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- Galerie Maxime Lancien
- 2024
Nicolas Rabant, Alors, ça mord ?
- Exposition
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- 26.07.24 → 14.09.24 ExpositionGalerie Maxime Lancien
« C’était ma première passion gamin, observer les tritons ou les salamandres dans les cours d’eau, les flaques. Quand on pêche dans une rivière, on réalise plus facilement la santé des milieux. C’est à l’échelle humaine. » Pêcheur et artiste plasticien, Nicolas Rabant traduit son émerveillement pour le microcosme des rivières à travers la peinture et la sculpture.
Les mulettes perlières (Margaritifera margaritifera) sont des bivalves en danger d’extinction. Appelé kregen dour dous en breton, la vie de la mulette perlière est liée à celle de son poisson-hôte : la truite fario ou le saumon atlantique. On parle de symbiose. Les larves de quelques semaines se fixent dans les branchies du poisson. Un an plus tard, la jeune mulette se laisse tomber et s’enterre dans le substrat de la rivière.
Marie de Médicis fit orner de 32 000 perles la robe qu’elle porte le jour du baptême de son fils, le futur Louis XIII. Trente deux millions de mulettes en provenance des rivières européennes furent ramassées pour confectionner la robe. « Ça me parle plus dans ma démarche d’associer l’Histoire à celle des animaux. La rivière est un trésor à l’intérieur duquel on en trouve un autre : la truite. Cette dernière transporte un trésor, la mulette, qui elle-même contient une perle ».
En Bretagne comme ailleurs, la disparition des salmonidés, les rejets liés aux activités agricoles, industrielles ou urbaines ou l’artificialisation des bassins versants pèsent sur les conditions de vie des êtres vivants. Le travail de Nicolas Rabant vient peupler la galerie avec le monde mystérieux et magique des rivières.
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- Galerie Maxime Lancien
- 2024
Iwan Warnet, Volutes partent en fumée
- Exposition
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- 13.06.24 → 20.07.24 ExpositionGalerie Maxime Lancien
Iwan Warnet brouille les frontières entre abstraction et figuration avec sa peinture. Il explore, à travers les ambiguïtés de la représentation, la part active des regardeur·euse·s dans la perception d’une image. Iwan se place du côté de l’allusion plutôt que de l’affirmation, joue du soupçon d’aspect et du ralentissement du regard. Il crée une œuvre de l’indice et du fragment, guidée par un rapport intime à la figure humaine.
Cette dernière, souvent présente en filigrane, affleure par traces ou par évocations sensibles. Les matières ont une dimension affective dans les œuvres d’Iwan Warnet : les roses de la teinture de garance peuvent évoquer la peau, une toile se pare d’un bijou et de fard dans une revisite du thème du nocturne.
Dans sa série de dessins Des lignes d’erre, les corps fluides dialoguent avec les plantes, dans un territoire indéfini. Le genre des figures n’importe plus, les lignes qui les dessinent s’égarent. Et dans les peintures qui en découlent, les sujets n’apparaissent que de façon discrète, émergeant à peine d’un entrelacs de tons rapprochés. Ses peintures et dessins se déploient pour un regard qui prend le temps de rentrer dans les surfaces, de tisser des liens entre les œuvres. Et qui prête du sens autant qu’il en décèle.
Avec Volutes partent en fumée, Iwan Warnet présente un corpus d’oeuvres récentes, issues de ses expérimentations à la Tannerie (Bégard) avec des techniques de teinture végétale.
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- Galerie Maxime Lancien
- 2024
Exposition collective, Le monde perdu
- Exposition
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- 11.04.24 → 11.05.24 ExpositionGalerie Maxime Lancien
- Sosthène Baran, Maëlle Lucas-Le Garrec, Louis Ziéglé, Jules Le Maut, Maho Nakamura
« Au-dessus de nous se dressait le massif Ricardo Franco (…) Ni le temps ni le pied de l’homme n’avaient jamais effleuré ces cimes. Elles se dressaient là comme un monde perdu, couvertes d’arbres, et l’imagination pouvait y esquisser les contours des derniers vestiges d’une ère depuis longtemps révolue. » Percy Harrison Fawcett
L’exposition réunit le travail de cinq artistes, Sosthène Baran, Louis Ziéglé, Maëlle
Lucas-le Garrec & Maho Nakamura et Jules Le Maut (Courtesy La Galerie à venir)
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- Galerie Maxime Lancien
- 2024
Cécile Chiron, La forme des mots
- Exposition
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- 15.02.24 → 30.03.24 ExpositionGalerie Maxime Lancien
La littérature, la recherche et l’obsession pour la lettre font naître le calligramme. Le mot devient dessin et ouvre une dimension extralinguistique.
Cécile Chiron agence chaque trait, chaque courbe et chaque mot pour créer des œuvres d’art typographiques. Ces images poétiques transcendent la signification littérale des textes à partir desquels elle travaille. Ces dentelles d’encre surgissent d’un impérieux besoin d’écrire.
À l’étage de la galerie, un Enfer, à l’image de celui que l’on trouve dans la Bibliothèque Nationale. C’est là que sont conservés des livres rares, précieux ou jugés controversés. Cela ne signifie pas nécessairement qu’on les soustrait du regard, mais plutôt qu’on les considère avec une attention particulière. Ces ouvrages, relégués à l’ombre, renferment des histoires oubliées, des connaissances négligées.
Les calligrammes redonnent vie à ces trésors et les libèrent de leur confinement silencieux. Comme un hommage à leur beauté restée cachée. Lorsque l’écriture se transforme en images, les livres cachés s’ouvrent et révèlent leurs secrets. Le spectateur peut alors explorer les méandres de la pensée. La bibliothèque de Cécile Chiron suscite l’émerveillement et invite à partir en voyage, au-delà des signes.