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- Lendroit éditions
- 2017
La Bonne pioche
- Exposition
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- 16.12.16 → 07.01.17 ExpositionLendroit éditions
La Bonne pioche est le résultat d’un mode opératoire collectif : trois étudiantes de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne, Malène Gaboriau, Romane Poyard et Line Simon ont sollicité la bibliothèque des Champs Libres afin qu’elle leur révèle le titre du premier ouvrage emprunté le premier jour de chaque mois. Les trois artistes n’ont pas consulté les ouvrages et ne se sont pas renseignées sur leur contenu. Elles ont fait appel à leur capacité d’interprétation afin de réaliser une affiche à partir de ce titre.
Le projet La Bonne pioche est né en 2015 et nous montre le résultat d’un processus. Marlène, Romane et Line ont conçu individuellement une image monochrome pour chaque titre. Elles ont ensuite mis en commun leurs visuels pour créer une affiche sérigraphiée composée de trois couleurs et de trois dessins. Leur travail pose donc la question de la diversité des regards et de ce que nos imaginaires ont en commun. avec ses affiches issues de trois univers, le spectateur interprète lui-même ce travail collectif et poursuit le processus artistique.
Le projet La Bonne pioche prendra fin en décembre avec la réalisation de la dernière affiche et l’exposition de ses productions à Lendroit éditions.
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2017
ÉCHANGES. Marc Desgrandchamps, Stéphane Pencréac’h
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/stephane-pencreach.jpg
- 15.12.16 → 16.02.17 Expositiongalerie art & essai – Université Rennes 2
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Commissariat : Richard Leydier–
Aussi étrange que cela puisse paraître, Marc Desgrandchamps et Stéphane Pencréac’h, deux peintres, deux amis, n’ont jamais exposé leurs œuvres en tête à tête. Pourtant, ils poursuivent depuis maintenant vingt ans une conversation quasi quotidienne sur la peinture, la représentation, ce que cela signifie d’être artiste, et bien sûr l’histoire de l’art, puisqu’ils ont, plus que jamais, et en dépit d’une époque quelque peu tourmentée, conscience de s’inscrire dans un continuum historique. D’un atelier à l’autre, s’échangent des idées, des points de vue, de bons procédés…
Ces expositions à la Galerie Art & Essai et au musée des beaux-arts entendent prolonger ce dialogue d’une manière plus visuelle. Datées d’époques diverses, les œuvres proviennent exclusivement de leur atelier. Qu’ils aient désiré les conserver, ou qu’elles n’aient pas trouvé preneur, souvent en raison de leur dimension atypique, ces œuvres sont pour beaucoup totalement inédites. Figurent également dans ce corpus des tableaux que les peintres ont échangés au fil des ans. Ces derniers révèlent de curieuses connivences, des points de tangence, entre deux univers et pratiques relativement différents.
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La cheville de Gradiva
À la Galerie Art & Essai, l’exposition permet par exemple de mesurer combien les deux artistes divergent dans le traitement de la tension érotique. Chez Pencréac’h, un grand nu allongé dans un espace clos, théâtral, ne dissimule rien de son anatomie parfaite et soutient audacieusement le regard. Chez Desgrandchamps, la figure féminine s’inscrit dans un paysage. Le corps porte le poids du temps et paraît promis à l’engloutissement par une nature dévorante. On relèvera que tous deux stratifient l’espace mais d’une manière tout à fait opposée. Chez Pencréac’h, la coexistence de plusieurs techniques picturales génère des ruptures, lesquelles « projettent » les motifs dans des espaces situés « en avant » et « en arrière » de la toile quand, chez Desgrandchamps, les strates apparaissent comme tissées, à la manière d’espaces-temps concomitants, en « verticalisant » en quelque sorte l’espace. Corps et paysages semblent ici inextricablement liés, à la manière de brins d’ADN.
On perçoit chez les deux artistes une inquiétude similaire face au devenir du monde. Elle est plus frontale et directe chez Pencréac’h, lorsqu’il ramasse en un grand polyptyque les attaques qui frappèrent Paris en janvier 2015, et la grande manifestation qui s’ensuivit. Elle est plus sourde chez Desgrandchamps, notamment lorsqu’il peint des paysages urbains vidés de présence humaine comme après un cataclysme nucléaire, ou bien quand un discret bombardier s’immisce derrière un enchevêtrement végétal. On constate toutefois chez les artistes un intérêt commun pour les figures acéphales, et pour le sujet mythologique, vecteur de passions humaines atemporelles. Il y aura toujours des Andromède et des Persée pour les secourir. Quant à la Gradiva du célèbre roman de Wilhelm Jensen, qui hante les tableaux de Desgrandchamps, nous la retrouvons dans toutes les villes du monde, pressée, la cheville haut-levée, furtive apparition érotique parmi les foules.
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Le rêve de Messaline
Au musée des beaux-arts, une sculpture emblématique de la collection s’invite dans la conversation. La Messaline d’Eugène Cyrille Brunet (1828-1921) repose au centre du patio. Présenté au Salon de 1884, ce marbre s’inscrit dans la lignée des femmes alanguies d’Auguste Clésinger (notamment la Bacchante couchée, 1848, Musée du Petit Palais, Paris) ; elle en amplifie encore la torride dimension érotique, sur un mode certes toujours académique, mais déjà plus moderne, moins orientalisant. L’impétueuse impératrice débauchée apparaît ici dépoitraillée, le corps vrillé par les spasmes de l’amour, telle que décrite dans les bordels romains par le poète latin Juvénal, « exposée nue, les seins dans une résille d’or ». Lui répondent un gisant recouvert d’un drap et un cheval mort extraits pour l’occasion du Monument pour Kobané de Stéphane Pencréac’h (2015). La femme lubrique, le cadavre anonyme et l’animal décharné composent ensemble une manière de banquise immaculée, hérissée de désir et de mort.
En fait, Messaline rêve, et ses songes cauchemardesques se matérialisent alentour. Deux tableaux de Pencréac’h, dotés de fragments de mannequins, moteurs de puissants effets de 3D et de « réalité augmentée », nous projettent dans un monde inversé, en négatif ; ils opèrent la transition du réel au songe, des sculptures aux peintures, des figures blanches aux noires, des allongées aux verticales, des mortes aux vivantes. La chevauchée d’Hadès et l’odalisque au miroir agissent ainsi comme un seuil pour pénétrer le monde onirique déployé par Desgrandchamps dans ses tableaux. Figures pensives et fragiles, équidé d’un noir abyssal, corps évanescents, tombeaux antiques et mystérieux… En dépit du soleil estival et des cieux radieux, la menace sourd de toutes parts comme autant de sources mauvaises, instillant le poison d’un memento mori proprement arcadien. Messaline visite en quelque sorte la Carcosa de l’écrivain Ambrose Bierce, recueillant la vision prémonitoire de sa mort prochaine et de sa terrible disgrâce.
© Richard Leydier
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Né à Sallanches en 1960, Marc Desgrandchamps vit et travaille à Lyon.
Né en 1970 à Paris, Stéphane Pencréac’h vit et travaille à Paris.
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Cette exposition a été conçue avec le soutien de la Galerie Vallois et de la Galerie Lelong.
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2017
project room : AVELINA FUENTES
- Exposition
- 15.12.16 → 16.02.17 Expositiongalerie art & essai – Université Rennes 2
La Galerie Art & Essai est heureuse de consacrer une project room à l’artiste mexicaine Avelina Fuentes. Lectrice avertie d’ouvrages scientifiques, passionnée par le design, la chimie et la biologie – notamment par les processus de genèse et de morphogenèse –, Avelina Fuentes s’intéresse également aux mathématiques et plus précisément aux représentations visuelles de principes mathématiques. Elle s’attache aux glissements qui peuvent s’opérer d’un univers chiffré vers un univers dessiné, à la façon dont les nombres peuvent devenir des lignes, des formes, des images. L’artiste observe et questionne cette nécessité constante qu’a l’esprit humain de rendre le monde plus compréhensible, d’identifier des récurrences, des motifs, des structures sous-jacentes à toutes choses.
Produite au Mexique, l’installation sculpturale Quintessence (2015) – du latin quinta essentia, « cinquième essence » – propose ainsi cinq volumes élémentaires réalisés en aluminium poli. Étudiés entre autres par Léonard de Vinci, Johannes Kepler ou encore Lorenz Stoër, ces polyèdres, familiers d’apparence, ne sont autres que les fameux solides de Platon ; des solides qui, du temps du philosophe, incarnaient les particules élémentaires de l’univers. Chacun des cinq renvoyait alors à un élément de la nature : le tétraèdre au Feu, le cube à la Terre, l’octaèdre à l’Air, l’icosaèdre à l’Eau, et le dodécaèdre au Tout de par sa ressemblance avec la sphère ; « Tout » qui sera désigné ensuite par Aristote comme étant l’Éther, soit l’élément fondamental de l’univers, aujourd’hui nommé par les astrophysiciens « matière noire » ou « matière sombre ».
Exagérément agrandis par l’artiste, les solides proposent ici un dialogue physique avec l’espace de la project room. Entre ombre et lumière, Quintessence fait en effet autant obstacle, que corps avec son environnement. De par la réflexivité et la brillance de l’aluminium qui la compose, l’œuvre absorbe son lieu, tout en le réfléchissant.
Née en 1983 à Saltillo (Mexique), Avelina Fuentes vit et travaille entre Paris et Saltillo.
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2017
Project room : EX.PDF “Exposer les écritures exposées”
- Exposition
- 15.12.16 → 16.02.17 Expositiongalerie art & essai – Université Rennes 2
- Adrien Abline, Julie Béna, Clélia Berthier, Étienne Bossut, Nicolas Chardon, Claude Closky, Claudia Comte, Guillaume Constantin, Antonio Contador, John Cornu, Bruno Di Rosa, Peter Downsbrough, Ivan Liovik Ebel, Christelle Familiari, Michel François, Ann Guillaume & Tom Bücher, Ann Veronica Janssens, Joséphine Kaeppelin, Isabelle Lartault & Michel Verjux, Quentin Lefranc, Muriel Leray, Claude Lévêque, Jonathan Loppin, Mathieu Mercier, Grégoire Motte, Samir Mougas, Pierre la Police, Éric Pougeau, Marine Provost, Babeth Rambault, Francis Raynaud, Lili Reynaud-Dewar, Claude Rutault, Éléonore Saintagnan, Yann Sérandour, Agnès Thurnauer, Hélène Travert, Mathieu Tremblin, Capucine Vandebrouck, Philémon Vanorlé / Société Volatile, Christophe Viart
Projet labellisé par la MSHB, en partenariat avec le CELLAM / EA3206
Commissariat : label hypothèse
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Concept éditorial et curatorial, EX.PDF [EX.Portable Document Format] explore différentes formes d’écritures d’ores et déjà montrées publiquement que ce soit dans un cadre urbain, éditorial ou encore artistique.
En relation avec des pratiques contemporaines, EX.PDF propose un ensemble d’images réunies dans un porte-document. Edité en 15 exemplaires et intimement lié au principe du «Do It», ce dernier a pour vocation d’embrayer plusieurs expositions, sous l’impulsion de différents curateurs au sein de différents lieux d’exposition.
Exponentiel, EX.PDF réunit ainsi plus d’une quarantaine de propositions – croquis, fragments textuels, vues d’expositions, photographies documentaires, caviardages, etc. – qui, chacunes à leur manière, mettent en lumière, au fil des monstrations et des contextes, des effets de sens relatifs aux écritures (ré)exposées.
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Ce projet est élaboré en partenariat avec le CELLAM (Centre d’Etudes des Langues et Littératures Anciennes et Modernes de l’Université Rennes 2) dans le cadre du projet EX2, et est labellisé par la MSHB (Maison des sciences de l’homme en Bretagne).
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2017
Petits Formats et Œuvres sur papier
des artistes de la galerie Oniris- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/petits-formats-1.jpg
- 10.12.16 → 14.01.17 ExpositionGalerie Oniris ● Florent Paumelle
- Pierre Antoniucci, Geneviève Asse, Ode Bertrand, Christian Bonnefoi, Alain Clement, Odile Decq, Joël Denot, Norman Dilworth, Gerhard Doehler, Julije Knifer, Walter Leblanc, Jean-Philippe Lemee, Vera Molnar, François Morellet, Guillaume Moschini, Aurelie Nemours, François Perrodin, Jean-Pierre Pincemin, Yves Popet, Bruno Rousselot, Marie-Thérèse Vacossin, Claude Viallat
Comme chaque fin d’année, entre décembre et janvier, la galerie Oniris fait la part belle aux “PETITS FORMATS ET ŒUVRES SUR PAPIER” : l’occasion de re/découvrir un panorama de la richesse artistique des artistes de la galerie.
L’exposition “PETITS FORMATS ET ŒUVRES SUR PAPIER” est avant tout l’occasion pour les amateurs d’arts comme pour les collectionneurs, de faire plaisir ou de se faire plaisir, par l’achat d’œuvres à des prix abordables.
Issue d’une volonté de promouvoir des œuvres originales de qualité pour un public plus large, cet événement offre une occasion unique dans l’année de découvrir à travers un accrochage varié des pièces uniques (dessins, esquisses, monotypes ou collages) mais aussi œuvres multiples (gravures, lithographies, sérigraphies), d’artistes à la fois connus et d’autres à [re]découvrir.
Les œuvres exposées sont souvent inédites sur les murs de la galerie : des pièces exposées lors des foires hors les murs d’artistes qui ont fait l’objet d’une exposition au cours de l’année écoulée ou, à l’inverse, des artistes de la galerie qui ont été présentés moins récemment.
Comme une “réunion de famille” de fin d’année, l’exposition rassemble les invités des précédentes expositions de 2014 et ceux des mois à venir. Une réunion chaleureuse et colorée qui favorise les rapprochements artistiques et le dialogue. Cet accrochage plus dense que ceux pratiqués habituellement, rassemble la majorité des artistes d’Oniris grâce à une sélection d’œuvres qui évolue au fur et à mesure des semaines.
Comme à chaque exposition, d’autres œuvres non accrochées de tous ces artistes sont disponibles dans les tiroirs ou les réserves de la galerie (visible sur demande).
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- Atelier d’Estienne
- 2016
Les Nuits de Lucie Cédric Verdure, Métamorphose.
- Exposition
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- 09.12.16 → 18.12.16 ExpositionAtelier d’Estienne
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- Galerie Raymond Hains
- 2016
“Documents d’artistes Bretagne”, avec Christine Finizio, directrice artistique
- Conférence
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- 06.12.16 → 06.12.16 ConférenceGalerie Raymond Hains
Documents d’artistes Bretagne (DdAB) édite en ligne depuis mars 2009, des dossiers d’artistes parmi lesquels figurent de nombreux enseignants et invités de l’école, à l’instar d’Angélique Lecaille, de Benoît Laffiché, d’Hervé Beurel ou encore de Babeth Rambault. Christine Finizio, Directrice artistique de DdAB présentera cet outil professionnel qui est aussi un lieu de sensibilisation à l’art d’aujourd’hui, en Bretagne.
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- L’art dans les chapelles
- 2016
Visite de l’atelier régional de restauration
- Visites commentées
- 04.12.16 → 04.12.16 Visites commentéesL’art dans les chapelles
Visite de l’Atelier régional de restauration – Bignan, pendant laquelle vous découvrirez les différents aspects de la restauration et de la conservation du patrimoine.
Château de Kerguéhennec (Bignan)
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- Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
- 2017
Atelier populaire : oui, atelier bourgeois : non!
- Exposition
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- 01.12.16 → 16.02.17 ExpositionCabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
Exposition « Atelier populaire : oui, atelier bourgeois : non. » (commissariat : Jil Daniel)
Si les années 1960 ont été riches en initiatives associant tentatives artistiques et pratiques révolutionnaires, le printemps 1968 n’est pas en reste et va voir émerger la forme particulière des ateliers populaires. Sur l’exemple de l’atelier populaire de « l’ex-école Beaux-arts de Paris » de nombreux ateliers de création et d’impression vont rapidement s’ouvrir et recouvrir les murs des grandes villes d’affiches politiques, énonçant ainsi une manière spécifique de penser l’art au sein de la société.À travers une sélection de documents et d’entretiens, le CLA propose de poser un regard sur la production et les pratiques de plusieurs ateliers plus ou moins formalisés à Rennes, Nantes et Paris. Ce faisant, il s’agira de comprendre ce qui a poussé certains à quitter leur travail, à déserter leur routine, à changer leur modes de création habituels, pour se mettre au service d’un atelier artistique collectif à visée révolutionnaire.
« Atelier populaire : oui, atelier bourgeois : non. » est donc une exposition qui, à travers le cas spécifique des ateliers d’affiches de la « décennie 68 », veut requestionner le caractère politique des choix artistiques.
Visuel : Affiche de l’atelier populaire de Marseille pour le comité d’action étudiants-travailleurs, réalisée entre l’été 1968 et l’automne 1969.
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- Lendroit éditions
- 2016
Christmas Print
- Exposition
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- 01.12.16 → 24.12.16 ExpositionLendroit éditions
L’événement Christmas Print se tiendra à Lendroit éditions pour la 5ème fois cet hivers. Comme les années précédentes, l’association vous proposera un ensemble de réductions sur son catalogue. Vous pourrez y trouver livres d’artistes, estampes, affiches, sérigraphies…
Ce projet est progressivement devenu un épisode attendu à Lendroit éditions, rythmant le calendrier annuel des expositions et des événements proposés chaque année. Il permet de rendre accessible au plus grand nombre des œuvres d’art imprimées sous des formes parfois peu connues. Au delà des offres, Lendroit est motivée par un désir de démocratiser l’art. En effet, le format papier facilite la proximité entre le spectateur et les créations. De plus Mathieu Renard et Cyrielle Dozières restent à votre disposition pour de plus amples informations sur le travail des artistes et les actions de l’association.
Christmas Print débutera le 1er décembre 2016 et prendra fin le soir du réveillon.
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- Archives de la critique d’art
- 2017
CRITIQUE D’ART N°47
Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain
Automne/hiver 2016- Publication
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Couverture_47_.jpg
- 01.12.16 → 31.05.17 PublicationArchives de la critique d’art
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- Galerie Réjane Louin
- 2017
Emballages
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Emballages.jpg
- 26.11.16 → 19.03.17 ExpositionGalerie Réjane Louin
- Jean-Pierre Bourquin, Claude Briand-Picard, Pierre Corthay, Guillaume Goutal, Jean Laube et Antoine Perrot
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- EESAB → Site de Lorient
- 2016
Damien Cabanes
- Exposition
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- 14.11.16 → 09.12.16 ExpositionEESAB → Site de Lorient
Même s’il peint d’après modèle vivant, sur le motif, c’est à la couleur, à la forme, au sujet même de la peinture que Damien Cabanes se confronte. Amis ou voisins posent pour lui pendant deux ou trois séances. Entre des séances de poses, il peint ce qu’il a sous les yeux : son atelier. D’un modèle à l’autre, d’un paysage à l’autre, sa peinture peut prendre une forme inattendue ; un rapport physique à la matière et à la couleur émane de ses tableaux.
« L’œuvre de Damien Cabanes est une œuvre concrète et dense, donnant forme aux secrètes manifestations de la vie. Elle nous renvoie au noyau originaire comme à un espace constitué d’additions ou de surgissements. Elle saisit le tressaillement miraculeux des existences.
«Irrégulier, singulier, silencieux » Olivier Kaeppelin, extrait du texte Une part de ce qui arrive maintenant, à l’occasion de l’exposition de Damien Cabanes au Musée d’art Moderne de Saint-Etienne Métropole.
« Je recherche ça, l’enfance, et il y a dans mon approche un côté ludique, un côté très simple, qui peut parfois aller de pair avec quelque chose de plus terrifiant. »
Damien Cabanes.
Né en 1959 à Suresnes, Damien Cabanes vit et travaille à Paris. Il est l’auteur d’une œuvre puissante et diversifiée. Le Musée d’Art moderne de Saint-Etienne Métropole lui a consacré une importante rétrospective en 2011. Durant l’été 2016, Le Creux de l’Enfer – centre d’art contemporain de Thiers a présenté sa dernière exposition Une semaine d’enfer.
Damien Cabanes est représenté par la galerie Éric Dupont, Paris.
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- L’art dans les chapelles
- 2016
Visite de la chapelle Saint-Adrien
- Visites commentées
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- 13.11.16 → 13.11.16 Visites commentéesL’art dans les chapelles
Visite de la chapelle Saint-Adrien sur la commune de Saint-Barthélémy (56). Cette chapelle a fait l’objet d’une importante restauration qui s’achève cet automne avec la réinstallation du jubé.
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- L’art dans les chapelles
- 2016
Le OFF des Amis de L’art dans les chapelles
- Exposition
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- 05.11.16 → 06.11.16 ExpositionL’art dans les chapelles
- Isabelle Keraudran, Guanglei Si
L’association Les Amis de L’art dans les chapelles présente le OFF des Amis, en partenariat avec L’art dans les chapelles et l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne – site de Lorient.
Deux diplômés de l’EESAB, exposent leurs travaux de fin d’étude dans les chapelles.Rencontre le samedi 5 novembre :
14h30 : moment musical au violon par Johana Peilho, chapelle Notre-Dame du Gohazé (Saint-Thuriau)
15h : rencontre avec Isabelle Keraudran, chapelle Notre-Dame du Gohazé (Saint-Thuriau)
16h : rencontre avec Guanglei Si, chapelle Saint-Jean (Le Sourn)
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- EESAB → Site de Lorient
- 2016
Le Off des Amis de l’art dans les chapelles
- Exposition
- 05.11.16 → 06.11.16 ExpositionEESAB → Site de Lorient
- Guanglei Si, Isabelle Keraudran
L’association Les Amis de L’art dans les chapelles présente le OFF des Amis, en partenariat avec L’art dans les chapelles et l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne – site de Lorient.
Deux diplômés de l’EESAB, exposent leurs travaux de fin d’étude dans les chapelles.Rencontre le samedi 5 novembre :
14h30 : moment musical au violon par Johana Peilho, chapelle Notre-Dame du Gohazé (Saint-Thuriau)
15h : rencontre avec Isabelle Keraudran, chapelle Notre-Dame du Gohazé (Saint-Thuriau)
16h : rencontre avec Guanglei Si, chapelle Saint-Jean (Le Sourn)
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- Le Volume
- 2016
Denis Rouvre, Des Français. Identités, territoires de l’intime.
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/denis-rouvre.jpg
- 04.11.16 → 15.12.16 ExpositionLe Volume
Mon pays c’est le monde
De la Bretagne à la côte basque, de la Vendée à l’Alsace, Denis Rouvre a fait depuis deux ans un tour de la France, celle des villes comme des campagnes, emmenant dans sa roue des Français qu’il a photographiés et interrogés, produisant une installation sur la question de l’identité qui mêle images et voix. A l’heure de la mondialisation et, simultanément, de la tentation sectaire du repli, il a demandé à chacun d’entre eux qu’est-ce qu’être Français aujourd’hui ?Denis Rouvre qui longtemps a cadré des titans du bout du monde – lutteurs sénégalais, sumo japonais, sadhus des bords du Gange – a fait retour sur son pays et cherché ce qui, dans la France, le reliait au reste de la planète. Il a rencontré des centaines de femmes et d’hommes, certains Français de souche depuis des générations, d’autres récemment enracinés. Il a donné la parole à ces Français de tous âges, de toutes origines, que l’on ne consulte pas d’habitude, ces anonymes dont les mots, tantôt offensifs, tantôt hésitants, définissent une géographie à échelle humaine qui dépasse les seules frontières du pays, un territoire où l’homme, vaille que vaille, se tient debout, et tente de tenir son rôle dans la grande marche du monde.
De ces personnages ordinaires, Denis Rouvre a fait des héros extraordinaires. Il les a éclairés sur fond noir, comme dans les portraits de la Renaissance, leur conférant ainsi la noblesse de ceux qui sont maîtres, parfois sans le savoir, de leur royaume. Il a accusé les rides, fortifié les regards, cherchant dans les visages dépossédés de tout artifice les traces d’un vécu, travaillant dans l’épaisseur des corps, parvenant, en dépit de la rigidité de son dispositif, à les rendre tous différents et tous uniques. Et ce faisant, dans ce face à face qui tenait autant de la confrontation que du partage, il s’est aperçu que c’était dans le regard de l’autre, si différent soit-il, qu’il pouvait partir en quête de sa propre identité.
Natacha Wolinski
Photographies et direction artistique Denis Rouvre.
Montage Julien Paris.
Le livre Des Français. Identités, territoires de l’intime a été publié chez Somogy Editions d’Art en juillet 2014.
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2016
Laurent Lacotte, Trail
- Exposition
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- 04.11.16 → 16.12.16 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
Laurent Lacotte est un artiste qui privilégie le travail in situ et conçoit généralement ses oeuvres en fonction des endroits dans lesquels il se trouve. L’artiste utilise à dessein
des matériaux fragiles et précaires pour réaliser des installations le
plus souvent éphémères. Il intervient souvent dans la rue, ou dans les zones sensibles de circulations humaines, de partage de territoires comme les zones de transit, les espaces séparés par des frontières invisibles mais sensibles, les quartiers.Pour le PHAKT, Laurent Lacotte conçoit une proposition autour des problématiques d’autorat, ou comment l’artiste envisage sa signature, sa présence et par conséquent, le principe de bâtir une œuvre en binôme avec un habitant de Rennes.
Ainsi, du mois de juin à octobre 2016, l’artiste va travailler avec 5 habitants de la métropole sur des modalités d’intervention éphémère dans l’espace urbain.
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- Le Bon Accueil
- 2016
The Ghost in the Machine
- Exposition
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- 04.11.16 → 04.12.16 ExpositionLe Bon Accueil
- Pierre Bastien, Luke Jerram, Lucas Grandin, Aleksander Kolkowski, Tilman Küntzel.
Au travers d’une sélection d’œuvres et de créations d’artistes internationaux, The Ghost in the Machine explore la part obscure de L’Eve Future. Souvent qualifié d’ouvrage de science-fiction anticipant les interactions homme-machine, le roman se fait également amplement le reflet de son époque et de l’engouement pour le spiritisme le magnétisme et autre mesmérisme. Edison y est présenté à la fois comme un ingénieur, mais aussi comme un puissant magnétiseur. L’andreïde, cette femme robot, premier modèle d’un être dont la perfection se révèle dans son artificialité, semble douée d’une vie propre échappant aux simples lois de la physique comme à son créateur.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2016
Louise Duneton, topique n°1
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Louise-Duneton-Severine_fille_1.jpg
- 29.10.16 → 10.12.16 ExpositionArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
Fille n°1, encre sur papier
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- Galerie Raymond Hains
- 2016
Conférence de Karolina Krasouli, artiste
- Conférence
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- 18.10.16 → 18.10.16 ConférenceGalerie Raymond Hains
Karolina Krasouli est une artiste grecque qui, à l’occasion de l’exposition et du workshop qu’elle réalise à l’école, nous présentera son parcours et les oeuvres qu’elle a réalisé pour les Ateliers de Rennes.
La découverte des Gorgeous Nothings de la poétesse américaine Emily Dickinson a constitué pour Karolina Krasouli un tournant dans sa pratique de la peinture, oscillant entre abstraction et figuration. Les « Riens magnifiques » de Dickinson, récemment découverts dans les archives de l’écrivaine, sont des manuscrits sur des enveloppes soigneusement pliées, découpées ou déchirées, de façon à ce que chacune d’entre elles constitue un support à la forme unique qui conditionne la composition graphique et l’écriture de poèmes, notes ou aphorismes. À partir de ce dispositif, pictural autant que sculptural, Karolina Krasouli a produit un ensemble de travaux, à commencer par ses propres enveloppes, peintes à l’aquarelle, devenant des motifs dont la géométrie élémentaire est infiniment singularisée par le geste du pliage répété. Agencées au mur en grille ou en ligne, elles composent des collections mais s’apparentent aussi à un langage hiéroglyphique.
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- Superflux, voir l’art se faire
- 2016
Arrière-saison 2016
- Exposition
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- 16.10.16 → 11.12.16 ExpositionSuperflux, voir l’art se faire
- VALÉRIE MALEK, FRANCIS RAYNAUD, BABETH RAMBAULT, CAMILLE BONDON
Galerie Laizé
VALÉRIE MALEK
Une œuvre dans mon salon
Avec une approche à la fois documentaire et artistique, les films de Valérie Malek sont des portraits de vies et des témoignages qui rendent compte du quotidien.
En 2008, l’artiste a réalisé le film documentaire Ô Pommé, sur la fabrication d’une recette ancestrale du territoire. Cette vidéo rend hommage aux habitants et bénévoles de Bazouges-la-Pérouse qui s’attellent tous les automnes à faire perdurer cette tradition culinaire. Suite à cette première collaboration, Le Village a souhaité réinviter la vidéaste dans le cadre d’une résidence d’artiste qui a débuté en octobre 2015. Au fil des saisons, elle a rencontré, interviewé et filmé les habitants de Bazouges-la-Pérouse sur l’art et sa définition. Film, photographies et captations sonores rendent compte de cette expérience relationnelle.
Galerie Rapinel
FRANCIS RAYNAUD
Le musée des trois idiots
Francis Raynaud agence, associe ou combine des matériaux de récupération et d’objets divers dans des installations proches de la muséographie. Il fige sur des étagères, des socles, des tables ou à même le sol, des fragments du quotidien qu’il érige avec une pointe d’humour et d’ironie au rang de sculptures muséales. Ces allégories du banal semblent sortir d’une étude paléontologique de sa propre histoire. Empreintes, moulages, traces et assemblages constitueraient des indices archéologiques personnels, qui, après prospection, analyse et étude sont inventoriées et catégorisées dans des scénographies archivistes.
Galerie Thébault
BABETH RAMBAULT
L’antreberge
La série photographique Je sors du dehors est emblématique du travail artistique de Babeth Rambault. Satire de l’activité humaine, elle donne vie à des haies soumises à la taille des propriétaires. Ces barrières végétales, contraintes par l’urbanisation, semblent vouloir s’échapper des lames du sécateur et des entrailles du lotissement. Photographier cette nature aux formes grotesques, révéler des réalités saugrenues ou détourner des objets du quotidien, sont pour l’artiste des volontés de plonger le spectateur dans une enquête dont les tenants et les aboutissants semblent échapper au réel. Cependant, ses photographies, ses vidéos et ses installations toujours accompagnées de titres descriptifs et poétiques, reflètent l’incongruité de la vie et dépeignent un monde aliéné aux accents ubuesques.
Espace public
CAMILLE BONDON
(se) raconter des histoires
Pour Camille Bondon le langage apparaît comme les prémices d’une réflexion sur le cheminement de la pensée individuelle ou collective. Éditions, documents, conférences et performances formalisent et produisent des interactions verbales ou gestuelles entre le public et des dispositifs graphiques, participatifs ou de monstration. Ces échanges bilatéraux développent de nouvelles modalités de partage et de mise en commun d’expériences cognitives.
Dans le cadre des expositions d’automne, elle propose de réactiver (se) raconter des histoires. Le protocole de ce projet artistique consiste à demander à des personnes de décrire une œuvre. Leurs propos sont transcrits et imprimés en noir sur des affiches jaunes présentées dans l’espace public. Elles sont exposées sous la forme de triptyque croisant trois commentaires différents sur le même objet artistique. Ces subjectivités rassemblées qui évoquent l’œuvre physiquement absente incitent le public à poursuivre le protocole en produisant leurs propres images mentales de l’objet artistique décrit.
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- L’art dans les chapelles
- 2016
Visite de l’exposition Saisir le volatil
- Visites commentées
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- 16.10.16 → 16.10.16 Visites commentéesL’art dans les chapelles
Visite de l’exposition Saisir le volatil de Rémy Jacquier à l’Atelier d’Estienne (Pont-Scorff)
Rémy Jacquier était intervenu en 2008 dans la chapelle de la Trinité (Bieuzy) à l’occasion de la 18e edition de L’art dans les chapelles.Gratuit, réservation conseillée
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- Atelier d’Estienne
- 2016
Exposition du 14 au 23 octobre 2016
Manoir de Saint-Urchaud- Exposition
- 14.10.16 → 23.10.16 ExpositionAtelier d’Estienne
- Exposition collective: Johanna Aman, Liane Bodin, Tristan Dilosquer, Guillaume Le Borgne, Anaëlle Robin, Emilie Schoeffter
« Les Fractures [des]structures » est une exposition de l’Atelier d’Estienne réunissant six jeunes artistes explorant les perspectives du Manoir de St-Urchaud par le biais de mediums multiples : installations sonores, lumineuses, ou encore micro-architectures… Abordant diverses thématiques chacun à leur manière, ils érigent des œuvres avec l’idée de construction pour ligne conductrice.
Ce thème leur a été inspiré par le lieu même de l’exposition, une bâtisse ancienne marquée par les stigmates de l’abandon, de l’humidité et du temps. Un lieu fort donc, dans lequel composent les artistes avec la pensée que son caractère a une influence directe sur l’œuvre qui vient l’habiter.
Des performances accompagnerons ce temps hors-les murs, moments de partage entre les publics, les artistes et les étudiants en arts.
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2016
Carlos Bernal, Souvenir de l’impermanence
- Exposition
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- 14.10.16 → 02.12.16 ExpositionL’aparté, lieu d’art contemporain
Originaire de Colombie, Carlos Bernal a débuté une formation en art et design à Bogotá, avant de poursuivre son cursus en Argentine, puis en France, à Rennes où il s’est installé il y a trois ans. Au fil de ses voyages, de ses rencontres et de ses lectures, il développe une recherche axée sur le temps et l’attente qui rythment nos vies, et s’interroge sur les capacités de l’homme à être présent au réel, dans la frénésie généralisée qui caractérise l’époque contemporaine. Appliquant cette notion de disponibilité au champ artistique, il l’associe tant à sa production personnelle qu’à une réflexion plus globale sur les termes de l’exposition et de sa réception par le regardeur.
Le caractère introspectif et immersif que constitue la période de résidence de travail à Trémelin a permis à Carlos Bernal une concentration accrue sur un quotidien au rythme singulier. C’est sur cette appréciation temporelle et spatiale qu’il s’appuie pour nourrir la proposition formulée pour L’aparté, où implication et attention sont de rigueur, où les métaphores sur le monde et ses contradictions se distillent.
Plongée dans une certaine pénombre, la salle offre une expérience assez spécifique, en cherchant à mettre à l’épreuve les limites du concept du « White Cube » (murs blancs, éclairage puissant, œuvres isolées) fréquemment associé à l’exposition d’œuvres contemporaines. La mise en scène retenue par l’artiste requiert une présence accrue du spectateur, dont l’acuité est ainsi sollicitée et aiguisée.
La sculpture Vers l’ombre accueille le visiteur au centre de l’espace. Un éclairage directionnel révèle un réseau strictement organisé de lignes adroitement entrecroisées. Gravé à la surface d’une demi-sphère transparente, le dessin se projette sur la table grâce à l’action de la lumière, sans laquelle l’ombre portée ne serait pas perceptible. En écho à la subtilité du tracé, presque invisible sur son support, l’artiste souligne l’importance de la part de l’ombre dans toutes choses. Cette dimension cachée qui en dit parfois plus long que la réalité apparente.
Une vidéo présente deux courtes séquences en boucle : la surface agitée d’un cours d’eau suivie d’un jeu de reflets aquatiques. Diffusé sur une surface sombre qui renforce sa matérialité et sa texture, Le noir se fait attendre tente de percer les mystères de la profondeur, accompagné en cela d’une bande son au timbre sourd et enveloppant. La proximité immédiate de l’étang de Trémelin se fait résonance.
Disponible est une sérigraphie réalisée spécifiquement pour l’exposition. Composée par deux couches successives de pigment noir, elle laisse apparaître par jeu de matières les contours et anfractuosités de l’astre lunaire, tandis que cherche à s’imposer, à la marge, la blancheur des traits de coupe et autres symboles typographiques, habituellement tenus hors champ. Le visible et l’invisible se disputent ici le terrain de la feuille de papier.
L’ensemble de dessins noirs, Demeurer à, organisé aux murs de la salle d’exposition participe d’une démarche similaire de tentative de court-circuiter le réel. D’apparente monochromie, ces surfaces recèlent des formes figuratives, à qui prend le temps de les apprécier. Sur un fond velouté et profond, s’inscrit sobrement la silhouette cristalline d’une pie en mouvement. Dévoilé par l’entremise d’une lueur rasante, l’animal furtif, toujours à l’affût, trouvera-t-il le repos, sur cette base que l’artiste lui a composé in situ, comme une sorte de refuge à l’intranquillité ?
Au fond, composition murale au fusain élaborée consciencieusement par petites zones successives contigües et préparée selon une dynamique centrifuge, a nécessité un temps long de réalisation. La durée, associée à la répétition du geste, ne représentent cependant pas un caractère aliénant pour l’artiste. Bien davantage, elles expriment toute la nature de la résidence et la nécessité de prendre le temps pour accéder au monde et parvenir à une tentative d’équilibre.
Morgane Estève, octobre 2016
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- Atelier d’Estienne
- 2016
Rémy Jacquier Saisir le volatil
- Exposition
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- 08.10.16 → 24.12.16 ExpositionAtelier d’Estienne
(…) Mais quand même, d’où ça vient cet intérêt pour les oiseaux ? La profusion de références n’étant pas, à elle seule, suffisante. Si tel était le cas, autant choisir le nu. Ce serait plus stimulant à bien des égards. QU’est-ce qui fait que l’oiseau arrive à s’imposer comme plus important, comme au-delà du motif ou du sujet ? Sûrement d’une certaine manière de penser le dessin. De considérer ou faire en sorte que le dessin soit d’abord une possibilité d’aller d’un point vers un autre. De voir la ligne comme trace reliant un point A vers un point B. Un trajet, un projet, un jet. De vouloir tenter, essayer, rater, recommencer, ouvrir les hypothèses de lignes entre le point A et le point B. D’en travailler les effacements pour que puisse apparaître l’imprévu. Et qu’à force d’hésitations entre les hypothèses, de brouillage, de cacophonie, finisse par se mettre en place un jeu de rythmiques spatiales. Un rapport interne au dessin ? Mais aussi parce que pendant les moments de doute, de fatigue ou de dépit, je regarde à la fenêtre de l’atelier et, habitant à la campagne, c’est le plus souvent sur des oiseaux que mon regard retrouve des points d’appui. Ils participent donc aussi du hors champ de la feuille. Pause avant départ de nouvelles lignes, de nouvelles trajectoires. Du côté de l’oiseau comme du mien. In fine, ce serait donc moins l’analogie qui peut exister entre oiseau et dessin — caduque, remplaçable — qui serait attirante que la capacité qu’à l’oiseau à pouvoir extraire du dessin, sa capacité de distraction. Sa force de digression. Penser aux oiseaux, ce serait vouloir penser ce qui permet la digression. Et par là, rejoindre le dessin et sa ligne d’espace fluctuante.
Rémy JACQUIER
Extrait de Saisir le volatil
Editions Atelier rue du soleil. 2012
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- Artothèque de Vitré Communauté
- 2016
Les Prairies
- Exposition
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- 08.10.16 → 23.10.16 ExpositionArtothèque de Vitré Communauté
- Frédéric Dupont, Pierre-Yves Racine
En 2012, Frédéric Dupont (plasticien-preneur de son) et Pierre-Yves Racine (photographe) ont entamé un travail sur les Prairies du Canal Saint-Martin à Rennes, quartier en mutation avant sa transformation en parc urbain.
Par ce projet, ils questionnent leur pratique dans leur rapport à la production documentaire, la recherche artistique et l’action sociale. Quels rapports entretiennent les protocoles documentaires (typologie, classification, sérialité) et les protocoles artistiques (performance, installation, concept) ? Quel sens ce travail a-t-il pour les habitants ?
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- Galerie Raymond Hains
- 2016
Karolina Krasouli, “A thousand hours”. Les Ateliers de Rennes / Biennale d’art contemporain
- Exposition
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- 01.10.16 → 11.12.16 ExpositionGalerie Raymond Hains
La 5ème édition des Ateliers de Rennes a été confiée à François Piron qui en assure la direction artistique. Intitulée Incorporated!, la Biennale s’intéresse aux affects provoqués par la soumission prolongée de nos vies aux idéologies et technologies régies par l’économie. La dissolution des frontières entre privé et public, entre singularité et commun, le sentiment d’impuissance, de dépossession ; autant d’exemples des préoccupations reflétées dans les œuvres de ces artistes de différentes générations, émergents ou reconnus, réunies pour la biennale.
Pour la première fois, l’école des Beaux-arts – galerie Raymond Hains est associée à cette manifestation. Elle accueille l’artiste grecque Karolina Krasouli, pour un projet spécifique mêlant travail photographique et vidéographique, mais aussi de la peinture.
L’oeuvre de Karolina Krasouli sera visible simultanément au Centre d’art contemporain La Criée à Rennes.
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2016
Incorporated!, Les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain Trisha Donnelly
- Exposition
- 01.10.16 → 11.12.16 Expositiongalerie art & essai – Université Rennes 2
INCORPORATED!, 5e édition des Ateliers de Rennes, Biennale d’art contemporain
Commissariat : François Piron, assisté de Marie de Gaulejac
–Trisha Donnelly réalise des compositions abstraites à partir d’images filmées, scannées, et retraitées jusqu’à ne plus être reconnaissables. Surfaces picturales, animées d’oscillations ou de vibrations presque imperceptibles, ces imagesforment un épiderme sensible, quasi-organique, que l’onscrute sans pouvoir les déchiffrer. Ses sculptures, également abstraites, agencent lamatérialité de leur présence avec téléréalités des traitementsqu’elle leur fait subir, à l’aide de découpes au laser, sans aucune trace de main.Invitée à investir avec un projet monographique la Galerie Art & Essai de l’Université Rennes 2, dans le cadre d’Incorporated!, l’artiste américaine présente un ensemble de vidéos installées et projetées pour une expérience immersive, physiologique et poétique. La nature des images qu’elle manipule n’étant jamais révélée et souvent mystérieuse, l’oeuvre de Trisha Donnelly est porteuse d’ambivalence : abstractions mécaniques, textures liquides, bugs technologiques, sont ainsi utilisés comme trames et images rémanentes. Dans le silence quasi constant de ses installations, Trisha Donnelly joue sur la relation de l’interface technologique avec l’être humain, et la perception physique, « épidermique », qui en émane.
Trisha Donnelly a notamment été exposée à la Serpentine Gallery (Londres), au Moma de San Francisco, au Centre d’Art Contemporain de Kitakyūshū et au musée d’art moderne de Bologne. Lauréate en 2012 du prix FaberCastell Drawing, elle fera l’objet d’une exposition personnelle au Palais de Tokyo en 2017.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
Incorporated!
- Exposition
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- 01.10.16 → 11.12.16 ExpositionLa Criée centre d’art contemporain
- Ismaïl Bahri, Karolina Krasouli, Lucy Skaer, Jean-Marie Perdrix, Darielle Tillon
Dans le cadre de la 5e édition des ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain, La Criée accueille Incorporated ! et présente :
Ismaïl Bahri, Karolina Krasouli, Lucy Skaer, Jean-Marie Perdrix, Darielle Tillon.L’exposition Incorporated ! rassemble des artistes de différentes générations, émergents ou reconnus dans 12 lieux à Rennes et en Bretagne. Conçue par François Piron, elle emprunte son titre au vocabulaire économique.
Incorporated ! s’intéresse aux affects provoqués par la soumission prolongée de nos vies aux idéologies et technologies régies par l’économie. La dissolution des frontières entre privé et public, entre singularité et commun ; le sentiment d’impuissance, de dépossession ; autant d’exemples des préoccupations reflétées dans les œuvres réunies pour la biennale.
Incorporated ! cherche à reconsidérer les forces émancipatrices qui résident dans la négation, l’opacité, la résistance exercée par ces œuvres.
Un accent particulier est mis sur la production d’œuvres nouvelles et l’exposition d’ensembles importants, commandités pour la biennale.L’exposition de La Criée repose sur la réunion de cinq artistes qui chacun entretiennent une relation à l’ici et l’ailleurs. Le déracinement, le lieu manquant, l’altérité, sont les principes fondateurs de gestes de déplacement, de transfert. Ces artistes – qui tous produisent de nouvelles œuvres – entretiennent une relation empirique à l’art : ils sont producteurs de gestes avant d’être producteurs de formes, et s’intéressent à ce qui émerge, dans un processus perceptif, de ces gestes, de leur insistance et leur persistance. Autrement dit, de leur inscription dans l’espace et le temps vécu, où le biographique joue un rôle central sans pour autant devenir explicite.
commissariat : François Piron
co-production : La Criée centre d’art contemporain et Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain, avec le soutien d’Art NoracDepuis 2008, les ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain déploient un projet ambitieux autour de la création artistique. Avec 13 lieux partenaires, la 5e édition prend une dimension inédite.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
rencontre publique avec les artistes de l’exposition
- Rencontre
- 01.10.16 → 01.10.16 RencontreLa Criée centre d’art contemporain
En présence d’Ismaïl Bahri, Jean-Marie Perdrix et Darielle Tillon.
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- ART NORAC – LES ATELIERS DE RENNES
- 2016
Incorporated! Les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain Exposition collective
- Exposition
- 01.10.16 → 11.09.16 ExpositionART NORAC – LES ATELIERS DE RENNES
Les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain
5e édition
À l’invitation de François Piron, commissaire de cette 5è édition des Ateliers de Rennes, les œuvres de vingt-neuf artistes internationaux, reconnus ou émergents, de générations diverses sont rassemblées dans une dizaine d’expositions personnelles et collectives à Rennes et en Bretagne.Incorporated! s’intéresse aux affects provoqués par la soumission prolongée de nos vies aux idéologies et technologies régies par l’économie. La dissolution des frontières entre privé et public, entre singularité et commun ; le sentiment d’impuissance, de dépossession ; autant d’exemples des préoccupations reflétées dans les œuvres réunies pour la biennale.
Incorporated! entend questionner les diverses façons dont les artistes reflètent les affects provoqués par notre incorporation au monde économique et social : les limites entre le privé et le public, la singularité et le commun, mais aussi, plus poétiquement, le jour et la nuit, l’ici et l’ailleurs, la vie et la mort. L’exposition cherche à reconsidérer les forces émancipatrices qui résident dans la négation, l’opacité, la résistance exercée par ces œuvres.
Un accent particulier est mis sur la production d’œuvres nouvelles et la présentation d’ensembles importants, spécialement pour la biennale.
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- ART NORAC – LES ATELIERS DE RENNES
- 2016
Incorporated!, Les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain
- Exposition
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- 01.10.16 → 11.12.16 ExpositionART NORAC – LES ATELIERS DE RENNES
- Ed Atkins, Babi Badalov, Ismaïl Bahri, Eva Barto, Camille Blatrix, Maurice Blaussyld, Jean-Alain Corre, Trisha Donelly, David Douard, Michaela Eichwald, Jana Euler, Jean-Pascal Flavien, Michel François, Mélanie Gilligan, Aaron Flint Jamison, Karolina Krasouli, Laura Lamiel, Klaus Lutz, Mark Manders, Mélanie Matranga, Anna Oppermann, Jean-Marie Perdrix, Jorge Queiros, Anne-Marie Shneider, Liv Schulman, Lucy Skaer, Thomas Teurlai, Darielle Tillon, Anne-Mie Van Kerckhoven
5ème édition
À l’invitation de François Piron, commissaire de 5ème cette édition des Ateliers de Rennes, les œuvres de vingt-neuf artistes internationaux, reconnus ou émergents, de générations diverses sont rassemblées dans une dizaine d’expositions personnelles et collectives à Rennes et en Bretagne. Incorporated! s’intéresse aux affects provoqués par la soumission prolongée de nos vies aux idéologies et technologies régies par l’économie. La dissolution des frontières entre privé et public, entre singularité et commun ; le sentiment d’impuissance, de dépossession ; autant d’exemples des préoccupations reflétées dans les œuvres réunies pour la biennale. Incorporated! entend questionner les diverses façons dont les artistes reflètent les affects provoqués par notre incorporation au monde économique et social : les limites entre le privé et le public, la singularité et le commun, mais aussi, plus poétiquement, le jour et la nuit, l’ici et l’ailleurs, la vie et la mort. L’exposition cherche à reconsidérer les forces émancipatrices qui résident dans la négation, l’opacité, la résistance exercée par ces œuvres. Un accent particulier est mis sur la production d’œuvres nouvelles et la présentation d’ensembles importants, spécialement pour la biennale.
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- Frac Bretagne
- 2016
Incorporated !
- Exposition
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- 01.10.16 → 11.12.16 ExpositionFrac Bretagne
- David Douard, Jana Euler, Melanie Gilligan, Aaron Flint Jamison, Klaus Lutz, Mélanie Matranga, Anna Oppermann, Anne-Mie Van Kerckhoven
Incorporated! 5e édition des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain s’intéresse aux effets de l’économie sur les individus : leur corps, leurs sentiments, leurs perceptions, leurs relations.
L’exposition au Frac Bretagne est composée de vastes installations aux formes souples, aux contours flous, qui s’étendent, croissent et se connectent les unes aux autres dans les vastes salles d’exposition.
Il est question de relations, de contact, de mouvement entre espace mental et espace physique, entre intériorité et extériorité.
La tonalité est électrique, la tension tangible,les énergies visibles et audibles. Les corps sont traversés d’impulsions et les interactions psychiques, sensuelles, sont affectées par les technologies, les architectures, les systèmes de conditionnement.Commissariat : François Piron
Exposition produite par l’association Art Norac, dans le cadre des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain
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- Lendroit éditions
- 2016
Incorporated ! – Eva Barto
- Exposition
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- 01.10.16 → 10.12.16 ExpositionLendroit éditions
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2016
La Galerie ONIRIS a 30 ans !
exposition événement ● Carte Blanche à Philippe Piguet- Exposition
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- 30.09.16 → 03.12.16 ExpositionGalerie Oniris ● Florent Paumelle
- Philippe Cognée, Jean-Michel Alberola, Didier Mencoboni
ONIRIS 30 ANS ● exposition du 30 septembre au 3 décembre 2016
A l’occasion de cette exposition événement, la galerie donne Carte Blanche au critique d’art Philippe Piguet pour inviter trois peintres majeurs de la scène française à exposer pour la première fois à Rennes.
En choisissant de réunir JEAN-MICHEL ALBEROLA, PHILIPPE COGNÉE et DIDIER MENCOBONI dans le contexte particulier de cette exposition, l’idée est de réunir trois artistes apparus sur la scène artistique dans les années 1980, il y a une trentaine d’années. Trois artistes dont la démarche se distingue selon des problématiques esthétiques et des formulations plastiques différentes qui actent l’éclectisme d’une époque ouverte à tous les possibles de la peinture.
Qu’elle soit adossée à une posture conceptuelle, à la question de l’image ou à celle d’une déclinaison sérielle, les travaux respectifs d’ALBEROLA, de COGNÉE et de MENCOBONI participent surtout à dire la pérennité d’une pratique. Le choix de ces artistes opère en écho de celui qu’a fait la galerie Oniris au cours de ses 30 dernières années, soulignant l’infinie capacité d’un mode à développer et inventer de nouveaux modèles. Aussi cette réunion se veut-elle singulière et prospective, dans la dynamique même qu’a toujours affichée la galerie.
Philippe Piguet
Images et informations : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/expo-oniris-30-ans/
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- 40mcube
- 2016
Incorporated!, Les Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain. Camille Blatrix
- Exposition
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- 30.09.16 → 11.12.16 Exposition40mcube
Inspiré par les dispositifs de la publicité et du cinéma qui manipulent les émotions, les peurs et les fascinations, Camille Blatrix ne cesse dans son travail de questionner, admirer et déprécier les images stéréotypées et leur impact sur notre imaginaire et nos sentiments. Il s’interroge sur les signes communs, sur les usages, pour se « distancier d’un travail purement de sculpteur ». L’artiste travaille à ce que pour les objets qu’il fabrique, les installations qu’il conçoit, « le public puisse y prendre part, avoir une décision, ou s’y intégrer ».
Camille Blatrix est invité à réaliser un projet destiné à apparaître dans divers espaces publics de la ville de Rennes. Il conçoit une scène mobile, support d’un spectacle qui fait irruption dans différents lieux pendant toute la durée de la biennale. Le rapport que l’artiste entretient avec la sculpture et la narration se traduit dans ce projet inédit, véritable essor de sa pratique dans le projet d’exposition Incorporated! réalisé en coproduction avec 40mcube.
Sites et horaires des apparitions de l’œuvre de Camille Blatrix sont disponibles ci-dessous, bien qu’elle soit avant tout conçue pour être rencontrée par hasard.
Vendredi 30.09 à 16h – Place Honoré CommeurecSamedi 01.10 à 11h – Marché du Blosne, Place de Zagreb
Mercredi 05.10 à 12h – Place du Parlement
Jeudi 13.10 à 14h – Bibliothèque de l’Université Rennes 2, Campus de Villejan
Samedi 22.10 à 16h – Parc du Thabor, entrée place Saint-Melaine
Samedi 29.10 à 11h – Marché du Blosne, Place de Zagreb
Jeudi 03.11 à 19h – Esplanade Charles de Gaulle
Samedi 19.11 à 11h – Parvis de la cathédrale de Rennes
Samedi 26.11 à 15h – Dalle du Colombier
Samedi 03.12 à 16h30 – Entrée du Mail François Mitterrand (côté centre-ville).
Commissariat : Les Ateliers de Rennes – 40mcube
Production : 40mcube et les Ateliers de Rennes, avec le soutien de le Fondation d’entreprise Ricard.
Œuvre conçue en collaboration avec Camille Blin et François Blatrix
Comédien : Massimo Dean
Figurant : Victor Vialles
Musique : Clément Caignart (prison Food Sucks)
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- Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
- 2016
Salon “MAD#2”
- Salon
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- 29.09.16 → 02.10.16 SalonCabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
Les Éditions Incertain Sens seront au salon “MAD” à la Maison rouge à Paris.
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- 40mcube
- 2016
Instructions. Woop (Romain Bobichon, Paul Brunet, Camille Girard, Yoan Sorin)
- Exposition
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- 28.09.16 → 23.10.16 Exposition40mcube
- Romain Bobichon, Paul Brunet, Camille Girard, Yoan Sorin, Karina Bisch, François Curlet, Hamishi Farah, Georges-Henri Guedj, Miquel Mont, Blaise Parmentier, Florian Sumi, Eva Taulois, Fabio Viscogliosi
Le collectif Woop, formé de Romain Bobichon, Paul Brunet, Camille Girard et Yoan Sorin, invite habituellement des artistes à travailler en résidence.
Pour l’exposition Instructions, présentée au Hub Hug, l’invitation est différente : les membres de WOOP ont invité des artistes à leur donner des protocoles, des instructions, des modes d’emploi.
Le collectif utilise le Hub Hug comme un atelier et fabrique avant et pendant l’exposition les œuvres à partir des consignes donnés par les artistes invités.
Les quatre membres du collectif ont chacun invité trois artistes (Romain Bobichon : François Curlet – Miquel Mont – Fabio Viscogliosi ; Camille Girard et Paul Brunet : Georges-Henri Guedj – Blaise Parmentier – Eva Taulois ; Yoan Sorin : Karina Bisch – Hamishi Farah – Florian Sumi). L’œuvre est pensée par l’artiste invité et réalisée par un des membres du collectif, suite aux échanges et aux discussions menées à distance. Les instructions prennent différentes formes : liste de titres, échange oral, mode d’installation envoyé par sms, plan d’exécution précis à suivre, discussion par e-mails, etc. L’interprétation des instructions est ce qui motive l’exposition.
Des bains à prendre, des images à modifier, un concert, une voiture à peindre, des œuvres fixes ou en mouvement, des pièces à activer et à performer pour multiplier les rendez-vous avec le public et pour renouveler chaque semaine l’exposition.
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- L’IMAGERIE
- 2016
Muriel Bordier ” De la pâte à modeler à Arcimboldo”
- Rencontre
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- 21.09.16 → 21.06.16 RencontreL’IMAGERIE
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- Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
- 2016
Philippe Cazal « Semaine fermée & quelques séquences en pause, figures d’un ensemble plus vaste »
- Exposition
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- 21.09.16 → 24.11.16 ExpositionCabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
Philippe Cazal
“SEMAINE FERMÉE & QUELQUES SÉQUENCES EN PAUSE, FIGURES D’UN ENSEMBLE PLUS VASTE”
Exposition du 21 septembre au 24 novembre 2016
Vernissage le mercredi 21 septembre à 18h
À l’occasion de la parution de SEMAINE FERMÉE (réédition du multiple de 1972), le CLA consacre une exposition monographique à Philippe Cazal, autour d’une sélection de travaux imprimés, livres, revue PUBLIC, tracts, éditions, multiples, cartes d’invitations, etc.
“Philippe Cazal interroge la position de l’artiste dans le jeu des hiérarchies sociales. Il part le plus souvent de l’espace public, se saisit des formules médiatiques qui saturent notre quotidien et les fait passer par un système plastique rigoureux qui, en rendant leur lisibilité problématique, contribue à en interroger le sens. Son travail sur la sentence ou sur l’image – recyclée ou créée – induit des réflexions tantôt sérieusement fondamentales, tantôt empreintes d’ironie et de dérision. Les codes, savamment désarticulés, conduisent à leur propre sabordage”.
Hubert BesacierÀ noter aussi, les actions réalisées au sein du groupe UNTEL (entre 1975 et 1980) ou encore les commandes publiques, dont deux exemples sont visibles à Rennes : l’un dans le Parking Hoche (1996), l’autre, sur et dans le bâtiment de la tour de contrôle de l’aéroport de Rennes Saint-Jacques (2005).
L’artiste reviendra ainsi sur la commande publique qu’il a réalisée en 1996 dans le parking Hoche, lors d’une visite / conférence organisée sur place le 22.09.16.
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2016
Mélanie Villemot et Karim Ould, FLATLAND
- Exposition
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- 17.09.16 → 15.09.16 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Mélanie Villemot, Karim Ould
Karim Ould emprunte à un matériau du quotidien, ses qualités structurelles et esthétiques, afin de figurer dans l’espace d’exposition un travail de composition géométrique autour de principes de répétition et de juxtaposition. Autour d’un dispositif sculptural et vidéo, Mélanie Villemot explore les mécanismes de mystification des images proposant une expérience esthétique et métaphysique basée sur un rituel de peinture corporelle populaire.
Les artistes leur pratique dans une réflexion beaucoup plus large que le format tableau pour envisager l’ensemble de l’espace d’exposition comme terrain de jeu et de production picturale. Au carrefour de leurs deux projets se dessinent des questions sur le geste de l’artiste, la porosité des disciplines artistiques, la symbolique des formes et des matériaux pour proposer une expérience plus vaste qui engage, le corps et l’esprit.
L’exposition s’inscrit dans le cadre de la Rentrée des arts visuels de Rennes et de la Biennale Off.
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- EESAB → Site de Lorient
- 2016
Book & d’artistes
- Exposition
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- 16.09.16 → 17.12.16 ExpositionEESAB → Site de Lorient
- Johanna Aman, Benoît Batard, Liane Bodin, Guanglei Si, Maxime Voidy, Isabelle Keraudran
De jeunes artistes en médiathèques (septembre – décembre 2016)
Avec le Département du Morbihan et l’Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB) de Lorient, l’art contemporain investit les médiathèques du Morbihan. Le travail de six jeunes artistes issus de l’EESAB-Lorient est à découvrir du 16 septembre au 17 décembre dans les médiathèques de Baud, Gestel, Languidic, Questembert, Quéven et Quiberon. De belles découvertes !
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2016
HIBISCUS
- Exposition
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- 13.09.16 → 13.09.16 Expositiongalerie art & essai – Université Rennes 2
- ADRIEN ABLINE, CARLOS BERNAL, CLELIA BERTHIER, MARIE BOURGEOIS, ALEXANDRA BRUN, SOAZIG CALLAC, AVA CANTHARIS, TARIK CHEBLI, ELZA CLAREBOUT, ARISTIDE GRIPON, JEREMY GUENOLE, ANTONIN KREMER, LISA LAVIGNE, LAURENCE LIMBOUR, ELEONORE PATERNOTTE, CELESTINE PELLETIER, JULIE PEROT, PAULINE PINON, MARTIN POULAIN, PAOLINE PRIOULT, SEBASTIEN PIRON, THOMIAS RADIN, DARTA SIDERE, HELENE TRAVERT« Hibiscus » est une exposition programme : chaque occurrence ne dure qu’une seule journée, tout comme la fleur à qui elle emprunte son nom. Pour cette seconde édition – la première a eu lieu au Vivarium en 2012 – il est question de montrer différents artistes émergents, engagés au sein de pratiques aussi bien picturales, que sculpturales, installatives, performatives ou encore vidéographiques… Cette exposition procède d’une ouverture, et invite chacun d’entre nous à réfléchir sur les différents cadres référentiels, les différentes attitudes, prises de position ou encore mouvances qui animent la scène contemporaine.« Hibiscus » présente ainsi une génération hétéroclite et pourtant singulière aux prises avec les paradigmes poétiques actuels. Des perspectives naissantes laissant deviner de nouveaux horizons, de nouveaux échanges.
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- Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
- 2016
Salon “Artists’ Print”
- Conférence
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- 10.09.16 → 12.09.16 ConférenceCabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
Les Éditions Incertain Sens seront au salon “Artists’ Print” au BRASS à Bruxelles.
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- Lendroit éditions
- 2016
Prairies : la boutique de souvenirs, Pierre Yves Racine & Frédéric Dupont
- Non classé
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- 09.09.16 → 24.09.16 Non classéLendroit éditions
Depuis 2012, Pierre Yves Racine et Frédéric Dupont mènent aux Prairies Saint-Martin, à Rennes, un projet de recherche artistique. Progressivement, ils s’imprègnent, ils collectent images, paroles, sons, objets. A l’écoute des habitants, du quartier et de son évolution, plusieurs pistes de recherche s’engagent, entre documentaire et fiction.
Quelles histoires raconter à partir de ces fragments glanés ? Passé le temps de la collecte, comment peuvent-ils faire sens et raconter ce lieu où « tout bouge » ? Quelle valeur ces documents ont-ils une fois sortis de leur contexte ?
Des mises en commun, celles de leurs matériaux comme de leurs sensibilités, les conduisent à un détournement poétique. Dans les ruines des cabanes, ils trouvent des bibelots, des posters, des porte-clés. Une idée s’impose alors : ouvrir aux Prairies une boutique de souvenirs. Il s’agit d’éditer à partir d’un fonds documentaire une série de souvenirs des Prairies Saint-Martin, de la diffuser notamment sur le lieu de la collecte, pour une appropriation et une circulation dans le quotidien, auprès des habitants. « Le souvenir, qu’il soit un objet ou une survivance de la mémoire, c’est celui d’un lieu que l’on quitte et que l’on a aimé. »
L’installation présentée à Lendroit éditions retrace le cheminement qui conduit les deux
artistes à l’édition de quatre puzzles des Prairies Saint-Martin, depuis la naissance du projet jusqu’à ses développements récents.
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- Le Volume
- 2016
Collectif Les Slips de papa, Foultitude
- Exposition
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- 02.09.16 → 19.10.16 ExpositionLe Volume
Le regard porté sur le monde change, évolue, il est multiple ; de même, le regard sur soi-même n’est pas immuable. Considérer l’autre – le monde – implique une recherche introspective. Pour parler de l’autre il faudrait, peut-être, parler d’abord de soi. De quelle manière nous nous regardons ? Comment parle-t-on de soi-même ? Comment s’offre t’on au regard de l’autre ?
Il y a une affluence d’identités qui défilent dans les lieux qui lui sont consacrés ; des réseaux sociaux, lieux d’écoulement identitaire, où s’affirme la possibilité d’être pluriel. Dans ce sens l’autoportrait tendrait vers l’autofiction. Autofiction à la carte, on voile ou on dévoile dans un jeu du regardant / regardé. Nourrit par l’instantanéité des réseaux sociaux, l’individu se virtualise et choisit ce qu’il montre à voir de lui-même, authentique ou non.
Plusieurs regards sur soi-même se succèdent et construisent les « je ». Parfois ces « je » s’auto saturent ; peut-être souhaitons-nous trop en dire sur nous-mêmes ?
A travers cette exposition, nous souhaitons unir des regards multiples dans une même installation ; pour ce faire nous allons proposer à l’autre de (se) dire, de (se) montrer, de (se) reconnaître… de (se) confier, de la manière la plus sincère possible.Les Slips de papa
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2016
Karine Bernadou et Noël Rasendrason – D’esprits et de cris
- Exposition
- 02.09.16 → 30.09.16 ExpositionL’aparté, lieu d’art contemporain
L’une est auteure-illustratrice, l’autre est artiste plasticien et tous deux auront été en résidence durant l’été à L’aparté pour travailler ensemble sur le thème de la musique. Ils présentent le fruit de leur travail : dessin, peinture, création sonore… Tout un univers rempli de personnages fantastiques est au programme de la 3ème édition de la résidence croisée BD et art contemporain.
Cette exposition est présentée dans le cadre du PAZAPA BD organisé en partenariat avec le réseau des médiathèques de Montfort Communauté et l’association organisatrice du festival Pré en Bulles.
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- Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
- 2016
Philippe Cazal, Semaine fermée
- Publication
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- 01.09.16 → 30.09.16 PublicationCabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
Philippe Cazal, Semaine fermée
Rennes, Éditions Incertain Sens, 2016Reprint du multiple de 1972.
Affiche, papier Arcoprint Edizioni 85g, composée en Europe corps 12, impression typographique recto noire, 42 x 29,7 cm.
150 exemplaires + 12 exemplaires de tête, numérotés et signés sous enveloppe tamponnée.
ISBN 978-2-914291-80-4
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- Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
- 2017
Leszek Brogowski, Éditer l’art : Le livre d’artiste et l’histoire du livre (2e édition revue et augmentée)
- Publication
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- 01.09.16 → 22.02.17 PublicationCabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
Leszek Brogowski, Éditer l’art : Le livre d’artiste et l’histoire du livre (2e édition revue et augmentée)
“Le livre d’artiste est une des pratiques de l’art, mais une pratique qui le tire vers la culture du livre, dont il explore de nouvelles possibilités créatrices et dont il cherche à épouser les habitudes et défendre les valeurs. La présence du livre dans la vie quotidienne est pour l’art d’aujourd’hui un modèle inégalable, qui pourrait devenir son aspiration. Contrairement aux livres de bibliophilie ou aux livres de luxe qui imposent à la culture du livre – et surtout aux nombreuses bibliothèques – les pratiques du marché de l’art (tirage limité, techniques rares et matériaux précieux, prix exorbitants, difficulté d’accès), les livres d’artistes puisent plutôt leur inspiration dans la simplicité du livre comme objet d’usage et dans sa modestie comme instrument démocratique.
L’auteur tente ici un double éclairage du phénomène que constitue depuis une cinquantaine d’années la pratique du livre d’artiste. D’une part, il la présente comme un modèle alternatif de l’art, tant pour la façon d’en faire que pour sa place dans la vie des individus et des sociétés. D’autre part, il observe comment le livre d’artiste redécouvre spontanément diverses potentialités, parfois oubliées, de l’histoire du livre et en réactualise quelques-unes dans des expériences inédites de l’art.”
Cette réédition, considérablement augmentée, fait le point sur les activités des Éditions Incertain Sens et du Cabinet du livre d’artiste durant la période 2010-2016, et propose une réactualisation des problématiques qu’elles ont suscitées tant dans le domaine de l’art que de sa théorie.
Professeur de philosophie de l’art, Leszek Brogowski dirige depuis 2000 le programme de recherche «Publications d’artistes et pratiques éditoriales» à l’université Rennes 2, dont il est aujourd’hui vice-président chargé de la recherche.
Rennes, Éditions Incertain Sens, coll. “Grise” ; FRAC Bretagne, 2016.
456 pages, dos carré cousu collé, impression quadrichromie, 22,5 x 18,5 cm.
Édition revue et augmentée de l’ouvrage initialement paru aux Éditions de la Transparence en 2010.
ISBN 978-2-914291-77-4
Avec le soutien de la Région Bretagne.
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- Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
- 2016
Cédric Mazet Zaccardelli, Livre blanc : propédeutique
- Publication
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- 01.09.16 → 15.09.16 PublicationCabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
Cédric Mazet Zaccardelli, Livre blanc : propédeutique
“Livre blanc : propédeutique est un livre d’artiste comprenant du texte et cinquante-six photographies. Une première partie est composée d’un ensemble de cinquante-six doubles pages associant chacune une photographie et un titre/légende. Un tout hétérogène, tant plastique que sémantique, est formé par la liaison d’observations de différents champs. Les répétitions, contradictions ou retours qui résultent de leurs enchaînements se constituent comme autant d’occasions de vérifications ou de confirmations de nouvelles connaissances. Une seconde partie comporte un avant-propos à l’allure de manifeste, suivi d’un texte formé par la reprise de l’ensemble des titres/légendes.”
Rennes, Éditions Incertain Sens ; Paris, La Verticale du temps, 2016.
140 pages, dos carré cousu collé, offset quadrichromie, 22,4 x 16 cm.
ISBN 978-2-914291-74-3
Avec le soutien de la Région Bretagne et de la Ville de Rennes.
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- Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
- 2016
Documents d’Artistes Bretagne – Appel à candidatures 2016
- Résidence
- 03.08.16 → 17.10.16 RésidenceDocuments d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
Les modalités de sélection
Les dossiers sont examinés par un comité de sélection composé de personnes qui sont actives dans la scène artistique en région Bretagne et dont la compétence est reconnue dans le milieu artistique lié à l’art contemporain (historiens de l’art, commissaires d’exposition, directeurs de centre d’art, enseignants, artistes…)
Les critères permettant d’apprécier les demandes :
– vivre et travailler régulièrement en Bretagne
– exposer dans des lieux d’art contemporain en Bretagne, en France et/ou à l’étranger
– une activité artistique régulière
– la cohérence et l’évolution de la démarche artistique
– l’adéquation de l’œuvre avec son époque d’émergenceListe des documents constitutifs du dossier de candidature
Si vous souhaitez proposer votre dossier au prochain comité qui se tiendra en novembre 2016, faites nous parvenir par mail à info@ddab.org un dossier en PDF et/ou l’adresse d’un site internet comprenant :
– une biobibliographie exhaustive actualisée (liste des expositions, résidences, publications, collections publiques, école, formation…)
– un/ des textes présentant votre démarche
– des visuels (vues d’œuvres et d’expositions) avec descriptifs et légendes
– l’annonce des événements artistiques prévus en 2016-2017En complément vous pouvez aussi nous poster des publications, catalogues, enfin tout document qui permet d’appréhender votre travail.
En cas d’avis défavorable, la candidature ne peut être renouvelée pour le comité suivant.
Date limite de réception des candidatures : 17 octobre 2016.Nous vous enverrons par mail un accusé de réception de votre dossier.
Dans le cas, où vous ne recevriez pas cet accusé dans les 15 jours qui suivent votre envoi, merci de nous contacter par mail à info@ddab.org ou par téléphone 02 98 80 33 27.
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- Domaine de Kerguéhennec
- 2016
Festival Jazz en ville à Kerguéhennec
- Concert
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Kerguehennec-jazz-1995.jpg
- 31.07.16 → 31.07.16 ConcertDomaine de Kerguéhennec
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- Arts à la Pointe
- 2016
Arts à la Pointe 2016
- Exposition
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- 13.07.16 → 28.08.16 ExpositionArts à la Pointe
- Amélie Berrodier, Christine Drouillard, Sylvie Clairet, Maël Le Golvan, Robert Schad, Gwenola Saillard Calvez, Cui Shanshan,
Ensemble est le thème retenu pour cette édition 2016, qui aborde la situation particulière de l’artiste, qui dans sa démarche solitaire, aspire au solidaire en soumettant ces oeuvres au public.
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- L’art dans les chapelles
- 2016
25e édition de L’art dans les chapelles
- Exposition
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- 08.07.16 → 18.09.16 ExpositionL’art dans les chapelles
- Pierre-Olivier Arnaud / Burkard Blümlein / Claire Colin-Collin / Gabriele Di Matteo* / Natalia Jaime Cortez / Jean Laube / Anne Le Troter / Manuela Marques / Catherine Melin / Flora Moscovici / Marylène Negro / Daniel Pontoreau / Alain Sicard
1 – Marylène Negro, Noyale, Noalae passus, chapelle Sainte-Noyale, Noyal-Pontivy, L’art dans les chapelles, 2016, photo : Laurent Grivet
2 – Daniel Pontoreau, chapelle Saint-Drédeno, Saint-Gérand, L’art dans les chapelles, 2016, photo : Laurent Grivet ADAGP Paris, 2016
3 – Flora Moscovici, La lumière vient du sol, chapelle de la Trinité, Bieuzy, L’art dans les chapelles, 2016, photo : Laurent Grivet
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- L’art dans les chapelles
- 2016
Gabriele Di Matteo
- Exposition
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- 08.07.16 → 18.09.16 ExpositionL’art dans les chapelles
Depuis de nombreuses années, L’art dans les chapelles conduit un partenariat avec le Frac Bretagne. A l’occasion de l’édition 2016, Gabriele Di Matteo investit la chapelle Saint-Adrien, de Saint-Barthélémy.
Né en 1957, Gabriele Di Matteo vit et travaille à Torre del Greco (Italie).
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- Jardin du Presbytère
- 2016
Hervé Beurel, 100 titres
- Exposition
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- 03.07.16 → 04.09.16 ExpositionJardin du Presbytère
En 2016, la ville de Saint-Briac sur mer et le Frac Bretagne invitent l’artiste Hervé Beurel dans le cadre de la
21e édition du Festival d’art estival.Hervé Beurel s’est intéressé à la ville comme site, comme lieu prisé des artistes depuis le milieu du XIXe siècle et devenu le sujet de nombreuses œuvres, notamment des peintures, des aquarelles et des gravures. Aujourd’hui dispersés, figurant dans les musées et des collections privées, ou encore disparus, ces paysages subsistent comme « collection » sur Internet où l’artiste a recueilli un grand nombre de leurs titres. Comme un long poème, cette liste évoque de manière allusive ou précise une topographie, des lieux-dits, les confins ruraux de la commune, les plages et les pointes qui s’avancent dans la mer.
A partir de ces deux données, titres d’œuvre et points de vue, Hervé Beurel a conçu une proposition qui, à la fois, prend lieu dans le jardin du presbytère et invite les visiteurs à mettre leurs pas dans ceux des artistes, oubliés ou fameux – ainsi d’Auguste Renoir, Henri Rivière, Paul Signac ou encore Emile Bernard. Munis d’un guide édité à cet effet, il s’agit de retrouver l’endroit exact, là où l’artiste a autrefois posé son chevalet pour peindre sur le motif. Dans cet essai de reconstitution d’une œuvre née d’un moment et d’un lieu, chacun est amené à faire une expérience de l’art, du paysage au pittoresque.
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2016
Cédric Guillermo – Alors ça mord ?
- Exposition
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- 01.07.16 → 26.08.16 ExpositionL’aparté, lieu d’art contemporain
Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Cédric Guillermo développe un travail artistique où le monde rural tient une place centrale. Issu du milieu agricole, il joue de ses origines et s’approprie les codes de la ruralité pour construire une œuvre témoignage empreinte d’humour et d’ironie.
Trois structures artistiques, L’aparté, 2angles (Flers) et le PHAKT, Centre Culturel Colombier (Rennes) ont invité Cédric Guillermo à présenter un travail inédit. Trois lieux, un thème : l’outil. A L’aparté, situé au bord du Lac de Trémelin, la pêche est à l’honneur. L’artiste réalise des dessins et des sculptures – objets tantôt fragiles et décoratifs, tantôt drôles et absurdes, ou encore robustes et solides.
Trois figures de pêcheurs, juchées sur le toit de la salle d’exposition, donnent le ton. A l’intérieur, Cédric Guillermo nous livre sa vision, sculptée et dessinée, de l’univers de la pêche : hameçons, flotteurs, appâts, portraits de pêcheurs et leurs trophées, bottes, float tube. Rien ne manque.
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- Archives de la critique d’art
- 2016
Critique d’art Numéro 46 Printemps-été 2016
- Non classé
- 01.07.16 → 01.12.16 Non classéArchives de la critique d’art
Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain
Editorial
L’Autonomie n’est pas liée au seul pouvoir de dépossession de l’autre“Dans sa tentative d’offrir une nouvelle lecture du féminisme, Elizabeth Grosz, dans ce numéro de Critique d’art (p. 97), se fie à Henri Bergson pour définir autrement les concepts d’autonomie, de puissance d’agir et de liberté. Voici ce qu’elle en dit : « Sa conception de la liberté est remarquablement subtile et complexe, et pourrait fournir de nouvelles manières de comprendre à fois le caractère ouvert de la subjectivité et de la politique, autant que leur intégration dans et leur cohésion avec leurs passés et leurs histoires respectifs. » Précisant plus loin : « La liberté n’est pas tant liée au choix (un assortiment d’options ou de marchandises prédéfinies) qu’à l’autonomie, et l’autonomie est liée à la capacité à faire (ou à refuser de faire) siennes des activités (y compris le langage et les systèmes de représentations et de valeurs), c’est-à-dire à intégrer les activités que l’on entreprend dans son histoire, dans son devenir » (p. 98). L’autonomie ne serait donc pas liée au seul pouvoir de dépossession de l’autre, mais pourrait se résoudre dans la capacité à faire sienne des activités et à les intégrer dans son histoire, dans son devenir. […]” (Jean-Marc Poinsot)
Articles
Elvan Zabunyan – « Quelles orientations à la désorientation ? »
Morad Montazami – « Réviser le canon, revivre les mondes arabes »
Marine Schütz – « Contre-culture, féminisme et politique : les enjeux du Pop art au prisme du global »
Riccardo Venturi – « Les Images techniques et leur médium. Exposer la pensée de Vilém Flusser »
Gilles Ragot – « Une Oeuvre irréductible. A propos du cinquantième anniversaire du décès de Le Corbusier »
Portraits
« René Block » par Nicolas Brulhart
« Julien Prévieux » par Raphaële Jeune
Traduction
Elizabeth Grosz – « Féminisme, matérialisme et liberté », extrait de Realism Materialism Art
Introduit par Elisabeth LeboviciThéorie & Critique
Remi Parcollet – « (Re)produire l’exposition, (re)penser l’histoire de l’art. Autour des archives visuelles de Primary Structures »
Introduit par / Introduced by Alexis VaillantL’Histoire revisitée
Catherine Spencer – « Made in England : histoire de l’art, critique et commissariat d’exposition sous la plume de Lawrence Alloway, Dawn Ades et Lawrence Gowing / “Made in England”: art history, criticism and curating through the writings of Lawrence Alloway, Dawn Ades and Lawrence Gowing »
Archives
Richard Leeman – « Avant la catastrophe : le Pop en France en 1963 – Extraits choisis / Before the Catastrophe: Pop in France in 1963 – Selected Excerpts »
Notes de lecture
Livres par auteur – Livres collectifs – Catalogues Monographiques – Catalogues Collectifs
Complétez votre lecture sur http://critiquedart.revues.orgLes éditeurs annoncent
Editeurs-Diffuseurs
Librairies
401 ouvrages francophones et internationaux repérés dans l’actualité éditoriale de septembre 2015 et mars 2016. Livres, catalogues et créations de revues ont été confiés à des auteurs chargés d’évaluer la littérature sur l’art contemporain produite ces six derniers mois.
Toute la fabrique des notes de lecture en ligne sur http://critiquedart.revues.orgLes auteurs développent librement des opinions sur les livres et les catalogues, qui n’engagent qu’eux-mêmes.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
Visite de traverse
- Non classé
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/jpggr.jpg
- 26.06.16 → 26.06.16 Non classéLa Criée centre d’art contemporain
Visite de traverse de l’exposition Lichens Never Lie (Les lichens ne mentent jamais) de Joana Escoval.
Cette visite de traverse est l’occasion de découvrir l’exposition par le prisme d’une autre discipline artistique. Micro-sillons donne carte blanche à la créatrice Chloé Sanchez pour imaginer une œuvre originale inspirée par le travail de Joana Escoval.
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Micro-sillons est un collectif rennais de création sonore et radiophonique qui se donne pour mission d’accompagner et de promouvoir cette dernière dans toute sa diversité.
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- Superflux, voir l’art se faire
- 2016
Beaux Jours 2016
- Exposition
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- 26.06.16 → 04.09.16 ExpositionSuperflux, voir l’art se faire
Dans le cadre des expositions d’été, Le village présente quatre expositions où il est question de peinture et de sa propension à bousculer notre rapport à la réalité. Les oeuvres de Florian Belleil et les photographies réalisées dans le cadre du projet participatif « Aire(s) de je » figent des réalités sociales et questionnent les liens étroits qu’entretiennent le pictural et le photographique. Klervi Bourseul et Fabienne Houzé-Ricard représentent des réalités métaphoriques qui illustrent à travers des factures délicates et frénétiques la fragilité de l’existence.
FLORIAN BELLEIL, Foyer de vie(s), galerie laizé
Florian Belleil présente une série de peintures réalisée au foyer de vie de Bazouges-la-Pérouse dans le cadre d’une résidence d’artiste qu’il a effectué d’octobre 2015 à mai 2016. Réalisées à partir de photographies, les oeuvres racontent et illustrent la vie quotidienne d’un établissement médico-social.
FABIENNE HOUZÉ-RICARD, galerie Rapinel
Au rez-de-chaussée et au premier étage de la galerie, l’artiste propose deux séries de peintures et de dessin à l’encre intitulées respectivement « Les nids vides » et « Oiseau ». Telle une entomologiste, Fabienne-Houzé Ricard portraitise avec précision des oiseaux dont la posture et l’allure symbolisent la fragilité et la dureté de la vie.
KLERVI BOURSEUL, galerie Thébault
L’univers pictural de Klervi Bourseul est marqué d’animalité dans tous les sens du terme. La facture de ses oeuvres est spontanée et frénétique. De ces univers qu’elle exprime, exhalent des paysages inquiétants et surréalistes où oiseaux et insectes s’agitent et semblent surgir d’un univers apocalyptique.
CÉDRIC MARTIGNY, Aire(s) de je, espace public
Le Village expose sur les murs extérieurs de la commune et du foyer de vie de Bazouges-la-Pérouse seize grands formats photographiques. Ceux-ci ont été réalisés par l’artiste Cédric Martigny, 8 habitants et 8 résidents du foyer de vie de Bazouges dans le cadre du projet participatif « Aire(s) de je ». Les photos exposées représentent des binômes théâtralisant des gestes que les participants réalisent au quotidien.
Nous remercions chaleureusement les passeurs, Marcel Fleury, Maggy Josseaume, Marie-Christine Jouno, Elodie Sachet et Xavier Saint-Mleux, et tout particulièrement les habitants et les résidents du foyer de vie de Bazouges qui ont participé à « Aire(s) de je », Aline, Anne-Sophie, Arlette, Baptiste, Chantal, Daniel, Denise, Elodie, Hervé, Jean, Jean-Robert, Manon et Manon, Pascal, Sandrine et Séverine.
Ce projet a été mené grâce au soutien du fonds de dotation InPACT.Initiative pour le partage culturel et la DRAC Bretagne dans le cadre du dispositif Culture/Santé.
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- Domaine de Kerguéhennec
- 2016
Paysages contemporains
- Exposition
- 26.06.16 → 06.11.16 ExpositionDomaine de Kerguéhennec
- Richard Artschwager, Geneviève Asse, Elisabeth Ballet, Silvia Bächli, Bauduin, Bernd et Hilla Becher, Bernard Borgeaud, Étienne Bossut, François Bouillon, Pierre Buraglio, Balthasar Burkhard, Nina Childress, Jean-Gabriel Coignet, Jocelyn Cottencin, Henri Cueco, Jean Degottex, Anne-Marie Filaire, Ian Hamilton Finlay, Bernard Frize, Hamish Fulton, Gérard Gasiorowski, Paul-Armand Gette, Rodney Graham, Toni Grand, Angela Grauerholz, Étienne Hajdu, Geoffrey James, Harald Klingelhöller, Bertrand Lavier, Jochen Lempert, Marcelle Loubchansky, Alfred Manessier, François Morellet*, Maria Nordman, Bernard Pagès, Guy Prévost, Hervé Rabot, Jean Pierre Raynaud*, Sophie Ristelhueber, Yvan Salomone, Jean-Michel Sanejouand, Sarkis, Tal-Coat, Carel Visser, Bernard Voïta, Sébastien Vonier, herman de vries.
Le Domaine de Kerguéhennec célèbre cet été le trentième anniversaire du parc de sculptures, créé à l’initiative du ministère de la Culture et du Frac Bretagne. C’est donc, très naturellement, avec le Frac Bretagne qu’il revisite, à travers un regard croisé sur les collections, la notion de Paysage.
Cette exposition investit la totalité des espaces (château, écuries, orangerie, parc), questionnant le paysage dans la diversité de ses dimensions – esthétique, économique, culturelle, politique…
Commissariat : Olivier Delavallade, directeur du Domaine de Kerguéhennec et Catherine Elkar, directrice du Frac Bretagne
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- L’IMAGERIE
- 2016
Estivales photographiques du Trégor 2016 “C’est encore moi”
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/o-culmann-images-01.jpg
- 25.06.16 → 01.10.16 ExpositionL’IMAGERIE
- Muriel Bordier, Olivier Culmann, Gilbert Garcin, Marc Lathuillière, Benoît Luisière, Kourtney Roy
Il y a quelques mois Cindy Sherman (*), Philippe Ramette et Urs Lüthi adeptes de l’auto-mise en scène, ouvraient notre exposition Un voyage dans l’histoire de la photographie contemporaine consacrée aux collections du Musée de La Roche-sur-Yon… une préfiguration de la programmation de ces Estivales qui voient 6 auteurs s’adonner à cet art singulier de l’autoportrait fictionnel. Du Jeu au je… ? ou du Je au jeu…? Peu importe après tout car si nos auteurs s’amusent, ils le font fort sérieusement !
Gilbert Garcin, le doyen de ce joyeux cénacle, avait déjà croisé notre route il y a plus de quinze ans à l’entame d’une carrière singulière commencée sur le tard mais pour parodier Brassens, « l’âge ne fait rien à l’affaire, quand on est bon, on est bon » ! Et Mister G est doué assurément qui sous le couvert de l’humour – noir parfois – et de l’absurde met le doigt sur nos petits travers et sur la tragicomédie du quotidien. Point de Narcisse chez lui… ou alors un Narcisse adepte de l’autodérision !
Benoît Luisière, troquant son réflex contre la blouse du boucher ou le costume du professeur, devient Pierre, Paul ou Jacques… en un mot n’importe qui et tout un chacun. Y a-t-il après tout meilleure solution pour comprendre son voisin et l’accepter que de prendre sa place, ne serait-ce que quelques instants ?
Indien, plus vrai que nature, Olivier Culmann l’est devenu. De ce pays où il a passé de longs mois, il ne ramène qu’un portrait, le sien ! Mais le sien mis à toutes les sauces d’une société cloisonnée à l’extrême et difficile à appréhender sans la patience et la retenue dont l’auteur fait preuve dans tous ses projets photographiques au long cours.
De son peu d’attrait pour la direction de modèle, Kourtney Roy va faire un atout, passant des deux côtés du miroir, elle réalise sous la double casquette de l’actrice et de la metteuse en scène, entre mode et art, des films à image unique, d’étranges untitled film stills (*).
Du conteur au maître papetier, de l’ébéniste au restaurateur, du styliste à l’homme de théâtre… ils sont plus de 700 à avoir répondu à l’appel de Marc Lathuillière et de son Musée national. Et curieusement, ils ont tous accepté de ne plus dire c’est encore moi, mais de jouer un rôle, le leur ou plutôt celui de la profession qu’ils représentent, partiellement cachés derrière le masque souple que leur impose l’auteur. A noter la présence dans l’exposition d’une dizaine de portraits récents réalisés en mai 2016 dans les environs de Lannion.
Son Histoire de France avait fait halte à l’Imagerie pour Humour et dérision lors des Estivales 2003, clins d’œil de pâte à modeler qui traversaient les siècles, nous remettant en mémoire les temps forts de notre histoire. Cette fois-ci c’est le monde que nous fait visiter Muriel Bordier avec ses Bons baisers intemporels où son petit personnage toujours identique à lui-même, chemisier blanc, pantalon noir, s’incruste, souriant, au milieu de touristes s’adonnant à la plus commune des occupations, la photo-souvenir.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
Rayon vert – Joana Escoval, It arises not from any cause, but from the cooperation of many
- Performance
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JE_Performance_Press.jpg
- 24.06.16 → 24.06.16 PerformanceLa Criée centre d’art contemporain
Un comédien, lit des extraits du Voyage en Laponie du célèbre naturaliste suédois Carl Von Linné, tout en se faisant masser les pieds par un appareil de massage électrique. La performance reflète les questionnements de Joana Escoval face aux étonnements mutuels d’une culture à une autre et aux liens du corps à l’esprit.
lecture par Pedro Gomes – Rayon vert dans le cadre de l’exposition de Joana Escoval, Lichens Never Lie (Les lichens ne mentent jamais)
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- Lendroit éditions
- 2016
L’emprise des formes, la ZAC des signes, Eric Tabuchi
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/EricTabuchi.png
- 24.06.16 → 30.08.16 ExpositionLendroit éditions
Eric Tabuchi, né à Paris en 1959, est un photographe français. D’origine dano-japonaise, il sillonne des territoires et photographie des paysages périurbains vides de présence humaine qui semblent appartenir aux grands espaces de l’Ouest américain.
Artiste reconnu sur la scène nationale, son travail se développe sous la forme de photographies, installations, sculptures qu’il présente lors d’expositions. Mais sa pratique s’étend également dans le domaine de l’édition, il appréhende le support imprimé comme un médium artistique à part entière.
L’exposition présentée à Lendroit propose une sélection de sculptures, photographies et éditions jouant des références et des signes graphiques, de ce qu’ils montrent et désignent.
L’artiste interviendra également sur le toit de la galerie avec un dispositif visuel intitulé LAC, un jeu avec trois logos (Leclerc, Auchan, Carrefour) qui serait un peu « le Lac des signes ou l’acronyme fictif de Lieu d’Art Contemporain ».
Pour cette exposition, l’association publie une série de 26 estampes numériques d’une nouvelle série de photographies de stations services abandonnées. C’est l’un des thèmes récurrents dans le travail d’Eric Tabuchi, thème faisant bien sûr écho au mythique livre “Twentysix Gasoline Stations” publié en 1963 par l’artiste américain Ed Ruscha et considéré aujourd’hui comme un symbole du livre d’artiste.
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- Atelier d’Estienne
- 2016
L’art Chemin faisant… Imaginaires Géographiques
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Site-ACB-video-still-©-Ariane-Michel-2005-courtesy-Jousse-Entreprise-.jpg
- 19.06.16 → 18.09.16 ExpositionAtelier d’Estienne
- JEAN-LUC BRISSON, CHARLOTTE CHARBONNEL, JONAS DELHAYE, VINCENT FORTEMPS, LISE GAUDAIRE, SYLVAIN LE CORRE, FRÉDERIC LE JUNTER, ARIANE MICHEL, LAURENT MILLET, HENDRIK STURM.
Commissariat :Commissariat Christophe Desforges.
En 2016 une nouvelle édition, la dix-huitième poursuivra l’ambition de promouvoir la création en favorisant la diversité et la pluridisciplinarité. La programmation s’orientera sur une identité forte celle de la nature du site. La singularité du projet réside dans le cheminement tracé d’un site à l’autre et également d’une œuvre à l’autre.
L’art chemin faisant interpelle quant à sa situation géographique, une commune, un espace rural, non loin de l’océan et à proximité d’une ville portuaire. Un territoire qui est traversé par la variété des paysages et par les différentes mémoires de son histoire.
Un événement qui se déploie sur plusieurs sites, du centre de Pont-Scorff vers sa périphérie sur les rives du Scorff, conjuguant à la fois espaces à ciel ouvert et lieux du patrimoine, c’est là sa particularité qu’il faut assumer et amplifier. Porter un regard sur le patrimoine, c’est également questionner ce qui se passe aujourd’hui, pas dans une vision nostalgique mais une réelle rencontre et un enrichissement mutuel entre une œuvre contemporaine et le site qui devient son cadre.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2016
Renc’art : Visite commentée de l’exposition Constellations d’Olivier Michel
- Non classé
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Olivier-Michel1.jpg
- 18.06.16 → 18.06.16 Non classéArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
Samedi 18 juin, 17h, entrée libre
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- Documents d'artistes Bretagne et Passerelle Centre d'art contemporain, Brest
- 2016
Virginie Barré et Eva Taulois –
“Un peu de soleil dans l’eau froide”- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/un-peu-de-soleil-dans-leau-froide-ROHAN.jpg
- 18.06.16 → 02.11.16 ExpositionDocuments d'artistes Bretagne et Passerelle Centre d'art contemporain, Brest
- Virginie Barré, Eva Taulois
Quand Éluard dit subir son «désir comme un peu de soleil dans l’eau froide», Virginie Barré et Eva Taulois semblent prendre à rebours l’émoi du poète en faisant de cette citation l’annonce amusée d’un zénith estival venant contaminer des flots bretons réputés plutôt frais. Ou faut-il plutôt y voir une tentative un brin timide bien que déterminée de conjurer un climat sociétal ces temps-ci bien frisquet ?
Il y a certainement un peu des deux dans ce projet partagé par les artistes françaises réunies. À l’évidence, un air de vacances souffle cet été sur la Galerie de Rohan de Landerneau. S’il fallait qualifier en deux coups de cuillère à pot leur proposition, on pourrait dire qu’elles inondent de couleur cette ancienne boutique de centre-ville. Ce « peu de soleil» se veut un étal de gestes simples, vifs et vivants qui conjugue tonalités et obsessions des deux artistes.
Quand Virginie Barré égraine les indices de l’imaginaire, Eva Taulois ouvre par l’abstraction colorée des potentialités fictionnelles. Et l’exposition de dessiner le décor composite d’une fiction à inventer dans la réunion délicate de ces deux approches.
Un partenariat entre Passerelle – Centre d’art contemporain de Brest, Documents d’Artistes Bretagne et la Ville de Landerneau
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- Les Moyens du Bord
- 2016
Entrées libres
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/entrées-libres.jpg
- 18.06.16 → 18.09.16 ExpositionLes Moyens du Bord
- Félix et Nicole Le Garrec, Lika Guillemot, Laureline Collavizza, Marion Plumet, Marilyne Govaert et BIVOUAC Architectures
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- Manoli, Musée et jardin de sculptures
- 2016
Au fil de l’eau
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LEROI_photo_Francois_Lauginie.jpg
- 18.06.16 → 11.09.16 ExpositionManoli, Musée et jardin de sculptures
- Jean-Yves Brélivet, Jean Degottex, Marcel Dinahet, Gloria Friedmann, Ron Haselden, Olivier Leroi, Yvan Salomone
En écho à la célébration du 50e anniversaire du barrage de la Rance, l’exposition conçue à partir de la collection du Frac Bretagne s’attache à établir des passerelles avec le contexte naturel voisin du musée. Constituant une thématique essentielle de la collection, le paysage est ici mis en lumière sous l’angle singulier du panorama côtier, symbole d’infini, de voyage et de découverte.
Exposition organisée par le Frac Bretagne, en partenariat avec le Musée Manoli
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2016
Olivier Michel, Constellations
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Olivier-Michel.jpg
- 11.06.16 → 23.07.16 ExpositionArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’oeuvre graphique d’Olivier Michel décline des signes élémentaires tels que la boucle, le trait, le point. À travers la répétition de ces motifs, l’artiste recouvre la surface et envahit l’espace. Son oeuvre ne se veut pas spectaculaire, elle rend palpable l’écoulement du temps et interroge sur le sens de l’art et l’acte créateur.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
rencontre avec Joana Escoval
- Rencontre
- 11.06.16 → 11.06.16 RencontreLa Criée centre d’art contemporain
rencontre autour de son exposition personnelle, Lichens never lie (Les lichens ne mentent jamais)
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- 2016
Les Vases Bleues – Collectif WOOP
- Exposition
- 11.06.16 → 10.07.16 Exposition
- Collectif WOOP
Carte blanche au collectif WOOP
Annabelle Arlie, Virginie Barré, Dans Le Ciel Tout Va Bien, Adrien Guillet, Kenneth Jeffrey, Babeth Rambault, Eva Taulois, Céline Vaché-Oliviéri
“Le projet de cette exposition est une recherche autour de formes ou d’objets qui pourraient accueillir des fleurs.A partir d’une invitation adressée à plusieurs artistes, le collectif Woop propose une installation collective d’œuvres composées de fleurs et de vases”.I.A.
Un vase intelligent (Vase I) rencontre un vase artificiel (Vase A), le public en délire : « allez Vase I ! Vas-y, Vase A ! » Le premier vase a quelque chose à dire, le second rien, -que dire d’un vase intelligent qui parle et d’un vase artificiel qui ne dit rien ?- ils ne sont pas communicants. On a beau attendre la nuit dans une chambre et leur payer un pot rien ne sort. Szut ! Piotr ! Un allemand surréaliste se jette par la fenêtre en criant : « Vase is tasse ! ». La bonne ambiance est vaseuse. Mais voilà au départ pour commencer par le début de l’origine : à la fleur de l’âge, insouciants, nous écoutions Gérard Manset « Les vases bleues » (que nous croyions bleus) méditations sauvages, images luxuriantes, rêve végétal de faunes domestiques. Des primes verres du printemps aux framboises gelées d’un automne en réunion. Martine (hic) à la plage, un cocktail mambo, ma poule ! qui chante les pieds dedans, picore les premiers vers. Un nid vert pour les œufs du lapin de Pâques m’a nanti, vase i anéanti, ère vase a, sans glaive mais la fleur au fusil !
Paul Brunet, mars 2016
Du 11 juin au 10 juillet 2016.
Gratuit
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
Lichens never lie (Les lichens ne mentent jamais)
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JoanaEscoval_LaCriee600.jpg
- 10.06.16 → 14.08.16 ExpositionLa Criée centre d’art contemporain
Lichens never lie (Les lichens ne mentent jamais) est la première exposition personnelle hors de la péninsule ibérique de la jeune lisboète Joana Escoval. Elle forme une proposition épurée et fragile, qui matérialise la constante fugacité du monde vivant et ses mystères polysémiques.
Les œuvres de Joana Escoval résultent de gestes minimaux et sont en général composées par assemblage de matériaux bruts (chevrons, tiges de cuivres, terre cuite…) et/ou collectés dans la nature (feuilles, coquillages, pierres, arbres entiers parfois).
Joana Escoval porte une attention particulière aux lieux dans lequel ses œuvres prennent place, ainsi qu’aux flux visibles ou invisibles qui les traversent et qui font partie intégrante de ses propositions. Son exposition à La Criée prend autant en compte la spécificité de ses espaces que le chemin de la lumière estivale et de l’air qui les parcourent.
Présentant un ensemble d’œuvres pour la plupart inédites, Lichens Never Lie se construit autour de l’idée de passage, de transition, de contagion : d’un état à un autre, d’une croyance ou d’un savoir à un-e autre, d’une culture à une autre, etc.
Ainsi, certaines pièces indiquent de possibles directions, qui n’ont jamais valeur de finitudes (Impossible obéissance, Our myth is not self evident because it is a mystery), alors que d’autres matérialisent un seuil, de façon tenue, parfois presque invisible (Rational or Irrational or Rational or).
D’autres pièces interrogent les frontières entre Nature et Culture ou entre différentes cultures, pour mieux suggérer leur entrelacement, sinon leur effacement. Dans Neither Bounded nor Static ou dans Untitled (for André) par exemple, il serait vain de déterminer si c’est le non-humain qui se trouve anthropomorphisé ou si, au contraire, c’est l’humain qui se «naturalise». Le titre même de l’exposition, trouvé par l’artiste sur un panneau d’affichage du laboratoire de pharmacognosie et mycologie de l’Université Rennes 1 se réfère à un organisme duel (algue autant que champignon) et lui prête un agissement humain. Il dit bien cette porosité des choses, des êtres et de leur représentation qui se trouve au coeur du travail et des interrogations de l’artiste.Les formes de Joana Escoval sont à la fois suffisamment suggestives pour que notre pensée s’y accroche et s’y déploie aisément et suffisamment flottantes pour qu’elle puisse ensuite y vagabonder : des œuvres ouvertes pour des pensées sauvages en quelque sorte.
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2016
Une Partie de Campagne 2016
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bandeau-worldpress.jpg
- 10.06.16 → 12.06.16 ExpositionGalerie Oniris ● Florent Paumelle
- Norman Dilworth + Odile Decq
Après s’être déroulé sous forme de parcours dans les lieux inhabituels depuis cinq ans dans les villes de Locquirec (en 2011 et 2012), Saint-Emilion (en 2013) et Saint-Briac-sur-mer (en 2014 et 2015), la “PARTIE DE CAMPAGNE ● ÉDITION 2016″ regroupe une dizaine de galeries dans différents lieux du bourg de Chassagne-Montrachet en Bourgogne dans le cadre d’un week-end / parcours d’art contemporain.
Galeries participantes à l’édition 2016 à Chassagne-Montrachet
- Galerie Anne Barrault (Paris)
- Galerie Albert Baronian (Bruxelles)
- Galerie Christian Berst – art brut (Paris)
- Galerie Interface (Dijon)
- Galerie Bernard Jordan (Paris)
- Galerie Réjane Louin (Locquirec)
- Galerie Oniris (Rennes)
- Galerie Alberta Pane (Paris)
- Galerie Polaris (Paris)
- Galerie Pietro Sparta (Chagny)
Lien vers notre page : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/une-partie-de-campagne-2016/
Présentation des artistes exposées par Oniris à la Partie de Campagne 2016
- NORMAN DILWORTH (né en 1931)
Grâce à une prédilection pour le carré NORMAN DILWORTH compose une suite d’inlassables variations gouvernées par la géométrie. L’artiste a recours à des systèmes d’organisation clairement définis, il s’en remet à la loi des nombres et à l’expérimentation. Cependant, l’artiste aime aussi l’aléatoire et se fie, parfois, au hasard. Ses sculptures, toutes animées par le rythme des pleins et des vides sont taillées dans des plaques d’acier corten, couleur rouille.
- ODILE DECQ (née en 1955)
Plus qu’un style, une attitude ou un processus, l’œuvre d’ODILE DECQ est un univers. Dans toutes ses créations, architecturales, design ou artistiques, elle met en question la commande, l’usage, la matière, le corps, la technique et le goût, l’architecture inventée privilégie les couleurs vives et franches : le noir et le rouge, ainsi que le métal et le verre qui lui permettent de jouer sur les tensions et les discontinuités de matières. Ses créations proposent alors un regard paradoxal, à la fois tendre et sévère sur notre monde.
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- Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
- 2016
MISS READ : Berlin Art Book Fair
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/missread2016.jpg
- 10.06.16 → 12.06.16 ExpositionCabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
Les Éditions Incertain Sens seront à “Miss Read“, Art Book Fair de Berlin des 10 au 12 juin 2016
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- Lendroit éditions
- 2016
Rencontre avec Ilan Manouach
- Non classé
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/13001254_10153677858723406_8086716788992866395_n.jpg
- 09.06.16 → 09.06.16 Non classéLendroit éditions
Rencontre-signature autour de l’ouvrage Harvested, co-édité par Lendroit éditions.
A travers l’industrie du film X, cette anthologie questionne la notion d’art contemporain en relation avec les pratiques de diffusion, de tri et de représentations d’internet.
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- Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
- 2016
Anita Gauran – “Polyregard in the dark”
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Rayogrammes_2016_Anita_Gauran-e1464861932875.jpg
- 04.06.16 → 28.08.16 ExpositionDocuments d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
Exposition personnelle de ANITA GAURAN dans le cadre des Chantiers-Résidence à Passerelle Centre d’art contemporain, Brest.
Anita Gauran visite des musées et des sites archéologiques munie d’un appareil argentique. De retour dans l’atelier, pas de photoshopage ni d’impression numérique donc, mais un travail patient dans la chambre noire dont elle ressort des épreuves qu’elle a révélées de ses propres mains.Du 4 juin au 27 août 2016
Vernissage le vendredi 3 juin à 18h.
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- Chapelle des Ursulines
- 2016
À hauteur d’homme – Michel Thersiquel, photographe
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB_Thersi2.jpg
- 28.05.16 → 09.10.16 ExpositionChapelle des Ursulines
- Michel Thersiquel
Disparu en 2007, Michel Thersiquel nous a laissé en héritage près de 70 000 photos. Ce ne sont ni les paysages sublimes de la Bretagne, ni les portraits modelés dans la matière humaine qui tiennent la vedette.
Non, et pourtant… les stars ce sont les gens ordinaires, les gens de peu, les obscurs, les sans-grades. Paysans ramassant les pommes de terre à genoux dans leur champ, ligneurs brandissant le bar remonté de haute lutte, patronne de bistrot faisant le lien social devant un calendrier des Postes. Ou, moins connus, corps cassés par la vie tentant de remonter la pente à Kerpape. Cette Bretagne au travail, dans les petits métiers que Thersi mettait “en gloire” comme personne d’autre. L’envers d’un décor de cartes postales pour touristes pressés. A l’époque du touch’nd go, où on picore de-ci de-là à la superficie des choses, Thersi savait arrêter le temps. Le temps qu’il faut pour établir des relations de confiance.
Pour cette première grande exposition depuis sa disparition, la Ville de Quimperlé lui ouvre deux lieux :
la Chapelle des Ursulines et la Maison des Archers, et y installe ses portraits de gens ordinaires, d’ici et d’ailleurs, de Quimperlé et de son pays, dont Thersi met en avant la dignité et la fierté, mais aussi ces artistes qui ont œuvré pour une Bretagne vivante.
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- 2016
À hauteur d’homme – Michel Thersiquel, photographe
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ACB_Thersi2.jpg
- 28.05.16 → 09.10.16 Exposition
- Michel Thersiquel
Disparu en 2007, Michel Thersiquel nous a laissé en héritage près de 70 000 photos. Ce ne sont ni les paysages sublimes de la Bretagne, ni les portraits modelés dans la matière humaine qui tiennent la vedette.
Non, et pourtant… les stars ce sont les gens ordinaires, les gens de peu, les obscurs, les sans-grades. Paysans ramassant les pommes de terre à genoux dans leur champ, ligneurs brandissant le bar remonté de haute lutte, patronne de bistrot faisant le lien social devant un calendrier des Postes. Ou, moins connus, corps cassés par la vie tentant de remonter la pente à Kerpape. Cette Bretagne au travail, dans les petits métiers que Thersi mettait “en gloire” comme personne d’autre. L’envers d’un décor de cartes postales pour touristes pressés. A l’époque du touch’nd go, où on picore de-ci de-là à la superficie des choses, Thersi savait arrêter le temps. Le temps qu’il faut pour établir des relations de confiance.
Pour cette première grande exposition depuis sa disparition, la Ville de Quimperlé lui ouvre deux lieux :
la Chapelle des Ursulines et la Maison des Archers, et y installe ses portraits de gens ordinaires, d’ici et d’ailleurs, de Quimperlé et de son pays, dont Thersi met en avant la dignité et la fierté, mais aussi ces artistes qui ont œuvré pour une Bretagne vivante.
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2016
CLAUDE VIALLAT – exposition personnelle
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VIALLAT-2015-287.jpg
- 27.05.16 → 17.09.16 ExpositionGalerie Oniris ● Florent Paumelle
- Claude Viallat
Régulièrement invité depuis 1990, Claude VIALLAT, artiste Nîmois de renommée internationale, est à l’honneur à la Galerie Oniris pendant tout l’été 2016. A l’occasion de sa neuvième exposition personnelle, il expose ses travaux les plus récents, des petits et grands formats, accompagnés d’œuvres sur papier.
Fondateur du groupe « support/surface » au début des années 70, l’artiste est resté fidèle depuis plus de 50 ans à une même forme, qui se rapproche de la celle d’un haricot, ou selon Gottfried Honegger de celle d’une graine signe d’éternité. Cette forme abstraite est appliquée et répliquée à l’aide d’un pochoir, sur les supports les plus variés, bâches, toiles de tente, tissus d’ameublements, que l’artiste choisit de préférence usagés, imprégnés des aléas du temps.
Peignant à même le sol, Claude VIALLAT joue de la contrainte émanant du support et le met à l’honneur en faisant oublier le motif à travers sa répétition. La fidélité de l’artiste à une même forme le laisse « libre de réinventer à chaque fois une technique et des effets de couleur ».
L’art de Claude VIALLAT se caractérise par la somptuosité de la couleur qui l’impose comme l’un des grands coloristes de l’histoire de la peinture occidentale. Il crée un univers vivant et fluide proche du ballet où l’image n’est plus la forme mais la grille qui en résulte.
Le caractère pulsionnel de son travail sur toile se retrouve également au travers de ses dessins et sérigraphies, qui, grâce à quelques traits, restituent les moments intenses où l’homme défie et affronte le taureau dans l’arène de sa ville natale, à laquelle il rend hommage avec ses tauromachies.
Figure majeure de la peinture française, Claude VIALLAT a représenté la France à la biennale de Venise en 1988. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques dont le Musée Nationale d’Art Moderne de la Ville de Paris, le Centre Georges Pompidou, le MoMA de New-York, ou encore le Musée des Beaux-Arts de Montréal.
Lien vers notre page : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/claude-viallat-2016/
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- 2016
Le vertige de la spirale – Julie Knaebel
- Exposition
-
https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Levertigedelaspirale300.jpg.jpeg
- 20.05.16 → 20.06.16 Exposition
Une installation de Julie Knaebel dans la librairie, autour des livres du fonds documentaire du Quartier et de leur mise en abîme.
” Nous travaillons entourés des livres, endormis sur les étagères, empilés, s’étendant du sol au plafond, une foule de dos colorés, des titres, des noms, et parfois rien. Les spirales m’attirent, rangées dans les rayonnages, elles ne livrent rien, seulement leurs brillances métalliques, leurs rondeurs généreuses. Et c’est grâce à elles que je découvre trois ouvrages : 23, 24, 25 pieces d’Allen Ruppersberg, Enseigner et Apprendre, Arts Vivants de Robert Filliou, et Documents de Jérôme Saint-loubert Bié. Ils se ressemblent, leur format est similaire, leur reliure identique. Ils revêtent la même esthétique modeste et belle. Mais au-delà de leur aspect, ils sont liés par un questionnement commun : un livre finit-il ?Le vertige de la spirale propose une plongée dans le fonds de documentation du centre d’art, à travers la mise en abîme du livre. Livre infini, livre en construction, livre exposé ou documenté, toutes ces formes questionnent la finitude du livre, son utilisation, sa réappropriation. C’est à travers ces indices présents dans le fonds documentaire que se développera un regard sur le livre, celui qui doit vivre et s’activer. Un temps de recherche sera rendu visible dans la librairie, les 6, 7 et 8 mai. “
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2016
EVA NIELSEN & CLÉMENT LAIGLE
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/clementlaigle_prototypmodel_web.jpg
- 19.05.16 → 24.06.16 Expositiongalerie art & essai – Université Rennes 2
Présents sur la scène contemporaine, l’artiste franco-danoise Eva Nielsen (Née en 1983) et le français Clément Laigle (Né en 1978) développent depuis plus d’une décennie maintenant des pratiques artistiques, respectivement picturale et sculpturale/installative, nourries de références à l’architecture et habitées par des rapports de forces, qu’ils soient représentés ou en acte.
Interrogeant le photographique et la peinture, Eva Nielsen explore la surface picturale en métissant huile, acrylique et sérigraphie. Par un travail d’hybridation subtil et des effets de matière savamment maîtrisés, espaces peints et espaces imprimés s’imbriquent de façon très frontale pour produire un trouble sensible, et offrir par là même de multiples niveaux de lecture. L’artiste articule, sur des toiles de grands formats, des fragments de réel avec différents héritages allant du mouvement pictorialiste à l’abstraction figurative, du sfumato académique au brutalisme architectural. Le paysage périurbain contemporain avec ses aires bétonnées, ses zones en mutation, ses lieux en reconstruction constitue un terrain d’observation privilégié. Native de Yerres, l’artiste puise en effet son vocabulaire formel au sein de son quotidien : ses déplacements en banlieue parisienne, ses trajets sur la ligne du RER D, ses voyages aux États-Unis ou en Scandinavie, ses lectures (Virginia Woolf, Henry David Thoreau). Proposant des visions synthétiques, elle nous transporte vers d’autres territoires dans lesquels architecture/paysage fusionnent. Sculpturales bien que procédant d’une mise à plat, les peintures d’Eva Nielsen confrontent des archétypes géométrisant de l’architecture à des horizons romantiques et dépouillés, comme pour mieux nous donner à voir les rapports sensibles existant entre forces urbaines et naturelles.
Clément Laigle s’inscrit, quant à lui, dans une confrontation directe avec l’architecture, avec le bâti auquel « il n’est, dit-il, pas possible d’échapper ». Partant de ce constat, l’artiste utilise le champ de l’architecture pour poser les bases de son langage artistique, un langage qu’il souhaite toutefois insubordonné au contexte de monstration et qui emprunte au registre de la construction ou de l’aménagement d’intérieur ses matériaux, ses outils, ses usages. Utilisés de façon récurrente en association avec la lumière qu’elle soit artificielle et/ou naturelle, les matériaux industriels (rayonnages et structures métalliques, portiques de levage, panneaux d’aggloméré, cloisons en BA13, tubes en acier ou en PVC, tôles ondulées, éléments en béton) lui permettent de brouiller les frontières existantes entre sculpture et installation, entre productions architecturales et cadres architecturés. Minimalistes, empreintes d’une vraie physicalité, de facture tantôt brutaliste, tantôt clinique, les œuvres de Clément Laigle proposent des narrations sourdes, des rapports de forces en acte. Comme sous-tendues par des conflits d’autorité, ces dernières semblent se mesurer du sol jusqu’au plafond avec les sites qui les présentent.
Distincts et pourtant en résonance, les univers de Clément Laigle et Eva Nielsen dialoguent ainsi pour la première fois le temps d’une exposition à la Galerie Art & Essai de l’Université Rennes 2.
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Commissariat : John Cornu
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2016
project room : Clélia Berthier, Paoline Prioult & Darta Sidere
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/berthier-hubble.jpg
- 19.05.16 → 24.06.16 Expositiongalerie art & essai – Université Rennes 2
Cette project room présente le travail sculptural et installatif de Clélia Berthier, Darta Sidere et Pauline Prioult qui, chacune à leur manière, proposent un détournement des usages habituels des matériaux qu’elles utilisent afin d’expérimenter le champ des possibles.
La première salle réunit Hubble, une pièce murale d’envergure de Clélia Berthier, et des propositions sculpturales en pierre de Darta Sidere.
Aisément reconnaissables, parce que familiers et issus de la sphère du bricolage, les matériaux utilisés par Clélia Berthier sont choisis pour leurs propriétés physiques, leurs caractères plastiques : formes, couleurs, textures. Au gré de ses expérimentations, l’artiste met en œuvre différents rapports de forces. Elle soumet ainsi aussi bien le métal, le cuivre que la mousse polyuréthane à l’épreuve du feu dans le but de rendre visible cette exposition. Elle révèle les marques laissées par ses actions dans la matière, tout en mettant à profit les éventuels accidents, ce qui ne peut être complètement anticipé, ce qui échappe lorsque l’expérimentation prend le pas sur les intentions. Chauffés, brûlés, impactés en leur centre, les formats en cuivre de Hubble se parent ainsi de mille reflets moirés, comme autant de nébuleuses célestes, d’images aléatoires venues d’ailleurs.
En vis-à-vis, le visiteur découvre Dissection du Lithops, un ensemble de deux sculptures, produites en kersantite (pierre bretonne proche du granite) et en pierre calcaire de Richemont, placé à même une estrade en bois ; ainsi qu’Autoportrait (la dent cassée), taillé dans du marbre de Carrare, présenté sur une étagère murale. À mi-chemin entre figuration et abstraction, le travail de Darta Sidere s’attache à présenter le corps telle une matière plastique, la peau telle une membrane sensible séparant l’individu et le monde extérieur. Avec Dissection du Lithops (du grec « lithos », pierre et « opsis », apparence), il est question de se consacrer à l’étude de la peau d’une plante du même nom, appelée couramment « plante caillou » en raison de son apparence. Sculptées dans des blocs de pierre, les deux fragments proposent donc un retournement, et s’exposent tels de fascinants spécimens fossiles surdimensionnés. Au-delà de la transsubstantiation, l’artiste développe une logique haptique, une invitation à toucher du regard leur surface tantôt veinée, tantôt lisse. Organique toujours, l’Autoportrait (la dent cassée) consiste, quant à lui, en une représentation autobiographique figée dans du marbre blanc soit un majestueux fragment de dent cassée à valeur d’autoportrait.
Lauréate d’une Dinée organisée par La Collective* en collaboration avec l’association & (esperluette)** au sein de l’EESAB en décembre 2015, Paoline Prioult investit la seconde salle de la project room avec une installation sculpturale et lumineuse composée de huit plaques de cire rétroéclairées, posées à champ sur des estrades qui prolongent celle présente dans la première salle. Matériaux de prédilection de l’artiste, servant habituellement à confectionner des moules en vue d’obtenir des tirages en bronze (technique de la cire perdue), la cire se voit ici exploitée pour elle-même. L’artiste explore en effet les possibilités offertes par le médium : malléabilité, plasticité, effets de textures, jeux de transparences et d’opacités, reliefs et profondeurs. Intéressée par le groupe Support/Surface, Paoline Prioult déplace certaines des problématiques picturales dans le champ sculptural, tout en donnant à voir une nouvelle approche du colorfield. Les différents panneaux de cire teintée dans la masse, parfois légèrement superposés les uns aux autres, déploient ainsi au gré de leurs associations une large palette colorée dans l’espace. Les tubes fluorescents, que l’on devine à l’arrière, accentuent de plus la diffraction sur les murs, et ce faisant renforcent, de manière sensible, l’interaction avec le lieu de présentation._
Née en 1991 à Vitré, Clélia Berthier vit et travaille à Rennes.
Née en 1993 à Caen, Paoline Prioult vit et travaille à Rennes.
Née en 1990 à Riga (Lettonie), Darta Sidere vit et travaille à Rennes._
* La Collective est un groupement d’artistes qui a pour but de promouvoir la jeune création contemporaine, en favorisant la production, le soutien et la diffusion des œuvres. Trois projets artistiques sont ainsi présentés au public lors d’un dîner afin de
les soumettre à un micro-financement.
** Constituée au sein de la Galerie Art & Essai, l’association & (esperluette) propose une aide à la production et à la diffusion de la jeune création.
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- 40mcube
- 2016
GENERATOR – résidence – appel à candidature 2016
- Résidence
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- 16.05.16 → 17.06.16 Résidence40mcube
GENERATOR lance un nouvel appel à candidatures, pour l’édition 2016/2017 du programme.
Les artistes diplômés des écoles supérieures d’art européennes et les commissaires d’exposition sont invités à envoyer leur candidature par voie postale à l’adresse suivante.GENERATOR / 40mcube
128, avenue du Sergent Maginot
35000 Rennes.Date limite de candidature : 17 juin 2016.
Le jury constitué de 5 personnalités de l’art contemporain se réunira le 30 juin 2016.Télécharger l’appel à candidature – conditions générale du programme
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- Lendroit éditions
- 2016
Fabio Viscogliosi, Tutti quanti
- Exposition
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- 13.05.16 → 18.06.16 ExpositionLendroit éditions
Un ensemble de peintures et dessins récents, sur toile et sur papier.
De formats variables, ces œuvres puisent dans un alphabet qui m’est propre, constitué au fil du temps: surfaces géométriques, aplats de couleurs, traits et signes, lettres, formes au pochoir, nuages de peintures, projections, élévations et empilements.“Les œuvres de Fabio Viscogliosi explorent la frontière ténue qui existe entre figuration et abstraction. Quelques formes pleines et traits de couleurs juxtaposés composent les bases d’une esquisse que notre cerveau ne peut s’empêcher d’achever (comme il le fait en interprétant la forme des nuages ou des rochers). Ici les éléments possibles d’un paysage, là l’esquisse d’une architecture, ailleurs le détail d’un élément mécanique… Mais finalement rien de moins sûr que tout cela. La composition de ces peintures laisse la possibilité — ou pas — à la représentation. Et l’œil hésite entre le macroscopique et le microscopique, entre la figure et le paysage, entre la surface et l’image. Une science de la composition qui va autant puiser aux origines de l’abstraction que dans les codes graphiques et narratifs de la bande dessinée.”
Olivier VadrotPublication de cinq estampes numériques numérotées et signées par l’artiste.
En partenariat avec Spéléographies – biennale des écritures
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- 40mcube
- 2016
40mcube Hub Hug / GENERATOR
- Exposition
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- 13.05.16 → 12.06.16 Exposition40mcube
- Florent Gilbert / Guillaume Gouerou / Loren Tortil / Victor Vialles
40mcube et l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (Brest-Lorient-Quimper-Rennes) et l’entreprise Self Signal se sont associés pour créer GENERATOR, un programme « incubateur de carrière professionnelle » destiné aux jeunes artistes et commissaires d’exposition, qui propose de combler l’interstice qui existe entre la formation et la professionnalisation.
Chaque année durant sept mois, quatre jeunes artistes, dont deux issus de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne et deux issus d’autres écoles au niveau national, développent dans des conditions professionnelles leur travail artistique en définissant ses enjeux, en consolidant un propos et en produisant des œuvres.
GENERATOR sélectionne chaque année quatre commissaires d’exposition ayant achevé depuis peu leur formation, pour un séjour de prospection d’un mois permettant la rencontre avec les artistes du programme, mais aussi avec ceux présents sur le territoire.
Ce programme initié et coordonné par 40mcube, fédère et met à la disposition de jeunes artistes et commissaires d’exposition les compétences critiques et techniques réunies en Bretagne, territoire dynamique composé de nombreuses structures d’art contemporain dédiées à l’exposition, la collection, la recherche, l’édition.
Pour les artistes de GENERATOR 2016, Florent Gilbert, Guillaume Gouerou, Lauren Tortil et Victor Vialles, le Hub Hug devient le showroom d’une partie des oeuvres réalisées dans le cadre du programme 2016, avec Florent Gilbert, Guillaume Gouerou, Camille Tan, Lauren Tortil et Victor Vialles.
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- 2016
Des mots de rien du tout – Jean-Charles Castric
- Lecture
- 12.05.16 → 12.05.16 Lecture
Découverte de la poésie des écrits et des projets d’architecture d’Alvaro Siza à partir d’extraits de ses textes lus par Jean-Charles Castric, architecte.
Dans le cadre du Printemps de l’architecture 2016
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- EESAB → Site de Rennes
- 2016
8 diplômés au rendez-vous à Saint-Briac
- Exposition
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- 05.05.16 → 08.05.16 ExpositionEESAB → Site de Rennes
Rendez-vous à Saint-Briac prend ainsi la suite de l’événement Une partie de campagne accueilli en 2014 et 2015 sur la commune.
Rendez-vous à Saint-Briac, se passe sur un long week-end de printemps pour donner au public le temps et l’occasion de vivre une sélection d’événements artistiques, dans le centre ancien du village et au château du Nessay.
8 diplômés de l’EESAB présenteront leurs travaux dans un des lieux de l’événement.
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- Rendez-vous à Saint-Briac
- 2016
Autour de Gilles Mahé
- Exposition
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- 05.05.16 → 08.05.16 ExpositionRendez-vous à Saint-Briac
Pour la troisième année consécutive, la commune de Saint-Briac-sur-mer et l’association festivart s’associent au printemps pour proposer au public un événement dédié à la création contemporaine.
Rendez-vous à Saint-Briac (RVASB) prend ainsi la suite du week-end Une partie de campagne accueilli en 2014 et 2015 sur la commune. Ce nouvel événement porte le nom de Rendez-vous à Saint-Briac en hommage à Gilles Mahé, qui avait intitulé quelques-unes de ses œuvres ainsi : Rendez-vous au bar, à l’école, … A travers un accrochage d’œuvres, et une conférence qui retrace son parcours, festivart et le Frac Bretagne proposent d’aller à la rencontre de cet artiste, un artiste défricheur et généreux.Exposition ouverte jeudi 5 mai de 14h à 18h, vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 mai de 11h à 18h
Entrée libre
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- Galerie Raymond Hains
- 2016
Hippolyte Hentgen “L’Eve Future”
- Exposition
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- 05.05.16 → 03.07.16 ExpositionGalerie Raymond Hains
Hippolyte Hentgen est un duo d’artistes. Il est composé de Gaëlle Hippolyte et de Lina Hentgen, respectivement nées en 1977 et 1980. Elles vivent et travaillent à Paris. En 2007 elles se rencontrent et s’amusent de quelques dessins à quatre mains. De cette complicité va naitre Hippolyte Hentgen, aujourd’hui représenté par la Galerie Sémiose, à Paris.
Fondée sur des œuvres nourries de signes ou de motifs pseudo-scientifiques, de culture populaire ou d’une imagerie surannée, cette exposition nous propose une sorte d’historiographie fictive et composite qui est le parfait reflet de leur production artistique.
En effet, l‘univers plastique d’Hippolyte Hentgen provoque les rencontres stylistiques et les collisions artistiques, il partage en cela des points communs avec les expériences littéraires menées par Villiers de l’Isle-Adam dans son roman intitulé « L‘Eve future » auquel le titre de l’exposition fait référence.
L’exposition présente ainsi des histoires de femmes, des documents « d’anticipation » pseudo-scientifiques, des dessins, des collages et des assemblages spécialement conçus pour l’occasion. Si le point de départ de« L‘Eve future » est le fantasme incarné par un personnage androïde éponyme inventé à la fin du XIXème siècle par Edison, elle est surtout le prétexte au développement d’une pratique foisonnante de peintre et de dessinateur. Car l‘ouvrage au titre évocateur et aux tournures pleines d’emphase de l’écrivain Villiers de l’Isle Adam, permet à Hippolyte Hentgen de revisiter de manière totalement décomplexée, des pans entiers de l’histoire de l’art.
Cette exposition s’inscrit dans une série de manifestations à Rennes (Bon accueil), Langueux et Saint-Brieuc, autour du 130 ème anniversaire de « L‘Eve future » du briochin Villiers de L’Isle-Adam.
Commissariat : Judith Quentel
Photographies : Hervé Beurel
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2016
Nikolas Fouré – 19° au dessous de l’horizon
- Exposition
- 29.04.16 → 17.06.16 ExpositionL’aparté, lieu d’art contemporain
Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Quimper, Nikolas Fouré se promène entre sculpture et performance, dessin et installation ; ses recherches formelles sont multiples.
La répétition d’un geste, la multiplication d’un objet-matériau sont présents dans la plupart de ses productions. Ses actes sont avant tout guidés par le désir d’un renversement des repères, aussi bien dans une conception arithmétique que dans la notion du travail, du faire œuvre.
Tel un véritable « fabricant », il accumule, dédouble, compresse, reproduit des éléments de base, jouant de la porosité entre leurs caractéristiques physiques et leur potentiel imaginaire.
Comment représenter l’infiniment grand ou l’infiniment petit, des questions récurrentes dans le travail de l’artiste. Intéressé par les relations entre les phénomènes naturels et nos artefacts, Nikolas Fouré s’attarde une fois de plus à disséquer nos systèmes de représentation.
A côté de deux œuvres plus anciennes, Nikolas Fouré présente trois nouvelles productions issues de ses expérimentations mises en œuvre lors de sa résidence à L’aparté. Ces dernières sont nées de son envie de dessiner avec la lumière du soleil ou de sculpter la distance d’une milliseconde de la vitesse de la lumière.
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- Conférence « sandwich » : « L’histoire de l’art quelle expo ! » par Philippe CAM, artiste et enseignant.
- 2016
« L’histoire de l’art quelle expo ! » Philippe CAM, artiste et enseignant.
- Conférence
- 28.04.16 → 28.04.16 ConférenceConférence « sandwich » : « L’histoire de l’art quelle expo ! » par Philippe CAM, artiste et enseignant.
Conférence « sandwich » : « L‘histoire de l’art quelle expo ! » par Philippe CAM, artiste et enseignant.
Le professeur de peinture et de dessin à l’EBA nous présente son travail d’artiste plasticien. Il explore le thème de l’exposition et ce, en relation avec le workshop qu’il conduit conjointement avec la classe préparatoire, en vue de la présentation muséographiée de leurs travaux. « Philippe Cam se joue du « voyant », sa peinture est malhabile, ses photos sont floues ou mal cadrées, ses dessins repris à d’autres artistes. Par ces pirouettes dans le grand cirque de l’art, tout se trame contre le tableau ou plutôt contre la représentation de la peinture du tableau.(Jean-Michel Corre) ».
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- 2016
Musique pour plante verte – Morgane Tschiember
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/dogmaart-morgane-web.jpg
- 27.04.16 → 05.06.16 Exposition
L’installation « Musique pour plante verte » présentée au Project room du centre d’art de Quimper est une structure autonome sur laquelle viennent dialoguer différents éléments. Plusieurs plantes vertes y sont installées à différentes hauteurs, elles écoutent une musique spécialement conçue pour elles par Corsin Vogel à partir des sons d’oiseaux enregistrés par le musicien Jim Fassett pour son étonnante « Symphony of the Birds » qui a accompagné pour la première fois l’exposition de Morgane Tschiember au Musée des beaux-arts de Dole en 2015. La partition de Corsin Vogel s’inscrit dans la continuité de ces sonorités.
Pour le Quartier, Morgane Tschiember réalise une installation qui évoque un cycle, les plantes écoutent tranquillement de la musique, elles ne manquent de rien, elles sont arrosées tous les jours, plantées dans une terre spécifique qui leur convient. Entre plantes d’appartement et plantes de musée, elles s’adaptent à une nouvelle façon de vivre, à l’instar des individus de la société liquide décrite par le sociologue Zygmunt Bauman qui dénonce le flux des relations indécises exclusivement fondées sur l’acte de consommer.
Dans « Musique pour plante verte » un grand nombre de chewing-gums, en écho à une certaine culture hollywoodienne, semble nous rappeler que la chlorophylle finit souvent dans nos bouches….On aperçoit également un certain nombre de brumisateurs qui jonchent le sol, d’une marque qui nous vante les mérites d’une eau pure venue des montagnes. Entre construction et dépotoir, des brumisateurs dont la marque de couleur rose nous renvoie à l’idéal de la montagne, du vert tendre chewing-gums qui résonne avec les plantes vertes, des shibaris suspendus aux formes rappelant le monde végétal, des tissus terreux qui font de l’ombre aux plantes, cette installation constitue une sorte de condensé de notre société, entre zen et hardcore, bondage et musique classique, qui oublie souvent ses origines, et particulièrement celles du sol sur lequel nous marchons tous les jours.
Subtilement, la céramique qui apparaît ici sous toutes ses formes et tous ses états : terre fraîche qui maintient les plantes en vie, tissus trempés dans la terre liquide et séchés, tablettes en céramique, shibaris émaillés et même l’eau des brumisateurs qui récupère ses nutriments à travers les roches, retrouve ici son élément d’origine, la terre.
Morgane Tschiember Née en 1976 à Brest. Vit à Paris. Diplômée de DNSAP de l’ESNAB de Paris en 2002 et DNSEP de l’EESAB de Quimper en 1999. Elle a été lauréate du Prix Espace Paul Ricard en 2001. Depuis, elle a collaboré avec de nombreux artistes, notamment avec Olivier Mosset, et a participé à plus de 60 expositions monographiques et de groupe en France, Autriche, Belgique, Grande-Bretagne, République tchèque, Allemagne, Italie, Serbie, Japon, Suisse et aux États-Unis. Morgane Tschiember a orienté ses travaux vers des pièces tridimensionnelles afin d’explorer les transitions entre les dimensions et les rapports entre matériaux, formes et techniques. Ses œuvres sont autant un moyen d’explorer les éléments fondamentaux de l’histoire de l’art tels que la forme, la couleur et la matière, que celui d’étudier la relation entre les objets et les lieux. En conséquence, ses installations et sculptures tentent d’inclure les données comme le temps, l’action, le mouvement, le flux ou les fluides, tout en intégrant l’expérience du spectateur.
Corsin Vogel Né en 1972. Vit et travaille à Dole (Jura) et Mathon (Grisons). Ses études de physique et d’acoustique à Strasbourg, Marseille, puis Toulouse mènent Corsin Vogel à l’acoustique musicale par l’intermédiaire d’un doctorat sur la perception des ambiances sonores urbaines à l’Université Pierre et Marie Curie de Paris (LAM). Il suit en parallèle une formation musicale au Conservatoire d’Aubervilliers – La Courneuve. Cet artiste suisse qui a grandi en Alsace s’intéresse tout particulièrement à la notion de frontière physique ou imaginaire qui oblige nos sens à confronter deux visions différentes, conflictuelles ou complémentaires, d’un même événement, d’un même lieu, d’une même sonorité. Ses installations sonores souvent liées au lieu de diffusion s’articulent généralement sous une forme narrative, proche d’un scénario. L’aspect sculptural de ses installations qui cheminent entre abstraction musicale, environnements sonores concrets et références littéraires a pour objectif de mettre en évidence la spatialité du son.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
Visite de traverse
- Non classé
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MicroSillons-NL.jpg
- 24.04.16 → 24.04.16 Non classéLa Criée centre d’art contemporain
Visite de l’exposition d’Ariane Michel par Micro-sillons
Micro-sillons invite des créateurs sonores à proposer des compositions inspirées par l’univers d Ariane Michel et par la thématique de la saison Fendre les Flots.
Vous pourrez ainsi vous laisser bercer par différents univers au gré de déambulations dans l’espace d’exposition ou confortablement installés dans un transat.La programmation d’œuvres sonores (durée environ 30 min) est diffusée à heures régulières au cours de la journée de Visites de traverse. Elle est ensuite accessibles sur une borne à La Criée pendant toute la durée de l’exposition.
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- L’art dans les chapelles
- 2016
Balade contée à Malguénac
- Visites commentées
- 24.04.16 → 24.04.16 Visites commentéesL’art dans les chapelles
Ballade contée à Malguénac
Notre médiatrice vous invite à découvrir le riche patrimoine de la commune de Malguénac, à travers une après midi de visite, accompagnée de conteuses, musiciens et chanteurs.
- 14h Rendez-vous devant l’église Saint-Pierre Saint-Paul
- 15h Gueltas, chapelle Saint-Gildas : Visite par L’art dans les chapelles
- 16h30 Chapelle Saint-Patern :
Visite par L’art dans les chapelles
Conte par Mamm Soaz - 17h30 Retour à l’église du bourg
Visite par L’art dans les chapelles
Lecture par Claudine Chambon-Boulard - 18h Concert de Yann Fañch Kemener et le groupe Touldrouz
- 18h30 Verre de l’amitié offert par la mairie
Accueil en musique à chaque point de rendez-vous par les élèves du conservatoire de musique et de danse de Pontivy Communauté.
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- bulthaup
- 2016
Hervé Beurel, Collection publique (extraits)
- Exposition
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- 22.04.16 → 25.06.16 Expositionbulthaup
Depuis plus de 10 ans, Hervé Beurel enregistre par le moyen de la photographie des fragments de décors muraux – bas-reliefs, mosaïques, peintures – ornant des constructions publiques et privées des années 60 et 70.
De cette recherche qui le conduit dans différentes villes d’Europe, résultent des « tableaux », que le spectateur identifie comme appartenant à la peinture abstraite, souvent géométrique.
Cet ensemble, toujours en cours, constitue une « collection » dont quelques extraits sont confrontés, dans l’environnement très « cube blanc » du showroom, aux lignes et volumes épurés du mobilier de cuisine et séjour créé par bulthaup.
Cette initiative est le fruit de la volonté croisée de bulthaup, Rennes et du Frac Bretagne, de faire dialoguer art, architecture et design, d’en favoriser de nouvelles approches par un public élargi.
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- EESAB → Site de Rennes
- 2016
Conférence de Ben Kinmont
- Conférence
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- 19.04.16 → 19.04.16 ConférenceEESAB → Site de Rennes
Dans le cadre de l’exposition We are a multitude, qui aura lieu du 23 mars au 22 avril à la Galerie Art & Essai, l’artiste conceptuel Ben Kinmont est invité à présenter sa pratique lors d’une conférence. Elle se tiendra à l’École Européenne Supérieure des Arts de Bretagne (EESAB) de Rennes le 19 avril et sera modérée par les étudiantes-commissaires du master Métiers et Arts de l’Exposition (université Rennes 2).
Ben Kinmont réalise des actions éphémères dans divers lieux urbains, privés ou domestiques en impliquant la participation d’autrui. Ces situations d’échanges construisent un espace commun nommé « troisième sculpture ». Tous les documents liés à ces actions sont collectés et conservés sous forme d’archives. L’artiste rédige ensuite des descriptions de chaque projet, réactivable par un tiers, qu’il consigne dans l’ouvrage Prospectus (2011). Une place est ainsi laissée à l’appropriation, à l’interprétation et à l’interaction interrogeant l’autorité de l’artiste sur son œuvre. S’émancipant des critères de jugements imposés par l’institution, il remet en cause la définition de l’art. Il interroge alors le système de l’art et ses valeurs, la place de l’artiste dans la société contemporaine ainsi que l’économie artistique.
+ A la suite de la conférence un temps de discussion est prévu avec l’artiste.
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- 2016
Visite Levent Beskardès
- Visites commentées
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/beskardes.jpg
- 17.04.16 → 17.04.16 Visites commentées
Levent Beskardès, comédien sourd, utilise la gestuelle de son corps pour partager avec les visiteurs sourds, malentendants et entendants l’expérience de l’art contemporain et leur faire découvrir l’exposition « Nicolas de Crécy »
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- L’IMAGERIE
- 2016
Pascal Mirande, Le Faussaire, 2000/2015
- Exposition
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- 02.04.16 → 11.06.16 ExpositionL’IMAGERIE
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- 40mcube
- 2016
Archeologia II, Ann Guillaume / Pascal Jounier Trémelo / Josué Z. Rauscher
- Exposition
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- 02.04.16 → 28.05.16 Exposition40mcube
- Ann Guillaume, Pascal Jounier Trémelo, Josué Z. Rauscher
Archeologia II est une expérience d’exposition qui, après avoir investit en 2013 40mcube, le Frac Bretagne, le Musée des beaux-arts de Rennes, le Musée de géologie de Rennes 1, prend place en 2016 dans l’ancienne faculté des sciences de Rennes. L’exposition évoque la recherche et son déploiement dans le temps, la série, ainsi que le fait de rejouer les choses dans un autre espace et dans un autre temps, sur le principe de la reconstitution qui s’avère être commun à l’art et à l’archéologie.
Construit en 1900, devenu faculté dentaire en 1968 et actuellement engagé dans une démarche expérimentale de réflexion sur sa vocation future, le bâtiment Pasteur présente des salles à l’apparence désaffectée, comme en attente dans un temps suspendu. L’exposition Archeologia II s’y glisse comme dans un décor avec lequel les œuvres jouent, évoquant à leur tour des époques incertaines qui sèment le doute sur leur provenance géographique comme temporelle.
Ainsi le film Submarino d’Ann Guillaume nous entraine dans les réserves du centre national des arts et métiers qu’elle filme comme une fonds archéologique immergé. Usant des techniques traditionnelles du moulage, Pascal Jounier Trémelo prélève l’empreinte en plein ou en creux d’objets contemporains usuels, solidifiant certains de leurs états instables. Les objets aux origines et aux fonctionnalités parfois indécises de Josué Z. Rauscher se retrouvent séparés les uns des autres dans un dispositif qui reprend discrètement quelques bribes de l’histoire des lieux et les présente comme autant d’énigmes soumises au visiteur.
Adoptant des formes de l’ordre du vestige, de l’empreinte, et du cabinet de curiosité, les œuvres rassemblées par Archeologia II à l’Hôtel Pasteur ouvrent la porte à des fictions qui rompent toute chronologie. Elles nous amènent à regarder le présent comme le passé… ou depuis le futur.
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- 2016
Project room : Le Quartier du futur
- Exposition
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- 01.04.16 → 17.04.16 Exposition
Exposition des dessins issus du concours et des ateliers du Quartier.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
visite de l’exposition La Rhétorique des marées – Vol.2 par Ariane Michel
- Visites commentées
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- 31.03.16 → 31.03.16 Visites commentéesLa Criée centre d’art contemporain
- Ariane Michel
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
Rayon vert – Fabio Viscogliosi, Une allure d’expédition
- Non classé
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- 31.03.16 → 31.03.16 Non classéLa Criée centre d’art contemporain
- avec la complicité d’Ariane Michel
Écrivain, dessinateur, peintre, musicien, (…), Fabio Viscogliosi est un artiste qui, d’un champ à l’autre, déroule une même élégante pelote. Ligne de basse, fil de la plume, trait de coupe, tous tracent un sillon éclairé par des ascendances italiennes, une sensibilité tendue entre tragique et légèreté et un appétit éclectique.
En parallèle à l’exposition que Spéléographies et la galerie Lendroit consacrent à son travail graphique, Fabio Viscogliosi présente à La Criée une autre facette de ses activités.
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- EESAB → Site de Rennes
- 2016
The Shelf Company Ornementation, figuration / Fonctions
- Conférence
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- 31.03.16 → 31.03.16 ConférenceEESAB → Site de Rennes
The Shelf Company, studio de direction artistique et maison d’édition indépendante fondé en 2011 par Morgane Rébulard & Colin Caradec, partage son activité entre un travail de commande et la publication de la revue annuelle The Shelf Journal.
Attachés depuis leurs débuts à une approche ludique et chaleureuse du design, ils présenteront lors de la conférence Ornementation, figuration / Fonctions comment ils articulent ces notions pour répondre à des problématiques de design.
Ils expliqueront cette démarche dans le détail, prenant pour exemple trois projets éditoriaux qu’ils ont réalisés entre 2011 et 2016.
Conférence proposée par Guillaume Allard.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
Rayon vert – Ariane Michel, Petite rétrospective
- Projection
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- 30.03.16 → 30.03.16 ProjectionLa Criée centre d’art contemporain
Pour cette séance Écran Variable, Ariane Michel propose un choix parmi ses films et vidéos. La projection est suivie d’une discussion.
programme :
- Sur la terre, 2005, 13 min
- La cave, 2009, 13 min
- Le camp, 2009, 12 min
- Note for Neighborhood, 2014, 7 min 30
- Le faisceau, 2010, 3 min
- The Screening, 2007, 25 min
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- EESAB → Site de Rennes
- 2016
In quest of Norman Potter
- Exposition
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- 30.03.16 → 29.04.16 ExpositionEESAB → Site de Rennes
À l’initiative des étudiants en design et communication de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne-site de Rennes, cette exposition met en lumière le travail du designer anglais Norman Potter (1923-1995), peu connu en France.
Les deux ouvrages écrits au cours de sa vie, Qu’est-ce qu’un designer (1969) et Models & Constructs (1990), en constituent les principales portes d’entrée. Au cœur de la bibliothèque de l’école des Beaux-Arts, sa scénographie reprend le motif du clavier QWERTY de la machine à écrire Olivetti Lexikon 80, chère à ce concepteur, poète, artisan, militant… 26 éclairages – comme autant de touches – guident le visiteur à travers un abécédaire : A comme Auto-apprentissage, B comme Bristol, C comme…
Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la journée d’étude Le livre et le designer, ainsi que dans le programme des expositions consacrées à Ronan & Erwan Bouroullec à Rennes.
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- EESAB → Site de Rennes
- 2016
Journée d’étude : le livre et le designer
- Séminaire
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- 30.03.16 → 30.03.16 SéminaireEESAB → Site de Rennes
9h30 – 18h30
Invités : Alessandro Colizzi, Tony Côme, Catherine Geel, Lucile Montagne, Emanuele Quinz, Nathalie Simonnot et Emile Visscher.
Si les rapports des architectes au livre ont souvent été interrogés, les designers industriels ont plus rarement fait l’objet de ce genre d’études. Pourtant, d’importants représentants de la discipline sont – ou ont été – d’inconditionnels lecteurs. Nombre d’entre eux se sont également imposés en tant que concepteurs de livres majeurs – auteurs au sens littéraire du terme mais aussi, bien entendu, dessinateurs de formes livresques singulières. Que lit un designer industriel ? Qu’est-ce qu’un livre de designer industriel ? Qu’est-ce qui peut faire la spécificité d’un tel objet ? Que pousse un designer à écrire, à projeter, à publier un livre ? Avec quels collaborateurs (éditeurs, graphistes, etc.) ?
À travers l’analyse d’ouvrages isolés ou de rayonnages entiers, cette journée d’étude permettra de réévaluer la pratique de certains praticiens. En mettant en lumière les lectures clés et les bibliothèques particulières de célèbres designers, il s’agira d’ouvrir de nouvelles portes d’entrée dans leur carrière, d’envisager de nouvelles manières d’aborder leurs productions.
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- Le Bon Accueil
- 2016
Jeroen Vandesande Circuite 03
- Exposition
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- 27.03.16 → 29.04.16 ExpositionLe Bon Accueil
Déployée dans la nef de l’ancienne église Saint-Etienne, devenue Théâtre du Vieux Saint-Etienne, l’installation sonore de Jeroen Vandesande composée de longs tubes de plexiglass transparents de 4 mètres évoque une sorte d’orgue du 21ème siècle. A l’intérieur de ces tubes, des haut-parleurs se déplacent verticalement pour s’approcher ou s’éloigner d’un micro et ainsi générer de longs feedbacks.
La composition sonore, très méditative, est rejouée et repensée par l’artiste qui programme l’installation à l’aide de joysticks en tenant compte de la nature du lieu et de son acoustique.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2016
Renc’art : visite commentée de l’exposition Cris et chuchotements
- Visites commentées
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- 26.03.16 → 26.03.16 Visites commentéesArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
Samedi 26 mars, 17h, entrée libre
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- Frac Bretagne
- 2016
17 Screens
- Exposition
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- 25.03.16 → 28.08.16 ExpositionFrac Bretagne
- Ronan & Erwan Bourroulec
Rennes accueille en 2016 un événement culturel exceptionnel : Les Champs Libres, le Frac Bretagne et le parlement de Bretagne s’associent pour présenter du 25 mars au 28 août les créations de Ronan et Erwan Bouroullec.
Dans la grande galerie du Frac Bretagne, 17 Screens crée une atmosphère, un paysage composé d’une succession de 17 écrans, des cloisons modulaires qui allient art, artisanat et haute technologie. Entre œuvres et prototypes, ces éléments témoignent d’une pensée prospective qui articule industrie et manufacture au service de nouveaux usages de l’espace. Au croisement de l’art et de l’architecture, dans une démarche qui redéfinit sans cesse la notion de design, Ronan et Erwan Bouroullec inventent, avec rigueur et sensibilité, une fluidité, une mobilité, en phase avec l’époque.
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- Frac Bretagne
- 2016
Rétrospective
- Exposition
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- 25.03.16 → 28.08.16 ExpositionFrac Bretagne
- Ronan & Erwan BourroulecRennes accueille en 2016 un événement culturel exceptionnel : Les Champs Libres, le Frac Bretagne et le parlement de Bretagne s’associent pour présenter du 25 mars au 28 août les créations de Ronan et Erwan Bouroullec.
Rétrospective propose un panorama sélectif parmi les objets et mobiliers que Ronan et Erwan créent ensemble depuis près de 20 ans. Juxtaposant aux produits finis et édités des dessins et des archives, l’exposition, dans une scénographie inédite, tend à montrer les processus d’élaboration et les sources d’inspiration des deux designers, dont le registre ne cesse de s’étendre à de nouvelles recherches de même que les collaborations avec des éditeurs du monde entier.
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2016
Ben Kinmont We are a multitude
- Exposition
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- 24.03.16 → 22.04.16 Expositiongalerie art & essai – Université Rennes 2
Une proposition du Master Métiers et Arts de l’Exposition
Commissariat : Emmanuella Attisso, Solenne Boutoille, Céline Cailliau, Éline Gourgues, Adèle Hermier, Julia Lardy, Lisa Leandri, Marion Le Monnier, Charlotte Lembert, Maëlys Moreau, Mélanie Ploquin, Élodie Potier, Amanda Silva, Anna Zachmann
Sous la direction d’Elvan Zabunyan, Béatrice Didier et Baptiste Brun_- Du 24 mars au 22 avril 2016, les étudiantes du Master Métiers et Arts de l’Exposition de l’Université Rennes 2 proposent une exposition monographique de l’artiste nord-américain Ben Kinmont, à la Galerie Art & Essai.
- Réalisant des actions éphémères dans l’espace urbain, Ben Kinmont crée un espace d’échanges, qu’il nomme Troisième sculpture. Les descriptions des documents liés aux projets sont répertoriés, classés, archivés et consignés dans l’ouvrage Prospectus. À partir de ces textes, l’artiste offre la possibilité à toute personne qui le souhaite de réactiver ses actions.
- Au centre de la Galerie, une table matérialise un espace d’interaction comme lieu de travail et de dialogue permettant la consultation des archives. À travers la présentation de cinq projets, l’exposition expérimente l’autorité de tous ses acteurs et tente d’approfondir une des questions centrales de l’exposition, à savoir : jusqu’où peut-on s’approprier une oeuvre ? Avec le principe de la réactivation, les quatorze commissaires s’interrogent sur la part d’autorité de chacun : est-ce l’artiste qui fait l’oeuvre ? Le processus adopté par Ben Kinmont est basé sur l’équilibre des parties et met en évidence les différents niveaux de relations. We are a multitude questionne ce “partage de l’autorité”, ses porosités mais aussi ses limites. En s’inscrivant à la croisée de multiples temporalités, l’exposition fonctionne sur le mode participatif. Un archivage systématique des documents qui y sont produits, prolonge le travail de l’artiste. Ainsi, l’exposition se trouve enrichie au jour le jour par les co-créateurs des projets.
- Autour de l’exposition, plusieurs évènements culturels sont proposés : une projection du documentaire Les Diggers : Révolution et contre-culture à San Francisco (1966-1968) réalisé par Alice Gaillard ; des ouvertures de boîtes d’archives par l’artiste Yann Sérandour et des professionnels des archives départementales ainsi que des archives de la Critique d’Art ; un atelier avec le Centre Culinaire Contemporain autour du projet de l’artiste On Becoming Something Else, permettant d’approfondir le propos de We are a multitude. Intitulée Placards, affiches, tracts, prospectus. L’imprimé au service de l’art [et de la polis], cette journée d’études organisée le 31 mars 2016, met en relief les usages et pratiques du statut de l’imprimé et ses finalités politiques.
Du 13 au 20 avril 2016, une édition spécifique sera réalisée à l’image des Student Series en présence de l’artiste Ben Kinmont. Cette parution Rennaise sera la trace de cette semaine de travail collectif et intégrera les collections du Museum of Modern Art (NYC).
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Ben Kinmont est né en 1963 à Burlington, Vermont, il vit et travaille à Sebastopol, Californie. Il est représenté par la galerie Air de Paris (France).
En parallèle, le Cabinet du Livre d’artiste présente l’exposition Open by Chance & Appointment consacrée à l’activité de libraire de Ben Kinmont (10 mars – 28 avril).
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- Galerie Pictura
- 2016
Peintures, Pratiques et Poétiques
- Exposition
- 22.03.16 → 21.05.16 ExpositionGalerie Pictura
- Collection du Frac Bretagne - Richard Baquié, Cécile Bart, Hervé Beurel, Christian Bonnefoi, Dominique Figarella, Didier Mencoboni, Claire-Lise Petitjean, Sarkis, Pierre Soulages, Ian Wallace, Yang Jie-Chang.
En résonance avec le nom de la galerie, l’exposition, prend la peinture comme sujet, sous le signe de Sarkis, qui dévoile le processus de ses re-créations, et de Richard Baquié qui s’amuse du « combat des couleurs ». Le parcours associe des œuvres qui privilégient transparence et jeu de lumière, à celles où le geste est primordial. Il accueille les expressions très diverses d’une pratique élargie de la peinture. L’exposition montre combien sont nombreux les artistes, jeunes ou confirmés, qui explorent les possibilités de la peinture au-delà de l’opposition désuète abstraction/figuration, et qui jouent de la fructueuse perméabilité actuelle des frontières artistiques.
Commissaire d’exposition : Catherine Elkar.
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- Frac Bretagne
- 2016
Pratique et poétique
- Exposition
- 22.03.16 → 21.05.16 ExpositionFrac Bretagne
- Richard Baquié, Cécile Bart, Hervé Beurel, Christian Bonnefoi, Dominique Figarella, Didier Mencoboni, Claire-Lise Petitjean, Sarkis, Pierre Soulages, Ian Wallace, Yang Jie-Chang
En résonnance avec le nom de la galerie, la deuxième exposition menée en partenariat entre la Ville de Cesson-Sévigné et le Frac Bretagne, prend la peinture comme sujet, sous le signe de Sarkis, qui dévoile le processus de ses re-créations, et de Richard Baquié qui s’amuse du « combat des couleurs ». Le parcours associe des œuvres qui privilégient transparence et jeu de lumière (Cécile Bart, Christian Bonnefoi), à celles où le geste est primordial (Pierre Soulages, Yang Jie-Chang), tout en accueillant les expressions très diverses d’une pratique élargie de la peinture (Hervé Beurel, Dominique Figarella, Hreinn Fridfinnsson, Didier Mencoboni, Claire-Lise Petitjean, Ian Wallace). L’exposition montre ainsi combien sont nombreux les artistes, jeunes ou confirmés, qui explorent les possibilités de la peinture au-delà de l’opposition désuète abstraction/figuration, et jouent de la fructueuse perméabilité actuelle des frontières artistiques.
Commissaire d’exposition: Catherine Elkar, Directrice du Frac Bretagne
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2016
LES CHANTIERS-RÉSIDENCE : APPEL À CANDIDATURE
- Résidence
- 22.03.16 → 10.06.16 RésidencePasserelle Centre d’art contemporain
Passerelle Centre d’art contemporain, Brest et Documents d’Artistes Bretagne lancent un nouvel appel à candidature pour les Chantiers-Résidence.
Le programme de résidence accueille chaque année deux artistes récemment diplômés vivant et travaillant sur le territoire de la Région Bretagne.Périodes de résidence :
- De novembre 2016 à janvier 2017 et de mars à mai 2017
- Date limite de réception des candidatures : vendredi 10 juin 2016.
- Télécharger l’appel à candidature > Les Chantiers-Résidence 2016-2017
Contacts :
Résidence Les CHANTIERS
Passerelle Centre d’art contemporain
41 rue Charles Berthelot
F – 29200 Brest
contact@leschantiers-residence.com- De novembre 2016 à janvier 2017 et de mars à mai 2017
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- Superflux, voir l’art se faire
- 2016
Belle saison 2016
- Exposition
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- 20.03.16 → 29.05.16 ExpositionSuperflux, voir l’art se faire
GALERIE LAIZE
L’ATELIER DU BOURG, L.L. DE MARS & LOÏC LARGIER
La Galerie Laizé accueille les productions inédites d’un collectif de graphistes et d’illustrateurs rennais ainsi qu’un duo issu de la bande dessinée contemporaine.
Au rez-de-chaussée de la galerie, le collectif L’Atelier du Bourg propose une exposition en lien avec l’histoire de Bazouges-la-Pérouse intitulée “Saintüaries dundee”. Dans leur proposition, réalité et fiction s’imbriquent plongeant ainsi le spectateur dans un portrait et une chronique métaphoriques de la commune.Au premier étage, L.L. de Mars et Loïc Largier invite le spectateurs à s’immerger dans une installation narrative éclatée. Leurs pratiques graphiques qu’ils ont choisi de croiser à l’occasion de cette exposition nommée “Carthage”, interagissent sur les murs et au sol pour créer un espace original.GALERIE RAPINEL
BLEXBOLEX, J.M. BERTOYAS, MATTI HAGELBERG, LES FRÈRES LEGLATIN, PASCAL MATTHEY, HELGE REUMANN, ROBERT VARLEZ
L’exposition “Dans les bandes” est une carte blanche à L.L.de Mars :”Il s’agit d’une rencontre exceptionnelle d’auteurs travaillant en Allemagne, en Belgique, en Finlande, en Suisse ou en France, chercheurs et artistes de toutes générations, qui tentent de répondre à cette question illusoirement simple : quelles raisons invoquer et quelles conséquences attendre, pour la bande dessinée, de la sortie du livre et de l’occupation de l’espace ? Ça sert à quoi ? Quel sens ça porte ? Qu’est-ce que ça produit comme nouvelles approches, comme pistes possiblement fécondes, pour la bande dessinée comme pour l’exposition elle-même.
GALERIE THÉBAULT
TATJANA DOLL, RAYMOND HAINS, YVAN LE BOZEC, GILLES MAHÉ, JEAN-YVES PENNEC, DAVID SHRIGLEY
Pour cette exposition, les oeuvres choisies dans la collection du Fonds régional d’art contemporain Bretagne détournent par un jeu de déplacements les codes de l’illustration et du graphisme urbain et publicitaire.
Le Fonds régional d’art contemporain Bretagne a été créé par l’État et le Conseil régional de Bretagne en 1981. Il a pour mission principale de constituer une collection d’art contemporain en région. Aujourd’hui il est riche de 4800 œuvres dont il assure la diffusion à l’échelle régionale, nationale et internationale.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2016
Cris et chuchotements, Itinéraires Graphiques 2016
- Exposition
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- 19.03.16 → 28.05.16 ExpositionArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
Cette exposition regroupe des artistes femmes (Louise Bourgeois, Kiki Smith…) qui, après s’être engagées pour défendre un art avant tout féministe, assument pleinement leur genre lorsqu’elles se penchent sur les questions de leur identité, leur intimité ou leur imaginaire.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
rencontre avec Ariane Michel
- Rencontre
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- 19.03.16 → 19.03.16 RencontreLa Criée centre d’art contemporain
- Ariane Michel
rencontre autour de son exposition personnelle, La Rhétorique des marées – Vol.2
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- L’art dans les chapelles
- 2016
Présentation de la programmation de la 25e édition
- Conférence
- 19.03.16 → 19.03.16 ConférenceL’art dans les chapelles
Karim Ghaddab et Eric Suchère, co-directeurs artistiques de la 25e édition de L’art dans les chapelles nous dévoilerons les artistes invités.
L’édition 2016 se déroulera du 8 juillet au 18 septembre.Cette présentation sera suivie l’après-midi par l’Assemblée générale de l’association des Amis de L’art dans les chapelles
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- Atelier d’Estienne
- 2016
Itinéraires Graphiques 2016, Made in USA
- Exposition
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- 19.03.16 → 29.05.16 ExpositionAtelier d’Estienne
- Saul Bass, Ivan Chermayeff, Seymour Chwast, Paul Davis, Milton Glaser, April Greiman, Woody Pirtle, J.Howard Miller, Luba Lukova, Barbara Kruger...
Dans le cadre des Itinéraires Graphiques du Pays de Lorient, l’Atelier d’Estienne accueille 22 artistes américains, graphistes et plasticiens.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
Ariane Michel, La Rhétorique des marrées – Vol.2
- Exposition
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- 18.03.16 → 22.05.16 ExpositionLa Criée centre d’art contemporain
- Ariane Michel
La Rhétorique des marées est un projet d’Ariane Michel qui, par le prisme d’un cinéma organique et évolutif, questionne la place du geste artistique au regard des échelles et des mouvements de la Nature.
Cet été, sur la côte sauvage d’Esquibien, en Finistère, Ariane Michel, en commissaire, a invité 21 artistes à réaliser des œuvres sur l’estran, à la frontière de l’océan et de la terre*. Cette exposition littorale, soumise aux éléments, lui sert ici de matière première : aux marges de cet évènement public, en cinéaste et dans un souci presque scientifique, elle a alors filmé les moments de présence et d’activité des artistes dans le paysage, depuis leur premier passage sur les lieux jusqu’à l’achèvement de leurs pièces. Elle a ensuite continué à enregistrer les transformations successives de l’exposition.
À La Criée, elle présente une installation vidéo, qui condense l’évènement et ses multiples temporalités. Celles des artistes, leurs corps, leurs gestes et leurs respirations. Celles des œuvres, performances fugaces, œuvres fragiles vite emportées ou constructions plus résistantes. Mais aussi celle de tout ce qui existait là, autour, sous d’autres repères spatio-temporels que les nôtres : le granit, les crabes, les lichens, la houle, etc., toute une multitude de veilleurs qui chargeaient l’endroit de leurs échelles respectives.
Comme elle aime à le faire, Ariane Michel a filmé avec le souci d’adopter leur point de vue. À hauteur de patelle ou de bigorneau, dans la durée de vie d’une feuille de genêt, selon l’inquiétude des aigrettes ou l’indifférence du minéral, elle choisit ici de révéler et de renforcer les vertiges éprouvés par la mise en présence de tous ces êtres avec des gestes d’artistes. Ce faisant, elle emmène le visiteur dans un voyage intuitif et sensoriel, au travers duquel, changeant de point de vue, ce dernier peut aussi changer de paradigme, voire de peau.–
* La Rhétorique des marées – Vol.1, du 5 juillet au 30 septembre 2015, à Esquibien (29770), Virginie Barré, Julien Bismuth, Michel Blazy, Florence Doléac, Ellie Ga, Dominique Ghesquière, Jacques Julien, Martin Le Chevallier, Natalia Lopez, Dominique Mahut, Louise Hervé & Chloé Maillet, Bruno Peinado, Steven Pennaneac’h, Abraham Poincheval, Hugues Reip, Pascal Rivet, Benjamin Rivière, Éric Thomas, Gurvan Tymen et Jean-Luc Verna.
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- Galerie Raymond Hains
- 2016
Workshop avec Anne-Laure Chamboissier, Ecoute voir ! Anne-Laure Chamboissier proposera la projection d’un film (55 mn) dont elle est l’auteure et qui se base sur des entretiens avec l’artiste poète-performer-plasticien Bernard Heidsieck, et d’autres figures majeures de la poésie sonore, de l’édition et de la performance. Cette rencontre-projection sera ouverte aux élèves amateurs de l’école de 10h30 à 12h30 avant d’être prolongée par un temps de travail et d’écoute approfondi, exclusivement consacré aux élèves de la classe préparatoire. Anne-Laure Chamboissier est considérée comme l’une des spécialiste du domaine. Outre de nombreux textes et commisssariats d’exposition, elle est depuis quelques années responsable de la programmation des performances et des concerts à la FIAC à Paris.
- Atelier
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- 18.03.16 → 18.03.16 AtelierGalerie Raymond Hains
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- Lendroit éditions
- 2016
La quadrature du cercle
- Exposition
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- 18.03.16 → 08.05.16 ExpositionLendroit éditions
La quadrature du cercle 1/4, Christelle Familiari, du 18/03/2016 au 03/04/2016
Rencontre avec l’artiste le 30/03/2016 à partir de 18h
La quadrature du cercle 2/4, Yann Lestrat, du 06/04/2016 au 16/04/2016
Vernissage le 06/04/16 à partir de 18h
La quadrature du cercle 3/4, Mélanie Villemot, du 20/04/2016 au 30/04/2016
Vernissage le 20/04/16 à partir de 18h
La quadrature du cercle 4/4, Yvan Salomone, du 05/05.2016 au 08/05/2016. Vernissage le 6 mai à Saint Briac.
Lancement de nouvelles publications et exposition de multiples d’artistes dans le cadre de l’événement “Bienvenue à Saint Briac”.
L’événement La quadrature du cercle regroupe 4 temps artistiques, 4 expositions, 4 publications et 4 artistes invités entre le mois de mars et le mois de mai 2016.
Cet ensemble de propositions revient sur la question du multiple en art contemporain, comment le penser, comment l’exposer, comment le diffuser. Le multiple d’artiste, une œuvre multipliée, un objet unique ?
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
conférence d’Ariane Michel
- Conférence
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- 15.03.16 → 15.03.16 ConférenceLa Criée centre d’art contemporain
Ariane Michel, artiste et cinéaste, est née en 1973 à Paris. Elle vit aujourd’hui entre Paris et le cap Sizun, Finistère. Suite à des études à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris et un passage au Pavillon – cellule de recherche du Palais de Tokyo, Ariane Michel développe un travail où les techniques narratives du cinéma tiennent une place importante, qu’elles s’inscrivent dans des vidéos, des dispositifs d’installation, de cinéma ou de performance.
Invitée par La Criée en tant qu’artiste associée à la saison Fendre les Flots, Ariane Michel imagine La Rhétorique des marées, un projet qui par le prisme d’un cinéma organique et évolutif, questionne la place du geste artistique au regard des échelles et des mouvements de la Nature. Pour son exposition personnelle à La Criée, elle présente une installation qui condense les multiples temporalités de l’exposition collective qu’elle avait organisée cet été sur le littoral, en cap Sizun.
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2016
Véra Molnar – Lignes ou Meule ?
- Exposition
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- 11.03.16 → 21.05.16 ExpositionGalerie Oniris ● Florent Paumelle
- Véra Molnar
Du 11 mars au 14 mai 2016, VERA MOLNAR revient à Rennes pour une exposition intitulée “Lignes ou Meules ?”, ensemble de travaux récents (peintures, dessins à la main et ordinateur et photographies) en hommage à la série des “Meules” de Claude Monet.
Deux choses s’imposent à la conscience d’un artiste, même le plus jaloux de sa liberté: la nature d’un côté, l’exemple des maîtres du passé de l’autre. Si, dans sa démarche radicale, VERA MOLNAR peut donner l’impression d’en faire table rase, avec ses froids algorithmes guidant d’aveugles tables traçantes, on sait bien qu’en réalité elle les a toujours à l’œil. Elle risque d’autant moins de les oublier qu’elle les aime profondément. Il y a même, entre son inlassable contemplation de la nature et son attachement à quelques géants de l’histoire de la peinture, un lien direct : une conviction que certains ont réussi à mieux voir et faire voir le monde, à toucher quelque chose de son mystère en mettant au point leur méthode révolutionnaire et géniale, au prix d’un travail acharné, souvent répétitif, fondé même sur l’idée d’épuisement. C’est bien sûr Cézanne, variant à l’infini la répartition de la lumière et des couleurs autour du profil un peu aberrant de la Montagne Sainte-Victoire. C’est aussi Monet, que l’on voit comme le peintre de la sensation pure et fugitive, le seul capable de restituer l’émotion d’un instant au bord de l’eau sous les peupliers tremblants, celle d’une ondulation de blé et de coquelicots, mais qui est justement le plus scientifique de tous, progressant par l’expérience, la variation, la vérification : le père de l’art sériel et itératif. Dans son Hommage à Monet de 1981, aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Rennes, Vera Molnar décortiquait l’effet hypnotique des petits reflets orange d’Impression, soleil levant à travers une série de « tableaux » où la proportion et la répartition de petits rectangles de couleur étaient soumises par l’ordinateur à une combinaison de contraintes et de hasard.
En 1872, au moment où il peint le tableau qui donnera son nom à l’impressionnisme, Claude Monet est encore bien loin d’imaginer ses grandes séries des années 1890 : cathédrales de Rouen, peupliers, plus tard nymphéas… Le tout premier de ces motifs obsédants, celui qui entraîne Monet dans l’aventure, n’est autre que cette forme sommaire et indolente de la meule, de paille ou de foin, qui se multiplie sous la chaleur de l’été. Un modeste monticule qui va revêtir dans l’histoire de l’art une importance capitale ; un objet formé de millions d’éléments minuscules et identiques, mystérieusement combinés. Comment pouvait-il échapper à VERA MOLNAR ?
Entre le clin d’œil à Monet et la fascination du motif lui-même, difficile de déterminer ce qui, chez elle, a déclenché un jour l’inspiration qui devait aboutir, près de quarante ans plus tard, à l’un des ensembles les plus saisissants de son œuvre. Les carnets deVERA MOLNAR conservent le souvenir précis de cet été 1977 où, à Tihany, au bord du lac Balaton en Hongrie, elle observe la forme minimale d’une meule, un demi-cercle presque parfait, qu’elle dessine rempli de segments désordonnés. Entre la meule et le fond, il n’y a qu’une certaine différence de désordre et de densité. D’emblée le motif suggère ses immenses possibilités, et pourtant il restera sous le boisseau pendant de longues années. En juillet 1989, VERA MOLNAR est en Normandie, face à la mer. Elle y observe plutôt les contorsions imprévisibles des algues figées dans le sable après la marée. La platitude de la sublime et vaste plage lui fait-elle désirer un peu de relief ? Le travail sur la Sainte-Victoire continue, et les meules lui reviennent en mémoire. Une recherche plus systématique s’enclenche, reprenant, avec des essais de couleurs émiettées qui se répartissent au sein de la forme ronde et alentour, les premiers croquis de Tihany. Les meules sont très simplifiées, elles pourraient être des collines, une Montagne Sainte-Victoire recentrée. Plus tard l’artiste fera une concession à la forme historique, rétrécie vers le bas. Elle s’essaiera aussi aux cylindres parfaitement géométriques des meules modernes, qu’elle photographie avec gourmandise mais qui, curieusement, résistent davantage à l’exercice. Pour l’heure, l’important est cette rupture entre l’intérieur et l’extérieur du motif, rupture floue bien sûr, frontière à la fois indiscutable et imperceptible. Dans cet ensemble d’études de 1989, les variations de couleur produisent immanquablement des effets atmosphériques et font penser à la série de Monet. Mais il faudra attendre encore longtemps pour que le thème des meules déploie tout son potentiel et devienne un grand chapitre de l’œuvre de VERA MOLNAR.
C’est en 2013, précisément à la naissance de l’été, le 21 juin, que fait irruption une œuvre-programme extraordinaire. En noir sur une toile blanche, trois zones remplies par les mêmes petits traits, dont seules les inclinaisons varient, composent le sol, la meule et le fond. Le passage d’une zone à l’autre est imperceptible si l’on regarde de trop près, il s’affirme avec le recul. Mais le plus savoureux, c’est que ces petits segments de droite, qui sont la forme la plus abstraite, la plus minimale, la plus inexpressive que l’on puisse imaginer, apparaissent aussitôt comme autant de fétus de paille joyeusement entremêlés, évoquant la chaleur de l’été au point que l’on croit entendre le bourdonnement des abeilles. Ce tableau intitulé Meule, en hommage à Monet (1977-2013) retrouve paradoxalement un principe essentiel de l’impressionnisme alors qu’il n’utilise que le trait, et aucune couleur.
Mais ce n’est que le début d’une nouvelle phase de recherche jubilatoire, car la machine est dangereusement lancée et il va falloir pousser toujours plus loin l’expérience. Tantôt les formes seront simplifiées à outrance, le motif de la meule au milieu de son champ se réduisant à trois rectangles superposés, trois couches de segments diversement organisés – un sommet dans l’art du paysage ; tantôt les couleurs seront réintroduites, mais naturellement elles seront aléatoirement réparties et sans rapport avec le sujet : il y a tout de même quelques règles à respecter. L’épaisseur du fétu peut aussi être augmentée et le corps de la meule se détachera alors d’un fond plus diaphane, créant un effet de perspective atmosphérique. Entorse supplémentaire (doit-on encore les compter ?) à l’orthodoxie de l’art concret, l’œuvre pourra, par ses couleurs, évoquer une heure du jour – ou de la nuit : à partir du début de l’année 2014, l’idée de la Meule, la nuit joue sur la couleur bleu-noir, mais rappelle aussi cette invention impressionniste de la luminosité intense de l’ombre.
Selon un procédé qu’elle utilise depuis longtemps mais qui, dans ses séries de meules, est particulièrement explicite, VERA MOLNAR fait des étapes de la recherche le corps même de l’œuvre: ainsi l’édition des Meules, dispersion des couleurs en 6 étapes (2013) montre comment, à partir de trois couleurs de départ correspondant au sol, à la meule et au fond, leur dispersion à des degrés croissants de 5, 10, 15, 20, 25 et 30%, transforme la sensation visuelle. C’est à un trouble profond que l’on s’expose en se demandant si l’on préfère la meule à 5% ou celle à 30%. Et si l’on vient ensuite à se demander pourquoi… En même temps que le petit souvenir entêtant du ravissement vaporeux de la peinture de Monet, la danse infernale des fétus inclinés dans tous les sens porte des interrogations sans fin sur notre rapport au monde visible. Leur caractère élémentaire accroît la fascination qu’ils exercent, et l’on se laisse volontiers persuader avec leur créatrice que l’univers n’est que désordre et légèreté.
“Véra, que fétu ?” un texte de Laurent Salomé – février 2016
Lien vers notre page : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/vera-molnar-2016/
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- Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
- 2016
Ben Kinmont Open By Chance & Appointment
- Publication
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- 10.03.16 → 22.04.16 PublicationCabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
Open by Chance & Appointment est la formule affichée depuis quelques années sur la vitrine de la librairie de Ben Kinmont, ouverte en 1998 et installée à partir de 2003 à Sébastopol en Californie. Pour l’artiste, cette activité commerciale s’inscrit dans un projet artistique intitulé “Sometimes a nicer sculpture is to be able to provide a living for your family” (Parfois, une sculpture est d’autant plus belle qu’elle permet à ta famille de subsister) :
“J’ai commencé une activité commerciale d’antiquaire de livres anciens pour aider matériellement ma famille. L’œuvre n’est pas l’entreprise elle-même, mais sa contribution au coût de notre vie. Comme la librairie est spécialisée dans les livres sur l’alimentation et le vin avant 1840, elle offre aussi un plus large contexte dans lequel on peut considérer l’activité domestique comme signifiante. Jusqu’à présent, ça a été un succès.”
Depuis la création de cette librairie dédiée aux ouvrages anciens consacrés à la gastronomie, l’œnologie, l’économie domestique, la santé ou les parfums, Ben kinmont a participé à de nombreux salons spécialisés (San Francisco, Los Angeles, New York, Paris, etc.) et publié un certain nombre de supports professionnels, du catalogue à l’affiche, inventoriant les livres proposés à la vente.
Cet ouvrage propose un retour sur l’histoire de cette activité de libraire, inédite pour le plasticien qu’est Ben Kinmont mais profondément inscrite dans l’économie du livre à laquelle toute son œuvre est attachée. Revenant sur la genèse de la structure, les événements et publications qu’elle a suscité, Ben Kinmont y démontre aussi comment ce choix a contribué à son indépendance, en tant qu’artiste, vis-à-vis du circuit marchand de l’art.
[32] pages, agrafées, impression typographique noir & blanc et numérique couleur, 20 x 12,5 cm, et une carte de visite (édition anglaise).
Dépôt légal mars 2016, ISBN 978-2-914291-76-7, 500 exemplaires, 25€
Coproduction : Antinomian Press, Galerie Air de Paris, CNEAI, Christophe Daviet-Thery, Printed Matter, Section 7 Books, Florence Loewy, JRP|Ringier, Art Metropole.
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- Cabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
- 2016
Ben Kinmont Open By Chance & Appointment
- Exposition
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- 10.03.16 → 28.04.16 ExpositionCabinet du livre d’artiste / Éditions Incertain Sens
Pour la première fois à Rennes, l’artiste américain, tour à tour plasticien, éditeur ou libraire, présentera une sélection de ses travaux imprimés qui explorent, à travers les notions d’échanges et de réseaux, les statuts de l’œuvre, de l’artiste, du public et des lieux possibles de l’art.
L’exposition porte le nom de l’ouvrage publié à cette occasion : “Open by Chance & Appointment”, formule affichée sur la vitrine de la librairie de l’artiste, en Californie. Chez Kinmont, cette activité commerciale s’inscrit dans un projet artistique intitulé “Sometimes a nicer sculpture is to be able to provide a living for your family” (Parfois, une sculpture est d’autant plus belle qu’elle permet à votre famille de subsister) : “J’ai commencé une activité commerciale d’antiquaire de livres anciens, écrit-il, pour aider matériellement ma famille. L’œuvre n’est pas l’entreprise elle-même, mais sa contribution au coût de notre vie. Comme la librairie est spécialisée dans les livres sur l’alimentation et le vin avant 1840, elle offre aussi un plus large contexte dans lequel on peut considérer l’activité domestique comme signifiante. Jusqu’à présent, ça a été un succès.”
L’exposition présentera donc l’ensemble des publications relatives à ces activités de libraire (“Ben Kinmont Bookseller”), comprenant les quatorze catalogues qui s’y rapportent ou encore dix broadsides (ou placards) inventoriant les livres proposés à la vente.
Sera également présenté l’Almanach des gourmands (1804) d’Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière, dont la gravure imprimée en frontispice du 4e volume (ci-dessus) a inspiré à Ben Kinmont la fabrication de l’étagère qui y est représentée (Grimod’s Meditations, a Shelf for Ben Kinmont Bookseller).
La “littérature de rue” constituant un pan important de ses publications, les vingt-quatre “Catalytic texts” produits à ce jour seront aussi réunis, incluant la réactivation de l’action “I am for you”, où les quatre tracts seront traduits en français pour l’occasion et distribués pendant le vernissage, sur le campus et dans la ville.
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- Domaine de Kerguéhennec
- 2016
Shim Moon Seup, La Présentation
- Exposition
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- 06.03.16 → 05.06.16 ExpositionDomaine de Kerguéhennec
Les notions d’énergie, de tension et d’équilibre sont essentielles dans l’art de SHIM Moon Seup dont les œuvres sont fortement imprégnées de l’esprit du Zen. Principalement faites de bois, de pierre, d’eau, de métal, ses sculptures se caractérisent par une grande sobriété et par l’attention portée aux propriétés de chaque matériau ainsi qu’aux flux qui les animent. L’exposition s’intéresse principalement aux œuvres de la série The Presentation mettant ainsi en lumière le travail de l’artiste ces dix dernières années.
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- Domaine de Kerguéhennec
- 2016
Dansaekhwa, l’aventure du monochrome en Corée, des années 70 à nos jours
- Exposition
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- 06.03.16 → 05.06.16 ExpositionDomaine de Kerguéhennec
- Choi Byung So, Chung Chang-Sup, Chung Sang Hwa, Ha Chong Hyun, Lee Dong Youb, Lee Kang So, Park Seo-Bo, Yun Hyong-Keun
Pour la première fois en France, en collaboration avec le Gyeonggi Museum of Modern Art (GMOMA), une exposition est consacrée à Dansaekhwa. Apparu dès les années 70, ce mouvement artistique qui n’a cessé d’évoluer, se distingue de l’art monochrome ou minimal occidental par sa forte dimension méditative sollicitant tout le corps, et nécessitant une grande concentration physique et mentale. Cette exposition présente une sélection d’œuvres des artistes fondateurs du mouvement, tels que PARK Seo-Bo et HA Chong Hyun, et de la génération suivante, comme LEE Kang So qui travaille à donner à la peinture monochrome abstraite de nouvelles dimensions.
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- Domaine de Kerguéhennec
- 2016
Lee Bae, Suspens
- Exposition
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- 06.03.16 → 06.11.16 ExpositionDomaine de Kerguéhennec
Le charbon tient une place de premier plan dans l’œuvre de LEE Bae. De cette matière « née du feu et qui sert à le rallumer », comme il le souligne, l’artiste explore les propriétés plastiques autant que la symbolique. Pour l’installation qu’il a conçue spécifiquement pour la chapelle, à Kerguéhennec, ses emblématiques blocs de charbon serrés par des élastiques noirs ne sont pas posés comme ils le sont habituellement. Ils sont ici suspendus à la voûte, dans le vide, contrastant avec un sol en kaolin parfaitement blanc qui se colore avec l’effet de l’ombre portée de la sculpture – à la fois massive, légère et aérienne.
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- 2016
Nicolas de Crécy
- Exposition
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- 05.03.16 → 01.09.16 Exposition
En collaboration avec le Fonds Hélène & Edouard Leclerc, Landerneau
Commissaires : Keren Detton et MEL PUBLISHER / Lucas Hureau
Afin d’accroître le rayonnement de l’art contemporain en Bretagne, Le Quartier – centre d’art contemporain de Quimper – et le Fonds Hélène & Édouard Leclerc (FHEL) de Landerneau ont décidé d’unir leurs efforts. Dans le cadre de ce partenariat, le FHEL accueillera chaque année une exposition proposée par Le Quartier. Dès le 5 mars, c’est le FHEL qui propose à Quimper une exposition exceptionnelle avec Nicolas de Crécy.
Dessinateur de talent, Nicolas de Crécy a construit dans ses livres un univers à la fois étrange et poétique à l’humour absurde et souvent acerbe. Dans ses ouvrages, nourris par le surréalisme et la mélancolie, il détourne les codes narratifs en explorant différents genres et techniques tandis qu’il développe en parallèle de nouvelles œuvres – peintures, sculptures, gravures… – offrant une lecture originale de la destinée des frères Wittgenstein.
L’exposition, conçue en deux volets, propose un parcours rétrospectif englobant ses premiers succès comme Foligatto, paru en 1991, et présente l’étendue de ses expériences graphiques et stylistiques avec notamment Le Journal d’un fantôme, autobiographie d’un dessin qui adresse de manière drôle et cinglante l’autorité du geste artistique ou La République du Catch qui épouse les codes du manga japonais. Du scénario baroque et onirique (Le Bibendum céleste) au récit satirique et grinçant (Léon La Came), en passant par la fable muette (Prosopopus) et le conte loufoque (Salvatore), Nicolas de Crécy n’a cessé de repousser les frontières de la bande dessinée, tout en affirmant un style très singulier. L’exposition se veut une véritable plongée dans la fabrique du dessin, ses techniques (encre de Chine, aquarelles, crayons…) et ses processus (story-board, esquisses, retouches).
La seconde partie de l’exposition est gardée par un personnage en trois dimensions directement issu de l’un de ses dessins. Une tête posée sur un guéridon toise le visiteur, présence muette et inquiétante, qui semble inverser le régime des regards. C’est l’œuvre qui nous regarde !
Nicolas de Crécy s’est passionné pour la vie de Paul Wittgenstein (1887-1961), fils d’un grand industriel viennois, frère du célèbre philosophe et pianiste virtuose que la Première Guerre mondiale a amputé de sa main droite. Il est connu pour avoir commandé aux plus illustres compositeurs de l’époque (Benjamin Britten, Hindemith, Prokofiev) des œuvres musicales comme le célèbre concerto pour la main gauche de Ravel. « Le manchot mélomane », titre donné à ces nouvelles productions, est un portrait en creux qui interroge le manque et la disparition, la folie et la création, la filiation. Les paysages enneigés autrichiens accompagnent l’évocation du corps fragmenté et imaginaire. L’effacement des frontières entre l’intérieur et l’extérieur, par l’évocation de sons, de masques et de fantômes, délivre une expérience sensible de l’ineffable.
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- L’art dans les chapelles
- 2016
Conférence de Camille Saint-Jacques
- Conférence
- 04.03.16 → 04.03.16 ConférenceL’art dans les chapelles
A l’occasion de la sortie de son livre Récréation – L’art vous appartient ! Camille Saint-Jacques, écrivain et artiste invité de la 24e édition de L’art dans les chapelles, vous invite à débattre des éthiques et esthétiques communes entre artistes amateurs et professionnels.
Une vente-dédicace sera réalisée à l’issue de cette rencontre.Vous pourrez également découvrir l’installation réalisée par Camille Saint-Jacques et les élèves de 1ère du lycée Jeanne d’Arc Saint-Ivy de Pontivy.
Oeuvre réalisée dans le cadre d’une résidence de création, soutenue par la DRAC-Bretagne et la région Bretagne (dispositif Karta).
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- Lendroit éditions
- 2016
Lancement de la revue Talweg # 3 par Pétrole éditions
- Publication
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- 02.03.16 → 02.03.16 PublicationLendroit éditions
TALWEG 03 est parue en janvier 2016 et porte sur la notion de MOUVEMENT. Elle s’inspire de la forme du journal d’informations, non relié, au papier fin. Fermé, l’objet est replié en deux sur toute sa hauteur; ouvert, ce pli forme une ondulation sur la surface des double-pages, creux et crête. Au moment de parcourir le livre, la main doit faire le geste d’aplanir, de survoler les pages comme le regard survole l’information et l’image. et rassemble neuf artistes / collectifs : Ludmilla Cerveny, Alex Chevalier, Emma Cozzani, Arthur Debert, ExposerPublier, Mickael Gamio, François-Xavier Guiberteau & Anne-Emilie Philippe, Bénédicte Lacorre, Mountaincutters. Les auteurs Marie Richeux, Marie-Eve Lacasse, Nathalie Quintane et Montassir Sakhi ont été invités à se joindre à eux au sein de l’édition.
Lendroit éditions propose une soirée de lancement et de découverte de ce troisième opus et des numéros précédents.
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- EESAB → Site de Rennes
- 2016
Portes ouvertes 2016
- Exposition
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- 27.02.16 → 27.02.16 ExpositionEESAB → Site de Rennes
L’EESAB vous invite à découvrir ses 4 sites lors des 4 Journées Portes Ouvertes.
Au programme des expositions, visites guidées, performances, concerts et d’autres surprises.
Chaque site vous accueillera avec ses étudiants, enseignants et toute l’équipe de l’administration pour vous présenter l’école et répondre à vos questions.
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- EESAB → Site de Lorient
- 2016
Portes ouvertes 2016
- Exposition
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- 27.02.16 → 27.02.16 ExpositionEESAB → Site de Lorient
Au programme des expositions, visites guidées, performances, concerts et d’autres surprises.
Chaque site vous accueillera avec ses étudiants, enseignants et toute l’équipe de l’administration pour vous présenter l’école et répondre à vos questions.
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- EESAB → Site de Brest
- 2016
Portes ouvertes 2016
- Exposition
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- 27.02.16 → 27.02.16 ExpositionEESAB → Site de Brest
Au programme des expositions, visites guidées, performances, concerts et d’autres surprises.
Chaque site vous accueillera avec ses étudiants, enseignants et toute l’équipe de l’administration pour vous présenter l’école et répondre à vos questions.
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- EESAB → Site de Rennes
- 2016
Journée Portes Ouvertes
- Exposition
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- 27.02.16 → 27.02.16 ExpositionEESAB → Site de Rennes
JOURNÉE PORTES OUVERTES
EESAB – SITE DE RENNESSAMEDI 27 FÉVRIER 2016
10h -18h
Les rendez-vous de la journée :
10H30 et 14H30
> Présentation de l’école et des cursus Art, Design et communication / Design graphique
11H30 et 15H30
> Visites guidées de l’école par les étudiants
Et toute la journée…
Des expositions, des performances et des rencontres avec les enseignants et les étudiants !
Petite restauration sur place proposée par le BDE
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- Le Volume
- 2016
Nikolas Fouré Lignes de Fond
- Exposition
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- 26.02.16 → 30.03.16 ExpositionLe Volume
“L’inscription, la trace, l’assemblage, le faire-temps sont mes outils. La diversité des matériaux et médiums pratiqués est pour moi une nécessité. Gestes et matériaux sont autant du vocabulaire que des formes syntaxiques au service des multiples récits que peuvent se représenter les regardeurs. Mes propositions plastiques questionnent notre environnement, ses représentations, ses stéréotypes et ses idiosyncrasies.
Mon intérêt pour le paysage ne s’arrête pas strictement aux formes de la nature mais à tout ce qui constitue notre environnement – notre milieu – de l’architecture à nos systèmes d’organisation sociale.
La répétition est une récurrence dans ma pratique, elle engage la dialectique simplicité/complexité. Elle est guidée par le désir d’un renversement des repères spatio-temporels, mettant en parallèle nos artefacts technologiques et les formes de la nature. Le principe numérique est une lecture essentielle à la compréhension de notre Monde aujourd’hui. Au-delà du matériau et de la technologie, le concept de numérique implique une relation à l’unité et sa répétition : qu’elle soit intrinsèque à la Nature (les feuilles d’un arbre, les poils d’un pelage…), inhérente à la technique (les briques d’un mur, le calepinage du carrelage…) ou quotidienne dans nos gestes répétés.”
Nikolas Fouré
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- Le Volume
- 2016
Carlos Bernal Echelle à atteindre
- Non classé
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- 26.02.16 → 30.03.16 Non classéLe Volume
Dans la suite de sa recherche plastique sur l’attente et le presque invisible, Carlos Bernal propose la réalisation d’une pièce pensée pour l’espace culturel Le Volume avec sa thématique de La Folie. Il s’agira d’une intervention in situ sur les vitres de « La Rue » du Volume. En effet, Carlos Bernal souhaite se servir des vitres, comprises non seulement comme support, mais également comme une substance qui filtre la lumière et la température. Une des bases de ce projet sera le temps au travail, sa réalisation. Autrement dit, le chemin à parcourir sera d’une certaine façon mis en avant sur la destination.
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- EESAB → Site de Rennes
- 2016
Moquetter
- Exposition
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- 26.02.16 → 15.04.16 ExpositionEESAB → Site de Rennes
Au CROUS de Rennes
Des étudiants de l’EESAB site de Rennes ont réalisé des cartons contemporains, des travaux préparatoires à d’hypothétiques tapisseries, des moquettes ou autres oeuvres à l’échelle de l’architecture.
Projet réalisé dans le cadre de l’exposition Les Tentures du Parlement de Bretagne, un décor oublié du Palais de Justice de Rennes, au Musée des Beaux-Arts de Rennes du 27 février au 7 mai 2016.
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- Galerie Raymond Hains
- 2016
Julie Faitot, “Véronique Joumard : champ, courant, intensité”
- Conférence
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- 23.02.16 → 23.02.16 ConférenceGalerie Raymond Hains
Cette conférence aborde l’oeuvre de Véronique Joumard dans ses rapports à la lumière et plus largement à la perception physique de l’espace : une invitation à plonger dans ce travail poétique et ludique qui mêle étroitement le visible et l’invisible. Julie Faitot est co-directrice du SHED, un nouveau centre d’art contemporain situé près de Rouen.
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2016
Marine Bouilloud, Fragments d’aura
- Exposition
- 19.02.16 → 15.04.16 ExpositionL’aparté, lieu d’art contemporain
Entre la glace et le feu, le ciel et la terre, le yin et le yang, entre science et poésie, le travail de Marine Bouilloud trouve son équilibre dans la géométrie de figures élémentaires, complètes et complémentaires. Très épurées, réduites à leur plus simple écriture, elles se tiennent au service de la peinture et s’accordent au choix d’une palette chromatique précisément définie. Considérant la querelle esthétique qui opposa en son temps les partisans du coloris à ceux de la ligne, Marine Bouilloud affiche la couleur, et tient la forme pour composante additionnelle. Son univers est assurément celui d’une coloriste et sa maîtrise avérée du sujet est alimentée par de nombreuses sources théoriques, parmi lesquelles les travaux de l’historien Michel Pastoureau, de l’historien d’art John Gage ou encore des peintres Johannes Itten et Josef Albers.
Dans le cadre de sa résidence à L’aparté, sur le domaine de Trémelin, l’artiste a produit deux grandes peintures sur papier inspirées par l’évocation des lieux. Se répondant l’une à l’autre, Narcose et Corps subtil évoquent la dualité et la complémentarité des éléments. Après avoir fait ses gammes – chromatiques – en fonction de la sensation colorée du paysage hivernal, Marine Bouilloud définit la silhouette du plan d’eau comme signe opérant du site.
Intrigante, à la fois tranquille et cependant mystérieuse, l’étendue du lac suggère à l’artiste un traitement de nature introspectif. Pour Narcose, une gamme de couleurs froides, du bleu profond au vert turquoise, scande de ses cercles concentriques la couche superficielle de l’eau, comme l’émission d’une onde irisant et réveillant sa surface. La musicalité de ce rythme résonne comme un écho retentissant et pénétrant. Le titre, en référence à l’ivresse des profondeurs – ce syndrome affectant les plongeurs en apnée, à l’origine de troubles de la conscience – baigne la peinture dans un espace en suspension. Au centre, la vacuité du cercle demeuré blanc, tel l’œil du cyclone, aspire vers un abîme et ouvre sur un imaginaire lacustre.
Ceinturé d’un chemin de promenade à la lisière de la forêt, le lac rayonne au-delà de son strict périmètre, en dehors des sentiers battus. Corps subtil, composée d’une palette de teintes à dominante chaude, se construit comme un enchaînement de lignes peintes à main levée, ondoyantes et vibrantes, presque impénétrables, en écho à la végétation qui borde le site. Appliquant la loi du contraste simultané des couleurs, énoncé au 19è siècle par le chimiste Jean-Baptiste Chevreul, Marine Bouilloud joue de la proximité immédiate de certaines nuances entre elles pour provoquer un mélange optique, une perception par assimilation. Telle une tranche d’agate découverte dans le sol rocheux du territoire, telle la souche d’un arbre centenaire ou le relevé topographique du relief, l’artiste suggère une coupe transversale, faite de rubans successifs colorés, irradiée par la luminosité volcanique de la peinture elle-même. Les lacets sinueux, témoignage de flâneries en bordure du lac, évoquent le cheminement de pensée à l’origine de l’émergence de la composition.
L’exposition se poursuit par la présentation d’un ensemble de peintures de taille plus réduite, réalisées sur papier entre 2013 et 2015. Les formes simples y sont représentées : le cercle bien-sûr, contenant le carré, le losange, le triangle, figures symboliques par excellence, mais aussi la ligne courbe, l’ondulation, un tracé qui se libère. Par un savant jeu optique de formes et de couleurs associées, l’artiste mise sur la force de la subjectivité et la relativité de la perception chromatique pour permettre une lecture personnalisée, propre à chaque regard. D’une œuvre à l’autre, un puzzle se construit sur chaque rétine vigilante et active. L’usage de pigments fins et saturés, jouant de l’effet lumière du blanc savamment dosé, induit une vibration sensible et personnelle.
Cette résidence de six semaines dans l’atelier de L’aparté, véritable observatoire sur le territoire, partagée entre moments de solitude et temps de rencontres, a été l’occasion pour l’artiste de donner naissance à une nouvelle dynamique picturale. La construction géométrique normée, déjà familière, s’appuyant sur les outils de tracé comme le compas, la règle ou l’équerre, s’accompagne ici d’une dimension créative plus spontanée et libérée, une évolution en marche, à la mesure du paysage naturel environnant.
Plaidant l’éloge de la lenteur, le temps nécessairement étiré de la création, celui de la peinture ligne à ligne, trait à trait, celui qui mûrit le travail, Marine Bouilloud convie le spectateur à la même disposition de perception attentive, contemplative, tantôt hypnotique ou onirique. A l’échelle du corps entier ou du regard en particulier, ses œuvres perturbent les certitudes, comme une subtile invitation à la réflexion.
Morgane Estève, février 2016. Texte écrit dans le cadre des résidences d’artistes de Montfort Communauté et de son lieu d’art contemporain, L’aparté.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
Abraham Poincheval, La Vigie urbaine
- Performance
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- 14.02.16 → 21.02.16 PerformanceLa Criée centre d’art contemporain
début de la performance dimanche 14 février à 15 h
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Pendant la dernière semaine de l’exposition L’Épais Réel, présentée à La Criée centre d’art contemporain, Abraham Poincheval habite une sculpture pendant huit jours, 24 heures sur 24.
À l’extérieur de La Criée, devant l’entrée du centre d’art, au sommet d’un mât un homme veille et contemple la ville.
« Installé sur une plateforme d’un mètre quatre‑vingt‑dix de long sur un mètre de large, je séjourne une semaine en totale autonomie. À ce radeau des cimes, je suis attaché par une ligne de vie ainsi que tout le matériel embarqué à bord : un sac waterproof, une trousse de premiers secours, les repas pour une semaine, deux jerricans de neuf litres, un rouge et un blanc, un bidon étanche, des sacs‑poubelle, un réchaud à gaz, du matériel de cuisine, deux briquets, du papier toilette, des vêtements de rechange, un sac de couchage haute montagne, un sursac de couchage de protection contre la pluie, une cape de pluie, un tapis de couchage, une lampe frontale, un harnais d’escalade, une ligne de vie, une dizaine de mousquetons, une corde de treize mètres.» — Abraham Poincheval
Depuis plus de dix ans Abraham Poincheval invente des expériences itinérantes ou sédentaires pour découvrir le monde sous des angles encore inexplorés. Il a traversé les Alpes en poussant un cylindre métallique qui lui servait de véhicule, d’habitat et de camera obscura ; il a séjourné deux fois sous terre dans un espace à l’échelle de son corps ; il a vécu dans un ours ; dans une bouteille, etc.
La Vigie a été présentée une première fois cet été, en cap Sizun, face à la mer. Ariane Michel, artiste associée à la saison Fendre les Flots de La Criée l’avait invité à l’exposition collective La Rhétorique des marées – Vol.1. À Rennes, le son de la circulation se substitue à celui des vagues, les passants aux randonneurs, etc.
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- Documents d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
- 2016
Voir l’exposition
- Exposition
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- 12.02.16 → 10.03.16 ExpositionDocuments d’Artistes Bretagne – ddabretagne.org
Une proposition curatoriale de Remi Parcollet, en partenariat avec le Réseau documents d’artistes
Exposition dans le Project-Room de la galerie Art & Essai, Université Rennes 2
Du 12 février au 10 mars 2016
Vernissage le jeudi 11 février à 18h• Table-ronde le 12 février à l’Université Rennes 2
• Lire la publication numérique de Remi Parcollet sur le site du Réseau documents d’artistes : http://www.reseau-dda.org/productions-editoriales/invitations-editoriales.html
Voir l’exposition fait suite à une invitation éditoriale du Réseau documents d’artistes à Remi Parcollet pour le site reseau-dda.org. Remi Parcollet travaille sur l’histoire des expositions à partir d’approches contemporaines des archives visuelles. En s’appuyant sur le large corpus d’artistes représentés sur les sites Documents d’artistes en régions PACA, Bretagne, Rhône-Alpes et Aquitaine, il a poursuivi son analyse de la documentation photographique des œuvres en situation d’exposition dans le contexte d’une base de données en ligne.
« Voir l’exposition à la galerie Art & Essai prolonge cette réflexion en s’inscrivant comme un dispositif de monstration. À l’inverse d’une tentative d’exposition dématérialisée, cette mise en espace des bases de données Documents d’artistes évolue de manière processuelle, proposant non plus l’expérience de l’œuvre elle-même mais celle de sa perception lorsqu’elle est exposée à la lumière et aux regards, de sa polysémie et de son image définies au travers du temps et de l’espace. » *
* Extrait de la note d’intention de Remi Parcollet, janvier 2016
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2016
project room : Aurélie Godard
- Exposition
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- 12.02.16 → 10.03.16 Expositiongalerie art & essai – Université Rennes 2
À l’occasion de l’inauguration du 1% artistique d’Aurélie Godard sur le campus Villejean de l’Université Rennes 2, la Galerie Art & Essai est heureuse de consacrer une project room à l’artiste.
Formée à la Villa Arson de Nice puis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Aurélie Godard développe, depuis plus d’une dizaine d’années maintenant, son travail principalement du côté de la sculpture et de l’installation, tout en menant une réflexion sur la peinture.
Captivée par les questions d’espace et d’échelle, l’artiste présente à la Galerie Art & Essai une proposition spécifique qui prolonge un tissu de relations et d’influences déjà présent dans ses productions antérieures. Autant maquettes que productions sculpturales, les œuvres exposées oscillent ainsi entre différents paradigmes, et affichent un caractère bricolé qui leur confèrent un potentiel de transformation et de narration. Des chaises, réalisées à l’aide de plaques BA13 hydrofuge vert pâle, sont ainsi installées le long des murs comme dans une salle d’attente, tandis que prend place, au centre de l’espace, une tour verticale démesurée, également produite en BA13, arborant un relief quasi cinétique. Rompue à l’exercice,
Aurélie Godard se livre ici à une nouvelle construction de mémoire de maquettes de bâtiments modernes. L’hommage est cette fois rendu à l’un des immeubles élevé square des Hautes-Ourmes à Rennes par Georges Maillols, dans les années 1950. Inspiré par Le Corbusier et le mouvement du Bauhaus, et impliqué dans quelques 140 projets de construction à Rennes, cet architecte des « Trente glorieuses » avait pour optique d’élever l’immeuble le plus haut de la ville.Loin toutefois de vouloir produire une maquette réaliste, Aurélie Godard propose au sein de la project room une adaptation architecturale libre et libérée.
Née en 1979 à Rennes, Aurélie Godard vit et travaille à Paris.
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2016
THIS OUTSIDENESS
- Exposition
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- 12.02.16 → 10.03.16 Expositiongalerie art & essai – Université Rennes 2
- avec Roger Ackling, Silvia Bächli, Peter Downsbrough, Aurélie Gravelat, Claude Horstmann, Joséphine Kaeppelin, Bernard Moninot et Joëlle Tuerlinckx
Commissariat : Manifestement Peint Vite/Romain Boulay et Laurence Schmidlin
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La fonction sécante de la ligne graphique divise autant qu’elle réunit. L’impossible indépendance de ces deux faits (séparation/intégration) l’un par rapport à l’autre est un phénomène propre à une multitude de situations relationnelles. Cette exposition se propose d’interroger cette condition, en particulier la réversibilité de l’espace et la relativité des frontières. Ce qui se joue ici c’est la façon dont toute limite, qu’elle soit abstraite ou physique, artificielle ou réelle, produit à la fois un espace défini par des contraintes et un espace qui en est l’extension.
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Né à Londres en 1947, Roger Ackling est mort dans le Norfolk en 2014.
Née en Suisse en 1956, Silvia Bächli vit entre Bâle et Paris.
Né à New Brunswick dans le New Jersey en 1940, Peter Downsbrough vit et travaille à Bruxelles et à Paris.
Née en 1982 à La Ferté-Macé, Aurélie Gravelat vit et travaille à Bruxelles.
Née à Minden en 1960, Claude Horstmann vit et travaille à Stuttgart et Marseille.
Née à Lyon en 1985, Joséphine Kaeppelin vit et travaille à Bruxelles.
Né à Le Fay en 1949, Bernard Moninot vit et travaille à Le Pré Saint-Gervais et à Château-Chalon.
Née à Bruxelles en 1958, Joëlle Tuerlinckx vit et travaille à Bruxelles.
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Romain Boulay est artiste, commissaire au sein de l’association Manifestement Peint Vite et directeur de la plateforme MilleFeuilles.
Laurence Schmidlin est historienne de l’art.
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2016
project room : “Voir l’exposition”
- Exposition
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- 12.02.16 → 10.03.16 Expositiongalerie art & essai – Université Rennes 2
Commissariat : Remi Parcollet, en partenariat avec Documents d’Artistes Bretagne et le Réseau documents d’artistes
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« Voir l’exposition » fait suite à une invitation éditoriale du Réseau documents d’artistes à Remi Parcollet pour le site reseau-dda.org.
Remi Parcollet travaille sur l’Histoire des expositions à partir d’approches contemporaines des archives visuelles. En s’appuyant sur le large corpus d’artistes représentés sur les sites Documents d’artistes en régions PACA, Bretagne, Rhône-Alpes et Aquitaine, il a poursuivi son analyse de la documentation photographique des œuvres en situation d’exposition dans le contexte d’une base de données en ligne.
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Une reproduction photographique est à l’évidence un moyen de connaissance d’une œuvre. Mais la question de la documentation par la photographie des œuvres en situation d’exposition appelle une réflexion plus large sur la photographie comme outil dans le travail de création, qui dépasse les enjeux de conservation, de diffusion et de médiation. Une photographie de vue d’exposition n’est jamais une reproduction, elle se détermine en fonction du temps et de l’espace. Elle est un outil documentaire, après, pendant et même avant l’exposition. La mise en photographie dont l’exposition a toujours fait l’objet permet les « comparaisons » et « vérifications » qui influent, par voie de conséquence, sur sa conception. Dans le contexte de l’éphémère, ces photographies d’expositions, bien souvent substituées aux souvenirs, ne peuvent plus être envisagées comme un médium transparent.
La multiplication des supports de publication et de diffusion de cette documentation photographique, en particulier avec Internet, facilite la médiatisation de l’exposition mais aussi son archivage et même sa patrimonialisation. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la perception de l’œuvre d’art. On assiste à une décontextualisation impliquant une réinterprétation qui risque bien souvent de modifier la nature de l’œuvre ou le propos de l’auteur.
Documents d’artistes constitue dans les régions PACA, Bretagne, Rhône-Alpes et Aquitaine, une plateforme de référence pour les artistes et une ressource pour les professionnels. Ces bases de données ont la particularité d’être élaborées en dialogue avec les artistes.
Concernant la diversité des pratiques artistiques d’aujourd’hui dans leurs rapports à l’exposition, il est singulièrement révélateur d’y observer la place et le rôle des photographies d’expositions notamment vis à vis d’autres documents : photographies d’œuvres, reproductions, notes descriptives, textes, extraits vidéo et sonores.
Une première approche de ces questions a été développée dans le cadre d’une invitation éditoriale du Réseau documents d’artistes. Cette publication numérique intitulée « Voir l’exposition » a révélé un ensemble de réflexions de nature pragmatique appelant un projet curatorial éponyme.
Transposer une base de données comme Documents d’artistes sous forme d’exposition permet par un exercice de mise en abîme et de corrélation, de penser les enjeux de représentation des œuvres exposées, de diffusion en ligne et de dématérialisation. L’Atlas Mnemosyne d’Aby Warburg est très certainement un ancêtre des bases de données d’images d’aujourd’hui. Il était destiné à rendre visibles les rapports entre différentes formes, cultures et périodes par la force du montage d’une Histoire de l’art sans texte, le vide qui séparait les images comptait tout autant. Warburg évoquait une « iconologie de l’intervalle » où le vide est un espace de pensée. À la même période Heinrich Wölfflin a initié la pratique de l’historien de l’art par une méthode de comparaison des œuvres pour développer une typologie des styles, basée sur l’usage d’une double projection simultanée de diapositives. La mise en relation des documents, l’élaboration de correspondances, l’analogie, sont ainsi au cœur de la méthodologie en Histoire de l’art. Rapprocher non plus seulement des documents mais des œuvres dans un lieu, un environnement, avec l’objectif de créer du sens, voire de formaliser un discours, correspond à une autre pratique, qui entre alors en résonance, celle du commissaire ou du curateur.
« Voir l’exposition » s’inscrit comme un dispositif de monstration, à l’inverse d’une tentative d’exposition dématérialisée, cette mise en espace d’une base de données documentaire évolue de manière processuelle proposant non plus l’expérience de l’œuvre elle-même mais celle de sa perception lorsqu’elle est exposée à la lumière et aux regards, de sa polysémie et de son image définies au travers du temps et de l’espace. Le musée imaginaire de Malraux n’avait pas de mur et les images digitales n’ont pas de consistance. Mais voir l’exposition, et pas seulement les œuvres, nécessite une expérience tangible et réflexive, une mise en abîme orchestrée pour transcender le document. Extraire des images, les imprimer pour les inscrire puis les déplacer sur le mur permet de constituer, au-delà de l’interface numérique, de nouvelles configurations, des constellations dont le mouvement entraîne un renouvellement du regard sur les œuvres exposées.
© Remi Parcollet
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Liste des artistes : Yuna Amand, Maya Andersson, Benoit Andro, Atelier BL119, Virginie Barré, Hervé Beurel, Jean-Marie Blanchet, Etienne Bossut, Pascal Broccolichi, Lucie Chaumont, John Cornu, Jocelyn Cottencin, Sabine Delcour, Marc Desgrandchamps, Marcel Dinahet, Florence Doléac, Laetitia Donval, Antoine Dorotte, Philippe Droguet, Caroline Duchatelet, Laurent Duthion, Simon Feydieu, Francesco Finizio, Nicolas Floc’h, Julie C. Fortier, Aicha Hamu, Laurent Kropf, Pierre Labat, Benoit Laffiché, Jean-Benoit Lallemant, Angélique Lecaille, Laurent Le Deunff, André Léocat, Briac Leprêtre, Arnaud Maguet, Pierre Malphettes, Damien Marchal, Nicolas Milhé, Benoit-Marie Moriceau, Marine Pagès, Bruno Peinado, Emilie Perotto, Aurélie Pétrel, Pugnaire & Raffini, Catherine Rannou, Emmanuel Régent, Pascal Rivet, Muriel Rodolosse, Yvan Salomone, Bettina Samson, Linda Sanchez, Yann Sérandour, Eva Taulois, Jean-Paul Thibeau, Jeanne Tzaut, Arnaud Vasseux, Jacques Vieille, Jacques Villeglé, Sébastien Vonier.
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Liste des photographes : Anoush Abrar, Stéphane Accarie, Blaise Adilon, Sébastien Agnetti, Vlado Alonso et Baptiste Coulon, Alain Alquier, Pierre Antoine, Hervé Beurel, Charlie Boisson, Etienne Bossut, Pascal Broccolichi, Cyrille Cauvet, John Cornu, Baptiste Croze, Gaëlle Deleflie, Frédéric Deval, Marcel Dinahet, Marc Domage, Antoine Dorotte, Laurent Duthion, Antonin Etard, Cédrick Eymenier, Rebecca Fanuele, Jacques Faujour, Julie C. Fortier, Gae, Isabelle Giovacchini, Patrice Goasduff, Laurence Godart, Laurent Grivet, Olivier Hamery, Claire-Jeanne Jézèquiel, Dieter Kik, Keizo Kioku, Florian Kleinefenn, Jean-Benoit Lallemant, Alain Le Bot, Laurent Lecat, Erwan Legars, Stéphane Le Mercier, Alain Le Nouail, Briac Leprêtre, Jean-Christophe Lett, Salvatore Licitra, Marielys Lorthios, Cary Markerink, Benoit Mauras, Julien Mignot, Aurélien Mole, André Morin, Nicolas Ollier, Henri Perrot, Jean-Michel Petit, Philippe Piguet, Heinz Preizig, Stéphanie Pretnar, Pascal Rivet, Hervé Ronné, Adrien Selbert, Yann Sérandour, Bertrand Stofieth, Erik Sturm, Anders Sune Berg, Eva Taulois, Maxime Thieffine, Nicolas Touzalin, Grégoire Vieille.
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Historien de l’art contemporain, Remi Parcollet travaille sur l’histoire des expositions. Postdoctorant au Laboratoire d’Excellence « Création Art et Patrimoine » en 2012-2013, il a travaillé à la mise en place du programme histoire des expositions au Centre Pompidou. Il co-dirige la revue Postdocument.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
Ellie Ga, The Fortunetellers
- Performance
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- 11.02.16 → 11.02.16 PerformanceLa Criée centre d’art contemporain
Jeudi 11 février 2016, 19 h 30
La Criée centre d’art contemporain_
Le projet The Fortunetellers (Les diseurs de bonne aventure) a débuté en 2007, alors qu’Ellie Ga était artiste en résidence dans le cadre d’une expédition scientifique au pôle Nord. Durant cinq mois, elle a vécu à bord du voilier Tara qui dérivait dans les méandres de la banquise Arctique.
Comme la dérive du Tara à travers la banquise, The Fortunetellers est un chemin sinueux fait de recherches et de souvenirs, d’étymologies et de métaphores, qui tracent un parcours où le rythme du temps humain est altéré par les conditions météorologiques extrêmes, l’isolement et la pénombre. Le projet est fait de superpositions : les images se recouvrent les unes les autres, et les temps, passé, présent et futur, sont interchangeables.
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- EESAB → Site de Quimper
- 2016
Portes ouvertes 2016
- Exposition
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- 10.02.16 → 10.02.16 ExpositionEESAB → Site de Quimper
Au programme des expositions, visites guidées, performances, concerts et d’autres surprises.
Chaque site vous accueillera avec ses étudiants, enseignants et toute l’équipe de l’administration pour vous présenter l’école et répondre à vos questions.
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- 2016
IN & OUT – OUT & IN
- Exposition
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- 06.02.16 → 01.05.16 Exposition
- Thomas Huber, Benoît-Marie Moriceau, Claude Rutault, Sarkis
Œuvres de la collection du Frac Bretagne
Présenter une sélection d’œuvres issues d’une collection publique telle que le Frac Bretagne, permet de valoriser le travail important mené par les fonds régionaux d’art contemporain en France et de saisir l’opportunité d’évoquer avec le public cette histoire de l’art en marche.
Le centre d’art du Dourven est un lieu dédié à l’art contemporain, un espace de production et de présentation des œuvres d’art déterminé par son architecture. Celle-ci a la particularité de s’ouvrir sur le paysage environnant quand le visiteur déambule le long de la véranda panoramique. A l’extérieur, le Dourven est un archétype de paysage romantique que le promeneur traverse.
L’exposition IN & OUT – OUT & IN traite de cette relation intérieure/extérieure propre au Dourven appliquée à l’espace du tableau. Le titre est une évocation de l’œuvre Statement 237 de Laurence Weiner conçue en 1971. La démarche plastique de cet artiste américain remet en cause de manière radicale le statut traditionnel de l’objet artistique et questionne les conditions d’exposition de l’œuvre à l’adresse de ses producteurs: l’artiste, l’acquéreur, le commissaire d’exposition, le regardeur.
Les œuvres choisies dans la collection du Frac Bretagne pour cette exposition permettent d’aborder l’espace pictural comme un territoire où l’art se vit et s’expérimente. Régies par des règles qui impliquent les acteurs du processus artistiques, elles ont comme dénominateur commun de mettre en abîme l’espace de représentation et de présentation du tableau.
L’exposition rend compte des divers processus d’existence de l’œuvre et par extension les notions de temporalités qui lui sont appliquées, de l’atelier au lieu d’exposition, de l’idée à la réalisation. A quel moment l’œuvre a-t-elle lieu ? Quelles sont les conditions de son existence ? Sommes nous devant, dedans ou dehors ?
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2016
Emmanuelle Huynh & Jocelyn Cottencin A taxi driver, an architect and the High Line
- Exposition
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- 06.02.16 → 30.04.16 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
A taxi driver, an architect and the High Line est une trilogie filmée. C’est un portrait de la ville de New York à travers trois caractères et leurs relations à l’espace et l’architecture. Les deux premiers personnages sont humains (Phil Moore est chauffeur de taxi ; Rick Bell est architecte), le troisième est un monument : la High Line. Coulée de verdure au cœur de la cité, la High Line est métaphoriquement considérée comme une personne qui traverse la ville, la révèle et provoque la rencontre entre individus et récits.
Les films rassemblent mémoires physiques, histoires intimes et espaces. Chacun d’entre-eux évolue entre fiction, documentaire, performance et poésie. Le projet est avant tout un dialogue avec chacun des protagonistes, une recherche à travers leur mémoire physique et leur histoire personnelle. Des gestes, des mouvements, des trajets sont identifiés et déployés dans la ville. Ils peuvent être replacés dans leur contexte d’origine comme déplacés. En contrepoint, le regard porté sur New York s’intéresse aux activités quotidiennes, aux gestes liés au travail, au rythme de la ville.
A taxi driver, an architect and the High Line est aussi une aventure artistique partagée par une chorégraphe et un artiste contemporain dans laquelle chacun questionne en permanence le champ de l’autre. Le geste dansé, aussi discret et intime soit-il, est l’outil d’expérimentation et de définition de l’urbanité. L’espace et la temporalité de l’installation vidéo en deviennent alors le support pour être à leur tour remis en jeu dans la performance chorégraphique.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2016
Jorge Pedro Nuñez Every dodo is not a tree
- Exposition
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- 06.02.16 → 30.04.16 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
Jorge Pedro Nuñez propose une installation totale, rationnelle et rationnalisée, équilibrée, organisée qui neutralise l’espace ouvertement industriel du centre d’art contemporain. En jargon de l’art, moderniste. Et c’est en effet dans le fonctionnalisme occidental fondateur d’un vingtième siècle conquérant aussi bien que dans son pendant esthétique sud-américain que Jorge Pedro Nuñez puise les moteurs et ressorts de sa pratique profondément référencée. Il apparaît évident, quand on entre dans son exposition à Passerelle, que l’artiste maîtrise parfaitement l’histoire de l’art qui l’a précédé et se permet volontiers d’en user et abuser, avec l’humour et l’irrévérence qui le caractérise.
Dans une tradition proprement latino américaine, sa démarche est empreinte d’un certain syncrétisme ou tropicalisme. Elle procède du mélange d’influences, de la collusion des univers et des registres. Jeux de combinaison de matières ou d’objets glanés, ses sculptures sont à lire comme autant de poèmes à l’intransigeance manufacturée. Quelque part entre le salon bourgeois et le hall de banque, l’installation dessine un univers élégant et concret, fait de plaques métalliques montées sur châssis, de moquette géométrique et de sculptures constructivistes dont émane une magie étrange. Jusque dans son titre « Every dodo is not a tree » qui évoque, certes un arbre, mais avant tout un oiseau, victime emblématique de l’impérialisme européen, désormais devenu légendaire.
Sans le définir comme un artiste militant, car ce n’est pas là que se joue le travail, il n’est pas faux de voir dans ce travail une critique post-coloniale aussi brute de décoffrage fusse-t-elle. Au mur, dans ces toiles métalliques sont incrustées de petits disques. En s’approchant, on s’aperçoit qu’il s’agit de boites de conserve. Au delà de l’anecdote, celles-ci sont vues ici comme l’expression pure d’une globalisation aujourd’hui responsable des maux du monde et surtout de son sud. Il en est de même, dans la sculpture Clouzot-Beckett (Picnic), 2015, un écran diffuse une boucle extraite du Salaire de la Peur de Clouzot qui décrivait en 1953 les conditions dantesques de l’extraction du pétrole au Vénézuela.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2016
Francis Raynaud La mer vineuse
- Exposition
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- 06.02.16 → 07.02.16 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
Les flots que navigue Francis Raynaud seraient de vin, donc. La mer vineuse du jeune artiste est une invitation à l’ivresse, ce voyage solitaire en eaux troubles. Et c’est bien une odyssée joyeuse éthylique, heureusement confuse, que postule l’accrochage hirsute et généreux de l’exposition. On plonge, en effet, dans un malstrom référentiel et sémiotique dans lequel se conjuguent, s’égarent et se confrontent des formes aussi hétéroclites : une cuve de récupération des eaux de pluie rehaussée d’une forme de cuivre, un triclinium antique bizarrement haut sur pattes ou encore une toile d’araignée en tôle découpée.
L’exposition est une plongée dans la matière au sens littéral du terme, dans le travail de sculpture car Francis Raynaud revendique bien une posture de l’artiste touche-à-tout engagé, dans son corps et dans ses tripes, dans le geste qui fait forme. Pourtant, cette dernière est toujours mise en jeu dans un univers symbolique qui fonde un récit, résolument intime et ostensiblement viscéral. Il y a, ainsi, quelque chose d’attendrissant, qui fait sourire chez Francis Raynaud mais on s’aperçoit bien vite que le voyage auquel l’artiste nous convie est bien plus périlleux qu’il n’y paraît de prime abord. De là à le taxer de machiavélisme, il n’y a qu’un pas.
Et l’exposition de se dérouler comme une tragédie classique où protagonistes et décors s’engagent dans une danse hasardeuse. Ces œuvres iconoclastes deviennent poèmes-objets à l’apparente simplicité qui, dans leur multiplication goulue, construisent une complexité jubilatoire, une ivresse.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2016
Emmanuelle Huynh & Jocelyn Cottencin A taxi driver, an Architect and the High line
- Exposition
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- 06.02.16 → 30.04.16 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
A taxi driver, an architect and the High Line est une trilogie filmée. C’est un portrait de la ville de New York à travers trois caractères et leurs relations à l’espace et l’architecture. Les deux premiers personnages sont humains (Phil Moore est chauffeur de taxi ; Rick Bell est architecte), le troisième est un monument : la High Line. Coulée de verdure au cœur de la cité, la High Line est métaphoriquement considérée comme une personne qui traverse la ville, la révèle et provoque la rencontre entre individus et récits.
Les films rassemblent mémoires physiques, histoires intimes et espaces. Chacun d’entre-eux évolue entre fiction, documentaire, performance et poésie. Le projet est avant tout un dialogue avec chacun des protagonistes, une recherche à travers leur mémoire physique et leur histoire personnelle. Des gestes, des mouvements, des trajets sont identifiés et déployés dans la ville. Ils peuvent être replacés dans leur contexte d’origine comme déplacés. En contrepoint, le regard porté sur New York s’intéresse aux activités quotidiennes, aux gestes liés au travail, au rythme de la ville.
A taxi driver, an architect and the High Line est aussi une aventure artistique partagée par une chorégraphe et un artiste contemporain dans laquelle chacun questionne en permanence le champ de l’autre. Le geste dansé, aussi discret et intime soit-il, est l’outil d’expérimentation et de définition de l’urbanité. L’espace et la temporalité de l’installation vidéo en deviennent alors le support pour être à leur tour remis en jeu dans la performance chorégraphique.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2016
Jorge Pedro Nunez Every dodo is not a tree
- Exposition
- 06.02.16 → 30.04.16 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
Jorge Pedro Nuñez propose une installation totale, rationnelle et rationnalisée, équilibrée, organisée qui neutralise l’espace ouvertement industriel du centre d’art contemporain. En jargon de l’art, moderniste. Et c’est en effet dans le fonctionnalisme occidental fondateur d’un vingtième siècle conquérant aussi bien que dans son pendant esthétique sud-américain que Jorge Pedro Nuñez puise les moteurs et ressorts de sa pratique profondément référencée. Il apparaît évident, quand on entre dans son exposition à Passerelle, que l’artiste maîtrise parfaitement l’histoire de l’art qui l’a précédé et se permet volontiers d’en user et abuser, avec l’humour et l’irrévérence qui le caractérise.
Dans une tradition proprement latino américaine, sa démarche est empreinte d’un certain syncrétisme ou tropicalisme. Elle procède du mélange d’influences, de la collusion des univers et des registres. Jeux de combinaison de matières ou d’objets glanés, ses sculptures sont à lire comme autant de poèmes à l’intransigeance manufacturée. Quelque part entre le salon bourgeois et le hall de banque, l’installation dessine un univers élégant et concret, fait de plaques métalliques montées sur châssis, de moquette géométrique et de sculptures constructivistes dont émane une magie étrange. Jusque dans son titre « Every dodo is not a tree » qui évoque, certes un arbre, mais avant tout un oiseau, victime emblématique de l’impérialisme européen, désormais devenu légendaire.
Sans le définir comme un artiste militant, car ce n’est pas là que se joue le travail, il n’est pas faux de voir dans ce travail une critique post-coloniale aussi brute de décoffrage fusse-t-elle. Au mur, dans ces toiles métalliques sont incrustées de petits disques. En s’approchant, on s’aperçoit qu’il s’agit de boites de conserve. Au delà de l’anecdote, celles-ci sont vues ici comme l’expression pure d’une globalisation aujourd’hui responsable des maux du monde et surtout de son sud. Il en est de même, dans la sculpture Clouzot-Beckett (Picnic), 2015, un écran diffuse une boucle extraite du Salaire de la Peur de Clouzot qui décrivait en 1953 les conditions dantesques de l’extraction du pétrole au Vénézuela.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2016
Francis Raynaud La mer vineuse
- Exposition
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- 06.02.16 → 30.04.16 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
Les flots que navigue Francis Raynaud seraient de vin, donc. La mer vineuse du jeune artiste est une invitation à l’ivresse, ce voyage solitaire en eaux troubles. Et c’est bien une odyssée joyeuse éthylique, heureusement confuse, que postule l’accrochage hirsute et généreux de l’exposition. On plonge, en effet, dans un malstrom référentiel et sémiotique dans lequel se conjuguent, s’égarent et se confrontent des formes aussi hétéroclites : une cuve de récupération des eaux de pluie rehaussée d’une forme de cuivre, un triclinium antique bizarrement haut sur pattes ou encore une toile d’araignée en tôle découpée.
L’exposition est une plongée dans la matière au sens littéral du terme, dans le travail de sculpture car Francis Raynaud revendique bien une posture de l’artiste touche-à-tout engagé, dans son corps et dans ses tripes, dans le geste qui fait forme. Pourtant, cette dernière est toujours mise en jeu dans un univers symbolique qui fonde un récit, résolument intime et ostensiblement viscéral. Il y a, ainsi, quelque chose d’attendrissant, qui fait sourire chez Francis Raynaud mais on s’aperçoit bien vite que le voyage auquel l’artiste nous convie est bien plus périlleux qu’il n’y paraît de prime abord. De là à le taxer de machiavélisme, il n’y a qu’un pas.
Et l’exposition de se dérouler comme une tragédie classique où protagonistes et décors s’engagent dans une danse hasardeuse. Ces œuvres iconoclastes deviennent poèmes-objets à l’apparente simplicité qui, dans leur multiplication goulue, construisent une complexité jubilatoire, une ivresse.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
Ariane Michel, Les Hommes
- Projection
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- 05.02.16 → 05.02.16 ProjectionLa Criée centre d’art contemporain
Vendredi 5 février 2016, 18 h
Le Tambour, Université Rennes 2
dans le cadre du festival Travelling, en partenariat avec l’université Rennes 2 et Clair Obscur_
Aux confins d’une mer gelée, un bateau s’approche de la terre. La glace, les pierres et les bêtes du Groenland assistent depuis leur monde immuable au passage de scientifiques venus un été pour les étudier.
Les Hommes, Grand prix du FID de Marseille en 2006, renverse le point de vue habituellement posé sur la nature et invite le spectateur à faire une expérience : se caler dans le regard d’une île pour voir les humains, nos semblables, comme s’il agissait d’une espèce inconnue.
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- Lendroit éditions
- 2016
Armelle Caron, Villes rangées
- Non classé
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- 02.02.16 → 28.02.16 Non classéLendroit éditions
Exposition au Musée des Beaux Arts de Rennes dans le cadre du Festival Travelling.
Artiste plasticienne, Armelle Caron explore le monde et les cartes au travers du dessin et de l’écriture. Son travail d’une grande sobriété plastique prend forme dans des séries qui allient souvent le texte et le trait. Elle propose un regard poétique sur notre rapport à l’image du monde.
“Villes rangées” invite à poser la question du langage de la ville. Le résultat se présente ainsi sous la forme d’un diptyque monochrome : en haut le plan originaire d’une ville, dans toute sa représentation cartographique et objective ; en bas, la proposition d’une restructuration imaginaire et aléatoire mais rangée de ce même espace urbain.
Ce travail d’une grande beauté formelle est emblématique des recherches artistiques menées par Armelle Caron.
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- Galerie Raymond Hains
- 2016
Véronique Joumard, Des aimants
- Exposition
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- 30.01.16 → 10.04.16 ExpositionGalerie Raymond Hains
A travers une pratique fondée sur une approche renouvelée des matériaux l’artiste repense tour à tour la peinture, la photographie et la sculpture dans leur rapport au processus d’apparition des images. Pour cela, elle prend en compte de manière systématique l’espace d’exposition et donc l’espace du spectateur.
Commissaire de l’exposition : Judith Quentel
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- Artothèque de Vitré Communauté
- 2016
Tom Arndt Home
- Non classé
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- 30.01.16 → 10.04.16 Non classéArtothèque de Vitré Communauté
Né à Minneapolis, Tom Arndt s’inscrit dans la grande tradition de la photographie documentaire américaine. Le style documentaire est né d’un désir de produire une œuvre à partir des principes mêmes du métier de photographe, principes étrangers à ceux des arts même d’avant-garde. Il repose sur les notions de séries, de commandes où l’agencement et la taxinomie se trouvent convertis en procédures artistiques. C’est cependant par un contexte social, politique et institutionnel que la photographie documentaire se constitue en véritable objet d’histoire comme le souligne Olivier Lugon dans son livre Le Style documentaire. D’August Sander à Walker Evans, 1920-1945 publié en 2001.
Dans la galerie de l’artothèque, une quarantaine de photographies prises entre 1970 et 2013 à Chicago, New York, la Nouvelle Orléans, au Texas, dans l’Idaho, le New Jersey et plus particulièrement dans le Minnesota natal de Tom Arndt, rendent compte d’ambiances de la vie quotidienne à travers des rassemblements, des fêtes, des portraits, des paysages. De Minneapolis, l’artiste nous livre un véritablement album de famille : ses habitants, ses rues, ses vitrines, ses comptoirs de café, ses parcs, ses grands évènements populaires où le misérabilisme n’a pas sa place. Comme le souligne son ami et écrivain, Garrison Keillor, il photographie « l’ADN de la culture du Minnesota, c’est-à-dire les pauvres et les exclus ».
Très attaché à l’argentique, Tom Arndt présente des tirages d’une exceptionnelle beauté. Amoureux des papiers photographiques, il ne peut concevoir une journée sans passer plusieurs heures dans son laboratoire. Ses photographies sont présentes dans de nombreuses collections des musées américains.
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- Les ailes de Caïus
- 2016
My own private Ground Zero. Richard Volante
- Exposition
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- 25.01.16 → 08.04.16 ExpositionLes ailes de Caïus
À l’ombre, portée…
Chapitre un : Tridimension
Trois photos, trois paysages
Chez Richard Volante, le révélateur est comme l’eau-forte de la gravure. L’acide creuse le métal et l’encre pénètre le papier. Les trois images sont telles que le photographe les a vues. Elles sont brutes, juste agrandies, sans artifice, sans couleur, sans recadrage, sans traitement numérique. Elles intègrent la longue histoire du paysage classique et romantique de Ruysdael à Constable en passant par Jongkind (1).
Richard plante son décor. La nature est là, apparemment seule. Mais la « ruine » romantique y est bien présente (2). Elle existe dans la facture de l’image qu’il fabrique, pas dans la trace d’un bâtiment dégradé dont il ne resterait que quelques pierres, vestiges d’une civilisation oubliée. Le romantisme transpire ici dans cette façon dont le photographe dégrade les noirs et les matières.
Les trois paysages structurent la scène de l’exposition. L’auteur nous dit : quelque chose va se passer ici, devant vous. Quelque chose va avoir lieu. On est dans Mystères à Twin Peaks (3). On attend que quelque chose arrive. On ne sait pas quoi mais on est sûr, si l’on se prête au jeu, que ça va arriver.
Richard a planté le décor, maintenant il lui faut un sujet. N’importe quel sujet. Peu importe lequel, juste un sujet prétexte à faire, prétexte à photographier, prétexte à exister.
Photographier pour exister. Le prétexte ici est un voyage en Bolivie. Ça aurait pu être en Palestine, ça aurait pu être en Argentine mais là c’est la Bolivie. Le décor est planté, le sujet est planté, alors l’aventure peut commencer.
Chapitre deux : Bidimension
Le décor est à prendre dans deux sens. D’abord le paysage, les trois paysages dont nous venons de parler, mais il ne faut pas omettre la mise en scène de l’exposition dans ce lieu. L’artiste a tiré de grands formats. Les photographies/affiches sont marouflées sur le mur. On entre physiquement dans l’image : pas le choix.
On est en Bolivie, mais on pourrait être à Londres en 1966 comme Thomas dans le film d’Antonioni (4). Thomas, Rick Deckard (5), John Difool (6), Richard Volante a la dégaine du baroudeur, du détective de classe R qui va chercher malgré lui quelque chose que personne ne voit, ne connaît.
Pas plus que nous il ne sait ce qu’il cherche, mais ce qu’il sait c’est qu’il est sûr qu’il y a quelque chose à trouver, alors il creuse. Et comme Thomas dans Blow Up, creuser c’est agrandir, chercher à percer le mystère de l’image en la faisant exploser. Quand il a flairé la piste il ne va plus lâcher la pioche. Il va agrandir, agrandir, agrandir encore pour trouver l’objet cause de ce qu’il pressent. Parfois, pour piocher plus profond, il photographie à nouveau le détail en bout de pixel pour agrandir encore.
À force d’agrandir, en bon détective, Richard met tout à plat. À force de triturer l’image, la profondeur disparaît, les formes s’aplatissent. Pour chercher le mystère de ce qui le pousse à photographier, il sort l’image du paysage. Son mode opératoire, son enquête écrase l’espace. Restent alors des ombres qu’il porte à notre regard, qu’il nous livre brutes d’agrandissement, plates et noires. Les sujets ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, des traces de ce qu’ils ont été à un moment de leur vie, pour l’œil du photographe qui a décidé de les figer en appuyant sur le bouton d’une mécanique. Ils ne le savent plus eux-mêmes, ce qu’ils étaient à ce moment là. L’ont-ils d’ailleurs jamais su, qu’ils ont été sujets ? Combien de fois nous-mêmes avons-nous été sujets involontaires de photographes ?
Pourtant, ces ombres que Richard nous donne à voir n’auraient jamais existé sans ces personnes, sans ces sujets. Elles ne sont que des fantômes, une mémoire plate, noire et figée de leur double en épaisseur, en couleur et en mouvement. Mais, plus que tout, elles sont la trace de la vie dont elles portent la mémoire.
Chapitre trois : Origines
Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle (7), décrit ainsi l’invention du dessin : « Un jeune homme aime une jeune femme. Il doit partir à la guerre. Ses chances de retour sont celles de la loterie de la guerre. Les jeunes amants se retrouvent une nuit avant le départ de l’infortuné, dans une grotte à l’abri des regards du groupe. Il fait sombre. Ils font du feu pour se voir. La jeune femme voit l’ombre portée de son aimé sur la paroi rupestre. Elle a peur d’oublier ce visage qu’elle aime tant. Elle a peur de le perdre. Elle a peur que le temps n’efface son souvenir. Elle prend alors un charbon de bois dans le foyer. Elle trace le contour de l’ombre portée du visage du jeune homme. Le cerne noir sur la paroi gardera dans sa mémoire la trace de la vie qu’elle a aimée » (8).
Pascal Quignard, dans La nuit sexuelle, commente l’histoire de Pline : « Non seulement l’art veut l’absent mais il obtient commande de la mort » (9).Épilogue
Les outils ont changé depuis le charbon de Pline. Fusain, gravure, photo, vidéo, transmissions numériques… les hommes ne cessent de les perfectionner. Mais depuis que les hommes savent qu’ils sont mortels, sont-ils vraiment si différents de ceux d’aujourd’hui ? Richard Volante perpétue avec ses photos la quête de Thomas, Rick, John et Charles, ce que Marcel a si bien nommé dans un monument de la littérature : « La recherche » (10).
1a – Salomon Van Ruysdael, né vers 1602, Naarden – mort le 3 novembre 1670, Harleem, est un peintre de paysage néerlandais.
1b – John Constable, né le 11 juin 1776 à East Bergholt (Royaume-Uni), mort le 31 mars 1837 à Londres, est un peintre paysagiste britannique.
1c – Johan Barthold Jongkind, né à Lattrop (Pays-Bas) le 3 juin 1819 et mort à Saint-Egrève (France) le 9 février 1891, est un peintre, aquarelliste et graveur néerlandais.
2 – Dans la conception romantique, le paysage est le « reflet de l’âme ».
3 – Twin Peaks ou Mystères à Twin Peaks est une série américaine créée par Mark Frost et David Lynch.
4 – Blow-Up est un film britanno-italo-américain de Michelangelo Antonioni, sorti en 1966 et inspiré d’une nouvelle « Las babas del diablo » de Julio Cortázar. Palme d’or au Festival de Cannes en 1967.
5 – Rick Deckard est un personnage de fiction interprété par Harrison Ford dans le film Blade Runner, film américain de science-fiction réalisé par Ridley Scott et sorti en 1982. Son scénario s’inspire assez librement du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? écrit par Philip K. Dick. Il se situe à Los Angeles en 2019 et met en scène un ancien policier qui reprend du service pour traquer un groupe de répliquants, androïdes créés à l’image de l’Homme.
6 – John Difool est un personnage de fiction créé par Alexandro Jodorowsky et dessiné par Mœbius dans la série de bande dessinée L’Incal, en 1981. C’est un détective douteux, anti-héros par excellence, entraîné dans une quête intergalactique qui le dépasse mais dont il est malgré lui le centre.
7 – L’Histoire naturelle est une œuvre en prose de 37 livres de Pline l’Ancien, qui souhaitait compiler le plus grand nombre possible d’informations et de culture générale indispensables à l’homme romain cultivé. Elle est publiée vers 77, du vivant de son ami l’empereur Vespasien.
8 – Nous savons, grâce à Pline, que le premier peintre fut donc une femme.
9 – La Nuit Sexuelle, Pascal Quignard, Flammarion, 2007.
10 – Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, souvent évoqué sous le titre « La Recherche », est un roman, écrit entre 1906 et 1922. Plutôt que le récit d’une série d’événements, cette œuvre s’intéresse non pas aux souvenirs du narrateur mais à une réflexion sur la littérature, sur la mémoire et sur le temps où le narrateur (qui est aussi le héros du roman) découvre le sens de la vie dans l’art.
Texte de Loïc Bodin
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À PROPOS DE L’ARTISTE
Site internet : www.richardvolante.com
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
L’Effet Réel, visite de traverse
- Performance
- 23.01.16 → 23.01.16 PerformanceLa Criée centre d’art contemporain
samedi 23 janvier 2016, 16 h
Visite de traverse de l’exposition L’Épais Réel par 3 Hit Combo_
3 Hit Combo vous propose d’interagir avec l’exposition L’Épais réel, en expérimentant différentes perceptions du réel : augmentées, alternées, « laggées », au travers de jeux vidéos ou de dispositifs d’immersion Low et High Tech, telles les lunettes de réalités virtuelles._
L’association 3 Hit combo est née en 2005 à Rennes. Elle souhaite donner à jouer, avec pour valeurs l’innovation, l’indépendance, l’originalité, le partage et l’expérimentation, avec pour mission de favoriser la création et la diffusion de dispositifs de jeu par le biais d’expériences vidéo-ludiques originales, en mettant l’accent sur le détournement d’usages.
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2016
Cécile White, Empreinte carbone
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/C.WHITE_Empreinte-GENERATIONS-72dpi.jpg
- 22.01.16 → 05.02.16 ExpositionL’aparté, lieu d’art contemporain
Dans ses différentes créations picturales, Cécile White recherche la trace, l’impression, le verbe dans une image. Si ce ne sont des lettres à proprement parlé, ce seront des impressions mécaniques (tampons batik en bois, monotype…) ou des influences des arts ethniques tel que l’art aborigène ou de la région du Mithila en Inde (série de peintures Bestiaire imaginaire, 2013). Ou bien encore la trace du pinceau chinois qui rappelle la calligraphie ponctuée d’aquarelles vives en 2014 avec Histoire d’adjectifs, qui s’est mue en une Histoire de verbes pour un projet éditorial. Ces grandes encres l’amenant une nouvelle fois aux mots, au livre.
A L’aparté au sein du domaine de Trémelin, elle continue à explorer ce travail autour de la trace en le cristallisant sur l’empreinte de l’arbre. La trace déposée sur le papier de riz par l’encre ou l’acrylique évoque le squelette du vivant : arbre et homme. Dans une actualité toujours de plus en plus pressante autour des sujets liés à la préservation de la planète, l’arbre en est un symbole fort.
En exerçant une pression physique sur une souche d’arbre Cécile White symbolise la pression humaine sur les ressources naturelles, d’autant plus quand on y peut voir les traces de tronçonneuse. Aucune des souches qu’elle utilise n’est retravaillée, poncée. L’empreinte réalisée est brute, elle traduit l’état dans lequel elle a trouvé l’arbre. L’artiste nous livre ces empreintes brutes telles quelles ou les assemble pour créer une nouvelle empreinte matérialisant le lien créateur qui réside entre l’arbre et elle, entre la nature et les hommes.
« L’empreinte carbone » traduit la marque laissée par les activités humaines dans l’atmosphère ; l’arbre épongeant cette marque.
Le travail présenté à L’aparté remet en scène les mêmes acteurs : arbres et hommes, pour souligner leur interaction à effet également créateur et soulever un questionnement : Et vous-même, quelle est votre empreinte, quelle trace souhaitez-vous laisser ?
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- Lendroit éditions
- 2016
Evelise Millet, Tropisme
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/10599231_1039349669449003_196960174223035231_n.jpg
- 22.01.16 → 12.03.16 ExpositionLendroit éditions
- Evelise Millet
Evelise Millet cultive un champ élargi du dessin. Sa recherche tente de trouver de nouvelles manières de développer la ligne dans l’espace, de la mettre en scène, ou encore de l’imprimer et de la mettre en page. En explorant les dispositifs de vision, les fausses perspectives et les juxtapositions de plans, ses dessins interrogent les problèmes de représentation. Ce sont des paysages construits dans lesquels l’œil circule.
En biologie, le terme tropisme est le mouvement d’un organisme provoqué par son milieu ambiant, comme l’orientation des végétaux ou l’attirance de certains insectes à la lumière. C’est à ce principe de stimulus-réaction que la démarche d’Evelise Millet fait référence ici. Elle scrute les modes d’apparition de l’image et les ephemera, les imprimés de tous les jours, notamment ceux développés par l’industrie touristique.
Soucieuse de la relation qu’entretiennent l’affichage et l’espace collectif, elle puise dans ses photographies et trace des points de rencontre entre les signes et leurs structures, pensés et fabriqués pour être vus. L’exposition Tropisme présente des dessins qui proposent de re-parcourir ces espaces aménagés pour le regard.
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- L’art dans les chapelles
- 2016
Conférence de Jean-Christophe Bailly
- Conférence
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/jcbailly-web-.jpg
- 22.01.16 → 22.01.16 ConférenceL’art dans les chapelles
Écrivain et artiste, Jean-Christophe Bailly évoquera son rapport à l’art, au territoire et de son expérience d’écrivain invité à L’art dans les chapelles lors de la 24e édition de cette manifestation.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2016
Renc’art : rencontre avec Catherine Boitier
- Rencontre
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Catherine-Boitier.jpg
- 16.01.16 → 16.01.16 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
Dans le cadre de l’exposition Carré-couleur-forme, la galerie vous invite à rencontrer en toute convivialité l’artiste Catherine Boitier.
Samedi 16 janvier, 17h, entrée libre
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2016
Rayon vert – Manuel Adnot, Louis-Michel Marion, Tomoko Sauvage
- Concert
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- 16.01.16 → 16.01.16 ConcertLa Criée centre d’art contemporain
Samedi 16 janvier 2016, 14 h > 18 h
La Criée centre d’art contemporain
Dans le cadre du festival Autres mesures
Un partenariat La Criée, Le Bon Accueil, CRR, festival Autres Mesures._
Pour sa deuxième édition, le festival Autres Mesures revient faire sonner les murs de La Criée. Trois interprètes de marque se succédent pour faire entendre des musiques aux confins du son, quasi rituelles.
Le pianiste Wilhem Latchoumia dans la neuvième suite Ttai du compositeur italien Giacinto Scelsi et celle, pour carillon, de John Cage.
Le contrebassiste Louis‑Michel Marion convoque la figure trop méconnue en France d’Eliane Radigue, pionnière de la musique concrète, à travers son œuvre Occam Océan XIX et une improvisation envoûtante.
Enfin, Tomoko Sauvage donne la voix à l’élément liquide, dont elle joue en virtuose.
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- L’IMAGERIE
- 2016
Un voyage dans la photographie contemporaine
- Exposition
- 16.01.16 → 19.03.16 ExpositionL’IMAGERIE
La collection du Musée de La Roche-sur-Yon
« La collection de photographies contemporaines du Musée de La Roche-sur-Yon comporte aujourd’hui plus de 200 œuvres, des années 1970 à nos jours, avec la particularité d’être axée sur la photographie dite « plasticienne ».
Cette collection, atypique pour un musée de taille modeste, s’est constituée à partir de 1983, le choix de la photographie étant à l’époque à la fois audacieux et astucieux. La ville de La Roche-sur-Yon, qui venait tout juste de reprendre en main la direction de son musée, antérieurement sous la responsabilité scientifique de la Conservation départementale des musées de Vendée, souhaitait renouer avec les acquisitions d’art contemporain. Or, les musées équivalents de la région – en particulier Cholet, Les Sables d’Olonne – avaient déjà opté pour des orientations artistiques spécifiques – l’abstraction géométrique pour le premier ; la figuration libre pour le second – et les moyens financiers de la municipalité ne lui permettaient guère d’envisager un musée d’art contemporain encyclopédique à l’instar du Musée des Beaux-arts de Nantes.
Ainsi, compte tenu de son exiguïté (le musée se trouvait toujours dans le bâtiment originel du XIXe siècle et aucun projet d’extension ou de déplacement n’était à l’ordre du jour à l’époque) et de ses moyens non extensibles, le choix de la photographie contemporaine parut-il pertinent…
Il convient du reste d’ajouter que le médium photographique était alors le nouveau terrain d’expérimentation d’un certain nombre d’artistes qui y voyaient une alternative intéressante à la peinture, permettant de rester dans le champ de la figuration et de la narration, tout en travaillant à partir d’un medium moderne.Les œuvres qui ont été acquises durant ces années sont aujourd’hui des pièces historiques ; et de nombreux artistes présents dans la collection du musée de La Roche-sur-Yon et dans l’exposition de l’Imagerie comme Andy Warhol, Cindy Sherman, Christian Boltanski etc., sont également représentés dans les grandes collections publiques françaises (le Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou, le Fonds national d’art contemporain, de nombreux Fonds régionaux d’art contemporain, etc.) et étrangères (Tate Modern de Londres, MoMA de New York, Whitney Museum of American Art, Ludwig Museum de Cologne, etc.).
Les œuvres héritées de ces premières années d’existence de la collection photographique forment le socle des futures évolutions de la collection, selon les grands thèmes précédemment développés : la photographie de mise en scène, autour de l’intime, la question du paysage, les réflexions sur les caractéristiques propres au médium photographique. La plupart des pièces de la collection ont été acquises au bon moment, alors que leurs prix étaient encore abordables ; aujourd’hui, constituer une telle collection serait impossible pour un musée comme celui de La Roche-sur-Yon !
Toutefois, depuis le début des années 2000, le musée a renoué avec les achats de photographies : les acquisitions récentes se sont plus particulièrement organisées selon deux grandes directions, aux frontières poreuses : le thème de l’urbain et le travail sur les modes de prise de vue particuliers et les évolutions récentes du médium photographique, renouant avec l’intérêt originel pour les « images fabriquées ».
Hélène Jagot, Directrice du Musée de La Roche-sur-Yon
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- Galerie Raymond Hains
- 2016
Nicolas Aiello, Palimpseste et Cie
- Conférence
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- 15.01.16 → 15.01.16 ConférenceGalerie Raymond Hains
Le palimpseste appartient plutôt au vocabulaire littéraire mais il est aussi utilisé par les artistes plasticiens. Historiquement, un palimpseste est un parchemin manuscrit dont on a effacé la première écriture afin d’écrire un nouveau texte. Nicolas Aiello, artiste et enseignant auprès de la classe préparatoire, nous invite à des traversées dans le temps et dans l’espace,dans une œuvre graphique délicate, oscillant entre cartographie et témoignage.
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- 2016
Benjamin Deroche Les météores
- Exposition
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- 15.01.16 → 13.02.16 Exposition
Benjamin Deroche photographie les contours poétiques d’une forme spirituelle insaisissable, ondoyante et métaphorique. Entre deux mondes, ces photographies expriment un certain silence contemplatif. Des œuvres faisant ainsi écho aux séries précédentes de Benjamin : “Coast Line” ou “Memories” en 2014.
Benjamin Deroche a récemment participé à la résidence de la coopération Inter-musées : “Les Jardins Insolites en Finistère”. L’exposition est réalisée avec le soutien de l’Écomusée des Monts d’Arrée, le Musée de l’école rurale de Trégarvan, l’Ancienne Abbaye de Landévennec et le Parc du Manoir de Squividan.
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- Le Bon Accueil
- 2016
Tomoko Sauvage Hyalin
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ts.jpg
- 15.01.16 → 14.02.16 ExpositionLe Bon Accueil
Hyalin, qui signifie « qui a la transparence du verre » tente de rendre au mieux l’esprit du travail poétique et sonore de l’artiste Tomoko Sauvage qui viendra au bon accueil pour sa première exposition en Bretagne.
L’eau, la glace et la porcelaine sont les trois principaux éléments qu’utilise l’artiste pour créer des atmosphères sonores hivernales et sereines ou la transparence de l’eau, l’aspect diaphane de la porcelaine viennent donner forme aux sonorités cristallines créées par les gouttes d’eau glacées venant s’écouler dans les bols de porcelaines amplifies.
L’artiste propose au visiteur de prendre le temps d’être à l’écoute de chaque goutte d’eau irrésistiblement attirée par l’attraction terrestre, de guetter sa chute jusqu’à sa rencontre sonore avec la surface de l’eau.
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- Atelier d’Estienne
- 2016
Lee Soo Kyong Suh Poung / Vent de l’Ouest
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LSk.jpg
- 15.01.16 → 06.03.16 ExpositionAtelier d’Estienne
Première rencontre avec une œuvre, avec une artiste. La temporalité domine, celle qu’offrent l’œuvre et l’artiste. Soo Kyoung Lee a choisi de présenter des œuvres récentes, de dévoiler l’ici et maintenant, d’incarner à la fois l’expérimentatrice et celle qui découvre l’expérimentation. Mais remontons le temps, avant l’exposition et ses révélations. Dans ses peintures, tout commence avec une surface monochrome qui est conçue pour recevoir différents éléments, autant d’organes qui donnent son existence à l’œuvre.
« Ils ont regardé Matisse » était le postulat d’une exposition organisée en 2009 au Musée Matisse au Cateau-Cambrésis. Elle présentait notamment le travail de Barnett Newman, qui intéresse tant Soo Kyoung Lee. Cette dernière perçoit alors pleinement la force décorative – au sens positif du terme – de Matisse et accepte dans le même temps sa propre ambivalence picturale, ses « natures mortes innommables . » Toutefois, à la composition qui pourrait se contenter d’être simplement séduisante, Soo Kyoung Lee ajoute un élément perturbateur.
Or, depuis peu, cet élément trouble l’ordre déterminé par l’artiste jusque là, à savoir l’organisation d’un espace pictural strictement défini par le cadre du tableau. Ces éléments ajoutés se libèrent, sont coupés, sortent du tableau, et donnent un nouveau rythme à l’ensemble. Les réalités du tableau se démultiplient. Les éléments jouent un rôle différent selon le format de l’œuvre. Dans les grands formats, ils flottent dans le monochrome. Dès que le format s’amoindrit, les enchevêtrements s’imposent par leur présence. Le récent triptyque renvoie à un autre espace qu’elle ne cesse de couper et de manipuler. Se pose de cette façon la question de l’autonomie de chacun des panneaux. Ce tableau renvoie également aux œuvres du Trecento et du Quattrocento, dont plusieurs reproductions accompagnent l’artiste dans son atelier.La question de la transparence qui s’imposait déjà dans son œuvre s’ouvre de nouveau. Une question, des questions, dans quelle direction aller ? Après toute période intense, l’arrêt nécessaire et la reprise de la peinture par l’intermédiaire de petits formats, rares chez l’artiste. « La peinture pour les nuls », comme elle les désigne facétieusement, afin d’insister sur ce moment intermédiaire où l’on doute de tout, y compris de sa propre capacité à peindre. Il s’agit plutôt une peinture d’expérimentation où tout est permis, rien n’est arrêté, et qui fonctionne comme un tout. Ces petits formats, ces « laboratoires », sont comme autant de pages d’un carnet de réflexion. Et le dessin dans tout ça ? Les formes se déploient sur la surface blanche de la feuille, offrant de nouvelles réflexions, « le papier me donne ces sensations de familiarité, d’affection ». Basculements progressifs du monochrome au brossé, éléments qui troublent et animent les toiles, enchevêtrements, superpositions, rythmes qui s’inversent selon les formats et techniques employés, constituent les strates de ce quelque chose que l’on doit prendre le temps de voir.
Fanny Drugeon, avril 2015
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- Galerie Pictura
- 2016
Point de vue
- Exposition
- 12.01.16 → 12.03.16 ExpositionGalerie Pictura
- Collection du Frac Bretagne - Isabelle Arthuis, Robin Collyer, Cueco, Bernard Frize, Raymond Hains, Bethan Huws, Fabrice Hyber, Bertrand Lavier, Frédéric Lucien, David Mach, Tony Matelli, Maria Nordman, Barbara Probst, Pascal Rivet, Gérard Schlosser.
Les relations de l’art et de la nature forment un thème ancien et très vaste. Il est abordé ici selon la question du point de vue, celui qu’adopte l’artiste, et celui qu’il va offrir au spectateur. Quatre voies se dessinent dans l’ensemble d’œuvres réunies pour la galerie Pictura : la traversée du paysage, la transcription du paysage, le dialogue entre nature et culture, et le regard photographique, qu’il soit le fruit d’une patiente construction ou d’un hasard productif. L’exposition propose diverses expériences esthétiques comme autant d’« états » du dialogue de l’homme avec la nature.
Commissaire d’exposition : Catherine Elkar.
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- Frac Bretagne
- 2016
Point de vue
- Exposition
- 12.01.16 → 12.03.16 ExpositionFrac Bretagne
- Isabelle Arthuis, Robin Collyer, Cueco, Bernard Frize, Raymond Hains, Bethan Huws, Fabrice Hyber, Bertrand Lavier, Frédérique Lucien, David Mach, Tony Matelli, Maria Nordman, Barbara Probst, Pascal Rivet, Gérard Schlosser
Les relations de l’art et de la nature forment un thème ancien et très vaste. Il est abordé ici selon la question du point de vue, celui qu’adopte l’artiste, et celui qu’il va offrir au spectateur. Quatre voies se dessinent dans l’ensemble d’œuvres réunies pour la galerie Pictura, la traversée du paysage (Maria Nordman), la transcription du paysage (Cueco, Bernard Frize, Bertrand Lavier, Frédérique Lucien, Pascal Rivet, Gérard Schlosser), le dialogue entre nature et culture (Isabelle Arthuis, Bethan Huws, Fabrice Hyber, David Mach, Tony Matelli), et le regard photographique (Robin Collyer, Raymond Hains, Barbara Probst), qu’il soit le fruit d’un patiente construction ou d’un hasard productif. L’exposition propose diverses expériences esthétiques comme autant d’« états » du dialogue de l’homme avec la nature.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2016
Catherine Boitier, Carré-couleur-forme
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Catherine-Boitier.jpg
- 09.01.16 → 05.03.16 ExpositionArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
Catherine Boitier développe un travail d’expérimentation sur la couleur et le carré ; ce dernier est brisé et explosé en 4 éléments de puzzle. De cette exploration de la forme se dégage une dynamique
géométrique inattendue.
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- 2016
Ursula Biemann, Enquêtes au Sahara
- Exposition
- 08.01.16 → 10.06.16 Exposition
Depuis 2013, Itinéraires Bis développe un projet pédagogique d’expositions en galeries de collèges. En lien avec la programmation du centre d’art contemporain la galerie du Dourven, plusieurs œuvres sont choisies. L’exposition qui en résulte propose une nouvelle approche de la thématique du Dourven. Elle circule ensuite de collèges en collèges.
Pour l’année scolaire 2015-2016, deux œuvres d’Ursula Biemann (Sahara Pannels et Sahara Chronicle), provenant du FRAC Bretagne, sont présentées dans le collège Luzel de Plouaret, le collège Camille Claudel de Saint-Quay Portrieux et le collège Eugène Guillevic de Ploeuc sur Lié dans une exposition intitulée Enquêtes au Sahara.
Ces œuvres traitent de la question de la migration au Sahara et de son contrôle par les autorités. De même, à la galerie du Dourven, Le jour où ils sont arrivés, l’exposition de Martin Le Chevallier mèle fiction et réalité pour aborder la thématique de la migration aujourd’hui. Tous deux s’investissent dans un travail actuel en phase avec les mouvements de notre monde. Ils nous font réfléchir sur les conditions de vie de ces populations durant leur trajets, mais aussi après, une fois sur place dans le pays d’accueil.
Dates des expositions :
Collège François-Marie Luzel de Plouaret : du 8 Janvier au 4 février 2016
Collège Camille Claudel de Saint-Quay Portrieux : du 1er au 31 mars
Collège Eugène Guillevic de Ploeuc sur Lié : du 10 mai au 10 juin
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2016
Appel à projets Résidences de création 2016-2017
- Résidence
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/residence.jpg
- 08.01.16 → 20.02.16 RésidenceL’aparté, lieu d’art contemporain
Lieu de résidence et d’exposition, L’aparté permet aux artistes d’y poursuivre leurs recherches et d’y proposer des projets d’exposition originaux qui peuvent donner lieu à une édition. L’aparté propose quatre temps de résidence de six à huit semaines. Un programme de médiation est développé autour de chaque exposition.
Résidences proposées pour la saison artistique 2016-2017 :
- septembre – octobre 2016
- janvier – février 2017
- mars – avril 2017
- avril – juin 2017
CRITÈRES DE SÉLECTION
Résidence ouverte à un(e) artiste plasticien(ne) professionnel(le) ou collectif d’artistes pouvant témoigner d’une expérience artistique solide.
La création d’une œuvre ou plusieurs œuvres originales est le point d’orgue des résidences de L’aparté.
L’artiste sera sollicité pour des temps de rencontre (public scolaire, tout public).
Pour la résidence d’été, une création extérieure sera exigée. Cette œuvre présentée dans un espace en accès libre ne sera pas assurée.
HÉBERGEMENT ET CONDITIONS FINANCIÈRES
L’artiste résidera à L’aparté sur le domaine de Trémelin à 36km de Rennes. L’artiste doit être autonome dans ses déplacements et posséder un véhicule. Pas de transport en commun.
Montfort Communauté met gratuitement à disposition de l’artiste un appartement ainsi qu’un atelier.
L’artiste bénéficie d’une bourse artistique de 1500 euros (TTC et toutes charges sociales comprises).
La bourse artistique de 1500 euros comprend :
- les honoraires pour la création et de monstration de l’œuvre
- le règlement par l’artiste des cotisations sociales et fiscales relatives à ces honoraires
- la participation à l’accrochage, au démontage et prise en charge du retour des œuvres
- la présence obligatoire de l’artiste au vernissage
Montfort Communauté prend en charge les frais de production à hauteur de 1500 euros maximum selon les modalités suivantes : achat et fourniture de matériaux, commande de prestation de service par le ou la résidente. La somme de 500 euros pourra être ajoutée aux frais de production si l’artiste présente une œuvre en extérieur (uniquement pour la résidence d’été).
Les frais restant à la charge de l’artiste :
- la restauration
- les déplacements personnels
CONTENU DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Pour être recevable, le dossier de candidature doit comprendre :
- un curriculum vitae
- un dossier illustré représentatif du travail général (sur papier uniquement). Les œuvres qui sortent du cadre des techniques traditionnelles (performances, vidéos, etc.) sont évidemment prises en considération. Un DVD doit alors être joint au dossier
- une garantie professionnelle (MDA, AGESSA, numéro de SIRET…). L’artiste devra spécifier s’il est affilié ou assujetti auprès de la MDA ou l’AGESSA et s’il est dispensé ou non de précompte (joindre les pièces justificatives)
- une note relative aux motivations et aux intentions de l’artiste sur ce projet
- la description précise du projet où figureront la démarche artistique, les moyens mis en œuvre pour sa réalisation et sa présentation au public, une fiche technique et un budget prévisionnel. Une note sur les propositions de médiation serait un plus.
Dossier à envoyer (uniquement par courrier) pour le 20 février 2016.
Les dossiers envoyés par e-mail ne seront pas étudiés.
Montfort Communauté
A l’attention d’Eloïse Krause
Hôtel de Montfort Communauté
4 place du Tribunal – CS 30150
35162 Montfort-sur-Meu
Contact : Eloïse Krause
Renseignements : culture@montfortcommunaute.bzh ou 02 99 09 77 29
La sélection se fera au mois d’avril 2016. La décision du comité de sélection est sans appel et sera communiquée par courrier aux candidats au mois de mai 2016 (prévoir une enveloppe affranchie pour le retour du dossier artistique).
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- Le Volume
- 2016
Jean-Benoit Lallemant Séance publique
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Séance_Publique_JeanBenoitLallemant_LeVolume.jpg
- 07.01.16 → 04.02.16 ExpositionLe Volume
- Jean-Benoit Lallemant
Séance publique propose de rendre visite au pouvoir.
La genèse du web fut portée par la vision idyllique d’une agora sans contrainte physique, aujourd’hui reléguée au rang d’utopie. Malgré le contrôle qui s’exerce sur ce réseau mondial, il demeure néanmoins un facilitateur de l’expression et des échanges au développement toujours croissant. Alors que la puissance de calcul, les algorithmes et la mise en réseau ont fait subir à de nombreux secteurs d’activités de profondes mutations, d’autres émergent et se déploient de manière tentaculaire. Le domaine du politique, en reste face à ces bouleversements, ne semble pas enclin à associer dans son fonctionnement ce nouveau monde. N’intégrant pas ces transformations, les structures organisationnelles classiques se révèlent vieillissantes et tendent à l’obsolescence.
Face à ce constat, Jean-Benoit Lallemant présente au Volume un ensemble de trois œuvres pour contribuer à une mise à jour de l’action politique.
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2016
Petits formats – Oeuvres sur papier
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/oniris.jpg
- 01.01.16 → 23.01.16 ExpositionGalerie Oniris ● Florent Paumelle
Comme chaque fin d’année, entre décembre et janvier, la galerie Oniris fait la part belle aux “PETITS FORMATS ET ŒUVRES SUR PAPIER” , l’occasion de re/découvrir un panorama de la richesse artistique des artistes de la galerie.
L’exposition “PETITS FORMATS ET ŒUVRES SUR PAPIER” est avant tout l’occasion pour les amateurs d’arts comme pour les collectionneurs, de faire plaisir ou de se faire plaisir, par l’achat d’œuvres à des prix abordables.
Issue d’une volonté de promouvoir des œuvres originales de qualité pour un public plus large, cet événement offre une occasion unique dans l’année de découvrir à travers un accrochage varié des pièces uniques (dessins, esquisses, monotypes ou collages)mais aussi œuvres multiples (gravures, lithographies, sérigraphies), d’artistes à la fois connus et d’autres à [re]découvrir.
Les œuvres exposées sont souvent inédites sur les murs de la galerie : des pièces exposées lors des foires hors les murs d’artistes qui ont fait l’objet d’une exposition au cours de l’année écoulée ou, à l’inverse, des artistes de la galerie qui ont été présentés moins récemment.
Comme une “réunion de famille” de fin d’année, l’exposition rassemble les invités des précédentes expositions de 2014 et ceux des mois à venir. Une réunion chaleureuse et colorée qui favorise les rapprochements artistiques et le dialogue. Cet accrochage plus dense que ceux pratiqués habituellement, rassemble la majorité des artistes d’Oniris grâce à une sélection d’œuvres qui évolue au fur et à mesure des semaines.
Comme à chaque exposition, d’autres œuvres non accrochées de tous ces artistes sont disponibles dans les tiroirs ou les réserves de la galerie (visible sur demande).