source d’inspiration un sujet issu de l’histoire chrétienne – Saint Jérôme dans son étude – dépeint par les plus grands maîtres de la Renaissance (Jan van Eyck, Antonello de Messine, Domenico Ghirlandaio, Albrecht Dürer, etc.), que Lei Saito imagina cette exposition, à l’esthétique pourtant très contemporaine.
      L’exposition, conçue comme une « œuvre d’art totale », met en scène des productions relevant de diverses techniques telles que le dessin, la photogravure, la sculpture, le son. Un autre medium artistique plus atypique, et emblématique du travail de Lei Saito, sera mis à l’honneur lors du vernissage, puisque l’artiste réalisera une performance culinaire ; elle qui, inspirée par sa gourmandise, aime cuisiner des plats célébrant les matières de la vie quotidienne.
      Lei Saito (née en 1980 à Hirosaki, Japon) vit et travaille à Paris. Elle a étudié à l’École des Beaux-Arts de Paris, à l’atelier d’Annette Messager. Elle a exposé en France, au Japon, aux Pays-Bas et en Allemagne, ainsi que réalisé de nombreuses performances culinaires, qui font la spécificité de sa pratique. En 2017, elle participera à une exposition collective au Pioneer Works de New York.
    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Projection : La vie RFA (1990)

    • Projection
    • 27.03.17 → 27.03.17
      Projection
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Harun Farocki s’est rendu dans de nombreux centres de formation ou

      d’entraînement en Allemagne pour dévoiler leurs fonctionnements. Il parvient à y faire apparaître les règles qui régissent la société ouest-allemande à la fin des années 1980.

      À l’occasion de cette projection, les étudiant-e-s du Master 2 Métiers et Arts de l’Exposition vous présenteront leur édition.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • HARUN FAROCKI // Projection “La vie RFA”

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/La-vie-R.F.A.-1990-©-Harun-Farocki.jpg
    • 27.03.17 → 27.03.17
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Les étudiant-e-s du master Métiers et Arts de l'Exposition

      Les étudiant-e-s du master Métiers et Arts de l’Exposition vous proposent de découvrir La vie RFA (1990). Pour ce film, Harun Farocki s’est rendu dans de nombreux centres de formation ou d’entraînement en Allemagne (compagnie d’assurances, école de de sages-femmes, école de police, etc.) pour dévoiler leurs fonctionnements. Il parvient à y faire apparaître les règles qui régissent la société ouest-allemande à la fin des années 1980.

      A cette occasion, une édition sera présentée. Co-dirigée par les étudiant-e-s, elle accompagnera l’exposition Harun Farocki. Screenshot. Le point de vue de la guerre (2004), texte écrit par l’artiste, sera le centre névralgique de cette publication. Un texte de Karim Charredib (maître de conférence à l’université Rennes 2) proposera une réflexion, en parallèle du travail de l’artiste, focalisée sur la nature des images présentes dans son œuvre. Les étudiant-e-s prendront également part à ce projet à travers des écrits abordant des notions significatives de la démarche de Harun Farocki. Cette édition permettra de mettre en avant la sensibilité littéraire de l’artiste, prolongement de son travail cinématographique.

      Dans le cadre de l’exposition sur l’artiste-cinéaste Harun Farocki à découvrir du 10 mars au 7 avril 2017 à la Galerie Art et Essai de l’Université Rennes 2, organisée par les étudiant-e-s en master 2 Métiers et Arts de l’Exposition.

    • 40mcube
    • 2017
    • Laurence De Leersnyder, Perspective de fuite à l’anglaise

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_ldl_2.jpg
    • 24.03.17 → 30.09.17
      Exposition
      40mcube
    • Invitée par 40mcube à réaliser une œuvre pour l’espace public, Laurence De Leersnyder intervient dans le Parc du Thabor, en centre ville de Rennes. Patrimoine le plus visité de la ville, mêlant jardin à la française, parc à l’anglaise, grotte, orangerie et kiosque à musique, ce parc s’étend sur 10 hectares. L’artiste y présente Perspective de fuite à l’anglaise, une sculpture paysagère qui perturbe le paysage dessiné en créant des ondulations de pelouse prêtes à s’envoler.

      Les œuvres de Laurence De Leersnyder sont le résultat d’expériences. Le processus, l’expérimentation, s’ils ne sont pas rendus visibles, se devinent lorsque l’on prend le temps de déchiffrer ces formes dont on perçoit au premier abord l’étrangeté, voire l’incongruité. Ses œuvres contiennent la trace d’actions naturelles, liées au temps, ou humaines – la sienne, sur la matière.


      L’artiste utilise des matières naturelles comme de la terre, des matériaux qui se transforment comme du plâtre, de la cire, des alliages, ou des matériaux courants de construction comme du sable ou du béton, qu’elle travaille de manière contre-nature : déformés, forcés, retournés, malmenés… Pour Colonnes de terre (2014), elle contraint une masse de terre en une forme géométrique uniquement par la force de la pression. Elle provoque ainsi des changements d’état de la matière : quelque chose d’informe, d’instable, de friable, de composite, devient solide.
      Elle met également en place des phénomènes d’inversion où un creux devient un plein. Pour La fonte des sables (2015), elle creuse la terre et y coule de l’aluminium, réalisant ainsi le moulage d’un vide. Un volume qu’elle érige ensuite à l’envers sur un socle, alors que la matière conserve la forme de l’apesanteur initiale d’où provient en partie l’étrangeté de l’œuvre.

      Le passage de l’horizontalité à la verticalité fait aussi partie des manipulations qu’elle produit. Concretum (2014) est un ensemble de trois moulages en béton de surfaces de terre ensuite érigées en monolithes, sur le lieu même de leur prélèvement.

      La trace, l’empreinte, la géologie sont omniprésentes dans le travail de Laurence De Leersnyder, qui consiste souvent en la révélation de ce qui est habituellement caché, enfoui. Elle remonte ces formes à la surface dans l’espace d’exposition, ou intervient directement à l’extérieur, dans nos espaces naturels maîtrisés voire construits. C’est aussi ce dont elle parle, de cette nature que l’homme cherche à contrôler depuis toujours.

      Perspective de fuite à l’anglaise (2017) est une intervention paysagère : des portions de pelouses se soulèvent, créant des vagues et perturbant le paysage dessiné du jardin du Thabor à Rennes. Elles en modifient subtilement l’aspect et l’expérience, faisant surgir à la surface la trace d’une éventuelle vie secrète souterraine.
    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Conférence GÉNÉRATOR

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Capture-d’écran-2017-03-16-à-14.34.06.png
    • 23.03.17 → 23.03.17
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Kyveli Mavrokordopoulou, Sasha Pevak, Bady Dalloul, Aslan Gaisumov, Ioanna Neofytou

      Les curateurs en résidence à GENERATOR proposent une discussion avec les trois artistes de l’exposition The Opposing Shore.

      L’exposition The Opposing Shore, conçue pour la 7e Biennale de Moscou, cherche à étudier la frontière sous toutes ses formes, en mettant en lumière ses qualités physiques, esthétiques et politiques. « La disparition des frontières » – devise derrière laquelle se cache un grand point d’interrogation. Depuis 1980, la conscience européenne cherchait à abolir les frontières nationales. Pourtant, avons-nous réellement dépassé la notion de frontière aujourd’hui, lorsque des milliers de personnes restent coincés aux portes de l’Europe ? Pourquoi les appels à ériger de nouveaux murs, sont-ils mis en avant dans les médias comme une promesse d’une vie plus sécurisée et d’un futur prospère ? Au lieu de célébrer joyeusement la disparition des frontières et d’analyser les conséquences de leur ouverture, il nous semble urgent de saisir la nature ambiguë et complexe des frontières. Nous espérons que The Opposing Shore pourrait devenir l’une des étapes vers une telle compréhension.

      ——
      Dans les pratiques des trois artistes invités, les interrogations autour des frontières, de l’identité nationale, de l’Histoire et de la géopolitique occupent non seulement une place centrale, mais sont aussi étroitement liées à leurs expériences personnelles.

      Bady Dalloul (né en 1986 à Paris) s’intéresse aux questions géopolitiques, dont l’histoire du tracé des frontières au Moyen-Orient, qu’il étudie et déconstruit à travers un prisme fictionnel et en démultipliant les récits.

      Aslan Gaisumov (né en 1990 à Grozny) fait croiser l’Histoire et la mémoire, tout en mettant en avant l’expérience des gens ayant subi la déportation, l’exil ou la guerre.

      L’œuvre d’Ioanna Neofytou (née en 1986 à Limassol) étudie les zones limitrophes de la Méditerranée et l’impact des frontières sur le quotidien des habitants de la région.

      ——

      Kyveli Mavrokordopoulou (née en 1989 à Athènes) est chercheuse, curatrice et critique d’art. Actuellement doctorante à l’EHESS, elle s’intéresse aux rapports entre la géologie et le temps, et leur manifestation dans l’art contemporain. A travers ses projets curatoriaux, elle vise à mettre en lumière des récits marginaux.

      Sasha Pevak (né en 1988 à Moscou) est chercheur, curateur et critique d’art. Doctorant à l’Université Paris 8, il s’intéresse aux rapports entre l’art et le politique, ainsi qu’au fonctionnement du système de l’art sous les régimes autoritaires. Sa pratique curatoriale repose sur la mise en place d’échanges et de dialogue sur le long terme avec les artistes.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Hors-les-murs, Foire Drawing Now

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/COGNEE-trois-tours-2015-78-x-112-cm-teinture-sur-papier-photo.jpg
    • 22.03.17 → 26.03.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pierre Antoniucci, Christian Bonnefoi, Philippe Cognée, Claude Viallat

      En mars 2017, la galerie Oniris participe pour la 4ème fois à DRAWING NOW PARIS au Carreau du Temple du 23 au 26 mars 2017. Pour cette onzième édition du salon du dessin contemporain, Oniris présente des œuvres de PIERRE ANTONIUCCI , CHRISTIAN BONNEFOI, PHILIPPE COGNÉE et CLAUDE VIALLAT.

      Le règlement de Drawing Now Paris prévoit que, pour chaque galerie participante, les œuvres de l’artiste présenté en “focus” sont exposées sur un tiers du stand au minimum. Pour l’édition 2017, le focus de la galerie Oniris sera consacré aux travaux sur papier de PHILIPPE COGNÉE.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Atelier montage et projections au Comptoir du Doc

    • Atelier
    • 22.03.17 → 22.03.17
      Atelier
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Lors de l’atelier montage, une table Mashup sera mise à disposition des participant-e-s afin de produire des petits films. Il sera suivi par la diffusion de L’Expression des mains de Harun Farocki (1997) et de Fatale beauté des Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard (1997).

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • L’avangarde se rend pas*

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/lavangardeserendpas5.jpg
    • 22.03.17 → 07.04.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Johanna Cartier, Anouk Chardot, Maxime Chochon, Marin Doll, Martin de la Forest, Yann Larmor, Malo Legrand, Erwan Lenoir, Elsa Leroy, Vincent Michael, Yoann Philouze

      Exposition des productions d’étudiants de l’option Art autour de la pratique de la peinture.

      Tout commence avec La Peinture sans titre, un colloque sur l’actualité de la peinture… L’Avangarde se rend pas*, titre de notre exposition, fait référence à une peinture de Asger Jorn de 1962 qui lui même rend hommage à Marcel Duchamp avec L.H.O.O.Q. Toute pratique de la peinture aujourd’hui joue avec la dénonciation du medium et l’acceptation de son histoire.

      Johanna Cartier, Anouk Chardot, Maxime Chochon, Marin Doll, Martin de la Forest, Yann Larmor, Malo Legrand, Erwan Lenoir, Elsa Leroy, Vinçent Michael, Yoann Philouze, étudiants en Art présentent ici des travaux dont l’unique point commun est l’utilisation de la peinture comme matière liquide et colorée pour produire des formes et projeter des intentions sur des supports variés tels que toile tendue sur châssis, cimaises, matériaux de récupération, feuilles de papier, etc…

       

      *L’avangarde orthographiée ainsi est tirée d’une citation de la peinture homonyme de Asger Jorn.

      Dans le cadre du programme de recherche « Réseau Peinture » auquel participe l’EESAB en relation avec 12 écoles d’art européennes.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Conférence de Antje Ehmann sur Labour in a Single Shot

    • Conférence
    • 21.03.17 → 21.03.17
      Conférence
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Antje Ehmann donnera une conférence sur Labour in a Single Shot (2011-2014), une œuvre qu’elle a co-réalisée avec Harun Farocki. Ce projet présente un atlas du travail dans une diversité de gestes et de contextes à travers quinze villes dans le monde.

       

    • EESAB - site de Rennes
    • 2017
    • FOOD TRIP

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-bleu-recadré.jpg
    • 21.03.17 → 28.03.17
      Exposition
      EESAB - site de Rennes
    • Steven AKOUN - Margot BEHR - François GERARD - Victor GUERITHAULT - Maurane HELBERT - Clothilde POINTILLAT - Sophie VILETTE

      Exposition des productions du Workshop Food trip avec les étudiants de 4e année Design, encadrés par Alban Gilles et Bruno Dubois.

      Le Centre Culinaire Contemporain est un laboratoire d’innovation sur la cuisine de demain qui accompagne l’émergence de nouvelles hypothèses autour du culinaire et de ses usages.
      Ce partenariat sera alimenté par des workshops, des lectures et des rencontres.

      Dans un contexte mondialisé et fertilisé par les migrations de personnes, de marchandises, de cultures, de saveurs et de goûts, les étudiants sont invités à développer un travail personnel sur la notion de mobilité associée au culinaire. Cet atelier propose de revisiter nos manières de consommer et de répondre à des problématiques liées au transport, et à la conservation des aliments ou des mets. Des projets prospectifs qui pourront s’incarner dans une réalité ou la dépasser.
      Sur la base de ce sujet, les étudiants en Design ont réalisé des objets répondant aux objectifs suivants :

      × Imaginer/anticiper des scénarios d’usage qui bousculent nos habitudes alimentaires.

      × Imaginer/créer des mets qui permettent la consommation d’aliments dans cette contrainte de mobilité.

      × Imaginer/prototyper des dispositifs ou objets/contenants innovants qui permettent le transport et la conservation des aliments.

       

      Venez découvrir les projets réalisés par les étudiants exposés dans le restaurant du Centre Culinaire de Rennes situé au 2e niveau du bâtiment.

    • EESAB - site de Rennes
    • 2017
    • Mises en bouche

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/17098512_1449514758406168_986622722314568598_n.jpg
    • 21.03.17 → 21.03.17
      Performance
      EESAB - site de Rennes
    • Öykü Aras - Paul Bienvault - Paul Delprat - Mahona Dréan - François Gérard - Fanny Gicquel - Denis Macrez - Salomé Marine - Clotilde Pointillat - Line Simon - Juliette Tardit-Wagner - Sophie Vilette

      ► Dans la suite de l’Atelier de Recherche et de Création Art, design et savoir-faire mené depuis 2011, un workshop au CIAV, Centre International d’Art Verrier de Meisenthal, a été proposé aux étudiants en Art et en Design de l’EESAB-site de Rennes ainsi qu’une collaboration avec des scientifiques de l’université de Rennes 1.

      Ce vernissage nous montrera une nouvelle approche de l’art de la table à travers les productions d’éléments en verre qui seront manipulés, performés lors de leur propre temps de présentation. Cette manifestation, orchestrée par Manon Leblanc et Christelle Familiari aura lieu au restaurant d’essai du Centre Culinaire Contemporain de Rennes le 21 mars 2017 à 18h.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2017
    • Petits moyens, grands effets – les livres de Jacques Simon

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton8_bassedef.jpg
    • 21.03.17 → 05.05.17
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Paysagiste pionnier, mais aussi artiste, éditeur et pédagogue, Jacques Simon (1929-2015) est reconnu pour avoir fait bouger les frontières qui séparaient paysage et urbanisme en France. Petits moyens, grands effets est une exposition qui s’attache à créer un dialogue entre les fascicules de la collection «Aménagement des espaces libres» qu’il publia au cours des années 1970-1980 et d’autres éditions contemporaines ou plus actuelles. Cet ensemble d’ouvrages tente de nous immerger dans l’ambiance sensible, vagabonde, humoristique et écologique propre au travail de Jacques Simon et ainsi d’en révéler les enjeux contextuels, politiques ou encore graphiques.

      Dans le cadre de l’Atelier de Recherche et de Création LE LIVRE & LE DESIGNER #2

      Enseignants : Tony Côme, Isabelle Jégo et Manon Leblanc.

      La facture artisanale de la plupart de ses publications (revue, manuels, portfolio, etc.) résonne tout particulièrement dans le milieu éditorial international de l’époque.

      Cet ARC propose aux étudiants des options Communication et Design :
      × De réaliser des dispositifs éditoriaux et scénographiques faisant des nombreuses publications de Jacques Simon une nouvelle porte d’entrée dans son œuvre.
      × De réactualiser sa pensée par le biais de projets plus personnels.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2017
    • Belle saison

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/le-voisinage-des-oppositions.jpg
    • 19.03.17 → 28.05.17
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Nikolas Fouré, Catherine Duverger, Richard Jouy, Alexis Nivelle, Simon Poligné

      NIKOLAS FOURÉ

      Le voisinage des oppositions

       

      L’assemblage, l’accumulation, la répétition et la ritualisation sont les principes fondamentaux qui construisent la pensée artistique de Nikolas Fouré. Ses oeuvres poétisent et transfigurent les sciences de la nature, de l’architecture ou de l’informatique. Ses dessins et ses sculptures jouent d’un perpétuel va-et-vient entre l’infiniment petit et l’infiniment grand. Ces jeux d’échelles renvoient à l’observation du monde et questionne la place de l’individu face à l’univers.

      Dans le cadre des expositions de printemps, l’artiste présente des oeuvres créées en lien avec l’église de Bazouges-la-Pérouse. Partant de son histoire architecturale singulière (à partir du Xe siècle, l’édifice était divisé en deux églises distinctes séparées par un escalier), Nikolas Fouré expose des sculptures et des dessins qui questionnent plus largement les notions de séparation, de jonction et d’opposition.

       

       

      CATHERINE DUVERGER, RICHARD JOUY, ALEXIS NIVELLE, SIMON POLIGNÉ

      La lumière plus ancienne que l’amour

       

      Avant toute chose, avec ou sans nous, avant même l’interprétation de ce que nous appelons «être au monde», jaillit la lumière. Que l’on soit à Bazouges- la-Pérouse, à Bangkok ou à Reykjavik, nos yeux savourent chaque jour la renaissance du monde grâce à sa magie. Les artistes Catherine Duverger, Richard Jouy, Alexis Nivelle et Simon Poligné proposent un parcours dans la galerie Rapinel et la galerie Thébault sous le titre : La lumière plus ancienne que l’amour.

      Catherine Duverger explore le péri-urbain et construit des objets à la fois sculptures proliférantes et relevés photographiques. La perception vacille et le banal devient surnaturel. L’illumination pavillonnaire peut-elle aboutir à l’extase esthétique ?

      Alexis Nivelle a placé au centre de sa démarche artistique une pratique jubilatoire de la peinture sur toile. Ses tableaux méthodiques et facétieux nous invitent à voyager dans une zone incertaine. Entre abstraction géométrique belge et chatoiement lumineux.

      Richard Jouy met en œuvre des matériaux pauvres, hétéroclites et contemporains, formant ainsi des installations précaires. Il ritualise son geste artistique et insuffle aux objets qu’il récupère une énergie nouvelle. Ils deviennent ainsi des fétiches, des objets transitionnels ou des effigies ironiques et drôles de la société de consommation.

      Simon Poligné travaille pour et dans la couleur. C’est une recherche guidée par l’attention à ce qui change sous l’effet de la lumière. Des tableaux-pièges, des espaces domestiques, des livres surréalistes ou des jardins artificiels essaient d’entre-ouvrir un passage à travers la surface.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2017
    • Yuna Amand, Vanités, nombrils et autres curiosités 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IRM-1-light.jpg
    • 18.03.17 → 06.05.17
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Journée d’études : Images, archives, indices. Du cinéma de Harun Farocki et d’autres pratiques artistiques.

    • Colloque
    • 17.03.17 → 17.03.17
      Colloque
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Alors qu’elle est au coeur des réflexions contemporaines en histoire de l’art

      depuis déjà quelques années, la question de l’archive pourrait être revisitée au-delà de son lien à la mémoire et au passé dans une fonction historique et

      politique profondément d’actualité. De l’archive en tant qu’image à l’archive en tant que trace, l’enquête historiographique, prenant appui sur des pratiques

      artistiques, s’engage à décrypter les enlacements entre les transformations

      médiatiques et les représentations visuelles ainsi que virtuelles du monde

      d’aujourd’hui.

      Direction scientifique : Elvan Zabunyan, Béatrice Didier et Baptiste Brun,

      Laboratoire Histoire et critique des arts, en partenariat avec le centre d’art Le Grand Café à Saint Nazaire.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Frédéric Bouffandeau, Tableaux, néons et œuvres sur papier, exposition personnelle

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2016-06-030.jpg
    • 10.03.17 → 29.04.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Frédéric Bouffandeau

      L’oeuvre de FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU est régie par une forme, qui se trouve à l’origine de son art et qui le constitue encore pleinement. Cette matrice s’apparente à une forme végétale, organique et sensuelle.

      « Les enjeux du travail sont d’explorer la peinture et l’espace. L’organique, l’architecture sont les éléments qui constituent la base de mes réflexions. Les médiums utilisés sont le dessin, la peinture, le volume, la lumière et l’image en mouvement. Je recherche les tensions que peut faire naître la réduction des moyens, essayant de ramener au plus près de l’espace occupé les médiums que j’utilise.»

      Parfois pleine, parfois évidées, ou opaque, FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU construit et déconstruit cette forme à l’aide de peinture, de dessins, de néons, de sculptures en aluminium… L’artiste passe d’un médium à l’autre tant sur le mur que dans l’espace. Chaque pièce créée enrichie la suivante, s’associe aux œuvres existantes, tout en gardant son caractère élémentaire et singulier.

      Dans une dynamique de composition et de décomposition, FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU décline sa forme organique grâce à des variations de techniques, de couleurs, de teintes, etc… Cette exploration de différents médiums invite à la rencontre et ouvre un dialogue sur l’œuvre de l’artiste, dans sa globalité.

      Pour cette première exposition à la galerie Oniris, FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU présente des travaux récents avec tous ses supports de créations : peintures, oeuvres sur papier, sculptures et néons. A découvrir, du 10 mars au 29 avril 2017 au 38 rue d’Antrain à Rennes.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Harun Farocki Screenshot

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/HarunFarocki.jpg
    • 10.03.17 → 07.04.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Une proposition du Master 2 Métiers et Arts de l’Exposition.


      Commissariat : Mégane Aguilé, Michiko Borisova, Elza Clarebout,

      Javier Dominguez, Constance Gayet, Marion Grand, Adélie Le Guen,

      Matthieu Hardy, Susie Hénaut, Mylène Sancandi, Marine Vouhé.


      Sous la direction de Elvan Zabunyan, Béatrice Didier et Baptiste Brun.

      Dans la Galerie Art & Essai, une sélection de films et installations de Harun Farocki (1944-2014) présente des images issues d’opérations militaires, de vidéosurveillance ou encore de jeux vidéos. La distance apparente entre la personne derrière son écran et le sujet observé ou manipulé est toute relative ; l’interface n’est pas un obstacle à la proximité, au contrôle et à la domination. L’œil du dispositif technique se substitue à celui de l’Homme, et lui confère une vision surplombante et omnisciente, que l’on pourrait qualifier de « sur-oeil ». L’exposition propose de questionner l’antagonisme supposé entre le réel et le virtuel. La frontière entre ces deux notions se trouble progressivement par l’usage de la simulation comme autre moyen d’appréhender la réalité.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • “SANS NIVEAU NI MÈTRE” Collection 10 ans du “Journal du Cabinet du livre d’artiste”

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/boite_1g.jpg
    • 06.03.17 → 07.04.17
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • SANS NIVEAU NI MÈTRE Collection

      & Il Topo, André Balthazar, Alain Bernardini, Atelier de grève Rennais, Marie Boivent, Marie-Hélène Breuil, Denis Briand, Leszek Brogowski, Philippe Cazal, Bertrand Clavez, Jil Daniel, herman de vries, Bruno Di Rosa, Peter Downsbrough, Ernest T., Joseph Ernst, Ian Hamilton Finlay, Fred Forest, Brad Freeman, Fucking Good Art, Antonio Gallego, Nicolas Giraud, Noreen Graham, Ben Kinmont, Pascal Le Coq, Lefevre Jean Claude, Stéphane Le Mercier, Laurent Marissal, Roberto Martinez, Anne Mœglin-Delcroix, Jean-Claude Moineau, Maurizio Nannucci, Aurélie Noury, Benjamin Patterson, Alistair Peebles, Michael Phillips, Michalis Pichler, Benoît Police, Hubert Renard, Dieter Roth, Claude Rutault, Tom Sowden, Taroop & Glabel, Mathieu Tremblin, Christophe Viart, Bernard Villers, Jan Voss, Éric Watier.

      SANS NIVEAU NI MÈTRE Collection
      2007-2017
      À l’occasion des 10 ans d’existence du journal Sans niveau ni mètre, les Éditions Incertain Sens publient une boîte réunissant les 43 livraisons parues depuis 2007.
      Boîte tampographiée à chaud, contenant 43 livraisons du Journal du Cabinet du livre d’artiste (numéros 0 à 42),
      30,5 x 21,5 x 3,5 cm.
      300€

      De la gratuité au coût réel
      Dix ans de Sans niveau ni mètre. Journal du Cabinet du livre d’artiste

      Le n°0 de Sans niveau ni mètre est paru en 2007. Depuis cette date, il s’affiche comme un « gratuit gratuit », et ce pour souligner son modèle à la fois économique et artistique. Économique d’abord, car ce n’est pas une fausse gratuité qui se rémunère par d’autres biais, telle la publicité. Artistique surtout, car il s’agissait depuis le début — et ce principe sera maintenu tout au long de son existence —, de mettre en place une pratique imprimée de l’art entièrement accessible au public réel (et non à un spectateur virtuel, envisagé abstraitement par la théorie esthétique), notamment à celui qui fréquente le Cabinet du livre d’artiste, installé sur le campus Villejean de l’université Rennes 2. Il suffit de s’y rendre pour que le numéro en cours s’offre gratuitement à qui souhaite en prendre connaissance ou possession.

      Au printemps 2017, dix ans plus tard, le n°42 est publié, portant à 43 le nombre de livraisons du Journal, dont les versions numériques sont téléchargeables sur le site des Éditions Incertain Sens. Désormais, la collection complète des dix années peut être acquise au prix de 300€, les numéros courants restant gratuits, et les numéros publiés durant les trois années précédentes pouvant être acquis à l’unité au prix de 5€ l’exemplaire.

      Il ne s’agit pourtant pas de spéculer sur le prix du Journal. Même publié par un éditeur associatif, même diffusé gratuitement, le Journal a un coût. Il faut bien sûr l’imprimer, mais aussi concevoir, écrire, éditorialiser et mettre en page chaque numéro. Il y a aussi le coût de l’exposition au Cabinet du livre d’artiste, que le journal accompagne et qui en légitime l’existence. L’archivage, qui complète la vie du Journal, sous-entend un espace de stockage et un registre. Sur le plan financier, les Éditions Incertain Sens assument aussi un loyer et tout un ensemble de dépenses courantes. C’est pourquoi une partie de ce coût complet, correspondant à la place de Sans niveau ni mètre dans l’ensemble des activités des Éditions Incertain Sens et du Cabinet du livre d’artiste, calculée sur les dix ans de parution du journal, sera répercutée sur le prix de la collection complète du journal pour tous ceux qui voudraient l’acquérir après coup.

      Les exemplaires de Sans niveau ni mètre existent également au format A3, à un seul pli. Il est possible de les acquérir, uniquement sous la forme de collection complète, au prix double (passage du format A4 au format A3), soit 600€ (43 numéros non pliés, sous chemise).

      https://www.sites.univ-rennes2.fr/arts-pratiques-poetiques/incertain-sens/fiche_boite_snnm.htm

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2017
    • Anna-Eva Bergman. L’atelier d’Antibes (1973-1987)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VueSalleBergman-ecuries600.jpg
    • 05.03.17 → 04.06.17
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Kerguéhennec propose, dans le château et les écuries, une importante exposition consacrée à l’artiste d’origine norvégienne Anna-Eva Bergman. Les oeuvres présentées sont celles des dernières années de sa vie, à Antibes, où elle installa son atelier dès 1973 avec son compagnon, l’artiste Hans Hartung.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2017
    • Maël Le Golvan

    • Exposition
    • 03.03.17 → 21.04.17
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • L’ensemble de la pratique artistique de Mael Le Golvan est basé sur la mise en place d’oppositions. Au travers de photographies, d’installations et de vidéos, il vient contredire le réel. Il semble se placer dans une posture de libre lecture / réécriture des éléments et signes de notre réalité, qu’elle soit naturelle, technique, sociale ou culturelle sans distinction, mais sa réécriture comme pour mieux activer la pensée va à contre-sens. Ces contradictions ont pour effet de produire des dynamiques créatrices de pensées et de formes esthétisées.

    • Lendroit éditions
    • 2017
    • Chloé Poizat & Gianpaolo Pagni, Et si tu veux je rirai comme une cascade et comme un incendie

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/pagni-poizat-vueatelier2-1.jpg
    • 03.03.17 → 29.04.17
      Exposition
      Lendroit éditions
    • L’univers graphique de Chloé Poizat se situe à la frontière du rêve et du cauchemar, entre le monde des vivants et celui des êtres fantomatiques, quelque part entre le réel et les images illusoires qui peuplent notre imaginaire collectif. Dans son travail, les références au cinéma, à l’histoire de la photographie ou à la littérature s’entrecroisent, notamment grâce aux techniques du collage et du montage. De ces associations visuelles, frôlant parfois le surréalisme, semblent naître des fictions, tantôt sombres, tantôt absurdes, mais toujours teintées d’humour.

       

      Au cœur de la pratique de Gianpaolo Pagni résident les notions d’effacement et d’apparition. L’artiste les matérialise à travers l’usage de l’empreinte, qu’elle soit laissée par les individus, collectée et glanée ou encore matérialisée par l’utilisation du tampon. Ce dernier est devenu un outil de travail à part entière dans sa pratique. Dans ses dessins, comme dans son travail pictural, le principe de recouvrement d’un support imprimé, ainsi que les aléas de l’impression questionnent l’impermanence de toute chose. « La trace laissée par un tampon n’est jamais pareille et chaque coup de tampon est une surprise » (Gianpaolo Pagni).

       

      Chloé Poizat et Gianpaolo Pagni partagent le même atelier et la même approche transdisciplinaire de la création : tous deux se situent à la croisée de l’art contemporain, de l’édition et de l’illustration de presse. Cette proximité leur a permis d’engager un travail collaboratif à quatre mains, entre 2011 et 2015 : Nos pièces montées, une série de dessins réalisée en suivant le principe du cadavre exquis, qui a vu son aboutissement dans la publication Pièces montées, parue aux éditions Cornélius en 2015.

       

      À Lendroit éditions, leurs travaux entrent à nouveau en dialogue, non plus sur l’espace de la feuille de papier, mais dans la galerie. L’accrochage associe « pêle-mêle » les dessins, sculptures et photographies des deux artistes, rappelant un cabinet d’amateur. L’exposition « Et si tu veux je rirai comme une cascade et comme un incendie » propose de rendre compte de l’approche singulière des deux artistes, tout en révélant des points de convergence évidents. Cette double approche se révèle également dans l’édition de cinq estampes numériques, par chacun des deux artistes, prolongeant la confrontation et la complémentarité de leur travail plastique respectif.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2017
    • L’Orient…les objets convoités

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/img-acb.jpg
    • 03.03.17 → 24.03.17
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Les étudiant(e)s : Pauline Castra, Baptiste Mura, Oyku Aras, Shan He, Angèle Manuali, Anaïs Gauthier, Isabelle Keraudran, Yoo Jean, Liane Bodin, Amandine Gogniat, Luc Borthayre, Alix Doyen, Denis Macrez, Anaïs Rospars, Julia Berrube, Johanna Aman, Ana Catalina Escobar Arango, Sarah Julhé, Aurore Le Saux, Cédric Sarron.

      … Les hommes ont déployé des inventivités, des stratégies et des énergies pour mettre en oeuvre les compagnies des Indes… Etablir de nouveaux échanges, de nouvelles routes commerciales pour assurer le transport maritime des épices, des tissus, de la porcelaine… Ces objets convoités… sont riches d’informations, ils sont des marqueurs de société, de culture, et d’histoire…


      Les étudiants de l’EESAB-sites de Lorient et de Rennes, option art, ont développé et produit des projets en céramique en lien avec leurs recherches personnelles.

      Les deux expositions questionnent la place de la céramique contemporaine en relation avec la collection du musée de la Compagnie des Indes. Cet Atelier de Recherche et Création, conjointement porté par deux enseignantes, Christelle Familiari et Odile Landry, a été mené sur deux années.
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Exposition “— NADA, NADA, ¬ NADA…”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ob_ab6f3a_nada-brecht-brecht-marissal-w.jpg
    • 02.03.17 → 27.04.17
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Laurent Marissal

      Laurent Marissal
      “— NADA, NADA, ¬ NADA…”
      Exposition du 2 mars au 27 avril 2017
      Vernissage le jeudi 2 mars à 18h, en présence de Laurent Marissal

       

       

      ¬ NADA, revue épisodique, dépeint les actions picturales, non visibles non cachées, réalisées par painterman alias Laurent Marissal en milieu hostile comme en Arcadie. Format tabloïd, imprimé à 70 exemplaires environ, ce journal est distribué de main en main, il est financé par la resquille et la reprise individuelle. Il peut aussi être échangé contre un café ou un billet pour le Manitoba.

       

       

      Pour cette exposition rétrospective, le CLA présentera l’ensemble des numéros parus à ce jour.
      Pour cette exposition reactive, une vitrine sera consacrée à l’action non alignée #04 ★ Go canny 1312 ★.
      Pour cette exposition prospective, un extrait de la gamme des numéros à venir occupera les murs.

       

       

      http://www.laurentmarissal.net/
      http://www.editions-clandestines-slnd.com/fr/

    • Le Volume
    • 2017
    • Richard Louvet, Bien à vous

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bien-à-vousnet2-1.jpg
    • 28.02.17 → 01.04.17
      Exposition
      Le Volume
    • Bien à vous propose de faire se rencontrer deux générations vivant un même territoire mais ne se connaissant pas. Deux générations qu’une vie entière sépare et qui se croisent par la seule volonté d’un artiste. Cet artiste, Richard Louvet, a cherché à découvrir les zones de partage possible entre ces deux groupes. Par l’image et par les mots, il présente au public le dénouement de ce dialogue dans une installation photographique pensée comme l’empreinte d’un portrait transgénérationnelle.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2017
    • L’ATELIER : Quentin Montagne, l’exposition “En eaux troubles” Carl Johanson, l’évènement coloriage “MÉMO” Julie Bonnaud et Fabien Leplae, l’exposition “Adventices”  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-Atelier.jpg
      L'Atelier, exposition du 02 mars au 14 avril 2017 au PHAKT - Centre Culturel Colombier à RENNES (35)
    • 27.02.17 → 14.04.17
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • La pratique de Quentin MONTAGNE est construite sur la citation et la transposition. Au travers une pratique de dessin, peinture et installation, l’artiste sélectionne, dans les champs de l’Histoire de l’art, de l’architecture et de la culture de masse, des éléments liés au Merveilleux et aux différents modes d’évasion du réel immédiat. Depuis environ un an, ses recherches se concentrent autour du monde de la mer. Ruines et paysages, faune et flore aquatiques, mythologie et inventions modernes nourrissent indifféremment notre imaginaire marin.

      Evènement coloriage “MÉMO” de Carl JOHANSON

      Les 17, 18 et 19 mars 2017, de 12h à 20h

      Seul ou en famille, le temps d’un week end, venez mettre en couleurs l’imagier poétique et ludique du quotidien dessiné par l’artiste.

      Inauguration le jeudi 16 mars 2017 à 18h30

      Exposition “Adventices” de Julie BONNAUD & Fabien LEPLAE

      Du 24 mars au 07 avril 2017

      Vernissage le jeudi 23 mars à 18h30

      Issus de l’école des Beaux Arts de Quimper, Julie BONNAUD et Fabien LEPLAE travaillent ensemble depuis fin 2014. Un terreau d’affinités commun, la conception d’éditions et l’usage d’un outil permettant de lier leur pratique du dessin à la reproduction mécanique, la machine à dessiner, les a naturellement poussés à fondre leur démarche en une.

      Au sein de dispositifs échafaudés par la trame de leurs dialogues, ils tissent en laborantins des conversations entre diverses sphères. La collection, comme répertoire de formes et de concepts, parc de sens et de couleurs ; la stratification des étapes de travail, où le sujet peut devenir l’outil et l’outil le sujet ; et encore la documentation, en tant qu’œuvre de fiction et grille de lecture.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Philippe Cazal, Retour en avant

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/REAcouv.jpg
    • 27.02.17 → 27.03.17
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Philippe Cazal, Retour en avant
      Rennes, Éditions Incertain Sens, 2017.
      [16 pages], pliées, photocopie noir & blanc, 21 x 14,8 cm.
      Dépôt légal mars 2017, tirage illimité, ISBN 978-2-914291-81-1, prix libre.
      Existe en version sous enveloppe imprimée.

       

      RETOUR EN AVANT, l’édition, est élaborée depuis les pièces éponymes de 1998 et 2004 :

      RETOUR EN AVANT (1998) 2004
      12 plaques d’aluminium, 90 x 90 x 3 cm / Peinture murale

      “Un choix de 20 slogans inscrits sur les murs de Paris pendant les événements de mai 1968, en France.
      Textes et couleurs se juxtaposent dans une composition formaliste. La découpe des textes ne donne pas une lecture immédiate. L’attention est d’abord captée par la forme comme image de la couleur et comme image du texte (le texte en image). ce qui fait image, c’est le langage de la forme. le contenu reste à déchiffrer, entre voir et lire.”

       

      Ici, la sélection est réduite à huit slogans :

      UN FLIC DORT EN CHACUN DE NOUS IL FAUT LE TUER
      NI DIEU NI MAÎTRE
      LE POUVOIR AUX TRAVAILLEURS
      CACHE-TOI OBJET
      SOYONS CRUELS
      JE NE SUIS AU SERVICE DE PERSONNE
      JOUISSEZ ICI ET MAINTENANT
      LA PAROLE EST À NOUS

      Les huit slogans sont imprimés recto verso sur quatre feuillets A4 enchâssés. Les lettres composant chacun de ces slogans sont distribuées à l’intérieur de carrés noirs de même format, placés à gauche, au centre ou à droite du feuillet, sans considération pour le rythme de lecture des mots qu’elles forment.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Stéphane Le Mercier, Quatre motifs pour coudières et genouillères

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/16684188_1410792465648258_3120548685255591859_n.jpg
    • 27.02.17 → 27.03.17
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Stéphane Le Mercier, Quatre motifs pour coudières et genouillères
      Rennes, Éditions Incertain Sens, 2017
      [8 pages], agrafées, offset trois couleurs, 16,5 x 11,5 cm.
      Dépôt légal mars 2017, 500 exemplaires, ISBN 978-2-914291-82-8, 5€.
      Publié avec le soutien de la Région Bretagne.

       

      “Désirant m’éloigner du contenu documentaire de mes précédents livres, formant une trilogie consacrée aux bibliothèques modestes (1), Quatre motifs pour coudières et genouillères est un livre de dessin.

      Le motif élu est issu d’un test d’évaluation cognitive, il est utilisé ici pour son évidence formelle, et quant au choix des couleurs, il découle d’un commentaire manuscrite de Guy Debord, désignant en marge d’un numéro de l’IS que j’ai eu la chance de consulter, une méthode possible concernant l’analyse de ses différentes articles.

      « Les mots soulignés de rouge…
      Les parties encadrées en bleu…
      Les filets en noir… »

      Assemblés, dessin et couleur forment donc une suite dynamique, à l’expressivité compréhensible par tous, une suite logique, un enchaînement renforcé par la légèreté du papier intérieur – légèreté qui n’est pas sans rappeler le papier utilisé comme patron en couture. En effet, le lecteur est invité s’il le désire, à décalquer les dits motifs pour décorer coudières et genouillères : des articulations supplémentaires en somme…

      Enfin, je peux ajouter que la fraîcheur des livres du poète et artiste Fluxus, Emmett Williams, sur lesquels je me penche à nouveau depuis quelques mois, a influencé ce projet.”

      Stéphane Le Mercier, mai 2016

      1. Lecture pour tous, Rennes, éd. Incertain Sens, 2009. Ulisses, Rennes, éd. Incertain Sens; Frac Bretagne, 2010. Bibliothèque Verte, Marseille, éd. Salon du Salon.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • Journée art contemporain en Finistère

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Com-web-finistere-ACB.jpg
    • 18.02.17 → 18.02.17
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • ///// 2 LIEUX ///// 4 EXPOSITIONS
      L’art dans les chapelles vous invite à participer une journée art contemporain en Finistère,
      AU PROGRAMME :

      RDV 10h30
      Fonds Hélène & Édouard Leclerc (Landerneau)
      Hartung et les peintres lyriques

      Puis

      RDV 15h
      PASSERELLE, Centre d’art contemporain (Brest)
      L’œil, la bouche et le reste / Exposition collective
      Another Day, Another Drama / Aurora Sander
      L’agonie du calamar / Thibault Pellant

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Hors les murs – foire Art Karlsruhe 2017 du 15 au 19 février en Allemagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vitrine-oniris.jpg
    • 15.02.17 → 19.02.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Philippe Cognée, François Morellet, Véra Molnar, Aurélie Nemours, Didier Mencoboni, Carole Rivalin, Yves Popet, Ode Bertrand, Norman Dilworth, Marie-Thérèse Vacossin

      Pour sa quatrième participation à la foire allemande ART KARLSRUHE, la galerie Oniris présente un stand composé de deux parties avec des artistes de géométrie abstraite d’une part et une section consacrée à Philippe Cognée d’autre part ● en Allemagne, du 16 au 19 février ● vernissage mercredi 15 février 2017

       

      Sur la partie principale du stand Oniris est exposé un ensemble d’œuvres d’artistes issus de l’univers de géométrie abstraite tels que :

       

      Dans la seconde partie du stand, la galerie s’inscrit dans le programme ONE-Artist spécifique à cet foire de présentations personnelles sur une partie dédiée du stand. Pour l’édition, 2017, Oniris présente un focus sur le travail de PHILIPPE COGNÉE avec un ensemble de peintures récentes et œuvres sur papier.

       

    • Lendroit éditions
    • 2017
    • Les étudiants du DSAA Design Graphique / LAAB Bréquigny & Super Terrain, Les Transrisographiques

    • Exposition
    • 10.02.17 → 25.02.17
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Lendroit éditions a le plaisir de présenter l’exposition Les Transrisographiques, un projet né à la suite d’une proposition de Super Terrain, un collectif de graphistes nantais, faite à dix étudiants du DSAA Design Graphique du Lycée des Arts Appliqués de Bréquigny : expérimenter la risographie pendant un workshop d’une semaine, en s’inspirant d’un événement d’actualité, au moment de leur collaboration, les Trans Musicales.

      À l’image du festival, proposant en un temps limité une série de concerts, les étudiants du DSAA Design Graphique / LAAB Bréquigny se sont confrontés à une contrainte temporelle spécifique : celle de concevoir une affiche par jour pendant quatre jours et demi. La dimension participative du projet a permis aux étudiants, en plus d’appréhender une nouvelle technique d’impression, de réfléchir à la conception d’images, en lien avec un événement culturel.

      Les Transrisographiques présente les affiches produites à l’occasion du workshop. L’exposition a été l’occasion pour les étudiants d’envisager un au-delà du graphisme. Plutôt que de l’appréhender comme une surface place, la scénographie imaginée pour Lendroit éditions se déploie à la fois dans la galerie et sur ses vitrines, instaurant un jeu de regard entre intérieur et extérieur, et par le jeu de superposition induit par l’accrochage.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2017
    • Journée Portes ouvertes

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-PO-EESAB-light.jpg
    • 04.02.17 → 04.02.17
      Non classé
      EESAB → Site de Lorient
    • C’est LE rendez-vous de l’enseignement supérieur ! Enseignants, étudiants, anciens étudiants, équipes administratives et techniques vous accueillent pour vous faire découvrir tous les ateliers (bois, métal, volume, infographie, vidéo, son, photo, gravure, estampe) et les autres espaces de l’école (galerie d’exposition, bibliothèque, amphithéâtre, etc). C’est le moment idéal pour prendre toutes les informations sur les études, les diplômes, les options, la pédagogie, la manière d’intégrer l’école, les débouchés… Mais aussi pour pousser la porte si vous êtes tout simplement curieux !

    • Musée des beaux-arts de Rennes
    • 2017
    • Thomas Huber, À l’horizon

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Massgaben-II.jpg
    • 04.02.17 → 14.05.17
      Exposition
      Musée des beaux-arts de Rennes
    • Après la présentation au Kunstmuseum de Bonn, le Musée des Beaux-Arts consacre tous ses espaces temporaires à l’oeuvre de Thomas Huber, artiste majeur de la scène suisse. Constituée de sept chapitres imbriqués l’un dans l’autre, avec de nouvelles oeuvres réalisées pour l’occasion, l’exposition explore une des questions élémentaires de ce travail :
      quel lieu et quelle importance les images peintes peuvent-elles aujourd’hui revendiquer ?
      Après ses études d’art à la Kunstgewerbeschule de Bâle, puis au Royal College of Art à Londres en 1979, et enfin à la Kunstakademie de Düsseldorf de 1980 à 1983, Thomas Huber développe un art qui associe peinture, installation et discours théorique sur l’art.

      L’artiste procède dans ses tableaux à des mises en abyme qui aspirent le spectateur dans l’espace de la représentation. C’est une peinture énigmatique qui fascine et intrigue.
      Thomas Huber nous emmène dans un monde faussement cartésien ; ses tableaux sont peints de façon précise, avec une matière en aplats lisses. Rien n’est laissé à l’improvisation, à l’approximation ou au hasard. C’est un art pensé, réfléchi, dans lequel le dessin tient une place primordiale, au même titre que le discours, puisque ses oeuvres s’accompagnent d’exposés que l’artiste proclame lors de performances. L’univers dans lequel il nous entraîne est un monde d’illusions et de chausse-trape qui invite le spectateur à se perdre.
      Thomas Huber a conçu son exposition dans toutes les salles du rez-de-chaussée du musée comme une scène dans laquelle le spectateur s’immerge et déambule.
      « Peindre, c’est se préparer à la rencontre significative avec ceux à qui on s’est adressé dans le tableau. Le moment venu, on abandonne aux invités la table mise. Ce sont eux qui doivent faire de la réunion une fête réussie. » T. H.

    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2017
    • L’agonie du calamar

    • Exposition
    • 04.02.17 → 29.04.17
      Exposition
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • Exposition personnelle de Thibault Pellant dans le cadre des Chantiers-Résidence à Passerelle Centre d’art contemporain, Brest.

      Bricolo déjanté, Géo Trouvetou, matériologue fasciné, les qualificatifs ne manquent pas pour tenter de définir Thibault Pellant et son approche artistique. En petit chimiste amateur, son travail ambitionne de tout résoudre par une bidouille mécanique toujours nourrie par l’imaginaire de ce kid des années 1990, de Lynch à Wenders en passant par Ballard. Dans une logique un brin loufoque, on le voit tantôt repasser sa chemise en roulant dessus avec sa voiture, procéder au lavage de ce même véhicule avec les embruns de l’océan en furie ou construire une dirty bomb dans la pure tradition esthétique de la sculpture minimale.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • L’œil la bouche et le reste

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mark_tompkins_La_Valse_de_Vaslav_01__c__D.R_3.jpg
    • 04.02.17 → 29.04.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Commisariat : Volmir Cordeiro, Marcela Santander Corvalán, Margot Videcoq et Etienne Bernard

      Une exposition du 40e anniversaire du Centre Pompidou

    • Pensée comme un lieu d’éclatement du corps et du langage, l’exposition tente une formulation complexe, ouverte et inachevée des poétiques du visage dans le champ chorégraphique. De Valeska Gert à Luiz de Abreu, de Steven Cohen à Maguy Marin, il est question d’expression, d’expressivité du corps et de la manière dont le visage peut être à la fois considéré comme le lieu d’intensification d’un « dehors qui m’arrive » tout en étant le moyen possible d’informer tout le reste du corps. Le visage et son pouvoir expressif sont la structure cruciale du corps, comme lieu de subversion du corps, comme surface d’une première exposition, exposition à s’approprier, à explorer, revendiquer, pour mieux marcher dans la lumière du visage et dans ses phénomènes d’imprégnation.
    • C’est par association libre et à travers le désir d’inquiéter l’œil devant une masse des gestes et de phrases, que les films et vidéos ont été sélectionnés issus à la fois du champ chorégraphique, mais aussi des arts visuels, de la musique populaire ou du cinéma. Ces images dialoguent avec une partition-poème écrite par Volmir Cordeiro, transcription du début de la pièce chorégraphique L’œil la bouche et le reste. Le geste y est pensé comme pouvoir implicite de la phrase, la phrase comme pouvoir implicite du geste, comme contrepoints, lieux de résistance de l’un envers l’autre, de déchirure, de contradiction primordiale.

      Un volet performatif de l’exposition intitulé Une nuit des visages aura lieu le 04 mars 2017 dans le cadre du festival Dañsfabrik 2017. Plusieurs chorégraphes dont Marcela Santander Corvalán, Aude Lachaise, Ana Rita Teodoro, Mark Tompkins et Claudia Triozzi, proposeront des extraits de pièces au travers des films exposés ou des formes créées pour l’occasion.

       

      En partenariat avec le Quartz, scène nationale de Brest à l’occasion du festival DañsFabrik 2017.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • Another Day, Another Drama

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Selfie_BD.jpg
    • 04.02.17 → 29.04.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Aurora Sander

      Chez Aurora Sander, chaque projet est un scénario. L’exposition et les œuvres qui la composent sont systématiquement guidées par la fiction qui prend nécessairement racine dans le quotidien contemporain des artistes. La trame narrative constitue un socle de production et un filtre d’accès à un corpus résolument pop (et le plus souvent sculptural).

      C’est certainement d’ailleurs pourquoi, les deux artistes norvégiens Ellinor Aurora Aasgaard et Bror Sander Berg Størseth ont choisi, au sortir de leurs études, d’inventer un personnage dont le patronyme se compose de leur second prénom. On pourrait dire qu’Aurora Sander est à ses créateurs, nés respectivement en 1987 et 1991, ce que Bart Simpson est à ses dessinateurs. Il est, en quelque sorte, l’avatar de ces deux qui ont grandi dans le crépuscule désabusé d’un siècle d’utopies.

      Leur monde et leurs références sont ceux de la globalisation post-89, du post-modernisme viral revendiqué, du flux permanent, de l’accès prétendument si simple à l’information mais de la difficulté chronique de la vérifier… D’ailleurs, Aurora Sander,  profondément nourri par l’outil comme le contenu du web, choisit le traitement du monde contemporain par la revendication de la matérialité de la sculpture. Une re-matérialisation d’un réel qui se pense pourtant si immatériel, en somme. Il évolue en se construisant un univers imaginaire et pop qui décrit notre société en prenant bien soin d’appuyer là où ça fait mal… toujours avec humour.

      Nonchalamment intitulé Another Day, Another Drama, le projet à Passerelle Centre d’art contemporain transforme l’étage du centre d’art en haras dans lequel dix obstacles hippiques déjantés figurent le parcours du combattant que constitue chacune de nos journées, du lever au voyage en métro, aux petites confidences perfides entre collègues à la cafet’, la junk food chinoise avalée vite fait au déjeuner jusqu’à l’ivresse pathétique de fin de soirée. Dans un étal hilarant, l’exposition figure ainsi le déterminisme pop de nos parcours de vie dramatiquement sisyphéens à l’ère du leurre de la nouveauté permanente. Mais quand Camus invitait son lecteur à imaginer Sisyphe heureux, Aurora Sander pose la dimension ludique du recommencement perpétuel en préalable.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2017
    • L’agonie du calamar

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Capture-ecran-2016-11-29.jpg
    • 04.02.17 → 29.04.17
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Thibault Pellant

      Bricolo déjanté, Géo Trouvetou, matériologue fasciné, les qualificatifs ne manquent pas pour tenter de définir Thibault Pellant et son approche artistique. En petit chimiste amateur, son travail ambitionne de tout résoudre par une bidouille mécanique toujours nourrie par l’imaginaire de ce kid des années 1990, de Lynch à Wenders en passant par Ballard.

      Dans une logique un brin loufoque, on le voit tantôt repasser sa chemise en roulant dessus avec sa voiture, procéder au lavage de ce même véhicule avec les embruns de l’océan en furie ou construire une dirty bomb dans la pure tradition esthétique de la sculpture minimale.

      C’est sur la jetée du port de Brest qu’il trouve le point de départ de son exposition personnelle à Passerelle Centre d’art contemporain. Pêcheur du dimanche, il observe, fasciné, la mort des calamars dans son seau. Car au-delà d’être très goûteux une fois revenus au persil, ces céphalopodes marins ont la particularité de manifester leur agonie par une étrange crise pigmentaire. Dans une vaine complainte chromatique, toutes les spores de l’invertébré semblent clignoter à l’image de pixels organiques scintillants.
      De cette observation résultent deux vidéos aussi envoûtantes que terribles que l’artiste propose à plat au sol comme deux bassins minimaux qui viennent socler l’espace. Loin de s’arrêter à une appréciation phénoménologique, Thibault Pellant environne la décadence de l’animal de ce qu’on pourrait voir comme la traduction picturale de la chose. Armé d’un arc à souder, il scarifie des plaques d’acier préalablement passées à la bombe pour bagnole. Une fois brulées les surfaces peintes, apparaissent d’innombrables aspérités comme autant de signes. Et les plaques de devenir d’étranges pierres de rosette qu’on imaginerait volontiers dans une poursuite contemporaine de Dune.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Rayon vert – États de la voix

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_1283_web.jpg
    • 02.02.17 → 02.02.17
      Concert
      La Criée centre d’art contemporain
    • Gilles Amalvi, Jérôme Game et Stephane Ginsburgh


      « De la musique avant toute chose », écrivait Verlaine dans son Art Poétique en 1874. La poésie a souvent utilisé la métaphore musicale pour définir l’originalité de son rapport à la langue – une langue cherchant par le rythme et les jeux des sonorités à dépasser les barrières du sens. Avec le développement de la poésie sonore, cette allégorie classique s’est progressivement déplacée, prenant en compte la matérialité de la voix, la plasticité des mots et les vertiges de l’enregistrement – donnant lieu à de multiples expérimentations. La langue est-elle un son parmi d’autres  ? Ou son statut-limite la place-t-elle à la frontière du rythme, du cri, du bruit, du discours articulé  ?

       


      programme
      François Sarhan, Ô piano, par Stéphane Ginsburgh, 15 min
      Gilles Amalvi, Tes Chansons, 45 min
      Frédéric Rzewski, Dear Diary et Stop the war par Stéphane Ginsburgh, 30 min
      Jérôme Game, À travers, 40 min
      Frédéric Rzewski, De profondis par Stéphane Ginsburgh, 35 min

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Rayon vert – Grégory Buchert, Le Musée domestiqué

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Image-12-web.jpg
    • 02.02.17 → 02.02.17
      Performance
      La Criée centre d’art contemporain
    • Grégory Buchert

      Entamé en 2013 et destiné à se poursuivre dans le temps, le projet du Musée domestiqué est une patiente enquête de terrain, mêlant anthropologie, fiction littéraire et performance. Une enquête visant à recenser des histoires d’œuvres n’ayant fait l’objet d’aucune acquisition. Que se passe-t-il en effet lorsque l’objet d’art, passé le temps de l’exposition, n’intègre aucune collection (publique ou privée) et réinvestit l’univers quotidien et domestique de l’artiste ? Entre anecdotes biographiques, manuel de bricolage, et réflexion sur les conditions d’existence d’une œuvre au-delà des flux et reflux de l’actualité culturelle, Le Musée domestiqué est une institution imaginaire qui réaménage les rebuts en rébus, en univers de sens.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2017
    • Dominique de Beir, Anthrax

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Dominique-de-Beir-web.jpg
    • 27.01.17 → 16.02.17
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • “J’aime ces laps de temps où la pensée se mêle aux intuitions, ces moments d’action très rapides qui engagent de multiples expérimentations et dont le résultat final nous entraîne souvent bien ailleurs que ce à quoi nous nous attendions.”

      Dominique De Beir est née en 1964, elle vit et travaille à Paris et en Picardie maritime.
      Le point est la pierre angulaire de son travail. Le point comme une écriture et comme une percée, pris dans une gestuelle répétitive. Le point tout à la fois précis et hasardeux. Il est le geste minimal qui construit un ensemble. En creux ou en relief, il est la marque unique d’une force appliquée à la surface. Le point est un trou qui pique, perce, érode les supports de prédilection de l’artiste : les matières « pauvres » telles que le papier, le polystyrène, le carton etc. Il est aussi l’entité de base d’une écriture singulière : le braille. Dominique De Beir utilise le point selon ces deux acceptions : accroc et caractère.

      En parallèle à l’élaboration d’installations et de peintures, Dominique De Beir assemble des planches dessinées en cahiers et étend son geste de scarification et de retournement de la matière à différents registres récupérés. À partir d’un travail sur les niveaux de l’image se développe ainsi progressivement une réflexion sur les glissements entre dessin et écriture, voir et non-voir, plein et vide, surface et profondeur.


      Par différentes marques portées sur et dans le support, les cahiers déploient un système de répétition et de dédoublement. Les perforations démultipliées avec frénésie sont une volonté de désarticuler le réel, de le dupliquer et d’essayer de jouer avec son envers.
    • Le Lieu de la Photographie
    • 2017
    • Julien Magre, Troubles et Un hiver sans brume

    • Exposition
    • 27.01.17 → 16.04.17
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • « Traversées » : c’est par le prisme de cette thématique que s’est construite la programmation artistique proposée par la Galerie Le Lieu pour l’année 2017, qui se clôturera avec les 22èmes Rencontres Photographiques du 06 octobre au 17 décembre.

      Photographe de l’intime, documentant son quotidien et mettant en scène sa famille tout en suggérant des pistes fictionnelles perturbant ce sentiment de réalité, Julien Magre (né en 1973) inaugure cette programmation en présentant deux séries, road-movies sur le fil entre récit cinématographique et journal autobiographique : Troubles (2014), présentée pour la première fois sous forme de projection vidéo, et Un hiver sans brume, un travail photographique inédit datant de 2016.

      La série Troubles est née d’une invitation passée par le Bal et par la Fondation Vinci à s’emparer de l’autoroute comme sujet photographique. Julien Magre a embarqué femme et enfants dans sa voiture afin d’explorer les fantasmes véhiculés par l’autoroute – qui à la fois rassure (on y dort à l’arrière, bercé par le rythme défilant), mais inquiète aussi (la vitesse, la menace de l’accident, l’imprévu faisant irruption dans la monotonie) : elle est un véritable espace de fictions possibles, générant un réseau de sous – textes, d’images mentales et fantasmagoriques qui se font écho et qui s’interpénètrent. Les références (littéraires, musicales, picturales, cinématographiques) sont d’ailleurs multiples dans ses photographies, et d’importance – elles sont présentées dans la première salle précédant la projection, sous forme de collages et d’expérimentations visuelles, comme un carnet de recherches mis au mur.

      Créée initialement au Bal à Paris en 2014 sous forme d’installation (les photographies étaient rétro-éclairées sur des tables lumineuses), Troubles est ici présentée sous forme de projection – Julien Magre a réalisé, spécialement pour cette exposition au Lieu, un diaporama de 10 minutes (avec la collaboration de Guilaume Delapierre pour le montage). Cette projection immersive – la salle Bayard est plongée dans le noir, happant le spectateur vers la source de lumière intermittente, enveloppé par la bande sonore de Julien Perez – restitue pleinement la dimension spectrale des images. C’est donc un film qui se déroule, et l’analogie entre l’autoroute (ruban d’asphalte qui défile et fait défiler), et la forme cinématographique (qui elle aussi met en mouvement des instantanés qui se succèdent) prend tout son sens.

      Troubles opère plusieurs déplacements majeurs dans le protocole photographique mis en place par Julien Magre dans ses séries précédentes (notamment Caroline Histoire numéro 2, 2011) : la spontanéité de la prise de vue laisse place ici à une mise en scène nettement plus chorégraphiée de l’instantané pour aboutir à des images fabriquées. La sphère de l’intime se déplace ainsi vers un décor purement fictionnel qui irrigue chaque image, et la famille de Julien Magre se dissout en personnages incarnés – fragilité de l’enfance qui vient se lover dans cette ambiance angoissante et qui nous mène à la lisière du conte de fée, tandis que la silhouette féminine aux traits tirés et au sourcil frondeur pourrait prendre place au panthéon des héroïnes de James Cameron ou de Tarantino.

      La banalité des espaces photographiés, transitoires, anonymes (quoi de moins intime qu’une aire d’autoroute ?) est transfigurée par un ensemble de signes (forêts, animaux sauvages, neige, fumées…) qui demeurent mystérieux, et se déploient quelque part entre rêve et réalité, sensation de « déjà vu » et inquiétante étrangeté freudienne – des dangers indistincts, enfouis et tapis dans la nuit de nos peurs et de nos fantasmes, semblent nous guetter, prêts à surgir du hors champs. Les lumières, principalement nocturnes (halos lumineux des phares aveuglants ou d’une lampe de poche, éclairage artificiel des néons), les couleurs entre blancheur létale assourdissante et explosion de rouges denses et vénéneux, l’obscurité dominante qui hante le paysage et laisse advenir ses formes indicibles, nonidentifiées, nimbent Troubles d’une ambiguïté diffuse, prégnante et inconfortable, tandis que la nature même des images mute et se transforme (des polaroïds en noir et blanc et en négatif).

      Le titre de la série suivante, Un hiver sans brume, présentée dans la salle du Pavillon, indique déjà l’idée de la perte et du manque. Suite au décès de sa fille cadette de 7 ans, Suzanne, emportée par la maladie, la pratique photographique de Julien Magre se transforme nécessairement – ses modèles et lui-même deviennent survivants. La photographie numérique vient remplacer l’argentique afin de coller au plus près de son besoin d’extériorisation. A contrario des images mentales scénarisées de Troubles, Un hiver sans brume est un retour à une prise de vue spontanée, « pour me libérer », dit-il, « dans un geste rapide, dans l’urgence ».

      Comme il le fait quasi quotidiennement puisque tel est son rapport au monde, il a photographié sa famille pendant leurs vacances de Noël en Suisse, en 2015, peu de temps après la disparition de Suzanne. Marquée par l’absence et le deuil, cette série semble se replier sur elle même, au bord du gouffre. Les images se font plus discrètes, jusque dans leur mode de présentation sobre et délicat souhaité par Julien Magre (35 tirages de petit format présentés dans des passe-partout blancs). L’ambiguïté fictionnelle s’amenuise à mesure que les silhouettes désormais familières s’effacent au profit des paysages, nimbés dans des lumières à la fois scintillantes et vacillantes.

      Toujours (et peut être avant tout ici), ce paysage qui fait signe, et dont le photographe capte les symboles : tunnel lumineux, branches d’arbres coupées qui évoquent le squelette d’un animal, ligne blanche laissée par le passage d’un avion dans le ciel… Routes, chemins, rivières, traces et réflexions de lumières évoquent l’idée d’une traversée en quête d’un indicible, d’une immatérialité lumineuse. L’obscurité imprègne les paysages comme les visages, profils décontextualisés qui émergent de la pénombre, sculptés par une lumière fragile. Les lignes de fractures se ressentent jusque dans l’ambivalence des paysages suisses, à la fois accueillants dans la rondeur et la fraicheur de leurs douces prairies vertes, et inquiétants dans leurs marges, sommets minéraux menaçants, écrasants. L’image d’Epinal d’une Suisse aux paysages buccoliques bienveillants explose en éclats, à mesure que l’on s’enfonce progressivement dans la noirceur – rien, à ce moment là, ne peut rassurer.

      Un hiver sans brume, paysages chuchotés, et cette main tendue vers l’obscurité, à la fois griffe et caresse, cherchant à en percer l’opacité, à habiter le vide.

      Eric Bouttier, janvier 2017

    • Artothèque de Vitré Communauté
    • 2017
    • Interactions. Une autre approche de la collection

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ARTO-carton-Interactions-1.jpg
    • 27.01.17 → 16.04.17
      Exposition
      Artothèque de Vitré Communauté
    • Artistes : Israel Ariño, Agnès Bonnot, Gilbert Garcin, Christian Milovanoff, Paul Pouvreau, Magdi Senadji, Malick Sidibé, Yves Trémorin, Michel Vanden Eeckhoudt. Artisans : La Forge du Bignon - Jean-François Rupin, L’atelier du feu secret- Claire Badier et Achille Josse, Un confident pour la marquise - Estelle Le Dorze et Nathalie Morel, Historia Collegium - Nicolas Kretzer, Loïc Drouyer, Séverine Deux, Karen Gastinel ainsi que Vincent Malassis.

      Artistes/Artisans. Cette exposition présente un regroupement de photographies de la collection de l’artothèque de Vitré et du Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine mis en relation avec des objets spécifiquement créés en écho à ces œuvres par des artisans d’art notamment de Vitré et de ses alentours.

      Qu’elles soient liées au portrait, au paysage, à l’histoire de l’art, méticuleusement cadrées, mises en scène ou prises sur le vif, les photographies soumises à l’interprétation des artisans ont préalablement été sélectionnées pour leur capacité à évoquer une matière, une forme, un objet. Marqueteur, ferronnier, joaillier, tapissier, bourrelier, styliste revisitent ces œuvres avec leur créativité, les spécificités de leur métier et leur savoir-faire complexe. Ce projet offre ainsi une lecture inédite des photographies par un choix qui ne privilégie pas un discours mais des productions dans lesquelles se révèle l’empreinte de la main : la trace de cet « organe de connaissance » dont l’historien de l’art Henri Focillon faisait l’éloge. Il a également pour objectif de donner une perception et une compréhension du travail de l’artiste et de l’artisan, de ce qui les sépare et de ce qui les lie historiquement et aujourd’hui.

      Conçue comme un parcours, l’exposition propose une approche nouvelle et sensible de la collection à travers une mise en lumière des métiers d’art.

      Commissariat : Isabelle Tessier, directrice de l’artothèque de Vitré

    • Le Bon Accueil
    • 2017
    • Concert/Cocktail

    • Concert
    • 22.01.17 → 22.01.17
      Concert
      Le Bon Accueil
    • Rubén D'Hers (VEN)

      Concert solo de Rubén D’Hers + extraits du “Catalogue d’oiseaux” d’Olivier Messiaen  joués par les grands élèves du Conservatoire de Rennes dans la serre de production horticole du campus Antoine de Saint-Exupéry (Rennes).

      Cocktail réalisé et offert par la section restauration du lycée  / possibilité de pique-niquer dans la serre.

      Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

      Concert coproduit et organisé en partenariat avec le festival Autres Mesures et le campus Antoine de Saint-Exupéry.

    • Musée des beaux-arts de Rennes
    • 2017
    • Quinze ans de mécénat des Amis du Musée

    • Exposition
    • 21.01.17 → 23.04.17
      Exposition
      Musée des beaux-arts de Rennes
    • En 2002, la Société des Amis du Musée avait fait le point, lors d’une belle exposition, sur cinquante années de dons au musée.
      L’accélération du monde actuel conduit à faire un nouvel arrêt sur image sur une période plus courte de quinze ans. Cette exposition donne, avec une réelle actualité, l’image d’une association, fidèle à sa vocation : l’enrichissement de son Musée en résonnance harmonique à la fois avec les collections et les politiques des conservateurs, responsables de l’évolution des fonds.
      Du 20 janvier à fin avril, plus de quarante oeuvres, ou ensemble d’oeuvres, permettent au visiteur de découvrir et de mesurer, une nouvelle fois, cet apport collectif et obstiné d’une association, née en 1952, forte de près de 600 membres.

    • Les Moyens du Bord
    • 2017
    • Journée de réflexion / Un paysage qui change : quelle place pour les arts visuels ?  

    • Rencontre
    • 21.01.17 → 21.01.17
      Rencontre
      Les Moyens du Bord
    • Journée de réflexion

      Un paysage qui change : quelle place pour les arts visuels ?

      Dans un contexte de difficultés, les salariés et les administrateurs de l’association Les Moyens du Bord vous invitent à apporter votre regard et vos idées à ce projet en devenir…

      Samedi 21 janvier • au Cloître-Saint-Thégonnec • 9h > 17h30

      Inscription obligatoire au 02 98 88 25 62 ou par mail lesmoyensdubord.mdb@gmail.com

    • Le Bon Accueil
    • 2017
    • Canción Muda

    • Exposition
    • 20.01.17 → 19.02.17
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Rubén d’Hers développe depuis plusieurs années une œuvre basée sur l’utilisation de l’open tuning, que l’on peut résumer comme l’accordage non conventionnel d’instruments telle que la guitare,  comme moyen de composition d’espaces sonores. Par accumulation d’instruments à cordes et l’utilisation de moteurs électriques l’artiste crée des enchevêtrements de nappes sonores semblant se mouvoir dans l’espace.
      Pour cette nouvelle installation, l’artiste vénézuélien prendra une direction légèrement différente en abandonnant les instruments de musique au profit de cages à oiseaux détournées  en objets sonnants par l’utilisation de plumes motorisées. En déterminant la vitesse de rotation, les temps de mise en marche des moteurs électriques, de manière synchronique ou diachronique, Rubén  d’Hers crée une composition propre au lieu d’exposition. Une composition construite de manière empirique, par essais successifs, en réaction à l’acoustique de l’espace d’exposition et aux possibilités offertes par le travail de superposition sonore propice à la génération d’harmoniques. Un vocabulaire sonore complété par l’utilisation de sons ponctuels, percussifs, ténus  et d’effets de masses qui caractérisent son travail.

      (extrait du communiqué de presse)

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Odile Decq, Geometry-Anisotropy Exposition personnelle

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Page-web.jpg
    • 20.01.17 → 04.03.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Odile Decq

      Après « Noir Fracture » en 2012, la galerie Oniris réitère son invitation à ODILE DECQ pour une nouvelle exposition personnelle intitulée « Geometry-Anisotropy » du 20 janvier au 4 mars 2017, à Rennes.

       

      Personnalité iconoclaste, ODILE DECQ revendique une approche transversale de l’architecture qui ne se cantonnerait pas à une profession stricte mais engloberait d’autres aspects tels que le design et la création plastique. En véritable touche-à-tout elle dessine des bâtiments, du mobilier, des luminaires… tout comme elle crée des œuvres sculpturales ou photographiques.

      « J’interviens comme artiste lorsque j’expose des interventions dans l’espace, ou réalise des objets qui évoquent mes préoccupations dans le domaine de l’architecture, mais qui prennent alors un autre sens ; je m’affranchis du statut d’architecte, afin d’interpréter moi-même mes créations en tant qu’artiste. » – O. Decq

      A l’occasion de cette seconde exposition à Rennes, ODILE DECQ présente des travaux récents qui ont en commun leur origine : les premiers coups de crayon d’un projet et des images issues d’autre. Que ce projet devienne bâtiment ou autre chose, les premiers traits et les premières courbes donnent l’équilibre à l’ensemble. Cette recherche d’épure et de simplicité dans le trait semble très éloignée du projet final.

      Cette exposition permet de découvrir sa première réalisation en suspension mobile ainsi que des dessins et images sur aluminium qui viennent rythmer les trois volumes de la galerie.

      Comme pour ses architectures, le travail commence par les lignes qu’elle souhaite les plus minimales. Bien que la dynamique soit différente entre celle d’une composition graphique et celle d’un futur bâtiment, on retrouve cette recherche sur l’espace avec le tracé géométrique de ses dessins. ODILE DECQ se refuse à faire du « dessin illustratif », dans ses compositions chaque ligne s’exprime sans bavardage ni fioriture. La simplification conduit alors à une forme d’abstraction totale.

      ODILE DECQ affectionne la relation entre la main et le cerveau, raison pour laquelle elle continue à faire une grande partie de ses maquettes à la main. « Par principe, tout ce que je ne connais pas m’intéresse. Et donc je suis prête à partir à l’aventure. Je suis curieuse, ça me nourrit ». Quand elle conçoit une œuvre, Odile Decq commence par se raconter une histoire : « Quel est cet objet ? Comment aimerai-je l’utiliser ou le voir ? ».

      Égérie néo-punk toujours vêtue de noir charbon, elle voit toutefois la couleur comme « une forme d’expression de la vie ». Mise à part le noir, sa couleur de prédilection, ODILE DECQ travaille aussi beaucoup avec le rouge. Cette couleur qui lui évoque le plus la vie, ce « rouge signature » que l’on retrouve bien dans ses créations plastiques et également dans ses architectures (Frac Bretagne, musée Macro à Rome, restaurant de l’opéra Garnier).

      Le rapport du spectateur à l’œuvre, selon ODILE DECQ, est plutôt mobile. L’espace ayant pour référant le corps humain, il est vu comme un univers d’expérience et de sensations. Le spectateur ne doit pas être contemplatif mais bien actif. A ce titre, sa création est bien plus qu’un style une écriture, une attitude ou un processus de production, elle est pluridisciplinaire.

      Commissariat d’’exposition : Yvonne Paumelle

      _Oniris DECQ Janvier 2017_communiqué

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Conférence de Babeth Rambault

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1552225174.jpg
    • 17.01.17 → 17.08.16
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Babeth Rambault  perçoit ces moments où les usages quittent leurs rails et s’atomisent pour former une fission visuelle. Toutes ses oeuvres évoquent des gestes-regards-divergents, ces gestes qui s’exécutent machinalement tout en pointant l’attention ailleurs et qui forment un langage qu’on ne saurait démêler sans perdre cette sensation évidente d’amas entre chose et geste, chose et langage, concentration et distraction. Ses sculptures intègrent objets et matériaux trouvés évoquant une association qui se serait formée entre le terrain vague et le cagibi et qui s’exprime par exemple dans l’enchâssement de deux mots contenus dans le titre de l’exposition “Landbarras”. Ces arrangements s’appuient sur un certain lexique de l’assemblage, en ajustant par raccordements, imbrications, résonances de formes, des éléments hétérogènes qu’un hasard aurait rassemblés dans un même endroit.

    • L’IMAGERIE
    • 2017
    • Being Beauteous  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mail-3-Being-Beauteous.jpg
    • 17.01.17 → 18.03.17
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Anne-Lise Broyer, Nicolas Comment, Amaury da Cunha, Marie Maurel de Maillé

      Anne-Lise Broyer, Nicolas Comment, Amaury da Cunha, Marie Maurel de Maillé, quatre artistes qui ont choisi de n’en former qu’un seul en rassemblant leur vision personnelle et leurs différents travaux pour réaliser une seule et même proposition. Leurs œuvres photographiques sont alors présentées de concert sans respecter le classement des séries et en favorisant les combinaisons narratives et visuelles. Le dialogue entre les œuvres de chacun permet d’en faire rejouer la forme.

      Les images constituent le point de rencontre entre ces artistes qui invitent les spectateur

      s à découvrir la photographie à la croisée des disciplines qui nourrissent leur pratique : la littérature, la musique, la vidéo et le dessin.

      Le fil conducteur entre toutes ces œuvres est le regard que les artistes stimulent pour nous pousser à prêter attention au monde qui nous entoure. Leur objectif est de recréer une connexion et un échange avec les éléments du monde qui souffrent d’indifférence. Leur rapport aux images est poétique, sensible et mystérieux.

      L’édition qui occupe une part privilégiée dans leur démarche est mis en avant dans cette exposition qui lui consacre un espace propre où le spectateur devient aussi lecteur et auditeur.

    • L’art dans les chapelles
    • 2017
    • Artiste en résidence : Pierre Alexandre Rémy

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/15977229_1739853922707213_4236559073000146999_n-e1484846042681.jpg
    • 16.01.17 → 20.01.17
      Atelier
      L’art dans les chapelles
    • La troisième et dernière session de résidence de l’artiste Pierre Alexandre Rémy à débuté ce lundi au Lycée du Gros Chêne à Pontivy. Place aux élèves qui vont réaliser leurs projets de sculptures / tables d’orientation, accompagnés par l’artiste et dont le but sera de redéfinir leur vision du lycée ainsi que leurs déplacements dans son enceinte.
      Une restitution de la résidence de Pierre Alexandre Rémy est prévue mi-mars.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Virginie Barré BORD DE MER des films et leurs objets

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Virginie-Barre-Le-reve-geometrique-3.jpg
      Virginie Barré, Le Rêve géométrique (2017), collection Frac Bretagne
    • 15.01.17 → 18.02.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Longtemps on a parlé des œuvres et des installations de Virginie Barré comme d’arrêts sur image : décors et personnages apparaissant figés dans une histoire qu’il appartenait au spectateur d’imaginer, de poursuivre.
      Depuis, l’artiste s’est saisie de la caméra et, à travers courts-métrage et web séries, donne une nouvelle dimension à son univers énigmatique et fantasque. Celui-ci est teinté à la fois par son goût du cinéma-du polar à la Nouvelle vague -, de la BD qu’elle-même pratique dans un registre proche de la ligne claire, mais aussi par ses admirations artistiques au sein desquelles Hilma af Klint (1862-1944), artiste suédoise pionnière de l’abstraction et médium, tient une place particulière.

      Au Frac Bretagne, l’exposition explore les relations subtiles entre les images en mouvement et ce qui fait l’atmosphère singulière d’un film : les décors, costumes et accessoires. À travers de vastes installations minutieusement composées par Virginie Barré, ceux-ci semblent sortis du film dans un mouvement inverse à celui de La Rose pourpre du Caire. Dans cet ensemble qui comprend les films Odette spirite (2013) écrit et réalisé avec Claire Guezengar et Florence Paradeis, La forme des rêves (2013), Voici un autre jardin (2014), Les Vacances d’avril (2016), le plus récent, Le Rêve géométrique (2017), condense les motifs privilégiés du travail de l’artiste : les collages qu’ils soient temporels ou graphiques, la place du rêve et de l’enfance, enfance dont elle offre à chaque visiteur la possibilité d’en faire surgir sa propre part. En avant-première, l’exposition présente aussi le premier épisode de la minisérie que Virginie Barré a écrite et réalisée avec Romain Bobichon et
      Julien Gorgeart : La Cascadeure.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2017
    • Sylvain Le Corre, Souterrain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sylvain-Le-Corre-visuel-2.jpg
    • 14.01.17 → 04.03.17
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Atelier d’Estienne
    • 2017
    • Vincent Mauger Le coefficient d’incertitude        

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB-GBG-2016-Vincent-Mauger-001.jpg
    • 14.01.17 → 05.03.17
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Les œuvres de Vincent Mauger développent des études liées à l’espace, au volume, à l’architecture, elles s’incarnent en installations in situ, objets-sculptures autonomes, déploiements graphiques ou projections vidéo. Elles ont toutes en commun cette capacité à osciller entre plusieurs référents, entre plusieurs problématiques de représentation.

    • Frac Bretagne
    • 2017
    • Didier Vermeiren, Construction de distance

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Didier_Vermeiren_Vue_atelier_2016_monument_utile_1_2_adagp_paris.jpg
      Didier Vermeiren, Vue d'atelier 2016, Monument utile #1 et #2 © Adagp, Paris, 2017
    • 14.01.17 → 23.04.17
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Jusqu’au 23 avril 201, Le Frac Bretagne présente une sélection d’œuvres de Didier Vermeiren dont la plupart sont montrées pour la première fois. Un ensemble important de 25 sculptures et 50 photographies est déployé dans un parcours qui tisse de subtiles relations entre les œuvres et l’espace, et ménage un dialogue silencieux entre les sculptures, des plus anciennes aux plus récentes.

      Développée et exposée à partir des années quatre-vingts, l’œuvre de Didier Vermeiren est basée sur une approche de la sculpture, de son histoire, de son vocabulaire. Ses matériaux – bois, plâtre, terre, bronze – et techniques – moulage, taille, assemblage – ressortent d’une pratique classique d’atelier, tandis que sont mises en tension des notions duelles : plein et vide, poids et masse, positif et négatif, surface et volume, dans le cadre d’un vaste champ de référence allant de la statuaire classique à l’âge contemporain.
      L’exposition est conçue comme un lieu d’étude, de perception, comme un jeu avec l’espace où composent sans cesse présence et mouvement, silence et réminiscence. La photographie est partie prenante de ce travail, outil de vision et d’expérimentation prisé de maints sculpteurs pour des vues d’atelier et d’exposition. Cependant l’artiste en amplifie les potentialités pour tenter d’effacer l’opposition entre mobile et statique, et faire de l’image un espace de représentation tridimensionnel.

      Une monographie éditée par le Frac Bretagne accompagne l’exposition. En regard d’une riche iconographie, elle comprend un texte de Michel Gauthier. L’ouvrage est mis en page par Jérôme Saint-Loubert Bié.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2017
    • Alors que j’écoutais moi aussi David, Eleanor, Mariana, Delia, Genk, Jean, Mark, Pierre, Shima, Simon, Zin et Virginie

    • Exposition
    • 13.01.17 → 05.03.17
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • David Antin, Eleanor Antin, Mariana Castillo Deball , Delia Derbyshire, Jean Dupuy, Mark Geffriaud , gerlach en koop, David Horvitz, Pierre Paulin, Shimabuku, Simon Starling , Zin Taylor, Virginie Yassef

      Alors que j’écoutais moi aussi David, Eleanor, Mariana, Delia, Genk, Jean, Mark, Pierre, Shima, Simon, Zin et Virginie est la première exposition du nouveau cycle de La Criée centre d’art contemporain, autour du récit.
      Récits fragmentés, récits invisibles, récits transformés, récits fabulés, récits capturés… avec cette exposition d’ouverture, nous souhaitons donner à voir la multiplicité et la polyphonie des formes du récit.
      Tout récit étant une transmission, il nous a paru important d’inviter parmi les treize artistes que compte l’exposition plusieurs figures légendaires, ayant un rapport à l’écriture ou à l’oralité et dont les œuvres et les actions se diffusent et se racontent d’une génération à l’autre. Il s’agit de David et Eleanor Antin, Jean Dupuy et Delia Derbyshire.
      Tout récit étant un temps déroulé, nous avons également décidé de proposer une suite à cette exposition, qui en serait le récit apocryphe : la seconde exposition collective qui clôturera le cycle, présentera donc (quasiment) les mêmes artistes et des œuvres qui seront l’écho plus ou moins direct des œuvres présentées ici.
      Pour choisir les œuvres et les artistes invités, nous avons tenu compte à la fois du dédoublement inhérent à ce projet (comme la face A et la face B d’un disque) et de la logique de réinterprétation qu’il suppose. Ainsi, certains artistes présenteront une même œuvre se déployant sur les deux expositions — et parfois dans l’interstice de temps les séparant — alors que d’autres montreront
      deux propositions complémentaires.
      Les notions de (re)découverte, de traduction et d’interprétation forment le fil rouge de cette exposition, qui mêle œuvres d’histoires (Mariana Castillo Deball, Jean Dupuy, Simon Starling) et œuvres de légendes (Virginie Yassef, Zin Taylor), œuvres dérobées (Mark Geffriaud) et œuvres dites (David Antin, Delia Derbyshire), œuvres samplées (Pierre Paulin) et œuvres trouvées (Shimabuku), œuvres dispersées (Eleanor Antin, gerlach en koop) et œuvres rêvées (David Horvitz).

    • Lendroit éditions
    • 2017
    • Pascal Rivet, Grand Vario & Petite Voie Lactée

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Davina.jpg
    • 13.01.17 → 04.02.17
      Exposition
      Lendroit éditions
    • L’exposition “Grand Vario & Petite Voix Lactée” est l’occasion pour Pascal Rivet d’investir Lendroit éditions avec plusieurs de ses œuvres.

      En premier lieu, un triptyque présenté au fond de l’espace d’exposition nous plonge dans la problématique, chère à l’artiste, du quotidien élevé au rang d’œuvre d’art. En effet, Pascal Rivet explore la culture populaire en s’immisçant dans le monde agricole (et dans le monde du travail en général) non seulement par empathie mais également par esprit de diversion et de contradiction. Cette démarche lui permet de nourrir sa réflexion artistique et d’inscrire son travail dans d’autres « champs » que celui de l’art. Ici, il travaille sur le décalage des univers et des techniques en présentant l’image d’un tracteur pratiquement à l’échelle 1:1, œuvre composée de trois panneaux de bois pyrogravés à la main. Réalisée avec patience et persistance, par touches successives, cette œuvre témoigne d’un travail fastidieux et démesuré au vu de la lenteur du procédé et du format. La simplicité – voire la banalité – de la situation et l’effet de réel produit par le dessin donnent à la pièce un caractère « saisissant » qui oscille entre le côté « kitsch » (et second degré) de la situation et une tradition « réaliste » du dessin et de la gravure, également revendiquée… Grand Vario, issue d’une série de « portraits de tracteurs » (2008-2012), a été réalisée à partir de photographies, faites avec la complicité de voisins paysans, et a donné lieu à une édition originale publiée par Lendroit éditions.

      L’artiste présentera également la série peinte Voix lactée, laquelle n’est pas sans rappeler la collaboration de Pascal Rivet avec Lendroit éditions pour le multiple Blé noir en 2016. L’écriture blanche sur fond noir évoque ici la robe des vaches et le lait qu’elles produisent. Toujours avec la même empathie et l’humour qui caractérisent son travail, l’artiste parvient à montrer, grâce au patronyme des bovins, l’importance de la relation entre les agriculteurs et leurs animaux. Par ailleurs, cette création fait également référence à une étude britannique démontrant que les vaches bénéficiant d’une attention particulière et d’un nom, sont plus productives. La totalité de la série a été réalisée en 2015 lors d’un workshop à L’EESAB-Site de Quimper.

      L’exposition à Lendroit éditions constitue un aperçu du travail actuel de Pascal Rivet. Elle est aussi l’occasion pour l’artiste de valoriser la dimension sérielle de son œuvre. “Grand Vario & Petite Voix Lactée” s’annonce comme un apéritif fort réjouissant avant l’exposition monographique de l’artiste au FRAC Bretagne à la fin 2017.

    • Le Volume
    • 2018
    • Faire tapisserie, de Clémentine Carsberg – Charlotte Durand

    • Installation
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/expo-faire-tapisserie-web.jpg
    • 13.01.17 → 21.02.18
      Installation
      Le Volume
    • Clémentine Carsberg / Charlotte Durand

      La réalité est une question de point de vue : que voit-on et qui voit-on ?

      Et si derrière un décor en papier peint, les vides et les creux disparaissaient et apparaissaient alternativement, pour nous faire découvrir un relief inattendu. Dans l’exposition « Faire tapisserie » Les rêveries doucereuses des apparences laissent place à la profondeur de l’intime, à ce mur de briques qui compose la complexité de nos constructions personnelles.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2017
    • Babeth Rambault, Le sentier des travers

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/accoudoir-2012.jpg
    • 12.01.17 → 19.03.17
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • En détournant des objets domestiques, Babeth Rambault réalise une critique douce amère de l’univers traditionnellement échu à la gente féminine. “Son catalogue propose une somme de trouvailles techniques, de celles qui promettent dans les dernières pages des revues d’horticulture ou sur les blogs de ménagères expertes en système rien de moins que de simplifier la vie : (…) Express pour casser une ranger de noix dans un gond e porte, D’Ambiance tout aussi efficace en disposant quatre abat-jours sur les feux de la gazinière …” (extrait du texte “Le Bon coin” de Julie Portier)

    • Le Volume
    • 2017
    • RVB/ H2O d’Edouard Sautai

    • Exposition
    • 06.01.17 → 09.02.17
      Exposition
      Le Volume
    • Edouard Sautai

      Le sol couvert d’un vaste miroir d’eau se dérobe pour laisser place à un vide béant qu’éclaire le rouge, le vert et le bleu du pixel vidéo

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2017
    • Cédric Martigny – histoires

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/actu_photo1.jpg
    • 06.01.17 → 17.02.17
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Histoires… des histoires, celles qui se créées, celles qui se vivent et celles qui s’imposent, autant d’instants partagés captés à travers l’appareil du photographe Cédric Martigny ou retranscris sous la plume de l’auteur et metteur en scène Loïc Choneau.

       

      Loïc Choneau s’immerge au sein du service vie sociale de l’Agence départementale du pays de Brocéliande, s’imprègne de ses actions. Il met en avant le travail social de façon implicite, au-delà du travail d’analyse et d’évaluation objective. Il collecte la parole des personnels et des personnes qui y sont accompagnées. De ce travail de collectage, il retranscrit des témoignages à la fois sensibles et forts sur ces métiers, sur les relations humaines qui se construisent au jour le jour. Ces textes nous offrent une image sensible et personnelle de ces métiers dans leur diversité, des ressentis au quotidien.

       

      Le photographe Cédric Martigny nous offre un regard sur la profession parfois loin de l’image attendue ou vécue. Sa démarche se caractérise par sa neutralité. La distance souhaitée par l’artiste, les gestes et les postures saisies nous invitent à nous interroger sur les liens qui peuvent se tisser entre les professionnels et les personnes qu’ils accompagnent.

      L’artiste choisit une situation précise où le corps s’engage dans une communication avec l’autre. Cette situation peut avoir eu une fonction précise dans la relation d’accompagnement entre le travailleur social et l’usager. Elle peut aussi être caractéristique ou symboliser le type de relation qu’ils ont su créer. Le travail de Cédric Martigny va au-delà du travail artistique il est à sa manière un « travail social », provoquant les rencontres et les échanges pendant les séances de prises de vue, engageant un travail sur l’estime de soi pour les modèles grâce à la valorisation de leur image et leur parcours de vie.

       

      L’exposition se présente comme une trace d’une année d’immersion et d’échanges au sein du service vie sociale de l’Agence départementale du pays de Brocéliande. Ce projet artistique, réalisé entre le mois de mai 2015 et le mois de mai 2016, a été accompagné par le Département d’Ille-et-Vilaine au titre des dispositifs d’action culturelle, la résidence mission et le Fonds d’Accompagnement  Artistique et Territorial et coproduit avec le service Action Culturelle de Montfort Communauté.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2017
    • Gildas Paubert et Thomas François, Ludi-cité

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-phakt-teaser-HD.jpg
    • 03.01.17 → 10.02.17
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Gildas Paubert, Thomas François

      PRESS START !

      Jeudi 05 janvier 2017 à 18 h 30 : Inauguration de la salle d’arcade autour d’un verre et d’une manette

       

      LET’S REPLAY

      Samedi 14 janvier 2017 à 16 h 00 : De la salle d’arcade au téléphone portable, qui n’a jamais joué à un jeu vidéo ? Comment cette pratique s’est-elle immiscée dans notre quotidien ? Et finalement les jeux vidéo, était-ce vraiment mieux avant ? Un moment d’échanges et de discussions pour tous : repas et souvenirs, manette en main.

      AFK, GG, MMORPG, BOT, CHEAT, COMBO, IRL, FPS, WTF ??

      Jeudi 26 janvier 2014 à 18 h 00 : Comment les pratiques numériques transforment nos langages courants ? Le jargon des vidéo-joueurs est-il vraiment plus incompréhensible qu’un autre ? Une soirée bavarde sans jeux de mots.

      FINAL ROUND

      Vendredi 10 février 2017 à 18 h 00 : Soirée de clôture #lefutur

      Au-delà du divertissement, quelles perspectives ouvre la création vidéoludique ? Des jeux vidéo politiques ? Thérapeutiques ? Militants ? Intimistes ? Artistiques ?

       

      Play-Full.net vs Contrefaçons

      Omniprésents, les jeux vidéos font évoluer nos relations sociales et notre rapport à la société.

      A l’ère des algorithmes qui régulent nos échanges, notre réalité quotidienne est déjà augmentée. Elle se glisse vers un espace dématérialisé, sectorisé en communautés définies par ses centres d’intérêt. Derrière le mythe de la connexion, se crée autant de lien que d’incompréhension.

      Play-Full.net et Contrefaçons vous invitent à venir explorer l’idée d’une cité sociale et ludique : Ludi-cité. Cette occupation du PHAKT met en scène des expériences vidéoludiques dans un espace hybride, entre exposition et salle d’arcade. Une installation bac à sable, une place publique interactive à façonner.

      Maintenant à vous de jouer !

       

    • Lendroit éditions
    • 2017
    • La Bonne pioche

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Dora1Recadrage.jpg
    • 16.12.16 → 07.01.17
      Exposition
      Lendroit éditions
    • La Bonne pioche est le résultat d’un mode opératoire collectif :  trois étudiantes de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne, Malène Gaboriau, Romane Poyard et Line Simon ont sollicité la bibliothèque des Champs Libres afin qu’elle leur révèle le titre du premier ouvrage emprunté le premier jour de chaque mois. Les trois artistes n’ont pas consulté les ouvrages et ne se sont pas renseignées sur leur contenu. Elles ont fait appel à leur capacité d’interprétation afin de réaliser une affiche à partir de ce titre.

      Le projet La Bonne pioche est né en 2015 et nous montre le résultat d’un processus. Marlène, Romane et Line ont conçu individuellement une image monochrome pour chaque titre. Elles ont ensuite mis en commun leurs visuels pour créer une affiche sérigraphiée composée de trois couleurs et de trois dessins. Leur travail pose donc la question de la diversité des regards et de ce que nos imaginaires ont en commun. avec ses affiches issues de trois univers, le spectateur interprète lui-même ce travail collectif et poursuit le processus artistique.

      Le projet La Bonne pioche prendra fin en décembre avec la réalisation de la dernière affiche et l’exposition de ses productions à Lendroit éditions.

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • ÉCHANGES. Marc Desgrandchamps, Stéphane Pencréac’h

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/stephane-pencreach.jpg
    • 15.12.16 → 16.02.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Commissariat : Richard Leydier

      Aussi étrange que cela puisse paraître, Marc Desgrandchamps et Stéphane Pencréac’h, deux peintres, deux amis, n’ont jamais exposé leurs œuvres en tête à tête. Pourtant, ils poursuivent depuis maintenant vingt ans une conversation quasi quotidienne sur la peinture, la représentation, ce que cela signifie d’être artiste, et bien sûr l’histoire de l’art, puisqu’ils ont, plus que jamais, et en dépit d’une époque quelque peu tourmentée, conscience de s’inscrire dans un continuum historique. D’un atelier à l’autre, s’échangent des idées, des points de vue, de bons procédés…

      Ces expositions à la Galerie Art & Essai et au musée des beaux-arts entendent prolonger ce dialogue d’une manière plus visuelle. Datées d’époques diverses, les œuvres proviennent exclusivement de leur atelier. Qu’ils aient désiré les conserver, ou qu’elles n’aient pas trouvé preneur, souvent en raison de leur dimension atypique, ces œuvres sont pour beaucoup totalement inédites. Figurent également dans ce corpus des tableaux que les peintres ont échangés au fil des ans. Ces derniers révèlent de curieuses connivences, des points de tangence, entre deux univers et pratiques relativement différents.

      La cheville de Gradiva

      À la Galerie Art & Essai, l’exposition permet par exemple de mesurer combien les deux artistes divergent dans le traitement de la tension érotique. Chez Pencréac’h, un grand nu allongé dans un espace clos, théâtral, ne dissimule rien de son anatomie parfaite et soutient audacieusement le regard. Chez Desgrandchamps, la figure féminine s’inscrit dans un paysage. Le corps porte le poids du temps et paraît promis à l’engloutissement par une nature dévorante. On relèvera que tous deux stratifient l’espace mais d’une manière tout à fait opposée. Chez Pencréac’h, la coexistence de plusieurs techniques picturales génère des ruptures, lesquelles « projettent » les motifs dans des espaces situés « en avant » et « en arrière » de la toile quand, chez Desgrandchamps, les strates apparaissent comme tissées, à la manière d’espaces-temps concomitants, en « verticalisant » en quelque sorte l’espace. Corps et paysages semblent ici inextricablement liés, à la manière de brins d’ADN.

      On perçoit chez les deux artistes une inquiétude similaire face au devenir du monde. Elle est plus frontale et directe chez Pencréac’h, lorsqu’il ramasse en un grand polyptyque les attaques qui frappèrent Paris en janvier 2015, et la grande manifestation qui s’ensuivit. Elle est plus sourde chez Desgrandchamps, notamment lorsqu’il peint des paysages urbains vidés de présence humaine comme après un cataclysme nucléaire, ou bien quand un discret bombardier s’immisce derrière un enchevêtrement végétal. On constate toutefois chez les artistes un intérêt commun pour les figures acéphales, et pour le sujet mythologique, vecteur de passions humaines atemporelles. Il y aura toujours des Andromède et des Persée pour les secourir. Quant à la Gradiva du célèbre roman de Wilhelm Jensen, qui hante les tableaux de Desgrandchamps, nous la retrouvons dans toutes les villes du monde, pressée, la cheville haut-levée, furtive apparition érotique parmi les foules.

      Le rêve de Messaline

      Au musée des beaux-arts, une sculpture emblématique de la collection s’invite dans la conversation. La Messaline d’Eugène Cyrille Brunet (1828-1921) repose au centre du patio. Présenté au Salon de 1884, ce marbre s’inscrit dans la lignée des femmes alanguies d’Auguste Clésinger (notamment la Bacchante couchée, 1848, Musée du Petit Palais, Paris) ; elle en amplifie encore la torride dimension érotique, sur un mode certes toujours académique, mais déjà plus moderne, moins orientalisant. L’impétueuse impératrice débauchée apparaît ici dépoitraillée, le corps vrillé par les spasmes de l’amour, telle que décrite dans les bordels romains par le poète latin Juvénal, « exposée nue, les seins dans une résille d’or ». Lui répondent un gisant recouvert d’un drap et un cheval mort extraits pour l’occasion du Monument pour Kobané de Stéphane Pencréac’h (2015). La femme lubrique, le cadavre anonyme et l’animal décharné composent ensemble une manière de banquise immaculée, hérissée de désir et de mort.

      En fait, Messaline rêve, et ses songes cauchemardesques se matérialisent alentour. Deux tableaux de Pencréac’h, dotés de fragments de mannequins, moteurs de puissants effets de 3D et de « réalité augmentée », nous projettent dans un monde inversé, en négatif ; ils opèrent la transition du réel au songe, des sculptures aux peintures, des figures blanches aux noires, des allongées aux verticales, des mortes aux vivantes. La chevauchée d’Hadès et l’odalisque au miroir agissent ainsi comme un seuil pour pénétrer le monde onirique déployé par Desgrandchamps dans ses tableaux. Figures pensives et fragiles, équidé d’un noir abyssal, corps évanescents, tombeaux antiques et mystérieux… En dépit du soleil estival et des cieux radieux, la menace sourd de toutes parts comme autant de sources mauvaises, instillant le poison d’un memento mori proprement arcadien. Messaline visite en quelque sorte la Carcosa de l’écrivain Ambrose Bierce, recueillant la vision prémonitoire de sa mort prochaine et de sa terrible disgrâce.

      © Richard Leydier

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      Né à Sallanches en 1960, Marc Desgrandchamps vit et travaille à Lyon.

      Né en 1970 à Paris, Stéphane Pencréac’h vit et travaille à Paris.

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      Cette exposition a été conçue avec le soutien de la Galerie Vallois et de la Galerie Lelong.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • project room : AVELINA FUENTES

    • Exposition
    • 15.12.16 → 16.02.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • La Galerie Art & Essai est heureuse de consacrer une project room à l’artiste mexicaine Avelina Fuentes. Lectrice avertie d’ouvrages scientifiques, passionnée par le design, la chimie et la biologie – notamment par les processus de genèse et de morphogenèse –, Avelina Fuentes s’intéresse également aux mathématiques et plus précisément aux représentations visuelles de principes mathématiques. Elle s’attache aux glissements qui peuvent s’opérer d’un univers chiffré vers un univers dessiné, à la façon dont les nombres peuvent devenir des lignes, des formes, des images. L’artiste observe et questionne cette nécessité constante qu’a l’esprit humain de rendre le monde plus compréhensible, d’identifier des récurrences, des motifs, des structures sous-jacentes à toutes choses.

      Produite au Mexique, l’installation sculpturale Quintessence (2015) – du latin quinta essentia, « cinquième essence » – propose ainsi cinq volumes élémentaires réalisés en aluminium poli. Étudiés entre autres par Léonard de Vinci, Johannes Kepler ou encore Lorenz Stoër, ces polyèdres, familiers d’apparence, ne sont autres que les fameux solides de Platon ; des solides qui, du temps du philosophe, incarnaient les particules élémentaires de l’univers. Chacun des cinq renvoyait alors à un élément de la nature : le tétraèdre au Feu, le cube à la Terre, l’octaèdre à l’Air, l’icosaèdre à l’Eau, et le dodécaèdre au Tout de par sa ressemblance avec la sphère ; « Tout » qui sera désigné ensuite par Aristote comme étant l’Éther, soit l’élément fondamental de l’univers, aujourd’hui nommé par les astrophysiciens « matière noire » ou « matière sombre ».

      Exagérément agrandis par l’artiste, les solides proposent ici un dialogue physique avec l’espace de la project room. Entre ombre et lumière, Quintessence fait en effet autant obstacle, que corps avec son environnement. De par la réflexivité et la brillance de l’aluminium qui la compose, l’œuvre absorbe son lieu, tout en le réfléchissant.

      Née en 1983 à Saltillo (Mexique), Avelina Fuentes vit et travaille entre Paris et Saltillo.

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2017
    • Project room : EX.PDF “Exposer les écritures exposées”

    • Exposition
    • 15.12.16 → 16.02.17
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Adrien Abline, Julie Béna, Clélia Berthier, Étienne Bossut, Nicolas Chardon, Claude Closky, Claudia Comte, Guillaume Constantin, Antonio Contador, John Cornu, Bruno Di Rosa, Peter Downsbrough, Ivan Liovik Ebel, Christelle Familiari, Michel François, Ann Guillaume & Tom Bücher, Ann Veronica Janssens, Joséphine Kaeppelin, Isabelle Lartault & Michel Verjux, Quentin Lefranc, Muriel Leray, Claude Lévêque, Jonathan Loppin, Mathieu Mercier, Grégoire Motte, Samir Mougas, Pierre la Police, Éric Pougeau, Marine Provost, Babeth Rambault, Francis Raynaud, Lili Reynaud-Dewar, Claude Rutault, Éléonore Saintagnan, Yann Sérandour, Agnès Thurnauer, Hélène Travert, Mathieu Tremblin, Capucine Vandebrouck, Philémon Vanorlé / Société Volatile, Christophe Viart

      Projet labellisé par la MSHB, en partenariat avec le CELLAM / EA3206

      Commissariat : label hypothèse

      Concept éditorial et curatorial, EX.PDF [EX.Portable Document Format] explore différentes formes d’écritures d’ores et déjà montrées publiquement que ce soit dans un cadre urbain, éditorial ou encore artistique.

      En relation avec des pratiques contemporaines, EX.PDF propose un ensemble d’images réunies dans un porte-document. Edité en 15 exemplaires et intimement lié au principe du «Do It», ce dernier a pour vocation d’embrayer plusieurs expositions, sous l’impulsion de différents curateurs au sein de différents lieux d’exposition.

      Exponentiel, EX.PDF réunit ainsi plus d’une quarantaine de propositions – croquis, fragments textuels, vues d’expositions, photographies documentaires, caviardages, etc. – qui, chacunes à leur manière, mettent en lumière, au fil des monstrations et des contextes, des effets de sens relatifs aux écritures (ré)exposées.

      Ce projet est élaboré en partenariat avec le CELLAM (Centre d’Etudes des Langues et Littératures Anciennes et Modernes de l’Université Rennes 2) dans le cadre du projet EX2, et est labellisé par la MSHB (Maison des sciences de l’homme en Bretagne).

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Petits Formats et Œuvres sur papier
      des artistes de la galerie Oniris

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/petits-formats-1.jpg
    • 10.12.16 → 14.01.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pierre Antoniucci, Geneviève Asse, Ode Bertrand, Christian Bonnefoi, Alain Clement, Odile Decq, Joël Denot, Norman Dilworth, Gerhard Doehler, Julije Knifer, Walter Leblanc, Jean-Philippe Lemee, Vera Molnar, François Morellet, Guillaume Moschini, Aurelie Nemours, François Perrodin, Jean-Pierre Pincemin, Yves Popet, Bruno Rousselot, Marie-Thérèse Vacossin, Claude Viallat

      Comme chaque fin d’année, entre décembre et janvier, la galerie Oniris fait la part belle aux “PETITS FORMATS ET ŒUVRES SUR PAPIER” : l’occasion de re/découvrir un panorama de la richesse artistique des artistes de la galerie.

      L’exposition “PETITS FORMATS ET ŒUVRES SUR PAPIER” est avant tout l’occasion pour les amateurs d’arts comme pour les collectionneurs, de faire plaisir ou de se faire plaisir, par l’achat d’œuvres à des prix abordables.

      Issue d’une volonté de promouvoir des œuvres originales de qualité pour un public plus large, cet événement offre une occasion unique dans l’année de découvrir à travers un accrochage varié des pièces uniques (dessins, esquisses, monotypes ou collages) mais aussi œuvres multiples (gravures, lithographies, sérigraphies), d’artistes à la fois connus et d’autres à [re]découvrir.

      Les œuvres exposées sont souvent inédites sur les murs de la galerie : des pièces exposées lors des foires hors les murs d’artistes qui ont fait l’objet d’une exposition au cours de l’année écoulée ou, à l’inverse, des artistes de la galerie qui ont été présentés moins récemment.

      Comme une “réunion de famille” de fin d’année, l’exposition rassemble les invités des précédentes expositions de 2014 et ceux des mois à venir. Une réunion chaleureuse et colorée qui favorise les rapprochements artistiques et le dialogue. Cet accrochage plus dense que ceux pratiqués habituellement, rassemble la majorité des artistes d’Oniris grâce à une sélection d’œuvres qui évolue au fur et à mesure des semaines.

      Comme à chaque exposition, d’autres œuvres non accrochées de tous ces artistes sont disponibles dans les tiroirs ou les réserves de la galerie (visible sur demande).

    • Atelier d’Estienne
    • 2016
    • Les Nuits de Lucie Cédric Verdure, Métamorphose.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Site-ACB-Cedric-Verdure-04.jpg
    • 09.12.16 → 18.12.16
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • “Documents d’artistes Bretagne”, avec Christine Finizio, directrice artistique

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/logo-ddab-horizontal-300x144.jpg
    • 06.12.16 → 06.12.16
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Documents d’artistes Bretagne (DdAB) édite en ligne depuis mars 2009, des dossiers d’artistes parmi lesquels figurent de nombreux enseignants et invités de l’école, à l’instar d’Angélique Lecaille, de Benoît Laffiché, d’Hervé Beurel ou encore de Babeth Rambault. Christine Finizio, Directrice artistique de DdAB présentera cet outil professionnel qui est aussi un lieu de sensibilisation à l’art d’aujourd’hui, en Bretagne.

       

    • L’art dans les chapelles
    • 2016
    • Visite de l’atelier régional de restauration

    • Visites commentées
    • 04.12.16 → 04.12.16
      Visites commentées
      L’art dans les chapelles
    • Visite de l’Atelier régional de restauration – Bignan, pendant laquelle vous découvrirez les différents aspects de la restauration et de la conservation du patrimoine.
      Château de Kerguéhennec (Bignan)

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Atelier populaire : oui, atelier bourgeois : non!

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_2705.jpg
    • 01.12.16 → 16.02.17
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Exposition « Atelier populaire : oui, atelier bourgeois : non. » (commissariat : Jil Daniel)

       
      Si les années 1960 ont été riches en initiatives associant tentatives artistiques et pratiques révolutionnaires, le printemps 1968 n’est pas en reste et va voir émerger la forme particulière des ateliers populaires. Sur l’exemple de l’atelier populaire de « l’ex-école Beaux-arts de Paris » de nombreux ateliers de création et d’impression vont rapidement s’ouvrir et recouvrir les murs des grandes villes d’affiches politiques, énonçant ainsi une manière spécifique de penser l’art au sein de la société.

      À travers une sélection de documents et d’entretiens, le CLA propose de poser un regard sur la production et les pratiques de plusieurs ateliers plus ou moins formalisés à Rennes, Nantes et Paris. Ce faisant, il s’agira de comprendre ce qui a poussé certains à quitter leur travail, à déserter leur routine, à changer leur modes de création habituels, pour se mettre au service d’un atelier artistique collectif à visée révolutionnaire.

      « Atelier populaire : oui, atelier bourgeois : non. » est donc une exposition qui, à travers le cas spécifique des ateliers d’affiches de la « décennie 68 », veut requestionner le caractère politique des choix artistiques.

      Visuel : Affiche de l’atelier populaire de Marseille pour le comité d’action étudiants-travailleurs, réalisée entre l’été 1968 et l’automne 1969.

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Christmas Print

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/14705849_1237990606251574_8586333543621476443_n.jpg
    • 01.12.16 → 24.12.16
      Exposition
      Lendroit éditions
    • L’événement Christmas Print se tiendra à Lendroit éditions pour la 5ème fois cet hivers. Comme les années précédentes, l’association vous proposera un ensemble de réductions sur son catalogue. Vous pourrez y trouver livres d’artistes, estampes, affiches, sérigraphies…

      Ce projet est progressivement devenu un épisode attendu à Lendroit éditions, rythmant le calendrier annuel des expositions et des événements proposés chaque année. Il permet de rendre accessible au plus grand nombre des œuvres d’art imprimées sous des formes parfois peu connues. Au delà des offres, Lendroit est motivée par un désir de démocratiser l’art. En effet, le format papier facilite la proximité entre le spectateur et les créations. De plus Mathieu Renard et Cyrielle Dozières restent à votre disposition pour de plus amples informations sur le travail des artistes et les actions de l’association.

      Christmas Print débutera le 1er décembre 2016 et prendra fin le soir du réveillon.

    • Archives de la critique d’art
    • 2017
    • CRITIQUE D’ART N°47
      Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain
      Automne/hiver 2016

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Couverture_47_.jpg
    • 01.12.16 → 31.05.17
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Galerie Réjane Louin
    • 2017
    • Emballages

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Emballages.jpg
    • 26.11.16 → 19.03.17
      Exposition
      Galerie Réjane Louin
    • Jean-Pierre Bourquin, Claude Briand-Picard, Pierre Corthay, Guillaume Goutal, Jean Laube et Antoine Perrot

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2016
    • Damien Cabanes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cabanes_site-web.jpg
    • 14.11.16 → 09.12.16
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Même s’il peint d’après modèle vivant, sur le motif, c’est à la couleur, à la forme, au sujet même de la peinture que Damien Cabanes se confronte. Amis ou voisins posent pour lui pendant deux ou trois séances. Entre des séances de poses, il peint ce qu’il a sous les yeux : son atelier. D’un modèle à l’autre, d’un paysage à l’autre, sa peinture peut prendre une forme inattendue ; un rapport physique à la matière et à la couleur émane de ses tableaux.

      « L’œuvre de Damien Cabanes est une œuvre concrète et dense, donnant forme aux secrètes manifestations de la vie. Elle nous renvoie au noyau originaire comme à un espace constitué d’additions ou de surgissements. Elle saisit le tressaillement miraculeux des existences.

      «Irrégulier, singulier, silencieux » Olivier Kaeppelin, extrait du texte Une part de ce qui arrive maintenant, à l’occasion de l’exposition de Damien Cabanes au Musée d’art Moderne de Saint-Etienne Métropole.

      « Je recherche ça, l’enfance, et il y a dans mon approche un côté ludique, un côté très simple, qui peut parfois aller de pair avec quelque chose de plus terrifiant. »

      Damien Cabanes.

       

      Né en 1959 à Suresnes, Damien Cabanes vit et travaille à Paris. Il est l’auteur d’une œuvre puissante et diversifiée. Le Musée d’Art moderne de Saint-Etienne Métropole lui a consacré une importante rétrospective en 2011. Durant l’été 2016, Le Creux de l’Enfer – centre d’art contemporain de Thiers a présenté sa dernière exposition Une semaine d’enfer.

      Damien Cabanes est représenté par la galerie Éric Dupont, Paris.

    • L’art dans les chapelles
    • 2016
    • Visite de la chapelle Saint-Adrien

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Saint-Adrien-St-Barthélemy-bd.jpg
    • 13.11.16 → 13.11.16
      Visites commentées
      L’art dans les chapelles
    • Visite de la chapelle Saint-Adrien sur la commune de Saint-Barthélémy (56). Cette chapelle a fait l’objet d’une importante restauration qui s’achève cet automne avec la réinstallation du jubé.

       

       

    • L’art dans les chapelles
    • 2016
    • Le OFF des Amis de L’art dans les chapelles

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche-off-Amis-2016-bd-1.jpg
    • 05.11.16 → 06.11.16
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Isabelle Keraudran, Guanglei Si

      L’association Les Amis de L’art dans les chapelles présente le OFF des Amis, en partenariat avec L’art dans les chapelles et l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne – site de Lorient.
      Deux diplômés de l’EESAB, exposent leurs travaux de fin d’étude dans les chapelles.

      Rencontre le samedi 5 novembre :
      14h30 : moment musical au violon par Johana Peilho, chapelle Notre-Dame du Gohazé (Saint-Thuriau)
      15h : rencontre avec Isabelle Keraudran, chapelle Notre-Dame du Gohazé (Saint-Thuriau)
      16h : rencontre avec Guanglei Si, chapelle Saint-Jean (Le Sourn)

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2016
    • Le Off des Amis de l’art dans les chapelles

    • Exposition
    • 05.11.16 → 06.11.16
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Guanglei Si, Isabelle Keraudran

      L’association Les Amis de L’art dans les chapelles présente le OFF des Amis, en partenariat avec L’art dans les chapelles et l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne – site de Lorient.
      Deux diplômés de l’EESAB, exposent leurs travaux de fin d’étude dans les chapelles.

      Rencontre le samedi 5 novembre :
      14h30 : moment musical au violon par Johana Peilho, chapelle Notre-Dame du Gohazé (Saint-Thuriau)
      15h : rencontre avec Isabelle Keraudran, chapelle Notre-Dame du Gohazé (Saint-Thuriau)
      16h : rencontre avec Guanglei Si, chapelle Saint-Jean (Le Sourn)

    • Le Volume
    • 2016
    • Denis Rouvre, Des Français. Identités, territoires de l’intime.  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/denis-rouvre.jpg
    • 04.11.16 → 15.12.16
      Exposition
      Le Volume
    • Mon pays c’est le monde
      De la Bretagne à la côte basque, de la Vendée à l’Alsace, Denis Rouvre a fait depuis deux ans un tour de la France, celle des villes comme des campagnes, emmenant dans sa roue des Français qu’il a photographiés et interrogés, produisant une installation sur la question de l’identité qui mêle images et voix. A l’heure de la mondialisation et, simultanément, de la tentation sectaire du repli, il a demandé à chacun d’entre eux qu’est-ce qu’être Français aujourd’hui ?

      Denis Rouvre qui longtemps a cadré des titans du bout du monde – lutteurs sénégalais, sumo japonais, sadhus des bords du Gange – a fait retour sur son pays et cherché ce qui, dans la France, le reliait au reste de la planète. Il a rencontré des centaines de femmes et d’hommes, certains Français de souche depuis des générations, d’autres récemment enracinés. Il a donné la parole à ces Français de tous âges, de toutes origines, que l’on ne consulte pas d’habitude, ces anonymes dont les mots, tantôt offensifs, tantôt hésitants, définissent une géographie à échelle humaine qui dépasse les seules frontières du pays, un territoire où l’homme, vaille que vaille, se tient debout, et tente de tenir son rôle dans la grande marche du monde.

      De ces personnages ordinaires, Denis Rouvre a fait des héros extraordinaires. Il les a éclairés sur fond noir, comme dans les portraits de la Renaissance, leur conférant ainsi la noblesse de ceux qui sont maîtres, parfois sans le savoir, de leur royaume. Il a accusé les rides, fortifié les regards, cherchant dans les visages dépossédés de tout artifice les traces d’un vécu, travaillant dans l’épaisseur des corps, parvenant, en dépit de la rigidité de son dispositif, à les rendre tous différents et tous uniques. Et ce faisant, dans ce face à face qui tenait autant de la confrontation que du partage, il s’est aperçu que c’était dans le regard de l’autre, si différent soit-il, qu’il pouvait partir en quête de sa propre identité.

      Natacha Wolinski

      Photographies et direction artistique Denis Rouvre.
      Montage Julien Paris.
      Le livre Des Français. Identités, territoires de l’intime a été publié chez Somogy Editions d’Art en juillet 2014.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2016
    • Laurent Lacotte, Trail

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Laurent-Lacotte-Guard.jpg
      Exposition Laurent Lacoote, Trail au PHAKT - Centre Culturel Colombier, du 04 novembre au 16 décembre 2016.
    • 04.11.16 → 16.12.16
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Laurent Lacotte est un artiste qui privilégie le travail in situ et conçoit généralement ses oeuvres en fonction des endroits dans lesquels il se trouve. L’artiste utilise à dessein
      des matériaux fragiles et précaires pour réaliser des installations le
      plus souvent éphémères. Il intervient souvent dans la rue, ou dans les zones sensibles de circulations humaines, de partage de territoires comme les zones de transit, les espaces séparés par des frontières invisibles mais sensibles, les quartiers.

      Pour le PHAKT, Laurent Lacotte conçoit une proposition autour des problématiques d’autorat, ou comment l’artiste envisage sa signature, sa présence et par conséquent, le principe de bâtir une œuvre en binôme avec un habitant de Rennes.
      Ainsi, du mois de juin à octobre 2016, l’artiste va travailler avec 5 habitants de la métropole sur des modalités d’intervention éphémère dans l’espace urbain.

    • Le Bon Accueil
    • 2016
    • The Ghost in the Machine

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/gaelery-ghost-8.jpg
    • 04.11.16 → 04.12.16
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Pierre Bastien, Luke Jerram, Lucas Grandin, Aleksander Kolkowski, Tilman Küntzel.

      Au travers d’une sélection d’œuvres et de créations d’artistes internationaux, The Ghost in the Machine explore la part obscure de L’Eve Future.  Souvent qualifié d’ouvrage de science-fiction anticipant les interactions homme-machine, le roman se fait également amplement  le reflet de son époque et de  l’engouement pour le spiritisme le magnétisme et autre mesmérisme. Edison y est   présenté à la fois comme un ingénieur, mais aussi comme un  puissant magnétiseur. L’andreïde,  cette femme robot, premier modèle d’un être dont la perfection se révèle dans son artificialité, semble douée d’une vie propre échappant aux simples lois de la physique comme à son créateur.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2016
    • Louise Duneton, topique n°1

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Louise-Duneton-Severine_fille_1.jpg
    • 29.10.16 → 10.12.16
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Fille n°1, encre sur papier

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Conférence de Karolina Krasouli, artiste

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/portfolio-KarolinaBON.jpg.jpg
    • 18.10.16 → 18.10.16
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Karolina Krasouli est une artiste grecque qui, à l’occasion de l’exposition et du workshop qu’elle réalise à l’école, nous présentera son parcours et les oeuvres qu’elle a réalisé pour les Ateliers de Rennes.

      La découverte des Gorgeous Nothings de la poétesse américaine Emily Dickinson a constitué pour Karolina Krasouli un tournant dans sa pratique de la peinture, oscillant entre abstraction et figuration. Les « Riens magnifiques » de Dickinson, récemment découverts dans les archives de l’écrivaine, sont des manuscrits sur des enveloppes soigneusement pliées, découpées ou déchirées, de façon à ce que chacune d’entre elles constitue un support à la forme unique qui conditionne la composition graphique et l’écriture de poèmes, notes ou aphorismes. À partir de ce dispositif, pictural autant que sculptural, Karolina Krasouli a produit un ensemble de travaux, à commencer par ses propres enveloppes, peintes à l’aquarelle, devenant des motifs dont la géométrie élémentaire est infiniment singularisée par le geste du pliage répété. Agencées au mur en grille ou en ligne, elles composent des collections mais s’apparentent aussi à un langage hiéroglyphique.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2016
    • Arrière-saison 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/V.Malek_-1.jpg
    • 16.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • VALÉRIE MALEK, FRANCIS RAYNAUD, BABETH RAMBAULT, CAMILLE BONDON

      Galerie Laizé

      VALÉRIE MALEK

      Une œuvre dans mon salon

      Avec une approche à la fois documentaire et artistique, les films de Valérie Malek sont des portraits de vies et des témoignages qui rendent compte du quotidien.

      En 2008, l’artiste a réalisé le film documentaire Ô Pommé, sur la fabrication d’une recette ancestrale du territoire. Cette vidéo rend hommage aux habitants et bénévoles de Bazouges-la-Pérouse qui s’attellent tous les automnes à faire perdurer cette tradition culinaire. Suite à cette première collaboration, Le Village a souhaité réinviter la vidéaste dans le cadre d’une résidence d’artiste qui a débuté en octobre 2015. Au fil des saisons, elle a rencontré, interviewé et filmé les habitants de Bazouges-la-Pérouse sur l’art et sa définition. Film, photographies et captations sonores rendent compte de cette expérience relationnelle.

       

      Galerie Rapinel

      FRANCIS RAYNAUD

      Le musée des trois idiots

      Francis Raynaud agence, associe ou combine des matériaux de récupération et d’objets divers dans des installations proches de la muséographie. Il fige sur des étagères, des socles, des tables ou à même le sol, des fragments du quotidien qu’il érige avec une pointe d’humour et d’ironie au rang de sculptures muséales. Ces allégories du banal semblent sortir d’une étude paléontologique de sa propre histoire. Empreintes, moulages, traces et assemblages constitueraient des indices archéologiques personnels, qui, après prospection, analyse et étude sont inventoriées et catégorisées dans des scénographies archivistes.

       

      Galerie Thébault

      BABETH RAMBAULT

      L’antreberge

      La série photographique Je sors du dehors est emblématique du travail artistique de Babeth Rambault. Satire de l’activité humaine, elle donne vie à des haies soumises à la taille des propriétaires. Ces barrières végétales, contraintes par l’urbanisation, semblent vouloir s’échapper des lames du sécateur et des entrailles du lotissement. Photographier cette nature aux formes grotesques, révéler des réalités saugrenues ou détourner des objets du quotidien, sont pour l’artiste des volontés de plonger le spectateur dans une enquête dont les tenants et les aboutissants semblent échapper au réel. Cependant, ses photographies, ses vidéos et ses installations toujours accompagnées de titres descriptifs et poétiques, reflètent l’incongruité de la vie et dépeignent un monde aliéné aux accents ubuesques.

       

      Espace public

      CAMILLE BONDON

      (se) raconter des histoires

      Pour Camille Bondon le langage apparaît comme les prémices d’une réflexion sur le cheminement de la pensée individuelle ou collective. Éditions, documents, conférences et performances formalisent et produisent des interactions verbales ou gestuelles entre le public et des dispositifs graphiques, participatifs ou de monstration. Ces échanges bilatéraux développent de nouvelles modalités de partage et de mise en commun d’expériences cognitives.

      Dans le cadre des expositions d’automne, elle propose de réactiver (se) raconter des histoires. Le protocole de ce projet artistique consiste à demander à des personnes de décrire une œuvre. Leurs propos sont transcrits et imprimés en noir sur des affiches jaunes présentées dans l’espace public. Elles sont exposées sous la forme de triptyque croisant trois commentaires différents sur le même objet artistique. Ces subjectivités rassemblées qui évoquent l’œuvre physiquement absente incitent le public à poursuivre le protocole en produisant leurs propres images mentales de l’objet artistique décrit.

    • L’art dans les chapelles
    • 2016
    • Visite de l’exposition Saisir le volatil

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/jacquier.jpg
    • 16.10.16 → 16.10.16
      Visites commentées
      L’art dans les chapelles
    • Visite de l’exposition Saisir le volatil de Rémy Jacquier à l’Atelier d’Estienne (Pont-Scorff)
      Rémy Jacquier était intervenu en 2008 dans la chapelle de la Trinité (Bieuzy) à l’occasion de la 18e edition de L’art dans les chapelles.

      Gratuit, réservation conseillée

    • Atelier d’Estienne
    • 2016
    • Exposition du 14 au 23 octobre 2016
      Manoir de Saint-Urchaud  

    • Exposition
    • 14.10.16 → 23.10.16
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Exposition collective: Johanna Aman, Liane Bodin, Tristan Dilosquer, Guillaume Le Borgne, Anaëlle Robin, Emilie Schoeffter

      « Les Fractures [des]structures » est une exposition de l’Atelier d’Estienne réunissant six jeunes artistes explorant les perspectives du Manoir de St-Urchaud par le biais de mediums multiples : installations sonores, lumineuses, ou encore micro-architectures… Abordant diverses thématiques chacun à leur manière, ils érigent des œuvres avec l’idée de construction pour ligne conductrice.

              Ce thème leur a été inspiré par le lieu même de l’exposition, une bâtisse ancienne marquée par les stigmates de l’abandon, de l’humidité et du temps. Un lieu fort donc, dans lequel composent les artistes avec la pensée que son caractère a une influence directe sur l’œuvre qui vient l’habiter.

              Des performances accompagnerons ce temps hors-les murs, moments de partage entre les publics, les artistes et les étudiants en arts.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2016
    • Carlos Bernal, Souvenir de l’impermanence

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Carlos_Bernal150dpi.jpg
    • 14.10.16 → 02.12.16
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Originaire de Colombie, Carlos Bernal a débuté une formation en art et design à Bogotá, avant de poursuivre son cursus en Argentine, puis en France, à Rennes où il s’est installé il y a trois ans. Au fil de ses voyages, de ses rencontres et de ses lectures, il développe une recherche axée sur le temps et l’attente qui rythment nos vies, et s’interroge sur les capacités de l’homme à être présent au réel, dans la frénésie généralisée qui caractérise l’époque contemporaine. Appliquant cette notion de disponibilité au champ artistique, il l’associe tant à sa production personnelle qu’à une réflexion plus globale sur les termes de l’exposition et de sa réception par le regardeur.

      Le caractère introspectif et immersif que constitue la période de résidence de travail à Trémelin a permis à Carlos Bernal une concentration accrue sur un quotidien au rythme singulier. C’est sur cette appréciation temporelle et spatiale qu’il s’appuie pour nourrir la proposition formulée pour L’aparté, où implication et attention sont de rigueur, où les métaphores sur le monde et ses contradictions se distillent.

      Plongée dans une certaine pénombre, la salle offre une expérience assez spécifique, en cherchant à mettre à l’épreuve les limites du concept du « White Cube » (murs blancs, éclairage puissant, œuvres isolées) fréquemment associé à l’exposition d’œuvres contemporaines. La mise en scène retenue par l’artiste requiert une présence accrue du spectateur, dont l’acuité est ainsi sollicitée et aiguisée.

      La sculpture Vers l’ombre accueille le visiteur au centre de l’espace. Un éclairage directionnel révèle un réseau strictement organisé de lignes adroitement entrecroisées. Gravé à la surface d’une demi-sphère transparente, le dessin se projette sur la table grâce à l’action de la lumière, sans laquelle l’ombre portée ne serait pas perceptible. En écho à la subtilité du tracé, presque invisible sur son support, l’artiste souligne l’importance de la part de l’ombre dans toutes choses. Cette dimension cachée qui en dit parfois plus long que la réalité apparente.

      Une vidéo présente deux courtes séquences en boucle : la surface agitée d’un cours d’eau suivie d’un jeu de reflets aquatiques. Diffusé sur une surface sombre qui renforce sa matérialité et sa texture, Le noir se fait attendre tente de percer les mystères de la profondeur, accompagné en cela d’une bande son au timbre sourd et enveloppant. La proximité immédiate de l’étang de Trémelin se fait résonance.

      Disponible est une sérigraphie réalisée spécifiquement pour l’exposition. Composée par deux couches successives de pigment noir, elle laisse apparaître par jeu de matières les contours et anfractuosités de l’astre lunaire, tandis que cherche à s’imposer, à la marge, la blancheur des traits de coupe et autres symboles typographiques, habituellement tenus hors champ. Le visible et l’invisible se disputent ici le terrain de la feuille de papier.

      L’ensemble de dessins noirs, Demeurer à, organisé aux murs de la salle d’exposition participe d’une démarche similaire de tentative de court-circuiter le réel. D’apparente monochromie, ces surfaces recèlent des formes figuratives, à qui prend le temps de les apprécier. Sur un fond velouté et profond, s’inscrit sobrement la silhouette cristalline d’une pie en mouvement. Dévoilé par l’entremise d’une lueur rasante, l’animal furtif, toujours à l’affût, trouvera-t-il le repos, sur cette base que l’artiste lui a composé in situ, comme une sorte de refuge à l’intranquillité ?

      Au fond, composition murale au fusain élaborée consciencieusement par petites zones successives contigües et préparée selon une dynamique centrifuge, a nécessité un temps long de réalisation. La durée, associée à la répétition du geste, ne représentent cependant pas un caractère aliénant pour l’artiste. Bien davantage, elles expriment toute la nature de la résidence et la nécessité de prendre le temps pour accéder au monde et parvenir à une tentative d’équilibre.

      Morgane Estève, octobre 2016

    • Atelier d’Estienne
    • 2016
    • Rémy Jacquier Saisir le volatil 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/gravure-2016.jpg
    • 08.10.16 → 24.12.16
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • (…) Mais quand même, d’où ça vient cet intérêt pour les oiseaux ? La profusion de références n’étant pas, à elle seule, suffisante. Si tel était le cas, autant choisir le nu. Ce serait plus stimulant à bien des égards. QU’est-ce qui fait que l’oiseau arrive à s’imposer comme plus important, comme au-delà du motif ou du sujet ? Sûrement d’une certaine manière de penser le dessin. De considérer ou faire en sorte que le dessin soit d’abord une possibilité d’aller d’un point vers un autre. De voir la ligne comme trace reliant un point A vers un point B. Un trajet, un projet, un jet. De vouloir tenter, essayer, rater, recommencer, ouvrir les hypothèses de lignes entre le point A et le point B. D’en travailler les effacements pour que puisse apparaître l’imprévu. Et qu’à force d’hésitations entre les hypothèses, de brouillage, de cacophonie, finisse par se mettre en place un jeu de rythmiques spatiales. Un rapport interne au dessin ? Mais aussi parce que pendant les moments de doute, de fatigue ou de dépit, je regarde à la fenêtre de l’atelier et, habitant à la campagne, c’est le plus souvent sur des oiseaux que mon regard retrouve des points d’appui. Ils participent donc aussi du hors champ de la feuille. Pause avant départ de nouvelles lignes, de nouvelles trajectoires. Du côté de l’oiseau comme du mien. In fine, ce serait donc moins l’analogie qui peut exister entre oiseau et dessin — caduque, remplaçable — qui serait attirante que la capacité qu’à l’oiseau à pouvoir extraire du dessin, sa capacité de distraction. Sa force de digression. Penser aux oiseaux, ce serait vouloir penser ce qui permet la digression. Et par là, rejoindre le dessin et sa ligne d’espace fluctuante.

       

      Rémy JACQUIER

      Extrait de Saisir le volatil

      Editions Atelier rue du soleil. 2012

    • Artothèque de Vitré Communauté
    • 2016
    • Les Prairies

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/les-prairies.jpg
    • 08.10.16 → 23.10.16
      Exposition
      Artothèque de Vitré Communauté
    • Frédéric Dupont, Pierre-Yves Racine

      En 2012, Frédéric Dupont (plasticien-preneur de son) et Pierre-Yves Racine (photographe) ont entamé un travail sur les Prairies du Canal Saint-Martin à Rennes, quartier en mutation avant sa transformation en parc urbain.

      Par ce projet, ils questionnent leur pratique dans leur rapport à la production documentaire, la recherche artistique et l’action sociale. Quels rapports entretiennent les protocoles documentaires (typologie, classification, sérialité) et les protocoles artistiques (performance, installation, concept) ? Quel sens ce travail a-t-il pour les habitants ?

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Karolina Krasouli, “A thousand hours”. Les Ateliers  de Rennes / Biennale d’art contemporain  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/adr2016-incorporated-visuel-ok-9a95d447789b8b01ee00489eece9a139.png
    • 01.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • La 5ème édition des Ateliers de Rennes a été confiée à François Piron qui en assure la direction artistique. Intitulée Incorporated!, la Biennale s’intéresse aux affects provoqués par la soumission prolongée de nos vies aux idéologies et technologies régies par l’économie. La dissolution des frontières entre privé et public, entre singularité et commun, le sentiment d’impuissance, de dépossession ; autant d’exemples des préoccupations reflétées dans les œuvres de ces artistes de différentes générations, émergents ou reconnus, réunies pour la biennale.

      Pour la première fois, l’école des Beaux-arts – galerie Raymond Hains est associée à cette manifestation. Elle accueille l’artiste grecque Karolina Krasouli, pour un projet spécifique mêlant travail photographique et vidéographique, mais aussi de la peinture.

      L’oeuvre de Karolina Krasouli sera visible simultanément au Centre d’art contemporain La Criée à Rennes.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • Incorporated!, Les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain Trisha Donnelly  

    • Exposition
    • 01.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • INCORPORATED!, 5e édition des Ateliers de Rennes, Biennale d’art contemporain

      Commissariat : François Piron, assisté de Marie de Gaulejac

      Trisha Donnelly réalise des compositions abstraites à partir d’images filmées, scannées, et retraitées jusqu’à ne plus être reconnaissables. Surfaces picturales, animées d’oscillations ou de vibrations presque imperceptibles, ces imagesforment un épiderme sensible, quasi-organique, que l’onscrute sans pouvoir les déchiffrer. Ses sculptures, également abstraites, agencent lamatérialité de leur présence avec téléréalités des traitementsqu’elle leur fait subir, à l’aide de découpes au laser, sans aucune trace de main.

      Invitée à investir avec un projet monographique la Galerie Art & Essai de l’Université Rennes 2, dans le cadre d’Incorporated!, l’artiste américaine présente un ensemble de vidéos installées et projetées pour une expérience immersive, physiologique et poétique. La nature des images qu’elle manipule n’étant jamais révélée et souvent mystérieuse, l’oeuvre de Trisha Donnelly est porteuse d’ambivalence : abstractions mécaniques, textures liquides, bugs technologiques, sont ainsi utilisés comme trames et images rémanentes. Dans le silence quasi constant de ses installations, Trisha Donnelly joue sur la relation de l’interface technologique avec l’être humain, et la perception physique, « épidermique », qui en émane.

      Trisha Donnelly a notamment été exposée à la Serpentine Gallery (Londres), au Moma de San Francisco, au Centre d’Art Contemporain de Kitakyūshū et au musée d’art moderne de Bologne. Lauréate en 2012 du prix FaberCastell Drawing, elle fera l’objet d’une exposition personnelle au Palais de Tokyo en 2017.

       

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Incorporated!

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADR2016-Incorporated-Visuel.jpg
    • 01.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Ismaïl Bahri, Karolina Krasouli, Lucy Skaer, Jean-Marie Perdrix, Darielle Tillon

      Dans le cadre de la 5e édition des ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain, La Criée accueille Incorporated ! et présente :
      Ismaïl Bahri, Karolina Krasouli, Lucy Skaer, Jean-Marie Perdrix, Darielle Tillon.

      L’exposition Incorporated ! rassemble des artistes de différentes générations, émergents ou reconnus dans 12 lieux à Rennes et en Bretagne. Conçue par François Piron, elle emprunte son titre au vocabulaire économique.

      Incorporated ! s’intéresse aux affects provoqués par la soumission prolongée de nos vies aux idéologies et technologies régies par l’économie. La dissolution des frontières entre privé et public, entre singularité et commun ; le sentiment d’impuissance, de dépossession ; autant d’exemples des préoccupations reflétées dans les œuvres réunies pour la biennale.
      Incorporated ! cherche à reconsidérer les forces émancipatrices qui résident dans la négation, l’opacité, la résistance exercée par ces œuvres.
      Un accent particulier est mis sur la production d’œuvres nouvelles et l’exposition d’ensembles importants, commandités pour la biennale.

      L’exposition de La Criée repose sur la réunion de cinq artistes qui chacun entretiennent une relation à l’ici et l’ailleurs. Le déracinement, le lieu manquant, l’altérité, sont les principes fondateurs de gestes de déplacement, de transfert. Ces artistes – qui tous produisent de nouvelles œuvres – entretiennent une relation empirique à l’art : ils sont producteurs de gestes avant d’être producteurs de formes, et s’intéressent à ce qui émerge, dans un processus perceptif, de ces gestes, de leur insistance et leur persistance. Autrement dit, de leur inscription dans l’espace et le temps vécu, où le biographique joue un rôle central sans pour autant devenir explicite.

       

      commissariat : François Piron
      co-production : La Criée centre d’art contemporain et Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain, avec le soutien d’Art Norac

      Depuis 2008, les ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain déploient un projet ambitieux autour de la création artistique. Avec 13 lieux partenaires, la 5e édition prend une dimension inédite.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • rencontre publique avec les artistes de l’exposition

    • Rencontre
    • 01.10.16 → 01.10.16
      Rencontre
      La Criée centre d’art contemporain
    • En présence d’Ismaïl Bahri, Jean-Marie Perdrix et Darielle Tillon.

    • ART NORAC – LES ATELIERS DE RENNES
    • 2016
    • Incorporated! Les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain Exposition collective

    • Exposition
    • 01.10.16 → 11.09.16
      Exposition
      ART NORAC – LES ATELIERS DE RENNES
    • Les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain
      5e édition
      À l’invitation de François Piron, commissaire de cette 5è édition des Ateliers de Rennes, les œuvres de vingt-neuf artistes internationaux, reconnus ou émergents, de générations diverses sont rassemblées dans une dizaine d’expositions personnelles et collectives à Rennes et en Bretagne.

      Incorporated! s’intéresse aux affects provoqués par la soumission prolongée de nos vies aux idéologies et technologies régies par l’économie. La dissolution des frontières entre privé et public, entre singularité et commun ; le sentiment d’impuissance, de dépossession ; autant d’exemples des préoccupations reflétées dans les œuvres réunies pour la biennale.

      Incorporated! entend questionner les diverses façons dont les artistes reflètent les affects provoqués par notre incorporation au monde économique et social : les limites entre le privé et le public, la singularité et le commun, mais aussi, plus poétiquement, le jour et la nuit, l’ici et l’ailleurs, la vie et la mort. L’exposition cherche à reconsidérer les forces émancipatrices qui résident dans la négation, l’opacité, la résistance exercée par ces œuvres.

      Un accent particulier est mis sur la production d’œuvres nouvelles et la présentation d’ensembles importants, spécialement pour la biennale.

    • ART NORAC – LES ATELIERS DE RENNES
    • 2016
    • Incorporated!, Les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/adr2016-incorporated-visuel-ok-9a95d447789b8b01ee00489eece9a139-1.png
    • 01.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      ART NORAC – LES ATELIERS DE RENNES
    • Ed Atkins, Babi Badalov, Ismaïl Bahri, Eva Barto, Camille Blatrix, Maurice Blaussyld, Jean-Alain Corre, Trisha Donelly, David Douard, Michaela Eichwald, Jana Euler, Jean-Pascal Flavien, Michel François, Mélanie Gilligan, Aaron Flint Jamison, Karolina Krasouli, Laura Lamiel, Klaus Lutz, Mark Manders, Mélanie Matranga, Anna Oppermann, Jean-Marie Perdrix, Jorge Queiros, Anne-Marie Shneider, Liv Schulman, Lucy Skaer, Thomas Teurlai, Darielle Tillon, Anne-Mie Van Kerckhoven

      5ème édition

      À l’invitation de François Piron, commissaire de 5ème cette édition des Ateliers de Rennes, les œuvres de vingt-neuf artistes internationaux, reconnus ou émergents, de générations diverses sont rassemblées dans une dizaine d’expositions personnelles et collectives à Rennes et en Bretagne.
 
Incorporated! s’intéresse aux affects provoqués par la soumission prolongée de nos vies aux idéologies et technologies régies par l’économie. La dissolution des frontières entre privé et public, entre singularité et commun ; le sentiment d’impuissance, de dépossession ; autant d’exemples des préoccupations reflétées dans les œuvres réunies pour la biennale.
 Incorporated! entend questionner les diverses façons dont les artistes reflètent les affects provoqués par notre incorporation au monde économique et social : les limites entre le privé et le public, la singularité et le commun, mais aussi, plus poétiquement, le jour et la nuit, l’ici et l’ailleurs, la vie et la mort. L’exposition cherche à reconsidérer les forces émancipatrices qui résident dans la négation, l’opacité, la résistance exercée par ces œuvres.
Un accent particulier est mis sur la production d’œuvres nouvelles et la présentation d’ensembles importants, spécialement pour la biennale.

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Incorporated !

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/kl_12_Vulcan_Installation_view_Museum_72dpi.jpg
      Klaus Lutz, Vulcan, 2004. Vue de l'exposition In the Universe, Rétrospective Klaus Lutz au Museum Haus Konstruktiv. 2012. Courtesy Rotwand, Zürich / The Estate of Klaus Lutz. © The Estate of Klaus Lutz. Photo : Stefan Altenburger.
    • 01.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • David Douard, Jana Euler, Melanie Gilligan, Aaron Flint Jamison, Klaus Lutz, Mélanie Matranga, Anna Oppermann, Anne-Mie Van Kerckhoven

      Incorporated! 5e édition des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain s’intéresse aux effets de l’économie sur les individus : leur corps, leurs sentiments, leurs perceptions, leurs relations.

      L’exposition au Frac Bretagne est composée de vastes installations aux formes souples, aux contours flous, qui s’étendent, croissent et se connectent les unes aux autres dans les vastes salles d’exposition.
      Il est question de relations, de contact, de mouvement entre espace mental et espace physique, entre intériorité et extériorité.
      La tonalité est électrique, la tension tangible,les énergies visibles et audibles. Les corps sont traversés d’impulsions et les interactions psychiques, sensuelles, sont affectées par les technologies, les architectures, les systèmes de conditionnement.

      Commissariat : François Piron

      Exposition produite par l’association Art Norac, dans le cadre des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain

       

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Incorporated ! – Eva Barto

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/14713724_1234659456584689_9057123985842046586_n.jpg
    • 01.10.16 → 10.12.16
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • La Galerie ONIRIS a 30 ans !
      exposition événement ● Carte Blanche à Philippe Piguet

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sans-titre-J.jpg
    • 30.09.16 → 03.12.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Philippe Cognée, Jean-Michel Alberola, Didier Mencoboni

      ONIRIS 30 ANS ● exposition du 30 septembre au 3 décembre 2016

      A l’occasion de cette exposition événement, la galerie donne Carte Blanche au critique d’art Philippe Piguet pour inviter trois peintres majeurs de la scène française à exposer pour la première fois à Rennes.

      En choisissant de réunir JEAN-MICHEL ALBEROLA, PHILIPPE COGNÉE et DIDIER MENCOBONI dans le contexte particulier de cette exposition, l’idée est de réunir trois artistes apparus sur la scène artistique dans les années 1980, il y a une trentaine d’années. Trois artistes dont la démarche se distingue selon des problématiques esthétiques et des formulations plastiques différentes qui actent l’éclectisme d’une époque ouverte à tous les possibles de la peinture.

      Qu’elle soit adossée à une posture conceptuelle, à la question de l’image ou à celle d’une déclinaison sérielle, les travaux respectifs d’ALBEROLA, de COGNÉE et de MENCOBONI participent surtout à dire la pérennité d’une pratique. Le choix de ces artistes opère en écho de celui qu’a fait la galerie Oniris au cours de ses 30 dernières années, soulignant l’infinie capacité d’un mode à développer et inventer de nouveaux modèles. Aussi cette réunion se veut-elle singulière et prospective, dans la dynamique même qu’a toujours affichée la galerie.

      Philippe Piguet


      Images et informations : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/expo-oniris-30-ans/

    • 40mcube
    • 2016
    • Incorporated!, Les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain. Camille Blatrix

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_camilleblatrix_parlement_cg_10_low.jpg
    • 30.09.16 → 11.12.16
      Exposition
      40mcube
    • Inspiré par les dispositifs de la publicité et du cinéma qui manipulent les émotions, les peurs et les fascinations, Camille Blatrix ne cesse dans son travail de questionner, admirer et déprécier les images stéréotypées et leur impact sur notre imaginaire et nos sentiments. Il s’interroge sur les signes communs, sur les usages, pour se « distancier d’un travail purement de sculpteur ». L’artiste travaille à ce que pour les objets qu’il fabrique, les installations qu’il conçoit, « le public puisse y prendre part, avoir une décision, ou s’y intégrer ».


      Camille Blatrix est invité à réaliser un projet destiné à apparaître dans divers espaces publics de la ville de Rennes. Il conçoit une scène mobile, support d’un spectacle qui fait irruption dans différents lieux pendant toute la durée de la biennale. Le rapport que l’artiste entretient avec la sculpture et la narration se traduit dans ce projet inédit, véritable essor de sa pratique dans le projet d’exposition Incorporated! réalisé en coproduction avec 40mcube.

      Sites et horaires des apparitions de l’œuvre de Camille Blatrix sont disponibles ci-dessous, bien qu’elle soit avant tout conçue pour être rencontrée par hasard.

      Vendredi 30.09 à 16h – Place Honoré Commeurec

      Samedi 01.10 à 11h – Marché du Blosne, Place de Zagreb

      Mercredi 05.10 à 12h – Place du Parlement

      Jeudi 13.10 à 14h – Bibliothèque de l’Université Rennes 2, Campus de Villejan

      Samedi 22.10 à 16h – Parc du Thabor, entrée place Saint-Melaine

      Samedi 29.10 à 11h – Marché du Blosne, Place de Zagreb

      Jeudi 03.11 à 19h – Esplanade Charles de Gaulle

      Samedi 19.11 à 11h – Parvis de la cathédrale de Rennes

      Samedi 26.11 à 15h – Dalle du Colombier

      Samedi 03.12 à 16h30 – Entrée du Mail François Mitterrand (côté centre-ville).

      Commissariat : Les Ateliers de Rennes – 40mcube

      Production : 40mcube et les Ateliers de Rennes, avec le soutien de le Fondation d’entreprise Ricard.

      Œuvre conçue en collaboration avec Camille Blin et François Blatrix

      Comédien : Massimo Dean

      Figurant : Victor Vialles

      Musique : Clément Caignart (prison Food Sucks)

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Salon “MAD#2”

    • Salon
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/15_salonCNEAI_MAD_1_22_24mai_539_WEB.jpg
    • 29.09.16 → 02.10.16
      Salon
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Les Éditions Incertain Sens seront au salon “MAD” à la Maison rouge à Paris.

    • 40mcube
    • 2016
    • Instructions. Woop (Romain Bobichon, Paul Brunet, Camille Girard, Yoan Sorin)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/woop.jpg
    • 28.09.16 → 23.10.16
      Exposition
      40mcube
    • Romain Bobichon, Paul Brunet, Camille Girard, Yoan Sorin, Karina Bisch, François Curlet, Hamishi Farah, Georges-Henri Guedj, Miquel Mont, Blaise Parmentier, Florian Sumi, Eva Taulois, Fabio Viscogliosi

      Le collectif Woop, formé de Romain Bobichon, Paul Brunet, Camille Girard et Yoan  Sorin, invite habituellement des artistes à travailler en résidence.


      Pour l’exposition Instructions, présentée au Hub Hug, l’invitation est différente : les membres de WOOP ont invité des artistes à leur donner des protocoles, des instructions, des modes d’emploi.

      Le collectif utilise le Hub Hug comme un atelier et fabrique avant et pendant l’exposition les œuvres à partir des consignes donnés par les artistes invités.

      Les quatre membres du collectif ont chacun invité trois artistes (Romain Bobichon : François Curlet – Miquel Mont – Fabio Viscogliosi ; Camille Girard et Paul Brunet : Georges-Henri Guedj – Blaise Parmentier – Eva Taulois ; Yoan Sorin : Karina Bisch – Hamishi Farah – Florian Sumi). L’œuvre est pensée par l’artiste invité et réalisée par un des membres du collectif, suite aux échanges et aux discussions menées à distance. Les instructions prennent différentes formes : liste de titres, échange oral, mode d’installation envoyé par sms, plan d’exécution précis à suivre, discussion par e-mails, etc. L’interprétation des instructions est ce qui motive l’exposition.

      Des bains à prendre, des images à modifier, un concert, une voiture à peindre, des œuvres fixes ou en mouvement, des pièces à activer et à performer pour multiplier les rendez-vous avec le public et pour renouveler chaque semaine l’exposition.
    • L’IMAGERIE
    • 2016
    • Muriel Bordier ” De la pâte à modeler à Arcimboldo”

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mail-muriel-bordier-republi.jpg
    • 21.09.16 → 21.06.16
      Rencontre
      L’IMAGERIE
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Philippe Cazal « Semaine fermée & quelques séquences en pause, figures d’un ensemble plus vaste »

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/5_01-01.jpg
    • 21.09.16 → 24.11.16
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Philippe Cazal
      “SEMAINE FERMÉE & QUELQUES SÉQUENCES EN PAUSE, FIGURES D’UN ENSEMBLE PLUS VASTE
      Exposition du 21 septembre au 24 novembre 2016
      Vernissage le mercredi 21 septembre à 18h

      À l’occasion de la parution de SEMAINE FERMÉE (réédition du multiple de 1972), le CLA consacre une exposition monographique à Philippe Cazal, autour d’une sélection de travaux imprimés, livres, revue PUBLIC, tracts, éditions, multiples, cartes d’invitations, etc.

      “Philippe Cazal interroge la position de l’artiste dans le jeu des hiérarchies sociales. Il part le plus souvent de l’espace public, se saisit des formules médiatiques qui saturent notre quotidien et les fait passer par un système plastique rigoureux qui, en rendant leur lisibilité problématique, contribue à en interroger le sens. Son travail sur la sentence ou sur l’image – recyclée ou créée – induit des réflexions tantôt sérieusement fondamentales, tantôt empreintes d’ironie et de dérision. Les codes, savamment désarticulés, conduisent à leur propre sabordage”.
      Hubert Besacier

      À noter aussi, les actions réalisées au sein du groupe UNTEL (entre 1975 et 1980) ou encore les commandes publiques, dont deux exemples sont visibles à Rennes : l’un dans le Parking Hoche (1996), l’autre, sur et dans le bâtiment de la tour de contrôle de l’aéroport de Rennes Saint-Jacques (2005).
      L’artiste reviendra ainsi sur la commande publique qu’il a réalisée en 1996 dans le parking Hoche, lors d’une visite / conférence organisée sur place le 22.09.16.

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2016
    • Mélanie Villemot et Karim Ould, FLATLAND

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Flatland.jpg
      Exposition FLATLAND au PHAKT - Centre Culturel Colombier, du 17 septembre au 15 octobre 2016. Mélanie Villemot et Karim Ould.
    • 17.09.16 → 15.09.16
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Mélanie Villemot, Karim Ould

      Karim Ould emprunte à un matériau du quotidien, ses qualités structurelles et esthétiques, afin de figurer dans l’espace d’exposition un travail de composition géométrique autour de principes de répétition et de juxtaposition. Autour d’un dispositif sculptural et vidéo, Mélanie Villemot explore les mécanismes de mystification des images proposant une expérience esthétique et métaphysique basée sur un rituel de peinture corporelle populaire.

      Les artistes leur pratique dans une réflexion beaucoup plus large que le format tableau pour envisager l’ensemble de l’espace d’exposition comme terrain de jeu et de production picturale. Au carrefour de leurs deux projets se dessinent des questions sur le geste de l’artiste, la porosité des disciplines artistiques, la symbolique des formes et des matériaux pour proposer une expérience plus vaste qui engage, le corps et l’esprit.

      L’exposition s’inscrit dans le cadre de la Rentrée des arts visuels de Rennes et de la Biennale Off.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2016
    • Book & d’artistes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-Book-dartistes.jpg
    • 16.09.16 → 17.12.16
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Johanna Aman, Benoît Batard, Liane Bodin, Guanglei Si, Maxime Voidy, Isabelle Keraudran

      De jeunes artistes en médiathèques (septembre – décembre 2016)

      Avec le Département du Morbihan et l’Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB) de Lorient, l’art contemporain investit les médiathèques du Morbihan. Le travail de six jeunes artistes issus de l’EESAB-Lorient est à découvrir du 16 septembre au 17 décembre dans les médiathèques de Baud, Gestel, Languidic, Questembert, Quéven et Quiberon. De belles découvertes !

      Pour plus d’info cliquez ici

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • HIBISCUS  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/hibiscus-4.jpg
    • 13.09.16 → 13.09.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • ADRIEN ABLINE, CARLOS BERNAL, CLELIA BERTHIER, MARIE BOURGEOIS, ALEXANDRA BRUN, SOAZIG CALLAC, AVA CANTHARIS, TARIK CHEBLI, ELZA CLAREBOUT, ARISTIDE GRIPON, JEREMY GUENOLE, ANTONIN KREMER, LISA LAVIGNE, LAURENCE LIMBOUR, ELEONORE PATERNOTTE, CELESTINE PELLETIER, JULIE PEROT, PAULINE PINON, MARTIN POULAIN, PAOLINE PRIOULT, SEBASTIEN PIRON, THOMIAS RADIN, DARTA SIDERE, HELENE TRAVERT

      « Hibiscus » est une exposition programme : chaque occurrence ne dure qu’une seule journée, tout comme la fleur à qui elle emprunte son nom. Pour cette seconde édition – la première a eu lieu au Vivarium en 2012 – il est question de montrer différents artistes émergents, engagés au sein de pratiques aussi bien picturales, que sculpturales, installatives, performatives ou encore vidéographiques… Cette exposition procède d’une ouverture, et invite chacun d’entre nous à réfléchir sur les différents cadres référentiels, les différentes attitudes, prises de position ou encore mouvances qui animent la scène contemporaine.
      « Hibiscus » présente ainsi une génération hétéroclite et pourtant singulière aux prises avec les paradigmes poétiques actuels. Des perspectives naissantes laissant deviner de nouveaux horizons, de nouveaux échanges.
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Salon “Artists’ Print”

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/artists_print_A5_2015_08-1-Recto.jpg
    • 10.09.16 → 12.09.16
      Conférence
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Les Éditions Incertain Sens seront au salon “Artists’ Print” au BRASS à Bruxelles.

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Prairies : la boutique de souvenirs, Pierre Yves Racine & Frédéric Dupont

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/descriptif_édition_puzzle_web-1.jpg
    • 09.09.16 → 24.09.16
      Non classé
      Lendroit éditions
    • Depuis 2012, Pierre Yves Racine et Frédéric Dupont mènent aux Prairies Saint-Martin, à Rennes, un projet de recherche artistique. Progressivement, ils s’imprègnent, ils collectent images, paroles, sons, objets. A l’écoute des habitants, du quartier et de son évolution, plusieurs pistes de recherche s’engagent, entre documentaire et fiction.
      Quelles histoires raconter à partir de ces fragments glanés ? Passé le temps de la collecte, comment peuvent-ils faire sens et raconter ce lieu où « tout bouge » ? Quelle valeur ces documents ont-ils une fois sortis de leur contexte ?
      Des mises en commun, celles de leurs matériaux comme de leurs sensibilités, les conduisent à un détournement poétique. Dans les ruines des cabanes, ils trouvent des bibelots, des posters, des porte-clés. Une idée s’impose alors : ouvrir aux Prairies une boutique de souvenirs. Il s’agit d’éditer à partir d’un fonds documentaire une série de souvenirs des Prairies Saint-Martin, de la diffuser notamment sur le lieu de la collecte, pour une appropriation et une circulation dans le quotidien, auprès des habitants. « Le souvenir, qu’il soit un objet ou une survivance de la mémoire, c’est celui d’un lieu que l’on quitte et que l’on a aimé. »
      L’installation présentée à Lendroit éditions retrace le cheminement qui conduit les deux
      artistes à l’édition de quatre puzzles des Prairies Saint-Martin, depuis la naissance du projet jusqu’à ses développements récents.

    • Le Volume
    • 2016
    • Collectif Les Slips de papa, Foultitude 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image.jpg
    • 02.09.16 → 19.10.16
      Exposition
      Le Volume
    • Le regard porté sur le monde change, évolue, il est multiple ; de même, le regard sur soi-même n’est pas immuable. Considérer l’autre – le monde – implique une recherche introspective. Pour parler de l’autre il faudrait, peut-être, parler d’abord de soi. De quelle manière nous nous regardons ? Comment parle-t-on de soi-même ? Comment s’offre t’on au regard de l’autre ?
      Il y a une affluence d’identités qui défilent dans les lieux qui lui sont consacrés ; des réseaux sociaux, lieux d’écoulement identitaire, où s’affirme la possibilité d’être pluriel. Dans ce sens l’autoportrait tendrait vers l’autofiction. Autofiction à la carte, on voile ou on dévoile dans un jeu du regardant / regardé. Nourrit par l’instantanéité des réseaux sociaux, l’individu se virtualise et choisit ce qu’il montre à voir de lui-même, authentique ou non.
      Plusieurs regards sur soi-même se succèdent et construisent les « je ». Parfois ces « je » s’auto saturent ; peut-être souhaitons-nous trop en dire sur nous-mêmes ?
      A travers cette exposition, nous souhaitons unir des regards multiples dans une même installation ; pour ce faire nous allons proposer à l’autre de (se) dire, de (se) montrer, de (se) reconnaître… de (se) confier, de la manière la plus sincère possible.

      Les Slips de papa

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2016
    • Karine Bernadou et Noël Rasendrason – D’esprits et de cris

    • Exposition
    • 02.09.16 → 30.09.16
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • L’une est auteure-illustratrice, l’autre est artiste plasticien et tous deux auront été en résidence durant l’été à L’aparté pour travailler ensemble sur le thème de la musique. Ils présentent le fruit de leur travail : dessin, peinture, création sonore… Tout un univers rempli de personnages fantastiques est au programme de la 3ème  édition de la résidence croisée BD et art contemporain.

      Cette exposition est présentée dans le cadre du PAZAPA BD organisé en partenariat avec le réseau des médiathèques de Montfort Communauté et l’association organisatrice du festival Pré en Bulles.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Philippe Cazal, Semaine fermée

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cazal_sem.fermée.jpg
    • 01.09.16 → 30.09.16
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Philippe Cazal, Semaine fermée
      Rennes, Éditions Incertain Sens, 2016

      Reprint du multiple de 1972.
      Affiche, papier Arcoprint Edizioni 85g, composée en Europe corps 12, impression typographique recto noire, 42 x 29,7 cm.
      150 exemplaires + 12 exemplaires de tête, numérotés et signés sous enveloppe tamponnée.
      ISBN 978-2-914291-80-4

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2017
    • Leszek Brogowski, Éditer l’art : Le livre d’artiste et l’histoire du livre (2e édition revue et augmentée)

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/cover-brogowski.jpg
    • 01.09.16 → 22.02.17
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Leszek Brogowski, Éditer l’art : Le livre d’artiste et l’histoire du livre (2e édition revue et augmentée)

      “Le livre d’artiste est une des pratiques de l’art, mais une pratique qui le tire vers la culture du livre, dont il explore de nouvelles possibilités créatrices et dont il cherche à épouser les habitudes et défendre les valeurs. La présence du livre dans la vie quotidienne est pour l’art d’aujourd’hui un modèle inégalable, qui pourrait devenir son aspiration. Contrairement aux livres de bibliophilie ou aux livres de luxe qui imposent à la culture du livre – et surtout aux nombreuses bibliothèques – les pratiques du marché de l’art (tirage limité, techniques rares et matériaux précieux, prix exorbitants, difficulté d’accès), les livres d’artistes puisent plutôt leur inspiration dans la simplicité du livre comme objet d’usage et dans sa modestie comme instrument démocratique.

      L’auteur tente ici un double éclairage du phénomène que constitue depuis une cinquantaine d’années la pratique du livre d’artiste. D’une part, il la présente comme un modèle alternatif de l’art, tant pour la façon d’en faire que pour sa place dans la vie des individus et des sociétés. D’autre part, il observe comment le livre d’artiste redécouvre spontanément diverses potentialités, parfois oubliées, de l’histoire du livre et en réactualise quelques-unes dans des expériences inédites de l’art.”

      Cette réédition, considérablement augmentée, fait le point sur les activités des Éditions Incertain Sens et du Cabinet du livre d’artiste durant la période 2010-2016, et propose une réactualisation des problématiques qu’elles ont suscitées tant dans le domaine de l’art que de sa théorie.

      Professeur de philosophie de l’art, Leszek Brogowski dirige depuis 2000 le programme de recherche «Publications d’artistes et pratiques éditoriales» à l’université Rennes 2, dont il est aujourd’hui vice-président chargé de la recherche.

      Rennes, Éditions Incertain Sens, coll. “Grise” ; FRAC Bretagne, 2016.
      456 pages, dos carré cousu collé, impression quadrichromie, 22,5 x 18,5 cm.
      Édition revue et augmentée de l’ouvrage initialement paru aux Éditions de la Transparence en 2010.
      ISBN 978-2-914291-77-4
      Avec le soutien de la Région Bretagne.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Cédric Mazet Zaccardelli, Livre blanc : propédeutique

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/cover-mazet.jpg
    • 01.09.16 → 15.09.16
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Cédric Mazet Zaccardelli, Livre blanc : propédeutique

      Livre blanc : propédeutique est un livre d’artiste comprenant du texte et cinquante-six photographies. Une première partie est composée d’un ensemble de cinquante-six doubles pages associant chacune une photographie et un titre/légende. Un tout hétérogène, tant plastique que sémantique, est formé par la liaison d’observations de différents champs. Les répétitions, contradictions ou retours qui résultent de leurs enchaînements se constituent comme autant d’occasions de vérifications ou de confirmations de nouvelles connaissances. Une seconde partie comporte un avant-propos à l’allure de manifeste, suivi d’un texte formé par la reprise de l’ensemble des titres/légendes.”

      Rennes, Éditions Incertain Sens ; Paris, La Verticale du temps, 2016.
      140 pages, dos carré cousu collé, offset quadrichromie, 22,4 x 16 cm.
      ISBN 978-2-914291-74-3
      Avec le soutien de la Région Bretagne et de la Ville de Rennes.

    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2016
    • Documents d’Artistes Bretagne – Appel à candidatures 2016

    • Résidence
    • 03.08.16 → 17.10.16
      Résidence
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • Les modalités de sélection

      Les dossiers sont examinés par un comité de sélection composé de personnes qui sont actives dans la scène artistique en région Bretagne et dont la compétence est reconnue dans le milieu artistique lié à l’art contemporain (historiens de l’art, commissaires d’exposition, directeurs de centre d’art, enseignants, artistes…)

      Les critères permettant d’apprécier les demandes :



      – vivre et travailler régulièrement en Bretagne
      – exposer dans des lieux d’art contemporain en Bretagne, en France et/ou à l’étranger
      – une activité artistique régulière
      – la cohérence et l’évolution de la démarche artistique
      – l’adéquation de l’œuvre avec son époque d’émergence

      Liste des documents constitutifs du dossier de candidature



      Si vous souhaitez proposer votre dossier au prochain comité qui se tiendra en novembre 2016, faites nous parvenir par mail à info@ddab.org un dossier en PDF et/ou l’adresse d’un site internet comprenant :

      – une biobibliographie exhaustive actualisée (liste des expositions, résidences, publications, collections publiques, école, formation…)
      – un/ des textes présentant votre démarche
      – des visuels (vues d’œuvres et d’expositions) avec descriptifs et légendes
      – l’annonce des événements artistiques prévus en 2016-2017

      En complément vous pouvez aussi nous poster des publications, catalogues, enfin tout document qui permet d’appréhender votre travail.

      En cas d’avis défavorable, la candidature ne peut être renouvelée pour le comité suivant.
      Date limite de réception des candidatures : 17 octobre 2016.



      Nous vous enverrons par mail un accusé de réception de votre dossier.
      Dans le cas, où vous ne recevriez pas cet accusé dans les 15 jours qui suivent votre envoi, merci de nous contacter par mail à info@ddab.org ou par téléphone 02 98 80 33 27.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2016
    • Festival Jazz en ville à Kerguéhennec

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Kerguehennec-jazz-1995.jpg
    • 31.07.16 → 31.07.16
      Concert
      Domaine de Kerguéhennec
    • Arts à la Pointe
    • 2016
    • Arts à la Pointe 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/COUV-2016.png
    • 13.07.16 → 28.08.16
      Exposition
      Arts à la Pointe
    • Amélie Berrodier, Christine Drouillard, Sylvie Clairet, Maël Le Golvan, Robert Schad, Gwenola Saillard Calvez, Cui Shanshan,

      Ensemble est le thème retenu pour cette édition 2016, qui aborde la situation particulière de l’artiste, qui dans sa démarche solitaire, aspire au solidaire en soumettant ces oeuvres au public.

    • L’art dans les chapelles
    • 2016
    • 25e édition de L’art dans les chapelles

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/4-Flora-Moscovici-artchapelles-2016-photo-Laurent-Grivet.jpg
    • 08.07.16 → 18.09.16
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Pierre-Olivier Arnaud / Burkard Blümlein / Claire Colin-Collin / Gabriele Di Matteo* / Natalia Jaime Cortez / Jean Laube / Anne Le Troter / Manuela Marques / Catherine Melin / Flora Moscovici / Marylène Negro / Daniel Pontoreau / Alain Sicard

      1 – Marylène Negro, Noyale, Noalae passus, chapelle Sainte-Noyale, Noyal-Pontivy, L’art dans les chapelles, 2016, photo : Laurent Grivet
      2 – Daniel Pontoreau, chapelle Saint-Drédeno, Saint-Gérand, L’art dans les chapelles, 2016, photo : Laurent Grivet ADAGP Paris, 2016
      3 – Flora Moscovici, La lumière vient du sol, chapelle de la Trinité, Bieuzy, L’art dans les chapelles, 2016, photo : Laurent Grivet

    • L’art dans les chapelles
    • 2016
    • Gabriele Di Matteo

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Di-MatteoWeb.jpg
      Gabriele Di Matteo, L'Astronaute, 2003, collection Frac Bretagne © Gabriele Di Matteo
    • 08.07.16 → 18.09.16
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Depuis de nombreuses années, L’art dans les chapelles conduit un partenariat avec le Frac Bretagne. A l’occasion de l’édition 2016, Gabriele Di Matteo investit la chapelle Saint-Adrien, de Saint-Barthélémy.
      Né en 1957, Gabriele Di Matteo vit et travaille à Torre del Greco (Italie).
    • Jardin du Presbytère
    • 2016
    • Hervé Beurel, 100 titres

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/HerveBeurel100titresSt-Briac2016Web.jpg
      Hervé Beurel, 100 titres, Saint-Briac-sur-Mer 2016 © Hervé Beurel Crédit photo : Frac Bretagne
    • 03.07.16 → 04.09.16
      Exposition
      Jardin du Presbytère
    • En 2016, la ville de Saint-Briac sur mer et le Frac Bretagne invitent l’artiste Hervé Beurel dans le cadre de la
      21e édition du Festival d’art estival.

      Hervé Beurel s’est intéressé à la ville comme site, comme lieu prisé des artistes depuis le milieu du XIXe siècle et devenu le sujet de nombreuses œuvres, notamment des peintures, des aquarelles et des gravures. Aujourd’hui dispersés, figurant dans les musées et des collections privées, ou encore disparus, ces paysages subsistent comme « collection » sur Internet où l’artiste a recueilli un grand nombre de leurs titres. Comme un long poème, cette liste évoque de manière allusive ou précise une topographie, des lieux-dits, les confins ruraux de la commune, les plages et les pointes qui s’avancent dans la mer.
      A partir de ces deux données, titres d’œuvre et points de vue, Hervé Beurel a conçu une proposition qui, à la fois, prend lieu dans le jardin du presbytère et invite les visiteurs à mettre leurs pas dans ceux des artistes, oubliés ou fameux – ainsi d’Auguste Renoir, Henri Rivière, Paul Signac ou encore Emile Bernard. Munis d’un guide édité à cet effet, il s’agit de retrouver l’endroit exact, là où l’artiste a autrefois posé son chevalet pour peindre sur le motif. Dans cet essai de reconstitution d’une œuvre née d’un moment et d’un lieu, chacun est amené à faire une expérience de l’art, du paysage au pittoresque.
    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2016
    • Cédric Guillermo – Alors ça mord ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-150dpi.jpg
    • 01.07.16 → 26.08.16
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Cédric Guillermo développe un travail artistique où le monde rural tient une place centrale. Issu du milieu agricole, il joue de ses origines et s’approprie les codes de la ruralité pour construire une œuvre témoignage empreinte d’humour et d’ironie.

      Trois structures artistiques, L’aparté, 2angles (Flers) et le PHAKT, Centre Culturel Colombier (Rennes) ont invité Cédric Guillermo à présenter un travail inédit. Trois lieux, un thème : l’outil. A L’aparté, situé au bord du Lac de Trémelin, la pêche est à l’honneur. L’artiste réalise des dessins et des sculptures – objets tantôt fragiles et décoratifs, tantôt drôles et absurdes, ou encore robustes et solides.

      Trois figures de pêcheurs, juchées sur le toit de la salle d’exposition, donnent le ton. A l’intérieur, Cédric Guillermo nous livre sa vision, sculptée et dessinée, de l’univers de la pêche : hameçons, flotteurs, appâts, portraits de pêcheurs et leurs trophées, bottes, float tube. Rien ne manque.

    • Archives de la critique d’art
    • 2016
    • Critique d’art Numéro 46   Printemps-été 2016

    • Non classé
    • 01.07.16 → 01.12.16
      Non classé
      Archives de la critique d’art
    • Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain

      Editorial
      L’Autonomie n’est pas liée au seul pouvoir de dépossession de l’autre

      “Dans sa tentative d’offrir une nouvelle lecture du féminisme, Elizabeth Grosz, dans ce numéro de Critique d’art (p. 97), se fie à Henri Bergson pour définir autrement les concepts d’autonomie, de puissance d’agir et de liberté. Voici ce qu’elle en dit : « Sa conception de la liberté est remarquablement subtile et complexe, et pourrait fournir de nouvelles manières de comprendre à fois le caractère ouvert de la subjectivité et de la politique, autant que leur intégration dans et leur cohésion avec leurs passés et leurs histoires respectifs. » Précisant plus loin : « La liberté n’est pas tant liée au choix (un assortiment d’options ou de marchandises prédéfinies) qu’à l’autonomie, et l’autonomie est liée à la capacité à faire (ou à refuser de faire) siennes des activités (y compris le langage et les systèmes de représentations et de valeurs), c’est-à-dire à intégrer les activités que l’on entreprend dans son histoire, dans son devenir » (p. 98). L’autonomie ne serait donc pas liée au seul pouvoir de dépossession de l’autre, mais pourrait se résoudre dans la capacité à faire sienne des activités et à les intégrer dans son histoire, dans son devenir. […]” (Jean-Marc Poinsot)

      Articles

      Elvan Zabunyan – « Quelles orientations à la désorientation ? »

      Morad Montazami – « Réviser le canon, revivre les mondes arabes »

      Marine Schütz – « Contre-culture, féminisme et politique : les enjeux du Pop art au prisme du global »

      Riccardo Venturi – « Les Images techniques et leur médium. Exposer la pensée de Vilém Flusser »

      Gilles Ragot – « Une Oeuvre irréductible. A propos du cinquantième anniversaire du décès de Le Corbusier »

      Portraits

      « René Block » par Nicolas Brulhart

      « Julien Prévieux » par Raphaële Jeune

      Traduction

      Elizabeth Grosz – « Féminisme, matérialisme et liberté », extrait de Realism Materialism Art
      Introduit par Elisabeth Lebovici

      Théorie & Critique

      Remi Parcollet – « (Re)produire l’exposition, (re)penser l’histoire de l’art. Autour des archives visuelles de Primary Structures »
      Introduit par / Introduced by Alexis Vaillant

      L’Histoire revisitée

      Catherine Spencer – « Made in England : histoire de l’art, critique et commissariat d’exposition sous la plume de Lawrence Alloway, Dawn Ades et Lawrence Gowing / “Made in England”: art history, criticism and curating through the writings of Lawrence Alloway, Dawn Ades and Lawrence Gowing »

      Archives

      Richard Leeman – « Avant la catastrophe : le Pop en France en 1963 – Extraits choisis / Before the Catastrophe: Pop in France in 1963 – Selected Excerpts »

      Notes de lecture

      Livres par auteur – Livres collectifs – Catalogues Monographiques – Catalogues Collectifs
      Complétez votre lecture sur http://critiquedart.revues.org

      Les éditeurs annoncent

      Editeurs-Diffuseurs
      Librairies

      401 ouvrages francophones et internationaux repérés dans l’actualité éditoriale de septembre 2015 et mars 2016. Livres, catalogues et créations de revues ont été confiés à des auteurs chargés d’évaluer la littérature sur l’art contemporain produite ces six derniers mois.
      Toute la fabrique des notes de lecture en ligne sur http://critiquedart.revues.org

      Les auteurs développent librement des opinions sur les livres et les catalogues, qui n’engagent qu’eux-mêmes.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Visite de traverse

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/jpggr.jpg
    • 26.06.16 → 26.06.16
      Non classé
      La Criée centre d’art contemporain
    • Visite de traverse de l’exposition Lichens Never Lie (Les lichens ne mentent jamais) de Joana Escoval.

      Cette visite de traverse est l’occasion de découvrir l’exposition par le prisme d’une autre discipline artistique. Micro-sillons donne carte blanche à la créatrice Chloé Sanchez pour imaginer une œuvre originale inspirée par le travail de Joana Escoval.


      Micro-sillons est un collectif rennais de création sonore et radiophonique qui se donne pour mission d’accompagner et de promouvoir cette dernière dans toute sa diversité.

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2016
    • Beaux Jours 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Florian-Belleil.jpg
    • 26.06.16 → 04.09.16
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • Dans le cadre des expositions d’été, Le village présente quatre expositions où il est question de peinture et de sa propension à bousculer notre rapport à la réalité. Les oeuvres de Florian Belleil et les photographies réalisées dans le cadre du projet participatif « Aire(s) de je » figent des réalités sociales et questionnent les liens étroits qu’entretiennent le pictural et le photographique. Klervi Bourseul et Fabienne Houzé-Ricard représentent des réalités métaphoriques qui illustrent
 à travers des factures délicates et frénétiques la fragilité de l’existence.

      FLORIAN BELLEIL, Foyer de vie(s), galerie laizé

      Florian Belleil présente une série de peintures réalisée au foyer de vie de Bazouges-la-Pérouse dans le cadre d’une résidence d’artiste qu’il a effectué d’octobre 2015 à mai 2016. Réalisées à partir de photographies, les oeuvres racontent et illustrent la vie quotidienne d’un établissement médico-social.

      FABIENNE HOUZÉ-RICARD, galerie Rapinel

      Au rez-de-chaussée et au premier étage de la galerie, l’artiste propose deux séries de peintures et de dessin à l’encre intitulées respectivement « Les nids vides » et « Oiseau ». Telle une entomologiste, Fabienne-Houzé Ricard portraitise avec précision des oiseaux dont la posture et l’allure symbolisent la fragilité et la dureté de la vie.

      KLERVI BOURSEUL, galerie Thébault

      L’univers pictural de Klervi Bourseul est marqué d’animalité dans tous les sens du terme. La facture de ses oeuvres est spontanée et frénétique. De ces univers qu’elle exprime, exhalent des paysages inquiétants et surréalistes où oiseaux et insectes s’agitent et semblent surgir d’un univers apocalyptique.

      CÉDRIC MARTIGNY, Aire(s) de je, espace public

      Le Village expose sur les murs extérieurs de la commune et du foyer de vie de Bazouges-la-Pérouse seize grands formats photographiques. Ceux-ci ont été réalisés par l’artiste Cédric Martigny, 8 habitants et 8 résidents du foyer de vie de Bazouges dans le cadre du projet participatif « Aire(s) de je ». Les photos exposées représentent des binômes théâtralisant des gestes que les participants réalisent au quotidien.

      Nous remercions chaleureusement les passeurs, Marcel Fleury, Maggy Josseaume, Marie-Christine Jouno, Elodie Sachet et Xavier Saint-Mleux, et tout particulièrement les habitants et les résidents du foyer de vie de Bazouges qui ont participé à
 « Aire(s) de je », Aline, Anne-Sophie, Arlette, Baptiste, Chantal, Daniel, Denise, Elodie, Hervé, Jean, Jean-Robert, Manon et Manon, Pascal, Sandrine et Séverine.

      Ce projet a été mené grâce au soutien du fonds de dotation InPACT.Initiative pour le partage culturel et la DRAC Bretagne dans le cadre du dispositif Culture/Santé.

       

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2016
    • Paysages contemporains

    • Exposition
    • 26.06.16 → 06.11.16
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Richard Artschwager, Geneviève Asse, Elisabeth Ballet, Silvia Bächli, Bauduin, Bernd et Hilla Becher, Bernard Borgeaud, Étienne Bossut, François Bouillon, Pierre Buraglio, Balthasar Burkhard, Nina Childress, Jean-Gabriel Coignet, Jocelyn Cottencin, Henri Cueco, Jean Degottex, Anne-Marie Filaire, Ian Hamilton Finlay, Bernard Frize, Hamish Fulton, Gérard Gasiorowski, Paul-Armand Gette, Rodney Graham, Toni Grand, Angela Grauerholz, Étienne Hajdu, Geoffrey James, Harald Klingelhöller, Bertrand Lavier, Jochen Lempert, Marcelle Loubchansky, Alfred Manessier, François Morellet*, Maria Nordman, Bernard Pagès, Guy Prévost, Hervé Rabot, Jean Pierre Raynaud*, Sophie Ristelhueber, Yvan Salomone, Jean-Michel Sanejouand, Sarkis, Tal-Coat, Carel Visser, Bernard Voïta, Sébastien Vonier, herman de vries.

      Le Domaine de Kerguéhennec célèbre cet été le trentième anniversaire du parc de sculptures, créé à l’initiative du ministère de la Culture et du Frac Bretagne. C’est donc, très naturellement, avec le Frac Bretagne qu’il revisite, à travers un regard croisé sur les collections, la notion de Paysage.

      Cette exposition investit la totalité des espaces (château, écuries, orangerie, parc), questionnant le paysage dans la diversité de ses dimensions – esthétique, économique, culturelle, politique…

      Commissariat : Olivier Delavallade, directeur du Domaine de Kerguéhennec et Catherine Elkar, directrice du Frac Bretagne

    • L’IMAGERIE
    • 2016
    • Estivales photographiques du Trégor 2016 “C’est encore moi”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/o-culmann-images-01.jpg
    • 25.06.16 → 01.10.16
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • Muriel Bordier, Olivier Culmann, Gilbert Garcin, Marc Lathuillière, Benoît Luisière, Kourtney Roy

      Il y a quelques mois Cindy Sherman (*), Philippe Ramette et Urs Lüthi adeptes de l’auto-mise en scène, ouvraient notre exposition Un voyage dans l’histoire de la photographie contemporaine consacrée aux collections du Musée de La Roche-sur-Yon… une préfiguration de la programmation de ces Estivales qui voient 6 auteurs s’adonner à cet art singulier de l’autoportrait fictionnel. Du Jeu au je… ? ou du Je au jeu…? Peu importe après tout car si nos auteurs s’amusent, ils le font fort sérieusement !

      Gilbert Garcin, le doyen de ce joyeux cénacle, avait déjà croisé notre route il y a plus de quinze ans à l’entame d’une carrière singulière commencée sur le tard mais pour parodier Brassens, « l’âge ne fait rien à l’affaire, quand on est bon, on est bon » ! Et Mister G est doué assurément qui sous le couvert de l’humour – noir parfois – et de l’absurde met le doigt sur nos petits travers et sur la tragicomédie du quotidien. Point de Narcisse chez lui… ou alors un Narcisse adepte de l’autodérision !

      Benoît Luisière, troquant son réflex contre la blouse du boucher ou le costume du professeur, devient Pierre, Paul ou Jacques… en un mot n’importe qui et tout un chacun. Y a-t-il après tout meilleure solution pour comprendre son voisin et l’accepter que de prendre sa place, ne serait-ce que quelques instants ?

      Indien, plus vrai que nature, Olivier Culmann l’est devenu. De ce pays où il a passé de longs mois, il ne ramène qu’un portrait, le sien ! Mais le sien mis à toutes les sauces d’une société cloisonnée à l’extrême et difficile à appréhender sans la patience et la retenue dont l’auteur fait preuve dans tous ses projets photographiques au long cours.

      De son peu d’attrait pour la direction de modèle, Kourtney Roy va faire un atout, passant des deux côtés du miroir, elle réalise sous la double casquette de l’actrice et de la metteuse en scène, entre mode et art, des films à image unique, d’étranges untitled film stills (*).

      Du conteur au maître papetier, de l’ébéniste au restaurateur, du styliste à l’homme de théâtre… ils sont plus de 700 à avoir répondu à l’appel de Marc Lathuillière et de son Musée national. Et curieusement, ils ont tous accepté de ne plus dire c’est encore moi, mais de jouer un rôle, le leur ou plutôt celui de la profession qu’ils représentent, partiellement cachés derrière le masque souple que leur impose l’auteur. A noter la présence dans l’exposition d’une dizaine de portraits récents réalisés en mai 2016 dans les environs de Lannion.

      Son Histoire de France avait fait halte à l’Imagerie pour Humour et dérision lors des Estivales 2003, clins d’œil de pâte à modeler qui traversaient les siècles, nous remettant en mémoire les temps forts de notre histoire. Cette fois-ci c’est le monde que nous fait visiter Muriel Bordier avec ses Bons baisers intemporels où son petit personnage toujours identique à lui-même, chemisier blanc, pantalon noir, s’incruste, souriant, au milieu de touristes s’adonnant à la plus commune des occupations, la photo-souvenir.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Rayon vert – Joana Escoval, It arises not from any cause, but from the cooperation of many

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JE_Performance_Press.jpg
    • 24.06.16 → 24.06.16
      Performance
      La Criée centre d’art contemporain
    • Un comédien, lit des extraits du Voyage en Laponie du célèbre naturaliste suédois Carl Von Linné, tout en se faisant masser les pieds par un appareil de massage électrique. La performance reflète les questionnements de Joana Escoval face aux étonnements mutuels d’une culture à une autre et aux liens du corps à l’esprit.
      lecture par Pedro Gomes – Rayon vert dans le cadre de l’exposition de Joana Escoval, Lichens Never Lie (Les lichens ne mentent jamais)

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • L’emprise des formes, la ZAC des signes, Eric Tabuchi

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/EricTabuchi.png
    • 24.06.16 → 30.08.16
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Eric Tabuchi, né à Paris en 1959, est un  photographe  français. D’origine dano-japonaise, il sillonne des territoires et photographie des paysages périurbains vides de présence humaine qui semblent appartenir aux grands espaces de l’Ouest américain.

      Artiste reconnu sur la scène nationale, son travail se développe sous la forme de photographies, installations, sculptures qu’il présente lors d’expositions. Mais sa pratique s’étend également dans le domaine de l’édition, il appréhende le support imprimé comme un médium artistique à part entière.

      L’exposition présentée à Lendroit propose une sélection de sculptures, photographies et éditions jouant des références et des signes graphiques, de ce qu’ils montrent et désignent.

      L’artiste interviendra également sur le toit de la galerie avec un dispositif visuel intitulé LAC, un jeu avec trois logos (Leclerc, Auchan, Carrefour) qui serait un peu « le Lac des signes ou l’acronyme fictif de Lieu d’Art Contemporain ».

      Pour cette exposition, l’association publie une série de 26 estampes numériques d’une nouvelle série de photographies de stations services abandonnées. C’est l’un des thèmes récurrents dans le travail d’Eric Tabuchi, thème faisant bien sûr écho au mythique livre “Twentysix Gasoline Stations” publié en 1963 par l’artiste américain Ed Ruscha et considéré aujourd’hui comme un symbole du livre d’artiste.

    • Atelier d’Estienne
    • 2016
    • L’art Chemin faisant… Imaginaires Géographiques

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Site-ACB-video-still-©-Ariane-Michel-2005-courtesy-Jousse-Entreprise-.jpg
    • 19.06.16 → 18.09.16
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • JEAN-LUC BRISSON, CHARLOTTE CHARBONNEL, JONAS DELHAYE, VINCENT FORTEMPS, LISE GAUDAIRE, SYLVAIN LE CORRE, FRÉDERIC LE JUNTER, ARIANE MICHEL, LAURENT MILLET, HENDRIK STURM.

      Commissariat :Commissariat Christophe Desforges.

      En 2016 une nouvelle édition, la dix-huitième poursuivra l’ambition de promouvoir la création en favorisant la diversité et la pluridisciplinarité. La programmation s’orientera sur une identité forte celle de la nature du site. La singularité du projet réside dans le cheminement tracé d’un site à l’autre et également d’une œuvre à l’autre.

      L’art chemin faisant interpelle quant à sa situation géographique, une commune, un espace rural, non loin de l’océan et à proximité d’une ville portuaire. Un territoire qui est traversé par la variété des paysages et par les différentes mémoires de son histoire.

      Un événement qui se déploie sur plusieurs sites, du centre de Pont-Scorff vers sa périphérie sur les rives du Scorff, conjuguant à la fois espaces à ciel ouvert et lieux du patrimoine, c’est là sa particularité qu’il faut assumer et amplifier. Porter un regard sur le patrimoine, c’est également questionner ce qui se passe aujourd’hui, pas dans une vision nostalgique mais une réelle rencontre et un enrichissement mutuel entre une œuvre contemporaine et le site qui devient son cadre.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2016
    • Renc’art : Visite commentée de l’exposition Constellations d’Olivier Michel

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Olivier-Michel1.jpg
    • 18.06.16 → 18.06.16
      Non classé
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Samedi 18 juin, 17h, entrée libre

    • Documents d'artistes Bretagne et Passerelle Centre d'art contemporain, Brest
    • 2016
    • Virginie Barré et Eva Taulois –
      “Un peu de soleil dans l’eau froide”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/un-peu-de-soleil-dans-leau-froide-ROHAN.jpg
    • 18.06.16 → 02.11.16
      Exposition
      Documents d'artistes Bretagne et Passerelle Centre d'art contemporain, Brest
    • Virginie Barré, Eva Taulois

      Quand Éluard dit subir son «désir comme un peu de soleil dans l’eau froide», Virginie Barré et Eva Taulois semblent prendre à rebours l’émoi du poète en faisant de cette citation l’annonce amusée d’un zénith estival venant contaminer des flots bretons réputés plutôt frais. Ou faut-il plutôt y voir une tentative un brin timide bien que déterminée de conjurer un climat sociétal ces temps-ci bien frisquet ?

       

      Il y a certainement un peu des deux dans ce projet partagé par les artistes françaises réunies. À l’évidence, un air de vacances souffle cet été sur la Galerie de Rohan de Landerneau.
 S’il fallait qualifier en deux coups de cuillère à pot leur proposition, on pourrait dire qu’elles inondent de couleur cette ancienne boutique de centre-ville. Ce « peu de soleil» se veut un étal de gestes simples, vifs et vivants qui conjugue tonalités et obsessions des deux artistes.

       

      Quand Virginie Barré égraine les indices de l’imaginaire, Eva Taulois ouvre par l’abstraction colorée des potentialités fictionnelles. 
Et l’exposition de dessiner le décor composite d’une fiction à inventer dans la réunion délicate de ces deux approches.

       

      Un partenariat entre Passerelle – Centre d’art contemporain de BrestDocuments d’Artistes Bretagne et la Ville de Landerneau

    • Les Moyens du Bord
    • 2016
    • Entrées libres  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/entrées-libres.jpg
    • 18.06.16 → 18.09.16
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Félix et Nicole Le Garrec, Lika Guillemot, Laureline Collavizza, Marion Plumet, Marilyne Govaert et BIVOUAC Architectures

    • Manoli, Musée et jardin de sculptures
    • 2016
    • Au fil de l’eau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LEROI_photo_Francois_Lauginie.jpg
      Olivier Leroi, Bord de mer, 2014, collection Frac Bretagne © ADAGP, Paris 2016 Crédit photo : François Lauginie
    • 18.06.16 → 11.09.16
      Exposition
      Manoli, Musée et jardin de sculptures
    • Jean-Yves Brélivet, Jean Degottex, Marcel Dinahet, Gloria Friedmann, Ron Haselden, Olivier Leroi, Yvan Salomone

      En écho à la célébration du 50e anniversaire du barrage de la Rance, l’exposition conçue à partir de la collection du Frac Bretagne s’attache à établir des passerelles avec le contexte naturel voisin du musée. Constituant une thématique essentielle de la collection, le paysage est ici mis en lumière sous l’angle singulier du panorama côtier, symbole d’infini, de voyage et de découverte.

      Exposition organisée par le Frac Bretagne, en partenariat avec le Musée Manoli

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2016
    • Olivier Michel, Constellations 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Olivier-Michel.jpg
    • 11.06.16 → 23.07.16
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’oeuvre graphique d’Olivier Michel décline des signes élémentaires tels que la boucle, le trait, le point. À travers la répétition de ces motifs, l’artiste recouvre la surface et envahit l’espace. Son oeuvre ne se veut pas spectaculaire, elle rend palpable l’écoulement du temps et interroge sur le sens de l’art et l’acte créateur.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • rencontre avec Joana Escoval

    • Rencontre
    • 2016
    • Les Vases Bleues – Collectif WOOP

    • Exposition
    • 11.06.16 → 10.07.16
      Exposition
    • Collectif WOOP

      Carte blanche au collectif WOOP

      Annabelle Arlie, Virginie Barré, Dans Le Ciel Tout Va Bien, Adrien Guillet, Kenneth Jeffrey, Babeth Rambault, Eva Taulois, Céline Vaché-Oliviéri
      “Le projet de cette exposition est une recherche autour de formes ou d’objets qui pourraient accueillir des fleurs.A partir d’une invitation adressée à plusieurs artistes, le collectif Woop propose une installation collective d’œuvres composées de fleurs et de vases”.

       

      I.A.
      Un vase intelligent (Vase I) rencontre un vase artificiel (Vase A), le public en délire : « allez Vase I ! Vas-y, Vase A ! » Le premier vase a quelque chose à dire, le second rien, -que dire d’un vase intelligent qui parle et d’un vase artificiel qui ne dit rien ?- ils ne sont pas communicants. On a beau attendre la nuit dans une chambre et leur payer un pot rien ne sort. Szut ! Piotr ! Un allemand surréaliste se jette par la fenêtre en criant : « Vase is tasse ! ». La bonne ambiance est vaseuse. Mais voilà au départ pour commencer par le début de l’origine : à la fleur de l’âge, insouciants, nous écoutions Gérard Manset « Les vases bleues » (que nous croyions bleus) méditations sauvages, images luxuriantes, rêve végétal de faunes domestiques. Des primes verres du printemps aux framboises gelées d’un automne en réunion. Martine (hic) à la plage, un cocktail mambo, ma poule ! qui chante les pieds dedans, picore les premiers vers. Un nid vert pour les œufs du lapin de Pâques m’a nanti, vase i anéanti, ère vase a, sans glaive mais la fleur au fusil !
      Paul Brunet, mars 2016
      Du 11 juin au 10 juillet 2016.
      Gratuit

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Lichens never lie (Les lichens ne mentent jamais)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JoanaEscoval_LaCriee600.jpg
    • 10.06.16 → 14.08.16
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Lichens never lie (Les lichens ne mentent jamais) est la première exposition personnelle hors de la péninsule ibérique de la jeune lisboète Joana Escoval. Elle forme une proposition épurée et fragile, qui matérialise la constante fugacité du monde vivant et ses mystères polysémiques.

      Les œuvres de Joana Escoval résultent de gestes minimaux et sont en général composées par assemblage de matériaux bruts (chevrons, tiges de cuivres, terre cuite…) et/ou collectés dans la nature (feuilles, coquillages, pierres, arbres entiers parfois).

      Joana Escoval porte une attention particulière aux lieux dans lequel ses œuvres prennent place, ainsi qu’aux flux visibles ou invisibles qui les traversent et qui font partie intégrante de ses propositions. Son exposition à La Criée prend autant en compte la spécificité de ses espaces que le chemin de la lumière estivale et de l’air qui les parcourent.

      Présentant un ensemble d’œuvres pour la plupart inédites, Lichens Never Lie se construit autour de l’idée de passage, de transition, de contagion : d’un état à un autre, d’une croyance ou d’un savoir à un-e autre, d’une culture à une autre, etc.


      Ainsi, certaines pièces indiquent de possibles directions, qui n’ont jamais valeur de finitudes (Impossible obéissance, Our myth is not self evident because it is a mystery), alors que d’autres matérialisent un seuil, de façon tenue, parfois presque invisible (Rational or Irrational or Rational or).

      D’autres pièces interrogent les frontières entre Nature et Culture ou entre différentes cultures, pour mieux suggérer leur entrelacement, sinon leur effacement. Dans Neither Bounded nor Static ou dans Untitled (for André) par exemple, il serait vain de déterminer si c’est le non-humain qui se trouve anthropomorphisé ou si, au contraire, c’est l’humain qui se «naturalise». Le titre même de l’exposition, trouvé par l’artiste sur un panneau d’affichage du laboratoire de pharmacognosie et mycologie de l’Université Rennes 1 se réfère à un organisme duel (algue autant que champignon) et lui prête un agissement humain. Il dit bien cette porosité des choses, des êtres et de leur représentation qui se trouve au coeur du travail et des interrogations de l’artiste.

      Les formes de Joana Escoval sont à la fois suffisamment suggestives pour que notre pensée s’y accroche et s’y déploie aisément et suffisamment flottantes pour qu’elle puisse ensuite y vagabonder : des œuvres ouvertes pour des pensées sauvages en quelque sorte.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • Une Partie de Campagne 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bandeau-worldpress.jpg
    • 10.06.16 → 12.06.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Norman Dilworth + Odile Decq

      Après s’être déroulé sous forme de parcours dans les lieux inhabituels depuis cinq ans dans les villes de Locquirec (en 2011 et 2012), Saint-Emilion (en 2013) et Saint-Briac-sur-mer (en 2014 et 2015), la “PARTIE DE CAMPAGNE ● ÉDITION 2016″ regroupe une dizaine de galeries dans différents lieux du bourg de Chassagne-Montrachet en Bourgogne dans le cadre d’un week-end / parcours d’art contemporain.

       

      Galeries participantes à l’édition 2016 à Chassagne-Montrachet

      • Galerie Anne Barrault (Paris)
      • Galerie Albert Baronian (Bruxelles)
      • Galerie Christian Berst – art brut (Paris)
      • Galerie Interface (Dijon)
      • Galerie Bernard Jordan (Paris)
      • Galerie Réjane Louin (Locquirec)
      • Galerie Oniris (Rennes)
      • Galerie Alberta Pane (Paris)
      • Galerie Polaris (Paris)
      • Galerie Pietro Sparta (Chagny)

       

      Lien vers notre page : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/une-partie-de-campagne-2016/

       

      Présentation des artistes exposées par Oniris à la Partie de Campagne 2016

       

      • NORMAN DILWORTH  (né en 1931)
        Grâce à une prédilection pour le carré NORMAN DILWORTH compose une suite d’inlassables variations gouvernées par la géométrie. L’artiste a recours à des systèmes d’organisation clairement définis, il s’en remet à la loi des nombres et à l’expérimentation. Cependant, l’artiste aime aussi l’aléatoire et se fie, parfois, au hasard. Ses sculptures, toutes animées par le rythme des pleins et des vides sont taillées dans des plaques d’acier corten, couleur rouille.

       

      • ODILE DECQ  (née en 1955)
        Plus qu’un style, une attitude ou un processus, l’œuvre d’ODILE DECQ est un univers. Dans toutes ses créations, architecturales, design ou artistiques, elle met en question la commande, l’usage, la matière, le corps, la technique et le goût, l’architecture inventée privilégie les couleurs vives et franches : le noir et le rouge, ainsi que le métal et le verre qui lui permettent de jouer sur les tensions et les discontinuités de matières. Ses créations proposent alors un regard paradoxal, à la fois tendre et sévère sur notre monde.
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • MISS READ : Berlin Art Book Fair

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/missread2016.jpg
    • 10.06.16 → 12.06.16
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Les Éditions Incertain Sens seront à “Miss Read“, Art Book Fair de Berlin des 10 au 12 juin 2016

       

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Rencontre avec Ilan Manouach

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/13001254_10153677858723406_8086716788992866395_n.jpg
    • 09.06.16 → 09.06.16
      Non classé
      Lendroit éditions
    • Rencontre-signature autour de l’ouvrage Harvested, co-édité par Lendroit éditions.

      A travers l’industrie du film X, cette anthologie questionne la notion d’art contemporain en relation avec les pratiques de diffusion, de tri et de représentations d’internet.

    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2016
    • Anita Gauran – “Polyregard in the dark”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Rayogrammes_2016_Anita_Gauran-e1464861932875.jpg
    • 04.06.16 → 28.08.16
      Exposition
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • Exposition personnelle de ANITA GAURAN dans le cadre des Chantiers-Résidence à Passerelle Centre d’art contemporain, Brest.

      Anita Gauran visite des musées et des sites archéologiques munie d’un appareil argentique. De retour dans l’atelier, pas de photoshopage ni d’impression numérique donc, mais un travail patient dans la chambre noire dont elle ressort des épreuves qu’elle a révélées de ses propres mains.

      Du 4 juin au 27 août 2016
      Vernissage le vendredi 3 juin à 18h.

      Infos : http://www.leschantiers-residence.com/anita-gauran/

    • Chapelle des Ursulines
    • 2016
    • À hauteur d’homme – Michel Thersiquel, photographe

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB_Thersi2.jpg
    • 28.05.16 → 09.10.16
      Exposition
      Chapelle des Ursulines
    • Michel Thersiquel

      Disparu en 2007, Michel Thersiquel nous a laissé en héritage près de 70 000 photos. Ce ne sont ni les paysages sublimes de la Bretagne, ni les portraits modelés dans la matière humaine qui tiennent la vedette.


      Non, et pourtant… les stars ce sont les gens ordinaires, les gens de peu, les obscurs, les sans-grades. Paysans ramassant les pommes de terre à genoux dans leur champ, ligneurs brandissant le bar remonté de haute lutte, patronne de bistrot faisant le lien social devant un calendrier des Postes. Ou, moins connus, corps cassés par la vie tentant de remonter la pente à Kerpape. Cette Bretagne au travail, dans les petits métiers que Thersi mettait “en gloire” comme personne d’autre. L’envers d’un décor de cartes postales pour touristes pressés. A l’époque du touch’nd go, où on picore de-ci de-là à la superficie des choses, Thersi savait arrêter le temps. Le temps qu’il faut pour établir des relations de confiance.

      Pour cette première grande exposition depuis sa disparition, la Ville de Quimperlé lui ouvre deux lieux :
      la Chapelle des Ursulines et la Maison des Archers, et y installe ses portraits de gens ordinaires, d’ici et d’ailleurs, de Quimperlé et de son pays, dont Thersi met en avant la dignité et la fierté, mais aussi ces artistes qui ont œuvré pour une Bretagne vivante.
    • 2016
    • À hauteur d’homme – Michel Thersiquel, photographe

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB_Thersi2.jpg
    • 28.05.16 → 09.10.16
      Exposition
    • Michel Thersiquel

      Disparu en 2007, Michel Thersiquel nous a laissé en héritage près de 70 000 photos. Ce ne sont ni les paysages sublimes de la Bretagne, ni les portraits modelés dans la matière humaine qui tiennent la vedette.


      Non, et pourtant… les stars ce sont les gens ordinaires, les gens de peu, les obscurs, les sans-grades. Paysans ramassant les pommes de terre à genoux dans leur champ, ligneurs brandissant le bar remonté de haute lutte, patronne de bistrot faisant le lien social devant un calendrier des Postes. Ou, moins connus, corps cassés par la vie tentant de remonter la pente à Kerpape. Cette Bretagne au travail, dans les petits métiers que Thersi mettait “en gloire” comme personne d’autre. L’envers d’un décor de cartes postales pour touristes pressés. A l’époque du touch’nd go, où on picore de-ci de-là à la superficie des choses, Thersi savait arrêter le temps. Le temps qu’il faut pour établir des relations de confiance.

      Pour cette première grande exposition depuis sa disparition, la Ville de Quimperlé lui ouvre deux lieux :
      la Chapelle des Ursulines et la Maison des Archers, et y installe ses portraits de gens ordinaires, d’ici et d’ailleurs, de Quimperlé et de son pays, dont Thersi met en avant la dignité et la fierté, mais aussi ces artistes qui ont œuvré pour une Bretagne vivante.
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • CLAUDE VIALLAT – exposition personnelle

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VIALLAT-2015-287.jpg
    • 27.05.16 → 17.09.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Claude Viallat

      Régulièrement invité depuis 1990, Claude VIALLAT, artiste Nîmois de renommée internationale, est à l’honneur à la Galerie Oniris pendant tout l’été 2016. A l’occasion de sa neuvième exposition personnelle, il expose ses travaux les plus récents, des petits et grands formats, accompagnés d’œuvres sur papier.

       

      Fondateur du groupe « support/surface » au début des années 70, l’artiste est resté fidèle depuis plus de 50 ans à une même forme, qui se rapproche de la celle d’un haricot, ou selon Gottfried Honegger de celle d’une graine signe d’éternité. Cette forme abstraite est appliquée et répliquée à l’aide d’un pochoir, sur les supports les plus variés, bâches, toiles de tente, tissus d’ameublements, que l’artiste choisit de préférence usagés, imprégnés des aléas du temps.

       

      Peignant à même le sol, Claude VIALLAT joue de la contrainte émanant du support et le met à l’honneur en faisant oublier le motif à travers sa répétition. La fidélité de l’artiste à une même forme le laisse « libre de réinventer à chaque fois une technique et des effets de couleur ».

       

      L’art de Claude VIALLAT se caractérise par la somptuosité de la couleur qui l’impose comme l’un des grands coloristes de l’histoire de la peinture occidentale. Il crée un univers vivant et fluide proche du ballet où l’image n’est plus la forme mais la grille qui en résulte.

       

      Le caractère pulsionnel de son travail sur toile se retrouve également au travers de ses dessins et sérigraphies, qui, grâce à quelques traits, restituent les moments intenses où l’homme défie et affronte le taureau dans l’arène de sa ville natale, à laquelle il rend hommage avec ses tauromachies.

       

      Figure majeure de la peinture française, Claude VIALLAT a représenté la France à la biennale de Venise en 1988. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques dont le Musée Nationale d’Art Moderne de la Ville de Paris, le Centre Georges Pompidou, le MoMA de New-York, ou encore le Musée des Beaux-Arts de Montréal.

       

      Lien vers notre page : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/claude-viallat-2016/

    • 2016
    • Le vertige de la spirale – Julie Knaebel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Levertigedelaspirale300.jpg.jpeg
    • 20.05.16 → 20.06.16
      Exposition
    • Une installation de Julie Knaebel dans la librairie, autour des livres du fonds documentaire du Quartier et de leur mise en abîme.
      ” Nous travaillons entourés des livres, endormis sur les étagères, empilés, s’étendant du sol au plafond, une foule de dos colorés, des titres, des noms, et parfois rien. Les spirales m’attirent, rangées dans les rayonnages, elles ne livrent rien, seulement leurs brillances métalliques, leurs rondeurs généreuses. Et c’est grâce à elles que je découvre trois ouvrages : 23, 24, 25 pieces d’Allen Ruppersberg, Enseigner et Apprendre, Arts Vivants de Robert Filliou, et Documents de Jérôme Saint-loubert Bié. Ils se ressemblent, leur format est similaire, leur reliure identique. Ils revêtent la même esthétique modeste et belle. Mais au-delà de leur aspect, ils sont liés par un questionnement commun : un livre finit-il ?

       

      Le vertige de la spirale propose une plongée dans le fonds de documentation du centre d’art, à travers la mise en abîme du livre. Livre infini, livre en construction, livre exposé ou documenté, toutes ces formes questionnent la finitude du livre, son utilisation, sa réappropriation. C’est à travers ces indices présents dans le fonds documentaire que se développera un regard sur le livre, celui qui doit vivre et s’activer. Un temps de recherche sera rendu visible dans la librairie, les 6, 7 et 8 mai. “

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • EVA NIELSEN & CLÉMENT LAIGLE

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/clementlaigle_prototypmodel_web.jpg
    • 19.05.16 → 24.06.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Présents sur la scène contemporaine, l’artiste franco-danoise Eva Nielsen (Née en 1983) et le français Clément Laigle (Né en 1978) développent depuis plus d’une décennie maintenant des pratiques artistiques, respectivement picturale et sculpturale/installative, nourries de références à l’architecture et habitées par des rapports de forces, qu’ils soient représentés ou en acte.

      Interrogeant le photographique et la peinture, Eva Nielsen explore la surface picturale en métissant huile, acrylique et sérigraphie. Par un travail d’hybridation subtil et des effets de matière savamment maîtrisés, espaces peints et espaces imprimés s’imbriquent de façon très frontale pour produire un trouble sensible, et offrir par là même de multiples niveaux de lecture. L’artiste articule, sur des toiles de grands formats, des fragments de réel avec différents héritages allant du mouvement pictorialiste à l’abstraction figurative, du sfumato académique au brutalisme architectural. Le paysage périurbain contemporain avec ses aires bétonnées, ses zones en mutation, ses lieux en reconstruction constitue un terrain d’observation privilégié. Native de Yerres, l’artiste puise en effet son vocabulaire formel au sein de son quotidien : ses déplacements en banlieue parisienne, ses trajets sur la ligne du RER D, ses voyages aux États-Unis ou en Scandinavie, ses lectures (Virginia Woolf, Henry David Thoreau). Proposant des visions synthétiques, elle nous transporte vers d’autres territoires dans lesquels architecture/paysage fusionnent. Sculpturales bien que procédant d’une mise à plat, les peintures d’Eva Nielsen confrontent des archétypes géométrisant de l’architecture à des horizons romantiques et dépouillés, comme pour mieux nous donner à voir les rapports sensibles existant entre forces urbaines et naturelles.

      Clément Laigle s’inscrit, quant à lui, dans une confrontation directe avec l’architecture, avec le bâti auquel « il n’est, dit-il, pas possible d’échapper ». Partant de ce constat, l’artiste utilise le champ de l’architecture pour poser les bases de son langage artistique, un langage qu’il souhaite toutefois insubordonné au contexte de monstration et qui emprunte au registre de la construction ou de l’aménagement d’intérieur ses matériaux, ses outils, ses usages. Utilisés de façon récurrente en association avec la lumière qu’elle soit artificielle et/ou naturelle, les matériaux industriels (rayonnages et structures métalliques, portiques de levage, panneaux d’aggloméré, cloisons en BA13, tubes en acier ou en PVC, tôles ondulées, éléments en béton) lui permettent de brouiller les frontières existantes entre sculpture et installation, entre productions architecturales et cadres architecturés. Minimalistes, empreintes d’une vraie physicalité, de facture tantôt brutaliste, tantôt clinique, les œuvres de Clément Laigle proposent des narrations sourdes, des rapports de forces en acte. Comme sous-tendues par des conflits d’autorité, ces dernières semblent se mesurer du sol jusqu’au plafond avec les sites qui les présentent.

      Distincts et pourtant en résonance, les univers de Clément Laigle et Eva Nielsen dialoguent ainsi pour la première fois le temps d’une exposition à la Galerie Art & Essai de l’Université Rennes 2.

      _

      Commissariat : John Cornu

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • project room : Clélia Berthier, Paoline Prioult & Darta Sidere

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/berthier-hubble.jpg
    • 19.05.16 → 24.06.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Cette project room présente le travail sculptural et installatif de Clélia Berthier, Darta Sidere et Pauline Prioult qui, chacune à leur manière, proposent un détournement des usages habituels des matériaux qu’elles utilisent afin d’expérimenter le champ des possibles.

      La première salle réunit Hubble, une pièce murale d’envergure de Clélia Berthier, et des propositions sculpturales en pierre de Darta Sidere.
      Aisément reconnaissables, parce que familiers et issus de la sphère du bricolage, les matériaux utilisés par Clélia Berthier sont choisis pour leurs propriétés physiques, leurs caractères plastiques : formes, couleurs, textures. Au gré de ses expérimentations, l’artiste met en œuvre différents rapports de forces. Elle soumet ainsi aussi bien le métal, le cuivre que la mousse polyuréthane à l’épreuve du feu dans le but de rendre visible cette exposition. Elle révèle les marques laissées par ses actions dans la matière, tout en mettant à profit les éventuels accidents, ce qui ne peut être complètement anticipé, ce qui échappe lorsque l’expérimentation prend le pas sur les intentions. Chauffés, brûlés, impactés en leur centre, les formats en cuivre de Hubble se parent ainsi de mille reflets moirés, comme autant de nébuleuses célestes, d’images aléatoires venues d’ailleurs.
      En vis-à-vis, le visiteur découvre Dissection du Lithops, un ensemble de deux sculptures, produites en kersantite (pierre bretonne proche du granite) et en pierre calcaire de Richemont, placé à même une estrade en bois ; ainsi qu’Autoportrait (la dent cassée), taillé dans du marbre de Carrare, présenté sur une étagère murale. À mi-chemin entre figuration et abstraction, le travail de Darta Sidere s’attache à présenter le corps telle une matière plastique, la peau telle une membrane sensible séparant l’individu et le monde extérieur. Avec Dissection du Lithops (du grec « lithos », pierre et « opsis », apparence), il est question de se consacrer à l’étude de la peau d’une plante du même nom, appelée couramment « plante caillou » en raison de son apparence. Sculptées dans des blocs de pierre, les deux fragments proposent donc un retournement, et s’exposent tels de fascinants spécimens fossiles surdimensionnés. Au-delà de la transsubstantiation, l’artiste développe une logique haptique, une invitation à toucher du regard leur surface tantôt veinée, tantôt lisse. Organique toujours, l’Autoportrait (la dent cassée) consiste, quant à lui, en une représentation autobiographique figée dans du marbre blanc soit un majestueux fragment de dent cassée à valeur d’autoportrait.
      Lauréate d’une Dinée organisée par La Collective* en collaboration avec l’association & (esperluette)** au sein de l’EESAB en décembre 2015, Paoline Prioult investit la seconde salle de la project room avec une installation sculpturale et lumineuse composée de huit plaques de cire rétroéclairées, posées à champ sur des estrades qui prolongent celle présente dans la première salle. Matériaux de prédilection de l’artiste, servant habituellement à confectionner des moules en vue d’obtenir des tirages en bronze (technique de la cire perdue), la cire se voit ici exploitée pour elle-même. L’artiste explore en effet les possibilités offertes par le médium : malléabilité, plasticité, effets de textures, jeux de transparences et d’opacités, reliefs et profondeurs. Intéressée par le groupe Support/Surface, Paoline Prioult déplace certaines des problématiques picturales dans le champ sculptural, tout en donnant à voir une nouvelle approche du colorfield. Les différents panneaux de cire teintée dans la masse, parfois légèrement superposés les uns aux autres, déploient ainsi au gré de leurs associations une large palette colorée dans l’espace. Les tubes fluorescents, que l’on devine à l’arrière, accentuent de plus la diffraction sur les murs, et ce faisant renforcent, de manière sensible, l’interaction avec le lieu de présentation.

      _
      Née en 1991 à Vitré, Clélia Berthier vit et travaille à Rennes.
      Née en 1993 à Caen, Paoline Prioult vit et travaille à Rennes.
      Née en 1990 à Riga (Lettonie), Darta Sidere vit et travaille à Rennes.

      _
      * La Collective est un groupement d’artistes qui a pour but de promouvoir la jeune création contemporaine, en favorisant la production, le soutien et la diffusion des œuvres. Trois projets artistiques sont ainsi présentés au public lors d’un dîner afin de
      les soumettre à un micro-financement.
      ** Constituée au sein de la Galerie Art & Essai, l’association & (esperluette) propose une aide à la production et à la diffusion de la jeune création.

    • 40mcube
    • 2016
    • GENERATOR – résidence – appel à candidature 2016  

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/logo_generator_5.jpg
    • 16.05.16 → 17.06.16
      Résidence
      40mcube
    • GENERATOR lance un nouvel appel à candidatures, pour l’édition 2016/2017 du programme.
      Les artistes diplômés des écoles supérieures d’art européennes et les commissaires d’exposition sont invités à envoyer leur candidature par voie postale à l’adresse suivante.

      GENERATOR / 40mcube
      128, avenue du Sergent Maginot
      35000 Rennes.

      Date limite de candidature : 17 juin 2016.
      Le jury constitué de 5 personnalités de l’art contemporain se réunira le 30 juin 2016.

      Télécharger l’appel à candidature – conditions générale du programme

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Fabio Viscogliosi, Tutti quanti

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VisuelACBFabio.jpg
    • 13.05.16 → 18.06.16
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Un ensemble de peintures et dessins récents, sur toile et sur papier.
      De formats variables, ces œuvres puisent dans un alphabet qui m’est propre, constitué au fil du temps: surfaces géométriques, aplats de couleurs, traits et signes, lettres, formes au pochoir, nuages de peintures, projections, élévations et empilements.

      “Les œuvres de Fabio Viscogliosi explorent la frontière ténue qui existe entre figuration et abstraction. Quelques formes pleines et traits de couleurs juxtaposés composent les bases d’une esquisse que notre cerveau ne peut s’empêcher d’achever (comme il le fait en interprétant la forme des nuages ou des rochers). Ici les éléments possibles d’un paysage, là l’esquisse d’une architecture, ailleurs le détail d’un élément mécanique… Mais finalement rien de moins sûr que tout cela. La composition de ces peintures laisse la possibilité — ou pas — à la représentation. Et l’œil hésite entre le macroscopique et le microscopique, entre la figure et le paysage, entre la surface et l’image. Une science de la composition qui va autant puiser aux origines de l’abstraction que dans les codes graphiques et narratifs de la bande dessinée.”
      Olivier Vadrot

      Publication de cinq estampes numériques numérotées et signées par l’artiste.

      En partenariat avec Spéléographies – biennale des écritures

    • 40mcube
    • 2016
    • 40mcube Hub Hug / GENERATOR

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/generator_hubhug_image.jpg
    • 13.05.16 → 12.06.16
      Exposition
      40mcube
    • Florent Gilbert / Guillaume Gouerou / Loren Tortil / Victor Vialles

      40mcube et l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (Brest-Lorient-Quimper-Rennes) et l’entreprise Self Signal se sont associés pour créer GENERATOR, un programme « incubateur de carrière professionnelle » destiné aux jeunes artistes et commissaires d’exposition, qui propose de combler l’interstice qui existe entre la formation et la professionnalisation.

      Chaque année durant sept mois, quatre jeunes artistes, dont deux issus de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne et deux issus d’autres écoles au niveau national, développent dans des conditions professionnelles leur travail artistique en définissant ses enjeux, en consolidant un propos et en produisant des œuvres.

      GENERATOR sélectionne chaque année quatre commissaires d’exposition ayant achevé depuis peu leur formation, pour un séjour de prospection d’un mois permettant la rencontre avec les artistes du programme, mais aussi avec ceux présents sur le territoire.

      Ce programme initié et coordonné par 40mcube, fédère et met à la disposition de jeunes artistes et commissaires d’exposition les compétences critiques et techniques réunies en Bretagne, territoire dynamique composé de nombreuses structures d’art contemporain dédiées à l’exposition, la collection, la recherche, l’édition.

      Pour les artistes de GENERATOR 2016,  Florent Gilbert, Guillaume Gouerou, Lauren Tortil et Victor Vialles, le Hub Hug devient le showroom d’une partie des oeuvres réalisées dans le cadre du programme 2016, avec Florent Gilbert, Guillaume Gouerou, Camille Tan, Lauren Tortil et Victor Vialles.

    • 2016
    • Des mots de rien du tout – Jean-Charles Castric

    • Lecture
    • 12.05.16 → 12.05.16
      Lecture
    • Découverte de la poésie des écrits et des projets d’architecture d’Alvaro Siza à partir d’extraits de ses textes lus par Jean-Charles Castric, architecte.

      Dans le cadre du Printemps de l’architecture 2016

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2016
    • 8 diplômés au rendez-vous à Saint-Briac

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/logo_festivart.jpg
    • 05.05.16 → 08.05.16
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Rendez-vous à Saint-Briac prend ainsi la suite de l’événement Une partie de campagne accueilli en 2014 et 2015 sur la commune.

      Rendez-vous à Saint-Briac, se passe sur un long week-end de printemps pour donner au public le temps et l’occasion de vivre une sélection d’événements artistiques, dans le centre ancien du village et au château du Nessay.

      8 diplômés de l’EESAB présenteront leurs travaux dans un des lieux de l’événement.

    • Rendez-vous à Saint-Briac
    • 2016
    • Autour de Gilles Mahé

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/3L03506_extra_rapideHBeurelWeb.jpg
      Gilles Mahé, Extra rapide / Vite vraiment, 1983, détail © Michèle Mahé Crédit photographique : Hervé Beurel
    • 05.05.16 → 08.05.16
      Exposition
      Rendez-vous à Saint-Briac
    • Pour la troisième année consécutive, la commune de Saint-Briac-sur-mer et l’association festivart s’associent au printemps pour proposer au public un événement dédié à la création contemporaine.
      Rendez-vous à Saint-Briac (RVASB) prend ainsi la suite du week-end Une partie de campagne accueilli en 2014 et 2015 sur la commune. Ce nouvel événement porte le nom de Rendez-vous à Saint-Briac en hommage à Gilles Mahé, qui avait intitulé quelques-unes de ses œuvres ainsi : Rendez-vous au bar, à l’école, … A travers un accrochage d’œuvres, et une conférence qui retrace son parcours, festivart et le Frac Bretagne proposent d’aller à la rencontre de cet artiste, un artiste défricheur et généreux.

      Exposition ouverte jeudi 5 mai de 14h à 18h, vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 mai de 11h à 18h
      Entrée libre

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Hippolyte Hentgen “L’Eve Future”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2W2A18710501.jpg
    • 05.05.16 → 03.07.16
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Hippolyte Hentgen est un duo d’artistes. Il est composé de Gaëlle Hippolyte et de Lina Hentgen, respectivement nées en 1977 et 1980. Elles vivent et travaillent à Paris. En 2007 elles se rencontrent et s’amusent de quelques dessins à quatre mains. De cette complicité va naitre Hippolyte Hentgenaujourd’hui représenté par la Galerie Sémiose, à Paris.

      Fondée sur des œuvres nourries de signes ou de motifs pseudo-scientifiques, de culture populaire ou d’une imagerie surannée, cette exposition nous propose une sorte d’historiographie fictive et composite qui est le parfait reflet de leur production artistique.

      En effet, l‘univers plastique d’Hippolyte Hentgen provoque les rencontres stylistiques et les collisions artistiques, il partage en cela des points communs avec les expériences littéraires menées par Villiers de l’Isle-Adam dans son roman intitulé « LEve future » auquel le titre de l’exposition fait référence.

      L’exposition présente ainsi des histoires de femmes, des documents « d’anticipation » pseudo-scientifiques, des dessins, des collages et des assemblages spécialement conçus pour l’occasion. Si le point de départ de« LEve future » est le fantasme incarné par un personnage androïde éponyme inventé à la fin du XIXème siècle par Edison, elle est surtout le prétexte au développement d’une pratique foisonnante de peintre et de dessinateur. Car l‘ouvrage au titre évocateur et aux tournures pleines d’emphase de l’écrivain Villiers de l’Isle Adam, permet à Hippolyte Hentgen de revisiter de manière totalement décomplexée, des pans entiers de l’histoire de l’art.

      Cette exposition s’inscrit dans une série de manifestations à Rennes (Bon accueil), Langueux et Saint-Brieuc, autour du 130 ème anniversaire de « LEve future » du briochin Villiers de L’Isle-Adam.

      Commissariat : Judith Quentel

      Photographies : Hervé Beurel

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2016
    • Nikolas Fouré – 19° au dessous de l’horizon

    • Exposition
    • 29.04.16 → 17.06.16
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Quimper, Nikolas Fouré se promène entre sculpture et performance, dessin et installation ; ses recherches formelles sont multiples.

      La répétition d’un geste, la multiplication d’un objet-matériau sont présents dans la plupart de ses productions. Ses actes sont avant tout guidés par le désir d’un renversement des repères, aussi bien dans une conception arithmétique que dans la notion du travail, du faire œuvre.

      Tel un véritable « fabricant », il accumule, dédouble, compresse, reproduit des éléments de base, jouant de la porosité entre leurs caractéristiques physiques et leur potentiel imaginaire.

      Comment représenter l’infiniment grand ou l’infiniment petit, des questions récurrentes dans le travail de l’artiste. Intéressé par les relations entre les phénomènes naturels et nos artefacts, Nikolas Fouré s’attarde une fois de plus à disséquer nos systèmes de représentation.

      A côté de deux œuvres plus anciennes, Nikolas Fouré présente trois nouvelles productions issues de ses expérimentations mises en œuvre lors de sa résidence à L’aparté. Ces dernières sont nées de son envie de dessiner avec la lumière du soleil ou de sculpter la distance d’une milliseconde de la vitesse de la lumière.

    • Conférence « sandwich » : « L’histoire de l’art quelle expo ! » par Philippe CAM, artiste et enseignant.
    • 2016
    • « L’histoire de l’art quelle expo ! »  Philippe CAM, artiste et enseignant.

    • Conférence
    • 28.04.16 → 28.04.16
      Conférence
      Conférence « sandwich » : « L’histoire de l’art quelle expo ! » par Philippe CAM, artiste et enseignant.
    • Conférence  « sandwich » : « L‘histoire de l’art quelle expo ! » par Philippe CAM, artiste et enseignant.

      Le professeur de peinture et de dessin à l’EBA nous présente son travail d’artiste plasticien. Il explore le thème de l’exposition et ce, en relation avec le workshop qu’il conduit conjointement avec la classe préparatoire, en vue de la présentation muséographiée de leurs travaux.  « Philippe Cam se joue du « voyant », sa peinture est malhabile, ses photos sont floues ou mal cadrées, ses dessins repris à d’autres artistes. Par ces pirouettes dans le grand cirque de l’art, tout se trame contre le tableau ou plutôt contre la représentation de la peinture du tableau.(Jean-Michel Corre) ».

       

    • 2016
    • Musique pour plante verte – Morgane Tschiember

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/dogmaart-morgane-web.jpg
    • 27.04.16 → 05.06.16
      Exposition
    • L’installation « Musique pour plante verte » présentée au Project room du centre d’art de Quimper est une structure autonome sur laquelle viennent dialoguer différents éléments. Plusieurs plantes vertes y sont installées à différentes hauteurs, elles écoutent une musique spécialement conçue pour elles par Corsin Vogel à partir des sons d’oiseaux enregistrés par le musicien Jim Fassett pour son étonnante « Symphony of the Birds » qui a accompagné pour la première fois l’exposition de Morgane Tschiember au Musée des beaux-arts de Dole en 2015. La partition de Corsin Vogel s’inscrit dans la continuité de ces sonorités.

      Pour le Quartier, Morgane Tschiember réalise une installation qui évoque un cycle, les plantes écoutent tranquillement de la musique, elles ne manquent de rien, elles sont arrosées tous les jours, plantées dans une terre spécifique qui leur convient. Entre plantes d’appartement et plantes de musée, elles s’adaptent à une nouvelle façon de vivre, à l’instar des individus de la société liquide décrite par le sociologue Zygmunt Bauman qui dénonce le flux des relations indécises exclusivement fondées sur l’acte de consommer.

      Dans « Musique pour plante verte » un grand nombre de chewing-gums, en écho à une certaine culture hollywoodienne, semble nous rappeler que la chlorophylle finit souvent dans nos bouches….On aperçoit également un certain nombre de brumisateurs qui jonchent le sol, d’une marque qui nous vante les mérites d’une eau pure venue des montagnes. Entre construction et dépotoir, des brumisateurs dont la marque de couleur rose nous renvoie à l’idéal de la montagne, du vert tendre chewing-gums qui résonne avec les plantes vertes, des shibaris suspendus aux formes rappelant le monde végétal, des tissus terreux qui font de l’ombre aux plantes, cette installation constitue une sorte de condensé de notre société, entre zen et hardcore, bondage et musique classique, qui oublie souvent ses origines, et particulièrement celles du sol sur lequel nous marchons tous les jours.

      Subtilement, la céramique qui apparaît ici sous toutes ses formes et tous ses états : terre fraîche qui maintient les plantes en vie, tissus trempés dans la terre liquide et séchés, tablettes en céramique, shibaris émaillés et même l’eau des brumisateurs qui récupère ses nutriments à travers les roches, retrouve ici son élément d’origine, la terre.

       

      Morgane Tschiember Née en 1976 à Brest. Vit à Paris. Diplômée de DNSAP de l’ESNAB de Paris en 2002 et DNSEP de l’EESAB de Quimper en 1999. Elle a été lauréate du Prix Espace Paul Ricard en 2001. Depuis, elle a collaboré avec de nombreux artistes, notamment avec Olivier Mosset, et a participé à plus de 60 expositions monographiques et de groupe en France, Autriche, Belgique, Grande-Bretagne, République tchèque, Allemagne, Italie, Serbie, Japon, Suisse et aux États-Unis. Morgane Tschiember a orienté ses travaux vers des pièces tridimensionnelles afin d’explorer les transitions entre les dimensions et les rapports entre matériaux, formes et techniques. Ses œuvres sont autant un moyen d’explorer les éléments fondamentaux de l’histoire de l’art tels que la forme, la couleur et la matière, que celui d’étudier la relation entre les objets et les lieux. En conséquence, ses installations et sculptures tentent d’inclure les données comme le temps, l’action, le mouvement, le flux ou les fluides, tout en intégrant l’expérience du spectateur.

       

      Corsin Vogel Né en 1972. Vit et travaille à Dole (Jura) et Mathon (Grisons). Ses études de physique et d’acoustique à Strasbourg, Marseille, puis Toulouse mènent Corsin Vogel à l’acoustique musicale par l’intermédiaire d’un doctorat sur la perception des ambiances sonores urbaines à l’Université Pierre et Marie Curie de Paris (LAM). Il suit en parallèle une formation musicale au Conservatoire d’Aubervilliers – La Courneuve. Cet artiste suisse qui a grandi en Alsace s’intéresse tout particulièrement à la notion de frontière physique ou imaginaire qui oblige nos sens à confronter deux visions différentes, conflictuelles ou complémentaires, d’un même événement, d’un même lieu, d’une même sonorité. Ses installations sonores souvent liées au lieu de diffusion s’articulent généralement sous une forme narrative, proche d’un scénario. L’aspect sculptural de ses installations qui cheminent entre abstraction musicale, environnements sonores concrets et références littéraires a pour objectif de mettre en évidence la spatialité du son.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Visite de traverse

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MicroSillons-NL.jpg
    • 24.04.16 → 24.04.16
      Non classé
      La Criée centre d’art contemporain
    • Visite de l’exposition d’Ariane Michel par Micro-sillons

      Micro-sillons invite des créateurs sonores à proposer des compositions inspirées par l’univers d Ariane Michel et par la thématique de la saison Fendre les Flots.
      Vous pourrez ainsi vous laisser bercer par différents univers au gré de déambulations dans l’espace d’exposition ou confortablement installés dans un transat.

      La programmation d’œuvres sonores (durée environ 30 min) est diffusée à heures régulières au cours de la journée de Visites de traverse. Elle est ensuite accessibles sur une borne à La Criée pendant toute la durée de l’exposition.

    • L’art dans les chapelles
    • 2016
    • Balade contée à Malguénac

    • Visites commentées
    • 24.04.16 → 24.04.16
      Visites commentées
      L’art dans les chapelles
    • Ballade contée à Malguénac

      Notre médiatrice vous invite à découvrir le riche patrimoine de la commune de Malguénac, à travers une après midi de visite, accompagnée de conteuses, musiciens et chanteurs.

      • 14h Rendez-vous devant l’église Saint-Pierre Saint-Paul
      • 15h Gueltas, chapelle Saint-Gildas : Visite par L’art dans les chapelles
      • 16h30 Chapelle Saint-Patern :
        Visite par L’art dans les chapelles
        Conte par Mamm Soaz
      • 17h30 Retour à l’église du bourg
        Visite par L’art dans les chapelles
        Lecture par Claudine Chambon-Boulard
      • 18h Concert de Yann Fañch Kemener et le groupe Touldrouz
      • 18h30 Verre de l’amitié offert par la mairie

        Accueil en musique à chaque point de rendez-vous par les élèves du conservatoire de musique et de danse de Pontivy Communauté.

    • bulthaup
    • 2016
    • Hervé Beurel, Collection publique (extraits)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Herve_Beurel_Tableau_n9_2006web.jpg
      Hervé Beurel, Tableau n°9, de la série Collection publique, 2006 Collection Frac Bretagne. Crédit photo : Hervé Beurel
    • 22.04.16 → 25.06.16
      Exposition
      bulthaup
    • Depuis plus de 10 ans, Hervé Beurel enregistre par le moyen de la photographie des fragments de décors muraux – bas-reliefs, mosaïques, peintures – ornant des constructions publiques et privées des années 60 et 70.
      De cette recherche qui le conduit dans différentes villes d’Europe, résultent des « tableaux », que le spectateur identifie comme appartenant à la peinture abstraite, souvent géométrique.
      Cet ensemble, toujours en cours, constitue une « collection » dont quelques extraits sont confrontés, dans l’environnement très « cube blanc » du showroom, aux lignes et volumes épurés du mobilier de cuisine et séjour créé par bulthaup.
      Cette initiative est le fruit de la volonté croisée de bulthaup, Rennes et du Frac Bretagne, de faire dialoguer art, architecture et design, d’en favoriser de nouvelles approches par un public élargi.
    • EESAB → Site de Rennes
    • 2016
    • Conférence de Ben Kinmont

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ben_kinmont_prospectus_1988-2010_jrp_ringier_2011.jpg
    • 19.04.16 → 19.04.16
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Dans le cadre de l’exposition We are a multitude, qui aura lieu du 23 mars au 22 avril à la Galerie Art & Essai, l’artiste conceptuel Ben Kinmont est invité à présenter sa pratique lors d’une conférence. Elle se tiendra à l’École Européenne Supérieure des Arts de Bretagne (EESAB) de Rennes le 19 avril et sera modérée par les étudiantes-commissaires du master Métiers et Arts de l’Exposition (université Rennes 2).

      Ben Kinmont réalise des actions éphémères dans divers lieux urbains, privés ou domestiques en impliquant la participation d’autrui. Ces situations d’échanges construisent un espace commun nommé « troisième sculpture ». Tous les documents liés à ces actions sont collectés et conservés sous forme d’archives. L’artiste rédige ensuite des descriptions de chaque projet, réactivable par un tiers, qu’il consigne dans l’ouvrage Prospectus (2011). Une place est ainsi laissée à l’appropriation, à l’interprétation et à l’interaction interrogeant l’autorité de l’artiste sur son œuvre. S’émancipant des critères de jugements imposés par l’institution, il remet en cause la définition de l’art. Il interroge alors le système de l’art et ses valeurs, la place de l’artiste dans la société contemporaine ainsi que l’économie artistique.

      + A la suite de la conférence un temps de discussion est prévu avec l’artiste.

    • 2016
    • Visite Levent Beskardès

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/beskardes.jpg
    • 17.04.16 → 17.04.16
      Visites commentées
    • Levent Beskardès, comédien sourd, utilise la gestuelle de son corps pour partager avec les visiteurs sourds, malentendants et entendants l’expérience de l’art contemporain et leur faire découvrir l’exposition «  Nicolas de Crécy »

    • L’IMAGERIE
    • 2016
    • Pascal Mirande, Le Faussaire, 2000/2015

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/site-pascal-mirande_gulliver-xiii_-nastasja-2008.jpg
    • 02.04.16 → 11.06.16
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • 40mcube
    • 2016
    • Archeologia II, Ann Guillaume / Pascal Jounier Trémelo / Josué Z. Rauscher

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ArcheologiaIIcartonrecto11.jpg
    • 02.04.16 → 28.05.16
      Exposition
      40mcube
    • Ann Guillaume, Pascal Jounier Trémelo, Josué Z. Rauscher

      Archeologia II est une expérience d’exposition qui, après avoir investit en 2013 40mcube, le Frac Bretagne, le Musée des beaux-arts de Rennes, le Musée de géologie de Rennes 1, prend place en 2016 dans l’ancienne faculté des sciences de Rennes. L’exposition évoque la recherche et son déploiement dans le temps, la série, ainsi que le fait de rejouer les choses dans un autre espace et dans un autre temps, sur le principe de la reconstitution qui s’avère être commun à l’art et à l’archéologie.
      Construit en 1900, devenu faculté dentaire en 1968 et actuellement engagé dans une démarche expérimentale de réflexion sur sa vocation future, le bâtiment Pasteur présente des salles à l’apparence désaffectée, comme en attente dans un temps suspendu. L’exposition Archeologia II s’y glisse comme dans un décor avec lequel les œuvres jouent, évoquant à leur tour des époques incertaines qui sèment le doute sur leur provenance géographique comme temporelle.
      Ainsi le film Submarino d’Ann Guillaume nous entraine dans les réserves du centre national des arts et métiers qu’elle filme comme une fonds archéologique immergé. Usant des techniques traditionnelles du moulage, Pascal Jounier Trémelo prélève l’empreinte en plein ou en creux d’objets contemporains usuels, solidifiant certains de leurs états instables. Les objets aux origines et aux fonctionnalités parfois indécises de Josué Z. Rauscher se retrouvent séparés les uns des autres dans un dispositif qui reprend discrètement quelques bribes de l’histoire des lieux et les présente comme autant d’énigmes soumises au visiteur.
      Adoptant des formes de l’ordre du vestige, de l’empreinte, et du cabinet de curiosité, les œuvres rassemblées par Archeologia II à l’Hôtel Pasteur ouvrent la porte à des fictions qui rompent toute chronologie. Elles nous amènent à regarder le présent comme le passé… ou depuis le futur.

    • 2016
    • Project room : Le Quartier du futur

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AFFICHE-A3-LQDFweb.jpg
    • 01.04.16 → 17.04.16
      Exposition
    • Exposition des dessins issus du concours et des ateliers du Quartier.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • visite de l’exposition La Rhétorique des marées – Vol.2 par Ariane Michel

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ArianeMichel_LRDM_PascalRivet.jpg
    • 31.03.16 → 31.03.16
      Visites commentées
      La Criée centre d’art contemporain
    • Ariane Michel

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Rayon vert – Fabio Viscogliosi, Une allure d’expédition

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image_Fabio-7482a.jpg
    • 31.03.16 → 31.03.16
      Non classé
      La Criée centre d’art contemporain
    • avec la complicité d’Ariane Michel

      Écrivain, dessinateur, peintre, musicien, (…), Fabio Viscogliosi est un artiste qui, d’un champ à l’autre, déroule une même élégante pelote. Ligne de basse, fil de la plume, trait de coupe, tous tracent un sillon éclairé par des ascendances italiennes, une sensibilité tendue entre tragique et légèreté et un appétit éclectique.
      En parallèle à l’exposition que Spéléographies et la galerie Lendroit consacrent à son travail graphique, Fabio Viscogliosi présente à La Criée une autre facette de ses activités.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2016
    • The Shelf Company Ornementation, figuration / Fonctions

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/the_shelf_company-conference-rennes_visuel.jpg
    • 31.03.16 → 31.03.16
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • The Shelf Company, studio de direction artistique et maison d’édition indépendante fondé en 2011 par Morgane Rébulard & Colin Caradec, partage son activité entre un travail de commande et la publication de la revue annuelle The Shelf Journal.

      Attachés depuis leurs débuts à une approche ludique et chaleureuse du design, ils présenteront lors de la conférence Ornementation, figuration / Fonctions comment ils articulent ces notions pour répondre à des problématiques de design.

      Ils expliqueront cette démarche dans le détail, prenant pour exemple trois projets éditoriaux qu’ils ont réalisés entre 2011 et 2016.

      Conférence proposée par Guillaume Allard.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Rayon vert – Ariane Michel, Petite rétrospective

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/artiste-associeeTHE-SCREENING.jpg
    • 30.03.16 → 30.03.16
      Projection
      La Criée centre d’art contemporain
    • Pour cette séance Écran Variable, Ariane Michel propose un choix parmi ses films et vidéos. La projection est suivie d’une discussion.

      programme :

      • Sur la terre, 2005, 13 min
      • La cave, 2009, 13 min
      • Le camp, 2009, 12 min
      • Note for Neighborhood, 2014, 7 min 30
      • Le faisceau, 2010, 3 min
      • The Screening, 2007, 25 min
    • EESAB → Site de Rennes
    • 2016
    • In quest of Norman Potter

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/in_quest_of_norman_potter-design-eesab.png
    • 30.03.16 → 29.04.16
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • À l’initiative des étudiants en design et communication de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne-site de Rennes, cette exposition met en lumière le travail du designer anglais Norman Potter (1923-1995), peu connu en France.

      Les deux ouvrages écrits au cours de sa vie, Qu’est-ce qu’un designer (1969) et Models & Constructs (1990), en constituent les principales portes d’entrée. Au cœur de la bibliothèque de l’école des Beaux-Arts, sa scénographie reprend le motif du clavier QWERTY de la machine à écrire Olivetti Lexikon 80, chère à ce concepteur, poète, artisan, militant… 26 éclairages – comme autant de touches – guident le visiteur à travers un abécédaire : A comme Auto-apprentissage, B comme Bristol, C comme…

       

      Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la journée d’étude Le livre et le designer, ainsi que dans le programme des expositions consacrées à Ronan & Erwan Bouroullec à Rennes.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2016
    • Journée d’étude : le livre et le designer

    • Séminaire
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel_livre_design.jpg
    • 30.03.16 → 30.03.16
      Séminaire
      EESAB → Site de Rennes
    • 9h30 – 18h30

      Invités : Alessandro Colizzi, Tony Côme, Catherine Geel, Lucile Montagne, Emanuele Quinz, Nathalie Simonnot et Emile Visscher.

      Si les rapports des architectes au livre ont souvent été interrogés, les designers industriels ont plus rarement fait l’objet de ce genre d’études. Pourtant, d’importants représentants de la discipline sont – ou ont été – d’inconditionnels lecteurs. Nombre d’entre eux se sont également imposés en tant que concepteurs de livres majeurs – auteurs au sens littéraire du terme mais aussi, bien entendu, dessinateurs de formes livresques singulières. Que lit un designer industriel ? Qu’est-ce qu’un livre de designer industriel ? Qu’est-ce qui peut faire la spécificité d’un tel objet ? Que pousse un designer à écrire, à projeter, à publier un livre ? Avec quels collaborateurs (éditeurs, graphistes, etc.) ?

      À travers l’analyse d’ouvrages isolés ou de rayonnages entiers, cette journée d’étude permettra de réévaluer la pratique de certains praticiens. En mettant en lumière les lectures clés et les bibliothèques particulières de célèbres designers, il s’agira d’ouvrir de nouvelles portes d’entrée dans leur carrière, d’envisager de nouvelles manières d’aborder leurs productions.

    • Le Bon Accueil
    • 2016
    • Jeroen Vandesande Circuite 03

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/web-gallery-jeroen-3.jpg
    • 27.03.16 → 29.04.16
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Déployée dans la nef de l’ancienne église Saint-Etienne, devenue Théâtre du Vieux Saint-Etienne, l’installation sonore de Jeroen Vandesande composée de longs tubes de plexiglass transparents de 4 mètres évoque une sorte d’orgue du 21ème siècle. A l’intérieur de ces tubes, des haut-parleurs se déplacent verticalement pour s’approcher ou s’éloigner d’un micro et ainsi générer de longs feedbacks.

      La composition sonore, très méditative, est rejouée et repensée par l’artiste qui programme l’installation à l’aide de joysticks en tenant compte de la nature du lieu et de son acoustique.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2016
    • Renc’art : visite commentée de l’exposition Cris et chuchotements 

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Itinéraires-Graphiques.jpg
    • 26.03.16 → 26.03.16
      Visites commentées
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Samedi 26 mars, 17h, entrée libre

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • 17 Screens

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Bouroullec_Rennes_17-Screens_35.jpg
      Ronan & Erwan Bouroullec, exposition 17 Screens présentée au Frac Bretagne, Rennes, du 25 mars au 28 août 2016 © Studio Bouroullec
    • 25.03.16 → 28.08.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Ronan & Erwan Bourroulec

      Rennes accueille en 2016 un événement culturel exceptionnel : Les Champs Libres, le Frac Bretagne et le parlement de Bretagne s’associent pour présenter du 25 mars au 28 août les créations de Ronan et Erwan Bouroullec.

      Dans la grande galerie du Frac Bretagne, 17 Screens crée une atmosphère, un paysage composé d’une succession de 17 écrans, des cloisons modulaires qui allient art, artisanat et haute technologie. Entre œuvres et prototypes,  ces éléments témoignent d’une pensée prospective qui articule industrie et manufacture au service de nouveaux usages de l’espace. Au croisement de l’art et de l’architecture, dans une démarche qui redéfinit sans cesse la notion de design, Ronan et Erwan Bouroullec inventent, avec rigueur et sensibilité, une fluidité, une mobilité, en phase avec l’époque.

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Rétrospective

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2016_Bouroullec_Rennes_Retrospective_20_ldf.jpg
      Ronan & Erwan Bouroullec, exposition Rétrospective présentée au Frac Bretagne, Rennes, du 25 mars au 28 août 2016 © Studio Bouroullec
    • 25.03.16 → 28.08.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Ronan & Erwan Bourroulec

      Rennes accueille en 2016 un événement culturel exceptionnel : Les Champs Libres, le Frac Bretagne et le parlement de Bretagne s’associent pour présenter du 25 mars au 28 août les créations de Ronan et Erwan Bouroullec.

      Rétrospective propose un panorama sélectif parmi les objets et mobiliers que Ronan et Erwan créent ensemble depuis près de 20 ans. Juxtaposant aux produits finis et édités des dessins et des archives, l’exposition, dans une scénographie inédite, tend à montrer les processus d’élaboration et les sources d’inspiration des deux designers, dont le registre ne cesse de s’étendre à de nouvelles recherches de même que les collaborations avec des éditeurs du monde entier.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • Ben Kinmont We are a multitude

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/benkinmont.jpg
    • 24.03.16 → 22.04.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Une proposition du Master Métiers et Arts de l’Exposition

      Commissariat :  Emmanuella Attisso, Solenne Boutoille, Céline Cailliau, Éline Gourgues, Adèle Hermier, Julia Lardy, Lisa Leandri, Marion Le Monnier, Charlotte Lembert, Maëlys Moreau, Mélanie Ploquin, Élodie Potier, Amanda Silva, Anna Zachmann

      Sous la direction d’Elvan Zabunyan, Béatrice Didier et Baptiste Brun
      _
      1. Du 24 mars au 22 avril 2016, les étudiantes du Master Métiers et Arts de l’Exposition de l’Université Rennes 2 proposent une exposition monographique de l’artiste nord-américain Ben Kinmont, à la Galerie Art & Essai.
      2. Réalisant des actions éphémères dans l’espace urbain, Ben Kinmont crée un espace d’échanges, qu’il nomme Troisième sculpture. Les descriptions des documents liés aux projets sont répertoriés, classés, archivés et consignés dans l’ouvrage Prospectus. À partir de ces textes, l’artiste offre la possibilité à toute personne qui le souhaite de réactiver ses actions.
      3. Au centre de la Galerie, une table matérialise un espace d’interaction comme lieu de travail et de dialogue permettant la consultation des archives. À travers la présentation de cinq projets, l’exposition expérimente l’autorité de tous ses acteurs et tente d’approfondir une des questions centrales de l’exposition, à savoir : jusqu’où peut-on s’approprier une oeuvre ? Avec le principe de la réactivation, les quatorze commissaires s’interrogent sur la part d’autorité de chacun : est-ce l’artiste qui fait l’oeuvre ? Le processus adopté par Ben Kinmont est basé sur l’équilibre des parties et met en évidence les différents niveaux de relations. We are a multitude questionne ce “partage de l’autorité”, ses porosités mais aussi ses limites. En s’inscrivant à la croisée de multiples temporalités, l’exposition fonctionne sur le mode participatif. Un archivage systématique des documents qui y sont produits, prolonge le travail de l’artiste. Ainsi, l’exposition se trouve enrichie au jour le jour par les co-créateurs des projets.
      4. Autour de l’exposition, plusieurs évènements culturels sont proposés : une projection du documentaire Les Diggers : Révolution et contre-culture à San Francisco (1966-1968) réalisé par Alice Gaillard ; des ouvertures de boîtes d’archives par l’artiste Yann Sérandour et des professionnels des archives départementales ainsi que des archives de la Critique d’Art ; un atelier avec le Centre Culinaire Contemporain autour du projet de l’artiste On Becoming Something Else, permettant d’approfondir le propos de We are a multitude. Intitulée Placards, affiches, tracts, prospectus. L’imprimé au service de l’art [et de la polis], cette journée d’études organisée le 31 mars 2016, met en relief les usages et pratiques du statut de l’imprimé et ses finalités politiques.

      Du 13 au 20 avril 2016, une édition spécifique sera réalisée à l’image des Student Series en présence de l’artiste Ben Kinmont. Cette parution Rennaise sera la trace de cette semaine de travail collectif et intégrera les collections du Museum of Modern Art (NYC).

      _

      Ben Kinmont est né en 1963 à Burlington, Vermont, il vit et travaille à Sebastopol, Californie. Il est représenté par la galerie Air de Paris (France).

      En parallèle, le Cabinet du Livre d’artiste présente l’exposition Open by Chance & Appointment consacrée à l’activité de libraire de Ben Kinmont (10 mars – 28 avril).

    • Galerie Pictura
    • 2016
    • Peintures, Pratiques et Poétiques

    • Exposition
    • 22.03.16 → 21.05.16
      Exposition
      Galerie Pictura
    • Collection du Frac Bretagne - Richard Baquié, Cécile Bart, Hervé Beurel, Christian Bonnefoi, Dominique Figarella, Didier Mencoboni, Claire-Lise Petitjean, Sarkis, Pierre Soulages, Ian Wallace, Yang Jie-Chang.

      En résonance avec le nom de la galerie, l’exposition, prend la peinture comme sujet, sous le signe de Sarkis, qui dévoile le processus de ses re-créations, et de Richard Baquié qui s’amuse du « combat des couleurs ». Le parcours associe des œuvres qui privilégient transparence et jeu de lumière, à celles où le geste est primordial. Il accueille les expressions très diverses d’une pratique élargie de la peinture. L’exposition montre combien sont nombreux les artistes, jeunes ou confirmés, qui explorent les possibilités de la peinture au-delà de l’opposition désuète abstraction/figuration, et qui jouent de la fructueuse perméabilité actuelle des frontières artistiques.

      Commissaire d’exposition : Catherine Elkar.

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Pratique et poétique

    • Exposition
    • 22.03.16 → 21.05.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Richard Baquié, Cécile Bart, Hervé Beurel, Christian Bonnefoi, Dominique Figarella, Didier Mencoboni, Claire-Lise Petitjean, Sarkis, Pierre Soulages, Ian Wallace, Yang Jie-Chang

      En résonnance avec le nom de la galerie, la deuxième exposition menée en partenariat entre la Ville de Cesson-Sévigné et le Frac Bretagne, prend la peinture comme sujet, sous le signe de Sarkis, qui dévoile le processus de ses re-créations, et de Richard Baquié qui s’amuse du « combat des couleurs ». Le parcours associe des œuvres qui privilégient transparence et jeu de lumière (Cécile Bart, Christian Bonnefoi), à celles où le geste est primordial (Pierre Soulages, Yang Jie-Chang), tout en accueillant les expressions très diverses d’une pratique élargie de la peinture (Hervé Beurel, Dominique Figarella, Hreinn Fridfinnsson, Didier Mencoboni, Claire-Lise Petitjean, Ian Wallace). L’exposition montre ainsi combien sont nombreux les artistes, jeunes ou confirmés, qui explorent les possibilités de la peinture au-delà de l’opposition désuète abstraction/figuration, et jouent de la fructueuse perméabilité actuelle des frontières artistiques.

      Commissaire d’exposition: Catherine Elkar, Directrice du Frac Bretagne

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2016
    • LES CHANTIERS-RÉSIDENCE : APPEL À CANDIDATURE

    • Résidence
    • 22.03.16 → 10.06.16
      Résidence
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Passerelle Centre d’art contemporain, Brest et Documents d’Artistes Bretagne lancent un nouvel appel à candidature pour les Chantiers-Résidence.
      Le programme de résidence accueille chaque année deux artistes récemment diplômés vivant et travaillant sur le territoire de la Région Bretagne.

      Périodes de résidence :

      • De novembre 2016 à janvier 2017 et de mars à mai 2017
      • Date limite de réception des candidatures : vendredi 10 juin 2016.
      • Télécharger l’appel à candidature > Les Chantiers-Résidence 2016-2017


      Contacts :
      Résidence Les CHANTIERS
      Passerelle Centre d’art contemporain
      41 rue Charles Berthelot
      F – 29200 Brest
      contact@leschantiers-residence.com

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2016
    • Belle saison 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/village.jpg
    • 20.03.16 → 29.05.16
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • GALERIE LAIZE

      L’ATELIER DU BOURG, L.L. DE MARS & LOÏC LARGIER

      La Galerie Laizé accueille les productions inédites d’un collectif de graphistes et d’illustrateurs rennais ainsi qu’un duo issu de la bande dessinée contemporaine.
      Au rez-de-chaussée de la galerie, le collectif L’Atelier du Bourg propose une exposition en lien avec l’histoire de Bazouges-la-Pérouse intitulée “Saintüaries dundee”. Dans leur proposition, réalité et fiction s’imbriquent plongeant ainsi le spectateur dans un portrait et une chronique métaphoriques de la commune.Au premier étage, L.L. de Mars et Loïc Largier invite le spectateurs à s’immerger dans une installation narrative éclatée. Leurs pratiques graphiques qu’ils ont choisi de croiser à l’occasion de cette exposition nommée “Carthage”, interagissent sur les murs et au sol pour créer un espace original.

      GALERIE RAPINEL

      BLEXBOLEX, J.M. BERTOYAS, MATTI HAGELBERG, LES FRÈRES LEGLATIN, PASCAL MATTHEY, HELGE REUMANN, ROBERT VARLEZ

      L’exposition “Dans les bandes” est une carte blanche à L.L.de Mars :”Il s’agit d’une rencontre exceptionnelle d’auteurs travaillant en Allemagne, en Belgique, en Finlande, en Suisse ou en France, chercheurs et artistes de toutes générations, qui tentent de répondre à cette question illusoirement simple : quelles raisons invoquer et quelles conséquences attendre, pour la bande dessinée, de la sortie du livre et de l’occupation de l’espace ? Ça sert à quoi ? Quel sens ça porte ? Qu’est-ce que ça produit comme nouvelles approches, comme pistes possiblement fécondes, pour la bande dessinée comme pour l’exposition elle-même.

      GALERIE THÉBAULT

      TATJANA DOLL, RAYMOND HAINS, YVAN LE BOZEC, GILLES MAHÉ, JEAN-YVES PENNEC, DAVID SHRIGLEY

      Pour cette exposition, les oeuvres choisies dans la collection du Fonds régional d’art contemporain Bretagne détournent par un jeu de déplacements les codes de l’illustration et du graphisme urbain et publicitaire.

      Le Fonds régional d’art contemporain Bretagne a été créé par l’État et le Conseil régional de Bretagne en 1981. Il a pour mission principale de constituer une collection d’art contemporain en région. Aujourd’hui il est riche de 4800 œuvres dont il assure la diffusion à l’échelle régionale, nationale et internationale.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2016
    • Cris et chuchotements, Itinéraires Graphiques 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Itinéraires-Graphiques.jpg
    • 19.03.16 → 28.05.16
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Cette exposition regroupe des artistes femmes (Louise Bourgeois, Kiki Smith…) qui, après s’être engagées pour défendre un art avant tout féministe, assument pleinement leur genre lorsqu’elles se penchent sur les questions de leur identité, leur intimité ou leur imaginaire.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • rencontre avec Ariane Michel

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ArianeMichel_LRDM_JulienBismuth.jpg
    • 19.03.16 → 19.03.16
      Rencontre
      La Criée centre d’art contemporain
    • Ariane Michel

      rencontre autour de son exposition personnelle, La Rhétorique des marées – Vol.2

    • L’art dans les chapelles
    • 2016
    • Présentation de la programmation de la 25e édition

    • Conférence
    • 19.03.16 → 19.03.16
      Conférence
      L’art dans les chapelles
    • Karim Ghaddab et Eric Suchère, co-directeurs artistiques de la 25e édition de L’art dans les chapelles nous dévoilerons les artistes invités.
      L’édition 2016 se déroulera du 8 juillet au 18 septembre.

      Cette présentation sera suivie l’après-midi par l’Assemblée générale de l’association des Amis de L’art dans les chapelles

       

    • Atelier d’Estienne
    • 2016
    • Itinéraires Graphiques 2016, Made in USA

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Site-B.-Kruger.jpg
    • 19.03.16 → 29.05.16
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Saul Bass, Ivan Chermayeff, Seymour Chwast, Paul Davis, Milton Glaser, April Greiman, Woody Pirtle, J.Howard Miller, Luba Lukova, Barbara Kruger...

      Dans le cadre des Itinéraires Graphiques du Pays de Lorient, l’Atelier d’Estienne accueille 22 artistes américains, graphistes et plasticiens.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Ariane Michel, La Rhétorique des marrées – Vol.2

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel_ArianeMichelACB.jpg
    • 18.03.16 → 22.05.16
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Ariane Michel

      La Rhétorique des marées est un projet d’Ariane Michel qui, par le prisme d’un cinéma organique et évolutif, questionne la place du geste artistique au regard des échelles et des mouvements de la Nature.
      Cet été, sur la côte sauvage d’Esquibien, en Finistère, Ariane Michel, en commissaire, a invité 21 artistes à réaliser des œuvres sur l’estran, à la frontière de l’océan et de la terre*. Cette exposition littorale, soumise aux éléments, lui sert ici de matière première : aux marges de cet évènement public, en cinéaste et dans un souci presque scientifique, elle a alors filmé les moments de présence et d’activité des artistes dans le paysage, depuis leur premier passage sur les lieux jusqu’à l’achèvement de leurs pièces. Elle a ensuite continué à enregistrer les transformations successives de l’exposition.
      À La Criée, elle présente une installation vidéo, qui condense l’évènement et ses multiples temporalités. Celles des artistes, leurs corps, leurs gestes et leurs respirations. Celles des œuvres, performances fugaces, œuvres fragiles vite emportées ou constructions plus résistantes. Mais aussi celle de tout ce qui existait là, autour, sous d’autres repères spatio-temporels que les nôtres : le granit, les crabes, les lichens, la houle, etc., toute une multitude de veilleurs qui chargeaient l’endroit de leurs échelles respectives.
      Comme elle aime à le faire, Ariane Michel a filmé avec le souci d’adopter leur point de vue. À hauteur de patelle ou de bigorneau, dans la durée de vie d’une feuille de genêt, selon l’inquiétude des aigrettes ou l’indifférence du minéral, elle choisit ici de révéler et de renforcer les vertiges éprouvés par la mise en présence de tous ces êtres avec des gestes d’artistes. Ce faisant, elle emmène le visiteur dans un voyage intuitif et sensoriel, au travers duquel, changeant de point de vue, ce dernier peut aussi changer de paradigme, voire de peau.


      * La Rhétorique des marées – Vol.1, du 5 juillet au 30 septembre 2015, à Esquibien (29770), Virginie Barré, Julien Bismuth, Michel Blazy, Florence Doléac, Ellie Ga, Dominique Ghesquière, Jacques Julien, Martin Le Chevallier, Natalia Lopez, Dominique Mahut, Louise Hervé & Chloé Maillet, Bruno Peinado, Steven Pennaneac’h, Abraham Poincheval, Hugues Reip, Pascal Rivet, Benjamin Rivière, Éric Thomas, Gurvan Tymen et Jean-Luc Verna.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Workshop avec Anne-Laure Chamboissier, Ecoute voir ! Anne-Laure Chamboissier proposera la projection d’un film (55 mn) dont elle est l’auteure et qui se base sur des entretiens avec l’artiste poète-performer-plasticien Bernard Heidsieck, et d’autres figures majeures de la poésie sonore, de l’édition et de la performance. Cette rencontre-projection sera ouverte aux élèves amateurs de l’école de 10h30 à 12h30 avant d’être prolongée par un temps de travail et d’écoute approfondi, exclusivement consacré aux élèves de la classe préparatoire. Anne-Laure Chamboissier est considérée comme l’une des spécialiste du domaine. Outre de nombreux textes et commisssariats d’exposition, elle est depuis quelques années responsable de la programmation des performances et des concerts à la FIAC à Paris.

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bernard002.jpg
    • 18.03.16 → 18.03.16
      Atelier
      Galerie Raymond Hains
    •  

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • La quadrature du cercle

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuACB2.jpg
    • 18.03.16 → 08.05.16
      Exposition
      Lendroit éditions
    • La quadrature du cercle 1/4, Christelle Familiari, du 18/03/2016 au 03/04/2016

      Rencontre avec l’artiste le 30/03/2016 à partir de 18h

       

      La quadrature du cercle 2/4, Yann Lestrat, du 06/04/2016 au 16/04/2016

      Vernissage le 06/04/16 à partir de 18h

       

      La quadrature du cercle 3/4, Mélanie Villemot, du 20/04/2016 au 30/04/2016

      Vernissage le 20/04/16 à partir de 18h

       

      La quadrature du cercle 4/4, Yvan Salomone, du 05/05.2016 au 08/05/2016. Vernissage le 6 mai à Saint Briac.

      Lancement de nouvelles publications et exposition de multiples d’artistes dans le cadre de l’événement “Bienvenue à Saint Briac”.

       

      L’événement La quadrature du cercle regroupe 4 temps artistiques, 4 expositions, 4 publications et 4 artistes invités entre le mois de mars et le mois de mai 2016.

      Cet ensemble de propositions revient sur la question du multiple en art contemporain, comment le penser, comment l’exposer, comment le diffuser. Le multiple d’artiste, une œuvre multipliée, un objet unique ?

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • conférence d’Ariane Michel

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ArianeMichel_LRDM_LouiseHerve_ChloeMaillet.jpg
    • 15.03.16 → 15.03.16
      Conférence
      La Criée centre d’art contemporain
    • Ariane Michel, artiste et cinéaste, est née en 1973 à Paris. Elle vit aujourd’hui entre Paris et le cap Sizun, Finistère. Suite à des études à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris et un passage au Pavillon – cellule de recherche du Palais de Tokyo, Ariane Michel développe un travail où les techniques narratives du cinéma tiennent une place importante, qu’elles s’inscrivent dans des vidéos, des dispositifs d’installation, de cinéma ou de performance.

      Invitée par La Criée en tant qu’artiste associée à la saison Fendre les Flots, Ariane Michel imagine La Rhétorique des marées, un projet qui par le prisme d’un cinéma organique et évolutif, questionne la place du geste artistique au regard des échelles et des mouvements de la Nature. Pour son exposition personnelle à La Criée, elle présente une installation qui condense les multiples temporalités de l’exposition collective qu’elle avait organisée cet été sur le littoral, en cap Sizun.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • Véra Molnar – Lignes ou Meule ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/P1030527.jpg
    • 11.03.16 → 21.05.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Véra Molnar

      Du 11 mars au 14 mai 2016, VERA MOLNAR revient à Rennes pour une exposition intitulée “Lignes ou Meules ?”, ensemble de travaux récents (peintures, dessins à la main et ordinateur et photographies) en hommage à la série des “Meules” de Claude Monet.

       

      Deux choses s’imposent à la conscience d’un artiste, même le plus jaloux de sa liberté: la nature d’un côté, l’exemple des maîtres du passé de l’autre. Si, dans sa démarche radicale, VERA MOLNAR peut donner l’impression d’en faire table rase, avec ses froids algorithmes guidant d’aveugles tables traçantes, on sait bien qu’en réalité elle les a toujours à l’œil. Elle risque d’autant moins de les oublier qu’elle les aime profondément. Il y a même, entre son inlassable contemplation de la nature et son attachement à quelques géants de l’histoire de la peinture, un lien direct : une conviction que certains ont réussi à mieux voir et faire voir le monde, à toucher quelque chose de son mystère en mettant au point leur méthode révolutionnaire et géniale, au prix d’un travail acharné, souvent répétitif, fondé même sur l’idée d’épuisement. C’est bien sûr Cézanne, variant à l’infini la répartition de la lumière et des couleurs autour du profil un peu aberrant de la Montagne Sainte-Victoire. C’est aussi Monet, que l’on voit comme le peintre de la sensation pure et fugitive, le seul capable de restituer l’émotion d’un instant au bord de l’eau sous les peupliers tremblants, celle d’une ondulation de blé et de coquelicots, mais qui est justement le plus scientifique de tous, progressant par l’expérience, la variation, la vérification : le père de l’art sériel et itératif. Dans son Hommage à Monet de 1981, aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Rennes, Vera Molnar décortiquait l’effet hypnotique des petits reflets orange d’Impression, soleil levant à travers une série de « tableaux » où la proportion et la répartition de petits rectangles de couleur étaient soumises par l’ordinateur à une combinaison de contraintes et de hasard.

      En 1872, au moment où il peint le tableau qui donnera son nom à l’impressionnisme, Claude Monet est encore bien loin d’imaginer ses grandes séries des années 1890 : cathédrales de Rouen, peupliers, plus tard nymphéas… Le tout premier de ces motifs obsédants, celui qui entraîne Monet dans l’aventure, n’est autre que cette forme sommaire et indolente de la meule, de paille ou de foin, qui se multiplie sous la chaleur de l’été. Un modeste monticule qui va revêtir dans l’histoire de l’art une importance capitale ; un objet formé de millions d’éléments minuscules et identiques, mystérieusement combinés. Comment pouvait-il échapper à VERA MOLNAR ?

      Entre le clin d’œil à Monet et la fascination du motif lui-même, difficile de déterminer ce qui, chez elle, a déclenché un jour l’inspiration qui devait aboutir, près de quarante ans plus tard, à l’un des ensembles les plus saisissants de son œuvre. Les carnets deVERA MOLNAR conservent le souvenir précis de cet été 1977 où, à Tihany, au bord du lac Balaton en Hongrie, elle observe la forme minimale d’une meule, un demi-cercle presque parfait, qu’elle dessine rempli de segments désordonnés. Entre la meule et le fond, il n’y a qu’une certaine différence de désordre et de densité. D’emblée le motif suggère ses immenses possibilités, et pourtant il restera sous le boisseau pendant de longues années. En juillet 1989, VERA MOLNAR est en Normandie, face à la mer. Elle y observe plutôt les contorsions imprévisibles des algues figées dans le sable après la marée. La platitude de la sublime et vaste plage lui fait-elle désirer un peu de relief ? Le travail sur la Sainte-Victoire continue, et les meules lui reviennent en mémoire. Une recherche plus systématique s’enclenche, reprenant, avec des essais de couleurs émiettées qui se répartissent au sein de la forme ronde et alentour, les premiers croquis de Tihany. Les meules sont très simplifiées, elles pourraient être des collines, une Montagne Sainte-Victoire recentrée. Plus tard l’artiste fera une concession à la forme historique, rétrécie vers le bas. Elle s’essaiera aussi aux cylindres parfaitement géométriques des meules modernes, qu’elle photographie avec gourmandise mais qui, curieusement, résistent davantage à l’exercice. Pour l’heure, l’important est cette rupture entre l’intérieur et l’extérieur du motif, rupture floue bien sûr, frontière à la fois indiscutable et imperceptible. Dans cet ensemble d’études de 1989, les variations de couleur produisent immanquablement des effets atmosphériques et font penser à la série de Monet. Mais il faudra attendre encore longtemps pour que le thème des meules déploie tout son potentiel et devienne un grand chapitre de l’œuvre de VERA MOLNAR.

      C’est en 2013, précisément à la naissance de l’été, le 21 juin, que fait irruption une œuvre-programme extraordinaire. En noir sur une toile blanche, trois zones remplies par les mêmes petits traits, dont seules les inclinaisons varient, composent le sol, la meule et le fond. Le passage d’une zone à l’autre est imperceptible si l’on regarde de trop près, il s’affirme avec le recul. Mais le plus savoureux, c’est que ces petits segments de droite, qui sont la forme la plus abstraite, la plus minimale, la plus inexpressive que l’on puisse imaginer, apparaissent aussitôt comme autant de fétus de paille joyeusement entremêlés, évoquant la chaleur de l’été au point que l’on croit entendre le bourdonnement des abeilles. Ce tableau intitulé Meule, en hommage à Monet (1977-2013) retrouve paradoxalement un principe essentiel de l’impressionnisme alors qu’il n’utilise que le trait, et aucune couleur.

      Mais ce n’est que le début d’une nouvelle phase de recherche jubilatoire, car la machine est dangereusement lancée et il va falloir pousser toujours plus loin l’expérience. Tantôt les formes seront simplifiées à outrance, le motif de la meule au milieu de son champ se réduisant à trois rectangles superposés, trois couches de segments diversement organisés – un sommet dans l’art du paysage ; tantôt les couleurs seront réintroduites, mais naturellement elles seront aléatoirement réparties et sans rapport avec le sujet : il y a tout de même quelques règles à respecter. L’épaisseur du fétu peut aussi être augmentée et le corps de la meule se détachera alors d’un fond plus diaphane, créant un effet de perspective atmosphérique. Entorse supplémentaire (doit-on encore les compter ?) à l’orthodoxie de l’art concret, l’œuvre pourra, par ses couleurs, évoquer une heure du jour – ou de la nuit : à partir du début de l’année 2014, l’idée de la Meule, la nuit joue sur la couleur bleu-noir, mais rappelle aussi cette invention impressionniste de la luminosité intense de l’ombre.

      Selon un procédé qu’elle utilise depuis longtemps mais qui, dans ses séries de meules, est particulièrement explicite, VERA MOLNAR fait des étapes de la recherche le corps même de l’œuvre: ainsi l’édition des Meules, dispersion des couleurs en 6 étapes (2013) montre comment, à partir de trois couleurs de départ correspondant au sol, à la meule et au fond, leur dispersion à des degrés croissants de 5, 10, 15, 20, 25 et 30%, transforme la sensation visuelle. C’est à un trouble profond que l’on s’expose en se demandant si l’on préfère la meule à 5% ou celle à 30%. Et si l’on vient ensuite à se demander pourquoi… En même temps que le petit souvenir entêtant du ravissement vaporeux de la peinture de Monet, la danse infernale des fétus inclinés dans tous les sens porte des interrogations sans fin sur notre rapport au monde visible. Leur caractère élémentaire accroît la fascination qu’ils exercent, et l’on se laisse volontiers persuader avec leur créatrice que l’univers n’est que désordre et légèreté.

      “Véra, que fétu ?” un texte de Laurent Salomé – février 2016

       

      Lien vers notre page : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/vera-molnar-2016/

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Ben Kinmont Open By Chance & Appointment

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Open-by-chance-cover-light2.jpg
    • 10.03.16 → 22.04.16
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Open by Chance & Appointment est la formule affichée depuis quelques années sur la vitrine de la librairie de Ben Kinmont, ouverte en 1998 et installée à partir de 2003 à Sébastopol en Californie. Pour l’artiste, cette activité commerciale s’inscrit dans un projet artistique intitulé “Sometimes a nicer sculpture is to be able to provide a living for your family” (Parfois, une sculpture est d’autant plus belle qu’elle permet à ta famille de subsister) :

      “J’ai commencé une activité commerciale d’antiquaire de livres anciens pour aider matériellement ma famille. L’œuvre n’est pas l’entreprise elle-même, mais sa contribution au coût de notre vie. Comme la librairie est spécialisée dans les livres sur l’alimentation et le vin avant 1840, elle offre aussi un plus large contexte dans lequel on peut considérer l’activité domestique comme signifiante. Jusqu’à présent, ça a été un succès.”

      Depuis la création de cette librairie dédiée aux ouvrages anciens consacrés à la gastronomie, l’œnologie, l’économie domestique, la santé ou les parfums, Ben kinmont a participé à de nombreux salons spécialisés (San Francisco, Los Angeles, New York, Paris, etc.) et publié un certain nombre de supports professionnels, du catalogue à l’affiche, inventoriant les livres proposés à la vente.

      Cet ouvrage propose un retour sur l’histoire de cette activité de libraire, inédite pour le plasticien qu’est Ben Kinmont mais profondément inscrite dans l’économie du livre à laquelle toute son œuvre est attachée. Revenant sur la genèse de la structure, les événements et publications qu’elle a suscité, Ben Kinmont y démontre aussi comment ce choix a contribué à son indépendance, en tant qu’artiste, vis-à-vis du circuit marchand de l’art.

      [32] pages, agrafées, impression typographique noir & blanc et numérique couleur, 20 x 12,5 cm, et une carte de visite (édition anglaise).
      Dépôt légal mars 2016, ISBN 978-2-914291-76-7, 500 exemplaires, 25€
      Coproduction : Antinomian Press, Galerie Air de Paris, CNEAI, Christophe Daviet-Thery, Printed Matter, Section 7 Books, Florence Loewy, JRP|Ringier, Art Metropole.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Ben Kinmont Open By Chance & Appointment

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/@sometimes1.jpg
    • 10.03.16 → 28.04.16
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Pour la première fois à Rennes, l’artiste américain, tour à tour plasticien, éditeur ou libraire, présentera une sélection de ses travaux imprimés qui explorent, à travers les notions d’échanges et de réseaux, les statuts de l’œuvre, de l’artiste, du public et des lieux possibles de l’art.

      L’exposition porte le nom de l’ouvrage publié à cette occasion : “Open by Chance & Appointment”, formule affichée sur la vitrine de la librairie de l’artiste, en Californie. Chez Kinmont, cette activité commerciale s’inscrit dans un projet artistique intitulé “Sometimes a nicer sculpture is to be able to provide a living for your family” (Parfois, une sculpture est d’autant plus belle qu’elle permet à votre famille de subsister) : “J’ai commencé une activité commerciale d’antiquaire de livres anciens, écrit-il, pour aider matériellement ma famille. L’œuvre n’est pas l’entreprise elle-même, mais sa contribution au coût de notre vie. Comme la librairie est spécialisée dans les livres sur l’alimentation et le vin avant 1840, elle offre aussi un plus large contexte dans lequel on peut considérer l’activité domestique comme signifiante. Jusqu’à présent, ça a été un succès.”
      L’exposition présentera donc l’ensemble des publications relatives à ces activités de libraire (“Ben Kinmont Bookseller”), comprenant les quatorze catalogues qui s’y rapportent ou encore dix broadsides (ou placards) inventoriant les livres proposés à la vente.
      Sera également présenté l’Almanach des gourmands (1804) d’Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière, dont la gravure imprimée en frontispice du 4e volume (ci-dessus) a inspiré à Ben Kinmont la fabrication de l’étagère qui y est représentée (Grimod’s Meditations, a Shelf for Ben Kinmont Bookseller).
      La “littérature de rue” constituant un pan important de ses publications, les vingt-quatre “Catalytic texts” produits à ce jour seront aussi réunis, incluant la réactivation de l’action “I am for you”, où les quatre tracts seront traduits en français pour l’occasion et distribués pendant le vernissage, sur le campus et dans la ville.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2016
    • Shim Moon Seup, La Présentation

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ShimMoonSeupphotoCuissetACB.jpg
    • 06.03.16 → 05.06.16
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Les notions d’énergie, de tension et d’équilibre sont essentielles dans l’art de SHIM Moon Seup dont les œuvres sont fortement imprégnées de l’esprit du Zen. Principalement faites de bois, de pierre, d’eau, de métal, ses sculptures se caractérisent par une grande sobriété et par l’attention portée aux propriétés de chaque matériau ainsi qu’aux flux qui les animent. L’exposition s’intéresse principalement aux œuvres de la série The Presentation mettant ainsi en lumière le travail de l’artiste ces dix dernières années.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2016
    • Dansaekhwa, l’aventure du monochrome en Corée, des années 70 à nos jours

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ChoiByungSoACB.jpg
    • 06.03.16 → 05.06.16
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Choi Byung So, Chung Chang-Sup, Chung Sang Hwa, Ha Chong Hyun, Lee Dong Youb, Lee Kang So, Park Seo-Bo, Yun Hyong-Keun

      Pour la première fois en France, en collaboration avec le Gyeonggi Museum of Modern Art (GMOMA), une exposition est consacrée à Dansaekhwa. Apparu dès les années 70, ce mouvement artistique qui n’a cessé d’évoluer, se distingue de l’art monochrome ou minimal occidental par sa forte dimension méditative sollicitant tout le corps, et nécessitant une grande concentration physique et mentale. Cette exposition présente une sélection d’œuvres  des artistes fondateurs du mouvement, tels que PARK Seo-Bo et HA Chong Hyun, et de la génération suivante, comme LEE Kang So qui travaille à donner à la peinture monochrome abstraite de nouvelles dimensions.

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2016
    • Lee Bae, Suspens

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Lee-Bae1PhotoSarkantyuACB.jpg
    • 06.03.16 → 06.11.16
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Le charbon tient une place de premier plan dans l’œuvre de LEE Bae. De cette matière « née du feu et qui sert à le rallumer », comme il le souligne, l’artiste explore les propriétés plastiques autant que la symbolique. Pour l’installation qu’il a conçue spécifiquement pour la chapelle, à Kerguéhennec, ses emblématiques blocs de charbon serrés par des élastiques noirs ne sont pas posés comme ils le sont habituellement. Ils sont ici suspendus à la voûte, dans le vide, contrastant avec un sol en kaolin parfaitement blanc qui se colore avec l’effet de l’ombre portée de la sculpture – à la fois massive, légère et aérienne.

    • 2016
    • Nicolas de Crécy

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/com-carre_-pour-siteweb_c_.jpg
    • 05.03.16 → 01.09.16
      Exposition
    • En collaboration avec le Fonds Hélène & Edouard Leclerc, Landerneau

      Commissaires : Keren Detton et MEL PUBLISHER / Lucas Hureau

      Afin d’accroître le rayonnement de l’art contemporain en Bretagne, Le Quartier – centre d’art contemporain de Quimper – et le Fonds Hélène & Édouard Leclerc (FHEL) de Landerneau ont décidé d’unir leurs efforts. Dans le cadre de ce partenariat, le FHEL accueillera chaque année une exposition proposée par Le Quartier. Dès le 5 mars, c’est le FHEL qui propose à Quimper une exposition exceptionnelle avec Nicolas de Crécy.

      Dessinateur de talent, Nicolas de Crécy a construit dans ses livres un univers à la fois étrange et poétique à l’humour absurde et souvent acerbe. Dans ses ouvrages, nourris par le surréalisme et la mélancolie, il détourne les codes narratifs en explorant différents genres et techniques tandis qu’il développe en parallèle de nouvelles œuvres – peintures, sculptures, gravures… – offrant une lecture originale de la destinée des frères Wittgenstein.

      L’exposition, conçue en deux volets, propose un parcours rétrospectif englobant ses premiers succès comme Foligatto, paru en 1991, et présente l’étendue de ses expériences graphiques et stylistiques avec notamment Le Journal d’un fantôme, autobiographie d’un dessin qui adresse de manière drôle et cinglante l’autorité du geste artistique ou La République du Catch qui épouse les codes du manga japonais. Du scénario baroque et onirique (Le Bibendum céleste) au récit satirique et grinçant (Léon La Came), en passant par la fable muette (Prosopopus) et le conte loufoque (Salvatore), Nicolas de Crécy n’a cessé de repousser les frontières de la bande dessinée, tout en affirmant un style très singulier. L’exposition se veut une véritable plongée dans la fabrique du dessin, ses techniques (encre de Chine, aquarelles, crayons…) et ses processus (story-board, esquisses, retouches).

      La seconde partie de l’exposition est gardée par un personnage en trois dimensions directement issu de l’un de ses dessins. Une tête posée sur un guéridon toise le visiteur, présence muette et inquiétante, qui semble inverser le régime des regards. C’est l’œuvre qui nous regarde !

      Nicolas de Crécy s’est passionné pour la vie de Paul Wittgenstein (1887-1961), fils d’un grand industriel viennois, frère du célèbre philosophe et pianiste virtuose que la Première Guerre mondiale a amputé de sa main droite. Il est connu pour avoir commandé aux plus illustres compositeurs de l’époque (Benjamin Britten, Hindemith, Prokofiev) des œuvres musicales comme le célèbre concerto pour la main gauche de Ravel. « Le manchot mélomane », titre donné à ces nouvelles productions, est un portrait en creux qui interroge le manque et la disparition, la folie et la création, la filiation. Les paysages enneigés autrichiens accompagnent l’évocation du corps fragmenté et imaginaire. L’effacement des frontières entre l’intérieur et l’extérieur, par l’évocation de sons, de masques et de fantômes, délivre une expérience sensible de l’ineffable.

    • L’art dans les chapelles
    • 2016
    • Conférence de Camille Saint-Jacques

    • Conférence
    • 04.03.16 → 04.03.16
      Conférence
      L’art dans les chapelles
    • A l’occasion de la sortie de son livre Récréation – L’art vous appartient ! Camille Saint-Jacques, écrivain et artiste invité de la 24e édition de L’art dans les chapelles, vous invite à débattre des éthiques et esthétiques communes entre artistes amateurs et professionnels.
      Une vente-dédicace sera réalisée à l’issue de cette rencontre.

      Vous pourrez également découvrir l’installation réalisée par Camille Saint-Jacques et les élèves de 1ère du lycée Jeanne d’Arc Saint-Ivy de Pontivy.
      Oeuvre réalisée dans le cadre d’une résidence de création, soutenue par la DRAC-Bretagne et la région Bretagne (dispositif Karta).

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Lancement de la revue Talweg # 3 par Pétrole éditions

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/talweg03ACB.jpg
    • 02.03.16 → 02.03.16
      Publication
      Lendroit éditions
    • TALWEG 03 est parue en janvier 2016 et porte sur la notion de MOUVEMENT. Elle s’inspire de la forme du journal d’informations, non relié, au papier fin. Fermé, l’objet est replié en deux sur toute sa hauteur; ouvert, ce pli forme une ondulation sur la surface des double-pages, creux et crête. Au moment de parcourir le livre, la main doit faire le geste d’aplanir, de survoler les pages comme le regard survole l’information et l’image. et rassemble neuf artistes / collectifs : Ludmilla Cerveny, Alex Chevalier, Emma Cozzani, Arthur Debert, ExposerPublier, Mickael Gamio, François-Xavier Guiberteau & Anne-Emilie Philippe, Bénédicte Lacorre, Mountaincutters. Les auteurs Marie Richeux, Marie-Eve Lacasse, Nathalie Quintane et Montassir Sakhi ont été invités à se joindre à eux au sein de l’édition.

      Lendroit éditions propose une soirée de lancement et de découverte de ce troisième opus et des numéros précédents.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2016
    • Portes ouvertes 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_eesab_po_a3_v2_www.jpg
    • 27.02.16 → 27.02.16
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • L’EESAB vous invite à découvrir ses 4 sites lors des 4 Journées Portes Ouvertes.

      Au programme des expositions, visites guidées, performances, concerts et d’autres surprises.

      Chaque site vous accueillera avec ses étudiants, enseignants et toute l’équipe de l’administration pour vous présenter l’école et répondre à vos questions.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2016
    • Portes ouvertes 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_eesab_po_a3_v2_www.jpg
    • 27.02.16 → 27.02.16
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Au programme des expositions, visites guidées, performances, concerts et d’autres surprises.

      Chaque site vous accueillera avec ses étudiants, enseignants et toute l’équipe de l’administration pour vous présenter l’école et répondre à vos questions.

       

    • EESAB → Site de Brest
    • 2016
    • Portes ouvertes 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_eesab_po_a3_v2_www.jpg
    • 27.02.16 → 27.02.16
      Exposition
      EESAB → Site de Brest
    • Au programme des expositions, visites guidées, performances, concerts et d’autres surprises.

      Chaque site vous accueillera avec ses étudiants, enseignants et toute l’équipe de l’administration pour vous présenter l’école et répondre à vos questions.

       

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2016
    • Journée Portes Ouvertes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-JPO-acb.jpg
    • 27.02.16 → 27.02.16
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • JOURNÉE PORTES OUVERTES
      EESAB – SITE DE RENNES

      SAMEDI 27 FÉVRIER 2016
      10h -18h
      Les rendez-vous de la journée :
      10H30 et 14H30
      > Présentation de l’école et des cursus Art, Design et communication / Design graphique
      11H30 et 15H30
      > Visites guidées de l’école par les étudiants
      Et toute la journée…
      Des expositions, des performances et des rencontres avec les enseignants et les étudiants !
      Petite restauration sur place proposée par le BDE

       

    • Le Volume
    • 2016
    • Nikolas Fouré Lignes de Fond

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Nikolas-Fouré.jpg
    • 26.02.16 → 30.03.16
      Exposition
      Le Volume
    • “L’inscription, la trace, l’assemblage, le faire-temps sont mes outils. La diversité des matériaux et médiums pratiqués est pour moi une nécessité. Gestes et matériaux sont autant du vocabulaire que des formes syntaxiques au service des multiples récits que peuvent se représenter les regardeurs. Mes propositions plastiques questionnent notre environnement, ses représentations, ses stéréotypes et ses idiosyncrasies.

      Mon intérêt pour le paysage ne s’arrête pas strictement aux formes de la nature mais à tout ce qui constitue notre environnement – notre milieu – de l’architecture à nos systèmes d’organisation sociale.

      La répétition est une récurrence dans ma pratique, elle engage la dialectique simplicité/complexité. Elle est guidée par le désir d’un renversement des repères spatio-temporels, mettant en parallèle nos artefacts technologiques et les formes de la nature. Le principe numérique est une lecture essentielle à la compréhension de notre Monde aujourd’hui. Au-delà du matériau et de la technologie, le concept de numérique implique une relation à l’unité et sa répétition : qu’elle soit intrinsèque à la Nature (les feuilles d’un arbre, les poils d’un pelage…), inhérente à la technique (les briques d’un mur, le calepinage du carrelage…) ou quotidienne dans nos gestes répétés.”

      Nikolas Fouré

    • Le Volume
    • 2016
    • Carlos Bernal Echelle à atteindre

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Carlos-Bernal-Échelle-à-atteindre-2-2015-dimensions-variables-02.jpg
    • 26.02.16 → 30.03.16
      Non classé
      Le Volume
    • Dans la suite de sa recherche plastique sur l’attente et le presque invisible, Carlos Bernal propose la réalisation d’une pièce pensée pour l’espace culturel Le Volume avec sa thématique de La Folie. Il s’agira d’une intervention in situ sur les vitres de « La Rue » du Volume. En effet, Carlos Bernal souhaite se servir des vitres, comprises non seulement comme support, mais également comme une substance qui filtre la lumière et la température. Une des bases de ce projet sera le temps au travail, sa réalisation. Autrement dit, le chemin à parcourir sera d’une certaine façon mis en avant sur la destination.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2016
    • Moquetter

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel_moquetter_web.jpg
    • 26.02.16 → 15.04.16
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Au CROUS de Rennes

      Des étudiants de l’EESAB site de Rennes ont réalisé des cartons contemporains, des travaux préparatoires à d’hypothétiques tapisseries, des moquettes ou autres oeuvres à l’échelle de l’architecture.

      Projet réalisé dans le cadre de l’exposition Les Tentures du Parlement de Bretagne, un décor oublié du Palais de Justice de Rennes,  au Musée des Beaux-Arts de Rennes du 27 février au 7 mai 2016.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Julie Faitot, “Véronique Joumard : champ, courant, intensité”    

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/535030_594079520745175_4656702658164591833_n.jpg
    • 23.02.16 → 23.02.16
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Cette conférence aborde l’oeuvre de Véronique Joumard dans ses rapports à la lumière et plus largement à la perception physique de l’espace : une invitation à plonger dans ce travail poétique et ludique qui mêle étroitement le visible et l’invisible. Julie Faitot est co-directrice du SHED, un nouveau centre d’art contemporain situé près de Rouen.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2016
    • Marine Bouilloud, Fragments d’aura

    • Exposition
    • 19.02.16 → 15.04.16
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Entre la glace et le feu, le ciel et la terre, le yin et le yang, entre science et poésie, le travail de Marine Bouilloud trouve son équilibre dans la géométrie de figures élémentaires, complètes et complémentaires. Très épurées, réduites à leur plus simple écriture, elles se tiennent au service de la peinture et s’accordent au choix d’une palette chromatique précisément définie. Considérant la querelle esthétique qui opposa en son temps les partisans du coloris à ceux de la ligne, Marine Bouilloud affiche la couleur, et tient la forme pour composante additionnelle. Son univers est assurément celui d’une coloriste et sa maîtrise avérée du sujet est alimentée par de nombreuses sources théoriques, parmi lesquelles les travaux de l’historien Michel Pastoureau, de l’historien d’art John Gage ou encore des peintres Johannes Itten et Josef Albers.


      Dans le cadre de sa résidence à L’aparté, sur le domaine de Trémelin, l’artiste a produit deux grandes peintures sur papier inspirées par l’évocation des lieux. Se répondant l’une à l’autre, Narcose et Corps subtil évoquent la dualité et la complémentarité des éléments.  Après avoir fait ses gammes – chromatiques – en fonction de la sensation colorée du paysage hivernal, Marine Bouilloud définit la silhouette du plan d’eau comme signe opérant du site.

      Intrigante, à la fois tranquille et cependant mystérieuse, l’étendue du lac suggère à l’artiste un traitement de nature introspectif. Pour Narcose, une gamme de couleurs froides, du bleu profond au vert turquoise, scande de ses cercles concentriques la couche superficielle de l’eau, comme l’émission d’une onde irisant et réveillant sa surface. La musicalité de ce rythme résonne comme un écho retentissant et pénétrant. Le titre, en référence à l’ivresse des profondeurs – ce syndrome affectant les plongeurs en apnée, à l’origine de troubles de la conscience – baigne la peinture dans un espace en suspension. Au centre, la vacuité du cercle demeuré blanc, tel l’œil du cyclone, aspire vers un abîme et ouvre sur un imaginaire lacustre.

      Ceinturé d’un chemin de promenade à la lisière de la forêt, le lac rayonne au-delà de son strict périmètre, en dehors des sentiers battus. Corps subtil, composée d’une palette de teintes à dominante chaude, se construit comme un enchaînement de lignes peintes à main levée, ondoyantes et vibrantes, presque impénétrables, en écho à la végétation qui borde le site. Appliquant la loi du contraste simultané des couleurs, énoncé au 19è siècle par le chimiste Jean-Baptiste Chevreul, Marine Bouilloud joue de la proximité immédiate de certaines nuances entre elles pour provoquer un mélange optique, une perception par assimilation. Telle une tranche d’agate découverte dans le sol rocheux du territoire, telle la souche d’un arbre centenaire ou le relevé topographique du relief, l’artiste suggère une coupe transversale, faite de rubans successifs colorés, irradiée par la luminosité volcanique de la peinture elle-même. Les lacets sinueux, témoignage de flâneries en bordure du lac, évoquent le cheminement de pensée à l’origine de l’émergence de la composition.

      L’exposition se poursuit par la présentation d’un ensemble de peintures de taille plus réduite, réalisées sur papier entre 2013 et 2015. Les formes simples y sont représentées : le cercle bien-sûr, contenant le carré, le losange, le triangle, figures symboliques par excellence, mais aussi la ligne courbe, l’ondulation, un tracé qui se libère. Par un savant jeu optique de formes et de couleurs associées, l’artiste mise sur la force de la subjectivité et la relativité de la perception chromatique pour permettre une lecture personnalisée, propre à chaque regard. D’une œuvre à l’autre, un puzzle se construit sur chaque rétine vigilante et active. L’usage de pigments fins et saturés, jouant de l’effet lumière du blanc savamment dosé, induit une vibration sensible et personnelle.

      Cette résidence de six semaines dans l’atelier de L’aparté, véritable observatoire sur le territoire, partagée entre moments de solitude et temps de rencontres, a été l’occasion pour l’artiste de donner naissance à une nouvelle dynamique picturale. La construction géométrique normée, déjà familière, s’appuyant sur les outils de tracé comme le compas, la règle ou l’équerre, s’accompagne ici d’une dimension créative plus spontanée et libérée, une évolution en marche, à la mesure du paysage naturel environnant.

      Plaidant l’éloge de la lenteur, le temps nécessairement étiré de la création, celui de la peinture ligne à ligne, trait à trait, celui qui mûrit le travail, Marine Bouilloud convie le spectateur à la même disposition de perception attentive, contemplative, tantôt hypnotique ou onirique. A l’échelle du corps entier ou du regard en particulier, ses œuvres perturbent les certitudes, comme une subtile invitation à la réflexion.

      Morgane Estève, février 2016. Texte écrit dans le cadre des résidences d’artistes de Montfort Communauté et de son lieu d’art contemporain, L’aparté.
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Abraham Poincheval, La Vigie urbaine

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/AbrahamPoinchaval-LaVigie5.jpg
    • 14.02.16 → 21.02.16
      Performance
      La Criée centre d’art contemporain
    • début de la performance dimanche 14 février à 15 h

      Pendant la dernière semaine de l’exposition L’Épais Réel, présentée à La Criée centre d’art contemporain, Abraham Poincheval habite une sculpture pendant huit jours, 24 heures sur 24.

      À l’extérieur de La Criée, devant l’entrée du centre d’art, au sommet d’un mât un homme veille et contemple la ville.


      « Installé sur une plateforme d’un mètre quatre‑vingt‑dix de long sur un mètre de large, je séjourne une semaine en totale autonomie. À ce radeau des cimes, je suis attaché par une ligne de vie ainsi que tout le matériel embarqué à bord : un sac waterproof, une trousse de premiers secours, les repas pour une semaine, deux jerricans de neuf litres, un rouge et un blanc, un bidon étanche, des sacs‑poubelle, un réchaud à gaz, du matériel de cuisine, deux briquets, du papier toilette, des vêtements de rechange, un sac de couchage haute montagne, un sursac de couchage de protection contre la pluie, une cape de pluie, un tapis de couchage, une lampe frontale, un harnais d’escalade, une ligne de vie, une dizaine de mousquetons, une corde de treize mètres.» — Abraham Poincheval

      Depuis plus de dix ans Abraham Poincheval invente des expériences itinérantes ou sédentaires pour découvrir le monde sous des angles encore inexplorés. Il a traversé les Alpes en poussant un cylindre métallique qui lui servait de véhicule, d’habitat et de camera obscura ; il a séjourné deux fois sous terre dans un espace à l’échelle de son corps ; il a vécu dans un ours ; dans une bouteille, etc.
      La Vigie a été présentée une première fois cet été, en cap Sizun, face à la mer. Ariane Michel, artiste associée à la saison Fendre les Flots de La Criée l’avait invité à l’exposition collective La Rhétorique des marées – Vol.1. À Rennes, le son de la circulation se substitue à celui des vagues, les passants aux randonneurs, etc.
    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2016
    • Voir l’exposition

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bossut_gae.jpg
    • 12.02.16 → 10.03.16
      Exposition
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • Une proposition curatoriale de Remi Parcollet, en partenariat avec le Réseau documents d’artistes

      Exposition dans le Project-Room de la galerie Art & Essai, Université Rennes 2


      Du 12 février au 10 mars 2016

      Vernissage le jeudi 11 février à 18h

      • Table-ronde le 12 février à l’Université Rennes 2

      • Lire la publication numérique de Remi Parcollet sur le site du Réseau documents d’artistes : http://www.reseau-dda.org/productions-editoriales/invitations-editoriales.html

      Voir l’exposition fait suite à une invitation éditoriale du Réseau documents d’artistes à Remi Parcollet pour le site reseau-dda.org. Remi Parcollet travaille sur l’histoire des expositions à partir d’approches contemporaines des archives visuelles. En s’appuyant sur le large corpus d’artistes représentés sur les sites Documents d’artistes en régions PACA, Bretagne, Rhône-Alpes et Aquitaine, il a poursuivi son analyse de la documentation photographique des œuvres en situation d’exposition dans le contexte d’une base de données en ligne.

      « Voir l’exposition à la galerie Art & Essai prolonge cette réflexion en s’inscrivant comme un dispositif de monstration. À l’inverse d’une tentative d’exposition dématérialisée, cette mise en espace des bases de données Documents d’artistes évolue de manière processuelle, proposant non plus l’expérience de l’œuvre elle-même mais celle de sa perception lorsqu’elle est exposée à la lumière et aux regards, de sa polysémie et de son image définies au travers du temps et de l’espace. » *

      * Extrait de la note d’intention de Remi Parcollet, janvier 2016

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • project room : Aurélie Godard

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/aureliegodard-acb.jpg
    • 12.02.16 → 10.03.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • À l’occasion de l’inauguration du 1% artistique d’Aurélie Godard sur le campus Villejean de l’Université Rennes 2, la Galerie Art & Essai est heureuse de consacrer une project room à l’artiste.

      Formée à la Villa Arson de Nice puis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Aurélie Godard développe, depuis plus d’une dizaine d’années maintenant, son travail principalement du côté de la sculpture et de l’installation, tout en menant une réflexion sur la peinture.

      Captivée par les questions d’espace et d’échelle, l’artiste présente à la Galerie Art & Essai une proposition spécifique qui prolonge un tissu de relations et d’influences déjà présent dans ses productions antérieures. Autant maquettes que productions sculpturales, les œuvres exposées oscillent ainsi entre différents paradigmes, et affichent un caractère bricolé qui leur confèrent un potentiel de transformation et de narration. Des chaises, réalisées à l’aide de plaques BA13 hydrofuge vert pâle, sont ainsi installées le long des murs comme dans une salle d’attente, tandis que prend place, au centre de l’espace, une tour verticale démesurée, également produite en BA13, arborant un relief quasi cinétique. Rompue à l’exercice,
      Aurélie Godard
       se livre ici à une nouvelle construction de mémoire de maquettes de bâtiments modernes. L’hommage est cette fois rendu à l’un des immeubles élevé square des Hautes-Ourmes à Rennes par Georges Maillols, dans les années 1950. Inspiré par Le Corbusier et le mouvement du Bauhaus, et impliqué dans quelques 140 projets de construction à Rennes, cet architecte des « Trente glorieuses » avait pour optique d’élever l’immeuble le plus haut de la ville.

      Loin toutefois de vouloir produire une maquette réaliste, Aurélie Godard propose au sein de la project room une adaptation architecturale libre et libérée.

      Née en 1979 à Rennes, Aurélie Godard vit et travaille à Paris.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • THIS OUTSIDENESS

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/jkaeppelin-acb.jpg
    • 12.02.16 → 10.03.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • avec Roger Ackling, Silvia Bächli, Peter Downsbrough, Aurélie Gravelat, Claude Horstmann, Joséphine Kaeppelin, Bernard Moninot et Joëlle Tuerlinckx

      Commissariat : Manifestement Peint Vite/Romain Boulay et Laurence Schmidlin

      _

      La fonction sécante de la ligne graphique divise autant qu’elle réunit. L’impossible indépendance de ces deux faits (séparation/intégration) l’un par rapport à l’autre est un phénomène propre à une multitude de situations relationnelles. Cette exposition se propose d’interroger cette condition, en particulier la réversibilité de l’espace et la relativité des frontières. Ce qui se joue ici c’est la façon dont toute limite, qu’elle soit abstraite ou physique, artificielle ou réelle, produit à la fois un espace défini par des contraintes et un espace qui en est l’extension.

      _

      Né à Londres en 1947, Roger Ackling est mort dans le Norfolk en 2014.

      Née en Suisse en 1956, Silvia Bächli vit entre Bâle et Paris.

      Né à New Brunswick dans le New Jersey en 1940, Peter Downsbrough vit et travaille à Bruxelles et à Paris.

      Née en 1982 à La Ferté-Macé, Aurélie Gravelat vit et travaille à Bruxelles.

      Née à Minden en 1960, Claude Horstmann vit et travaille à Stuttgart et Marseille.

      Née à Lyon en 1985, Joséphine Kaeppelin vit et travaille à Bruxelles.

      Né à Le Fay en 1949, Bernard Moninot vit et travaille à Le Pré Saint-Gervais et à Château-Chalon.

      Née à Bruxelles en 1958, Joëlle Tuerlinckx vit et travaille à Bruxelles.

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      Romain Boulay est artiste, commissaire au sein de l’association Manifestement Peint Vite et directeur de la plateforme MilleFeuilles.

      Laurence Schmidlin est historienne de l’art.

       

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • project room : “Voir l’exposition”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/projectroom-voirlexposition-acb1.jpg
    • 12.02.16 → 10.03.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Commissariat : Remi Parcollet, en partenariat avec Documents d’Artistes Bretagne et le Réseau documents d’artistes

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      « Voir l’exposition » fait suite à une invitation éditoriale du Réseau documents d’artistes à Remi Parcollet pour le site reseau-dda.org.

      Remi Parcollet travaille sur l’Histoire des expositions à partir d’approches contemporaines des archives visuelles. En s’appuyant sur le large corpus d’artistes représentés sur les sites Documents d’artistes en régions PACA, Bretagne, Rhône-Alpes et Aquitaine, il a poursuivi son analyse de la documentation photographique des œuvres en situation d’exposition dans le contexte d’une base de données en ligne.

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      Une reproduction photographique est à l’évidence un moyen de connaissance d’une œuvre. Mais la question de la documentation par la photographie des œuvres en situation d’exposition appelle une réflexion plus large sur la photographie comme outil dans le travail de création, qui dépasse les enjeux de conservation, de diffusion et de médiation. Une photographie de vue d’exposition n’est jamais une reproduction, elle se détermine en fonction du temps et de l’espace. Elle est un outil documentaire, après, pendant et même avant l’exposition. La mise en photographie dont l’exposition a toujours fait l’objet permet les « comparaisons » et « vérifications » qui influent, par voie de conséquence, sur sa conception. Dans le contexte de l’éphémère, ces photographies d’expositions, bien souvent substituées aux souvenirs, ne peuvent plus être envisagées comme un médium transparent.

      La multiplication des supports de publication et de diffusion de cette documentation photographique, en particulier avec Internet, facilite la médiatisation de l’exposition mais aussi son archivage et même sa patrimonialisation. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la perception de l’œuvre d’art. On assiste à une décontextualisation impliquant une réinterprétation qui risque bien souvent de modifier la nature de l’œuvre ou le propos de l’auteur.

      Documents d’artistes constitue dans les régions PACA, Bretagne, Rhône-Alpes et Aquitaine, une plateforme de référence pour les artistes et une ressource pour les professionnels. Ces bases de données ont la particularité d’être élaborées en dialogue avec les artistes.

      Concernant la diversité des pratiques artistiques d’aujourd’hui dans leurs rapports à l’exposition, il est singulièrement révélateur d’y observer la place et le rôle des photographies d’expositions notamment vis à vis d’autres documents : photographies d’œuvres, reproductions, notes descriptives, textes, extraits vidéo et sonores.

      Une première approche de ces questions a été développée dans le cadre d’une invitation éditoriale du Réseau documents d’artistes. Cette publication numérique intitulée « Voir l’exposition » a révélé un ensemble de réflexions de nature pragmatique appelant un projet curatorial éponyme.

      Transposer une base de données comme Documents d’artistes sous forme d’exposition permet par un exercice de mise en abîme et de corrélation, de penser les enjeux de représentation des œuvres exposées, de diffusion en ligne et de dématérialisation. L’Atlas Mnemosyne d’Aby Warburg est très certainement un ancêtre des bases de données d’images d’aujourd’hui. Il était destiné à rendre visibles les rapports entre différentes formes, cultures et périodes par la force du montage d’une Histoire de l’art sans texte, le vide qui séparait les images comptait tout autant. Warburg évoquait une « iconologie de l’intervalle » où le vide est un espace de pensée. À la même période Heinrich Wölfflin a initié la pratique de l’historien de l’art par une méthode de comparaison des œuvres pour développer une typologie des styles, basée sur l’usage d’une double projection simultanée de diapositives. La mise en relation des documents, l’élaboration de correspondances, l’analogie, sont ainsi au cœur de la méthodologie en Histoire de l’art. Rapprocher non plus seulement des documents mais des œuvres dans un lieu, un environnement, avec l’objectif de créer du sens, voire de formaliser un discours, correspond à une autre pratique, qui entre alors en résonance, celle du commissaire ou du curateur.

      « Voir l’exposition » s’inscrit comme un dispositif de monstration, à l’inverse d’une tentative d’exposition dématérialisée, cette mise en espace d’une base de données documentaire évolue de manière processuelle proposant non plus l’expérience de l’œuvre elle-même mais celle de sa perception lorsqu’elle est exposée à la lumière et aux regards, de sa polysémie et de son image définies au travers du temps et de l’espace. Le musée imaginaire de Malraux n’avait pas de mur et les images digitales n’ont pas de consistance. Mais voir l’exposition, et pas seulement les œuvres, nécessite une expérience tangible et réflexive, une mise en abîme orchestrée pour transcender le document. Extraire des images, les imprimer pour les inscrire puis les déplacer sur le mur permet de constituer, au-delà de l’interface numérique, de nouvelles configurations, des constellations dont le mouvement entraîne un renouvellement du regard sur les œuvres exposées.

      © Remi Parcollet

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      Liste des artistes : Yuna Amand, Maya Andersson, Benoit Andro, Atelier BL119, Virginie Barré, Hervé Beurel, Jean-Marie Blanchet, Etienne Bossut, Pascal Broccolichi, Lucie Chaumont, John Cornu, Jocelyn Cottencin, Sabine Delcour, Marc Desgrandchamps, Marcel Dinahet, Florence Doléac, Laetitia Donval, Antoine Dorotte, Philippe Droguet, Caroline Duchatelet, Laurent Duthion, Simon Feydieu, Francesco Finizio, Nicolas Floc’h, Julie C. Fortier, Aicha Hamu, Laurent Kropf, Pierre Labat, Benoit Laffiché, Jean-Benoit Lallemant, Angélique Lecaille, Laurent Le Deunff, André Léocat, Briac Leprêtre, Arnaud Maguet, Pierre Malphettes, Damien Marchal, Nicolas Milhé, Benoit-Marie Moriceau, Marine Pagès, Bruno Peinado, Emilie Perotto, Aurélie Pétrel, Pugnaire & Raffini, Catherine Rannou, Emmanuel Régent, Pascal Rivet, Muriel Rodolosse, Yvan Salomone, Bettina Samson, Linda Sanchez, Yann Sérandour, Eva Taulois, Jean-Paul Thibeau, Jeanne Tzaut, Arnaud Vasseux, Jacques Vieille, Jacques Villeglé, Sébastien Vonier.

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      Liste des photographes : Anoush Abrar, Stéphane Accarie, Blaise Adilon, Sébastien Agnetti, Vlado Alonso et Baptiste Coulon, Alain Alquier, Pierre Antoine, Hervé Beurel, Charlie Boisson, Etienne Bossut, Pascal Broccolichi, Cyrille Cauvet, John Cornu, Baptiste Croze, Gaëlle Deleflie, Frédéric Deval, Marcel Dinahet, Marc Domage, Antoine Dorotte, Laurent Duthion, Antonin Etard, Cédrick Eymenier, Rebecca Fanuele, Jacques Faujour, Julie C. Fortier, Gae, Isabelle Giovacchini, Patrice Goasduff, Laurence Godart, Laurent Grivet, Olivier Hamery, Claire-Jeanne Jézèquiel, Dieter Kik, Keizo Kioku, Florian Kleinefenn, Jean-Benoit Lallemant, Alain Le Bot, Laurent Lecat, Erwan Legars, Stéphane Le Mercier, Alain Le Nouail, Briac Leprêtre, Jean-Christophe Lett, Salvatore Licitra, Marielys Lorthios, Cary Markerink, Benoit Mauras, Julien Mignot, Aurélien Mole, André Morin, Nicolas Ollier, Henri Perrot, Jean-Michel Petit, Philippe Piguet, Heinz Preizig, Stéphanie Pretnar, Pascal Rivet, Hervé Ronné, Adrien Selbert, Yann Sérandour, Bertrand Stofieth, Erik Sturm, Anders Sune Berg, Eva Taulois, Maxime Thieffine, Nicolas Touzalin, Grégoire Vieille.

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      Historien de l’art contemporain, Remi Parcollet travaille sur l’histoire des expositions. Postdoctorant au Laboratoire d’Excellence « Création Art et Patrimoine » en 2012-2013, il a travaillé à la mise en place du programme histoire des expositions au Centre Pompidou. Il co-dirige la revue Postdocument.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Ellie Ga, The Fortunetellers

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB-Ellie_Ga.gif
    • 11.02.16 → 11.02.16
      Performance
      La Criée centre d’art contemporain
    • Jeudi 11 février 2016, 19 h 30
      La Criée centre d’art contemporain

       

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      Le projet The Fortunetellers (Les diseurs de bonne aventure) a débuté en 2007, alors qu’Ellie Ga était artiste en résidence dans le cadre d’une expédition scientifique au pôle Nord. Durant cinq mois, elle a vécu à bord du voilier Tara qui dérivait dans les méandres de la banquise Arctique.
      Comme la dérive du Tara à travers la banquise, The Fortunetellers est un chemin sinueux fait de recherches et de souvenirs, d’étymologies et de métaphores, qui tracent un parcours où le rythme du temps humain est altéré par les conditions météorologiques extrêmes, l’isolement et la pénombre. Le projet est fait de superpositions : les images se recouvrent les unes les autres, et les temps, passé, présent et futur, sont interchangeables.

    • EESAB → Site de Quimper
    • 2016
    • Portes ouvertes 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/affiche_eesab_po_a3_v2_www.jpg
    • 10.02.16 → 10.02.16
      Exposition
      EESAB → Site de Quimper
    • Au programme des expositions, visites guidées, performances, concerts et d’autres surprises.

      Chaque site vous accueillera avec ses étudiants, enseignants et toute l’équipe de l’administration pour vous présenter l’école et répondre à vos questions.

    • 2016
    • IN & OUT – OUT & IN  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/moriceau-2.jpg
    • 06.02.16 → 01.05.16
      Exposition
    • Thomas Huber, Benoît-Marie Moriceau, Claude Rutault, Sarkis

      Œuvres de la collection du Frac Bretagne

      Présenter une sélection d’œuvres issues d’une collection publique telle que le Frac Bretagne, permet de valoriser le travail important mené par les fonds régionaux d’art contemporain en France et de saisir l’opportunité d’évoquer avec le public cette histoire de l’art en marche.

      Le centre d’art du Dourven est un lieu dédié à l’art contemporain, un espace de production et de présentation des œuvres d’art déterminé par son architecture. Celle-ci a la particularité de s’ouvrir sur le paysage environnant quand le visiteur déambule le long de la véranda panoramique. A l’extérieur, le Dourven est un archétype de paysage romantique que le promeneur traverse.

      L’exposition IN & OUT – OUT & IN traite de cette relation intérieure/extérieure propre au Dourven appliquée à l’espace du tableau. Le titre est une évocation de l’œuvre Statement 237 de Laurence Weiner conçue en 1971. La démarche plastique de cet artiste américain remet en cause de manière radicale le statut traditionnel de l’objet artistique et questionne les conditions d’exposition de l’œuvre à l’adresse de ses producteurs: l’artiste, l’acquéreur, le commissaire d’exposition, le regardeur.

      Les œuvres choisies dans la collection du Frac Bretagne pour cette exposition permettent d’aborder l’espace pictural comme un territoire où l’art se vit et s’expérimente. Régies par des règles qui impliquent les acteurs du processus artistiques, elles ont comme dénominateur commun de mettre en abîme l’espace de représentation et de présentation du tableau.

      L’exposition rend compte des divers processus d’existence de l’œuvre et par extension les notions de temporalités qui lui sont appliquées, de l’atelier au lieu d’exposition, de l’idée à la réalisation. A quel moment l’œuvre a-t-elle lieu ? Quelles sont les conditions de son existence ? Sommes nous devant, dedans ou dehors ?

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2016
    • Emmanuelle Huynh & Jocelyn Cottencin A taxi driver, an architect and the High Line

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel2.jpg
    • 06.02.16 → 30.04.16
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • A taxi driver, an architect and the High Line est une trilogie filmée. C’est un portrait de la ville de New York à travers trois caractères et leurs relations à l’espace et l’architecture. Les deux premiers personnages sont humains (Phil Moore est chauffeur de taxi ; Rick Bell est architecte), le troisième est un monument : la High Line. Coulée de verdure au cœur de la cité, la High Line est métaphoriquement considérée comme une personne qui traverse la ville, la révèle et provoque la rencontre entre individus et récits.

      Les films rassemblent mémoires physiques, histoires intimes et espaces. Chacun d’entre-eux évolue entre fiction, documentaire, performance et poésie. Le projet est avant tout un dialogue avec chacun des protagonistes, une recherche à travers leur mémoire physique et leur histoire personnelle. Des gestes, des mouvements, des trajets sont identifiés et déployés dans la ville. Ils peuvent être replacés dans leur contexte d’origine comme déplacés. En contrepoint, le regard porté sur New York s’intéresse aux activités quotidiennes, aux gestes liés au travail, au rythme de la ville.

      A taxi driver, an architect and the High Line est aussi une aventure artistique partagée par une chorégraphe et un artiste contemporain dans laquelle chacun questionne en permanence le champ de l’autre. Le geste dansé, aussi discret et intime soit-il, est l’outil d’expérimentation et de définition de l’urbanité. L’espace et la temporalité de l’installation vidéo en deviennent alors le support pour être à leur tour remis en jeu dans la performance chorégraphique.

       

       

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2016
    • Jorge Pedro Nuñez Every dodo is not a tree

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/dodo.jpg
    • 06.02.16 → 30.04.16
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Jorge Pedro Nuñez propose une installation totale, rationnelle et rationnalisée, équilibrée, organisée qui neutralise l’espace ouvertement industriel du centre d’art contemporain. En jargon de l’art, moderniste. Et c’est en effet dans le fonctionnalisme occidental fondateur d’un vingtième siècle conquérant aussi bien que dans son pendant esthétique sud-américain que Jorge Pedro Nuñez puise les moteurs et ressorts de sa pratique profondément référencée. Il apparaît évident, quand on entre dans son exposition à Passerelle, que l’artiste maîtrise parfaitement l’histoire de l’art qui l’a précédé et se permet volontiers d’en user et abuser, avec l’humour et l’irrévérence qui le caractérise.

      Dans une tradition proprement latino américaine, sa démarche est empreinte d’un certain syncrétisme ou tropicalisme. Elle procède du mélange d’influences, de la collusion des univers et des registres. Jeux de combinaison de matières ou d’objets glanés, ses sculptures sont à lire comme autant de poèmes à l’intransigeance manufacturée. Quelque part entre le salon bourgeois et le hall de banque, l’installation dessine un univers élégant et concret, fait de plaques métalliques montées sur châssis, de moquette géométrique et de sculptures constructivistes dont émane une magie étrange. Jusque dans son titre « Every dodo is not a tree » qui évoque, certes un arbre, mais avant tout un oiseau, victime emblématique de l’impérialisme européen, désormais devenu légendaire.

      Sans le définir comme un artiste militant, car ce n’est pas là que se joue le travail, il n’est pas faux de voir dans ce travail une critique post-coloniale aussi brute de décoffrage fusse-t-elle. Au mur, dans ces toiles métalliques sont incrustées de petits disques. En s’approchant, on s’aperçoit qu’il s’agit de boites de conserve. Au delà de l’anecdote, celles-ci sont vues ici comme l’expression pure d’une globalisation aujourd’hui responsable des maux du monde et surtout de son sud. Il en est de même, dans la sculpture Clouzot-Beckett (Picnic), 2015, un écran diffuse une boucle extraite du Salaire de la Peur de Clouzot qui décrivait en 1953 les conditions dantesques de l’extraction du pétrole au Vénézuela.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2016
    • Francis Raynaud La mer vineuse

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/pied2-2.jpg
    • 06.02.16 → 07.02.16
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Les flots que navigue Francis Raynaud seraient de vin, donc. La mer vineuse du jeune artiste est une invitation à l’ivresse, ce voyage solitaire en eaux troubles. Et c’est bien une odyssée joyeuse éthylique, heureusement confuse, que postule l’accrochage hirsute et généreux de l’exposition. On plonge, en effet, dans un malstrom référentiel et sémiotique dans lequel se conjuguent, s’égarent et se confrontent des formes aussi hétéroclites : une cuve de récupération des eaux de pluie rehaussée d’une forme de cuivre, un triclinium antique bizarrement haut sur pattes ou encore une toile d’araignée en tôle découpée.

      L’exposition est une plongée dans la matière au sens littéral du terme, dans le travail de sculpture car Francis Raynaud revendique bien une posture de l’artiste touche-à-tout engagé, dans son corps et dans ses tripes, dans le geste qui fait forme. Pourtant, cette dernière est toujours mise en jeu dans un univers symbolique qui fonde un récit, résolument intime et ostensiblement viscéral. Il y a, ainsi, quelque chose d’attendrissant, qui fait sourire chez Francis Raynaud mais on s’aperçoit bien vite que le voyage auquel l’artiste nous convie est bien plus périlleux qu’il n’y paraît de prime abord. De là à le taxer de machiavélisme, il n’y a qu’un pas.

      Et l’exposition de se dérouler comme une tragédie classique où protagonistes et décors s’engagent dans une danse hasardeuse. Ces œuvres iconoclastes deviennent poèmes-objets à l’apparente simplicité qui, dans leur multiplication goulue, construisent une complexité jubilatoire, une ivresse.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2016
    • Emmanuelle Huynh & Jocelyn Cottencin A taxi driver, an Architect and the High line

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2016-Huynh-Cottentin-001-bis.jpg
    • 06.02.16 → 30.04.16
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • A taxi driver, an architect and the High Line est une trilogie filmée. C’est un portrait de la ville de New York à travers trois caractères et leurs relations à l’espace et l’architecture. Les deux premiers personnages sont humains (Phil Moore est chauffeur de taxi ; Rick Bell est architecte), le troisième est un monument : la High Line. Coulée de verdure au cœur de la cité, la High Line est métaphoriquement considérée comme une personne qui traverse la ville, la révèle et provoque la rencontre entre individus et récits.

      Les films rassemblent mémoires physiques, histoires intimes et espaces. Chacun d’entre-eux évolue entre fiction, documentaire, performance et poésie. Le projet est avant tout un dialogue avec chacun des protagonistes, une recherche à travers leur mémoire physique et leur histoire personnelle. Des gestes, des mouvements, des trajets sont identifiés et déployés dans la ville. Ils peuvent être replacés dans leur contexte d’origine comme déplacés. En contrepoint, le regard porté sur New York s’intéresse aux activités quotidiennes, aux gestes liés au travail, au rythme de la ville.

      A taxi driver, an architect and the High Line est aussi une aventure artistique partagée par une chorégraphe et un artiste contemporain dans laquelle chacun questionne en permanence le champ de l’autre. Le geste dansé, aussi discret et intime soit-il, est l’outil d’expérimentation et de définition de l’urbanité. L’espace et la temporalité de l’installation vidéo en deviennent alors le support pour être à leur tour remis en jeu dans la performance chorégraphique.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2016
    • Jorge Pedro Nunez Every dodo is not a tree

    • Exposition
    • 06.02.16 → 30.04.16
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Jorge Pedro Nuñez propose une installation totale, rationnelle et rationnalisée, équilibrée, organisée qui neutralise l’espace ouvertement industriel du centre d’art contemporain. En jargon de l’art, moderniste. Et c’est en effet dans le fonctionnalisme occidental fondateur d’un vingtième siècle conquérant aussi bien que dans son pendant esthétique sud-américain que Jorge Pedro Nuñez puise les moteurs et ressorts de sa pratique profondément référencée. Il apparaît évident, quand on entre dans son exposition à Passerelle, que l’artiste maîtrise parfaitement l’histoire de l’art qui l’a précédé et se permet volontiers d’en user et abuser, avec l’humour et l’irrévérence qui le caractérise.

      Dans une tradition proprement latino américaine, sa démarche est empreinte d’un certain syncrétisme ou tropicalisme. Elle procède du mélange d’influences, de la collusion des univers et des registres. Jeux de combinaison de matières ou d’objets glanés, ses sculptures sont à lire comme autant de poèmes à l’intransigeance manufacturée. Quelque part entre le salon bourgeois et le hall de banque, l’installation dessine un univers élégant et concret, fait de plaques métalliques montées sur châssis, de moquette géométrique et de sculptures constructivistes dont émane une magie étrange. Jusque dans son titre « Every dodo is not a tree » qui évoque, certes un arbre, mais avant tout un oiseau, victime emblématique de l’impérialisme européen, désormais devenu légendaire.

      Sans le définir comme un artiste militant, car ce n’est pas là que se joue le travail, il n’est pas faux de voir dans ce travail une critique post-coloniale aussi brute de décoffrage fusse-t-elle. Au mur, dans ces toiles métalliques sont incrustées de petits disques. En s’approchant, on s’aperçoit qu’il s’agit de boites de conserve. Au delà de l’anecdote, celles-ci sont vues ici comme l’expression pure d’une globalisation aujourd’hui responsable des maux du monde et surtout de son sud. Il en est de même, dans la sculpture Clouzot-Beckett (Picnic), 2015, un écran diffuse une boucle extraite du Salaire de la Peur de Clouzot qui décrivait en 1953 les conditions dantesques de l’extraction du pétrole au Vénézuela.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2016
    • Francis Raynaud La mer vineuse

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2016-Francis-Raynaud-027bis.jpg
    • 06.02.16 → 30.04.16
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Les flots que navigue Francis Raynaud seraient de vin, donc. La mer vineuse du jeune artiste est une invitation à l’ivresse, ce voyage solitaire en eaux troubles. Et c’est bien une odyssée joyeuse éthylique, heureusement confuse, que postule l’accrochage hirsute et généreux de l’exposition. On plonge, en effet, dans un malstrom référentiel et sémiotique dans lequel se conjuguent, s’égarent et se confrontent des formes aussi hétéroclites : une cuve de récupération des eaux de pluie rehaussée d’une forme de cuivre, un triclinium antique bizarrement haut sur pattes ou encore une toile d’araignée en tôle découpée.

      L’exposition est une plongée dans la matière au sens littéral du terme, dans le travail de sculpture car Francis Raynaud revendique bien une posture de l’artiste touche-à-tout engagé, dans son corps et dans ses tripes, dans le geste qui fait forme. Pourtant, cette dernière est toujours mise en jeu dans un univers symbolique qui fonde un récit, résolument intime et ostensiblement viscéral. Il y a, ainsi, quelque chose d’attendrissant, qui fait sourire chez Francis Raynaud mais on s’aperçoit bien vite que le voyage auquel l’artiste nous convie est bien plus périlleux qu’il n’y paraît de prime abord. De là à le taxer de machiavélisme, il n’y a qu’un pas.

      Et l’exposition de se dérouler comme une tragédie classique où protagonistes et décors s’engagent dans une danse hasardeuse. Ces œuvres iconoclastes deviennent poèmes-objets à l’apparente simplicité qui, dans leur multiplication goulue, construisent une complexité jubilatoire, une ivresse.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Ariane Michel, Les Hommes

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB_les-hommes.gif
    • 05.02.16 → 05.02.16
      Projection
      La Criée centre d’art contemporain
    • Vendredi 5 février 2016, 18 h
      Le Tambour, Université Rennes 2
      dans le cadre du festival Travelling, en partenariat avec l’université Rennes 2 et Clair Obscur

       

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      Aux confins d’une mer gelée, un bateau s’approche de la terre. La glace, les pierres et les bêtes du Groenland assistent depuis leur monde immuable au passage de scientifiques venus un été pour les étudier.
      Les Hommes, Grand prix du FID de Marseille en 2006, renverse le point de vue habituellement posé sur la nature et invite le spectateur à faire une expérience : se caler dans le regard d’une île pour voir les humains, nos semblables, comme s’il agissait d’une espèce inconnue.

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Armelle Caron, Villes rangées

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/rennes-web.jpg
    • 02.02.16 → 28.02.16
      Non classé
      Lendroit éditions
    • Exposition au Musée des Beaux Arts de Rennes dans le cadre du Festival Travelling.

      Artiste plasticienne, Armelle Caron explore le monde et les cartes au travers du dessin et de l’écriture. Son travail d’une grande sobriété plastique prend forme dans des séries qui allient souvent le texte et le trait. Elle propose un regard poétique sur notre rapport à l’image du monde.

      “Villes rangées” invite à poser la question du langage de la ville. Le résultat se présente ainsi sous la forme d’un diptyque monochrome : en haut le plan originaire d’une ville, dans toute sa représentation cartographique et objective ; en bas, la proposition d’une restructuration imaginaire et aléatoire mais rangée de ce même espace urbain.

      Ce travail d’une grande beauté formelle est emblématique des recherches artistiques menées par Armelle Caron.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Véronique Joumard, Des aimants

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2-IMG_42121.jpg
    • 30.01.16 → 10.04.16
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • A travers une pratique fondée sur une approche renouvelée des matériaux l’artiste repense tour à tour la peinture, la photographie et la sculpture dans leur rapport au processus d’apparition des images. Pour cela, elle prend en compte de manière systématique l’espace d’exposition et donc l’espace du spectateur.

      Commissaire de l’exposition : Judith Quentel

    • Artothèque de Vitré Communauté
    • 2016
    • Tom Arndt Home

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/146150_bicentenial_fete_browerville_minnesota_1976.jpg
    • 30.01.16 → 10.04.16
      Non classé
      Artothèque de Vitré Communauté
    • Né à Minneapolis, Tom Arndt s’inscrit dans la grande tradition de la photographie documentaire américaine. Le style documentaire est né d’un désir de produire une œuvre à partir des principes mêmes du métier de photographe, principes étrangers à ceux des arts même d’avant-garde. Il repose sur les notions de séries, de commandes où l’agencement et la taxinomie se trouvent convertis en procédures artistiques. C’est cependant par un contexte social, politique et institutionnel que la photographie documentaire se constitue en véritable objet d’histoire comme le souligne Olivier Lugon dans son livre Le Style documentaire. D’August Sander à Walker Evans, 1920-1945 publié en 2001.

      Dans la galerie de l’artothèque, une quarantaine de photographies prises entre 1970 et 2013 à Chicago, New York, la Nouvelle Orléans, au Texas, dans l’Idaho, le New Jersey et plus particulièrement dans le Minnesota natal de Tom Arndt, rendent compte d’ambiances de la vie quotidienne à travers des rassemblements, des fêtes, des portraits, des paysages. De Minneapolis, l’artiste nous livre un véritablement album de famille : ses habitants, ses rues, ses vitrines, ses comptoirs de café, ses parcs, ses grands évènements populaires où le misérabilisme n’a pas sa place. Comme le souligne son ami et écrivain, Garrison Keillor, il photographie « l’ADN de la culture du Minnesota, c’est-à-dire les pauvres et les exclus ».

      Très attaché à l’argentique, Tom Arndt présente des tirages d’une exceptionnelle beauté. Amoureux des papiers photographiques, il ne peut concevoir une journée sans passer plusieurs heures dans son laboratoire. Ses photographies sont présentes dans de nombreuses collections des musées américains.

    • Les ailes de Caïus
    • 2016
    • My own private Ground Zero. Richard Volante

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/galerie_net_plus_richard_volante_my_own_private_ground_zero_bolivie_4241-1024x577-1.jpg
    • 25.01.16 → 08.04.16
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • À l’ombre, portée…

      Chapitre un : Tridimension

      Trois photos, trois paysages

      Chez Richard Volante, le révélateur est comme l’eau-forte de la gravure. L’acide creuse le métal et l’encre pénètre le papier. Les trois images sont telles que le photographe les a vues. Elles sont brutes, juste agrandies, sans artifice, sans couleur, sans recadrage, sans traitement numérique. Elles intègrent la longue histoire du paysage classique et romantique de Ruysdael à Constable en passant par Jongkind (1).

      Richard plante son décor. La nature est là, apparemment seule. Mais la « ruine » romantique y est bien présente (2). Elle existe dans la facture de l’image qu’il fabrique, pas dans la trace d’un bâtiment dégradé dont il ne resterait que quelques pierres, vestiges d’une civilisation oubliée. Le romantisme transpire ici dans cette façon dont le photographe dégrade les noirs et les matières.

      Les trois paysages structurent la scène de l’exposition. L’auteur nous dit : quelque chose va se passer ici, devant vous. Quelque chose va avoir lieu. On est dans Mystères à Twin Peaks (3). On attend que quelque chose arrive. On ne sait pas quoi mais on est sûr, si l’on se prête au jeu, que ça va arriver.

      Richard a planté le décor, maintenant il lui faut un sujet. N’importe quel sujet. Peu importe lequel, juste un sujet prétexte à faire, prétexte à photographier, prétexte à exister.

      Photographier pour exister. Le prétexte ici est un voyage en Bolivie. Ça aurait pu être en Palestine, ça aurait pu être en Argentine mais là c’est la Bolivie. Le décor est planté, le sujet est planté, alors l’aventure peut commencer.

      Chapitre deux : Bidimension

      Le décor est à prendre dans deux sens. D’abord le paysage, les trois paysages dont nous venons de parler, mais il ne faut pas omettre la mise en scène de l’exposition dans ce lieu.  L’artiste a tiré de grands formats. Les photographies/affiches sont marouflées sur le mur. On entre physiquement dans l’image : pas le choix.

      On est en Bolivie, mais on pourrait être à Londres en 1966 comme Thomas dans le film d’Antonioni (4). Thomas, Rick Deckard (5), John Difool (6), Richard Volante a la dégaine du baroudeur, du détective de classe R qui va chercher malgré lui quelque chose que personne ne voit, ne connaît.

      Pas plus que nous il ne sait ce qu’il cherche, mais ce qu’il sait c’est qu’il est sûr qu’il y a quelque chose à trouver, alors il creuse. Et comme Thomas dans Blow Up, creuser c’est agrandir, chercher à percer le mystère de l’image en la faisant exploser. Quand il a flairé la piste il ne va plus lâcher la pioche. Il va agrandir, agrandir, agrandir encore pour trouver l’objet cause de ce qu’il pressent. Parfois, pour piocher plus profond, il photographie à nouveau le détail en bout de pixel pour agrandir encore.

      À force d’agrandir, en bon détective, Richard met tout à plat. À force de triturer l’image, la profondeur disparaît, les formes s’aplatissent. Pour chercher le mystère de ce qui le pousse à photographier, il sort l’image du paysage. Son mode opératoire, son enquête écrase l’espace. Restent alors des ombres qu’il porte à notre regard, qu’il nous livre brutes d’agrandissement, plates et noires. Les sujets ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, des traces de ce qu’ils ont été à un moment de leur vie, pour l’œil du photographe qui a décidé de les figer en appuyant sur le bouton d’une mécanique. Ils ne le savent plus eux-mêmes, ce qu’ils étaient à ce moment là. L’ont-ils d’ailleurs jamais su, qu’ils ont été sujets ? Combien de fois nous-mêmes avons-nous été sujets involontaires de photographes ?

      Pourtant, ces ombres que Richard nous donne à voir n’auraient jamais existé sans ces personnes, sans ces sujets. Elles ne sont que des fantômes, une mémoire plate, noire et figée de leur double en épaisseur, en couleur et en mouvement. Mais, plus que tout, elles sont la trace de la vie dont elles portent la mémoire.

      Chapitre trois : Origines

      Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle (7),  décrit ainsi l’invention du dessin : « Un jeune homme aime une jeune femme. Il doit partir à la guerre. Ses chances de retour sont celles de la loterie de la guerre. Les jeunes amants se retrouvent une nuit avant le départ de l’infortuné, dans une grotte à l’abri des regards du groupe. Il fait sombre. Ils font du feu pour se voir. La jeune femme voit l’ombre portée de son aimé sur la paroi rupestre. Elle a peur d’oublier ce visage qu’elle aime tant. Elle a peur de le perdre. Elle a peur que le temps n’efface son souvenir. Elle prend alors un charbon de bois dans le foyer. Elle trace le contour de l’ombre portée du visage du jeune homme. Le cerne noir sur la paroi gardera dans sa mémoire la trace de la vie qu’elle a aimée » (8).


      Pascal Quignard, dans La nuit sexuelle, commente l’histoire de Pline : « Non seulement l’art veut l’absent mais il obtient commande de la mort » (9).

      Épilogue

      Les outils ont changé depuis le charbon de Pline. Fusain, gravure, photo, vidéo, transmissions numériques… les hommes ne cessent de les perfectionner. Mais depuis que les hommes savent qu’ils sont mortels, sont-ils vraiment si différents de ceux d’aujourd’hui ? Richard Volante perpétue avec ses photos la quête de Thomas, Rick, John et Charles, ce que Marcel a si bien nommé dans un monument  de la littérature : « La recherche » (10).

      1a – Salomon Van Ruysdael, né vers 1602, Naarden – mort le 3 novembre 1670, Harleem, est un peintre de paysage néerlandais.

      1b John Constable, né le 11 juin 1776 à East Bergholt (Royaume-Uni), mort le 31 mars 1837 à Londres, est un peintre paysagiste britannique.

      1c Johan Barthold Jongkind, né à Lattrop (Pays-Bas) le 3 juin 1819 et mort à Saint-Egrève (France) le 9 février 1891, est un peintre, aquarelliste et graveur néerlandais.

      2 – Dans la conception romantique, le paysage est le « reflet de l’âme ».

      3 – Twin Peaks ou Mystères à Twin Peaks est une série américaine créée par Mark Frost et David Lynch.

      4 – Blow-Up est un film britanno-italo-américain de Michelangelo Antonioni, sorti en 1966 et inspiré d’une nouvelle « Las babas del diablo » de Julio Cortázar. Palme d’or au Festival de Cannes en 1967.

      5 –  Rick Deckard est un personnage de fiction interprété par Harrison Ford dans le film Blade Runner, film américain de science-fiction réalisé par Ridley Scott et sorti en 1982. Son scénario s’inspire assez librement du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? écrit par Philip K. Dick. Il se situe à Los Angeles en 2019 et met en scène un ancien policier qui reprend du service pour traquer un groupe de répliquants, androïdes créés à l’image de l’Homme.

      6 – John Difool est un personnage de fiction créé par Alexandro Jodorowsky et dessiné par Mœbius dans la série de bande dessinée L’Incal, en 1981. C’est un détective douteux, anti-héros par excellence, entraîné dans une quête intergalactique qui le dépasse mais dont il est malgré lui le centre.

      7 – L’Histoire naturelle est une œuvre en prose de 37 livres de Pline l’Ancien, qui souhaitait compiler le plus grand nombre possible d’informations et de culture générale indispensables à l’homme romain cultivé. Elle est publiée vers 77, du vivant de son ami l’empereur Vespasien.

      8 – Nous savons, grâce à Pline, que le premier peintre fut donc une femme.

      9 – La Nuit Sexuelle, Pascal Quignard, Flammarion, 2007.

      10 – Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, souvent évoqué sous le titre « La Recherche », est un roman, écrit entre 1906 et 1922. Plutôt que le récit d’une série d’événements, cette œuvre s’intéresse non pas aux souvenirs du narrateur mais à une réflexion sur la littérature, sur la mémoire et sur le temps où le narrateur (qui est aussi le héros du roman) découvre le sens de la vie dans l’art.

      Texte de Loïc Bodin

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Site internet : www.richardvolante.com

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • L’Effet Réel, visite de traverse

    • Performance
    • 23.01.16 → 23.01.16
      Performance
      La Criée centre d’art contemporain
    • samedi 23 janvier 2016, 16 h
      Visite de traverse de l’exposition L’Épais Réel par 3 Hit Combo

       

      _
      3 Hit Combo vous propose d’interagir avec l’exposition L’Épais réel, en expérimentant différentes perceptions du réel : augmentées, alternées, « laggées », au travers de jeux vidéos ou de dispositifs d’immersion Low et High Tech, telles les lunettes de réalités virtuelles.

       

      _
      L’association 3 Hit combo est née en 2005 à Rennes. Elle souhaite donner à jouer, avec pour valeurs l’innovation, l’indépendance, l’originalité, le partage et l’expérimentation, avec pour mission de favoriser la création et la diffusion de dispositifs de jeu par le biais d’expériences vidéo-ludiques originales, en mettant l’accent sur le détournement d’usages.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2016
    • Cécile White, Empreinte carbone

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/C.WHITE_Empreinte-GENERATIONS-72dpi.jpg
    • 22.01.16 → 05.02.16
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Dans ses différentes créations picturales, Cécile White recherche la trace, l’impression, le verbe dans une image. Si ce ne sont des lettres à proprement parlé, ce seront des impressions mécaniques (tampons batik en bois, monotype…) ou des influences des arts ethniques tel que l’art aborigène ou de la région du Mithila en Inde (série de peintures Bestiaire imaginaire, 2013). Ou bien encore la trace du pinceau chinois qui rappelle la calligraphie ponctuée d’aquarelles vives en 2014 avec Histoire d’adjectifs, qui s’est mue en une Histoire de verbes pour un projet éditorial. Ces grandes encres l’amenant une nouvelle fois aux mots, au livre.


      A L’aparté au sein du domaine de Trémelin, elle continue à explorer ce travail autour de la trace en le cristallisant sur l’empreinte de l’arbre. La trace déposée sur le papier de riz par l’encre ou l’acrylique évoque le squelette du vivant : arbre et homme. Dans une actualité toujours de plus en plus pressante autour des sujets liés à la préservation de la planète, l’arbre en est un symbole fort.

      En exerçant une pression physique sur une souche d’arbre Cécile White symbolise la pression humaine sur les ressources naturelles, d’autant plus quand on y peut voir les traces de tronçonneuse. Aucune des souches qu’elle utilise n’est retravaillée, poncée. L’empreinte réalisée est brute, elle traduit l’état dans lequel elle a trouvé l’arbre. L’artiste nous livre ces empreintes brutes telles quelles ou les assemble pour créer une nouvelle empreinte matérialisant le lien créateur qui réside entre l’arbre et elle, entre la nature et les hommes.

      « L’empreinte carbone » traduit la marque laissée par les activités humaines dans l’atmosphère ; l’arbre épongeant cette marque.

      Le travail présenté à L’aparté remet en scène les mêmes acteurs : arbres et hommes, pour souligner leur interaction à effet également créateur et soulever un questionnement : Et vous-même, quelle est votre empreinte, quelle trace souhaitez-vous laisser ?
    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Evelise Millet, Tropisme

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/10599231_1039349669449003_196960174223035231_n.jpg
    • 22.01.16 → 12.03.16
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Evelise Millet

      Evelise Millet cultive un champ élargi du dessin. Sa recherche tente de trouver de nouvelles manières de développer la ligne dans l’espace, de la mettre en scène, ou encore de l’imprimer et de la mettre en page. En explorant les dispositifs de vision, les fausses perspectives et les juxtapositions de plans, ses dessins interrogent les problèmes de représentation. Ce sont des paysages construits dans lesquels l’œil circule.

      En biologie, le terme tropisme est le mouvement d’un organisme provoqué par son milieu ambiant, comme l’orientation des végétaux ou l’attirance de certains insectes à la lumière. C’est à ce principe de stimulus-réaction que la démarche d’Evelise Millet fait référence ici. Elle scrute les modes d’apparition de l’image et les ephemera, les imprimés de tous les jours, notamment ceux développés par l’industrie touristique.

      Soucieuse de la relation qu’entretiennent l’affichage et l’espace collectif, elle puise dans ses photographies et trace des points de rencontre entre les signes et leurs structures, pensés et fabriqués pour être vus. L’exposition Tropisme présente des dessins qui proposent de re-parcourir ces espaces aménagés pour le regard.

    • L’art dans les chapelles
    • 2016
    • Conférence de Jean-Christophe Bailly

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/jcbailly-web-.jpg
    • 22.01.16 → 22.01.16
      Conférence
      L’art dans les chapelles
    • Écrivain et artiste, Jean-Christophe Bailly évoquera son rapport à l’art, au territoire et de son expérience d’écrivain invité à L’art dans les chapelles lors de la 24e édition de cette manifestation.

       

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2016
    • Renc’art : rencontre avec Catherine Boitier

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Catherine-Boitier.jpg
    • 16.01.16 → 16.01.16
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Dans le cadre de l’exposition Carré-couleur-forme, la galerie vous invite à rencontrer en toute convivialité l’artiste Catherine Boitier.

      Samedi 16 janvier, 17h, entrée libre

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • Rayon vert – Manuel Adnot, Louis-Michel Marion, Tomoko Sauvage

    • Concert
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Tomoko-Sauvage2.jpg
    • 16.01.16 → 16.01.16
      Concert
      La Criée centre d’art contemporain
    • Samedi 16 janvier 2016, 14 h > 18 h
      La Criée centre d’art contemporain
      Dans le cadre du festival Autres mesures
      Un partenariat La Criée, Le Bon Accueil, CRR, festival Autres Mesures.

       

      _
      Pour sa deuxième édition, le festival Autres Mesures revient faire sonner les murs de La Criée. Trois interprètes de marque se succédent pour faire entendre des musiques aux confins du son, quasi rituelles.
      Le pianiste Wilhem Latchoumia dans la neuvième suite Ttai du compositeur italien Giacinto Scelsi et celle, pour carillon, de John Cage.
      Le contrebassiste Louis‑Michel Marion convoque la figure trop méconnue en France d’Eliane Radigue, pionnière de la musique concrète, à travers son œuvre Occam Océan XIX et une improvisation envoûtante.
      Enfin, Tomoko Sauvage donne la voix à l’élément liquide, dont elle joue en virtuose.

    • L’IMAGERIE
    • 2016
    • Un voyage dans la photographie contemporaine

    • Exposition
    • 16.01.16 → 19.03.16
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • La collection du Musée de La Roche-sur-Yon

      « La collection de photographies contemporaines du Musée de La Roche-sur-Yon comporte aujourd’hui plus de 200 œuvres, des années 1970 à nos jours, avec la particularité d’être axée sur la photographie dite « plasticienne ».

      Cette collection, atypique pour un musée de taille modeste, s’est constituée à partir de 1983, le choix de la photographie étant à l’époque à la fois audacieux et astucieux. La ville de La Roche-sur-Yon, qui venait tout juste de reprendre en main la direction de son musée, antérieurement sous la responsabilité scientifique de la Conservation départementale des musées de Vendée, souhaitait renouer avec les acquisitions d’art contemporain. Or, les musées équivalents de la région – en particulier Cholet, Les Sables d’Olonne – avaient déjà opté pour des orientations artistiques spécifiques – l’abstraction géométrique pour le premier ; la figuration libre pour le second – et les moyens financiers de la municipalité ne lui permettaient guère d’envisager un musée d’art contemporain encyclopédique à l’instar du Musée des Beaux-arts de Nantes.

      Ainsi, compte tenu de son exiguïté (le musée se trouvait toujours dans le bâtiment originel du XIXe siècle et aucun projet d’extension ou de déplacement n’était à l’ordre du jour à l’époque) et de ses moyens non extensibles, le choix de la photographie contemporaine parut-il pertinent…
      Il convient du reste d’ajouter que le médium photographique était alors le nouveau terrain d’expérimentation d’un certain nombre d’artistes qui y voyaient une alternative intéressante à la peinture, permettant de rester dans le champ de la figuration et de la narration, tout en travaillant à partir d’un medium moderne.

      Les œuvres qui ont été acquises durant ces années sont aujourd’hui des pièces historiques ; et de nombreux artistes présents dans la collection du musée de La Roche-sur-Yon et dans l’exposition de l’Imagerie comme Andy Warhol, Cindy Sherman, Christian Boltanski etc., sont également représentés dans les grandes collections publiques françaises (le Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou, le Fonds national d’art contemporain, de nombreux Fonds régionaux d’art contemporain, etc.) et étrangères (Tate Modern de Londres, MoMA de New York, Whitney Museum of American Art, Ludwig Museum de Cologne, etc.).

      Les œuvres héritées de ces premières années d’existence de la collection photographique forment le socle des futures évolutions de la collection, selon les grands thèmes précédemment développés : la photographie de mise en scène, autour de l’intime, la question du paysage, les réflexions sur les caractéristiques propres au médium photographique. La plupart des pièces de la collection ont été acquises au bon moment, alors que leurs prix étaient encore abordables ; aujourd’hui, constituer une telle collection serait impossible pour un musée comme celui de La Roche-sur-Yon !

      Toutefois, depuis le début des années 2000, le musée a renoué avec les achats de photographies : les acquisitions récentes se sont plus particulièrement organisées selon deux grandes directions, aux frontières poreuses : le thème de l’urbain et le travail sur les modes de prise de vue particuliers et les évolutions récentes du médium photographique, renouant avec l’intérêt originel pour les « images fabriquées ».
      Hélène Jagot, Directrice du Musée de La Roche-sur-Yon

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Nicolas Aiello, Palimpseste et Cie

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Nicolas-basse-def1.jpg
    • 15.01.16 → 15.01.16
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Le palimpseste appartient plutôt au vocabulaire littéraire mais il est aussi utilisé par les artistes plasticiens. Historiquement, un palimpseste est un parchemin manuscrit dont on a effacé la première écriture afin d’écrire un nouveau texte. Nicolas Aiello, artiste et enseignant auprès de la classe préparatoire, nous invite à des traversées dans le temps et dans l’espace,dans une œuvre graphique délicate, oscillant entre cartographie et témoignage.

    • 2016
    • Benjamin Deroche Les météores

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/expo_webderoche.jpg
    • 15.01.16 → 13.02.16
      Exposition
    • Benjamin Deroche photographie les contours poétiques d’une forme spirituelle insaisissable, ondoyante et métaphorique. Entre deux mondes, ces photographies expriment un certain silence contemplatif. Des œuvres faisant ainsi écho aux séries précédentes de Benjamin : “Coast Line” ou “Memories” en 2014.

      Benjamin Deroche a récemment participé à la résidence de la coopération Inter-musées : “Les Jardins Insolites en Finistère”. L’exposition est réalisée avec le soutien de l’Écomusée des Monts d’Arrée, le Musée de l’école rurale de Trégarvan, l’Ancienne Abbaye de Landévennec et le Parc du Manoir de Squividan.

    • Le Bon Accueil
    • 2016
    • Tomoko Sauvage Hyalin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ts.jpg
    • 15.01.16 → 14.02.16
      Exposition
      Le Bon Accueil
    • Hyalin, qui signifie « qui a la transparence du verre » tente de rendre au mieux l’esprit du travail poétique et sonore de l’artiste Tomoko Sauvage qui viendra au bon accueil pour sa première exposition en Bretagne.

      L’eau, la glace et la porcelaine sont les trois principaux éléments qu’utilise l’artiste pour créer des atmosphères sonores hivernales et sereines ou la transparence de l’eau, l’aspect diaphane de la porcelaine viennent donner forme aux sonorités cristallines créées par les gouttes d’eau glacées venant s’écouler dans les bols de porcelaines amplifies.

      L’artiste propose au visiteur de prendre le temps d’être à l’écoute de chaque goutte d’eau irrésistiblement attirée par l’attraction terrestre, de guetter sa chute jusqu’à sa rencontre sonore avec la surface de l’eau.

    • Atelier d’Estienne
    • 2016
    • Lee Soo Kyong Suh Poung / Vent de l’Ouest

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LSk.jpg
    • 15.01.16 → 06.03.16
      Exposition
      Atelier d’Estienne
    • Première rencontre avec une œuvre, avec une artiste. La temporalité domine, celle qu’offrent l’œuvre et l’artiste. Soo Kyoung Lee a choisi de présenter des œuvres récentes, de dévoiler l’ici et maintenant, d’incarner à la fois l’expérimentatrice et celle qui découvre l’expérimentation. Mais remontons le temps, avant l’exposition et ses révélations. Dans ses peintures, tout commence avec une surface monochrome qui est conçue pour recevoir différents éléments, autant d’organes qui donnent son existence à l’œuvre.

      « Ils ont regardé Matisse » était le postulat d’une exposition organisée en 2009 au Musée Matisse au Cateau-Cambrésis. Elle présentait notamment le travail de Barnett Newman, qui intéresse tant Soo Kyoung Lee. Cette dernière perçoit alors pleinement la force décorative – au sens positif du terme – de Matisse et accepte dans le même temps sa propre ambivalence picturale, ses « natures mortes innommables . » Toutefois, à la composition qui pourrait se contenter d’être simplement séduisante, Soo Kyoung Lee ajoute un élément perturbateur.
      Or, depuis peu, cet élément trouble l’ordre déterminé par l’artiste jusque là, à savoir l’organisation d’un espace pictural strictement défini par le cadre du tableau. Ces éléments ajoutés se libèrent, sont coupés, sortent du tableau, et donnent un nouveau rythme à l’ensemble. Les réalités du tableau se démultiplient. Les éléments jouent un rôle différent selon le format de l’œuvre. Dans les grands formats, ils flottent dans le monochrome. Dès que le format s’amoindrit, les enchevêtrements s’imposent par leur présence. Le récent triptyque renvoie à un autre espace qu’elle ne cesse de couper et de manipuler. Se pose de cette façon la question de l’autonomie de chacun des panneaux. Ce tableau renvoie également aux œuvres du Trecento et du Quattrocento, dont plusieurs reproductions accompagnent l’artiste dans son atelier.

      La question de la transparence qui s’imposait déjà dans son œuvre s’ouvre de nouveau. Une question, des questions, dans quelle direction aller ? Après toute période intense, l’arrêt nécessaire et la reprise de la peinture par l’intermédiaire de petits formats, rares chez l’artiste. « La peinture pour les nuls », comme elle les désigne facétieusement, afin d’insister sur ce moment intermédiaire où l’on doute de tout, y compris de sa propre capacité à peindre. Il s’agit plutôt une peinture d’expérimentation où tout est permis, rien n’est arrêté, et qui fonctionne comme un tout. Ces petits formats, ces « laboratoires », sont comme autant de pages d’un carnet de réflexion. Et le dessin dans tout ça ? Les formes se déploient sur la surface blanche de la feuille, offrant de nouvelles réflexions, « le papier me donne ces sensations de familiarité, d’affection ». Basculements progressifs du monochrome au brossé, éléments qui troublent et animent les toiles, enchevêtrements, superpositions, rythmes qui s’inversent selon les formats et techniques employés, constituent les strates de ce quelque chose que l’on doit prendre le temps de voir.

      Fanny Drugeon, avril 2015

    • Galerie Pictura
    • 2016
    • Point de vue

    • Exposition
    • 12.01.16 → 12.03.16
      Exposition
      Galerie Pictura
    • Collection du Frac Bretagne - Isabelle Arthuis, Robin Collyer, Cueco, Bernard Frize, Raymond Hains, Bethan Huws, Fabrice Hyber, Bertrand Lavier, Frédéric Lucien, David Mach, Tony Matelli, Maria Nordman, Barbara Probst, Pascal Rivet, Gérard Schlosser.

      Les relations de l’art et de la nature forment un thème ancien et très vaste. Il est abordé ici selon la question du point de vue, celui qu’adopte l’artiste, et celui qu’il va offrir au spectateur. Quatre voies se dessinent dans l’ensemble d’œuvres réunies pour la galerie Pictura : la traversée du paysage, la transcription du paysage, le dialogue entre nature et culture, et le regard photographique, qu’il soit le fruit d’une patiente construction ou d’un hasard productif. L’exposition propose diverses expériences esthétiques comme autant d’« états » du dialogue de l’homme avec la nature.

      Commissaire d’exposition : Catherine Elkar.

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Point de vue

    • Exposition
    • 12.01.16 → 12.03.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Isabelle Arthuis, Robin Collyer, Cueco, Bernard Frize, Raymond Hains, Bethan Huws, Fabrice Hyber, Bertrand Lavier, Frédérique Lucien, David Mach, Tony Matelli, Maria Nordman, Barbara Probst, Pascal Rivet, Gérard Schlosser

      Les relations de l’art et de la nature forment un thème ancien et très vaste. Il est abordé ici selon la question du point de vue, celui qu’adopte l’artiste, et celui qu’il va offrir au spectateur. Quatre voies se dessinent dans l’ensemble d’œuvres réunies pour la galerie Pictura, la traversée du paysage (Maria Nordman), la transcription du paysage (Cueco, Bernard Frize, Bertrand Lavier, Frédérique Lucien, Pascal Rivet, Gérard Schlosser), le dialogue entre nature et culture (Isabelle Arthuis, Bethan Huws, Fabrice Hyber, David Mach, Tony Matelli), et le regard photographique (Robin Collyer, Raymond Hains, Barbara Probst), qu’il soit le fruit d’un patiente construction ou d’un hasard productif. L’exposition propose diverses expériences esthétiques comme autant d’« états » du dialogue de l’homme avec la nature.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2016
    • Catherine Boitier, Carré-couleur-forme

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Catherine-Boitier.jpg
    • 09.01.16 → 05.03.16
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Catherine Boitier développe un travail d’expérimentation sur la couleur et le carré ; ce dernier est brisé et explosé en 4 éléments de puzzle. De cette exploration de la forme se dégage une dynamique
      géométrique inattendue.

    • 2016
    • Ursula Biemann, Enquêtes au Sahara

    • Exposition
    • 08.01.16 → 10.06.16
      Exposition
    •  

      Depuis 2013, Itinéraires Bis développe un projet pédagogique d’expositions en galeries de collèges. En lien avec la programmation du centre d’art contemporain la galerie du Dourven, plusieurs œuvres sont choisies. L’exposition qui en résulte propose une nouvelle approche de la thématique du Dourven. Elle circule ensuite de collèges en collèges.

      Pour l’année scolaire 2015-2016, deux œuvres d’Ursula Biemann (Sahara Pannels et Sahara Chronicle), provenant du FRAC Bretagne, sont présentées dans le collège Luzel de Plouaret, le collège Camille Claudel de Saint-Quay Portrieux et le collège Eugène Guillevic de Ploeuc sur Lié dans une exposition intitulée Enquêtes au Sahara.

      Ces œuvres traitent de la question de la migration au Sahara et de son contrôle par les autorités. De même, à la galerie du Dourven, Le jour où ils sont arrivés, l’exposition de Martin Le Chevallier mèle fiction et réalité pour aborder la thématique de la migration aujourd’hui. Tous deux s’investissent dans un travail actuel en phase avec les mouvements de notre monde. Ils nous font réfléchir sur les conditions de vie de ces populations durant leur trajets, mais aussi après, une fois sur place dans le pays d’accueil.

       

      Dates des expositions :

      Collège François-Marie Luzel de Plouaret : du 8 Janvier au 4 février 2016

      Collège Camille Claudel de Saint-Quay Portrieux : du 1er au 31 mars

      Collège Eugène Guillevic de Ploeuc sur Lié : du 10 mai au 10 juin

       

       

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2016
    • Appel à projets Résidences de création 2016-2017

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/residence.jpg
    • 08.01.16 → 20.02.16
      Résidence
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Lieu de résidence et d’exposition, L’aparté permet aux artistes d’y poursuivre leurs recherches et d’y proposer des projets d’exposition originaux qui peuvent donner lieu à une édition. L’aparté propose quatre temps de résidence de six à huit semaines. Un programme de médiation est développé autour de chaque exposition.

      Résidences proposées pour la saison artistique 2016-2017 :

      • septembre – octobre 2016
      • janvier – février 2017
      • mars – avril 2017
      • avril – juin 2017

       

      CRITÈRES DE SÉLECTION

      Résidence ouverte à un(e) artiste plasticien(ne) professionnel(le) ou collectif d’artistes pouvant témoigner d’une expérience artistique solide.

      La création d’une œuvre ou plusieurs œuvres originales est le point d’orgue des résidences de L’aparté.

      L’artiste sera sollicité pour des temps de rencontre (public scolaire, tout public).

      Pour la résidence d’été, une création extérieure sera exigée. Cette œuvre présentée dans un espace en accès libre ne sera pas assurée.

       

      HÉBERGEMENT ET CONDITIONS FINANCIÈRES

      L’artiste résidera à L’aparté sur le domaine de Trémelin à 36km de Rennes. L’artiste doit être autonome dans ses déplacements et posséder un véhicule. Pas de transport en commun.

      Montfort Communauté met gratuitement à disposition de l’artiste un appartement ainsi qu’un atelier.

       

      L’artiste bénéficie d’une bourse artistique de 1500 euros (TTC et toutes charges sociales comprises).

       

      La bourse artistique de 1500 euros comprend :

      • les honoraires pour la création et de monstration de l’œuvre
      • le règlement par l’artiste des cotisations sociales et fiscales relatives à ces honoraires
      • la participation à l’accrochage, au démontage et prise en charge du retour des œuvres
      • la présence obligatoire de l’artiste au vernissage

       

      Montfort Communauté prend en charge les frais de production à hauteur de 1500 euros maximum selon les modalités suivantes : achat et fourniture de matériaux, commande de prestation de service par le ou la résidente. La somme de 500 euros pourra être ajoutée aux frais de production si l’artiste présente une œuvre en extérieur (uniquement pour la résidence d’été).

       

      Les frais restant à la charge de l’artiste :

      • la restauration
      • les déplacements personnels

       

       

      CONTENU DU DOSSIER DE CANDIDATURE

       

      Pour être recevable, le dossier de candidature doit comprendre :

      • un curriculum vitae
      • un dossier illustré représentatif du travail général (sur papier uniquement). Les œuvres qui sortent du cadre des techniques traditionnelles (performances, vidéos, etc.) sont évidemment prises en considération. Un DVD doit alors être joint au dossier
      • une garantie professionnelle (MDA, AGESSA, numéro de SIRET…). L’artiste devra spécifier s’il est affilié ou assujetti auprès de la MDA ou l’AGESSA et s’il est dispensé ou non de précompte (joindre les pièces justificatives)
      • une note relative aux motivations et aux intentions de l’artiste sur ce projet
      • la description précise du projet où figureront la démarche artistique, les moyens mis en œuvre pour sa réalisation et sa présentation au public, une fiche technique et un budget prévisionnel. Une note sur les propositions de médiation serait un plus.

       

      Dossier à envoyer (uniquement par courrier) pour le 20 février 2016.

      Les dossiers envoyés par e-mail ne seront pas étudiés.

       

      Montfort Communauté

      A l’attention d’Eloïse Krause

      Hôtel de Montfort Communauté

      4 place du Tribunal – CS 30150

      35162 Montfort-sur-Meu

       

      Contact : Eloïse Krause

      Renseignements : culture@montfortcommunaute.bzh ou 02 99 09 77 29

       

      La sélection se fera au mois d’avril 2016. La décision du comité de sélection est sans appel et sera communiquée par courrier aux candidats au mois de mai 2016 (prévoir une enveloppe affranchie pour le retour du dossier artistique).

    • Le Volume
    • 2016
    • Jean-Benoit Lallemant  Séance publique  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Séance_Publique_JeanBenoitLallemant_LeVolume.jpg
    • 07.01.16 → 04.02.16
      Exposition
      Le Volume
    • Jean-Benoit Lallemant

      Séance publique propose de rendre visite au pouvoir.

      La genèse du web fut portée par la vision idyllique d’une agora sans contrainte physique, aujourd’hui reléguée au rang d’utopie. Malgré le contrôle qui s’exerce sur ce réseau mondial, il demeure néanmoins un facilitateur de l’expression et des échanges au développement toujours croissant. Alors que la puissance de calcul, les algorithmes et la mise en réseau ont fait subir à de nombreux secteurs d’activités de profondes mutations, d’autres émergent et se déploient de manière tentaculaire. Le domaine du politique, en reste face à ces bouleversements, ne semble pas enclin à associer dans son fonctionnement ce nouveau monde. N’intégrant pas ces transformations, les structures organisationnelles classiques se révèlent vieillissantes et tendent à l’obsolescence.

      Face à ce constat, Jean-Benoit Lallemant présente au Volume un ensemble de trois œuvres pour contribuer à une mise à jour de l’action politique.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • Petits formats – Oeuvres sur papier

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/oniris.jpg
    • 01.01.16 → 23.01.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Comme chaque fin d’année, entre décembre et janvier, la galerie Oniris fait la part belle aux “PETITS FORMATS ET ŒUVRES SUR PAPIER” , l’occasion de re/découvrir un panorama de la richesse artistique des artistes de la galerie.

      L’exposition “PETITS FORMATS ET ŒUVRES SUR PAPIER” est avant tout l’occasion pour les amateurs d’arts comme pour les collectionneurs, de faire plaisir ou de se faire plaisir, par l’achat d’œuvres à des prix abordables.

      Issue d’une volonté de promouvoir des œuvres originales de qualité pour un public plus large, cet événement offre une occasion unique dans l’année de découvrir à travers un accrochage varié des pièces uniques (dessins, esquisses, monotypes ou collages)mais aussi œuvres multiples (gravures, lithographies, sérigraphies), d’artistes à la fois connus et d’autres à [re]découvrir.

      Les œuvres exposées sont souvent inédites sur les murs de la galerie : des pièces exposées lors des foires hors les murs d’artistes qui ont fait l’objet d’une exposition au cours de l’année écoulée ou, à l’inverse, des artistes de la galerie qui ont été présentés moins récemment.

      Comme une “réunion de famille” de fin d’année, l’exposition rassemble les invités des précédentes expositions de 2014 et ceux des mois à venir. Une réunion chaleureuse et colorée qui favorise les rapprochements artistiques et le dialogue. Cet accrochage plus dense que ceux pratiqués habituellement, rassemble la majorité des artistes d’Oniris grâce à une sélection d’œuvres qui évolue au fur et à mesure des semaines.

      Comme à chaque exposition, d’autres œuvres non accrochées de tous ces artistes sont disponibles dans les tiroirs ou les réserves de la galerie (visible sur demande).

    • L’art dans les chapelles
    • 2015
    • Deux diplômés des Beaux-Arts de Lorient investissent deux chapelles le temps d’un week-end.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/afficheoffacb.jpg
    • 19.12.15 → 20.12.15
      Exposition
      L’art dans les chapelles
    • Julier Le Toquin et Nicolas Balais

      Deux diplômés des Beaux-Arts de Lorient investissent deux chapelles, le temps d’un week-end.
      Julie Le Toquin présentera des photographies à la chapelle Saint-Drédeno (Saint-Gérand) et Nicolas Ballais un travail de dessins dans la chapelle Sainte-Noyale (Noyal-Pontivy)

      Et Samedi 19 à 17h30, concert de musique de chambre au Théâtre des Halles de Pontivy, donné par les élèves de 3ème cycle du Conservatoire de musique et danse de Pontivy Communauté.

      Événement réalisé sur proposition des Amis de L’art dans les chapelles, en partenariat avec L’art dans les chapelles et l’école Européenne Supérieure d’art de Bretagne – Site de Lorient www.eesab.fr/lorient

      Nous remercions les mairies de Noyal-Pontivy, Pontivy, Saint-Gérand, Pontivy ainsi que Pontivy communauté pour leur participation à cet évènement.

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2015
    • Le Off des amis de l’art dans les chapelles, Julie Le Toquin, Nicolas Ballais

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/afficheoffacb.jpg
    • 19.12.15 → 20.12.15
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Deux diplômés des Beaux-Arts de Lorient investissent deux chapelles en pays de Pontivy (56), le temps d’un week-end.
      Julie Le Toquin présentera des photographies à la chapelle Saint-Drédeno (Saint-Gérand) et Nicolas Ballais un travail de dessin dans la chapelle Sainte-Noyale (Noyal-Pontivy)

      Et samedi 19 à 17h30, concert de musique de chambre au Théâtre des Halles de Pontivy, donné par les élèves de 3ème cycle du Conservatoire de musique et danse de Pontivy Communauté.

      Événement réalisé sur proposition des Amis de L’art dans les chapelles, en partenariat avec L’art dans les chapelles

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Philippe Durand, Vallée des Merveilles 2

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2-Phlippe-Durand-Vallée-des-Merveilles-2-web.jpg
      Phlippe Durand Vallée des Merveilles 2, 2015 © Philippe Durand
    • 18.12.15 → 28.02.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Photographique, l’oeuvre de Philippe Durand englobe le monde dans une géographie mouvante, à échelle variable. Une grande partie de son travail porte sur l’espace public, sur les traces d’expression que l’on peut y trouver, collages auto-générés, graffitis et stratifications, objets posés et déplacés.
      Considérant la Vallée des merveilles (parc national du Mercantour) comme un proto-musée en plein air, sans artiste, sans commissaire, sans public ni communication, l’artiste en fait le lieu d’un développement de son
      travail, dans une nouvelle dimension spatiale et temporelle.

      Présentée pour la première fois au Frac Bretagne du 18 décembre 2015 au 28 février 2016, l’exposition Vallée des Merveilles 2 déploie les enjeux de cette recherche, appliquant à un site hautement historique et symbolique, divers moyens de représentation dont certains issus de l’industrie des loisirs de masse.
      Dominée par le mont Bégo, classée monument historique depuis 1989, la Vallée des Merveilles, à 2 500 mètres d’altitude, abrite un patrimoine archéologique exceptionnel, des milliers de gravures réalisées vers 3 000 avant Jésus-Christ.  Ce sanctuaire à ciel ouvert paraît dédié à un «couple divin primordial», la déesse terre et le dieu taureau. Épargné par sa difficulté d’accès, le site comporte cependant des graffitis apparus au fil des siècles, dus à des bergers, soldats, voyageurs… Bien qu’interdites formellement depuis 1954, de nouvelles inscriptions continuent de surgir en regard des gravures datant de l’âge du bronze.

      Le projet de Philippe Durand consiste à réaliser une documentation tant de ces inscriptions que de certains blocs rocheux gravés afin de restituer ces derniers sous la forme de sculptures gonflables, c’est-à-dire des objets davantage utilisés par les parcs d’attraction que dans un contexte muséal. Il s’agit de recréer ainsi «copie de l’original», de recomposer une topographie du lieu, et de confronter dans un même espace d’exposition gonflables, films et photographies réalisés sur place.

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Peter Hutchinson

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/PeterHutchinson_Isolated-Environment_0488-PETERLAUER-web.jpg
      Peter Hutchinson Isolated © Peter A. Hutchinson Environment
    • 18.12.15 → 28.02.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Première exposition d’envergure en France, le Frac Bretagne organise une monographie de l’artiste Peter Hutchinson du 18 décembre 2015 au 28 février 2016, dont le commissaire est Gilles A. Tiberghien.

      Né en 1930 en Angleterre, Peter Hutchinson est une figure historique du monde de l’art, l’un des représentants
      majeurs du Land art (ou Earth Art) à la fin des années soixante. Le travail de Hutchinson se caractérise par un intérêt très singulier pour le vivant et par des préoccupations écologiques qui le font considérer aujourd’hui comme un précurseur. Botaniste de formation et destiné à des études d’agriculture, Hutchinson entre assez tardivement dans le monde de l’art où il se lie d’amitié avec Robert Smithson, Nancy Holt, Sol LeWitt, Vito Acconci, Dennis Oppenheim. Discret, voire marginal, il participe cependant à des expositions d’importance comme Ocean Project au MoMA avec Dennis Oppenheim, ou Ecological Art dans la galerie de John Gibson à New York.
      A partir de 1973, Hutchinson est souvent identifié au Narrative Art, lancé par John Gibson, un courant dont le représentant le plus connu en France est Jean Le Gac.

      En même temps il poursuit une activité de « sculpteur », créant des objets tri-dimensionnels qui évoquent des paysages ou la science-fiction, un genre dont il fut, avec Robert Smithson, amateur, et qui demeure pour lui une vraie
      source d’inspiration.

      Enfin son intérêt pour la botanique et l’organique est constant depuis ses expérimentations sous-marines ou ses décompositions et moisissures, dont le travail sur le Volcan Paricutin en 1971 est l’épisode le plus connu, jusqu’à ses nombreux collages qui s’inspirent souvent d’images prises dans son jardin de Provincetown.
      L’exposition, qui débutera par l’évocation du jardin de l’artiste reproduit à l’échelle 1/1 sur les murs de la première galerie, abordera l’ensemble de ces aspects.
      Pour accompagner cet évènement un livre sera publié, sous la direction de Gilles A. Tiberghien, par les éditions
      Gilles Fage. Il comprendra quelques inédits de l’artiste, des textes de Camille Paulhan, Alexandre Quoi, un long
      entretien avec Gilles A. Tiberghien, complétant ainsi le portrait d’un artiste dont la première oeuvre fut, et reste en
      un sens, un jardin.
      Commissaire : Gilles A. Tiberghien

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Conférence d’Alaric Garnier

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/garnier-acb.jpg
    • 16.12.15 → 16.12.15
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Né en 1988 à Antony, vit à Montreuil et travaille à Bagnolet.

       

      Alaric Garnier est designer graphique, typographe et peintre en lettres indépendant. Il a étudié le design graphique à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon. Lors son cursus largement orienté vers l’édition, il a développé un fort intérêt pour l’histoire du lettrage et de la typographie qui l’a amené jusqu’à Seattle pour suivre un apprentissage de la peinture en lettres traditionnelle auprès de Sean Barton en 2010. En 2013, après avoir obtenu son DNSEP, il est retourné à Seattle pour parfaire son savoir-faire du lettrage. Il a travaillé ensuite en tant que graphiste chez John Morgan Studio à Londres puis chez Maquette & mise en page à Paris, avant de fonder son propre studio en 2014.
      Il travaille aujourd’hui principalement dans le secteur culturel et collabore régulièrement avec des artistes sur des commandes ou des projets auto-initiés. Ses projets, largement nourris par l’histoire de l’imprimerie et les arts vernaculaires, sont souvent pour lui l’opportunité de dessiner des polices de caractères et lettrages « sur-mesure ». Ainsi, sa pratique se situe à mi-chemin entre les champs du design et de l’artisanat, qu’il conçoive des identités visuelles, des polices de caractères, des livres, des sites internet, des systèmes de signalétique, des affiches ou des lettrages et enseignes peintes à la main. À côté de sa pratique de designer, il enseigne le dessin de caractères à l’Ensba Lyon et donne régulièrement des workshops dans des écoles d’art et de design (ESAD Reims, Glasgow School of Arts, Bauhaus Weimar).

       

      En 2015, il co-fonde les ateliers Rotolux accueillants designers et plasticiens dans une ancienne imprimerie à Bagnolet, ainsi que Rotolux Press, plateforme d’auto-édition animée avec Léna Araguas. Parallèlement, il s’associe à Mathieu Meyer dans des projets de direction artistique.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Providence : lecture d’Olivier Cadiot

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/cadiotacb.jpg
    • 15.12.15 → 15.12.15
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Olivier Cadiot est l’auteur d’une œuvre protéiforme. Ses livres et ses collaborations artistiques ont ouvert de nouveaux espaces littéraires. Depuis les premiers ouvrages parus chez P.O.L (cf. « l’art Poétic »), jusqu’à l’écriture pour le théâtre auprès de Ludovic Lagarde, de livrets d’opéra pour Pascal Dusapin et la traduction de textes bibliques (les Psaumes, le Cantique des Cantiques) ou enfin de Gertrude Stein. Il se fait lui-même depuis plusieurs années le passeur de ses propres textes lors de lectures jubilatoires. Son écriture est fortement influencée par les avant-gardes littéraires du XXe siècle : Gertrude Stein, James Joyce, William Burroughs…Ainsi, manifeste-t-il dans son écriture le souci d’une invention formelle constante, faite de découpages, de brisures, de simultanéités. En 2010, il était l’artiste associé du Festival d’Avignon avec Christoph Marthaler.

       

      Dernier ouvrage paru : Providence, 2015, aux éditions POL.

    • Archives de la critique d’art
    • 2015
    • “Pour une musique écologique – Max Neuhaus” par Daniele BALIT
      A la Fondation d’entreprise Ricard – Paris

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Couverture_44.jpg
    • 15.12.15 → 15.12.15
      Rencontre
      Archives de la critique d’art
    • Fondation d’entreprise Ricard /19H00
      Le partenariat entre le Centre national des arts plastiques et la revue Critique d’art permet de rendre publiques les politiques de soutien à la théorie et à la critique d’art en offrant une tribune de publication à l’un des lauréats. Daniele Balit aborde, dans ce cadre, la relation entre art et espace public à travers l’étude des installations sonores réalisées ou projetées par Max Neuhaus à destination de l’environnement urbain post-industriel. Loin du désir futuriste de soumettre la vie à un principe esthétique global, l’approche de Neuhaus place l’auteur en retrait et interpelle par l’attention portée à “l’écoute de l’écoute”, à la cohabitation des sons dans la ville plutôt qu’à leur organisation systématique.

      Rencontre animée par Patrick Javault et Sylvie Mokhtari

      Daniele Balit est historien de l’art, théoricien et commissaire d’expositions. Il enseigne l’Histoire de l’art à l’ISBA de Besançon. Spécialiste des études sonores, ses recherches portent en particulier sur les convergences audio-visuelles de la période post-Cage et post-minimaliste, et sur l’« esthétique de la situation » autour de figures telles que Michael Asher ou Max Neuhaus. Son article « From Ear to Site – On Discreet Sound » a paru chez MIT Press dans Leonardo Music Journal, (n°23, 2013). Ses projets curatoriaux récents incluent Blow-up (Paris: Jeu de Paume, 2012), No Music Was Playing (Montreuil: Instants Chavirés – Brasserie Bouchoule, 2014), Red Swan Hotel (Rome: Macro, 2015) et Wetlands Hero (Chatou: Cneai, 2015). Il prépare actuellement une exposition autour de l’héritage de Max Neuhaus, prévue pour l’automne 2016 au Fonds régional d’art contemporain de Franche-Comté.

       

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2015
    • Rencontre avec les artistes de l’exposition L’Épais Réel

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB_Epais_Reel_Simon_Faithfull.gif
    • 12.12.15 → 12.12.15
      Rencontre
      La Criée centre d’art contemporain
    • Bas Jan Ader, Dominique Blais, Katinka Bock, Simon Faithfull, Nicolas Floc’h, Ellie Ga, Giovanni Giaretta / Renato Leotta, Július Koller, Helen Mirra, Abraham Poincheval, Thomas Salvador, Jessica Warboys, Guido van der Werve

      Rencontre avec les artistes de l’exposition L’Épais Réel

      samedi 12 décembre 2015, 15h

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2015
    • Camille Bondon, Rendre compte

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB_camille-bondon.gif
    • 12.12.15 → 12.12.15
      Performance
      La Criée centre d’art contemporain
    • Samedi 12 décembre 2015, 17 h > 22 h
      Bâtiment Pasteur, Rennes
      Dans le cadre des Voix de la Vilaine

       

      _
      La Criée s’associe au projet Vallée de la Vilaine* et son action pilote «Traversées et escales» avec une commande artistique activée dans le cadre de l’escale de Rennes.

      Camille Bondon est une jeune artiste installée récemment à Rennes dont le travail s’intéresse au langage et aux fabriques de la pensée. Pour Rendre compte, Camille Bondon enregistre et retranscrit, avec ses propres méthodes, les rencontres organisées pour l’occasion.

      « Traversées et escales » est une action pilote qui accompagne la réalisation de la Voie des Rivages, nouvel itinéraire de découverte de la Vilaine et de ses étangs, des portes de Rennes jusqu’au sud de la métropole à Laillé. Le projet est mené par l’agence de paysagistes TER et la coopérative culturelle Cuesta, avec Bureau Cosmique.

      _____
      * Un projet porté par Rennes métropole – Bruz, Chavagne, Laillé, Le Rheu, Rennes, Saint-Jacques-de-la Lande, Vezin-le-Coquet

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2016
    • L’Épais Réel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image_affiche.jpg
    • 11.12.15 → 21.02.16
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Bas Jan Ader, Dominique Blais, Katinka Bock, Simon Faithfull, Nicolas Floc’h, Ellie Ga, Giovanni Giaretta / Renato Leotta, Július Koller, Helen Mirra, Abraham Poincheval, Thomas Salvador, Jessica Warboys, Guido van der Werve

      L’exposition collective L’Épais Réel s’intéresse aux rapports qu’entretiennent les artistes avec la force des éléments et la tangibilité du monde. Elle interroge la nécessité de s’enfoncer dans l’épaisseur des choses pour qu’émerge une œuvre ; le désir de basculement de l’immobilité à l’action. Regroupant des traversées mouvementées et des voyages immobiles, elle questionne la place de l’expérience sensible.

      Plonger ou ne pas plonger ? Comment l’artiste entre en contact avec les choses, avec quelle énergie, quel courage ? En quoi la volonté est-elle un moyen artistique et comment l’expérience est-elle porteuse de forme ? Quelle est la place de l’épreuve, du danger ?

       

      Bas Jan Ader est un point d’ancrage et d’inspiration de l’exposition. Artiste emblématique, disparu en mer dans l’accomplissement de son œuvre, sa manière de chercher une forme dans la confrontation de son corps avec la matérialité du monde trouve dans les œuvres présentées des échos différenciés.

      Deux pôles aimantent les travaux présentés, qui mettent graduellement en question la présence de l’artiste.

      Le premier est constitué d’œuvres dans lesquelles l’artiste met directement son corps à l’épreuve des éléments. En dépit de leur paradoxale et apparente fluidité, les œuvres de Thomas Salvador et Guido Van der Werve relèvent d’un vrai défi, sinon d’un danger. Le film de Giovanni Giaretta et Renato Leotta joue de la disparition ; ceux de Nicolas Floc’h et de Bas Jan Ader de la résistance. D’autres artistes, comme Abraham Poincheval ou Simon Faithfull, repoussent les frontières de l’impossible pour aller marcher au-dessus des nuages ou au fond des mers.

      Július Koller est un centre de gravité de l’exposition. Par ses anti-performances, il provoque des situations minimales. La photographie qui en résulte propose des énigmes irrésolues qui replacent le geste artistique et la présence de l’artiste à une sorte de point de départ.

      Le second pôle est constitué d’œuvres-traces ou résultant d’un processus. On y trouve les sténopés d’Ellie Ga, qui a résidé sur un navire pris dans les glaces et la nuit polaire. Ceux-ci introduisent dans l’exposition un présent silencieux où les noirs donnent à voir l’épaisseur de l’air autour d’elle. Les empreintes d’Helen Mirra, artiste qui marche, attestent d’une relation cherchée avec le fil des heures. Les toiles maritimes et processuelles de Jessica Warboys éprouvent la picturalité de la mer. Le film de Katinka Bock sonde la densité de l’eau et questionne la disparition de l’objet.

      La pièce sonore de Dominique Blais, parti au Svalbard pour récolter des fréquences radio naturelles gomme en quelque sorte le souvenir de sa présence, passeur inaudible d’un au-delà en-deçà de notre écoute.

      L’expérience du réel imprime ici, littéralement autant que métaphoriquement les artistes et les œuvres rapportées.

       

      C’est en tous ces endroits que l’exposition se pose : dans la fragilité d’une renverse, sur le fil d’une incertitude qui devient geste, là où le centre de gravité dérape et marque le réel, volontairement et pour faire sens.

       


      Commissariat : Ariane Michel, artiste associée à la saison Fendre les Flots et Sophie Kaplan, directrice de La Criée
      Production : La Criée centre d’art contemporain
    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Marc Didou, Juste une illusion

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1.-Gisant-détailweb.jpg
      Marc Didou, Gisant (détail) © Marc Didou
    • 11.12.15 → 06.03.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Diplômé de l’école des beaux-arts de Brest en 1987, Marc Didou est un artiste qui s’exprime entre la sculpture, le dessin, la photographie. Il agrège à une pratique de matériaux dits classiques, fer, bronze, bois, des technologies plus inusitées telle que l’imagerie médicale à résonance magnétique. Prenant source dans le réel, attachées à une représentation de la figure humaine, ses recherches s’élaborent et se donnent à voir à travers de constants allers retours entre la 2e et la 3e dimensions, un mouvement qui implique activement le spectateur. Tant par ses processus que ses artefacts, l’oeuvre de Marc Didou construit une méditation sur l’existence et la place de l’homme dans le monde.

      À la galerie de Rohan, l’artiste prend le parti d’une exposition en deux séquences au plus près des possibilités offertes par la configuration du lieu. Introduite par une oeuvre d’acier et de lumière qui évoque littéralement le double (Junon, Junon division), la première salle est dédiée à un ensemble qui intègre un travail de décomposition de l’image, et sollicite durablement l’attention du visiteur pour l’engager à capter une autre réalité. Ainsi de l’installation: Enigme de l’air liquide, qui s’émancipe de l’origine usuelle des matériaux la constituant (bonbonnes d’air liquide) pour dématérialiser une frêle image tournant sur elle-même, ou encore de Gisant, réplique en acier et en quasi lévitation d’un corps humain, obtenue par un surprenant détour par la science.

      Dans la seconde salle, le travail du sculpteur est mis en évidence à travers un vocabulaire qui rappelle les gestes premiers : matrice, objets en creux et en relief, ronde bosse, etc., et des matériaux très divers : acier, fonte de fer, béton. Comme pour mieux mettre à distance l’intervention de la main, Marc Didou fait cependant de ses sculptures de véritables « pièges » à image, laquelle image se révèle par le déplacement du spectateur (Forme extraite (archéologie)) ou l’utilisation d’une surface réfléchissante, l’inox poli miroir, pour Deux objets sur une table.

      L’exposition, Juste une illusion, offre à Marc Didou un contexte nouveau pour faire le point, un état de sa recherche, pour les visiteurs elle est l’occasion de découvrir et d’explorer l’univers singulier d’un artiste contemporain.
      Commissaire : Catherine Elkar, directrice du Frac Bretagne

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Master Class de Claude Barras

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/barras-grand.jpg
    • 10.12.15 → 10.12.15
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Ma Vie de Courgette en kit
      Jeudi 10 décembre 2015 à 18h, auditorium de l’école

       

      Avec son rapport à l’enfance qui transcende les âges, Claude Barras a le don rare de faire à la fois rire et pleurer. Ses histoires tour à tour réalistes et fantastiques sont pleines d’humour et de poésie, et le consacrent comme le prince de la marionnette animée.

       

      Claude Barras termine actuellement son premier long métrage Ma vie de courgette, coproduction franco-suisse scénarisée par Céline Sciamma et basée sur le roman Autobiographie d’une courgette de Gilles Paris. Il s’agit du premier long métrage de marionnette fabriqué en France depuis trente ans.

       

      En attendant la sortie en salle prévue en 2016, Claude Barras donnera une master class autour de l’animation et la fabrication des marionnettes pour son film.

       

      En partenariat avec le Festival National du Film d’Animation

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Une histoire du livre d’artiste australien

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2_gg-section-artist-books-collectionlight.jpg
    • 10.12.15 → 03.03.16
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • MARINA ABRAMOVIC, IAN BURN, ROBERT COONEY, JAN DAVIS, DALE FRANKS, NOREEN GRAHAME, IAN HOWARD, ROBERT JACKS, MARIA KOZIC, PETER LYSSIOTIS, ROBERT MACPHERSON, JENNIFER MARSHALL, MILAN MILOJEVIC, MEL RAMSDEN, ROBERT ROONEY, MICHAEL PHILLIPS, KEN SEARLE, ALEX SELENITSCH, NOEL SHERIDAN, JUDY WATSON.

      Organisée en partenariat avec la grahame galleries + editions de Brisbane, cette exposition s’attache à examiner un genre peu étudié et peu représenté en Europe à travers une sélection d’ouvrages historiques et contemporains provenant d’Australie.

      FEATURING / MARINA ABRAMOVIC, IAN BURN, ROBERT COONEY, JAN DAVIS, DALE FRANKS, NOREEN GRAHAME, IAN HOWARD, ROBERT JACKS, MARIA KOZIC, PETER LYSSIOTIS,  ROBERT MACPHERSON, JENNIFER MARSHALL, MILAN MILOJEVIC, MEL RAMSDEN, ROBERT ROONEY, MICHAEL PHILLIPS, KEN SEARLE, ALEX SELENITSCH, NOEL SHERIDAN, JUDY WATSON.

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2015
    • Parution / Anne Heyvaert : “Plis Pages”

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/plis8g.jpg
    • 10.12.15 → 14.12.15
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Plis Pages
      Anne Heyvaert

      [48 pages], dos carré cousu collé, offset noir & blanc, 26 x 17,5 cm.
      Dépôt légal décembre 2015, ISBN 978-2-914291-75-0, 600 exemplaires, 14€.
      Coédition : Sala de Arte Alfara (Oviedo), Grupo de investigacion dx5 / Université de Vigo.

      À la manière d’un flip book, Anne Heyvaert présente, sur chaque page de ce livre, le dessin d’un livre s’ouvrant progressivement, de la couverture à sa quatrième, trompe-l’œil d’un geste que le lecteur accomplit réellement en tournant les pages du livre qu’il tient entre ses mains.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2015
    • Conférence / Performance par Aymeric Vergnon-d’Alançon

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel_carton_vergnon3-001.jpg
    • 05.12.15 → 05.12.15
      Conférence
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • En parallèle de l’exposition Surgün Photo Club, la conférence/performance se propose d’explorer librement ce qu'”exil” et “photographie” peuvent avoir à se raconter.

      Samedi 5 décembre, 17h, entrée libre

    • Lendroit éditions
    • 2016
    • Christmas Print

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB8.jpg
    • 04.12.15 → 08.01.16
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Pour son exposition de Noël, Lendroit éditions propose une exposition rétrospective de ses 13 ans d’activité.
      Le vernissage de l’exposition s’accompagne du lancement de la saison 5 de Jet Lag, collection de 10 fanzines d’artistes.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Présentation du Festival National du Film d’Animation

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/6-visuel-festival-afca.jpg
    • 03.12.15 → 03.12.15
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Intervention d’Audrey Celot, Chargée d’Action culturelle
      et de Fanny Desaunay, en mission de service civique sur l’Accompagnement des publics étudiants au sein de l’AFCA.

       

      > Présentation de la programmation de la prochaine édition du Festival national du film d’animation

       

      > Présentation de la masterclass MA VIE DE COURGETTE EN KIT accueillie le jeudi 10 décembre à 18h aux beaux – arts et de l’oeuvre de Claude Barras

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Conférence d’Isabelle Daëron

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Topique-ciel_Isabelle_Daeron_01.jpg
    • 02.12.15 → 02.12.15
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Diplômée de l’Ecole Supérieure d’Art et Design de Reims et de l’Ensci-Les Ateliers à Paris, Isabelle Daëron conçoit des objets, des mises en espaces, des installations, à partir d’une réflexion sur le milieu habitable et les éléments naturels qui le constituent. Elle s’attache à déterminer, en relation avec la notion d’habitabilité, le juste équilibre entre un matériau, une technique, un territoire. Son projet Topiques, par exemple, réunit un ensemble de dispositifs qui tirent parti des ressources naturelles sur leur lieu de production, afin d’en réduire au maximum les étapes de transformation. Isabelle Daëron a ainsi déjà développé Topique-eau, une fontaine filtrant l’eau de pluie, Topique-eau-des-Cimes, un micro-réseau d’irrigation, Topique-vent, un collecteur de feuilles fonctionnant avec le vent, et Topique-ciel, un miroir de ciel alimenté à l’eau de pluie. Particulièrement innovants dans l’attention qu’ils accordent aux ressources propres d’un territoire, ces dispositifs ont reçu plusieurs prix – Étoile de l’Observeur du design, prix de la Ville de Paris, finaliste du prix COAL (Art et environnement), prix Lille design, Grand Prix de la Création de la Ville de Paris. Ils ont également pris part à des publications et à des expositions en France et à l’étranger.

       

      Intervenant dans les domaines de l’installation, de la scénographie et de la recherche en design, Isabelle cultive un intérêt pour des enjeux liés à l’énergie, à ses usages et ses représentations. Elle a par ailleurs été commissaire de l’exposition Roues Libres, petite mécanique des objets animés, avec Fabien Petiot, au Passage de Retz en 2014. En tant que designer-chercheur, elle intervient au sein du Pôle Recherche de la Cité du Design de Saint-Étienne. Elle enseigne également le design objet à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris.

       

      En 2015, Isabelle Daëron a été lauréate des Audi Talents Awards.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Conférence de Mathieu Renard

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Lendroit-éditions-Logo1.jpg
    • 30.11.15 → 30.11.15
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Lundi 30 novembre 2015 à 17h
      Auditorium de l’École

      Conférence dans le cadre de l’Atelier de Recherche et Création édition – publication – diffusion.

      Mathieu Renard est artiste et Directeur de Lendroit Éditions.

    • 2015
    • Les 25 ans du Quartier

    • Fête
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/flyer_25answeb.jpg
    • 28.11.15 → 28.11.15
      Fête
    • Le centre d’art contemporain vous invite à découvrir son histoire : plus de 400 artistes internationaux, 2000 œuvres exposées et des installations qui ont marqué le paysage quimpérois. Venez découvrir des expositions, participer à des ateliers, rencontrer les artistes et partager un moment convivial.

      • PROGRAMME DU 28 NOVEMBRE

      → 5 EXPOSITIONS. 11H-18H.

      EXPOSITION COLLECTIVE «AILLEURS, ICI»
      Au centre d’art
      Michelle Dizon, Andreas Maria Fohr, Renée Green, Thierry Lefébure, Trinh T. Minh-ha, Caecilia Tripp. Une proposition d’Elvan Zabunyan L’historienne d’art Elvan Zabunyan réunit des artistes qui fabriquent des images et des récits, des espaces et des objets, autour du déplacement. Leurs œuvres, tant politiques que poétiques, sont présentées en relation avec le portrait d’un arbre intemporel de Jean-Baptiste Camille Corot, convoquant, à travers les lignes et la mémoire, la longue histoire de la Bretagne dans le commerce maritime à l’époque coloniale. En partenariat avec le musée des beaux-arts de Quimper et Gros Plan.

      FLORA MOSCOVICI «DES CIELS ET DES SOLS»
      Dans le project room du centre d’art
      « On ne vit pas dans un espace neutre et blanc » aime à rappeler Flora Moscovici, artiste peintre invitée dans le Project Room du Quartier. Du sol au plafond, elle applique ses couleurs à la bombe ou au pistolet dans de subtils dégradés. Elle masque et elle expose simultanément l’environnement architectural et ses usages – lieu de travail, de stockage ou de détente – brouillant les frontières entre art, aménagement et décoration.

      «MULTIPLES»
      Dans la librairie du centre d’art
      Expo-vente d’objets, affiches, multiples de près de 80 artistes liés au Quartier. Des œuvres à petits prix, dont le bénéfice est destiné à soutenir la programmation du centre d’art.

      «PARCOURS 25»
      Dans toute la ville
      Une sélection de 25 affiches, objets et multiples choisis par les commerçants de Quimper L’exposition « Multiples » se poursuit hors les murs. 25 œuvres se sont échappées du centre d’art… Partez à leur recherche dans 25 vitrines du centre ville. En partenariat avec les Vitrines de Quimper.

      «WORKSHOP»
      À l’auditorium de la chapelle
      Projection et performances proposées par le collectif WOOP avec Lola Gonzàlez, Marion Molle et Ronan Riou Dans ses films, Lola Gonzàlez met en scène des groupes de personnes, dont elle capte l’énergie collective. Le « faire ensemble » est également l’objet d’une résidence de création à Quimper et Locronan avec les artistes Marion Molle, Ronan Riou et les membres de WOOP : Romain Bobichon, Paul Brunet, Camille Girard, Yoan Sorin. En partenariat avec T.E.E.M. et avec le soutien de Stéphanie Stein.

      → 5 RENDEZ-VOUS

      11h-13h: INAUGURATION DES 25 ANS
      Au centre d’art
      Visite architecturale « Flash Back » de la caserne d’hier aux architectures du Futur. Remise du Prix du concours de dessin « Le Quartier du Futur ! » (inscriptions possibles jusqu’au 22 novembre). Présentation du projet « Téléportez-vous » avec les artistes et les étudiants de l’école des beaux-arts. En partenariat avec la Maison du Patrimoine et l’EESAB-Site de Quimper.

      14h-16h: «UNE PROMENADE DU QUARTIER»
      Rendez-vous à 14h au centre d’art
      Réservation conseillée (02 98 55 55 77) Une traversée de la ville à la recherche d’un peu d’aventure, imaginée par Flora Moscovici avec les artistes Amélie Lucas-Gary, Anna Principaud, Luc Avargues, Vincent Blesbois. Vous découvrirez des espaces, des couleurs, des mouvements, des déplacements, des interventions qui feront appel à nos différents sens… Avec la collaboration les habitants de Quimper et avec le soutien de Stéphanie Stein.

      16h-18h. VISITE ART CONTEMPORAIN ET BEAUX-ARTS
      Rendez-vous à 16h au musée des beaux-arts
      Réservation conseillée (02 98 55 55 77) A partir de l’exposition « Ailleurs ici » au centre d’art, découverte des œuvres du musée des beaux-arts de Quimper. En partenariat avec le musée des beaux-arts de Quimper.

      17h30-19h VISITES « TELEPORTEZ-VOUS »
      Dans le hall du Théâtre de Cornouaille
      Exposition participative des 25 ans du Quartier Une sculpture réalisée en collaboration avec les étudiants de l’école d’art, accueille les archives iconographiques du Quartier : plus de 2000 reproductions d’œuvres d’artistes ayant exposé au centre d’art depuis 25 ans !
Les visites seront l’occasion de réaliser ensemble des expositions en inventant nos propre règles !
 Avec la complicité de Virginie Barré, Florence Doléac, Benjamin Rivière et Thorsten Streichardt. En partenariat avec l’EESAB-Site de Quimper, Réseau Pro et le Théâtre de Cornouaille.

      19h-20h30: CONFERENCE «LE QUARTIER 1990-2015: UNE HISTOIRE EN MARCHE»
      À l’Auditorium de la Chapelle
      Par Jean-Marc Huitorel, critique d’art suivi d’une conversation avec Keren Detton, directrice du centre d’art. Revivez l’histoire du Quartier depuis 1990 et découvrez les projets à venir.

       

      • LA NUIT. 21h-MINUIT

      COCKTAIL SUIVI DU « BAL NOCTURNE »
      Surprises culinaires pour les 25 ans du Quartier par le Centre de Formation des Apprentis, la chanson de Georges Henri-Guedj et Bal Nocturne par les danseurs Filipe Lourenco, Kerem Gelebek et Ana Cristina Velasquez. En partenariat avec T.E.E.M. et le Centre de Formation des Apprentis de Quimper

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • gina pane

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ginapane©photo_anne_marchand.jpg
    • 27.11.15 → 22.01.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • La Galerie Art & Essai est heureuse de présenter une exposition personnelle de l’artiste gina pane, figure centrale de l’art corporel et plus largement de la scène artistique des années 1970-1980 en France.

      Conçue tel un voyage, l’exposition propose un cheminement – ni thématique, ni chronologique, ni médiumnique – au travers d’un ensemble d’œuvres choisies pour refléter, dans sa globalité, la carrière de l’artiste : des premières peintures très fortement marquées par l’abstraction géométrique (1964-1967) ; aux installations et actions in
      situ
      menées dans la nature avec pour seul témoin un photographe qui cadre les gestes et les postures poétiques de l’artiste dans le paysage (1968-1970) ; aux actions à forte charge symbolique, réalisées en public et ritualisées autour de la blessure, mais aussi pensées pour être retranscrites et recomposées photographiquement dans des « Constats d’actions » (1971-1979) ; jusqu’aux « Partitions », dernières productions sculpturales de l’artiste inspirées par la vie des saints, des martyrs et de la figure du Christ (1980-1989).

      Montrées les unes en regard des autres au sein de l’espace d’exposition, les huit œuvres donnent ainsi à voir la cohérence conceptuelle et formelle du vocabulaire plastique minimal et corporel de gina pane, au croisement du sacré, du politique et du questionnement identitaire, entre terre et ciel.

      Prolifique, gina pane a pratiqué, avec une aisance égale, la peinture, le dessin, la sculpture, l’installation, l’« action1 » ou encore la photographie dans le cadre d’une collaboration étroite avec Françoise Masson, photographe de toutes les actions avec qui l’artiste anticipe la mise en images au moyen d’un ensemble de dessins préparatoires, de textes et de pré-photographies. Elle a eu recourt à un nombre conséquent de matériaux sélectionnés pour leurs qualités intrinsèques et leurs portées symboliques (terre, bois, verre, marbre, cuivre, fer, laiton, rouille, feutre), mais aussi à des objets tantôt ludiques comme des jouets d’enfants, tantôt réconfortants comme des plumes, tantôt tranchants comme des verres brisés ou des lames de rasoirs. Toutefois, c’est véritablement son propre corps que l’artiste érige comme matériau principal de sa création et instrument d’un nouveau langage : celui de l’art corporel, dès la fin des années 1960 et ce jusqu’à la fin des années 1970. « Toute ma création est matérialisée directement par mon corps en tant que principal matériau et outil de mes concepts », écrit gina pane dans ses notes. Et c’est avec ce dernier qu’elle s’attachera à explorer/expérimenter le monde et ses limites, comme jamais aucun(e) autre artiste ne l’a fait avant elle.

      Celle, dont le souhait premier était de réveiller les esprits de la torpeur anesthésiante des médias, a su bâtir un mythe et nous léguer une œuvre ouverte et intemporelle, solaire et vibrante, radicale et visionnaire, généreuse et sincère, féminine sans être féministe, toujours d’une grande poésie et en quête d’une éternelle communion avec le public.

      « C’est à VOUS que je m’adresse parce que vous êtes cette « unité » de mon travail : L’AUTRE. »

      gina pane, Lettre à un(e) inconnu(e), 1974

      _

      1. gina pane préférait le terme d’« action » plus à même de retranscrire l’idée de processus qui est au cœur même de sa démarche, à celui de « performance » qu’elle jugeait trop démonstratif.

       

       

      Née en 1939 à Biarritz, de mère autrichienne et de père italien, gina pane quitte l’Italie en 1961 pour étudier à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Elle fréquente l’Atelier d’Art Sacré d’Edmée Larnaudie, et finit par s’installer définitivement dans la capitale. Parallèlement à sa pratique artistique, gina pane enseigne la peinture à l’École supérieure des beaux-arts du Mans de 1975 à 1990. En 1978, elle crée et anime un atelier de performance au Centre Georges Pompidou. Elle décède en mars 1990 à Paris des suites d’une longue maladie. Présente dans d’importantes collections privées et publiques, son œuvre – célébrée par les historiens, les critiques et les artistes – est aujourd’hui redécouverte par le grand public. Plusieurs de ses pièces sont actuellement montrées dans l’exposition « Là où commence le jour » au LaM – Lille Métropole, musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut dans le cadre de lille3000 Renaissance (jusqu’au 10 janvier 2016), et d’autres seront présentées au Centre Pompidou Metz à l’occasion de l’exposition « Sublime » (de février à septembre 2016).  Trois expositions personnelles seront également consacrées à l’artiste en 2016 : au MUSAC – Musée d’art contemporain de Castille-León en Espagne (« gina
      pane
      Revisited », 23 janvier – 24 avril 2016), à la galerie kamel mennour à Paris (« gina pane », 11 mars – 16 avril 2016) et à la galerie l’Elefante à Trévise en Italie (« gina pane », 19 mars – 24 mai 2016).

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2016
    • Project room : Jérémy Demester

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/vindanjou1.jpg
    • 27.11.15 → 22.01.16
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Pour sa project room à la Galerie Art & Essai, Jérémy Demester présente ses toutes dernières productions picturales intitulées Vin d’Anjou : trois tableaux de format orthogonal, couverts de nombreuses couches de peinture et glacis industriels. Tous sont fixés sur des châssis en laiton qui, tantôt se détachent de la surface murale pour s’incliner d’un côté ou de l’autre, tantôt reposent sur deux doigts en bronze.

      Comme dotés d’une pulsation propre, ces tableaux métalliques, de prime abord monochromes, s’animent de reflets holographiques au gré des déplacements du visiteur, et de la lumière qui les nourrit. Pièges visuels, objets alchimiques, surfaces mirifiques, ces peintures nous captivent en déclinant de subtiles variations colorées allant du gris au bleu, en passant par le rose et l’or.

      Un ensemble de gravures, cette fois figuratives, sont montrées en regard : des « vierges éparpillées », « des madones pointillistes, qui [pour reprendre les propos de Richard Leydier] donnent la sensation d’être constituées de pigments qu’un simple souffle suffirait à faire disparaitre de la surface du papier ». « En réalité [nous dit l’artiste] lors de son assomption, le corps de la Vierge exploserait dans l’espace, révélant ses viscères ».

      Ainsi, des toiles holographiques aux gravures, Jérémy Demester poursuit son projet qui est de peindre la couleur de nos sangs.

       

      _

      Jérémy Demester vit et travaille à Paris. Récompensé par le Prix « Aurige Finance » en 2014 et tout récemment par le Prix des Félicités des Beaux-arts de Paris, il a fait partie de l’exposition collective « Minéral » en juin dernier à la galerie Max Hetzler de Paris. Jérémy Demester expose actuellement à l’ENSBA de Paris, dans le cadre de l’exposition collective « Les Voyageurs » (commissaire : Hou Hanru, jusqu’au 3 janvier 2016) ; ainsi qu’au musée de la Fondation Zinsou à Ouidah au Bénin, dans le cadre d’une exposition personnelle, « Original Zeke » (jusqu’au 10 janvier 2016).

       

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Revue Volume, Anne-Lou Vicente et Raphaël Brunel

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Philip-Wolmuth-Speakers-Corner.jpg
    • 26.11.15 → 26.11.15
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Anne-Lou Vicente et Raphaël Brunel sont critiques d’art et commissaires d’exposition indépendants. Ils ont fondé et dirigé la publication de la revue d’art contemporain sur le son VOLUME parue entre 2010 et 2014. Dans la continuité de leurs recherches menées autour des liens entre son et arts plastiques, ils ont créé et co-dirigent la plateforme éditoriale et curatoriale What You See Is What You Hear.

      http://www.wysiwyh.fr

    • Archives de la critique d’art
    • 2016
    • Critique d’art n°45

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Couverture_45.jpg
    • 23.11.15 → 31.05.16
      Publication
      Archives de la critique d’art
    • Numéro 45 – Automne/hiver 2015


      Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain
      Revue imprimée – 176 pages – Bilingue – 16 €
      303 notes bibliographiques et critiques sur http://critiquedart.revues.org
      Périodicité semestrielle – 32 € l’abonnement (France) couplant revue imprimée + revue électronique
      Abonnements et achats sur simple demande à aca-editions@univ-rennes2.fr


      Editorial
      « La critique à l’œuvre doit se donner les moyens de penser les objets nouveaux ou d’en faire une réévaluation. C’est le cas des contributions, dans ce numéro de Critique d’art, de Riccardo Venturi sur le cinéma élargi et d’Alexandre Castant sur les arts sonores. Mais elle ne peut le faire qu’en effectuant un retour sur ce qui aux yeux du plus grand nombre est toujours apparu comme constitutif de la critique d’art : la fonction discriminante. Que ce soit sur le regain des prix et récompenses qu’examine Sophie Cras, ou à son opposé la fonction du jugement de goût face à sa relativisation sous l’effet de la démultiplication mondialisée et ouverte à chacun de son exercice qu’examine Eric Loret dans l’extrait de son introduction de son Petit manuel critique.
      Indéniablement la fonction d’arbitre du goût n’est plus au centre de la pratique critique […] » (Jean-Marc Poinsot)

      Articles
      Sophie Cras – « Prix et récompenses dans la création contemporaine : évaluation et valorisation en régime concurrentiel »

      Benjamin Meyer-Krahmer – « Histoire curatoriale – Passé et présent »

      Ricardo Venturi – « Repenser le cinéma élargi »

      Alexandre Castant – « Penser les arts sonores »

      François Cusset – « Back to (French) Theory : des concepts opératoires »

      Portraits
      Michel Nuridsany/Etel Adnan

      Traduction
      Eric Loret, « What’s the point of an island », extrait de Petit manuel critique
      Introduit par Christophe Domino

      Théorie & Critique
      Christophe Domino – « Que peut la critique impliquée ? »
      Introduit par Jean-Marc Huitorel

      L’Histoire revisitée
      Isabelle Kalinowski – « De “La Plastique nègre” à “La Plastique africaine” »

      Archives
      Antje Kramer-Mallordy – « Les Archives de l’Association Internationale des Critiques d’Art, une histoire prospective de la mondialisation ? »

      Complétez votre lecture
      303 notes de lecture chroniquées dans le n°45
      Toute la fabrique des notes de lecture sur http://critiquedart.revues.org

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2015
    • sans artifice

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/invitation-OK.jpg
    • 20.11.15 → 29.11.15
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Gabrielle Cadaze, Pierre Feuvrier, Anaïs Gauthier, Pénélope Greene, Isabelle Keraudran, Guanglei Si, Quentin Yvelin

      7 étudiants de 5ème année exposent leurs recherches plastiques à la grande Poudrière, de Port-Louis (56).

      une expérience d’accrochage collectif, une rencontre avec le public, à l’orée de cette dernière année d’étude, qui se terminera par le diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP).

      N’hésitez pas à venir les rencontrer…

    • Lendroit éditions
    • 2015
    • Pierre Budet, Disco Before Death & Death before Disco / Revue Faros n°1 – La Montagne  

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB7.jpg
    • 19.11.15 → 19.11.15
      Publication
      Lendroit éditions
    • Lendroit éditions propose la présentation et le lancement de deux nouvelles publications de l’artiste Pierre Budet, Death Before Disco et Disco Before Death, numérotées et signées, le 19 novembre 2015.

      Cette soirée sera également l’occasion du lancement du premier numéro de la revue Faros des éditions Ithaac.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2015
    • Angélique Lecaille, “Sechzig Minuten”

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LecailleNebuleuseWeb.jpg
    • 18.11.15 → 18.11.15
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Sechzig minuten s’inscrit dans le cadre du workshop Et il soulevèrent des pierres pendant des heures (1380 minutes de gestes de dessins) dispensé auprès de la classe préparatoire à l’Ecole des Beaux-arts Emile Daubé. Formée à la gravure, l’artiste y abordera le placement naturel du dessin dans sa démarche artistique jusqu’à aujourd’hui, où le glissement du dessin vers la sculpture et l’installation questionne les representations et les modes de présentation.

      Angélique Lecaille partagera son regard sur le paysage, principal thème de ses recherches. Ses oeuvres se construisent autant à partir de lectures que de collectes d’images et d’informations propre au paysage, empruntant ses sujets à la géologie, la mineralogie… Son regard rejoint celui du scientifique ou celui de l’amateur éclairé collectionnant les curiosités géologiques.

      Une approche du paysage multiple s’appuyant de références littéraires et artistiques que l’artiste nous fera partager durant ces 60 minutes (« Sechzig Minuten ») de dess(e)in.

    • Frac Bretagne
    • 2015
    • GENERATOR #1. Faire parler les livres par Camille Bondon

    • Performance
    • 17.11.15 → 17.11.15
      Performance
      Frac Bretagne
    • Exercice de parole à partir de documents issus de l’INHA et des Archives de la Critique d’Art à Rennes. Durée : 30 minutes. Date : mardi 17 novembre à 18h30 au Frac Bretagne.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Présentation du CAFE 420

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20131515_HISTOIRE-X1P1_ori.jpg.567.jpg
    • 17.11.15 → 17.11.15
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • La Collective et Bureau Cosmique

      La Collective et Bureau Cosmique
      NI BOURRIAUD, NI BOUILLON

      Mardi 17 novembre à 18h
      Cafétéria de l’EESAB site de Rennes
      La Collective et Bureau Cosmique proposent un apéro-conférence dans la cafétéria de l’école des Beaux-Arts de Rennes afin de présenter pour la première fois le CAFE 420, projet de tiers-lieu artistique nomade.

      CAFE 420 est une expérience collective protéiforme permettant d’interroger les modalités de rencontres entre les entités art, artistes, acteurs culturels et publics. Espace éphémère et nomade, CAFE 420 à pour ambition de créer des situations d’échanges propices à une réflexion autour des conditions d’existence et de visibilité de la jeune création contemporaine.

      Invitation au micro-financement du CAFE 420
      jeudi 19 novembre 2015, 18h30
      Phakt

      CAFE 420 #1, centre culturel PHAKT du 7 janvier au 12 février 2016

    • L’art dans les chapelles
    • 2015
    • Atelier d’initiation à la lithographie

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Atelier-lithographie.jpg
    • 15.11.15 → 15.11.15
      Atelier
      L’art dans les chapelles
    • L’art dans les chapelles vous invite à découvrir l’impression lithographique. Encadré par notre médiatrice, vous découvrirez cette technique de reproduction d’image et de texte qui a vue le jour au XVIIIe siècle. Chaque participant pourra réaliser son propre dessin et l’imprimer en plusieurs exemplaires.

      Cet atelier est organisé dans le cadre de l’évènement Culture et solidarité en Pays de Pontivy, au profit des Restos du Cœur qui se déroulera les 13, 14 et 15 novembre. (Organisé par l’AMISEP, Mil Tamm et Musiques à Corps et à Chœur)
      Plus d’informations sur cet évènement sur facebook.com/restoducoeurpontivy

    • 2016
    • Ailleurs ici, une proposition d’Elvan Zabunyan

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-95.jpg
      Ailleurs ici
    • 14.11.15 → 14.02.16
      Exposition
    • Michelle Dizon, Andreas Maria Fohr, Renée Green, Thierry Lefébure, Trinh T. Minh-ha, Caecilia Tripp.

      Collective, cette exposition est une expérience subjective qui s’appuie sur la mise en relation d’œuvres d’art s’intégrant simultanément dans un cadre de recherche et dans un espace amical. Ce dernier point permet de saisir l’importance de la rencontre comme origine d’une réflexion sur un travail artistique et accorde à l’échange par la parole une place prépondérante.

      Ailleurs ici est né du désir de précisément réunir ici, au Quartier, des propositions visuelles qui racontent l’histoire du déplacement culturel. Ce déplacement est d’abord physique — l’artiste se trouve dans un lieu et y enregistre des images —  ; mais il est aussi politique et poétique — l’artiste pense le présent de la culture qu’il interroge et en fait une forme filmique, photographique, sculpturale, littéraire. Ce sont les œuvres qui sont le point de départ du dialogue qu’initie l’exposition. Les Music for (prepared) Bicycles (d’après John Cage et Marcel Duchamp) de Caecilia Tripp, dont les deux étapes se déroulent respectivement à Bombay (2012) et à New York (2013), intègrent la déambulation urbaine dans deux villes aux sonorités complexes qui font écho à celles des bicyclettes créées par l’artiste. Old Land New Waters (2007) de Trinh T. Minh-ha convoque, sous la forme d’un diptyque, la réalité contemporaine d’un Vietnam originel, spirituel et historique où le travail des femmes sur l’eau transforme la grâce fluide en majestueuse résistance politique. La double projection proposée par l’artiste est un essai engagé où le médium numérique se dissout comme d’infinies particules d’eau. C’est par l’eau que commence la vidéo Perpetual Peace réalisée par Michelle Dizon aux Philippines en 2013, l’artiste se déplace en glissant sur la surface aquatique pour observer avec radicalité le mouvement d’un pays, pour saisir la densité d’une histoire contrariée. Le Space Poem #2 est composée des mots de Laura, un personnage que Renée Green a créé en 2009 pour son exposition au Maritime Museum de Greenwich-Londres. Fidèle à une méthode de recherche minutieuse, l’artiste pose les vers sur les bannières pour former un poème fragmenté qui renvoie à l’eau et à l’imaginaire le plus profond porté par la mer. Images mentales abstraites, interrogations tranchantes, ces mots constituent le socle d’une pensée qui navigue  ; les bannières dans l’espace sont autant de voiles qui appellent le vent. Le déplacement dans l’installation d’Andreas Maria Fohr existe par les points de contact conceptuels qu’il crée dans l’espace qu’occupent ses travaux. Objets, images, sculptures, peintures murales, vidéos, textes, la corrélation entre les médiums agit comme un frottement nucléaire, moléculaire, cellulaire qui provoque au final une étrange explosion/implosion qu’il faut saisir à l’instant où la lumière se produit. La lumière est aussi ce qui meut Thierry Lefébure dans ses déplacements photographiques. En parcourant les paysages les plus divers en Europe occidentale et orientale, aux Amériques, en Asie, en Afrique, il regarde comment le lieu traversé peut s’imprimer sur la surface rayonnante de sa pellicule argentique. Ce qui est saisi avant et après la prise de vue est associée à la lumière qui devient très souvent le déclencheur de l’image à naître. Présentées pour la première fois sous la forme d’affiches de grand format, quinze images des dix dernières années ouvrent Ailleurs ici accompagnées du portrait d’un arbre intemporel de Jean-Baptiste Camille Corot (Paysage de Bretagne,1860-1865, prêté par le Musée des beaux-arts de Quimper) et d’une maquette de bateau en résonance avec les ex-votos marins.

      L’idée du déplacement qui structure l’exposition se fonde sur la possibilité de penser «  l’ailleurs  » ici, maintenant, mais aussi de renverser la perspective et les points de jonction.

      «  Ici  », «  Ailleurs », deux adverbes dont l’étymologie latine désigne respectivement un endroit précis (hic) et un autre lieu (aliore). Sans hiérarchiser les espaces, l’exposition propose de privilégier une rencontre en créant une simultanéité de temporalités. C’est au cœur d’une oscillation, «  comment effectuer le déplacement entre le «  ici  » et l’«  ailleurs  »  ? et vice versa  ?  », que l’on cherche à saisir ce qui se joue dans la distance qui sépare géographiquement, politiquement, culturellement, métaphoriquement les deux lieux à appréhender selon la position que l’on occupe dans le monde. Car il ne s’agit pas de déterminer ce qu’est le «  ici  » ou l’ «  ailleurs  » (ils sont partout là à chaque instant) mais bien l’espace qui les lie ou les éloigne. Puisque le déplacement d’un point à un autre peut être multiple et évoquer à la fois le voyage, la migration, l’exploration, l’exode, ce qui fait le lien de toutes ces conditions est le mouvement nécessaire qui s’y rattache.

      L’exposition souhaite solliciter plusieurs «  ailleurs  » pour les faire naviguer vers le «  ici  » que représente le Quartier et la ville de Quimper, en convoquant à travers les lignes et la mémoire, la longue histoire de la Bretagne dans le commerce maritime à l’époque coloniale.

      Les travaux des artistes précédemment présentés viennent physiquement d’ailleurs et, s’ancrant dans l’espace d’exposition, proposent une conversation. Travailler cette notion de lieu dans sa translation permet de réfléchir à la façon dont l’idée allégorique du «  voyage  » est aussi une façon de découvrir, d’explorer mais aussi d’observer, d’étudier ce qui se joue dans les ondes par l’expérience du déplacement et dans les sillons d’une pensée critique qui s’adosse plus que jamais à l’extrême violence de l’actualité en s’inscrivant dans les interstices d’une Histoire tourmentée. À la manière d’une vague marine, l’exposition portera l’idée contrastée de force et de fluidité, de décentrement et d’aller retour, de turbulence et de persévérance pour poser un regard aiguisé sur la réalité contemporaine du monde aujourd’hui, «  ailleurs  » et «  ici  », «  ailleurs ici  ».

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Mette Ingvarsten, 7 PLEASURE

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Kaaitheater_Mette©DannyWillems-3806-Large-1.jpg
    • 12.11.15 → 12.11.15
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Présentation du travail de Mette Ingvarsten par Gilles Amalvi.

      C’est l’occasion de questionner la démarche de cette artiste découverte dans différentes éditions du festival Mettre en scène à travers des propositions radicalement différentes.

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2015
    • Shake what your mama gave you

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Geo_Passerelle_web.jpeg
    • 12.11.15 → 26.11.15
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Marie Bette, Marion Bailly-Salin, Nicolas Desverronnières, Nicolas Floc'h, Nicolas Momein, Valentin Ferré, Capucine Vever, Catherine Rannou, HeHe, Julie Morel, Laurent Tixador

      L’exposition présente une sélection de pièces réalisées durant trois années d’expérimentations, de résidences et de propositions plastiques au sein de Géographies variables, projet de recherche de l’EESAB, inscrit dans le programme « territoires extrêmes ».

      Géographies variables réunit une vingtaine de praticiens (artistes, étudiants, critiques, commissaires, philosophes) et s’attache à questionner la pratique artistique dans des conditions géographiques ou symboliques extrêmes.
        Commissariat : Etienne Bernard, directeur de Passerelle, Centre d’art contemporain, Roxane Jean, diplômée de l’EESAB et Julie Morel, artiste et enseignante à l’EESAB, responsable du projet.
    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Exposition Un continent chronophage : jardin

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/etourneau1.jpg
    • 12.11.15 → 28.11.15
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Morgan Azaroff, Matthis Berchery, Luc Borthayre, Paul Cottet-Dumoulin, Alice Delanghe, Alix Doyen, Valentin Gabelier, Charly Graviassy, Pauline Guemas, Eunice Labor, Rémi Lapouble, Gaspard Le Guen, Angèle Manuali, Thomas Portier, Eva Reboul, Alisson Schmitt, Shankar Lestrehan

      Une exposition de travaux d’étudiants des 3e, 4e et 5e années option Art réalisées suite au workshop organisé par Luc Larmor et Kristina Solomoukha avec Jochen Dehn, artiste, Anne-Lou Vicente et Raphaël Brunel, critiques d’art et commissaires d’exposition, co-fondateurs de la revue Volume.

       

      Le Praticable va devenir pendant la durée de l’exposition, un point nodal situé à la convergence de destinations, d’interventions réalisées dans des lieux urbains revisités, investis, décalés. Des paroles, des gestes, des rencontres (parfois improbables), des rumeurs, des fragments d’objets et des traces de passage dont on pourra retrouver la résonance tout au long de l’exposition.

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Conférence de Adva Zakaï

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/confphakt-adva-web.jpg
    • 10.11.15 → 10.11.15
      Conférence
      EESAB → Site de Rennes
    • Présentation du travail de l’artiste et discussion croisée avec la commissaire d’exposition Raphaële Jeune autour de leurs recherches sur la notion du corps et de la subjectivité face au numérique.

    • Frac Bretagne
    • 2015
    • Corps

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FISCHER-_-Sans-titre-Los-Angeles-Portrait-n34-95693-web.jpg
      Roland Fischer, Sans titre (Los Angeles Portrait n°34), 1993, Collection Frac Bretagne © ADAGP, Paris 2015. Crédit photo : Édition-Galerie Sollertis
    • 09.11.15 → 17.12.15
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Larry Deyab, Roland Fischer, Harrell Fletcher Briac Leprêtre, Anne et Patrick Poirier

      Pour sa nouvelle saison de partenariat avec le Frac Bretagne, l’AMAP propose en ouverture une réflexion autour du corps et plus singulièrement du portrait.
      Thème de prédilection enseigné dans les académies, il est ici l’occasion d’une déclinaison sous différentes formes.
      Photographie, aquarelle, peinture s’invitent dans cette proposition à visée pédagogique pour engager le dialogue et
      démontrer la force évocatrice du sujet.

    • Les Moyens du Bord
    • 2015
    • Multiples#10, salon de la petite édition d’artiste

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-Multiples10-800x800.jpg
    • 07.11.15 → 08.11.15
      Atelier
      Les Moyens du Bord
    • Depuis dix ans, l’association Les Moyens du Bord organise ce rendez-vous autour de la petite édition d’artistes afin de faire découvrir des œuvres originales et accessibles, qui témoignent du parcours de leurs auteurs. Ce salon accueille une soixantaine d’artistes et collectifs dans différents lieux de Morlaix : l’école du Poan Ben, l’Hôtel de l’Europe, la médiathèque Les Ailes du Temps, les Moyens du Bord et le Musée de Morlaix. Véritable laboratoire autour de la petite édition, Multiples donne lieu à de nombreuses initiatives : expositions, rencontres avec des artistes, ateliers, soirée « Brassage poétique », lectures et projections.
      Pour les dix ans de Multiples, l’association va éditer plusieurs multiples ainsi qu’une sérigraphie de Jacques Villeglé imprimée par Alain Buyse et coéditée avec le Musée de Morlaix.

       

    • Artothèque de Vitré Communauté
    • 2015
    • Bernard Lallemand, Salto arrière

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/B-LALLEMAND-EROS-II.jpg
    • 07.11.15 → 27.12.15
      Exposition
      Artothèque de Vitré Communauté
    • L’artothèque de Vitré invite Bernard Lallemand à présenter une exposition d’œuvres récentes composées de différents médiums (vidéo, photographie, sculpture) et regroupées sous le titre de Salto arrière. Derrière cet intitulé se cache l’inéluctable chute particulièrement visible dans ses photographies. Si l’on peut imager dans chaque saut périlleux, la montée et la rotation préalables aux prises de vue de Bernard Lallemand, celui-ci nous livre un corpus de réceptions malheureuses. Son propre corps mis à nu n’est qu’une représentation d’une succession de chutes répétées nous renvoyant à la mythologie grecque et à la tragique disparition d’Icare, fils de Dédale.

    • Le Volume
    • 2015
    • Une maison chaque jour

    • Exposition
    • 06.11.15 → 17.12.15
      Exposition
      Le Volume
    • Guillaume Castel

    • Galerie Pictura
    • 2015
    • Regarde le quotidien

    • Exposition
    • 03.11.15 → 19.12.15
      Exposition
      Galerie Pictura
    • Élèves des Arts Appliqués de la Région Bretagne

      « Certains fruits sont formés d’une agglomération de sphères qu’une goutte d’encre remplit », Francis Ponge, Le parti pris des choses. Par cette déclaration poétique, nous mesurons tout-à-coup que nous n’avions jamais regardé, ni une mûre, ni une grappe de mûres. Il en est exactement de même dans la domaine de la représentation. Certaines œuvres nous donnent à voir l’objet, la situation, le paysage avec une acuité nouvelle, comme si soudain, toute une complexité, une poétique, une beauté inaperçue nous étaient enfin dévoilées.

      Commissaire d’exposition : Marylinn Maurage.

    • Les Moyens du Bord
    • 2015
    • Soirée Brassage poétique aux Moyens du Bord

    • Lecture
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Brassage-poétique-aux-Moyens-du-Bord.jpg
    • 03.11.15 → 03.11.15
      Lecture
      Les Moyens du Bord
    • Dominique Quélen, Frédéric Forte

      Mardi 3 novembre. 19h
      AUX MOYENS DU BORD — MANUFACTURE DES TABAS
      Venez passer une soirée «Brassage poétique», avec les poètes Dominque Quélen et Frédéric Forte, suivie d’une dégustation de bières de la brasserie du Pied de Biche de Guimaëc (29). Une soirée conviviale en périphérie du salon de la petite édition Multiples, proposée en partenariat avec la Maison de la Poésie de Rennes.

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2015
    • Project room: Caroline Molusson, Je ne suis pas sûre d’être là. Parcours Métrange – expositions / Carte blanche à Contrefaçon

    • Exposition
    • 26.10.15 → 13.11.15
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Le Festival Court Métrange offre une carte blanche au collectif Contrefaçons pour l’organisation d’un parcours d’expositions dans la ville de Rennes. Dans le cadre de la 12e édition du Festival Court Métrange, intitulée Territoire des songes, le collectif Contrefaçons propose un ensemble d’expositions et d’événements permettant d’interroger le réel et ses différentes interprétations. En déplaçant la question du simulacre, il s’agit de penser la fiction et le rêve comme des vecteurs possibles du vrai et l’imaginaire comme une nouvelle dimension du réel, permettant d’en élargir sa perception.
      Avec son installation sonore intitulée Ronde de nuit, Caroline Molusson invite à la contemplation. Découlant de réflexions sur la perception, le travail de l’artiste entraîne le spectateur à travers ses sensations, questionnant le rapport que nous entretenons à l’espace et à notre propre corps. La performance qu’elle réalise interroge l’émotion et l’intime à travers la suspension, les arrêts, les silences. Le mouvement comme parole du corps est alors mis en jeu.

      Performance vendredi 23 octobre – 18h
      Je ne suis pas sûre d’être là, 15′.

      Née en 1976, Caroline Molusson vit et travaille à Nantes. Elle est représentée par la galerie Ilka Bree à Bordeaux.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Philippe Durand, cinéma neige

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/basse-def2.jpg
    • 23.10.15 → 10.01.16
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Artiste photographe, Philippe Durand construit son corpus depuis 1994 en se jouant des signes urbains de notre environnement, en s’intéressant à l’envers du décor autant qu’aux vitrines, aux paysages naturels ou artificiels. En écho à l’exposition « Vallée des Merveilles 2 » qu’il prépare à Rennes et à Sète, l’EBA présente une nouvelle série qui emprunte aussi au paysage et à sa structure. à l’instar d’un collage, chaque image s’attache à révéler des formes découpées ou générées par de la neige, confrontant ainsi l’infiniment lent du minéral à l’infiniment vite de la neige. Les tirages photographiques relèvent d’un procédé lenticulaire produisant une sensation de relief ou qui changent en fonction de l’angle de vue du spectateur.

    • 40mcube
    • 2015
    • Jean-Charles Hue, Lágrimas Tijuana

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Lagrimas_JC-HUE-15.jpg
    • 23.10.15 → 29.11.15
      Exposition
      40mcube
    • Jean-Charles Hue pratique l’immersion dans des communautés ou des groupes de personnes constitués. Ces immersions lui permettent de filmer dans le temps des personnes et des situations, rushes à partir desquels il réalise ensuite des films qui peuvent prendre la forme de courtes vidéos présentées dans des lieux d’exposition comme de longs métrages qui sortent en salles de cinéma. Il réalise notamment plusieurs films dans un groupe ethnique yéniche où il a retrouvé ses origines, comme Y’a plus d’os (2007), La BM du Seigneur (2010) ou Mange tes morts. Tu ne diras point, récompensé par le prix Jean-Vigo en 2014 et le prix France Culture cinéma des étudiants en 2015. Ses films s’apparentent à des documentaires ou à de pures fictions, souvent à la limite des deux, entretenant le doute sur le fait que les scènes soient jouées ou enregistrées sans que le réalisateur n’intervienne.
      Pour son exposition au Frac Bretagne à l’invitation de 40mcube, Jean-Charles Hue présente deux nouveaux films. Depuis plusieurs années il se rend au Mexique, à Tijuana, où il suit un couple rencontré lors de l’un de ses voyages. Lágrimas Tijuana, titre de l’exposition, est aussi celui de l’un des films présentés, dans lequel il suit le quotidien de ce couple, composé de menus larcins et de consommation de crack (crystal). Le film, à la fois tout en brutalité – celle, palpable, de la vie de ses protagonistes – et tout en nuance, évoque en quelques dialogues et quelques scènes les autres activités, bien plus redoutables, impossibles à filmer et difficiles à montrer, de l’homme en question qui n’est autre qu’un tueur à gage.
      Par ce principe simple de l’ellipse, par un choix d’images et un montage précis, Jean-Charles Hue parvient subtilement à parler d’une réalité sans en faire ni du spectaculaire, ni du sensationnel, ni du voyeurisme. Il évite également tout ethnocentrisme et montre simplement la complexité et la diversité humaine, celles d’un monde dans lequel aucun manichéisme n’est possible.
      L’exposition propose une mise en espace radicale dans la salle en forme de trapèze du Frac. Lágrimas Tijuana fait l’objet d’une très grande projection sur l’un des murs à l’extrémité de l’espace. Sur le mur opposé, soit à plus de 40 mètres, est présenté Crystal Bullet. Ce second film silencieux et mélancolique, est un portrait de femmes qui habitent Tijuana et qui semblent vivre entre deux mondes, celui cruel de Tijuana et un autre monde inventé pour survivre.
      Ce choix de présenter en vis-à-vis ces deux films laisse un vaste espace où se déploie l’univers de Jean-Charles Hue, et dans lequel le spectateur peut à son tour évoluer.
      Anne Langlois

    • 40MCUBE
    • 2015
    • GENERATOR #1

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_frac_generator_visuel1.jpg
    • 23.10.15 → 29.11.15
      Exposition
      40MCUBE
    • Camille Bondon, Rémi Duprat, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Camille Tan

      L’exposition réunit et présente le travail des artistes de la première promotion de GENERATOR, programme de professionnalisation initié par 40mcube qui permet chaque année à quatre jeunes artistes de se consacrer entièrement à leur pratique pendant sept mois. Derrière des formes variées, des préoccupations communes apparaissent dans les pratiques respectives de Camille Bondon, Rémi Duprat, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon et Camille Tan.
      Camille Bondon s’intéresse à l’organisation et aux matérialisations de la pensée. Son travail prend la forme de performances, de textes, d’éditions. Pour accueillir ces formes temporaires, immatérielles, discrètes, Camille Bondon a conçu un ensemble de sculptures-mobiliers modulaire qui lui permet de créer l’espace nécessaire à ce qu’elle nomme ses exercices de parole. La question de la trace, également au coeur de ses recherches, l’a menée à éditer l’un de ses carnets de notes quotidiennes, qui rend visible son processus de travail.
      Camille Tan réalise un autre type d’inventaire, qui prend la forme de sculptures, de dessins et de photographies. Durant GENERATOR, il a ainsi mis en place un mode de production qui consiste en la collecte de matériaux hétéroclites rejetés à proximité de son atelier puis leur transformation et leur assemblage dans une vaste installation évolutive, Mon jardin japonais.
      Rémi Duprat présente plusieurs oeuvres liées à l’habitat nomade, mettant en évidence la survivance et persistance de certaines techniques de construction. S’intéressant à des pratiques culturelles – habitudes, coutumes, techniques – d’horizons et d’époques variés, il crée des rapprochements qui se concrétisent dans ses installations par la cohabitation de photographies documentaires ou mises en scène, de dessins et de sculptures. Le savoir-faire et la technique, centraux dans son travail, lui permettent de reproduire des objets, ancestraux ou contemporains, artisanaux comme industriels, et de les confronter.
      Aurélie Ferruel & Florentine Guédon réalisent des performances inspirées de différentes traditions rurales, rituels, pratiques, confréries de leurs régions d’origines comme de contrées plus lointaines. Ces performances les amènent à utiliser différentes techniques artisanales comme la céramique, le tissage, la couture, le travail du bois… pour réaliser les costumes et objets de leurs performances.
      Pendant les sept mois passés en Bretagne, elles se sont intéressées aux coiffes et aux danses, qu’elles ont liées à une danse de séduction d’une ethnie africaine. Ce travail de recherche a donné lieu à la confection d’un costume complet, la réalisation d’un travail chorégraphique et d’une performance à huis clos qui a été filmée.
      Ainsi les oeuvres de Camille Bondon, de Rémi Duprat, d’Aurélie Ferruel & Florentine Guédon et de Camille Tan tissent un paysage passant du rural à l’urbain, de la construction de la pensée aux techniques et pratiques traditionnelles.
      Anne Langlois

    • 40mcube
    • 2015
    • Generator #1

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_frac_generator_visuel2.jpg
      Exposition au Frac Bretagne-Commissariat: 40mcube
    • 23.10.15 → 29.11.15
      Exposition
      40mcube
    • Camille Bondon, Rémi Duprat, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Camille Tan

      L’exposition réunit et présente le travail des artistes de la première promotion de GENERATOR, programme de
      professionnalisation initié par 40mcube qui permet chaque année à quatre jeunes artistes de se consacrer
      entièrement à leur pratique pendant sept mois. Derrière des formes variées, des préoccupations communes
      apparaissent dans les pratiques respectives de Camille Bondon, Rémi Duprat, Aurélie Ferruel & Florentine
      Guédon et Camille Tan.
      Camille Bondon s’intéresse à l’organisation et aux matérialisations de la pensée. Son travail prend la forme de
      performances, de textes, d’éditions. Pour accueillir ces formes temporaires, immatérielles, discrètes, Camille
      Bondon a conçu un ensemble de sculptures-mobiliers modulaire qui lui permet de créer l’espace nécessaire à
      ce qu’elle nomme ses exercices de parole. La question de la trace, également au coeur de ses recherches, l’a
      menée à éditer l’un de ses carnets de notes quotidiennes, qui rend visible son processus de travail.
      Camille Tan réalise un autre type d’inventaire, qui prend la forme de sculptures, de dessins et de photographies.
      Durant GENERATOR, il a ainsi mis en place un mode de production qui consiste en la collecte de
      matériaux hétéroclites rejetés à proximité de son atelier puis leur transformation et leur assemblage dans une
      vaste installation évolutive, Mon jardin japonais.
      Rémi Duprat présente plusieurs oeuvres liées à l’habitat nomade, mettant en évidence la survivance et persistance
      de certaines techniques de construction. S’intéressant à des pratiques culturelles – habitudes, coutumes,
      techniques – d’horizons et d’époques variés, il crée des rapprochements qui se concrétisent dans
      ses installations par la cohabitation de photographies documentaires ou mises en scène, de dessins et de
      sculptures. Le savoir-faire et la technique, centraux dans son travail, lui permettent de reproduire des objets,
      ancestraux ou contemporains, artisanaux comme industriels, et de les confronter.
      Aurélie Ferruel & Florentine Guédon réalisent des performances inspirées de différentes traditions rurales,
      rituels, pratiques, confréries de leurs régions d’origines comme de contrées plus lointaines. Ces performances
      les amènent à utiliser différentes techniques artisanales comme la céramique, le tissage, la couture, le travail
      du bois… pour réaliser les costumes et objets de leurs performances. Pendant les sept mois passés en Bretagne,
      elles se sont intéressées aux coiffes et aux danses, qu’elles ont liées à une danse de séduction d’une
      ethnie africaine. Ce travail de recherche a donné lieu à la confection d’un costume complet, la réalisation d’un
      travail chorégraphique et d’une performance à huis clos qui a été filmée.
      Ainsi les oeuvres de Camille Bondon, de Rémi Duprat, d’Aurélie Ferruel & Florentine Guédon et de Camille Tan
      tissent un paysage passant du rural à l’urbain, de la construction de la pensée aux techniques et pratiques
      traditionnelles.
      Anne Langlois

       

      Commissariat d’exposition: 40mcube

    • Lendroit éditions
    • 2015
    • Pisitakun Kuantalaeng, ImpossiBKK Dream

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB3.jpg
    • 22.10.15 → 21.11.15
      Exposition
      Lendroit éditions
    • Pisitakun Kuantalaeng vit dans ce qu’il nomme son “cauchemar réalisé”. L’artiste thaïlandais imagine une machine métaphorique permettant d’envoyer dans le passé les partisans de la chanson “Le Rêve Impossible”, commandé par la famille royale thaïlandaise en 1969.
      S’appuyant sur des évènements historiques avec des anciennes affiches de propagande, l’artiste interroge les rêves utopistes dessinés par les détenteurs du Pouvoir, transformant le réel à leur image. Ces illustrations de temps obscurs et leurs visions contemporaines, réalisées par l’artiste, révèlent la part de fiction qui existe dans l’Histoire et la part de vérité qui réside dans l’ironie.

      Vernissage en présence de l’artiste.
      Publication de 5 posters d’artistes par Lendroit éditions

      Dans le cadre du Parcours Métrange – expositions, Territoire des songes du festival Court-Métrange / Carte blanche à Contrefaçons.

       

    • L’IMAGERIE
    • 2015
    • François Méchain, Lieux d’être(s)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/François_Méchain_Dragon_football_Shunde_2015.jpg
    • 20.10.15 → 05.12.15
      Exposition
      L’IMAGERIE
    • L’Imagerie accueille, du 17 octobre au 5 décembre 2015, «Lieux d’être(s)», un parcours rétrospectif dans les créations 1990/2015 de François Méchain, créations inspirées de la nature dans un premier temps (sculptures végétales, éphémères et pérennisées par la photographie qui furent sa marque des années 90) puis créations à l’inspiration plus politique ou sociale ces dernières années: la traite des Noirs comme dans Aller simple – Bordeaux 2008; les conflits de langues ou de frontière dans D’un côté ou de l’autre -Belgique 2009; la pollution mondiale inexorable du récent 6e continent créé en 2014 à Niort… Il a aussi récemment été accueilli au château de Trévarez. Souvent de grand format, les photographies de François Méchain ne sont pas que des constats de ses sculptures mais bien des œuvres à part entière au point de vue affirmé de celui qui revendique d’être «un inquiéteur de certitudes».

      «J’envisage le paysage comme un territoire de la pensée» François Méchain

    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2015
    • Arrière-Saison 2015

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/David-Droubaix.jpg
    • 18.10.15 → 13.12.15
      Exposition
      Superflux, voir l’art se faire
    • David Droubaix, “Les Heures”
      A partir de récits, de faits divers et d’évènements liés à la politique, la culture ou la science, David Droubaix réalise des installations où réalités factuelles et fictionnelles s’interfèrent. A travers ces oeuvres, l’artiste questionne la société de l’image, où le faux et le vrai, le virtuel et le réel s’interpénètrent et entrainent un monde équivoque.
      Dans le cadre des expositions d’automne, David Droubaix présente une installation inédite qui combine photographies, objets liés au patrimoine breton et dispositif muséal. En partenariat avec le Musée de Bretagne.

      Olivier Lemesle, “X”
      Rectangles, grilles et motifs récurrents constituent l’alphabet plastique de l’artiste qu’il reformule et éprouve inlassablement sur des supports aux textures et aux formats différents. Il applique également un principe de relecture à quelques-unes de ses peintures qu’il transfert sur des petits formats  pour faciliter le stockage et le transport. Il adapte ainsi les oeuvres à la taille de l’espace d’exposition. Par la relecture et l’adaptation aux questions matérielles, Olivier Lemesle développe de nouveaux concepts. Il inclut à son univers pictural de nouvelles pratiques comme le carnet et le pliage.

      Yuna Moret, “Dérive”
      Yuna Moret associe différents médiums et techniques dans des installations où fiction et réalité se croisent. Gravure, peinture, dessin et volume communiquent. Ils constituent des parcours qui invitent le spectateur à appréhender la notion de territoire dans sa dimension la plus large.
      “Dérive” est un projet amorcé en 2010. A travers cette exposition ludique et imagée, l’artiste questionne le territoire comme espace géopolitique où l’homme et son désir insatiable de conquête transforme en permanence le monde.

    • Le Bon Accueil
    • 2015
    • Aernoudt Jacobs et Jeoren Uyttendaele, Lambda

    • Non classé
    • 16.10.15 → 22.11.15
      Non classé
      Le Bon Accueil
    • Cette exposition propose de découvrir le travail de la structure de production d’art sonore bruxelloise Overtoon au travers des oeuvres des artistes flamands Aernoudt Jacobs et Jeroen Uyttendaele.
      Viscérale pour Vonkveld 3 générant des champs d’étincelles, aérienne et subtile pour Induction Series #4 basée sur l’électromagnétisme, ces deux installations sonores et sculpturales alliant technologie et ingéniosité ont en commun d’utiliser l’électricité comme médium artistique.

    • L’aparté, lieu d’art contemporain
    • 2015
    • Estèla Alliaud, La forêt était encore relativement là

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/estela_alliaud_photo_3.jpg
    • 16.10.15 → 11.12.15
      Exposition
      L’aparté, lieu d’art contemporain
    • Le travail d’Estèla Alliaud s’attache en premier lieu à la fréquentation patiente et assidue des espaces dans lesquels elle est invitée à exposer, dans la perspective d’habiter le plus justement un lieu, de percevoir et décrypter les possibilités offertes par ses caractéristiques propres, que ce soit en termes d’architecture, de volume, de panorama ou de luminosité. Ce temps d’immersion coïncide également avec l’observation minutieuse d’un ensemble de phénomènes qu’elle cherche à exploiter, dans une logique souvent expérimentale, à travers des situations en partie déterminées par un geste simple, dépourvu de tout effet d’annonce et de parti pris spectaculaire. Ainsi au Pavillon à Pantin, reporte-t-elle les mouvements de la lumière sur le mur à l’aide d’épingles dont l’ombre portée forme, le temps d’une apparition fugace qui échappera dans la plupart des cas au visiteur, un alignement parfait (Ligne d’horizon, 2013), ou reproduit-elle sur des plaques de verre découpées, superposées et simplement posées au sol, les fragments du ciel aperçus depuis la vitrine de la galerie PapelArt (Le Ciel, même, 2014). Ce jeu sur la transparence et le regard porté vers l’extérieur s’exprime également à travers une œuvre logiquement intitulée Fenêtres dans laquelle l’artiste dépose le carreau d’une fenêtre contre celle, plus grande, d’un autre espace, imposant ainsi un cadre dans le cadre tout en suggérant un déplacement métaphorique de point de vue et de paysage.

      Infimes, presque imperceptibles, de l’ordre de l’inframince cher à Duchamp, ces œuvres réalisées avec une grande économie de moyen et à l’échelle du corps de l’artiste délaissent les bavardages pour mieux se concentrer sur le transitoire, les passages d’un état à un autre, sur ces moments de basculement qui relèvent autant de la disparition que de la trace. A l’image de La Forme empruntée (2014) pour laquelle Estèla Alliaud moule le plafond d’une cave avant d’exposer le résultat sur le sol du niveau supérieur, l’empreinte tient une place essentielle dans son travail. Elle fonctionne à la fois comme négatif d’une forme et comme procédé d’apparition d’un nouvel agencement, comme retournement de situation et de sens*.

      On comprend alors à quel point l’approche sculpturale de l’artiste peut être envisagée en termes photographiques, qu’ils impliquent la lumière, le cadrage, le fragment ou le négatif. Lors de sa résidence à L’aparté à Iffendic, Estèla Alliaud dépose des draps dans l’étang tout proche et intercale des planches de contreplaqué entre l’une des façades ajourées du bâtiment et le mur aveugle de la salle d’exposition pour expérimenter, à l’abri du regard, l’action de l’eau et du soleil sur ces matériaux devenus surfaces potentielles de révélation, marqueurs de son temps de présence sur les lieux. Minutieux et précis, relevant parfois du relevé, les procédés de l’artiste traduisent également un goût prononcé pour le processus, laissant volontiers les formes advenir (ou non) par elles-mêmes. Estèla Alliaud convoque par ailleurs la photographie dans sa pratique de la sculpture, s’inscrivant à sa manière dans la longue histoire qui, de Constantin Brancusi à Gabriel Orozco, lie ces deux médiums. Souvent à la limite du noir et blanc, déployant tout un nuancier de gris, les clichés réalisés par l’artiste fonctionnent comme des outils spéculatifs** venant figer un mouvement, un geste, un équilibre précaire et instable nés de manipulations diverses au sein de l’atelier. A la vidéo, trop narrative et à même de capter l’intégrité d’un processus, l’artiste préfère l’image fixe qui vient saisir l’instant, conserver l’état éphémère d’une forme. Chez elle, le fragment revêt une vertu esthétique qui tour à tour se fait indice et embrayeur de situations qu’il revient à chacun de décrypter et de s’approprier.
      Raphaël Brunel

      * Georges Didi-Huberman, La Ressemblance par contact. Archéologie, anachronisme et modernité de l’empreinte, Paris, Les Éditions de Minuit, 2008.
      ** Voir le texte de Marguerite Pilven sur le travail d’Estèla Alliaud dans le catalogue The Solo Project, Basel, mars 2013.

    • Artothèque de Brest
    • 2016
    • Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot, C’est déjà demain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Corentine_le_Pivert_Nicolas_Gerot.jpg
    • 15.10.15 → 10.01.16
      Exposition
      Artothèque de Brest
    • Exposition de Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot, à l’Artothèque du Musée des Beaux-Arts de Brest, du 15 octobre 2015 au 10 janvier 2016.
      Vernissage le mercredi 14 octobre à 18h30, suivi à 19h30 d’une performance musicale des deux artistes.
      Soucieuse de prolonger sa mission de soutien à la jeune création, l’artothèque propose pour la deuxième année consécutive une carte blanche à des jeunes artistes. Cette année, elle accueille le travail de Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot. Dans la galerie de l’artothèque, ils présentent un ensemble d’oeuvres inédites produites pour l’exposition. Ils s’aventurent même au sein de la collection permanente du musée en livrant une interprétation toute personnelle d’une oeuvre d’un peintre de paysage néerlandais du 17e siècle Bartholomeus Breenbergh. Dans le cadre du partenariat initié avec BASE, projet artistique mené par Documents d’Artistes Bretagne et L’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne qui diffuse sur internet les productions de récents diplômés de l’EESAB, ce rendez-vous annuel propose de porter un regard sur les pratiques contemporaines du dessin.

      Nés en 1987 et 1983, diplômés de l’École Supérieure d’art de Brest en 2012 et 2011 Corentine et Nicolas vivent et travaillent à Rennes. « Nous entretenons avec lui des rapports complexes. Il nous échappe, nous en manquons souvent, parfois il semble long, plus rarement extensible. Le réveil sonne : c’est déjà demain.» Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2015
    • «Les royaumes du soleil et de la lune» conférence-projection de Benoît Laffiché

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LafficheWeb.jpg
    • 14.10.15 → 14.10.15
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • “Le terrain de travail de Benoît Laffiché est à l’échelle de la planète entière. Parcourant divers territoires de par le monde, il voyage à la rencontre des habitants du «village global» et tente de comprendre les enjeux de la mondialisation, les problématiques liées à l’époque postcoloniale, les contrastes nord/sud.” Extrait du Petit journal de l’exposition du Frac Bretagne, Par quatre chemins.

       

      “En un moment historique où chaque forme de vie est sous l’emprise du processus de globalisation économique, il s’agit pour l’artiste, plus que jamais, de travailler in situ et in vivo. In situ : en un lieu précis de la planète, un lieu doté de coordonnées géographiques, économiques, culturelles et humaines spécifiques, qu’il s’agit de découvrir et de comprendre. In vivo : au coeur du vivant, en dialogue avec les Multitudes. L’installation vidéo Vasanthi & Vani Theaters de Benoît Laffiché est la représentation déconstruite d’un processus de destruction. À travers l’observation du lent et patient travail de démolition d’un cinéma en Inde s’énonce un moment particulier de la vie d’une famille et d’une entreprise. L’artiste devient un membre de l’équipe, travaillant depuis l’intérieur du bâtiment à l’enregistrement de sa progressive disparition. L’enjeu de son approche documentaire est la représentation des gestes du travail. Il montre combien les ouvriers indiens sont à la fois attentifs et détachés, dans une attitude juste, dans une relation intelligente au temps qui leur est imparti pour faire disparaître une construction en récupérant et triant chacun de ses constituants pour les recycler.
      Les trois images sont diffractées dans l’espace d’exposition, comme déposées et cadrées sur des cimaises reposant à l’oblique, de grands écrans monolithiques appuyés sur les piliers et murs de la salle. Rien n’est imposé au spectateur, qui se voit invité à opérer ses propres sutures entre les images et les sons, dans la temporalité de son regard. Il s’agit pour l’artiste de fabriquer un interstice, au sein duquel il sera possible de construire une interprétation du réel. Au cours du montage, des images apparaissent, issues de bobines de films du Tamil Nadu(1), trouvées dans les décombres. C’est un film de dote, dont l’histoire entre en écho avec la situation enregistrée ici : le propriétaire du terrain sur lequel se trouve le cinéma l’a vendu car ses quatre filles doivent se marier. De ces images de fiction au regard documentaire qui les incorpore, se trouve énoncée la situation décrite par l’artiste : « Je cherchais à filmer la relation au travail d’un des acteurs majeurs de la mondialisation : l’Inde, entre Blade Runner et la musique carnatique. Tout est plus physique en Inde, on y voit tout, c’est peut-être plus réel. Chaque jour, les indiens déploient une capacité d’adaptation inventive. C’est là que je vois la logique de survie, l’attention aux formes à l’intérieur de la nécessité économique, des gestes de résistance. Et si mon travail ne voulait pas dire grand chose aux gens de Vasanthi, ma présence, jamais, ne les a étonnés. Je savais qu’en Inde, dans ce type de condition, nous pourrions nous rencontrer(2)».

      Depuis les avant-gardes du premier tiers du XXe siècle, l’artiste s’est donné pour rôle, pour travail, d’expliciter la culture de son Temps, en faisant en sorte que les formes qu’il propose soient les vecteurs d’explicitation d’une culture partagée avec ses contemporains. Nourri par sa recherche d’une expérience du vivant, qui fonde le mouvement et le rythme de production de son travail, Benoît Laffiché invente des dispositifs qui sont les véhicules d’une pensée plastique. Ses images sont sensibles, au sens où l’oeuvre d’art est pour lui la résultante d’une compréhension intime des conditions d’existence. Sensibles, parce qu’elles sont un alliage d’intuition théorique et d’intention poétique. Sensibles, parce que l’activité artistique est une critique de la vie quotidienne. Sensibles, parce que son art pense le monde en une approche caressante, attentive aux détails, aux choses mineures, aux tactiques traversières – attentive à la vie. Avec Benoît Laffiché, et instruits par la pensée de Edouard Glissant – une pensée du tremblement, qui n’essaye pas de formuler des idées définitives -, nous pouvons comprendre l’activité artistique comme une manière de fréquenter le monde. Une manière démultipliée, qui échappe aux genres pour produire des documents poétiques. Avec lui, et toujours en écoutant Edouard Glissant, nous pouvons comprendre que la Beauté est le réceptacle secret de toutes les différences.” Pascal Beausse, 2008

    • Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • 2016
    • C’est déjà demain, Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot, espace documentaire de ddab

    • Exposition
    • 14.10.15 → 10.01.16
      Exposition
      Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
    • En parallèle de l’exposition C’est déjà demain de Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot à l’Artothèque du Musée des Beaux-Arts de Brest, Documents d’Artistes Bretagne présente dans son espace documentaire l’œuvre Paysage et jardin suspendu, 2014.

      Plus d’information sur Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot : http://base.ddab.org/corentine-le-pivert-nicolas-gerot

    • EESAB → Site de Rennes
    • 2015
    • Nous ne sommes pas des numéros

    • Exposition
    • 12.10.15 → 23.10.15
      Exposition
      EESAB → Site de Rennes
    • Paul Delprat, Arthur Escabasse, Pol Dubot, Danqing Wang, Agathe Denis et Douaud Marine

      “Nous ne sommes pas des numéros” tel était le titre de l’Atelier de Recherche et de Création (ARC) qui s’est tenu au cours de l’année scolaire 2014-2015 à l’EESAB-site de Rennes. Ce titre est issu de la célèbre phrase lancée par le héros de la série télévisée britannique “ Le Prisonnier ”, en fin de générique.
      L’idée de cet ARC est née lors de l’atelier menée par l’artiste Marina Carranza au printemps 2014, à la Chartreuse de Valbonne (Gard) et qui réunissait des étudiants des écoles supérieures d’art de Rennes, Tourcoing et de l’Ecole de Mont Cotton (Bagnols-sur-Cèze), lors de la seconde édition du Festival Trace(s) dédié aux Arts Numériques.
      Des étudiants ont alors souhaité poursuivre le travail engagé sur la programmation informatique mais en l’élargissant à la question des rapports entre l’art et la technologie. À l’époque où le problème de la surveillance des citoyens par les Etats se pose, la référence à la série Le Prisonnier visait directement le rôle de la technologie et l’univers de fantasmes et d’attentes qu’elle suscite. Des automates du XVIIIème siècle à l’avènement des techniques de communication électriques puis électroniques, un ensemble d’évolutions a été abordé au travers de documents historiques, de textes, d’oeuvres d’art, de films ou de séries télévisées. L’articulation entre les techniques elle-mêmes et l’imaginaire qu’elles suscitent étant au coeur de la réflexion.

      Les étudiants étaient issus des options Art et Design de l’école. Toute liberté d’inspiration étant laissée, chaque étudiant a choisi ses outils et son projet, ce qui explique la variété de propositions : De la radio à galène à la gravure sur plexiglass, du mapping à la programmation avec GPS, du dessin au dispositif musical interactif…

    • EESAB → Site de Lorient
    • 2015
    • Kevin Cummins, Joy Division et Daniel Meadows, The free photographic omnibus

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Daniel-Meadows-basse-définition.jpg
    • 10.10.15 → 12.12.15
      Exposition
      EESAB → Site de Lorient
    • Au début des années 70, Daniel Meadows fait partie des acteurs du mouvement pour une photographie indépendante au Royaume-Uni, rompant avec la tradition et insufflant de nouvelle énergies. Sa pratique est complexe, passionnée et souvent autobiographique. En 1973-74, alors jeune hippy aux cheveux longs, il réalise des images depuis un autobus à impériale transformé en appartement, studio photo et galerie. Il visite 25 villes, invitant les passants à faire un portrait. De cette façon, il a photographié près d’un millier de personnes.

      Depuis que Kevin Cummins a commencé sa carrière de photographe de rock pour le New Musical Express à la fin des années 1970, ses portraits iconiques de Joy Division, The Smiths, Courtney Love et David Bowie ont souvent eu l’honneur des couvertures de magazines. Il expose ici des image du groupe de cold wave Joy Division, dont il fut particulièrement proche.
    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2015
    • Aymeric Vergnon-d’Alançon, Surgün Photo Club, Rencontres Photographiques du Pays de Lorient

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel_carton_vergnon3-001.jpg
    • 10.10.15 → 12.12.15
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Le Surgün Photo Club est un club fondé, en banlieue parisienne, par un groupe d’exilés au début des années 70 et actif jusqu’en 2003. Il s’agissait pour les membres de la confrérie de trouver “des images pour traverser l’exil”. Si elles ont toutes disparu l’artiste tente alors de les reproduire d’après une enquête et des témoignages.
      L’exposition propose une série de travaux (vidéos, recherches photographiques et documents) produite par cet étrange groupe et plastiquement redécouverte par l’artiste.

    • Les Moyens du Bord
    • 2015
    • Alain Buyse / Jacques Villegle, 25 ans d’allers-retours Lille-Paris

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel-Naufrageur-Copie-2-800x800.jpg
    • 09.10.15 → 29.11.15
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • Jacques Villeglé, Alain Buyse

      Pour ce dixième anniversaire de Multiples, les Moyens du Bord ont souhaité, en collaboration avec le Musée de Morlaix, inviter Jacques Villeglé. Considéré comme le chef de file des affichistes, Jacques Villeglé a participé à la démocratisation de l’art contemporain à travers des éditions d’images sérigraphiées. Pour cette exposition dans les locaux des Moyens du Bord à la Manufacture de Tabacs, l’association propose un focus sur le travail du maître sérigraphe Alain Buyse, qui entretient avec l’artiste une forte complicité depuis plus de 25 ans. Alain Buyse se définit comme « un artisan au service des artistes ». Pour lui, chaque projet d’édition est une aventure partagée avec l’artiste. Cette exposition de sérigraphies, livres d’artistes et bannières met à l’honneur cet art social, militant et émancipateur et s’inscrit pleinement dans l’engagement quotidien des Moyens du Bord de rendre l’art accessible au plus grand nombre.

    • Le Lieu de la Photographie
    • 2015
    • 21e Rencontres Photographiques

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/web-acb.jpg
    • 09.10.15 → 13.12.15
      Exposition
      Le Lieu de la Photographie
    • Aï Barreyre, Lolita Bourdet, Edith Roux, Lucas Foglia, Kevin Cummins, Daniel Meadows, Vincent Gouriou, Aymeric Vergnon-d'Alançon, Moira Ricci, Augustin Rebetez & Noé Cauderay

      Organisées tous les deux ans, les Rencontres photographiques réunissent une dizaine d’artistes invités à exposer dans plusieurs lieux du pays de Lorient.
      La programmation de ces 21e Rencontres photographiques est élaborée autour de la thématique Famille et communauté.

    • Galerie Pictura
    • 2015
    • Je suis le tympan

    • Exposition
    • 05.10.15 → 29.10.15
      Exposition
      Galerie Pictura
    • Une exposition proposée par Alain Bizeau et Philippe Pengrech. Avec une sélection d’œuvres de l’artothèque de Vitré : Florence Chevallier, Stéphane Couturier, Christine Felten et Véronique Massinger, Jean-Marc Nicolas, Alain Rivière, Magdi Senadgi. Et avec les artistes invités : Eva Magnusson, Gilbert Mao, Mirjana Marsenic, Olivier Peyronnet.

      Du 5 au 29 octobre, la galerie Pictura accueille l’exposition Je suis le tympan, une proposition des professeurs du pôle Arts plastiques du Pont des Arts, Alain Bizeau et Philippe Pengrech. À la fois commissaires et exposants, ils présentent des travaux personnels ou des projets réalisés en duo, qu’ils enrichissent d’une sélection d’œuvres de l’artothèque de Vitré et d’artistes invités.


      Les différentes contributions apportent un regard croisé sur les rapports entre intérieur et extérieur. Elles mettent en exergue les questionnements sur la perception des frontières et des résonnances entre le dedans et le dehors, entre l’intime, l’espace du privé et l’espace public, urbain. Ces réflexions constituent le fil rouge de l’exposition Je suis le tympan. L’ensemble est organisé comme une partition de l’espace, où chaque œuvre serait le résultat d’une forme de négociation dans l’entre-deux de la conscience individuelle et collective.


      Alain Bizeau et Philippe Pengrech ont été sollicités à deux reprises par Archipel Habitat, bailleur social de Rennes Métropole, à réaliser des projets artistiques avec et pour les habitants des immeubles concernés. Ces expériences les ont menés à repenser leur engagement artistique. Quelle place l’artiste a-t-il dans la société ? Quelles sont les conséquences de son action ?


      Certains artistes s’intéressent quant à eux à l’image concrète et symbolique de l’environnement urbain (Stéphane Couturier, Felten-Massinger, Mirjana Marsenic, Jean-Marc Nicolas). D’autres brouillent les frontières entre intérieur et extérieur, comme Magdi Senadji qui, dans ses photographies des lieux de Madame de Sévigné, pénètre au cœur-même de la vie de cette figure de l’histoire. Florence Chevallier met en évidence les rapports qui se tissent entre l’environnement, l’architecture et le corps ; tandis qu’Olivier Peyronnet approche la notion d’intériorité à travers un inventaire de toiles de matelas.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2015
    • Invitation #1, avec Olivier Petiteau, Marine Provost et Carole Rivalin

    • Exposition
    • 02.10.15 → 28.11.15
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • En octobre 2015, la galerie Oniris débute un cycle d’expositions intitulées INVITATION. L’opportunité est donnée à une première expérience en galerie pour des artistes aux parcours très différents. Pour cette première exposition, Olivier Petiteau, Marine Provost et Carole Rivalin0 ont accepté cette INVITATION #1.

      Avec des approches très différentes, les trois univers de créations d’Olivier Petiteau, Marine Provost et Carole Rivalin0 se recoupent dans la technique [le geste, le médium, le trait, le rapport à la couleur et à la matière] et dans l’absence de représentation [le lien à la machine et à un système rythmique et répétitif]. Les trois partagent, dans une certaine mesure, une vision décalée du monde (ironique et poétique) dont le regard s’arrête sur un morceau de réalité.

      Dans ses créations, Olivier Petiteau exerce et mêle différentes pratiques artistiques qui pourraient sembler éloignées les unes des autres comme, le dessin avec des encres sur papier, la marqueterie, la sculpture, la musique, la sérigraphie, la machinerie, etc… Pourtant, toutes ses œuvres se réunissent, s’expriment et s’enrichissent autour du mouvement, de la répétition et du mécanisme.

      Les « Fantômes » de Marine Provost, mi-peinture mi-digigraphie, traduisent le besoin d’exploiter un objet réel, un objet du quotidien, auquel nous ne faisons pas attention : le papier-enveloppe est alors réévalué et prend une dimension à laquelle on ne l’a jamais attribué, une dimension artistique.

      Les œuvres sur papier de Carole Rivalin0 sont composées de lignes de couleurs en arrière-plan sur lesquelles sont superposés cache et papier découpé, qui rappellent la sérigraphie, une technique qui a fait l’objet de son premier coup de cœur. Aussi hypnotiques que vibrantes, ses œuvres tendent vers un motif architectural de la couleur.

      C’est donc à travers des tableaux que Marine Provost aspire à « attirer l’attention sur du non-spectaculaire », Olivier Petiteau questionne un regard altéré par des « informations salies et catapultées » dans les médias avec ses sculptures murales de courbes et Carole Rivalin0 tend à « échapper au « désordre sans espoir » de ce monde pour un autre plein de couleurs » avec ses dessins… autrement dit une recherche de libération de la vision du monde en le ramenant à leur définition propre de “l’essentiel“.

    • 2016
    • Olivier LEROI – Chronopoétique

    • Publication
    • 01.10.15 → 01.05.16
      Publication
    • Né en Sologne en 1962, Olivier Leroi a suivi une formation de forestier à Meymac en Corrèze puis débuté très tôt un parcours artistique autonome avant d’intégrer, une quinzaine d’années plus tard, l’Institut des hautes études en arts plastiques, dirigé par Pontus Hulten. Éclairé par cette nouvelle expérience, il a travaillé le dessin, la sculpture et la vidéo dont le fil rouge est la relation au milieu. L’œuvre, fondée sur l’économie du geste et sur une observation affinée qui se joue des échelles, s’apparente à une opération de dévoilement de la réalité dans ses dimensions sensibles et cognitives. Au cours de ses voyages, Olivier Leroi réalise des “œuvres vécues” avec les habitants des lieux traversés et en témoigne par des photographies et des performances filmées : Première neige au pays dogon (Mali), El Zorro blanco (Mexique), La brigade de Chambord ou encore Bruno, l’âne et les papillons. Cet ouvrage a donc été conçu comme un voyage, on pourrait dire un “forage” dans une œuvre qui se développe depuis une trentaine d’années.

       

      Dépôt légal 1re édition : octobre 2015 (Imprimé au Portugal).

      Ouvrage achevé d’imprimer en septembre 2015 par l’imprimerie Printer. Cet ouvrage a été publié avec le soutien d’Itinéraires BIS, de la région des Pays de la Loire, du FRAC Haute-Normandie, du CNAP et de l’ENSBA de Bourges.
    • Les ailes de Caïus
    • 2015
    • Des proches et des lointains. Denis Orhant

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Orhant-2-juin-1024x465-1.jpg
    • 01.10.15 → 31.12.15
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • « Avec cette posture je veux donner à voir la destruction. La destruction de la précédente toile par de la salissure. J’obstrue certaines parties, je recouvre. Ce que j’aime dans ces peintures c’est leur non propreté. C’est de ce débris qui naissent des rencontres, des idées. Des collusions improbables que notre esprit ne pourrait pas imaginer ».

      Les peintures de Denis Orhant résultent de la maîtrise de deux gestes. Le premier, violent, fait plier la matière picturale à la pression de la raclette : une tâche, un sillon de peinture avec des écueils, des glissements. Le deuxième, patient et méticuleux, celui du pinceau : un geste précis et précieux qui peut devenir une histoire.

      Les figures suggérées sont extraites d’images complexes, parfois traversées par le tragique (enfants de rue, bagarres, Lampedusa, des manifestants etc.). Décontextualisées, elles trompent le regard du visiteur, dans un espace flottant et ambigu aux apparences d’une scène estivale. La destruction et l’accumulation participent au processus de création de l’artiste, pour qui la peinture naît aussi de l’erreur et du débris. Couche après couche, l’abstraction de la matière et la figuration du geste créent des nouveaux paysages fluides, où ses personnages habitent.

      __________

      À PROPOS DE L’ARTISTE

      Né en 1960 à Vitré, Denis Orhant vit et travaille à Rennes. Il étudie la peinture aux Beaux-Arts du Mans et de Rennes, et, à partir des années 1980, dans l’atelier de Pierre Antoniucci. Il commence à peindre, dessiner et sculpter il y a un peu plus de 30 ans. Les dix premières années, il pratique une peinture figurative et expressive, aux moyens et aux supports traditionnels. Cette peinture évolue ensuite vers l’abstraction. Depuis 2005, il est enseignant au Département Arts Plastiques de l’Université de Rennes.

      Site internet : www.denisorhant.com 

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Éric Watier, Plus c’est facile, plus c’est beau: prolégomènes à la plus belle exposition du monde

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/pprolegomenes11.jpg
    • 30.09.15 → 01.05.16
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Plus c’est facile, plus c’est beau : prolégomènes à la plus belle exposition du monde, Éric Watier

      [90 pages], dos carré collé, impression offset noir & blanc, 19 x 13,4 cm
      Dépôt légal octobre 2015, 1000 exemplaires, isbn 978-2-914291-71-2, 8€.
      Publié avec le soutien de la Ville de Rennes.

      Plus c’est facile, plus c’est beau : prolégomènes à la plus belle exposition du monde se présente sous la forme de 89 courtes propositions à raison d’une par page. Chacune est construite sur le même modèle : la description technique d’une œuvre célèbre d’art contemporain, suivie de l’affirmation de la facilité de reproduction du procédé. Par exemple : « Renverser une tasse d’eau de mer sur le plancher, c’est facile. Lawrence Weiner l’a fait et tout le monde peut le refaire. » En dressant un panorama neutre et objectif de dispositifs célèbres de la production artistique, Éric Watier désacralise la notion d’œuvre d’art et met à jour les notions de reprise et de citation, particulièrement  courantes dans l’art contemporain.

      ”Plus c’est facile, plus c’est beau” est une phrase extraite d’une interview de Gil J Wolman menée par Michel Giroud et publiée dans le catalogue de l’exposition Hors limites (Centre Pompidou, 1994-1995). 

    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2015
    • RE: Follow-ed (after Hokusai), curated by Michalis Pichler & Tom Sowden

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Refollowed6.jpg
    • 28.09.15 → 03.12.15
      Exposition
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 6 Decades Books, Steen Bach Christensen, Victoria Bianchetti, Doro Boehme & Eric Baskauskas, Jeffrey Brouws, Corinne Carlson, Julie Caves, Cathy Davidson, Claudia de la Torre, Eric Doeringer, Sue Doggett, Jeff Eaton, Francis Elliott, Frank Eye, Joel Fisher, Stephen Fowler, Thomas Galler, Dejan Habicht, Karen Henderson & Marla Hlady, Mishka Henner, Taro Hirano, Hiroshige, Katsushika Hokusai, Sveinn Fannar Jóhannsson, Easley Stephen Jones, Hildegard Karnath, Sowon Kwon, Tanja Lazetic, Silvio Lorusso & Sebastian Schmieg, Helena Louro, Michael Maranda, Scott McCarney, John McDowall, Jean-Claude Moineau, Dan Monick, Jonathan Monk, Simon Morris, Bruce Nauman, Heidi Neilson, John O’Brian, Performance Re-enactment Society & Tom Sowden, Michalis Pichler, Tadej Pogacar, Susan Porteous, Henri Rivière, Allen Ruppersberg, Ed Ruscha, Joachim Schmid, Jean-Frédéric Schnyder, Ben Scragg, Yann Sérandour, Travis Shaffer, Matthew Sleeth, Tom Sowden, Derek Sullivan, Yoshikazu Suzuki, Eric Tabuchi, Kazuhide Takada, Elisabeth Tonnard, Louisa Van Leer, John Waters, Hermann Zschiegner, and many more. Edited and curated by Michalis Pichler and Tom Sowden

      Cette exposition présente la collection de Michalis Pichler et Tom Sowden consacrée aux appropriations et/ou hommages aux livres d’Ed Ruscha. Alimentée depuis plusieurs années, elle compte à ce jour près de 400 titres, toute époque et tout pays confondus, témoignant plus que jamais de l’inspiration suscitée par Ruscha au point de constituer un genre à part entière.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2015
    • Rayon vert, Le Passage de la ligne

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Maria-Ines-Rodriguez.jpg
    • 28.09.15 → 28.09.15
      Conférence
      La Criée centre d’art contemporain
    • Rencontre avec Maria Inés Rodriguez
      Directrice du CAPC – Musée d’art contemporain, Bordeaux
      Lundi 28 septembre 2015, 18h30
      À La Criée centre d’art contemporain

      Comme Runo Lagomarsino, Maria Inés Rodriguez a un double ancrage, à la fois en Europe et en Amérique latine. Partant des oeuvres de Runo Lagomarsino, mais aussi d’autres artistes et de ses expériences des deux rives, Maria Inés Rodriguez propose un regard sur la scène d’Amérique du sud autant que globalisée, à travers une approche à la fois historique, politique et sociale.

      María Inés Rodríguez est depuis 2014 à la direction du CAPC – Musée d’art contemporain de Bordeaux.
      Auparavant, elle était commissaire en chef du Museo Universitario Arte Contemporáneo de Mexico (MUAC-UNAM). María Inés Rodríguez y a notamment organisé les expositions de Teresa Margolles, Nicolás Paris, Yona Friedman et La Ribot. De 2009 à 2011, elle a été commissaire en chef du Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y Léon (MUSAC) en Espagne. En 2008-2009, en tant que commissaire invitée de la programmation Satellite du Jeu de Paume de Paris, elle a permis au public français de découvrir de jeunes artistes internationaux tels que Vasco Araujo, Mario García Torres, Agathe Snow, Irina Botea ou encore Angelo Plessas et Andreas Angelidakis.
      Également commissaire indépendante, elle est diplômée de l’université de Los Andes de Bogota, de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (atelier Christian Boltanski) et de l’École Supérieure d’Art Visuel de Genève.
      María Inés Rodríguez a principalement travaillé sur des expositions et des projets de recherche sur les stratégies d’appropriation de l’espace public dans l’art, le design, l’architecture et l’urbanisme. Son expérience en tant que commissaire indépendante comprend des collaborations avec le Plateau (Paris), l’ARCO de Madrid ou encore l’ARTBO à Bogota.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2015
    • Rencontre publique avec Runo Lagomarsino

    • Rencontre
    • 26.09.15 → 26.09.15
      Rencontre
      La Criée centre d’art contemporain
    • Samedi 26 septembre à 15:00

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2015
    • Runo Lagomarsino, They Watched us for a Very Long Time (Ils nous regardaient depuis très longtemps)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sea_grammar_runo_lagomarsino_BD.jpg
    • 25.09.15 → 22.11.15
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Pour la première exposition de sa saison Fendre les Flots, La Criée présente du 25 septembre au 22 novembre 2015 They Watched Us For a Very Long Time (Ils nous regardent depuis très longtemps) de Runo Lagomarsino, qui réunit un ensemble d’œuvres de cet artiste suédois vivant au Brésil, fils d’émigrés argentins d’origines italiennes et espagnoles.
      Ces multiples traversées atlantiques, à la fois racines familiales et parcours personnel, sont souvent induites dans sa pratique. Par le biais de sculptures, d’installations ou encore de documents vidéo retraçant ses actions désuètes et ironiques, frisant parfois la subversion, il cherche à mettre en perspective la permanence de l’héritage colonial dans notre monde globalisé; ses répercussions sur les différentes structures politiques, culturelles ou sociétales, notamment par le prisme de l’Histoire latino-américaine.
      En jouant du décentrement du regard, du changement de point du vue, Runo Lagomarsino interroge nos positions et identités : qui est le “nous”, qui sont “les autres”.

      Le titre de l’exposition est emprunté à la pièce éponyme They Watched Us For a Very Long Time (2014) présentée à La Criée : une soixantaine de plaques en métal subtilisées au système d’éclairage du musée archéologique Pergame de Berlin. À l’image de bien d’autres musées européens, les collections du Pergame ont été constituées au cours des siècles derniers sous l’égide des Lumières et par l’appropriation coloniale d’artefacts anciens, devenant au cours du temps patrimoines culturels nationaux, symboles des identités européennes.
      Les éléments d’éclairage présentés ici sont soumis à un renversement de contexte et de fonction : auparavant mettant en lumière et ils sont maintenant eux-mêmes exposés, brûlés par la lumière électrique qu’ils diffusaient. Par cette double action de subtilisation et d’inversion, Runo Lagomarsino nous pousse à envisager ces lieux différemment : et si ces musées ne mettaient pas en lumière les autres cultures mais étaient des outils de compréhension du pouvoir, du colonialisme et de la façon dont les histoires sont construites? Des “miroirs amnésiques de l’Europe*” comme le dit l’artiste qui ajoute “le passé colonial n’est pas passé; il fait partie de notre vie contemporaine**”.

      Souvent, les éléments qui constituent les œuvres de Lagomarsino voyagent, deviennent témoins et matérialité de parcours, métaphores de migrations, d’exils ou de faits historiques. C’est le cas par exemple dans la vidéo More Delicate Than the Historian’s are the Map Makers Color (2012-2013) où l’on voit l’artiste et son père jetant des œufs ramenés illégalement d’Argentine sur une gigantesque statue de Christophe Colomb à Séville. Ou encore dans la récente vidéo Como si fuera piedra la arena (2015), où Lagomarsino déverse discrètement du sable provenant des rives méditerranéennes aux pieds de statues grecques à la Glyptotec de Copenhague.

      Dans l’ensemble des pièces présentées à La Criée, Runo Lagomarsino cherche à révéler des fractures historiques et spatio-temporelles d’où raconter d’autres histoires, plus particulièrement d’où lire le passé et envisager le futur depuis d’autres angles. Il convoque les fantômes du passé historique, les faits proscris ou oubliés, avec une poésie empreinte d’activisme et faisant du voyage un espace politique. Il amène ainsi le spectateur à considérer sa propre vision et ses positions, ses points de référence, ses fondations et ses fondamentaux, face à l’Histoire mondiale globalisée.

      * ” Question & Answer with Runo Lagomarsino “, in kunstforum.as, 7 avril 2014

      ** ibid

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2015
    • Claudia Comte, Sonic Geometry. Commissariat 40mcube, dans le cadre de la programmation Outsite

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_gae_visuel_claudiacomte2.jpg
    • 25.09.15 → 13.11.15
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Explorant différents supports, médiums et formes, Claudia Comte articule sculptures, peintures, projections vidéo, performances et gravures, dans des installations qui créent des chocs visuels et culturels. Elle y confronte des sculptures aux formes lisses, pleines, épurées et des peintures murales optiques, un traitement brut à la tronçonneuse et une esthétique de cartoon, le tout unifié par une mise en espace rigoureuse. Comprenant souvent un point de vue privilégié, ses installations jouent de va-et-vient entre volume et image : des volumes créant des images et des images mises en volume.

      Pour son exposition à la Galerie Art & Essai à l’invitation de 40mcube, Claudia Comte réalise une nouvelle installation composée de sculptures présentées dans un environnement de peintures murales et sur toile. Ainsi une trentaine de peintures circulaires d’un diamètre variant de 40 cm à 140 cm, réalisées en un seul coup de pinceau de la taille du rayon de chaque cercle, sont présentées à différents niveaux sur une peinture murale de cinq lignes traversant tout l’espace à 360°. Dans l’espace est présentée une série de Sculptures modulaires, sept sculptures en bois d’olivier réalisées à la tronçonneuse, qui intègrent leurs propres socles. Chaque sculpture est présentée sur une combinaison différente des cubes de bois brulé qui constituent ces socles. Le lien formel et optique entre les peintures et les sculptures passe par les rayures et les traits qui créent un rythme visuel : la portée qui accueille les peintures ainsi que les stries des cubes qui composent et supportent les sculptures.

      Le titre de l’exposition, Sonic Geometry, fait référence à différentes théories explorant le langage des fréquences et des formes, selon lesquelles la somme des angles des formes géométriques élémentaires correspondrait à une note de musique. L’exposition évoque cette relation dans la représentation explicite d’une portée et de notes, mais aussi dans sa composition : chaque élément, autonome, peut être, présenté différemment et permet à l’installation d’être réinterprétée dans de nombreuses variations.
      Anne Langlois

    • galerie art & essai – Université Rennes 2
    • 2015
    • Project room : Angélique Lecaille, Apeiron, rien ne périt – Parcours Métrange – expositions / Carte blanche à Contrefaçon

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/angeliquelecaille©photo-joaquin-ruina101.jpg
    • 24.09.15 → 16.10.15
      Exposition
      galerie art & essai – Université Rennes 2
    • Le Festival Court Métrange offre une carte blanche au collectif Contrefaçons pour l’organisation d’un parcours d’expositions dans la ville de Rennes. Dans le cadre de la 12e édition du Festival Court Métrange, intitulée Territoire des songes, le collectif Contrefaçons propose un ensemble d’expositions et d’événements permettant d’interroger le réel et ses différentes interprétations. En déplaçant la question du simulacre, il s’agit de penser la fiction et le rêve comme des vecteurs possibles du vrai et l’imaginaire comme une nouvelle dimension du réel, permettant d’en élargir sa perception.

      L’installation en ouate de cellulose d’Angélique Lecaille figure un espace lunaire et intemporel. A l’image de l’Apeiron, pensée infinie et substance indéterminée d’après la pensée d’Anaximandre, l’installation présentée investie l’espace de l’exposition de la matière, joue sur son déplacement et sa densité en lien avec la superficie du lieu. Les volumes forment un paysage ouvert et lunaire, créant un contraste entre l’espace fermé et l’horizon. Inspirées par les compositions géométriques de Stoer Lorenz (XVIe siècle), ces formes acquièrent une dimension poétique et sensible tels des dessins basculés en volume. Ainsi, l’œuvre et l’espace désorientent le visiteur et interrogent leur temporalité: formes en ruines ou construction à venir ?

      Née en 1975, Angélique Lecaille vit et travaille à Rennes.

      Elle est représentée par la galerie Mélanie Rio à Nantes.

    • Frac Bretagne
    • 2015
    • Mémoires croisées / dérives archivistiques

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Archivesdelacritiquedart-fondsMichelRagon.jpg
      Détail de l’affiche du 1er Festival de l’art d’avant-garde, Marseille, 1956 © Archives de la critique d’art, fonds Michel Ragon
    • 18.09.15 → 29.11.15
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Créées en 1989, les Archives de la critique d’art ont réuni à Rennes un ensemble exceptionnel de documents concernant l’art, la critique, les institutions et les débats depuis 1945, en France et dans le monde.

      Cette exposition montre pour la première fois quelques aspects des ressources des Archives de la critique d’art dans des évocations de la grande et petites histoires. Elle commence avec la présentation de l’Association internationale des critiques d’art, organisation non gouvernementale créée en 1948 dans la foulée de l’UNESCO (1945) avec la conviction que, parler de l’art contemporain comme le faisaient alors les historiens, n’était plus pertinent. Elle met en exergue quelques grands moments comme les débuts du néo-concrétisme avec Lygia Clarke, Helio Oiticica, et Lygia Pape, au Brésil, ou l’année 1964 autour du dialogue et de la confrontation entre l’Europe et les Amériques, de Robert Rauschenberg à Marta Minujin. Elle jette un éclairage sur les combats de la critique en matière d’architecture, sur la place des femmes et met en évidence le travail de quelques critiques et artistes (Lea Lublin, Gina Pane, Annette Messager, Cécile Bart, Cindy Sherman), mais aussi de galeristes comme Jennifer Flay (Claude Closky, Michel François, Dominique Gonzalez-Foerster, Lisa Milroy, Alain Séchas, Xavier Veilhan).Elle donne enfin un aperçu des politiques institutionnelles avec la Biennale de Paris, puis de leur contestation par les artistes du groupe Supports-Surfaces.
      Autant de parcours de traverse et de dérives qui visent à donner d’autres points de vue que ceux d’un développement linéaire et simplifié, pour de nouvelles visites avec les acteurs et les témoins directs de ces histoires.
      Les fonds d’archives concernés sont ceux de l’AICA, de la Biennale de Paris, de Dany Bloch, Georges Boudaille, Aline Dallier, Marc Devade, Jennifer Flay, Don Foresta, Catherine Francblin, Roberto Pontual, Frank Popper, Michel Ragon, Pierre Restany, Anne Tronche.

      Commissariat d’exposition : Jean-Marc Poinsot, professeur émérite, Université de Rennes 2, co-fondateur des Archives de la critique d’art. avec l’aide de Laurence Le Poupon, Chargée des archives, et Charlotte Brice en stage aux Archives de la critique d’art.

    • 2015
    • Martin Le Chevallier, Le jour où ils sont arrivés

    • Exposition
    • 27.06.15 → 01.11.15
      Exposition
    • Martin Le Chevallier développe depuis la fin des années 90 un travail portant un regard critique sur les idéologies et les mythes contemporains. Il s’attache à convertir le réel en fiction au moyen d’œuvres cinématographiques, de dispositifs interactifs, ou d’installations.

      Au Dourven, il a imaginé une fable qui transforme le parc et le centre d’art en théâtre d’un récit politique. Il choisit d’investir l’espace d’exposition et le domaine paysager pour nous raconter une fiction qui s’ancre dans la réalité et qui nous emmène ailleurs, dans un monde où tout aurait basculé.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2015
    • « EXPRESSION LIBRE (ABSTRACT GOUDA) » + « EBAYLIVE » (Section des portraits et des petites peintures) Sammy Engramer EXPRESSION LIBRE (ABSTRACT GOUDA) relate une série d’expériences picturales se rapportant à des actes de créations post-moderne — la post-modernité se caractérisant principalement par le métissage, le collage, la compilation, ainsi que la diversité et la pluralité des discours sur l’art. On y trouvera un hommage à Raymond Queneau (Raymond Marx) ; puis, un travail sur l’abstraction et son caractère spatial (Abstracter) comme sur ses caractéristiques « alimentaires » (Abstract Gouda) ; ainsi qu’une évocation de la parole sans conscience (Parrot) ; également une série de Fontana rebouchée ; une peinture évoquant l’existence de L’oeuvre inconnue, ceci au même titre que Le soldat inconnu ; nous continuerons avec quelques Pantone pour critiques d’art (Der Osterhase hat im Garten bunte Ostereier versteckt) ; puis un hommage à Sigmund Freud à fleur de peau (Sigmund) ; suivi d’un Portrait psychologique de frites puis d’une évocation sexuelle de l’argent avec Sex & Money ; et enfin, clou de l’exposition, L’oreille de Lacan en noir et blanc et en couleur. EBAYLIVE est une galerie de portraits composée de marchands d’art contemporain parisiens dont la facture s’inspire de “la peinture des années 80” — entre La période vache de Magritte et le Néo-expressionisme Allemand. Ces portraits seront exposés et vendus aux enchères sur la plate-forme Ebay. Les enchères débuterons le 11 avril 2014 à 18h.

    • Exposition
    • 11.04.15 → 28.06.15
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • 40mcube
    • 2015
    • Oscars Murillo, An average work rate with a failed goal

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_oscarmurillo_14_low.jpg
    • 01.04.15 → 30.09.15
      Exposition
      40mcube
    • Si les œuvres d’Oscar Murillo peuvent être autonomes et appréhendées individuellement, c’est dans leur exposition qu’elles prennent tout leur sens. L’artiste concentre souvent l’ensemble des médiums qu’il utilise et les nombreux aspects de sa pratique dans une même exposition. Ses œuvres sont issues de différents modes de production : artisanal, industriel, individuel, collectif et participatif. Outre les peintures qu’il réalise de manière traditionnelle dans l’atelier, il utilise également des matériaux de construction et produit des sculptures en série. Activant divers systèmes économiques et réseaux de production, il peut faire appel à des particuliers ou à des entreprises qui prennent part à la fabrication de ses œuvres et en orientent la réalisation.

      Oscar Murillo utilise régulièrement l’espace d’exposition comme atelier. Il y réalise une partie des œuvres exposées, voire en présente certaines à différents stades d’achèvement. Ses peintures peuvent ainsi être posées au sol, comme lors de leur réalisation. L’artiste considère l’atelier comme un lieu de vie, son lieu de production d’œuvres mais aussi d’activité physique, de loisir, de fête… Il introduit ainsi dans son travail des activités quotidiennes comme le yoga, la salsa, la cuisine, le nettoyage, le bingo, des pratiques influencées par sa double culture colombienne.

      Composé de peintures, de sculptures, de vidéos et de performances, le travail d’Oscar Murillo prend la forme d’installations à vivre. Pour son exposition personnelle à 40mcube dans le cadre des Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain, il présente une série de nouvelles peintures, sculptures, vidéos et organise une performance permanente.
    • 40mcube
    • 2015
    • Archeologia

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/archeologia_frac_10_low.jpg
    • 01.04.15 → 30.09.15
      Exposition
      40mcube
    • Lara Almarcegui, Wilfrid Almendra, Bruno Botella, Carol Bove, Étienne Chambaud, Pascal Convert, Piero Gilardi, Ann Guillaume, João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Louise Hervé & Chloé Maillet, Laurent Le Deunff, Beat Lippert, Benoît Maire, Mathurin Méheut & Yvonne Jean-Haffen, Benoît-Marie Moriceau, Armand Morin, Daphné Navarre, Christophe Sarlin, Lucy Skaer, Virginie Yassef

      Archeologia regroupe 23 artistes dans 4 lieux d’exposition, de production et de collection d’art contemporain, d’archéologie et de géologie de Rennes. Cette association met en évidence et provoque des liens entre le patrimoine le plus ancien, fragmentaire, et la création actuelle. Les artistes invités, par le biais d’œuvres existantes ou de nouvelles productions, prennent la liberté de rajouter des objets, de combler des manques, d’interpréter des sources et de créer des vestiges à cette discipline scientifique. Autant d’hypothèses invérifiables.

      L’exposition Archeologia fait référence aux projets muséaux attractifs qui valorisent des aspects vernaculaires, naturels ou scientifiques d’une époque ou d’un territoire. Ici c’est l’archéologie, discipline fondée sur l’étude des objets quelles que soient leur datation et leur localisation, qui rassemble les œuvres présentées.

      Ainsi, le Musée de géologie, dans lequel est présentée au dessus des vitrines des collections la série de 25 peintures commanditées aux peintres Mathurin Méheut et Yvonne Jean-Haffen par l’Institut de géologie en 1941, est associé à Archeologia comme une étape de ce parcours entre les époques.

      Au Frac Bretagne, l’exposition pensée comme un compte-rendu archéologique d’une certaine production contemporaine présente des œuvres ayant l’apparence d’objets anciens, de collectes et de collections, d’études d’un lieu ou d’une histoire. Les artistes réunis, Wilfrid Almendra, Bruno Botella, Carol Bove, Étienne Chambaud, Pascal Convert, Piero Gilardi, João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Laurent Le Deunff, Beat Lippert, Armand Morin, Lucy Skaer et Virginie Yassef font référence à cette discipline scientifique et suggèrent une archéologie de l’art, reconnaissant ou attribuant un statut artistique à des objets ou des actions souvent considérés comme relevant du quotidien ou tout au plus du rituel. Ils utilisent des techniques ancestrales, reproduisent des formes ou des actes du passé avec des matériaux d’aujourd’hui, créent de nouvelles formes tout à fait mystérieuses ou abordent des questions liées à l’archéologie en adoptant les méthodes et les dispositifs de présentation qui lui sont propres comme la fouille, la collecte, l’archive, la vitrine…

      Ann Guillaume prolonge ce processus en présentant au Musée des beaux-arts un film tourné pour l’occasion dans les collections d’archéologie du musée, ainsi que 50 sculptures créées à partir d’un motif extrait d’un tableau de la collection, Cylindre d’or de Paul Sérusier.

      À 40mcube, l’exposition propose une faille temporelle liée à la fois à l’architecture et à l’usage du lieu. L’œuvre deChristophe Sarlin, produite pour Archeologia, divise l’espace d’une cimaise-faille renvoyant à des comparatifs de graphiques économiques. Dans cet environnement, Daphné Navarre s’intéresse à une histoire immédiate, celle de la programmation des expositions. Sur le principe des codes utilisés pour les fouilles, elle fait ressurgir une sélection d’œuvres ayant été exposées dans cet espace depuis qu’il est transformé en lieu d’exposition. Elle y ajoute donc d’autres repères, comme le fait aussi la vidéo de Benoît Maire qui présente une manipulation d’objets de mesure non identifiés, renvoyant à l’aspect énigmatique mais aussi esthétique de l’archéologie. Louise Hervé & Chloé Maillet, quant à elles, nous amènent vers le futur en inventant un épisode archéologique à partir d’un fait avéré, documents à l’appui…

      L’œuvre de Lara Almarcegui, qui prend place sur un bâtiment de l’Université de Rennes 1, étend ce rapport au bâti et à son vécu à l’échelle d’un territoire construit. Elle réalise un inventaire des matériaux de construction des bâtiments composant le campus Beaulieu.

      Chacune à leur manière, par l’objet, l’image, l’action, les œuvres rassemblées dans Archeologia partent d’un ancrage historique et documentaire pour écrire une fiction, en toute subjectivité. L’exposition dans son ensemble en est également une, que le visiteur sillonne, traversant physiquement et conceptuellement des lieux hypothétiques, des périodes préhistoriques et historiques non précisées jusqu’à nos jours. Ces artistes, créateurs de vestiges qui sèmeront certainement le doute chez les archéologues du futur, leur apporteront également de précieuses informations sur l’importance de l’histoire, de l’archéologie et de la géologie dans l’art du début du XXIesiècle.

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2015
    • Visite de l’exposition L’Épais Réel par Ariane Michel

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Bas_Jan_Ader-Broken_fall_organic.jpg
    • 06.02.15 → 06.02.15
      Visites commentées
      La Criée centre d’art contemporain
    • samedi 6 février 2016, 15 h

      Visite de l’exposition L’Épais Réel par Ariane Michel, co-commissaire de l’exposition

    • Galerie Raymond Hains
    • 2015
    • « L’élément du vide » Vincent Mauger Diplômé de l’école des Beaux-arts de Rennes, d’Angers et de Paris, cet artiste est présent dans de nombreuses collections publiques et privées et régulièrement sollicité pour des productions dans l’espace public. Une sculpture monumentale sur le toit des Champs Libres est d’ailleurs actuellement visible à Rennes et Vincent Mauger a réalisé le 1 % artistique de l’école des Beaux-arts de Saint-Brieuc. Pour la première exposition de la galerie Raymond Hains, la Ville de Saint-Brieuc permet au public de découvrir les multiples facettes de ce travail et d’en montrer la monumentalité et la complexité. A partir de modélisations informatiques, Vincent Mauger réalise des sculptures en matériaux plus ou moins modestes, des dessins et des vidéos qui se jouent des rapports d’échelle et de la question du motif. Chaque œuvre ou dessin produit une forme puissante et évocatrice, qui dépasse largement le modèle initial. Il conçoit de nombreuses expositions in situ : des installations monumentales qui visent à dévoiler ou à souligner les qualités physiques de l’espace environnant en le transformant. La question du paysage construit, presque topographique, est aussi très présente dans son œuvre. La symbiose qui s’opère alors entre la dimension virtuelle, et donc infinie, du paysage et le caractère « rustique » de certains matériaux (cageots de pomme de terre, casiers à vin, polystyrène, contreplaqué, papier froissé …) engage le spectateur à l’expérience de la forme autant que de l’espace. L’exposition « L’élément du vide » ambitionne de porter un regard nouveau sur le travail de Vincent Mauger en proposant au visiteur une sorte de parcours initiatique, une promenade sensible et intelligible au sein de son univers composé de productions in situ, mais aussi de dessins et de photographies. Au-delà de la question du format parfois impressionnant des sculptures et du caractère immersif des installations, « L’élément du vide» propose un accrochage dense de pièces -anciennes et nouvelles- qui rendent perceptible la trame conceptuelle et formelle qui les relie entre-elles. Le vide est paradoxalement un des éléments majeurs constitutif des œuvres de l’artiste, le fil conducteur qui a donné son titre à l’exposition. Le vide comme matière lui permet de redéfinir la question du volume, de l’espace et parfois même du paysage. Ici, la trame, la ligne et l’horizon le disputent donc au creux, au trou, au jeu et même au chaos … Sous des apparences décoratives, les formes se meuvent alors et oscillent dans des terrains moins neutres qu’il n’y paraît. L’onde liquide se fige dans le métal et pourtant continue de trembler, la sculpture est brûlée ou tronçonnée à la scie électrique, la géométrie euclidienne enfin, subit quelques offenses …. Avec cette exposition, l’objectif est de proposer au public briochin et aux usagers de l’école, une vision renouvelée mais complète et pédagogique de son univers artistique et ainsi d’apporter un éclairage sur le 1 % artistique de l’école.

    • Exposition
    • 17.01.15 → 22.03.15
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    •  
    • Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • 2016
    • Bernard Villers Les Éditions du Nouveau Remorqueur: catalogue raisonné

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/visuel_cg_villers1.jpg
    • 01.01.15 → 01.05.16
      Publication
      Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
    • Collection Grise / Volume 3

      Les Éditions du Nouveau Remorqueur : catalogue raisonné

      Bernard Villers

      200 pages, dos carré cousu collé, couverture à un rabat, impression offset quadrichromie, 22,5 x 18,5 cm
      Dépôt légal janvier 2016, ISBN 978-2-914291-63-7, 27€.
      Préface : Leszek Brogowski / Notices : Aurélie Noury.
      Ouvrage publié avec le concours du Service des Arts plastiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Région Bretagne, de l’Université Rennes 2 et de la Ville de Rennes.

      Né en 1939, Bernard Villers vit et travaille à Bruxelles. Il se revendique peintre, mais une bonne part de sa pratique, y compris picturale, se développe sous diverses formes éditoriales : plus de cent cinquante livres, brochures, dépliants ou revues. Son œuvre avance notamment sous les enseignes de deux « maisons » d’édition successives : Le Remorqueur (1976-2003) et Le Nouveau Remorqueur (2003-2015). Après le catalogue raisonné de la première, Remorqueur éd., publié en 2003 par le Centre des livres d’artistes à Saint-Yrieix-la-Perche, les Éditions Incertain Sens offrent aux lecteurs le catalogue raisonné du Nouveau Remorqueur.
      D’apparence minimaliste (idées simples, formes élémentaires, réalisations modestes, allures sobres, etc.), l’œuvre de Bernard Villers est d’une grande complexité, cultivée et sensible. Cultivée, car travaillée de manière plus ou moins invisible par un dialogue avec le langage, la littérature, la philosophie… ; sensible, car cherchant ses inspirations dans divers aspects banals, marginaux ou imperceptibles des expériences quotidiennes.
      Autant ses premiers livres étaient davantage « picturaux » — parfois des livres-en-tant-qu’objets — autant ceux que publie Le Nouveau Remorqueur, plus « conceptuels » que les autres, tiennent compte du livre comme objet anthropologique : pages pliées comme support imprimé d’un texte et/ou de formes plastiques/typographiques, livres faciles à faire circuler dans l’espace social et accessibles à toutes les bourses. Il se reconnaît alors davantage dans l’idée générale du livre. Toujours est-il que si Bernard Villers se revendique peintre, tout en étant éditeur de ses livres, la « matière » de sa peinture s’étend bien au-delà des formes et des couleurs que le peintre manie traditionnellement, impliquant le papier (avec ses qualités sensibles), le pli (comme opération plastique), l’écriture (comme objet d’un jeu), la littérature (comme interlocuteur livresque), voire la philosophie (comme inspiration); et cette énumération n’est sans doute pas exhaustive.

      SOMMAIRE

      Préface /
      Leszek Brogowski, « Entre le pli et les étoiles. Le livre dans l’œuvre de Bernard Villers »

      Catalogue /

      Lire dire voir
      Mot tu
      Au pied de la lettre
      Now a Book
      Mirage
      La Couleur n’existe pas
      Une impression persistante
      Fluo
      Halo
      Iris
      À la mémoire d’un ange
      Bernard fait l’ange
      a…
      Ni rose, ni vert (Venise)
      Tryptique
      Berlin / Berlue*
      Abandonne
      Attend
      Continue
      Hahoh
      Va
      Écho
      Triage
      Image du « monde »
      Formats (in octavo)
      Si
      Un pli, un livre
      Tumulus, tumuli
      Perdre le nord
      Fiche, fichtre, foutre
      Allant et venant
      Mickey, talvez (mickey, peut-être)
      La Carte de Tendre
      Leporello
      Ose
      W
      À la mer – Aan zee
      Du rouge au vert
      Title Inside (Sauve garde)
      Écho (nouvelle version)
      Le Bel Horizon
      La Tendre Indifférence (du monde)
      Une pente douce suite
      Or – le pliage
      Heureux mélange
      Les Idées noires
      Remorqueur
      To Be Continued
      À suivre
      L’Ancolie
      Seize pages
      Cristal
      Un livre sur rien
      Ou bien… ou bien…
      Presse
      Lisible Visible
      Le Livre épuisé
      Who’s Afraid of Red, White and Blue
      Amnésia
      Le Patriote illustré
      Monte et /ou descend
      The White Cube
      Left Right
      K comme Kafka
      Lavoir

      Liste des publications antérieures
      Liste des expositions
      Bibliographie

    • 40mcube
    • 2015
    • Vincent Mauger, Présence stratégique

    • Installation
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/33.jpg
    • 20.09.14 → 30.09.15
      Installation
      40mcube
    • À l’initiative des Champs Libres et de 40mcube, l’artiste Vincent Mauger est invité à intervenir sur l’architecture de Christian de Portzamparc. Il y présente une œuvre monumentale qui s’agrège sur le toit du bâtiment comme une extension vacillante non identifiée.

      Les Champs Libres et 40mcube mènent conjointement depuis deux ans une expérimentation mettant en œuvre de façon concrète les relations entre art et architecture. En 2013, Antoine Dorotte avait ainsi incrusté une sphère d’écailles énigmatique dans le bâtiment de Christian de Portzamparc.

      Les installations sculpturales de Vincent Mauger représentent des paysages qui semblent tout droit issus d’une simulation en 3D. Réalisées à partir de matériaux de construction, briques, parpaings, bacs plastique, dont elles transcendent le caractère ordinaire, elles concrétisent un espace mental rendu praticable pour le public. Ces matériaux simples sont découpés et assemblés sur un principe modulable et reproductible, à l’instar de certaines constructions, qui permet à l’artiste d’adapter ses œuvres à l’espace et de jouer sur des questions d’échelles.

      Créant dans son travail un parallèle évident entre sculpture et architecture, Vincent Mauger conçoit une nouvelle installation alvéolée qui s’agrège sur le toit des Champs Libres comme une extension vacillante non-identifiée.