• méandres
    • 2024
    • cillements — projection du film La Jetée, de Chris Marker

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_marker_2024.png
    • 23.08.24 → 23.08.24
      Projection
      méandres
    • En écho à l’exposition L’instant et son ombre, méandres vous propose une projection du film La Jetée, de Chris Marker (1962)

      La Jetée est un film sur le temps et la mémoire, composé presque exclusivement d’images photographiques en noir et blanc sur lesquelles une voix-off raconte un récit de science-fiction : sur fond de désastre post-nucléaire, le protagoniste, otage d’expérimentateurs scientifiques, est envoyé le long de l’axe du temps, dans le passé et le futur, à la recherche des moyens qui lui permettront de survivre.

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

      Réservation conseillée (places limitées) : contact@meandres.art / 06 52 96 68 99

    • méandres
    • 2024
    • entremêlements — lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau

    • Lecture
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_instant_2024.png
    • 09.08.24 → 09.08.24
      Lecture
      méandres
    • En écho à l’exposition L’instant et son ombre, méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, Dès lors).

      Sophie Hoarau développe depuis quelques années des lectures publiques : fenêtres entrouvertes sur des œuvres en cours de travail au théâtre, échos à des installations ou des expositions plastiques, rendez-vous poétiques singuliers, mains tendues à des publics éloignés du livre, à-côtés apéritifs d’un spectacle… dedans dehors, de bouche(s) à oreille(s), en fil conducteur ou en pointillés… la lecture publique est une entrée première et déjà pleine dans un texte.

      « La poésie, matière première en premier lieu, de théâtre ou de sentier, à lire, à dire, à saisir, à figurer, et la rencontre des genres, des arts plastiques et des littératures, des objets et des costumes, des mots et des choses, du présent et du songe. » (Sophie Hoarau)

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

    • méandres
    • 2024
    • décentrementsRecours à la nuit, enquête poétique

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_instant_2024.png
    • 19.07.24 → 19.07.24
      Rencontre
      méandres
    • En écho à l’exposition L’instant et son ombre, méandres vous propose un moment de conversation avec Virginie Gautier (écrivaine)

      « En nous dé-familiarisant, la nuit produit un effet d’étrangeté à même de nous relier plus fortement au milieu naturel, de nous faire voir et entendre différemment notre environnement, percevoir d’autres vivants, d’autres sensations qui nous renvoient à des expériences inhabituelles du monde. » (Virginie Gautier)

      Virginie Gautier étudie en école d’art puis développe une pratique artistique autour des questions d’espace, de perception et de déplacement qu’elle poursuit aujourd’hui par le dessin et l’écriture.
      Elle est publiée aux éditions Nous, le Chemin de Fer, Joca Seria, Publie.net et a codirigé chez Publie.net la collection poésie, L’esquif.
      Après avoir enseigné les arts visuels, elle est engagée dans la recherche-création en littérature. Docteure en “Pratique et théorie de la création littéraire”, elle est chargée de cours et d’ateliers à l’université de Cergy-Pontoise et dans divers lieux d’enseignement et de formation.

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

    • méandres
    • 2024
    • L’instant et son ombre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_instant_2024.png
    • 27.04.24 → 01.09.24
      Exposition
      méandres
    • Julie Aybes, Anaïs Boudot, Gabrielle Decazes, Thomas Hauser, Brigitte Mouchel

      « Les images ne sont ni les purs fétiches intemporels que prône l’esthétique classique, ni les simples chroniques figuratives que prône l’histoire de l’art positiviste. Elles sont des montages de temporalités différentes, des symptômes déchirant le cours normal des choses. Quand l’image survient, l’histoire se “démonte”, dans tous les sens du mot. Mais, alors, le temps se montre, il s’ouvre dans toute sa complexité, dans son montage de rythmes hétérogènes formant anachronismes. » (Georges Didi-Huberman, Devant le temps, 2000)

       

      L’instant et son ombre présente le travail de cinq artistes : mixages de temps et de lieux — montages, assemblages, superpositions, strates — sans hiérarchie, sans chronologie.
      Mélanges et fragmentations, juxtapositions d’éléments de pensées, de récits, d’imaginaires comme dans un monde dont il ne resterait que des éclats, que les artistes recueillent, disposent, laissant aussi vides, lacunes ou effacements.

      Fragments témoins d’une temporalité parcellaire, insaisissable, mouvante.
      Assemblages qui creusent la mémoire, les formes et les représentations par le déphasage et l’anachronisme, qui évoquent un temps non linéaire, dialectique, avec des retours intempestifs de formes et de contenus.

      Œuvres troublantes et déroutantes qui jouent des rapports entre précision, indistinction et émotion. Non pas pour créer du chaos, de la confusion, mais pour une dynamique de décentrement, de débordement, de décadrage.

      De tout cela naît un savoir nouveau. De ce moment où la raison abdique et où la fragilité du monde apparaît.
      Il s’agit “d’irrationnaliser” le monde et, ainsi, d’ouvrir des possibles à la pensée.

       

      « Une photo est venue, s’est soulevée, ou s’est extraite, a surgi. […] Avec aussitôt, il faut le noter, un pouvoir d’appel de cette photo en direction d’une autre, non identifiée mais formant derrière la première comme un estuaire obscur. Et lorsque j’ai compris vers quoi, vers quelle autre image la première, celle qui donc avait surgi, faisait signe, j’ai vu s’ouvrir un écart : l’espace d’un livre, toute une affaire à raconter, celle du chemin allant de l’une à l’autre — une histoire d’ombres brûlées, de temps suspendu, avec la possibilité de voir revenir, mais alors secoués, les vieux schèmes de la présence et de l’absence, de la masse et du détail, du temps filé, ou filant, et du temps stoppé net. Toute la dramaturgie de ce qui porte l’essence de l’image. L’histoire d’un glissement de (ou dans) la pensée. » (Jean-Christophe Bailly, L’instant et son ombre, 2008)

       

      (merci à Jean-Christophe Bailly pour L’instant et son ombre)

       

       

      en écho à l’exposition :

      • vendredi 26 avril, 18h30 : vernissage gourmand en présence des artistes
      • vendredi 19 juillet, 18h30 — décentrements : Recours à la nuit, enquête poétique, conversation avec Virginie Gautier (écrivaine)
      • vendredi 9 août, 18h30 — entremêlements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors)
      • vendredi 23 août, 18h30 — cillements : projection du film La Jetée, de Chris Marker (1962)